Commune de FRANCHEVILLE (54)

REVISION DU PLAN D’OCCUPATION DES SOLS ET TRANSFORMATION EN PLAN LOCAL D’URBANISME

Rapport de Présentation

Dossier Enquête Publique

Document conforme à la délibération du Conseil Communautaire du 22/06/2017 arrêtant le projet de révision du Plan Local d’Urbanisme.

SIGLES ET ABREVIATIONS

ABF PAU Architecte des Bâtiments de Partie Actuellement Urbanisée

ADEME PDU Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de Plan de Déplacements Urbains l’Énergie PLH BBC Plan Local de l’Habitat Bâtiment Basse Consommation PLU CAUE Plan Local d’Urbanisme Conseil d’Architecture, d’Urbanisme et d’Environnement PNRL Parc Naturel Régional de COS Coefficient d’Occupation des Sols PPR Plan de Prévention des Risques CU Certificat d’Urbanisme PSMV Plan de Sauvegarde et de Mise en Valeur DDT Direction Départementale des Territoires PVR Participation pour Voie et Réseau DPU Droit de Préemption Urbain RNU Règlement National d’Urbanisme DTA Directive Territoriale d’Aménagement RSD Règlement Sanitaire Départemental DUP Déclaration d’Utilité Publique SCOT Schéma de Cohérence Territoriale EBC Espace Boisé Classé SEM Société d’Économie Mixte ENS Espace Naturel Sensible SHOB Surface Hors Œuvre Brute EPCI Établissement Public de Coopération SHON Intercommunale Surface Hors Œuvre Nette

ERP TLE Élément Remarquable du Paysage Taxe Locale d’Équipement

ICPE ZAC Installation Classée pour la Protection de Zone d’Aménagement Concerté l’Environnement ZAD MH Zone d’Aménagement Différé Monument Historique ZICO OAP Zone d’Intérêt Communautaire pour les Orientation d’Aménag. et de Programmation Oiseaux

PAC ZIOF Porter A Connaissance Zone d’Implantation Obligatoire des Façades

PADD ZNIEFF Projet d’Aménagement et de Développement Zone Naturelle d’Intérêt Écologique, Durable Faunistique et Floristique

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GLOSSAIRE

Chemin de défruitement Isochrone Voie parallèle à l’axe structurant qui permet de Courbe géométrique délimitant les points desservir les jardins et vergers situés à l’arrière accessible par un véhicule en un temps donné. des parcelles.

Ligne de crête Commune satellite Tracé reliant les points les plus hauts du relief Commune proche et dépendante d’un pôle et qui permet le partage des eaux. plus important d’emplois et de services.

Mitage urbain Cuesta Phénomène insidieux marqué par Nom espagnol de « côte ». Forme l’implantation d’édifices dispersés dans un dissymétrique constituée d’un côté par un talus paysage naturel. Conséquence de l’étalement à profil concave, en pente raide et de l’autre, urbain. par un plateau doucement incliné en sens inversé. Fréquent aux bordures de bassins sédimentaires peu déformés. Périurbanisation Urbanisation autour de la ville. Synonyme d’étalement urbain. Décohabitation Cessation de cohabitation entre parents et enfants. Point de vue Endroit d’où l’on jouit d’une vue étendue sur un paysage. Ecosystème naturel Ensemble formé par une association ou communauté d’êtres vivants (biocénose) et Remembrement agricole son environnement géologique, pédologique et Opération d’aménagement foncier rural qui atmosphérique (biotope). consiste à regrouper des terres agricoles appartenant à un ou plusieurs propriétaires divisées en de nombreuses parcelles Ecosystème urbain dispersées, afin d’augmenter la superficie des Notion d’écosystème qui peut être utilisé pour propriétés agricoles, améliorer leurs la ville : écosystème créé pour les personnes configurations et réduire les distances par mais contrairement à la définition celui-ci n’est rapport à l’exploitation. pas autosuffisant. La ville a besoin de sources extérieures, de matières et d’énergie. Réseau viaire Ensemble du maillage de voirie public, ouvert Entomofaune à la circulation automobile ou limité au Partie de la faune constituée par les insectes cheminement doux. qui comprend les aptérygotes, qui se caractérisent par l’absence d’ailes, et les ptérygotes. Ripisylve Formation végétale et arborée en bordure de cours d’eau, qui joue un rôle de transition entre Étalement urbain le milieu terrestre et le milieu aquatique. Phénomène de développement des surfaces urbanisées en périphérie des villes. Synonyme de périurbanisation. Sociotope Espace déterminé qui présente des caractéristiques homogènes au regard de ses Ilot valeurs d’usage et ses significations sociales. Unité de découpage urbain délimité par des espaces publics (voirie, place, parc,…).

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Sommaire :

Introduction……………………………………………………………………………………………………... 5

TITRE 1 : ANALYSE DE L’ETAT INITIAL ET PREVISION DE DEVELOPPEMENT 7

1- Présentation générale………………………………………………………………… 8 1.1- Fiche d’identité communale……………………....…………………………………………………. 8 1.2- Stratégie territoriale…..………………………………………………………………………………. 9

2- Structure socio-économique de la commune…………………………………… 12 2.1- Population……………………………..……………….…………………………………………..….. 12 2.2- Activités……………………………………………………………………………………………..…. 17 2.3- Logements………………………………………………………………….…………………..……… 20 2.4- Équipements…………………………………………………………………….…….……….……… 23

3- Structure morphologique du territoire………………………………….…………. 27 3.1- Relief ...... 27 3.2- Géologie...... 29 3.3-Climat……………………………………………………………………………………………………. 30 3.4- Occupation du sol………………………………………………………………………….………….. 32 3.5- Dynamique paysagère………………………………………………………………………..………. 77

4- Synthèse des risques et contraintes……………………………………….….…… 83

5- Analyse de la consommation des espaces agricoles, naturels et forestiers. 85

TITRE 2 : JUSTIFICATIONS DES DISPOSITIONS DU PLU……………………….. 87

0- Objectifs et enjeux de la révision...………………………………………….……… 87

1- Les zones urbaines……………………………………………………………….…… 89 1.1- Définition et localisation..………………………………………………………………………...….. 90 1.2- Objectifs P.L.U…………………………………………………………………..……………………. 90 1.3- Tableau récapitulatif des transpositions réglementaires………………………………….……… 96

2- Les zones à urbaniser………………………………………………………………… 104 2.1- Définition et localisation..………………………………………………………………………...….. 104 2.2- Objectifs P.L.U…………………………………………………………………………………..……. 105 2.3- Tableau récapitulatif des transpositions réglementaires…………………………………….…… 111

3- Les zones agricoles…………………………………………………………………… 114 3.1- Définition et localisation..………………………………………………………………………...….. 114 3.2- Objectifs P.L.U……………………………………………………………………………………..…. 114 3.3- Tableau récapitulatif des transpositions réglementaires……………………………………….… 116

4- Les zones naturelles………………………………………………………………….. 119 4.1- Définition et localisation..………………………………………………………………………...….. 119 4.2- Objectifs P.L.U……………………………………………………………………………………...… 120 4.3- Tableau récapitulatif des transpositions réglementaires……………………………………….… 124

5- Synthèse surfaces zones…………………………………………………………….. 131

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TITRE 3 : EVALUATION DES INCIDENCES DES ORIENTATIONS DU PLAN SUR L’ENVIRONNEMENT, PRISE EN COMPTE DU SOUCI DE SA PRESERVATION 132 ET DE SA MISE EN VALEUR……………………………………………………………...

1- L’environnement bâti…………………………………………………………………. 133 1.1- Évaluation des incidences sur l’environnement bâti……………………………………………… 133 1.2- Préservation et mise en valeur de l’environnement bâti…………………………………………. 133

2- L’environnement naturel……………………………………………………………... 142 2.1- Évaluation des incidences sur l’environnement naturel………………………………………..… 142 2.2- Préservation et mise en valeur de l’environnement naturel et agricole.……………………..…. 145

TITRE 4 : EVALUATION SYNTHETIQUE PLU/DOCUMENTS 146 SUPRACOMMUNAUX

1- Schéma de Cohérence Territoriale (SCOT) Sud 54……………………………… 147

3- Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion de l’Eau (SDAGE) Rhin- 156 ………………………………………………………………………………………...

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INTRODUCTION

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Le PLU définit de façon précise le droit des sols applicable à chaque terrain.

Objectifs :

1- la planification : il permet d’organiser et de maîtriser l’utilisation de l’espace, prévoit les interventions futures en définissant clairement les règles d’utilisation et d’occupation du sol. Cette planification offre la possibilité d’équilibrer l’organisation du cadre de vie et de prévoir les équipements adéquats aux besoins de la commune.

2- la protection : il est l’occasion d’étudier les problèmes liés à l’environnement naturel et urbain, il garantit la pérennité des exploitations agricoles, la sauvegarde des sites et la préservation d’éléments naturels et urbains remarquables.

3- la gestion : il permet aux maires de gérer les occupations du sol (constructions, dépôts, stationnement...) sur la commune et devient indispensable aux communes qui souhaitent maîtriser leur développement en présentant l’avantage d’une garantie juridique.

Contenu :

• le rapport de présentation : il s’agit d’un état des lieux, d’un diagnostic au titre notamment de la population, de la structure de l’habitat, de l’état de l’environnement...

Il s’agit du présent document.

• le Projet d’Aménagement et de Développement Durables (PADD) : il exprime le projet communal et les priorités d’action en définissant les orientations générales d’aménagement et d’urbanisme retenues pour l’ensemble de la commune. Il peut, en outre, comporter des orientations d’aménagement relatives à des quartiers ou à des secteurs à mettre en valeur, réhabiliter, restructurer ou aménager. Ces orientations peuvent, en cohérence avec le projet d’aménagement et de développement durable, prévoir les actions et opérations d’aménagement à mettre en œuvre, notamment pour mettre en valeur l’environnement, les paysages, les entrées de villes et le patrimoine, lutter contre l’insalubrité, permettre le renouvellement urbain et assurer le développement de la commune. Elles peuvent prendre la forme de schémas d’aménagement et préciser les principales caractéristiques des voies et espaces publics

• le plan de zonage : il permet de localiser les zones du PLU, - zones U : « urbaines », elles sont urbanisables immédiatement, - zones AU : « à urbaniser », elles sont constructibles dès l’approbation du PLU si elles sont viabilisées et si le PLU organise l’aménagement de la zone, ou à plus long terme, avec nécessité de modifier ou de réviser le document, - zones A : « agricoles », elles protègent le potentiel agronomique des sols, - zones N : « naturelles et forestières », elles protègent et valorisent les ressources naturelles. Peuvent être également délimités les secteurs à protections particulières (espaces boisés classés...) ainsi que les emplacements réservés pour les équipements futurs, le tracé et les caractéristiques des voies.

• le règlement : à chaque zone du PLU correspond un règlement qui peut contenir jusqu’à 16 articles répondant à 3 questions : qu’est-ce qui est autorisé ?, quelles sont les conditions à respecter ? et quelle surface de plancher est-il possible de construire ?

• les annexes : servitudes d’utilité publique, liste des opérations déclarées d’utilité publique, notice technique accompagnée du plan des réseaux (eau, assainissement, élimination des déchets),...

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Titre 1 : ANALYSE DE L’ETAT INITIAL ET PREVISION DE DEVELOPPEMENT

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1- Présentation générale

1.1- Fiche d’identité communale

Département -et- Arrondissement Canton Nord Toulois 7 communes limitrophes :   Villey-Saint-Étienne Communes  Bouvron limitrophes  Avrainville  Manoncourt-en-Woëvre  Andilly  Toul

Superficie 10,9 km²

Densité 25,9 habitants/km² en 2013 de population

Communauté de Communes

Appartenance à la Communauté de Communes Terres Touloises :

- 42 communes pour environ 46 000 habitants - EPCI fondé le 1er janvier 2017. Il est le résultat de la fusion de la Communauté de Communes de Hazelle en Haye et de la Communauté de Communes du Toulois - Siège situé à Ecrouves. - Compétences principales :

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 Budget, finances et fiscalité,  Logement et cadre de vie,  Développement économique,  Enfance,  Travaux,  Environnement, collecte et traitement des ordures ménagères,  Assainissement,  Communication,  Aménagement du territoire,  PLU et documents tenant lieu  Tourisme.

Urbanisme règlementaire Plan d’Occupation des Sols datant de 1977, modifié 4 fois communal

Urbanisme Schéma de Cohérence Territoriale (SCoT Sud 54) approuvé en décembre règlementaire 2013 supra communal

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1.2- Stratégie territoriale

Le village de FRANCHEVILLE est situé dans le sud du département de la Meurthe-et-Moselle, à quelques kilomètres au nord de Toul. Il se trouve dans la 1ère couronne de l’agglomération touloise.

Cette première couronne constituée autour de la conurbation Toul/Ecrouves/Dommartin-les-Toul est aux portes de l’agglomération nancéenne. FRANCHEVILLE est alors située à proximité de pôles urbains de première catégorie, puisqu’elle est à 7 km de Rue de l’Eglise. Toul, 26 km de Nancy et 24 km de Pont-à-.

Le territoire communal de FRANCHEVILLE est traversé par la D 611, qui relie Toul à et Pont-à- Mousson. Cette route départementale permet de rejoindre rapidement la ville de Toul en moins de 10 minutes. L’accès à la ville de Nancy est aussi relativement simple et rapide puisqu’en moins de 30 minutes il est possible de se rendre du cœur de Nancy. Après avoir pris la RD 611, il suffit d’emprunter l’autoroute A31 au niveau de Toul - Croix de . Paysage environnant. FRANCHEVILLE est également desservie par la route D 103 qui la raccorde aux villages environnants.

Le village est implanté en contrebas d’une ligne topographique d’altitude 225 m, à la confluence des ruisseaux de la Naux et du Longeau, ainsi qu’au croisement des D 103 et 611. Les ruisseaux le Longeau, la Naux, le Cheseau, le Ruau sont donc les principaux cours d’eau qui traversent la commune.

Développé dans un contexte morphologique caractérisé Jardins rue Jeanne Martin. par un large plateau, le village propose à ses habitants un cadre de vie d’une grande qualité. Il s’inscrit dans le pays de la Haye et du Toulois, pays double qui inclut les deux côtes essentielles du relief lorrain : les Côtes de Moselle et les Côtes de Meuse.

La commune s’étend sur 10,9 km² (dont 89,7 % d’espaces agricoles) et compte 283 habitants en 2013, soit une densité de 25,9 habitants par km².

Rue Jeanne Martin.

FRANCHEVILLE – P L U – ESTERR Rue Jeanne Martin. 10

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2- Structure socio-économique de la commune

2.1 Population

a) Évolution générale

En 2014, la commune compte 281 habitants selon l’INSEE et 283 habitants en 2016 de source communale.

La commune de FRANCHEVILLE a connu une évolution démographique positive essentiellement dans les années 1990 et 2000 après avoir connu une stabilité sur les années 1970 et 1990.

L’étude détaillée des périodes intercensitaires permet d’affiner cette analyse.

 De 1968 à 1975, la population a légèrement diminué: - 6 %, soit 15 habitants en moins sur le ban. Cette baisse est principalement due au solde migratoire, c’est-à-dire au départ de familles du ban. A cette période, le phénomène de périurbanisation ne s’est pas encore installé. Bénéficiant d’un caractère très rural, certains habitants partent au profit de communes plus proches des bassins de vie : Toul, Nancy,…

 Entre 1975 et 1999, la commune gagne progressivement de la population : + 28 %, soit 62 habitants en plus dans le village. Cette forte augmentation de la population est uniquement due au solde migratoire : de nombreuses familles viennent s’installer à FRANCHEVILLE qui combine plusieurs facteurs. La commune offre des terrains constructibles ou des logements à réhabiliter, et se situe dans un cadre de vie remarquable à proximité des bassins d’emplois. La commune est par conséquent impactée par le phénomène de périurbanisation.

 Depuis 1999, la population de FRANCHEVILLE maintient son niveau démographique aux alentours de 283 habitants, sans jamais avoir

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dépassé le seuil des 300 habitants. Avec quelques terrains à construire et quelques logements à réhabiliter, la dynamique démographique se maintient.

D’un village très rural avant les années 1960, FRANCHEVILLE a évolué vers une situation de commune-satellite du bassin de Toul qui permet d’accueillir une population souhaitant bénéficier de la périurbanisation.

Le solde naturel entre 1968 et 2013 est resté positif, excepté pour les périodes 1968-1975 et 2008-2013. Cet indicateur qui révèle davantage de naissances que de décès, illustre les chiffres obtenus sur la période allant du milieu des années 1970 au début des années 2000 puisqu’il y a eu l’arrivée de nouveaux ménages. Ces nouveaux ménages ont alors fait le choix de s’établir dans la commune, permettant l’augmentation du nombre d’enfants.

Indicateurs démographiques en 2013 12 11,1 10,7 10,4 10 9,5 9,9 8,2 8 8,8 9,3 8,5 9 Taux de natalité (‰) 7,8 6 5,8 4 Taux de mortalité (‰) 2 0 1968-1975 1982-1990 1999-2008 Source: INSEE

b) Structure de la population

Evolution de la part de la population par tranche d'âge 35 30 25 20 15 2008 10 2013

population population totale 5 0 Proportion par rapport à la 0 à 14 15 à 29 30 à 44 45 à 59 60 à 74 75 ans ou ans ans ans ans ans + Tranches d'âges Source: INSEE, 2013

La comparaison de la pyramide des âges de 2006 et 2013 met en évidence une très forte avancée de la classe médiane 45-59 ans, des classes les plus âgées et de la classe 30-44 ans. Elle met donc en évidence un vieillissement de la population malgré une part élevé des moins de 15 ans.

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Entre 2006 et 2013, et selon l’analyse de la proportion de chaque classe d’âges (en %), on note une évolution de la structure de la population comme suit :

 les classes d’âges les plus jeunes (0-14 ans) ont marqué une légère augmentation.  parallèlement au phénomène que l’on retrouve dans la majorité des villages ruraux (les adolescents partent du foyer parental pour poursuivre leur étude dans les grandes villes), on assiste ici à une baisse de la part des 15-29 ans.  la part des 30-44 ans accuse un certain recul. Celui-ci s’explique par le passage de certaines personnes de 30-44 ans dans la classe d’âge supérieure et à l’arrivée de nouveaux ménages sur le ban.  la part des 45-59 ans enregistre une forte hausse. Les nouveaux arrivants sont majoritairement des foyers composés de deux adultes appartenant à cette classe d’âges.  les plus de 60 ans augmentent au sein de la population globale. Cela traduit un vieillissement global de la population.

La commune connaît par conséquent à la fois un léger rajeunissement de sa population entre les deux dates de références, notamment des enfants en bas âge et adolescents, combiné à un vieillissement général de la population du village.

L’arrivée de nouveaux ménages composés d’un couple et d’enfant(s) permet de maintenir un relatif équilibre de la population et le renouvellement des générations. Ce phénomène reste important au sein d’une commune de cette taille, cela permet de conserver et de faire évoluer les équipements publics.

En comparant de plus près la structure de la population par sexe, il y a une mise en évidence d’un déséquilibre entre hommes et femmes sur la commune en 2013.

Les plus jeunes sont en majorité des hommes (jusqu’à l’âge de 30 ans). Au- delà, les femmes sont globalement majoritaires sur toutes les classes d’âges, sauf la classe d’âge des 45-59 ans.

Ce phénomène confirme les statistiques de l’espérance de vie : les femmes vivent plus longtemps que les hommes. Au niveau national en 2014, les femmes avaient ainsi une espérance de vie de 85 ans et les hommes de 79 ans.

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c) Structure des ménages

En 2013, la commune de FRANCHEVILLE compte 122 ménages fiscaux.

De 1968 à 2013, FRANCHEVILLE est marquée par une baisse sensible des grands ménages (> 5 personnes) et un rétrécissement du cercle familial : le nombre de personnes par ménage est en baisse.

Toutefois, ces chiffres sont meilleurs que ceux du département (2,4 personnes par ménage), et avec la reprise démographique depuis 1990, on constate une légère reprise suivie d’une inertie à l’heure actuelle. Ce constat confirme que les nouveaux arrivants sont plutôt des couples avec enfants séduits par le cadre de vie de la commune de FRANCHEVILLE.

D’une manière générale, le rétrécissement est lié à plusieurs facteurs :  la décohabitation,  l’augmentation des foyers monoparentaux,  la baisse du taux de natalité,  le vieillissement de la population.

Les principaux enjeux démographiques pour la commune à l’avenir concernent les phénomènes suivants :  le phénomène de décohabitation : la plupart des jeunes quittent les communes dont ils sont originaires pour de grandes villes (Metz et Nancy dans la région, voire au-delà) pour étudier, puis ils y restent pour travailler, ils ne reviennent donc pas dans leur village d’origine après leurs études.  le passage progressif de la classe des 45-59 ans, constituant un important réservoir démographique, dans la classe d’âges supérieure.

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d) Population : constat et perspective de développement

Depuis 1999, la population a renoué avec une évolution positive, après avoir connu une stabilité sur les années 1970 et 1990. Elle a su regagner de la population et ainsi profiter de sa position géographique intéressante. L’évolution de la population est très fortement liée au phénomène de périurbanisation que connaît la commune depuis plus de 30 ans.

La structure de la population est assez équilibrée, avec un vieillissement relatif depuis 2006. On note un rétrécissement du cercle familial.

POPULATION La commune doit travailler sur son attractivité, en profitant de la

Enjeux et perspectives et Enjeux proximité du bassin de Toul et de l’agglomération de Nancy, pour pérenniser l’équilibre de sa population et permettre le renouvellement des générations.

L’évolution de la structure des ménages nécessitera une adaptation de l’offre de logements sur le village.

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2.2- Activités

a) Population active

En 2013, le taux d’activité des personnes de 15 à 64 ans de FRANCHEVILLE (69,2 %) est comparable sur les mêmes catégories de référence à celui du département de la Meurthe-et-Moselle (70,8 %).

Source INSEE 2013

Population active 191

dont hommes 103

dont femmes 88

Population active ayant un emploi 132

Total chômeurs 11

soit en % 8 %

dont hommes en % 5,3 % dont femmes en % 11,5 %

Le nombre d’actifs de la commune a très peu progressé sur la période 2008-2013, avec 5 actifs supplémentaires. Depuis les années 1960, le bassin d’emplois de FRANCHEVILLE a progressivement glissé vers une très forte domination des bassins d’emplois toulois et nancéien, constituant une part majoritaire des actifs de la commune.

Nénamoins, le taux de chômage a presque doublé entre 2008 et 2013, atteignant les 8%. Cet accroissement est important mais il reste néanmoins en-deçà de la moyenne départementale (13,6 % en 2013). Ce sont les femmes qui sont davantage touchées.

b) Migrations alternantes

Migrations alternantes 2% 0% Francheville 10%

Même département (54) 88% Hors du département Source: INSEE, 2013

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La commune est soumise à d’importantes migrations alternantes puisque 90 % des actifs résidents et ayant un emploi exercent leur profession à l’extérieur du village. L’importance de ces déplacements quotidiens s’explique par le caractère rural de la commune mais aussi par la proximité de pôles importants, tel que Toul, Nancy et son agglomération. Environ 10 % des actifs restent sur la commune, ce qui révèle une tendance intéressante : il s’agit essentiellement des exploitants agricoles et des entreprises artisanales présentes sur la commune.

Parmi les actifs, 88 % d’entre eux restent dans le département de la Meurthe-et- Moselle et se dirigent essentiellement vers des pôles d’emplois plus importants. En effet, la commune se situe à proximité de Toul et ses zones industrielles, et à 30 minutes de Nancy et son agglomération.

L’isochrone ci-dessous permet de visualiser les temps de parcours réalisés 20 min depuis FRANCHEVILLE en utilisant la voiture pour des trajets de 20 ou 30 minutes. La voiture étant bien souvent nécessaire pour ces migrations alternantes, 92,6 % des ménages en 2013 possèdent au moins un véhicule.

20 min

30 min

30 min

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c) Activités de la commune

Sur la commune de FRANCHEVILLE, très peu d’activités sont recensées dans le village. Parmi les activités, on identifie :

o Café dans la traversée. o Boulangerie-pâtisserie à l’arrière de la traversée (à l’angle de la Grande Rue avec la Rue Hodié). o Menuiserie en recul de la traversée. o Entreprise de bobinage électrique (BOBINELEC) en retrait de la traversée (Rue Michâtel). o 7 exploitations agricoles situées hors Boulangerie. traversée. o Activités immobilières (8) o Culture et production animale, chasse et services annexes (8) o Commerce de gros et de détail, à l'exception des automobiles et des motocycles (3) o Activités d'architecture et d'ingénierie ; activités de contrôle et analyses techniques (1) o Travaux de construction spécialisés (1) o Activités créatives, artistiques et de spectacle (1) o Activités de location et location-bail (1)

Dans l’ensemble, ces activités se fondent dans le tissu urbain et sont peu ou pas identifiées.

Afin de réaliser leurs achats courants, les Franchevillois bénéficient de la proximité des équipements commerciaux de l’agglomération de Toul (hypermarchés et petits commerces) à moins de 10 km. Concernant les achats plus spécifiques, une grande partie des habitants de la commune se déplacent vers les communes de Toul, Dommartin-lès-Toul et Nancy pour effectuer leurs achats.

d) Activités : constat et perspectives de développement

FRANCHEVILLE bénéficie d’un taux d’activités tout à fait correct. La commune doit maintenir son attractivité vis-à-vis des populations jeunes et actives pour conserver un dynamisme sans pour autant

devenir une commune dortoir.

La commune est soumise à d’importantes migrations alternantes, du fait d’un tissu endogène restreint puisque 90 % des actifs résidents quittent FRANCHEVILLE pour travailler. Ces actifs se dirigent principalement vers Toul et Nancy. ACTIVITES

On recense toutefois quelques activités sur la commune de Enjeux et perspectives et Enjeux FRANCHEVILLE. L’activité agricole est encore présente. Il est primordial de prendre en compte cette présence et d’anticiper les éventuels projets agricoles des exploitants.

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2.3 Logements

a) Types de résidences

Il existe 144 logements sur la commune, dont 117 résidences principales en 2013. Le parc de logements de la commune de FRANCHEVILLE est essentiellement composé de résidences principales : 81%. Toutefois, le cadre naturel ainsi que la proximité du Parc Naturel Régional de Lorraine expliquent la présence de résidences secondaires.

En 2013, la commune compte 13 résidences principales de plus qu’en 2008. L’urbanisation sur la commune de FRANCHEVILLE a principalement progressé au profit des résidences principales. On constate donc une augmentation constante de la production de logements depuis 2008. En ce qui concerne les logements vacants, les relevés de terrain effectués en 2015 et porté à connaissance des élus indique un taux de vacance de 4,9% avec 7 logements vacants (pour 144 logements avancés par l’INSEE en 2013). Ce faible pourcentage, inférieur aux moyennes départementale et régionale (7,7 % en 2009 pour la Meurthe-et-Moselle, 7,8 % pour la Lorraine) indique une pression foncière relativement importante sur le village. Cela s’explique par la position géographique de FRANCHEVILLE mais aussi par le prix du foncier en augmentation dans les communes urbaines. Sur des communes bénéficiant du même contexte que FRANCHEVILLE, le taux « idéal » de vacance se situe autour de 4 à 6 % pour pouvoir assurer le turn- over de la population (Source SCoT Sud 54 - DOO).

b) Age du parc

FRANCHEVILLE bénéficie d’un parc immobilier d’âge assez hétérogène, dominé toutefois par l’habitat d’après 1950.

La commune possède alors un parc relativement récent puisque 68 % des constructions ont moins de 70 ans (après- guerre). Le parc de logement est également composé d’environ 1/3 de logements anciens (avant 1946) et d’1/3 de logements récents (extensions pavillonnaires des années 1991 à 2013).

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Ces habitations sont dotées d’un confort satisfaisant, dans la mesure où 97,5% des logements possèdent un équipement sanitaire (WC, bain ou douche) en 2013 et 77,7 % possède le chauffage central individuel ou collectif. Cependant, l’absence de chauffage central ne signifie pas absence complète de chauffage. Certain possède des chauffages d’appoint.

c) Typologie de l’habitat, statut d’occupation et cycle résidentiel

Le parc des résidences principales de FRANCHEVILLE est caractérisé, en 2013, par :

 des logements principalement individuels (93,3 % de maisons)  des logements composés essentiellement de 4 pièces ou plus (82,9 %)  une prédominance de propriétaires (90,9 %), pour une part de locataires très faible.

Ces chiffres correspondent aux caractéristiques du statut d’occupation dans les communes rurales. Ils confirment également la logique du phénomène de périurbanisation par lequel les personnes s’éloignent du centre des agglomérations pour devenir propriétaires de leur habitation à moindre coût dans des communes suburbaines voire rurales.

Généralement, le parc de logement comprend des types d’habitat différents par leur forme urbaine (logements collectifs, maisons individuelles, maisons de village,…) ou par leur statut d’occupation (locatif, propriétaire, résidents dans un foyer, résidence secondaire, logement vacant,...). Le parc de logement de FRANCHEVILLE se caractérise essentiellement par de l’habitat individuel.

La diversification des types d’habitat doit permettre à ce que, dans un bassin de vie donné, chaque ménage puisse accéder à un type d’habitat en adéquation selon ses ressources, et répondant le mieux à ses aspirations, à différentes périodes ou divers stades de sa vie. C’est ce qu’on appelle le cycle résidentiel.

Si l’on analyse conjointement la très forte proportion Habitat ancien de la Grande rue de maisons individuelles sur FRANCHEVILLE, l’évolution démographique (pyramide des âges à tendance rajeunissante) et le statut d’occupation actuel (large prédominance des propriétaires), on peut établir que la majorité des constructions est occupée par des familles (adultes en âge d’avoir des enfants) ou par des primo-retraités. Ces chiffres illustrent es statistiques à l’échelle nationale, à savoir à un décalage de l’âge pour l’accession à la propriété.

Il semble que la commune n’offre à l’heure actuelle pas assez de moyens pour les personnes âgées de rester domiciliées dans le village. Ces personnes résident le plus souvent dans le centre ancien, ce qui interroge sur les capacités de ces habitations à évoluer dans le temps (adaptation, accessibilité, surfaces réduites,…). La plupart des anciennes maisons de FRANCHEVILLE sont de grandes constructions qui peuvent, avec le temps, devenir trop vastes et trop coûteuses à entretenir pour les personnes vieillissantes.

A l’inverse, la commune est très peu tournée vers l’habitat pour jeunes adultes. Comptant moins de 4,7 % d’appartements sur l’ensemble du parc immobilier local, FRANCHEVILLE ne permet pas vraiment d’accueillir de jeunes couples sans enfants (jeunes actifs), un type de population qui souhaite généralement disposer d’un logement en résidence collective, éventuellement sous forme locative (locatif aidé, conventionné ou standard), sans dépendance extérieure ni vaste terrain à entretenir.

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d) Logement : constat et perspectives de développement

L’essentiel de l’urbanisation de la commune s’est faite sous forme d’habitat individuel (93,3 % de maisons).

Le faible pourcentage de vacance (4,9 %), inférieur aux moyennes départementale et régionale (9 % pour la Meurthe-et- Moselle 9,2 % pour la Lorraine) indique une pression foncière importante sur le village. Elle s’explique par la position

géographique de FRANCHEVILLE, mais aussi par le prix du

foncier en augmentation dans les communes urbaines.

EMENT

LOG Le parc immobilier est essentiellement composé de résidences principales, avec un noyau ancien minoritaire. On constate une

Enjeux et perspectives et Enjeux part prépondérante du récent, datant majoritairement des années 1946-1990 (32 %) et 30% des logements ont été construits depuis 1990.

L’évolution de la structure des ménages implique une évolution des besoins en termes de logements. Cette évolution, a déjà été prise en compte sur le village et devra être pérennisée dans le développement futur de la commune.

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2.4- Équipements

a) Equipements et espaces publics

 Équipements publics :

o Niveau d’équipement raisonnable pour une commune de la taille de FRANCHEVILLE. o Présence d’une mairie-école en 1859, d’un lavoir, d’une église, d’un cimetière, d’un monument aux morts, d’une salle des fêtes privée à côté de l’église et d’une ancienne grange dîmière (entrepôt de la collecte de la dîme, redevance sur les revenus agricoles) à gauche de l’église. o Ensemble de ces espaces positionnés dans le centre ancien (Rue de l’Eglise, Rue Jean Martin et Rue Eglise Hodié). o Point de tri sélectif des ordures ménagères implanté à côté de la mairie (Rue Jean Martin) le long de la voie en direction de Jaillon, espace de tri non aménagé pour l’heure. o Emplacement de l’arrêt de bus pour les scolaires (TED’) en plein cœur du centre ancien (point de rassemblement communal).

 Espaces publics et lieux de convivialité :

o Espaces publics peu nombreux au sein de la commune. o Présence d’une aire de jeux pour enfants en bas âge derrière la mairie-école et d’un terrain de football situé à l’arrière de l’église (accessible depuis la Rue de la Naux). o Abords de la mairie-école ayant fait l’objet d’un aménagement paysager pour desservir, sécuriser et mettre en valeur l’aire de jeux. o Présence de quelques bancs publics encadrés par des Aire de jeux. plantations d’alignement à 5 endroits (Rue de l’Eglise x 3, Rue Hodié, Rue de la Terrière et Rue de la Chavée). o Mise à disposition des riverains d’un espace enherbé et planté Rue Hodié, autour et en face du lavoir. o Organisation d’événements festifs (comme l’implantation de métiers forains à l’occasion de la fête Terrain de football patronale 1 fois par an aux alentours de Pâques) dans la Grande Rue : réquisition des seuils des habitations, des usoirs et de la chaussée.

b) Vie scolaire et associative

L’unique classe n’a pas rouvert à la rentrée 2013. Les élèves sont maintenant scolarisés à la maternelle et à l’école primaire de Villey Saint Etienne. Ils y sont conduits par un bus.

Le village compte une association vouée à Saint Nicolas.

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c) Alimentation en eau potable

Paramètres Informations Eaux provenant de 2 forages Provenance de l’eau alimentant la communaux à FRANCHEVILLE commune déclarés d’utilité publique Périmètre de captage sur le territoire Périmètre de protection rapproché communal sur les forages communaux Qualité de l’eau Correcte Capacité de distribution Château d’eau : 80m³ + 120m³ DECI Gestionnaire du réseau Régie communale Réseau en PER datant de moins de Etat du réseau 20ans. Conduites individuelles récemment changées.

d) Assainissement

Paramètres Informations Régie communale (gestion Gestion de l’assainissement Communautaire à venir) Zonage d’assainissement Bon en 2007 Station d’épuration (procédé racine Type d’assainissement pures) Capacité de traitement 320 eq / hab

e) Transport en commun

La commune de FRANCHEVILLE n’est desservie que par un service de transport scolaire assuré par le Conseil Régional (TED’). Les enfants sont déposés en un point unique, situé au carrefour principal du village.

Au niveau du transport ferré, la gare la plus proche se situe à Fontenoy-sur-Moselle. Cette ligne ferroviaire dessert Toul, , pour rejoindre ensuite Nancy ou Metz. Arrêt de bus TED’ dans la Grande rue

f) Défense incendie

La commune de FRANCHEVILLE possède une défense extérieure contre l’incendie assurée par 8 poteaux incendie, tous aux normes et ainsi que le château d’eau.

g) Liaisons douces

La commune bénéficie d’un réseau routier lui assurant une desserte assez aisée. On note que l’identification des carrefours s’est avérée judicieuse afin d’augmenter l’attention des automobilistes (plateaux surélevés). Château d’eau (rue de la Terrière) Différents chemins et sentiers parcourent le village, permettant ainsi au promeneur de le découvrir.

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Les déplacements piétonniers, facilités par les usoirs et trottoirs existants, présentent toutefois, par endroits, quelques dangers du fait d’un manque d’infrastructures ou d’identification des cheminements.

h) Gestion des déchets Plateau surélevé dans la Grande rue

Le ramassage des ordures ménagères est effectué deux fois par semaine. La collecte, le tri et l’élimination des déchets ménagers est une compétence intercommunale. Une harmonisation est en train d’être réalisée entre l’ancienne Communauté de Communes de Hazelle-en-Haye et celle du Toulois, depuis leur fusion au1er janvier 2017 pour la Communauté de Communes terres Touloises.

La commune a par ailleurs mis en place des points d’apport volontaire sous forme de containers pour la récupération et le Points d’apports volontaires (rue Jeanne recyclage du verre et des journaux. Martin) Les habitants peuvent se rendre aux déchetteries Gondreville, Villey-Saint- Etienne et Toul.

i) Nouvelles technologies de l’information et de la Communication

 Télévision

Le réseau télévisé analogique est coupé depuis le 28 septembre 2010. La couverture numérique est opérationnelle sur la commune. Les habitants peuvent ainsi bénéficier de la TNT depuis cette date.

 Internet Haut Débit

La commune a accès aux technologies ADSL, ReADSL, VDSL2 et ADSL2+.

La commune de FRANCHEVILLE dépend du Nœud de Raccordement d’Abonnés (NRA) 6FE54. Installé sur le territoire de FRANCHEVILLE, il couvre Andilly, Avrainville, FRANCHEVILLE, Jaillon, Manoncourt-en-Woëvre, Villey Saint Etienne.

Le central 6FE54 est équipé pour le VDSL2 d’Orange qui permet un débit descendant de 20 jusqu’à 100 Mbit/s sur les lignes téléphoniques de moins d’un kilomètre. Il est dégroupé pour Free

La commune de FRANCHEVILLE ne dispose pas (encore) de réseaux FTTH ou FTTLa. Aucun réseau Wimax ne couvre la commune de FRANCHEVILLE.

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j) Équipements : constat et perspectives de développement

Les réseaux et les équipements divers sont suffisants au regard de la taille de la commune et de son identité rurale. L’intercommunalité renforce les ressources en matière

d’équipements.

Le développement de la commune devra prendre en compte la répartition et le dimensionnement des réseaux existants, dont le système d’assainissement.

EQUIPEMENTS

Enjeux et perspectives et Enjeux La DECI est globalement bonne. La commune devra prévoir des extensions en adéquation avec les réseaux et équipements existants, et prévoir de solutionner les défaillances éventuelles de la couverture incendie.

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3- Structure morphologique du territoire

3.1- Relief

La commune s’étage entre 203 m au point le plus bas situé dans les lits des ruisseaux traversant la commune là où ils s’écoulent, et 238 m au nord-est de la commune au niveau du Sorbier. La mairie quant à elle se situe à une altitude de 210 m. Le territoire communal s’élève pour sa part à une moyenne de 220,5 m.

Plus généralement, le territoire de FRANCHEVILLE se positionne dans un contexte topographique assez déstructuré. La topographie du ban est influée par le passage, à proximité, de plusieurs ruisseaux, de la Naux, de Ruau, de Cheseau et de Longeau. Ces cours d’eau ont donc façonné la topographie de FRANCHEVILLE en formant ainsi de petites vallées beaucoup plus visibles au nord-est du ban principalement avec le ruisseau de Longeau. La vallée du Longeau, située à la limite est de la commune, présente une largeur étroite et des pentes abruptes surtout au nord-est avec une dénivellation de près de Coupe topographie réalisée du Sud-Ouest au Nord-Est du territoire de Moselle et Madon, 25 m. extrait du Plan de Paysage CCMM 2008 De façon plus générale, mis à part les cours d’eaux qui traversent la commune qui ont creusés le relief, on peut voir une certaine pente très légère qui se dessine sur le ban communal d’ouest en est. Avec l’ouest qui regroupe des altitudes entre 210 m et 220 m et à l’est des altitudes entre 220 m, 230 m et plus. Ainsi le plateau reste à des altitudes approchant les 220 m.

FRANCHEVILLE est située à l’extrémité est de la Woëvre, à l’ouest du Plateau de Haye.

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3.2- Géologie et pédologie

La dépression de Woëvre, peu pentue, est limitée par les côtes de Meuse à l’ouest et par le pays de Haye à l’est. Formée au jurassique lors de la transgression marine qui a affectée le Bassin parisien, elle est composée de formations argilo-marneuses datées du Bathonien, du Callovien et de l’Oxfordien inférieur. Ces formations peu résistantes ont été érodées et forment une dépression. Le substrat géologique apparaît sous forme de marnes et d’argiles argiles de la Woëvre) recouvertes localement de formations secondaires : alluvions récentes ou limons qui sont peu perméables.

Source : BRGM Source : BRGM

Côtes de Toul

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3.3- Climat

La commune subit les influences du climat lorrain de type continental à tendance océanique. La situation de la Lorraine (400 kilomètres à l’est de la mer, position septentrionale) lui confère un climat continental à tendance océanique. La disposition du relief en amphithéâtre tourné vers l’ouest et donc vers les vents dominants (provenant du Sud-ouest), vient renforcer la prédominance des influences océaniques.

Courbe de température de FRANCHEVILLE :

Concernant les températures, l’amplitude thermique élevée (16,4°C) souligne le caractère continental du climat lorrain. Sur l’année, la température moyenne est de 10,2°C. Juillet est le mois le plus chaud de l’année. La température moyenne est de 18.2 °C à cette période. 1.8 °C font du mois de Janvier le plus froid de l’année.

(Source : climate-data.org)

Le climat de FRANCHEVILLE est dit tempéré chaud. De fortes averses s’abattent toute l’année sur FRANCHEVILLE. Même lors des mois les plus secs, les précipitations restent assez importantes. Les précipitations abondantes et bien réparties au cours de l’année permettent le développement d’une végétation verdoyante. Les vents d’ouest et du sud- ouest apportent des précipitations dont le total reste autour des 652 mm.

Diagramme climatique de FRANCHEVILLE :

Le régime pluviométrique correspond à un climat continental très modéré où les pluies d’été dépassent en volume les précipitations de saison froide. Avec 50 mm, le mois d’Avril est le plus sec. Une moyenne de 73 mm fait du mois de Juin le mois ayant le plus haut taux de précipitations.

(Source : climate-data.org)

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3.4- Occupation du sol

L’occupation du sol se décompose de la façon suivante :

Surface Surface Surface Surface totale agricole forestière artificialisée 1 107,37 ha 991,65 ha 87,82 ha 26,44 ha 100% 89,70% 7,90% 2,40%

Données Corine Land Cover 2006.

Occupation du sol (ha) en 2006

8% 2%

Surface artificialisée Surface agricole Surface forestière

90%

Source: CorineLand Cover, 2006

La commune de FRANCHEVILLE est marquée par une forte prédominance des espaces agricoles.

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ESPACES BOISES

Les espaces boisés, couvrent environ 8 % du territoire communal. Les espaces boisés peu présent sur la commune se rencontrent principalement au nord du ban communal avec le Bois Brûlé et également très légèrement au sud de la commune avec une partie du Bois Dame Génotte et du Bois du Ropage.

Au nord du ban communal se situe une partie de la Forêt communale d’Avrainville gérée par l’Office National des Forêts 54.

On retrouve ensuite quelques espaces boisés en îlot disséminés sur toute la commune. Ces bois s’étendent sur un peu moins de 88 hectares au total.

En terme d’essences arbustives, on retrouve des feuillus, conifères et peupleraies.

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ESPACES AGRICOLES

Les espaces agricoles représentent d’une part, les terres labourées : cultures céréalières, maïs, colza... et d’autre part les surfaces toujours en herbe : prairies et pâturages présents principalement tout autour du village :

 les grandes cultures / les terres labourables : il s’agit d’espaces peu humides et facilement accessibles pour les engins agricoles. Ces terres sont principalement exploitées pour des cultures céréalières ou des oléoprotéagineux. Peu de haies sont présentes sur ces secteurs. Elles ont en effet disparues, pour majorité, avec l’intensification de l’agriculture.

 les espaces enherbés : il s’agit de pâtures et de prairies de fauche. Ce type d’exploitation du sol est principalement centralisé sur les terres humides. L’intérêt du positionnement de ces « cultures » est double puisqu’il profite à l’agriculteur qui ne pourrait pas exploiter différemment ces terres, et d’autre part, ces terres, maintenues en herbe, permettent une bonne régulation des inondations en période de crues (absorption de l’eau par les arbres, limitation de l’érosion du fait de la présence d’un couvert végétal,…).

L’ensemble de ces espaces occupe une très grande partie du ban : environ 89,7% du territoire.

Vue sur les terres agricoles depuis le haut de la rue de la Chavée

Les caractéristiques agricoles de la commune sont les suivantes (recensement agricole de 2010) :

2010 2000 1988

Nombre d’exploitations 7 6 8 Nombre total d’actif sur les exploitations (en UTA, équivalent 3 1 6 temps plein) Superficie agricole utilisée des 220 27 270 exploitations (ha) Nombre d’UGB (unité gros bétail) 95 10 301 Données Agreste Recensement Agricole 2010.

La dominante communale des exploitations concerne la polyculture et le polyélevage.

La SAU (Superficie Agricole Utile) est une notion normalisée dans la statistique

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agricole européenne. Elle comprend les terres arables (y compris les pâturages temporaires, les jachères, les cultures sous abri, les jardins familiaux,...), les surfaces toujours en herbe et les cultures permanentes (vignes, vergers,...). Sur FRANCHEVILLE, la répartition suivante :

Superficie agricole utilisée des 220 exploitations (ha) Terres labourables (ha) s Superficie toujours en herbe (ha) 120 Superficie en cultures permanentes (ha) 0 Source : RGA 2010 s : donnée non diffusée par respect du secret statistique

La SAU a chuté depuis 1988. En Lorraine, sur les 11 dernières années, se sont près de 14 000 ha de terres agricoles qui ont été vendues en vue d’un changement de destination : infrastructures (LGV, routes,…), zones d’activité et surtout l’urbanisation, soit une moyenne de 1 251 ha/an. Cette perte de surfaces représente chaque année 0,11 % de la Surface Agricole Utile (SAU) de la Lorraine.

Cependant dans l’ensemble la SAU a diminué depuis 1988 mais on remarque tout de même que depuis 10 ans, la SAU a très fortement augmenté par rapport à la SAU en 2000 qui semble être de 27ha et va donc à l’encontre de la dynamique régionale.

A la différence de la dynamique nationale, on constate en quelque sorte une stabilité du nombre d’exploitations agricoles entre 1988 et 2010 avec la perte de seulement une exploitation dans cette période, cependant on constate que sur la commune on à eu une baisse du nombre des exploitations de 1988 à 2000 puis une augmentation en 2010 : on compte donc 2 exploitations de moins en 12 ans puis un regain de 1 exploitation en 10 ans. Dans certaines communes, cette baisse du nombre d’agriculteurs ne se traduit que par une concentration de la SAU (la SAU libérée par la disparition d’une ferme est récupéré par les autres), sur FRANCHEVILLE, on constate tout de même une part extrêmement importante de la SAU qui a disparu entre 1988 et 2000.

A l’échelle régionale, entre 1992 et 2000, les espaces artificiels lorrains ont consommés 15 000 hectares d’espaces naturels et d’espaces agricoles. Les surfaces dédiées aujourd’hui aux sols bâtis ont d’abord été prises aux surfaces en herbes productives. L’urbanisation continue donc de gagner du terrain, en Lorraine comme dans les autres régions françaises, au détriment avant tout des espaces agricoles, qui reculent devant la poussée urbaine.

Au niveau de l’économie agricole, 7 exploitations agricoles sont recensées au sein de la commune. Elles sont situées soit à l’intérieur même de la trame urbaine, en périphérie ou sont excentrées. Celles-ci, selon la nature de leur activité, engendrent des contraintes agricoles et peuvent être soumises au Règlement Sanitaire Départemental (R.S.D.) et générer un périmètre de recul d’inconstructibilité de 50 m ou soit être soumises au régime des Installations Classées pour la Protection de l’Environnement (I.C.P.E.) et générer un recul d’inconstructibilité de 100 m.

Il s’agit de :

 M. Philippe Nom exploitant : M. Philippe Sylvain Activités : Elevage : ovins – effectifs : 3 Site d’exploitation : Francheville Présence de bâtiments sur Francheville : Oui le long de la RD 611

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Statut réglementation agricole : aucun Projet : aucun

 EARL de la Chamotte (futur GAEC) Nom exploitant : M. et Mme Dumont, fils Eddy va reprendre prochainement Activités : Polyculture Elevage : lait et viande, au total 170 bovins avec potentiel de 210 au total Site d’exploitation : Bouvron Présence de bâtiments sur Francheville : NON Statut réglementation agricole : I.C.P.E. Projet : aucun

 GAEC du Glacieux Nom exploitant : M. Gérardin Michel Activités : Polyculture Elevage : bovins – 150 Site d’exploitation : Dommartin-lès-Toul Présence de bâtiments sur Francheville : OUI Statut réglementation agricole : R.S.D Projet : aucun

 Ferme Wenke Nom exploitant : M. Wenke Jean Activités : Polycultures Elevage : brebis – 130 Site d’exploitation : Villey Saint Etienne Présence de bâtiments sur Francheville : NON Statut réglementation agricole : R.S.D. Projet : aucun

 EARL de la Ferme du Bois Nathan Nom exploitant : M. et Mme Ledig Activités : Polycultures Elevage Site d’exploitation : Francheville Présence de bâtiments sur Francheville : OUI Statut réglementation agricole : R.S.D Projet : Extension des bâtiments existants sur l’arrière

 EARL de Noires Terres Nom exploitant : M. Grosjean Activités : Polycultures Elevage Site d’exploitation : Villey Saint Etienne Présence de bâtiments sur Francheville : NON Statut réglementation agricole : R.S.D Projet : aucun

 Ferme Soyer Nom exploitant : M. Soyer Denis Activités : Céréales Site d’exploitation : , siège de l’exploitation à Francheville Présence de bâtiments sur Francheville : NON Statut réglementation agricole : aucun Projet : aucun

Les périmètres de recul des exploitations peuvent être cartographiés comme suit : FRANCHEVILLE – P L U – ESTERR

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CEINTURE VERTE : VERGERS ET VIGNES

Tel un village rural Lorrain classique, FRANCHEVILLE possède une belle ceinture verte composée de vergers et jardins. Aucune vigne n’est répertoriée sur la commune.

La configuration urbaine de FRANCHEVILLE s’organise sous forme d’un village rue dans sa partie centrale, le long de laquelle se sont construites les habitations disposant d’un jardin sur l’arrière. C’est à l’arrière de cette zone de jardins qu’ont été plantés les vergers. Ces vergers se situent tout autour de la commune, bien que certains restent aujourd’hui discontinus. Des chemins à l’arrière des habitations permettent de s’y rendre.

La présence d’une ceinture de vergers

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ESPACES BATIS : MORPHOGENESE ET PAYSAGES URBAINS

 Historique du grand territoire

Le Toulois recouvre à peu près l’ancien évêché de Toul. Dans l’Antiquité, ce vaste territoire est peuplé par les Leuques, peuple de la Gaule belgique.

Les Romains y importent la viticulture et la viniculture dès le IVe siècle. Du Moyen Âge à la Révolution française, la région, sous la domination des évêques de Toul, est chahutée par les guerres que se font les rois de France et les empereurs du Saint-Empire. Les évêques font cultiver la vigne, près de 50 000 ha à la Révolution, et le Gris de Toul s’exporte sur toutes les bonnes tables d’Europe. À l’époque contemporaine, le Toulois pâtit des deux guerres mondiales. En 1951, après la quasi-décimation du vignoble par le phylloxéra (il ne reste que 30 ha), des viticulteurs replantent le vignoble et obtiennent le label VDQS, avant la consécration de 1998 par l’obtention de l’AOC.

La carte suivante nous permet de visualiser le territoire communal au XVIIIème siècle.

On peut ainsi constater que le village portait déjà le même nom. En ce qui concerne l’occupation des sols, les espaces boisés étaient fortement plus présents, notamment au sud et créaient une véritable barrière végétale. On note qu’aucune voie de communication forte ne desservait le village, il s’agissait essentiellement de chemins de terres ou empierrés empruntés par les hommes et les chevaux.

Extrait de la carte de Cassini, 1759. Extrait de la carte d’Etat-major.

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 Toponymie et historique de la commune

La toponymie de la commune résulte d’une évolution du nom de « nature libre » du lieu, un franc-alleu, puis Franca Villa en 870, Franchavilla en 1358 ou encore Franchesvilla en 1385.

Historiquement, des traces d’une présence gallo-romaine ont été retrouvées à FRANCHEVILLE avec la découverte d’un autel de pierre sculpté trouvé sur la commune au XIXème (actuellement exposé au Musée Lorrain de Nancy). Il faut attendre, 894 pour trouver le première mention de la chapelle de FRANCHEVILLE, dans une charte du roi Arnulf de Carinthie, empereur d’Occident de 896 à 899 et descendant de Charlemagne.

Cette existence déjà ancienne de la commune peut se retrouver dans l’architecture des maisons avec une configuration typique des villages lorrains, disposant d’usoir. Une grande partie d’entre elles datent alors du XVIIème siècle.

Le patrimoine architectural local est composé :

o D’une église gothique avec clocher encastré et fortifié du XIIIème siècle, nef et bas-côtés du XVème siècle remaniés, statue de Saint Élophe du XVIIIème, grille de communion du XVIIIème et maître-autel du XIXème siècle. o Une mairie-école édifiée en 1859 en remplacement d’une école vétuste sur la route de Jaillon. o D’une ancienne grange dîmière (entrepôt de la collecte de la dîme, redevance sur les revenus agricoles) à gauche de l’église, datant de 1781 et nommée la « Grange aux Dimes ». o D’une ancienne demeure nommée « la Cour de la Dame » ou « la Grosse Maison » face à l’église, vestige du fief de Boulainville. o D’un lavoir situé Rue Hodié. o D’un calvaire à la sortie nord du village vers Andilly.

La Cour de la Dame, face à l’église, rue Michatel

 Structure urbaine

Le village se situe légèrement au sud-est du centre du territoire communal. Le village présente la particularité de s’organiser en secteurs. En effet l’analyse de la structure bâtie fait ressortir 2 ensembles : on retrouve le secteur du vieux village et le secteur des extensions plus récentes.

L’accessibilité de FRANCHEVILLE se fait par la RD 103 qui traverse la commune et la rue Jeanne Martin. Son développement urbain s’est organisé selon la topographie, l’hydrographie et l’intersection des voies de

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communication.

FRANCHEVILLE a la forme traditionnelle du village lorrain. Sa morphologie urbaine en village-rue est caractérisé par des séquences de maisons-blocs mitoyennes et alignées le long des rues principales et disposant de larges usoirs sur l’avant de la façade sur rue (Grande Rue et Rue de l’Eglise). Le village est composé d’un noyau dense (centre ancien) et d’extensions égrainées aux extrémités, le long des voies de communication (constructions récentes).

L’organisation du noyau urbain se fait sous forme de croix. On peut constater la présence des espaces agricoles (cultures céréalières, pâturages), des vergers et des jardins en périphérie immédiate de la trame urbaine. Et il est bon de signaler qu’il y a le maintien de quelques « poumons verts » au cœur de la trame urbaine (zones de jardins en cœur d’îlots).

a) Village ancien

Le village ancien est organisé le long de la Grande Rue et de la rue de l’Eglise. C’est donc un village-rue où l’on retrouve des fermes traditionnelles lorraines parfois en mauvais état de conservation avec des portes cintrées, ainsi que des bâtiments agricoles. Et l’on retrouve également un usoir très large principalement le long de la Grande Rue.

Elles sont pour la plupart du temps alignées et présentent un usoir plus ou moins large. On remarque que l’église ainsi que la mairie sont plutôt excentrées par rapport au centre du village.

On est donc bien dans un village rural et de tradition agricole, avec la présence de fronts bâtis et d’alignements de façades, une densité très forte, de la mitoyenneté, et un parcellaire en lanière, étroit et profond. L’architecture se compose de bâtisses lorraines typiques, larges et profondes, précédées d’un usoir sur l’avant. Usoir et porte de ferme dans la Grande rue

Les constructions sont caractéristiques de l’habitat lorrain reconnaissable aux critères suivants :  faîtage parallèle à la voie,  toiture à deux pans,  maison-bloc sans annexe isolée, sans cour intérieure,  maisons mitoyennes, généralement à 2 niveaux + combles,  jardin, potager ou verger sur l’arrière,  éléments remarquables en façade comme des œils-de-bœuf, des niches pour statuaires, des encadrements de baies en pierre, des flamandes, etc...,  portes de granges avec linteau droit ou cintré,  façades enduites et toitures couvertes de tuiles dont la couleur s’échelonne du brun au rouge.

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b) Extensions récentes

On constate sur le village des extensions récentes peu nombreuses situées aux extrémités immédiates du village-rue ancien. On y trouve de l’habitat pavillonnaire, plus quelques maisons à l’architecture contemporaine remarquable : - Rue de la Chavée : il y a continuité de la trame bâtie originelle. - Rue de la Naux : il y a une densification en arrière- plan de la Rue de l’Eglise qui peut à terme conduire à une dénaturation de l’identité du village.

On a donc une architecture sans caractère référentiel marqué. Les constructions de type pavillonnaire peuvent être définies par les paramètres suivants :  implantation en fort recul par rapport à l’alignement, au centre de la parcelle,  jardin d’agrément tout autour de la maison,  toiture multi-pans, ligne de faîtage parallèle et/ou perpendiculaire à la voie, Extensions de l’habitat rue de la Chavée  architecture moderne,  coloris d’enduits hétérogènes,  fort remblais ou déblais du terrain naturel pour l’implantation de la construction,  absence de mitoyenneté entre les constructions voisines,  hétérogénéité ou absence de clôtures.

Extensions de l’habitat rue de la Naux

 Entrées de village

A FRANCHEVILLE, on distingue deux entrées de village principales : celles de la RD 103 au nord-ouest et au sud-est.

L’entrée nord-ouest est caractérisée par un alignement d’arbres ainsi que la présence d’un calvaire.

Quant à l’entrée sud-est, elle n’est pas caractérisée par des éléments particuliers si ce n’est qu’avant d’arriver dans le village il y a la présence d’un château d’eau, à quelque centaine de mètre de la sortie on arrive directement sur la RD 611/N 411.

On constate une troisième entrée de village secondaire à l’est qui débouche directement sur la mairie et qui n’a pas d’éléments particuliers lui attribuant une véritable identité.

Entrée de village depuis la rue Jeanne Martin Sortie secondaire sans caractéristiques Sortie Sud-est, avec le château d’eau peu particulières. après.

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 Franges urbaines

En ce qui concerne les franges urbaines, deux profils peuvent être dégagés :

- les franges urbaines diluées constituent un espace de transition avec le grand paysage car on ne note pas de rapport brutal entre l’environnement bâti et l’environnement naturel. Vergers, jardins assurent un espace tampon. Il s’agit des franges situées principalement quasiment tout autour du village, sur toute la partie ouest du village ainsi que la partie est.

- les franges urbaines nettes offrent davantage un rapport de force entre le bâti (notamment le bâti de grande volumétrie tel que le bâti agricole) et le milieu environnant naturel, on constate l’absence de transition douce. Il s’agit des franges situées du côté nord au niveau des extensions récentes et sud du village seulement.

La ceinture de jardins et de vergers étant bien conservée, les franges urbaines diluées sont présentent en grande majorité tout autour de la trame bâtie, permettant ainsi d’avoir une progressions visuelle et paysagère entre les terres agricoles extensives et les habitations.

Les franges urbaines les plus nettes sont essentiellement présentent au nord-est et sud-ouest du village, là ont se sont construits les dernières extensions pavillonnaires (rue de la Naux et rue de la Chavée).

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 Centralité

De la répartition des différents équipements, du petit patrimoine, ainsi que des espaces publics, se détache une centralité.

Celle-ci se situe au croisement de la Rue Jean Martin, de la Rue de l’Eglise et de la Grande Rue, au niveau de l’actuel arrêt de bus pour le TED.

Cet emplacement constitue un pôle de centralité fonctionnelle et un point de rassemblement pour les Franchevillois.

Outre ces différents éléments, la densité bâtie du secteur, qui tranche avec les extensions récentes, renforce cette notion de centralité. Le cœur du village est donc bien identifié par sa densité, son bâti et les différents équipements qui s’y trouvent.

La commune possède une centralité unipolaire, positionnée au cœur du centre ancien. Toutefois, la mise en valeur de cette centralité par la création de nouveaux espaces de convivialité a permis de renforcer les échanges et les liens entre habitants. Ainsi, le cœur de village a retrouvé une réelle dynamique attractive.

 Potentialité foncière et densification

FRANCHEVILLE possède quelques possibilités de se densifier davantage à l’intérieur de sa trame urbaine, les dents creuses présentes au cœur de la trame urbaine étant des terrains qui ne sont pas encore construits dans le secteur urbanisé mais desservis par les réseaux existants et accessibles par une voie carrossable (parcelles viabilisées en attente de construction). Celles-ci forment des trous dans l’alignement bâti et engendrent une discontinuité dans la trame urbaine. A cela s’ajoute les logements vacants.

Potentiel recensé sur la commune :

Méthode mise en œuvre : - concernant les logements vacants, un recensement de terrain a été effectué par la commune et le bureau d’études courant 2015, - concernant les dents creuses, un recensement de terrain a été effectué par la commune et le bureau d’études courant 2015 (avec évaluation des surfaces (avec évaluation des surfaces: cf carte jointe). Ensuite, ont été déduits tous terrains correspondant à de l’agrément indissociable d’une construction existante ou de l’emprise publique. Enfin, chaque propriétaire concerné a été interrogé sur ses ambitions concernant son (ses) terrain (s). C’est sur cette base que la rétention foncière a été évaluée.

Nombre Surface (ha) Pondération après rétention

Dents creuses 9 0,75 5*

Logements 7 ** vacants

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*Le taux de rétention retenu (réunion du 07/09/2015) est de 28,5% sur les dents creuses (identification 5 dents creuses exploitables sur 7). Le terrain a permis de relever 9 dents creuses depuis.

** Le taux de vacance réel est de 4,9 % (7 logements vacants sur 144), ce qui est à la limite du taux de fluidité nécessaire au parc de FRANCHEVILLE, car le SCoT Sud 54 indique un taux autour des 4 à 6 % pour une commune de cette taille (cf : taux correspondant à la catégorie « communes qui ne sont pas des polarités »). Les logements vacants ne peuvent donc pas être pris en compte dans le potentiel foncier.

Ainsi, le véritable potentiel d’accueil de nouveaux habitants au sein de la trame bâtie existante est de 5 logements par chacune des dents creuses.

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 Voies de communication

Le ban de FRANCHEVILLE est desservi par la RD 611/N 411 qui passe à proximité et est traversée D 10A. Cet axe permet de rejoindre les villes de Dieulouard et Toul. Elle permet par la suite de rejoindre quant à elle l’A31 pour rejoindre Nancy.

La présence de la RD611 classée « Route à grande circulation » interdit toutes les constructions et installations sur une bande de 75m de part et d’autre de l’axe, excepté pour les exploitations agricoles.

On observe un autre axe secondaires permettent de rejoindre les villages voisins qui est la RD 103 qui traverse FRANCHEVILLE. Le reste du territoire communal est desservi par des chemins ruraux et d’exploitation agricole.

A plus large échelle, la commune bénéficie de la proximité de l’A31 qui permet de rejoindre l’agglomération nancéenne et St-Dizier. La gare la plus proche est celle de Fontenoy-sur-Moselle (8km), mais celle de Toul est le plus desservie (10km).

Du point de vue des voies de communication, la commune reste donc assez bien desservie par les routes départementales et se situe à proximité de l’A31 liant efficacement la commune aux plus grandes agglomérations de Lorraine.

Le territoire communal de FRANCHEVILLE est concerné par le projet de fuseau de l’A31 bis (barreau autoroutier Gye-Dieulouard). L’A31 bis est inscrite au Schéma National d’Infrastructures de Transport (SNIT) depuis le 18.10.2011.

La commune est en effet située dans le projet de fuseau de passage de 1 000 mètres de large de l’autoroute A31 bis vers Dieulouard. L’autoroute A31 bis est un projet de doublement de l’actuelle autoroute A31 qui relierait la frontière luxembourgeoise à Toul et l’ouest de Nancy. Le tracé de cette voie rapide n’est actuellement pas arrêté.

La commune a été informée par les services de l’Etat que, dans le cadre des études d’une liaison autoroutière nouvelle entre Gye et Dieulouard, un fuseau de 1 000 mètres dans lequel pourrait s’inscrire cette infrastructure a été défini. Ce fuseau s’étend sur le secteur ouest du territoire communal.

Le fuseau de 1 000 mètres envisagé pour le passage du projet A31 bis sur la commune de FRANCHEVILLE est le fuseau inscrit en bleu sur le plan ci-contre.

Au stade actuel d’avancement des études, l’implantation du projet routier n’est pas encore connue avec exactitude.

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 Capacités de stationnement pour les véhicules motorisés, hybrides et électriques et les vélos

Dans le vieux village, le stationnement automobile est spécifiquement organisé et matérialisé au sol. Il se fait par occupation ordonnée de l’usoir (l’usoir étant l’espace entre la chaussée et le bâti dans les villages de Lorraine où les maisons sont jointives). L’usoir a été refait récemment dans le village lors des travaux de la traversée de village.

La commune dispose de plusieurs places de stationnement avec un marquage au sol au niveau de la rue de l’Eglise ainsi que quelques-unes sur la rue Hodié et autour de la mairie. On retrouve donc quelques places avec marquage au sol représentant une capacité total du ban villageois d’environ Stationnements rue de Hodié 26 places.

On note également un stationnement sur trottoir principalement sur la rue de la Chavée, au niveau des extensions récentes.

En dehors du vieux village, dans les secteurs correspondant aux extensions récentes de l’urbanisation, le stationnement est aussi réalisé sur la parcelle, sur le domaine privé. On ne note pas de zones de stationnement spécifique.

La commune ne dispose d’aucune capacité de stationnement pour les véhicules hybrides et électriques. Stationnements rue de la Chavée Aucun parc de stationnement vélo n’est matérialisé.

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 Analyse urbaine : constat et perspectives de développement

La structure urbaine de FRANCHEVILLE est de type village-rue le long de la route D103 avec un réseau viaire peu étoffé.

La trame urbaine présente l’avantage d’être bien conservée.

Les quelques extensions récentes se sont implantées en continuité du vieux village rue de la Chavée et à proximité de l’église.

ANALYSE URBAINE ANALYSE

Enjeux et perspectives et Enjeux Les voies de communication qui desservent le village, permettent à FRANCHEVILLE d’être dans une situation de proximité des grands axes et des pôles de services : proximité de la RD611 en sortie de village reliant Toul à Pont-à-Mousson.

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MILIEUX AQUATIQUES ET ZONES HUMIDES

 SDAGE Rhin Meuse

Approuvé par arrêté le 30 novembre 2015 par M. le Préfet de la Région Lorraine, coordonnateur du bassin Rhin-Meuse, le Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux du bassin Rhin-Meuse détermine des orientations en matière de gestion de l’eau, les objectifs de quantité et de qualité des eaux, ainsi que les aménagements à réaliser pour les atteindre.

Bassins hydrographiques de France.

Les principaux enjeux couverts par le SDAGE Rhin-Meuse sont les suivants :

Eaux, Nature & Biodiversité

 Permettre à la faune, et en particulier aux poissons migrateurs, de se déplacer et de se reproduire dans les fleuves.  Stopper la disparition des zones humides, préserver celles qui restent, les restaurer et en même temps, en recréer.

Eaux & Santé

 Protéger les zones naturelles d’alimentation des captages d’eau potable d’ici 6 ans (fin 2015).  Intensifier la recherche des substances chimiques et leurs effets dans les milieux naturels.

Eau & Organisation de l’espace du territoire

 Rendre un espace de liberté aux cours d’eau pour maîtriser les inondations en contrôlant l’urbanisme.  Garder des terres non construites pour permettre aux eaux de crues de s’épandre.  Éviter les aménagements lourds comme les digues.  Revégétaliser les rives des cours d’eau.  Limiter l’imperméabilisation des sols en ville (parkings, routes...) pour favoriser l’infiltration des eaux pluviales.

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Eau & Dépollution

 Achever la construction et la mise en conformité des stations d’épuration des villes moyennes. Dans les communes rurales, mettre en place des systèmes d’assainissement adaptés.  Mieux connaître, réduire et éliminer les rejets toxiques dans l’industrie et l’artisanat.  Former à des pratiques moins polluantes en agriculture, informer les consommateurs peu sensibilisés aux risques lies à l’usage des pesticides, encourager les communes qui s’engagent dans l’action « zéro pesticide ».  Intensifier la baisse des nitrates dans les eaux souterraines.

Eaux & Rareté

 Équilibrer les prélèvements dans la ressource en eau pour l’activité humaine et la capacité de renouvellement des nappes d’eaux souterraines.

Eaux & Europe

 Prendre en compte dans le bassin Rhin-Meuse la dimension internationale et européenne de nos fleuves et nappes.

 Eaux superficielles

Le réseau hydrographique est constitué de plusieurs ruisseaux cartographiés plus haut (cf : carte Topographie – Hydrographie) : - le Longeau, affluent de rive droite du Terrouin - la Naux, affluent de rive gauche du Longeau - le Cheseau, affluent de la Naux - le Ruau, affluent de la Naux De petits cours d’eau intermittents viennent se jeter également dans la Naux.

Excepté le ruisseau la Naux pour lequel elle est assez développée sur son tracé, la ripisylve des autres cours d’eau et éparse voire inexistante.

Ripisylve le long du Cheseau

 Zones humides

Ces zones se repèrent essentiellement par l’intermédiaire d’une végétation spécifique telle que les Joncs, la Reine des près ou encore le populage des Marais,…

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Ces zones ont plusieurs fonctionnalités :

- Fonctions hydrologiques : les milieux humides sont des « éponges naturelles » qui reçoivent de l’eau, la stockent et la restituent. Les zones humides ont ainsi une grande fonction de régulation hydraulique notamment dans le cadre des phénomènes suivants :

• Expansion des crues : le volume d’eau stocker au niveau des zones humides évite une surélévation des lignes d’eau de crue à l’aval par deux mécanismes : - l’effet éponge : stockage de l’eau dans les dépressions en surface et dans une moindre mesure dans les sols, - l’effet d’étalement : l’épandage du débit de crue de part et d’autre du cours d’eau dans les zones humides annexes provoque un abaissement de la ligne d’eau. • Régulation des débits d’étiage : les zones humides peuvent jouer un rôle naturel de soutien des étiages lorsqu’elles stockent de l’eau en période pluvieuse et la restituent lentement au cours d’eau.

• Recharge des nappes : la recharge naturelle d’une nappe résulte de l’infiltration des précipitations ou des apports d’eaux superficielles dans le sol et de leur stockage dans les couches perméables du sous-sol.

• Recharge du débit solide des cours d’eau : les zones humides situées en bordure des cours d’eau peuvent assurer une part notable de la recharge du débit solide des cours d’eau.

- Fonctions physiques et biogéochimiques : elles sont aussi des « filtres naturels », les "reins" des bassins versants qui reçoivent des matières minérales et organiques, les emmagasinent, les transforment et/ou les retournent à l'environnement.

- Fonctions écologiques : les conditions hydrologiques et chimiques permettent un développement extraordinaire de la vie dans les milieux humides.

De par ces spécificités elles constituent des réservoirs de biodiversité reconnues d’intérêt SCOT.

Aucune zone humide répertoriée à l’inventaire des zones humides n’est présente sur la commune, mais trois secteurs ont été identifiés par la commune et constituent des zones humides à l’échelle de la commune, à savoir : - Une zone le long du ruisseau intermittent formant une mare au nord- ouest de la trame urbaine (le long d’un affluent du ruisseau de la Naux), - Une zone le long du ruisseau du Longeau au sud-ouest, - Une autre à proximité de la précédente, plus au nord, - Une zone le long de l’affluent du Terrouin à l’est.

Ces zones humides sont le résultat d’un sol argilo-marneux et notamment les argiles de la Woëvre, peu perméables, qui facilitent la formation d’eaux stagnantes lors d’épisodes de pluie ou de débordement des cours d’eau ou la création d’étangs.

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SYNTHESE MILIEUX REMARQUABLES

RAPPEL DES DEFINITIONS ET CARACTERISTIQUES DES DIFFERENTES ZONES DE PROTECTION

 Zone Naturelle d’Intérêt Ecologique, Faunistique et Floristique (ZNIEFF) : L’inventaire des ZNIEFF est un programme initié par le Ministère en charge de l’Environnement et lancé en 1982 par le Muséum National d’Histoire Naturelle. Il correspond au recensement d’espaces naturels terrestres remarquables dans les vingt-deux régions métropolitaines ainsi que les DOM. Les ZNIEFF de type II sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes. Elles peuvent inclure des zones de type I et possèdent un rôle fonctionnel ainsi qu’une cohérence écologique et paysagère.  les ZNIEFF de type I : secteurs de grand intérêt biologique ou écologique ;

 les ZNIEFF de type II : grands ensembles naturels riches et peu modifiés, offrant des potentialités

biologiques importantes.

 Zone de Protection Spéciale au titre de la Directive Oiseaux (ZPS) : L’annexe I de la directive Oiseaux énumère les espèces les plus menacées de l’Union Européenne. Ces oiseaux doivent faire l’objet d’une protection et surtout de mesures de conservation de leurs habitats afin d’assurer leur survivance.

 Zone Importante pour la Conservation des Oiseaux (ZICO) : Il s’agit d’une zone recensée dans le cadre d’un inventaire européen et validé au niveau national. Elle doit être prise en compte dans les schémas d’aménagement et les grandes infrastructures.

FRANCHEVILLE n’est pas concerné par le dispositif Natura 2000.

Il est important de signaler que la commune est limitrophe au nord avec le Parc Naturel Régional de Lorraine.

 Site Natura 2000 : Aucune zone Natura 2000 sur le territoire.

 Zone Naturelle d’Intérêt Ecologique, Floristique et Faunistique : La commune de FRANCHEVILLE est concernée par le dispositif ZNIEFF de type I à plusieurs endroits sur de petites surfaces. On en retrouve au nord-ouest de la commune ainsi qu’au nord-est mais également une toute petite zone au sud-ouest du village.

 Espaces Naturels Sensibles : Les Espaces Naturels Sensibles (ENS) sur le ban se superposent en partie aux ZNIEFF : Prairies et bocage de Villey-Saint-Etienne, Carrière de Villey-Saint-Etienne, Pelouse de Jaillon, le Terrouin.

 Zone Importante pour la Conservation des Oiseaux : Aucune

 Autres : Localisation de la Violette Elevée sur le ban communal

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Natura 2000 : ZPS et ZSC « Forêt humide de la Reine et Caténa de Rangeval » située à 6 km du ban communal de FRANCHEVILLE

 Caractéristiques du site

Le site « Forêt humide de la Reine et catena de Rangéval » est un vaste massif forestier humide constituant, avec ses étangs enclavés et ses prairies en lisières, un complexe naturel remarquable dont la haute valeur écologique est essentiellement liée à la diversité et à la qualité des milieux.

Onze habitats naturels d’intérêt communautaire sont représentés dans le site :  Les habitats forestiers : issus de taillis sous futaie, les forêts du massif de La Reine ont fortement vieilli et sont en cours de conversion en futaie régulière depuis le début du XXe siècle. Le Chêne pédonculé est l’essence généralement dominante dans les peuplements de la Woëvre; cependant, sur les sols calcicoles des Côtes de Meuse dans la catena de Rangéval, le Hêtre est très majoritaire. Les cinq habitats forestiers d’intérêt communautaire identifiés sur le site sont présentés par ordre d’importance des surfaces occupées :  La majorité des surfaces forestières du site correspond aux formations des hêtraies mésophiles  habitat « Chênaies pédonculées hygroclines sur sols argilo- limoneux»  L’imbrication entre la forêt et les étangs a également permis l’installation de « Forêts alluviales* à Saules, Aulne glutineux et Frêne »  Quelques ravins hébergent des érablaies sur éboulis  hêtraie-chênaie calcicole, un habitat assez rare en Lorraine.

 Les habitats prairiaux : après la forêt et avec une surface d’environ 1 300 ha, les prairies constituent la seconde entité du site. Seules les prairies de fauche présentent un cortège floristique comprenant des plantes patrimoniales

 Les habitats d’eau stagnante : le site abrite une trentaine d’étangs de taille, de morphologie et de gestion variée. L’existence de berges en pente douce associée à une gestion extensive des étangs, avec limitation du faucardage de la végétation riveraine et empoissonnement raisonné, contribue à l’expression de communautés végétales diversifiées, avec de beaux herbiers de végétation aquatiques des eaux stagnantes et de larges ceintures riveraines, de l’eau libre jusqu’à la berge. La Grande Douve est une des plantes les plus emblématiques des ceintures végétales des étangs de la Forêt de la Reine. Mentionnons également les quelques mares tourbeuses se caractérisant par la présence d’un radeau central de sphaignes, qui hébergent la Fougère des marais, rare et protégée en Lorraine.

 Les habitats rocheux : quelques diaclases sont présentes. Elles offrent des gîtes d’hibernation aux nombreux Chiroptères se reproduisant et passant l’été dans le massif forestier.

La richesse en habitats naturels en bon état de conservation est à l’origine de la grande diversité faunistique observée dans le site :  seize espèces de chiroptères y ont été inventoriées avec des effectifs qui paraissent très conséquents pour certaines. En effet, le massif forestier et ses nombreux étangs constituent un terrain de chasse idéal pour de nombreuses espèces et la présence de gîtes, arboricoles en forêt et anthropiques en périphérie, permet aux nurseries de s’installer.  Castor d’Eurasie

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 Parmi les amphibiens se trouvent deux espèces menacées : le Triton crêté et la Rainette verte qui trouvent refuge dans les mardelles, les ornières ou les mares des prairies humides.  Concernant les insectes : le Cuivré des marais et le Damier de la Succise qui fréquentent les prairies humides, l’Agrion de Mercure qui est très localisé sur certains ruisseaux et le Lucane cerf-volant qui est bien présent dans les forêts sèches, et un cortège des Odonates des étangs eutrophes presque au complet.  Chat forestier  La richesse et la diversité de l’avifaune du site sont très importantes avec plus de trente espèces d’intérêt communautaire recensées : Butor étoilé, Busard des roseaux, Cygne tuberculé, Canard colvert, Canard chipeau, le Fuligule milouin, le Fuligule morillon, Grèbe huppé et castagneux, Héron cendré, Balbuzard pêcheur, Milan noir, Bondrée apivore, Autour des Palombes, Faucon hobereau, pics, Grue cendrée, Grande Aigrette,…

 Vulnérabilité du site

Près de 90% de la surface du site est boisée et la gestion forestière de production qui sera menée au cours des prochaines décennies sera déterminante pour la conservation de la richesse et de la diversité des habitats forestiers. Ceux-ci sont potentiellement menacés par une altération des sols argilo-limoneux, due aux activités liées à l’exploitation forestière, notamment le débardage, effectuées en période inadaptée. Concernant les oiseaux, les insectes saproxylophages et de nombreux Chiroptères, la gestion forestière demeure primordiale pour le cortège d’espèces liées aux chênaies âgées ainsi que pour les rapaces nicheurs arboricoles. Pour exemple, citons le Gobemouche à collier qui a des exigences écologiques strictes, ce qui rend sa conservation tributaire de la préservation à long terme d’une superficie forestière qui lui convient. Le respect, voire la restauration de l’intégrité des zones humides conditionneront la bonne santé des populations des espèces d’oiseaux nicheuses liées à l’élément aquatique. Ainsi, pour certains plans d’eau, notamment les plus petits, les aménagements réalisés dans le passé, dans un but essentiellement récréatif ou piscicole, ont eu pour effet de réduire à la portion congrue l’avifaune hébergée. Ainsi, la situation de l’avifaune nicheuse remarquable de la Forêt de la Reine reste relativement précaire, compte tenu notamment des exigences écologiques strictes de la plupart des espèces patrimoniales concernées et les différentes espèces nicheuses identifiées ne présentent pas le même degré de sensibilité vis-à-vis de l’évolution, naturelle ou anthropique, des milieux.

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Zone Naturelle d'Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique

Une ZNIEFF est un secteur du territoire particulièrement intéressant sur le plan écologique, participant au maintien des grands équilibres naturels ou constituant le milieu de vie d’espèces animales et végétales rares, caractéristiques du patrimoine naturel régional. L’inventaire des ZNIEFF identifie, localise et décrit les sites d’intérêt patrimonial pour les espèces vivantes et les habitats. Il rationalise le recueil et la gestion de nombreuses données sur les milieux naturels, la faune et la flore. Etabli pour le compte du Ministère de l’environnement, il constitue l’outil principal de la connaissance scientifique du patrimoine naturel et sert de base à la définition de la politique de protection de la nature. Il n’a pas de valeur juridique directe mais permet une meilleure prise en compte de la richesse patrimoniale dans l’élaboration des projets susceptibles d’avoir un impact sur le milieu naturel. On distingue deux types de ZNIEFF :  La ZNIEFF de type I est un territoire correspondant à une ou plusieurs unités écologiques homogènes. Par unité écologique homogène, on entend un espace possédant une combinaison constante de caractères physiques et une structure cohérente, abritant des groupes d'espèces végétales ou animales caractéristiques. Elle abrite au moins une espèce ou un habitat caractéristique remarquable ou rare, justifiant d'une valeur patrimoniale plus élevée que celle du milieu environnant. Les ZNIEFF de type I sont donc des sites particuliers généralement de taille réduite, inférieure aux ZNIEFF de type II. Ils correspondent a priori à un très fort enjeu de préservation voire de valorisation de milieux naturels.  La ZNIEFF de type II réunit des milieux naturels formant un ou plusieurs ensembles possédant une cohésion élevée et entretenant de fortes relations entre eux. Chaque ensemble constitutif de la zone est un assemblage d'unités écologiques, homogènes dans leur structure ou leur fonctionnement. Elle se distingue de la moyenne du territoire régional environnant par son contenu patrimonial plus riche et son degré d'artificialisation plus faible. Les ZNIEFF de type II sont donc des ensembles géographiques généralement importants, incluant souvent plusieurs ZNIEFF de type I, et qui désignent un ensemble naturel étendu dont les équilibres généraux doivent être préservés. Cette notion d'équilibre n'exclut donc pas qu'une zone de type II fasse l'objet de certains aménagements sous réserve du respect des écosystèmes généraux.

Trois ZNIEFF sont présentes sur le ban communal :

 ZNIEFF de type I « Petit Etang vers les Longues Raies»

La commune est concernée par la Zone Naturelle d’Intérêt Ecologique, Faunistique et Floristique de type 1« Petit Etang vers les Longues Raies à FRANCHEVILLE ». Elle s’étend sur 42 hectares au sud-est de la commune et accueille 4 espèces déterminante, à savoir : - Le crapaud commun (Bufo bufo) - La rainette verte (Hyla arborea) - La grenouille commune (Pelophylax kl.esculentus) - La grenouille rousse (Rana temporaria) (Source INPN)

 ZNIEFF de type I « Vallée et coteau du Terrouin »

La commune est concernée, dans la vallée du Terrouin par une Zone Naturelle d’Intérêt Ecologique, Faunistique et Floristique de type 1 au nord-est du ban communal. Ce type de classement qui n’apporte pas de protection juridique en soit (mais qui doit absolument être pris en compte dans le cadre de l’élaboration du PLU) témoigne de l’intérêt de la zone.

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Il s’agit d’un fond de vallée où s’écoule le Terrouin, bordé de prairies humides et inondables. La présence boisée est ici représentée par de nombreux bosquets, arbres isolés, mais aussi par la ripisylve du Terrouin, principalement composée de saule blanc Salix alba, d’aulne glutineux Alnus glutinosa et autres espèces se développant dans les secteurs humides. Plus à l’ouest, peu avant la confluence entre le Terrouin et la Moselle, se présente une large étendue d’eau où peuvent être aperçus quelques anatidés (Fuligule milouin Aythya ferina…). Sur ce secteur, les flans de la vallée du Etendue d’eau à la confluence Moselle / Terrouin et de la Moselle présentent par endroits des Terrouin. falaises calcaires, où se développe une végétation spécifique. Ainsi, cette mosaïque de milieux, est à protéger et mettre en valeur pour les espèces qu’elle accueille (Filipendule vulgaire Filipendule vulgaris, Pipistrelle commune Pipistrellus pipistrellus…). (Source INPN)

 ZNIEFF de type 1 « Gites à Chiroptères à Andilly »

La commune est concernée par la Zone Naturelle d’Intérêt Ecologique, Faunistique et Floristique de type 1« Gites à Chiroptères à Andilly », au nord-ouest du ban. Elle s’étend sur 367,69 hectares et concerne également les communes de Bouvron, Andilly et Manon-en- Woëvre. Ce type de classement qui doit absolument être pris en compte dans le cadre de l’élaboration du PL, témoigne de l’intérêt de la zone.

Cette ZNIEFF accueille 13 espèces déterminantes dont : - Petit rhinolophe, Rhinolophus hipposideros - Murin à moustaches, Vespertilion à moustaches, Myotis mystacinus Extrait localisation cartographique de la ZNIEFF, INPN - Murin à oreilles échancrées, Vespertilion à oreilles échancrées, Myotis emarginatus - Grand Murin, Myotis myotis - Pipistrelle commune, Pipistrellus pipistrellus - Oreillard gris, Oreillard méridional, Plecotus austriacus - Murin de Daubenton, Myotis daubentonii

Elle est également concernée par une Zone Spéciale de Conservation (Directive Habitat)

(Source INPN)

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Espaces naturels sensibles

Un ENS est présent sur le ban communal et trois autres sont situés à proximité et jouent un rôle important pour la biodiversité intra-communale, c’est pourquoi ils sont explicités.

 ENS : Les pelouses de Jaillon (29ha)

Présent sur la commune Le complexe de pelouses calcaires de Jaillon correspond aux coteaux plus ou moins abrupts qui ponctuent le paysage des bords du Terrouin. Il s’étend sur 29 hectares. De taille relativement importante pour ce type d’habitat, ces pelouses présentent différentes faciès d’embuissonnement. Une petite partie de cet ENS est compris dans les délimitations communales de FRANCHEVILLE, mais l’essentiel se situe sur la commune de Jaillon.

Le site est situé sur une ZNIEFF et appartient au Paysage Naturel Sensible «Boucles de la Moselle»

Il se compose de deux entités bien distinctes comprenant des habitats naturels sensiblement différents. Il existe : - La pelouse ouverte située en contrebas du village présente un faciès relativement ras, dominé par le Brome érigé, que quelques élements boisés ponctuent dans sa partie basse en contact avec la vallée du Terrouin. C’est le secteur le plus riche en insectes avec notamment la présence de la Mante religieuse. - La seconde entité se localise sur les coteaux dans la vallée du Longeau (affluent du Terrouin). Elle abrite des pelouses fortement embuissonnées sur l’emprise d’anciennes carrières et des boisements récents.

Les pelouses calcaires de Jaillon présentent une richesse biologique remarquable avec la présence de deux espèces végétales protégées (Marguerite de Saint- Michel et Cytise pédonculé) mais surtout par ses cortèges entomologiques. En effet, les populations d’orthoptères présentent 8 espèces d’importance régionale (Criquets de la Palène, des larris, des genévriers, ...). Les papillons, quant à eux, comptent 9 espèces (Flambé, Mélitée du plantain, Fadet de la Mélique, ...). Les conditions xériques du site liées aux fortes pentes et aux faciès herbacés très ouverts sont également favorables aux 5 espèces de reptiles recensées parmi lesquelles la Vipère aspic, la Couleuvre coronelle et les lézards.

L’embroussaillement marqué des pentes parfois très important représente, comme pour les autres pelouses du département, la principale menace mise en lumière. Les pelouses du plateau restent, quant à elles, fragilisées par les risques de retournement en cultures et par l’urbanisation.

(source : CD 54)

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ENS : Prairies et bocages de Villey- St-Etienne (82ha)

A proximité de la commune Les prairies qui occupent le site forment une importante surface agricole vouée majoritairement au pâturage. Les pâtures extensives favorisent une flore intéressante avec la présence de la Succise des prés et de la Saxifrage granulée. La faune y est tout aussi intéressante avec des cortèges diversifiés, que ce soit pour les insectes ou pour les oiseaux.

Le site présente un réel intérêt au plan paysager car il atteste d’une agriculture ancienne, à caractère traditionnel. Il se compose, en effet, d’un maillage de pâtures et de prairies entrecoupées régulièrement de haies bien développées, rappelant le bocage. Le site appartient au Paysage Naturel Sensible «Boucles de la Moselle». (source : CD 54)

ENS : Le Terrouin (193ha)

A proximité de la commune En amont, le Terrouin serpente dans les plaines argileuses de la Woëvre qui ont subi de profondes modifications par le passé. En partie aval, la rivière sillonne dans une vallée karstique et présente en conséquence de grandes zones d’assec en période d’étiage.

Cette rivière de seconde catégorie piscicole, large de 1 à 4 mètres, possède des berges inclinées et s’écoule plus ou moins rapidement sur des graviers et des vases. Son fonctionnement naturel permet le maintien d’une bonne diversité biologique. Pour exemple, l’Epinochette, espèce de poisson assez localisée dans le département, y est présente en grand nombre. L’Able de Heckel est, quant à lui, représentatif des plans d’eau situés en aval. En contexte de plaine, le Terrouin est nettement marqué par ses belles ripisylves jonchées de saules tétards et par son lit majeur à dominance prairiale (prairies de fauche et pâtures). La vallée, très encaissée dans sa partie aval, est restée sauvage. Aux alentours, la mosaïque de milieux naturels avec des pelouses calcaires, des coteaux boisés et d’anciennes carrières de calcaire offre une palette de couleurs diversifiée. Le site appartient au Paysage Naturel Sensible «Petite Suisse Lorraine».

Prenant sa source au pied des Côtes de Toul, à proximité de la Forêt de la Reine, le Terrouin s’écoule paisiblement jusqu’à la Moselle, alimenté par quelques affluents de faibles dimensions (Longeau, Naux). A sa confluence, le lit majeur s’élargit en un bassin, modelé lors de la canalisation de la Moselle. Cette rivière diversifiée joue un rôle important d’autoépuration des eaux. (source : CD 54)

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ENS : Les carrières de Villey-St-Etienne (85ha)

A proximité de la commune Le site correspond à une ancienne carrière exploitée jadis par la société Novacarb, située sur le territoire de Villey-Saint- Etienne. Le périmètre comprend les anciennes emprises de la carrière, au lieu- dit La Vermilière. La carrière laisse place à des milieux résultant de l’arrêt de l’exploitation du calcaire. Ils peuvent être qualifiés de «pionniers» en raison de la roche calcaire à nu, des mares temporaires et des boisements de Pins et de Bouleaux plus ou moins épars qui recolonisent progressivement le site. Ces conditions particulières s’avèrent propices à une faune de qualité au travers surtout de ses peuplements d’amphibiens riches et diversifiés.

Les paysages de cet ancien site industriel sont tout à fait surprenants et apportent au visiteur un point de vue pittoresque. Les deux fronts de taille attirent naturellement l’oeil en raison de leur taille imposante et des éboulis instables qui les surplombent. La superficie de la carrière apporte également un sentiment d’immensité renforcé par l’aspect clairsemé de la végétation présente dans le fond de la carrière. Le paysage sonore en période de reproduction des amphibiens renforce aussi le sentiment de dépaysement. Le site appartient au Paysage Naturel Sensible «Boucles de la Moselle.

(source : CD 54)

La Violette Elevé

La Violette élevée (Viola elatior) fait partie des violettes les plus remarquables tant du point de vue de sa taille (la plus grande des violettes) que de sa valeur patrimoniale (elle est rare dans toute son aire de répar -tition). À ce titre, elle est protégée sur tout le territoire français. La seule station de Viola elatior en Lorraine française a été relevée par Jean Guyot en 1972 (Dardaine & Guyot, 1980). Elle ne fut plus observée après cette date. Par la suite, de nombreuses prospections s’avérèrent vaines et la plante fut considérée comme éteinte ou présumé telle (Muller, 2006 ; Verloove & Lambinon, 2014). Cependant des prospections ciblées menées en 2014 permirent de relever deux stations inédites dont celles de FRANCHEVILLE.

Viola elatior est une plante protégée au niveau national par l’Arrêté du 20 janvier 1982 fixant, notamment en annexe 1, la liste des espèces végéta-les protégées sur l’ensemble du territoire national. Cette espèce est présente dans le tome 2 (liste provisoire des espèces à surveiller) du Livre Rouge de la Flore menacée de France (Olivier et al., 1995) et donc n’a pas encore été évaluée dans l’actualisation de la Liste Rouge française (UICN, 2012), qui ne concernait que l’évaluation du tome 1, contrairement à sa voisine Viola pumila Chaix (catégorie En Danger), pourtant absente de ce même Livre FRANCHEVILLE – P L U – ESTERR

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Rouge. Dans les régions voisines de la Lorraine, elle est classée « En danger » en Alsace (Vangendt et al., 2014) et « En danger » en Franche-Comté (Ferrez [coord.], 2014), l’évaluation en Champagne-Ardenne et en Bourgogne n’étant pas encore finalisée.

Biologie Plante vivace de 20-50 cm de haut à poils courts (Photos 1 et 2). Feuilles vert clair, caulinaires, en coin ou tronquées à la base, 2-5 fois plus longues que larges, aiguës, à poils courts sur les nervures et à la marge. Stipules des feuilles supérieures 1-2 fois plus longs que le pétiole, libres. Fleurs et fruits à poils courts. Sépales aigus, de 8-12 mm avec les appendices. Pétale inférieur long de 18-25 mm avec l’éperon, veiné de foncé. Éperon droit, blanc verdâtre. Fruit dressé, aigu. Graines de 1,9-2,2 mm. Floraison 5-6. (in litt. Käsermann, 1999). Caryologie : 2n = 40 (Clausen, 1927).

Écologie Viola elatior est une espèce de prairies humides et inondables, des lisières de bois et des bois clairs humides au sein de grandes vallées fluvia-les, à basse altitude (Danton & Baffray, 1995).

Résultats Nos recherches ont été entreprises au mois de mai 2014 en privilégiant des secteurs du lit majeur du ruisseau du Longeau bien en aval de la station historique, dans des sites potentiellement favorables à la présence de Viola elatior. Nos recherches portèrent leurs fruits et nous pûmes mettre en évi-dence plusieurs stations inédites. Une première station fut découverte le 9 mai 2014 par S. Antoine sur la commune de Francheville (54) où deux populations distinctes furent observées. Des prospections supplémentaires furent entreprises et quelques jours plus tard, le 15 mai, une deuxième station fut relevée par M. Voirin en compagnie de C. Jager à Villey-Saint-Étienne (54). Cette deuxième station comptait une cinquantaine d’individus sur les deux rives du cours d’eau. Le 18 mai, les auteurs prospectèrent sur ce site et purent mettre en évidence de nouvelles populations sur le territoire de la commune de Francheville (54). Enfin, le secteur aval du cours d’eau jusqu’à sa confluence avec le Terroin fut parcouru mais sans rés ultats.

Détail des populations de la station n° 1 La première station découverte se situe sur le territoire de la commune de Francheville (54). La station se compose de deux populations distinctes, présentes de part et d’autre du ruisseau du Longeau. La première se trouve sur la commune de Francheville (54), à l’extrême sud-est du lieu-dit « Malborgne », en rive gauche du Longeau. La popula-tion ne compte qu’un seul individu représenté par une forte touffe comptant presque 40 fleurs. Viola elatior évolue ici dans une prairie de fauche à tendance hygrophile où Alopecurus pratensis domine largement le milieu accompagné de Ranunculus repens, Potentilla reptans... La parcelle est fau-chée deux à trois fois dans l’année. La deuxième population, de loin la plus importante, se trouve sur la commune de Francheville (54), au nord du lieu - dit « Devant le Bois de Villey », en rive droite du Longeau. La population compte plusieurs centaines d’individus de tailles variées (Photo 3) avec ce-pendant une cinquantaine d’exemplaires comptant chacun de 10 à 40 fleurs ! La majeure partie de la population est présente dans un écotone qui sépare une haie bocagère particulièrement dense et une parcelle de culture délaissée ayant subi un fauchage tardif l’année précédente. Viola elatior s’observe en compagnie de Potentilla anserina var. sericea, Potentilla reptans, Cruciata laevipes, Symphytum officinale subsp. officinale, Dactylis glomerata. Quant à la haie, elle se compose de Prunus spinosa (largement dominant), Fraxinus exelsior, Crataegus monogyna, Sambucus nigra, Rubus sp. FRANCHEVILLE – P L U – ESTERR

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Détail des populations de la station n° 2 La deuxième station découverte se situe sur le territoire des communes de Villey-Saint-Étienne (54) et de Francheville (54). La station se retrouve aussi de part et d’autre du ruisseau du Longeau sur environ 350 m, avec des petites taches d’effectif variable. Une première population se trouve sur la commune de Villey-Saint-Étienne (54), au lieu-dit « En Champouillote » sur la rive droite du ruisseau du Longeau. Les pieds (environ trente) de Viola elatior sont disposés en petits « amas » le long de la fruticée du cours d’eau, en contact avec un pâturage sec eutrophe appartenant au Lolio-Cynosuretum (Photo 4). Il appa-raît que les pieds se réfugient sous les arbustes, évitant ainsi de se faire brouter par les bovins. Ils côtoient ainsi des espèces nitrophiles et hygro -philes de l’ourlet plus ou moins arbustif.

Une deuxième population prospère sur la commune de Francheville (54), au lieu- dit « Brofosse ». Comme pour la rive droite, les pieds sont souvent installés en lisière de la fruticée du cours d’eau. Cependant, un nombre non négligeable de pieds a été observé au sein de zones perturbées de la prairie de fauche mésophile (relevant du Colchico-Festucetum) (Photo 5). La diffé-rence notable entre les populations des deux rives est la plus forte présence, en rive gauche, des espèces hygrophiles au sein du cortège nitrophile, traduisant des perturbations humaines dans cette partie de la prairie. L’ensemble des pieds en rive gauche est estimé à environ 110.

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TRAME VERTE ET BLEUE

Introduit par la loi portant engagement national pour l’environnement (Grenelle 2) dans le code de l’environnement (article L.371-1 et suivants), la Trame Verte et Bleue (TVB) vise à identifier ou à restaurer, un réseau cohérent et fonctionnel, sur le territoire, permettant aux espèces animales et végétales de communiquer, circuler, s’alimenter, se reproduire et se reposer, afin que leur survie soit garantie : des « réservoirs de biodiversité » seront reliés par des corridors écologiques intégrant des milieux terrestres (trame verte) et aquatiques (trame bleue).

Si on se réfère au SRCE (Schéma Régional de Cohérence Ecologique) et le SCOT, ils identifient le réseau hydrographique (notamment le Rau, le ruisseau de Cheseau, le ruisseau de la Naux et le Longeau) comme un réservoir de biodiversité (dans lequel les espèces peuvent réaliser la totalité de leur cycle de vie).

La mise en place de la trame verte et bleue est l’un des engagements de la loi Grenelle 2 du 12 juillet 2010. L’objectif est de définir un réseau fondé sur des continuités écologiques aquatiques et terrestres dans le but de limiter la perte grandissante de biodiversité et la fragmentation d’habitats naturels.

La trame verte se compose des formations végétales linéaires ou ponctuelles (alignements d’arbres, bandes enherbées, bois, prairies...), mais aussi de l’ensemble des espaces naturels importants pour la préservation de la biodiversité.

La trame bleue est constituée de cours d’eau dans leur intégralité ou seulement partiellement, de canaux et de zones humides dont la remise en état ou la préservation présente un intérêt écologique.

Ces deux trames doivent impérativement être considérées comme un tout, car les liaisons entre milieux aquatiques et terrestres, appelées aussi corridors écologiques, ont une importance écologique primordiale.

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a) Trame verte et bleue d’intérêt SRCE (Schéma Régional de Cohérence Ecologique)

Le Schéma Régional de Cohérence Ecologique (SRCE) est le volet régional d’un projet national issu du Grenelle de l’environnement qui vise la mise en œuvre de la trame verte et bleue. Il s’agit d’un document cadre qui a pour objet principal la préservation et la remise en bon état des continuités écologiques. Sa rédaction est copilotée par la Région Lorraine et l'Etat et il contient notamment : - un résumé non technique ; - un diagnostic du territoire régional et une présentation des enjeux relatifs à la préservation et à la remise en bon état des continuités écologiques à l'échelle régionale ; - un volet présentant les continuités écologiques retenues pour constituer la trame verte et bleue régionale et identifiant les réservoirs de biodiversité et les corridors qu'elles comprennent ; - un plan d’action stratégique ; - un atlas cartographique, comprenant notamment une cartographie de la trame verte et de la trame bleue à l'échelle du 1/100.000e. ; - un dispositif de suivi s'appuyant sur des indicateurs pour permettre l'évaluation de la mise en œuvre du schéma et des résultats obtenus.

Le projet de SRCE a été arrêté conjointement par le Président du Conseil Régional de Lorraine et le Préfet de Région le 15 janvier 2015.

Cartographie des éléments de la Trame Verte et Bleue, Atlas cartographique Lorraine SRCE

Sur la commune, le SRCE a identifié :

- un réservoir de biodiversité surfacique (nord-est) : Définition du SRCE : « Les réservoirs de biodiversité sont des espaces dans lesquels la biodiversité est la plus riche ou la mieux représentée, où les espèces peuvent effectuer tout ou partie de leur cycle de vie et où les habitats naturels peuvent assurer leur fonctionnement en ayant notamment une taille suffisante. Ils abritent des noyaux de populations d'espèces à partir desquels les individus se dispersent. Ils sont susceptibles de permettre l'accueil de nouvelles populations d'espèces. Ils comprennent tout ou partie des espaces protégés et les espaces naturels importants

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pour la préservation de la biodiversité régionale, nationale voire européenne. »

- un réservoir corridor (nors-est) : Définition du SRCE : « Le terme de réservoir-corridor utilisé dans le SRCE concerne les tronçons de cours d'eau en réservoir de biodiversité qui de facto jouent aussi un rôle de corridor écologique. Les corridors écologiques sont des liaisons fonctionnelles permettant des connexions (donc la possibilité d'échanges) entre des réservoirs de biodiversité. Ce sont des voies potentielles de déplacement pour les espèces. Les corridors écologiques relient ainsi entre eux des réservoirs de biodiversité en traversant préférentiellement les zones de forte perméabilité. Les corridors écologiques, ne sont pas nécessairement constitués d’habitats «remarquables » et sont généralement des espaces de nature ordinaire.»

- une zone de forte perméabilité (nord / nord-est) : Définition du SRCE : « Les zones de perméabilité représentent un ensemble de milieux favorables ou perméables au déplacement d’un groupe écologique donné d’espèces partageant les mêmes besoins. Les plus fonctionnels répondant aux besoins de plusieurs groupes écologiques d'espèces sont dénommées zones de forte perméabilité.»

b) Trame verte et bleue d’intérêt SCOT

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Le SCOT a identifié comme réservoirs de biodiversité d’intérêt national et régional : - les cours d’eau traversant le ban communal : la Naux, le Longeau et le Ruau.

Situé à proximité du plateau de Haye et des Côtes de Toul et dans la plaine de la Woëvre, de nombreux éléments paysagers et une richesse biologique se retrouve autour du ban communal : - la forêt communale de Villey-St-Etienne au sud-est, - les côtes de Toul au sud, - le Terrouin et ses nombreux affluents au nord, - la plaine de la Woëvre dans sa partie appartement au périmètre du parc Naturel Régional de Lorraine et ses nombreuses forêts et étangs. - Une vaste zone thermophile sur la rive droite de la Moselle à l’est…

Ces éléments constituent des réservoirs de biodiversité qui facilite les déplacements des espèces à plus petite échelle.

Ainsi de grands corridors sud-ouest/nord-est ont été identifiés par le SCoT et notamment le corridor traversant de grands ensembles de milieux ouverts extensifs entre les Côtes de Meuse / Côtes de Toul au Plateau de Haye. FRANCHEVILE se situe au cœur de ce corridor qui suit la direction des cours d’eau et notamment celui du Longeau.

Le SCoT présente ainsi le détail de ce corridor ci-après :

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c) Trame verte et bleue d’intérêt local

A l’échelle de la commune, l’ensemble forestier se déploie en majeure partie au nord de la commune (Bois Brûlé), ainsi que très légèrement au sud-ouest. On constate également deux zones à orchidées.

Sur le reste du ban communal, il demeure un maillage assez dense de haies et de bosquets : l’agriculture intensive domine malgré tout, avec des champs ouverts. Les ripisylves quant à elles sont peu présentent sur le territoire.

Il serait intéressant de développer un corridor écologique (comme suggéré sur la carte trame verte et bleue) qui permettrait d’assurer des déplacements de l’est au nord-ouest sur la partie nord et le sud du territoire, afin de relier les différents massifs de la commune et des alentours.

Sur le ban communal on peut observer une trame hydrographique importante avec de nombreux ruisseaux traversant le ban communal et également plusieurs cours d’eau intermittents. On retrouve beaucoup d’étangs un peu partout sur la commune mais principalement au nord au niveau du Bois Brulé. Ainsi que plusieurs zones humides au réparties sur le ban communal.

Plusieurs ZNIEFF et ENS se répartissent sur la territoire de FRANCHEVILLE ou à proximité et sont autant de périmètre de protection à prendre en compte pour les corridors écologiques.

Une cartographie présentée ci-après permet de présenter les enjeux sur la question de la trame verte et bleue sur le territoire.

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3.5- Dynamique paysagère

FRANCHEVILLE s’inscrit dans le secteur paysager du Haye et Toulois. La commune fait partie de l’unité paysagère de la Plaine de la Woëvre.

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a) Contexte paysager

La Woëvre forme une vaste dépression reposant sur les couches de marnes et d’argiles du Jurassique. Elle dessine une plaine humide au relief très peu marqué, limitée à l’est par le plateau calcaire sec de Haye et dominée à l’ouest par les reliefs puissants des Côtes de Meuse.

Elle s’allonge ainsi de la vallée de la Chiers au nord (Meuse), jusqu’à Neufchâteau au sud () sur plus de 120 km, présentant des paysages ruraux ponctués d’une multitude d’étangs et de forêts humides.

Dans le département, l’unité de paysage de la Woëvre comprend les franges orientales de la plaine. Elle reste étroite et découpée dans sa La plaine de la Woëvre, DREAL partie nord (à l’ouest du Pays-Haut) pour s’élargir dans sa partie sud atteignant 13 km de large environ au nord de Toul, là où se situe FRANCHEVILLE. La plaine étroite qui se prolonge au sud de Toul, intimement liée à la côte, est raccrochée à l’unité de paysage des Côtes de Meuse

La commune de FRANCHEVILLE est plus précisément située au sud de la plaine de la Woëvre à proximité du plateau de Haye.Le village s’insère dans la plaine, illustrant tout à fait le type d’urbanisation retrouvée dans cette zone Paysage caractéristique de la plaine de la Woëvre, DREAL paysagère.

A l’échelle locale, on relève les entités paysagères suivantes sur le territoire de FRANCHEVILLE :

 Les vallons des ruisseaux de Longeau, la Naux et du Ruau : Il s’agit de vallons peu profonds, dont les cours d’eau traversent le ban communal du sud-ouest au nord-est pour le Longeau et le Ruau et de l’est à l’ouest pour la Naux. On les remarque que très peu dans le paysage dû fait de leur encaissement peu prononcé mais ils sont cependant bordés de ripisylve à certains endroits, principalement sur l’est de la commune.

Ripisylve le long du Longeau. Ripisylve le long de la Naux.

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 Les étangs : On retrouve de nombreux étangs sur l’ensemble de la commune caractéristique de la plaine de la Woëvre qui est une plaine humide, la majeure partie des étangs se retrouve au nord de la commune dans le Bois Brûlé.

Etang à proximité du Bois Brûlé.

 La plaine agricole : Ces larges espaces ouverts offrent de larges perspectives sur le paysage de FRANCHEVILLE. Seul le Bois Brûlé, les bosquets d’arbres encadrant essentiellement le village les ripisylves et quelques haies apparaissent comme écran végétal. On est sur une plaine agricole ondulée sans points marquants du paysage. Le village reste visible car situé légèrement en contre bas par rapport au reste de l’espace agricole.

Plaine agricole ondulée avec vue sur le village. Espace agricole avec haies.

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b) Dysfonctionnements paysagers

Peu de dysfonctionnements sont à relever sur le territoire communal de FRANCHEVILLE. Il s’agit de quelques secteurs très rares qui pour la plupart font l’objet de stockages anarchiques et désordonnés (amas de matériaux par exemple). Les franges urbaines sont douces et bien préservées.

Source : Vivre les paysages 54

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c) Milieu naturel : constat et perspectives de développement

Caractéristiques observées Constats Plaine légèrement ondulée. Topographie Topographie douce, amplitudes d’altitudes faibles. Ruisseaux du Longeau,

Hydrographie de la Naux et du Ruau.

Etangs. Principale occupation du sol Polyculture et élevage.

Bien représentée. Synthèse Synthèse Présence de bâtiments

MILIEU NATUREL MILIEU Agriculture agricoles à proximité des zones urbanisées. Présence de petite zone Milieux naturels remarquables de ZNIEFF et ENS Paysages ouverts, Dominantes paysagères présence de quelques haies et de ripisylves.

La commune bénéficie d’un environnement de qualité. Plus particulièrement, certains secteurs devront faire l’objet d’une

attention particulière pour le potentiel écologique qu’ils

présentent. (étangs, zone d’orchidées, ZNIEFF…).

Le territoire communal possède peu de vergers, haies, arbres isolés et bosquets.

et perspectives et MILIEU NATUREL MILIEU

Enjeux Enjeux La protection de l’existant voir l’extension de ce réseau afin de créer de réels corridors écologiques pourrait être traitée dans le développement de la commune.

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4- Synthèse des risques et contraintes

 Le risque inondation

La commune est concernée par le risque inondation du ruisseau de la Nau et de ses affluents au nord de la trame urbaine et dans sa partie ouest. Ces zones sont identifiées en « sensibilité très élevée » (source : Géorisque).

Des épisodes antérieurs d’inondation et coulées de boue ont fait l’objet d’arrêté préfectoral pour « catastrophe naturelle » pour des épisodes : - Du 08/12/1982 au 31/12/1982 - Du 25/12/1999 au 29/12/1999 (avec mouvement de terrain) - Du 29/12/2001 au 30/12/2001

 Canalisation de gaz

FRANCHEVILLE est traversée par des canalisations de transport de gaz naturel haute pression. Transporteur : GRT Gaz

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 Aléa sismique

La France dispose depuis le 24 octobre 2010 d’une Aléas sismique nouvelle réglementation parasismique, entérinée par la parution au Journal Officiel de deux décrets et un arrêté : - Décret n° 2010-1254 du 22 octobre 2010 relatif à la prévention du risque sismique, - Décret n° 2010-1255 du 22 octobre 2010 portant sur la délimitation des zones de sismicité du territoire français, - Arrêté du 22 octobre 2010 relatif à la classification et aux règles de construction parasismique applicables aux bâtiments de la classe dite « à risque normal ». Cette réglementation est entrée en vigueur au 1er mai 2011. D’après la carte de délimitation des zones de sismicité précitées, FRANCHEVILLE est concernée par de l’aléa très faible (zone 1). Même si dans cette zone, aucune contrainte en matière d’urbanisme ne s’applique, il est demandé d’insérer dans le rapport de présentation un Source : Géorisque paragraphe dédié aux aléas sismiques.

 Retrait et gonflement des argiles

La commune est concernée par les aléas de retraits et gonflement des argiles. Si ce risque ne met guère en danger les populations, il s’avère être couteux en termes d’indemnisation des victimes. Il doit être pris en compte dans la construction de nouveaux logements, sans les interdire.

 Mouvement de terrain La commune est concernée par un risque d’affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines). Une cavité (ouvrage militaire de Francheville) est présente à l’ouest du ban communal.

 Forages Il existe deux zone de forage sur la commune, gérée toutes les deux par l’Agence Régionale de Santé.

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5- Analyse de la consommation des espaces agricoles, naturels et forestiers

Cette analyse est faite sur un pas de temps de 10 ans et distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers consommés sur cette période sur le ban communal.

Consommation des espaces sur les 10 dernières années

Espaces 0,62ha agricoles

Espaces 0,62ha (vergers) naturels

Espaces 0ha forestiers

Autres 0ha

TOTAL 1,24ha

Il y a 1,24 ha qui ont été consommés depuis 10 ans, à proportion équivalente sur des espaces agricoles (rue de la Naux) ou des vergers (rue de la Chavée), soit 0,11% du ban communal actuel (10,9km²).

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Titre 2 : JUSTIFICATIONS DES DISPOSITIONS DU PLU

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0- Objectifs et enjeux de la révision du PLU

La présente procédure a été initiée afin de doter la commune de FRANCHEVILLE, actuellement sous POS (Plan d’Occupation des Sols) depuis 1977, d’un PLU (Plan Local d’Urbanisme).

La procédure a été lancée afin de faire face aux difficultés générées par la délimitation de la partie actuellement urbanisée. Le but est d’élaborer un document d’urbanisme moderne : un Plan Local d’Urbanisme, adapté aux évolutions législatives et réglementaires actuelles, tant locales que nationales. Le PLU a également pour mission de permettre à la commune la définition d’un projet global de développement de son territoire, en tenant compte des besoins diversifiés en termes d’habitat et de la nécessaire prise en compte du lien entre urbanisme et mobilités. Elle doit dans le même temps veiller à la bonne insertion de ces thématiques et du projet communal dans le site et l’environnement immédiat. Cette action doit également permettre de traduire les nouvelles orientations et projets d’aménagement à travers un urbanisme cohérent et de long terme et de repositionner FRANCHEVILLE dans le grand territoire (Communauté de Communes Terres Touloises, SCoT Sud 54,…). Cette révision a été décidée afin de mettre en avant les objectifs suivants :

 Favoriser une évolution démographique positive et raisonnable,  Localiser ces nouveaux logements prioritairement à l’intérieur de la trame urbaine existante (dents creuses notamment) et prévoir ensuite une extension urbaine dans la continuité immédiate du village,

 Garantir une mixité générationnelle,  Préserver les franges urbaines naturelles, ceinture verte et la morphologie urbaine actuelle,  Préserver l’architecture lorraine (couleur de toiture, encadrement en pierres, couleur de façade, volumétrie,…) avec une exigence particulière sur la façade sur rue,  Préserver le petit patrimoine bâti,  Veiller à la compatibilité avec le SCOT Sud 54 approuvé le 14/11/2013,  Sécuriser et aménager l’entrée de village,  Garantir une mixité des activités dans la trame urbaine dans un rapport de compatibilité avec la vie du village,  Maintenir et permettre le développement de l’activité agricole,

 Favoriser l’implantation de tourisme vert (chambres d’hôtes, gîtes,…),

 Préserver la voie verte (VSE/Francheville/Avrainville) et accompagner tout projet de développement notamment une liaison piétonne avec les Boucles de la Moselle,

 Maintenir les équipements de la traversée,

 Créer des connexions piétonnes sécurisées à l’échelle du ban notamment le long de la RD et dans la continuité de la voie verte,  Préserver ce cadre de vie agréable et de ne pas bouleverser les équilibres paysagers actuels,  Mettre en œuvre des protections fortes au droit d’éléments constituant des milieux écologiques importants,  Protéger et valoriser la trame bleue et intégrer les directives du SDAGE,  Anticiper la problématique des eaux de ruissellement et favoriser l’infiltration des eaux pluviales,  Encourager la création de bâtiments peu consommateurs d’énergie et permettre la rénovation énergétique de l’ancien,  S’inscrire dans la réflexion du Schéma Directeur Territorial d’Aménagement Numérique (SDTAN) et le prendre en compte une fois sa réalisation.

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Aussi, il est nécessaire d’indiquer les secteurs, et les grands choix réglementaires qui leurs correspondent, permettant la mise en œuvre du projet communal via son Projet d’Aménagement et de Développement Durables (PADD).

RAPPEL :

Ainsi, un zonage de la commune divisant son territoire en plusieurs zones est établi. Il existe différents types de zones :

 Les zones urbaines, dites « zones U »

Peuvent être classés en zones urbaines (ZU), les secteurs déjà urbanisés et les secteurs où les équipements publics existants ou en cours de réalisation ont une capacité suffisante pour desservir les constructions à implanter. Article R. 123-5 du Code de l’Urbanisme

 Les zones à urbaniser, dites « zones AU »

Peuvent être classés en zones à urbaniser (ZAU), les secteurs à caractère naturel de la commune destinés à être ouverts à l’urbanisation. Il y a deux types de zones AU :

 les zones 1AU, sont des secteurs urbanisables immédiatement en raison de la présence « d’assainissement existant à la périphérie immédiate d’une zone AU » et ayant « la capacité suffisante pour desservir les constructions à implanter dans l’ensemble de cette zone » ;

 les zones 2AU, sont des secteurs urbanisables dont les capacités énoncées précédemment sont insuffisantes et restent subordonnée à une modification ou une révision du PLU.

Article R. 123-6 du Code de l’Urbanisme

 Les zones agricoles, dites « zones A »

Peuvent être classés en zones agricoles (ZA), les secteurs de la commune, équipés ou non, à protéger en raison du potentiel agronomique, biologique ou économique des terres agricoles. Seules les constructions ou installations nécessaires aux services publics et à l’exploitation agricole y sont autorisées.

Article R. 123-7 du Code de l’Urbanisme

 Les zones naturelles et forestières, dites « zones N »

Peuvent être classés en zones naturelles et forestières (ZN), les secteurs de la commune, équipés ou non, à protéger en raison soit de la qualité des sites, des milieux naturels, des paysages et de leur intérêt, notamment du point de vue esthétique, historique ou écologique, soit de l’existence d’une exploitation forestière, soit de leur caractère d’espaces naturels.

Article R. 123-8 du Code de l’Urbanisme

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1- Les zones urbaines (11,93ha)

1.1- Définition et localisation

Le développement urbain de FRANCHEVILLE s’est fait au centre du territoire communal actuel, implanté au cœur du pays de Haye et du Toulois, bénéficiant ainsi de la proximité des Côtes de Meuse, de Toul et de Moselle. Il se situe au sud-ouest de la confluence de 2 ruisseaux qui traversent le territoire communal de sud en nord : les ruisseaux de la Naux et du Longeau, et au sud de la conluence de la Naux avec le Ruau. La commune est organisée autour d’un centre ancien de type village-rue typique des villages ruraux lorrains. Elle a ensuite connu une croissance par extensions progressives le long de la rue principale et des rues et ruelles perpendiculaires à l’axe principal de la trame ancienne, renforçant ainsi le maillage urbain. Ces extensions prennent principalement la forme de pavillons donnant un caractère beaucoup plus aéré que le centre ancien.

Ainsi deux zones urbaines apparaissent distinctement :

 Il s’agit d’une part de la zone correspondant au village ancien le long de la Grand Rue et qui se prolonge sur la rue Jeanne Martin et sur la rue de l’église (zone UA). Elle possède une architecture et une organisation traditionnelle des villages-rues lorrains.

 D’autre part, la zone UB identifie les extensions récentes qui se sont développées majoritairement depuis les années 1970, et notamment depuis 1990 dans la mesure où près de 30% des habitations ont été construites au cours de ces dernières années en lien avec l’arrivée de nouveaux ménages sur le ban et la croissance démographique que connaît FRANCHEVILLE.

Ces zones sont suffisamment équipées (capacités suffisantes des réseaux AEP (Adduction en Eau Potable), EDF, dessertes viaires,…) pour accueillir immédiatement des constructions dans les dents creuses restantes. Cela permettra un développement progressif intramuros et de limiter l’étalement urbain au détriment de surfaces naturelles ou agricoles.

UA Localisation Centre-bourg FRANCHEVILLE Grande Rue, rue de l’église, rue Jeanne Martin, rue Michatel, rue Hodié, rue Terrière Surface 7,20ha

UB Localisation Extensions depuis le centre ancien de Francheville Rue de la Chavée, rue de la Terrière, le prolongement de la rue Jeanne Martin, celle de l’Eglise et de la Naux. Surface 4,29ha

1.2- Objectifs du P.L.U.

Les réflexions du PLU identifient la zone U par rapport aux limites des réseaux existants dans le respect des unités foncières au droit de la trame urbaine existante.

Une distinction s’est ensuite opérée dans la partie la plus ancienne de la trame urbaine (zone UA) et les extensions récentes (zone UB). Ces distinctions sont visibles en termes d’organisation parcellaire, de typologie de l’habitat ou encore des caractéristiques architecturales propres à chaque zone. La hiérarchie urbaine explique la différentiation de deux zones urbaines.

Par définition les zones urbaines sont suffisamment équipées en termes de réseaux et de dessertes pour pouvoir accueillir de nouvelles constructions au sein des dents creuses restantes. Ainsi, l’urbanisation pourra se poursuivre dans les zones UA et UB sur les quelques parcelles non

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construites et identifiées comme des dents creuses. Ce traitement des dents creuses incite ainsi à un renforcement de la densité et de la compacité de l’enveloppe urbaine actuelle.

Cette limitation claire des zones urbaines permet de limiter la consommation foncière sur les espaces naturels et agricoles en dehors de la trame urbaine existante.

Afin d’assurer une mixité fonctionnelle au sein de la trame urbaine, les zones UA et UB permettent à la fois d’accueillir de l’habitat mais également des équipements publics, des commerces, de l’artisanat, des bureaux ou encore de l’hôtellerie. Outre ce principe de multifonctionnalité, les zones urbaines possèdent des règles spécifiques concernant l’occupation du sol afin de préserver les caractéristiques architecturales et urbaines. Ces prescriptions permettent de préserver l’homogénéité de chaque zone.

La commune est soucieuse de ses évolutions démographiques, de son développement urbain mais également des évolutions en matière énergétique. De ce fait, le règlement associé aux zones U a été réalisé de manière à trouver un compromis entre préservation de l’existant et possibilités d’évolution et de modernisation.

Zone UA (7,20ha)

Il s’agit de la zone urbaine où s’est historiquement développé le bourg ancien de FRANCHEVILLE. Son développement et son organisation possèdent les caractéristiques traditionnelles des villages- rues lorrains. Ainsi, les constructions s’organisent de part et d’autre de la Grande Rue, de la rue Jeanne Martin et de la rue de l’église, celle de Michâtel et de l’Hodié. Un maillage de voies secondaires, perpendiculaires à ces axes structurants, permettait historiquement l’accès aux vergers et jardins situés à l’arrière des constructions. Il permet également une ouverture sur le grand paysage agricole environnant.

La mitoyenneté des constructions et leur relatif alignement assurent la présence d’un front bâti dense et structuré.

Dans l’ensemble, l’architecture du bourg ancien est plutôt homogène. Il s’agit de maisons-blocs de hauteur de type R+1, voire R+2. Elles disposent de toitures de tuiles rouges, en deux pans et avec un faîtage, le plus souvent aligné à la voirie.

Le bourg ancien dispose de nombreux usoirs. Même si leur usage traditionnel a disparu, ces usoirs se sont maintenus et ont fait l’objet de réaménagements lors de la requalification de la rue principale de FRANCHEVILLE en 2011. Ils sont actuellement partagés par les piétons pour leurs déplacements et par les véhicules à des fins de stationnement, soit sur des emplacements marqués au sol dans la plupart des rues, soit le long des habitations, notamment le long de la rue de la Chavée.

La commune est soucieuse de conserver cette organisation et ces éléments traditionnels du centre ancien. Cette volonté a été explicitée dans le PADD. Elle souhaite également garantir l’équilibre du double usage actuel des usoirs en réorganisant leur fonction de stationnement et d’espace public partagé. Cette prise en compte de ces espaces partagés permet d’éviter les éventuels dysfonctionnements ou conflits liés à ce double usage.

Quelques constructions ou réhabilitations plus récentes sont venues modifier la trame urbaine traditionnelle. Pour autant, leurs réalisations se sont faites dans le respect de la mitoyenneté et l’alignement existants. Le caractère traditionnel des lieux s’est donc dans l’ensemble maintenu. De plus, les nouvelles constructions au cœur du centre-bourg ont pour méritent d’avoir comblé les dents creuses et donc renforcé la densité et la compacité de l’existant.

La zone UA possède quelques rares dents creuses (essentiellement en zone UB) qui constituent un potentiel foncier intéressant à prendre en compte dans le développement de la commune et la volonté d’accueil de nouveaux habitants. En s’appuyant sur ce potentiel urbain (taux de rétention de 28,5%), la commune pourra étoffer sa trame urbaine tout en favorisant la logique de compacité impulser les orientations supra-communales.

L’église se distingue par sa volumétrie et son architecture à l’entrée de la commune depuis Andilly, alors que la Mairie-école de volumétrie moins importante se situe le long de la rue Jeanne Martin, à la limite des nouvelles extensions réalisées sur cette partie de la commune. En étant des bâtiments

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publics situés aux entrées de village, ils permettent de structurer et de créer une certaine hiérarchie urbaine du centre ancien.

En plus de ces deux éléments monumentaux, le bourg ancien possède des éléments architecturaux remarquables qu’il peut être intéressant de conserver. La commune, consciente de cette richesse patrimoniale du bourg ancien, a mis en avant dans son PADD la volonté de préserver le petit patrimoine.

De ce fait, des outils ont été mis en place afin de garantir la pérennité de ces éléments : - Des ERP (Eléments remarquables du paysage) bâtis : Ils ont été identifiés sur le terrain puis cartographiés sur le plan de zonage.

Pour autant, la commune de FRANCHEVILLE ne souhaite pas figer le centre ancien dans un écrin patrimonial. De plus, dans un souci environnemental et climatique, la commune souhaite rendre possible l’évolution des constructions dans la zone UA vers des constructions à haute performance énergétique.

Elle souhaite également garantir une mixité des activités au sein du village tout en veillant à leur compatibilité avec l’existant afin de maintenir voire de renforcer le dynamisme économique villageois et de pouvoir appuyer ainsi le développement d’un tourisme vert.

Afin d’aboutir à ce juste équilibre entre préservation des caractéristiques traditionnelles et possibilités d’évolution du centre ancien, la PLU vise à :

 Obliger un accès pour la constructibilité.

 Obliger les constructions ou réhabilitations à s’implanter dans l’alignement de l’existant afin de préserver l’alignement traditionnel, sauf pour les constructions sur dents creuses.

 Interdire de voiries nouvelles en impasse.

 Raccorder obligatoirement sur les réseaux (eau potable et assainissement).

 Gérer intelligemment l’eau pluviale, en favorisant l’infiltration et en interdisant les rejets dans le fossé des routes.

 Imposer la mitoyenneté uniquement au droit de constructions traditionnelles.

 Implanter des fronts bâtis et des murs si nécessaire à 2,50m.

 Toute annexe se fera sur 20m² maximum, sauf pour les garages isolés (35m²).

 Aligner les hauteurs sur les hauteurs des maisons existantes pour les maisons traditionnelles, pour les nouvelles habitations à 7m à l’égout de toiture et 9m maximum à la faitière. Pour les annexes : 3,50m maximum.

 Une place de stationnement pour 50m² de surface planché avec un minimum de 2 places par logements.

 Limiter l’imperméabilité de la parcelle à 60%, avec la nécessité d’utiliser des matériaux drainants sauf pour les terrasses et voies d’accès.

 Planter des essences locales et interdire les haies monospécifiques.

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Ces règles sont mises en œuvre en cohérence avec le PADD qui vise à :

Rappel du PADD :

- Maintenir un dynamisme démographique en préservant la compacité de la trame villageoise actuelle. - Préserver les caractéristiques architecturales des fermes traditionnelles existantes sans entraver la possibilité de réaliser des constructions à haute performance énergétique. - Trouver un point d’équilibre entre la valorisation de l’architecture traditionnelle et la promotion d’un habitat contemporain. - Anticiper la problématique de stationnement sur le domaine privé. - Retrouver la fonction d’espaces publics des usoirs. L’usoir doit garantir un double usage équilibré : stationnement et espaces publics partagés. - Garantir une mixité des activités au droit de la trame urbaine dans un rapport de compatibilité avec la vie du village, afin d’accueillir des projets adaptés et créer un dynamisme au sein du village. - Encourager la rénovation énergétique des logements anciens et des bâtiments publics afin de limiter leur impact environnemental et d’en améliorer le confort.

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Zone UB (4,29ha)

Les zones UB sont identifiées au droit des extensions récentes de la trame urbaine. Elles s’inscrivent dans le phénomène de périurbanisation qu’a connu FRANCHEVIILE principalement au cours des années 1990 et 2000.

Ces constructions nouvelles se sont réalisées principalement dans le prolongement de la Grande Rue (sur la rue de la Chavée), celui de la rue de Terrière, de la rue Jeanne Martin, de la rue de l’église et de la sa perpendiculaire, la rue de la Naux. Dans une moindre mesure, ces habitations ont comblé une partie des dents creuses de la trame originelle. Ces extensions se font alors dans le prolongement des constructions existantes, permettant ainsi de garder une compacité du bâti.

Le développement urbain s’est principalement réalisé sous forme de pavillons implantés en milieu de parcelle. De ce fait, la densité y est affaiblie par rapport au centre ancien (zone UA). Le tissu urbain apparaît donc beaucoup plus lâche et aéré et laisse des ouvertures importantes sur le grand paysage environnant.

Cette organisation des constructions dans la zone UB a également fait apparaître un certain nombre de dents creuses pouvant constituer un potentiel urbain pris en compte dans les réflexions de développement urbain lancées par la commune de FRANCHEVIILE.

En effet, la commune souhaite maintenir un dynamisme démographique notamment par la création de nouvelles constructions et l’arrivée d’une population jeune tout en préservant la compacité de la trame villageoise actuelle. Le potentiel intramuros fera donc l’objet d’une exploitation prioritaire dans le développement urbain à venir. Leur situation en bordure de voirie facilitera leur urbanisation.

Seules quelques habitations ponctuelles se sont construites en 2ème rideau, notamment sur le chemin partant de la rue de la Terrière et menant aux vergers (zone habitat : Zh). Il s’agit d’une organisation urbaine qui peut à termes créer des conflits de voisinage. Afin, de ne pas renforcer cette organisation dans le développement urbain à venir, des zones de jardin (Nj) ont été identifiées à l’arrière des constructions.

Du fait de l’organisation pavillonnaire, la zone UB n’a que très peu fait l’objet d’un traitement concernant la circulation piétonne et le stationnement. Elle connait ainsi aujourd’hui des problèmes de stationnement sur le domaine public. Afin de résorber ce problème et de ne pas l’accroître avec le développement urbain à venir, la commune de FRANCHEVILLE souhaite anticiper cette problématique du stationnement en mettant en place des normes par logement. Le but est de limiter le stationnement désorganisé sur le domaine public, de réduire les besoins de portions de celui-ci à des fins d’aménagement pour le stationnement et ainsi de le réserver aux déplacements doux.

Afin de préserver une certaine homogénéité et une cohérence d’ensemble de la zone UB, tout en permettant de renforcer son organisation et son développement, le PLU vise :

 Obliger un accès pour la constructibilité.

 Obliger les constructions à respecter une mitoyenneté ou un espacement de 3m au maximum.

 Interdire des voiries nouvelles en impasse.

 Raccorder obligatoirement sur les réseaux (eau potable et assainissement).

 Gérer intelligemment l’eau pluviale, en favorisant l’infiltration et en interdisant les rejets dans le fossé des routes.

 Toute annexe se fera sur 20m² maximum, sauf pour les garages isolés (35m²).

 Aligner la hauteur des nouvelles habitations à 7m à l’égout de toiture et 9m au maximum à la faitière. Aligner la hauteur des annexes 3,50m maximum et les terrasses à 7m.

 Une place de stationnement pour 50m² de surface planché avec un minimum de 2 places par logements.

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 Limiter l’imperméabilité de la parcelle à 60%, avec la nécessité d’utiliser des matériaux drainants sauf pour les terrasses et voies d’accès.

 Planter des essences locales et interdire les haies monospécifiques.

Rappel du PADD :

- Maintenir un dynamisme démographique en préservant la compacité de la trame villageoise actuelle.

- Préserver la morphologie urbaine actuelle.

- Préserver les franges urbaines naturelles et préserver la ceinture verte (vergers et jardins). - Anticiper la problématique de stationnement sur le domaine privé. - Interdiction des constructions en 2ème rideau. - Garantir une mixité des activités au droit de la trame urbaine dans un rapport de compatibilité avec la vie du village, afin d’accueillir des projets adaptés et créer un dynamisme au sein du village.

- Encourager la rénovation énergétique des logements anciens et des bâtiments publics afin de limiter leur impact environnemental et d’en améliorer le confort.

Des outils d’aménagement ont été mis en place afin de renforcer les prescriptions énoncées dans le règlement et de s’assurer de leur respect :  Une marge de recul de 5 mètres a été mise en place à l’avant des parcelles de la zone UB du fait de l’implantation des constructions existantes à distance de la voirie. Le but est de maintenir une distance d’éloignement par rapport au domaine public et d’assurer une cohérence avec l’implantation des constructions existantes. Cet outil permet également de gérer le stationnement en limite du domaine public.

 Une ZIOF (Zone d’Implantation Obligatoire des Façades) de 5 mètres : Elle a été créée sur la zone UB en lien avec les constructions existantes. Cette zone permettra, en cas de nouvelles constructions, d’homogénéiser et de structurer le front bâti de manière cohérente à l’existant. Les façades des constructions devront obligatoirement être implantées à l’intérieur de la zone identifiée d’une largeur de 5 mètres.

 ERP (Eléments Remarquables du Paysage) naturels ont été identifiés et cartographiés sur le plan de zonage. Ils permettent un maintien des éléments végétaux dans l’urbain. La coupe ou l’abattage de ces éléments sont soumis à autorisation des préalables.

 ERP (Eléments Remarquables du Paysage) bâtis ont été identifiés et cartographiés sur le plan de zonage. Ils permettent d’assurer la protection des éléments architecturaux remarquables de la commune.

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1.3- Tableau récapitulatif des transpositions réglementaires

 Zone UA :

Articles concernés Justifications ARTICLE 4 - DESSERTE PAR LES RESEAUX Eau potable Toute construction ou installation qui requiert l'alimentation en eau potable doit être raccordée au réseau collectif de distribution d'eau potable.

Assainissement La commune étant dotée d'un dispositif d'assainissement eaux usées (collecte) de type collectif, toute construction ou installation nouvelle qui le requiert doit être raccordée au réseau public d'assainissement selon la réglementation en vigueur.

L'évacuation des eaux usées non traitées dans les fossés, cours d'eau ou égouts pluviaux est interdite.

Eaux pluviales Les eaux pluviales seront infiltrées ou stockées directement sur la parcelle par tous les dispositifs appropriés (puits perdus, drains de restitution, fosse ou noue...) et pourront être utilisées à d'autres usages (arrosages des jardins, lavage, ... sauf création de plans d'eau). Des dispositions à l'échelle de plusieurs parcelles, style bassin de rétention, sont également autorisées. En cas d'impossibilité technique de pouvoir infiltrer les eaux pluviales sur l'unité foncière, celles-ci devront être rejetées dans le réseau collectif pluvial. Des aménagements spécifiques (stockage des eaux pluviales) visant à réguler le débit avant rejet vers le réseau collecteur pourront être demandés. Les aménagements nécessaires au libre écoulement des eaux pluviales, et éventuellement ceux visant à la limitation des débits évacués de la propriété, sont à la charge exclusive du propriétaire qui doit réaliser des dispositifs adaptés à l'opération et au terrain.

ARTICLE 6 - IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS PAR RAPPORT AUX VOIES ET EMPRISES PUBLIQUES Les constructions sauf annexes devront être édifiées en limite de l’alignement des voies - Préserver les automobiles ou du plan d’alignement lorsqu’il existe. caractéristiques du centre ancien. Dans les alignements de façade en ordre continu le long des rues indiquées au plan par le symbole : ∆∆∆∆∆∆ - Maintenir une cohésion d'ensemble dans  Le nu extérieur de la façade principale des constructions nouvelles sera raccordé l'organisation des à celui des voisines et à l’alignement existant obligatoire. constructions et organiser le front bâti.  Dans les enfilades présentant des décrochements, la façade sera implantée dans l’espace compris entre le nu du bâtiment contigu le plus en saillie et l’alignement. - Organiser le front bâti  Ne sont pas comptés comme décrochements, les retraits ou avancées formés par des constructions faisant figure de pièces rapportées ou d’annexes.

 Si une façade comporte des décrochements en plan sur la même unité foncière, chaque pan qui la compose sera considéré comme une façade distincte de la voisine.

Toutes occupations et utilisations sont interdites entre l'alignement de voies et l'alignement de façades au-dessus du niveau du sol, à l'exception de trappes de cave, marches d'escalier, murs de soutènement, fontaines ainsi que le mobilier urbain.

Il sera autorisé d'édifier d'autres constructions (de type abris de jardins, annexes, garages isolés de la construction principale) dans la partie arrière de l'unité foncière lorsqu'une - Permettre l’adaptation de façade sur rue est occupée suivant les articles ci-dessus. l’existant

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En cas de transformation ou d'extension portant sur une construction existante et ne respectant pas les règles précédentes, l'implantation peut se faire dans le prolongement de ladite construction.

Les ouvrages techniques et/ou constructions nécessaires au fonctionnement des services publics pourront s’implanter en limite ou en recul des voies et emprises publiques.

Il est autorisé d’implanter d’autres édifices liés aux constructions principales telles que annexes, dépendances, garages, piscines, abris de jardin et constructions agricoles à usage familial dans la partie arrière de l’unité foncière seulement lorsqu’une façade sur rue est déjà édifiée. Ces édicules devront respecter les conditions fixées aux articles 9 et 10.

ARTICLE 7 - IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS PAR RAPPORT AUX LIMITES SEPARATIVES DE L'UNITE FONCIERE

Dans les alignements de façade en ordre continu le long des rues indiquées au plan par - Favoriser la mitoyenneté le symbole : ∆∆∆∆∆∆ pour maintenir la continuité du front bâti et donc la  La façade sur rue sera implantée de limite à limite séparative sur une même cohérence de l'unité urbaine propriété qui touche une voie.

 La règle indiquée ne s'applique pas aux propriétés d'une largeur de façade supérieure à 12 m pour lesquelles l'implantation sera obligatoire sur une limite séparative, à savoir celle où se présente une construction avec pignon en attente.

 Dans ce cas, sur la largeur de façade laissée libre, une clôture opaque d’une hauteur de 2,50 m sera édifiée à l’alignement suivant les règles fixées à l’article 6.

 Lorsqu'une construction est édifiée en façade sur rue ou que la façade sur rue est conservée, les constructions bâties à l'arrière pourront être en recul par rapport à ces limites.

Toute construction en recul par rapport à une de ces limites doit être en tout point à une distance de cette limite au moins égale à 3 mètres, à l’exception des abris de jardin.

Toute implantation de construction est interdite dans une bande de 10 mètres de part et d’autre des berges des ruisseaux et des cours d’eau.

En cas de transformation ou d'extension portant sur une construction existante et ne respectant pas les règles précédentes, l'implantation peut se faire dans le prolongement de ladite construction.

Les ouvrages techniques et/ou constructions nécessaires au fonctionnement des services publics pourront s’implanter en limite ou en recul des limites séparatives.

ARTICLE 10 – HAUTEUR DES CONSTRUCTIONS

La hauteur absolue des constructions ne doit pas excéder 7 mètres à l’égout de toiture de - Préservation du caractère la façade sur rue et 9 mètres à la faitière. du centre-bourg et contribution à une unité Dans une enfilade remarquable où les égouts de toiture sur rue sont alignés et repérés au d'ensemble. plan par ce symbole :

 On s'alignera à la hauteur des égouts voisins.

 Entre deux constructions d'inégale hauteur et quelle que soit la hauteur des égouts voisins, on placera l'égout de toiture soit : à l'existant ; à égale hauteur d'un ou des égouts voisins ; en-dessous de l'égout le plus haut, mais au-dessus de l'égout le plus bas ; dans le cas où les égouts de toitures des constructions voisines sont situés à moins de 5 mètres de haut, il sera autorisé de placer l’égout de toiture à 6 mètres maximum.

 Les constructions édifiées dans la partie arrière de l'unité foncière lorsqu'une

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façade sur rue est occupée suivant l'article 6, ne doivent pas présenter une hauteur supérieure aux constructions édifiées en façade.

Pour les annexes dont les abris de jardin et les garages isolés, la hauteur est limitée à 3,5 mètres toutes superstructures comprises. Cette hauteur sera prise au point le plus haut du terrain naturel au droit du polygone d’implantation.

En cas de transformation ou d’extensions portant sur une construction existante et ne respectant pas les règles précédentes, la hauteur pourra être supérieure à celle autorisée dans la limite de la hauteur préexistante.

Les règles précisées à cet article 10 ne s’appliquent pas pour les édifices d’intérêt général monumentaux tels que les églises, clochers, réservoirs.

ARTICLE 11 - ASPECT EXTERIEUR Le projet peut être refusé ou n'être accordé que sous réserve de l'observation de prescriptions spéciales si les constructions par leur situation, leur architecture, leurs - Préservation du dimensions ou l'aspect extérieur des bâtiments ou ouvrages à édifier ou à modifier, sont caractère du centre- de nature à porter atteinte au caractère ou à l'intérêt des lieux avoisinants, aux sites, aux bourg et contribution paysages naturels ou urbains ainsi qu'à la conservation des perspectives monumentales. à une unité d'ensemble.

Pour les éléments paysagers repérés au plan  (type calvaire, fontaine,...).

- la démolition, la destruction de tout élément paysager repéré au plan est interdite, - toute modification ou déplacement est toléré sous réserve de ne pas altérer la nature, la forme ou la qualité de l'élément.

Toitures

Le faitage du bâtiment sur rue est placé dans l’orientation de la rue. - Préserver le La toiture du bâtiment sur rue est à deux pans sauf ajouts de type vérandas. Ce dispositif patrimoine ancien de peut être adapté dans le cas de maison peu profonde pour permettre la continuité des la commune. toitures (en conservant le seul pan côté rue ou ce pan entier plus une partie de l’autre).

Tout système pour traiter les angles de rues et les extrémités de bande est admis à la réserve près qu’il assure la continuité des toitures.

Tous les aménagements de combles sont autorisés à la réserve expresse qu’ils ne créent pas de saillies sur les toitures.

Les matériaux de toitures autorisés sont tous ceux qui présentent la coloration et l’aspect de la terre cuite traditionnelle (ton rouge à brun), à l’exception des vérandas, fenêtres de toit et dispositifs liés aux énergies renouvelables.

La pente des toitures de la construction à vocation d’habitation ne sera pas inférieure à 22° ni supérieure à 36°. Une pente différente peut être donnée pour assurer la continuité avec une maison voisine ou ramener ce faitage dans l’alignement général. Cette disposition ne concerne pas les toitures végétalisées.

Façades sur rue

Les façades sur rue du village sont conçues selon le modèle très simple de murs percés de baies rectangulaires plus haute que large.

Dans les alignements de façade sur rue représentés au plan par , les - Garantir l’intégration fenêtres seront plus hautes que larges à l’exception des ouvertures type œil-de-bœuf et paysagère de ces éléments fenêtres rectangulaires sous volée de toiture qui peuvent être moins hautes que larges, ainsi que celle préexistantes à la date d’opposabilité du PLU.

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Les ouvertures en façade sur rue sont obligatoirement accompagnées de modénatures en encadrement.

Les murs en pavés translucides constituant des "jours de souffrance" sont interdits, à l’exception de ceux préexistants à la date d’opposabilité du PLU.

Les parties voûtées ainsi que les linteaux et les encadrements de pierre de taille devront être obligatoirement conservées ou restaurées dans leur aspect d’origine.

La coloration des enduits de façades se rapprochera de celles préconisées dans le nuancier de couleurs édité par le CAUE 54 (Conseil de l’Architecture, de l’Urbanisme et de l’Environnement), consultable en mairie. Les façades devront être traitées dans une harmonie de teinte, les soubassements pouvant être légèrement nuancés par rapport à la couleur de façade. Les soubassements de type carrelage en façade sont interdits.

Sont interdits l’emploi à nu en parement extérieur de matériaux destinés à être recouverts d’un revêtement ou d’un enduit (briques creuses, carreaux de plâtre), l’apposition de carrelage, l’emploi de pavés translucides en façade, ainsi que les imitations de matériaux tels que les fausses briques, les faux pans de bois, etc…

Sont interdits les copies de modèles étrangers à la région, les murs de matériaux à enduire laissés bruts, les parements rapportés à joints, les bardages plastiques.

Les systèmes et les dispositifs de climatisation ou de ventilation, ainsi que les antennes, les paraboles, ou dispositifs assimilés ne seront pas posés en façades sur rue ou en surplomb du domaine public. En façade sur rue, l’installation des boîtes à lettres en saillie est également interdite.

Huisseries Les huisseries, quels que soient leurs modèles ainsi que les volets roulants, resteront ou seront posés en ménageant un tableau. Les caissons des volets roulants ne doivent pas - Maintenir une être visibles du domaine public. cohésion d'ensemble dans l'organisation des Les huisseries devront présenter une même couleur à l’échelle de la façade. La coloration constructions des huisseries se rapprochera de celle préconisée dans le nuancier de couleurs à consulter en mairie.

Les persiennes existantes avant la date d’opposabilité du PLU devront être maintenues et il convient de privilégier leur pose après la date d’opposabilité du PLU.

Clôtures Les clôtures sont interdites au droit des usoirs, à l’exception des clôtures préexistantes à la date d’opposabilité du PLU.

Le mur ou le mur bahut sera enduit/crépi selon le nuancier communal, en harmonie avec la construction principale (matériaux et couleurs).

Volumes Les ornements (chiens assis, tours, frontons, etc) sont interdits.

Autres Les murs et toitures des bâtiments annexes (à l’exception des vérandas) et des ajouts doivent être traités en harmonie avec ceux de la construction principale.

Sont interdits les bâtiments annexes de fortune en matériaux de récupération.

En cas de transformation ou d'extensions portant sur une construction existante et ne respectant pas les règles précédentes, la transformation ou l’extension pourra être réalisée selon l’aspect extérieur existant.

Les règles précisées à cet article 11 ne s’appliquent pas aux constructions et/ou ouvrages techniques nécessaires au fonctionnement des services publics ou concourant aux missions des services publics. FRANCHEVILLE – P L U – ESTERR

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Installations liées aux énergies renouvelables

L’installation de systèmes liés à la production d’énergies renouvelables est autorisée en façade avant seulement s’ils sont en harmonie avec les ouvertures. Ceux-ci ne peuvent être surélevés en châssis. - Encourager le développement local des Dans le cas d'installations implantées hors bâtiment (donc au sol), celles-ci seront placées productions d’énergie sur l'arrière de la parcelle. renouvelable

Ces dispositifs seront implantés dans le plan de toiture et parallèles à celui-ci sans inclinaison et en harmonie avec les ouvertures de façades.

ARTICLE 12 : STATIONNEMENT Le stationnement des véhicules correspondant aux besoins des constructions et installations doit être assuré en dehors des voies publiques sur des emplacements - Eviter l’encombrement des aménagés bénéficiant chacun d’un accès sur le domaine public dans le cas de voies publiques dû au constructions accueillant plusieurs logements. stationnement.

Suivant la nature et l’utilisation des constructions, les places de stationnement doivent être créées selon les normes suivantes : - Dimensionner le stationnement privé au  Constructions ou logement individuels(les) : 1 place par tranche de 50 m² de regard des projets et surface de plancher, avec un minimum de deux places par logement. destinations

 Zone UB :

Articles concernés Justifications ARTICLE 4 - DESSERTE PAR LES RESEAUX Eau potable Toute construction ou installation qui requiert l'alimentation en eau potable doit être - Obligations raccordée au réseau collectif de distribution d'eau potable. réglementation sanitaire Assainissement La commune étant dotée d'un dispositif d'assainissement eaux usées (collecte + - Obligations épuration) de type collectif, toute construction ou installation nouvelle qui le requiert doit réglementation être raccordée au réseau public d'assainissement selon la réglementation en vigueur. sanitaire L'évacuation des eaux usées non traitées dans les fossés, cours d'eau ou égouts pluviaux est interdite.

Eaux pluviales Les eaux pluviales seront infiltrées ou stockées directement sur la parcelle par tous les dispositifs appropriés (puits perdus, drains de restitution, fosse ou noue...) et pourront être - Ces mesures ont utilisées à d'autres usages (arrosages des jardins, lavage, ... sauf création de plans pour objectif de d'eau). limiter l’impact des Des dispositions à l'échelle de plusieurs parcelles, style bassin de rétention, sont constructions également autorisées. nouvelles pouvant En cas d'impossibilité technique de pouvoir infiltrer les eaux pluviales sur l'unité foncière, être autorisées sur celles-ci devront être rejetées dans le réseau collectif pluvial lorsqu'il existe. les secteurs naturels Des aménagements spécifiques (stockage des eaux pluviales) visant à réguler le débit de la commune. avant rejet vers le réseau collecteur pourront être demandés. Les aménagements nécessaires au libre écoulement des eaux pluviales, et éventuellement ceux visant à la limitation des débits évacués de la propriété, sont à la charge exclusive du propriétaire qui doit réaliser des dispositifs adaptés à l'opération et au terrain.

Concernant les constructions existantes, en cas de création de surface de plancher au sol supplémentaire, des installations de récupération d’eaux pluviales devront être installées.

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ARTICLE 6 - IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS PAR RAPPORT AUX VOIES ET EMPRISES PUBLIQUES Les constructions doivent être édifiées avec un recul minimal de 5 mètres et maximal de 10 mètres par rapport à la limite du domaine public. - Permettre le stationnement sur Les annexes pourront être construites dans la partie arrière de l’unité foncière à condition l’avant de la que ces constructions soient liées à celles préalablement édifiées dans la zone construction. d’implantation obligatoire. - Maintenir une En cas de transformation ou d'extension portant sur une construction existante et ne cohésion d'ensemble respectant pas les règles précédentes, l'implantation peut se faire dans le prolongement dans l'organisation de ladite construction. des constructions et

Les ouvrages techniques et/ou constructions qui sont nécessaires au fonctionnement des organiser le front bâti services publics peuvent s’implanter en limite ou en recul des voies et emprises publiques. - Permettre l’adaptation de l’existant ARTICLE 7 - IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS PAR RAPPORT AUX LIMITES SEPARATIVES DE L'UNITE FONCIERE La construction contiguë à une ou plusieurs limites séparatives de l'unité foncière est autorisée. - Favoriser la mitoyenneté Toute construction en recul par rapport à une de ces limites doit être en tout point à une pour maintenir la continuité distance de cette limite au moins égale à 3 mètres. du front bâti et donc la Aucune construction ne pourra être édifiée à moins de 10 m des berges des cours d’eau. cohérence de l'unité urbaine.

En cas de transformation ou d'extension portant sur une construction existante et ne - Respecter les règles de respectant pas les règles précédentes, l'implantation peut se faire dans le prolongement prospect. de ladite construction.

Les ouvrages techniques et/ou constructions qui sont nécessaires au fonctionnement des services publics peuvent s’implanter en limite ou en recul des limites séparatives.

ARTICLE 10 – HAUTEUR DES CONSTRUCTIONS Hauteur maximale Préservation du caractère du village et contribution à une  La hauteur maximale de toutes constructions ne devra pas excéder 7 mètres à unité d'ensemble l’égout de toiture en façade sur rue et 9 mètres à la faîtière toutes superstructures comprises à l'exclusion des ouvrages indispensables de faible emprise tels que souches de cheminée, locaux techniques, etc....

 La hauteur maximale des constructions en toiture terrasse ne devra pas excéder 7 mètres à l’acrotère.

 Cette hauteur sera prise au point le plus haut du terrain naturel au droit de la façade sur rue et au droit du polygone d’implantation pour la hauteur définie à la faîtière.

 La hauteur absolue des bâtiments agricoles à usage familial, annexes et abris de jardins ne pourra excéder 3 mètres 50.

En cas de transformation ou d'extensions portant sur une construction existante et ne respectant pas les règles précédentes, la hauteur pourra être supérieure à celle autorisée dans la limite de la hauteur préexistante.

ARTICLE 11 - ASPECT EXTERIEUR .Le projet peut être refusé ou n'être accordé que sous réserve de l'observation de prescriptions spéciales si les constructions par leur situation, leur architecture, leurs dimensions ou l'aspect extérieur des bâtiments ou ouvrages à édifier ou à modifier, sont de nature à porter atteinte au caractère ou à l'intérêt des lieux avoisinants, aux sites, aux paysages naturels ou urbains ainsi qu'à la conservation des perspectives monumentales.

. Pour les éléments paysagers repérés au plan type calvaire, fontaine,...). - la démolition, la destruction de tout élément paysager repéré au plan est interdite, - toute modification ou déplacement est toléré sous réserve de ne pas altérer la nature, la

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forme ou la qualité de l'élément.

Dessin général des façades Les murs en pavés translucides constituant des "jours de souffrance" sont interdits, à l’exception de ceux préexistants à la date d’opposabilité du PLU.

Toitures - Volumes

La toiture du bâtiment sur rue est à deux pans sauf ajouts de type vérandas.  Les toitures terrasses et/ou végétalisées sont autorisées.  Les décrochements de type « tour », frontons, « chiens assis » sont interdits.  Les systèmes et les dispositifs de climatisation ou de ventilation, ainsi que les antennes, les paraboles, etc… ne seront pas posés en façades sur rue ou en surplomb du domaine public. En façade sur rue, l’installation des boîtes à lettres ou d’enseignes en saillie est interdite.  Le faitage du bâtiment sur rue est placé dans l’orientation de la rue.

Enduit et coloration de façade

Coloration : La coloration des enduits se rapproche de celle préconisée dans le nuancier de couleurs à consulter en mairie, exception faite des matériaux en bois naturel. Pour les façades visibles depuis le domaine public : il sera possible de créer des bandes de couleurs hors nuancier de référence à condition de ne pas dépasser 20% de la surface de chaque façade (ouvertures comprises).

Aspect extérieur : Les façades devront être traitées dans une harmonie de teinte, les soubassements pouvant être légèrement nuancés par rapport à la couleur de façade. Les soubassements de type carrelage en façade sont interdits.

Huisseries Les huisseries, quels que soient leurs modèles ainsi que les volets roulants, resteront ou seront posés en ménageant un tableau.

La coloration des volets-battants se rapprochera de celle préconisée dans le nuancier de couleurs à consulter en mairie. L’ensemble des huisseries et menuiseries d’une façade devra avoir la même couleur.

L’ensemble des menuiseries d’une façade devra avoir les mêmes couleurs.

Clôtures Concernant les clôtures sur rue : - la hauteur totale ne pourra pas excéder 1.60 mètre, sans être inférieure à 1 mètre. Les clôtures peuvent prendre la forme de mur bahut seul, de mur bahut surmonté d’un système à claire-voie ou enduit et surmonté d’un grillage doublé ou non de végétalisation. Dans le cas d’utilisation de végétaux, ceux-ci ne pourront être artificiels.

Lorsque l’arrière des parcelles donne sur le grand paysage, et lorsqu’il s’agit de clôtures de vergers, les clôtures devront être perméables vis-à-vis de la faune. Les clôtures ajourées ou les haies sont donc privilégiées.

Autres Les citernes de gaz liquéfié ou à mazout ainsi que les installations similaires doivent être intégrées dans le milieu environnant ou être placées en des lieux les dissimulant depuis les voies publiques.

Les postes électriques doivent être traités en harmonie avec les constructions avoisinantes, dans le choix des matériaux et revêtements.

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Sont interdits les bâtiments annexes sommaires et les annexes telles que clapiers, poulaillers ou abris réalisés avec des moyens de fortune.

Installations liées aux énergies renouvelables

L’installation de systèmes liés à la production d’énergies renouvelables est autorisée en façade avant seulement s’ils sont en harmonie avec les ouvertures. Ceux-ci ne peuvent être surélevés en châssis.

Dans le cas d'installations implantées hors bâtiment (donc au sol), celles-ci seront placées sur l'arrière de la parcelle.

ARTICLE 12 : STATIONNEMENT Le stationnement des véhicules correspondant aux besoins des constructions et installations doit être assuré en dehors des voies publiques sur des emplacements - Eviter l’encombrement des aménagés bénéficiant chacun d’un accès sur le domaine public dans le cas de voies publiques dû au constructions accueillant plusieurs logements. stationnement.

Suivant la nature et l’utilisation des constructions, les places de stationnement doivent être créées selon les normes suivantes : - Dimensionner le stationnement privé au  Constructions ou logement individuel(le) : 1 place par tranche de 50 m² de regard des projets et surface de plancher, avec un minimum de deux places par logement. destinations

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2- Les zones à urbaniser (0,45ha)

2.1- Définition et localisation

En lien avec l’impact tardif du processus de périurbanisation (principalement au cours des années 1990 et 2000 avec près 30% des constructions existantes), la population de FRANCHEVILLE reste relativement modérée : 283 habitants (données INSEE 2013). Son poids démographique s’avère donc limité à l’échelle intercommunale (0,6% de la population de la Communautés de Communes terres Touloises).

Cette croissance démographique au cours des deux dernières décennies a permis un rajeunissement de la population du fait de l’arrivée de couples avec enfants. Cependant, la tendance est au vieillissement de la population et les jeunes commencent à quitter le village.

La commune souhaitant maintenir un dynamisme démographique et assurer un rajeunissement de la population, elle désir créer un nouveau souffle en matière de constructibilité. Dans le même temps, elle souhaite être en cohérence avec les objectifs supra-communaux (SCoT Sud 54 en matière de démographie.

Afin de définir des objectifs en termes de constructibilité, plusieurs paramètres ont été pris en considération :

 Le taux de vacance : il est de 4,9 % et se situe en-dessous des préconisations du SCoT Sud 54 (entre 4 et 6%). Les logements vacants ne peuvent donc pas être pris en compte dans le potentiel d’urbanisation.

 Le potentiel constructible intramuros : il porte sur les dents creuses. Suite à la prise en compte du phénomène de rétention et aux reculs agricoles, 5 parcelles vierges ont été retenues dans le potentiel de développement urbain intramuros, sur les 9 existantes, soit une rétention foncière de 28,5% (sur une base de 7 dents creuses, 9 après le constat de terrain).

Ce potentiel a été pris en compte par la commune dans ses réflexions de développement urbain. Cependant il s’avère relativement limité. C’est pour cette raison que la commune de FRANCHEVILLE souhaite mettre en place, par le biais du zonage de son PLU, de nouvelles zones de développement urbain à court terme.

Les zones à urbaniser permettent à la commune de fixer son développement urbain futur. Elles permettent une planification urbaine dans l’espace (localisation sur le territoire) et dans le temps (phasage chronologique de l’ouverture à l’urbanisation). Il s’agit de zones non ou partiellement équipées et destinées à l’accueil de logements, de services, activités diverses ainsi qu’aux équipements collectifs. Les constructions sont autorisées au fur et à mesure de la réalisation des équipements internes de la zone. Elles permettent d’envisager l’avenir du développement urbain à l’horizon 2030.

AU Localisation Village de FRANCHEVILLE Sud-est de la trame urbaine, sur la rue de Terrière qui rejoint la RD611 (axe Pont-à-Mousson / Toul)

Surface 0,45 ha FRANCHEVILLE – P L U – ESTERR

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2.2- Objectifs P.L.U.

La commune de FRANCHEVILLE connaît une réelle problématique foncière du fait :  des reculs agricoles à prendre en compte,  de la rétention foncière (5 parcelles de dents creuses mutables sur les 9 parcelles préalablement identifiées),  des possibilités de développement limitées (ruisseaux, topographie, ceinture verte…).

Ces difficultés et contraintes ont été prises en compte dans les projets de développement urbain et l’identification de la zone AU.

La commune de FRANCHEVILLE est par ailleurs dotée de plusieurs qualités intrinsèques :  un cadre de vie paysager qualitatif : cadre de vie rural au cœur de la Plaine de la Woëvre, à proximité des Côtes de Toul et des Côtes de Meuse, entre Haye et Toulois.  la proximité avec les pôles d’emplois et de services (Toul, Nancy) ainsi que les infrastructures routières permettant d’y accéder (D611).

Par l’intermédiaire de son PLU, la commune de FRANCHEVILLE souhaite s’assurer d’un renouvellement de la population en attirant de nouveau une population jeune. Afin de maintenir voire d’accroître ce dynamisme démographique, la commune de FRANCHEVILLE souhaite impulser un nouveau souffle en matière de constructibilité.

Elle privilégie les dents creuses afin de préserver la compacité de la trame villageoise. Cependant, du fait du potentiel limité à l’intérieur de la trame urbaine (6 dents creuses potentiellement mutables), la commune souhaite mettre en place, par le biais du zonage, une nouvelle zone de développement future ciblée stratégiquement sur le territoire.

Elle a identifié un secteur de développement urbain : le secteur sud-est du village sur la rue de Terrière qui rejoint la route D 611.

Elle souhaite que cette extension ne bouscule pas la morphogénèse de la trame urbaine actuelle et qu’elle ne soit pas conçue comme un écosystème urbain. De ce fait, cette identification s’est faite dans le prolongement du village ancien de la rue Terrière. Elle tient également compte du besoin de garantir une continuité urbaine et de ne pas bousculer les équilibres paysagers actuels. Ainsi, l’ouverture à l’urbanisation se fera à proximité immédiate de l’enveloppe urbaine actuelle.

Les objectifs du PADD en termes de démographie et de logements s’accompagnent d’une volonté de rajeunissement de la population et d’une volonté d’assurer le cycle résidentiel par le maintien des logements locatifs présents sur son territoire.

Ces ambitions se justifient par la localisation de la commune de FRANCHEVILLE, à proximité du pôle d’emplois et de services de Toul (7 km) associée au cadre de vie rural de qualité dont elle dispose. De par ses caractéristiques et objectifs, la commune de FRANCHEVILLE souhaite être en mesure se positionner comme une commune rurale satellitaire de Toul.

Enfin, la commune de FRANCHEVILLE a identifié la zone à urbaniser en tenant compte des équipements publics techniques existants et du projet de STEP. Elle s’assurera également de la capacité des réseaux en lien avec les besoins de la nouvelle population.

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Rappel du PADD :

- S’inscrire dans les objectifs du Scot Sud 54

- Maintenir des logements locatifs sur la commune.

- Retrouver un souffle en matière de constructibilité afin de maintenir un dynamisme démographique et attirer les jeunes populations. - Préserver la compacité de la trame villageoise actuelle et intégrer la problématique des reculs agricoles. - Prévoir des normes de stationnement en fonction de la vocation des constructions à venir.

- Préserver un cadre de vie agréable et ne pas bouleverser les équilibres paysagers actuels. ème - Favoriser la mixité générationnelle en aménageant une résidence 3 âge.

Depuis son entrée en vigueur le SCoT Sud 54 fixe les orientations pour limiter la consommation du foncier, assurer un équilibre dans la production de logements et renforcer le maillage territorial. Les objectifs de production de logements fixés par le SCoT à l’échelle d’un EPCI sont donnés pour la période 2013-2026 (à répartir sur les zone U et AU) et pour la période indicative 2026-2038.

Ainsi, les besoins en matière de développement urbain peuvent être quantifiés de la manière suivante :  Rappel de la population de FRANCHEVILLE recensée en 2014 : 283 habitants.  Objectifs démographiques 2013-2026 du SCoT Sud 54 pour l’ancienne Communauté de Communes Hazelle en Haye : 985 habitants dont 480 de stabilité  Augmentation ambitionnée par le PADD : 300-315 habitants d’ici 2030  Impact du desserrement des ménages : 2.14 habitats/ménage*. *La décohabitation et le vieillissement de la population fait augmenter le nombre de ménages. Ainsi, pour répondre aux besoins de la population actuelle, il faut produire plus de logements. Depuis 1982, le SCoT Sud 54 a connu les mêmes évolutions qu’à l’échelle de la France. Il est donc proposé de s’appuyer sur les projections nationales de l’INSEE à l’horizon 2026 pour définir les besoins du territoire, c’est-à-dire une moyenne de 2.14 personnes/ménage à l’horizon 2026.

Préalablement à l’identification de zones à urbaniser, le bureau d’étude a identifié le potentiel disponible intramuros à la fois par le biais des dents creuses et des logements vacants, lors d’un travail de terrain en 2015 : Potentiel foncier Dents creuses en 2015 5 mutables* En tenant compte des reculs agricoles et de la rétention foncière Logements vacants en 2015 7 Total recensé 12

Total accueil nouveaux habitants [application du coefficient de desserrement des 25,7* ménages de 2,14habitants] Total accueil nouveaux habitants [application du coefficient de desserrement des 10,7 ** ménages et hors prise en compte des logements vacants]

*Le taux de rétention retenue en réunion étant de 28,5% pour les dents creuses. **Le taux de vacance réel est de 4,9 %, ce qui est à la limite du taux de fluidité nécessaire au parc de FRANCHEVILLE dans la mesure où le SCoT Sud 54 préconise un taux compris entre 4 et 6%. Les logements vacants ne peuvent donc pas être pris en compte dans le potentiel foncier.

Du fait du faible taux de vacance, inférieur aux préconisations du SCoT (entre 4 et 6%), la commune de FRANCHEVILLE ne peut pas tenir compte des logements vacants dans son potentiel urbain. Ainsi, hors logements vacants, le potentiel intramuros s’abaisse à 5 logements, dans les dents creuses, soit 11 habitants (à raison de 2,14 personnes/ménages).

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Ce potentiel est estimé en tenant compte de la rétention foncière, de la vacance actuelle, des réalisations en cours et du phénomène de desserrement des ménages.

Il ne semble pas suffisant pour répondre aux objectifs d’évolution de la population fixés par le PADD (300-315 d’ici 2030, soit environ entre 20 et 30 habitants).

Pour atteindre son objectif de 11 logements supplémentaires, la commune a donc la possibilité d’ouvrir de nouvelles zones au développement urbain.

Ainsi, le secteur sud-est de la commune, sur le rue de Terrière, a été identifié en zone AU afin de permettre le développement urbain à court terme. Il complète le potentiel foncier offert par les dents creuses et permet d’atteindre les objectifs démographiques et de logements du PADD, dans le respect des orientations supra communales.

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Zone AU

La zone AU permet le développement du village tout en assurant la continuité avec la trame urbaine existante et en vue d’atteindre les objectifs du PADD.

Elle permettra de maintenir un dynamisme démographique. La création de nouveaux logements permettra d’accueillir une population nouvelle mais également de prendre en compte le phénomène de desserrement des ménages.

Située dans le prolongement de la rue Terrière, cette zone permettra de structurer l’entrée du village en ZAU : vue depuis la sortie rue de la Terrière venant de Toul au sud ou de Pont-à-Mousson au nord et ainsi appliquer les orientations du PADD visant à préserver les aménagements existants.

Des aménagements d’entrée de village en amont, permettront d’embellir l’entrée du village depuis Toul (axe de la RD 611 Dieulouard / Toul).

La partie droite de la chaussée en arrivant sur le village (parcelle 356) est un terrain communal qui accueillera l’aménagement d’une résidence 3ème âge et ainsi favorisera la mixité générationnelle préconisée dans le PADD. ZAU : vue depuis l’entrée via la D 611

La zone AU s’étend sur environ 0.45 hectares. Le test de capacité, réalisé en respectant une densité de 15 logements/hectare, met en avant la possibilité de créer jusqu’à 6 nouveaux logements sur la zone.

La zone s’organiserait autour d’une voie centrale qui s’inscrit dans le prolongement de la rue de la Terrière, permettant de rejoindre la Grande rue au nord-ouest et la route D 611 au sud-est. Les constructions pourraient venir s’implanter de part et d’autre de cette voie.

Dans la logique de respect des densités énoncées ZAU : vue depuis l’entrée via la D 611 par les instances supra-communales, la zone pourrait être à la fois composée de maisons individuelles de type pavillonnaire et de maisons mitoyennes pour la résidence 3ème âge. Cela permettra ainsi de lier les caractéristiques du centre ancien et celles des extensions récentes.

Un recul en décalé depuis la voirie sera réalisé et présent dans l’OAP devant la résidence 3ème âge (5m + ZIOF) afin de favoriser une harmonie avec l’organisation urbaine des villages lorrains dans l’esprit des usoirs traditionnels et permettra une vue prolongeant sur le village dès son entrée. Un recul de 10m en raison de la topographie du talus sera opéré de l’autre côté de a chaussée pour les habitations individuelles.

Enfin, dans une logique d’intégration paysagère et dans le but de limiter l’impact visuel des constructions, des linéaires de végétation pourraient prendre place à l’arrière des constructions. Cela permettrait dans le même temps de maintenir des franges urbaines diluées.

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L’orientation d’Aménagement et de Programmation ainsi que le règlement associé à la zone définissent certains principes parmi lesquels : - Favoriser la compacité et la densité de la zone AU : Le développement de cette zone est envisagé à court terme. Elle s’inscrit dans la continuité de la trame urbaine et incite à la mise en place d’un front bâti en partie mitoyen avec une densité de 15 logements/hectare. En cas de non mitoyenneté, les constructions doivent respecter la règle d’espacement de 3 mètres. La densité des unités foncières est également contenue du fait de la limitation de l’emprise au sol des annexes et des garages isolés (respectivement 20 m² et 35 m²).

- Réaliser une connexion avec l’existant : Le développement de la zone doit s’accompagner d’aménagement permettant l’intégration avec l’existant. C’est pour cela que la zone a été conçue dans le prolongement de la rue de Terrière. Le règlement associé à la zone interdit les voies en impasse et oblige un calibrage de la voie (bande de roulement de 21 mètres et au moins un trottoir). .

- Assurer une homogénéisation de l’implantation des constructions : Une marge de recul de 21 mètres doit être respectée par rapport à la voirie. Ces prescriptions permettent d’assurer un relatif alignement des constructions les unes par rapport aux autres.

- Assurer l’intégration des constructions à l’environnement paysager et urbain : La hauteur des constructions tout comme leurs aspects extérieurs font l’objet des mêmes prescriptions que pour la zone UB. Le stationnement y est également règlementé de la même manière (hors du domaine public, avec une place pour 50 m² de surface de plancher et au minimum deux places par logement)

Tableau bilan de la consommation d’espaces :

Surfaces consommées par zone Type de sol consommé AU

Agricole 0.45 ha

Dont prairie - Dont cultures 0,45 ha Naturel - Dont vergers & jardins - Dont friches - Forestier - Surfaces déjà consommées -

TOTAL 0.45 ha TOTAL avec Ne (étangs) 4.32 ha

Le PLU doit ainsi permettre le maintien du dynamisme démographique attendu par la commune de FRANCHEVILLE tout en limitant l’étalement urbain afin de ne pas bouleverser les équilibres paysagers actuels. Le développement urbain doit donc se faire de manière intégrée et dans la continuité de l’existant.

Ainsi, l’ouverture à l’urbanisation se veut modérée et réfléchie. Elle s’appuie à la fois sur le potentiel existant à l’intérieur de la trame urbaine et privilégie les fenêtres d’urbanisation. L’élargissement de la zone constructible à vocation résidentielle est d’environ 0.45 hectares. Cette zone est amenée à consommer des surfaces actuellement agricoles.

Le PLU met ainsi en œuvre une urbanisation qui se veut en cohérence et dans la continuité de l’existant. Sa localisation et son organisation doivent permettre de renforcer le socle urbain et privilégier la compacité. Cette logique permet d’assurer la bonne intégration des nouvelles constructions et des nouveaux habitants. Dans le même temps les espaces naturels du territoire s’en trouvent protégés.

Par ce zonage il s’agit de trouver le juste équilibre entre développement urbain, structuration de l’entrée de village, accompagnement vers la création du projet de résidence 3ème âge et utilisation du foncier communal. La STEP d’une capacité de 320 EH sera en capacité d’assurer l’assainissement pour ce projet, tout comme la desserte en eau potable.

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Zone AU pressenties mais écartée au profit de la ZAU rue de la Terrière

Afin de pouvoir encourager la venue de nouveaux habitants sur la commune, tout en prenant en compte le potentiel foncier des dents creuses à l’intérieur de la trame urbaine (5 dents creuses mutables) et en écartant la possibilité de prendre en compte dans les calculs les logements vacants présents au nombre de 7 (taux de fluidité de 4,9%) dans le mesure où le taux est inférieur aux prescriptions du SCoT Sud 54 (entre 4 et 6%), il était nécessaire d’envisager l’ouverture de zone à urbaniser.

Lors des différentes réunions et réflexions organisées autour de ce projet de PLU, 4 ZAU ont été pressentis, mais une seule a été conservée et retenue, la ZAU n°4 dans le prolongement de la rue Terrière.

Détaillons ici les raisons qui ont motivées ce choix en rappelant les 3 autres ZAU pressenties mais non retenues:

 ZAU n°1 : Le long du chemin actuel menant aux vergers (partie sud-ouest de la commune)

Cette zone n’a pu être retenue car bien qu’il y ait une compacité de la trame urbaine, il n’y a aucune voirie adaptée permettant d’y accéder, ce qui représente alors des coûts supplémentaires pour une urbanisation qui n’aurait pu s’organiser que d’un seul côté de la voirie du fait de la présence des jardins. La topographie n’était pas non plus adaptée à la construction car la zone est trop vallonnée.

Points forts Points faibles ZAU n°1 : chemin des vergers Compacité avec Voirie à aménager le bâti existant Topographie Coûts Construction d’un seul côté

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 ZAU n°2 : Le long du lavoir

Cette zone n’a pu être retenue car bien qu’il y ait une compacité de la trame urbaine, le parcellaire est multiple et un aménagement de cette zone nécessitait de remettre en cause la place du lavoir car il aurait fallu un accès pour les futures habitations.

Points forts Points faibles

Compacité avec Multiplicité du le bâti existant. parcellaire Urbanisation Nécessité d’un accès sur une partie risquant d’impacter ZAU n°3 : Rue Reculhaut du terrain l’harmonie de la place communal du lavoir.

 ZAU n°3 : Le long de la rue Reculhaut

Cette zone n’a pu être retenue car bien qu’elle permette une compacité de la trame urbaine, l’accès se fait par une rue exiguë et la zone aurait entraîné un mitage des jardins et un morcellement des terrains agricoles.

Points forts Points faibles

Compacité avec Mitage des jardins et le bâti existant. morcellement agricole. Accès exigu. ZAU n°2 : zone du lavoir.

2.3- Tableau récapitulatif des transpositions réglementaires

Articles concernés Justifications ARTICLE 4 - DESSERTE PAR LES RESEAUX

EAU Eau potable - Obligation Toute construction ou installation qui requiert l'alimentation en eau potable doit être réglementaire raccordée au réseau collectif de distribution d'eau potable. sanitaire

ASSAINISSEMENT Eaux usées Toute construction doit être raccordée au réseau public d’assainissement, lorsqu’il existe, selon la réglementation en vigueur. La collectivité doit contrôler la conformité des installations correspondantes. - Obligation En l’absence de réseau public d’assainissement, un dispositif d’assainissement individuel réglementaire doit être réalisé conformément à la législation en vigueur. Il doit être conçu de façon à sanitaire pouvoir être mis hors circuit, et de manière telle que la construction puisse être directement raccordée au système public quand celui-ci sera mis en place. L’évacuation des eaux usées non traitées dans les fossés, cours d’eau ou égouts pluviaux est interdite.

Eaux pluviales Les eaux pluviales devront être rejetées dans le réseau collectif pluvial existant. - Ces mesures ont Les aménagements nécessaires au libre écoulement des eaux pluviales, et pour objectif de éventuellement ceux visant à la limitation des débits évacués de la propriété, sont à la limiter l’impact des charge exclusive du propriétaire qui doit réaliser des dispositifs adaptés à l’opération et au constructions terrain. nouvelles pouvant être autorisées sur

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les secteurs naturels de la commune. ARTICLE 6 - IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS PAR RAPPORT AUX VOIES ET EMPRISES PUBLIQUES Les constructions devront être édifiées avec un recul minimal de 5 mètres et maximal de - Permettre le 10 mètres par rapport à la limite du domaine public. stationnement devant la parcelle. Pour les parcelles concernées par une zone d’implantation obligatoire des façades - Maintenir une indiquée au plan de zonage, la façade principale de la construction à usage d’habitation y cohésion d’ensemble sera édifiée en totalité en prenant en compte le recul minimal de 5 mètres. dans l’organisation Les annexes pourront être construites dans la partie arrière de l’unité foncière à condition des constructions que ces constructions soient liées à celles préalablement édifiées dans la zone d’implantation obligatoire.

ARTICLE 7 - IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS PAR RAPPORT AUX LIMITES SEPARATIVES DE L'UNITE FONCIERE La construction contiguë à une ou plusieurs limites séparatives de l'unité foncière est - Permettre la autorisée. mitoyenneté Toute construction en recul par rapport à une de ces limites doit être en tout point à une distance de cette limite au moins égale à 3 mètres. - Respecter les règles Aucune construction ne pourra être édifiée à moins de 10 m des berges des cours d’eau. de prospect.

Les ouvrages techniques et/ou constructions qui sont nécessaires au fonctionnement des services publics peuvent s’implanter en limite ou en recul des limites séparatives.

ARTICLE 10 – HAUTEUR DES CONSTRUCTIONS Hauteur maximale

La hauteur maximale de toutes constructions ne devra pas excéder 7 mètres à l’égout de - Préservation du toiture en façade sur rue et 9 mètres à la faîtière toutes superstructures comprises à caractère du village l'exclusion des ouvrages indispensables de faible emprise tels que souches de cheminée, et contribution à une locaux techniques, etc.... unité d’ensemble.

La hauteur maximale des constructions en toiture terrasse ne devra pas excéder 7 mètres à l’acrotère.

Cette hauteur sera prise au point le plus haut du terrain naturel au droit de la façade sur rue et au droit du polygone d’implantation pour la hauteur définie à la faîtière.

La hauteur absolue des bâtiments agricoles à usage familial, annexes et abris de jardins ne pourra excéder 3 mètres 50.

ARTICLE 11 - ASPECT EXTERIEUR Le projet peut être refusé ou n'être accordé que sous réserve de l'observation de - Garantir la prescriptions spéciales si les constructions par leur situation, leur architecture, leurs préservation du petit dimensions ou l'aspect extérieur des bâtiments ou ouvrages à édifier ou à modifier, sont patrimoine et des de nature à porter atteinte au caractère ou à l'intérêt des lieux avoisinants, aux sites, aux éléments paysages naturels ou urbains ainsi qu'à la conservation des perspectives monumentales. architecturaux caractéristiques du Dessin général des façades cadre de vie villageois de la Les murs en pavés translucides constituant des "jours de souffrance" sont interdits, à commune. l’exception de ceux préexistants à la date d’opposabilité du PLU. - Préserver l’harmonie générale sur le village. Toitures - Volumes La toiture du bâtiment sur rue est à deux pans sauf ajouts de type vérandas. - Garantir l’intégration paysagère de ces  Les toitures terrasses et/ou végétalisées sont autorisées. éléments

 Les décrochements de type « tour », frontons, « chiens assis » sont interdits.

 Les systèmes et les dispositifs de climatisation ou de ventilation, ainsi que les antennes, les paraboles, etc… ne seront pas posés en façades sur rue ou en surplomb du domaine public. En façade sur rue, l’installation des boîtes à lettres ou d’enseignes en saillie est interdite. FRANCHEVILLE – P L U – ESTERR

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 Le faitage du bâtiment sur rue est placé dans l’orientation de la rue.

Enduit et coloration de façade

Coloration : La coloration des enduits se rapproche de celle préconisée dans le nuancier de couleurs à consulter en mairie, exception faite des matériaux en bois naturel. Pour façades visibles depuis le domaine public : il sera possible de créer des bandes de couleurs hors nuancier de référence à condition de ne pas dépasser 20% de la surface de chaque façade (ouvertures comprises).

Aspect extérieur : Les façades devront être traitées dans une harmonie de teinte, les soubassements pouvant être légèrement nuancés par rapport à la couleur de façade. Les soubassements de type carrelage en façade sont interdits.

Huisseries

Les huisseries, quels que soient leurs modèles ainsi que les volets roulants, resteront ou seront posés en ménageant un tableau.

La coloration des volets-battants se rapprochera de celle préconisée dans le nuancier de couleurs à consulter en mairie. L’ensemble des huisseries et menuiseries d’une façade devra avoir la même couleur.

L’ensemble des menuiseries d’une façade devra avoir les mêmes couleurs.

Clôtures

Concernant les clôtures sur rue : - la hauteur totale ne pourra pas excéder 1.60 mètre, sans être inférieure à 1 mètre. Les clôtures peuvent prendre la forme de mur bahut seul, de mur bahut surmonté d’un système à claire-voie ou enduit et surmonté d’un grillage doublé ou non de végétalisation. Dans le cas d’utilisation de végétaux, ceux-ci ne pourront être artificiels.

Lorsque l’arrière des parcelles donne sur le grand paysage, et lorsqu’il s’agit de clôtures de vergers, les clôtures devront être perméables vis-à-vis de la faune. Les clôtures ajourées ou les haies sont donc privilégiées.

Autres Les citernes de gaz liquéfié ou à mazout ainsi que les installations similaires doivent être intégrées dans le milieu environnant ou être placées en des lieux les dissimulant depuis les voies publiques.

Les postes électriques doivent être traités en harmonie avec les constructions avoisinantes, dans le choix des matériaux et revêtements.

Sont interdits les bâtiments annexes sommaires et les annexes telles que clapiers, poulaillers ou abris réalisés avec des moyens de fortune.

Installations liées aux énergies renouvelables

L’installation de systèmes liés à la production d’énergies renouvelables est autorisée en façade avant seulement s’ils sont en harmonie avec les ouvertures. Ceux-ci ne peuvent être surélevés en châssis.

Dans le cas d'installations implantées hors bâtiment (donc au sol), celles-ci seront placées sur l'arrière de la parcelle.

ARTICLE 12 : STATIONNEMENT Pas de prescription FRANCHEVILLE – P L U – ESTERR

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3- Les zones agricoles (836,52ha)

3.1- Définition et localisation

Les zones agricoles (A) protègent les surfaces agricoles du territoire en raison du potentiel et de la richesse agronomique, biologique et économique des sols.

Sur la commune de FRANCHEVILLE, les zones A occupent des espaces de cultures ou de pâtures sur l’ensemble du territoire communal.

L’identification de ces zones permet une valorisation de ces espaces tout en apportant une protection vis-à-vis de l’étalement urbain et de l’artificialisation des sols du fait de leur proximité parfois immédiate avec la trame urbaine. Elle permet de préserver l’ambiance champêtre et naturelle du territoire.

Ainsi, les zones A concernent l’ensemble des secteurs non urbanisés du territoire communal à l’exception des zones à enjeux naturels (zone N), des zones de jardin ou de verger (Nj et Nv) ou encore les zones humides identifiées sur le territoire communal (Nzh). Elle exclut également les parcelles présentant des constructions mitées (Nhl). La zone spécifique identifiée correspond à des surfaces agricoles disposant d’une protection renforcée et donc d’un règlement plus strict. A Ban communal de FRANCHEVILLE Lieux-dits L’Echalotte, Le Champ champ, Sur le haut champ, En Localisation bas de Terrière, La Chavée, La Champelle, Le Sermé, Varnaux, La Chalot… Surface 836,52ha

3.2- Objectifs P.L.U.

Zone A

La zone A est une zone protégée en raison de ses qualités paysagères et/ou environnementales voire économiques.

L’objectif de cette zone est de protéger des espaces agricoles à forte sensibilité paysagère. Dans le cas de FRANCHEVILLE, elle se caractérise par le paysage de la plaine de Woëvre dans laquelle s’intègre la commune de FRANCHEVILLE. La zone agricole permet l’ouverture de larges perspectives visuelles tout autour du village.

La commune de FRANCHEVILLE, consciente de cette identité agricole et de ses atouts paysagers, souhaite préserver ce cadre de vie rural agréable et les équilibres paysagers actuels. Afin de mettre en application concrète cette orientation énoncée dans le PADD, les espaces agricoles, lorsqu’ils ne possèdent pas d’enjeux environnementaux, biologiques et/ou paysagers spécifiques, ont été classés en zone A.

A noter que le classement en zone naturelle ne contraint en aucun cas l’activité agricole.

Par ce zonage, la commune de FRANCHEVILLE souhaite ainsi pérenniser l’activité agricole voire assurer son développement. Dans une logique de diversification de l’activité agricole et de l’économie de la commune d’une manière générale, FRANCHEVILLE est favorable à l’implantation d’activités liées au tourisme vert (chambre d’hôtes, gîtes,…). Pour se faire, la commune sait qu’elle peut également compter sur la Communauté de Communes Terres Touloises favorable à cette forme de tourisme.

Le PLU, notamment à travers le règlement des zones agricoles peut être le vecteur potentiel d’implantation de ce type d’activités. C’est pour cette raison que le règlement associé à la zone A autorise la création de nouvelles constructions ou d’extensions dans la mesure où celles-ci sont liées à l’activité agricole et/ou à sa diversification. FRANCHEVILLE – P L U – ESTERR

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Rappel du PADD :

- Maintenir et permettre le développement de l’activité agricole. - Veiller à une intégration architecturale des nouvelles implantations ou extensions agricoles. - Mettre en œuvre une démarche architecturale sur l’ensemble des bâtiments agricoles garantissant une bonne intégration dans l’environnement bâti ou naturel. - Favoriser l’implantation du tourisme vert (chambre d’hôtes, gîtes,…). - Prendre en considération l’identité agricole de la commune, atout majeur d’un point de vue paysager.

Une réunion de concertation agricole a été réalisée en janvier 2015. Cette concertation a permis de recenser 7 exploitations en activité avec des bâtiments sur le territoire communal ainsi que les périmètres de protection les concernant. Un exploitant a également fait part de projets d’extensions : l’EARL de la Ferme du Bois Nathan (extension des bâtiments existants sur l’arrière). Ce projet ne va pas avoir d’impacts directs sur le village, car il est situé à l’extérieur du village, mais il peut modifier l’étendue du périmètre de protection.

Cette réunion a permis de prendre en compte les exploitations agricoles sur le territoire ainsi que les éventuels projets de développement ou de diversification. Le zonage et le règlement associé ont été réalisés en cohérence avec les informations obtenues et de manière à ne pas bloquer les éventuels projets de développement dans la mesure où ceux-ci prennent en considération l’environnement urbain et naturel existant.

La zone A est une zone où la construction est strictement encadrée. Elle a pour objectif principal de préserver le caractère champêtre, rural et agraire des terres tout encore maintenant une activité économique majeure. Ainsi, il s’agit de limiter les constructions, leur impact visuel et leur nuisance dans l’environnement paysager et naturel. De ce fait, seules sont autorisées les constructions et installations liées à l’activité agricole ainsi que celles nécessaires aux services publics ou d’intérêts collectifs. Ce strict encadrement de l’urbanisation permet de protéger les terres et paysages agricoles.

A cela s’ajoutent des règles d’occupation du sol spécifiques. Elles ont été définies de manière à conditionner les éventuelles nouvelles constructions ou occupations du sol afin que celles-ci s’implantent en harmonie avec l’existant. Ainsi,  Les constructions devront être implantées en prenant en compte un recul de 21 mètres par rapport à l’axe des routes départementales. Les éventuelles nuisances générées par les activités agricoles sont ainsi devancées.

 L’emprise au sol des annexes et des garages isolés est limitée respectivement à 20 m² et 35 m² dans le but de contenir la densité de l’unité foncière et ne pas impacter les espaces naturels environnants par l’artificialisation des sols.

 La hauteur des constructions et des annexes est encadrée afin de ne pas trop perturber les perspectives visuelles existantes sur le paysage de plaine environnant. Il n’y a pas d’encadrement pour les bâtiments agricoles, mais pour les habitations c’est du 7 m à l’égout de toiture et 9 m à la faitière au maximum.

 L’aspect extérieur des constructions agricoles doit permettre leur intégration paysagère (couleur terre cuite traditionnelle des toiture, nuancier, possibilité de bois naturel…)

Des outils d’aménagement supplémentaires ont été mis en place afin de s’assurer du respect des orientations du PADD :  Des ERP (Eléments Remarquables du Paysage) naturels : Ils ont été identifiés au droit de haies qui se sont maintenues le long de certaines parcelles agricoles malgré le remembrement. Il s’agit d’éléments structurants de la trame verte.

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3.3- Tableau récapitulatif des transpositions réglementaires

Articles concernés Justifications ARTICLE 4 - DESSERTE PAR LES RESEAUX

EAU POTABLE - Obligations Lorsque le réseau d'eau potable existe, le branchement sur ce réseau est obligatoire pour réglementation toute construction nouvelle qui requiert une alimentation en eau. sanitaire En l'absence de réseau, l'alimentation en eau par puits, par forage ou autres dispositifs techniques est admise dans les limites de la réglementation existante et à la charge du porteur de projet.

ASSAINISSEMENT Dans les zones ou le réseau collectif d’assainissement est présent, le raccordement de - Obligations toute construction engendrant des eaux usées est obligatoire. A défaut de réseau réglementation collectif, l'assainissement autonome de type individuel ou groupé est obligatoire pour ces mêmes constructions, et à la charge du porteur de projet. sanitaire

EAUX PLUVIALES Les eaux pluviales seront infiltrées ou stockées directement sur la parcelle par tous les dispositifs appropriés (puits perdus, drains de restitution, fosse ou noue...) et pourront être utilisées à d'autres usages (arrosages des jardins, lavage, ... sauf création de plans - Ces mesures ont d'eau). pour objectif de Des dispositions à l'échelle de plusieurs parcelles, style bassin de rétention, sont limiter l’impact des également autorisées. constructions En cas d'impossibilité technique de pouvoir infiltrer les eaux pluviales sur l'unité foncière, nouvelles pouvant celles-ci devront être rejetées dans le réseau collectif pluvial lorsqu'il existe. être autorisées sur Des aménagements spécifiques (stockage des eaux pluviales) visant à réguler le débit les secteurs naturels avant rejet vers le réseau collecteur pourront être demandés. de la commune. Les aménagements nécessaires au libre écoulement des eaux pluviales, et éventuellement ceux visant à la limitation des débits évacués de la propriété, sont à la charge exclusive du propriétaire qui doit réaliser des dispositifs adaptés à l'opération et au terrain.

ARTICLE 6 - IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS PAR RAPPORT AUX VOIES ET EMPRISES PUBLIQUES

Aucune construction ne peut être implantée à moins de 21 mètres de l'axe des routes - Permettre le stationnement départementales. sur l’avant de la construction de tout type de véhicule et En cas de transformation ou d'extension portant sur une construction existante et ne remorque agricole. respectant pas les règles précédentes, l'implantation peut se faire dans le prolongement de ladite construction. -Proscrire toute gêne pour la Les constructions et/ou ouvrages techniques nécessaires au fonctionnement des services sécurité de circulation sur les publics ou concourant aux missions des services publics pourront s’implanter en recul ou routes en limite des voies et emprises publiques. départementales

ARTICLE 7 - IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS PAR RAPPORT AUX LIMITES SEPARATIVES DE L'UNITE FONCIERE Les constructions pourront être édifiées en limite séparative. - Respecter les règles Toute construction en recul par rapport à une de ces limites doit être en tout point à une de prospect. distance de cette limite au moins égale à 3 mètres. Aucune construction ne pourra être édifiée à moins de 10 m des berges des cours d’eau et 30 mètres des limites cadastrales des forêts.

En cas de transformation ou d'extension portant sur une construction existante et ne - Permettre respectant pas les règles précédentes, l'implantation peut se faire dans le prolongement l’adaptation de de ladite construction. l’existant

Les constructions et/ou ouvrages techniques nécessaires au fonctionnement des services publics ou concourant aux missions des services publics pourront s’implanter en recul ou en limite des voies et emprises publiques.

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ARTICLE 10 – HAUTEUR DES CONSTRUCTIONS 10.1. Hauteur maximale La hauteur des constructions nouvelles à vocation d’habitation ne devra pas excéder 7 - Respecter une mètres à l’égout de toiture et 9 m à la faitière et 7 m à l’acrotère dans le cas de toiture cohérence entre le terrasse. village et les Cette hauteur sera prise au point le plus bas du terrain naturel d’implantation du maisons de polygone. gardiennage

10.1.2. Pour les annexes dont les abris de jardin et les garages isolés, la hauteur est limitée à 3.50 mètres toutes superstructures comprises. Cette hauteur sera prise au point le plus haut du terrain naturel au droit du polygone d’implantation.

10.2. Les extensions et transformations de bâtiments existants dont la hauteur ne respecte pas les règles précédentes sont autorisées à condition qu'elles ne soient pas plus hautes que le bâtiment existant.

ARTICLE 11 - ASPECT EXTERIEUR Le projet peut être refusé ou n'être accordé que sous réserve de l'observation de prescriptions spéciales si les constructions par leur situation, leur architecture, leurs dimensions ou l'aspect extérieur des bâtiments ou ouvrages à édifier ou à modifier, sont de nature à porter atteinte au caractère ou à l'intérêt des lieux avoisinants, aux sites, aux paysages naturels ou urbains ainsi qu'à la conservation des perspectives monumentales.

. Pour les éléments paysagers repérés au plan  (type calvaire, fontaine,...). - la démolition, la destruction de tout élément paysager repéré au plan est interdite, - toute modification ou déplacement est toléré sous réserve de ne pas altérer la nature, la forme ou la qualité de l'élément.

Pour les constructions à usage d’habitation

Dessin général des façades

Les murs en pavés translucides constituant des "jours de souffrance" sont interdits, à l’exception de ceux préexistants à la date d’opposabilité du PLU. - Respecter une cohérence entre le village et les Toitures - Volumes maisons de gardiennage La toiture du bâtiment sur rue est à deux pans sauf ajouts de type vérandas.

 Les toitures terrasses et/ou végétalisées sont autorisées.

 Les décrochements de type « tour », frontons, « chiens assis » sont interdits.

 Les systèmes et les dispositifs de climatisation ou de ventilation, ainsi que les antennes, les paraboles, etc… ne seront pas posés en façades sur rue ou en surplomb du domaine public. En façade sur rue, l’installation des boîtes à lettres ou d’enseignes en saillie est interdite.

 Le faitage du bâtiment sur rue est placé dans l’orientation de la rue

Enduit et coloration de façade

Coloration : La coloration des enduits se rapproche de celle préconisée dans le nuancier de couleurs à consulter en mairie, exception faite des matériaux en bois naturel. Pour les façades visibles depuis le domaine public : il sera possible de créer des bandes de couleurs hors nuancier de référence à condition de ne pas dépasser 20% de la surface de chaque façade (ouvertures comprises).

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Aspect extérieur : Les façades devront être traitées dans une harmonie de teinte, les soubassements pouvant être légèrement nuancés par rapport à la couleur de façade. Les soubassements de type carrelage en façade sont interdits.

Huisseries Les huisseries, quels que soient leurs modèles ainsi que les volets roulants, resteront ou seront posés en ménageant un tableau.

La coloration des volets-battants se rapprochera de celle préconisée dans le nuancier de couleurs à consulter en mairie. L’ensemble des huisseries et menuiseries d’une façade devra avoir la même couleur.

Clôtures

Concernant les clôtures sur rue : - la hauteur totale ne pourra pas excéder 1.60 mètre, sans être inférieure à 1 mètre. Les clôtures peuvent prendre la forme de mur bahut seul, de mur bahut surmonté d’un système à claire-voie ou enduit et surmonté d’un grillage doublé ou non de végétalisation. Dans le cas d’utilisation de végétaux, ceux-ci ne pourront être artificiels.

Lorsque l’arrière des parcelles donne sur le grand paysage, et lorsqu’il s’agit de clôtures de vergers, les clôtures devront être perméables vis-à-vis de la faune. Les clôtures ajourées ou les haies sont donc privilégiées.

Autres

Les citernes de gaz liquéfié ou à mazout ainsi que les installations similaires doivent être intégrées dans le milieu environnant ou être placées en des lieux les dissimulant depuis les voies publiques.

Les postes électriques doivent être traités en harmonie avec les constructions avoisinantes, dans le choix des matériaux et revêtements.

Sont interdits les bâtiments annexes sommaires et les annexes telles que clapiers, poulaillers ou abris réalisés avec des moyens de fortune.

Installations liées aux énergies renouvelables

L’installation de systèmes liés à la production d’énergies renouvelables est autorisée en façade avant seulement s’ils sont en harmonie avec les ouvertures. Ceux-ci ne peuvent être surélevés en châssis.

Dans le cas d'installations implantées hors bâtiment (donc au sol), celles-ci seront placées sur l'arrière de la parcelle.

Pour les constructions agricoles :

Aspect extérieur Pour toute nouvelle construction, le bardage bois et fortement recommandé. - Intégrer les Autres bâtiments d’exploitation . Toute nouvelle construction à vocation agricole devra s’accompagner d’une plantation agricole dans le de haie. paysage de la commune

ARTICLE 12 : STATIONNEMENT Pas de prescription - Eviter l’encombrement des voies publiques dû au stationnement FRANCHEVILLE – P L U – ESTERR

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4- Les zones naturelles (161,81ha)

4.1- Définition et localisation

Les zones naturelles permettent une protection des espaces naturels du fait de leurs enjeux environnementaux et paysagers : qualité paysagère, dimension environnementale des éléments naturels et de l’occupation du sol (jardin, vergers,…). Elles permettent également d’identifier les constructions mitées afin de limiter leurs impacts paysagers et environnementaux sur les espaces naturels situés à proximité immédiate.

Ce classement, peu importe la zone naturelle, ne perturbe en aucun cas l’activité agricole puisqu’il impacte seulement la constructibilité et non l’exploitation du sol.

Plusieurs secteurs ont été définis dans le PLU : N Localisation Zones d’intérêt paysager et/ou environnemental et éléments structurants de la trame verte ZNIEFF de type 1 « Gites à Chiroptères à Andilly » ZNIEFF de type 1 : « Petits Etang vers les Longues Raies » ZNIEFF de type 1 : « Vallée et coteau du Terrouin » ENS : Pelouse de Jaillon (Prairies et bocage de Villey-Saint- Etienne, Carrière de Villey-Saint-Etienne, le Terrouin : non présents sur le ban communal mais ayant un impact direct de par leur proximité) Bosquets ou haies Ruisseaux et leurs abords Surface 161,81ha

La zone N comprend plusieurs sous-secteurs : Nj (jardins) Localisation Village de FRANCHEVILLE Tout autour de la trame urbaine Surface 3,70ha

Nh (habitat) Localisation Village de FRANCHEVILLE Deux zones de part et d’autre des jardins de la Grande rue Surface 0,1ha

Nh1 (habitat) Localisation Ban communal de FRANCHEVILLE A l’intersection de la rue de la Terrière et de la RD611 Surface 0,39ha

Nch (habitat de loisir) Localisation Ban communal de FRANCHEVILLE PRL du Bois Brûlé Surface 23,3ha

Nf (forêt) Localisation Au nord : Bois Brulé, Bois de l’Embanie Au sud : Bois Dame Génotte et le Bois du Ropage Surface 52,37ha

Ne (étangs) Localisation Ban de FRANCHEVILLE Le long de la D 103 Surface 3,87 ha

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Nep (équipement) Localisation Derrière l’église sur un terrain communal Surface 0,27ha

Ns (sensible) Localisation A l’est du ban communal (ENS « Pelouse de Jaillon ») Surface 9,49ha

Total surfaces 255,3ha

4.2- Objectifs du PLU

La connaissance du territoire communal de FRANCHEVILLE fait apparaître différents secteurs à dominantes naturelles.

Les zones naturelles identifient l’ensemble des espaces naturels, pas ou peu concernés par des constructions ou installations, à l’exception de ceux classés préalablement en zone agricole (zone A et Aa).

La commune a décidé de prendre en compte les zones ayant un intérêt écologique, environnemental et paysager fort et faisant d’ores et déjà l’objet d’une protection supra-communale : trois ZNIEFF de type 1. Elle prend également en considération les Espaces Naturels Sensibles (ENS) sur le ban se superposant en partie aux ZNIEFF. Ils jouent un rôle dans l’organisation de la trame verte et bleue. Enfin, certains espaces naturels sont identifiés du fait de leur occupation du sol particulière et qui revêtent là encore des aspects environnementaux et paysagers intéressants. Ces derniers possèdent également un caractère patrimonial fort.

Ainsi, l’identification de ces zones naturelles permet à la fois de répondre aux orientations supra- communales mais également d’impulser une prise de conscience et un engagement à l’échelle locale de la part de l’ensemble des usagers du territoire.

Les objectifs de protection et d’occupation du sol liés à l’identification de ces zones ont été clairement définis dans le PADD de la commune de FRANCHEVILLE. Ces zones ont été définies et différenciées les unes des autres de par leur nature et leur destination actuelle.

Rappel du PADD :

- Préserver un cadre de vie agréable et ne pas bouleverser les équilibres paysagers actuels. - Préserver les points de vue depuis et vers le village sur le paysage emblématique des Côtes de Toul. - Mettre en œuvre des protections fortes au droit des éléments constituant des milieux écologiques importants. - Protéger les corridors écologiques et les passages de grand gibier.

- Protéger les zones humides.

- Protéger et valoriser la trame bleue en intégrant les directives du SDAGE. - Protéger le chevelu hydrographique.

Zone N (161,81ha)

La zone N prend en compte l’ensemble des espaces naturels à l’exception des surfaces agricoles classées en zone A et des espaces naturels faisant l’objet d’une classification spécifique du fait de leur enjeu environnemental et/ou de l’occupation du sol.

Ce classement ne perturbe pas l’activité agricole puisque ces zones peuvent continuer d’accueillir des cultures ou des pâtures. Certaines surfaces actuellement utilisées à des fins agricoles possèdent un intérêt environnemental, de biodiversité et/ou paysager fort, ce qui justifie leur classement zone N et non en zone A. FRANCHEVILLE – P L U – ESTERR

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Le classement en zone N impacte seulement la constructibilité en proscrivant toutes constructions ou installations hormis les équipements publics ou d’intérêt collectif. Cette inconstructibilité permet de créer de réelle zone de protection.

L’objectifs est de protéger voire de valoriser les enjeux naturels et paysagers de ces espaces. La commune de FRANCHEVILLE, dans le but de respecter les orientations supra-communales, a identifié en zone N des espaces faisant d’ores et déjà l’objet d’une protection optimale : - ZNIEFF 1 « Gites à Chiroptères à Andilly » - ZNIEFF de type 1 : « Petits Etang vers les Longues Raies » - ZNIEFF de type 1 : « Vallée et coteau du Terrouin » - ENS : Prairies et bocage de Villey-Saint-Etienne, Carrière de Villey-Saint-Etienne, Pelouse de Jaillon, le Terrouin.

La découverte de la Violette Elevée le long du Longeau est également classée en N afin de la préserver.

A travers son PADD, la commune de FRANCHEVILLE a également mis en avant le souhait de protéger et valoriser le chevelu hydrographique et les coulées vertes autour des ruisseaux. Plus généralement elle souhaite porter une attention particulière à la trame bleue afin notamment d’inscrire son PLU en cohérence avec les documents supra-communaux tels que le SDAGE.

De ce fait, ont été classés en zones N l’ensemble cours d’eau pérennes et intermittents présents sur le territoire communal ainsi que leurs abords immédiats sur 10m.

La commune de FRANCHEVILLE est soucieuse de protéger les corridors écologiques qui constituent notamment des lieux de passage pour le grand gibier. Ils permettent d’assurer la liaison entre les différents réservoirs de biodiversité que forment les espaces boisés environnants. Afin de protéger de tout obstacle le déplacement de la faune, ces espaces, parfois agricoles, ont été classés en zone N.

L’objectif de ce classement est de conserver ces espaces dépourvus de construction. Il permet d’empêcher l’accroissement d’espaces artificialisés en dehors de la trame urbaine ainsi que de préserver le maillage constitutif de la trame verte et bleue. Il assure dans le même temps une conservation de l’ambiance rurale et naturelle de qualité.

Afin de s’assurer et de renforcer la protection, des outils d’aménagements ont été mis en place sur certaines parties du territoire : - ERP (Eléments Remarquables du Paysage) naturels : ils permettent la protection d’un élément naturel en particulier (arbre, bosquet,…). Ils ont été identifiés sur le terrain puis repérés sous forme de symboles verts dans le plan de zonage. Leur identification oblige leur conservation.

Il est à rappeler qu’une cavité est présente à l’ouest du ban communal en zone N et qu’elle correspond à un ouvrage militaire, « l’ouvrage de Francheville » identifiée par le BRG (LORAW0003455). Celle-ci a été repérée et localisée sur le plan de zonage avec un périmètre d’inconstructibilité de 75m.

Zone Nj (3,70ha)

La zone Nj correspond à des surfaces en jardin présentes tout autour de la trame urbaine et adossées à la ZAU, permettant de conserver une ceinture verte.

La protection des jardins à l’arrière permet de maintenir ou de créer une transition douce, des zones-tampons avec le grand paysage agricole environnant.

Le centre-bourg a été relativement épargné par le ème phénomène d’urbanisation en 2 rideau. Afin de Zone Zj créée à proximité du lavoir, rue de Hodié garantir l’état actuel de la trame urbaine, des zones de jardin ont été identifiées à l’arrière des constructions pouvant présenter un risque d’urbanisation en

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2ème rideau et préserver un dégagement paysager, notamment derrière le lavoir. Le classement en zone Nj permet ainsi de devancer d’éventuels conflits d’usages et/ou de voisinage issus de construction en 2ème rideau.

De plus, ces espaces jouent un rôle dans la trame verte à la fois comme corridors écologiques et comme réservoirs de biodiversité. Il apparait donc essentiel de maintenir cette ceinture verte autour du village. Ces espaces de jardin participent à l’organisation de la trame verte dite en « pas japonais ».

Enfin, leur maintien et leur renforcement permet de conserver le village dans un écrin de verdure ainsi que l’ambiance végétale et champêtre des lieux constitutifs de l’identité villageoise. Il s’agit souvent des premiers espaces perceptibles en arrivant sur le village ou encore depuis les points hauts. Ils permettent donc d’atténuer l’impact visuel de constructions depuis ces points.

Consciente des enjeux paysagers, écologiques ou environnementaux qui entourent les jardins, la commune de FRANCHEVILLE souhaite mettre en place une protection renforcée sur ces espaces. Le règlement associé à cette zone Nj permet de conserver le caractère naturel des jardins d’agrément par l’interdiction de constructions autres que des annexes de type abris de jardin. De plus, ces constructions ne devront pas dépasser une emprise au sol de 20 m². Cette prescription permet d’assurer une appropriation des lieux et leur entretien tout en contenant la densité des unités foncières. Elle permet également de limiter l’impact visuel dans le paysage et l’artificialisation des sols.

Zone Nf (52,37ha)

La zone Nf a été définie pour les espaces boisés présents sur le territoire communal de FRANCHEVILLE. Sont classés en zone Nf le Bois du Ropage et le bois Dame Ginotte au sud, le Bois Brûlé et le Bois de l’Embanie au nord.

La commune considère que les espaces boisés constituent des milieux écologiques importants et souhaite mettre en œuvre une protection forte au droit de ceux-ci. Le classement en zone Nf permet de s’assurer de cette protection puisque le règlement associé proscrit toute construction et protège également les formes et essences végétales qui s’y trouvent.

Ils constituent des milieux possédant une richesse biologique importante et sont des éléments constitutifs de la trame verte du fait de leur rôle de réservoirs de biodiversité. Ils possèdent également un rôle paysager. Ils apportent un rythme au paysage de par leur verticalité qui tranche avec l’horizontalité de la vaste plaine de la Woëvre.

Enfin, il joue un rôle environnemental. Les espaces boisés constituent des puits de carbone. Ils s’avèrent intéressant notamment du fait du passage à proximité des routes départementales 611 et 103.

Zone Nch (23,3ha)

La zone Nch correspond à la délimitation d’habitations de loisir individuelles isolées (39 constructions) situées sur le territoire de FRANCHEVILLE.

Nch correspond à la zone du Bois Brûlé sur laquelle se trouvent des chalets.

Ce zonage permet de tenir compte de la spécificité d’occupation du sol à cet endroit, en offrant une possibilité d’extension raisonnable à ces construtions. En effet, la commune ne souhaite pas voir ce phénomène se reproduire et ces écarts se densifier car ils sont totalement déconnectés de la trame urbaine et Zone Nch du Bois Brulé ne permettent pas l’intégration des populations au village.

La volonté de la commune est d’interdire la création de nouvelles habitations de loisir en permettant toutefois des modifications ou extensions mesurées des constructions existantes afin de ne pas léser les propriétaires.

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Zone Nh (0,1ha)

La zone Nh correspond à la délimitation d’habitations individuelles isolées situées sur le territoire de FRANCHEVILLE.

Géographiquement, il existe deux secteurs concernés par cette zone à savoir deux habitations de part et d’autre de la Grande rue, situées en 2ème rideau.

Ce zonage comme pour Nch permet de prendre en compte les spécificités du secteur et d’appliquer une Zone Nh en 2ème rideau règlementation qui lui est propre.

Zone Nh1 (0,39ha)

La zone Nh1 correspond à la délimitation d’habitations individuelles isolées situées sur le ban communal de FRANCHEVILLE à l’intersection de la rue de Terrière et de la route D 611.

Cette zone comprend deux habitations réalisant de l’élevage sur la rue de Terrière et (élevage ovin) sur la RD 611.

Ce zonage comme pour Nch et Nh permet de prendre en Zone Nh1 le long de la RD 611 compte les spécificités du secteur et d’appliquer une règlementation qui lui est propre.

Zone Ne (3,87ha)

La zone Ne correspond à la délimitation du projet d’étangs souhaité par la commune. Il se situe le long de la route D 103 vers Andilly, dans un paysage de Woëvre parsemé de multiples étangs du fait de son sol argileux.

D’une superficie de 3.87ha, la création de ces étangs est à prendre en compte dans la surface consommé par le PLU.

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Zone Nep (0,27ha)

La zone Nep correspond au terrain communal qui accueille City-stade en Nep les équipements sportifs et de loisir de la commune.

Elle a volontairement été distinguée du secteur Nj à côté par l’usage qui en est fait et par le fait que le terrain n’est pas privé.

Zone Ns (9,49ha)

La zone Ns correspond au secteur sur lequel se situe l’Espace Naturel Sensible des pelouses de Jaillon. Ce classement permet ainsi de préserver cet ENS de toute construction à l’exception de celle liées à la gestion et la protection de l’environnement, les installations et ouvrages destinés à l’ouverture au public at ceux liés à l’exploitation des réseaux existants.

4.3- Tableau récapitulatif des transpositions réglementaires

Articles concernés Justifications ARTICLE 4 - DESSERTE PAR LES RESEAUX

EAU - Obligations Eau potable réglementation Toute construction ou installation qui requiert l'alimentation en eau potable doit être sanitaire raccordée au réseau collectif de distribution d'eau potable.

ASSAINISSEMENT Eaux usées Toute construction doit être raccordée au réseau public d’assainissement, lorsqu’il existe, - Obligations selon la réglementation en vigueur. La collectivité doit contrôler la conformité des réglementation installations correspondantes. En l’absence de réseau public d’assainissement, un dispositif d’assainissement individuel sanitaire doit être réalisé conformément à la législation en vigueur. Il doit être conçu de façon à pouvoir être mis hors circuit, et de manière telle que la construction puisse être directement raccordée au système public quand celui-ci sera mis en place. L’évacuation des eaux usées non traitées dans les fossés, cours d’eau ou égouts pluviaux est interdite.

Eaux pluviales - Ces mesures ont Les eaux pluviales devront être rejetées dans le réseau collectif pluvial existant. pour objectif de Les aménagements nécessaires au libre écoulement des eaux pluviales, et limiter l’impact des éventuellement ceux visant à la limitation des débits évacués de la propriété, sont à la constructions charge exclusive du propriétaire qui doit réaliser des dispositifs adaptés à l’opération et au nouvelles pouvant terrain. être autorisées sur les secteurs naturels de la commune. ARTICLE 6 - IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS PAR RAPPORT AUX VOIES ET EMPRISES PUBLIQUES Les constructions doivent être édifiées en limite ou en recul des marges de reculement indiquées au plan - Respecter un recul A défaut d'indication figurant au plan, aucune construction ne peut être implantée à moins pour la sécurité de la de 21 mètres de l'axe des routes départementales. circulation

En cas de transformation ou d'extension portant sur une construction existante et ne respectant pas les règles précédentes, l'implantation peut se faire dans le prolongement de ladite construction.

Les constructions et/ou ouvrages techniques nécessaires au fonctionnement des services publics ou concourant aux missions des services publics pourront s’implanter en recul ou FRANCHEVILLE – P L U – ESTERR

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en limite des voies et emprises publiques.

ARTICLE 7 - IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS PAR RAPPORT AUX LIMITES SEPARATIVES DE L'UNITE FONCIERE Les constructions pourront être édifiées en limite séparative. - Respecter les règles de prospect Toute construction en recul par rapport à une de ces limites doit être en tout point à une distance de cette limite au moins égale à 3 mètres. - Préserver la trame Aucune construction ne pourra être édifiée à moins de 10 m des berges des cours d’eau verte et bleue et et 30 mètres des limites cadastrales des forêts limiter les impacts d’artificialisation des En cas de transformation, d'extension sur une construction existante ayant fait l’objet sols à proximité des d’une demande d’autorisation et ne respectant pas les règles précédentes, l'implantation réseaux peut se faire dans le prolongement de la construction. hydrographiques et Les constructions et/ou ouvrages techniques nécessaires au fonctionnement des services des couverts publics ou concourant aux missions des services publics peuvent s’implanter en recul ou forestiers en limite des limites séparatives.

ARTICLE 9 – EMPRISE AU SOL

9.1. Pour les annexes dont les abris de jardin, l’emprise au sol (extension comprise) par - Limiter l’artificialisation unité foncière est limitée à 20m² surface cumulée sauf piscine. Les garages isolés dans la des sols en zone limite d’une emprise au sol de 35m². naturelle

Dans les secteurs Nh et Nh1 :

9.2. Pour les extensions mesurées des constructions existantes et les dépendances des habitations existantes, elles ne devront dépasser les 25% de l’emprise au sol de l’existant à la date d’opposabilité du PLU.

Dans le secteur Nch :

9.3. Pour le Parc résidentiel de loisirs de Bois Brûlé (PRL), les chalets ne peuvent dépasser les 35m², ou les 50m² s’ils comportent un étage. Les annexes sont autorisées pour une surface cumulée de 20m² sauf piscine. Les garages isolés, compris dans les annexes, sont interdits.

ARTICLE 10 – HAUTEUR DES CONSTRUCTIONS Pour les annexes dont les abris de jardin, la hauteur est limitée à 3,5 mètres toutes superstructures comprises. - Encadrer les Cette hauteur sera prise au point le plus haut du terrain naturel au droit du polygone constructions en d’implantation. zone naturelle et leur intégration Les extensions et transformations de constructions existantes ayant fait l’objet d’une paysagère demande d’autorisation dont la hauteur ne respecte pas les règles précédentes sont autorisées à condition qu'elles ne soient pas plus hautes que la construction existante.

Ces articles N10.1 et N10.2 ne s'appliquent pas aux ouvrages techniques nécessaires au fonctionnement des services publics ou concourant aux missions des services publics.

ARTICLE 11 - ASPECT EXTERIEUR Le projet peut être refusé ou n’être accordé que sous réserve de l’observation de prescriptions spéciales si les constructions par leur situation, leur architecture, leurs - Garantir l’intégration dimensions ou l’aspect extérieur des bâtiments ou ouvrages à édifier ou à modifier, sont paysagère du bâti. de nature à porter atteinte au caractère ou à l’intérêt des lieux avoisinants, aux sites, aux paysages naturels ou urbains ainsi qu’à la conservation des perspectives monumentales.

11.0 Les rives des cours d’eau seront exemptes de tout aménagement ou remblaiement. Les clôtures le long des cours d’eau devront bénéficier d’un système ajouré ne perturbant pas le libre écoulement des eaux - Garantir la préservation du petit patrimoine constitutif du Dans le secteur Nh : cadre de vie communal Dessin général des façades FRANCHEVILLE – P L U – ESTERR

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Les murs en pavés translucides constituant des "jours de souffrance" sont interdits, à l’exception de ceux préexistants à la date d’opposabilité du PLU.

Toitures - Volumes

La toiture du bâtiment sur rue est à deux pans sauf ajouts de type vérandas.

Les toitures terrasses et/ou végétalisées sont autorisées. Les décrochements de type « tour », frontons, « chiens assis » sont interdits. Les systèmes et les dispositifs de climatisation ou de ventilation, ainsi que les antennes, les paraboles, etc… ne seront pas posés en façades sur rue ou en surplomb du domaine public. En façade sur rue, l’installation des boîtes à lettres ou d’enseignes en saillie est interdite. Le faitage du bâtiment sur rue est placé dans l’orientation de la rue.

Enduit et coloration de façade

Coloration : La coloration des enduits se rapproche de celle préconisée dans le nuancier de couleurs à consulter en mairie, exception faite des matériaux en bois naturel.

Aspect extérieur : Les façades devront être traitées dans une harmonie de teinte, les soubassements pouvant être légèrement nuancés par rapport à la couleur de façade. Les soubassements de type carrelage en façade sont interdits.

Huisseries

Les huisseries, quels que soient leurs modèles ainsi que les volets roulants, resteront ou seront posés en ménageant un tableau.

La coloration des volets-battants se rapprochera de celle préconisée dans le nuancier de couleurs à consulter en mairie. L’ensemble des huisseries et menuiseries d’une façade devra avoir la même couleur.

Clôtures

Concernant les clôtures sur rue : - la hauteur totale ne pourra pas excéder 1.60 mètre, sans être inférieure à 1 mètre. Les clôtures peuvent prendre la forme de mur bahut seul, de mur bahut surmonté d’un système à claire-voie ou enduit et surmonté d’un grillage doublé ou non de végétalisation. Dans le cas d’utilisation de végétaux, ceux-ci ne pourront être artificiels.

Lorsque l’arrière des parcelles donne sur le grand paysage, et lorsqu’il s’agit de clôtures de vergers, les clôtures devront être perméables vis-à-vis de la faune. Les clôtures ajourées ou les haies sont donc privilégiées.

Autres

Les citernes de gaz liquéfié ou à mazout ainsi que les installations similaires doivent être intégrées dans le milieu environnant ou être placées en des lieux les dissimulant depuis les voies publiques.

Les postes électriques doivent être traités en harmonie avec les constructions avoisinantes, dans le choix des matériaux et revêtements.

Sont interdits les bâtiments annexes sommaires et les annexes telles que clapiers, poulaillers ou abris réalisés avec des moyens de fortune.

Installations liées aux énergies renouvelables

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L’installation de systèmes liés à la production d’énergies renouvelables est autorisée en façade avant seulement s’ils sont en harmonie avec les ouvertures. Ceux-ci ne peuvent être surélevés en châssis.

Dans le cas d'installations implantées hors bâtiment (donc au sol), celles-ci seront placées sur l'arrière de la parcelle.

Dans le secteur Nh1 :

Toitures - Volumes

La toiture du bâtiment sur rue est à deux pans sauf ajouts de type vérandas. Ce dispositif peut être adapté dans le cas de maison peu profonde pour permettre la continuité des toitures (en conservant le seul pan côté rue ou ce pan entier plus une partie de l’autre).

Les matériaux de toitures autorisés sont tous ceux qui présentent la coloration et l’aspect de la terre cuite traditionnelle (ton rouge à brun), à l’exception des vérandas, fenêtres de toit et dispositifs liés aux énergies renouvelables.

La pente des toitures de la construction à vocation d’habitation ne sera pas inférieure à 22° ni supérieure à 36°. Une pente différente peut être donnée pour assurer la continuité avec une maison voisine ou ramener ce faitage dans l’alignement général. Cette disposition ne concerne pas les toitures végétalisées.

Tout système pour traiter les angles de rues et les extrémités de bande est admis à la réserve près qu’il assure la continuité des toitures.

Tous les aménagements de combles sont autorisés à la réserve expresse qu’ils ne créent pas de saillies sur les toitures.

Les décrochements de type « tour », frontons, « chiens assis » sont interdits.

Façade extérieure

Les façades sur rue du village sont conçues selon le modèle très simple de murs percés de baies rectangulaires réparties sans systématisme, selon le rythme des travées de la maison.

Dans les alignements de façade sur rue, les fenêtres seront plus hautes que larges à l’exception des ouvertures type œil-de-bœuf et fenêtres rectangulaires sous volée de toiture qui peuvent être moins hautes que larges, ainsi que celle préexistantes à la date d’opposabilité du PLU.

Les ouvertures en façade sur rue sont obligatoirement accompagnées de modénatures en encadrement à la date d’opposabilité du PLU.

Les murs en pavés translucides constituant des "jours de souffrance" sont interdits, à l’exception de ceux préexistants à la date d’opposabilité du PLU.

Les parties voûtées ainsi que les linteaux et les encadrements de pierre de taille devront être obligatoirement conservées ou restaurées dans leur aspect d’origine à la date d’opposabilité du PLU.

La coloration des enduits de façades se rapprochera de celles préconisées dans le nuancier de couleurs édité par le CAUE 54 (Conseil de l’Architecture, de l’Urbanisme et de l’Environnement), consultable en mairie. Les façades devront être traitées dans une harmonie de teinte, les soubassements pouvant être légèrement nuancés par rapport à la couleur de façade à la date d’opposabilité du PLU. Les soubassements de type carrelage en façade sont interdits à la date d’opposabilité du PLU.

Sont interdits l’emploi à nu en parement extérieur de matériaux destinés à être recouverts d’un revêtement ou d’un enduit (briques creuses, carreaux de plâtre), l’apposition de FRANCHEVILLE – P L U – ESTERR

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carrelage, l’emploi de pavés translucides en façade, ainsi que les imitations de matériaux tels que les fausses briques, les faux pans de bois, etc… à la date d’opposabilité du PLU.

Sont interdits les copies de modèles étrangers à la région, les murs de matériaux à enduire laissés bruts, les parements rapportés à joints, les bardages plastiques.

Les systèmes et les dispositifs de climatisation ou de ventilation, ainsi que les antennes, les paraboles, ou dispositifs assimilés ne seront pas posés en façades sur rue ou en surplomb du domaine public. En façade sur rue, l’installation des boîtes à lettres en saillie est également interdite.

Huisseries Les huisseries, quels que soient leurs modèles ainsi que les volets roulants, resteront ou seront posés en ménageant un tableau.

La coloration des volets-battants se rapprochera de celle préconisée dans le nuancier de couleurs à consulter en mairie. L’ensemble des huisseries et menuiseries d’une façade devra avoir la même couleur.

Il convient de privilégier la pose de persiennes ou de volets battant ayant l’aspect du bois à la date d’opposabilité du PLU.

Clôtures

Les clôtures sont interdites au droit des usoirs, à l’exception des clôtures préexistantes à la date d’opposabilité du PLU.

Le mur ou le mur bahut sera enduit/crépi selon le nuancier communal, en harmonie avec la construction principale (matériaux et couleurs).

En cas de transformation ou d'extensions portant sur une construction existante et ne respectant pas les règles précédentes, la transformation ou l’extension pourra être réalisée selon l’aspect extérieur existant.

Les règles précisées à cet article 11 ne s’appliquent pas aux constructions et/ou ouvrages techniques nécessaires au fonctionnement des services publics ou concourant aux missions des services publics.

Autres Les citernes de gaz liquéfié ou à mazout ainsi que les installations similaires doivent être intégrées dans le milieu environnant ou être placées en des lieux les dissimulant depuis les voies publiques.

Les postes électriques doivent être traités en harmonie avec les constructions avoisinantes, dans le choix des matériaux et revêtements.

Sont interdits les bâtiments annexes sommaires et les annexes telles que clapiers, poulaillers ou abris réalisés avec des moyens de fortune.

Installations liées aux énergies renouvelables

L’installation de systèmes liés à la production d’énergies renouvelables est autorisée en façade avant seulement s’ils sont en harmonie avec les ouvertures. Ceux-ci ne peuvent être surélevés en châssis.

Dans le cas d'installations implantées hors bâtiment (donc au sol), celles-ci seront placées sur l'arrière de la parcelle.

Dans le secteur Nch :

Sont interdites les constructions sommaires réalisées avec des moyens de fortune. FRANCHEVILLE – P L U – ESTERR

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Dessin général des façades Les murs en pavés translucides constituant des "jours de souffrance" sont interdits, à l’exception de ceux préexistants à la date d’opposabilité du PLU.

Toitures - Volumes La toiture du bâtiment est à deux pans sauf ajouts de type vérandas.

La toiture doit avoir une couleur terre cuite ou sombre sauf pour les dispositifs d’énergie renouvelable.

Les toitures terrasses et/ou végétalisées sont autorisées. Dans le cas de constructions avec une toiture à pans, ceux-ci sont limités à 4 au niveau du volume principal de la construction. Le faitage du bâtiment sur rue est placé dans l’orientation de la rue.

Les systèmes et les dispositifs de climatisation ou de ventilation, ainsi que les antennes, les paraboles, etc… ne seront pas posés en façades sur rue ou en surplomb du domaine public. En façade sur rue, l’installation des boîtes à lettres ou d’enseignes en saillie est interdite.

Les décrochements de type « tour », frontons, « chiens assis » sont interdits.

Enduit et coloration de façade

Coloration : La coloration sera en bois et couleur bois naturel.

Aspect extérieur : Les soubassements en carrelage ou autre sont interdits.

Huisseries

La couleur des volets à battants devra respecter un nuancier. L’ensemble des menuiseries d’une façade devra avoir la même couleur.

La coloration des volets-battants se rapprochera de celle préconisée dans le nuancier de couleurs à consulter en mairie. L’ensemble des huisseries et menuiseries d’une façade devra avoir la même couleur.

Clôtures

Concernant les clôtures sur rue : - la hauteur totale ne pourra pas excéder 1.60 mètre, sans être inférieure à 1 mètre. Les clôtures seront grillagée et végétalisées.

Autres

Les citernes de gaz liquéfié ou à mazout ainsi que les installations similaires doivent être intégrées dans le milieu environnant ou être placées en des lieux les dissimulant depuis les voies publiques.

Les postes électriques doivent être traités en harmonie avec les constructions avoisinantes, dans le choix des matériaux et revêtements.

Sont interdits les bâtiments annexes sommaires et les annexes telles que clapiers, poulaillers ou abris réalisés avec des moyens de fortune.

Installations liées aux énergies renouvelables

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L’installation de systèmes liés à la production d’énergies renouvelables est autorisée en façade avant seulement s’ils sont en harmonie avec les ouvertures. Ceux-ci ne peuvent être surélevés en châssis.

Dans le cas d'installations implantées hors bâtiment (donc au sol), celles-ci seront placées sur l'arrière de la parcelle.

ARTICLE 12 : STATIONNEMENT Pas de prescription

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5- Synthèse des surfaces par zone

SUPERFICIES EN HECTARES

ZONES

SECTEURS ZONES

UA 7,20ha X

UB 4,29ha X

0,45ha AU X

A 836,52ha X

N 161,81ha Nj 3,70ha Nf 52,37ha 23,3ha Nch 255,3ha 0,1ha Nh Nh1 0,39ha Ne 3,87ha Nep 0,27ha Ns 9,49ha

TOTAL 1103,76ha

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Titre 3 : EVALUATION DES INCIDENCES DES ORIENTATIONS DU PLAN SUR L’ENVIRONNEMENT ET PRISE EN COMPTE DU SOUCI DE SA PRESERVATION ET DE SA MISE EN VALEUR

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1- L’environnement bâti

1.1- Évaluation des incidences sur l’environnement bâti

Le découpage du secteur bâti en différentes zones garantit une cohésion d’ensemble de l’actuelle trame urbaine tout en préservant les caractéristiques de chaque secteur de la commune.

La commune a souhaité différencier le village ancien des extensions récentes par un zonage spécifique et préserver les caractéristiques des constructions anciennes à l’aide d’outils d’aménagement spécifiques, telles que des zones d’implantation obligatoire des façades (ZIOF). Ainsi, l’identité architecturale et urbaine de FRANCHEVILLE sera préservée et l’implantation de nouvelles constructions devra s’effectuer dans le respect du règlement correspondant.

En conséquence, il est indispensable que l’implantation de la zone d’urbanisation future (AU) permette un développement en harmonie avec l’existant, en continuité avec celui-ci. Cette zone d’urbanisation future permettra de développer l’urbanisation en cohérence avec l’existant.

Le règlement a été élaboré de façon à pérenniser les caractéristiques architecturales et urbanistiques du village et à intégrer de façon harmonieuse toute nouvelle construction.

1.2- Préservation et mise en valeur de l’environnement bâti

 Aux vues des caractéristiques urbaines du village, les règles d’occupation et d’utilisation du sol sont propres à chaque typologie du bâti, ce qui en garantit leur préservation et leur bonne intégration en veillant à conserver les différentes facettes de quartiers qui ont composé la commune au fil des siècles.

 Au-delà de permettre une occupation multifonctionnelle de l’espace induisant, un tissu urbain mixte, ces règles gèrent les conditions d’occupation du sol de façon spécifique. Cela se traduit au niveau de l’aspect extérieur avec le respect de l’identité architecturale du village (avec notamment des règles à respecter quant aux proportions des ouvertures, des couleurs des façades et des toitures et de l’intégration paysagère de certains éléments), le maintien du front bâti continu ou d’une certaine hauteur de faîtage. Ces règles permettent de conserver la forme et l’organisation du village ancien.

 Quelques éléments du patrimoine bâti ont été identifiés. En effet, certaines constructions ont été préservées dans une configuration sensiblement proche du bâti traditionnel lorrain. Certains petits éléments patrimoniaux d’ornementation sont également particulièrement bien préservés sur le ban communal. C’est pourquoi la commune a souhaité protéger les éléments perçus comme participants pleinement à l’identité du patrimoine local. Une protection au titre de l’article L 151.19 du Code de l’Urbanisme leur est appliquée.

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A ce titre, sont identifiés les éléments du patrimoine bâti suivants (liste exhaustive) :

ZONE N° NATURE PHOTOS LOCALISATION PLU

Façade, dont porte 1 de grange à linteau Grande rue UA en hanse de panier

Façade, dont porte 2 de grange à linteau Grande rue UA en hanse de panier

Porte de grange à 3 linteau en hanse de Rue Jeanne Martin UA panier

Mur en pierres 4 Rue Jeanne Martin UA sèches

Mur en pierres 5 Rue Jeanne Martin UA sèches

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ZONE N° NATURE PHOTOS LOCALISATION PLU

Porte à linteau en 6 Rue de l’église UA hanse de panier

7 Façade intérieure Rue de l’église UA

8 Façade intérieure Rue de l’église UA

Porte de grange à 9 Rue de l’église UA linteau plein cintre

10 Puit Rue de l’église UA

Rue de l’église l’église / 11 Calvaire N RD 103

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ZONE N° NATURE PHOTOS LOCALISATION PLU

12 Auge Rue de l’église UB

Mur en pierres 13 Rue de l’église UA sèches

Porte de grange à linteau en hanse de 14 Rue Michatel UA panier : « La Cour de la Dame »

Porte de grange à linteau en hanse de 15 Rue Michatel UA panier : « La Cour de la Dame »

Porte de grange à 16 linteau en hanse de Rue Michatel UA panier

Porte de grange à 17 Rue Michatel UA linteau plein cintre

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ZONE N° NATURE PHOTOS LOCALISATION PLU

Porte de grange à 18 linteau en hanse de Grande rue UA panier

19 Niche Grande rue UA

Porte de grange à 20 linteau en hanse de Grande rue UA panier

21 Œil de boeuf Grande rue UA

Façade, dont porte 22 de ferme à linteau en Grande rue UA hanse de panier

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ZONE N° NATURE PHOTOS LOCALISATION PLU

Porte de grange à 23 Grande rue UA linteau droit

Porte de grange à 24 linteau en hanse de Grande rue UA panier

Ancienne entrée de 25 grange à linteau en Grande rue UA hanse de panier

Mur en pierres Limite Grande rue et 26 UA sèches rue de la Chavée

Porte de grange à 27 Grande rue UA linteau plein cintre

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ZONE N° NATURE PHOTOS LOCALISATION PLU

28 Niche Grande rue UA

Porte de grange à 29 Grande rue UA linteau plein cintre

Porte de grange à 30 Grande rue UA linteau plein cintre

Mur en pierres 31 Rue Hodié UA sèches

32 Mur en pierres Photographie indisponible Rue Hodié UA

33 Mur en pierres Rue Hodié UA

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ZONE N° NATURE PHOTOS LOCALISATION PLU

34 Fontaine Rue Hodié UA

35 Mur en pierre sèches Rue Hodié UA

Porte de grange à 36 Rue Hodié UA linteau plein droit

Portes de grange à 37 linteau plein cintre et Rue Hodié UA droit

Mur en pierres 38 Rue de la Naux UB sèches

39 Niche Rue de l’église UA

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Concernant ces éléments, le règlement du présent PLU prévoit que :

- la démolition, la destruction de tout élément paysager repéré au plan est interdite, - toute modification ou déplacement est autorisé sous réserve de ne pas altérer la nature, la forme ou la qualité de l’élément.

L’objectif est de protéger mais aussi de mettre en valeur le patrimoine local.

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2- L’environnement naturel

2.1- Évaluation des incidences sur l’environnement naturel

 Equilibre général

Le zonage du P.L.U. met l’accent sur une préservation très forte du patrimoine paysager, environnemental et écologique de la commune. Ceci s’illustre dans la répartition des zones avec une zone naturelle qui représente à elle seule 26%. Les zones naturelles et agricoles constituant à elles deux 91%. Même si la totalité des espaces naturels ne fait pas l’objet de protection environnementale règlementaire (Natura 2000, ZNIEFF) ou incitative (ENS), la commune a souhaité par le biais de la révision de son Plan Local d’Urbanisme protéger et mettre en valeur son environnement par de nombreuses mesures et règles. Ceci s’illustre notamment dans le soin apporté au traitement des espaces de qualités environnementales et paysagères des différentes périphéries agricoles et végétales du village, ainsi que les espaces de bois, bosquets et haies disséminés essentiellement en partie nord du ban communal.

En effet, par ce classement, la commune souhaite ainsi préserver la qualité paysagère de ces différents espaces et leurs qualités écologiques respectives. Pour la partie nord et sud-est, les zones forestières constituent un important relai faunistique et un lien fort de la trame bleue sur le territoire. En ce qui concerne les vergers localisés dans le Nj, ces secteurs fournissent d’importants espaces de développement de la faune et de la flore locale, favorisant aussi bien les déplacements que la reproduction et le développement de la biodiversité sur le territoire. Situés derrière les jardins et répartis en ceinture verte autour d’une trame urbaine peu large, ils permettent le déplacement de la biodiversité.

Ainsi, en dehors des espaces actuellement urbanisés, et des zones prévues pour l’urbanisation future de la commune, les nouvelles constructions seront strictement limitées :

 des constructions pourront voir le jour dans les zones agricoles, à la condition d’être directement liées à l’activité d’exploitation agricole.  la construction d’abris de jardin avec un encadrement de l’emprise au sol et de la hauteur sera autorisée en Nj.

Les seules incidences négatives que le PLU engendrera sur l’environnement sont, comme dans tout projet d’urbanisation, l’augmentation des espaces artificialisés à l’échelle du territoire et l’imperméabilisation des sols induite par ce processus.

 Zones à urbaniser

Tout d’abord, le PLU resserre les orientations de nouvelles extensions urbaines autour d’une seule et unique zone à vocation résidentielle. Ensuite, cette zone est implantée dans la continuité immédiate de la trame urbaine, sans impact significatif sur des secteurs à enjeux environnementaux ou agricoles forts, en comblant l’espace situé entre la fin de la trame urbaine et la localisation du château d’eau.

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 Evaluation Natura 2000

La commune n’est pas directement concernée par le dispositif Natura 2000, puisque son territoire n’est impacté par aucun périmètre de site Natura 2000. Néanmoins, le site Natura 2000 « Forêt humide de la Reine et Caténa de Rangeval » est situé à 6 km du ban communal de FRANCHEVILLE.

Le projet communal, de par la position géographiquement concentrée par rapport à la trame villageoise existante, ne porte pas atteinte à la préservation et au bon fonctionnement des continuités écologiques et de la biodiversité remarquable identifiée sur les territoires en question.

De surcroît, le développement urbain de la commune s’accompagne d’un développement important de zones naturelles et agricoles inconstructibles autour de la trame urbaine, permettant d’asseoir davantage les protections mises en place au titre du site Natura 2000 sur les secteurs alentours concernés.

Le présent PLU est conforme avec la nécessité de ne pas porter incidence à la zone Natura 2000 :  par un développement urbain raisonné temporellement et spatialement,  par une constructibilité fortement réglementée dans les zones A et N,  par un découpage du zonage favorisant les zones N

Ainsi, le PLU de FRANCHEVILLE n’a pas d’impact significatif sur les milieux et les espèces protégées par le site Natura 2000 le plus proche, distant de près de 6 km du ban communal, et qui vise à protéger un vaste massif forestier humide constituant, avec ses étangs enclavés et ses prairies en lisières, un complexe naturel remarquable.

 Indicateurs de consommation agricole et évaluation à 3 ans

D’après les décrets d’application du Grenelle 2, le rapport de présentation doit préciser les indicateurs qui permettront l’évaluation des effets du PLU après 3 ans. Les indicateurs choisis ici sont simples et précis afin de permettre une évaluation par la commune de l’avancée du PLU au bout de 3 ans.

Par ailleurs, la loi ALUR a renforcé la nécessité de vérifier les résultats de l’application du PLU. Aussi, 9 ans après l’approbation du PLU, il est attendu qu’une analyse soit faite au regard de l’article L-121-1 du Code de l’Urbanisme (principes généraux relatifs aux notions d’équilibre, de besoins, de qualité, de diversité et de préservation). L’analyse des résultats donne lieu à une délibération du conseil municipal sur l’opportunité de réviser le PLU.

Source : inventaire des Éléments Remarquables du Paysage

 état en 2016 : cf titre 3 du présent rapport (2.2- Préservation et mise en valeur de l’environnement naturel et agricole)  état en 2019 : les éléments repérés ont-ils bien été conservés ?  état en 2025 : les éléments repérés ont-ils bien été conservés ?

La révision du POS de FRANCHEVILLE en PLU permet une économie substantielle des espaces agricoles et naturels. En effet, la nouvelle-donne en matière d’urbanisation (meilleure prise en compte des potentiels de densification et compacité dans le bâti existant, réflexion des zones à urbaniser en continuité du bourg existant et tenant compte du besoin raisonnable de la commune à 15 ans) engendre une restitution sensible de terres classées en secteurs agricoles ou naturels indicés.

Le zonage du PLU met l’accent sur une préservation très forte du patrimoine paysager et écologique de la commune. Ceci s’illustre dans la répartition des zones avec une zone naturelle qui occupe 26% du ban communal, auxquels s’ajoutent 65% de superficies destinées à l’agricole.

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 Indicateurs d’analyse de la satisfaction des besoins en logement et évaluation à 3 ans.

Les lois Grenelle amènent désormais le Plan Local d’Urbanisme à définir des indicateurs afin de réaliser, à l’échéance de trois ans après la finalisation du dossier PLU, une évaluation de la satisfaction des besoins en logement.

Cinq indicateurs peuvent ainsi être relevés :

 le nombre de Permis de Construire,  le nombre de dents creuses,  le nombre de logements vacants,  la répartition entre logement locatif et logement propriétaire,  l’évolution de la taille des ménages.

Le tableau présenté ci-dessous illustre de manière synthétique ces différents indicateurs, en précisant leur finalité et leur état au moment de l’élaboration du PLU.

Indicateurs Détails des indicateurs Etat actuel Etat des lieux du nombre de permis délivrés sur la période (x* - > x+3), en ne retenant que les PC - 1 Permis de construire concernant de nouvelles

constructions (hors constructions légères type véranda, extensions…). Comparatif du nombre de dents creuses présentes sur le ban communal (entre x -> x+3), 9 dents creuses permettant de définir la compacité repérées à 2 Dents creuses et compacité du tissu urbain existant, et le l’élaboration du potentiel constructible pour document (7 en renforcer l’armature urbaine dans réunion) les fenêtres d’urbanisation définies. Etat des lieux du nombre de logements vacants présents sur la 7 logements 3 Logements vacants commune (évolution x -> x+3), et en 2015 part sur l’ensemble du parc. Evolution de la part de logements 4 Logements locatifs locatifs sur l’ensemble du parc 4,1% en 2011 (entre x -> x+3). Evolution du taux de desserrement 2,4 des ménages sur la commune pers./ménage Evolution de la taille des 5 (entre x -> x+3). en 2013 (2,7 en ménages 2008 et 2,9 en 1999) * x correspond à l’année de l’approbation du PLU.

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2.2- Préservation et mise en valeur de l’environnement naturel et agricole

 Mesures de protection des réservoirs de biodiversité et les corridors écologiques

L’ensemble des éléments identifiés comme présentant un enjeu environnemental fort : corridor espèce, réservoirs de biodiversité, ZNIEFF, ENS, a été classé en zone naturelle (zone inconstructible) ou agricole non constructible. La volonté de verrouiller la constructibilité induit une préservation optimale de ces éléments et assure une absence d’impact et un plein épanouissement de ces milieux.

Par ailleurs, la mise en place d’une protection des trames vertes et bleues permet de préserver l’harmonie du paysage, le rôle de refuge pour les animaux et le rôle hydraulique (infiltration des eaux pluviales) de ce socle naturel.

 Mesures de préservation de la ressource en eau

Située dans la plaine de la Woëvre, FRANCHEVILLE possède un chevelu hydrographique développé. Celui-ci a été classé en zone naturelle, induisant une totale protection.

 Mesures pour limiter la consommation des espaces naturels, agricoles ou forestiers

Afin de limiter cette consommation, le projet communal a fait le choix d’une priorisation claire : 1- Valorisation du potentiel constructible dans le tissu urbain existant : dents creuses ; 2- Développement urbain modéré en extension et dans la continuité de la trame urbaine.

Enfin, est à rappeler l’interdiction de toute construction en zone agricole afin d’optimiser sa protection.

 Identification d’Eléments Remarquables du Paysage

Cette protection se fait au titre de l’article L 151.23 du Code de l’Urbanisme. Les éléments identifiés sont présents dans les espaces naturels mais aussi à proximité de la trame urbaine.

Ces différentes mesures de protection et de mise en valeur de l’environnement, du paysage et des terres agricoles sont en relation directe avec les orientations de la commune actées dans le Projet d’Aménagement et de Développement Durables du présent document :

Certains éléments du patrimoine végétal ont été repérés par mesure de protection vis-à-vis des travaux connexes liés au remembrement en cours.

A ce titre, sont identifiés les éléments du patrimoine végétal suivants (liste exhaustive) :

N° NATURE LOCALISATION ZONE PLU Rangées d’arbres (dont 1 UB marronniers) 2 Erable UB

3 Erable Voir Cartographie page suivante UB 4 Rangées d’arbres UB 5 Rangées d’arbres UB 6 Puit UN Ainsi le règlement du présent PLU prévoit que :

Les éléments paysagers repérés au plan devront être conservés. Toutefois, si nécessaire, ces éléments pourront être recomposés, transplantés ou replantés pour satisfaire aux exigences d’un aménagement public ou privé

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Titre 4 : EVALUATION SYNTHETIQUE PLU/DOCUMENTS SUPRACOMMUNAUX

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1- Compatibilité du PLU avec le Schéma de Cohérence Territoriale (SCoT)

Le 14 décembre 2013, quatre ans après le lancement des travaux, les élus représentants les 25 EPCI et 476 communes du territoire sud Meurthe-et-Moselle ont voté l’approbation du SCoT. Après une année de consultation et un avis favorable de la commission d’enquête, le SCoT Sud 54 va devenir le document de référence pour les politiques locales d’aménagement et d’urbanisme.

La commune de FRANCHEVILLE étant concernée par le SCoT Sud 54, son PLU doit être compatible avec le SCoT, document de norme supérieure.

Les tableaux qui suivent synthétisent ainsi les grandes lignes du Document d’Orientations et d’Objectifs du SCoT Sud 54, en détaillant par thématique les objectifs et recommandations, et en renseignant parallèlement à cela les réalisations concrètes du PLU pour répondre à ces objectifs, ou les justifications de la non-atteinte de l’objectif le cas échéant.

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SCoT SUD 54 Intégration dans le PLU

PARTIE 1 : STRUCTURER LE TERRITOIRE AUTOUR DE SES VILLES ET DE SES BOURGS

1.1. Une armature urbaine facteur de cohésion sociale et territoriale

Le SCoT Sud 54 souhaite renforcer son maillage territorial en s’appuyant sur les Au regard de la position géographique de FRANCHEVILE à 7km de Toul polarités existantes, à savoir : (« agglomération-relais » du SCoT) et son poids démographique (283 habitants en - le pôle urbain métropolitain 2014), le PLU de la commune prévoit un développement restreint afin de rester en - les trois agglomérations relais : Lunéville, Toul et Pont-à-Mousson compatibilité avec le maillage territorial souhaité par le SCoT. - les trois pôles urbains d’équilibre : bassin de Neuves-Maisons, bassin de Pompey, bassin de St-Nicolas de Port. - le pôle urbain de et les bourgs-centres urbains et ruraux

1.2. Organiser des services publics et privés performants

1.2.1. Développer une offre en services et équipements accessible à tous Règlement : 1.2.2. Disposer d’un tissu commercial équilibré et attractif Le règlement des zones UA et UB à vocation principale d’habitat autorise les commerces, services et artisanat non-nuisants. Consolider les polarités principales et leur mise en réseau avec le territoire du SCoT Sud 54 en : PADD : - Renversant le phénomène de périurbanisation en évitant que les « non- polarités » n’accueillent la majorité du développement résidentiel Le PADD souligne la volonté de garantir une mixité des activités au droit de la trame - Maintenant une offre de services et commerces au plus près de l’habitat urbaine dans un rapport de compatibilité avec la vie du village. L’ambition est de - Permettant l’implantation d’activités économiques contribuant à l’économie pourvoir accueillir des projets adaptés qui peuvent créer un dynamique au sein du territoriale village. - Adaptant le réseau de transport en commun afin d’améliorer les dessertes et les connexions multimodales. Le PADD met en avant la participation du projet communal au soutien d’un accueil du tourisme vert et au développement d’une résidence 3ème âge (en zone à urbaniser). Parvenir à une offre performante de services publics et privés  Favoriser le développement de services et équipements pour renforcer l’attractivité des bourgs-centres ruraux  Pouvoir accéder dans un rayon de 10/15 km ou minutes à : un commerce alimentaire ; un équipement sportif ; une structure d’accueil petite enfance, un relai d’assistantes maternelles, une école maternelle et primaire ; un pôle médical ; un point multiservice public ; un dispositif d’assistance/hébergement pour les personnes âgées.

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S’appuyer sur les équipements pour renforcer l’attractivité du territoire  Organiser l’offre selon les niveaux de l’armature urbaine  Faciliter leur accès, notamment par des modes alternatifs à la voiture  Favoriser leur mise en réseau, sur l’exemple des équipements de santé Maintenir le commerce de centre-ville/bourg/village et favoriser le développement du commerce de proximité (en requalifiant l’existant et permettant de nouvelles implantations) Valoriser et développer les sites et équipements touristiques

1.3. Produire une offre en habitat diversifiés et équilibré

1.3.1. Assurer un équilibre dans la production de logements PADD : L’objectif de production de logements à l’échelle communale a été calculé au prorata  Pour 2013-2026 : du poids de la population au sein de son ancien EPCI, à savoir l’ancienne CC Hazelle - total logement CC Hazelle en Haye : 985 logements* en Haye étant donné l’absence de Plan Local de l’Habitat. * CC Terres Touloises (CC2T) := CCHH (ancienne CC avant fusion) + CC du Toulois : 985 + 2 450 = 3 435 logements La commune souhaitant ainsi accueillir entre 20 et 30 nouveaux habitants, elle ambitionne de construire 11 nouveaux logements permettant ainsi d’être en cohérence  Pour 2026-2038 : avec le SCoT en termes de nombre de logements et de densité au vu de la zone - total logement sur la CCHH : 720 logements* ouverte à l’urbanisation et du renouvellement urbain possible dans l’enveloppe *CC2T : 720 + 2 870 = 3 590 logements urbaine. Le PLU identifie alors dans son projet, 1 secteur à urbaniser. Il accueillera 6 logements.

1.3.2. Diversifier l’offre de logements. La commune de FRANCHEVILLE tient compte de la nécessité de diversifier l’offre de logement. Toutefois, au regard de la taille de la zone ouverte à l’urbanisation (0.45ha) et du nombre de logements qu’elle est possible d’accueillir (6 logements), elle a fait le choix de privilégier dans son PLU l’implantation de 4 logements destinés aux séniors afin de répondre à la pyramide des âges et à la demande des plus âgés de continuer à résider à FRANCHEVILLE.

1.4. Favoriser l’implantation d’activités économiques dans l’enveloppe urbaine

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1.4.1. Adapter l’offre en foncier aux besoins répertoriés La commune de FRANCHEVILLE dispose d’une boulangerie au cœur du village. Le 1.4.2. Optimiser les surfaces aménagées en Zones d’Activités Economiques reste de l’offre en commerces, services et équipements se concentre alors dans des bourgs ruraux de proximité (Villey-St-Etienne) ou des pôles urbains proches de la commune (Toul à 7 km) selon le maillage que souhaite renforcer le SCoT.

PADD : Le PADD souligne la volonté de maintien d’un tissu économique endogène et de permettre l’installation de petits artisanats et commerces à l’intérieur de la trame urbaine.

Règlement : Le règlement des zones UA et UB à vocation principale d’habitat autorise ainsi les commerces, services et artisanat non nuisants.

1.4.3. Valoriser les ressources du territoire Règlement : Le patrimoine bâti et paysager local qui participe au développement touristique a été préservé au titre des articles L. 151-19 et L. 151-23 du Code de l’urbanisme.

1.5. S’inscrire dans le schéma de la multimodalité

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1.5.1. Organiser le système de déplacement pour mieux répondre aux besoins Rapport de présentation : des habitants. La commune ne dispose d’aucune desserte ferrée directe, la gare la plus proche étant 1.5.2. Favoriser l’articulation entre développement et desserte en transports à Toul à 7km. collectifs Elle bénéficie du réseau de transport en commun du département, le TED’ géré par la 1.5.3. Favoriser les déplacements durables région . 1.5.4. Gérer le stationnement de manière raisonnée Elle est non concernée par le PDIPR.

PADD : La commune ne bénéficie pas de la desserte en transport en commun du bassin de Toul. FRANCHEVILLE a fait ainsi le choix dans son PADD d’accentuer ses objectifs sur les déplacements doux et notamment piétons dans et autour du village en : - Préservant la voie verte (Villers-St-Etienne/Francheville/Avrainville) et accompagner tout projet de développement notamment une liaison piétonne avec les Boucles de la Moselle. - Maintenant les équipements piétons de la traversée du village. - Créant des connexions piétonnes sécurisées à l’échelle du ban notamment le long de la RD et dans la continuité de la voie verte.

OAP : La zone à urbaniser se situe à proximité du centre-bourg et de l’arrêt TED’. Un cheminement sécurisé prévoit alors de s’y rendre aisément.

PARTIE 2 : ORGANISER LA MULTIPOLE VERTE

2.1. protéger et valoriser la biodiversité au travers de la trame verte et bleue

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2.1.1. La protection des réservoirs de biodiversité Rapport de présentation : 2.1.2. La préservation des grands ensembles de nature ordinaire Aucune zone humide n’a été recensée à nouveau sur le ban communal selon le 2.1.3. La protection des corridors écologiques d’intérêt SCoT et local SDAGE 2016-2021. 2.1.4. La préservation des continuités des milieux aquatiques et humides

Plan de zonage : - Le PLU préserve les réservoirs de biodiversité d’intérêt régional et national par le classement en N ou Ns des ZNIEFF et ENS. - Il préserve également les corridors d’intérêt SCoT, notamment celui de milieu ouvert extensif reliant les Côtes de Meuse au Plateau de Haye par le classement de 26% du ban en zone N et 65% en zone A inconstructible. - Le présent PLU assure la protection du réseau hydrographique en mettant en place un couloir N de 10m de part et d’autre des berges des ruisseaux afin d’être compatible avec le SDAGE. - Le PLU préserve la ceinture verte par un classement en zone N ou Nj en pourtour immédiat de la trame villageoise de manière à préserver ces espaces de jardins et de vergers constituant des corridors écologiques d’intérêt local - Les EPR végétaux faisant l’objet d’une préservation particulière locale ont été classés au titre de l’article L. 151-23 du Code de l’Urbanisme.

2.2. La préservation de la ressource agricole et forestière

2.2.1. La protection des espaces agricoles et forestiers Plan de zonage : 2.2.2. La valorisation de l’économie productive agricole et forestière - Le PLU préserve les forêts présentes sur le ban communal (8% du ban, soit 88ha) : Bois Brûlé, Bois Dame Génotte, Bois du Ropage et Forêt communale d’Avrainville dans le mesure où ces espaces ont été classés en Nf.

- Les projets agricoles ont été identifiés lors d’une réunion de concertation agricole. La commune a ainsi élaboré un PLU qui prend en compte ces activités et qui n’empêche pas le développement des exploitations présente sur le ban grâce à un classement en zone A de 75% du territoire.

Règlement : La localisation des zones U, AU et N ne nuit pas au bon fonctionnement des exploitations agricoles.

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2.3. La valorisation de l’identité des territoires et des richesses paysagères 2.4. Renforcement de l’armature verte au sein du Système Vert Urbain

- Le PLU comporte un diagnostic paysager dans le rapport de présentation.

- Le PLU préserve les éléments paysagers identitaires du paysage : la ceinture végétale est identifiée (PADD) et préservée en N), les structures végétales sont identifiées en zones naturelles (N, Nj, Ne) et certaines sont préservées au titre de l’article L. 151-23.

PARTIE 3 : AMENAGER UN TERRITOIRE DE QUALITE, ECONOME DE SES RESSOURCES

3.1. Mettre en œuvre une stratégie d’optimisation du foncier

3.1.1. Privilégier le développement dans l’enveloppe urbaine - Le PLU prévoit la densification de l’existant dans la mesure où il prend en compte 3.1.2. Diversifier et densifier les formes bâties les 5 dents creuses mutables dans son objectif de construction de 11 nouveaux logements (PADD). C’est à partir de ce constat que la commune a choisi d’ouvrir à FRANCHEVILLE appartient à l’ancienne Communauté de Communes de Hazelle en l’urbanisation une zone de 0.45ha permettant d’accueillir les 6 logements Haye, un territoire repéré comme connaissant une forte pression foncière. manquant pour atteindre l’objectif fixé.

Objectif de densité moyenne minimale Objectif de densité moyenne minimale - L’OAP prévoit une densité de 15 logements/ha en extension urbaine car 6 en renouvellement urbain (U et AU) en extension nouveaux logements seront construits sur les 0.45ha ouverts à l’urbanisation. 20 15

3.2. Favoriser un urbanisme de qualité

3.2.1. Le renforcement de la mixité des fonctions - Le règlement des zones urbaines et à urbaniser autorise les commerces, services et artisanat non nuisant. Il traduit l’objectif affiché dans le PADD de permettre l’installation de petits artisanats et commerces à l’intérieur de la trame urbaine.

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3.2.2. La conception d’aménagement de qualité pour un meilleur cadre de vie PADD : Le PADD affiche une volonté forte de préservation de protections des vergers, de la ceinture verte, des haies, corridors, bosquets et bois.

Règlement : - Les EPR végétaux faisant l’objet d’une préservation particulière locale ont été classés au titre de l’article L. 151-23 du Code de l’Urbanisme. - Le pourtour de la trame urbaine a été classé en Nj ou N.

3.2.3. L’aménagement d’espaces publics conviviaux Le PLU valorise les espaces existants comme l’aire de jeux communale ou le terrain de football et le mobilier urbain (bancs).

Plan de zonage et règlement : Un secteur Neq au droit du terrain de jeux communal a été repéré au plan.

3.2.4. La préservation et la valorisation du patrimoine bâti Règlement : - Le patrimoine bâti remarquable a été identifié et préservé au titre de l’article L. 151-19. - Dans le centre ancien les façades ancienne alignées sur les usoirs ont été repéré au plan et règlementée grâce à un figuré « alignement de façade ».

3.3. Préserver les ressources naturelles, la santé et le bien-être des habitants

3.3.1. La garantie d’un approvisionnement équilibré et durable des ressources en - Les conditions en alimentation en eau potable sont satisfaisantes pour répondre eau aux besoins de la population actuelle et future. Ces besoins sont satisfaits par 2 forages communaux. - L’extension urbaine ou le projet de densification du cœur de village tiennent compte des capacités de traitement des eaux usées dans la mesure où la STEP a une capacité de 320eq/hab et que le PADD affiche un objectif de 300 à 315 habitants.

3.3.2. Une exploitation raisonnée et durable des ressources du sous-sol - Néant.

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3.3.3. La diversification des sources d’énergie et la lutte contre le changement - Aucun secteur d’implantation d’éolienne n’a été identifié. climatique

3.3.6. La prise en compte des risques naturels et liés aux activités humaines dans - Le PLU prend en compte l’ensemble des risques naturels affectant le territoire les projets de développement communal. L’ensemble de ces risques ont été pleinement intégré dans le zonage et sa transcription réglementaire :  Zone inondable (atlas des zones inondables) le long de la Naux et du Cheseau  Les 4 canalisations de gaz.

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3 - Compatibilité du PLU avec le Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE)

Le PLU de la commune de FRANCHEVILLE, afin d’être entièrement compatible avec le SDAGE Rhin-Meuse 2016-2021, prévoit différentes préconisations pour les futures constructions. Au-delà, les objectifs du SDAGE ont eux-mêmes étaient intégrés aux réflexions du PLU et se retrouvent dans ce document au travers différentes orientations.

Le PLU a ainsi veillé à :

 préserver les cours d’eau et leurs abords en interdisant leur construction (préservation des zones d’expansion des crues, préservation de l’intérêt écologique de ces différents secteurs…).

 limiter l’étalement urbain et privilégier la densification du bâti. Par cette mesure, la commune souhaite limiter autant que possible l’imperméabilisation des sols.

 protéger la végétation rivulaire (ripisylve,…) source de biodiversité et élément primordial dans le maintien des berges.

 privilégier l’infiltration directe de l’eau de pluie dans le sol par la création de dispositifs appropriés afin de limiter les perturbations du régime des eaux et l’engorgement des réseaux d’eau pluviale.

 limiter la pollution des eaux superficielles et souterraines par l’obligation de création de dispositifs d’assainissement individuels ou groupés qui pourront être raccordés au réseau collectifs et à la station de traitement lorsqu’elle sera réalisée.

Rappel du SDAGE

- Stopper la disparition des zones humides, préserver celles qui restent, les restaurer et en même temps en recréer - Rendre un espace de liberté aux cours d’eau pour maîtriser les inondations en contrôlant l’urbanisme - Garder des terres non construites pour permettre aux eaux de crues de s’épandre. - Permettre à la faune, et en particulier aux poissons migrateurs, de se déplacer et de se reproduire dans les fleuves. - Rendre un espace de liberté aux cours d’eau pour maîtriser les inondations en contrôlant l’urbanisme. - Revégétaliser les rives des cours d’eau. - Limiter l’imperméabilisation des sols en ville (parkings, routes...) pour favoriser l’infiltration des eaux pluviales. - Mettre en place des systèmes d’assainissement adaptés.

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ORIENTATIONS DU SDAGE PRISE EN COMPTE DANS LE PLU

EAU ET AMENAGEMENT DU TERRITOIRE INONDATIONS Par quels moyens l’exposition aux risques est-elle prise en compte ? Des règles d’urbanisation (interdiction de construction, autorisation d’extension sous conditions) sont-elles prévues dans les zones d’expansion de crue, les zones d’aléas fort ou très fort et les zones d’aléas moyen ou faible ? Les risques d’inondation relatifs à l’ensemble des cours d’eau sont-ils Secteurs inondables positionnés sur le finage communal. répertoriés et cartographiés ? Un aménagement destiné à limiter la vulnérabilité des zones habitées est-il Limitation dans les différentes zones de l’emprise au sol des constructions pour permettre de prévu ? limiter l’imperméabilisation des sols et de favoriser l’infiltration directe de l’eau dans le sol.

Des règles d’urbanisation (bande de sécurité, interdiction de construction) Chevelu hydrographique identifié en N, ainsi que les zones d’expansion. Aucune urbanisation sont-elles prévues derrière les digues ? prévue. Existe-t-il un inventaire des digues et des informations sur les risques potentiels ? Prise en compte du risque de rupture de barrage sur la commune. Les risques d’inondation par ruissellement (coulée de boue) font-il l’objet d’une analyse et de mesures de prévention ? Un aménagement destiné à limiter la vulnérabilité des zones habitées est-il prévu ? Comment la prévention des risques est-elle considérée ? Aucune construction ne sera autorisée en bordure des ruisseaux et cours d’eau. Le document identifie t-il des zones de stockage et des zones d’expansion de crue à préserver ? Des prescriptions sont-elles prévues, dans les bassins versants caractérisés Protection des zones sensibles (ripisylves, haies, zones humides,...) identifiées en N. par des risques d’inondation forts et répétés, pour limiter le débit des eaux pluviales dans les zones à risque d’inondation (infiltration des eaux Limitation des risques de ruissellement et d’inondation par une gestion des eaux de pluies à la pluviales) ? parcelle (article 4 du règlement des différentes zones qui privilégie la mise en place de systèmes d’infiltration des eaux de pluies dans le sol). Des mesures ont-elles été prises pour limiter le ruissellement sur les bassins versants agricoles (organisation de l’espace, aménagements hydrauliques) ?

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RESERVATION DES RESSOURCES NATURELLES Dans le cas d’un déséquilibre entre les ressources et les rejets en eau, de quelle manière l’impact de l’urbanisation nouvelle est-il limité ?

Des dispositions particulières sont-elles proposées dans les zones de déséquilibre entre le captage et la recharge d’une nappe phréatique (infiltration, recueil et réutilisation des eaux pluviales) ? Des prescriptions sont-elles prévues sur les bassins versants qui présentent Limitation des risques de ruissellement et d’inondation par une gestion des eaux de pluies à la un déséquilibre entre les volumes d’eaux pluviales reçus et rejetés (maintien parcelle (article 4 du règlement des différentes zones qui privilégie la mise en place de systèmes des eaux pluviales dans le bassin versant) ? d’infiltration des eaux de pluies dans le sol). Quels sont les moyens mis en œuvre pour infiltrer, récupérer et réutiliser les eaux pluviales et limiter le débit des rejets dans les cours d’eau et les réseaux d’assainissement ? Comment les zones à fort intérêt naturel sont-elles préservées de l’urbanisation ? Des règles d’urbanisation sont-elles prévues (interdiction de construction et d’aménagement) dans les zones de mobilité encore fonctionnelles ou Mise en place d’une bande inconstructible de 10 m le long des berges des cours d’eau (article 7). dégradées, pour préserver les lits des cours d’eau et leur mobilité latérale ? Le document préconise t-il la réalisation d’un état des lieux des zones Préservation des zones inondables dues au risque de débordement des cours d’eau. humides remarquables et ordinaires lors d’un projet d’aménagement ou d’urbanisation ? Classement de tout le chevelu hydrographique en zone N. Prévoit-il une inconstructibilité dans les zones humides remarquables ? La végétation rivulaire est-elle protégée par des zonages et des règles de Classement d’une partie du territoire communal en zone naturelle (N) et en zone agricole construction (espace boisé classé, zone naturelle protégée N) ? inconstructible (A) pour respecter l’environnement et favoriser le maintien des trames vertes et bleues.

Trames bleue et verte préservées par un zonage naturel.

Berges des cours d’eau protégée (zonage N) avec limite d’inconstructibilité de 10 m de part et

d’autres.

Mise en place de mesures de protection sur les éléments boisés, les arbres isolés et la végétation

ripisylve (notamment situés dans les zones humides) au titre de l’article L. 151-19 du Code de Des bandes d’inconstructibilité sont-elles envisagées dans le but de l’Urbanisme afin de préserver ces corridors écologiques et de maintenir leurs différents rôles préserver les corridors biologiques, les ripisylves, le paysages et de favoriser hydrologiques (rôle tampon, limitation des risques de ruissellement, métabolisation des l’entretien des cours d’eau ? polluants…). Le repérage en Éléments Remarquables du Paysage (ERP) empêche ainsi leur éventuelle destruction.

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EAU POTABLE ET ASSAINISSEMENT

Des mesures sont-elles prises pour protéger les zones naturelles Néant. d’alimentation des captages d’eau potable ?

Des conditions de collecte et de traitement des eaux usées sont-elles Couverture en eau potable suffisante partout sur la commune d’après le gestionnaire du réseau. La demandées avant d’autoriser l’ouverture à l’urbanisation ? commune présente un réseau AEP maillé sans difficulté de raccordement ni d’extension majeure.

Des conditions d’alimentation en eau potable sont-elles demandées avant Présence d’une station d’épuration de capacité 320 équivalant habitants adaptée à la population d’autoriser l’ouverture à l’urbanisation ? actuelle et future à court terme.

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