CONVENTION - CADRE

Contrat de Ville

COMMUNAUTE D’AGGLOMERATION GRAND SUD CARAIBE 2015-2020

Juillet 2015 SOMMAIRE

PREAMBULE 4 Le Point de vue de l’Etat 7

I. - LE TERRITOIRE DU CONTRAT DE VILLE INTERCOMMUNAL…………………………………………………………………………………..…………………….. 10 1.1. QUELQUES DONNEES SYNTHETIQUES…………………………………………………………………………………………………………………….…..…………………….. 10 1.2. QUELQUES ELEMENTS DE BILAN DES ACTIONS ET PROGRAMMES MIS EN ŒUVRE DE 2007 à 2014……………….………………..………………. 17 1.3. LE PROJET DE TERRITOIRE……………………………………………………………………………………………………………………………………………………….……….. 20 1.4. LA NOUVELLE GEOGRAPHIE PRIORITAIRE………………………………………………………………………………………………………………………………….….….. 22 1.4.1. Les cinq quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV) …………………………………………………………………………………………………………………….….. 23 1.4.1.1. QUARTIER 1 : : Bourg ; Saint-Robert, Cadet, Bois Rimbault, Jean Jaurès………………………………………………. 27 a) Photographie de la section du Bourg………………………………………………………………………………………………………….. 27 b) Photographie de la section Saint-Robert…………………………………………………………………………………………………….. 28 c) Photographie de la section de Cadet……………………………………………………………………………………………………………. 29 d) Photographie de la section de Bois Rimbault.…………………………..…………………………………………………………………. 30 e) Photographie de la section de Jean Jaurès..……..…………………………………………………………………………………………. 31 f) Analyse stratégique du QPV de Baillif……………………………………………………………………………………………………………. 32 1.4.1.2. QUARTIER 2 : BASSE-TERRE : Bologne ; Rivière des Pères ; Calebassier ; Pintade ; Chevalier Saint Georges, Mallian …. 34 a) Photographie de la section de Rivière des Pères……………………………………………………………………………………….. 35 b) Photographie de la section de Pintade………………………………………………………………………………………………………. 37 c) Photographie de la section de Calebassier…………………………………………………………………………………………………. 36 c) Photographie de la section de Chevalier Saint Georges…………….…………………………………………………………………. 38 d) Photographie de la section de Mallian………...…………………………..…………………………………………………………………. 39 f) Analyse stratégique du QPV de Basse-Terre…..……………………………………………………………………………………………. 40 1.4.1.3. QUARTIER 3 : CAPESTERRE BELLE EAU : LE BOURG………………………………………………………………………………………….. 42 1.4.1.4. QUARTIER 4 : CAPESTERRE BELLE EAU : SARLASSONE – PETIT PEROU……………………………………………………………… 44 1.4.1.5. QUARTIER 5 : CAPESTERRE BELLE EAU BANANIER HAUTE PLAINE…………………………………………………………………….. 46 1.4.1.6. Analyse stratégique de QPV de CAPESTERRE BELLE EAU………………………………………………………………………………….. 47 1.4.2. Les quartiers en veille active (QVA) ………………………………….……………………………………………………………………………………………………………………………. 49 1.4.2.1. Présentation du quartier de Saint-Claude……………………………..……………………………………………………………….……..……………. 50 1.4.2.2. Présentation du quartier de …………………..….………………………………………………………………………………………………. 52

2/78 II. – LES ORIENTATIONS STRATEGIQUES DU CONTRAT DE VILLE INTERCOMMUNAL…………………………………………………………….. 55 2.1 PILIER 1 : COHESION SOCIALE………………………….………….…………………………………………………………………………………………………..………………………………. 57 2.1.1. Favoriser la réussite éducative de tous…………………..……………………………………………………………..………………………………………………. 57 CONSTATS SUR LE TERRITOIRE……….…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………. 57 LES ENJEUX PRIORITAIRES…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………. 59 2.1.2. Favoriser le lien social, la solidarité, l’accessibilité aux équipements et faire émerger les initiatives citoyennes 60 CONSTATS SUR LE TERRITOIRE…………………………………………………………………………………………………………………...... 60 LES ENJEUX PRIORITAIRES…………………………………………………………………………………………………………………...... 60 OBJECTIFS STRATEGIQUES……………………………………………………………………………………………………...... 61 STRUCTURES, ACTIONS ET DISPOSITIFS EXISTANTS et mobilisables……………………………………………………..…...... 61 2.1.3. Améliorer l’accès à la santé…………………………………………………………………………………………………………………...... 62 CONSTATS SUR LE TERRITOIRE…………………………………………………………………………………………………………………...... 62 LES ENJEUX PRIORITAIRES…………………………………………………………………………………………………………………...... 62 2.1.4. Prévenir la délinquance et améliorer la tranquillité publique…………...... 63 CONSTATS SUR LE TERRITOIRE………………………………………………………………………………….………………………………...... 64 LES ENJEUX PRIORITAIRES…………………………………………………………………………………………………………………...... 64 OBJECTIFS STRATEGIQUES……………………………………………………………………………………………………………………...... 65 2.2 PILIER 2 : CADRE DE VIE ET RENOUVELLEMENT URBAIN………………………………………………………………………………………...... 66 CONSTATS SUR LE TERRITOIRE ………………………………………………………………………………………………...... 66 LES ENJEUX PRIORITAIRES ………………………………………………...... 67 OBJECTIFS STRATEGIQUES ……………………………………………………………………...... 67 2.3 PILIER 3 : DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE, INSERTION ET EMPLOI : ………………………………………………………………………………………...... 68 CONSTATS SUR LE TERRITOIRE ………………………………………………………………………………………...... 68 LES ENJEUX PRIORITAIRES ………………………………………………………………………………………...... 71 Objectifs stratégiques…………………..………………………………………………………………………………………...... 72 2.4. La thématique transversale liée à la jeunesse…..………………………………...... 73 III. – LA GOUVERNANCE DU CONTRAT………………………………………………………………………………………………………………….…………………………….. 74 1. La Participation des habitants….……………………………………………………...... 74 2. Le pilotage du contrat….………………………………………………………………...... 74 3. Suivi et évaluation du contrat………………………………………………………...... 75 4. Les signataires du contrat……..………………………………………………………...... 76

3/78 PREAMBULE

La loi du 21 février 2014 de programmation pour la ville et la cohésion urbaine développe une ambition forte en faveur des habitants et des quartiers prioritaires de la politique de la ville.

Elle fixe pour objectifs :

- La réduction des écarts de développement entre les quartiers défavorisés et leurs unités urbaines ; - et l’amélioration des conditions de vie de leurs habitants en luttant notamment contre toute forme de discrimination.

Elle définit le nouveau cadre contractuel de la politique de la ville en s’appuyant sur nouvelle géographie prioritaire resserrée.

Les circulaires du Premier ministre du 30 juillet 2014 relative à l’élaboration des contrats de ville de nouvelle génération et celle du 15 octobre 2014 relative aux modalités opérationnelles d’élaboration des contrats de ville en rappellent les principes structurants :

‐ Un contrat unique piloté à l’échelle intercommunale et mobilisant l’ensemble des partenaires concernés ; - Un renforcement de la participation des habitants notamment au travers de la création de conseils citoyens, des associations et de l'ensemble des partenaires et acteurs tout au long de la vie du contrat; - Un partenariat renforcé entre les différents acteurs.

La loi vise à mobiliser en faveur des quartiers prioritaires, en premier lieu, les dispositifs de droit commun, c’est-à-dire les moyens « ordinaires » de l’Etat, des collectivités locales et de leurs partenaires, préalablement aux dispositifs et crédits spécifiques de la politique de la ville.

L’ensemble de ces dispositions doivent se traduire dans des contrats de ville de nouvelle génération organisés autour de 3 piliers : - la cohésion sociale - L’habitat et le renouvellement urbain - Le développement économique, l’emploi et la formation Et 3 volets transversaux : la jeunesse, la lutte contre les discriminations et l’égalité homme-femme.

Ces enjeux ambitieux nécessiteront un engagement partenarial, pluriannuel et financier de l’ensemble des signataires.

4/78 Sur nos territoires, la COHESION SOCIALE doit être l’un des piliers ciment de notre société. Notre société est ouverte sur le monde et bénéficie de tous les apports extérieurs mais doit éviter de perdre l’authenticité de ses racines avec le risque de devenir une société ronéotypée. Elle se doit donc de préserver ses fondamentaux qui jadis ont fait notre force et notre fierté à savoir notamment :

- le respect: le respect des institutions, le respect des règles de vie commune, le respect des parents et des autres, le respect des ainés ;

- la dignité

- le goût du travail et de l’effort

- la valeur du don de soi

. Respecter l’ensemble de ces valeurs est un préalable pour bien vivre ensemble et y adhérer permettra une meilleure cohésion au sein de nos quartiers.

Sur le territoire de la Communauté d’agglomération du Sud Basse-Terre, 5 quartiers prioritaires des communes de Basse-Terre, Baillif et Capesterre-Belle- Eau ont été identifiés (Décret n° 2014-1751 du 30 décembre 2014) et se substituent à compter du 1er janvier 2015 aux précédents zonages des Contrats Urbains de Cohésion Sociale (CUCS) :

1. BAILLIF : Bourg ; Saint-Robert, Cadet, Bois Rimbault, Jean Jaurès 2. BASSE-TERRE : Bologne ; Rivière des Pères ; Calebassier ; Pintade ; Chevalier Saint Georges, Mallian

3. CAPESTERRE-BELLE-EAU : Le Bourg 4. CAPESTERRE-BELLE-EAU : Sarlassone Petit Pérou – Ilet 5. CAPESTERRE-BELLE-EAU : Bananier ; Haute Plaine

En outre, certains quartiers desLES ANCIENSterritoires QUARTIERS sortants NON de la RETENUS politique pourront de la villeêtre classés(SAINT -enCLAUDE, territoire GOURBEYRE, de veille active BASSE -TERRE) seront classés en veille active afin de pouvoir bénéficier de l’ingénierie de la politique de la ville, de la mobilisation des crédits de droit commun, de poursuivre notamment certaines dynamiques enclenchées conformément à la volonté manifestée par les élus des communes concernées :

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BASSE-TERRE Carmel (anciennement ZUS et en Rénovation urbaine)

GOURBEYRE Rivière-Sens, Blanchet., Palmiste, Cite des Mombins, Cite le Gallion, Gros Morne Dole, Champfleury, Bisdary, Valkanaers SAINT-CLAUDE Quartier de la Diotte, Dugommier, Gallard, Belfond, Morne à Vaches, Vallée du Constantin, Morin, Matouba, Caféière

La trame proposée ici vise à assurer la traduction de l’ensemble de ces nouveaux principes. A cette fin, la réalisation d’un diagnostic territorial partagé a été lancée par la Communauté d’Agglomération et ses communes membres fin mai 2015 en partenariat avec les services de l’Etat, de la Région, du Département et des partenaires socio-économiques du territoire.

L’objectif général de lutte contre les inégalités territoriales doit s’inscrire dans un Contrat de Ville qui couvrira la période 2015-2020.

L’objet de la présente convention est de fixer le cadre du contrat, et d’en déterminer notamment :

Le périmètre Les enjeux prioritaires organisés autour des 3 piliers : cohésion sociale, cadre de vie et renouvellement urbain, développement économique et emploi; Les objectifs opérationnels correspondants ; Les principales orientations stratégiques du projet de l’agglomération en faveur des quartiers prioritaires et des quartiers en veille active La gouvernance.

Leur déclinaison en actions dans le cadre d’un plan d’actions fera l’objet d’une deuxième démarche concertée. Et pour chaque action, les principaux indicateurs de réalisation, de résultat et d’impact qui devront être mobilisés.

La présente convention est élaborée à l’échelle intercommunale, mais sera par la suite déclinée, pour certains volets thématiques, en conventions territorialisées à l’échelle de la commune. En outre, les habitants et les acteurs économiques seront associés à la mise en œuvre et au suivi des actions déclinées dans le contrat.

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LE POINT DE VUE DE L’ETAT

Plusieurs chantiers fondamentaux s’inscrivent dans cette réforme structurelle : territorialisation renforcée des politiques de droit commun, co-construction avec les habitants, mise en place d’une nouvelle génération de contrats de ville fondés sur une démarche intégrée intercommunale, soutien aux familles et solidarités entre les générations, engagement d’un nouveau programme national de renouvellement urbain, développement de l’activité économique et de l’emploi dans les quartiers prioritaires.

Le point de vue de l’Etat sur les quartiers prioritaires en a été mené de façon systématiquement concertée avec les collectivités, notamment compte tenu du calendrier de mise en place de la réforme de la Politique de la Ville en outre-mer.

Le cadre stratégique décliné dans ce contrat-cadre est donc le résultat d’un diagnostic partagé entre les services de l’Etat qui se sont largement mobilisés aux cotés des équipes territoriales dans une démarche de projet coopérative, exigeante et parfois complexe.

A travers son point de vue au cours des échanges nourris, l’Etat a mis constamment en exergue un certain nombre d’enjeux fondamentaux et de préconisations qui touchent à tous les aspects de la vie quotidienne des habitants et au défi de l’emploi, qui impliquent une large communauté d’acteurs. Il continuera surtout de les mettre en partage, invitant chaque autorité partie prenante à la nouvelle contractualisation, y compris ses propres services et opérateurs, à s’interroger sur les politiques qu’elle mène au sein des quartiers prioritaires ou au bénéfice de leurs habitants et à se demander comment faire mieux sur la période 2015-2020.

1/ Nouvelle géographie prioritaire en Guadeloupe

En Guadeloupe, le champ de l’urbain est assez peu matérialisé par la population communale. De nombreuses communes sont très étendues, avec des pôles ruraux dispersés. La population totale de certaines communes peut alors atteindre un niveau important, sans qu’aucune partie de son territoire ne puisse être considérée comme urbaine.

La méthode dite de « carroyage » n’a pu être envisagée pour déterminer les nouveaux quartiers compte tenu de l’absence de données fiscales fiables. Un indicateur synthétique IRIS agrégeant des données sociales relatives, de scolarité, d’emploi et de logement, basé sur les statistiques fournies par l’INSEE a permis de définir une méthode de classement des IRIS de Guadeloupe (décret n°2014-1575 du 22 décembre 2014).

Aujourd’hui, la nouvelle géographie prioritaire compte 7 communes (dont 2 entrantes), resserrée à 16 quartiers qui concentrent le plus de fragilités (décret n°2014-1751 du 30 décembre 2014), dont les IRIS dénombrent environ 41,000 habitants.

7/78 2/ Le pilotage interne à l’Etat

Depuis septembre 2014, sous la coordination de la sous-préfète chargée de mission, l’ensemble des services de l’Etat et établissements publics se sont attachés à élaborer un travail d’analyse des dispositifs de droit commun existant et de déclinaison des priorités à mettre en œuvre sur les territoires en politique de la ville, dans la perspective des conventions signées entre le Ministère délégué à la ville et 12 autres ministères.

Ces conventions locales seront annexées aux contrats de ville finalisés d’ici fin 2015, précisant la forme des engagements de chaque service de l’Etat au bénéfice des habitants des quartiers prioritaires.

Une équipe plus resserrée, constituée des représentants des services et des déléguées du Préfet, intervient en lien constant avec les équipes projets des collectivités dans le cadre de la co-animation des groupes de travail thématiques portant sur les 3 piliers du contrat : « cohésion sociale » (Pilote DJSCS/Rectorat), « cadre de vie » (Pilote DEAL), « développement économique » (Pilote DIECCTE).

Au cours du premier semestre 2015, l’Etat a organisé deux séminaires de réflexion-formation destinés aux équipes projets et aux élus sur les outils méthodologiques et opératoires de mise en œuvre de la contractualisation autour de trois éléments principaux : cadrage réglementaire, projet de territoire et élaboration du contrat de ville.

Par ailleurs, dans le cadre de la programmation budgétaire 2015, des crédits spécifiques du programme 147 seront dédiés à l’accompagnement à l’élaboration des contrats de ville des sites entrants.

3/ La mobilisation des acteurs

La réduction des écarts de développement des territoires vise à donner les mêmes chances à tous les habitants et à tous les quartiers. Les moyens et politiques de droit commun doivent être mobilisés en priorité venant financer des actions particulières que requiert la situation exceptionnelle de ces quartiers. Ils sont à distinguer des crédits spécifiquement alloués à la politique de la ville. Cela passe par des mesures spécifiques adaptées aux différentes situations mais aussi par un infléchissement des politiques sectorielles conduites par l’ensemble des acteurs.

L’Etat s’est donc assuré de la contribution à la démarche par un large réseau d’acteurs, sur l’ensemble des territoires : chambres consulaires, réseaux d’entreprises, sociétés d’économie mixte, bailleurs sociaux, mission locale....

La Caisse des Dépôts et Consignations est un partenaire de la politique de la ville en Guadeloupe. Comme pour l’Etat elle mobilise ses interventions de droits commun au service des quartiers où elle interviendra soit directement, soit via les outils qu’elle soutient. Des « diagnostics-flash » ont été lancés pour notamment adapter son mode d’intervention économique sur les territoires.

8/78 La politique en faveur de l'aménagement du territoire se traduit notamment par des mesures fiscales dérogatoires applicables dans les quartiers prioritaires de la politique de la Ville (taux réduit de TVA sur les livraisons de logements, cotisation foncière des entreprises situées dans les quartiers, taxe foncière sur les propriétés bâties, abattement sur la valeur locative de certains logements sociaux, etc.).

La signature du contrat par la Région et le Département, doit favoriser une mobilisation accrue de leurs compétences propres et des fonds européens. La mise en œuvre de la dimension européenne des contrats de ville constituera un levier majeur pour renforcer et développer les actions qui seront menées au bénéfice des habitants des quartiers prioritaires.

Si le CPER en cours d’approbation ne prévoit pas de ligne budgétaire exclusivement dédiée aux quartiers prioritaires de la ville, certaines actions inscrites ont néanmoins été prévues avec un ciblage spécifique sur ces quartiers, notamment en matière de soutien aux opérations de rénovation et renouvellement urbain, la production d’études sur les perspectives de développement économique du territoire, la prévention des risques naturels, les infrastructures d’eau potable et d’assainissement, la gestion et la valorisation des déchets, la création de maison de santé pluridisciplinaire, les projets patrimoniaux et de développement des pratiques artistiques et culturelles, les infrastructures sportives, la revitalisation des centres villes et centres bourgs, la transition écologique et énergétique, l’accompagnement des publics dits vulnérables dans leur démarche et actions de formation.

Par ailleurs, plusieurs objectifs spécifiques ciblent les quartiers prioritaires de la ville tant dans le PO géré par le conseil régional (FEDER), avec un objectif spécifique « Amélioration du cadre de vie dans les quartiers urbains en difficulté » ou d’autres axes transversaux, que dans le PO géré par l’Etat en matière d’accompagnement des publics en difficulté (volet FSE)

4/ La démarche d’élaboration des contrats de ville avec les territoires

Depuis la définition de la nouvelle géographie en Guadeloupe (janvier), le travail de diagnostic partagé entre l’Etat et les collectivités a permis de définir les champs d’intervention prioritaires des axes des contrats de ville pour chaque pilier ainsi que quatre thématiques transversales : la jeunesse, l’égalité entre les femmes et les hommes, la prévention des discriminations, la mobilité intra-régionale. Aux trois piliers qui constituent aujourd’hui l’ossature des contrats de ville, celui ayant trait aux valeurs de la République et à la citoyenneté est en Guadeloupe intégré au sein du pilier cohésion sociale.

Dans le cadre définit par la loi, une organisation a été préconisée afin de s’assurer des différentes phases préalables à la finalisation du document contractuel (diagnostic, identification des enjeux, définition des orientations stratégiques). Chaque territoire s’est doté pour l’année 2015 :

- d’un comité de pilotage à vocation stratégique co-présidé par le porteur du contrat (Président d’EPCI ou Maire) et le Préfet de Région - d’un comité technique territorial (COTER) chargé de suivre l’état d’avancement du contrat, de proposer des éléments stratégiques et de préparer les décisions du COPIL en appui sur des groupes de travail thématiques répartis selon les axes des piliers du contrats.

9/78 Calendrier d’élaboration des contrats

 septembre 2014 : lancement du pilotage interne Etat et début du processus de déclinaison locale des conventions interministérielles  30 décembre 2014 : définition des nouveaux périmètres des quartiers prioritaires de Guadeloupe  30 janvier 2015 : lancement de la démarche concertée Etat-Collectivités d’élaboration des contrats de ville  début mars 2015 : installation des comités de territoriaux  mars-juin 2015 : réunions des groupes de travail, élaboration des diagnostics des territoires et définition du cadre stratégique,  avril et juin 2015 : séminaire CGET-Préfecture  mi-juin à mi-juillet 2015 : rédaction des contrats-cadre  mi-juillet 2015 : signature des contrats-cadre  juillet à octobre 2015 : déclinaison opérationnelle de la stratégie  fin octobre 2015 : signature des engagements opérationnels et de moyens déployés dans les quartiers prioritaires

I. - LE TERRITOIRE DU CONTRAT DE VILLE INTERCOMMUNAL

1.1. Quelques données synthétiques

Avec une superficie de 343 km², le sud Basse-Terre compte, en 2011, 84 638 habitants, ce qui représente 21% de la population de la Guadeloupe (403 355 habitants). Capesterre-Belle-Eau représente à elle seule 23% de la population du territoire de la CASBT, ce qui fait d’elle la commune la plus grande et la plus peuplée de la communauté. Plusieurs quartiers de 5 communes sur les 11 que compte l’intercommunalité sont concernés par le présent projet : Basse-Terre, Baillif, Gourbeyre, Saint- Claude et Capesterre-Belle-Eau.

Population Basse- Baillif Capesterre- Saint- Gourbeyre Terre Belle-Eau Claude Population en 2011 11 772 5 415 19 631 10 664 8 030 Population en 2012 11 534 5 287 19 407 10 439 7 820 Densité de la population (nombre 1 95,50 217,6 187,9 304,3 347,2 d'habitants au km²) en 2012 Superficie (en km²) 5,8 24,3 103,3 34,3 22,5 Variation de la population : taux annuel -1,5 -2 -0,1 -0,2 -0,7 moyen entre 2007 et 2012, en %

10/78 Population Basse- Baillif Capesterre- Saint- Gourbeyre Terre Belle-Eau Claude Part des familles monoparentales en % 51,40 42,10 37,40 31,60 37,40 Part de la population de nationalité étrangère 7,90% 4,20% 6,90% 2,40% 2,40%

Sources : Insee, RP2007 et RP2012 exploitations principales Logement Basse- Baillif Capesterre- Saint- Gourbeyre Terre Belle-Eau Claude Nombre total de logements en 2012 6 186 2 886 9 317 5 319 3 888 Part des résidences principales en 2012, 82,5 79,7 84,5 83 82,2 en % Part des résidences secondaires (y compris les logements occasionnels) en 2012, en % 1 2,5 3,4 3,6 1,4 Part des logements vacants en 2012, en % 16,5 17,8 12,1 13,4 16,4 Part des ménages propriétaires de leur résidence principale en 2012, en % 37,1 65,8 74,5 59,7 60,9 Sources : Insee, RP2012 exploitation principale Revenus Basse- Baillif Capesterre- Saint- Gourbeyre Terre Belle-Eau Claude Nombre de ménages fiscaux en 2012 7 361 3 587 11 727 6 099 4 839 Part des ménages fiscaux imposés en 25 27 22 45 34 2012, en % Insee-DGFiP-Cnaf-Cnav-Ccmsa, Fichier localisé social et social. Emploi – Chômage (2012) Basse- Baillif Capesterre- Saint- Gourbeyre Terre Belle-Eau Claude Emploi total (salarié et non salarié) au 9 816 1 356 3 328 2 537 1 748 lieu de travail en 2012 Variation de l'emploi total au lieu de travail : -0,1 -0,7 0 0,8 0,2 taux annuel moyen entre 2007 et 2012, en % Taux d'activité des 15 à 64 ans 68,2 66,5 67,6 70,5 72,8 Taux de chômage des 15 à 64 ans 37,6 31,3 36,5 19,2 28,2 Taux de chômage des 15 à 24 ans 68,96 61,83 68,93 47,28 57,57 Taux de chômage des 25 à 54 ans 38,26 31,89 34,73 19,16 27,18 Taux de chômage des 55 à 64 ans 15,36 16,2 21,15 9,42 16,34

3 172 1 543 5 405 3 942 2 658 Actifs ayant un emploi résidant dans la zone Sources : Insee, RP2007 et RP2012 exploitations principales

11/78 Établissements Basse- Baillif Capesterre- Saint- Gourbeyre Terre Belle-Eau Claude Nombre d'établissements actifs au 31 2 454 676 2 177 851 734 décembre 2012 Part de l'agriculture, en % 1,8 25,1 24,7 14,6 12,9 Part de l'industrie, en % 6,2 7 7,4 7,1 9,1 Part de la construction, en % 9 13 11,6 13,7 15,5 Part du commerce, transports et services 63,3 46,9 48,4 50,4 50 divers, en % dont commerce et réparation automobile, en % 23,6 18 20,5 15,7 17,2 Part de l'administration publique, 19,6 8 7,9 14,2 12,4 enseignement, santé et action sociale, en % Champ : ensemble des activités - Source : Insee, CLAP (connaissance locale de l'appareil productif). Prestations sociales Basse- Baillif Capesterre- Saint- Gourbeyre Terre Belle-Eau Claude Public bRSA 1 582 643 2 413 798 824 Source: Conseil Général DSI RSA Déc 2014

Population par tranche d'âge 2011 100% 1057 378 817 595 1449 634 94 710 121 682 90% 124 Evolution de la population des communes en 1445 827 1463 1042 2729 1093 283 1231 292 1216 80% 261 politique de la ville de la CASBT entre 1982 et 2011 70% 2509 1124 2603 1877 4442 1709 456 2044 438 60000 Saint- 60% 1775 75 ans ou plus 267 Claude 50% 2098 60 à 74 ans 900 1901 1499 3637 1334 1691 362 50000 106641046710624103801019110316 40% 411 1259 8943 45 à 59 ans Gourbeyr 30% 2129 3267 1164 192 6330 e 836 1658 1231 200 1316 272 1180 40000 8030 7949 8043 8143 7632 6399 20% 114 30 à 44 ans 10% 2493 1028 2063 1611 3924 1577 336 1742 349 1505 Capesterr 145 15 à 29 ans 30000 19012 0% 1963119321191041933919599 17472 e-Belle- 0 à 14 ans Eau 20000 Basse- Terre 1400313656 10000 1177211915118941217312377 Baillif 5415 5214 5337 5586 5817 6004 5612 0 2011 2010 2009 2008 1999 1990 1982

12/78 Population par sexe et âge 2011 sur les territoires politique de la ville de la CASBT

90 ans et 0 à 14 ans 15 à 29 ans 30 à 44 ans 45 à 59 ans 60 à 74 ans 75 ans ou plus plus H F H F H F H F H F H F H F

BASSE TERRE 1313 1180 1051 1077 797 1301 1004 1504 637 807 354 561 32 110 BAILLIF 493 534 420 416 377 523 510 615 354 473 123 213 11 31 SAINT CLAUDE 1051 1 012 810 848 838 1063 1258 1346 703 760 234 513 10 59

GOURBEYRE 786 825 605 626 608 891 859 1018 499 543 204 324 18 49 CAPESTERRE BE 1987 1937 1645 1621 1596 2041 2216 2226 1310 1418 547 743 62 97

Impôt sur le revenu des foyers fiscaux par communes BASSE SAINT Capesterre BAILLIF GOURBEYRE TERRE CLAUDE Belle Eau

Ensemble des foyers fiscaux 7 361 3 587 6 099 4 839 11 727 100% Foyers

80% fiscaux 55% imposables 1 877 983 2 727 1 636 2 568 75% 73% 66% 77% 77% 72% 64% 60% 78% 84% 79% Foyers

40% non imposable fiscaux non imposables 5 484 2 604 3 372 3 203 9 159 20% 45% 34% 36% 25% 27% 22% 23% 23% 16% 28% 21% imposable 0% Sources : DGFIP, Impôt sur le revenu des personnes physiques

13/78 Répartition des Logements entre propriétaires et Locataires : nombre de part du logement financés dont LOGEMENT Nombre en demandes social dans les Agglomération du sud Nombre Propriétaires Locataires entre 2005 datant de 5 Basse-Terre (2011) (2011) (2011) SOCIAL 2013 locatives résidences principales et 2013 ans et plus en 2013 en 2009 Baillif 2 115 1 371 (64,8%) 603 (28,5%) Baillif 182 0 33 2 8,2 Basse Terre 5 122 1 927 (37,6%) 2 884 (56,3%) Basse-Terre 1 769 117 371 10 32,3 Capesterre-Belle - Eau 7 812 5 756 (73,7%) 1 577 (20,2%) CBE 605 66 282 2 7,2 Gourbeyre 3 209 1 954 (60,9%) 1 087 (33,9%) Gourbeyre 657 7 168 2 17,1 Saint Claude 4 363 2 578 (59,1%) 1 513 (34,7%) TOTAL CASBT 34 163 22 112 (68,10%) 9 963 (25,95%) Saint-Claude 755 602 197 3 11,7 TOTAL GUADELOUPE 166 297 99 436 (59,8%) 58 950 (35,4%) TOTAL CASBT 4 640 1 426 1 623 40 97,1

Résidences principales selon l'aspect du bâti cases maisons ou immeubles maisons ou immeubles en Résidences principales habitations de fortune traditionnelles en bois dur

Baillif 2 115 39 42 33 2 000 Basse-Terre 5 122 17 12 193 4 900 Capesterre-Belle-Eau 7 812 82 193 377 7 160 Gourbeyre 3 209 27 65 139 2 978 Saint-Claude 4 363 75 35 178 4 075

14/78 diplôme le plus élevé de la population non scolarisé de 15 ans ou aucun diplôme plus en 2011 80,0% certificat d'études 70,0% 60,0% primaires 50,0% BEPC, brevet des collèges 40,0% 30,0% 20,0% CAP ou BEP 10,0% 0,0% Baccalauréat ou brevet professionnel

diplôme de l'enseignement supérieur court

taux de chômage des 15- BASSE SAINT BAILLIF TERRE CAPESTERRE GOURBEYRE CLAUDE CASBT 24 ans taux de 69,14 69,73 chômage 80,00 52,40 57,28 60,00 41,9 des 15-24 40,00 ans 52,40 69,14 69,73 57,28 41,9 53,07 20,00 0,00

15/78 Public bRSA par communes et sexe taux du public bRSA par commune hommes femmes total Saint-Claude Baillif 236 407 643 8% Basse-Terre 567 1015 1582 9% Gourbeyre Capesterre-Belle-Eau 863 1550 2413 25% Gourbeyre 295 529 824 17% Capesterre-Belle-Eau Saint-Claude 314 484 798 7% Total 2 275 3 985 6 260 Basse-Terre source Conseil Général DSI RSA Déc 2014 0% 10% 20% 30% 11 % des personnes sur le territoire de la CASBT sont bénéficiaires du Baillif RSA soit 9 <537 personnes. Les communes concernées par un taux plus élevé que la moyenne du territoire sont Capesterre-Belle-Eau et Basse-Terre.

Public RSA par tranche d’âge et par communes de la CASBT (source Conseil Général DSI RSA Déc 2014)

- de 25 - 30 - 40 - 50 50 - + de 60 TOTAL 25 30 40 ans 60 ans Situation familiale des bRSA sur le territoire de la CASBT ans ans ans ans 100% plus de 4 enfants à Baillif 37 82 161 183 135 45 643 80% charges 4 enfants à charge Basse-Terre 92 221 403 426 353 87 1 582 60% 40% Capesterre- 159 332 550 683 561 128 2 413 3 enfants à charge 20% Belle-Eau 0% 2 enfants à charge Gourbeyre 44 139 193 211 199 38 824 1 enfant à charge Saint-Claude 40 127 198 220 163 50 798 Total 372 901 1 505 1 723 1 411 348 6 260 SS enfant à charge

La majorité des bénéficiaires sont âgés de plus de 30 ans jusqu’à la cinquantaine. Plus de 89% des bénéficiaires du RSA déclarent vivre seules. PROFIL DU BENEFICIARE RSA : En majorité une femme, âgée entre 30 et 50 ans, sans enfant à charge ou 1 à 2 enfants à charge. C’est une personne qui vit principalement seul es.

16/78 1.2. Quelques éléments de bilan des actions et programmes mis en œuvre de 2007 à 2014 dans le cadre des Contrats Urbains de Cohésion Sociale (C.U.C.S)

DISPOSITIFS OBJECTIFS TERRITOIRES ELEMENTS DE BILAN CONCERNES Contrats Urbains Structurés autour Signés en 2007, 5 PROGRAMMATIONS PARTICIPATION PARTICIPATION NOMBRE D’ACTIONS de Cohésion de 5 CUCS coexistent : CUCS ET FIPD 2007 à FINANCIERE FINANCIERE ACSE VALIDEES Sociale (CUCS) thématiques : CASBT sur 2014 VILLE/CASBT MONTANT MONTANT MONTANT MONTANT - Cadre de vie et les volets habitat, MOYENNE MOYENNE MOYENNE MOYENNE Habitat emploi et TOTAL TOTAL TOTAL TOTAL - Emploi et développement CASBT 14 195 418 1 774 427 2 337 231 292 154 1 261 023 157 628 217 31 développement Saint- GOURBEYRE 467 685 58 460 145 859 18 233 161 389 20 174 95 12 économique Claude BAILLIF 1 573 904 196 738 479 210 59 901 285 976 35 747 104 13 - Réussite Basse-Terre BASSE- 1 787 187 223 398 474 689 59 336 56 7 éducative Baillif TERRE - Citoyenneté et Gourbeyre SAINT- prévention de la Capesterre- 875 268 109 408 384 065 48 008 332 132 41 516 69 9 CLAUDE délinquance Belle-Eau - Santé et accès CAPESTERRE 5 654 468 706 808 2 241 797 280 225 9 701 012 121 251 aux soins BELLE-EAU

TOTAL 10 358 512 1 294 812 3 250 931

Projets de - contribuer à la Saint-Claude Basse-Terre : réussite éducative réussite scolaire et Nombres d’inscrits dans le dispositif au 01/07/2015 : 198 enfants lutter contre le Basse-Terre Cible : Enfants âgés de 2 à 17 ans domiciliés à Basse-Terre. décrochage scolaire Enfants maternels et primaires : 151 dont 97% habitant sur les quartiers politiques de la ville - favoriser Collégiens et lycéens : 38 + 9 dont 98 % habitant sur les QPV l’accompagnement Etablissements de repérage par QPV : Etablissements scolaires (écoles, collèges, lycées) + associations à la parentalité culturelles ou socioéducatives + SESSAD + CMP + CMPP + assistants sociaux de secteur de Basse-Terre +

Le PRE s’adresse collège de Baillif REP + aux enfants de 2 à Budget global annuel: 229 000 euros (principaux financeurs : ACSE (134 000 euros), CASBT, Ville de Basse- 16 ans qui Terre). Au-delà des difficultés sociales et financières qui concernent 100 % des cas, on peut distinguer 3 présentent des difficultés majeures au sein des familles repérées : signes de fragilité

17/78 ou ne bénéficiant Des troubles des apprentissages et des difficultés scolaires, souvent liés à des problèmes pas d’un comportementaux et/ou de concentration, à un entourage familial non-francophone ou non-lettré qui environnement ne peut aider son enfant, mais également à des cellules familiales fragiles, peu propices à de bonnes social, familial et conditions d’apprentissage. culturel favorable à De très nombreux cas de familles isolées, qui n’ont de lien social qu’avec l’école, voire aucun lien social. leur Des problèmes de santé, notamment concernant le surpoids (10 à 15%), le manque d’activité physique (+ développement de 50%), une alimentation peu riche et peu adaptée, des troubles dentaires et ophtalmologiques, mais harmonieux. également des difficultés d’ordre psychologique provoquant une rupture dans le lien parent-enfant. Les causes de ce diagnostic sont souvent multifactorielles et pour certaines familles, les difficultés se superposent. Le PRE de Basse-Terre retient donc les thématiques « éducation », « santé », « culture » pour l’année 2015, le volet social recouvrant ces trois thématiques. SAINT-CLAUDE : Cible : 41 enfants âgées de 4 à 5 ans ; 105 enfants âgées de 6 à 11 ans (du CP au CM2) dont 60 en très grande difficulté ; 50 collégiens âgés de 12 à 16 ans Ainsi que 196 familles dont 60 bénéficient d’un accompagnement personnalisé. Atelier poterie : 3 établissements (12 primaires et 15 collégiens) Atelier vannerie et origami : 5 établissements sont concernés (22 enfants à la maternelle, 55 enfants au primaire, 15 collégiens) Pratique sportive : 3 établissements (45 primaire et 20 collèges) 10 séances d’échanges d’écoute et de parole ont eu lieu sur la thématique suivante « mieux vivre avec les adolescents ». 20 parents ont participé à cet atelier. Atelier « Fashion Dressing » : Cet atelier propose l’apprentissage de la couture à 10 mamans du PRE. Coup de pouce clé - Permettre Baillif BAILLIF (depuis 4 ans) Bénéficiaires : 15 enfants des classes de CP socialement défavorisés vivant dans les l’acquisition des Et PRE de Basse- quartiers prioritaires du CUCS. fondamentaux en Terre -94% des enfants ont une amélioration de leur capacité de lecture et d’écriture. lecture et écriture. -100% des enfants des clubs de St-Robert savaient lire et écrire correctement contre 82% dans le bourg. -Accroître 100% des familles se sont dites satisfaites du dispositif, pourtant seul 50% des parents ont assisté aux l’implication des rencontres trimestrielles.

familles -Entretiens réguliers entre le pilote et les coordonnateurs (2 fois /mois). -Renforcer la -Entretien quotidien entre l’animateur et les parents venant chercher les enfants (100% des enfants dans coordination et les le bourg et 40% à Saint-Robert). liens entre la BASSE-TERRE Bénéficiaires : 28 élèves de CP municipalité, Les enseignants ont jugé que le Club Coup de Pouce clé a été très bénéfique pour 16 élèves, bénéfique l’école et la famille. pour 9 et n’a pas eu d’effet ou très faible pour 3 d’entre eux. Ils ont également noté une amélioration en ce qui concerne la motivation dans le travail pour 23 élèves, que 23 élèves ont plus confiance en eux, que 19 ont redoublé d’intérêt pour l’écrit, que 19 ont un meilleur rapport à l’école. Certains parents s’approprient des techniques utilisées par les intervenantes.

18/78 DISPOSITIFS OBJECTIFS TERRITOIRES ELEMENTS DE BILAN CONCERNES Accompagnement Baillif Les ateliers réussite sont un dispositif d’accompagnement à la scolarité qui s’inspirent du dispositif Coup à la scolarité de pouce Clé du CP ainsi que des ateliers Alem de français et de mathématiques de la ville de Paris pour (ATELIER les élèves de CM2. REUSSITE) Ces 7 ateliers s’adressent aux enfants des classes de CE1 au CM2 qui ont été identifiés fragiles par leurs enseignants en lecture, en français et ou en mathématiques. Contrat Enfance Saint-Claude Dans le cadre du contrat Enfance Jeunesse, plusieurs actions d’accompagnement sont mises en place : Jeunesse (depuis 2010) Multi-accueil, Relais Assistants Maternels, Ludothèque, LAEP afin de favoriser la relations entre parent- Gourbeyre (depuis enfant à travers les jeux et les échanges, activités d'animation et de socialisation, accueil périscolaire 2013) existant maintenu ou développé, accueil de loisirs, accueil de loisirs existant maintenu ou développé, séjour vacances, accueil de Jeunes, Formation(s) Bafa et/ou Bafd. Conseil animer une Intercommunal de politique CASBT Sécurité et de partenariale de Saint-Claude Prévention de la prévention au Basse-Terre Délinquance service du vivre Et Conseils Locaux ensemble

Mission Locale 2 884 JEUNES sont inscrits à la Mission locale dans le territoire de la CASBT dont 1 896 jeunes résidant dans La Mission locale pour les villes du contrat de ville (BAILLIF –BASSE TERRE-CAPESTERRE BELLE EAU) et 1427 dans les villes en QPV. l'insertion Antenne de Basse- professionnelle et Terre Sur les territoires en politique de la ville 220 bénéficient d’un CIVIS, 243 d’un projet personnalisé d’accès sociale des jeunes, dans à l’emploi, 257 sont bénéficiaires du RSA, En raison d’un adressage incomplet, les chiffres ne peuvent être le cadre de sa mission de ressortis pour les QPV. Mise en œuvre de la garantie Jeune. service public pour entrée en l'emploi, a pour objet 1er Jeune en entrée en Communes CIVIS PPAE RSA Emploi + Dont EAV FAJ en € d'aider les jeunes de accueils actualité Formation seize à vingt-cinq ans Alter révolus à résoudre BAILLIF 49 180 26 19 20 21 34 21 2 040 l'ensemble des problèmes que pose BASSE TERRE 120 518 52 50 66 75 112 87 6 250 leur insertion CAPESTERRE 212 729 83 113 131 115 153 94 9 999 professionnelle et B. EAU sociale GOURBEYRE 67 220 27 20 25 17 37 21 966

ST CLAUDE 81 249 32 41 15 26 50 39 1 000 Somme : 529 1 896 220 243 257 254 386 262 20 259

19/78 1.3. LE PROJET DE TERRITOIRE La volonté des élus de la Communauté d’agglomération : une intervention globale sur le territoire « UNE POLITIQUE DE COHESION SOCIALE ET TERRITORIALE

Plan local pour l’insertion et l’emploi Quart -Bus : délocalisation de (PLIE) Une la culture au cœur des Politique de cohésion territoriale Médiateurs de Rue à l’échelle de la Un programme Conseil intercommunal de Communauté d’Agglo Un Programme d'intervention porté sécurité et de prévention de la délinquance et contrat par la CASBT déjà spécifique intercommunal de sécurité d'intervention en faveur entamé dans certains des quartiers prioritaires et domaines sur 4 quartiers en veille active: Plan de lutte contre communes et à étendre l’habitat indigne et actions ou construire sur Le CONTRAT DE VILLE d’amélioration de l’habitat l’ensemble des 11 Un Programme INTERCOMMUNAL BASSE-TERRE, BAILLIF, spécifique Contrat intercommunal communes CAPESTERRE, SAINT-CLAUDE, d'intervention pour les de santé GOURBEYRE territoires fragiles de la CASBT :

Le Maison des Maison des Point initiatives des CONTRAT DE solidarités d’accès jeunes COHESION au droit TERRITORIALE Plateforme de mobilité

20/78 La Communauté d’Agglomération amorce son projet de territoire à l’échelle de ses 11 communes (Basse-Terre, Baillif, , Gourbeyre, Saint- Claude, Capesterre-Belle-Eau, Vieux-Habitants, Trois-Rivières, Terre de Haut, Terre de Bas).

Elle devra relever les défis majeurs d’un aménagement du territoire équilibré, et répondre aux besoins de ses habitants au vu de leur mode de vie. Elle s’emploiera à régler les déséquilibres et problèmes majeurs actuels avec une vision prospective. Déjà se dressent les chantiers principaux de l’amélioration du maillage de son réseau urbain de transport, la réhabilitation des réseaux d’eau potable, et des outils de production, ainsi que le maintien de la qualité de l’eau distribuée. Le constat partagé de poches d’habitats indignes sur l’ensemble de ses territoires, engage la communauté à saisir l’opportunité de lancer sur ses 11 communes, un plan intercommunal de lutte contre l’habitat indigne assorti des mesures d’intervention spécifiques. Un véritable Plan Local de l’Habitat contribuera à optimiser les espaces urbanisés et les mieux doter d’équipements publics tout en répondant au besoin en matière de logement des habitants du Grand Sud Caraïbe, et notamment le public socialement défavorisé.

La collectivité souhaite continuer de développer son action en faveur de l’environnement par le ramassage des déchets divers et l’optimisation du tri sélectif d’autant que la conservation du cadre de vie et des sites qu’elle abrite est indispensable au développement d’une stratégie économique qui donne une place importante à l’activité touristique.

Cette stratégie en effet en accord avec les communes membres, passe par la mise en œuvre d’un projet culturel innovant qui tout en investissant les volets touristique et patrimonial permettra l’insertion dans les métiers du spectacle, de la scène, de la couture, de la danse…. Elle souhaite ainsi impulser un nouveau développement de son territoire axé autour de ses richesses patrimoniales (naturelles, culturelles, architecturales, immatérielles…) notamment en faisant du patrimoine un des supports de l’insertion sociale et professionnelle des publics éloignés de l’emploi et/ou en difficulté.

Avec un patrimoine historique et culturel très riche, une architecture coloniale et contemporaine immense, de nombreux sites patrimoniaux, le développement de la croisière (Les Saintes, Basse-Terre), un parc d’hébergements à taille humaine à structurer, des sites naturels uniques, le territoire dispose d’un potentiel touristique exceptionnel qui peut, lui aussi, servir de vecteur de développement économique et de cohésion sociale en permettant de mobiliser efficacement les énergies pour l’insertion des jeunes (guidage touristique, aménagement des sentiers de randonnées, réhabilitation des sites patrimoniaux, création d’outils innovants de mise en valeur du territoire ….) Pour y parvenir, il conviendra de former nos jeunes et moins jeunes dans des niches d’emplois vecteurs du développement du Territoire du Grand Sud Caraïbe : - métiers liés au patrimoine bâti (métiers BTP, animation, bois, taille de pierre) - métiers liés au patrimoine naturel et historique : brigades vertes, guides… - métiers liés au patrimoine immatériel (savoirs et savoir-faire) : sculpture, vannerie, petits métiers artisanaux… - métiers liés au patrimoine maritime : accastillage, pêche traditionnelle.

21/78 Le développement du territoire Grand Sud Caraïbe passera aussi par l’identification d’autres niches économiques (pêche au gros, nautisme, agro- transformation, énergies renouvelables…) à l’occasion de l’élaboration concertée du projet du territoire. Ces niches comme pour la filière culturelle devront permettre l’insertion de nos jeunes dans ces domaines avec l’action de la Communauté d’Agglomération.

Le développement du territoire notamment pour nos quartiers en politique de la ville devra tenir compte des spécificités et niches identifiées: atout de la façade maritime, problématique des sols, nappes phréatiques et rivières infectées par la chlordécone.

La communauté souhaite mettre en œuvre une politique de cohésion sociale et territoriale afin d’assurer une intervention sur les territoires les plus fragiles qui souffrent des déséquilibres les plus flagrants ou qui nécessitent des actions structurantes spécifiques.

Parallèlement, les communes signataires du contrat de ville, à savoir Baillif, Basse-Terre, Gourbeyre, Capesterre-Belle-Eau et Saint-Claude, chacune à travers son PLAN D’AMENAGEMENT ET DE DEVELOPPEMENT DURABLE élaboré à l’occasion de son PLU (finalisé ou en cours), a fixé ses objectifs et priorités de développement.

1.4. LA NOUVELLE GEOGRAPHIE PRIORITAIRE : éléments de diagnostic partagé

La population des quartiers prioritaires s’élève à 11 674 habitants et représente 13,97 % de l’ensemble de la population du Sud Basse-Terre et 32, 03 % de la population des 3 communes des quartiers prioritaires : POPULATION QPV communale COMMUNES (population %tage TOTALE IRIS) - 38, 30 % de la population de la (2010) BAILLIF 1 997 5 214,00 38,30% commune de Baillif en QPV BASSE-TERRE 1 591 11 915,00 13,35% (1997) CAPESTERRE-BELLE-EAU 8 087 19 321,00 41,86% - 13,35 % de la population de CBE 1 :Le Bourg 3 522 19 321,00 18,23% CBE 2: Sarlassone Petit Pérou 3 084 19 321,00 15,96% Basse-Terre est en QPV (1591) CBE 3: Bananier ; Haute Plaine 1 481 19 321,00 7,66% - 41,86 % de la population de POPULATION TOTALE QPV 11 674 36 450,00 32,03% Capesterre-Belle-Eau (8 087) GOURBEYRE 7 000 8 030,00

SAINT-CLAUDE 8 000 10 664,00 TOTAL POPULATION QPV et QVA 26 674 31,92% POPULATION TOTALE SBT 83 575 13,97%

22/78 N.B : les chiffres présentés ont été collectés à l’échelle des découpages actuels de l’Insee (les « Iris ») qui, dans l’attente d’une adaptation des bases de données à la nouvelle géographie prioritaire, ne coïncident pas forcément parfaitement avec les périmètres des quartiers.

Si l’on rajoute les quartiers en veille active, la population totale des quartiers politique de la ville s’élève à environ 27 000 habitants soit 32 % de la population totale de la Communauté d’agglomération du Sud Basse-Terre.

1.4.1. Les cinq quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV)

Les quartiers prioritaires ont été définis réglementairement (Décret n° 2014-1751 en date du 30 décembre 2014), sur la base des critères suivants après application d’un indicateur synthétique :

- Le territoire urbain dans lequel le quartier est situé est une commune urbaine ayant une population d'au moins 5 000 habitants et dont la densité est supérieure à 150 habitants au km2, située dans une aire urbaine ayant elle-même une population d'au moins 15 000 habitants ;

-L'écart de développement entre les IRIS des communes comprises dans le territoire urbain défini est apprécié au moyen de l'application d'un indicateur synthétique construit à partir des paramètres statistiques suivants :  La proportion des chômeurs dans la population active ;  La proportion des inactifs dans la population des 15 à 64 ans ;  La proportion des jeunes inactifs non scolarisés dans la population des 18 à 25 ans ;  La proportion des non-diplômés dans la population des 15 à 64 ans ;  La proportion des familles monoparentales dans l'ensemble des familles ;  La proportion des logements surpeuplés dans l'ensemble des logements.

Sur l’application de ces critères 5 quartiers sont considérés comme relevant de la géographie prioritaire de la politique de la ville sur le territoire de le Communauté d’agglomération du Sud Basse-Terre :

1. BAILLIF : Bourg ; Saint-Robert, Cadet, Bois Rimbault, Jean Jaurès 2. BASSE-TERRE : Bologne ; Rivière des Pères ; Calebassier ; Pintade ; Chevalier Saint Georges, Mallian 3. CAPESTERRE -BELLE-EAU : Le Bourg 4. CAPESTERRE-BELLE-EAU : Sarlassone Petit Pérou

5. CAPESTERRE-BELLE-EAU : Bananier ; Haute Plaine

23/78 LES ANCIENS QUARTIERS NON RETENUS pourront être classés en territoire de veille active

QUARTIER PRIORITAIRE DE BAILLIF :

Bourg ; Saint-Robert, Cadet, Bois Rimbault, Jean Jaurès

24/78

QUARTIER PRIORITAIRE DE BASSE-TERRE :

Bologne ; Rivière des Pères ; Calebassier ; Pintade ; Chevalier Saint Georges, Mallian

25/78

QUARTIERS PRIORITAIRES DE CAPESTERRE-BELLE-EAU:

1. Le Bourg 2. Sarlassonne – Petit Pérou 3. Bananier – Haute-Plaine

26/78 1.4.1.1. QUARTIER 1 : BAILLIF : Bourg ; Saint-Robert, Cadet, Bois Rimbault, Jean Jaurès (1997 habitants) a) Photographie de la section du BOURG b) Présentation du Bourg : Av. Père LABAT ; Rue des Corsaires ; Rue de la Liberté ; Rue Delgrès ; Rue J. Pagesy ; Route de Cadet ; Rue H. Soret ; Rue de l’Eglise ; Rue du Cimetière; Rue des Anciennes Ecoles ; Rue de la Madeleine ; Rue de la Circonvallation ; Ruelle des Ortolans ; Rue des Fortifications ; Rue des Fortifications prolongée ; Route du Morne Mabouya. PHOTOGRAPHIE DU QUARTIER 370 logements et bâtiments : 353 maisons individuelles dont 2 en mauvais état et 13 abandonnées

Hôtel de ville de la commune, CCAS, services techniques municipaux, dispensaire, centre socio culturel, centre de santé 1 Ecole privée : ECOLE MATERNELLE /ELEMENTAIRE PRIVEE LA PERSEVERANCE 3 médecins généralistes dans le Bourg (Pas de praticiens spécialisés) 13 entreprises : ASSURANCE APRIL Auto, Habitation, Santé, Prévoyance, L’ATELIER FLORAL

DU PAPILLON Fleuriste, TERASSEMENT EXPRESS, BOULANGERIE CROUSTILAND, LOZIO PARADIS Restauration rapide, KERABON’SOINS Service de Soins Infirmiers à Domicile (Personnes âgées et Adultes handicapés), PHARMACIE JOVIEN PHARMACIE DU BOURG, KARUKERA FRUITS ET LEGUMES,

POMPES FUNEBRES LUREL, NICK COIFFURE, PIZZERIA BLOU GRILLADES MOULES/ FRITES, BOUTIQUE BABEL petit lolo, CARAIBE TECHNOLOGIE VENTE ET REPARATION AUDIOVISUEL ET INFORMATIQUE A proximité : 1 aérodrome Départemental, la POSTE 7 associations Territoire le mieux desservi en terme de transport (urbain et interurbain)

1 stade mais pas aux normes pour les compétitions des terrains multi-sports Etat de l’environnement : différents désordres de tout ordre : chaussées en mauvais état, trottoirs inadaptés ou inaccessibles, élagage et nettoyage de ravine des corsaires et rivière de Baillif nécessaire

en prévention des risques naturels ; plusieurs lieux de décharges sauvages (ravine désolée, Route de la Madeleine, Ruelle du Calvaire) ; route de cadet : affaissement de la passerelle. Ruelle du calvaire : pente glissante et dangereuse pour les personnes âgées. Recensement d’une habitation insalubre et d’habitats en ruine.

27/78 c) Photographie de la section de SAINT-ROBERT

Présentation de Saint-Robert :

PHOTOGRAPHIE DU QUARTIER

1 CLUB SPORTIF : AC St Robert dont le local en mauvais état est à réhabiliter Un équipement sportif de proximité 2 commerces de proximité (épiceries lolo)

- 25 associations recensées mais 2 sont très actives : AC St Robert et Baillif Avenir

- 1 lieu de culte

Etat de l’environnement :

 Plaque nominative de rue illisible (chemin des avocatiers)  Absence de trottoir (ensemble de la zone)

 Absence de voie d’évacuation des eaux pluviales  Sortie de véhicule dangereuse pour certains habitants (absence de visibilité à la sortie du domicile)  Absence de barrière de sécurité (entrée chemin de Fond Rivon)  Chaussée défectueuse (chemin de fond Rivon)

 Végétaux envahissent la chaussée (ruelle de l’arbre à Pain)  Décharges Sauvages (chemin des Pyrénées)  Plusieurs panneaux de signalisation sont endommagés.  Site du Lieu de naissance du chevalier de Saint-Georges (sur les propriétés des familles CORIOLAN et BALTYDE) a valoriser.

 Absence d’assainissement collectif

28/78 d) Photographie de la section de Cadet Présentation de Cadet : route de cadet, chemin des pommes cannelles, chemin de fond sillac, chemin de la brigade, rue Fauconnier

PHOTOGRAPHIE DU QUARTIER

1 résidence sociale de la SIG « résidence ravine des corsaires » de 75 logements : 14 T2, 46 T3, 14 T4 et un local professionnel

- 3 commerces de proximité (épiceries lolo) : épicerie Valérius, Clertane et Nin- nin - 1 salon de coiffure - 1 Entreprise de fabrication de jus local Idil - 1 commerce ambulant - 23 associations - 1 école primaire et maternelle privée - 1 maison de quartier - 1 salle (ancienne laverie de cadet) - 1 terrain de sport

Etat de l’environnement :

 Chaussée détériorée (chemin des pommes cannelles)  1 maison vandalisée  Des lieux de décharge sauvage  Chaussée fragilisée par l’affaissement d’un terrain contigu (route de cadet)  Des trottoirs cassés  1 maison abandonnée (route de cadet)  1 ravine polluée  Absence d’assainissement collectif

29/78 e) Photographie de la section de BOIS RIMBAULT Présentation de Bois-Rimbault : Chemin de Bois-Rimbault ; Ruelle des Amandiers ; Ruelle des Pruniers ; Chemin de Common, Chemin des Maraichers, Ruelle des Peupliers

PHOTOGRAPHIE DU QUARTIER 1 Résidence sociale SIG des années 2000 de 28 logements de type T3 (pas d’aire de jeux) - Local Père Flover (Association Le Cœur des hommes) - 1 hébergement touristique - Nouveau cimetière communal - Des équipements sportifs de proximité - 7 associations - 1 salle paroissiale - 1 lieu de culte - 2 entreprises : G.M.S GALAS MUSIQUE SONORISATION, PLANTATION AGRUMES CLOTAIRE AMELAISE Etat de l’environnement : Des décharges sauvages dans tout le quartier Des abris de bus endommagés Absence de grilles de protection sur certains chemins Des véhicules Hors d’Usage et épaves épars sur le quartier Route de common étroite et défectueuse Nombreux panneaux d’indications illisibles dans tout le secteur Chemin de Common : Maison abandonnée et squattée ; Décharge sauvage aux abords de la route, Absence de visibilité à proximité d’un virage dangereux ; Route très étroite, présence de roches aux abords de la route (risque d’accidents). L’installation électrique dans le secteur Bois-Rimbault est en majorité affaissée sur la route. L’installation électrique dans le secteur est en majorité affaissée sur la route. Chemin de Common : Absence d’évacuation d’eau pluviale

30/78 f) Photographie de la section de JEAN-JAURES Présentation de Jean- Jaurès : Rue du Stade ; Rue de la Poste ; Rue Jean JAURES (Allée des Cannas ; Allée des Gerbéras ; Allée des Hémérocalles, Allée des Hortensias, Allée des Bégonias, Allée des Œillets) ; Rue des Balisiers.

PHOTOGRAPHIE DU QUARTIER

Jean JAURES est un quartier urbain situé à 570 m du centre-ville. Il est composé de 162 logements et bâtiments: - 63 maisons individuelles dont 1 en mauvais état (ruelle de la poste – maison squattée été en mauvais état) - 81 logements collectifs et commerciaux (Bailleur social : SIG rés. La batterie) 5 T2, 41 T3, 29 T4, 5 T5, et 1 local professionnel 2 Ecoles 1 Crèche 1 Collège Ecole Municipale de Musique Chevalier de Saint-Georges

8 associations 1 maison de quartier 1 entreprise : LA CROUSTILLANTE ARTISAN BOULANGER PATISSIER BLOU A proximité en quartier vécu des épiceries et entreprises de proximité : LE RELAIS GOURMAND , NEW SHOP SERVICE,

Etat de l’environnement :  1 maison squattée (rue de la Poste)  Rue Jean JAURES : Vitesse excessive.

 Rue Gratien CANDACE : Vitesse excessive (les résidents réclament la présence d’un dos d’âne).  Plusieurs panneaux d’indications des ruelles sont illisibles  Décharge sauvage devant l’entrée du collège  Le ravinement du sol déteriore l’ensemble des trottoirs  Le LCR de la SIG squatté et lieu de rassemblement des jeunes  Les bacs à ordures sont en très mauvais état suite à un mauvais usage des agents du

ramassage d’ordures selon les résidents.

 Absence d’abris et d’arrêts de bus.

31/78 g) Analyse stratégique du QPV de BAILLIF

Bourg centre Bourg - Bois Rimbault Bourg Jean Jaurès Saint-Robert Cadet

Atouts -Territoire disposant des Equipement du bourg centre -Equipements du bourg centre -Ecole primaire avec un -Le bas de Cadet (Saint- équipements culturels accessible à pied. accessibles à pied. accompagnement scolaire Dominique) bénéficie des (bibliothèque), sportifs (stade, Ecole élémentaire, maternelle, efficace et des activités équipements du Bourg centre terrain multisport), santé crèche et collège entretenues périscolaires. et est accessible à pied. (dispensaire, centre de santé, présentes sur le territoire. – -Site historique des roches -Maison de quartier existante cabinets généralistes), sociaux -Accompagnement scolaire gravées du plessis (CCAS) efficace au primaire et activités -Equipement multi-sport -Transports, territoire le mieux périscolaires. -Association active AC saint desservi avec le transport inter -Collège en REP + Robert et Baillif Avenir urbain et celui de la -Maison de quartier existante communauté d’agglomération Faiblesses -Santé : 3 médecins -Nombre important de -Nombre important de -Problèmes de transports, de -Nombre important de généralistes, pas de praticiens personnes socialement personnes socialement mobilité intra quartier, mauvaise personnes socialement spécialisés, plus de 40 ans défavorisées et familles défavorisés et familles desserte. défavorisés et familles présence d’un dentiste monoparentales monoparentales. -Site des roches gravées dégradé monoparentales -Equipement sportif : stade par manque d’entretien pas aux normes -Accès piéton vers le bas du - Recrudescence de l’oisiveté des -Perte des équipements sportifs -Pas d’équipement à -Problématique énergétique, Bourg, chemin du calvaire jeunes par manque d’entretien (terrains l’exception de la maison de éclairage public à mettre aux dégradé - Peu de commerces de de tennis) quartier du haut de cadet normes proximité - Absence d’équipements et de -Absence de disponibilité maison de quartier - Maison de quartier et terrain foncière - Foyer rural peu utilisé de sport de saint-Dominique -Maisons insalubres existantes - Local de l’association AC Saint- hors d’usage et maisons en zone à risques Robert fermé pour absence de Peu de commerces de importants (inondation) respect des normes en vigueur proximité -Délinquance : rassemblement -Recrudescence de l’oisiveté des -Recrudescence de l’oisiveté de jeunes (OMCS, la poste, jeunes qui s’adonnent pour des jeunes nomadisme), pas d’offre pour certains à des produits illicites répondre à la - Peu de commerces de -Constructions anarchiques, -Petits monuments historiques proximité problème d’accessibilité et dégradés (clocher, maison -Problématique de la d’insécurité (incendie, traditionnelle) chlordécone sismicité)

32/78 Bourg centre Bourg - Bois Rimbault Bourg Jean Jaurès Saint-Robert Cadet

Opportunité -Transformation envisagée des - Chemin du calvaire existant à -Soutien éducatif renforcé de -Valorisation du site des roches - Utilisation de la maison de équipements culturels pour rénover, pour sécuriser les l’Etat du fait du classement en gravée après travaux et quartier de Saint-Dominique sensibiliser le public des déplacements piétons de bois- REP +, surtout le collège animation et le terrain de sport après jeunes (bibliothèque Rimbault au centre bourg - Dispositif de PRE qui -Accompagnement et formation mise aux normes transformée en permettrait l’amélioration de des jeunes du quartier par un médiathèque) ; salle du centre l’aide à la parentalité et un chantier d’insertion socioculturel disponible pour accompagnement personnalisé - Favoriser l’activité touristique permettre l’expression par la valorisation des roches artistique des associations et gravées des jeunes (équipement en - Dynamiser et favoriser le lien salle de spectacle polyvalente) social et lutter contre l’oisiveté - Espace disponible autour du des jeunes par un chantier stade municipal pour créer un d’insertion de remise aux espace sportif des sports normes du local de l’AC St- urbains afin de répondre à la Robert demande des jeunes - Possibilité d’utiliser le front de mer pour mettre en place des activités nautiques et former des jeunes à ces métiers -Offrir des sites patrimoniaux après restauration, à l’activité touristique et culturelle - Former les jeunes aux métiers de l’animation culturelle… Menaces Mobilité de la délinquance Risque d’endommagement des Manque d’encadrement familial Mobilité de la délinquance Manque d’encadrement Diminution du bénévolat bâtiments en cas de sismicité favorisant les addictions auprès Risque d’endommagement des familial favorisant les Isolement des personnes Manque d’encadrement familial des jeunes et la délinquance bâtiments en cas de sismicité addictions auprès des jeunes âgées favorisant les addictions auprès Diminution de bénévolat Diminution de bénévolat et la délinquance des jeunes et la délinquance Isolement des personnes âgées Diminution de bénévolat Diminution du bénévolat Isolement des personnes Isolement des personnes âgées âgées (bas de cadet)

33/78

1.4.1.2. QUARTIER 2 : BASSE-TERRE : Bologne ; Rivière des Pères ; Calebassier ; Pintade ; Chevalier Saint Georges, Mallian (1591 habitants) a) Présentation de BOLOGNE : Allée des Immortelles, Allée des Amandiers, Allée des Balisiers, Allées des Marguerites, Allée des Sang-dragon

PHOTOGRAPHIE DU QUARTIER BOLOGNE est un quartier périurbain situé à 1516 m du centre-ville de Basse- Terre.

Il est composé d’environ 160 bâtiments: 155 maisons individuelles dont 4 en mauvais état et 7 abandonnées 4 entreprises : SO.BU PNEU Société de Pneumatique, CAPITONNAGE VALLUET, ESPACE MADIANA BEAUTY Centre d’Esthétique, Coiffure et Bien-être, KARUKERA IMPRESSION Entreprise d’impression,

1 Station service : VITO STATION SERVICE Lavage auto et Libre service Etat de l’environnement :  BOLOGNE est le quartier où il y a le plus de commerces de proximité  Projet de réalisation d’une entreprise et de locaux commerciaux sur le terrain vide contigu à la station de lavage auto  Canalisations sur l'ensemble du quartier sans grilles de protection  Décharge sauvage et Point de rassemblement  Bancs des abris de bus détériorés  Canalisation insalubre  Nombreuses boites aux lettres dégradées longent la rue

34/78 b) Présentation de Rivière des Pères : Elie Chauffrein, Amé Noël, Jean Jaurès, René Baptistide, François Mitterrand, Adolphe Gatine, Jules Billecoq, Avenue des Pères Dominicains, Allé du 27 Mai 1848, Rue du Baron de Cluny, Allé des Tamarins, Rue du Général Lanrezac, Rue du Général Ambert

PHOTOGRAPHIE DU QUARTIER Rivière des Pères est un quartier périurbain situé à 1720 m du centre-ville de Basse-Terre. Il est composé de 442 logements et bâtiments: 305 maisons individuelles dont 12 en mauvais état et 10 abandonnées 90 logements collectifs et 10 logements commerciaux (SEMSAMAR) : Résidence Albert NELSON : 26 logements semi-individuels Résidence MARACUDJA : 24 logements Résidence Rivière des Pères : 49 logements (au rdc se trouvent des commerces de proximité) Village artisanal de Rivière des Pères : locaux commerciaux de 45 m2 2 écoles : école maternelle de rivière des Pères, école primaire Aimé RENIA LYCEE POLYVALENT RAOUL GEORGES NICOLO Lycée Général et Technologique 1 crèche 4 édifices publics 29 associations 12 entreprises 1 maison de quartier Plusieurs aires de jeux : Place Flora MORADEL, Terrain de foot (derrière les bâtiments SEMSAMAR), terrain de Football de plage ( Place Euloge LACROIX), Allée des Tamaris, Court de Tennis : Rue Clovis RENAISON, boulodrome Equipements à proximité : complexe sportif de RDP comprenant une piscine intercommunale, un stade et un hall des sports La maison de quartiers le Centre des Pères qui a un projet d’épicerie sociale et solidaire

Etat de l’environnement :  Plusieurs lieux de décharges sauvages et dépôt de VHU  Recensement d’un squat

35/78 c) Présentation de Calebassier : Chemins des Colibris, Ruelle des frégates, ruelle des mouettes

PHOTOGRAPHIE DU QUARTIER Calebassier est un quartier périurbain situé à 830 m du centre-ville de Basse- Terre.

Il est composé d’environ 72 bâtiments: 69 maisons individuelles dont 2 abandonnées (ruelle des pélicans)

3 entreprises : PUBLI DECO Entreprise de Publicité, GARAGE TÔLERIE

PEINTURE TUNING (Local PALMIER Eugène), RESTAURANT LE GASTRONOME

7 associations

Quartier constitué principalement de logements individuels Les maisons sont enchevêtrées les unes aux autres, rendant difficile l’accès aux services de secours.

Signalement de plusieurs personnes d’origines étrangères en situation irrégulière Place AKSIDAN ; 4 aires de repos sans tables, sans chaises. L’un des poteaux cassé d’une aire de repos menace de tomber.

Etat de l’environnement : Ruelle des pélicans, le passage est affaissé et présente un caractère dangereux pour les riverains Eclairage défectueux à côté des N° 187 et 169, allée des colibris Nécessité de faire élaguer plusieurs arbres sur le secteur Effondrement de la palissade du cimetière Dégradation de l'environnement par des déchets dangereux Décharges sauvages I l

36/78 e s t d) Présentation de Pintade : Voie DILIGENTI / Avenue du Gouverneur du Lyon

PHOTOGRAPHIE DU QUARTIER Pintade est un quartier périurbain situé à 1050 m du centre-ville de Basse-Terre constitué principalement de logements individuels.

Il est composé de 57 bâtiments: 45 maisons individuelles dont 3 en mauvais état et 2 abandonnées 8 entreprises : EURL TICLO ET FILS Restauration traditionnelle, MULTI PRESTATION (Serrurier), EDDY FERRONERIE, FANHAN ET FILS Entreprise de Menuiserie, BLANC NET Laverie Automatique et Station de Lavage Autos, CAROU TUNING, STATION SERVICE ESSO, ENOCH’S FOURNYL Boulangerie Pâtisserie, EKO’PRICE Libre service et alimentation générale, TRIBUNAL D’INSTANCE ET PRUD’HOMMES DE BASSE-TERRE.

4 associations 3 édifices publics 1 station service Etat de l’environnement :

 Absence d’abris et d’arrêts de bus.  ZONE INSALUBRE : Voie DILIGENTI à proximité de la Propriété BARDOCHAN (Dépôt de matériaux divers)  Dégradation de l’aire de jeux avenue du Gv de Lyon  Glissement de terrain avec risque d’éboulement pour les habitations en contrebas (maison ²PALATIN)  Divers lieux de décharges sauvages et de VHU

37/78 e) Présentation de Chevalier Saint Georges : Rue CHEVALIER DE SAINT-GEORGES / Rue DENIS MICHAUX/ allée des avocatiers, Ruelle Yves Benfele, Impasse de la nouvelle ville, rue Emile Vauchelet, ruelle Pactole Averne, Rue Annibal Waneybergue PHOTOGRAPHIE DU QUARTIER Chevalier de Saint-Georges est un quartier urbain situé à 580 m du centre-ville de Basse- Terre. Il est composé de 269 bâtiments: 263 maisons individuelles dont :

11 en mauvais état et 15 abandonnées 3 entreprises ; TRAITEUR EXPRESS, TECBIPRO Alarme Sécurité des Particulier et des Entreprises, SHOP SERVICE 1 maison des associations de chevalier saint Georges 2 écoles : Ecole Primaire ELIE CHAUFFREIN, Ecole Maternelle CHEVALIER SAINT-GEORGES 3 édifices publics 1 station service 14 associations Etat de l’environnement :  N° 592 Rue Chevalier Saint-Georges. Plusieurs Maisons sans eau et électricité, banchées sur les mêmes compteurs. Etat d’insalubrité  Zones insalubres à proximité des habitations  Mère avec enfants en bas âge vivant dans des situations d’insalubrité : Branchements sauvages  Plusieurs décharges sauvages et de lieux de dépôt de VHU.  Des poteaux électriques défectueux rue Michaux  Ravine MALLIAN : Canalisation mal entretenue provoquant une remontée d’odeurs nauséabondes ainsi qu’une recrudescence de moustiques.  La rue du Chevalier de SAINT-GEORGES, l’impasse Yves. BENFELE et la rue DENIS MICHAUX ont un grand besoin d’entretien régulier en espace vert.  Plusieurs habitations squattées

38/78 f) Présentation de MALLIAN : rue Théodore LACASCADE, rue Julien MALLIAN, rue Thyrus de Pautrizel, rue Georges Favreau, ruelle Adolphe ROLLIN

PHOTOGRAPHIE DU QUARTIER MALLIAN est un quartier urbain situé à un peu plus de 300 m du centre-ville de Basse- Terre.

Il est composé de 103 bâtiments:

102 maisons individuelles dont 13 en mauvais état 1 entreprise : Boucherie Claude CORIOLAN

Etat de l’environnement :  Ravine MALLIAN : Mal entretenue et provoque des odeurs nauséabondes et une recrudescence de moustiques.  Rue Thyrus de PAUTRIZEL et mur fragilisé qui menace de tomber

 Nombreuses boites aux lettres dégradées longent la rue

39/78 g) Analyse stratégique du QPV de BASSE-TERRE

 Une Ville d’Art et d’Histoire disposant d’un patrimoine architectural riche en centre-ville  Territoire disposant de multiples équipements culturels en quartier vécu: médiathèque intercommunale, médiathèque départementale, l’artchipel Scéne Nationale, l’Auditorium, le cinéma d’Arbaud, la maison de l’art  Lieux d’expression et de lien social : l’esplanade du Port, la boulevard de Basse-Terre  De nombreux équipements sportifs notamment à Rivière des Pères : complexe sportif (piscine intercommunale, Hall des sports, Stade, terrain de tennis..) Atouts  Le Fort Louis Delgrès en quartier de veille active  Des quartiers bordés par le littoral  - Des quartiers situés à proximité du centre-ville  Des écoles au cœur des quartiers  Un Lycée  Des conseils de quartier qui fonctionnent  Une richesse associative  Proximité du centre administratif  Un environnement dégradé  Des places publiques dégradées  De nombreux lieux de dépôts sauvages d’ordures et VHU  Des quartiers enclavés (Mallian, Chevalier Saint-Georges)  Un habitat inaccessible aux secours (les Mornes)  De nombreux habitats indignes Faiblesses  Des dents creuses  Un chômage important des jeunes  Une diminution constante des habitants des Mornes entrainant la fermeture d’école  Un quartier à inscrire dans une dynamique d’ensemble (Rivière des Pères)  Equipements sportifs à mettre aux normes et à réhabiliter et non accessibles aux personnes à mobilité réduite

 Problématique énergétique-Absence de disponibilité foncière

 Maisons insalubres existantes et maisons en zone à risques importants (inondation)

 Faiblesse de l’offre de loisirs pour les adolescents

 Un potentiel de la mer dans la ville sous exploité

40/78 Suite  Problèmes de transports, de mobilité intra quartier faiblesse  Faible niveau de qualification de la population issue des QPV  Manque d’espaces communs permettant aux habitants de se retrouver Faiblesse des structures d’accompagnement à la création d’activité  5 % des 15-17 ans sont non scolarisés,  34 % de la population est sans diplôme  Méconnaissance des dispositifs et des acteurs

Des dents creuses à réhabiliter Des quartiers bordés par le littoral De nombreux espaces pouvant servir de vecteurs de l’expression artistique et de la culture Opportunité Espace disponible autour du complexe sportif pour créer un espace sportif des sports urbains afin de répondre à la demande des jeunes Possibilité d’utiliser le front de mer pour mettre en place des activités nautiques et former des jeunes à ces métiers Offrir des sites patrimoniaux après restauration, à l’activité touristique et culturelle Former les jeunes aux métiers de l’animation culturelle… Un projet de renouvellement en cours au Carmel Un Hall des sports de rivière des Pères à l’abandon Mobilité de la délinquance Des fermetures d’école Menaces Diminution du bénévolat Isolement des personnes âgées Des lits de rivières Dégradation du lien social entre les générations

41/78 1.4.1.3. QUARTIER 3: CAPESTERRE BELLE EAU : LE BOURG a) LE BOURG : 3 522 habitants

42/78 PHOTOGRAPHIE DU QUARTIER du BOURG Le bourg est caractérisé par une diminution constante de ses habitants en raison du départ de ses résidents vers les communes avoisinantes. Le centre bourg est peu attractif même s’il concentre une part majeure de l’activité commerciale. Il est à noter de nombreux problèmes de délinquance, de circulation et de stationnement sur ce QPV. Néanmoins le tissu associatif reste très présent.

Les acteurs associatifs : 25 Les écoles : 4 (Maternelle Cayenne, Elémentaire Alexius Delacroix, Elémentaire Amédée Fengarol, Elémentaire Joliot-Curie) Maisons de quartier : oui (3) + salles des bailleurs sociaux Cayenne, Foyer Socio-Culturel, Les Sources Local associatif : néant Entreprises : Commerces alimentaires de proximité : nombreux ; Boulangerie (point chaud) : oui Restaurants/traiteurs : oui ; Pharmacies : oui Médecins généralistes, spécialistes et professions libérales : oui Laboratoire d'analyses : oui ; Services à la personne : oui Banques, Sociétés d'assurances, Mutuelles, Imprimerie, Librairies, Magasins de prêt-à-porter et autres Coiffeurs, Marchés, Primeurs, Fleuristes, Boucheries, Opticiens Accessoiristes automobiles, Stations-services, Pompes funèbres Services et édifices publics : Mairie, Eglise, Cimetière, Bibliothèque (à reconstruire), CCAS (bâtiment à rénover), Cinéma, Centre Culturel (à reconstruire) école de musique (à réactiver), Trésorerie, Police nationale, Gendarmerie, Police municipale, Mission locale, services sociaux du Conseil Départemental, CAF, Sécurité Sociale Equipements sportifs et de loisirs : Stade municipal et Terrains de football (CSC et CAM) - Parcs Paul Lacavé, et jean Ignace ; Plateaux sportifs Habitats : Habitants : 3 522 ; Logements sociaux : ~1500 (Kribich, Source Pérou, Loïc Petit, Siguines, Anita Turlet, Moulin à Eau, Résidence le Cap, Cassave, Karukéra, secteur de Cayenne). Résidences individuelles : oui Maisons vétustes : environ100 Dents creuses : environ 20 Environnement : Fragilité du secteur économique Perte d’attractivité de la principale rue commerciale du centre bourg Faiblesse de la restauration (notamment assise) Faiblesse de l’offre culturelle Vétusté des magasins et des façades Mauvais état des voies de circulation et des trottoirs Peu de création d’activités Insécurité grandissante, Nombreuses poches de délinquance, Violences familiales Dépôts sauvages : oui Etat des trottoirs : à améliorer et accessibilité des PMR Problèmes d'écoulement d'eaux pluviales (fréquentes inondations) Patrimoine bâti à rénover et à valoriser. Littoral à aménager

Le projet de restructuration du centre bourg actuellement à l’étude doit permettre de résorber certaines problématiques 43/78 1.4.1.4. QUARTIER 4 : CAPESTERRE BELLE EAU : SARLASSONE – PETIT PEROU b) SARLASSONE – PETIT PEROU : 3 084 habitants

Ilet Pérou

44/78 PHOTOGRAPHIE DU QUARTIER : Le Quartier d’Ilet-Pérou PHOTOGRAPHIE DU QUARTIER : Quartier de Sarlassonne / Petit-

L’ilet Pérou est un quartier géographiquement très proche du centre bourg. Il est Pérou coupé de celui-ci par la RN1. Les enjeux de ce quartier sont le raccordement aux Le quartier de Sarlassonne -Petit-Pérou est située sur le littoral à la périphérie du réseaux d’assainissement et la liaison avec le bourg. bourg. Sarlassonne fait l’objet d’une opération de résorption de l’habitat insalubre L’économie est basée sur la culture de la banane et la transformation du manioc. qui peine à s’achever. Les acteurs associatifs : 6 Les acteurs associatifs : 5 Les écoles : 2 classées en priorité 1 dans le diagnostic sismique des écoles / à Les écoles : 2 (Maternelle, Elémentaire désaffectée suite diagnostic sismique et reconstruire : Maternelle et Elémentaire reconstruite à Moulin à Eau) Maisons de quartier : 2 - Local associatif : 1 Maisons de quartier : oui Entreprises : Entreprises : Magasin de matériaux de construction : 1 Commerces alimentaires de proximité : 2 ; Restaurant : 2 Kassaverie : 2 dont la maniocrie de Germaine Edifices publics : Commerces alimentaires de proximité : 3 Cuisine centrale, Crèche, Caserne des pompiers SDIS Boulangerie (point chaud) : 1 Gîte : 2 Equipements sportifs et de loisirs : Petites structures de production agroalimentaire : 3 Exploitations agricoles : nombreuses Aire de jeux enfants - Terrain omnisport : 1 - Terrain de football : 1- Menuiserie : 2 Boulodrome : 1 Equipements sportifs et de loisirs : Complexe de tennis : 3 courts - Gymnase : 1 (en cours de rénovation), Terrain omnisport : 1, Terrain de football : 1, Boulodrome : en projet Salle de sport: 1 (kabwadrome) Rivière et plage : Espace de détente au bord de la rivière : 2 Aménagement en cours de la berge sud de la rivière de Pérou Tikaka et bidou : à aménager en carbets, tables et toilettes. Littoral et embouchure de la grande rivière servant d'espace de détente Résidences : Habitats : Habitants : 3084 Logements locatifs sociaux : 0 RHI : opération en cours de finalisation- problématique du PPRN Résidences individuelles : environ 340 Résidences individuelles : environ 340 Maisons abandonnées : environ 50 Maisons vétustes : environ 30 Maisons en mauvais état : environ 20 Environnement : Décharge sauvage : oui Environnement : Etat des trottoirs : à améliorer sauf dans le périmètre de la RHI. VHU : très peu ; Dépôts sauvages : oui ; Etat des trottoirs : à améliorer Problème d'écoulement d'eaux pluviales (fréquentes inondations) Problème d'écoulement sauvage d'eaux usées Problème d'assainissement en cours de résorption. Problème de distribution d'eau potable (75% dont 25 très préoccupant) Patrimoine paysager précolombien à mettre en valeur (roches gravées) Patrimoine paysager précolombien à mettre en valeur (roche gravée) Littoral à aménager Patrimoine bâti : pont Albert SARAULT Requalification du site de l'ancienne STEP à l’étude L'agrotourisme à développer dans les exploitations agricoles Secteur non desservi par le transport Absence d’abris bus - Problème de transport et d’abris bus Problème de délinquance et d’addictions Aménagement piétons à prévoir pour assurer la liaison avec le bourg 45/78 Pollution des eaux de la rivière à l’origine de la fermeture d’une porcherie

1.4.1.5. QUARTIER 5 : CAPESTERRE BELLE EAU BANANIER HAUTE PLAINE c) BANANIER HAUTE PLAINE LA PLAINE: 1 481 habitants PHOTOGRAPHIE DU QUARTIER Ce quartier est situé au sud de la commune. Bananier s’étend sur le littoral ; L’activité économique est basée sur la pêche tandis que la

Plaine, tournée vers l’agriculture, est isolée, en limite communale, et bénéficie d’un patrimoine paysager intéressant. Cet isolement amplifie l’oisiveté d’une partie de la jeunesse. La position géographique de cette zone en fait un espace idéal au développement du tourisme vert à la Plaine et des activités nautiques à Bananier. Les acteurs associatifs : 2 Les écoles : 2 (Maternelle Saint-Sauveur, Elémentaire Bananier). Pas d’école à la plaine Maisons de quartier : 1

Local associatif : oui Entreprises : Commerces alimentaires de proximité : oui Boucherie Boulangerie : oui Mécaniques- tôleries Restaurants/traiteurs Savonnerie Parfumerie Marins pêcheurs Exploitants agricoles Potier Edifices publics : La Poste, Eglise, Cimetière, Port de pêche avec équipements de vente, Centre Hospitalier en cours d’achèvement à Saint-Sauveur Equipements sportifs et de loisirs : Spot de surf, Terrain de football à Bananier Terrain de football à la plaine Plage et littoral Sentiers de randonnée à développer.

Habitats : Nombre d'habitants : (1481 sources INSEE) Logements sociaux : non Environnement : VHU : éparses Décharge sauvage : non Etat des trottoirs : Bon état Patrimoine précolombien (roche gravée à bananier) Améliorer l’accessibilité des piétons avec la RN1

46/78 d) Analyse stratégique des QPV de Capesterre-Belle-EAU

 Des éléments de patrimoine chargés d’histoire : Allée Dumanoir, cimetière des esclaves, Habitation Bois Debout, les Roches gravées à Bananier  Un patrimoine naturel et paysager d’un énorme potentiel à protéger et mettre en valeur  34% du territoire communal se situe dans le périmètre de gestion du Parc National de la Guadeloupe  Un parcours sportif de santé très fréquenté  Le quartier du Bourg bordé par le littoral  territoire à très fort potentiel agricole Atouts  La commune dispose d’une forêt littorale unique en Guadeloupe  la commune dispose d’un réseau hydrographique important (340 km en cours d’eau, rivières, ravines, canaux)  Des quartiers bordés par un littoral à aménager  Bord de mer ventilé  Forte présence de micro-entreprises  De nombreuses maisons de quartiers sur le territoire  Il y a une offre d’environ 100 établissements répondant, en premier lieu, à une population de proximité.  1 Pôle Emploi à Moulin-à-Eau  1 tissu associatif très présent  Difficultés d’accès dues aux manques d’infrastructures routières ou inadaptation de celles existantes  Dans le quartier de Moulin à Eau, un habitat social côtoyant des résidences individuelles avec une absence de mixité et de lien social.  De nombreux habitats indignes  Des dents creuses  Un chômage important des jeunes  perte de dynamisme de l’ensemble des structures commerçantes et de services après la mise en service de la voie de contournement du bourg. Faiblesses  Potentiel touristique sous exploité  Equipements sportifs à mettre aux normes et à réhabiliter et non accessibles aux personnes à mobilité réduite  Maisons insalubres existantes et maisons en zone à risques importants (inondation)  Faiblesse de l’offre de loisirs pour les adolescents  Un potentiel de la mer dans la ville sous exploité  Problèmes de transports, de mobilité intra quartier  Faible niveau de qualification de la population issue des QPV  Manque d’espaces communs permettant aux habitants de se retrouver Faiblesse des structures d’accompagnement à la création d’activité  Méconnaissance des dispositifs et des acteurs*

47/78  Faiblesse de l’offre en structures d’hébergement et restauration  51,7 % de la population est sans diplôme  5.3 % des 15-17 ans sont non scolarisés Faiblesses  Diminution constante de la population du Bourg (suite)  Un parc de logements vieillissant: 1/3 des logements ont plus de 40 ans.  Peu d’offres de logements intermédiaires alors que la demande existe.  Manque d’animation  Réseau d’assainissement vieillissant  le centre bourg dispose d’une offre variée (stade, gymnase, cours de tennis) nécessitant toutefois d’être mis aux normes  Problèmes d’écoulement sauvage d’eaux usées à Ilet Pérou  Une opération de RHI qui peine à s’achever à Sarlassonne

Bord de mer ventilé Des dents creuses à réhabiliter Des quartiers bordés par le littoral Opportunité Forte présence de micro-entreprises Processus de revitalisation de son centre urbain en mettant en place un programme de développement et rénovation urbaine (PDRU). Village artisanal du centre Bourg à développer A Bananier, projet de création d’espaces à vocation de loisir (activité de surf sur la plage de l’anse Salée) Possibilité d’utiliser le front de mer pour mettre en place des activités nautiques et former des jeunes à ces métiers Offrir des sites patrimoniaux après restauration, à l’activité touristique et culturelle

Des quartiers exposés aux risques naturels : inondation (Moulin à Eau, Sarlassonne), proximité dangereuse du littoral Menaces Isolement des personnes âgées Dégradation du lien social entre les générations Vieillissement de plus en plus marqué de la population : pas de maison de retraite ou foyers Question de la définition d’une véritable politique de logement sur l’es quartiers littoraux en zone de rénovation Une délinquance plus forte à Capesterre-Belle-Eau que dans les autres quartiers : une insécurité grandissante et de nombreuses poches de délinquance

48/78 1.4.2. Les quartiers en veille active (QVA)

En raison de la nouvelle méthodologie de définition des quartiers prioritaires, un certain nombre de quartiers, situés au-dessus des seuils fixés, sont sortis de la géographie de la politique de la ville. Pourtant, plusieurs d’entre eux ont des indicateurs socioéconomiques assez semblables aux quartiers prioritaires et présentent donc des risques de fragilisation. C’est le cas des quartiers des communes de GOURBEYRE et de SAINT-CLAUDE et de certains quartiers de Basse-Terre.

Les Maires des collectivités concernées ont ainsi souhaité qu’une attention particulière soit maintenue sur leurs quartiers sortants dits de « veille active », qui pourront bénéficier des moyens de droit commun renforcés.

Pour Saint-Claude, il s’agit de : Quartier de la Diotte, Dugommier, Gallard, Belfond, Morne à Vaches, Vallée du Constantin, Morin, Matouba, Caféière

Pour Gourbeyre, il s’agit de : Rivière-Sens, Blanchet., Palmiste, Cite des Mombins, Cite le Gallion, Gros Morne Dole, Champfleury, Bisdary, Valkanaers

Pour Basse-Terre, il s’agit de : du quartier du Carmel qui bénéficie d’une opération isolée de rénovation urbaine.

49/78 1.4.2.1. Présentation du QUARTIER DE SAINT-CLAUDE

SAINT- CLAUDE

Superficie: 34,3 km²

Population: 10 624 habitants

Taux de diplômés: 20.2% des plus de 15 ans n’ont aucun diplôme, 17,2% ont un CAP/BEP, 23,2% ayant un BAC ou un brevet professionnel

Taux de chômage: 20,5%

Taux de chômage des hommes : 17,6 %

Taux de chômage des femmes : 21,4 %

Composition des familles: sur 4361 familles recensées 866 familles monoparentales soit 19,9% des familles de la commune

La Politique de la Ville lutte contre les phénomènes d’exclusion, de relégation spatiale et sociale des territoires fragilisés et identifiés comme tels.

Des actions ont été mises en place en vue d’un rééquilibrage du territoire, telles :

 - Vis ta Ville (Action d’embellissement autour de divers ateliers [peinture, fleurissement, espaces verts].Séance d’information en direction des jeunes en vue de lutter contre les addictions avec le CSAPA, le CAARUD, la maternité consciente, la gendarmerie.)

 Karavan’ interquartiers (favoriser les liens de voisinage en maintenant la cohésion sociale, réunir les citoyens pour favoriser les rencontres entre les générations et les communautés de divers quartiers.)

 Ticket-Sport

 Lire et écrire pour réussir (lutter contre l’illettrisme en permettant une maitrise suffisante de la lecture et de l’écriture pour éviter toute situation d’exclusion)

 Actions culturelles ludiques et éducatives en faveur des enfants de femmes victimes de violences avec le CHRS Jacqueline DEMONIO.

50/78 Suivant le décret du 30 décembre 2014, Saint-Claude ne fait plus partie de la géographie prioritaire et donc devient un territoire de veille active.

En s’appuyant sur les 3 piliers, les enjeux demeurent importants pour la ville dans le cadre de sa lutte contre la délinquance et pour l’insertion des jeunes notamment.

Les actions seront donc à construire en référence aux thématiques relevées au sein de chaque pilier.

Pilier « cohésion sociale »

La réussite éducative et l’aide à la parentalité entre autres continuent à être des thématiques prioritaires pour la ville qui souhaite mettre en place un espace famille et parentalité (maison de la famille) permettant ainsi aux familles de trouver une aide, un accompagnement.

La prévention de la délinquance reste un enjeu important et ce avec l’objectif de mener des actions dès la classe maternelle.

Pilier « cadre de vie et développement urbain »

Au travers d’une de ses actions phares, « Vis ta Ville », Saint-Claude va poursuivre son action d’embellissement des quartiers ainsi que la résorption de l’Habitat Insalubre au sein de quartiers ciblés. Différents chantiers d’insertion menés en partenariat avec la ville vont nous permettre de coupler le cadre de vie et l’insertion,

Pilier « développement économique et emploi »

L’insertion étant l’un des enjeux prioritaires de la collectivité, la ville maintient son projet d’une Cellule d’Accueil et de Préparation à l’Insertion (CAP Insertion) projet qui mettra en œuvre sa politique d’insertion et de prévention de la délinquance.

ATOUTS FAIBLESSES La Soufrière, l’un des 1ers sites visités en Guadeloupe Image dévalorisée par le déclin économique Richesse du patrimoine naturel (rivières, chutes…), historique (anciennes Un centre-ville peu attrayant habitations et culturel Un manque de logements étudiants Une ville où il fait bon vivre Un réseau de transport mal desservi voire inexistant entre les quartiers et la ville Ville universitaire Un environnement bafoué par les déchets Des équipements scolaires rénovés et des quartiers bien équipés Des maisons de quartiers Une vie associative riche OPPORTUNITES MENACES Les étudiants Un manque de communication entre les quartiers L’Université de Saint-Claude Des risques sismiques Des actions fortes portées par la municipalité Une richesse environnementale exceptionnelle Des équipements de proximité accessibles aux habitants

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1.4.2.2. Présentation du QUARTIER DE GOURBEYRE a) Photographie des quartiers Ensemble des équipements existant au sein des quartiers (QVA) de GOURBEYRE

Cité les Cité le Gros Morne Champfleur Blanchet Rivière-Sens Palmiste Bisdary Valkanaers Mombins Gallion Dolé y Salle Maisons de OUI OUI Oui Non oui Oui Polyvalent oui oui quartier e AGIPSAH / Agouba / Océanes / City Plus / Le Cercle Associations Marina Boules /cerf volant Association des Houelmont / des amis A.O.G / présentes dans Institut Régional de Pêche Le Bassin Bleu / locataires ADEDS 971 / la chaudière du voyage Tennis Club / les quartiers et Marine / Vidim / les Action Plus. de la Résidence PEGASE de et des loisirs Black Star. prioritaires amis de la plage de Rivière Blanche Jeanne d'Arc. / Rivière-Sens. Kontak +.

ancienne RHI dents Potentiel foncier creuses après attribution mobilisable aux occupants

ONF / ARS / Sylvathèque / Collège Richard Archives Ecole primaire SAMUEL/AGIPSA Départementales / Euloge H/centre Observatoire NOGLOTTE / d'accueil pour les volcanologique et Ecole Maternelle femmes en Banque Postale / Ecole sismologique de Services publics Euloge difficulté/crèche EDF./CGOSH/Antenne de Maternelle Guadeloupe / (Ets scolaires, NOGLOTTE / Fourrière BAMBI'GOU/Par mairie/RAM/Gendarmerie Simone Direction des crèches, Poste…) Lycée adis a ti nautique HARAL entreprises, Professionnel moun/Gendarme de la concurrence, Louis DOULDAT / rie/CLAS/Ecole de la consommation, Ecole Jeanne maternelle du travail et de d'Arc / Raymonde l’emploi CFA Jean AUGUSTIN ( DIECCTE ). BELLOC.

52/78 Cité les Cité le Gros Morne Blanchet Rivière-Sens Palmiste Champfleury Bisdary Valkanaers Blanchet Mombins Gallion Dolé

Marina / Hôtel Caraïbes / Boulangeries / Commerces Restaurants / Boucherie Epiceries / Réparation Epicerie / et services Epiceries Pizzéria / Vente de Glace de pneus Boulangeries. de proximité en paillettes / Vente de Poissons.

1 Panneau de Basket Terrain de (Rés Achille Basket / LETAN) / Terrain de Foot Terrain de Terrain de Football Stade Municipal Terrain de / Football / 2 terrains de Base Nautique CNBT / ( Association / Basket / Terrain de salle Equipements Football Terrain de Pétanque / 1 Panneau de intrépide) / Terrains de Terrain de Basket / polyvalente culturels et sportifs (CFA Jean Terrain de Basket / Basket Terrain de Basket / Tennis Football / Cours de zumba / BELLOC) / CGOSH. Aire de jeux Salle Aire de jeux. (dans la Maison Terrain de pour enfants. Omnisports. de quartier). pétanque Salle de Danse (en cours) / de l'association Aire de jeux. Houelmont

Les services Manioukani EHPAD à la personne

53/78 b) Analyse stratégique QUARTIER EN VEILLE ACTIVE : Rivière-Sens, Blanchet, Palmiste, Cité les Mombins, Cité le Gallion, Gros Morne Dolé, Champfleury, Bisdary, Valkanaërs

ATOUTS FAIBLESSES

- Equipements de proximité disponibles dans tous les quartiers (salle - concentration des activités périscolaires et extrascolaires dans le bourg polyvalente, plateaux sportifs, parcours de santé, école de natation) - offres de mobilité et d’accessibilité limitées (transport interurbain, transport urbain - Espaces éducatifs (parcs immobilier scolaire 1er et 2ème degré, centre éducatif irrégulier) spécialisée, centre d’apprentissage (Jean BELLOC), formation sur les métiers de - animation de certains quartiers la mer (IRPM, lycée Privée de Blanchet) offre d’activités périscolaire et - offres limitées pour la valorisation des sites patrimoniaux, architecturaux extrascolaire, prise en charges des petits et des jeunes) - « Cités dortoirs » en raison de la proximité de la ville centre et migration quotidienne - Espaces économiques (commerces de proximité, galerie marchande, zone des actifs vers les bassins d’activités artisanale, exploitations agricoles : activités industrielles (eau, agrégats, chimie - manque d’appropriation des espaces de détente par les habitants des quartiers verte avec Phytobokaz, ferme photovoltaïque, transformation des produits de la mer)) - Espaces naturels (mer, montagne, sites naturels : bassins de dolé et Palmiste, plage de Rivière-Sens) - Espaces culturels (salle de spectacle, patrimoine historique, architectural) - Potentiel éco-touristique (biodiversité des Monts Caraïbes) - mixité sociale (coexistence secteur résidentiel et lotissements sociaux locatifs ou en accession) - localisation aux avants poste de la ville-centre

OPPORTUNITES MENACES

- Réseau associatif dynamique dans les quartiers - Apparition d’une petite délinquance, incivilités - Partenariat avec les entreprises du territoire par le biais de la charte de - Dégradation du mobilier urbain développement - Forte migration vers la ville centre pour les activités scolaires et quelques fois - Mise à disposition des moyens communaux (locaux, bus, personnels, extrascolaires logistiques….) - Dilution des solidarités traditionnelles (familiales, de voisinage..)

54/78 II. – LES ORIENTATIONS STRATEGIQUES DU CONTRAT DE VILLE INTERCOMMUNAL Un diagnostic partagé des quartiers a été réalisé au mois de juin et a permis de rassembler l’ensemble des acteurs institutionnels et socio-économiques.

Des ateliers, des échanges et des réunions de travail, il en est ressorti des enjeux prioritaires sur chacun des piliers : des enjeux généraux pour l‘ensemble des quartiers et des enjeux spécifiques à certains quartiers.

PILIER OBJECTIFS ATELIERS DATE

 Réussite éducative et parentalité Jeudi 17 juin 2015  Lien social, culture, loisirs, sport et Réduire la pauvreté, favoriser pratiques sportives l’égalité des chances pour les  Santé COHESION SOCIALE habitants des quartiers  Prévention de la délinquance, Hôtel de ville de Basse- prioritaires tranquillité publique et sécurité Terre

Mettre en synergie les actions  Amélioration du cadre de vie (gestion Lundi 15 juin 2015 sur l’habitat, le cadre de vie afin urbaine et sociale de proximité…) d’assurer le bien-être des  Habitat, renouvellement urbain, politique énergétique et transition habitants, le bien vivre, le mieux CADRE DE VIE ET écologique des quartiers Hôtel de ville de Basse- RENOUVELLEMENT URBAIN vivre ensemble au quotidien  Désenclavement des quartiers et Terre mobilité des habitants (accessibilité)

Favoriser l’embauche et la  Insertion, emploi, formation et Mercredi 17 juin 2015 mobilité des résidents dans les développement de l’apprentissage DEVELOPPEMENT quartiers prioritaires par toutes  La création d’activités, le développement des commerces et ECONOMIQUE, INSERTION ET les mesures services de proximité, Hôtel de ville de Basse- EMPLOI d’accompagnement l’accompagnement et le suivi des Terre professionnel. L’information entreprises. auprès des entreprises sur les mesures incitatives

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Un diagnostic territorial partagé avec les acteurs du territoire a été initié par la Communauté d’Agglomération et les communes en politique de la ville.

Les ateliers thématiques organisés autour des 3 piliers du contrat et co-pilotés par la DIECCTE, la DEAL, la DJSCS et la Communauté d’agglomération ont permis une mobilisation active autour de l’élaboration du contrat en rassemblant des participants d’horizons divers: élus, services de l’Etat , des communes, de la Communauté d’agglomération, bailleurs sociaux (SIG , SIKOA), CAF, Conseil Départemental, Conseil Régional, médiateurs de rue, Pole Emploi, ARS, Gendarmerie, Police Nationale, DRDFE, associations, Rectorat, CCI, Fédération des Très Petites Entreprises, Mission Locale, Jeune Chambre Economique, DAC, PJJ, Plate formes d’initiative locales (ADIE, BGE), Uniformation, Ecole Régionale de la 2ème chance, CCAS des communes, CAUE…

Un diagnostic en marchant » réalisé par l’équipe de médiateurs de rue de la Communauté d’Agglomération dans les quartiers de Basse-Terre et Baillif a servi de recueils d’information complémentaires sur les quartiers prioritaires de la politique de la ville.

Le diagnostic a permis de déterminer 14 enjeux prioritaires et 49 objectifs stratégiques répartis au sein des 3 piliers du contrat :

PILIER 1 : Cohésion Sociale PILIER 2 : Habitat et Renouvellement Urbain PILIER 3 : Développement de l’activité économique et de l’emploi

De plus, un enjeu commun a été identifié

- Améliorer la connaissance des quartiers afin de mieux agir ensemble

Par ailleurs, les 3 thématiques transversales que la loi demande de prendre en compte dans les contrats de ville, ont été traitées pour être déclinées dans le futur contrat au sein de chaque pilier :

 la jeunesse.  l’égalité femmes – hommes  la lutte contre les discriminations.

Les objectifs stratégiques et opérationnels pour les quartiers prioritaires et de veille active contenus dans les trois piliers, ainsi que dans les thématiques transversales, seront traduits dans le Contrat de Ville et dans ses conventions territorialisées avec les communes en plans d’actions.

56/78 2.1 PILIER 1 : COHESION SOCIALE

L’objectif de cohésion sociale, porté à l’échelle des quartiers prioritaires, milite pour une réduction significative des écarts socio-économiques observés, en ayant une analyse globale des vulnérabilités.

La vulnérabilité doit être appréhendée au travers les conditions du développement humain (santé, éducation, vie sociale), les conditions socio-économiques (emploi, niveau de ressources), et le cadre de vie (environnement, vie sociale).

Viser la cohésion sociale à l’échelle d’un territoire suppose de porter une attention privilégiée à ce qui contribue au bien-être de l’individu, à ce qui permet la rencontre entre l’individu et une offre de service adaptée et lisible. C’est aussi renforcer l’autonomie des personnes, leur permettre d’agir sur leur environnement et susciter la solidarité au travers de relations plus collectives et mieux régulées.

La cohésion sociale est la capacité d’une société à assurer le bien-être de tous ses membres, en réduisant les disparités et en évitant la marginalisation (Conseil de l’Europe).

Pilier fondamental du contrat de ville, le pilier « COHESION SOCIALE »interviendra sur la diversité des champs d’action pouvant influer sur le renforcement des solidarités et l’épanouissement de chacun dans le respect des valeurs de la république.

Pour chacune des thématiques abordées, les enjeux repérés visent à répondre à une double exigence au service de la cohésion sociale : le bien-être des individus et la capacité de l’action publique à y contribuer, en faisant preuve d’adaptabilité et d’innovation.

Il s’agit d’assurer l’égalité entre les territoires, d’améliorer les conditions de vie des individus.

2.1.1. Favoriser la réussite éducative de tous

Réussite éducative = réussite scolaire = réussite citoyenne. La réussite éducative concerne les temps familiaux, scolaires et de loisirs.

Il s’agit de donner à l’enfant les meilleures conditions au niveau scolaire, de sa santé, son bien-être ; l’accès au sport, aux loisirs, à la culture ; afin qu’il réussisse en tant qu’individu.

57/78 CONSTATS : GLOBALEMENT au niveau de l’ensemble des quartiers, les constats suivants sont partagés

 Au premier degré, il n’y a pas vraiment de décrochage scolaire puisque les enfants vont à l’école. Mais ils sont cependant déjà en échec scolaire.  On dénote un manque d’implication des parents dans le cadre de la scolarité de leur enfant et une non adhésion aux projets d’aide à la parentalité menés.  Peu de projets sont partagés avec les parents, les associations et les institutions, notamment en continu.  Lourdeur des dispositifs pour les parents qu’il faut accompagner  Une structure familiale complexe : un taux élevé de familles monoparentales  Il ne peut y avoir de réussite éducative en l’absence de mutualisation des institutions avec les communes et les associations  Accès limité aux structures et dispositifs existants, aux multimédias, car délocalisés hors des quartiers prioritaires  Il n’est pas facile de rallier les jeunes aux dispositifs et aux projets  Méconnaissance des acteurs qui interviennent sur ces derniers  Manque de structures culturelles ou peu fréquentées  Très peu de liens et de partenariats entre les institutions et les associations de quartiers  40% des jeunes sont hors des dispositifs communs  Augmentation de la délinquance des jeunes en période de vacances scolaires car peu ou pas de structures prenant le relais  Augmentation des regroupements des jeunes à la sortie des classes : vandalisme, vol de portables, …  Animateurs peu qualifiés pour mettre en place des actions  Nécessité d’accompagner les associations à l’ingénierie de projet et à la culture/démarche projet pour éviter le refus de financement des projets présentés surtout ceux répondant aux besoins réels du territoire.  Très peu ou pas d’actions financées pour les interclasses alors que les jeunes dérivent (CBE).

58/78 L’ENJEU PRIORITAIRE :

Accompagner les parents et les enfants pour une meilleure réussite éducative

OBJECTIFS STRATEGIQUES

1.1. Renforcer le lien école-famille –enfant 1.1.1. Renforcer l’accompagnement à la parentalité 1.1.2. Assurer une meilleure coordination du Réseau d’acteurs pour mieux se connaitre, mieux travailler/faire ensemble et mettre en place des partenariats. 1.1.3. Promouvoir l’éducation des jeunes à la citoyenneté 1.2. Lutter contre le décrochage, les ruptures de parcours scolaires et l’illettrisme 1.3. Promouvoir le bien-être de l’enfant, des adolescents et de tous les apprenants en prenant en compte la globalité de leur environnement et de leurs difficultés 1.3.1. Pérenniser les programmes de réussite éducative existants et les étendre aux territoires de BAILLIF ET CAPESTERRE 1.3.2. Faire de la culture et du sport (équipements, sites…) des vecteurs de réussite éducative, d’insertion sociale et qu’ils soient accessibles (dispositifs tarifaires, transport, nouvelles actions, …) 1.3.3. Faire la promotion du service civique et valoriser les engagements et parcours citoyens des jeunes 1.4. Favoriser l’égalité des chances 1.4.1. Accompagner l’intégration des enfants en situation de Handicap

Les STRUCTURES, DISPOSITIFS EXISTANTS et mobilisables :

. PRE (Programme de Réussite Educative) : Accompagnement personnalisé et individuel, visant à favoriser l’égalité des chances pour les enfants et les adolescents (jusqu’à 16 ans) habitant dans les quartiers prioritaires et ne bénéficiant pas d’un environnement social, familial et culturel favorable à un développement harmonieux. . Rectorat : PEDT, depuis la réforme . REAAP Réseaux d'Ecoute, d'Appui et d'Accompagnement des Parents : Il s'agit d'organiser des réunions où les parents viennent exprimer et partager leurs expériences de parents. . Mission locale : Accompagnement des jeunes de 16 à 25 ans ; « Garantie Jeune » : Petit groupe de jeunes réuni pendant 6 semaines dans le but de les socialiser, les former et les insérer. Bourse « Vacances jeunes » pour partir pdt 5 jours pour travailler d’autres compétences. . DTPJJ : Actions de jour visant à favoriser la socialisation et l’insertion des mineurs (16 – 21 ans) sous contrôle judiciaires . La Collectivité Territoriale de GOURBEYRE accompagne les associations qui œuvrent pour la parentalité et les jeunes en difficultés et ont des activités périscolaires. Elle a équipé les écoles en matériel informatique

59/78 . Association « Colombe 971 » accueille enfants et parents pour occuper leur temps libre . CAF : Contrat local d’Accompagnement à la scolarité/Accompagnement à la parentalité . Dispositif « Ecole ouverte » mais pas assez d’enseignants volontaires, . Mission Générale d’insertion : MGI . Collectivité Départementale : En réflexion sur un nouveau schéma de la lecture publique avec le numérique – TIC . Gendarmerie : dispose de référents scolaires pour intervenir dans les écoles scolaires. Dispositif voisins vigilants.

2.1.2. Favoriser le lien social, la solidarité, l’accessibilité aux équipements et faire émerger les initiatives citoyennes

La politique de la ville vise à corriger les inégalités entre les territoires, à réduire les écarts de développement entre les quartiers défavorisés et leurs unités urbaines ou périurbaines et à améliorer les conditions de vie de leurs habitants. Or ces derniers, rencontrent des difficultés d’ordres diverses du fait de leur faible revenu, de leur difficultés à se déplacer et à accéder aux équipements sociaux et sportifs. L’objectif d’accessibilité doit être entendu plus largement comme une mesure permanente de l’effectivité de l’accès par et pour les habitants des quartiers populaires aux prestations et services auxquels ils ont droit.

CONSTATS SUR LE TERRITOIRE

 Une richesse des acteurs associatifs  Des maisons de quartiers présentes dans la quasi-totalité des quartiers  Des équipements sportifs et culturels dans les bourgs ou à proximité des quartiers prioritaires  Une population vieillissante et souffrant d’isolement  Un besoin d’animateurs formés pour intervenir sur les problèmes qui touchent les quartiers  Des quartiers enclavés et des problèmes de mobilité  Une méconnaissance de l’accessibilité aux équipements (notamment sportifs et culturels), de l’intérêt des habitants et des moyens mis en œuvre pour leur permettre d’y accéder.  Une faible implication et intérêt mesuré des locataires de logements sociaux malgré la mise à disposition d’espaces de dialogue, de maisons de quartiers….  Une perte de repères des jeunes par rapport aux valeurs  Une programmation des équipements culturels ne répondant pas forcément aux besoins des habitants

LES ENJEUX PRIORITAIRES 1. Lutter contre l’isolement des publics fragiles (seniors, personnes souffrant d’un handicap, personnes défavorisées ou isolées…) 2. Améliorer la lisibilité et l’accès aux activités culturelles, sportives et de loisirs 3. Restaurer le lien social au cœur de nos quartiers et la solidarité intergénérationnelle comme vecteur de cohésion sociale

60/78 OBJECTIFS STRATEGIQUES

1. Lutter contre l’isolement des publics fragiles (seniors, personnes souffrant d’un handicap, personnes défavorisées ou isolées…) 1.1 Proposer une offre de services de proximité et /ou délocalisée 1.2 Promouvoir les initiatives inter institutionnelles et les partenariats public-privé, pour faciliter les démarches des habitants et mieux prendre en compte leurs difficultés 1.3 Soutenir l’expérimentation de modes d’action innovants

2. Améliorer la lisibilité et l’accès aux activités culturelles, sportives et de loisirs 2.1 Développer une offre de loisirs répondant aux besoins des jeunes et tenant compte des richesses naturelles du territoire 2.2 Favoriser l’accès aux activités sportives et de loisirs 2.3 Favoriser l’accès à la culture

3. Restaurer le lien social au cœur de nos quartiers et la solidarité intergénérationnelle comme vecteur de cohésion sociale 3.1 Encourager les initiatives citoyennes 3.2 Accompagner et professionnaliser le tissu associatif 3.3 Mettre en place les instances de concertation des habitants : création des conseils citoyens 3.4 Adapter l’offre de services et son implantation dans une logique de proximité et de dynamique inter quartiers 3.5 Redéployer l’activité des associations au sein des quartiers

STRUCTURES, ACTIONS ET DISPOSITIFS EXISTANTS et mobilisables

. Dispositif vacances ouverte (nationale) qui permet aux jeunes de partir en vacances . Dispositif MONALISA (mobilisation nationale contre l’isolement des personnes âgées) : favoriser partout en la création "d’équipes citoyennes" mobilisées contre l’isolement social des personnes âgées . Bailleur social, SIG : associations des locataires, inclusion de clauses sociales dans leurs marchés pour l’insertion en priorité des habitants du quartier . ERASMUS + /PEJA /Service civique

61/78 2.1.3. Améliorer l’accès à la santé

Les orientations de la loi du 21 février 2014 portant réforme de la politique de la ville sont susceptibles d’avoir, par elles-mêmes, un impact favorable sur la santé des habitants en agissant sur les déterminants sociaux et environnementaux de la santé. L’objectif de réduction des inégalités sociales et territoriales de santé est une priorité d’action transversale qui guide les politiques de santé de droit commun tant en matière d’offre de soins, de prévention que d’accompagnement médico-social.

Constats sur le territoire

 Problème de santé mentale ; dispositifs complexes et délais longs.  L’école est le relais des soins pour les jeunes, mais limites d’interventions du personnel soignant  Cabinets médicaux et dispensaires sont concentrés en ville et hors des quartiers prioritaires. Manque de médecins spécialisés  Manque de structure de prévention  Peu de chiffres disponibles pour les 16-25 ans  Très peu d’associations œuvrent dans le domaine de la santé, car elles sont peu ou pas qualifiées dans ce domaine.  Déficit d’actions et d’acteurs  Il existe des structures qui peuvent accompagner, former et animer dans le domaine sanitaire  Problème de prise en charge des personnes errantes en rupture de leur traitement par le Centre médico-psychologique (CMP  Grossesses précoces, obésité, Addictions, Sida… chez les jeunes  Sous-utilisation des crédits spécifiques pour la thématique santé  Mauvais états des ravines sur les mornes, des dents creuses, …  Les habitants ont du mal à s’approcher des institutions bien qu’ils les connaissent  Baillif dispose d’un centre de santé mais n’a pas de médecin.  Faible taux de permanences d’infirmerie et d’assistance sociale au sein des établissements scolaires  Participation faible des jeunes aux nombreux ateliers existants hors milieu scolaire  Manque de structures d’accueil des personnes âgées au vu du vieillissement croissant de la population

L’ENJEU PRIORITAIRE

Favoriser l’accès aux soins des populations les plus vulnérables et isolées et la prévention

62/78 OBJECTIFS STRATEGIQUES

1.1. Décliner une stratégie intercommunale en matière de santé à l’échelle des quartiers 1.2. Favoriser l’implantation de médecins spécialistes au cœur des quartiers 1.3. Développer les services de proximité à destination des personnes âgées et/ou souffrant d’un handicap 1.4. Renforcer l’accompagnement des personnes atteintes de maladie mentale et/ou souffrant d’addictions et de leur famille

Les STRUCTURES, DISPOSITIFS EXISTANTS et mobilisables :

- Atelier Santé Ville, Contrat local de santé - Maison de santé pluridisciplinaire

2.1.4 Prévenir la délinquance et améliorer la tranquillité publique

La sécurité est un droit essentiel, qui participe pleinement du bien- être et du vivre ensemble. Les pouvoirs publics doivent faire respecter cette aspiration fondamentale dont l’existence est la condition de tout.

Dans les quartiers prioritaires comme ailleurs, la sécurité est un préalable absolu : « sans sécurité, pas de renouvellement urbain durable ; sans sécurité, pas de création d’activités et d’emplois ; sans sécurité, pas de liberté d’aller et venir ; sans sécurité, pas de libertés publiques et individuelles » (Comité interministériel des villes-2013).

La tranquillité publique est appréhendée par les partenariats institutionnels. Une vraie dynamique partenariale est engagée. Elle doit se traduire par la mobilisation des outils et des dispositifs spécifiques : contrat local de sécurité et de prévention de la délinquance (CLSPD) dans chaque ville de l’agglomération concernée par la politique de la ville, réunion de coproduction de sécurité, intervenant social en gendarmerie. Le contrat de ville doit permettre une interconnexion de ces instances et induire une plus grande efficacité dans le règlement des situations.

Plusieurs types de médiation sont déployés dans les quartiers prioritaires par le biais des adultes- relais et des médiateurs de rue présents sur certains quartier, les médiateurs scolaire à l’Université..

Des dispositifs et des actions : la prévention spécialisée, les budgets de l’opération Ville vie vacances (VVV) et du fonds interministériel de prévention de la délinquance (FIPD) soutiennent les actions en direction de ce public.

63/78 Néanmoins des difficultés persistent. Pour lutter contre cet état de fait, il s’avère nécessaire de mobiliser de façon coordonnée les ressources existantes en clarifiant les responsabilités de chacun.

Renforcer l’approche partenariale à l’échelle des quartiers doit être améliorée afin de lutter contre les phénomènes les plus générateurs de sentiment d’insécurité et prévenir toute dégradation de la situation. Il importe donc de maintenir une diffusion régulière de l’information entre les acteurs de terrain et construire des réponses collectives fortes en tenant compte des rôles et missions de chacun des acteurs, dans le cadre du secret partagé.

Il conviendra alors de développer des plans d'actions qui répondent à ces facteurs d'insécurité mais en les conjuguant à des actions de prévention et d'accompagnement à destination des jeunes, en accompagnant la parentalité et en travaillant la question d'appropriation des espaces publics et privés, en développant la prévention situationnelle en lien avec les usagers du quartier et en renforçant les partenariats permettant de prévenir la récidive et d’accompagner la réinsertion sociale.

Constats sur le territoire

 Les instances de concertation existent sur le territoire mais ne sont pas effectives hormis le CLSPD de Saint-Claude. Le Conseil Intercommunal de Sécurité et de Prévention de la Délinquance (CISPD) et le CLSPD de Basse-Terre sont inactifs donc la coproduction entre les acteurs de la sécurité sur le territoire ne peut se faire. Peu de partage d’informations.  Absence d’informations partagées sur les poches de délinquances  La loi impose la transmission des chiffres aux mairies mais peu sont demanderesse  Les sortes de délinquances les plus fréquents sur le territoire : vol à main armé, vol roulotte, vol effraction vol de voitures, maison, addictions  Sur Basse-Terre, sur l’ensemble des délits de voie publique, c’est l’ensemble du centre-ville qui est le principal secteur de délinquance et non les QPV.  Le secteur bas du bourg n’est plus une poche de délinquance, il y a un transfert vers le Carmel. Sur Rivière des pères, Calebassier, depuis 2 ans, moins de délinquance contrairement à Mallian, Chevalier st Georges, alors qu’ils sont adossés au Bas du Bourg  Le marché de Basse-Terre est une vraie porche de délinquance difficile à traiter.  Les individus qui commettent les délits ne proviennent pas des quartiers limitrophes.  Le bassin sud Basse terrien comporte de nombreux lycées professionnels avec un public majoritairement masculin. 230 à 250 suivis en décrochage scolaire (- de 16 ans) majoritairement du sexe masculin  De nombreux délits sont commis par des personnes atteintes de maladies mentales  Capesterre belle eau est la commune la plus touchée par la délinquance et tous les quartiers sont concernés et plus particulièrement le Bourg.  De nombreux délits sont commis par des personnes atteintes de maladies mentales d’où la nécessité d’équipe mobile pour intervenir rapidement  Baillif est plus touché par des problèmes sociaux, les violences conjugales, les violences intrafamiliales  Absence de coordination et d’implication des institutions

64/78  Initiative éco principal acteur (violences femmes délinquance prévention)  La SIG met en place une procédure pour la tranquillité publique  Disparition de la Maison du droit et du citoyen, acteur incontournable dans l’information des publics

L’ENJEU PRIORITAIRE

Prévenir la délinquance au sein des quartiers

OBJECTIFS STRATEGIQUES

1.1. Restaurer et faire fonctionner les instances de partenariat et de coproduction pour une meilleure coordination, concertation entre les acteurs et meilleure visibilité et efficacité des actions 1.2. Assurer la protection des plus jeunes sur l’espace public, dans une approche préventive et régulatrice 1.3. Lutter contre les violences intrafamiliales et favoriser l’aide aux victimes. 1.4. Permettre aux habitants d’avoir un accès effectif aux informations juridiques pour connaître leurs droits et leurs devoirs : renforcer les dispositifs d’accès au droit 1.5. Développer des actions vers les jeunes exposés à la délinquance et les actions de sensibilisation 1.6. Développer la médiation sociale au cœur des quartiers

Les STRUCTURES, DISPOSITIFS EXISTANTS et mobilisables :

- Plan Départemental de Prévention de la délinquance -CISPD, CLSPD, CDAD, Point d’Accès au Droit, Intervenant social en gendarmerie et en police - CCAS - Contrat Intercommunal de Sécurité - FIPD –MILDECA –VVV - Adultes relais - Schéma local de tranquillité sociale

65/78 2.2 PILIER 2 : CADRE DE VIE ET RENOUVELLEMENT URBAIN

L’amélioration du cadre de vie et la vie quotidienne repose notamment sur l’appropriation par les habitants et les usagers de leur environnement. Cette appropriation est favorisée, notamment, au travers de la démarche de gestion urbaine et sociale de proximité (GUSP).

CONSTATS SUR LE TERRITOIRE

Atouts  Existence de maisons de quartiers dans la quasi-totalité des quartiers prioritaires  Des espaces verts et bleus disponibles  Il y a un fort potentiel de développement de la vie au sein des quartiers qui traduit la nécessité de former les acteurs (pour dynamiser et monter un projet)  Il faut une diversification des activités proposées par les associations (trop de tout football, tout vélo….)  Une nécessité de prendre en compte les enjeux environnementaux : déchets, eau potable, accessibilité, Voirie Réseaux Divers peut être une piste de développement des activités, des formations pour les habitants des quartiers ;  La possibilité de bénéficier de l’ingénierie du CAUE ou de l’EPFL  Des dents creuses à réinvestir  La nécessité de réapprendre le vivre ensemble  Bonne desserte des bourgs par le transport public de voyageurs

Faiblesses  Un vieillissement des quartiers tant au niveau de leur population, que de leur habitat et de leurs infrastructures singulièrement pour Basse Terre, Capesterre, Saint Claude et Baillif  Un cadre de vie vétuste associé à une oisiveté installée entraîne un sentiment d’abandon des populations de ces quartiers.  Certains de ces quartiers sont fortement enclavés et les voies d’accès sont problématiques et inadaptées  Face aux risques d’incendie, sismiques, cyclonique ou d’inondation, les habitants ne sont pas prémunis.  L’état de délabrement de certaines maisons est préoccupant, ce qui cause des nuisances sanitaires  Faiblesse de l’adduction au réseau d’alimentation en eau potable de certains quartiers ;  Des infrastructures vieillissantes dans certains quartiers  Le cadre de vie est détérioré du fait de la sédentarité des habitants, de leur manque de mobilité corollaire d’un sentiment d’abandon ;  L’enchevêtrement de cases dans certains quartiers menace la sécurité des habitants  Absence de réseaux d’assainissement et d’eaux pluviales dans certains quartiers.  Des VHU hantent les quartiers et côtoient des dépôts sauvages d’ordures

66/78  Pollution et le manque de nettoyage de certaines ravines  Présence d’habitats indignes et de dents creuses sur l’ensemble des territoires  Certains quartiers prioritaires sont situés en zone à risques et/ou inondable (Sarlassonne…)  Un manque d’implication des habitants dans la vie de leurs quartiers en raison de l’absence de consultation préalable sur les projets mis en œuvre et par voie de conséquence un sentiment d’abandon  Des maisons de quartiers existantes et rénovées mais nécessitant la mise en place d’une stratégie d’animation.  Le vieillissement de la population doit être pris en compte pour permettre une adaptation des logements  Il existe une réelle faiblesse des réseaux de communication et d’information au sein des quartiers (associations, structures…). Les projets ont donc du mal à émerger

En sus de ce constat général aux différentes communes , à Basse-Terre, la vétusté de l’habitat (plus de 100 logements sur 966), un foncier contraint avec des dénivelés importants, une grande promiscuité avec beaucoup de logements contigus, un environnement dégradé par des dépôts sauvages d’ordures imposent la mise en œuvre d’une dynamique de renouvellement urbain. En outre, des nuisances sonores et olfactives dues à la présence de l’usine de Bologne gênent les habitants du quartier.

A Capesterre-Belle-Eau, 17% des ménages sont en surpeuplement (nombre de pièces

LES ENJEUX PRIORITAIRES

1. Réorganiser les quartiers pour favoriser le mieux vivre ensemble 2. Améliorer l’accessibilité des quartiers prioritaires 3. Contribuer à l’amélioration de l’habitat des habitants socialement défavorisés, des publics fragiles et exposés aux risques majeurs

OBJECTIFS STRATEGIQUES

1. Réorganiser les quartiers pour favoriser une meilleure qualité de vie 1.1. Réhabiliter les territoires et valoriser les sites patrimoniaux, historiques et naturels 1.2. Réinventer le mieux-vivre ensemble et l’appropriation des quartiers par les habitants (développement d’actions collectives, jardins partagés, actions de recyclage, actions autour de l’économie circulaire, mettre l’humain au cœur de nos préoccupations, développer les relations intergénérationnelles et favoriser la vie inter quartiers, développer des actions d’animation pour rapprocher les habitants, développer une identité culturelle des quartiers 1.3. Impliquer les habitants dans la gestion durable de leur quartier (Promouvoir des actions d’embellissement et de nettoyage des quartiers) 1.4. Sensibiliser au développement durable en favorisant l'installation des équipements peu énergivores et l'émergence des éco-quartiers

67/78 1.5. Créer et animer d’équipements et d’espaces publics de proximité 1.6. Améliorer les réseaux d’eau potable et d’assainissement 2. Améliorer l’accessibilité des quartiers prioritaires 2.1 Désenclaver et sécuriser l’accès des Quartiers Prioritaires (sismicité, risques sanitaires, bâtiments durables,) 2.2 Organiser la mobilité des habitants des quartiers prioritaires (accessibilité des quartiers enclavés) 2.3 Améliorer la couverture numérique des quartiers 3. Contribuer à l'amélioration de l'habitat des habitants socialement défavorisés, des publics fragiles et exposés aux risques majeurs 3.1 Lutter contre l’habitat indigne 3.2 Accompagner les opérations de renouvellement urbain 3.3 Augmenter le parc de logements d’urgence

Les STRUCTURES, DISPOSITIFS EXISTANTS et mobilisables :

SAR- PLH – PLU – Agenda 21 – PDU PCET

2.3 PILIER 3 : DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE, INSERTION ET EMPLOI

Le territoire du Sud Basse-Terre n’est pas épargné par les difficultés économiques auxquelles sont confrontées les autres communautés d’agglomération. L’objectif de ce pilier est d’assurer un environnement économique durable dans les quartiers, d’accroitre le taux d’emploi et de lutter contre la pauvreté et l’exclusion sociale. Il s’agira de répondre aux besoins des personnes cumulant le plus de difficultés en terme d’insertion professionnelle (jeunes peu ou pas diplômés, demandeurs d’emploi peu/pas qualifiés, bénéficiaires des minima sociaux, travailleurs handicapés, salariés précaires,…).

CONSTATS SUR LE TERRITOIRE

Le taux de chômage observé au sein des quartiers prioritaires est généralement supérieur de 35% soit 10 points de plus que la moyenne régionale. Singulièrement, à Baillif, 65% des demandeurs d’emploi résident en quartiers prioritaires, pour 30% à Basse-Terre.

 La CASBT compte pour 9 360 Brsa sur l’ensemble de son territoire, soit 11,06 % de sa population et environ 6 260 dans les quartiers prioritaires.

68/78 Communes BRSA pop totale %

BAILLIF 623 5415 11,51

BASSE-TERRE 1565 11772 13,29

CAPESTERRE BELLE-EAU 2356 19631 12,00

GOURBEYRE 819 8030 10,20

SAINT-CLAUDE 803 10664 7,53

Les freins à l’emploi et à l’insertion sont nombreux plus particulièrement au sein des quartiers prioritaires et cette situation se rencontre sur l’ensemble du territoire.

 Un faible niveau de qualification des publics (niveau < IV)

Population de 15 ans et + non Aucun diplôme, Bac +2 et + scolarisée en 2010 CEP, BEPC, Brevet

Bananier Haute Plaine 1 098 59,7% 8,4%

Le Bourg 2 521 63,6% 8,3%

Sarlassone Petit-Pérou 2 117 57,1% 7,9%

Capesterre Belle-Eau 13 739 61,0% 8,6%

Le Bourg 3 48,2% 10,3%

Saint-Robert 0 46,5% 13,4%

Baillif 6 45,2% 10,2%

Bologne-Rivière des 5 48 % 6 ,2% Père

69/78 Centre Bourg 2 25,7 % 12,7%

Mallian-Morne à Morne 12 33,1% 11,2% la Vache

Préfecture-Carmel 2 32,3% 18,7%

Basse-Terre 27 34% 12,1%

Blanchet-Le Bourg 125 32,8% 14,7%

Champfleury-Palmiste 117 33,1% 17,3%

Rivière sens 116 23,2% 25,1%

Gourbeyre 358 30,1% 18,6%

Le Bourg-Matouba 150 30,6% 19,2%

Saint-Claude 497 21,4% 26,3%

 Un taux d’activité particulièrement défavorable chez les jeunes (près des 2/3 des jeunes âgés de 16 à 25 ans et qui ont arrêté leur scolarité sont au chômage)

 Un manque d’employabilité…..les populations souffrent de leur in employabilité (éloignement de l’emploi)

 Des difficultés d’accès à la formation : les stages sont mis en œuvre par des organismes situés dans leur grande majorité sur la Grande Terre

 De gros problèmes de mobilité en transport collectif qui, lorsqu’il existe, n’est pas adapté…

 Les observations mettent en évidence une stratégie comportementale pour certains habitants de ces quartiers visant à maintenir leurs droits sociaux par le travail « au noir » et l’entreprenariat informel.

70/78  Des difficultés de garde d’enfants, voire son impossibilité : peu de structures permettent l’accueil des enfants, même lorsque scolarisés

 Un tissu économique fragile : les entreprises du secteur n’embauchent pas ou font appel au travail informel avec pour conséquence une grande souffrance de l’économie réelle face à cette concurrence déloyale et il y a une méconnaissance du travail informel et de son poids dans l’économie, dont la valeur ajoutée ne reste pas sur le territoire.

 Une grande méconnaissance du territoire, tant par les acteurs institutionnels que par les professionnels, a pour conséquence l’absence de données et de vision prospective précise notamment sur les métiers en tension, les bassins d’activité. Les potentialités de l’ESS ainsi que les niches d’emploi ne sont pas explorées (silver économie…)

 La faiblesse des acteurs et intermédiaires : Les entreprises et associations sont-elles organisées et suffisamment structurées pour que leur soit confiées des missions d’acteurs territoriaux?

 Des situations de travail précaires ((Exemple de Capesterre Belle-Eau : 18% des salariés de 15 ans et plus occupent un emploi précaire en 2011 ; 30% des femmes salariées de 25-54 ans travaillent à temps partiel sur CBE en 2011 ; 32% de taux de chômage estimé sur CBE) A Baillif, on observe une forte implantation de l’agriculture maraîchère peu de commerces de proximité, peu d’hébergements touristiques, un PLIE encore inabouti, peu de chantiers d’insertion, un fort taux de chômage.

L’insertion, l’emploi, la formation et l’apprentissage sont les préoccupations principales exprimées, notamment sur les femmes et les séniors, mais aussi des jeunes.

LES ENJEUX PRIORITAIRES

Ainsi, 5 enjeux principaux ressortent du diagnostic partagé réalisé dans le cadre du PILIER.

1. Améliorer l’accès à l’emploi des habitants des quartiers, 2. Renforcer la cohérence des dispositifs et des acteurs intervenants dans le champ de l’accès à l’emploi 3. Développer la connaissance du territoire, 4. Contribuer au développement et à la redynamisation de filières créatrices d’emploi (tourisme, agriculture et artisanat local, …) 5. Créer, développer et maintenir de l’activité économique au bénéfice des habitants des quartiers

71/78 OBJECTIFS STRATEGIQUES 1.1. ENJEU 1 : Améliorer l’accès à l’emploi des habitants des quartiers 1.1.1. Soutenir les dispositifs d’accompagnement à l’emploi et développer des actions innovantes 1.1.2. Mettre en lien les employeurs potentiels et les candidats à l’emploi ou à la formation 1.1.3. Lever les freins à l’emploi 1.1.4. Favoriser l’accès à la formation pour tous, accompagner les parcours de formation (alternance…) et améliorer l’information relative à l’offre de formation 1.1.5. Promouvoir le développement de projets innovants dans le domaine de l’insertion par l’activité économique dans des niches d’emploi 1.1.6. Promouvoir la mobilité des jeunes en dehors de leur territoire

1.2. ENJEU 2 : Contribuer au développement et à la redynamisation de filières vecteur de développement du territoire et créatrices d’emploi (tourisme, agriculture et artisanat local, …) 1.2.1. Développer la formation et l'intégration des jeunes dans les filières nautiques, patrimoniales, culturelles, aquacoles et agricoles

1.3. ENJEU 3 : Favoriser la connaissance du territoire 1.3.1. Mettre en place une meilleure synergie et mutualiser l’action des organismes publics et privés œuvrant dans les domaines de l’emploi, de la formation, de l’insertion 1.3.2. Faciliter l’observation et la connaissance du territoire

1.4. ENJEU 4 : Créer, développer et maintenir de l’activité économique au bénéfice des habitants des quartiers 1.4.1. Valoriser et développer les façades maritimes par des activités nautiques et économiques 1.4.2. Soutenir la création d’activité et l’implantation d’entreprises au sein des quartiers 1.4.2.1. Améliorer l’accompagnement des entrepreneurs et créateurs des quartiers 1.4.2.2. Soutenir l’amorçage d’initiatives entrepreneuriales 1.4.3. Développer l’économie sociale et solidaire

72/78 2.4 LA THEMATIQUE TRANSVERSALE LIEE A LA JEUNESSE

La circulaire n°5279/SG du 30 juillet 2014 prévoit que la jeunesse des quartiers doit faire l’objet d’une attention particulière. Cette problématique est réellement présente au sein de nos territoires. Le Contrat de Ville devra prendre en compte la transversalité de la thématique jeunesse dans ses trois piliers. Pour cela, il s’attachera à la fois à : accompagner les jeunes dans leurs fragilités / difficultés : appui dans l’accès au logement autonome, soutien de politiques de santé/accès aux soins adaptées à des risques spécifiques à la population jeune (MST, suicide, addictions, …), prévention de la délinquance, lutte contre le décrochage scolaire, accompagnement renforcé vers l’emploi, … S’appuyer sur les jeunes comme population ressource pour l’agglomération : favoriser la mobilité, susciter leur intérêt pour la culture, le sport et les loisirs, accompagner l’entrepreneuriat et la création d’activité, valoriser les parcours d’excellence, …

De façon plus générale, le Contrat de Ville s’attachera à intégrer les 4 axes de travail proposés par le Commissariat général à l’égalité des territoires autour de la question de la jeunesse :

Le renforcement de l’information à destination de la jeunesse, pour les aider à réaliser leurs aspirations et les accompagner à devenir des membres actifs de la société. Cette information existe, elle est disponible, mais tout l’enjeu sera de la coordonner davantage, de la faire connaître et de la rendre davantage accessible aux jeunes. La mobilité des jeunes pour lutter contre les inégalités sociales. La mobilité doit se rapporter à la mixité sociale au sein des territoires (mixité à travers le sport, la culture, un projet, une activité), mais également à la mobilité géographique, européenne et internationale, c’est-à-dire à la mobilité des jeunes en dehors de « leur territoire » (projets permettant le décloisonnement des quartiers, programmes d’échanges, chantiers internationaux, …). L’engagement des jeunes pourra également être recherché à travers notamment le renforcement du volontariat ou du service civique. Les engagements dans les associations, dans un cadre politique, dans le sport, dans la culture ou dans des actions humanitaires et sociales, seront également valorisés. Enfin, dans l’animation du Contrat de Ville, la participation de la jeunesse devra être recherchée, en particulier au sein des conseils citoyens, afin de leur permettre d’être acteurs des décisions qui les concernent.

73/78 2. – LA GOUVERNANCE DU CONTRAT de ville INTERCOMMUNAL

1. La participation des habitants Le renforcement de la participation des habitants au suivi des actions de la politique de la ville est une orientation majeure de la loi du 21 février 2014, notamment à travers la création de « Conseils citoyens » au sein de chaque quartier prioritaire. Ces instances doivent avoir une autonomie de réunion et de formulation d’avis, une composition pour partie basée sur le volontariat et une représentation au sein des instances du Contrat de Ville.

Un groupe de travail dédié sera mis en place par les signataires de la présente convention afin d’examiner les questions encore en suspens (composition, modes de désignation, statut juridique, principes de fonctionnement…) et permettre la mise en place de ces Conseils citoyens et leur participation à la réalisation des objectifs du Contrat de Ville.

2. Le pilotage du Contrat

La conduite politique et technique du dispositif s’appuiera sur les instances suivantes : - un comité de pilotage, - un comité technique - une instance ad’hoc

2.1. Le Comité de Pilotage

Organe décisionnel et politique, co-présidé par le Président de la Communauté d’Agglomération et le Préfet, le comité de pilotage réunit : - les Maires des communes de Basse-Terre, Baillif, Capesterre-Belle-Eau, Gourbeyre et Saint-Claude, - le Président du Conseil Départemental, - le Président du Conseil Régional, - l’ensemble des signataires du Contrat - les Directeurs des services déconcentrés de l’Etat

Le Comité de Pilotage a une triple fonction : - préciser les grandes orientations de la politique de la ville, - arrêter et valider les choix stratégiques, les programmations et les financements proposés par les dispositifs de pilotage, - procéder à l’évaluation annuelle de la programmation annuelle et le bilan de l’année antérieure. Le Conseil Communautaire valide les orientations stratégiques, le financement des programmes d’actions instruits par le Comité de Pilotage. Le travail du Comité de Pilotage est préparé par un Comité Technique.

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2.2. Le Comité Technique

Le comité de Pilotage est assisté d’un comité technique, instance technique de travail, composé des représentants techniques de chacune des institutions signataires et est co-animé par un représentant de l’Etat et de la Communauté Grand Sud Caraïbe.

Il met en cohérence les programmes et actions conduites ou financées par l’ensemble des acteurs intervenant sur les territoires et objectifs thématiques prioritaires (services de l’Etat et des collectivités territoriales, opérateurs des différents champs thématiques). Il prépare les travaux et réunions du Comité de Pilotage, met en œuvre ses orientations et décisions, et en assure le suivi. Il rend compte de la mise en œuvre de ces décisions politiques. Il anime et assure la gestion du dispositif opérationnel et administratif du Contrat de Ville. Il représente au niveau technique les partenaires signataires du Contrat de Ville.

Le comité technique et le comité de pilotage se réunissent au moins deux fois par an :

- une première fois pour examiner les actions proposées dans le cadre de la programmation annuelle ; - une deuxième fois pour examiner le bilan et les résultats de l’année écoulée et réorienter si nécessaire les grands axes du projet.

2.3. La Commission ad’hoc

Une Commission adhoc sera créée au sein de chaque commune, afin d’assurer une prise en compte des intérêts des communes et s’assurer d’une pleine et entière participation des maires de chaque territoire à la définition des axes prioritaires des programmations et des actions mises en œuvre. Elle sera chargée d’assurer une pré-sélection des projets proposés dans le cadre des programmations annuelles proposées sur le territoire de chaque commune.

3. Suivi et évaluation du contrat

Les partenaires du contrat élaboreront des plans d’actions (conventions thématiques ou territorialisées) qui préciseront les indicateurs de suivi et d’évaluation, généraux ou par actions à mettre en place.

Les signataires du contrat se réuniront une fois par an pour procéder à une évaluation des actions menées et des objectifs atteints. Ils conviennent, en outre, de se retrouver à mi-contrat pour procéder à une éventuelle révision de ce dernier.

75/78 4. Les signataires du Contrat

Outre les signataires prévus par la loi (Etat, Communauté d’agglomération, Communes de Basse-Terre, Baillif, Capesterre-Belle-Eau, Gourbeyre et Saint- Claude, Conseil départemental et Conseil Régional, la plus grande diversité possible de signataires a été recherchée, afin de permettre une mobilisation forte de chacun des partenaires, autour de ses compétences propres, dans la mise en œuvre des objectifs du Contrat de Ville.

- Monsieur le Préfet de la Région Guadeloupe - Madame le Président de la Communauté Grand Sud Caraïbe - Madame le maire de Basse-Terre - Madame le Maire de Baillif - Monsieur le Maire de Capesterre-Belle-Eau - Monsieur le Maire de Gourbeyre - Monsieur le Maire de Saint-Claude - Madame le Président du Conseil Départemental - Monsieur le Président du Conseil Régional - Monsieur le Procureur de la République - Monsieur le Recteur de l’Académie - Monsieur le Directeur Général de l’Agence Régionale de Santé - Monsieur le Directeur Régional de POLE EMPLOI - Monsieur le Directeur de la Caisse des Dépôts et Consignations - Monsieur le Directeur de la CAF - Madame le Président de la CCI des Iles de Guadeloupe - Monsieur le Président de la Mission Locale

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Monsieur Jacques BILLANT Madame Lucette MICHAUX-CHEVRY

Préfet de la région Guadeloupe Président de la CASBT

Monsieur Victorin LUREL Monsieur Joël BEAUGENDRE

Président du Conseil Régional Maire de Capesterre-Belle-Eau

Madame Josette BOREL-LINCERTIN Madame Marie-Luce PENCHARD

Président du Conseil Départemental Maire de BASSE-TERRE

Madame Marie-Yveline THEOBALD-PONCHATEAU

Monsieur Samuel FINIELZ Maire de BAILLIF

Procureur de la République Monsieur Elie CALIFER Monsieur Luc ADEMAR

Maire de Saint-Claude Maire de GOURBEYRE

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Monsieur Antoine ROUSSEAU Monsieur Camille GALAP

Directeur Territorial de la CDC Recteur de l’Académie de Guadeloupe

Monsieur Patrice RICHARD Monsieur Jean SAINT-CLEMENT

Directeur Général de l’ARS Directeur de la Caisse d’Allocations Familiales (CAF)

Madame Colette KOURY Monsieur Jean JACQUES-GUSTAVE

Président de la CCI des Iles de Guadeloupe Directeur Territorial de Pôle Emploi

Monsieur Hugues PHILIPPE RAMDIMI

Président de la MISSION LOCALE

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