Communauté de Communes Terres Touloises

Rue du Mémorial du Génie CS 40325 Ecrouves

54201 CEDEX

Etude de zonage d’assainissement de la commune de TRONDES

DOSSIER D’ENQUETE PUBLIQUE

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TABLE DES MATIERES

1 PRESENTATION DE LA COMMUNE DE TRONDES ...... 4

2 RESUME ...... 5

3 OBJET DU DOSSIER ...... 6

4 CADRE REGLEMENTAIRE ...... 7

4.1 Obligations des collectivités ...... 7

4.2 Compétences facultatives des collectivités ...... 7

4.3 Obligations des particuliers ...... 8

4.4 Compétences répressives des collectivités ...... 8

4.5 Réglementation relative au zonage d’assainissement ...... 9

4.6 Modalités de l’enquête publique ...... 9

4.7 Evaluation environnementale ...... 10

5 CONTEXTE ENVIRONNEMENTAL ...... 11

5.1 Urbanisme ...... 11

5.2 Eau potable ...... 11

5.3 Milieu naturel ...... 12

5.3.1 Relief ...... 12

5.3.2 Hydrographie ...... 12

5.3.3 Qualité des eaux superficielles ...... 13

5.3.4 Géologie ...... 14

5.3.5 Hydrogéologie ...... 14

5.3.6 Zones naturelles de protection ...... 14

5.3.7 Zones inondables ...... 16

5.3.8 Zones humides...... 16

6 ZONAGE D’ASSAINISSEMENT ...... 18

6.1 Assainissement existant ...... 18

6.1.1 Plan des réseaux existants ...... 18

6.1.2 Eaux claires parasites ...... 19

6.1.3 Modélisation hydraulique ...... 19

6.1.4 Inspections télévisées ...... 20

6.1.5 Assainissement non collectif existant – enquêtes domiciliaires ...... 21

6.1.6 Découpage en bassins-versants ...... 21

6.2 Milieu récepteur ...... 21

6.2.1 Terrain envisagé pour l’ouvrage épuratoire ...... 21

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SIRET : 800 545 857 00032 www.consilium -bet.fr 2/36 6.2.2 Diagnostic physique du milieu récepteur ...... 22

6.2.3 Calcul des flux admissibles ...... 23

6.3 Prézonage d’assainissement ...... 23

6.3.1 Carte de prézonage d’assainissement ...... 23

6.3.2 Carte des contraintes ...... 23

6.3.3 Carte d’aptitude des sols à l’assainissement non collectif ...... 24

6.3.4 Comparatifs technico-économiques ...... 24

6.4 Zonage d’assainissement ...... 25

7 GESTION DE L’ASSAINISSEMENT DANS LES ZONES D’ASSAINISSEMENT COLLECTIF ...... 26

7.1 Description d’un système d’assainissement collectif ...... 26

7.2 Programme de travaux ...... 27

7.3 Organisation du service d’assainissement collectif ...... 28

7.4 Règlement d’assainissement collectif ...... 29

7.5 Financement des installations d’assainissement collectif ...... 29

7.6 Financement du service d’assainissement collectif ...... 29

8 GESTION DE L’ASSAINISSEMENT DANS LES ZONES D’ASSAINISSEMENT NON COLLECTIF ...... 30

8.1 Description d’une installation d’assainissement non collectif ...... 30

8.1.1 Filières rustiques ...... 31

8.1.2 Filtres compacts ...... 32

8.1.3 Micro-stations ...... 32

8.1.4 Filtres plantés ...... 32

8.2 Organisation du service d’assainissement non collectif ...... 33

8.3 Règlement d’assainissement non collectif ...... 33

8.4 Modalités de contrôle de l’assainissement non collectif...... 33

8.4.1 Contrôle de conception ...... 33

8.4.2 Contrôle d'exécution ...... 33

8.4.3 Contrôle diagnostic ...... 34

8.4.4 Contrôle périodique ...... 34

8.4.5 Rapport de visite de contrôle ...... 34

8.5 Financement du service d’assainissement non collectif ...... 34

8.6 Entretien des installations d’assainissement non collectif ...... 35

8.7 Réhabilitation des installations d’assainissement non collectif ...... 35

8.8 Financement des installations d’assainissement non collectif ...... 35

9 ANNEXES ...... 36

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SIRET : 800 545 857 00032 www.consilium -bet.fr 3/36 1 PRESENTATION DE LA COMMUNE DE TRONDES

La commune de Trondes se situe dans le territoire de la Communauté de Communes Terres Touloises (ex Communauté de Communes du Toulois ayant fusionné avec la Communauté de Communes de Hazelle- en-Haye au 1 er janvier 2017), à une quinzaine de kilomètres au Nord-Ouest de Toul.

La population de Trondes s’élevait à 538 habitants au dernier recensement de 2015 (données INSEE).

L’habitat est très regroupé de part et d’autre des trois rues principales (RD101, rue de Genevaux, rue du Souvenir). Les entrées de village, et notamment celle côté (rue de la Boudière), présentent un habitat de type pavillonnaire plus dispersé.

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SIRET : 800 545 857 00032 www.consilium -bet.fr 4/36 2 RESUME

Conformément à la réglementation, la commune de Trondes et la Communauté de Communes Terres Touloises qui dispose de la compétence assainissement sur le territoire communal de Trondes, se sont engagées dans une procédure de zonage d’assainissement ayant pour objectif de délimiter :

. les zones d’ assainissement collectif : les eaux usées sont collectées par un réseau d’assainissement et raccordées à un ouvrage de traitement collectif – c’est un mode d’assainissement PUBLIC ; . les zones d’ assainissement non collectif : les eaux usées sont traitées à la parcelle dans des installations d’assainissement non collectif (autrement dites d’assainissement individuel ou autonome) – c’est un mode d’assainissement PRIVE. L’ assainissement regroupé de plusieurs habitations vers une installation d’assainissement située sur le domaine privé relève du mode de l’assainissement non collectif.

L’étude de zonage d’assainissement et la mission de maitrise d’œuvre pour réhabilitation du réseau d’assainissement et création d’un ouvrage épuratoire ont donné lieu à des investigations permettant d’établir des comparatifs technico-économiques, sur la base desquels les élus ont choisi le mode d’assainissement de chaque zone du territoire communal.

Une carte de zonage d’assainissement a ainsi été établie, sur la base de la délibération du Conseil Municipal en date du 12 juin 2019, validée par conseil communautaire de la CC Terres Touloises en date du 27 juin 2019. Elle est présentée en annexe 3 de ce dossier qui constitue la mise à l’enquête publique du zonage.

Le dossier d’enquête publique justifie les différents aspects du choix de la collectivité au niveau des zones d'assainissement collectif et non collectif. Il est tenu à la disposition de la population au moment de l’enquête publique afin que chaque citoyen dispose de tous les éléments d’information et adhère en toute connaissance de cause à ce projet.

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SIRET : 800 545 857 00032 www.consilium -bet.fr 5/36 3 OBJET DU DOSSIER

D’après l’article L. 2224-10 du Code Général des Collectivités Territoriales, « les communes ou leurs établissements publics de coopération délimitent, après enquête publique :

1° Les zones d'assainissement collectif où elles sont tenues d'assurer la collecte des eaux usées domestiques et le stockage, l'épuration et le rejet ou la réutilisation de l'ensemble des eaux collectées ;

2° Les zones relevant de l'assainissement non collectif où elles sont tenues d'assurer le contrôle de ces installations et, si elles le décident, le traitement des matières de vidange et, à la demande des propriétaires, l'entretien et les travaux de réalisation et de réhabilitation des installations d'assainissement non collectif ;

3° Les zones où des mesures doivent être prises pour limiter l'imperméabilisation des sols et pour assurer la maîtrise du débit et de l'écoulement des eaux pluviales et de ruissellement ;

4° Les zones où il est nécessaire de prévoir des installations pour assurer la collecte, le stockage éventuel et, en tant que de besoin, le traitement des eaux pluviales et de ruissellement lorsque la pollution qu'elles apportent au milieu aquatique risque de nuire gravement à l'efficacité des dispositifs d'assainissement. »

L’article R.2224-8 du Code Général des Collectivités Territoriales précise que l'enquête publique préalable à la délimitation des zones mentionnées à l'article L. 2224-10 est conduite par le maire.

D’après l’article R.2224-9 du Code Général des Collectivités Territoriales, le dossier soumis à l'enquête comprend un projet de délimitation des zones d'assainissement de la commune, faisant apparaître les agglomérations d'assainissement comprises dans le périmètre du zonage, ainsi qu'une notice justifiant le zonage envisagé.

Ce dossier constitue le dossier d’enquête publique correspondant au volet assainissement du zonage à effectuer par les collectivités.

A l’issue de l’enquête publique, les zones délimitées et les prescriptions qui s’y rattachent sont annexées au document d’urbanisme (Plan Local d’Urbanisme) et deviennent opposables au tiers.

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SIRET : 800 545 857 00032 www.consilium -bet.fr 6/36 4 CADRE REGLEMENTAIRE

4.1 Obligations des collectivités

L’article L. 2224-8 du Code Général des Collectivités Territoriales pose le principe d’une compétence obligatoire des collectivités en matière d’assainissement. Cette compétence comprend :

. au titre de l’assainissement collectif , la mission de contrôle des raccordements au réseau public de collecte, la collecte, le transport et l’épuration des eaux usées, ainsi que l’élimination des boues produites

. au titre de l’assainissement non collectif , une mission de contrôle des installations d’assainissement non collectif (selon l’arrêté du 27 avril 2012 relatif aux modalités de l’exécution de la mission de contrôle des installations d’assainissement non collectif) par le biais de Services Publics d’Assainissement Non Collectif (SPANC) : → Dans le cas des installations neuves ou à réhabiliter, le contrôle consiste en un examen préalable de la conception joint, s'il y a lieu, à tout dépôt de demande de permis de construire ou d'aménager et en une vérification de l'exécution. A l'issue du contrôle, la commune établit un document qui évalue la conformité de l'installation au regard des prescriptions réglementaires (arrêté du 7 mars 2012 fixant les prescriptions techniques applicables aux installations d’assainissement non collectif recevant une charge brute de pollution

organique inférieure ou égale à 1.2 kg/j de DBO 5) ; → Dans le cas des autres installations, le contrôle consiste en une vérification du fonctionnement et de l'entretien, selon une périodicité qui ne peut pas excéder dix ans. A l'issue du contrôle, la commune établit un document précisant les travaux à réaliser pour éliminer les dangers pour la santé des personnes et les risques avérés de pollution de l'environnement.

4.2 Compétences facultatives des collectivités

L’article L. 2224-8 du Code Général des Collectivités Territoriales indique également des compétences facultatives pour les collectivités :

. En matière d’ assainissement collectif , les collectivités peuvent, à la demande des propriétaires, assurer les travaux de mise en conformité des ouvrages visés à l'article L. 1331-4 du Code de la Santé Publique (ouvrages nécessaires pour amener les eaux usées à la partie publique du branchement), depuis le bas des colonnes descendantes des constructions jusqu'à la partie publique du branchement, et les travaux de suppression ou d'obturation des fosses et autres installations de même nature à l'occasion du raccordement de l'immeuble.

. En matière d’assainissement non collectif , les collectivités peuvent assurer, avec l'accord écrit du propriétaire, l'entretien, les travaux de réalisation et les travaux de réhabilitation des installations d'assainissement non collectif prescrits dans le document de contrôle. Elles peuvent en outre assurer le traitement des matières de vidanges issues des installations d'assainissement non collectif.

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SIRET : 800 545 857 00032 www.consilium -bet.fr 7/36 4.3 Obligations des particuliers

En matière d’ assainissement collectif , l’article L. 1331-1 du Code de la Santé Publique impose le raccordement des immeubles aux réseaux publics de collecte disposés pour recevoir les eaux usées domestiques dans un délai de deux ans à compter de la mise en service du réseau.

L’article L. 1331-4 du Code de la Santé Publique précise que les ouvrages nécessaires pour amener les eaux usées à la partie publique du branchement sont à la charge exclusive des propriétaires et doivent être réalisés dans les conditions fixées à l'article L. 1331-1. Ils doivent être maintenus en bon état de fonctionnement par les propriétaires. La collectivité en contrôle la qualité d'exécution et peut également contrôler leur maintien en bon état de fonctionnement.

L’article L. 1331-5 du Code de la Santé Publique impose également que, dès l'établissement du branchement, les fosses et autres installations de même nature soient mises hors d'état de servir ou de créer des nuisances à venir, par les soins et aux frais du propriétaire.

En matière d’assainissement non collectif , l’article L. 1331-1-1 du Code de la Santé Publique impose aux immeubles non raccordés au réseau public de collecte des eaux usées d’être équipés d'une installation d'assainissement non collectif dont le propriétaire assure l'entretien régulier et qu'il fait périodiquement vidanger par une personne agréée par le représentant de l'Etat dans le département, afin d'en garantir le bon fonctionnement.

Il impose également au propriétaire de procéder aux travaux prescrits par le document établi à l'issue du contrôle du SPANC, dans un délai de quatre ans suivant la notification de ce document.

En matière de cont rôle par la commune , à noter que d’après l’article L. 1331-11 du Code de la Santé Publique, les propriétaires doivent laisser aux agents du service d'assainissement l’accès aux propriétés privées :

. 1° Pour l'application des articles L. 1331-4 et L. 1331-6 (contrôle des branchements) . 2° Pour procéder à la mission de contrôle des installations d'assainissement non collectif . 3° Pour procéder à l'entretien et aux travaux de réhabilitation et de réalisation des installations d'assainissement non collectif . 4° Pour assurer le contrôle des déversements d'eaux usées autres que domestiques et des utilisations de l'eau assimilables à un usage domestique.

4.4 Compétences répressives des collectivités

D’après l’article L. 1331-6 du Code de la Santé Publique, faute par le propriétaire de respecter les obligations édictées aux articles L. 1331-1 (raccordement), L. 1331-1-1 (installation ANC), L. 1331-4 (branchement privé) et L. 1331-5 (déconnexion ANC), la collectivité peut, après mise en demeure, procéder d'office et aux frais de l'intéressé aux travaux indispensables.

D’après l’article L. 1331-8 du Code de la Santé Publique, tant que le propriétaire ne s'est pas conformé aux obligations prévues aux articles L. 1331-1 à L. 1331-7-1, il est astreint au paiement d'une somme au moins équivalente à la redevance qu'il aurait payée au service public d'assainissement si son immeuble avait été raccordé au réseau ou équipé d'une installation d'assainissement autonome réglementaire, et qui peut être majorée dans une proportion fixée par le conseil municipal/communautaire dans la limite de 100 %. De même, en cas d'obstacle mis à l'accomplissement des missions visées aux 1°, 2° et 3° de l’article L. 1331-11, l'occupant est astreint au paiement de cette même somme.

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SIRET : 800 545 857 00032 www.consilium -bet.fr 8/36 4.5 Réglementation relative au zonage d’assainissement

D’après l’article R. 2224-6 du Code Général des Collectivités Territoriales, on entend par "agglomération d'assainissement" une zone dans laquelle la population et les activités économiques sont suffisamment concentrées pour qu'il soit possible de collecter les eaux usées pour les acheminer vers une station d'épuration ou un point de rejet final.

L’article R. 2224-7 du Code Général des Collectivités Territoriales indique que peuvent être placées en zones d'assainissement non collectif les parties du territoire d'une commune dans lesquelles l'installation d'un système de collecte des eaux usées ne se justifie pas, soit parce qu'elle ne présente pas d'intérêt pour l'environnement et la salubrité publique, soit parce que son coût serait excessif.

4.6 Modalités de l’enquête publique

Les modalités de l’enquête publique sont indiquées dans les articles R. 123-1 à R. 123-27 du Code de l’Environnement. Ci-après quelques articles qui expliquent et précisent le déroulement de l’enquête :

Article R . 123 -6 : La durée de l'enquête publique est fixée par l'autorité compétente pour ouvrir et organiser l'enquête. Cette durée ne peut être inférieure à trente jours et ne peut excéder deux mois.

Article R . 123 -10 : Les jours et heures, ouvrables ou non, où le public pourra consulter un exemplaire du dossier et présenter ses observations sont fixés de manière à permettre la participation de la plus grande partie de la population, compte tenu notamment de ses horaires normaux de travail. Ils comprennent au minimum les jours et heures habituels d'ouverture au public de chacun des lieux où est déposé le dossier ; ils peuvent en outre comprendre des heures en soirée ainsi que plusieurs demi-journées prises parmi les samedis, dimanches et jours fériés.

Article R123 -13 : Pendant la durée de l'enquête, le public peut consigner ses observations, propositions et contre-propositions sur le registre d'enquête, établi sur feuillets non mobiles, coté et paraphé par le commissaire enquêteur ou un membre de la commission d'enquête, tenu à leur disposition dans chaque lieu où est déposé un dossier.

Les observations, propositions et contre-propositions peuvent également être adressées par correspondance au commissaire enquêteur ou au président de la commission d'enquête au siège de l'enquête, et le cas échéant, selon les moyens de communication électronique indiqués dans l'arrêté d'ouverture de l'enquête. Elles sont tenues à la disposition du public au siège de l'enquête dans les meilleurs délais.

En outre, les observations écrites et orales du public sont également reçues par le commissaire enquêteur ou par un membre de la commission d'enquête, aux lieux, jours et heures qui auront été fixés.

Les observations du public sont consultables et communicables aux frais de la personne qui en fait la demande pendant toute la durée de l'enquête.

Article R123 -18 : A l'expiration du délai d'enquête, le registre d'enquête est mis à disposition du commissaire enquêteur ou du président de la commission d'enquête et clos par lui.

Article R123 -19 : Le commissaire enquêteur ou la commission d'enquête établit un rapport qui relate le déroulement de l'enquête et examine les observations recueillies.

Le rapport comporte le rappel de l'objet du projet, la liste de l'ensemble des pièces figurant dans le dossier d'enquête, une synthèse des observations du public, une analyse des propositions et contre-propositions

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SIRET : 800 545 857 00032 www.consilium -bet.fr 9/36 produites durant l'enquête et, le cas échéant, les observations du responsable du projet en réponse aux observations du public.

Le commissaire enquêteur ou la commission d'enquête consigne, dans un document séparé, ses conclusions motivées, en précisant si elles sont favorables, favorables sous réserves ou défavorables au projet.

Le commissaire enquêteur ou le président de la commission d'enquête transmet, à l'autorité compétente pour organiser l'enquête, l'exemplaire du dossier de l'enquête déposé au siège de l'enquête, accompagné du ou des registres et pièces annexées, avec le rapport et les conclusions motivées. Il transmet simultanément une copie du rapport et des conclusions motivées au président du tribunal administratif.

4.7 Evaluation environnementale

L’article R. 122-17 du Code de l’Environnement liste les plans et programmes susceptibles de faire l'objet d'une évaluation environnementale après un examen au cas par cas (II), dont les zones mentionnées aux 1° à 4° de l'article L. 2224-10 du code général des collectivités territoriales (4°), c’est à dire le zonage d’assainissement.

Ce présent dossier a donc été soumis à examen préalable auprès de la DREAL (Mission régionale d’autorité environnementale – 1bvd Solidarité BP 85230 57076 METZ Cedex 03 – 03 87 20 46 50).

La Mission régionale d’autorité environnementale Grand Est a conclu que le projet d’élaboration du zonage d’assainissement de la commune de Trondes n’est pas soumis à évaluation environnementale (décision n°MRAe 2020DKGE72 du 24/03/2020 – voir extraits ci-dessous).

→ paragraphe 5.3.6 modifié en conséquence → une étude pédologique devra être réalisée à la parcelle dans le cadre de la présentation d’un dossier de réhabilitation d’une installation d’assainissement non collectif au SPANC

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SIRET : 800 545 857 00032 www.consilium -bet.fr 10/36 5 CONTEXTE ENVIRONNEMENTAL

5.1 Urbanisme

La commune de Trondes dispose d’un PLU qui présente 2 zones d’urbanisation future :

. Une zone 1AU, située de part et d’autre de la rue de la Boudière, à l’entrée du village en venant de Lagney ; . Une zone 2AU, située à droite de la rue de Genevaux, à l’entrée du village en venant de Laneuveville-derrière-.

Un emplacement est réservé pour l’ouvrage de traitement des eaux usées (n°3) et pour un poste de refoulement rue de Genevaux (n°4). A noter que le terrain prévu aujourd’hui pour l’ouvrage épuratoire ne correspond pas à l’emplacement réservé.

5.2 Eau potable

La commune est alimentée par un captage d’eau potable dit « Les Hautes Bruyères » situé au sud-est du village, qui présente un périmètre de protection déclaré d’utilité publique par arrêté du 15/04/1996, n’impactant aucune habitation.

Source ARS Lorraine

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SIRET : 800 545 857 00032 www.consilium -bet.fr 11/36 5.3 Milieu naturel

5.3.1 Relief

Le village de Trondes est implanté en flanc de coteau, dans la vallée du ruisseau de Vano.

Source Geoportail

5.3.2 Hydrographie

La commune de Trondes est traversée par le ruisseau de Vano, qui s’appelle ruisseau de Trondes après la confluence avec le ruisseau des Quarelles en aval des étangs, et qui se jette un peu plus loin dans le Terrouin.

Carte du réseau hydrographique (source Géoportail)

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SIRET : 800 545 857 00032 www.consilium -bet.fr 12/36 5.3.3 Qualité des eaux superficielles

Les ruisseaux de Vano et des Quarelles confluent pour former le ruisseau de Trondes qui rejoint le Terrouin, masse d’eau au titre de la Directive Cadre sur l’Eau : masse d’eau « TERROUIN » n° FR-CR275.

L’objectif de qualité est le bon état écologique et chimique pour 2027.

Une station de mesure est présente sur le Terrouin à (02060700), à l’aval de Trondes, avant sa confluence avec la Moselle.

Le Terrouin y présente un état écologique bon voire très bon pour certains paramètres (mesures 2014- 2016) et un état chimique bon (mesures 2013-2015). Cependant, l’état des lieux de 2013 indiquait une masse d’eau qui n’était pas au bon état écologique.

Qualité des eaux superficielles – le Terrouin (source SIERM)

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SIRET : 800 545 857 00032 www.consilium -bet.fr 13/36 5.3.4 Géologie

D’après la carte géologique de TOUL (n°229 – 1/50 000 e), la commune de Trondes est située sur une formation d’âge Callovien (Oxfordien inférieur), correspondant aux Argiles de la Woëvre, composée de marnes plastiques grises ou bleues, avec intercalations de bancs calcaires. Cette formation est localement recouverte d’une formation de versant de plateaux calcaires (colluvions, éboulis).

Carte géologique (source Infoterre BRGM) 5.3.5 Hydrogéologie

Les principales formations susceptibles de renfermer des aquifères sont :

. Les calcaires Oxfordiens situés sur le plateau . Les calcaires du Dogger (Bathonien, Bajocien), situés sous les Argiles de la Woëvre au droit de Trondes, qui constituent des réservoirs fissurés et localement karstifiés, drainés par la Moselle et ses affluents (Terrouin)

5.3.6 Zones naturelles de protection

D’après la DREAL Lorraine, le territoire communal de Trondes est concerné par :

. 4 Zones Naturelles d’Intérêt Faunistique et Floristique (ZNIEFF) de type 1 : o Gîtes à Chiroptères d’Ecrouves à Lagney n°410015819 o Côte Labie à Trondes n°410030535

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SIRET : 800 545 857 00032 www.consilium -bet.fr 14/36 o Forêt de la Reine n°410015883 o Prairies de la Reine de à Mandres-aux-Quatre-Tours n°410015894

. 2 ZNIEFF de type 2 : o Côtes du Toulois n°410030460 o Zones humides et forêts de la Woëvre n°410010379

. 2 zones Natura 2000 : o ZSC – directive habitat : Forêt humide de la Reine et Catena de Rangeval n°FR4100189 o ZPS – directive oiseaux : Forêt humide de la Reine et Catena de Rangeval n°FR4112004

Ces zones n’englobent aucune habitation, ni le terrain envisagé pour l’ouvrage épuratoire, ni le point de rejet des eaux usées traitées.

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Source Carmen DREAL Lorraine 5.3.7 Zones inondables

Le territoire communal de Trondes n’est pas concerné par le risque inondation.

5.3.8 Zones humides

Selon l’article L. 211-1 du Code de l’Environnement, « on entend par zone humide les terrains, exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d’eau douce, salée ou saumâtre de façon permanente ou temporaire ; la végétation, quand elle existe, y est dominée par des plantes hygrophiles pendant au moins une partie de l’année ». L’arrêté en Conseil d’Etat du 22 février 2017 précise « qu’une zone humide ne peut être caractérisée, lorsque de la végétation y existe, que par la présence simultanée de sols habituellement inondés ou gorgés d’eau et, pendant au moins une partie de l’année, de plantes hygrophiles ». La note technique du 26 juin 2017 relative à la caractérisation des zones humides présente deux cas :

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SIRET : 800 545 857 00032 www.consilium -bet.fr 16/36 . Cas 1 : En présence d’une végétation spontanée, une zone humide est caractérisée (…) à la fois si les sols présentent les caractéristiques de telles zones (habituellement inondés ou gorgés d’eau), et si sont présentes, pendant au moins une partie de l’année, des plantes hygrophiles. . Cas 2 : En l’absence de végétation, liée à des conditions naturelles (par exemple : certaines vasières, etc.) ou anthropiques (par exemple : parcelles labourées, etc.), ou en présence d’une végétation dite « non spontanée », une zone humide est caractérisée par le seul critère pédologique.

Une étude diagnostic de l’état physique des milieux récepteurs a été réalisée début 2018 par Fluvial.IS sur le ruisseau de Vano. Cette étude conclut notamment sur l’absence de sols hydromorphes et de végétation hygrophile indiquant l’absence de zone humide selon le double critère de l’arrêté en Conseil d’Etat du 22 février 2017 sur le site prévu pour l’ouvrage épuratoire.

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SIRET : 800 545 857 00032 www.consilium -bet.fr 17/36 6 ZONAGE D’ASSAINISSEMENT

Une étude de zonage d’assainissement a été menée sur 12 communes de la CC du Toulois, dont la commune de Trondes, de 2003 à 2006, par le bureau d’études AICE.

Une mission de maîtrise d’œuvre a été menée en 2016-2019 par CONSILIUM pour la réalisation de la station d’épuration et la réhabilitation des réseaux d’assainissement de Trondes.

La synthèse de ces études figure ci-après.

6.1 Assainissement existant

6.1.1 Plan des réseaux existants

Un plan des réseaux existants a été établi par AICE dans le cadre de l’étude de schéma directeur d’assainissement en 2003-2006. L’étude de ce plan permet de mettre en évidence 4 exutoires du réseau communal (figurés sur le plan ci-après) :

. exutoire 1 : la majorité du bourg arrive en aval de la rue du Breuil, avec rejet vers le ruisseau de Vano . exutoire 2 : le sud de la rue du Genevaux est desservi par un réseau qui se jette dans un fossé qui rejoint le ruisseau des Quarelles . exutoires 3 et 4 : la rue de la Boudière est desservie par un réseau qui se jette en deux points dans le ruisseau de Vano

4

3

1

2

Une visite a été effectuée par Consilium le 22/11/2016 en présence d’élus de Trondes et de la CC du Toulois, afin de compléter le plan des réseaux existants. Suite à cette visite, de nombreuses imprécisions ont été identifiées. Une analyse fine des inspections télévisées a donc été effectuée afin de corriger le tracé des réseaux.

Le réseau d’assainissement apparait sur le plan joint en annexe 1 .

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SIRET : 800 545 857 00032 www.consilium -bet.fr 18/36 6.1.2 Eaux claires parasites

Les mesures d’Eaux Claires Parasites effectuées par AICE en 2003-2006 puis BEPG en 2017 et 2018 ont permis de connaître le taux de dilution sur chacun des 4 bassins versants (nappe haute, voire exceptionnellement haute en 2018) :

- BV 1 : rue du Carrefour, Grande rue, rue de l’Eglise, Place du Chanoine Rollinger, amont de la rue de Genevaux, ruelle de l’Egueoir, rue et impasse du Souvenir, rue des Thermes, rue Saint-Elophe, début de la rue de la Boudière, rue du Breuil : ECP à l’exutoire / ECP déviées vers le ruisseau de Vano rue des Thermes - BV 2 : aval de la rue de Genevaux : ECP : 0 m 3/j - BV 3 : rue de la Boudière : 0 m 3/j (lors de la première campagne de mesures – exutoire non vu par BEPG) - BV 4 : rue de la Boudière

Le taux de dilution global actuel n’a pas été calculé car n’est pas représentatif. Il est présenté ci-après par bassin versant.

Nappe haute 2017 Nappe très haute 2018 ECP Taux de dilution ECP Taux de dilution BV 1 exutoire 1 738 m 3/j 3 400 % 9 622 m 3/j > 18 000 % BV1 rue des 60.48 m3/j - 1 366 m3/j - Thermes BV 4 0.72 m 3/j 14 % 1.44 m 3/j 27 %

A noter que les travaux vont amener le taux de dilution global à 77 % calculé sur la base des habitants actuels (499 habitants raccordés) ou 70 % sur la capacité totale (550 EH).

ECP actuelles ECP éliminées ECP après Taux de dilution (m 3/j) (m 3/j) travaux (m 3/j) résiduel Opération 1 : Elimination des 9 600.54 9 588.20 12.34 51 % ECP du centre-bourg Opération 2 : Amélioration de 14.76 0 14.76 110 % la collecte rue du Souvenir Opération 3 : Collecte rue de 7.20 0 7.20 171 % Genevaux Opération 4 : Collecte rue de 1.44 0 1.44 48 % la Boudière Opération 5 : Elimination des 1 366 1 366 0 0 % ECP rue des Thermes GLOBAL 10 990 10 954 36 77 %

6.1.3 Modélisation hydraulique

Une modélisation hydraulique du réseau existant a été effectuée par AICE, avec vérification du dimensionnement hydraulique des canalisations. Cette étude a conclu sur la présence de :

. problèmes de géométrie : légères montées en charge

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SIRET : 800 545 857 00032 www.consilium -bet.fr 19/36 . quelques sur-dimensionnements de tronçons sans problème particulier d’autocurage . des sous-dimensionnements rue du Breuil et rue de Genevaux, sur le dernier tronçon avant les exutoires 1 et 2, sans problème hydraulique avéré . des contre-pentes rue du Carrefour (tronçon 15-16) et rue de Genevaux (tronçon 90-exutoire2), qui pourraient engendrer des désordres structurels sur le réseau à ces endroits

6.1.4 Inspections télévisées

Des inspections télévisées ont été effectuées sur l’ensemble des réseaux par SORELIFE en 2015.

L’analyse fine des inspections télévisées a permis de localiser les anomalies qui ont été classées en différentes catégories selon leurs conséquences sur les possibilités de réutilisation du réseau :

. les défauts structurels, qui nécessitent le remplacement du tronçon concerné ou son abandon, ponctuellement ou sur une distance plus ou moins longue . les infiltrations, qui nécessitent le remplacement du tronçon concerné ponctuellement . les problèmes d’écoulement qui peuvent nécessiter des interventions locales . les anomalies mineures qui ne remettent pas en cause la pérennité de l’ouvrage et n’engendrent pas de dysfonctionnements

Des travaux d’accessibilité du réseau ont été effectués en septembre 2017, suivis d’inspections télévisées complémentaires par SORELIFE.

Au vu de l’état des réseaux identifié dans les inspections télévisées, des travaux de réparation des réseaux ont été intégrés aux opérations concernées :

. opération 2 : rue du Souvenir - côté pair : tronçon 60B-60E : forte densité de fissuration et perforation - chemisage de la canalisation sur 35 ml . opération 2 : rue du Souvenir - côté impair : tronçon 60-63B : fissuration et effondrement à plusieurs endroits des dalles supérieures du dalot - réparation avec remplacement des dalles sur 110 ml . opération 3 : rue de Genevaux : tronçon 42-63A : dégradation de surface interne de la canalisation - chemisage de la canalisation sur 95 ml

A noter également que certains tronçons conservés pour la collecte des eaux usées présentent quelques défauts mais leur faible densité ou leur faible étendue ne nous ont pas conduits à proposer leur réparation dans le cadre de ce projet :

. rue du Carrefour : tronçon 5-12 : fissuration . Grande rue : tronçon 27-28 : rupture . rue du Souvenir : tronçon 46bis-47 : dégradation de surface . rue du Souvenir : tronçons 47-48 et 50-52 : ruptures, fissures . impasse du Souvenir : tronçon 60-60A : rupture, fissure . rue de Genevaux : tronçons 85-86 et 87-90 : ruptures . ponctuellement rue de la Boudière : fissures, déboitements

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SIRET : 800 545 857 00032 www.consilium -bet.fr 20/36 6.1.5 Assainissement non collectif existant – enquêtes domiciliaires

Sur la base des enquêtes domiciliaires effectuées en 2015 par Geoprotech, le diagnostic de l’existant de chaque habitation a été exploité afin de classer les habitations en différentes catégories selon :

. l’exutoire des eaux usées : réseau communal, ruisseau ou infiltration dans le sol . l’assainissement existant : rejet direct, ouvrage d’assainissement non collectif partiel ou complet . le mode de séparation des eaux usées et pluviales : eaux séparées, mélangées à l’intérieur ou à l’extérieur de l’habitation

Ces données figurent dans le tableau joint en annexe 2.

Sur les 162 habitations enquêtées, on dénombre 145 habitations (89 %) raccordées au réseau, dont 92 sans ANC, soit 57 % du total.

Sur l’ensemble de la commune, 41 habitations (25 %) disposent d’un ouvrage d’assainissement non collectif partiel et 25 habitations (15 %) disposent d’un ouvrage ANC complet.

Sur les 14 habitations rejetant dans le ruisseau (rue de la Boudière – rue du Breuil), 3 habitations (21 %) présentent un rejet direct, 5 habitations (36 %) ont un ANC partiel et 6 habitations (43 %) un ANC complet.

3 habitations rejettent leurs eaux usées, partiellement ou non traitées, par infiltration dans le sol.

L’assainissement non collectif existant apparait sur le plan joint en annexe 1 .

6.1.6 Découpage en bassins-versants

Sur la base du plan des réseaux modifié, de l’étude des ITV et des enquêtes de branchement, le réseau a été découpé en bassins versants permettant d’identifier les habitations raccordées au réseau vers chacun des 4 exutoires et celles non raccordées au réseau.

Le découpage en bassins versants figure sur le plan joint en annexe 1 .

6.2 Milieu récepteur

6.2.1 Terrain envisagé pour l’ouvrage épuratoire

Le terrain envisagé pour l’ouvrage épuratoire se situe à l’aval du village, en bordure de la RD101. Il s’agit de la parcelle ZC 112 (ex ZC 87 découpée), dont la Communauté de Communes est propriétaire.

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Le rejet est prévu vers le ruisseau de Vano, après traversée de la RD, via un fossé privé existant.

La communauté de communes s’est rendue propriétaire du terrain prévu pour l’ouvrage épuratoire préalablement à la mission de maîtrise d’œuvre du projet d’assainissement, et envisage la création d’une zone de stockage de déchets verts sur cette même parcelle.

Le choix s’est porté sur cette parcelle au vu de son éloignement par rapports aux habitations, sa proximité avec la route départementale pour desserte du site, la position par rapport au cours d’eau pour rejet gravitaire avec un éloignement suffisant pour s’affranchir de tout risque d’inondation et toute problématique de zone humide.

6.2.2 Diagnostic physique du milieu récepteur

Les eaux usées sont actuellement rejetées dans le ruisseau de Vano.

Une étude diagnostic de l’état physique des milieux récepteurs a été réalisée début 2018 par Fluvial.IS sur ce ruisseau. Cette étude conclut notamment sur l’absence de sols hydromorphes et de végétation hygrophile indiquant l’absence de zone humide selon le double critère de l’arrêté en Conseil d’Etat du 22 février 2017 sur le site prévu pour l’ouvrage épuratoire.

De plus, l’étude préconise :

. l’implantation de l’ouvrage épuratoire dans la partie nord-ouest de la parcelle afin de conserver la zone topographiquement la plus basse pour le stockage des eaux de ruissellement . le rejet dans le fossé, avec diversification du profil sur 120 ml . suppression des épicéas le long du fossé et plantation d’une ripisylve adaptée . la protection de la mare pendant les travaux, le retrait d’une partie du remblai à proximité et la plantation de ligneux autour de la future STEP, de la mare et du fossé

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SIRET : 800 545 857 00032 www.consilium -bet.fr 22/36 6.2.3 Calcul des flux admissibles

Un calcul des flux admissibles a été réalisé par Consilium. D’après les calculs, les objectifs de performance de traitement retenus sont les suivants :

Concentration Rendement Paramètres maximale minimal retenue (mg/l) retenu (%)

DBO 5 35 90 DCO 99 84 MES - 56

Ces performances sont à atteindre :

. en rendement et en concentration par temps sec . en rendement ou en concentration par temps de pluie

6.3 Prézonage d’assainissement

Sur la base de l’assainissement existant, du PLU et des investigations complémentaires menées lors des différentes études, le prézonage consiste à découper la commune en trois types de zones selon le mode d’assainissement envisagé :

. Zone d’assainissement collectif : centre bourg et zones urbanisables à raccorder à l’ouvrage épuratoire projeté . Zone d’assainissement à définir : habitations situées dans le village mais un peu à l’écart du réseau d’assainissement ou présentant des contraintes de raccordement au réseau . Zone d’assainissement non collectif : habitations à l’écart du village

6.3.1 Carte de prézonage d’assainissement

La commune de Trondes a ainsi été découpée en 6 zones :

. ZONE 1 : Zone d’assainissement collectif . ZONE 2 : Zone d’assainissement à définir : 2-3 chemin des Grands Meys . ZONE 3 : Zone d’assainissement à définir : 1-2 rue du Breuil . ZONE 4 : Zone d’assainissement à définir : 14 à 46 rue de la Boudière (côté pair) . ZONE 5 : Zone d’assainissement à définir : 51 rue de la Boudière . ZONE 6 : Zone d’assainissement non-collectif : habitat diffus, non représenté sur le plan

Le plan de prézonage est joint en annexe 3.

6.3.2 Carte des contraintes

AICE a étudié les contraintes dans les zones d’habitat diffus et rue de la Boudière afin de définir les difficultés de mise en œuvre de l’assainissement non collectif.

Les contraintes d’habitat sont fonction de la topographie du terrain, de la surface disponible, de l’aménagement paysager des parcelles, de l’aménagement au sol, de l’accès au site et de la présence ou non d’un exutoire.

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SIRET : 800 545 857 00032 www.consilium -bet.fr 23/36 Les conclusions d’AICE sont les suivantes :

. Les pentes des parcelles investiguées varient entre 0 et 2 %. . Les caractéristiques des habitations visitées depuis le domaine public n’indiquent aucune contrainte majeure, quelques contraintes liées à l’occupation du sol (végétation).

La carte des contraintes d’AICE est jointe en annexe 4.

6.3.3 Carte d’aptitude des sols à l’assainissement non collectif

AICE a étudié l’aptitude des sols à l’assainissement non collectif dans les zones d’habitat diffus. Les conclusions d’AICE sont les suivantes :

. Les sondages de sols et essais d’infiltration ont mis en évidence 2 unités de sols : o Sol brun argilo-sableux à passages sableux o Sol brun argilo-sableux à argilo-limoneux . Les essais d’infiltration présentent des valeurs de perméabilité médiocres de l’ordre de 0.4 mm/min. Ces valeurs classent les sols dans la zone rouge de la classification SERP, la catégorie la plus défavorable où la dispersion des effluents dans le sol en place n’est plus possible. Des ouvrages de type filtre à sable vertical drainé, surélevés ou non, sont préconisés.

La carte des sols d’AICE est jointe en annexe 5.

6.3.4 Comparatifs technico-économiques

Des comparatifs technico-économiques ont été établis dans les zones d’assainissement à définir du prézonage :

. zone 2 : Chemin des Grands Meys . zone 3 : rue du Breuil . zone 5 : 51 rue de la Boudière

Assainissement Assainissement collectif non collectif Adresse coût des travaux coût des du particulier travaux du coût des travaux communaux AC TOTAL AC ANC particulier AC réseau 150 ml DN 200 : 20 700 € 3 chemin des 8 801 € 2 295 € 3 regards de visite : 3 450 € 26 995 € Grands Meys branchement : 550 € 2 chemin des réseau 50 ml supplémentaires : 6 900 € 8 827 € 2 058 € 9 508 € Grands Meys branchement : 550 € TOTAL 17 628 € 4 353 € 32 150 € 36 503 €

1 rue du Breuil 8 410 € 2 088 € réseau 45 ml DN 200 : 6 210 € 1 regard de visite : 1 150 € 2 rue du Breuil conforme 2 741 € 13 289 € 2 branchements : 1 100 € TOTAL 8 410 € 4 829 € 8 460 €

petit poste de refoulement : 10 000 € 51 rue de la 7 590 € 920 € réseau de refoulement 40 ml : 2 400 € 12 950 € Boudière branchement : 550 €

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SIRET : 800 545 857 00032 www.consilium -bet.fr 24/36 Les enquêtes domiciliaires effectuées en 2015 ont été complétées en 2017 par le bureau d’études HAC avec des chiffrages comparatifs entre une solution d’assainissement collectif et non collectif pour la zone 4 du prézonage : 14 à 46 rue de la Boudière (côté pair).

ANC si anc complet N° RUE ANC EXISTANT AC selon projet conforme 14 Rue de la Boudière Bac dégraisseur, Fosse septique, préfiltre + filtre à sable 0 € 2 947 € 16 Rue de la Boudière - 8 016 € 3 255 € 18 Rue de la Boudière - 7 401 € 1 860 € 20 Rue de la Boudière Bac dégraisseur, Fosse septique 8 277 € 4 487 € 22 Rue de la Boudière Fosse septique 9 098 € 8 682 € 24 Rue de la Boudière Fosse toutes eaux + filtre à sable 0 € 4 561 € 26 Rue de la Boudière Fosse toutes eaux + filtre à sable 0 € 5 222 € 28 Rue de la Boudière Fosse septique 8 835 € 4 328 € 30 Rue de la Boudière Fosse septique 7 259 € 6 005 € 32 Rue de la Boudière Fosse septique, préfiltre 8 032 € 5 416 € 34 Rue de la Boudière Fosse septique, bac dégraisseur 9 507 € 6 787 € 36 Rue de la Boudière Fosse septique 6 959 € 6 390 € 38 Rue de la Boudière Bac dégraisseur, fosse toutes eaux, préfiltre + filtre à sable 0 € 5 703 € 42 Rue de la Boudière - 8 241 € 6 451 € 46 Rue de la Boudière - 7 220 € 5 615 €

TOTAL 88 845 € 77 709 €

Travaux AC : - n°14, 16 et 18 : pas besoin de pompe - branchement ajouté au montant du chiffrage HAC (branchement 550 €) - n°20, 24, 26, 28 et 30 : pompe et branchement ajoutés au montant du chiffrage HAC (pompe 1 900 €) - n°22, 32, 34, 36, 38, 42 et 46 : chiffrages comparatifs effectués avec relevage - branchement ajouté au montant du chiffrage HAC

Travaux ANC : Le coût des travaux a été indiqué en considérant que les 4 habitations semblant présenter un dispositif d’assainissement complet (n°14, 24, 26 et 38) sont jugées par le SPANC comme conformes (pas de travaux nécessaires).

6.4 Zonage d’assainissement

A l’issue des études, le Conseil Municipal de Trondes a choisi le mode d’assainissement de chaque zone, par délibération en date du 12 juin 2019, validé par délibération du Conseil Communautaire de la CC2T en date du 27 juin 2019.

La commune de Trondes présente ainsi :

. une zone d’assainissement collectif, correspondant à la zone 1 du prézonage . une zone d’assainissement non collectif, regroupant les zones 2 à 6 du prézonage

La carte de zonage d’assainissement est jointe en annexe 6.

Les délibérations sont jointes en annexe 7.

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SIRET : 800 545 857 00032 www.consilium -bet.fr 25/36 7 GESTION DE L’ASSAINISSEMENT DA NS LES ZONES D’ASSAINISSEMENT COLLECTIF

7.1 Description d’un système d’assainissement collectif

Un système d’assainissement collectif comprend :

. un réseau de collecte des eaux usées, gravitaire ou avec refoulement ; . un ouvrage de traitement des eaux usées (station d’épuration) ; . un rejet des eaux usées traitées vers le milieu naturel.

Il existe divers types de stations d’épuration, dont le choix dépend de divers critères, synthétisés dans le tableau suivant issu du guide des procédés d’épuration des petites collectivités du bassin Rhin-Meuse (Agence de l’Eau – 2007).

Ces ouvrages sont soumis à l’arrêté du 21 juillet 2015 relatif aux systèmes d’assainissement collectif et aux installations d’assainissement non collectif, à l’exception des installations d’assainissement non collectif recevant une charge brute de pollution organique inférieure ou égale à 1.2 kg/j de DBO 5 (20 équivalents-habitants).

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SIRET : 800 545 857 00032 www.consilium -bet.fr 26/36 7.2 Programme de travaux

La mission de maîtrise d’œuvre effectuée par Consilium pour la réalisation de la station d’épuration et la réhabilitation des réseaux d’assainissement de Trondes a abouti à la définition de 7 opérations fonctionnelles de travaux :

Le plan général des travaux est joint en annexe 8 .

. Opération 1 : Elimination des ECP du centre -bourg Cette opération consiste en la création d’un réseau de collecte des eaux usées sur le centre-bourg afin de conserver le réseau existant pour l’écoulement du ruisseau de Vano. La création d’un déversoir d’orage est prévue au niveau de la jonction avec le réseau de la rue de Genevaux : DO1, avec surverse vers le dalot existant.

. Opération 2 : Amélioration de la collecte rue du Souvenir Cette opération consiste à récupérer les deux réseaux en provenance de la rue du Souvenir et les raccorder sur le réseau provenant de la Place du Chanoine Rollinger (opération 1). Afin de ne pas multiplier les ouvrages, la décharge des deux réseaux de la rue du Souvenir sera regroupée au niveau d’un même déversoir d’orage situé en aval de la rue du Souvenir : DO2, avec surverse vers le dalot existant.

. Opération 3 : Collecte rue de Genevaux Cette opération consiste à raccorder la rue de Genevaux vers le DO1 par l’intermédiaire d’un poste de refoulement PR-DO2 qui sera placé en aval de la rue, à proximité de l’exutoire actuel n°2.

. Opération 4 : Collecte rue de la Boudière Cette opération consiste à récupérer l’exutoire n°4 rue de la Boudière par création d’un réseau unitaire avec récupération au passage du réseau en amont de l’exutoire n°3 et raccordement au point de collecte général de la commune au croisement de la rue de la Boudière avec la rue du Breuil.

. Opération 5 : Elimination des ECP rue des Thermes Cette opération consiste en la création d’un réseau de collecte des eaux usées rue des Thermes et rue Saint-Elophe afin de conserver le réseau existant pour évacuation des sources et drains constituant un apport important d’eaux claires parasites.

. Opération 6 : Transfert L’opération comprend la pose d’un poste de refoulement avec déversoir intégré vers le ruisseau (PR-DO1) au niveau du croisement rue de la Boudière/rue du Breuil et la pose d’un réseau de refoulement rue de la Boudière puis sous chaussée de la RD 101 (présence de réseaux existants en accotements) jusqu’à la parcelle de l’ouvrage épuratoire, sur un total de 1200 m.

. Opération 7 : Ouvrage épuratoire et rejet Cette opération consiste en la réalisation d’un système de traitement des eaux usées de type infiltration-percolation avec lagune de décantation primaire, dimensionnée pour 550 EH (Equivalents-Habitants). Sarl au capital de 10 000 € Siège social : 2 Rue Kennedy Téléphone : 09 81 73 16 12 88130 CHARMES contact@ consilium -bet.fr

SIRET : 800 545 857 00032 www.consilium -bet.fr 27/36 Ce système épuratoire consiste à infiltrer des eaux usées prétraitées (traitement primaire) dans un milieu granulaire insaturé sur lequel est fixée la biomasse épuratoire. Il est donc composé d’un ouvrage de prétraitement suivi d’un filtre à sable.

Le prétraitement a pour fonction de retenir les graisses et d'assurer la décantation des matières en suspension contenues dans l'effluent. Il sera de type lagune de décantation.

L’alimentation des filtres doit se faire par bâchées afin d’assurer une bonne répartition des effluents, à raison de 3 à 6 bâchées par jour. Le système sera de type pompe de refoulement.

La filtration sur sable en milieu insaturé permet principalement d'oxyder la matière organique, de nitrifier l'azote ammoniacal (formation de nitrates) mais aussi de réduire les germes pathogènes. Afin de faciliter l’entretien du filtre (limitation du désherbage manuel), nous proposons en option la plantation de roseaux sur le filtre qui empêchent la pousse des mauvaises herbes. La présence des roseaux et de leurs tiges permettent :

o de percer la couche de dépôts, o d'assurer un effet décolmatant, o de conserver la perméabilité du support filtrant.

La filière sera composée des principales étapes suivantes :

o arrivée des effluents par refoulement (dégrillage/dessablage dans le poste de refoulement) dans un regard de tranquillisation o canal de comptage d’entrée o lagune de décantation de 352 m3 dont fosse à boues en tête de 2 m3 avec cloison siphoïde et surprofondeur o système d’alimentation de type pompe avec chambre à vannes électromécaniques o 3 lits d’infiltration de 24.5 m par 15 m, soit 367.5 m², étanches et drainés o canal de comptage de sortie o Zone de Rejet Végétalisée (ZRV), de type fossé méandreux intercalé d’une mare o rejet vers le fossé existant en direction du ruisseau de Trondes via la buse de traversée de la RD101

Les études ont mis en évidence la nécessité d’obtenir une autorisation du propriétaire du fossé dont la diversification en ZRV était demandée par le diagnostic physique du milieu récepteur. La Communauté de Communes a entrepris cette démarche qui n’a pas abouti suite au refus du propriétaire. Au vu de la sensibilité du milieu récepteur et des objectifs de traitement à atteindre, une ZRV est proposée sur le terrain de la station d’épuration, avec rejet dans le fossé de la RD 101 (autorisation du CD 54 obtenue en février 2019).

7.3 Organisation du service d’assainissement collectif

Conformément à l’article L2221-1 du Code Général des Collectivités Territoriales, l’assainissement collectif peut être régi par un service public d’assainissement collectif, qui est un SPIC (Service Public à caractère Industriel ou Commercial).

Conformément à l’article L2224-5 du Code Général des Collectivités Territoriales , le maire présente au conseil municipal un rapport annuel sur le prix et la qualité du service public destiné notamment à l'information des usagers.

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SIRET : 800 545 857 00032 www.consilium -bet.fr 28/36 L’assainissement collectif est géré en régie par la Communauté de Communes Terres Touloises, avec délégation de service public auprès de la société VEOLIA EAU.

7.4 Règlement d’assainissement collectif

Le règlement du service d'assainissement collectif définit les relations existantes entre l'exploitant de ce service et les usagers domestiques et industriels. Il précise notamment le régime des contrats de déversement, les dispositions techniques relatives aux branchements et les conditions de versement de la redevance et des participations financières qui peuvent être dues au titre du service public d'assainissement collectif.

Le règlement d’assainissement collectif est joint en annexe 9.

7.5 Financement des installations d’assainissement collectif

A ce jour, les aides publiques portent principalement sur le transport et le traitement des eaux usées.

Des subventions sont attribuées par l’Agence de l'Eau aux actions visant à lutter contre les pollutions ou à améliorer la gestion des ressources en eau et des milieux aquatiques. Elle s'attache à la qualité des ouvrages et à l'optimisation du fonctionnement des réseaux, notamment par temps de pluie.

Il reste donc à la charge de la commune :

. la part de l'investissement non subventionné, . l'entretien et la maintenance du système d'assainissement, . les frais de fonctionnement du service d'assainissement collectif

7.6 Financement du service d’assainissement collectif

Conformément aux articles L2224-1 et 2 du Code Général des Collectivités Territoriales, le budget du service doit être équilibré en recettes et en dépenses et il est interdit aux communes de prendre en charge dans leur budget propre des dépenses au titre des services publics.

Le financement du service d’assainissement collectif est assuré par la mise en place d’une redevance, qui est proportionnelle à la consommation d’eau de l’usager. La taxe d’assainissement établie par la CC2T s’élève à 0.8124 € / m 3 d’eau (tarif évolutif par délibération du Conseil Communautaire).

Une participation pour le financement de l’assainissement collectif (PFAC) a été instaurée par la CC2T pour tout nouvel immeuble, au tarif de 11.20 € HT / m² de surface de plancher pour les immeubles d’habitation et 11.20 € HT / m² de surface de vestiaires et sanitaires pour les immeubles à usage commercial, industriel ou bâtiment public (tarif évolutif par délibération du Conseil Communautaire).

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SIRET : 800 545 857 00032 www.consilium -bet.fr 29/36 8 GESTION DE L’ASSAINISSEMENT DA NS LES ZONES D’ASSAINISSEMENT NON COLLECTIF

Le public pourra se référer utilement au site internet gouvernemental pour tout complément d’information : Portail sur l’assainissement non collectif - www.assainissement-non- collectif.developpement-durable.gouv.fr

8.1 Description d’une installation d’assainissement non collectif

Une installation d’assainissement non collectif assure la collecte, le prétraitement, le traitement et le rejet dans le milieu naturel des eaux usées d’un immeuble.

(Illustrations issues du guide d’information à destination des usagers de l’assainissement non collectif – PANANC 2012)

Il existe différents types de filières d’assainissement non collectif, regroupés selon deux principales catégories :

. les filières dites rustiques . les filières soumises à la procédure d’agrément ministériel, dont : o les filtres compacts o les micro-stations o les filtres plantés

Elles sont soumises aux textes réglementaires suivants :

. pour les installations de 20 équivalents-habitants maximum, à l’arrêté du 7 septembre 2009 fixant les prescriptions techniques applicables aux installations d’assainissement non collectif recevant

une charge brute de pollution organique inférieure ou égale à 1.2 kg/j de DBO 5 . pour les installations de plus de 20 équivalents-habitants, à l’arrêté du 21 juillet 2015 relatif aux systèmes d’assainissement collectif et aux installations d’assainissement non collectif, à l’exception des installations d’assainissement non collectif recevant une charge brute de pollution

organique inférieure ou égale à 1.2 kg/j de DBO 5 . à l’arrêté du 27 avril 2012 relatif aux modalités de l’exécution de la mission de contrôle des installations d’assainissement non collectif

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SIRET : 800 545 857 00032 www.consilium -bet.fr 30/36 . norme AFNOR DTU 64-1 du 2 août 2013 fixant les prescriptions applicables à la mise en place des ouvrages d’assainissement autonome

8.1.1 Filières rustiques

Ces filières utilisent le sol en place ou un sol reconstitué pour le traitement des eaux usées, après une phase de prétraitement dans une fosse toutes eaux.

Les filières d’épandage dans le sol en place sont :

. les tranchées d’épandage . les lits d’épandage

Les filières utilisant le sol reconstitué sont :

. le filtre à sable vertical non drainé

. le filtre à sable vertical drainé

. le filtre à sable horizontal drainé

. le filtre à massif de zéolithe

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SIRET : 800 545 857 00032 www.consilium -bet.fr 31/36 8.1.2 Filtres compacts

Les filtres compacts sont des dispositifs soumis à la procédure d’agrément ministériel.

Ces dispositifs permettent d’assurer le traitement des eaux usées domestiques selon le principe de la culture fixée sur des supports filtrants divers, après une phase de prétraitement généralement constituée d’une fosse toutes eaux.

8.1.3 Micro-stations

Les micro-stations sont des dispositifs soumis à la procédure d’agrément ministériel.

Elles peuvent être à cultures libres ou cultures fixées :

. les micro-stations à cultures libres utilisent le principe de la dégradation aérobie (avec oxygène) de la pollution par des micro-organismes (bactéries) en culture libre

. les micro-stations à cultures fixées utilisent le principe de la dégradation aérobie (avec oxygène) de la pollution par des micro-organismes (bactéries) avec fixation sur un support

8.1.4 Filtres plantés

Les filtres plantés sont des dispositifs soumis à la procédure d’agrément ministériel.

Ces dispositifs permettent d’assurer le traitement des eaux usées domestiques selon le principe de la culture fixée sur des supports filtrants sur lesquels sont plantés des végétaux, avec ou sans prétraitement.

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SIRET : 800 545 857 00032 www.consilium -bet.fr 32/36 8.2 Organisation du service d’assainissement non collectif

Conformément à l’article L2224-8 du Code Général des Collectivités Territoriales, les communes sont compétentes en matière d'assainissement des eaux usées. Pour les immeubles non raccordés au réseau public de collecte, la commune assure le contrôle des installations d'assainissement non collectif . Elles peuvent assurer, avec l'accord écrit du propriétaire, l'entretien, les travaux de réalisation et les travaux de réhabilitation des installations d'assainissement non collectif prescrits dans le document de contrôle. Elles peuvent en outre assurer le traitement des matières de vidanges issues des installations d'assainissement non collectif.

Conformément à l’article L2224-10 du Code Général des Collectivités Territoriales, les services publics d'assainissement sont financièrement gérés comme des services à caractère industriel et commercial.

L’assainissement non collectif est géré en régie par la Communauté de Communes Terres Touloises.

Le service d’assainissement non collectif s’appelle le SPANC : Service Public d’Assainissement Non Collectif.

8.3 Règlement d’assainissement non collectif

Le règlement du service d'assainissement non collectif définit les relations existantes entre l'exploitant de ce service et les usagers domestiques et industriels. Il précise notamment les modalités de contrôles des installations d’assainissement non collectif et les conditions de versement de la redevance et des participations financières qui peuvent être dues au titre du service public d'assainissement non collectif.

Le règlement d’assainissement non collectif est joint en annexe 10.

8.4 Modalités de contrôle de l’assainissement non collectif

Les installations d’assainissement non collectif sont soumises à des contrôles du SPANC.

Ces contrôles sont de 4 types et interviennent à différents stades de vie de l’installation d’assainissement non collectif :

. dans le cas des installations neuves ou à réhabiliter, le contrôle consiste en un examen préalable de la conception puis en une vérification de l'exécution en cours de travaux (avant remblaiement). . dans le cas des installations existantes, le contrôle consiste en une vérification du fonctionnement et de l'entretien, selon une périodicité fixée à 8 ans.

8.4.1 Contrôle de conception

Il s'agit de l'instruction administrative du dossier fourni par le propriétaire. Lors de ce contrôle, le SPANC s'assure de la conformité réglementaire de l'installation envisagée.

8.4.2 Contrôle d'exécution

Ce contrôle se fait à partir du contrôle de conception réalisé précédemment, et lors d'une visite sur site, avant remblayage. Lors de ce contrôle, le SPANC :

. s'assure que la filière mise en œuvre correspond au projet validé, . vérifie le respect des prescriptions techniques réglementaires en vigueur.

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SIRET : 800 545 857 00032 www.consilium -bet.fr 33/36 Comme l'indique l'arrêté du 27 avril 2012, les installations neuves ou à réhabiliter sont considérées comme conformes dès lors qu'elles respectent, suivant leur capacité, les principes généraux et les prescriptions techniques imposés par l'arrêté du 7 septembre 2009 ou du 22 juin 2007 selon le cas.

8.4.3 Contrôle diagnostic

Il s'agit du premier contrôle d'une installation existante que le SPANC n'a pas contrôlée lors de sa mise en œuvre (pas de contrôle de conception et d'exécution). Ce diagnostic a plusieurs objectifs :

. vérifier l'existence d'une installation, conformément au Code de la Santé Publique, . vérifier le bon fonctionnement et l'entretien des ouvrages, . évaluer les dangers pour la santé des personnes ou les risques avérés de pollution de l'environnement, . évaluer une éventuelle non-conformité de l'installation.

Pour cela, le SPANC doit utiliser une grille d'évaluation nationale, imposée par la réglementation, qui permet de juger d'une éventuelle non-conformité, et indique si l'installation est concernée par une obligation de réhabilitation, et dans quel délai.

8.4.4 Contrôle périodique

Chaque installation contrôlée par le SPANC, lors de sa mise en œuvre (contrôles de conception et d'exécution) ou lors du diagnostic, fait ensuite l'objet d'un contrôle périodique. En effet, la réglementation impose que chaque installation fasse l'objet d'un contrôle au moins tous les 10 ans.

La périodicité des contrôles a été fixée à 8 ans par le Conseil Communautaire.

8.4.5 Rapport de visite de contrôle

Le compte-rendu est adressé par courrier au propriétaire et indique :

. la liste des points contrôlés, . les conclusions du contrôle, . si nécessaire, la liste des points faisant l'objet d'une non-conformité.

Suite au contrôle, en application de la réglementation, le SPANC peut conclure à une obligation de réhabilitation. En dehors du cadre des ventes immobilières, le délai accordé pour la réhabilitation est de 4 ans, à compter de la date de notification du compte-rendu. A noter que, selon le degré d'importance du risque, ce délai peut être raccourci.

8.5 Financement du service d’assainissement non collectif

Chaque contrôle réalisé par le SPANC donne lieu à l'émission d'une redevance d'assainissement non collectif, dont le montant varie en fonction de la nature du contrôle. Ces tarifs sont fixés par le Conseil Communautaire, et peuvent donc évoluer.

A ce jour, les montants Hors Taxes des redevances sont les suivants :

. Contrôle de conception : 50 € HT . Contrôle périodique : 100 € HT . Contrôle d'exécution : 50 € HT . Contre-visite : 40 € HT . Diagnostic pour vente immobilière : 120 € HT A noter que c'est le taux de TVA réduit qui s'applique à ces montants, soit un taux de 10 %.

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SIRET : 800 545 857 00032 www.consilium -bet.fr 34/36 8.6 Entretien des installations d’assainissement non collectif

D’après l’article L 1331-1-1 du Code de la Santé Publique, les immeubles non raccordés au réseau public de collecte des eaux usées sont équipés d'une installation d'assainissement non collectif dont le propriétaire assure l'entretien régulier et qu'il fait périodiquement vidanger par une personne agréée par le représentant de l'Etat dans le département, afin d'en garantir le bon fonctionnement.

Le SPANC vérifie la bonne réalisation des opérations d’entretien et de vidange sur la base :

. des bordereaux de suivi des matières de vidange délivrés par les vidangeurs au moment de la prestation d’entretien . de documents attestant le bon entretien régulier de l’installation

Le SPANC vérifie ces documents :

. au moment du contrôle sur site ; . entre deux visites sur site après transmission par le propriétaire des copies des documents.

8.7 Réhabilitation des installations d’assainissement non collectif

D’après l’article L 1331-1-1 du Code de la Santé Publique, le propriétaire fait procéder aux travaux prescrits par le document établi à l'issue du contrôle, dans un délai de quatre ans suivant la notification de ce document.

Cette réhabilitation peut être effectuée par le biais d’opérations groupées sous maîtrise d’ouvrage publique (commune, communauté de communes) ou privée (groupement de propriétaires).

Tout projet de réhabilitation doit être soumis au contrôle préalable du SPANC par le biais d’un dossier de demande d’autorisation d’installation d’un dispositif d’assainissement non collectif complété d’une étude préalable à la parcelle.

8.8 Financement des installations d’assainissement non collectif

Les installations d’assainissement non collectif sont à la charge exclusive du propriétaire de l’immeuble concerné.

Le coût d’une installation neuve dépend du type de filière et de la marque lorsqu’il s’agit d’une filière agréée (plus d’informations sur www.assainissement-non-collectif.developpement-durable.gouv.fr).

En cas d’opérations groupées de réhabilitation des installations non collectif par le biais d’une maîtrise d’ouvrage publique ou privée, les propriétaires peuvent bénéficier de subventions de l’Agence de l’Eau et du Conseil Départemental, sous conditions d’éligibilité.

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SIRET : 800 545 857 00032 www.consilium -bet.fr 35/36 9 ANNEXES

Annexe 1 : Plan de l’assainissement existant

Annexe 2 : Tableau de l’assainissement non collectif existant

Annexe 3 : Plan de prézonage

Annexe 4 : Carte des contraintes AICE

Annexe 5 : Carte des sols AICE

Annexe 6 : Plan de zonage d’assainissement

Annexe 7 : Délibérations du Conseil Municipal et du Conseil Communautaire

Annexe 8 : Plan général des travaux

Annexe 9 : Règlement d’assainissement collectif

Annexe 10 : Règlement d’assainissement non collectif

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