ECONOMIQUE

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SCoT

Schéma de Cohérence Territoriale du SOCIO

Lévezou

DIAGNOSTIC DIAGNOSTIC

: :

RAPPORT DE PRESENTATION PRESENTATION DE RAPPORT PARTIE 1.2 PARTIE

Sommaire

1. Le Levezou, un équilibre territorial fragile ...... 2 1.1 Une situation démographique fragile ...... 1 1.1.1 Un net regain démographique ...... 1 1.1.2 … porté par le solde migratoire ...... 3 1.1.3 Une structure de la population stable ...... 4 1.1.4 Une production de logements fortement orientées vers les résidences secondaires ...... 6 1.1.5 Typologie des logements ...... 9 1.2 Le niveau d’équipements répond-il aux besoins du territoire ? ...... 10 1.2.3 Les équipements du quotidien ...... 10 1.3 Nouveaux consommateurs, nouveaux commerces ...... 14 1.3.1 Le modèle commercial actuel à réinterroger ...... 14 1.3.2 Le tissu commercial ...... 18 1.3.3 Impact du tourisme et la clientèle de passage sur la consommation ...... 20 1.3.4 Un très bon maillage commercial à maintenir ...... 20 1.4 Un territoire dépendant de la voiture ...... 25 2. Une économie territoriale en déclin ...... 28 2.1. Une économie marquée l’agriculture et le commerce ...... 28 2.2. Une population active moins importante ...... 30 ......

Le Schéma de Cohérence Territoriale du Lévezou a pour objectif de dresser un état des lieux du territoire dans le but de mettre en avant les grandes lignes directrices de l’aménagement actuel et futur. Il constitue un outil d’aide à la décision et est destiné aux élus locaux. Le présent diagnostic socio-économique a pour but de rendre compte de l’évolution de la démographie et des activités qui servira de socle à la construction du projet de territoire avec le PADD

1. Le Lévezou, un équilibre territorial fragile

1.1 Une situation démographique fragile

Le territoire du SCoT compte 13 264 habitants en 2014 sur un territoire de 743.5 km² composé de 19 communes. La densité est de 17.8 habitants par km² soit très en deçà de celle de l’ (31.9 hab/km² - source Insee, RP 2009 et 2014). La répartition est très inégale avec près de 40% des habitants situés dans la couronne du pôle urbain de et 45% qui vivent dans une commune isolée.

1.1.1 Un net regain démographique Depuis 1999, la population du territoire augmente. Entre 1999 et 2014, le territoire a gagné 1041 habitants soit 0.43%/an après une forte baisse depuis 1968 avec une perte de 1465 habitants.

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Evolution de la population depuis 1962 15 000

14 000

13 000

12 000

11 000 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2009 2014

Ce regain s’est ralenti sur la période 2009 -2014 avec un taux d’évolution de 0.2 %, qui reste cependant deux fois supérieur à celui de l’Aveyron. La répartition de l’évolution démographique est assez disparate entre les communes avec un net regain sur les communes de la couronne de Rodez et certaines communes tels que Saint-Léons, et Prades de Salars. Et une baisse de la population sur les communes du sud-ouest du territoire tel que Villefranche-de-Panat, Alrance, ou Trémouilles.

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1.1.2 … porté par le solde migratoire

Le regain actuel de la population est le fruit d’un déficit naturel compensé par un excédent migratoire. Ce déficit naturel n’est pas propre à notre territoire : on l’observe également dans les territoires des autres Parcs du Massif Central ou encore dans tous les autres départements ruraux de Midi-Pyrénées.

Sous le seul effet de l’excédent migratoire, la population progresse de 0,5 % par an entre 1999 et 2009 puis de 0.3% de 2009 à 2014. Le solde naturel reste structurellement négatif, le seul moteur est donc l’arrivée de nouveaux habitants.

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On constate que les communes proches de la couronne ruthénoise ont des taux d’évolution annuel du au solde naturel et au solde migratoire les plus forts du territoire contrairement aux communes du sud-ouest qui ont les taux d’évolution les plus faibles.

1.1.3 Une structure de la population stable

On constate un vieillissement de la population entre 2009 et 2014 avec cependant des chiffres plutôt positifs avec en 2014 17.5 % de la population qui a moins de 14 ans, ce qui est supérieur à la moyenne du département (15.8%) et seulement 12.6 % qui a plus de 75 ans et moins de 89 ans contre 14% sur le département.

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Ce phénomène connait de fortes disparités spatiales avec une part des jeunes de 0 à 14 ans plus élevée sur le nord du territoire et une part des plus de 75 ans plus importante sur le sud du territoire et sur l’extérieur de la couronne ruthénoise.

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1.1.4 Une production de logements fortement orientées vers les résidences secondaires

Le Levezou compte environ 8 583 logements en 2014. Le nombre total de logements a augmenté de 84% depuis 1968, soit une hausse de 3 932 logements en 56 ans, dont 495 au cours des 5 dernières années.

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450

400

350

300

250

200

150

100

50 Residence Principale Résidence Secondaire

0 Logement Vacant Total 1968 1975 1982 1990 1999 2009 2014

Cette augmentation des résidences s’explique essentiellement par la combinaison de deux phénomènes : le desserrement des ménages et l’augmentation des résidences secondaires. En effet, le vieillissement de la population, la décohabitation des jeunes ou encore l’augmentation du nombre de familles monoparentales tend à baisser régulièrement le nombre de personnes par ménage.

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A noter une très forte augmentation des résidences secondaires (+ 400% soit +1985 résidences en 56 ans) qui représentent 26.2% des résidences en 2014 et près de 50% de la production de logements depuis 1968. L’évolution des résidences secondaires est à la baisse depuis 2009.

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Dans le même temps que cette poussée du nombre de logements et de résidences principales, s’accentue le nombre de logements vacants. De 1968 à 2014, la vacance augmente de 57% pour atteindre 744 logements sur l’ensemble du Territoire mais le taux de vacances se maintient à 8.7% sur le territoire alors que ce taux au niveau départemental atteint 10.7%.

1.1.5 Typologie des logements

La maison domine très largement le type de logements avec 89.8% des logements en 2014.

Maisons Appartements Autres

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On remarque que le nombre de pièces à tendance à baisser depuis 2009 mais que les résidences principales de plus de 5 pièces sont majoritaires avec 53.7 % des logements en 2014.

1.2 Le niveau d’équipements répond-il aux besoins du territoire ?

La pensée dominante actuelle rêve la ville « post-carbone » comme le modèle unique du développement et de la compétitivité des territoires. La traduction spatiale est la concentration des populations, de l’emploi, des services, de la production et des lieux de pouvoir. Dans ce contexte, les espaces ruraux ne sont voués qu’à une économie résidentielle (tourisme, accueil de retraités, etc.). Il apparaît donc important d’analyser le niveau d’équipement du territoire et l’impact en termes de développement territorial.

1.2.3 Les équipements du quotidien

Nous avons choisi d’analyser le niveau d’équipement du territoire en empruntant la méthodologie de Magalie Talandier1, fondée sur la base permanente des équipements de l’INSEE pour l’année 2013. Il faut entendre par équipement la notion de service rendu (marchands ou non marchands) par le territoire à la population : l’enseignement, les services de santé, les commerces, l’action sociale, les sports et loisirs, le tourisme, etc.

1 Magali Talandier est géographe….

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La base permanente des équipements de l’INSEE se compose de trois gammes d’équipement : la gamme « proximité », la gamme « intermédiaire » et la gamme « supérieure ». Magali Talandier a modifié la première gamme, pour créer un nouvel indicateur de la centralité des quotidiens. Plus simplement, elle a constitué une gamme d’équipements nécessaires à la vie des habitants des villes et villages et nécessaires pour l’attractivité du territoire. C’est aussi repérer les nœuds des nouvelles mobilités. Au sein des équipements du quotidien, nous dissocions 2 types d’équipements : - Ceux qui se caractérisent par la mobilité du fournisseur de service - Ceux qui induisent un déplacement de l’usager. Nous déterminons le niveau d’équipement des communes au travers de 2 principaux indicateurs : la densité et la diversité des équipements. Si l’on considère la densité d’équipement, c’est-à-dire le nombre d’équipements pour 1 000 habitants, il apparaît que la couverture d’équipements de la centralité des quotidiens est assez comparable aux moyennes nationales. Cet indicateur montre par ailleurs un certain lissage du niveau d’équipement, que les communes soient urbaines ou rurales. L’attractivité touristique du territoire se montre aussi dans cette analyse, car le nombre d’hôtels, de campings et d’offices de tourisme apparaissent dans les équipements les plus présents du territoire.

En considérant maintenant la diversité des équipements du quotidien, c’est-à-dire le nombre d’équipements différents par catégorie de services, des logiques spatiales ressortent et montrent que les communes situées autour du et dans la couronne ruthénoise sont nettement mieux équipées que les autres communes plus périphériques. Cet indicateur permet de faire apparaître le rôle structurant de certaines communes, et notamment les centralités urbaines.

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Une autre entrée d’analyse pour qualifier ces équipements est le temps d’accès des populations aux équipements de proximité et intermédiaires. Il se trouve que les communes situées sur le Lévézou sont considérées comme éloignées des principaux équipements.

En termes de densité des équipements intermédiaires ou supérieurs par commune, on constate que le territoire est plutôt peu équipé.

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Ainsi, maintenir l'accessibilité à certains équipements comme les services d'urgence, les spécialistes de santé, les lycées ou encore les grands commerces et les magasins d'équipement du foyer constitue un réel enjeu notamment pour une population vieillissante mais aussi pour des actifs qui souhaiterait venir s’installer au Lévézou.

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1.3 Nouveaux consommateurs, nouveaux commerces

1.3.1 Le modèle commercial actuel à réinterroger

La dynamique démographique décrite ci-avant (démographie atone, vieillissement, diminution de la taille moyenne des ménages, revenus relativement faibles) n’est pas forcément favorables à une progression de la consommation. De plus, au regard du profil de la clientèle, l’offre devra très certainement évoluer dans les prochaines années pour intégrer certaines problématiques comme la question de la mobilité et du besoin grandissant en services. 71.319M€ de dépenses commercialisables en 2014 sur le territoire du Levezou, avec une augmentation de 4% depuis 2009 et une estimation de cette dépense à 72.2 M en 2017. Dans la décomposition du budget annuel des ménages, part dominante de l’alimentaire et de l’équipement de la maison.

Les habitants du Levezou et du département consomment globalement moins que la moyenne nationale observée et ce notamment dans les secteurs équipement de la maison et culture / loisirs. Mais ce constat est à mettre en lien avec les caractéristiques de la population (âge, zone rurale notamment). Depuis 2009, le potentiel de consommation a progressé essentiellement au niveau de la santé/beauté et, dans une moindre mesure, au niveau de l’alimentaire, équipement de la maison. En revanche, les secteurs de la culture/loisirs et équipement à la personne ont vu leur part diminuer.

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En alimentaire, la consommation se fait essentiellement auprès des grandes surfaces et plus particulièrement des supermarchés.

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L’évasion représente un total estimé à 56 M€ (soit 79%, tous produits confondus). Au regard du territoire analysé et d’offre commerciale présente, elle reste tout à fait cohérente. Elle est moindre en alimentaire qu’en non aliementaire.

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A noter que le poids de l’évasion commerciale par internet prend une part de plus en plus importante dans les dépenses des ménages.

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1.3.2 Le tissu commercial

Même si on a relevé des communes du territoire avec peu d’offre commerciale, ces activités maillent relativement bien le territoire. L’offre en commerces sédentaires est, surtout sur les produits alimentaires, largement complétée par les foires et marchés, la vente directe (dont l’importance est liée au poids de l’agriculture sur le Levezou) et les Drives qui est une forme de vente très récente et qui est proposée par l’Intermarché de Pont de Salars. De plus, des tournées sont proposées par bon nombre d’épiceries, boucheries et boulangerie et viennent ainsi compléter le dispositif. Depuis 2010, on a une érosion du nombre de commerces et des effectifs salariés. En 2018, l’offre commerciale est estimée à : - 102 points de vente, - 175 salariés. • L’alimentaire représente la majeure partie des points de vente et a également un poids non négligeable en termes d’effectifs (présence des super et hypermarchés dans cette catégorie).

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L’érosion commerciale est une tendance générale sur tout le territoire du Levezou avec cependant un maintien des effectifs sur la CC de Levezou Pareloup.

Le Levezou est cerné par d’autres territoires qui, au cours de ces dernières années, ont connu une très forte progression de leur offre. Il s’agit de Rodez, , et Saint Affrique.

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1.3.3 Impact du tourisme et la clientèle de passage sur la consommation

La capacité touristique totale pour 100 habitants est de 130.1 lits alors quelle est de 69.5 lits sur le département. Cette capacité est surtout présente autour des lacs du Lévezou avec de nombreuses résidences secondaires (2252) , 146 chambres pour 11 hôtels, 1900 emplacements pour 22 campings et 2 hébergements collectifs autres de 311 lits. Cela représente

La population estivale est estimée en équivalent en nombre de personnes présentes à l’année à 800 personnes en plus à l’année soit 348 ménages. Cela correspond à un potentiel de consommation de 2.8 M€/an.

1.3.4 Un très bon maillage commercial à maintenir

Commune sans activité commerciale Commune sans activité commerciale mais avec un CHR Commune avec un seul commerce Commune avec plusieurs commerces

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Le territoire du Lévezou compte plusieurs pôles commerciaux qui assurent un très bon maillage de l’espace et répondent aux différents besoins des consommateurs. On retiendra tout d’abord le pôle relai de Pont de Salars avec un certain nombre d’équipement, qui est confronté à la problématique du déplacement de la centralité vers l’entrée de ville, à proximité de la construction alimentaire et ce, afin profiter des flux routiers. Cela se traduit en cœur de ville par un développement de la vacance (7 locaux identifiés lors d’une enquête de terrain de la CCI). Ce phénomène risque de s’accentué avec le nouveau positionnement de la maison de santé et le futur développement de l’urbanisation sur l’entrée nord.

Ensuite, le territoire possède 2 pôles de proximité avec Salles Curan (avec une centralité très marquée) et Villefranche de Panat (étalement de l’offre commerciale). Plusieurs bourgs offrent des équipements de proximité (Flavin, , Vezins) et d’ultra proximité avec la présence de commerces traditionnels, de multiservices (Curan, Canet, Comps, Ségur, Trémouilles) ou d’activités de type café, hôtels, restaurants qui constituent encore des points d’animation du territoire (Arques, Saint Léons, Saint Laurent, Alrance).

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La part des communes sans commerce (hors CNS, commerce de gros, vente /réparation automobile, CHR) s’élève seulement à 26 % alors que l’on est à 37% sur le département de l’Aveyron et 51% dans l’ancienne région Midi Pyrénées. Ceux-ci malgré le fait que le territoire du Lévézou se situe entre les zones de chalandises de Rodez et de Millau : En alimentaire, les ménages du Lévézou dépensent au moins 20% de leur potentiel de consommation en alimentaire sur Rodez et au moins 20% sur Millau

Zone de chalandise sur l’ensemble du département et interactions entre les différents pôles : Alimentaire (CCI Aveyron)

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En non alimentaire, les ménages du Levezou dépensent 40% à 60% de leur potentiel de consommation en non alimentaire sur Rodez et 20% à 40% sur Millau.

Zone de chalandise sur l’ensemble du département et interactions entre les différents pôles : Non Alimentaire (CCI Aveyron)

Sachant que les niveaux d’activités des principaux pôles commerciaux autour du Lévezou ont évolués de manière différente entre 2009 et 2014 : +15% pour Rodez et stable pour Millau.

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En conclusion, on a le constat suivant pour la demande des consommateurs : - Une dépense commercialisable des ménages conforme à la moyenne départementale en légère augmentation - Une baisse sur l’équipement de la personne et sur le secteur culture/loisirs, et une stagnation du secteur équipement de la maison - Une progression d’achat dans le secteur alimentaire et hygiène/beauté/santé - Une part de marché de commerces traditionnels en baisse - Une évasion commerciale en progression de 5%, tournée vers Rodez et Millau, mais qui est cohérente avec l’offre existante et les caractéristiques du territoire

Et pour l’offre commerciale : - Un maillage du territoire notamment pour l’offre de produits de première nécessité et la présence de plusieurs marchés hebdomadaire mais qui se fragilise au fil du temps - Une baisse importante du nombre d’établissement (-14%) et de l’emploi - Une fragilité de l’activité commerciale générée par la forte évolution des modes de consommation (internet), amplifiée par la conjoncture, l’augmentation excessive des m² dans les pôles urbains, des difficultés de trésorerie, une baisse du pouvoir d’achat des consommateurs - Une fragilisation des centres bourgs avec le développement de la vacance et le transfert d‘activité en entrée de bourg - L’impact des trajets domicile travail et un phénomène de village dortoir qui se confirme (Agen, Flavin…) - Un développement des circuits courts avec des initiatives de création de la part de producteurs proposant soit de la vente directe sur lieux de production ou utilisant des circuits type AMAP, Locomotivés. Avec la nécessité de vendre hors du territoire via des magasins de producteurs dans les pôles urbains pour écouler leur production.

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1.4 Un territoire dépendant de la voiture

Sur le territoire, plus de 90% des ménages sont équipés d’au moins une voiture (91% Levezou Pareloup et 94% Pays de Salars) avec 1.3 véhicule/ménage (1.13 au niveau national).

Prés de 42.7% des résidents actifs travaillent sur leur lieu de résidence (46% en Aveyron). On constate que ce taux diminue fortement lorsque on se rapproche de Rodez.

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On constate que la voiture est très largement utilisée pour les trajets domicile travail qui peut s’expliquer en partie par le service minimum des transport collectif type bus ou TAD.

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Offre de transports en commun (réseau Lio )

Le taux d’indépendance énergétique montre de manière indirecte sur ce type de territoire, la vulnérabilité de certaines communes face à la mobilité.

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2. Une économie territoriale en déclin

2.1. Une économie marquée par l’agriculture et le commerce

On constate sur le territoire une forte part des établissements agricoles dans l’économie locale avec près du double que sur le département (36% pour 17.8%) ainsi qu’un poids important du commerce, du transport et des services divers à hauteur de 35.9% des établissements. En termes d’emploi, l’agriculture représente prés de 29% de emplois suivi par les employés (20.8%), les ouvriers et les professions intermédiaires. Les commerçants artisans ne représentent que 13.2% des emplois. Ceci pouvant s’expliquer par l’apparition depuis 2009 du régime des auto-entrepreneurs et qui représente aujourd’hui plus de 72% des établissement sur le territoire.

A noter que le Lévezou est un des massifs forestiers les plus productifs d’Occitanie malgré le faible taux de boisement sur le territoire (16 % seulement). Aussi, la filière bois apporte une certaine activité économique avec la présence d’entreprises importantes et structurantes sur le territoire (Bois du Rouergue, Batut Charpente) ainsi que de nombreux entrepreneurs de travaux forestiers et exploitants forestiers (entreprise Pouget par exemple). A ce jour, ce sont surtout les résineux qui sont exploités mais il existe un potentiel de bois d’œuvre, notamment avec les hêtraies, dans le futur.

Géographiquement, la part du nombre d’agriculteur est plus important sur les communes de Ségur, Vezins, Saint Laurent et Alrance, alors que les cadres et les employés ont une part plus importante à proximité de Rodez (Flavin, Pont de Salars) et Saint Léons où est présent des activités industrielles et de services plus nombreuses.

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2.2. Une population active moins importante

On constate notamment une augmentation (+1.1%) de la part d’actifs en emploi entre 2009 et 2014 avec une légère augmentation des chômeurs de 3.1% à 4.0% qui reste en deçà des chiffres départementaux pour tous les âges. A noter que c’est la tranche 15-24 ans qui est la plus touchée par le chômage. Géographiquement, on constate une hétérogénéité de la part de chômage sur le territoire avec une part de chômage plus importante à l’ouest du territoire.

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