PREFECTURE DE HAUTE-SAÔNE

RESEAU NATURA 2000

Document d'objectifs de gestion du site européen n° FR 4301342

« Vallée de la Saône »

PHASE I : DIAGNOSTIC DU SITE DOCUMENT DE SYNTHESE

SYNDICAT MIXTE SAÔNE – DOUBS CHAMBRE D’AGRICULTURE DE HAUTE – SAÔNE OFFICE NATIONAL DES FORÊTS DE HAUTE – SAÔNE ESPACE NATUREL COMTOIS

Opérateurs désignés

7 MARS 2005

Site Natura 2000 « Vallée de la Saône »

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Document d'objectifs de gestion du site européen n° FR 4301342 « Vallée de la Saône »

MAITRE D’OUVRAGE

Etat - Direction Régionale de l’Environnement de Franche-Comté

OPERATEURS

Chambre d’Agriculture de Haute-Saône (CA 70) Office National des Forêts de Haute-Saône (ONF 70) Conservatoire Régional des Espaces Naturels de Franche-Comté (ENC) Syndicat Mixte Saône et Doubs (Opérateur – coordonnateur) (SMSD)

REDACTION

Philippe BOULIER et Michaël FOUREL (CA 70) Jean-François METROT (ONF 70) Pascal COLLIN (ENC) Nicolas TERREL et Séverine ARTERO (SMSD)

CARTOGRAPHIE

Michaël FOUREL (CA 70) Patrick DUMONT (ONF 70) Pascal COLLIN, Luc BETINELLI et Céline PEILLON (ENC) Maxence BRET (SMSD)

SYNTHESE ET COMPILATION DU DOCUMENT

Nicolas TERREL (SMSD) Maxence BRET (synthèse cartographique) (SMSD)

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SOMMAIRE

I. AVANTS-PROPOS ...... 6

A. LE RESEAU NATURA 2000...... 6

B. LE GROUPEMENT OPERATEUR ...... 6

II. PRESENTATION DU SITE ...... 8

III. L’ANALYSE PATRIMONIALE ET SOCIO-ECONOMIQUE ...... 10

A. AVANT-PROPOS ...... 10

B. LES COLLECTIVITES ET LE DEVELOPPEMENT LOCAL ...... 11 1. La démographie du Val de Saône...... 11 2. Etat des lieux de l’assainissement domestique et qualité des eaux...... 11 a. Etat des lieux...... 11 b. Bilan de la qualité des eaux superficielles de la Saône et de ses principaux affluents ...... 11 c. Bilan de la qualité des eaux souterraines ...... 12 3. L’aménagement de l’espace ...... 12 4. Le réseau routier et le transport de matières dangereuses ...... 12 5. Sites pollués appelant une action des pouvoirs publics sur le site ...... 12 6. Etablissements industriels classés à risque...... 12 7. Gestion des déchets ...... 13 8. Patrimoine architectural...... 13 C. LES ACTIVITES FLUVIALES : COMMERCE ET TOURISME...... 14

D. LA CHASSE ...... 14 1. L’activité chasse au gibier d’eau ...... 14 2. L’activité chasse en plaine ...... 15 E. LA PECHE ...... 15 1. Les pêcheurs professionnels et pêcheurs amateurs aux engins ...... 15 2. La pêche amateur...... 15 F. LES AUTRES LOISIRS ...... 16

G. L’EXPLOITATION DE GRANULATS ...... 16

H. IDENTIFICATION DE QUELQUES GRANDS PROJETS...... 17

I. L’AGRICULTURE...... 18 1. L’occupation du sol...... 18 a. Prairies et cultures ...... 18 b. Evolution et répartition ...... 18 2. L’élevage bovin sur le site ...... 19 3. L’opération locale Agri-environnementale Vallée de la Saône (OPLVS)...... 19 J. CARACTERISATION ECOLOGIQUE DES HABITATS AQUATIQUES ET PRAIRIAUX ...... 21 1. Les unités écologiques et la couverture végétale...... 21 a. Les milieux aquatiques...... 21 b. Les habitats naturels prairiaux ...... 23 K. LA SYLVICULTURE ...... 25 1. La propriété forestière...... 25 a. La forêt publique...... 25 b. La propriété privée...... 26 § La macropropriété...... 26 § La micropropriété ...... 26

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L. CARACTERISATION ECOLOGIQUE DES HABITATS FORESTIERS...... 26 1. Logique naturelle : site/habitat naturel ...... 26 2. Les habitats naturels forestiers...... 27 M. LES ESPECES...... 33 1. Les espèces végétales...... 33 2. Les espèces animales ...... 34 a. Les oiseaux...... 34 b. Les mammifères ...... 35 c. Les amphibiens ...... 35 d. Les poissons ...... 36 e. Les insectes...... 37 3. La gestion des espèces dites « envahissantes » ...... 38 a. La gestion des Renouées ...... 38 b. La gestion des populations de Cormorans...... 38

IV. L’ETAT DE CONSERVATION DES HABITATS NATURELS...... 42

A. LES MILIEUX AQUATIQUES...... 42

B. LES HABITATS PRAIRIAUX...... 42 1. Objectifs et méthode...... 43 2. Résultats...... 43 C. LES HABITATS FORESTIERS...... 44 1. Objectifs et méthode...... 44 2. Résultats...... 45 V. FICHES DE SYNTHESE ...... 48 LEXIQUE...... 49

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I. AVANTS-PROPOS

A. LE RESEAU NATURA 2000

Le réseau Natura 2000 sera constitué par l’ensemble des sites désignés en application des deux directives européennes « Oiseaux » du 2 avril 1979 et « Habitats » du 21 mai 1992. Chaque site susceptible d’y figurer fait l’objet d’une procédure d’élaboration d’un document d’objectifs.

Le document d’objectifs est un document similaire à un plan de gestion. Il est basé sur un diagnostic précis et complet qui permettra d’aboutir à la définition d’objectifs de conservation et à la proposition de mesures de gestion adaptées à la préservation de la biodiversité et au maintien des activités économiques sur le site.

Le document d’objectifs : c’est d’abord un processus de concertation, associant les acteurs concernés par le site : habitants, élus, représentants socioprofessionnels, scientifiques… Ce document vise à préciser les objectifs de la directive Habitats sur le site : identifier les éléments sur lesquels porte la nécessité de préservation, localiser les habitats et les espèces d’intérêt communautaire, recenser les activités humaines, sociales et culturelles et en évaluer leurs exigences, dresser un état des lieux de la conservation et de l’évolution des milieux, définir les objectifs et les mesures de la gestion la plus adaptée au territoire concerné, avec évaluation de leur coût.

B. LE GROUPEMENT OPERATEUR

En Haute-Saône, le site Natura 2000 FR 43 01342 « Vallée de la Saône » (13 499 ha) a été proposé à la Commission européenne début 1999 au titre de la directive européenne « Habitats » précédemment citée. La réalisation du document d’objectifs correspondant a été confiée, suite à appel d’offres restreint, au groupement constitué par :

1. l’Office National des Forêts (ONF) dont la mission a été de réaliser le diagnostic de la gestion forestière actuelle, de caractériser les habitats naturels forestiers et de dresser un bilan écologique et l’état de conservation de ces habitats,

2. la Chambre d’Agriculture de Haute-Saône (CA 70) dont la mission a été de réaliser le diagnostic agricole du site en s’appuyant sur l’expérience acquise dans le cadre de l'Opération Locale Val de Saône,

3. Espace Naturel Comtois (ENC) dont la mission a été de caractériser les habitats naturels et les habitats d’espèces hors aspects forestiers, d’analyser l’état de conservation des habitats concernés,

4. le Syndicat Mixte Saône Doubs (SMSD) en tant que coordonnateur : sa mission a été de présenter de façon détaillée le contexte du site, préalablement au

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diagnostic socio-économique établi notamment par la caractérisation des activités humaines hors des contextes agricole et forestier.

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II. PRESENTATION DU SITE

Ë La localisation

Le site Natura 2000 « Vallée de la Saône » Le Val de Saône représente dans le nord-est de la une entité régionale tout à fait originale constituée par un vaste couloir alluvial tributaire des Haute-Saône variations du régime hydraulique de la Saône et des spécificités texturales des sols.

Le site n° FR 4301342 intitulé « Vallée de la Saône », est proposé au réseau Natura 2000. Il est localisé en Haute-Saône entre les communes de , au nord, et Broye-Aubigney-Montseugny, au sud.

La surface totale de la zone étudiée est d'environ 13 499 ha et concerne 68 communes. La superficie du site concernant chaque commune a été calculée sur S.I.G.

Figure n° 1 : localisation du site Natura 2000 « Vallée de la Saône ».

Ë Les 68 communes concernées par site

AISEY-ET-RICHECOURT PORT-SUR-SAONE MERCEY-SUR-SAONE MOTEY-SUR-SAONE BOURBEVELLE BUCEY LES TRAVES SEVEUX SOING-CUBRY-CHARENTENAY CHASSEY LES SCEY VELLEXON-QUEUTREY ET VAUDEY CHEMILLY ESSERTENNE ET CECEY JONVELLE FERRIERES LES SCEY MONTUREUX ET PRANTIGNY RUPT-SUR-SAONE ORMOY SCEY-SUR-SAONE TRAVES APREMONT AMANCE VY LES RUPT ARC LES- GRAY FEDRY CHAMPVANS MONTUREUX-LES-BAULAY FERRIERES-LES-RAY CHARGEY-LES-PORT GERMIGNEY FOUCHECOURT RAY-SUR-SAONE GRAY GEVIGNEY-ET-MERCEY RECOLOGNE GRAY LA VILLE SAINT-BROING TINCEY-ET-PONTREBEAU VELESME-ECHEVANNE CHAUX-LES-PORT BROYE- AUBIGNEY- MONTSEUGNY FLEUREY-LES-FAVERNEY BEAUJEU-ST VALLIER-PIERREJUX-ET- QUITTEUR

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Synthèse des données fonctionnelles et physiques du site

Localisation, surface, altitude… Qualité de l’eau et de l’air

Ü Dans un vaste couloir alluvial Ü L’eau de la Saône amont se révèle être de qualité passable voire médiocre pour certains compartiments. Les origines sont diverses : industries, rejets domestiques,

Ü 13 499 ha répartis sur 68 communes de Haute-Saône entre Jonvelle agriculture… et Broye-Aubigney-Montseugny Ü Même si près de 55 % des puits présentent une concentration en nitrates stable Ü Altitude maximale de 190 m, altitude minimale de 170 m et et inférieure à 25 mg/l, un effort reste encore à fournir pour améliorer la ressource altitude moyenne de 185 m en eau potable.

Ü 42 ZNIEFF de type I et 4 ZNIEFF de type II, une ZICO, 2 Ü La Haute-Saône ne fait globalement pas partie des principaux pollueurs réserves naturelles et 3 APB atmosphériques de la région en ce qui concerne les émissions de SO2, NOx, COV et COVNM. Cependant, le département se distingue en ce qui concerne les émissions de poussières, monoxyde de carbone et ammoniac.

Le climat Des singularités géologiques et pédologiques

Prairies, milieux aquatiques et forêts Ü La région de Franche-Comté se range parmi les climats à tendance Ü Le site Natura 2000 « Vallée de la Saône » s’inscrit sur l’axe médian du continentale sous influence d’un régime de perturbations atlantiques. En Sur le site « Vallée de la Saône », on recense 3 grands types fossé d’effondrement de la Saône. Outre les alluvions modernes occupant le outre, une troisième influence plus ténue, l’influence méridionale, affecte de de milieux typiques des vallées alluviales, répartis de la façon fond de vallée, la plaine de Saône est constituée par deux séries principales de manière atténuée l’ouest de la Haute-Saône via la plaine de Saône. suivante : terrasses :

- Les terrasses inférieures formées de sables assez fins ou d’argiles Ü Quant au Val de Saône en Haute-Saône, on distingue 2 entités climatiques Ü Des milieux prairiaux inondables : 53,78 % rougeâtres, homogènes : - Les terrasses supérieures s’étendant sur les plateaux en bordure de la - la région climatique de type « lorrain » qui englobe une grande partie Ü Des milieux forestiers inondables : 17,19 % vallée, formées de sables fins et de graviers et pouvant s’élever jusqu’à de la Haute-Saône et de la plaine de Saône, une cinquantaine de mètres au-dessus de la rivière. - la région climatique de type « bourguignon » qui, pour la Franche- Ü Plusieurs types de milieux aquatiques Ü Le site montre une grande diversité de sols résultant de l'expression latérale Comté, concerne la partie basse de la plaine de Saône. d'un double gradient hydrique et textural. Ü Un site très plat où les micro-reliefs sont importants.

Inondabilité et dynamique fluviale Une nappe alluviale importante

Ü L'ensemble du site est régulièrement soumis aux inondations de la Saône et de Ü La nappe principale est installée dans les alluvions récentes sablo-graveleuses de la quelques-uns uns de ces affluents (Amance, Lanterne…), mais celles de la Saône Saône, formant une bande de 5 à 10 kilomètres de large. sont les plus marquées. Elles ont lieu de façon systématique chaque année, pendant

plusieurs semaines consécutives et plusieurs fois par an. Ü L'alimentation de cet aquifère se fait pour une grande part par infiltration des eaux

pluviales. Ceci rend la qualité de l'eau de la nappe très dépendante des activités conduites Ü On peut distinguer deux grandes périodes d’inondation : à la surface des terrasses alluviales, et notamment des types d'occupation des sols. - la période hivernale,

- les crues de printemps. Ü La nappe alluviale de la Saône représente une ressource stratégique en eau potable

pour le département et les communes du Val de Saône : l’alimentation en eau potable Ü Les inondations ont en outre une très grande importance au niveau du des 68 communes du site Natura 2000 « Vallée de la Saône » est assurée par 46 U.D.E fonctionnement du lit majeur. Le caractère inondable a des conséquences (Unité de Distribution d’Eau) dont 13 Syndicat Intercommunaux d’Alimentation en Eau importantes sur la recharge des aquifères et sur l'ensemble de la végétation et de la Potable (SIAEP). faune qui doivent s'adapter à ces conditions très particulières (immersion temporaire et ressuyage plus ou moins lent des sols).

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III. L’ANALYSE PATRIMONIALE ET SOCIO- ECONOMIQUE

A. AVANT-PROPOS

L'agriculture est la première utilisatrice de l'espace à l’échelle du site. Elle a par conséquent un fort impact sur l'environnement en façonnant les paysages et en intervenant sur la biodiversité.

Sur le site « Vallée de la Saône », l’agriculture a su globalement maintenir une bonne hétérogénéité d’habitats et donc une importante biodiversité (Cf. Diagnostic écologique).

Ce site de 13 499 ha est constitué par environ 7 260 ha de prairies inondables (53,78 % de la surface du site), 1 838 ha de cultures (13,62 % de la surface du site), 2 320 ha de forêts et autres espaces boisés (17,19 % de la surface du site), par le lit mineur de la Saône (985 ha soit 7,30 % du site) et enfin par 1096 ha de milieux autres (essentiellement les milieux aquatiques annexes et le peu de bâti humain : 8,12 % de la surface du site).

Autres milieux La Saône 8,12% 7,30%

Terres arables 13,62%

Prairies inondables 53,78% Forêts et espaces boisés 17,19%

Figure n° 2 : Proportion des principaux milieux présents sur le site « Vallée de la Saône ». (Données S.I.G. - SMSD, 2002)

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B. LES COLLECTIVITES ET LE DEVELOPPEMENT LOCAL

Le but de ce chapitre a été de décrire le contexte des 68 communes concernées par le site et d’évaluer leur dynamisme au cours des 10 dernières années à travers leur évolution démographique et leurs activités respectives.

1. La démographie du Val de Saône

Le département de la Haute-Saône reste un département sous-peuplé (43 hab./km2) par rapport aux autres départements limitrophes et à l’ensemble du territoire national (108 hab./km2).

Les communes du Val de Saône en Haute-Saône sont de petits bourgs : seulement 11 communes ont plus de 500 habitants et la moyenne pour les 57 autres communes est de 218,6 habitants par commune.

Les trois agglomérations les plus importantes sont, d’amont en aval sur la Vallée : - Jussey, au nord du site (1836 habitants), - Port-sur-Saône (2773 habitants), - Gray (6773 habitants) / Arc-les-Gray (2904 habitants) au sud du site.

Enfin, à l’échelle du site, on constate une baisse de 630 habitants sur 2 ans, soit une diminution de population de près de 2% sur l’ensemble des 68 communes concernées.

2. Etat des lieux de l’assainissement domestique et qualité des eaux

Les informations ci-dessous sont issues du diagnostic réalisé pour l’élaboration du dossier définitif du Contrat de Vallée Inondable.

a. Etat des lieux

Sur les 68 communes du site Natura 2000, 23 sont équipées d'une station de traitement des eaux usées (Boues Activées, lagune,...) ou raccordées à une STation d’EPuration (STEP) intercommunale. Parmi les 45 restantes : 37 sont raccordées en tout ou partie à un réseau, si l’on considère que parmi celles-ci, les 26 qui sont équipées d’une unité de traitement primaire de type Décanteur-Digesteur possèdent un réseau. En outre parmi celles possédant une station d’épuration, des dysfonctionnements liés au réseau ou à la station elle-même sont fréquents (Corre, Gévigney-et-Mercey, Mantoche, Membrey, Port-sur- Saône, Scey-sur-Saône et Saint-Albin). La station d’épuration de la Communauté de Communes du Val de Gray (Gray, Gray-la-Ville, Arc-les-Gray, Rigny, Ancier) a été réhabilitée et mise aux normes européennes. Ces travaux, ainsi que le raccordement de la commune de Velet à cette station, se sont terminés fin 2001.

b. Bilan de la qualité des eaux superficielles de la Saône et de ses principaux affluents

Pour l'amont du cours d'eau, l'objectif de bonne qualité (classe 2) fixé par les Agences de l'Eau n'est pas atteint : les paramètres déclassants sont les matières phosphorées, les matières organiques et

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c. Bilan de la qualité des eaux souterraines

L’alimentation en eau potable des 68 communes du site Natura 2000 « Vallée de la Saône » est assurée par 46 U.D.E (Unité de Distribution d’Eau) dont 13 Syndicats Intercommunaux d’Alimentation en Eau Potable (SIAEP). 7 UDE sont concernés par une pollution aux produits phytosanitaires (traces ou dépassement ponctuel de la norme de potabilité 0.1 µg/L) 14 UDE présentent des teneurs élevées en nitrates (de 25 à 50 mg/L) 17 UDE sont atteints par une pollution bactériologique ponctuelle ou permanente (entre 40 et 90% d’analyses conformes).

Les Champs captant les plus pollués sont situés à : § Autet, Savoyeux : nitrates + bactériologie § Vanne, Seveux, Mercey-sur-Saône, Esmoulins (SIVM de la Ténise), Beaujeu : nitrates + phytosanitaires § Fédry : nitrates + Bactériologie + Phytosanitaires

Sur les 35 U.D.E. du site : 11 possèdent une DUP et 12 procédures sont en cours.

3. L’aménagement de l’espace

Les renseignements concernant les documents d’urbanisme, le Plan des Surfaces Submersibles, les Plans de Prévision des Risques liés aux inondations, les réglementations de boisement et les procédures de remembrement sont disponibles dans le document d’objectifs complet disponible au près des opérateurs.

4. Le réseau routier et le transport de matières dangereuses

Ë Risque majeur TMD lié à un risque industriel significatif : ARC-LES-GRAY Ë Zones bâties soumises à un risque significatif TMD : Le long de la voie ferrée : JUSSEY, MONTUREUX-LES-BAULAY, FAVERNAY, PORT-SUR-SAONE. Le long de la RD 70 : MEMBREY, VEREUX, MONTUREUX-ET-PRANTIGNY, ARC-LES-GRAY (D 67), MANTOCHE, GRAY-LA-VILLE (D 67), GRAY (D 67 + D 474), ANCIER (D 474).

5. Sites pollués appelant une action des pouvoirs publics sur le site

Il en existe 4 sur le site : ü ANCIENNE USINE DE TRAITEMENT DE TRAVERSES DE PORT D'ATELIER ü FIDAY GESTION ü FRANCE BOIS IMPREGNE ü SOMOGAL

6. Etablissements industriels classés à risque

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42 établissements sont classés au titre des risques industriels : 35 établissements sont soumis au régime d’autorisation et 7 au régime de déclaration.

7. Gestion des déchets

ü 19 décharges sauvages ont actuellement été réaménagées. ü Il n’existe aujourd’hui sur le Val de Saône qu’un Centre d’Enfouissement Technique (CET) à Scey-sur-Saône. Un Centre de stockage des déchets (CSD) est en projet à Faverney.

8. Patrimoine architectural

Le Val de Saône possède un riche patrimoine architectural (sites et monuments classés et inscrits, ZPPAUP…). Il existe sur les 68 communes du site : § 17 monuments classés, § 1 site classé, § 43 monuments inscrits, § 2 sites inscrits, § 2 ZPPAUP.

D’autres sites et monuments sont susceptibles d’être pris en compte :

A Ormoy : un ensemble « espace public – Mairie – église – fontaine… » A Cendrecourt : le château. A Chargey-les-Port : un ensemble « lavoir – église – maison particulière » A Montureux : le château du Maître de forge. A Chemilly : un château + maison particulière. A Vy-les-Rupt : l’église. Le village de Seveux au titre archéologique.

F Cohérence avec Natura 2000 :

Le développement des communes doit se faire en cohérence avec les enjeux environnementaux du Val de Saône dans une démarche concertée pour un développement durable de la vallée.

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C. LES ACTIVITES FLUVIALES : COMMERCE ET TOURISME

Sur le département de la Haute-Saône, la Saône est gérée par deux subdivisions du Service de la Navigation. Les pratiques d’entretien courant des berges ne sont pas toujours homogènes d’une subdivision à une autre. Il sera sans doute nécessaire d’harmoniser les types et les dates d’interventions afin de concilier enjeux écologiques, économiques, culturels… Les deux subdivisions gèrent 12 barrages mobiles « de navigation » et 9 barrages fixes. La gestion des barrages de navigation est réalisée de façon à maintenir constante la cote respective de chaque bief en suivant la monté ou la descente du niveau de la Saône. Concernant le trafic fluvial, celui de plaisance est globalement en augmentation alors que le trafic commercial est en diminution progressive et constante. Par contre, le trafic de plaisance se concentre sur 7 mois (d’avril à octobre) et surtout pendant la belle saison alors que le trafic commercial se répartit sur toute l’année de façon pratiquement homogène.

F Cohérence avec Natura 2000 :

ü La densité des bateaux de plaisance pendant le printemps et l’été sur la Saône peut poser certains problèmes (érosion des berges, pollutions). Dans le cadre de Natura 2000, l’orientation et l’information des plaisanciers pourra sans doute faire l’objet de mesures de gestion appropriées sur le site vis à vis des enjeux écologiques.

D. LA CHASSE

1. L’activité chasse au gibier d’eau

Sur la Saône (domaine public fluvial : DPF), la saison de chasse 2001/2002 au gibier d’eau s’est exercée du 1° septembre 2001 au 31 janvier 2002. Sur l’Ognon (GIC des 7 rivières), la saison s’est déroulée du 14 octobre 2001 au 31 janvier 2002. Les 145 km de Saône concernés par Natura 2000 en Haute-Saône se répartissent en 56 lots de chasse sur lesquels ont été délivrées 303 licences (ou nombre de fusils autorisés). Il existe 17 réserves de chasse sur le Domaine Public Fluvial.

F Cohérence avec Natura 2000 :

ü Pour les périodes d’activités citées ultérieurement, la chasse aux gibiers d’eau est tout à fait compatible avec les objectifs généraux de Natura 2000.

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2. L’activité chasse en plaine

Sur le site, on recense 65 ACCA (Associations Communales de Chasse Agréées), 3 AICA (Associations Intercommunales de Chasse Agréées) et 35 chasses privées, gérant respectivement des territoires de 55 182 ha (dont 17 802 ha boisés), de 2 844 ha (dont 764 ha boisés) et de 6 617 ha (dont 5 685 ha boisés). Dans le département de la Haute-Saône, l’activité de chasse en plaine a été fixée pour la période 2001 / 2002, du 9 septembre 2001 au 28 février 2002 avec des variations selon les espèces et les pratiques. Trois GIC ont été créés pour le canard Colvert sur la vallée en Haute-Saône ainsi que 7 GIC pour le sanglier. Il existe sur les communes du site 64 réserves de chasse dont 37 sont entièrement ou en partie incluses dans le périmètre Natura. En Haute-Saône, c’est le grand gibier (chevreuil, sanglier, cerfs) qui attire le plus les chasseurs. Le petit gibier sédentaire se porte en effet assez mal (perdrix, faisans, lapins…) à l’exception du lièvre pour lequel il existe ponctuellement des zones « sources » où les effectifs restent corrects (à notamment). Concernant le petit gibier migrateur : les espèces principalement recherchées sont le pigeon ramier (la palombe), la bécasse des bois, les grives (musicienne, mauvis, litorne, draine), la bécassine des marais et les canards (essentiellement colvert).

F Cohérence avec Natura 2000 :

ü Pour les périodes d’activités citées ultérieurement, la chasse en plaine est tout à fait compatible avec les objectifs généraux de Natura 2000.

E. LA PECHE

1. Les pêcheurs professionnels et pêcheurs amateurs aux engins

Le secteur concerné par notre étude est découpé en 86 lots dont les 35 réserves ou la pêche est interdite. Sur l’ensemble de ces lots, 57 licences pour la pêche aux engins ont été délivrées cette année. Un suivi de leurs captures est réalisé par le CSP depuis 1988.

2. La pêche amateur

Il existe sur le site 24 Associations Agréées de Pêche et de Protection du Milieu Aquatique (AAPPMA). Comme sur l’ensemble du territoire national, les effectifs de pêcheurs en Haute-Saône diminuent depuis plusieurs années. Concernant la gestion piscicole, l’alevinage reste courant pour soutenir les populations, mais de plus en plus d’AAPPMA travaillent sur le long terme en privilégiant la reproduction naturelle et en réhabilitant des frayères.

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En outre, un « observatoire brochet » a été créé afin de suivre l’évolution de la qualité piscicole de la Saône (pas uniquement pour le brochet). Un suivi des captures des pêcheurs professionnels aux engins est géré par le CSP. Il permet non seulement d’apprécier l’activité de pêche, mais aussi de suivre l’évolution des stocks exploités, également indicateurs de la qualité du milieu : les résultats obtenus tendent à montrer une diminution des prises en Saône.

F Cohérence avec Natura 2000 :

ü Globalement, les milieux aquatiques en Haute-Saône restent favorables à la pratique de la pêche et au développement piscicole. La dégradation de l’eau tend cependant à faire disparaître les espèces piscicoles les plus sensibles. ü Cette activité n’a que très peu d’influence sur les espèces patrimoniales. En outre, ses gestionnaires participent régulièrement à la restauration des milieux naturels (réhabilitation de frayères notamment). ü Une attention particulière pourra cependant être portée sur les zones de roselières.

F. LES AUTRES LOISIRS

Les communes de la vallée de la Saône comptent de façon non négligeable sur le tourisme et le développement d’activités de plein air diverses et variées pour vivre économiquement. Parmi les équipements ou sites d’activités de loisirs proposés sur les communes concernées par le site Natura 2000 « Vallée de la Saône », il existe notamment des halte-appontements, des itinéraires de randonnée pédestre ou de VTT, des plages aménagées pour la baignade, des sites de ski nautique, des centres hippiques, des clubs d'ULM, de canoë-kayak, de vol à voile, des locations de bateaux, de vélos et/ou VTT…

F Cohérence avec Natura 2000 :

ü Bien conduites ou se limitant aux sites aménagés, toutes ces activités sont compatibles avec la préservation du patrimoine écologique de la vallée.

G. L’EXPLOITATION DE GRANULATS

Les matériaux alluvionnaires exploités aujourd’hui en Haute-Saône, sont utilisés à 60 % par le département alors que les 40 % restant alimentent les départements du Doubs (285 kT), de la Côte d’Or (50 kT), de la Haute-Marne (205 kT), des Vosges (60 kT), du Territoire de Belfort (45 kT) et de la Suisse (30 kT). 85 % de ces matériaux entrent dans la constitution des bétons hydrauliques (bâtiments, ponts…), le reste part dans la constitution des bitumeux (enrobés formant les couches de roulement des chaussées) (UNICEM Bourgogne Franche-Comté, 2002).

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Deux exploitations sont actuellement en activité sur la Vallée de la Saône au sein du site Natura 2000 : - La carrière de Velet, située dans une forêt alluviale identifiée comme un des habitats d’intérêt communautaire présents sur le site Natura 2000 « Vallée de la Saône », - La carrière de Fleurey-les-Faverney/Amoncourt (matériaux alluvionnaires), située essentiellement sur des prairies.

Une troisième exploitation également en activité est située juste en périphérie du site Natura 2000 à Fleurey-les-Faverney (roche massive).

F Cohérence avec Natura 2000 :

ü Le Schéma départemental des carrières de Haute-Saône datant de1994, est en cours de réactualisation. Il définit les conditions générales d’implantation des carrières dans le département en prenant en compte l’intérêt économique national, les ressources et les besoins en matériaux du département et des départements voisins, la protection des paysages, des sites et des milieux naturels sensibles, la gestion équilibrée de l’espace, tout en favorisant une utilisation économe.

ü Les mesures 46 à 49 du Plan de Gestion du Val de Saône, élaborées par les pouvoirs publics et adoptées par les collectivités en 1997, prévoient le maintien intégral de toutes les forêts alluviales. ü La carrière de Fleurey en roche massive est située à proximité d’une ancienne mine de fer accueillant des populations de Chiroptères. Les galeries sont concernées par un APB destiné à la préservation des dortoirs.

H. IDENTIFICATION DE QUELQUES GRANDS PROJETS

Nous avons ici procédé au récapitulatif des principaux projets relevés sur les différentes communes du site et pouvant éventuellement avoir une influence sur la zone Natura 2000 :

ü Projet de construction d’un Centre de Stockage des Déchets (CSD) à Faverney ü Projet de construction d’une usine d’incinération à Noidans-le-Ferroux ü Projet de construction d’une liaison routière entre les RD20, RD6 et RN19 ü Projet de contournement de la ville de Gray ü Projet de contournement de l’agglomération de Port-sur-Saône

F Cohérence avec Natura 2000 :

ü Quels que soient ces projets, toute nouvelle implantation modifiant physiquement ou indirectement les caractéristiques fonctionnelles et naturelles du champs d’inondation de la Saône, devra se faire avec un maximum de concertation afin de concilier enjeux économiques et écologiques.

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I. L’AGRICULTURE

Avec 10 000 ha environ (sur les 14 000 ha du site) consacrés à l’agriculture, l’activité agricole représente à la fois l’activité économique majeure du site et celle qui entretient le plus de liens avec la problématique Natura 2000. Une bonne appréciation des exigences de cette activité économique et des conditions de son adhésion au projet de Natura 2000 est donc essentielle dans la perspective d’une gestion durable du site et respectueuse des objectifs de la Directive Habitats.

1. L’occupation du sol

a. Prairies et cultures

Les cultures : Ensemble de parcelles en culture ou implantées très récemment en prairie (présence des rangs de semis).

Les prairies : Ensemble de parcelles en prairie dont le statut temporaire ou permanent n’est pas connu.

Les prairies permanentes : Ensemble des parcelles en prairies, mais déclarées comme prairies naturelles dans un dossier individuel, ou ayant fait l’objet d’un contrat MAE Opération locale Val de Saône pour 5 ans. Il s’agit a priori de prairies permanentes dans le système d’exploitation, même si elles ont le statut de prairie temporaire sur les déclarations aux aides PAC.

b. Evolution et répartition

L’occupation du sol en 2002 a été calculée par îlot cultural complet puis uniquement sur la surface concernée par Natura 2000. Dans les deux cas, elle fait apparaître une présence importante des prairies qui couvrent en moyenne 80 % de la surface du périmètre Natura 2000, soit 7 260 ha pour une surface en culture de 1 838 ha. Sur 39 communes du site, les prairies représentent à elles-seules 80 % ou plus de l’occupation du sol dans le périmètre Natura 2000.

Tableau n° 1 : Répartition de l’occupation du sol dans le périmètre Natura 2000

Prairie identifiée Prairie Secteur Culture Prairie Naturelle % de prairie Jonvelle à Chaux-les-Port 375 ha 1 230 ha 1 319 ha 87 % Port/Saône à Seveux 392 ha 1 216 ha 1 364 ha 87 % Savoyeux à Gray 553 ha 915 ha 475 ha 72 % Gray la Ville à Broye 515 ha 477 ha 263 ha 59 % Total : 1 838 ha 3 839 ha 3 421 ha 80 %

Le pourcentage de prairies localement est assez variable et diminue de l’amont vers l’aval du site. Il est ainsi possible d’identifier plusieurs tronçons relativement homogènes :

§ De Jonvelle à Seveux : Les prairies dominent l’occupation du sol du périmètre avec au moins 80 % de la SAU.

§ Certaines communes très en amont (Corre et Ormoy) ou très en aval de ce secteur, font apparaître exceptionnellement un taux de prairies compris entre 50 et 70 % (Vellexon), voire

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inférieur à 50 % (Vy-les-Rupt).Ces communes apparaissent en rupture par rapport à la domination des prairies.

§ De Mercey sur Saône à Essertenne : la répartition prairies/cultures s’équilibre d’avantage. La surface en prairie peut encore atteindre 70 à 80 % voire d’avantage (Ancier) mais aussi, tomber à moins 50 % (Beaujeu, Rigny, Broye-Aubigney-Montseugny).

La répartition prairies/cultures dans le Val de Saône a essentiellement évolué entre 1978 et 1994, puis cette répartition semble s’être stabilisée.

Tableau n° 2 : évolution des surfaces en prairies et en cultures entre 1978 et 1994. (CA 70, 2002). Prairies (en %) Cultures (en %) 1974-1978 94,7 5,3 1994 76,3 23,6

Le constat est sans appel : 22 % des surfaces en prairie ont disparu entre 1978 et 1994. Ce recul des prairies est dû selon les chiffres de cette étude, très principalement à la mise en culture mais aussi à la progression des zones boisées.

2. L’élevage bovin sur le site

L’élevage bovin constitue l’activité agricole principale sur le secteur et le meilleur outil de valorisation des surfaces en herbe. Un diagnostic complet a été réalisé par la Chambre d’Agriculture sur cette activité. Le diagnostic a en effet pris en compte le nombre et la taille des élevages par commune, le nombre d’UGB bovins, les orientation des élevages bovins, les références laitières, le nombre de droits à prime vaches allaitantes, le nombre de primes bovins mâles et la mise aux normes des élevages bovins. Les renseignements concernant les élevages ovins, la production de volailles, l’élevages équins, l’épandage et le drainage sur le site et les Associations Foncières sont disponibles dans le document d’objectifs complet disponible au près des opérateurs.

3. L’opération locale Agri-environnementale Vallée de la Saône (OPLVS)

La mise en œuvre de l’Opération Locale sur la vallée de la Saône avait pour objectif de pérenniser l’exploitation extensive des prairies naturelles favorable à :

§ la préservation des habitats et des espèces inféodées à ces milieux et de manière générale au maintien de la biodiversité, § la présentation du caractère paysager de la vallée avec ses grandes plaines herbagères et par conséquent les potentialités touristiques de développement du tourisme fluvial, § la protection de la qualité des eaux et de l’intérêt hydrologique de la vallée, objectif très important de par la situation en tête de bassin de la partie haute-saônoise de la vallée.

Ainsi, le programme d’actions proposé aux agriculteurs s’articule autour de 3 mesures principales, progressives dans le niveau de contraintes proposé :

Mesure 1 : Contrat de base = maintien de l’herbage. Mesure 2 : Arrêt de fertilisation. Mesure 3 : Retard de la date de fauche.

Deux mesures complémentaires ou de substitution étaient prévues pour des secteurs à enjeux bien identifiés :

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- La fauche centrifuge, en complément des mesures 1 et 2. - La zone refuge en remplacement de toutes les autres mesures.

Au terme de l’opération, ce sont 3 600 ha de prairies qui ont été contractualisés, par 189 exploitations agricoles dans le cadre de 213 contrats. Le potentiel d’exploitations éligibles était estimé à 350 environ. L’examen des cartes met en évidence un gradient Sud-Nord dans l’importance de la contractualisation des parcelles en prairies. Sur les 189 exploitations d’élevage engagées dans l’opération, 40 ont bénéficié de la « prime à l’herbe » (PMSEE) (75 % de leur SAU en herbe).

Tableau n° 3 : résultats obtenus lors des 1° et 2° tranches de l’OPLVS.

Estimation Surface contractualisée Taux de réalisation 1ère tranche 3 400 ha 2 006,97 ha 59 % 2ème tranche 2 900 ha 1 588,63 ha 54,8 %

F Le contexte agricole, en bref…

ü Une occupation du sol dominée très largement par la prairie (de l’ordre de 80 % de la surface du site) avec une présence des terres labourées qui n’est jamais majoritaire et qui devient très marginale au nord de Port sur Saône.

ü On peut considérer que le basculement des prairies en terres labourées est un phénomène stabilisé après une période importante de retournement qui a pu aller jusqu’aux années 1996.

ü L’analyse du risque de déprise dans l’utilisation de l’espace inondable du val de Saône doit faire apparaître des conclusions prudentes. Risque de déprise très probable pour l’exploitation céréalière, celui-ci apparaît moins évident pour une exploitation herbagère surtout si des signes de qualité se développent et si les possibilités de valorisation économique du lait de foin notamment augmentent (Emmental Grand Cru, Gruyère).

ü La stratégie actuelle d’agrandissement des exploitations doit être considérée comme une réponse au peu de création de valeur ajoutée localement.

ü La diversité de l’élevage est une caractéristique forte dans le Val de Saône –élevage bovin, selon des systèmes très variés, mais aussi élevage ovin et équin.

F Cohérence avec Natura 2000 :

ü Une occupation du sol dominée très largement par la prairie (de l’ordre de 80 % de la surface du site).

ü Le maintien d’un nombre important d’exploitations présentes dans le Val de Saône apparaît comme un enjeu agricole fort.

ü Les systèmes allaitants sont particulièrement bien adaptés et les mesures liées à un arrêt de la fertilisation sont de nature à intéresser largement les éleveurs concernés mais ceci à la condition que ce système d’élevage trouve une pérennité économique. Une condition importante est que le cahier des charges de ces productions sous signe de qualité soit compatible avec les mesures agri- environnementales proposées.

ü L’expérience de l’opération locale agri-environnementale montre qu’une contractualisation est d’autant plus attractive que la surface des exploitations concernées ne correspond pas à un pourcentage trop élevé de la STH de ces exploitations.

ü La motivation des exploitations d’élevage pour une contractualisation agri-environnementale semble également directement liée à l’orientation technique de l’élevage et à la perception du niveau de contraintes.

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J. CARACTERISATION ECOLOGIQUE DES HABITATS AQUATIQUES ET PRAIRIAUX

1. Les unités écologiques et la couverture végétale

a. Les milieux aquatiques

Les zones les plus basses du lit majeur de la Saône, délaissées par l'agriculture, et les annexes fluviales (dépressions topographiques, fossés, bras morts, bords de points d'eau...), abritent des groupements d'hélophytes et d'hydrophytes répartis dans l'espace selon un gradient d'atterrissement. Ainsi, du plus "aquatique" au plus atterri, on trouve :

Ë Les groupements à nénuphars et potamots : Les mares et les bras morts dont la hauteur d'eau se situe entre un et quatre mètres. Cet habitat héberge plusieurs espèces protégées : le Faux nénuphar (Nymphoides peltata) et quelquefois le Butome en ombelle (Butomus umbellatus), l'Hottonie des marais (Hottonia palustris) et la Naïade marine (Najas marina). C'est également un habitat de première importance pour la reproduction de certains poissons et il abrite divers invertébrés rares.

Ë Le groupement à Hydrocharis : Hydrocharition morsi-ranae (code CORINE Biotopes : 22.412, code Natura 2000 : 3150-3) : Cet habitat d’intérêt communautaire prioritaire occupe de nombreux bras morts du val de Saône lorsque l'eau est stagnante. Il héberge deux espèces protégées en Franche-Comté : l'Hydrocharis des grenouilles (Hydrocharis morsus-ranae), le Stratiotès faux-aloès (Stratiotes aloides. Il est également important pour la reproduction de nombreux animaux (Odonates, Amphibiens, Poissons).

Ë La roselière : La physionomie caractéristique des roselières est liée à la présence du Roseau commun (Phragmites australis) qui constitue des peuplements denses et parfois monospécifiques. Cet habitat peut abriter le Butome en ombelle (Butomus umbellatus) mais il est surtout important pour de nombreuses espèces d'invertébrés et d'oiseaux très menacées (Blongios nain, Rousserolle turdoïde) qui sont dépendants de la structure unique de ce milieu.

Ë la roselière basse : Cet habitat est plutôt composé d'espèces pionnières qui supportent bien les perturbations. Parmi les espèces caractéristiques on retrouve : le Cresson amphibie (Rorripa amphibia), le Plantain d'eau (Alisma plantago-aquatica) et la Sagittaire à feuille en flèche (Sagittaria sagittifolia. Ce milieu abrite parfois le Butome en ombelle (Butomus umbellatus) qui est une espèce protégée régionalement. C'est un milieu de reproduction important pour de nombreux animaux et en particulier des invertébrés.

Ë Les groupements dominés par les laîches : Ces groupements s'observent dans les séries d'atterrissement des mortes où ils font suite à la roselière ainsi que dans les fossés. Ils sont dominés par les grandes laîches qui constituent parfois des peuplements monospécifiques. Les espèces caractéristiques sont par exemple la Laîche aiguë (Carex acuta), l'Héléocharis des marais (Eleocharis palustris), et la Glycérie flottante (Glyceria fluitans). Cette formation peut abriter quelques plantes rares et protégées comme l'Euphorbe des marais (Euphorbia palustris). C'est un biotope de reproduction pour de nombreuses espèces (Marouette, Odonates, Amphibiens).

L'ensemble de ces milieux aquatiques occupe une surface totale de l'ordre de 24,7 hectares dont 11,5 hectares abritent un habitat prioritaire : l'Hydrocharition morsi-ranae. D'après l'étude SAFEGE, les communes concernées par cet habitat sont : Port-sur-Saône (2), Scey-sur-Saône (2),

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Rupt-sur-Saône, Soing, Ovanches (2), Charentenay (2), Ray-sur-Saône, Seveux, Mercey-sur- Saône, Rigny et Gray-la-Ville.

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b. Les habitats naturels prairiaux

Tous les habitats prairiaux n’ont pas la même valeur patrimoniale. Nous n’avons détaillé ici que les habitats les plus importants (ou riches) du point de vue écologique (la liste détaillée de tous les habitats prairiaux est disponible dans le document global auprès notamment des opérateurs) :

Ë L'arrhénathéraie alluviale à Colchique (code CORINE Biotopes : 38.22, Code Natura 2000 : 6510) : Lors des inondations saisonnières, les alluvions grossières (sables et limons grossiers) sont très rapidement déposées sur les 30 à 40 premiers mètres, occasionnant à long terme la formation d'un bourrelet sableux drainant. L'arrhénathéraie à Colchique, groupement le moins hygrophile trouve naturellement sur ces sols rapidement ressuyés des conditions favorables à son maintien. Très riche en espèces, l'arrhénathéraie offre également une structure verticale complexe favorable à l'entomofaune. Relativement peu amendées, exceptées les fumures automnales, les prairies du val de Saône ne sont généralement fertilisées que par les inondations régulières et restent de ce fait relativement bien différenciées. L'apport régulier d'éléments nutritifs par les inondations et le retrait rapide des eaux font de l'arrhénathéraie alluviale un groupement de bonne valeur fourragère, riche en espèces. L'association paye malheureusement ces conditions stationnelles idéales par une forte convoitise des sols pour la mise en culture (maïs notamment).

Ë La prairie de fauche mésoneutrophile à Séneçon aquatique et Brome à grappes : En amont de Gray, les conditions climatiques (plus humides) et édaphiques (sols plus aérés compte tenu de la granulométrie plus grossière des alluvions et de la moindre amplitude des inondations) ne permettent plus l'expression de certaines espèces comme l'Oenanthe à feuilles de silaum (Oenanthe silaifolia), la Laîche à épis noirs (Carex melanostachya) ou l'Euphorbe des marais (Euphorbia palustris). La prairie calcicole à Oenanthe laisse alors place à une prairie neutrophile à Séneçon aquatique (Senecio aquaticus) et Brome en grappe (Bromus racemosus) : le Senecio aquatici-Brometum racemosi qui ne doit son épanouissement qu'à la fauche régulière de la mégaphorbiaie d'origine à Cirse jaune et Reine des prés (Cirsio oleracei-Filipenduletum ulmariae).

Ë Les groupements fauchés longuement inondables : Malgré leur faible superficie, ces groupements longuement inondables (Gratiolo-Oenanthetum et Oenantho-Caricetum vulpinae) constituent l'un des intérêts majeurs de la végétation alluviale du cours de la Saône. Outre la Gratiole officinale, protégée au niveau national, on y trouve en effet la Stellaire des marais (Stellaria palustris), qui bénéficie d'une protection intégrale en Franche-Comté et l'Oenanthe fistuleuse (Oenanthe fistulosa), strictement inféodée à ce type de milieux. Fauchées généralement plus tardivement que les autres prairies du lit majeur, ces communautés végétales assurent, avec les mégaphorbiaies, les cariçaies et les roselières des zones de refuge très importantes pour la faune.

Ë Le pré calcicole à Orge faux seigle : Un pâturage soutenu de la prairie à Séneçon aquatique et Brome en grappes conduit à un groupement caractérisé par des espèces neutrophiles résistantes à un certain degré de piétinement : Orge faux seigle (Hordeum secalinum), Ivraie vivace (Lolium perenne), Potentille rampante (Potentilla reptans), Grand Plantain (Plantago major) et Renoncule rampante (Ranunculus repens). L'Hordeo-Lolietum perennis est particulièrement bien développé dans la basse vallée de la Saône. Comme le Senecio-Brometum, l'Hordeo-Lolietum repose sur des sols inondables rapidement ressuyés (sols bruns alluviaux hydromorphes). Développés en contrebas du bourrelet sableux colonisé par l'arrhénathéraie à Colchique, ces deux prairies recouvrent de grandes superficies sur le lit majeur. Riches en espèces, elles s'expriment sous des formes et des faciès différents et offrent ainsi, lorsqu'elles sont continues sur des surfaces conséquentes, des lieux de nidification, de repos ou de refuge pour un certain nombre d'espèces animales.

Ë Le pré longuement inondable Ë Le pré eutrophe à Ivraie vivace Ë Le groupement piétiné mésophile Ë Le pré hygro-neutrophile à Joncs

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F Patrimoine écologique des prairies et des milieux aquatiques, en bref…

ü Il existe sur le site deux habitats naturels « ouverts » d’intérêt communautaire :

- L'arrhénathéraie alluviale à Colchique (prairies de bourrelet de berge), seul habitat naturel prairial d’intérêt communautaire, - le groupement à Hydrocharis (le faux nénuphars), seul habitat naturel aquatique d’intérêt communautaire.

ü L’intérêt du site réside également dans la présence d’autres groupements prairiaux variés, notamment dans les niveaux topographiques moyens et inférieurs. Parmi les plus remarquables, nous retiendrons la prairie à Gratiole et la prairie à œnanthe fistuleuse et laîche des renards. Ces deux communautés recèlent en effet des espèces peu courantes strictement inféodées aux dépressions fauchées longuement inondables (l’Oenanthe à feuilles fistuleuses, la Gratiole officinale, la Stellaire des marais…).

ü La prairie inondable à Séneçon aquatique et Brome en grappes et la prairie à Oenanthe fistuleuse et Laîche des renards composent un tapis herbacé plus ou moins dense et diversifié, propice à la nidification d'oiseaux, dont le Courlis cendré, typique des grandes étendues de prairies humides et le Râle des genêts, reconnu "en danger" sur le territoire national d'après la liste rouge de la faune sauvage.

ü L'originalité floristique des prairies alluviales du val de Saône réside notamment dans la présence d'espèces protégées au niveau national (la Gratiole officinale) ou bénéficiant d'une protection intégrale en Franche-Comté (la Stellaire des marais).

ü Enfin, les fossés et anciens bras morts, lieux de reproduction de nombreux batraciens, sont par ailleurs, du fait de la structure de la végétation hélophytique, des sites privilégiés pour la reproduction des brochets. Ils abritent également un certain nombre de végétaux dont la rareté justifie une protection intégrale en Franche-Comté : le Butome en ombelle, le Stratiotès faux aloès, l'Hottonie des marais…

F Cohérence avec Natura 2000 :

ü La présence des habitats naturels de grand intérêt répertoriés précédemment, de- même que les espèces floristiques et faunistiques remarquables présentes dans la vallée, sont autant d’éléments qui motivent la présence d’un site Natura 2000 sur la partie amont de la Saône.

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K. LA SYLVICULTURE

Au rythme du temps et des besoins, les activités humaines influèrent sur la dynamique naturelle des écosystèmes forestiers. La localisation, l’amplitude spatiale et le niveau de biodiversité actuels de ces milieux résultent du poids et de l’intensité d’actions anthropiques parfois pluriséculaires. Le présent diagnostic, aboutissement d’une étude exploratoire systématique, vise à traduire cet état.

1. La propriété forestière

Avec un taux de boisement de 17,1%, très inférieure à une moyenne départementale de 42%, le site « Vallée de la Saône » affirme la prépondérance ancestrale des surfaces agraires. La couverture forestière se décline dans un gradient croissant du nord au sud de 6 à 32 %. et se singularise particulièrement par la pluralité et la diversité de ses propriétaires forestiers. Les 2 172 ha boisés et les 298 km de peuplements linéaires se répartissent en deux grands types d'inégale importance :

a. La forêt publique

Les 16 unités concernées (15 forêts communales et 1 forêt appartenant à un établissement public) couvrent 678 ha soit 31,3 % du domaine boisé. Cette forêt publique bénéficie du régime forestier. L'Office National des Forêts est chargé par l'Etat de sa mise en application. Les 16 aménagements s’affirment comme les éléments essentiels de cette organisation de l’espace boisé public.

Elaborés en concertation avec les élus, les aménagements en vigueur se fixent pour objectifs principaux : - d'assurer en concomitance une production soutenue de bois d'œuvre de qualité et une gestion durable de l'écosystème forestier. - d'utiliser au mieux les structures forestières afin d'assurer un renouvellement graduel et harmonieux des peuplements par le biais de la régénération naturelle. - d’orienter progressivement les 57,3 ha de peupleraies extensives-8% de la surface soumise au régime forestier- vers une dynamique forestière progressive par le biais des essences forestières les mieux adaptées au climax stationnel. - d'ajuster la satisfaction des besoins des propriétaires aux aspirations générales de notre société par le biais d'une gestion multifonctionnelle (maintien d'une diversité animale et végétale, approche paysagère).

Les 9,9 km de ripisylves intégrées aux patrimoines communaux s’inscrivent également dans cette démarche. Elles jouent le rôle essentiel de corridor de diversité en direction des peuplements cordons et des puits de végétation forestière enchâssés dans les milieux ouverts. La récolte ligneuse s'élève en moyenne à 5 m3/ha/an pour un revenu net compris entre 115 et 140 euros/ha/an. La mise en place par le gestionnaire d'une démarche qualité en matière de coupes et travaux confirme cette volonté de gestion durable et intégrée.

Nota : Un tableau général précisant l'impact spatial des peupleraies et plantations résineuses sur chaque commune et par grand type de propriétaire a été réalisé. Ce tableau est disponible auprès de l’ONF ou du Syndicat Mixte Saône Doubs.

NATURA 2000 – Document intermédiaire n°1 - 07/03/05 25 Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des Forêts 70 – Espace Naturel Comtois Site Natura 2000 « Vallée de la Saône »

b. La propriété privée

Ce terme générique regroupe les forêts qui n'appartiennent ni aux communes ni aux établissements publics. Elles couvrent 10 890 ha sur les territoires des 68 communes concernées par le site. Le périmètre Natura 2000 "Vallée de la Saône" en inclut 1 494 ha, soit 68,7 % de l'espace boisée et 288,1km de formations linéaires -riveraines et autres. La plus grande partie de ces forêts privées provient de la déprise progressive des terres agricoles. Le morcellement et la structure foncière de ces unités forestières reflètent l'histoire agraire de la région avant les opérations de remembrement des années 1960. Le recours à l'enrichissement par introduction de peupliers se généralisa par la mise en place d'un système centralisé d'aides incitatives (1946- FFN).Ces peupleraies extensives pour la plupart (90,6%) couvrent 511 ha. La transformation par enrésinement reste très ponctuelle (29,5 ha) et se situe hors de la plaine alluviale.

Il est possible de dissocier deux types de propriété :

§ La macropropriété

Cinq massifs forestiers homogènes rentrent sous cette dénomination. Ils occupent 361 ha, 25 % du domaine privé et se situent à la périphérie de l'agglomération grayloise. La loi forestière oblige ces propriétaires de massifs forestiers de plus de 25 ha à l'application d'un plan simple de gestion. L'organisation de la forêt s'inscrit dans le cadre d'Orientations Régionales de Production. Le Centre Régional de la Propriété Forestière s'emploie en outre à diffuser et développer des méthodes sylvicoles évolutives. La vulgarisation et le travail par point d'appui conduit à l'émergence de régénérations feuillues naturelles ou assistées à partir des structures en conversion. Bien que la logique peuplier prime encore, l'adhésion des 4/5 des propriétaires est observable in facto. Les résultats sont prometteurs d'une volonté suivie d'intégration des concepts de protection des milieux et des espèces.

§ La micropropriété

Plus de 700 petits propriétaires se partagent 52 % des écosystèmes forestiers inféodés au site. Leur nombre atteint le summum en ce qui concerne les formations linéaires. Les 1 133 ha de bois, bosquets, plantations de toutes natures varient entre quelques ares et plusieurs hectares.

L. CARACTERISATION ECOLOGIQUE DES HABITATS FORESTIERS

1. Logique naturelle : site/habitat naturel

Les entités boisées se composent de 2172 ha de forêts, bois, bosquets, peupleraies et de 298 km de formations linéaires de toutes natures-soient 148 ha équivalents. Elles se répartissent en proportion variable sur trois compartiments géomorphologiques distincts :

• La frange des plateaux calcaires de Haute-Saône : cet espace naturel supporte 4% du domaine forestier.

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‚ Le système des terrasses : De Jonvelle au nord, à Broye au sud ; des matériaux détritiques, d’origine, de texture et datation différentes s’organisent en un système de trois terrasses ; 18 % des entités forestières se rencontrent sur cette zone.

ƒ La plaine alluviale : Les lits majeurs de la Saône et de ses affluents déterminent le compartiment central. Plus de 78% des formations boisées y sont inféodées.

En outre, les sols jouent également un rôle prépondérant dans la distribution des communautés végétales. Ainsi, les substrats forestiers accueillent dans les conditions climatiques actuelles des communautés végétales (phytocénoses) spécialisées. Par déduction, la présence de ces groupements végétaux conduit à appréhender la richesse minérale et l’alimentation hydrique des milieux physiques prédéfinis. Ils prennent à ce degré le rôle déterminant de bio-indicateurs.

Le schéma suivant distribution transversale des habitats forestiers sur le bassin de la Saône :

Figure n° 3 : distribution transversale des habitats forestiers sur le bassin de la Saône. (D’après BAILLY G., 1998)

2. Les habitats naturels forestiers

Le tableau de synthèse ci-dessous traduit par double codification et intitulé, l’amplitude spatiale (ha et %) de chaque type d’habitat. La détermination scientifique est développée dans les fiches diagnostic. La carte de restitution au 1/25 000e (saisie géoréférencée des données sous SIG) permet de localiser et visualiser ce diagnostic « habitats forestiers » à l’échelle du site « Vallée de la Saône ».

La combinaison des descripteurs écologiques aboutit à l’identification de 6 types d’habitats génériques mentionnés dans la directive 92/46/CEE – Annexe 1.

La nomenclature Corine Biotopes conduit à la mise en évidence de 14 types « morphologiques », dont 10 d’intérêt communautaire et 4 d’intérêt prioritaire.

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Tableau n° 4 : Tableau synthétique des habitats forestiers d’intérêt communautaire sur le site « Vallée de la Saône ». (ONF, 2002) Code Code Code Occupation Habitat élémentaire Natura Corine Type d’habitat générique Corine spatiale sous type ou variante 2000 biotopes biotopes ha % Forêts mixtes de Quercus robur, Ulmus laevis, Frênaie-ormaie des bords de Saône 91F0 44.4 Ulmus, Fraxinus excelsior ou angustifolia 44.4 1003 46,2 hydrocline à hygrophile riveraines des grands fleuves (Ulmenion minoris) Chênaie pédonculée calcicole à acidicline à Chênaie pédonculée ou chênaie charmaie primevère élevée 9160 41.24 41.24 133,4 6,1 subatlan et médio européenne du Carpinion betuli Chênaie pédonculée mésoneutrophile à mésoacidiphile à Paturin de Chaix Vieilles chênaies acidiphiles des plaines 9190 41.51 41.51 Chênaie pédonculée à Molinie bleue 13,8 0,6 sablonneuses à Quercus robur Hêtraie-chênaie continentale, acidicline à 9130 41.13 Hêtraie-chênaie de l’Asperulo Fagetum 41.13 171,4 7,9 mésoacidiphile à Pâturin de Chaix Hêtraie-chênaie continentale calcicole à 9130 41.13 41.13 neutrophile à aspérule odorante et mélique 61,4 2,8 uniflore

Tableau n° 5 : Tableau synthétique des habitats forestiers d’intérêt communautaire prioritaire sur le site « Vallée de la Saône ». (ONF, 2002) Code Code Code Occupation Habitat élémentaire Natura Corine Type d’habitat générique Corine spatiale sous type ou variante 2000 biotopes biotope ha % 44.13 Saulaie arborescente à saule blanc 6,6 0,3 Saulaies arborescentes 44.13 Saulaie arborescente à saule cassant. 40,9 1,9 91EO Aulnaie-frênaie des petits ruisseaux à carex 44.31 Forêts alluviales à Alnus glutinosa et fraxinus 44.31 8,4 0,4 pendula excelsior 44.332 44.332 Aulnaie-frênaie des sols engorgés 93,4 4,3 Forêts de pente, éboulis ou ravin du Tilion 9180 41.4 41.4 Erablaie-tillaie à scolopendre 12,4 0,6 Acerion

Ë Autres états boisés observables sur habitats identifiables :

Tableau n° 6 : Peupleraies répertoriées sur le site « Vallée de la Saône ». (ONF, 2002) HABITAT HOTE HABITAT D’ACCUEIL IDENTIFIABLE OCCUPATION SPATIALE Code Corine Code Corine Code Natura Type d’habitat Type d’habitat biotope biotope 2000 ha % 83,3212 6440 Prairie de fauche délaissée 18,2 0,8 Peupleraie intensive ou 83,3213 6510 Prairie fauchée cycliquement 30 1,4

37,7 Mégaphorbiaie typique (spirée, ortie) 83,3211 Peupleraie extensive 6430 164,1 7,6 Cariçaie 37,715 Phragmitaie (roselière)

Frênaie-ormaie des bords de Saône 83,3211 Peupleraie extensive 44,4 91F0 275,5 12,7 Hygrocline à hygrophile Chênaie pédonculée calcicole à acidicline à

Primevère élevée 83,3211 Peupleraie extensive 41,24 9160 Chênaie pédonculée mésoneutrophile à 19,6 0,9 mésoacidiphile à Pâturin de Chaix Hêtraie-chênaie continentale, acidicline à 83,3211 Peupleraie extensive 41,13 9130 12,1 0,6 mésoacidiphile à Pâturin de Chaix 44,13 Saulaie arborescente à Saule blanc 83,3211 Peupleraie extensive 91EO 44,13 Saulaie arborescente à Saule cassant 0,5 0 83,3211 Peupleraie extensive 44,332 Aulnaie-frênaie des sols engorgés 48,2 2,2

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Tableau n° 7 : Plantations de résineux répertoriées sur le site « Vallée de la Saône ». (ONF, 2002)

HABITAT HOTE HABITAT D’ACCUEIL IDENTIFIABLE OCCUPATION SPATIALE Code Corine Code Corine Code Natura Type d’habitat Habitat d’accueil identifiable biotope biotope 2000 ha % Chênaie pédonculée calcicole à acidicline à

Résineux (douglas, Primevère élevée 83,3121 épicéa) Chênaie pédonculée mésoneutrophile à 41,24 9160 9,7 0,4 mésoacidiphile à Pâturin de Chaix Résineux (douglas, Hêtraie-chênaie continentale, acidicline à 83,3121 41,13 9130 20 0,9 épicéa) mésoacidiphile à Pâturin de Chaix

Résineux (douglas, Frênaie-ormaie des bords de Saône hygrocline à 83,3121 44,4 91F0 1,8 0,1 épicéa) hygrophile

Résineux (douglas, 83,3121 44,31 91EO Aulnaie-frênaie des petits ruisseaux à carex pendula 2,7 0,1 épicéa)

Ë Autres états observables :

Tableau n° 8 : Milieux boisés fortement anthropisés sur le site « Vallée de la Saône ». (ONF, 2002)

87 Remblais de canaux et voies ferrées Milieux boisés fortement anthropisés 25,1 1,2 85,11 Parc

L’étude descriptive des habitats forestiers du site vallée de la Saône cherche par ailleurs à établir leur degré de maturation.

Trois phases et un sylvofaciés typique de la région d’appartenance sont identifiables.

1. Phase pionnière : résulte souvent d’une reconquête forestière naturelle d’espaces agricoles en déprise. 2. Phase post pionnière : présente l’une des étapes intermédiaires vers l’état optimal de maturité. 3. Phase mature : reflète un niveau de diversité végétale satisfaisant au vu des opérations sylviculturales de gestion durable pratiquées. 4. Sylvofaciès typique de la chênaie à charme issu du traitement généralisé en taillis sous futaie.

La restitution synthétique de l’étude des formations linéaires rentre dans le cadre de cette seconde phase d’analyse. Les peupleraies et plantations résineuses en sont exclues.

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Le résultat est restitué pour chaque type d’habitat dans les tableaux récapitulatifs suivants :

POUR LES MASSIFS CONSTITUES :

Tableau n° 9 : Habitats forestiers d’intérêt communautaire en fonction de la phase de maturation ou du sylvofaciès. (ONF, 2002) Code Code Sylvofaciès Répartition Habitat élémentaire Natura Type d’habitat générique Corine ou degré spatiale sous type ou variante 2000 biotope d’évolution ha % Forêts mixtes de Quercus robur, Ulmus laevis, 868 Mature 86,5 Ulmus Fraxinus excelsior ou angustifolia Frênaie-ormaie des bords de Saône 128 91F0 44,4 Postpionnier 12,8 riveraines des grands fleuves (Ulmenion Hygrocline à hygrophile 7 Pionnier 0,7 minoris) 1003

Chênaie pédonculée calcicole à 111 Chênaie pédonculée ou chênaie charmaie acidicline à Primevère élevée 22,4 9160 subatlantic et médio européenne du Carpinion 41,24 Chênaie pédonculée Mature 83,2

betuli mésoneutrophile à mésoacidiphile à Pionnier 16,8 Pâturin de Chaix 133,4 Vieilles chênaie acidiphiles des plaines Chênaie pédonculée à Molinie 9190 41,51 Mature 13,8 0,6 sablonneuses à Quercus robur bleue Mature 21,4 Hêtraie-chênaie continentale, 12,5 Chênaie à 137,9 9130 Hêtraie-chênaie de l’Asperulo Fagetum 41,13 acidicline à mésoacidiphile à 80,5 charme 12,1 Pâturin de Chaix 7,1 Pionnier 171,4 Hêtraie-chênaie continentale Mature 5,7 9,3 calcicole à neutrophile Chênaie à 11,1 9130 41,13 18,1 à Aspérule odorante et Mélique charme 44,6 72,6 uniflore Postpionnier 61,4

Tableau n° 10 : Habitats forestiers d’intérêt communautaire prioritaire en fonction de la phase de maturation ou du sylvofaciès. (ONF, 2002)

Code Sylvofaciés Répartition Code Habitat élémentaire Type d’habitat générique Corine ou degré spatiale Natura 2000 sous type ou variante biotope d’évolution ha % 44,13 Saulaie arborescente à Saule blanc 6,6 0,3 Saulaies arborescentes Saulaie arborescente à Saule Mature 44,13 40,9 1,9 cassant Aulnaie-frênaie des petits ruisseaux 44,31 Mature 8,4 0,4 91EO à Carex pendula Forêts alluviales à Alnus glutinosa 88,4 et Fraxinus excelsior Mature 94,6 44,332 Aulnaie-frênaie des sols engorgés 5,0 Postpionnier 5,4 93,4 Forêts de pente, éboulis ou ravin du Tilion 9180 41,4 Erablaie-tillaie à Scolopendre Mature 12,4 0,6 Acerion

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POUR LES FORMATIONS LINEAIRES :

Tableau n° 11 : Habitats forestiers linéaires en fonction de la phase de maturation ou du sylvofaciès. (ONF, 2002)

Code Code Répartition Habitat élémentaire Sylvofaciés ou Natura Type d’habitat générique Corine spatiale sous type ou variante degré d’évolution 2000 biotope KM % 47,8 Forêts mixtes de Quercus robur, Ulmus laevis, Mature 102,4 Ulmus Fraxinus excelsior ou angustifolia Frênaie-ormaie des bords de Saône Postpionnier 91F0 44,4 41,8 riveraines des grands fleuves (Ulmenion Hygrocline à hygrophile Pionnier 20,4 minoris) Peuplier ex 212,4 71,1 44,13 Saulaie arborescente à Saule blanc Mature 3,0 1,1 Forêts alluviales à Alnus glutinosa 91EO 22,9 et Fraxinus excelsior 44,13 Saulaie arborescente à Saule cassant Mature 0,8 7,9 Peuplier

Mature 18,7 44,332 Aulnaie-frênaie des sols engorgés 6,6 Postpionnier 1,0

1,2 Hêtraie-chênaie continentale, Mature 4,0 9130 Hêtraie-chênaie de l’Asperulo Fagetum 41,13 acidicline à mésoacidiphile à Pâturin Chênaie à charme 0.1 de Chaix Pionnier 5,3 1,8

Hêtraie-chênaie continentale calcicole Mature 1,2 à neutrophile 9130 41,13 Chênaie à charme 1,9 à Aspérule odorante et Mélique Postpionnier 3,1 uniflore 2,1 Remblais 87 de canaux 9.4 Milieux boisés fortement anthropisés 27,7 85,11 et voies ferrées

Nota : Les fiches de synthèses diagnostic annexées reprennent par habitat, les déterminants écologiques, les degrés de maturation et le niveau de conservation.

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F La forêt, en bref…

ü. Avec un taux de boisement de 17,19 %, très inférieure à une moyenne départementale de 42%, le site Vallée de la Saône affirme la prépondérance ancestrale des surfaces agraires. ü. La couverture forestière se décline dans un gradient croissant du nord au sud de 6 à 32 % et se singularise particulièrement par la pluralité et la diversité de ses propriétaires forestiers. ü. Les 2 172 ha boisés et les 298 km de peuplements linéaires se répartissent en 15 habitats naturels différents et selon deux statuts de propriété d'inégale importance :

- la forêt publique : 678 ha et 9,9 km de ripisylves - 15 forêts communales et 1 établissement public dotés d’aménagements forestiers. 1830 à 1930 : Traitement en taillis sous futaie. 1930 à 1970 : Traitement transitoire de préparation à la conversion en futaie régulière feuillue. 1970 à nos jours : Traitement de conversion du taillis sous futaie en futaie régulière feuillue.

- la forêt privée : 1 494 ha (dont 34 % en peupleraies) et 288,1 km de formations linéaires - la macropropriété (soit 25 % du domaine privé sur 5 unités de plus de 25 ha) et la micropropriété (environ 700 petits propriétaires se partageant 1130 ha).

ü. La plus grande partie de ces forêts privées provient de la déprise progressive des terres agricoles. La loi forestière oblige ces propriétaires de massifs forestiers de plus de 25 ha à l'application d'un plan simple de gestion (cinq plans simples de gestion sont recensés). L'organisation de la forêt s'inscrit alors dans le cadre d'Orientations Régionales de Production.

ü. Les habitats forestiers remarquables recensés sur le site :

- Les Saulaies arborescentes à saule blanc et à saule cassant - Les Aulnaie-frênaies des petits ruisseaux et celles des sols engorgés - L’Erablaie-tillaie à scolopendre - La Frênaie-ormaie des bords de Saône - Les Chênaies pédonculées à primevère élevée, à Pâturin de Chaix ou à Molinie bleue - La Hêtraie-chênaie continentale à Pâturin de Chaix et la Hêtraie-chênaie continentale à aspérule odorante et mélique uniflore

F Cohérence avec Natura 2000 :

ü La gestion des forêts publiques comme privées tend aujourd’hui à intégrer de plus en plus le respect des enjeux environnementaux. Les objectifs ne sont plus alors uniquement productivistes mais concernent également le maintien de la biodiversité et la préservation des habitats et des espèces remarquables.

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M. LES ESPECES

Un recensement des espèces d'intérêt patrimonial a été effectué. Au vu de l'important travail d'inventaire déjà réalisé sur le périmètre du site Natura 2000 la recherche d'informations faunistiques et floristiques ne s'est basée que sur l'exploitation de la bibliographie existante et de bases de données naturalistes. Certaines données ont cependant été récoltées au cours des visites de terrain de l'année 2001.

1. Les espèces végétales

Ce n'est pas moins de 15 plantes rares et protégées qui ont été inventoriées à l'intérieur du site Natura 2000 Val de Saône.

Tableau n° 12 : Espèces rares ou protégées présentes dans le site Natura 2000 Val de Saône (ENC, 2002) NOMBRE ACTIONS SURFACE NIVEAU DE EVOLUTION REGIONALE DISTRIBUTION ESPECES DE DE (HA) PROTECTION DES EFFECTIFS FRANÇAISE STATION CONSERVATION Gratiola officinalis 9 118 PN en régression rare et disséminée urgente 150 Stellaria palustris 15 PR en régression rare et disséminée urgente

Hottonia palustris 8 9 PR en régression rare et disséminée urgente rare ou absente selon les Ludwigia palustris 2 6 PR en régression urgente régions, discontinue Euphorbia palustris 1 6 PR non connue rare et disséminée urgente rare dans l'Est, plus Nymphoides peltata 2 3 * en régression urgente commun dans l'Ouest surtout dans une large Oenanthe peucedanifolia 3 7 PR en régression à prospecter moitié Ouest Stratiotes aloides 8 8 PR non connue rare et disséminée à prospecter surtout dans le Nord de Butomus umbellatus 25 48 PR stables à prospecter la France Najas marina 10 13 PR stables rare et disséminée à prospecter rare dans le Nord et Hydrocharis morsus-ranae 28 51 * en régression à surveiller l'Ouest de la France présente dans une large Poa palustris 1 0.5 * en régression à prospecter moitié est connue dans presque Teucrium scordium 3 17 * en régression à surveiller toute la France présente dans une large Carex strigosa 7 489 * stables à surveiller moitié Nord Hab (II, IV) : espèces inscrites à l'annexe II et/ou IV de la LON : Liste Orange Nationale (oiseaux uniquement) : Directive Habitats ; D : "en déclin". DO : espèces d'oiseaux inscrites à la Directive Oiseaux ; PR : protection régionale; LRFC : Liste Rouge Régionale (reptiles et amphibiens PN : protection nationale. uniquement) TM : "très menacée" LRN : Liste rouge nationale : AM : "assez menacée" ; E : "en danger" ; V : "vulnérable" ; * "rare en FC" = espèce végétale non protégée mais inscrite R : "espèce rare" ; à l'Atlas des plantes rares et protégées de Franche-comté (Ferrez et al., I : "espèce au statut indéterminé" ; 2001) S : " espèce à surveiller".

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2. Les espèces animales

a. Les oiseaux

Les prairies humides de la vallée de la Saône, ainsi que certains milieux connexes (roselières, ripisylves), recèlent une importante richesse ornithologique ; et plusieurs espèces nicheuses présentent un intérêt patrimonial très fort. Il faut noter également que le Val de Saône constitue un axe migratoire et offre plusieurs sites d’hivernage intéressants.

- quatre espèces à haute valeur patrimoniale : le Courlis cendré (Numenius arquata), le Râle des genêts (Crex crex), la Bécassine des marais (Gallinago gallinago) et la Marouette ponctuée (Porzana porzana), sur l'ensemble du périmètre Natura 2000,

- les populations de trois espèces de passereaux prairiaux, au statut moins défavorable, n'ont été étudiées que sur 8 secteurs concernés par l'Opération locale (MAE) : le Pipit farlouse (Anthus pratensis), le Bruant proyer (Miliaria calandra) et le Tarier des prés (Saxicola rubetra).

En outre, des données plus éparses concernant d'autres espèces d'oiseaux patrimoniales (et non nécessairement liées aux prairies humides) méritent d'être prises en compte ici.

Tableau n° 13 : Statuts et type de données disponibles pour les principales espèces d’oiseaux nicheurs du Val de Saône à forte valeur patrimoniale (incluant les passereaux prairiaux suivis dans le cadre des MAE) (ENC, 2002)

NOM FRANÇAIS NOM SCIENTIFIQUE TYPE DE DONNEES STATUT DE PROTECTION Blongios nain Ixobrychus minutus suivi GNFC PN, E (LRN), DO Busard cendré Circus pygargus données éparses PN, S (LN), DO Râle de genêts Crex crex suivi MAE PN, E (LRN), DO Marouette ponctuée Porzana porzana suivi MAE PN, E (LRN), DO Courlis cendré Numenius arquata suivi MAE S (LN) Vanneau huppé Vanellus vanellus données éparses D (LON) Bécassine des marais Gallinago gallinago suivi MAE E (LRN) Pic mar Dendrocopos medius données éparses PN, S (LN), DO Hirondelle de rivages Riparia riparia données éparses PN, S (LN) Pipit farlouse Anthus pratensis suivi partiel MAE PN Tarier des prés Saxicola rubetra suivi partiel MAE PN, D (LON) Phragmite des joncs Acrocephalus schoenobaenus données éparses PN, à préciser (LN) Rousserolle turdoïde Acrocephalus arundinaceus données éparses PN, D (LON) Pie-grièche grise Lanius excubitor données éparses PN, D (LON) Pie-grièche à tête rousse Lanius senator données éparses PN, D (LON) Bruant proyer Miliaria calandra suivi partiel MAE PN Hab (II, IV) : espèces inscrites à l'annexe II et/ou IV de la S : " espèce à surveiller". Directive Habitats ; LON : Liste Orange Nationale (oiseaux uniquement) : DO : espèces d'oiseaux inscrites à la Directive Oiseaux ; D : "en déclin". PR : protection régionale; PN : protection nationale. LRFC : Liste Rouge Régionale (reptiles et amphibiens uniquement) LRN : Liste rouge nationale : TM : "très menacée" E : "en danger" ; AM : "assez menacée" ; V : "vulnérable" ; R : "espèce rare" ; "rare en FC" : espèce végétale non protégée mais inscrite à I : "espèce au statut indéterminé" ; l'Atlas des plantes rares et protégées de Franche-comté. NATURA 2000 – Document intermédiaire n°1 - 07/03/05 34 Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des Forêts 70 – Espace Naturel Comtois Site Natura 2000 « Vallée de la Saône »

b. Les mammifères

Le principal intérêt du Val de Saône concernant les mammifères réside dans son rôle probable de territoire de chasse pour les espèces de Chiroptères. Toutes les chauves-souris bénéficient d'une protection nationale, et plusieurs d'entre elles appartiennent à l'annexe II de la directive "Habitat Faune Flore" désignant les espèces d'intérêt communautaire.

D'après les recherches effectuées par le CPEPESC Franche-Comté (Commission permanente d’étude et de protection des eaux souterraines et des cavités), 15 espèces de Chiroptères ont été observées dans le périmètre du site Natura 2000 Val de Saône entre 1938 et 2001. L’état des connaissances est considéré comme relativement important. La plupart des sites connus de reproduction est localisée en périphérie du périmètre (notamment au niveau des villages), mais le site Natura 2000 inclut vraisemblablement des zones fréquentées par les chauves-souris au cours de leurs chasses (prairies pâturées en amont et en aval des colonies, ripisylves et forêts alluviales). Il faut cependant noter que la réserve naturelle de la Grotte du Carroussel est incluse directement à l'intérieur de ce périmètre. Ce site d'importance internationale, abritant notamment une forte colonie de Minioptères de Schreibers (Miniopterus schreibersi), est lui-même inscrit au futur réseau des sites Natura 2000 dans le cadre des cavités à Minioptères de Schreibers de Franche-Comté.

Tableau n° 14 : Liste et statut des espèces de Chiroptères contactées dans le Val de Saône (ENC, 2002) Nom français Nom scientifique Statut Val de Saône Statut de protection

Petit Rhinolophe Rhinolophus hipposideros reproduction à proximité PN, hab. (II) Grand Rhinolophe Rhinolophus ferrumequinum reproduction à proximité PN, hab. (II) Vespertilion de Daubenton Myotis daubentoni reproduction avérée PN, hab. (IV) Vespertilion à moustaches Myotis mystacinus présence constatée PN, hab. (IV) Vespertilion à oreilles échancrées Myotis emarginatus reproduction à proximité PN, hab. (II) Vespertilion de Natterer Myotis nattereri présence constatée PN, hab. (IV) Vespertilion de Bechstein Myotis bechsteini présence constatée PN, hab. (II) Grand Murin Myotis myotis reproduction avérée PN, hab. (II) Noctule commune Nyctalus noctula présence constatée PN, hab. (IV) Noctule de Leisler Nyctalus leisleri présence constatée PN, hab. (IV) Sérotine commune Eptesicus serotinus reproduction avérée PN, hab. (IV) Pipistrelle commune Pipistrellus pipistrellus reproduction avérée PN, hab. (IV) Oreillard roux Plecotus auritus à confirmer PN, hab. (IV) Barbastelle d'Europe Barbastella barbastellus présence constatée PN, hab. (II) Minioptère de Schreibers Miniopterus schreibersi reproduction avérée PN, hab. (II) E : "en danger" ; LRFC : Liste Rouge Régionale (reptiles et Hab (II, IV) : espèces inscrites à l'annexe II V : "vulnérable" ; amphibiens uniquement) et/ou IV de la Directive Habitats ; R : "espèce rare" ; TM : "très menacée" DO : espèces d'oiseaux inscrites à la Directive I : "espèce au statut indéterminé" ; AM : "assez menacée" ; Oiseaux ; S : " espèce à surveiller". PR : protection régionale; LON : Liste Orange Nationale (oiseaux "rare en FC" : espèce végétale non protégée PN : protection nationale. uniquement) : mais inscrite à l'Atlas des plantes rares et D : "en déclin". protégées de Franche-comté. LRN : Liste rouge nationale :

c. Les amphibiens

Douze espèces d'Amphibiens sont présentes au sein du périmètre Natura 2000 Val de Saône, parmi lesquelles 10 sont intégralement protégées et 2 sont inscrites à l'annexe II de la "directive habitats".

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Tableau n° 15 : statut des espèces d‘Amphibiens présentes dans le Val de Saône (ENC, 2002) Nom français Nom scientifique Statut de protection Salamandre tachetée Salamandra salamandra PN Triton crêté Triturus cristatus PN, hab. (II), TM (LRR) Triton alpestre Triturus alpestris PN Triton ponctué Triturus vulgaris PN, AM (LRR) Triton palmé Triturus helveticus PN Grenouille verte Rana groupe esculenta Grenouille rousse Rana temporaria Grenouille agile Rana dalmatina PN, AM (LRR) Crapaud commun Bufo bufo PN Crapaud calamite Bufo calamita PN, TM (LRR) Sonneur à ventre jaune Bombina variegata PN, hab. (II) Rainette verte Hyla arborea PN, TM (LRR) Hab (II, IV) : espèces inscrites à l'annexe II V : "vulnérable" ; LRFC : Liste Rouge Régionale (reptiles et et/ou IV de la Directive Habitats ; R : "espèce rare" ; amphibiens uniquement) DO : espèces d'oiseaux inscrites à la Directive I : "espèce au statut indéterminé" ; TM : "très menacée" Oiseaux ; S : " espèce à surveiller". AM : "assez menacée" ; PR : protection régionale; LON : Liste Orange Nationale (oiseaux PN : protection nationale. uniquement) : "rare en FC" : espèce végétale non protégée D : "en déclin". mais inscrite à l'Atlas des plantes rares et LRN : Liste rouge nationale : protégées de Franche-comté. E : "en danger" ;

d. Les poissons

Globalement, l’état piscicole de la Saône a été considéré comme médiocre et préoccupant. Il existe sur toutes les stations une importante discordance entre peuplement attendu et peuplement observé, se traduisant par un déficit d’espèces (disparition des espèces sensibles) ou des déficits d’abondance. Les secteurs de Chemilly, Gray et Ferrières sont particulièrement perturbés, du fait d’une grande homogénéisation des mosaïques d’habitats suite à la chenalisation de la rivière et d’une détérioration de la qualité de l’eau (apports pollués du Durgeon notamment).

Cependant, deux espèces présentes sont inscrites à l'annexe II de la directive habitats : la Bouvière (Rhodeus sericeus) et le Chabot (Cottus gobio). Deux espèces sont susceptibles de bénéficier en France de mesures de protection prises dans le cadre d'un arrêté de biotope : la Bouvière et le Brochet (Esox lucius).

Tableau n° 16 : peuplement piscicole sur six stations du Val de Saône (d’après CSP, 1998) (ENC, 2002) AVAL DE GRAY SOING CHEMILLY FERRIERES CONFLANDEY CENDRECOURT Ablette Alburnus alburnus peu abondant oui peu abondant peu abondant oui oui Anguille Anguilla anguilla oui oui oui oui Barbeau fluviatile Barbus barbus oui peu abondant oui Blageon Leuciscus soufia Bouvière Rhodeus sericeus peu abondant oui peu abondant oui Brème bordelière Blicca bjoerkna oui oui oui oui oui oui Brème Abramis brama oui oui peu abondant peu abondant oui oui Brochet Esox lucius oui oui oui oui oui oui Carpe commune Cyprinus carpio Chabot Cottus gobio peu abondant peu abondant oui Chevaine Leuciscus cephalus oui oui oui oui oui oui Epinoche Gasterosteus aculeatus peu abondant Gardon Rutilus rutilus peu abondant oui peu abondant oui oui oui Goujon Gobio gobio oui peu abondant oui oui oui Grémille Gymnocephalus cernua oui oui oui oui oui Hotu Chondrostoma nasus oui oui peu abondant oui oui Loche franche Nemacheilus barbatulus peu abondant peu abondant peu abondant peu abondant oui Lote de rivière Lota lota oui peu abondant peu abondant peu abondant Perche soleil Lepomis gibbosus oui oui oui oui oui oui NATURA 2000 – Document intermédiaire n°1 - 07/03/05 36 Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des Forêts 70 – Espace Naturel Comtois Site Natura 2000 « Vallée de la Saône »

Perche Perca fluviatilis oui oui oui oui oui oui Poisson chat Ictalurus melas oui oui oui oui oui Scardinius Rotengle peu abondant oui oui peu abondant oui oui erythrophtalmus Sandre Stizostedion lucioperca oui oui oui oui oui Spirlin Alburnoides bipunctatus peu abondant Tanche Tinca tinca oui oui oui oui oui oui Truite commune Salmo trutta fario peu abondant Vairon Phoxinus phoxinus Vandoise Leuciscus leuciscus peu abondant oui

e. Les insectes

Les données concernant les Invertébrés sont encore très lacunaires.

Tableau n°17 : espèces d'Insectes inscrites à l'annexe II de la "directive habitats" dans le Val de Saône (ENC, 2002) ORDRE NOM FRANÇAIS NOM SCIENTIFIQUE COMMUNES CONCERNEES Lépidoptères Ecaille chinée Callimorpha quadripunctaria Aisey-et-Richecourt Lépidoptères Cuivré des marais Lycaenia dispar Faverney Odonates Cordulie à corps fin Oxygastra curtisii Fleurey-les-Faverney Coléoptères Lucane cerf-volant Lucanus cervus Seveux, Gray Coléoptères grand Capricorne Cérambyx cerdo Apremont

Cinq espèces inscrites à l'annexe II de la directive "habitats" ont été signalées au sein du périmètre Natura 2000 Val de Saône.

Les Lépidoptères

Aucun inventaire précis des Lépidoptères sur le site Natura 2000 n'est à ce jour disponible, même si la synthèse régionale en cours de réalisation par l'OPIE apportera sans doute un complément d'informations appréciable.

L'Ecaille chinée (Callimorpha quadripunctaria), qui appartient au sous-ordre des Hétérocères, est une espèce plutôt forestière, relativement peu exigeante dans le choix de son biotope. Son statut d'espèce menacée au niveau européen est parfois aujourd'hui remis en cause.

Par contre, le Cuivré des marais (Lycaenia dispar) est une espèce dont la régression au niveau national est marquée (Maurin, 1994). Les plantes hôtes de ce petit papillon diurne appartiennent au genre Rumex. Il fréquente les prés à litière et les clairières de forêts humides, et souffre de la reconversion des prairies en cultures et des aménagements hydrauliques. Dans le Val de Saône, il est signalé dans le secteur de Faverney.

Les Odonates

L’inventaire des Odonates précédemment cité (Oertli, 1995) a permis de découvrir 27 espèces au sein du périmètre Natura 2000 (avec une prospection surtout axée sur le secteur de Port-sur-Saône). Aucune de ces espèces n’est inscrite à l’annexe II de la directive « habitats », même si certaines d’entre elles restent relativement peu communes (Coenagrion pulchellum, Aeshna affinis, Aeshna isosceles, Somatochlora metallica…).

D’autres espèces restent cependant probablement à découvrir : ainsi, la rare Cordulie à corps fin (Oxygastra curtisii) a été récemment signalée du secteur de Faverney. Cette espèce en forte régression affectionne les rivières à courant lent, les adultes montrant une grande affinité pour les rives broussailleuses (Maurin, 1994).

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Les Coléoptères

Le Lucane cerf-volant (Lucanus cervus), notre plus grande espèce de Coléoptères, est forestier. La larve, saproxylophage, se développe dans le bois mort du chêne. Il reste assez largement répandu en France, et est connu dans le Val de Saône au moins des secteurs de Gray et Seveux.

Par contre, les données de grand Capricorne (Cérambyx cerdo), concernant la commune d'Apremont et datant de 1972, n'ont pu être confirmées au cours de prospections plus récentes. Cette espèce de Longicornes, encore relativement commune dans le sud de la France, est en régression en Europe (Maurin, 1994).

3. La gestion des espèces dites « envahissantes »

a. La gestion des Renouées

Parmi les espèces dites « envahissantes », les Renouées (cela concerne plusieurs espèces ou hybrides) font aujourd’hui l’objet de beaucoup de discussions et de vives polémiques. Leur prolifération est très rapide et il n’existe aujourd’hui pas de moyen pour éradiquer les Renouées. Tout au plus, certaines méthodes permettent de réguler leur croissance afin d’accroître la biodiversité du milieu. On estime que le premier vecteur de « contamination » par les Renouées, de secteurs non colonisés, est le transport de matériaux ou déchets du BTP issus de zones déjà contaminées. Il est donc primordial de s’assurer, avant tout transfert de ce type de déchets, que les remblais sont indemnes de rhizomes (racines) de cette plante. Des préconisations devront sans doute être ajoutées à l’avenir aux cahiers des charges des Plans Départementaux d’Elimination des Déchets issus du BTP.

b. La gestion des populations de Cormorans

Le second problème concernant la gestion des populations de Cormorans a souvent été posé au cours des réunions d’information locales ou des commissions techniques. Des propositions pourront sans doute être faites lors de l’élaboration des objectifs et des mesures de gestion. Actuellement, il existe un plan de tir sélectif des Cormorans. Sur la période de chasse 2000-2001, 100 individus ont été tirés sur la vallée par les chasseurs autorisés.

F Les espèces recensées sur le site, en bref…

ü L'état des connaissances sur la faune remarquable du val de Saône n'est actuellement pas homogène selon les groupes taxinomiques : elle est beaucoup plus avancée concernant les vertébrés (essentiellement Oiseaux, Chiroptères et Amphibiens) que pour les invertébrés ; et parmi les oiseaux, les données disponibles les plus précises concernent les espèces suivies dans le cadre de mesures agri- environnementales. Des compléments d'inventaire, ciblés notamment sur les autres espèces d'oiseaux, les mammifères, les insectes, voire les poissons seraient donc souhaitables.

ü L'examen des données aujourd'hui disponibles permet cependant de mettre en évidence un intérêt fort du Val de Saône pour la faune. Quelques espèces phares sont à mettre en avant :

- parmi les Chiroptères, le Minioptère de Schreibers possède à la grotte du Carroussel une colonie importante, et d'autres espèces sensibles comme les Rhinolophes utilisent vraisemblablement le périmètre du site comme zone de chasse. NATURA 2000 – Document intermédiaire n°1 - 07/03/05 38 Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des Forêts 70 – Espace Naturel Comtois Site Natura 2000 « Vallée de la Saône »

- la présence du Râle de genêts, vulnérable à l'échelon mondial, ainsi que dans une moindre mesure celle d'autres espèces d'oiseaux liés aux prairies humides (comme le Courlis cendré et la Bécassine des marais) ou aux roselières (comme le Blongios nain), confère au site un intérêt ornithologique remarquable,

- enfin, au moins à un niveau régional, la présence d'Amphibiens tels que le Crapaud calamite ou le Triton crêté, et d'insectes comme la Cordulie à corps fin et le Cuivré des marais constituent des enjeux supplémentaires en terme de protection de la faune.

ü Des tendances récentes (depuis 1999) montrent que certaines populations d'espèces clés comme le Râle des genêts et le Blongios nain, sont en très nette régression. Les mesures agri- environnementales mises en places au sein de la zone depuis 1998 sont encore trop récentes pour avoir un impact positif mesurable, et ceci d'autant plus qu'elles constituent essentiellement des opérations de "conservation de l'existant". Il conviendra donc d'être très vigilant, grâce à un suivi adéquat, sur l'évolution des populations de ces espèces à très haute valeur patrimoniale.

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Synthèse des données socio-économiques du site

Contexte agricole

Ü Sur le site, les prairies et les cultures représentent respectivement 80 et 20 % de la SAU avec d’importantes Les quelques grands projets prévus sur le site inégalités entre l’amont et l’aval du site. Natura 2000 « Vallée de la Saône » Contexte forestier Ü Le nombre d’exploitants reste stable Ü L’élevage (lait + viande) reste la principale activité sur le Ü 5 grands projets ont retenu notre attention sur le site : Ü Le site est occupé par 2 320 ha de boisements soit 17,19 % site. de la surface totale du site. Ü La préoccupation principale sur le site est la tendance à - un centre de stockage des déchets à Faverney, Ü Il contient 15 forêts communales et 1 appartenant à un l’intensification des cultures. - une usine d’incinération à Noidans-le-Ferroux, établissement public (678 ha au total). Ü Le drainage et l’enfrichement sont mineurs sur le site. - une liaison routière entre les RD20-RD6-RN19, Ü La forêt privée couvre 1 494 ha sur le site soit 68,7 % de - le contournement de l’agglomération grayloise, l’espace boisée. L’élevage reste la principale activité sur le site et permet le - le contournement de Port-sur-Saône. maintien des prairies mais la tendance vers les cultures La gestion forestière semble compatible avec le intensives contribue à la diminution ou au morcellement des maintien des habitats en place.

Contexte touristique Les communes du site Ü Les principales activités touristiques sont saisonnières (campings, bases de loisirs, bateaux de plaisance…). Ü 68 communes essentiellement rurales sont concernées Ü Le trafic fluvial s’est largement modifié au profit des par le site. Exploitations de granulats bateaux de plaisance. Ü Certaines communes mettent largement en valeur leur Ü On compte 40,24 hab./km2 sur le Val de Saône, Ü Il existe actuellement 3 exploitations en activité sur le patrimoine historique. seulement 11 communes ont plus de 500 hab. et la moyenne site ou à proximité immédiate. Ü Les principales structures d’accueil sont les gîtes et pour les 57 autres est de 218,6 hab./commune. chambres d’hôtes. Toute extension des gravières devra prendre en Ü La population globale est stable (très légère diminution). considération les habitats et espèces d’intérêt Le tourisme n’a que peu d’influence sur le site, sauf en communautaire, de même que l’aspect fonctionnel du Ü L’agriculture reste la principale activité. période estivale (pollution de l’eau). site. La modification du trafic fluvial peut également avoir des conséquences sur les habitats rivulaires de la Saône. Ü Elles misent souvent sur le tourisme, notamment fluvial.

Contexte cynégétique

Contexte halieutique Chasse sur le DPF Ü Sur la Saône, la saison de chasse 2001/2002 au gibier d’eau s’est exercée sur 56 Ü Le secteur concerné par notre étude est découpé en 86 lots dont les 35 lots, du 1° septembre 2001 au 31 janvier 2002. réserves ou la pêche est interdite. Ü Sur l’Ognon (GIC des 5 rivières), la saison s’est déroulée du 14 octobre 2001 au Ü Sur l’ensemble de ces lots, 57 licences pour la pêche aux engins ont été 31 janvier 2002 délivrées cette année. Ü Chaque lot possède un nombre limité de fusils (303 licences au total). Ü Un suivi de leurs captures est réalisé par le CSP depuis 1988 Ü Il existe 17 réserves sur la Saône. Ü Il existe 24 AAPPMA sur la Saône. Ü On note une baisse sensible des pêcheurs amateurs aux lignes depuis Chasse en plaine plusieurs années parallèlement à un constat général de baisse des populations Ü Dans le département de la Haute-Saône, l’activité de chasse en plaine a été fixée piscicoles. pour la période 2001 / 2002, du 9 septembre 2001 au 28 février 2002 avec des variations selon les espèces et les pratiques. L’activité halieutique est compatible avec les objectifs généraux Ü Il existe 65 ACCA, 3 AICA et 64 réserves dans ou à proximité du site. de Natura 2000 sur le site. Pour les périodes concernées, l’activité de chasse est compatible avec les objectifs généraux de Natura 2000. NATURA 2000 – Document intermédiaire n°1 - 07/03/05 40 Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des Forêts 70 – Espace Naturel Comtois Site Natura 2000 « Vallée de la Saône »

Synthèse de l’inventaire patrimoniale du site

LES HABITATS NATURELS RECENSES SUR LE SITE

LES HABITATS D’INTERET COMMUNAUTAIRE PRIORITAIRES

Habitats forestiers : - La Saulaie arborescente à saule blanc - La Saulaie arborescente à saule cassant (code Natura 2000 : 91 EO) - L’Aulnaie-frênaie des petits ruisseaux à carex pendula - L’Aulnaie-frênaie des sols engorgés

- Erablaie-tillaie à scolopendre. (code Natura 2000 : 9180)

LES HABITATS D’INTERET COMMUNAUTAIRE

Habitats aquatiques : - Le groupement à Hydrocharis : Hydrocharition morsi-ranae (code Natura 2000 : 3150-3) Habitats prairiaux : - L'arrhénathéraie alluviale à Colchique : Colchico autumnale-Festucetum pratensis (Code Natura 2000 : 6510) Habitats forestiers : - La Frênaie-ormaie des bords de Saône hydrocline à hygrophile (code Natura 2000 : 91 FO) - La Chênaie pédonculée calcicole à acidicline à primevère élevée et la Chênaie pédonculée mésoneutrophile à mésoacidiphile à Pâturin de Chaix (code Natura 2000 : 9160) - La Chênaie pédonculée à Molinie bleue (code Natura 2000 : 9190) - La Hêtraie-chênaie continentale, acidicline à mésoacidiphile à Pâturin de Chaix et la Hêtraie-chênaie continentale calcicole à neutrophile à aspérule odorante et mélique uniflore (code Natura 2000 : 9130).

LES HABITATS D’ESPECES D’INTERET COMMUNAUTAIRE :

Habitats prairiaux : - Prairies de fauche longuement inondables (Code Corine biotopes : 37.2) - Prairies régulièrement inondées à Séneçon aquatique (Code Corine biotopes : 37.214)

LES ESPECES

14 ESPECES VEGETALES RARES OU PROTEGEES :

La Gratiole officinale, La Stellaire des marais, l’Hottonie des marais, la Ludwigie des marais, l’Euphorbe des marais, le Faux nénuphar, l’Oenanthe à feuille peucédan, le Stratiotès faux aloès, le Butome en ombelle, la Naïade marine, l’Hydrocharis des grenouilles, le Pâturin des marais, la Germandrée d'eau, la Laîche maigre.

49 ESPECES ANIMALES A FORTE VALEUR PATRIMONIALE

8 Chiroptères (chauves-souris) Le Petit Rhinolophe, le Grand Rhinolophe, le Vespertilion à oreilles échancrées, le Vespertilion de Bechstein, le Grand Murin, la Barbastelle d'Europe, le Minioptère de Schreibers et la Sérotine commune.

16 oiseaux Le Blongios nain, le Busard cendré, le Râle de genêts, la Marouette ponctuée, le Courlis cendré, le Vanneau huppé, la Bécassine des marais, le Pic mar, l’Hirondelle de rivages, le Pipit farlouse, le Tarier des prés, le Phragmite des joncs, la Rousserolle turdoïde, la Pie-grièche grise, la Pie-grièche à tête rousse, le Bruant proyer.

12 amphibiens La Salamandre tachetée, le Triton crêté, le Triton alpestre, le Triton ponctué, le Triton palmé, la Grenouille verte, la Grenouille rousse, la Grenouille agile, le Crapaud commun, le Crapaud calamite, le Sonneur à ventre jaune et la Rainette verte.

Les autres espèces Bien qu’un certain nombre d’espèces d’insectes (L’Ecaille chinée, le Cuivré des marais, la Cordulie à corps fin, la Lucane cerf-volant et le grand Capricorne) et de poissons (Chabot, bouvière, brochet) aient été recensées, les connaissances actuelles ne nous permettent pas de réaliser un inventaire exhaustif sur le site. Des prospections supplémentaires devront sans doute être proposées afin d’approfondire les connaissances faunistiques.

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IV. L’état de conservation des habitats naturels

A. LES MILIEUX AQUATIQUES

Les principaux milieux aquatiques rencontrés dans le Val de Saône sont représentés par les mares, les baissières, les bras morts, certains biefs ou fossés… Les groupements que l’on peut y rencontrer sont les groupements à nénuphars et potamots, à Hydrocharis, les groupements dominés par les laîches mais également les roselières et roselières basses.

Les problèmes parfois rencontrés :

- Substitution d’habitats au profit de la populiculture. - Milieux très riches qui sont soumis à eutrophisation régulière, - Comblement progressif par les limons ou résidus de récolte lors des crues, - Atterrissements, ceintures végétales, colonisation par espèces ligneuses, - Déconnexion du lit mineur et fonctionnement altéré, notamment au niveau piscicole, - Dégradation physique et chimique de la qualité des eaux, - Milieux parfois isolés par des cultures (action de barrières) limitant les phénomènes migratoires (batraciens par exemple).

Dans la majorité des cas, les dégradations subies par ces milieux ne semblent pas irréversibles, un retour vers une pratique raisonnable ou adaptée suffirait pour retrouver progressivement un bon fonctionnement.

B. LES HABITATS PRAIRIAUX

Les changements intervenus dans l'agriculture depuis la fin de la seconde guerre mondiale et en particulier la mécanisation, ont eu pour effet de modifier considérablement les rapports de l'homme avec son environnement naturel. Plusieurs études ont ainsi montré que sur l'ensemble du val de Saône, on assiste actuellement à :

- une forte régression des prairies en faveur des cultures (environ 20% de 1970 à 1980), ce qui provoque un isolement des populations (Gratiole officinale, Râle des genêts) avec risque de disparition; - un impact important des pratiques agricoles actuelles (drainage, fertilisation, mise en cultures, fauche précoce,.etc.) sur les espèces sensibles ; - l'extension des boisements artificiels (peupleraie) ; - une érosion des terres ; - une contamination insidieuse en phosphates, nitrates et ammonium des milieux annexes à la rivière entraînant le développement des groupements tolérants à la pollution ce qui entraîne une banalisation de la flore ; - une dégradation des frayères à brochet en raison de la baisse du niveau d'eau de la nappe et/ou du retrait trop rapide des eaux après inondation, ce qui (perturbe la reproduction) ; - des endiguements le long du cours de la Saône et la dégradation des petits affluents compte tenu de leur rectification durant la dernière décennie...

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1. Objectifs et méthode

L'état de conservation des habitats s'appuie sur la prise en compte de deux ensembles d'indicateurs :

- les atteintes directement identifiables sans campagne de terrain supplémentaire, c'est à dire essentiellement le retournement, le drainage et la mise en culture de certaines parcelles,

- la présence ou l'absence d'espèces végétales (Gratiole officinale Gratiola officinalis, Stellaire des marais Stellaria palustris et Oenanthe à feuilles de peucédan Oenanthe peucedanifolia) ou animales (Courlis cendré Numenius arquata, Râle des genêts Crex crex, Bécassine des marais Gallinago gallinago et Cuivré des marais Lycaenia dispar essentiellement), considérées comme des témoins pertinents d'un bon état de conservation de l'habitat prairial humide de référence.

Trois niveaux de conservation, qui tiennent compte de la vulnérabilité à moyen terme des habitats face aux atteintes d'origine anthropique, ont ainsi été distingués :

Le niveau de conservation « bon » : il est l'expression d'un habitat dont la vulnérabilité à moyen terme est faible. Le milieu garde ses potentialités d'accueil pour la faune et la flore menacées typiques des prairies alluviales humides,

Le niveau de conservation « moyen » : il est l'expression d'un habitat dont la vulnérabilité à moyen terme est moyenne, et où des atteintes modérées sont déjà identifiables (fertilisation, drainage, surpâturage…. Ces milieux perdent une grande partie de leurs potentialités pour la faune et la flore remarquables, et les espèces indicatrices y sont actuellement absentes,

Le niveau de conservation « mauvais » : il est l'expression d'un habitat ayant subi une atteinte majeure (mise en culture essentiellement), et pour lequel la possibilité de restauration est difficile.

2. Résultats

Le tableau suivant présente les surfaces concernées sur le périmètre Natura 2000 « Vallée de la Saône » pour chacun des niveaux de conservation des habitats agropastoraux préalablement définis. Les habitats au statut de conservation le plus favorable représentent environ un tiers de la surface totale des espaces ouverts, tandis que les habitats les plus dégradés (mise en culture) constituent autour de 20 % de cette superficie. Le reste (environ la moitié) correspond à la situation de conservation intermédiaire.

Tableau n° 18 : Surfaces concernées par les trois niveaux de conservation retenus pour les habitats agropastoraux (ENC, 2002)

NIVEAU DE CONSERVATION CARACTERISTIQUES SURFACE CONCERNEE favorable prairies avec présence d'espèces indicatrices environ 2 690 hectares assez favorable prairies avec absence des espèces indicatrices environ 4 230 hectares médiocre transformation des prairies en cultures environ 1 790 hectares

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L'état de conservation des habitats prairiaux n'est pas homogène de l'amont à l'aval de la vallée. Certains secteurs se distinguent assez clairement par une forte proportion de parcelles gardant un état de conservation favorable.

Il s'agit essentiellement :

- du secteur allant de Baulay à Conflandey, incluant la basse vallée de la Lanterne, encore peu dégradée ; - du secteur d'Ovanches, en rive droite de la Saône entre Traves et Fédry, même si on y observe une légère progression des cultures ; - d'un secteur plus restreint, s'étendant un peu en amont et un peu en aval de la commune de Membrey.

Sur les autres secteurs de la partie centrale du Val de Saône (de l'aval d'Ormoy à Savoyeux), les zones au statut favorable sont plus disséminées, quoique localement encore bien représentées (Jussey…).

En aval de Savoyeux, et plus particulièrement en amont et en aval de Gray, les prairies humides en bon état de conservation sont de plus en plus morcelées, et la proportion des parcelles drainées et mises en culture augmente considérablement. Le même phénomène existe dans la partie la plus au nord du Val de Saône haut-saônois (de Jonvelle à Ormoy), mais concerne cependant une zone où la vallée inondable est naturellement plus étroite et moins propice aux vastes étendues de prairies humides.

C. LES HABITATS FORESTIERS

1. Objectifs et méthode

En première phase d’analyse, l’état de conservation des habitats naturels forestiers a été caractérisé selon 5 niveaux ou degrés d’appréciation. Cependant, dans un esprit de synthèse et d’homogénéisation de la restitution cartographique de l’état de conservation des habitats naturels prairiaux et forestiers, nous n’avons retenu ici que 3 niveaux de conservation en procédant aux regroupements suivants :

- Bon à assez bon ð état de conservation « bon » dans les cartes, - Moyen ð état de conservation « moyen » dans les cartes, - Médiocre à mauvais ð état de conservation « mauvais » dans les cartes.

Les 5 niveaux ou degrés d’appréciation utilisés sur le terrain sont les suivants :

ØBon : Les caractères, la structure et les fonctions spécifiques de l’habitat sont facilement identifiables. La phytocénose est complète, mais le cycle sylvigénésique n’est pas atteint du fait d’opérations culturales. Le maintien est acquis, la pérennisation perceptible, voire son optimisation envisageable.

ØAssez bon : Les spécificités de l’habitat sont bien présentes. L’impact des cycles sylviculturaux de substitution, les sylvofaciès hérités du passé (chênaie à charme) provoquent un blocage transitoire des phases finales de maturation. L’obtention d’un degré optimal de maturité reste un objectif atteignable sur le long terme.

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ØMoyen : Le biotope, les cortèges floristiques de la phase pionnière de l’habitat sont palpables sans erreur. La dynamique forestière naturelle est récente (phase pionnière, accrus) ou a subi des perturbations lors d’une période d’artificialisation plus ou moins lointaine (peupleraie extensive). La réversibilité demeure possible par le biais de pratiques sylviculturales appropriées.

ØMédiocre : Le milieu physique est le seul élément fiable à l’identification. Les actions anthropiques ont profondément marqué l’écosystème. Les phytocénoses en présences sont pauvres et/ou peu significatives. (plantations résineuses, peupleraies intensives) L’habitat potentiel peut être recouvré sur le très long terme.

ØMauvais : Les bouleversements du milieu ne permettent aucun diagnostic en référence avec un type d’habitat Natura 2000. La végétation rudérale est prépondérante(remblais de canaux, de voies ferrées).

2. Résultats

Tableau n° 19 : Etat de conservation des habitats forestiers d’intérêt communautaire. (ONF, 2002) Code Code Habitat élémentaire Sylvofaciés ou Répartition spatiale Degré de Natura Type d’habitat générique Corine sous type ou variante degré d’évolution ha % conservation 2000 biotope Forêts mixtes de Quercus robur, Frênaie-ormaie des bords de Saône Mature 868 86,5 Bon Ulmus laevis, Ulmus Fraxinus Hygrocline à hygrophile Postpionnier 128 12,8 Assez bon 91F0 excelsior ou angustifolia riveraines 44,4 Pionnier 7 0,7 Moyen des grands fleuves (Ulmenion 1003 minoris) Chênaie pédonculée ou chênaie Chênaie pédonculée calcicole à acidicline à charmaie subatlantic et médio Primevère élevée Mature 111 83,2 Bon 9160 européenne du Carpinion betuli 41,24 Chênaie pédonculée mésoneutrophile à Pionnier 22,4 16,8 Moyen mésoacidiphile à Paturin de Chaix 133,4 Vieilles chênaie acidiphiles des Chênaie pédonculée à Molinie bleue Mature 13,8 0,6 Bon 9190 plaines sablonneuses à Quercus 41,51 robur Hêtraie-chênaie continentale, acidicline à Mature 21,4 12,5 Bon Hêtraie-chênaie de l’Asperulo mésoacidiphile à Paturin de Chaix Chênaie à charme 137,9 80,5 Assez bon 9130 41,13 Fagetum Pionnier 12,1 7,1 Moyen 171,4 Hêtraie-chênaie continentale calcicole à Mature 5,7 9,3 Bon neutrophile à Aspérule odorante et Chênaie à charme 11,1 18,1 Assez bon 9130 41,13 Mélique uniflore Postpionnier 44,6 72,6 Assez bon 61,4

Tableau n° 20 : Etat de conservation des habitats forestiers d’intérêt communautaire prioritaire (ONF, 2002) Code Code Sylvofaciés Répartition Degré de Habitat élémentaire Natura Type d’habitat générique Corine ou degré spatiale conservation sous type ou variante 2000 biotope d’évolution ha % Forêts alluviales à Alnus glutinosa 44,13 Saulaie arborescente à Saule blanc Mature 6,6 0,3 Bon 91EO et Fraxinus excelsior 44,13 Saulaie arborescente à Saule 40,9 1,9 Bon

cassant 44,31 Aulnaie-frênaie des petits ruisseaux Mature 8,4 0,4 Bon 91EO à Carex pendula 44,332 Aulnaie-frênaie des sols engorgés Mature 88,4 94,6 Bon

Postpionnier 5,0 5,4 Assez bon 93,4 Forêts de pente, éboulis ou ravin du Tilion 41,4 Erablaie-tillaie à Scolopendre Mature 12,4 0,6 Bon 9180 Acerion

Ë Autres états boisés observables sur habitats identifiables : NATURA 2000 – Document intermédiaire n°1 - 07/03/05 45 Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des Forêts 70 – Espace Naturel Comtois Site Natura 2000 « Vallée de la Saône »

- Peupleraies

Tableau n° 21 : Etat de conservation des habitats forestiers d’intérêt communautaire sous peupleraies (ONF, 2002) Code Code Code Occupation spatiale Degré de Type d’habitat Habitat d’accueil identifiable Corine Corine Natura conservation biotope biotope 2000 ha % 83,3212 6440 Prairie de fauche délaissée 18,2 3,2 Moyen Peupleraies intensives ou 83,3213 6510 Prairie fauchée cycliquement 30 5,3 Médiocre Mégaphorbiaie typique (spirée, ortie) 37,7 83,3211 Peupleraie extensive 6430 Cariçaie 164,1 28,9 Moyen 37,715 Phragmytaie (roselière) Frênaie-ormaie des bords de Saône 83,3211 Peupleraie extensive 44,4 91F0 275,5 48,5 Moyen Hygrocline à hygrophile Chênaie pédonculée calcicole à acidicline à Primevère élevée 83,3211 Peupleraie extensive 41,24 9160 19,6 3,4 Moyen Chênaie pédonculée mésoneutroplie à mésoacidiphile à Paturin de Chaix 83,3211 Peupleraie extensive 41,13 9130 Hêtraie-chênaie continentale, acidicline 12,1 2,1 Moyen à mésoacidiphile à Paturin de Chaix Saulaie arborescente à Saule blanc 83,3211 Peupleraie extensive 44,13 91EO 0,5 0,1 Moyen Saulaie arborescente à Saule cassant 83,3211 Peupleraie extensive 44,332 Aulnaie-frênaie des sols engogés 48,2 8,5 Moyen

- Plantations résineuses

Tableau n° 22 : Etat de conservation des habitats forestiers d’intérêt communautaire sous résineux (ONF, 2002) Code Code Code Occupation spatiale Degré de Corine Type d’habitat Corine Natura Habitat d’accueil identifiable ha % conservation biotope biotope 2000 Chênaie pédonculée calcicole à acidicline à Primevère élevée 83,3121 Résineux (douglas, épicéa) 41,24 9160 9,7 23,4 Médiocre Chênaie pédonculée mésoneutrophile à mésoacidiphile à Paturin de Chaix Hêtraie-chênaie continentale, 83,3121 Résineux (douglas, épicéa) 41,13 9130 acidicline à mésoacidiphiule à Paturin 20 58,5 Médiocre de Chaix Forêts mixtes de Quercus robur, Ulmus laevis, Ulmus Fraxinus excelsior ou Frênaie-ormaie des bords de Saône 44,4 44,4 91F0 1,8 5,3 Médiocre angustifolia riveraines des Hygrocline à hygrophile grands fleuves (Ulmenion minoris) Aulnaie-frênaie des petits ruisseaux 44,31 44,31 91EO 2,7 7,9 Médiocre à carex pendula

Ë Autres états observables : Milieux boisés fortement anthropisés

Tableau n° 23 : Etat de conservation des autres habitats forestiers (ONF, 2002) Code Code Code Occupation Degré de Natura Corine Type d’habitat Corine Habitat d’accueil identifiable spatiale conservation 2000 biotope biotope ha % Milieux boisés fortement 87 Remblais de canaux et voies ferrées 25,1 1,2 Mauvais 85,11 anthropisés

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L’état de conservation des habitats forestiers d’intérêt communautaire et d’intérêt communautaire prioritaires est jugé globalement assez bon à bon. Cependant, les superficies restreintes de ces habitats sur la vallée (1 544,7 ha dont seulement 11,7 % sont prioritaires) nécessitent une grande vigilance sur leur évolution et sur leur gestion.

NATURA 2000 – Document intermédiaire n°1 - 07/03/05 47 Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des Forêts 70 – Espace Naturel Comtois Site Natura 2000 « Vallée de la Saône »

V. FICHES DE SYNTHESE

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LEXIQUE

AAPPMA Association Agréée de Pêche et de Protection du Milieu Aquatique ACCA Association Communale de Chasse Agréée ADASEA Association Départementale pour l’Aménagement des Structures des Exploitations Agricoles ADCGE Association Départementale des Chasseurs de Gibiers d'Eau ADEME Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie AOC Appellation d’Origine Contrôlée APB Arrêté préfectoral de Protection de Biotope ARSOE Association Régionale de Service aux Organismes d’Elevage ATEN Atelier Technique des Espaces Naturels (MATE) CBN Conservatoire Botanique National CCI Chambre de Commerce et d'Industrie CDT Comité Départemental du Tourisme CEMAGREF Centre d’Etude du Machinisme Agricole, du Génie Rural, des Eaux et des Forêts CNRS Centre National de la Recherche Scientifique CPE Comité de Protection des Eaux CPIE Centre Permanent d’Initiatives pour l’Environnement CREN-FC (ENC) Conservatoire Régional des Espaces Naturels de Franche-Comté CRGA FC Centre Régional de Gestion Agréée de Franche-Comté CRPF Centre Régional de la Propriété Forestière CSP Conseil Supérieur de la Pêche CSRPN Comité Scientifique Régional du Patrimoine Naturel CTE Contrat Territorial d’Exploitation CUMA Coopérative d’Utilisation de Matériel Agricole CVI Contrat de Vallée Inondable DDAF Direction Départementale de l’Agriculture et de la Forêt DDASS Direction Départementale des Affaires Sanitaires et Sociales DDE Direction Départementale de l’Equipement DERF Direction de l’Espace Rural et de la Forêt (MAP) DEXEL Diagnostic Environnement de l’Exploitation d’Elevage DH Directive européenne Habitats 92/43 DIREN Direction Régionale de l’Environnement de Franche-Comté DNP Direction de la Nature et des Paysages (MATE) DO Directive européenne Oiseaux 79/409 DPF Domaine Public Fluvial DRAF Direction Régionale de l’Agriculture et de la Forêt DRIRE Direction Régionale de l’Industrie, de la Recherche et de l’Environnement DSTT Direction des Services Techniques et des Transports DSV Direction des Services Vétérinaires ENC Espace Naturel Comtois ENF Espace Naturel de France FCNE Franche-Comté Nature Environnement GIC Groupement d’Intérêt Cynégétique GNFC Groupe Naturaliste de Franche-Comté HSNE Haute-Saône Nature Environnement IDF Institut pour le Développement Forestier IFEN Institut Français de l’Environnement INSEE Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques LIFE L’Instrument Financier pour l’Environnement LOADDT Loi d’Orientation d’Aménagement et de Développement Durable du Territoire LPO Ligue pour la Protection des Oiseaux MAE Mesure Agri-Environnementale MAP Ministère de l’Agriculture et de la Pêche MARNU Modalités d’Application du Règlement National d’Urbanisme MEDD (MATE) Ministère de l’Ecologie et du Développement Durable (Anciennement MATE)

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MNHN Muséum National d’Histoire Naturelle OCM Organisation Commune de Marché OMPO Observatoire des Migrateurs du Paléarctique Occidental ONCFS Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage ONF Office National des Forêts OPIE Office Pour l’Information Ecoentomologique OPLVS Opération Locale Vallée de la Saône PAC Politique Agricole Commune PDPG Plan Départemental pour la Protection du milieu aquatique et la Gestion des ressources piscicoles PDRN Plan de Développement Rural National PGVS Plan de Gestion du Val de Saône PMPOA Programme de Maîtrise des Pollutions d’Origine Agricole PMSEE Prime au Maintien des Systèmes d’Elevage Extensifs POS Plan d’Occupation des Sols PPRI Plan de Prévention des Risques Inondation RD Route Départementale RHP Réseau Hydrologique et Piscicole RMC Rhône-Méditerranée-Corse RN Réserve Naturelle RNF Réserves Naturelles de France RNU Règlement National d’Urbanisme RNV Réserve Naturelle Volontaire SAGE Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux SAU Surface Agricole Utile SCOP Surface en céréales et oléoprotéagineux SCOT Schéma de COhérence Territoriale SDAGE Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux SDAP Service Départemental de l’Architecture et du Paysage SDAU Schéma Directeur d’Aménagement et d’Urbanisme SEQ Système d'Evaluation de la Qualité (de l'eau) SFF Secrétariat Faune Flore du MNHN (devenu SPN) SGAN Société Grayloise des Amis de la Nature SIC Site d'Intérêt Communautaire SIG Système d’Information Géographique SMSD Syndicat Mixte Saône Doubs SPN Service du Patrimoine Naturel du MHNH (ex SFF) SPQV Service du Paysage et de la Qualité de la Vie (DIREN FC) SSCENR Schémas de Services Collectifs des Espaces Naturels et Ruraux STH Surface Toujours en Herbe UGB Unité Gros Bétail UNICEM Union Nationale des Industries de Carrières et Matériaux de Construction WWF World Wildlife Fund (Fond Mondial pour la Nature) ZH Zone Humide ZICO Zone Importante pour la Conservation des Oiseaux ZNIEFF Zone Naturelle d’Intérêt Ecologique, Floristique et Faunistique ZPPAUP Zone de Protection du Patrimoine Architectural Urbain et Paysager ZPS Zone de Protection Spéciale (Directive Oiseaux) ZSC Zone Spéciale de Conservation constituant le réseau Natura 2000 (Directive Habitats)

NATURA 2000 – Document intermédiaire n°1 - 07/03/05 50 Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des Forêts 70 – Espace Naturel Comtois

PREFECTURE DE HAUTE-SAONE

RESEAU NATURA 2000

Document d'objectifs de gestion du site européen n° FR 4301342

« Vallée de la Saône »

Phase II : Enjeux et objectifs

SYNDICAT MIXTE SAÔNE ET DOUBS CHAMBRE D’AGRICULTURE DE HAUTE – SAÔNE OFFICE NATIONAL DES FORÊTS DE HAUTE – SAÔNE ESPACE NATUREL COMTOIS

Opérateurs désignés

JUIN 2004

Site Natura 2000 « Vallée de la Saône »

Document d'objectifs de gestion du site européen n° FR 4301342 « Vallée de la Saône »

MAITRE D’OUVRAGE

Etat - Direction Régionale de l’Environnement de Franche-Comté (Luc TERRAZ)

OPERATEURS

Chambre d’Agriculture de Haute-Saône (CA 70) Office National des Forêts de Haute-Saône (ONF 70) Conservatoire Régional des Espaces Naturels de Franche-Comté (ENC) Syndicat Mixte Saône et Doubs (Opérateur – coordonnateur) (SMSD)

REDACTION

Philippe BOULIER (CA 70) Marc FUHR (ONF 70) Pascal COLLIN (ENC) Nicolas TERREL (SMSD)

CARTOGRAPHIE

Pascal COLLIN et Céline PEILLON (ENC) Maxence BRET (SMSD)

SYNTHESE ET COMPILATION DU DOCUMENT

Nicolas TERREL (SMSD) Maxence BRET (synthèse cartographique) (SMSD)

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SOMMAIRE

LES ENJEUX ...... 5

A. LES MILIEUX PRAIRIAUX ...... 6 B. LES MILIEUX AQUATIQUES...... 7 C. LES MILIEUX FORESTIERS...... 8

LES OBJECTIFS ...... 10

A. DEFINITION DES OBJECTIFS...... 11

B. LES OBJECTIFS SPATIALISES PAR ENTITES DE GESTION...... 14

OBJECTIF A – Conserver les prairies naturelles inondables et le bocage associé en conciliant rentabilité et qualité écologique...... 14 OBJECTIF B – Maintenir ou améliorer la fonctionnalité et la qualité écologique des connexions et des annexes aquatiques...... 19 OBJECTIF C – Maintenir, voire accroître la surface des roselières (milieux herbacés hygrophiles) et adapter leur gestion aux enjeux ornithologiques correspondants...... 21 OBJECTIF D - Conserver les forêts alluviales inondables en conciliant rentabilité et qualité écologique...... 23 OBJECTIF E – Conserver, voire accroître le linéaire des forêts riveraines (ripisylves)...... 28 OBJECTIF F – Maintenir et pérenniser la forêt de pente, d’éboulis ou de ravin ...... 31

C. OBJECTIFS TRANSVERSAUX...... 33

OBJECTIF G – Mise en œuvre du document d’objectifs : préparer la contractualisation et assurer l’animation sur le site...... 33 OBJECTIF H – Améliorer les connaissances écologiques du site et mesurer l’efficacité des moyens mis en œuvre34 OBJECTIF I – Valoriser, sensibiliser et informer...... 37

D. OBJECTIFS ASSOCIES...... 38

OBJECTIF J – Contribuer à la mise en cohérence des programmes sur le site...... 38 OBJECTIF K – Gérer et diversifier les habitats naturels du lit mineur de la Saône...... 39 OBJECTIF L – Maintenir l’inondabilité du lit majeur ...... 40

E. SPATIALISATION DES MESURES DE GESTION ...... 41

FICHES SYNTHETIQUES PAR HABITAT ...... 43 SYNTHESE DES MESURES ...... 44 TABLES DES ILLUSTRATIONS...... 47 LEXIQUE...... 47

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Les enjeux

Les enjeux découlent directement du diagnostic préalablement réalisé. Deux grands types d’enjeux sont à prendre en compte sur le site :

§ LES ENJEUX NATURELS (le patrimoine écologique),

§ LES ENJEUX SOCIO-ECONOMIQUES (les activités humaines).

Ë Les tableaux présentés dans ce chapitre récapitulent l’ensemble de ces enjeux de la manière suivante :

- Pour les enjeux naturels, sont précisés les habitats concernés, leur intérêt, le risque potentiel de dégradation ou de disparition et enfin le niveau de l’enjeu que chacun de ces habitats représente sur le site (le niveau de l’enjeu étant obtenu en croisant « intérêt » et « risque »). C’est en fonction du niveau de l’enjeu de l’habitat que sera ou non défini un objectif sur cet habitat et que l’objectif sera ou ne sera pas prioritaire sur le site.

- Les enjeux socio-économiques : sont considérés comme des enjeux socio- économiques pour le site, les activités qui, aujourd’hui, ont une influence (positive ou négative) sur les enjeux naturels du site. Ces activités étant indissociables des enjeux naturels, ils sont ici considérés comme des « enjeux socio-économiques associés ». A tous les enjeux naturels sont ainsi associés un ou plusieurs enjeux socio-économiques.

Enfin, les enjeux détaillés ici restent à l’échelle globale du site. C’est seulement lorsqu’ils seront déclinés en objectifs, puis en mesures de gestion qu’ils seront spatialisés et cartographiés.

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A. LES MILIEUX PRAIRIAUX Habitat d’intérêt communautaire prioritaire Habitat d’intérêt communautaire Tableaux n°1 : les enjeux liés aux milieux prairiaux. Habitat non d’intérêt communautaire

LES ENJEUX NATURELS LES ENJEUX SOCIO-ECONOMIQUES ASSOCIES Risque potentiel Niveau de Les habitats naturels recensés Intérêt des habitats (dégradation ou l’enjeux sur le site (Codes Corine Biotope et Natura 2000) disparition) (Intérêt X risque) Fort : surface réduite à 34 km Agriculture : pérenniser les exploitations. Valoriser les surfaces herbagères pour L'arrhénathéraie alluviale à Colchique : Colchico de linéaire (93 ha) suite au Habitat communautaire TRES FORT éviter l’abandon, le boisement des prairies ou le retournement et la mise en culture autumnale-Festucetum pratensis (38.22 – 6510) retournement des prairies et à qui entraînent la disparition des cortèges floristiques prairiaux et de la faune la mise en culture patrimoniale. La fauche et le pâturage concourent à la conservation de l'habitat. Intérêt faunistique et floristique Les groupements fauchés longuement inondables majeurs (reproduction d'oiseaux Fort TRES FORT : Oenantho fistulose-Caricetum vulpinae (37.2) Boisements/Populiculture : veiller à ne pas compromettre la cohérence du site par menacées et plantes rares) morcellement des espaces prairiaux et fermeture du milieu. Le boisement engendre Intérêts faunistique et La prairie de fauche mésoneutrophile à Séneçon une substitution d’habitats aux dépens des prairies avec une perte graduelle de floristique forts (reproduction l’intérêt de ces habitats. aquatique et Brome à grappes : Senecio aquatici- Fort TRES FORT d'oiseaux menacées et flore Brometum racemosi (37.214) remarquable) Urbanisation : veiller à ne pas réaliser de travaux modifiant le fonctionnement du champ d’inondation et à ne pas détruire des habitats et espèces d’intérêt patrimonial. Le pré longuement inondable : Rumici crispi- Intérêt faunistique Fort FORT Alopecuretum geniculati (37) Les activités fluviales : ces activités ne remettent pas en cause le maintien des habitats prairiaux. Le pré calcicole à Orge faux seigle : Hordeo Intérêt faunistique Fort FORT secalini-Lolietum perennis (37) Chasse et pêche : ces activités ne remettent pas en cause le maintien des habitats prairiaux. Le pré hygro-neutrophile à Joncs : Junco inflexi- Intérêt faunistique Moyen MOYEN Menthetum longifoliae (37) Tourisme et loisirs : ces activités ne remettent pas en cause le maintien des habitats prairiaux. Le pré eutrophe à Ivraie vivace : Lolio perenne- Habitat commun Faible FAIBLE Cynosuretum cristati (38.111) AEP : la présence des prairies au sein des périmètres de captage est en cohérence avec les objectifs de qualité des eaux.

Extraction de granulats : Cette activité provoque la disparition irréversible des habitats Le groupement piétiné mésophile : Lolio d’origine. Il faut donc veiller à ne pas compromettre la cohérence du site par Intérêt floristique Faible FAIBLE perenne-Plantaginetum majoris (38.11) morcellement des espaces prairiaux et à ne pas détruire des habitats et espèces d’intérêt patrimonial.

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B. LES MILIEUX AQUATIQUES Habitat d’intérêt communautaire prioritaire Habitat d’intérêt communautaire Tableaux n°2 : les enjeux liés aux milieux aquatiques. Habitat non d’intérêt communautaire

LES ENJEUX NATURELS LES ENJEUX SOCIO-ECONOMIQUES ASSOCIES Risque potentiel de Niveau de l’enjeu Les habitats naturels recensés Intérêt des habitats dégradation ou de sur le site (Codes Corine Biotope et Natura 2000) disparition (Intérêt X risque) Agriculture : pérenniser les exploitations. Le groupement à Hydrocharis (Hydrocharition morsi- Habitat communautaire Fort TRES FORT Veiller à ne pas combler ou remblayer les annexes aquatiques (baissières ou ranae) (22.412 - 3150-3) autres zones humides) ou à ne pas modifier leur fonctionnement hydrologique (drainage, curage, reprofilage…). Intérêt faunistique majeur

(plusieurs espèces d'oiseaux très Boisements/Populiculture : veiller à ne pas provoquer la fermeture du La roselière (Phragmition australis) (53.11) menacés sont étroitement dépendants RES FORT Fort T milieu. de la structure unique de la roselière,

quelques plantes protégées) Urbanisation : veiller à ne pas réaliser de travaux provoquant la disparition de zones humides de grand intérêt. Intérêt faunistique (fonction La communautés amphibies à Glycérie flottante d'interface, notamment pour Fort FORT (Sparganio neglecti-Glycerion fluitantis) (53.142) l'émergence des insectes aquatiques) Les activités fluviales : ces activités (gestion des barrages) influencent fortement le fonctionnement de certaines annexes aquatiques comme les Intérêt faunistique et floristique fort zones de frayères et le batillage lié au trafic fluvial est préjudiciable aux Le groupement à nénuphars et potamots (espèces rares, lieu de reproduction de groupements avec végétation flottante et aux roselières. Fort FORT (Potamogetonetalia pectinati Koch 26) (22.43) nombreuses espèces et micro-habitats des feuilles flottantes) Chasse et pêche : ces activités contribuent parfois à la réhabilitation de zones humides intéressantes. Elles ne remettent pas en cause le maintien Groupements aquatiques et amphibies dominés par les Intérêt faunistique et floristique des habitats aquatiques. laîches : (biotope de reproduction de nombreux Moyen à fort FORT - La glycériaie (Glycerietum maximae) (53.15) animaux et abrite quelques plantes Tourisme et loisirs : ces activités ne remettent généralement pas en cause - La cariçaie à Laîche aigüe (53.2121) rares) le maintien des habitats prairiaux.

AEP : la présence des prairies au sein des périmètres de captage est en Groupements de plantes aquatiques et amphibies, plutôt cohérence avec les objectifs de qualité des eaux. pionnières, des zones à émersion estivales, souvent perturbés

- Le groupement aquatique à Sagittaire et Rubanier Extraction de granulats : Cette activité provoque la disparition irréversible immergé (Sagittario sagittifoliae-Sparganietum emersi) Intérêt faunistique Moyen MOYEN des habitats d’origine. Cependant, sur les carrières déjà en exploitation, une 53.141 : réhabilitation écologique du plan d’eau peut être favorable à certaines espèces - Le groupement amphibie à Oenanthe aquatique aquatiques. (Oenantho aquaticae-Rorippetum amphibiae) (53.146)

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C. LES MILIEUX FORESTIERS

La gestion forestière sur le site semble est cohérence avec les objectifs Natura 2000. Les activités pouvant avoir une influence sur les Habitat d’intérêt communautaire prioritaire surfaces de forêts alluviales sont essentiellement l’urbanisation, l’extraction de granulats, voire l’agriculture. Habitat d’intérêt communautaire Habitat non d’intérêt communautaire Tableaux n°3 : les enjeux liés aux milieux forestiers.

LES ENJEUX NATURELS LES ENJEUX SOCIO- Niveau de l’enjeu Les habitats naturels recensés Risque potentiel de dégradation ou de ECONOMIQUES ASSOCIES Intérêt des habitats sur le site (Codes Corine Biotope et Natura 2000) disparition (Intérêt X risque) Habitat communautaire prioritaire souvent Essentiel dans la régulation des crues et la en position d’écotone entre le lit mineur et les Très fort : formations riveraines relictuelles (3 stabilisation des berges et îlots. Participe à Saulaie arborescente à Saule blanc (44.13 - 91EO) milieux terrestres km) dans les zones les moins accessibles aux TRES FORT la structuration paysagère du lit majeur. Forte richesse patrimoniale en terme activités Milieu à faible fertilité excluant les essences ornithologique forestières à bois dur. Habitat communautaire prioritaire souvent en position d’écotone entre les milieux aquatiques et les milieux terrestres Constitue l’embryon des frênaies-ormaies Cet habitat est essentiel dans la régulation hygrophiles et des aulnaies-frênaies Saulaie arborescente à saule cassant (44.13 - 91EO) Fort TRES FORT des crues et la mosaïque d’habitats de la Forme également sur près de 23 km des plaine alluviale. interfaces linéaires en ourlets forestiers ou en cordons au milieu des espaces prairiaux Forte richesse patrimoniale surtout sous l’aspect ornithologique Ses rôles multiples dans la mosaïque Habitat communautaire prioritaire à forte d’habitats, la régulation du régime richesse patrimoniale hydrologique, la qualité des nappes Très fort : habitat réduit à 0,5 % du domaine Aulnaie-frênaie des petits ruisseaux (44.31 - 91EO) Rôle prépondérant de vecteur de biodiversité TRES FORT phréatiques sont reconnus. Les objectifs de boisé sur le site Vallée de la Saône grâce à sa position entre plusieurs protection et de conservation biologique de compartiments cet habitat linéaire doivent être conciliés avec ses fortes potentialités forestières. Habitat communautaire prioritaire à forte Sa position dans le compartiment alluvial richesse patrimoniale à l’égard de la faune lui confère des rôles multiples dans la Fort : habitat représentant 6,5 % du domaine Aulnaie-frênaie des sols engorgés (44.332 - 91EO) amphibienne en particulier TRES FORT mosaïque d’habitats, la régulation du boisé sur le site Vallée de la Saône Habitat nécessitant une durée d’engorgement régime des eaux, la qualité des nappes importante phréatiques. Habitat communautaire prioritaire Habitat atypique au contact de la Saône, sur le La situation topographique extrême l’exclut site de la plupart des activités humaines. Fort : habitat très localisé et linéaire en front de Erablaie-tillaie à scolopendre (41.4 – 9180) Diversité végétale élevée TRES FORT L’extraction de minéraux ou la création de faille des plateaux calcaires sous-jacents Présence d’anfractuosités dans la roche qui sont nouvelles infrastructures routières en autant de niches écologiques pour oiseaux et constituent les risques majeures. chiroptères

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(Les enjeux liés aux milieux forestiers : suite) Habitat d’intérêt communautaire prioritaire Habitat d’intérêt communautaire Habitat non d’intérêt communautaire

LES ENJEUX NATURELS LES ENJEUX SOCIO- Niveau de l’enjeu Les habitats naturels recensés Risque potentiel de dégradation ou de ECONOMIQUES ASSOCIES Intérêt des habitats sur le site (Codes Corine Biotope et Natura 2000) disparition (Intérêt X risque) Ces écosystèmes présentent un fort potentiel de production forestière en bois Habitat communautaire Moyen : habitat relictuel sur la partie aval du d’œuvre de qualité. Frênaie-ormaie des bords de Saône (44.4 - 91F0) Forte richesse patrimoniale floristique et cours de la Saône, mais bien représenté sur FORT Déterminant dans la régulation du régime faunistique l’ensemble du site (59 % du domaine boisé). hydrologique et la qualité des nappes phréatiques, son fonctionnement dépend de l’inondabilité du milieu. La sensibilité du substrat au tassement et la Habitat communautaire Fort : habitat Limité dans l’espace et localisé en réactivité de la molinie à l’ouverture du Chênaie pédonculée à Molinie bleue (41.51 – 9190) FORT Communauté floristique très pauvre. forêt communale de Faverney couvert caractérisent cet habitat. Sa mise en régénération s’avère difficile. Les potentialités forestières sont excellentes pour les essences spontanées. Les études de Hêtraie-chênaie continentale à Pâturin de Chaix Habitat communautaire Faible : habitat bien répandu sur le système des MOYEN stations, le traitement en futaie participe à la (41.13 – 9130) Communauté floristique ordinaire terrasses réhabilitation d’une dynamique sylviculturale favorable au hêtre. La fertilité des variantes stationnelles dépend donc de la pierrosité et du volume de sol prospectable. L’extinction du Hêtraie-chênaie continentale à Aspérule odorante et Habitat communautaire Faible : habitat très répandu sur les plateaux MOYEN traitement en taillis sous futaie, les études Mélique uniflore) (41.13 – 9130) Diversité végétale élevée calcaires de Haute Saône adjacents au site de stations, le traitement en futaie participe à la réhabilitation d’une dynamique sylviculturale favorable au hêtre. Habitat communautaire Les potentialités forestières sont Communauté floristique banale Faible : habitat bien répandu sur le système des satisfaisantes. Le caractère hydromorphe Chênaie pédonculée à Primevère élevée (41.24 – 9160) MOYEN Présence de systèmes de mares intra forestières basses terrasses des substrats les rend sensibles aux travaux (Rigny…) d’exploitations.

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Les objectifs

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A. DEFINITION DES OBJECTIFS

C’est à partir des enjeux définis précédemment sur ce site que vont se dégager un certain nombre d’objectifs de conservation. Et conformément à l’esprit de la Directive « Habitats », nous prendrons pour l’établissement de ces objectifs, le principe de base suivant : maintenir les habitats et les espèces d’intérêt communautaire dans un état de conservation favorable.

Nous différencions ici trois types d’objectifs :

• LES OBJECTIFS SPATIALISES PAR ENTITES DE GESTION : ces objectifs se rapportent spécifiquement à un type de milieu naturel ou à une espèce.

‚ LES OBJECTIFS TRANSVERSAUX : ils visent à préserver le fonctionnement et l’intégrité global du site. Ils ne sont donc pas spécifiques d’un habitat ou d’une espèce.

ƒ LES OBJECTIFS ASSOCIES : ces objectifs ne sont pas du ressort de Natura 2000 mais ils contribuent à atteindre d’autres objectifs en cohérence avec Natura 2000. Ils sont globalement favorables aux habitats naturels.

Í OBJECTIFS SPATIALISES PAR ENTITES DE GESTION

Les objectifs se rapportant directement aux habitats naturels sont proposés au nombre de 6 et sont répartis de la manière suivante :

Ë Pour les milieux « ouverts » (prairies et milieux aquatiques ou sub-aquatiques) :

OBJECTIF A : Conserver les prairies naturelles inondables et le bocage associé en conciliant rentabilité et qualité écologique.

OBJECTIF B : Maintenir ou améliorer la fonctionnalité et la qualité écologique des connexions et des annexes aquatiques.

OBJECTIF C : Maintenir, voire accroître la surface des roselières (milieux herbacés hygrophiles) et adapter leur gestion aux enjeux ornithologiques correspondants.

Ë Pour les milieux « fermés » (forêts, espaces boisés) :

OBJECTIF D : Conserver les forêts alluviales inondables en conciliant rentabilité et qualité écologique.

OBJECTIF E : Conserver, voire accroître, le linéaire des forêts riveraines (ripisylves).

OBJECTIF F : Maintenir et pérenniser la forêt de pente, d’éboulis ou de ravin.

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Í OBJECTIFS TRANSVERSAUX

Les objectifs transversaux sont au nombre de 4 et se répartissent de la manière suivante :

OBJECTIF G : Mise en œuvre du document d’objectifs : préparer la contractualisation et assurer l’animation sur le site.

OBJECTIF H : Améliorer les connaissances écologiques du site et mesurer l’efficacité des moyens mis en œuvre.

OBJECTIF I : Valoriser, sensibiliser et informer.

Í OBJECTIFS ASSOCIES

Trois objectifs associés ont été identifiés. Ils se répartissent de la manière suivante :

OBJECTIF J : Contribuer à la mise en cohérence des programmes sur le site.

OBJECTIF K : Gérer et diversifier les habitats naturels du lit mineur de la Saône.

OBJECTIF L : Maintenir l’inondabilité du lit majeur.

Í LES MESURES DE GESTION CORRESPONDANTES

Dans un souci de lisibilité et de facilité d’utilisation du document, un préfixe rappelant l’objectif et le thème concerné sera attribué aux mesures de gestion associées. Ces préfixes sont les suivants :

Tableau n° 4 : thèmes de chaque objectif et préfixes des mesures correspondantes.

OBJECTIFS THEME CONCERNE PREFIXE DES MESURES

A « Prairies et haies » A-pra B « Connexions et annexes aquatiques » B-ana

C « Roselières » C-ros D « Forêt alluviale » D-fal Objectifs E « Ripisylve » E-rip par entités de gestion F « Forêts de ravins » F-fra

G « Animation sur le site/mise en œuvre du docob » G-ani H « Amélioration des connaissances écologiques » H-acé I « Suivi de l’évolution des habitats et espèces » I-sui Objectifs transversaux J « Valorisation, sensibilisation, information, » J-inf

K « Contribuer à la cohérence des programmes » K-coh L « Gestion des habitats du lit mineur de la Saône » L-sao associés Objectifs M « Inondabilité » M-cru

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Cas particuliers : Dans le cas où les mesures se rattachent à plusieurs objectifs :

OBJECTIFS THEMES CONCERNES CODES DES MESURES

A+B « Réglementation des boisements » REG

A+B+C+D+E+F « Maîtrise foncière » FON

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B. LES OBJECTIFS SPATIALISES PAR ENTITES DE GESTION.

OBJECTIF A – Conserver les prairies naturelles inondables et le bocage associé en conciliant rentabilité et qualité écologique.

ü Justification de l’objectif

Ë L’habitat le plus représenté : En plus de leur intérêt écologique majeur, les prairies alluviales représentent le premier habitat en terme de surface sur le site (7 260 ha, 53,78 % du site).

Ë L’intérêt écologique :

- L'arrhénathéraie alluviale à Colchique (prairies de bourrelet de berge) est le seul habitat naturel prairial d’intérêt communautaire, cependant, l’intérêt du site réside également dans la présence d’autres groupements prairiaux variés, notamment dans les niveaux topographiques moyens et inférieurs. Parmi les plus remarquables, nous retiendrons la prairie à Gratiole et la prairie à œnanthe fistuleuse et laîche des renards. Ces deux communautés recèlent en effet des espèces peu courantes strictement inféodées aux dépressions fauchées longuement inondables (l’Oenanthe à feuilles fistuleuses, la Gratiole officinale, la Stellaire des marais…).

- La prairie inondable à Séneçon aquatique et Brome en grappes et la prairie à Oenanthe fistuleuse et Laîche des renards composent un tapis herbacé plus ou moins dense et diversifié, propice à la nidification d'oiseaux, dont le Courlis cendré, typique des grandes étendues de prairies humides et le Râle des genêts, reconnu "en danger" sur le territoire national d'après la liste rouge de la faune sauvage.

- L'originalité floristique des prairies alluviales du val de Saône réside notamment dans la présence d'espèces protégées au niveau national (la Gratiole officinale) ou bénéficiant d'une protection intégrale en Franche-Comté (la Stellaire des marais).

F Les espèces floristiques remarquables comme les espèces faunistiques d'intérêt communautaire telles que le Râle des genêts, sont totalement dépendantes de la présence de cet habitat ainsi que de son mode d’exploitation agricole. Ainsi, la conduite en fauche et / ou en pâture, l’importance de la fertilisation et le taux de chargement en bétail, sont des critères déterminants la diversité biologique de ces prairies. F Enfin, les prairies du Val de Saône constituent une des dernières zones « source démographique » pour les espèces inféodées aux vallées alluviales (Râle des genêts, Courlis cendré..).

Ë L’intérêt économique : en dehors du maintien de la biodiversité, la préservation des prairies garantie également la pérennisation du rôle d’infrastructures naturelles pour l’épanchement des crues (champs d’expansion), la limitation de l’érosion sur le bassin versant, la lutte contre les pollutions diffuses, la préservation de la qualité de la ressource en eau actuelle et future, une meilleure qualité des eaux superficielles et de leur potentiel piscicole et une contribution à une mise en place d’un développement durable à l’échelle du site.

Ë L’état de conservation général Les habitats prairiaux sont globalement en bon état de conservation sur le site avec cependant des secteurs morcelés essentiellement par la mise en cultures, par l’implantation des peupleraies ou beaucoup plus ponctuellement par l’urbanisation (infrastructures routières notamment) ou l’ouverture de gravières.

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Ë Les menaces :

- L’inondabilité est le facteur essentiel au maintien des habitats naturels et des espèces typiques du Val de Saône. Aussi, toute modification des conditions d’inondation peut alors provoquer la diminution de l’intérêt écologique actuel du lit majeur.

- Le retournement des prairies et leur mise en culture conduisent à la disparition complète des cortèges floristiques prairiaux. Un retour à l’état d’origine est possible mais nécessite alors plusieurs dizaines d’années en fonction de l’historique cultural. La réapparition du cortège floristique typique des prairies naturelles reste ainsi aléatoire, notamment pour les espèces les plus sensibles et par conséquent les plus rares. Le retour de l’avifaune prairial est quant à lui, beaucoup plus rapide.

- L’abandon de parcelles : l’abandon de certaines parcelles et par conséquent de leur gestion est également un facteur contribuant à la régression des habitats prairiaux. L’abandon des parcelles provoquent en effet la fermeture du milieu par apparition d’essences ligneuses pionnières qui évolueront vers des peuplements forestiers alluviaux mâtures en cas de non intervention humaine. Enfin, l’abandon des prairies conduit souvent à leur reconversion en peupleraie.

- La fertilisation des prairies conduit d’une part à la diminution de la diversité floristique et d’autre part à la disparition des espèces végétales remarquables. Ce processus semble réversible à court ou moyen terme (quelques années). De plus, la fertilisation (azotée) favorise la dominance des graminées précoces, ce qui par contrecoup, rend les fenaisons précoces inéluctables. A l’inverse, la « fertilisation zéro » garantit la diversité de la flore, qui permet une meilleure souplesse de gestion de la prairie en rendant plus tolérables les fenaisons tardives favorables à l’avifaune nicheuse.

- Le comblement des basses, biefs, mares et autres annexes : en dehors du phénomène naturel de comblement progressif par les limons (phénomène souvent accéléré par l’érosion des sols en aval des zones de cultures), les annexes aquatiques sont régulièrement dégradées par l’apport de déchets domestiques divers et de résidus de récolte (essentiellement les cannes de maïs).

- La plantation de peupliers sur des prairies provoque la perte graduelle de l’intérêt de l’habitat prairial d’origine. En effet, au fur et à mesure de la fermeture du milieu, les habitats sous peupliers voient leur fonctionnement se modifier jusqu’à disparition des caractéristiques d’origine. La faune et la flore inféodées aux milieux ouverts sont alors remplacées par d’autres espèces à tendance forestière (GODREAU, 1998). De la même manière que pour la réhabilitation de parcelles cultivées en prairies, plusieurs essais de reconversion d’anciennes peupleraies en prairies sont en cours sur d’autres sites afin d’apprécier le temps nécessaire au retour des espèces les plus sensibles.

HABITAT HOTE HABITAT D’ACCUEIL IDENTIFIABLE OCCUPATION SPATIALE Code Code Code Corine Type d’habitat Corine Natura Type d’habitat % ha biotope biotope 2000 (peupliers) 83,3212 6440 Prairie de fauche délaissée 18,2 3,2 Peupleraie intensive ou 83,3213 6510 Prairie fauchée cycliquement 30 5,3

37,7 Mégaphorbiaie typique (spirée, ortie) 83,3211 Peupleraie extensive 6430 164,1 28,9 Cariçaie 37,715 Phragmytaie (roselière)

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ü Cohérence de l’objectif avec les principaux documents de planification

Cet objectif de préservation des espaces prairiaux est en cohérence avec les objectifs communs au Schéma Directeur d'Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE), au Plan de Gestion du Val de Saône (PGVS), au Schéma des Services Collectifs des Espaces Naturels et Ruraux (SCENR) et au Schémas Départemental de Vocation Piscicole de la Saône (SDVP). Il est également en accord avec le programme Life-val de Saône (Cas de la commune d’Autet sur le site).

ü Les outils disponibles et les orientations principales

La procédure Natura 2000 est basée sur le volontariat et s’appuie donc sur une gestion contractuelle des habitats naturels. Aujourd’hui, la mise en œuvre du document d’objectifs ne prévoit pas de nouveau dispositif que ceux existant déjà en agriculture : les CAD (Contrats d’Agriculture Durable) et les contrats Natura 2000 (Mesures spécifiques généralement adaptées à des milieux difficilement valorisables par l’agriculture ou la sylviculture). En outre, Natura 2000 ne se substituera pas aux textes de lois et règlements français, la procédure s’appuiera sur le cadre légal national existant. Dans certains cas, l’acquisition foncière, couplée à des contrats de gestion, sera un moyen pour garantir la pérennité des habitats en place.

Si l’objectif prioritaire sur les prairies reste la stabilisation voire l’accroissement de leur surface actuelle, une priorité sera donnée aux moyens contribuant à favoriser la biodiversité et le développement de la flore et de l’avifaune prairiales. Un effort pour maintenir et encourager les pratiques mixtes de fauche et de pâture sera à privilégier. En complément, une démarche incitative à la reconversion de cultures ou de peupleraies en prairie pourra être menée sur les parcelles qui contribuent le plus au morcellement des grandes entités prairiales.

ü Les mesures de gestion préconisées

Les mesures proposées sont présentées selon un ordre de priorité décroissante par rapport à l’intérêt qu’elles auraient en cas de contractualisation. Néanmoins, toutes ces mesures sont nécessaires et contribuent spécifiquement au maintien, voire à l’amélioration de la biodiversité sur le site. Le cas échéant, il est précisé si la mesure contribue à satisfaire simultanément plusieurs enjeux. Enfin, rappelons que les réglementations de la zone vulnérable s’appliquent sur le site. Par conséquent, certaines mesures peuvent donc s’imposer d’office sans rémunération.

Ë MESURES SPECIFIQUES :

SUR LES PRAIRIES ACTUELLEMENT FAUCHEES ET / OU PATUREES

A-pra1a ð Gestion extensive de la prairie par la fauche et/ou pâturage avec réduction de la fertilisation (mesure n°2001C01 de l’arrêté préfectoral du 18/03/04) – MESURE REPONDANT A L’ENJEU « BIODIVERSITE ».

A-pra1b ð Gestion extensive de la prairie par la fauche et/ou pâturage (mesure n°2001A01 de l’arrêté préfectoral du 18/03/04) – MESURE REPONDANT A L’ENJEU « BIODIVERSITE ».

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A-pra2a ð Utilisation tardive de la parcelle au 1° juillet et récolte ou fauche de la parcelle du centre vers la périphérie (fauche centrifuge) (Mesure n° 1601Z01 de l’arrêté préfectoral du 18/03/04 = fusion des mesures 1601A01 + 1603A du PDRN) – MESURE REPONDANT A L’ENJEU « BIODIVERSITE ».

A-pra2b ð Utilisation tardive de la parcelle au 15 juillet et récolte ou fauche de la parcelle du centre vers la périphérie (fauche centrifuge) (Mesure n° 1601Z02 de l’arrêté préfectoral du 18/03/04 = fusion des mesures 1601A02 + 1603A du PDRN) – MESURE REPONDANT A L’ENJEU « BIODIVERSITE ».

A-pra3a ð Utilisation tardive de la parcelle au 1° juillet (mesure n°1601A01 du PDRN) – MESURE REPONDANT A L’ENJEU « BIODIVERSITE ».

A-pra3b ð Utilisation tardive de la parcelle au 15 juillet (mesure n°1601A02 du PDRN) – MESURE REPONDANT A L’ENJEU « BIODIVERSITE ».

A-pra3c ð Utilisation tardive de la parcelle au 15 août (bandes refuges) (mesure n°1601A03 du PDRN) – MESURE REPONDANT A L’ENJEU « BIODIVERSITE ».

A-pra4 ð Récolte ou fauche de la parcelle du centre vers la périphérie (mesure n°1603A du PDRN) – MESURE REPONDANT A L’ENJEU « BIODIVERSITE ».

A-pra5 ð Gestion écologique des zones d’expansion de crues (= nettoyage des prairies) (mesure n°1201A01 de l’arrêté préfectoral du 18/03/04) – MESURE REPONDANT SIMULTANEMENT AUX ENJEUX « BIODIVERSITE » ET « RISQUES NATURELS ».

A-pra6 ð Non utilisation de milieux fragiles (mesure n°1805A01 de l’arrêté préfectoral du 18/03/04) – MESURE REPONDANT A L’ENJEU « BIODIVERSITE ».

A-pra7a ð Gestion contraignante d’un milieu remarquable (prairies humides, landes,…) (zones inondables et zones humides) (mesure n°1806F01 de l’arrêté préfectoral du 18/03/04) – MESURE REPONDANT A L’ENJEU « BIODIVERSITE ».

A-pra7b ð Gestion contraignante d’un milieu remarquable avec absence de fertilisation (prairies humides, landes,…) (zones inondables et zones humides) (mesure n°1806F02 de l’arrêté préfectoral du 18/03/04) – MESURE REPONDANT A L’ENJEU « BIODIVERSITE ».

A-pra8 ð Ouverture d’une parcelle fortement embroussaillée et maintien de l’ouverture (déprise ancienne) (mesure n°1901A01 de l’arrêté préfectoral du 18/03/04) – MESURE REPONDANT A L’ENJEU « BIODIVERSITE ».

SUR DES PARCELLES ACTUELLEMENT CULTIVEES

A-pra9 ð Reconversion des terres arables en herbages extensifs : prairies permanentes d’au moins 5 ans – cahier des charges national RTA (avec transfert préalable du droit à prime PAC sur zone compatible avec la grande culture) (mesure n°0101A01 de l’arrêté préfectoral du 18/03/04) – MESURE REPONDANT SIMULTANEMENT AUX ENJEUX « BIODIVERSITE » ET « QUALITE DE LA RESSOURCE EN EAU ».

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Ë MESURES COMPLEMENTAIRES (hors PDRN):

A-pra10 ð Utilisation d’une barre d’effarouchement pendant la fauche : l’outil est actuellement éligible aux CAD via le volet « investissements ». Une fiche-action liée à l’utilisation contractuelle de l’outil a également été réalisée afin d’anticiper une éventuelle inscription dans le catalogue des MAE ultérieurement.

A-pra11 ð Pour les boisements à base d’essences non autochtones* isolés en milieu ouvert, mise en place d’un programme d’incitation à la reconversion en prairies

FON ð Veille et maîtrise foncières : - Obtenir la numérisation du cadastre sur les communes du site, - acquisition de parcelles en cas d’opportunité par des collectivités ou autres organismes d’intérêt général sur des zones d’enjeu majeur, - rétrocession des parcelles avec inscription des éventuelles règles de gestion dans les actes notariés (Cf. Loi risques).

REG ð Réglementation des boisements : Aide à la mise en place ou à la réactualisation d’une réglementation des boisements dans les communes du site

BOCAGE ET HAIES

A-hai1 ð Plantation et entretien d’une haie et pose d’une clôture pour mise en défens (mesure n°0501B01 de l’arrêté préfectoral du 18/03/04) – MESURE REPONDANT SIMULTANEMENT AUX ENJEUX « BIODIVERSITE » ET « QUALITE DE LA RESSOURCE EN EAU ».

A-hai2 ð Réhabilitation de haies (mesure n°0601A01 de l’arrêté préfectoral du 18/03/04) – MESURE REPONDANT SIMULTANEMENT AUX ENJEUX « BIODIVERSITE » ET « QUALITE DE LA RESSOURCE EN EAU ».

A-hai3 ð Entretien des haies (mesure n°0602A01 du PDRN) – MESURE REPONDANT SIMULTANEMENT AUX ENJEUX « BIODIVERSITE » ET « QUALITE DE LA RESSOURCE EN EAU »

Remarques : § La mesure 0101 « reconversion de terre arable en herbage extensif », prioritaire pour l’enjeu « qualité de la ressource en eau » sur le territoire du Val de Saône, figure également dans les mesures du docob car elle contribue au maintien ou à l’amélioration de la biodiversité. § Les deux autres mesures prioritaires pour l’enjeu « qualité de la ressource en eau » (03.01A « implantation d’une culture intermédiaire sur sol laissé nu en hiver » et 0801 « lutte raisonnée sur culture ») ne contribuent en revanche pas directement au maintien ou à l’amélioration de la biodiversité et ne figurent donc pas dans les meures du docob. § Enfin, toutes les mesures non proposées comme prioritaires dans le contrat type territorial, pourront être proposées dans le contrat type départemental et contractualisables pour des problématiques spécifiques et localisées.

Espèces autochtones * : Sont considérées comme autochtones (ou indigènes) dans une région donnée, toutes les espèces spontanées apparues dans cette région après la dernière glaciation (Orientations Régionales Forestières).

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OBJECTIF B – Maintenir ou améliorer la fonctionnalité et la qualité écologique des connexions et des annexes aquatiques.

ü Justification de l’objectif

Ë Surface sur le site : S’ils sont limités en surface, donc très localisés (y compris au sein des zones à vocation dominante culturale), ces milieux n’en sont pas moins d’un grand intérêt à la fois biologique et fonctionnel. Fragiles et subissant de nombreuses modifications, ces milieux sont aujourd’hui en très forte régression dans les vallées alluviales. Leur intégrité dépend largement du « micro-bassin versant » dont ils recueillent les eaux, il sera par conséquent nécessaire de tenir compte des zones de « dépendance fonctionnelle » périphériques.

Ë L’intérêt écologique : Nous distinguons ici deux grands types d’habitats :

- Les mares et autres micro-biotopes aquatiques (en eau permanente comme en eau temporaire) : ces milieux constituent des sites potentiels à amphibiens (Crapauds accoucheur et calamite, Grenouilles verte et agile, Rainette verte et Triton palmé), à Odonates ou à végétation aquatique spécifique de ces milieux (l'Hottonie des marais, le Butome en ombelle…).

- Les connexions aquatiques et autres tributaires (biefs, baissières, bras morts). Ces milieux constituent des liens de communication entre le lit mineur et le lit majeur. Ils représentent des corridors aquatiques d’intérêt écologique majeur et sont des lieux privilégiés pour la reproduction du brochet. La reconnection de certains de ces milieux aquatiques avec le lit mineur fera ainsi partie des actions à mettre en œuvre en priorité pour la réhabilitation de frayères à brochet.

Ë L’intérêt économique : ces milieux ont un intérêt économique limité, ils sont néanmoins indispensables aux espèces aquatiques. En outre, l’entretien adapté de certains fossés favorise le ressuyage des prairies et contribue à leur valorisation et leur rentabilité. Cet entretien ne doit pas influer sur le fonctionnement des prairies et des zones aquatiques annexes.

Ë L’état de conservation : état moyen dû aux perturbations des régimes de crue et disparition progressive de ces milieux de façon naturelle ou par intervention humaine.

Ë Les menaces potentielles:

- Milieux très riches qui sont soumis à eutrophisation régulière, - Comblement progressif par les limons ou résidus de récolte lors des crues : la conservation de ces milieux remarquables passera donc notamment par une solution durable concernant la gestion des résidus de récolte (cannes de maïs), - Atterrissements, ceintures végétales, colonisation par espèces ligneuses, - Déconnection du lit mineur et fonctionnement altéré, notamment au niveau piscicole, - Substitution d’habitats au profit de la populiculture, - Dégradation physique et chimique de la qualité des eaux, - Milieux parfois isolés par des cultures (action de barrières) limitant les phénomènes migratoires (batraciens par exemple).

Rappelons que la gestion de ces milieux aquatiques spécifiques est liée aux problématiques relatives à la qualité de l’eau, au maintien de l’inondabilité et de l’hydromorphie, et à la préservation des prairies. Dans la majorité des cas, les dégradations subies par ces milieux ne semblent pas irréversibles, un retour vers une pratique raisonnable ou adaptée suffirait pour retrouver progressivement un bon fonctionnement.

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ü Cohérence de l’objectif avec les principaux documents de planification

Cet objectif de préservation des connexions et annexes aquatiques est en cohérence avec les objectifs de conservation prioritaires énoncé dans les documents de planification du Val de Saône.

ü Les outils disponibles et les orientations principales

La procédure Natura 2000 est basée sur le volontariat et s’appuie donc sur une gestion contractuelle des habitats naturels. Aujourd’hui, la mise en œuvre du document d’objectifs ne prévoit pas de nouveau dispositif que ceux existant déjà en agriculture : les CAD, les MAE hors CAD et les contrats Natura 2000. Dans certains cas, l’acquisition foncière, couplée à des contrats de gestion, garantira la pérennité des habitats en place.

L’objectif B sera d’abord : ü d’encourager une gestion conservatoire des habitats patrimoniaux, ü d’améliorer voire de rétablir, par des pratiques ou aménagements adaptés, le fonctionnement de ces deux types d’habitats aquatiques en cas de fortes perturbations, ü de veiller au maintien des échanges entre le lit mineur et les milieux aquatiques annexes et connexes.

ü Les mesures de gestion préconisées

Ë MESURES SPECIFIQUES :

B-ana1 ð Création et entretien d’une mare (mesure n°0504A01 de l’arrêté préfectoral du 18/03/04) – MESURE REPONDANT A L’ENJEU « BIODIVERSITE ».

B-ana2 ð Restauration de mares, points d’eau (mesure n°0610A01 de l’arrêté préfectoral du 18/03/04) – MESURE REPONDANT A L’ENJEU « BIODIVERSITE ».

B-ana3 ð Entretien de mares ou points d’eau (mesure n°0611A01 de l’arrêté préfectoral du 18/03/04) – MESURE REPONDANT A L’ENJEU « BIODIVERSITE ».

Ë MESURES COMPLEMENTAIRES (hors PDRN) :

B-ana4 ð Entretien adaptés des baissières, biefs et autres connections – MESURE REPONDANT A L’ENJEU « BIODIVERSITE ».

FON ð Veille et maîtrise foncières : - Obtenir la numérisation du cadastre sur les communes du site, - acquisition de parcelles en cas d’opportunité par des collectivités ou autres organismes d’intérêt général sur des zones d’enjeu majeur, - rétrocession des parcelles avec inscription des éventuelles règles de gestion dans les actes notariés (Cf. Loi risques).

REG ð Réglementation des boisements : Aide à la mise en place ou à la réactualisation d’une réglementation des boisements dans les communes du site

NATURA 2000 – Document intermédiaire n°2 - 07/03/05 20 Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des Forêts 70 – Espace Naturel Comtois Site Natura 2000 « Vallée de la Saône »

OBJECTIF C – Maintenir, voire accroître la surface des roselières (milieux herbacés hygrophiles) et adapter leur gestion aux enjeux ornithologiques correspondants.

ü Justification de l’objectif

Ë Surface sur le site : Les surfaces des roselières connues sont très restreintes sur le site (7,5 ha environ) mais des prospections complémentaires semblent nécessaires afin d’améliorer leur inventaire.

Ë L’intérêt écologique : S’ils sont limités en surface, donc très localisés, ces milieux n’en sont pas moins d’un grand intérêt biologique et notamment ornithologique.

Ë L’intérêt économique : ces milieux ont un intérêt économique limité, ils participent néanmoins au maintien des berges (contre le batillage par exemple) et à l’épuration des eaux de surfaces.

Ë L’état de conservation : Fragiles et subissant de nombreuses modifications, ces milieux sont aujourd’hui en très forte régression dans les vallées alluviales.

Ë Les menaces potentielles: La destruction est la principale cause de disparition de cet habitat. D’autres secteurs potentiellement favorables subissent un entretien excessif qui les empêchent d’atteindre un stade mâture.

ü Cohérence de l’objectif avec les principaux documents de planification

Cet objectif de préservation des roselières est en cohérence avec les objectifs de conservation prioritaires énoncé dans les documents de planification du Val de Saône.

ü Les outils disponibles et les orientations principales

La procédure Natura 2000 est basée sur le volontariat et s’appuie donc sur une gestion contractuelle des habitats naturels. Aujourd’hui, la mise en œuvre du document d’objectifs ne prévoit pas de nouveau dispositif que ceux existant déjà en agriculture : les CTE et les contrats Natura 2000 (MAE hors CTE). Dans certains cas, l’acquisition foncière, couplée à des contrats de gestion, garantira la pérennité des habitats en place. En outre, l’entretien des bords de Saône du côté du chemin de halage appartient à VNF. Il est donc proposé d’intégrer les préconisations de gestion énoncées ici, dans les interventions annuelles d’entretien réalisés par VNF.

L’objectif C sera d’abord :

ü d’encourager une gestion conservatoire des habitats existants, ü de restaurer les secteurs dégradés (décapage, restauration des conditions hydriques…).

NATURA 2000 – Document intermédiaire n°2 - 07/03/05 21 Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des Forêts 70 – Espace Naturel Comtois Site Natura 2000 « Vallée de la Saône »

ü Les mesures de gestion préconisées

C-ros ð Adapter la gestion des roselières aux enjeux ornithologiques correspondants.

Remarque : une étude diachronique des roselières est proposée dans le chapitre I « suivi des habitats », de façon a évaluer l'évolution de leur surface et de leur état.

MESURES COMPLEMENTAIRES :

FON ð Veille et maîtrise foncières : - Obtenir la numérisation du cadastre sur les communes du site, - acquisition de parcelles en cas d’opportunité par des collectivités ou autres organismes d’intérêt général sur des zones d’enjeu majeur, - rétrocession des parcelles avec inscription des éventuelles règles de gestion dans les actes notariés (Cf. Loi risques).

REG ð Réglementation des boisements : Aide à la mise en place ou à la réactualisation d’une réglementation des boisements dans les communes du site

NATURA 2000 – Document intermédiaire n°2 - 07/03/05 22 Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des Forêts 70 – Espace Naturel Comtois Site Natura 2000 « Vallée de la Saône »

OBJECTIF D - Conserver les forêts alluviales inondables en conciliant rentabilité et qualité écologique.

ü Justification de l’objectif

Ë Surface sur le site : Les forêts alluviales inondables relevant de l’objectif D regroupent les habitats naturels suivants (les surfaces sont des surfaces potentielles) : - frênaie-ormaie des bords de Saône (44.4 91F0) : 1280,3 ha, - chênaie pédonculée à Molinie bleue (41.51 – 9190) : 15,6 ha, - chênaie pédonculée à Primevère élevée (41.24-9160) : 162,7 ha, - aulnaie-frênaie des sols engorgés (44.432 – 91EO) : 141,6 ha, - aulnaie-frênaie des petits ruisseaux (44.432 – 91EO) : 11,1 ha.

Ë L’intérêt écologique :

La frênaie-ormaie des bords de Saône est un habitat naturel d’intérêt communautaire. Son aire de répartition est limitée au val de Saône où elle occupe une surface encore importante. Elle contient des espèces végétales rares : la Fritillaire pintade (Fritillaria melleagris), la Laîche maigre (Carex strigosa)...Elle renferme de plus de nombreuses stations d’orme lisse ce qui lui confère un grand intérêt patrimonial. La chênaie pédonculée à Molinie bleue est un habitat d’intérêt communautaire rare. La chênaie pédonculée à Primevère élevée, forêt alluviale, est un habitat naturel répandu et de composition floristique banale. Les aulnaies-frênaies sont des habitats d’intérêt communautaire prioritaire. Ils sont très riches en amphibiens. Ils jouent un rôle essentiel dans la régulations des crues et la qualité des nappes phréatiques.

Ë L’intérêt économique :

La frênaie-ormaie des bords de Saône, la chênaie pédonculée à Molinie bleue et la chênaie pédonculée à Primevère élevée ont un intérêt économique élevé. Leur conduite est en général orientée vers la production de bois d’œuvre de qualité. Les aulnaies-frênaies ont aussi de fortes potentialités forestières.

Ë L’état de conservation :

Les forêts alluviales inondables sont des habitats en forte régression en Europe. Sur le site « Vallée de la Saône », les habitats forestiers alluviaux sont globalement en bon état de conservation.

Ë Les menaces potentielles:

Les menaces principales qui pèsent aujourd’hui sur les forêts alluviales sont essentiellement liées soit à des défrichements (pour diverses raisons : extension des surfaces cultivables, construction d’infrastructures routières, ouverture ou extension de carrières…), soit à une gestion intensive qui ne contribue pas au maintien d’une biodiversité élevée.

ü Cohérence de l’objectif avec les principaux documents de planification

Cet objectif de préservation de la forêt alluviale inondable est en cohérence avec les objectifs prioritaires du Schéma Directeur d'Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE), du Schéma des Services Collectifs des Espaces Naturels et Ruraux (SENR) et du Plan de Gestion du Val de Saône (PGVS). NATURA 2000 – Document intermédiaire n°2 - 07/03/05 23 Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des Forêts 70 – Espace Naturel Comtois Site Natura 2000 « Vallée de la Saône »

ü Les outils disponibles

La mise en œuvre du document d’objectifs ne prévoit pas de nouveau texte ou dispositif que ceux existant déjà en milieu forestier : - les orientations nationales de gestion des collectivités et des établissements publics, - les orientations régionales forestières, - les orientations locales d'aménagement des forêts des collectivités, - les aménagements forestiers, - les plans simples de gestion, - les chartes forestières de territoire.

Sur les forêt publiques :

Depuis 1970, sur les 15 forêts alluviales communales du site et sur celle appartenant à un établissement public, la gestion consiste en un traitement de conversion des peuplements de taillis sous futaie en futaie régulière. Pour autant, rien n’exclut la possibilité, moyennant un arrêté rectificatif de l’aménagement, d’orienter un jour le renouvellement des peuplements vers la futaie irrégulière comme cela se pratique désormais dans d’autres régions sur des forêts alluviales.

La principale orientation sur ces forêt publiques est donc la poursuite du traitement actuelle en futaie régulière. A plus long terme, une évolution vers le traitement en futaie irrégulière (par parquets, par bouquets ou éventuellement pied à pied) plus en cohérence avec les enjeux de biodiversité et de conservation n’est cependant pas à exclure.

Sur les forêt privées :

Ë La macro-propriété :

La loi forestière oblige les propriétaires de massifs forestiers de plus de 25 ha à l'application d'un plan simple de gestion. Le Centre Régional de la Propriété Forestière diffuse des méthodes sylvicoles voisines de celles mises en oeuvre dans les forêts publiques. La vulgarisation et le travail par point d'appui conduisent à l'émergence de régénérations feuillues naturelles ou assistées à partir des structures en conversion. Bien que la logique peuplier prime encore, l'adhésion des 4/5 des propriétaires est observable in facto.

Les résultats sont prometteurs d'une volonté suivie d'intégration des concepts de protection des milieux et des espèces.

Ë La micro-propriété :

La forêt alluviale inondable des petites propriétés forestières privées est constituée de peuplements très hétérogènes : - accrus spontanés, qui vont de la phase pionnière à la phase mature avec tous les intermédiaires. - peupleraies extensives. - peupleraies "cultivées". - formations linéaires bloquées souvent aux phases pionnières et post pionnières.

Le Syndicat des producteurs forestiers de Haute-Saône et le Centre Régional de la Propriété Forestière sensibilisent les petits propriétaires à l’intérêt d’une gestion de leur patrimoine forestier.

NATURA 2000 – Document intermédiaire n°2 - 07/03/05 24 Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des Forêts 70 – Espace Naturel Comtois Site Natura 2000 « Vallée de la Saône »

ü Les orientations principales

• Lorsque les habitats hôtes et habitats d’accueil se confondent (pas ou peu de différence), l’objectif principal sera de maintenir la gestion en place.

Code Code Occupation Natura Corine Type d’habitat générique spatiale 2000 biotope ha % 91F0 44.4 Frênaie-ormaie des bords de Saône 1003 46,2 9190 41.51 Chênaie pédonculée à Molinie bleue 13,8 0,6 9160 41.24 Chênaie pédonculée à Primevère élevée 133,4 6,1 91EO 44.332 Aulnaie-frênaie des sols engorgés 93,4 4,3 91EO 44.332 Aulnaie-frênaie des petits ruisseaux 8,4 0,4

Remarque : nous avons vu dans les enjeux que la Chênaie pédonculée à Primevère élevée était un habitat relativement banal et peu menacé. Il ne sera donc pas considéré comme prioritaire pour l’application des mesures de gestion.

‚ Lorsque les habitats hôtes et habitats d’accueil sont différents (l’habitat d’intérêt communautaire est alors en général minoritaire et à un stade peu évolué), l’objectif principal sera d’inciter les propriétaires à orienter leur gestion vers un retour de l’habitat d’accueil identifiable, comme préconisé par les cahiers d’habitat.

HABITAT HOTE HABITAT D’ACCUEIL IDENTIFIABLE OCCUPATION SPATIALE Code Code Code Corine Type d’habitat Corine Type d’habitat Natura 2000 ha % biotope biotope

83.3211 Peupleraie extensive 44.4 91F0 Frênaie-ormaie des bords de Saône 275,5 12,7

83.3211 Peupleraie extensive 41.24 9160 Chênaie pédonculée à Primevère élevée 19,6 0,9

83.3211 Peupleraie extensive 44.332 91EO Aulnaie-frênaie des sols engorgés 48,2 2,2

83.3121 Résineux (douglas, épicéa) 44.4 91F0 Frênaie-ormaie des bords de Saône 1,8 0,1

83.3121 Résineux (douglas, épicéa) 41.51 9190 Chênaie pédonculée à Molinie bleue 1,8 0,1

83.3121 Résineux (douglas, épicéa) 41.24 9160 Chênaie pédonculée à Primevère élevée 9,7 0,4

83.3121 Résineux (douglas, épicéa) 44.332 91EO Aulnaie-frênaie des petits ruisseaux 2,7 0,1

Concernant les plantations de peupliers attenantes ou incluses dans des forêts alluviales (Cf. Cartes n° 21 : habitats naturels recensés sur le site), on recherchera une gestion adaptée par place afin de favoriser un retour de l’état à privilégier par les cahiers d’habitat. Pour les parcelles non attenantes, on se reportera aux mesures concernant les terres agricoles.

NATURA 2000 – Document intermédiaire n°2 - 07/03/05 25 Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des Forêts 70 – Espace Naturel Comtois Site Natura 2000 « Vallée de la Saône »

Les objectifs proposés ici tiennent compte des différents documents de planification du Val de Saône, mais également des Cahiers d’habitats et des Orientations Régionales Forestières qui définissent les états à privilégier, exposent les menaces et indiquent les préconisations nécessaires au maintien des habitats patrimoniaux. Les objectifs exposés ici sont en cohérence avec ceux définis dans le cadre de l’écocertification forestière.

L’objectif D prévoit ainsi :

ü de maintenir une gestion conservatoire des habitats patrimoniaux, ü d’améliorer certaines parcelles en fonction des états à privilégier, ü d’inciter à la reconversion des habitats modifiés.

ü Les mesures de gestion préconisées

Ë MESURES SPECIFIQUES :

D-for1 ð Maintenir ou améliorer la gestion de la foret alluviale inondable Il s’agit de prendre en compte la biodiversité dans les opérations de sylviculture ou d’exploitation (adapter le traitement sylvicole à l’essence objectif, travailler en faveur de peuplements mélangés, exploiter les milieux sensibles avec précaution).

D-for2 ð Création d’îlots de vieillissement ou d’îlots de sénescence si l’habitat est suffisamment étendu Il s’agit d’améliorer la diversité biologique et génétique des habitats en laissant la dynamique naturelle aller plus loin (îlots de vieillissement) voire s’accomplir intégralement (îlots de sénescence). En effet, de très nombreuses espèces animales ou végétales se développent dans les stades tardifs des successions végétales (cas par exemple des insectes xylophages ou saproxylophages et de leurs prédateurs).

D-for3 ð Réserver des arbres pour la biodiversité Il s’agit, au titre de la biodiversité, de réserver lors des opérations de sylviculture et d’exploitation des arbres isolés , nécessaires au maintien de certaines espèces animales, soit parce qu’ils présentent des cavités, soit parce qu’ils sont sénescents ou morts sur pied.

D-for4 ð Transformer les plantations d’essences allochtones (peupliers essentiellement) en boisement à essences locales Il s’agit ici de remplacer les essences allochtones par des essences locales adaptées aux conditions stationnelles, lorsque cela est possible.

NATURA 2000 – Document intermédiaire n°2 - 07/03/05 26 Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des Forêts 70 – Espace Naturel Comtois Site Natura 2000 « Vallée de la Saône »

Ë MESURES COMPLEMENTAIRES :

FON ð Veille et maîtrise foncières : - Obtenir la numérisation du cadastre sur les communes du site, - acquisition de parcelles en cas d’opportunité par des collectivités ou autres organismes d’intérêt général sur des zones d’enjeu majeur, - rétrocession des parcelles avec inscription des éventuelles règles de gestion dans les actes notariés (Cf. Loi risques).

REG ð Réglementation des boisements : Aide à la mise en place ou à la réactualisation d’une réglementation des boisements dans les communes du site

Remarques :

Trois mesures de recensement et de suivis se rapportant aux milieux boisés ont été proposés dans le chapitre « Améliorer les connaissances écologiques du site et mesurer l’efficacité des moyens mis en œuvre », il s’agit de :

H-eff17 ð Recenser, cartographier et suivre les populations d’Ormes

H-eff18 ð Recenser et préserver les stations d’espèces végétales forestières rares

H-eff19 ð Recenser, diagnostiquer et entretenir les mares intra-forestières

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OBJECTIF E – Conserver, voire accroître le linéaire des forêts riveraines (ripisylves).

ü Justification de l’objectif

Ë Surface sur le site :

Les ripisylves relevant de l’objectif E regroupent les habitats naturels suivants (les surfaces sont des surfaces potentielles) : - Frênaie-ormaie des bords de Saône : 212,4 km - Aulnaie-frênaie des sols engorgés : 19,7 km - Saulaie arborescente à saule blanc : 6,6 ha et 3 km - Saulaie arborescente à saule cassant : 40,9 ha et 23,7 km - Hêtraie-chênaie continentale à Pâturin de Chaix : 5,3 km - Hêtraie-chênaie continentale à Aspérule Odorante et Mélique uniflore : 6,2 km

Ë L’intérêt écologique :

En position d’écotone entre le lit mineur et les milieux terrestres, ces habitats abritent de nombreuses espèces d’oiseaux. Ils sont essentiels dans la régulation des crues et la stabilisation des berges et îlots.

Ë L’intérêt économique :

Les potentialités forestières sont faibles.

Ë L’état de conservation :

Ces habitats sont souvent présents sous forme relictuelle en bord de Saône.

Ë Les menaces potentielles:

Les secteurs encore bien préservés sont souvent liés à l’absence ou à l’éloignement des activités humaines. Aujourd’hui, les « entretiens » sévères à vocation touristique, l’agriculture intensive, le recalibrage et les enrochements sur les cours d’eau et d’autres aménagements rivulaires sont autant de facteurs de régression de ces habitats d’intérêt écologique majeur.

ü Cohérence de l’objectif avec les principaux documents de planification

Cet objectif de préservation de la forêt riveraine est en cohérence avec les objectifs prioritaires du Schéma Directeur d'Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE), du Schéma des Services Collectifs des Espaces Naturels et Ruraux (SENR) et du Plan de Gestion du Val de Saône (PGVS).

ü Les outils disponibles et les orientations principales

La mise en œuvre du document d’objectifs ne prévoit pas de nouveau texte ou dispositif que ceux existant déjà en milieu forestier (les orientations nationales de gestion des collectivités et des établissements publics, les orientations régionales forestières, les orientations locales d'aménagement des forêts des collectivités, les aménagements forestiers, les plans simples de gestion, les chartes forestières de territoire) ou en agriculture (les CAD et les contrats Natura 2000).

NATURA 2000 – Document intermédiaire n°2 - 07/03/05 28 Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des Forêts 70 – Espace Naturel Comtois Site Natura 2000 « Vallée de la Saône »

Dans certains cas, l’acquisition foncière, couplée à des contrats de gestion, garantira la pérennité des habitats en place.

La préservation de la forêt riveraine passe d’abord par le maintien et l’entretien régulier de l’existant conformément aux cahiers techniques de l’agence de l’eau RMC (Agence de l’Eau RMC, 1998) : les objectifs de l’entretien doivent rester modestes et à la mesure des travaux qu’ils vont susciter, c’est à dire des interventions légères (recépage, prévention des embâcles) pour conforter le fonctionnement naturel du cours d’eau.

En cas d’interruption de la forêt linéaire, il serait opportun de reconquérir les zones potentiellement les plus intéressantes afin de favoriser un continuum le long de la rivière (corridor écologique végétal).

Par ailleurs, afin de faciliter la mise en œuvre de l’entretien et de préserver localement un espace de liberté, il est conseillé de résoudre le handicap du morcellement de la propriété en procédant à des acquisitions par des collectivités ou des organismes d’intérêt général.

Pour les habitats d’intérêt communautaire et d’intérêt communautaire prioritaires identifiés sur le site et récapitulés dans les tableaux suivants, deux orientations de gestion apparaissent :

• Lorsque la ripisylve est en bon état de conservation (état de conservation noté assez bon ou bon dans le diagnostic), l’objectif principal sera de maintenir la gestion en place.

Cet objectif concerne environ 194 km de ripisylve.

‚ Lorsque la ripisylve a été partiellement ou totalement détruite (état de conservation noté moyen), l’objectif sera de la reconstituer

Cet objectif concerne environ 63 km de ripisylve.

Cet objectif prévoit en conformité avec les Cahiers d’habitats :

ü le maintien et l’entretien régulier des habitats patrimoniaux, ü la restauration des linéaires boisés en feuillus autochtones, avec une couverture boisée dont la structure et la composition permet l’expression de la biodiversité caractéristique de l’habitat, ü la reconversion des zones potentiellement les plus intéressantes afin de favoriser un corridor le long de la rivière.

NATURA 2000 – Document intermédiaire n°2 - 07/03/05 29 Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des Forêts 70 – Espace Naturel Comtois Site Natura 2000 « Vallée de la Saône »

ü Les mesures de gestion préconisées

Ë MESURES SPECIFIQUES

E-rip1 ð Pérenniser l’entretien de la ripisylve lorsque celle-ci est en bon état de conservation Il s’agit d’entretenir une végétation arborée d’une largeur maximale de 5 m, contribuant à la fixation des berges et procurant des caches à poisson et autres animaux.

E-rip2 ð Restaurer la ripisylve lorsqu’elle est dans un état de conservation mauvais a moyen Il s’agit, là où la ripisylve est morcelée ou dans les zones où la ripisylve joue le rôle d’une zone tampon entre les cultures et la rivière, de récréer une bande d’essences feuillues adaptées en bordure de berges.

Ë MESURE COMPLEMENTAIRE :

FON ð Veille et maîtrise foncières : - Obtenir la numérisation du cadastre sur les communes du site, - acquisition de parcelles en cas d’opportunité par des collectivités ou autres organismes d’intérêt général sur des zones d’enjeu majeur, - rétrocession des parcelles avec inscription des éventuelles règles de gestion dans les actes notariés (Cf. Loi risques).

NATURA 2000 – Document intermédiaire n°2 - 07/03/05 30 Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des Forêts 70 – Espace Naturel Comtois Site Natura 2000 « Vallée de la Saône »

OBJECTIF F – Maintenir et pérenniser la forêt de pente, d’éboulis ou de ravin

ü Justification de l’objectif

Ë Surface sur le site :

L’Erablaie-tillaie à scolopendre représente seulement 0,6 % de la surface des habitats boisés sur le site, soit environ 12 ha au total.

Ë L’intérêt écologique :

Cet Habitat d’intérêt communautaire prioritaire est très localisé en front de faille des plateaux calcaires sous-jacents. Au contact de la Saône, il a un caractère atypique sur le site. La richesse minérale du substrat favorise la diversité végétale. Les anfractuosités de la roche sont autant de niches écologiques pour oiseaux et chiroptères

Ë L’intérêt économique :

La situation topographique extrême l’exclut de la plupart des activités humaines.

Ë L’état de conservation :

Cet habitat est présent sous forme relictuelle.

Ë Les menaces potentielles:

L’extraction de minéraux ou la création de nouvelles infrastructures routières sont les risques majeurs.

ü Cohérence de l’objectif avec les principaux documents de planification

Cet objectif de préservation de la forêt riveraine est en cohérence avec les objectifs prioritaires du Schéma Directeur d'Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE), du Schéma des Services Collectifs des Espaces Naturels et Ruraux (SENR) et du Plan de Gestion du Val de Saône (PGVS).

ü Les outils disponibles et les orientations principales

La mise en œuvre du document d’objectifs ne prévoit pas de nouveau texte ou dispositif que ceux existant déjà en milieu forestier (les orientations nationales de gestion des collectivités et des établissements publics, les orientations régionales forestières, les orientations locales d'aménagement des forêts des collectivités, les aménagements forestiers, les plans simples de gestion, les chartes forestières de territoire).

Code Natura Code Corine Occupation spatiale Habitat élémentaire sous type ou variante 2000 biotope ha % 9180 41.4 Erablaie-tillaie à scolopendre 12,4 0,6

NATURA 2000 – Document intermédiaire n°2 - 07/03/05 31 Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des Forêts 70 – Espace Naturel Comtois Site Natura 2000 « Vallée de la Saône »

ü Les mesures de gestion préconisées

Ë MESURE SPECIFIQUE :

F-fra ð Maintenir ou améliorer la gestion de la forêt d’éboulis. Il s’agit, dans ces forêts peu productives et difficiles à exploiter, de limiter les interventions humaines aux interventions phytosanitaires ou aux interventions permettant de maintenir la biodiversité de l’habitat.

Ë MESURE COMPLEMENTAIRE :

FON ð Veille et maîtrise foncières : - Obtenir la numérisation du cadastre sur les communes du site, - acquisition de parcelles en cas d’opportunité par des collectivités ou autres organismes d’intérêt général sur des zones d’enjeu majeur, - rétrocession des parcelles avec inscription des éventuelles règles de gestion dans les actes notariés (Cf. Loi risques).

NATURA 2000 – Document intermédiaire n°2 - 07/03/05 32 Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des Forêts 70 – Espace Naturel Comtois Site Natura 2000 « Vallée de la Saône »

C. OBJECTIFS TRANSVERSAUX.

OBJECTIF G – Mise en œuvre du document d’objectifs : préparer la contractualisation et assurer l’animation sur le site

ü Justification de l’objectif

La réalisation du document d’objectifs n’est pas un aboutissement mais une étape intermédiaire importante dans la mise en place du réseau Natura 2000. Il est en effet prévu dans une seconde phase, qu’un organisme animateur mette en œuvre ce document.

Aussi, afin d’assurer efficacement cette mise en œuvre, un certain nombre d’actions sont d’ores et déjà proposées afin de prévoir leur financement.

L’animation pour la passation des contrats, le suivi du site et des opérations proposées, sera financée par le FGMN (fonds de gestion des milieux naturels).

ü Les mesures de gestion préconisées

Ë MESURE SPECIFIQUE :

G-ani ð Préparer la contractualisation en assurant l’animation sur le site : cette mesure consiste à proposer une démarche d’animation basée sur une organisation similaire à celle du groupement opérateur actuel.

Ë MESURES COMPLEMENTAIRES (rappel) :

FON ð Veille et maîtrise foncières : - Obtenir la numérisation du cadastre sur les communes du site, - acquisition de parcelles en cas d’opportunité par des collectivités ou autres organismes d’intérêt général sur des zones d’enjeu majeur, - rétrocession des parcelles avec inscription des éventuelles règles de gestion dans les actes notariés (Cf. Loi risques).

REG ð Réglementation des boisements : Aide à la mise en place ou à la réactualisation d’une réglementation des boisements dans les communes du site

NATURA 2000 – Document intermédiaire n°2 - 07/03/05 33 Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des Forêts 70 – Espace Naturel Comtois Site Natura 2000 « Vallée de la Saône »

OBJECTIF H – Améliorer les connaissances écologiques du site et mesurer l’efficacité des moyens mis en œuvre

ü Justification de l’objectif

Malgré les inventaires réalisés sur le site et les nombreuses connaissances acquises, il reste encore des lacunes au niveau des recensements d’espèces. Cet objectif permet alors d’inscrire les mesures destinées à combler ces lacunes et à affiner l’ensemble des mesures de gestion concernées.

En outre, la mise en place de suivis permettra de vérifier la pertinence et l’efficacité des mesures mises en place et d’en dresser des bilans. Les mesures pourront ainsi être soit pérennisées soit modifiées en conséquence.

Ainsi, cet objectif exprime la nécessité d’effectuer un suivi de l’évolution des différents habitats patrimoniaux répertoriés sur le site pendant la mise en œuvre des mesures qui seront adoptées. Ces suivis pourront être de plusieurs types : suivi quantitatif (surfaces des prairies, de la forêt alluviale) ou suivi qualitatif (présence/absence ou abondance d’espèces floristiques ou faunistiques). Le suivi d’espèces dîtes « indicatrices » permettra en outre de vérifier l’intégrité des habitats et de leur fonctionnement (pour les habitats d’espèces notamment).

ü Les habitats ou espèces concernés

Les habitats : Les surfaces en prairies Les habitats forestiers alluviaux (91FO, 9160, 9190, et 9130), La forêt riveraine (91EO). La forêt de pente, éboulis ou ravin (9180)

Les habitats d’espèces : Le bocage des prairies longuement inondables pour la Rainette verte ou le Putois, Les prairies inondables de fauche pour le râle des genêts, Les frayères à Brochet (prairies inondables notamment), Les micro-biotopes aquatiques dont les mares intra-forestières (pour batraciens et odonates).

Les espèces : Il est impératif de poursuivre le suivi ornithologique des MAE initié en 1998 (dernier année de suivi : printemps 2003). Le Râle des genêts et les principales autres espèces d’oiseaux nicheuses prairiales et forestières (Pic cendré, Milan noir, Milan royal, Tourterelle des bois, Pie-Grièches, Passereaux prairiaux et de zones humides, Cailles, Hérons, Ralidés, etc.). Les batraciens (Triton crêté notamment), Les mammifères (Chat sauvage, Putois, Crossope de Miller, Musaraigne aquatique), Les invertébrés (Damier de la succise, Cuivré des marais, divers libellules et coléoptères), Les végétaux (certains secteurs seraient à inventorier pour avoir un niveau de connaissance homogène sur la vallée).

NATURA 2000 – Document intermédiaire n°2 - 07/03/05 34 Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des Forêts 70 – Espace Naturel Comtois Site Natura 2000 « Vallée de la Saône »

ü Les outils disponibles et les orientations principales

L’amélioration des connaissances écologiques passera nécessairement par de nouvelles prospections de terrain : observations ou écoutes.

ü Les mesures de gestion préconisées

H-eff1 ð Accompagnement, suivi et évaluations des modifications des pratiques agricoles sur prairies

H-eff2 ð Etudes et expérimentations sur de nouvelles pratiques agricoles en Val de Saône

H-eff3 ð Pérenniser le suivi ornithologique mis en place lors de l’OPLVS (Suivi notamment des Râles des genêts sur le site)

H-eff4 ð Recenser les secteurs d’érosion de berges susceptibles d’être fréquentés par le Guêpier d’Europe, l’Hirondelle de rivage ou le Martin pêcheur

H-eff5 ð Améliorer les connaissances des mammifères patrimoniaux présents sur le site

H-eff6 ð Identifier et cartographier précisément les terrains de chasse et les itinéraires de déplacement des Chiroptères de grand intérêt puis les intégrer dans les documents d’aménagement (ex : Vellexon)

H-eff7 ð Réaliser un recensement précis par photos aériennes des zones longuement inondables et autres zones humides afin de prendre les mesures nécessaires à leur conservation

H-eff8 ð Gérer et suivre les zones de frayères à Brochet sur le site

H-eff9 ð Réaliser une étude diachronique des roselières de façon à évaluer l'évolution de leur surface et de leur état

H-eff10 ð Caractérisation écologique des biotopes aquatiques favorables notamment aux amphibiens recensés lors du diagnostic

H-eff11 ð Recenser les principaux secteurs à problème pour la migration des amphibiens sur le site et prendre les mesures nécessaires pour y remédier

H-eff12 ð Recenser les secteurs accueillant les odonates de grand intérêt

H-eff13 ð Recenser les secteurs accueillant les Lépidoptères de grand intérêt

H-eff14 ð Améliorer les connaissances sur la biologie de la Lotte de rivière

NATURA 2000 – Document intermédiaire n°2 - 07/03/05 35 Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des Forêts 70 – Espace Naturel Comtois Site Natura 2000 « Vallée de la Saône »

H-eff15 ð Réaliser un inventaire des mollusques patrimoniaux présents sur le site

H-eff16 ð Recenser et suivre les populations d’Ecrevisse pied blanc

H-eff17 ð Recenser, cartographier et suivre les populations d’Ormes

H-eff18 ð Recenser et préserver les stations d’espèces végétales forestières rares

H-eff19 ð Recenser, diagnostiquer et entretenir les mares intra-forestières

NATURA 2000 – Document intermédiaire n°2 - 07/03/05 36 Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des Forêts 70 – Espace Naturel Comtois Site Natura 2000 « Vallée de la Saône »

OBJECTIF I – Valoriser, sensibiliser et informer

ü Justification de l’objectif

Les objectifs de conservation des habitats, de protection des espèces et les mesures techniques devront être bien compris et surtout acceptés le mieux possible. Les publics à cibler sont alors de plusieurs types : propriétaires, habitants permanents, usagers réguliers, visiteurs de passage.

Les supports de communication devront donc être simples et adaptés aux différents publics visés.

ü Habitats et/ou espèces concernés

Tous les habitats alluviaux et les espèces qui leur sont inféodées.

ü Les mesures de gestion préconisées

I-inf1 ð Valoriser le site auprès du public : - Mise à disposition du document d’objectifs en mairie, - diffusion semestrielle d’article de presse, - Editer un bulletin annuel N/B d’information dressant le bilan de la contractualisation et des actions réalisées sur le site (1 500 exemplaires / an) - élaboration de plaquettes d’information à grande échelle (une plaquette sur 5 ans), - organisation de visites guidées en partenariat avec les offices du tourisme, - prise en compte des équipements d’accueil existants sur le site (sentiers pédestres, équestres, de VTT et la Voie bleue) pour informer sur les habitats naturels, les espèces et les précautions à prendre pour leur préservation. - élaboration de projets pédagogiques en milieu scolaire sur le thème de Natura 2000 (intervention orale + exposition).

I-inf2 ð Mise en place d’une approche interdisciplinaire en sciences humaines du site

I-inf3 ð Prendre des mesures préventives pour le respect des habitats et des espèces le long de la voie bleue

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D. OBJECTIFS ASSOCIES.

OBJECTIF J – Contribuer à la mise en cohérence des programmes sur le site.

ü HABITATS ET/OU ESPECES CONCERNES

Tous les habitats alluviaux et les espèces qui leur sont inféodées.

ü JUSTIFICATION

Nous avons vu au cours du diagnostic du site que les propositions énoncées dans les principaux documents qui ont vocation à planifier l’avenir du Val de Saône, contribuent aux objectifs spécifiques fixés sur le site. Cependant, si ces documents préconisent une gestion patrimoniale des milieux naturels du Val de Saône, l’application de certains programmes peut parfois se révéler contradictoire avec les objectifs de préservation des habitats.

Ainsi, il sera notamment nécessaire de conditionner l’octroi de certaines subventions au respect de la cohérence avec les principaux objectifs que sont le maintien de l’inondabilité des prairies et de leur caractère hydromorphe, la préservation des forêts alluviale et riveraine, le maintien des grandes unités prairiales et la conservation des annexes hydrauliques et micro- biotopes aquatiques.

ü LES ORIENTATIONS PRINCIPALES A RESPECTER SUR LE SITE

J-coh1 ð Eviter les incitations au drainage Tout drainage par drain enterré est à exclure des zones à vocation prairiale (Mesure n° 45 du Plan de Gestion du Val de Saône, 1997).

J-coh2 ð Eviter les incitations aux nouveaux endiguements à vocation agricole Ainsi, et sauf exception justifiée, la réalisation de nouveaux endiguements agricoles ne devra pas être encouragée dans les zones à vocation dominante prairiale, en particulier celles qui sont d’enjeu majeur pour les milieux naturels (Mesure n° 44 du Plan de Gestion du Val de Saône, 1997).

J-coh3 ð Eviter les incitations à la modification des peuplements forestiers En cas de plantations, exclure les plantations mono spécifiques, choisir des essences adaptées (se reporter aux récents catalogues de stations forestières), privilégier les essences locales (Mesure n° 49 du Plan de Gestion du Val de Saône, 1997).

J-coh4 ð Eviter les incitations à la plantation de nouvelles peupleraies sur les sites Natura 2000 en vallée alluviale L’action publique (subventions, zonage, réglementation) ne doit pas encourager, dans ces zones sensibles et d’intérêt écologique majeur, les plantations de peupliers (Mesure n° 42 du Plan de Gestion du Val de Saône, 1997).

Les ministères de l’Environnement (aujourd’hui de l’Ecologie) et de l’Agriculture ont défini des recommandations pour l’attribution des aides au boisement et au reboisement : les plantations subventionnées ne doivent pas « porter atteinte à l’intérêt général ».

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OBJECTIF K – Gérer et diversifier les habitats naturels du lit mineur de la Saône

ü Justification de l’objectif

Face aux remaniements et perturbations qu’il subit, le lit mineur de la Saône présente aujourd’hui un intérêt limité en terme de patrimoine naturel. Cependant, la Saône amont possède encore une bonne diversité d’habitats : de nombreux platis, des berges assez diversifiées, une forêt riveraine encore bien présente.

ü Cohérence de l’objectif avec les principaux documents de planification

Cet objectif est en cohérence avec les objectifs du Schéma d’Aménagement de la Grosne (charte d’objectifs) mais également du Schéma Directeur d'Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE) et du Plan de Gestion du Val de Saône (PGVS).

ü Les outils disponibles et les orientations principales

L’objectif de préservation de la naturalité du lit mineur ne relève pas de Natura 2000 et pourra être porté dans le cadre du Contrat de Vallée Inondable.

La gestion actuelle du cours de la Saône semble compatible avec la préservation des habitats et espèces remarquables. La principale orientation semble donc la poursuite du traitement actuel en terme de préservation des milieux.

ü Les mesures de gestion préconisées

K-lim1 ð Maintien du caractère méandriforme des affluents de la Saône : éviter les rectifications éventuelles du lit et entretenir les ramifications, bras secondaires et bras morts

K-lim2 ð Conserver les zones naturelles d’érosion (espace de liberté) : éviter de stabiliser les berges (notamment par enrochement) sur les secteurs ne générant pas de danger pour la population

K-lim3 ð Privilégier le génie végétal par rapport aux enrochements si nécessité de protection ponctuelle des berges

K-lim4 ð Maintenir les platis et haut-fonds en bords de Saône voire en réaménager certains par des interventions appropriées telles que les clayonnages

K-lim5 ð Gérer les embâcles : Plutôt qu’un enlèvement systématique, la gestion hydraulique du bois doit préconiser des niveaux d’intervention variables selon la vulnérabilité des secteurs concernés.

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OBJECTIF L – Maintenir l’inondabilité du lit majeur

ü Justification de l’objectif

Le régime de crue de la Saône représente le principal facteur qui régit la plaine inondable (engorgement des sols, nappes perchées temporaires, nappe alluviale, connexion des émissaires et des annexes aquatiques) et constitue par conséquent un moteur fonctionnel indispensable à l'expression d'une mosaïque d'habitats (habitats prairiaux, annexes aquatiques et forêts alluviale et riveraine) et à la préservation d’espèces floristiques et faunistiques de grand intérêt patrimonial.

La gestion actuelle des barrages menée par VNF sur les différents biefs de la Saône semble parfois inappropriée avec les enjeux environnementaux et notamment piscicoles. Une concertation devra être mise en oeuvre entre les différents acteurs afin d’améliorer la gestion de ces barrages de navigation.

ü Habitats et/ou espèces concernés

Tous les habitats alluviaux et les espèces qui leur sont inféodées.

ü Cohérence de l’objectif avec les principaux documents de planification

La préservation du régime d’inondabilité existant sur la Saône depuis 1870 (date de mise en place des premiers barrages de navigation sur la Saône) est un objectif prioritaire repris en outre dans les principaux documents de planification du Val de Saône : le Schéma Directeur d'Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE), le Schéma des Services Collectifs des Espaces Naturels et Ruraux (SENR) et le Plan de Gestion du Val de Saône (PGVS).

ü Les outils disponibles et les orientations principales

La conservation des habitats alluviaux du Val de Saône dépend avant tout du maintien de l’inondabilité et du caractère hydromorphe des sols du lit majeur. Mais cet objectif, dont dépendent tous les objectifs de préservation des habitats sur le site, dépasse largement le cadre de la procédure Natura 2000. Il sera notamment mis en œuvre sur le Val de Saône par l’intermédiaire du prochain Contrat de Vallée Inondable (contrat de rivière appliqué à la Saône et à son champ d’inondation).

Nous proposons ainsi plusieurs mesures de gestion complémentaires, tirées pour la plupart du PGVS et qui ont pour but de préserver l’inondabilité de la Saône tout en conciliant les différents enjeux sur la vallée.

ü Les mesures de gestion préconisées

L-cru1 ð Maintenir le caractère hydromorphe des prairies

L-cru2 ð Aboutir en accord avec VNF à une gestion optimale des barrages tenant compte des enjeux environnementaux et agricoles, tout en garantissant la navigation

NATURA 2000 – Document intermédiaire n°2 - 07/03/05 40 Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des Forêts 70 – Espace Naturel Comtois Site Natura 2000 « Vallée de la Saône »

E. SPATIALISATION DES MESURES DE GESTION

La spatialisation des mesures de gestion est réalisée en fonction de l’état de conservation des milieu naturels et des enjeux répertoriés. Elle ne concerne que les objectifs spécifiques (objectifs A à D relatifs aux principaux habitats du site) : les mesures liées aux objectifs transversaux sont en effet du ressort de l’animateur (elles ne sont pas soumises à contractualisation) alors que celles concernant les objectifs associés (objectifs J à L) ne sont pas mises en œuvre dans le cadre de Natura 2000.

La spatialisation consiste à localiser sur les parcelles ou îlots de parcelles au sein du site, les mesures adéquates nécessaires à la bonne gestion des différents habitats et espèces patrimoniaux.

La carte qui en est issue permet alors d’identifier des zones d’actions prioritaires où la contractualisation et la mise en œuvre des mesures sont à favoriser en premier lieu.

Enfin, sur la carte de spatialisation des mesures ne sont représentées que les mesures applicables sur des surfaces limitées et correspondant à des enjeux spécifiques localisées. Les mesures généralisables ne sont, quant à elles, pas représentées car sont applicables et contractualisables sur l’ensemble du site.

Pour chaque objectif spécifique, le tableau n° 5 propose une synthèse des mesures généralisables et des mesures ciblées sur le site. Il donne également les arguments de chaque zonage et les surfaces éligibles correspondantes.

NATURA 2000 – Document intermédiaire n°1 - 07/03/05 41 Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des Forêts 70 – Espace Naturel Comtois Site Natura 2000 « Vallée de la Saône »

Tableau n° 5 : synthèse des mesures de gestion généralisables et des mesures de gestion ciblées

N° des Spatialisation Surfaces éligibles Correspondance mesures du Intitulé des mesures pour chaque mesures PDRN Mesures Mesures ciblées Justification des zonages docob généralisables (Cf. cartographie) (= secteurs d’action prioritaires) mesure A-pra1a Gestion extensive de la prairie par la fauche et/ou pâturage 2001C01 X Toutes prairies / Gestion extensive de la prairie par la fauche et/ou pâturage A-pra1b 2001A01 X Toutes prairies / avec réduction de la fertilisation Utilisation tardive de la parcelle au 1° juillet et récolte ou Ciblage sur les zones accueillant A-pra2a fauche de la parcelle du centre vers la périphérie (fauche 1601Z01 X actuellement ou susceptibles encore 3 617 ha centrifuge) d’accueillir des Râles des genêts. Utilisation tardive de la parcelle au 15 juillet et récolte ou Ciblage sur les zones accueillant A-pra2b fauche de la parcelle du centre vers la périphérie (fauche 1601Z02 X actuellement ou susceptibles encore 3 617 ha centrifuge) d’accueillir des Râles des genêts. Ciblage sur les zones accueillant A-pra3a Utilisation tardive de la parcelle au 1° juillet 1601A01 X actuellement ou susceptibles encore 3 617 ha d’accueillir des Râles des genêts. Ciblage sur les zones accueillant A-pra3b Utilisation tardive de la parcelle au 15 juillet 1601A02 X actuellement ou susceptibles encore 3 617 ha d’accueillir des Râles des genêts. Ciblage sur les zones accueillant A-pra3c Utilisation tardive de la parcelle au 15 août (bande refuge) 1601A03 X actuellement ou susceptibles encore 3 617 ha d’accueillir des Râles des genêts. Ciblage sur les zones accueillant A-pra4 Récolte ou fauche de la parcelle du centre vers la périphérie 1603A X actuellement ou susceptibles encore 3 617 ha d’accueillir des Râles des genêts. Gestion écologique des zones d’expansion de crues (= A-pra5 1201A01 X Toutes prairies / nettoyage des prairies) Présence de mégaphorbiaies (parfois A-pra6 Non utilisation de milieux fragiles 1805A01 X 189 ha sous peupliers) Gestion contraignante d’un milieu remarquable / zones Prairies à Gratiole officinale et A-pra7a 1806F01 X 876 ha inondables et zones humides Stellaire des marais Gestion contraignante d’un milieu remarquable avec Prairies à Gratiole officinale et A-pra7b 1806F02 X 876 ha absence de fertilisation / zones inondables et zones humides Stellaire des marais Ouverture d’une parcelle fortement embroussaillée et A-pra8 1901A01 X 73 ha maintien de l’ouverture (déprise ancienne) Mesure de reconversion des terres arables ou de prairies A-pra9 0101A01 X Toutes cultures / temporaires intensives en herbage extensif Ciblage sur les zones accueillant A-pra10 Utilisation d’une barre d’effarouchement pendant la fauche X actuellement ou susceptibles encore 3 617 ha d’accueillir des Râles des genêts. Pour les boisements à base d’essences non autochtones* Pour peupleraies isolées sur prairies ou A-pra11 isolés en milieu ouvert, mise en place d’un programme X 32 ha situées en zone d’étranglement du site d’incitation à la reconversion en prairies Plantation et entretien d’une haie avec pose d’une clôture Ciblage sur les zones favorables aux A-hai1 0501B01 X 3 056 ha pour mise en défens Pies-grièches et aux Chiroptères Ciblage sur les zones favorables aux A-hai2 Réhabilitation de haies 0601A01 X 3 056 ha Pies-grièches et aux Chiroptères Ciblage sur les zones favorables aux A-hai3 Entretien des haies 0602A01 X 3 056 ha Pies-grièches et aux Chiroptères

B-ana1 Création et entretien d’une mare 0504A01 X Au cas par cas Base : 20 mares Ciblage sur les entités accueillant actuellement ou susceptibles encore 117 mares ou B-ana2 Restauration de mares, points d’eau 0610A01 X d’accueillir des odonates et points d’eau amphibiens de grand intérêt (Nécessité d’un Diagnostic préalable) Ciblage sur les entités accueillant actuellement ou susceptibles encore 117 mares ou B-ana3 Entretien de mares ou points d’eau 0611A01 X d’accueillir des odonates et points d’eau amphibiens de grand intérêt (Nécessité d’un Diagnostic préalable) Entretien adapté des baissières, biefs et autres connections Zones potentielles pour la reproduction B-ana4 X 667 ha (à vocation piscicole) du brochet Adapter la gestion des roselières aux enjeux ornithologiques C-ros X Toutes les phragmitaies répertoriées 84 ha correspondants Frênaie-Ormaie, Chênaie pédonculée à Molinie bleue, Chênaie pédonculée à Maintenir ou améliorer la gestion de la foret alluviale Primevère élevée, Aulnaie frênaie des D-for1 X 284 ha inondable petits ruisseaux et Aulnaie frênaie des sols engorgés en état de conservation mauvais ou moyen Création d’îlots de vieillissement ou d’îlots de sénescence si Forêts communales en bon état de D-for2 X 610 ha potentiels l’habitat est suffisamment étendu conservation Potentiellement tous boisements D-for3 Réserver des arbres pour la biodiversité X / alluviaux Reconversion des boisements allochtones en boisements à Potentiellement tous boisements D-for4 X / essences locales alluviaux Pérenniser l’entretien de la ripisylve lorsque celle-ci est en E-rip1 X Etat de conservation assez bon à bon 194 km bon état de conservation Restaurer la ripisylve lorsqu’elle est dans un état de E-rip2 X Etat de conservation moyen 63 km conservation mauvais a moyen

F-fra Maintenir ou améliorer la gestion de la forêt d’éboulis X Tous les secteurs recensés 12 ha Veille sur tout le site puis analyse au FON Maîtrise foncière X / cas par cas Réglementation des boisements : Aide à la mise en place ou REG à la réactualisation d’une réglementation des boisements X Toutes communes non réglementées / dans les communes du site

NATURA 2000 – Document intermédiaire n°1 - 07/03/05 42 Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des Forêts 70 – Espace Naturel Comtois Site Natura 2000 « Vallée de la Saône »

FICHES SYNTHETIQUES PAR HABITAT

NATURA 2000 – Document intermédiaire n°1 - 07/03/05 43 Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des Forêts 70 – Espace Naturel Comtois Site Natura 2000 « Vallée de la Saône »

SYNTHESE DES MESURES

Ë Les mesures spécifiques :

ð OBJECTIF A

- Prairie / cultures :

A-pra1a ð Gestion extensive de la prairie par la fauche et/ou pâturage avec réduction de la fertilisation (mesure n°2001C01 de l’arrêté préfectoral) – MESURE REPONDANT A L’ENJEU « BIODIVERSITE »...... 16 A-pra1b ð Gestion extensive de la prairie par la fauche et/ou pâturage (mesure n°2001A01 de l’arrêté préfectoral) – MESURE REPONDANT A L’ENJEU « BIODIVERSITE »...... 16 A-pra2a ð Utilisation tardive de la parcelle au 1° juillet et récolte ou fauche de la parcelle du centre vers la périphérie (fauche centrifuge) (Mesure n° 1601Z01 de l’arrêté préfectoral = fusion des mesures 1601A01 + 1603A du PDRN) – MESURE REPONDANT A L’ENJEU « BIODIVERSITE »...... 17 A-pra2b ð Utilisation tardive de la parcelle au 15 juillet et récolte ou fauche de la parcelle du centre vers la périphérie (fauche centrifuge) (Mesure n° 1601Z02 de l’arrêté préfectoral = fusion des mesures 1601A02 + 1603A du PDRN) – MESURE REPONDANT A L’ENJEU « BIODIVERSITE »...... 17 A-pra3a ð Utilisation tardive de la parcelle au 1° juillet (mesure n°1601A01 du PDRN) – MESURE REPONDANT A L’ENJEU « BIODIVERSITE »...... 17 A-pra3b ð Utilisation tardive de la parcelle au 15 juillet (mesure n°1601A02 du PDRN) – MESURE REPONDANT A L’ENJEU « BIODIVERSITE »...... 17 A-pra3c ð Utilisation tardive de la parcelle au 15 août (bandes refuges) (mesure n°1601A03 du PDRN) – MESURE REPONDANT A L’ENJEU « BIODIVERSITE »...... 17 A-pra4 ð Récolte ou fauche de la parcelle du centre vers la périphérie (mesure n°1603A du PDRN) – MESURE REPONDANT A L’ENJEU « BIODIVERSITE »...... 17 A-pra5 ð Gestion écologique des zones d’expansion de crues (= nettoyage des prairies) (mesure n°1201A01 de l’arrêté préfectoral) – MESURE REPONDANT SIMULTANEMENT AUX ENJEUX « BIODIVERSITE » ET « RISQUES NATURELS »...... 17 A-pra6 ð Non utilisation de milieux fragiles (mesure n°1805A de l’arrêté préfectoral) – MESURE REPONDANT A L’ENJEU « BIODIVERSITE »...... 17 A-pra7a ð Gestion contraignante d’un milieu remarquable (prairies humides, landes,…) (zones inondables et zones humides) (mesure n°1806F01 de l’arrêté préfectoral) – MESURE REPONDANT A L’ENJEU « BIODIVERSITE »...... 17 A-pra7b ð Gestion contraignante d’un milieu remarquable avec absence de fertilisation (prairies humides, landes,…) (zones inondables et zones humides) (mesure n°1806F02 de l’arrêté préfectoral) – MESURE REPONDANT A L’ENJEU « BIODIVERSITE »...... 17 A-pra8 ð Ouverture d’une parcelle fortement embroussaillée et maintien de l’ouverture (déprise ancienne) (mesure n°1901A01 de l’arrêté préfectoral) – MESURE REPONDANT A L’ENJEU « BIODIVERSITE »...... 17 A-pra9 ð Reconversion des terres arables en herbages extensifs : prairies permanentes d’au moins 5 ans – cahier des charges national RTA (avec transfert préalable du droit à prime PAC sur zone compatible avec la grande culture) (mesure n°0101A01 de l’arrêté préfectoral) – MESURE REPONDANT SIMULTANEMENT AUX ENJEUX « BIODIVERSITE » ET « QUALITE DE LA RESSOURCE EN EAU »...... 17 A-pra10 ð Utilisation d’une barre d’effarouchement pendant la fauche : l’outil est actuellement éligible aux CAD via le volet « investissements ». Une fiche-action liée à l’utilisation contractuelle de l’outil a également été réalisée afin d’anticiper une éventuelle inscription dans le catalogue des MAE ultérieurement...... 18 A-pra11 ð Pour les boisements à base d’essences non autochtones* isolés en milieu ouvert, mise en place d’un programme d’incitation à la reconversion en prairies...... 18

- Bocage / haies :

A-hai1 ð Plantation et entretien d’une haie et pose d’une clôture pour mise en défens (mesure n°0501B01 de l’arrêté préfectoral) – MESURE REPONDANT SIMULTANEMENT AUX ENJEUX « BIODIVERSITE » ET « QUALITE DE LA RESSOURCE EN EAU »...... 18 A-hai2 ð Réhabilitation de haies (mesure n°0601A01 de l’arrêté préfectoral) – MESURE REPONDANT SIMULTANEMENT AUX ENJEUX « BIODIVERSITE » ET « QUALITE DE LA RESSOURCE EN EAU »...... 18 A-hai3 ð Entretien des haies (mesure n°0602A01 du PDRN) – MESURE REPONDANT SIMULTANEMENT AUX ENJEUX « BIODIVERSITE » ET « QUALITE DE LA RESSOURCE EN EAU » ...... 18

NATURA 2000 – Document intermédiaire n°1 - 07/03/05 44 Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des Forêts 70 – Espace Naturel Comtois Site Natura 2000 « Vallée de la Saône »

ð OBJECTIF B

B-ana1 ð Création et entretien d’une mare (mesure n°0504A01 de l’arrêté préfectoral) – MESURE REPONDANT A L’ENJEU « BIODIVERSITE »...... 20 B-ana1 ð Restauration de mares, points d’eau (mesure n°0610A01 de l’arrêté préfectoral) – MESURE REPONDANT A L’ENJEU « BIODIVERSITE »...... 20 B-ana3 ð Entretien de mares ou points d’eau (mesure n°0611A01 de l’arrêté préfectoral) – MESURE REPONDANT A L’ENJEU « BIODIVERSITE »...... 20 B-ana4 ð Entretien adaptés des baissières, biefs et autres connections – MESURE REPONDANT A L’ENJEU « BIODIVERSITE »...... 20

ð OBJECTIF C

C-ros ð Adapter la gestion des roselières aux enjeux ornithologiques correspondants...... 22

ð OBJECTIF D

D-for1 ð Maintenir ou améliorer la gestion de la foret alluviale inondable...... 26 D-for2 ð Création d’îlots de vieillissement ou d’îlots de sénescence si l’habitat est suffisamment étendu...... 26 D-for3 ð Réserver des arbres pour la biodiversité ...... 26 D-for4 ð Transformer les plantations d’essences allochtones (peupliers essentiellement) en boisement à essences locales...26

ð OBJECTIF E

E-rip1 ð Pérenniser l’entretien de la ripisylve lorsque celle-ci est en bon état de conservation...... 30 E-rip2 ð Restaurer la ripisylve lorsqu’elle est dans un état de conservation mauvais a moyen ...... 30

ð OBJECTIF F

F-fra ð Maintenir ou améliorer la gestion de la forêt d’éboulis...... 32

ð OBJECTIF G

G-ani ð Préparer la contractualisation en assurant l’animation sur le site : cette mesure consiste à proposer une démarche d’animation basée sur une organisation similaire à celle du groupement opérateur actuel...... 33

NATURA 2000 – Document intermédiaire n°1 - 07/03/05 45 Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des Forêts 70 – Espace Naturel Comtois Site Natura 2000 « Vallée de la Saône »

ð OBJECTIF H

H-eff1 ð Accompagnement, suivi et évaluations des modifications des pratiques agricoles sur prairies...... 35 H-eff2 ð Etudes expérimentales sur de nouvelles pratiques agricoles en Val de Saône ...... 35 H-eff3 ð Pérenniser le suivi ornithologique mis en place lors de l’OPLVS (Suivi notamment des Râles des genêts sur le site) ...... 35 H-eff4 ð Recenser les secteurs d’érosion de berges susceptibles d’être fréquentés par le Guêpier d’Europe, l’Hirondelle de rivage ou le Martin pêcheur...... 35 H-eff5 ð Améliorer les connaissances des mammifères patrimoniaux présents sur le site ...... 35 H-eff6 ð Identifier et cartographier précisément les terrains de chasse et les itinéraires de déplacement des Chiroptères de grand intérêt puis les intégrer dans les documents d’aménagement (ex : Vellexon)...... 35 H-eff7 ð Réaliser un recensement précis par photos aériennes des zones longuement inondables et autres zones humides afin de prendre les mesures nécessaires à leur conservation ...... 35 H-eff8 ð Gérer et suivre les zones de frayères à Brochet sur le site...... 35 H-eff9 ð Réaliser une étude diachronique des roselières de façon à évaluer l'évolution de leur surface et de leur état ...... 35 H-eff10 ð Caractérisation écologique des biotopes aquatiques favorables notamment aux amphibiens recensés lors du diagnostic ...... 35 H-eff11 ð Recenser les principaux secteurs à problème pour la migration des amphibiens sur le site et prendre les mesures nécessaires pour y remédier...... 35 H-eff12 ð Recenser les secteurs accueillant les odonates de grand intérêt ...... 35 H-eff13 ð Recenser les secteurs accueillant les Lépidoptères de grand intérêt ...... 35 H-eff14 ð Améliorer les connaissances sur la biologie de la Lotte de rivière...... 35 H-eff15 ð Réaliser un inventaire des mollusques patrimoniaux présents sur le site...... 36 H-eff16 ð Suivre les populations d’Ecrevisse pied blanc...... 36 H-eff17 ð Recenser, cartographier et suivre les populations d’Ormes ...... 36 H-eff18 ð Recenser et préserver les stations d’espèces végétales forestières rares ...... 36 H-eff19 ð Recenser, diagnostiquer et entretenir les mares intra-forestières...... 36

ð OBJECTIF I

I-inf1 ð Valoriser le site auprès du public :...... 37 I-inf2 ð Mise en place d’une approche interdisciplinaire en sciences humaines du site ...... 37 I-inf3 ð Prendre des mesures préventives pour le respect des habitats et des espèces le long de la voie bleue ...... 37

ð OBJECTIF J

J-coh1 ð Eviter les incitations au drainage ...... 38 J-coh2 ð Eviter les incitations aux nouveaux endiguements à vocation agricole ...... 38 J-coh3 ð Eviter les incitations à la modification des peuplements forestiers ...... 38 J-coh4 ð Eviter les incitations à la plantation de nouvelles peupleraies sur les sites Natura 2000 en vallée alluviale ...... 38

ð OBJECTIF K

K-lim1 ð Maintien du caractère méandriforme des affluents de la Saône : éviter les rectifications éventuelles du lit et entretenir les ramifications, bras secondaires et bras morts...... 39 K-lim2 ð Conserver les zones naturelles d’érosion (espace de liberté) : éviter de stabiliser les berges (notamment par enrochement) sur les secteurs ne générant pas de danger pour la population ...... 39 K-lim3 ð Privilégier le génie végétal par rapport aux enrochements si nécessité de protection ponctuelle des berges...... 39 K-lim4 ð Maintenir les platis et haut-fonds en bords de Saône voire en réaménager certains par des interventions appropriées telles que les clayonnages...... 39

ð OBJECTIF L

L-cru1 ð Maintenir le caractère hydromorphe des prairies...... 40 L-cru2 ð Aboutir en accord avec VNF à une gestion optimale des barrages tenant compte des enjeux environnementaux et agricoles, tout en garantissant la navigation...... 40

NATURA 2000 – Document intermédiaire n°1 - 07/03/05 46 Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des Forêts 70 – Espace Naturel Comtois Site Natura 2000 « Vallée de la Saône »

Ë Les mesures communes :

FON ð Veille et maîtrise foncières : ...... 18, 20, 22, 27, 30, 32, 33 REG ð Réglementation des boisements : Aide à la mise en place ou à la réactualisation d’une réglementation des boisements dans les communes du site...... 18, 20, 22, 27, 33

TABLES DES ILLUSTRATIONS

Tableaux n°1 : les enjeux liés aux milieux prairiaux...... 6 Tableaux n°2 : les enjeux liés aux milieux aquatiques...... 7 Tableaux n°3 : les enjeux liés aux milieux forestiers...... 8 Tableau n° 4 : thèmes de chaque objectif et préfixes des mesures correspondantes...... 12 Tableau n° 5 : synthèse des mesures de gestion généralisables et des mesures de gestion ciblées...... 42

LEXIQUE

AEP Adduction d’Eau Potable AF Association Foncière CAD Contrat d’Agriculture Durable CRPF Centre Régional de la Propriété Forestière CSP Conseil Supérieur de la Pêche CTE Contrat Territorial d’Exploitation CVI Contrat de Vallée Inondable DIREN FC Direction Régionale de l’Environnement de Franche-Comté DPF Domaine Public Fluvial ENC Espace Naturel Comtois LIFE L’Instrument Financier pour l’Environnement MAE Mesure Agri-environnementale OPLVS Opération Locale Vallée de la Saône PAC Politique Agricole Commune PDRN Plan de Développement Rural National PGVS Plan de Gestion du Val de Saône RMC Rhône-Méditerranée-Corse SAFER Société d’Aménagement Foncier de l’Espace Rural SAU Surface Agricole Utile SDAGE Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux SIG Système d’Information Géographique SMSD Syndicat Mixte Saône Doubs SENR Schémas de Services Collectifs des Espaces Naturels et Ruraux SDVP Schéma Départemental de Vocation Piscicole UGB Unité Gros Bétail

NATURA 2000 – Document intermédiaire n°1 - 07/03/05 47 Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des Forêts 70 – Espace Naturel Comtois

PREFECTURE DE HAUTE-SAONE

RESEAU NATURA 2000

Document d'objectifs de gestion du site européen n° FR 4301342

« Vallée de la Saône »

Phase III : Mesures de gestion

SYNDICAT MIXTE SAÔNE ET DOUBS CHAMBRE D’AGRICULTURE DE HAUTE – SAÔNE OFFICE NATIONAL DES FORÊTS DE HAUTE – SAÔNE ESPACE NATUREL COMTOIS

Opérateurs désignés

JUIN 2004

Site Natura 2000 « Vallée de la Saône »

Document d'objectifs de gestion du site européen n° FR 4301342 « Vallée de la Saône »

MAITRE D’OUVRAGE

Etat - Direction Régionale de l’Environnement de Franche-Comté (Luc TERRAZ)

OPERATEURS

Chambre d’Agriculture de Haute-Saône (CA 70) Office National des Forêts de Haute-Saône (ONF 70) Conservatoire Régional des Espaces Naturels de Franche-Comté (ENC) Syndicat Mixte Saône et Doubs (Opérateur – coordonnateur) (SMSD)

REDACTION

Philippe BOULIER (CA 70) Marc FUHR (ONF 70) Pascal COLLIN et Céline PEILLON (ENC) Nicolas TERREL (SMSD)

CARTOGRAPHIE

Céline PEILLON (ENC) Maxence BRET (SMSD)

SYNTHESE ET COMPILATION DU DOCUMENT

Nicolas TERREL (SMSD) Maxence BRET (synthèse cartographique) (SMSD)

NATURA 2000 – Document intermédiaire n°3 - 07/03/05 - Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des Forêts 70 3 – Espace Naturel Comtois Site Natura 2000 « Vallée de la Saône »

Les mesures de gestion

NATURA 2000 – Document intermédiaire n°3 - 07/03/05 - Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des Forêts 70 4 – Espace Naturel Comtois Site Natura 2000 « Vallée de la Saône »

SOMMAIRE

A. POUR LES OBJECTIFS SPECIFIQUES PAR ENTITES DE GESTION...... 9

I. LES MESURES DE GESTION DES MILIEUX PRAIRIAUX ET AQUATIQUES (OBJECTIFS A, B ET C)...... 9

Gestion extensive de l’herbe par la fauche et/ou le pâturage avec réduction de la fertilisation (30-30-60)...... 10 Gestion extensive de l’herbe par la fauche et/ou le pâturage ...... 11 Utilisation tardive de la parcelle au 1° juillet et récolte ou fauche de la parcelle du centre vers la périphérie (fauche centrifuge) ...... 12 Utilisation tardive de la parcelle au 15 juillet et récolte ou fauche de la parcelle du centre vers la périphérie (fauche centrifuge) ...... 13 Utilisation tardive de la parcelle au 1° juillet...... 14 Utilisation tardive de la parcelle au 15 juillet ...... 15 Utilisation tardive de la parcelle au 15 août (bande refuge)...... 16 Récolte ou fauche de la parcelle du centre vers la périphérie...... 17 Gestion écologique des zones d’expansion de crues ...... 18 Non utilisation de milieux fragiles...... 19 Gestion contraignante d’un milieu remarquable (prairies humides, landes…)...... 20 Gestion contraignante d’un milieu remarquable (prairies humides, landes…) avec absence totale de fertilisation ...... 21 Ouverture d’une parcelle fortement embroussaillée et maintien de l’ouverture (déprise ancienne)...... 22 Mesure de reconversion des terres arables en herbages extensifs...... 23 Utilisation d’une barre d’effarouchement pendant la fauche ...... 24 Pour les boisements à base d’essences non autochtones* isolés en milieu ouvert, mise en place d’un programme d’incitation à la reconversion en prairies ...... 25 Plantation et entretien d’une haie avec pose d’une clôture pour mise en défens ...... 26 Réhabilitation des haies...... 27 Entretien des haies ...... 28 Création et entretien d’une mare...... 29 Restauration de mares, points d’eau...... 30 Entretien de mares ou points d’eau ...... 31 Réhabilitation et entretien adapté des baissières, biefs et autres connections...... 32 Adapter la gestion des roselières aux enjeux ornithologiques correspondants ...... 33

II. LES MESURES DE GESTION DES MILIEUX FORESTIERS (OBJECTIFS D, E ET F) ...... 34 Maintenir ou ameliorer la gestion de la foret alluviale inondable ...... 35 Création d’îlots de vieillissement ou d’îlots de sénescence si l’habitat est suffisamment étendu ...... 36 Réserver des arbres pour la biodiversite...... 37 Transformer les plantations d’essences allochtones (peupliers, resineux) en boisement à essences locales...... 38 Pérenniser l’entretien de la ripisylve lorsque celle-ci est en bon etat de conservation ...... 39 Restaurer la ripisylve lorsqu’elle est dans un etat de conservation mauvais a moyen...... 40 Maintenir ou ameliorer la gestion de la foret d’eboulis ...... 41

NATURA 2000 – Document intermédiaire n°3 - 07/03/05 - Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des Forêts 70 5 – Espace Naturel Comtois Site Natura 2000 « Vallée de la Saône »

B. POUR LES OBJECTIFS TRANSVERSAUX...... 42

I. LES MESURES DE GESTION LIEES A LA MISE EN ŒUVRE DU DOCUMENT D’OBJECTIFS (OBJECTIF G) 42 Préparer la contractualisation en assurant l’animation sur le site ...... 43 Veille et maîtrise foncières...... 44 Aide à la mise en place ou à la réactualisation d’une réglementation des boisements dans les communes du site ...... 45

II. LES MESURES DE GESTION LIEES A L’AMELIORATION DES CONNAISSANCES ECOLOGIQUES ET SOCIO-ECONOMIQUES DU SITE ET A L’EVALUATION DE L’EFFICACITE DES MOYENS MIS EN ŒUVRE (OBJECTIF H) ...... 46 Accompagnement, suivi et évaluation des modifications de pratiques agricoles sur prairies...... 47 Etudes et expérimentations sur de nouvelles pratiques agricoles en Val de Saône...... 48 Pérenniser le suivi ornithologique mis en place lors de l’OPLVS : Suivi des populations de Râle des genêts, Courlis cendré, Bécassine des marais et Pie-grièche...... 49 Recenser et suivre les secteurs d’érosion de berges susceptibles d’être fréquentés par le Guêpier d’Europe, l’Hirondelle de rivage ou le Martin pêcheur...... 50 Améliorer les connaissances des mammifères patrimoniaux présents sur le site...... 51 Identifier et cartographier précisément les terrains de chasse et les itinéraires de déplacement des Chiroptères de grand intérêt puis les intégrer dans les documents d’aménagement (ex : Vellexon)...... 52 Réaliser un recensement précis par photos aériennes des zones longuement inondables et autres zones humides afin de prendre les mesures nécessaires à leur conservation...... 53 Gérer et suivre les zones de frayères à Brochet sur le site ...... 54 Réaliser une étude diachronique des roselières et micro roselières de façon à evaluer l'evolution de leur surface et de leur état 55 Caractérisation écologique des biotopes aquatiques favorables notamment aux amphibiens recensés lors du diagnostic...... 56 Recenser les principaux secteurs à problème pour la migration des amphibiens sur le site et prendre les mesures nécessaires pour y remédier ...... 57 Recenser les secteurs accueillant les odonates de grand intérêt ...... 58 Recenser les secteurs accueillant les Lépidoptères de grand intérêt ...... 59 Amélioration des connaissances sur la biologie de la Lotte de rivière...... 60 Réaliser un inventaire des mollusques patrimoniaux présents sur le site...... 61 Recenser et suivre les populations d’Ecrevisse Pied blanc ...... 62 Recenser, cartographier et suivre les populations d’Ormes ...... 63 Recenser et preserver les stations d’especes vegetales forestières rares ...... 64 Recenser, diagnostiquer et entretenir les mares intraforestieres...... 65

III. LES MESURES DE VALORISATION, DE SENSIBILISATION ET D’INFORMATION (OBJECTIF I)...... 66 Valoriser le site auprès du public...... 67 Mise en place d’une approche interdisciplinaire en sciences humaines du site...... 68 Prendre des mesures préventives pour le respect des habitats et des espèces le long de la véloroute Charles le Téméraire...... 69

C. POUR LES OBJECTIFS ASSOCIES...... 70

D. HIERARCHISATION DES MESURES DE GESTION...... 71

NATURA 2000 – Document intermédiaire n°3 - 07/03/05 - Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des Forêts 70 6 – Espace Naturel Comtois Site Natura 2000 « Vallée de la Saône »

E. BUDGET PREVISIONNEL POUR LA MISE EN ŒUVRE DU DOCUMENT D’OBJECTIFS...... 73

I. BUDGET PREVISIONNEL GLOBAL ...... 74

II. BUDGET PREVISIONNEL PAR SOURCE DE FINANCEMENT...... 77

1. Mesures finançables à travers les CAD...... 77 2. Mesures finançables à travers le volet investissement des CAD ...... 77 3. Nouvelle mesure à proposer ultérieurement dans les CAD ...... 77 4. Mesures finançables à travers les EAE...... 78 5. Mesures finançables sur fonds Ministère chargé de l’environnement...... 78

F. MODALITES D’ELABORATION DES CONTRATS D’AGRICULTURE DURABLE...... 80

I. RAPPEL DU CONTEXTE...... 80

II. PRINCIPALES MODALITES DES CAD...... 81

III. UN CAD « VALLEE DE LA SAONE »...... 84

IV. IV. DES ENGAGEMENTS AGRO-ENVIRONNEMENTAUX POUR LE VAL DE SAONE...... 89

TABLES DES ILLUSTRATIONS ...... 91

SIGLES OU ABREVIATIONS...... 91

NATURA 2000 – Document intermédiaire n°3 - 07/03/05 - Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des Forêts 70 7 – Espace Naturel Comtois Site Natura 2000 « Vallée de la Saône »

AVANT-PROPOS

Toutes les mesures de gestion retenues et présentées dans ce document ont été considérées comme étant favorables voire nécessaires au maintien des habitats et des espèces d’intérêt communautaire dans un état de conservation favorable sur le site « Vallée de la Saône ». Certaines de ces mesures pourraient être reprises dans les Contrats d’Agriculture Durable (CAD).

Cependant, le CAD n’étant pas le seul outil de gestion des sites Natura 2000, les propositions réalisées ici ne se limitent pas aux 6 mesures « prioritaires » retenues pour satisfaire aux deux enjeux principaux du territoire « Val de Saône » (biodiversité et qualité des ressources en eau), mais tentent de répondre à toutes les problématiques quelque soient la forme des procédures mises en œuvre et les sources de financement.

Ceci étant, le moment venu, il sera nécessaire d’intégrer les conditions de réalisation des CAD pour envisager une contractualisation des mesures les plus appropriées par les agriculteurs et pour prévoir les besoins de financement des mesures.

Il est donc proposé, après présentation détaillée des mesures indépendamment de tout dispositif de financement, de s’arrêter sur une préfiguration d’un CAD Vallée de la Saône.

Enfin, rappelons que le succès de la contractualisation ou la mise en œuvre des mesures proposées dans ce document sont dépendante de la qualité de l’animation qui sera ultérieurement mise en place. Aussi, du fait de l’importante superficie du site, de la multiplication et de la complexité des enjeux et des compétences requises dans les différents domaines, il semble difficilement envisageable de confier la mise en œuvre du docob à un animateur unique. Le groupement opérateur constitué du Syndicat Mixte Saône Doubs, de la Chambre d’Agriculture de Haute-Saône, de l’Office National des Forêts de Haute-Saône et d’Espace Naturel Comtois, se propose ainsi de reconduire une démarche similaire à celle poursuivie pendant deux ans lors de la phase d’élaboration du document d’objectif.

L’organisation partenariale ainsi mise en œuvre sous l’autorité de l’Etat, tant au plan de l’élaboration du docob, que de la concertation ou de la sensibilisation, a fait largement les preuves de son efficacité. Les compétences de chacun des quatre organismes dans leur domaine respectif ont en effet, permis de répondre à l’ensemble des problématiques du site en adoptant une organisation de travail basée sur la sollicitation, la collaboration et la concertation de tous les acteurs concernés. Les différentes instances de travail mises en place ont ainsi permis d’aboutir à la proposition puis la validation d’actions cohérentes et adaptées aux enjeux et contextes locaux.

En outre, les nombreux contacts pris avec les différents acteurs locaux, le climat de confiance qui a pu s’instaurer au fur et à mesure et le réseau de liens qui s’est tissé au cours des deux ans de procédure représentent aujourd’hui une base solide de travail pour le partenariat actuel si celui-ci était reconduit sous quelque forme que ce soit (groupement solidaire, prestation de services…).

Pour chaque mesure proposée et en fonction des compétences requises à la mise en œuvre, il est ainsi précisé l’organisme-animateur préférentiel qu’il serait souhaitable de solliciter afin de mener à bien la mission.

Enfin, dans chaque fiche-action, les coûts de gestion seront donnés qu’en « hors taxes » Il sera par conséquent parfois nécessaire de rajouter la TVA lors du financement des actions.

NATURA 2000 – Document intermédiaire n°3 - 07/03/05 - Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des Forêts 70 8 – Espace Naturel Comtois Site Natura 2000 « Vallée de la Saône »

A. POUR LES OBJECTIFS SPECIFIQUES PAR ENTITES DE GESTION.

I. Les mesures de gestion des milieux prairiaux et aquatiques (Objectifs A, B et C)

§ OBJECTIF A - Conserver les prairies naturelles inondables et le bocage en conciliant rentabilité et qualité écologique,

§ OBJECTIF B – Maintenir ou améliorer la fonctionnalité et la qualité écologique des connexions et des annexes aquatiques,

§ OBJECTIF C – Maintenir, voire accroître la surface des roselières (milieux herbacés hygrophiles) et adapter leur gestion aux enjeux ornithologiques correspondants.

NATURA 2000 – Document intermédiaire n°3 - 07/03/05 - Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des Forêts 70 9 – Espace Naturel Comtois Site Natura 2000 « Vallée de la Saône »

MESURE REPONDANT SIMULTANEMENT AUX GESTION EXTENSIVE DE L’HERBE PAR LA FAUCHE ET/OU LE PATURAGE AVEC REDUCTION DE LA FERTILISATION (30-30-60) ENJEUX « BIODIVERSITE » ET « QUALITE DES Mesure A-pra1a (Mesure n°2001C01 de l’arrêté préfectoral du 18/03/04) RESSOURCES EN EAU »

Objectif correspondant : OBJECTIF A – CONSERVER LES PRAIRIES NATURELLES INONDABLES ET LE BOCAGE EN CONCILIANT RENTABILITE ET QUALITE ECOLOGIQUE

Description de la mesure : La mise en œuvre d’une gestion extensive des prairies est un facteur indispensable au maintien de la biodiversité et des espèces sensibles. Cette mesure vise à préserver de grandes unités de prairies inondables. Elle doit aussi contribuer à l’entretien voire la restauration des habitats prairiaux par soutien ou amélioration des pratiques agricoles extensives, notamment en terme de pâturage (diminution du chargement), de fertilisation, de traitements phytosanitaires ou de travail du sol. Localisation de la mesure : Mesure à mettre en place sur les prairies. Mesure généralisable à tout le site. Habitats CORINE biotope concernés : 37.214, 38.1, 38.22

Cadre actuel de mise en place de la mesure (2004) : MESURE « PRIORITAIRE » DE L’ENJEU « DIVERSITE BIOLOGIQUE » DU CAD TYPE VALLEES DE LA SAONE ET DE L’OGNON Cahier des charges - Modalités d’application (extrait. Cf. arrêté préfectoral du 18/03/04) Photo : ENC - Exploitation de la prairie par la fauche ou la pâture, - Maintien des éléments fixes du paysage, - Chargement inférieur à 1,3 UGB/ha (chargement moyen à l’ha sur le s parcelles pâturées inférieur à 2,2 UGB/ha sur la - Désherbage chimique spécifique localisé autorisé, période de pâturage) - Interdictions : nivellement, boisement, écobuage, brûlis, assainissement par drains enterrés, - Fertilisation azotée totale inférieure à 100 UN/ha et fertilisation minérale limitée au maximum à : 30 UN, 30 UP, 60 UK, - Renouvellement : Prairies naturelles et temporaires : 1 fois au cours des 5 ans max avec travail du sol simplifié, - Tenue d’un cahier de pâturage si contractualisation partielle, - Désherbage chimique spécifique localisé autorisé. - Tenue d’un cahier d’enregistrement des épandages de fertilisants minéraux et organiques pour l’ensemble de l’exploitation,

Contrôles : Tous les ans, un contrôle administratif effectué en DDAF porte sur la déclaration annuelle de respect des engagements CAD, sur la déclaration de surfaces et sur le contrat CAD. L’ensemble des pièces mentionnées ci-dessus, depuis la souscription de l’action agro-environnementale, peuvent s’avérer utiles dans les 4 années suivant la fin du contrat. En cours de contrat, le dossier peut faire l’objet d’un contrôle sur place qui porte sur l’ensemble des critères d’éligibilité et des engagements. Ce contrôle requiert la présence de l'exploitant ou celle de son représentant et la mise à disposition des documents de suivi mentionnés ci-dessus. Il inclut une visite partielle ou totale de l'exploitation. Le contrôle du chargement, le cas échéant, sera effectué selon la grille annexée au présent cahier des charges : contrôle du chargement instantané au moment de la période de contrôle sur place. En cas de dépassement, le calcul sera effectué sur la base du cahier de pâturage.

Mesure à associer prioritairement avec : 1601Z01 – 1601Z02 – 1601A01 – 0601A02 – 1601A03 – 1603A - 1201 Indicateurs de suivi : Nombre de contractants – Surfaces engagées – Localisation des engagements

Correspondance avec d’autres actions : 2001A01 – 2001D01 Partenaires techniques à associer : CA – SMSD – ENC - DDAF Aide de base ð99,09 €/ha/an Montant de l’aide : Aide si CAD ð118,91 €/ha/an Hypothèse de contractualisation : 25 % des 7 260 ha éligibles Marge Natura 2000 ð + 20% soit 23,77 €/ha/an Budget prévisionnel Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 TOTAL

25 % X 7 260 ha éligibles X 142,68 €/ha/an 258 964 € 258 964 € 258 964 € 258 964 € 258 964 € 1 294 820 €

TOTAL (en €) 258 964 € 258 964 € 258 964 € 258 964 € 258 964 € 1 294 820 € Maître(s) d’ouvrage pressenti(s) : Etat / collectivités Maître(s) d’œuvre pressenti(s) : Agriculteurs avec suivi et accompagnement technique Partenaires financiers possibles : FFCAD, collectivités, Agence de l’eau, UE (EAE)

NATURA 2000 – Document intermédiaire n°3 - 07/03/05 - Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des Forêts 70 – Espace Naturel Comtois 10 Site Natura 2000 « Vallée de la Saône »

ESURE REPONDANT SIMULTANEMENT AUX ENJEUX GESTION EXTENSIVE DE L’HERBE PAR LA FAUCHE ET/OU LE PATURAGE M Mesure A-pra1b « BIODIVERSITE » ET « QUALITE DES RESSOURCES EN EAU » (Mesure n°2001A01 de l’arrêté préfectoral du 18/03/04)

Objectif correspondant : OBJECTIF A – CONSERVER LES PRAIRIES NATURELLES INONDABLES ET LE BOCAGE EN CONCILIANT RENTABILITE ET QUALITE ECOLOGIQUE Description de la mesure : La mise en œuvre d’une gestion extensive des prairies est un facteur indispensable au maintien de la biodiversité et des espèces sensibles. Cette mesure vise à préserver de grandes unités de prairies inondables. Elle doit aussi contribuer à l’entretien voire la restauration des habitats prairiaux par soutien ou amélioration des pratiques agricoles extensives, notamment en terme de pâturage (diminution du chargement), de fertilisation, de traitements phytosanitaires ou de travail du sol. Localisation de la mesure : Mesure à mettre en place sur les prairies. Mesure généralisable à tout le site. Habitats CORINE biotope concernés : 37.214, 38.1, 38.22

Cadre actuel de mise en place de la mesure (2004) : MESURE « COMPLEMENTAIRE » DE L’ENJEU « DIVERSITE BIOLOGIQUE » DU CAD TYPE VALLEES DE LA SAONE ET DE L’OGNON

Cahier des charges - Modalités d’application (extrait. Cf. arrêté préfectoral du 18/03/04) Photo : ENC - Exploitation de la prairie par la fauche ou la pâture, - Maintien des éléments fixes du paysage, - Chargement inférieur à 1,3 UGB/ha (chargement moyen à l’ha sur le s parcelles pâturées inférieur à 2,2 UGB/ha sur la - Désherbage chimique spécifique localisé autorisé, période de pâturage) - Interdictions : nivellement, boisement, écobuage, brûlis, assainissement par drains enterrés, - Fertilisation azotée totale inférieure à 120 UN/ha en moyenne et fertilisation minérale limitée à : 50 UN, 60 UP, 80 UK, - Renouvellement : Prairies naturelles et temporaires : 1 fois au cours des 5 ans max avec travail du sol simplifié, - Tenue d’un cahier de pâturage si contractualisation partielle, - Désherbage chimique spécifique localisé autorisé. - Tenue d’un cahier d’enregistrement des épandages de fertilisants minéraux et organiques pour l’ensemble de l’exploitation, Remarques : Mesure accessible si l’exploitation n’a pu avoir accès à la PHAE (65 % d’herbe dans la SAU). Elle doit au moins compter 50 % d’herbe dans la SAU. Option limitée aux zones sensibles (lits majeurs, sols hydromorphes habituellement qualifiés humides par la loi sur l’eau, zones à protection de captages rapprochés) et aux surfaces d’exploitation à spécificité (pentes, proximité d’un cours d’eau, biodiversité…). Contrôles : Tous les ans, un contrôle administratif effectué en DDAF porte sur la déclaration annuelle de respect des engagements CAD, sur la déclaration de surfaces et sur le contrat CAD. L’ensemble des pièces mentionnées ci-dessus, depuis la souscription de l’action agro-environnementale, peuvent s’avérer utiles dans les 4 années suivant la fin du contrat. En cours de contrat, le dossier peut faire l’objet d’un contrôle sur place qui porte sur l’ensemble des critères d’éligibilité et des engagements. Ce contrôle requiert la présence de l'exploitant ou celle de son représentant et la mise à disposition des documents de suivi mentionnés ci-dessus. Il inclut une visite partielle ou totale de l'exploitation. Le contrôle du chargement, le cas échéant, sera effectué selon la grille annexée au présent cahier des charges : contrôle du chargement instantané au moment de la période de contrôle sur place. En cas de dépassement, le calcul sera effectué sur la base du cahier de pâturage. Mesure à associer prioritairement avec : 1601Z01 – 1601Z02 – 1601A01 – 0601A02 – 1601A03 – 1603A - 1201 Indicateurs de suivi : Nombre de contractants – Surfaces engagées – Localisation des engagements

Correspondance avec d’autres actions : 2001C01 – 2001D01 Partenaires techniques à associer : CA – SMSD – ENC - DDAF Aide de base ð 76,22 €/ha/an Montant de l’aide : Aide si CAD ð 91,47 €/ha/an Hypothèse de contractualisation : 25 % des 7 260 ha éligibles Marge Natura 2000 ð + 20% soit 18,29 €/ha/an

Budget prévisionnel Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 TOTAL

25 % X 7 260 ha éligibles X 109,76 €/ha/an 199 214 € 199 214 € 199 214 € 199 214 € 199 214 € 996 070 €

TOTAL (en €) 199 214 € 199 214 € 199 214 € 199 214 € 199 214 € 996 070 €

Maître(s) d’ouvrage pressenti(s) : Etat / collectivités Maître(s) d’œuvre pressenti(s) : Agriculteurs avec suivi et accompagnement technique

Partenaires financiers possibles : FFCAD, collectivités, Agence de l’eau, UE (EAE)

NATURA 2000 – Document intermédiaire n°3 - 07/03/05 - Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des Forêts 70 – Espace Naturel Comtois 11 Site Natura 2000 « Vallée de la Saône »

UTILISATION TARDIVE DE LA PARCELLE AU 1° JUILLET ET RECOLTE OU FAUCHE DE LA PARCELLE DU CENTRE VERS LA MESURE REPONDANT A L’ENJEU PERIPHERIE (FAUCHE CENTRIFUGE) Mesure A-pra2a « BIODIVERSITE » (Mesure n° 1601Z01 de l’arrêté préfectoral du 18/03/04 = fusion des mesures 1601A01 + 1603A du PDRN)

Objectif correspondant : OBJECTIF A – CONSERVER LES PRAIRIES NATURELLES INONDABLES ET LE BOCAGE EN CONCILIANT RENTABILITE ET QUALITE ECOLOGIQUE

Description de la mesure : Les mesures de fauche tardive et fauche centrifuge sont décrites dans les fiches précédentes. Ces deux mesures sont nécessaires mais pas suffisantes dans la sauvegarde des espèces prairiales (Râle des genêts notamment) si elles sont contractualisées séparément. Aussi, la fusion de ces deux mesures doit permettre au contractant de mettre en œuvre ces deux démarches tout en se gardant la possibilité de contractualiser une autre mesure sur la parcelle concernée. Localisation de la mesure : Prioritairement dans les zones de reproduction du Râle des genêts ou du Courlis cendré (Cf. carte de spatialisation) Habitats CORINE biotope concernés : 37.214, 38.1, 38.22

Cadre actuel de mise en place de la mesure (2004) : MESURE « PRIORITAIRE » DE L’ENJEU « DIVERSITE BIOLOGIQUE » DU CAD TYPE VALLEES DE LA SAONE ET DE L’OGNON Photo : Ph. MONDELET Cahier des charges - Modalités d’application (extrait. Cf. arrêté préfectoral du 18/03/04) § Retard de la date de fauche au 1° juillet § Prairies fauchées : récolte ou fauche du centre vers la périphérie avec un détourage autorisé sur une largeur de 10 mètres uniquement à 2 extrémités de la parcelle (ou toute technique sans contournement de la parcelle) § Enregistrement de la date de fauche

N.B. : la date ci-dessus est modifiable sur proposition de l’animateur Natura 2000 en fonction des zones d’application de l’action (décalage vers des dates plus précoces : 5 jours maximum ; décalage vers des dates plus tardives : 10 jours maximum) Contrôles : Tous les ans, un contrôle administratif effectué en DDAF porte sur la déclaration annuelle de respect des engagements CAD, sur la déclaration de surfaces et sur le contrat CAD. L’ensemble des pièces mentionnées ci-dessus, depuis la souscription de l’action agro-environnementale, peuvent s’avérer utiles dans les 4 années suivant la fin du contrat. En cours de contrat, le dossier peut faire l’objet d’un contrôle sur place qui porte sur l’ensemble des critères d’éligibilité et des engagements. Ce contrôle requiert la présence de l'exploitant ou celle de son représentant et la mise à disposition des documents de suivi mentionnés ci-dessus. Il inclut une visite partielle ou totale de l'exploitation. Préciser les éléments utilisés pour le contrôle des engagements (comptabilité, …) Nombre de contractants – Surfaces engagées – Localisation des surfaces – Mesure à associer prioritairement avec : 2001 - 1201- 1805 - 1806 Indicateurs de suivi : Indicateurs ornithologiques et floristiques Correspondance avec d’autres actions : Partenaires techniques à associer : CA – SMSD – ENC – GNFC – DDAF Fauche au 01/07 : Aide de base ð 96,55 €/ha/an Montant de l’aide : Hypothèse de contractualisation : 50 % des 3 617 ha éligibles (enjeux Râle des genêts) Aide si CAD ð 115,86 €/ha/an Marge Natura 2000 ð + 20% soit 23,16 €/ha/an Budget prévisionnel Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 TOTAL

50 % X 3 617 ha éligibles X 139,02 €/ha/an 251 418 € 251 418 € 251 418 € 251 418 € 251 418 € 1 257 090 €

TOTAL (en €) 251 418 € 251 418 € 251 418 € 251 418 € 251 418 € 1 257 090 €

Maître(s) d’ouvrage pressenti(s) : Etat Maître(s) d’œuvre pressenti(s) : Agriculteurs avec suivi et accompagnement technique

Partenaires financiers possibles : FFCAD, collectivités, Agence de l’eau, UE (EAE)

NATURA 2000 – Document intermédiaire n°3 - 07/03/05 - Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des Forêts 70 – Espace Naturel Comtois 12 Site Natura 2000 « Vallée de la Saône »

UTILISATION TARDIVE DE LA PARCELLE AU 15 JUILLET ET RECOLTE OU FAUCHE DE LA PARCELLE DU CENTRE VERS LA MESURE REPONDANT A L’ENJEU PERIPHERIE (FAUCHE CENTRIFUGE) Mesure A-pra2b « BIODIVERSITE » (Mesure n° 1601Z02 de l’arrêté préfectoral du 18/03/04 = fusion des mesures 1601A02 + 1603A du PDRN)

Objectif correspondant : OBJECTIF A – CONSERVER LES PRAIRIES NATURELLES INONDABLES ET LE BOCAGE EN CONCILIANT RENTABILITE ET QUALITE ECOLOGIQUE

Description de la mesure : Les mesures de fauche tardive et fauche centrifuge sont décrites dans les fiches précédentes. Ces deux mesures sont nécessaires mais pas suffisantes dans la sauvegarde des espèces prairiales (Râle des genêts notamment) si elles sont contractualisées séparément. Aussi, la fusion de ces deux mesures doit permettre au contractant de mettre en œuvre ces deux démarches tout en se gardant la possibilité de contractualiser une autre mesure sur la parcelle concernée. Cette option concerne les prairies les plus longuement inondables dont le foin subit un retard de maturation. Localisation de la mesure : Prioritairement dans les zones de reproduction du Râle des genêts ou du Courlis cendré (Cf. carte de spatialisation) Habitats CORINE biotope concernés : 37.214, 38.1, 38.22

Cadre actuel de mise en place de la mesure (2004) : MESURE « PRIORITAIRE » DE L’ENJEU « DIVERSITE BIOLOGIQUE » DU CAD TYPE VALLEES DE LA SAONE ET DE L’OGNON

Cahier des charges - Modalités d’application (extrait. Cf. arrêté préfectoral du 18/03/04) : § Retard de la date de fauche au 15 juillet § Prairies fauchées : récolte ou fauche du centre vers la périphérie avec un détourage autorisé sur une largeur de 10 mètres uniquement à 2 extrémités de la parcelle (ou toute technique sans contournement de la parcelle) § Enregistrement de la date de fauche

N.B. : la date ci-dessus est modifiable sur proposition de l’animateur Natura 2000 en fonction des zones d’application de l’action (décalage vers des dates plus précoces : 5 jours maximum ; Photo : Ph. MONDELET décalage vers des dates plus tardives : 10 jours maximum)

Contrôles : Tous les ans, un contrôle administratif effectué en DDAF porte sur la déclaration annuelle de respect des engagements CAD, sur la déclaration de surfaces et sur le contrat CAD. L’ensemble des pièces mentionnées ci-dessus, depuis la souscription de l’action agro-environnementale, peuvent s’avérer utiles dans les 4 années suivant la fin du contrat. En cours de contrat, le dossier peut faire l’objet d’un contrôle sur place qui porte sur l’ensemble des critères d’éligibilité et des engagements. Ce contrôle requiert la présence de l'exploitant ou celle de son représentant et la mise à disposition des documents de suivi mentionnés ci-dessus. Il inclut une visite partielle ou totale de l'exploitation. Préciser les éléments utilisés pour le contrôle des engagements (comptabilité, …) Nombre de contractants – Surfaces engagées – Localisation des surfaces – Mesure à associer prioritairement avec : 2001 - 1201- 1805 - 1806 Indicateurs de suivi : Indicateurs ornithologiques et floristiques Correspondance avec d’autres actions : Partenaires techniques à associer : CA – SMSD – ENC – GNFC – DDAF Fauche au 01/07 : Aide de base ð 130,21 €/ha/an Montant de l’aide : Hypothèse de contractualisation : 25 % des 3 617 ha éligibles (enjeux Râle des genêts) Aide si CAD ð 156,26 €/ha/an Marge Natura 2000 ð + 20% soit 31,24 €/ha/an Budget prévisionnel Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 TOTAL

25 % X 3 617 ha éligibles X 187,5 €/ha/an 169 546 € 169 546 € 169 546 € 169 546 € 169 546 € 847 730 €

TOTAL (en €) 169 546 € 169 546 € 169 546 € 169 546 € 169 546 € 847 730 €

Maître(s) d’ouvrage pressenti(s) : Etat Maître(s) d’œuvre pressenti(s) : Agriculteurs avec suivi et accompagnement technique

Partenaires financiers possibles : FFCAD, collectivités, Agence de l’eau, UE (EAE)

NATURA 2000 – Document intermédiaire n°3 - 07/03/05 - Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des Forêts 70 – Espace Naturel Comtois 13 Site Natura 2000 « Vallée de la Saône »

ESURE REPONDANT A L ENJEU UTILISATION TARDIVE DE LA PARCELLE AU 1° JUILLET M ’ Mesure A-pra3a « BIODIVERSITE » (Mesure n° 1601A01 du PDRN)

Objectif correspondant : OBJECTIF A – CONSERVER LES PRAIRIES NATURELLES INONDABLES ET LE BOCAGE EN CONCILIANT RENTABILITE ET QUALITE ECOLOGIQUE

Description de la mesure : La mesure dite « fauche tardive » consiste à conforter la reproduction et le développement d’espèces animales et végétales remarquables. Cette mesure est indispensable à la sauvegarde du Râle des genêts, mais aussi pour des espèces végétales telles que la gratiole officinale. Cette option de fauche au 1° juillet concerne les prairies de niveau topographique haut à moyen.

Localisation de la mesure : Prioritairement dans les zones de reproduction du Râle des genêts ou du Courlis cendré (Cf. carte de spatialisation)

Habitats CORINE biotope concernés : 37.214, 38.1, 38.22

Cadre actuel de mise en place de la mesure (2004) : MESURE ACTUELLEMENT ACCESSIBLE DANS LE CADRE D’UN ENGAGEMENT AGRI-ENVIRONNEMENTAL (EAE)

Cahier des charges - Modalités d’application : Pour cette option, le retard de la date de fauche est prévu après le 1° juillet. Photo : N. TERREL Contrôles : Tous les ans, un contrôle administratif effectué en DDAF porte sur la déclaration annuelle de respect des engagements CAD, sur la déclaration de surfaces et sur le contrat CAD. L’ensemble des pièces mentionnées ci-dessus, depuis la souscription de l’action agro-environnementale, peuvent s’avérer utiles dans les 4 années suivant la fin du contrat. En cours de contrat, le dossier peut faire l’objet d’un contrôle sur place qui porte sur l’ensemble des critères d’éligibilité et des engagements. Ce contrôle requiert la présence de l'exploitant ou celle de son représentant et la mise à disposition des documents de suivi mentionnés ci-dessus. Il inclut une visite partielle ou totale de l'exploitation. Préciser les éléments utilisés pour le contrôle des engagements (comptabilité, …) Nombre de contractants – Surfaces engagées – Localisation des surfaces – Mesure à associer prioritairement avec : 1601A03 - 1603 - 2001 - 1201- 1805 - 1806 Indicateurs de suivi : Indicateurs ornithologiques et floristiques Correspondance avec d’autres actions : Partenaires techniques à associer : CA – SMSD – ENC – GNFC – DDAF Fauche au 01/07 : Aide de base ð 71,14 €/ha/an Montant de l’aide : Hypothèse de contractualisation :

ð 50 % UE Budget prévisionnel Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 TOTAL

Au cas par cas / / / / / /

TOTAL (en €) / / / / / /

Maître(s) d’ouvrage pressenti(s) : Pas de maître d’ouvrage identifié Maître(s) d’œuvre pressenti(s) : Agriculteurs avec suivi et accompagnement technique

Partenaires financiers possibles : UE, Collectivités, Agence de l’eau

NATURA 2000 – Document intermédiaire n°3 - 07/03/05 - Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des Forêts 70 – Espace Naturel Comtois 14 Site Natura 2000 « Vallée de la Saône »

ESURE REPONDANT A L ENJEU UTILISATION TARDIVE DE LA PARCELLE AU 15 JUILLET M ’ Mesure A-pra3b « BIODIVERSITE » (Mesure n° 1601A02 du PDRN)

Objectif correspondant : OBJECTIF A – CONSERVER LES PRAIRIES NATURELLES INONDABLES ET LE BOCAGE EN CONCILIANT RENTABILITE ET QUALITE ECOLOGIQUE

Description de la mesure : La mesure dite « fauche tardive » consiste à conforter la reproduction et le développement d’espèces animales et végétales remarquables. Cette mesure est indispensable à la sauvegarde du Râle des genêts, mais aussi pour des espèces végétales telles que la gratiole officinale. Cette seconde option concerne les prairies les plus longuement inondables dont le foin subit un retard de maturation.

Localisation de la mesure : Prioritairement dans les zones de reproduction du Râle des genêts ou du Courlis cendré (Cf. carte de spatialisation) Habitats CORINE biotope concernés : 37.214, 38.1, 38.22

Cadre actuel de mise en place de la mesure (2004) : MESURE ACTUELLEMENT ACCESSIBLE DANS LE CADRE D’UN ENGAGEMENT AGRI-ENVIRONNEMENTAL (EAE)

Cahier des charges - Modalités d’application : Retard de date de fauche au 15 juillet Photo : N. TERREL Contrôles : Tous les ans, un contrôle administratif effectué en DDAF porte sur la déclaration annuelle de respect des engagements CAD, sur la déclaration de surfaces et sur le contrat CAD. L’ensemble des pièces mentionnées ci-dessus, depuis la souscription de l’action agro-environnementale, peuvent s’avérer utiles dans les 4 années suivant la fin du contrat. En cours de contrat, le dossier peut faire l’objet d’un contrôle sur place qui porte sur l’ensemble des critères d’éligibilité et des engagements. Ce contrôle requiert la présence de l'exploitant ou celle de son représentant et la mise à disposition des documents de suivi mentionnés ci-dessus. Il inclut une visite partielle ou totale de l'exploitation. Préciser les éléments utilisés pour le contrôle des engagements (comptabilité, …) Nombre de contractants – Surfaces engagées – Localisation des surfaces – Mesure à associer prioritairement avec : 1601 A03 - 1603 - 2001 - 1201- 1805 - 1806 Indicateurs de suivi : Indicateurs ornithologiques et floristiques Correspondance avec d’autres actions : Partenaires techniques à associer : CA – SMSD – ENC – GNFC – DDAF Fauche après le 15/07 : Aide de base ð 104,81 €/ha/an Montant de l’aide : Hypothèse de contractualisation :

ð 50 % UE Budget prévisionnel Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 TOTAL

Au cas par cas / / / / / /

TOTAL (en €) / / / / / /

Maître(s) d’ouvrage pressenti(s) : Pas de maître d’ouvrage identifié Maître(s) d’œuvre pressenti(s) : Agriculteurs avec suivi et accompagnement technique

Partenaires financiers possibles : UE, Collectivités, Agence de l’eau

NATURA 2000 – Document intermédiaire n°3 - 07/03/05 - Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des Forêts 70 – Espace Naturel Comtois 15 Site Natura 2000 « Vallée de la Saône »

ESURE REPONDANT A L ENJEU UTILISATION TARDIVE DE LA PARCELLE AU 15 AOUT (BANDE REFUGE) M ’ Mesure A-pra3c « BIODIVERSITE » (Mesure n° 1601A03 du PDRN)

Objectif correspondant : OBJECTIF A – CONSERVER LES PRAIRIES NATURELLES INONDABLES ET LE BOCAGE EN CONCILIANT RENTABILITE ET QUALITE ECOLOGIQUE

Description de la mesure : La mesure dite « fauche tardive » consiste à conforter la reproduction et le développement d’espèces animales et végétales remarquables. Cette mesure est indispensable à la sauvegarde du Râle des genêts. Cette dernière option a pour but de conserver des zones refuges pour la faune prairiale lorsque toutes les prairies sont fauchées, même tardivement. La parcelle peut également être contractualisée en entier.

Localisation de la mesure : Prioritairement dans les zones de reproduction du Râle des genêts ou du Courlis cendré (Cf. carte de spatialisation)

Habitats CORINE biotope concernés : 37.214, 38.1, 38.22

Cadre actuel de mise en place de la mesure (2004) : MESURE ACTUELLEMENT ACCESSIBLE DANS LE CADRE D’UN ENGAGEMENT AGRI-ENVIRONNEMENTAL (EAE)

Cahier des charges - Modalités d’application : Le retard de la date de fauche est prévu au 15/08 sur toute la parcelle ou juste une partie (bande de 10 m tournante). Photo : R. FONTAINE Contrôles : Tous les ans, un contrôle administratif effectué en DDAF porte sur la déclaration annuelle de respect des engagements CAD, sur la déclaration de surfaces et sur le contrat CAD. L’ensemble des pièces mentionnées ci-dessus, depuis la souscription de l’action agro-environnementale, peuvent s’avérer utiles dans les 4 années suivant la fin du contrat. En cours de contrat, le dossier peut faire l’objet d’un contrôle sur place qui porte sur l’ensemble des critères d’éligibilité et des engagements. Ce contrôle requiert la présence de l'exploitant ou celle de son représentant et la mise à disposition des documents de suivi mentionnés ci-dessus. Il inclut une visite partielle ou totale de l'exploitation. Préciser les éléments utilisés pour le contrôle des engagements (comptabilité, …) Nombre de contractants – Surfaces engagées – Localisation des surfaces – Mesure à associer prioritairement avec : 1601 (A01 ou A02) - 1603 - 2001 - 1201- 1805 - 1806 Indicateurs de suivi : Indicateurs ornithologiques et floristiques Correspondance avec d’autres actions : Partenaires techniques à associer : CA – SMSD – ENC – GNFC – DDAF Fauche après le 15/08 : Aide de base ð 146,10 €/ha/an Montant de l’aide : Hypothèse de contractualisation :

ð 50 % UE Budget prévisionnel Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 TOTAL

Au cas par cas / / / / / /

TOTAL (en €) / / / / / /

Maître(s) d’ouvrage pressenti(s) : Pas de maître d’ouvrage identifié Maître(s) d’œuvre pressenti(s) : Agriculteurs avec suivi et accompagnement technique

Partenaires financiers possibles : UE, Collectivités, Agence de l’eau

NATURA 2000 – Document intermédiaire n°3 - 07/03/05 - Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des Forêts 70 – Espace Naturel Comtois 16 Site Natura 2000 « Vallée de la Saône »

ESURE REPONDANT A L ENJEU RECOLTE OU FAUCHE DE LA PARCELLE DU CENTRE VERS LA PERIPHERIE M ’ Mesure A-pra4 « BIODIVERSITE » (Mesure n°1603A du PDRN)

Objectif correspondant : OBJECTIF A – CONSERVER LES PRAIRIES NATURELLES INONDABLES ET LE BOCAGE EN CONCILIANT RENTABILITE ET QUALITE ECOLOGIQUE

Description de la mesure : Cette mesure consiste à faucher les parcelles du centre vers la périphérie de manière à favoriser la fuite de la faune vers l’extérieur de la parcelle (oiseaux non volants en particulier). Elle permet alors de ne pas la piéger au centre et d’éviter qu’elle ne soit détruite dans les derniers mètres carrés de fauche. Localisation de la mesure : Prioritairement dans les zones de reproduction du Râle des genêts ou du Courlis cendré (Cf. carte de spatialisation)

Habitats CORINE biotope concernés : 37.214, 38.1, 38.22

Cadre actuel de mise en place de MESURE ACTUELLEMENT ACCESSIBLE DANS LE CADRE la mesure (2004) : D’UN ENGAGEMENT AGRI-ENVIRONNEMENTAL (EAE)

Cahier des charges - Modalités d’application : Récolte ou fauche de la parcelle du centre vers la périphérie avec détourage aux extrémités possible.

Contrôles : Tous les ans, un contrôle administratif effectué en DDAF porte sur la déclaration annuelle de respect des engagements CAD, sur la déclaration de surfaces et sur le contrat CAD. L’ensemble des pièces mentionnées ci-dessus, depuis la souscription de l’action agro-environnementale, peuvent s’avérer utiles dans les 4 années suivant la fin du contrat. En cours de contrat, le dossier peut faire l’objet d’un contrôle sur place qui porte sur l’ensemble des critères d’éligibilité et des engagements. Ce contrôle requiert la présence de l'exploitant ou celle de son représentant et la mise à disposition des documents de suivi mentionnés ci-dessus. Il inclut une visite partielle ou totale de l'exploitation. Préciser les éléments utilisés pour le contrôle des engagements (comptabilité, …) Nombre de contractants – Surfaces engagées – Localisation des surfaces – Indicateurs Mesure à associer prioritairement avec : 1601 - 2001 - 1201 - 1805 - 1806 Indicateurs de suivi : ornithologiques Correspondance avec d’autres actions : Partenaires techniques à associer : CA – SMSD – ENC – GNFC – DDAF

Aide de base ð25,41 €/ha/an Montant de l’aide : Hypothèse de contractualisation : ð 50 % UE Photo : N. TERREL Budget prévisionnel Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 TOTAL

Au cas par cas / / / / / /

TOTAL (en €) / / / / / /

Maître(s) d’ouvrage pressenti(s) : Pas de maître d’ouvrage identifié Maître(s) d’œuvre pressenti(s) : Agriculteurs avec suivi et accompagnement technique

Partenaires financiers possibles : UE, Collectivités, Agence de l’eau

NATURA 2000 – Document intermédiaire n°3 - 07/03/05 - Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des Forêts 70 – Espace Naturel Comtois 17 Site Natura 2000 « Vallée de la Saône »

MESURE REPONDANT SIMULTANEMENT AUX GESTION ECOLOGIQUE DES ZONES D’EXPANSION DE CRUES ENJEUX « BIODIVERSITE » ET « RISQUES Mesure A-pra5 (Mesure 1201A01 de l’arrêté préfectoral du 18/03/04) NATURELS »

Objectif correspondant : OBJECTIF A – CONSERVER LES PRAIRIES NATURELLES INONDABLES ET LE BOCAGE EN CONCILIANT RENTABILITE ET QUALITE ECOLOGIQUE

Description de la mesure : Cette mesure vise à conforter l’exploitation en prairie des parcelles qui subissent les effets des crues. Elle prévoit l’entretien et le nettoyage des prairies après inondations (enlèvement des débris végétaux et autres) mais aussi le caractère inondable des parcelles.

Habitats CORINE biotope concernés : 37.214, 38.1, 38.22

Cadre actuel de mise en place de la mesure (2004) : MESURE DU CONTRAT TYPE DEPARTEMENTAL - ENJEU « RISQUES NATURELS »

Cahier des charges - Modalités d’application (extrait. Cf. arrêté préfectoral du 18/03/04)

La gestion écologique est entendue comme :

- réfection des clôtures détériorées par les crues - aucune intervention visant à réduire la durée de submersion hors l’entretien habituel des fossés existants -aucun comblement des dépressions existantes - pas de diminution de la surface totale de prairies en zone inondable - nettoyage des prairies après inondations : enlèvement et élimination des débris végétaux et des autres débris Photo : R. FONTAINE

Contrôles : Tous les ans, un contrôle administratif effectué en DDAF porte sur la déclaration annuelle de respect des engagements CAD, sur la déclaration de surfaces et sur le contrat CAD. L’ensemble des pièces mentionnées ci-dessus, depuis la souscription de l’action agro-environnementale, peuvent s’avérer utiles dans les 4 années suivant la fin du contrat. En cours de contrat, le dossier peut faire l’objet d’un contrôle sur place qui porte sur l’ensemble des critères d’éligibilité et des engagements. Ce contrôle requiert la présence de l'exploitant ou celle de son représentant et la mise à disposition des documents de suivi mentionnés ci-dessus. Il inclut une visite partielle ou totale de l'exploitation. Préciser les éléments utilisés pour le contrôle des engagements (comptabilité, …)

Mesure à associer prioritairement avec : 1601 - 1603 - 2001 - 1805 - 1806 Indicateurs de suivi : Nombre de contractants – Surfaces contractualisées – Localisation des surfaces engagées

Correspondance avec d’autres actions : Partenaires techniques à associer : CA – SMSD – DDAF Aide de base ð 38,11 €/ha/an Montant de l’aide : Aide si CAD ð 45,73 €/ha/an Hypothèse de contractualisation : 25 % des 7 260 ha éligibles Marge Natura 2000 ð + 20% soit 9,14 €/ha/an

Budget prévisionnel Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 TOTAL 25 % X 7 260 ha éligibles X 54,87 €/ha/an 99 589 € 99 589 € 99 589 € 99 589 € 99 589 € 497 945 € (soustraire les surfaces en PHAE) TOTAL (en €) 99 589 € 99 589 € 99 589 € 99 589 € 99 589 € 497 945 €

Maître(s) d’ouvrage pressenti(s) : Etat Maître(s) d’œuvre pressenti(s) : Agriculteurs

Partenaires financiers possibles : FFCAD, collectivités, Agence de l’eau, UE (EAE)

NATURA 2000 – Document intermédiaire n°3 - 07/03/05 - Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des Forêts 70 – Espace Naturel Comtois 18 Site Natura 2000 « Vallée de la Saône »

ESURE REPONDANT A L ENJEU NON UTILISATION DE MILIEUX FRAGILES M ’ Mesure A-pra6 « BIODIVERSITE » (Mesure n° 1805A01 de l’arrêté préfectoral du 18/03/04)

Objectif correspondant : OBJECTIF A – CONSERVER LES PRAIRIES NATURELLES INONDABLES ET LE BOCAGE EN CONCILIANT RENTABILITE ET QUALITE ECOLOGIQUE

Description de la mesure : La mesure vise à constituer des espaces refuges pour la faune (avifaune des milieux humides notamment) dans des zones exploitées où les abris naturels font défaut.

Localisation de la mesure : Mesure à mettre en place sur les prairies naturelles. cf. carte de localisation

Habitats CORINE biotope concernés : 37.214, 38.1, 38.22

MESURE « COMPLEMENTAIRE » DE L’ENJEU « DIVERSITE BIOLOGIQUE » DU CAD TYPE VALLEES DE LA SAONE Cadre actuel de mise en place de la mesure (2004) : ET DE L’OGNON

Cahier des charges - Modalités d’application (extrait. Cf. arrêté préfectoral du 18/03/04):

- Les milieux concernés doivent être validés par un comité technique et faire l’objet d’une cartographie précise. - Non utilisation mais fauche possible de zones bien identifiées. - Clôture des micro zones. - Aucune fertilisation Photo : ENC

Contrôles : Tous les ans, un contrôle administratif effectué en DDAF porte sur la déclaration annuelle de respect des engagements CAD, sur la déclaration de surfaces et sur le contrat CAD. L’ensemble des pièces mentionnées ci-dessus, depuis la souscription de l’action agro-environnementale, peuvent s’avérer utiles dans les 4 années suivant la fin du contrat. En cours de contrat, le dossier peut faire l’objet d’un contrôle sur place qui porte sur l’ensemble des critères d’éligibilité et des engagements. Ce contrôle requiert la présence de l'exploitant ou celle de son représentant et la mise à disposition des documents de suivi mentionnés ci-dessus. Il inclut une visite partielle ou totale de l'exploitation.

Mesure à associer prioritairement avec : 1601 - 1603 - 2001 - 1201 - 1805 - 1806 Indicateurs de suivi : Surfaces engagées et localisation des engagements

Correspondance avec d’autres actions : Partenaires techniques à associer : CA – SMSD – ENC – DDAF Aide de base ð 101,63 €/ha/an Montant de l’aide : Aide si CAD ð 121,96 €/ha/an Hypothèse de contractualisation : 100 % Marge Natura 2000 ð + 20% soit 24,39 €/ha/an

Budget prévisionnel Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 TOTAL

189 ha éligibles (dont 164 ha à sylvofaciès de peupleraies extensives – calculs réalisés à partir de l’aide de base) X 101,63 19 208 € 19 208 € 19 208 € 19 208 € 19 208 € 96 040 € €/ha/an

TOTAL (en €) 19 208 € 19 208 € 19 208 € 19 208 € 19 208 € 96 040 €

Maître(s) d’ouvrage pressenti(s) : Etat Maître(s) d’œuvre pressenti(s) : Agriculteurs avec suivi et accompagnement technique

Partenaires financiers possibles : FFCAD, collectivités, Agence de l’eau, UE (EAE)

NATURA 2000 – Document intermédiaire n°3 - 07/03/05 - Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des Forêts 70 – Espace Naturel Comtois 19 Site Natura 2000 « Vallée de la Saône » GESTION CONTRAIGNANTE D’UN MILIEU REMARQUABLE (PRAIRIES HUMIDES, LANDES…) MESURE REPONDANT A L’ENJEU (Zones inondables et zones humides) Mesure A-pra7a « BIODIVERSITE » (Mesure n°1806 F01 de l’arrêté préfectoral du 18/03/04)

Objectif correspondant : OBJECTIF A – CONSERVER LES PRAIRIES NATURELLES INONDABLES ET LE BOCAGE EN CONCILIANT RENTABILITE ET QUALITE ECOLOGIQUE Description de la mesure : Pour certains milieux, l’exploitation agricole est le garant de leur pérennité à condition qu’elle ne soit pas trop intensive (roselières, tourbières, marais,…). Cette mesure vise à limiter les pratiques d’exploitation en vue de préserver des milieux remarquables. Elle vise en outre à maintenir les surfaces en prairies et à mettre en œuvre une extensification très nette des pratiques agricoles. Elle vise à assurer la préservation des biotopes floristiques et faunistiques. Elle est cumulable prioritairement avec un retard de fauche (cf. mesure 1601). Localisation de la mesure : L’action concerne les zones inondables et les zones humides identifiées préalablement. Les parcelles contractualisées doivent être référencées dans les cartes de spatialisation de l’atlas carto Natura 2000 (cf. carte de spatialisation). Habitats CORINE biotope concernés : 37.214, 38.1, 38.22

MESURE « COMPLEMENTAIRE » DE L’ENJEU « DIVERSITE BIOLOGIQUE » DU CAD TYPE Cadre actuel de mise en place de la mesure (2004) : VALLEES DE LA SAONE ET DE L’OGNON Cahier des charges - Modalités d’application (extrait. Cf. arrêté préfectoral du 18/03/04): - Ne pas réduire la surface des prairies en zone inondable et en zone humide (labour interdit) pendant la durée du contrat. - Entretenir les surfaces primées, récolter l’herbe - Allotement et tenue d’un carnet de pâturage - Pas de fertilisation organique – Fertilisation minérale limitée à 30 u N/ha/an. - Pas de drainage souterrain, ni fossé de plus de 40 cm de profondeur ni sous solage ou taupage (évacuation de l’eau par travaux de surface – rigoles) - En cas de pâturage, chargement sur la période de pâturage inférieur à 1,5 UGB/ha.

Une option supplémentaire existe : - Absence totale de fertilisation - Chargement inférieur à 1 UGB/ha. Photo : ENC Contrôles : Tous les ans, un contrôle administratif effectué en DDAF porte sur la déclaration annuelle de respect des engagements CAD, sur la déclaration de surfaces et sur le contrat CAD. L’ensemble des pièces mentionnées ci-dessus, depuis la souscription de l’action agro-environnementale, peuvent s’avérer utiles dans les 4 années suivant la fin du contrat. En cours de contrat, le dossier peut faire l’objet d’un contrôle sur place qui porte sur l’ensemble des critères d’éligibilité et des engagements. Ce contrôle requiert la présence de l'exploitant ou celle de son représentant et la mise à disposition des documents de suivi mentionnés ci-dessus. Il inclut une visite partielle ou totale de l'exploitation. Le contrôle du chargement, le cas échéant, sera effectué selon la grille annexée au présent cahier des charges : contrôle du chargement instantané au moment de la période de contrôle sur place. En cas de dépassement, le calcul sera effectué sur la base du cahier de pâturage. Mesure à associer prioritairement avec : 1601 – 1603 - 2001 - 1201- 1805 Indicateurs de suivi : Surfaces engagées et localisation des engagements Correspondance avec d’autres actions : Partenaires techniques à associer : CA – SMSD – ENC – DDAF Aide de base ð 88,93 €/ha/an Montant de l’aide : Aide si CAD ð 106,71 €/ha/an Hypothèse de contractualisation : 25 % des 876 ha éligibles Marge Natura 2000 ð + 20% soit 21,34 €/ha/an Budget prévisionnel Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 TOTAL

25 % X 876 ha éligibles X 128,05 €/ha/an 28 043 € 28 043 € 28 043 € 28 043 € 28 043 € 140 215 €

TOTAL (en €) 28 043 € 28 043 € 28 043 € 28 043 € 28 043 € 140 215 € Maître(s) d’ouvrage pressenti(s) : Etat Maître(s) d’œuvre pressenti(s) : Agriculteurs avec suivi et accompagnement technique Partenaires financiers possibles : FFCAD, collectivités, Agence de l’eau, UE (EAE)

NATURA 2000 – Document intermédiaire n°3 - 07/03/05 - Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des Forêts 70 – Espace Naturel Comtois 20 Site Natura 2000 « Vallée de la Saône »

GESTION CONTRAIGNANTE D’UN MILIEU REMARQUABLE (PRAIRIES HUMIDES, LANDES…) AVEC ABSENCE TOTALE DE FERTILISATION MESURE REPONDANT A L’ENJEU (Zones inondables et zones humides) Mesure A-pra7b « BIODIVERSITE » (Mesure n°1806 F02 de l’arrêté préfectoral du 18/03/04)

Objectif correspondant : OBJECTIF A – CONSERVER LES PRAIRIES NATURELLES INONDABLES ET LE BOCAGE EN CONCILIANT RENTABILITE ET QUALITE ECOLOGIQUE Description de la mesure : Pour certains milieux, l’exploitation agricole est le garant de leur pérennité à condition qu’elle ne soit pas trop intensive (roselières, tourbières, marais,…). Cette mesure vise à limiter les pratiques d’exploitation en vue de préserver des milieux remarquables. Elle vise en outre à maintenir les surfaces en prairies et à mettre en œuvre une extensification très nette des pratiques agricoles. Elle vise à assurer la préservation des biotopes floristiques et faunistiques. Elle est cumulable prioritairement avec un retard de fauche (cf. mesure 1601). Localisation de la mesure : L’action concerne les zones inondables et les zones humides identifiées préalablement. Les parcelles contractualisées doivent être référencées dans les cartes de spatialisation de l’atlas carto Natura 2000 (cf. carte de spatialisation). Habitats CORINE biotope concernés : 37.214, 38.1, 38.22

MESURE « COMPLEMENTAIRE » DE L’ENJEU « DIVERSITE BIOLOGIQUE » DU CAD TYPE VALLEES DE Cadre actuel de mise en place de la mesure (2004) : LA SAONE ET DE L’OGNON

Cahier des charges - Modalités d’application (extrait. Cf. arrêté préfectoral du 18/03/04) :

- Ne pas réduire la surface des prairies en zone inondable et en zone humide (labour interdit) pendant la durée du contrat. - Entretenir les surfaces primées, récolter l’herbe - Allotement et tenue d’un carnet de pâturage - Pas de fertilisation. - Pas de drainage souterrain, ni fossé de plus de 40 cm de profondeur ni sous solage ou taupage (évacuation de l’eau par travaux de surface – rigoles) - En cas de pâturage, chargement sur la période de pâturage inférieur à 1 UGB/ha. Photo : ENC Contrôles : Tous les ans, un contrôle administratif effectué en DDAF porte sur la déclaration annuelle de respect des engagements CAD, sur la déclaration de surfaces et sur le contrat CAD. L’ensemble des pièces mentionnées ci-dessus, depuis la souscription de l’action agro-environnementale, peuvent s’avérer utiles dans les 4 années suivant la fin du contrat. En cours de contrat, le dossier peut faire l’objet d’un contrôle sur place qui porte sur l’ensemble des critères d’éligibilité et des engagements. Ce contrôle requiert la présence de l'exploitant ou celle de son représentant et la mise à disposition des documents de suivi mentionnés ci-dessus. Il inclut une visite partielle ou totale de l'exploitation. Le contrôle du chargement, le cas échéant, sera effectué selon la grille annexée au présent cahier des charges : contrôle du chargement instantané au moment de la période de contrôle sur place. En cas de dépassement, le calcul sera effectué sur la base du cahier de pâturage. Mesure à associer prioritairement avec : 1601 – 1603 - 2001 - 1201- 1805 Indicateurs de suivi : Surfaces engagées et localisation des engagements Correspondance avec d’autres actions : Partenaires techniques à associer : CA – SMSD – ENC – DDAF Aide de base ð 114,33 €/ha/an Montant de l’aide : Aide si CAD ð 137,20 €/ha/an Hypothèse de contractualisation : 25 % des 876 ha éligibles Marge Natura 2000 ð + 20% soit 27,43€/ha/an Budget prévisionnel Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 TOTAL

25 % X 876 ha éligibles X 164,63 €/ha/an 36 054 € 36 054 € 36 054 € 36 054 € 36 054 € 180 270 €

TOTAL (en €) 36 054 € 36 054 € 36 054 € 36 054 € 36 054 € 180 270 € Maître(s) d’ouvrage pressenti(s) : Etat Maître(s) d’œuvre pressenti(s) : Agriculteurs avec suivi et accompagnement technique Partenaires financiers possibles : FFCAD, collectivités, Agence de l’eau, UE (EAE)

NATURA 2000 – Document intermédiaire n°3 - 07/03/05 - Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des Forêts 70 – Espace Naturel Comtois 21 Site Natura 2000 « Vallée de la Saône »

ESURE REPONDANT A L ENJEU OUVERTURE D’UNE PARCELLE FORTEMENT EMBROUSSAILLEE ET MAINTIEN DE L’OUVERTURE (DEPRISE ANCIENNE) M ’ Mesure A-pra8 « BIODIVERSITE » (Mesure n°1901A01 de l’arrêté préfectoral du 18/03/04)

Objectif correspondant : OBJECTIF A – CONSERVER LES PRAIRIES NATURELLES INONDABLES ET LE BOCAGE EN CONCILIANT RENTABILITE ET QUALITE ECOLOGIQUE

Description de la mesure : - Augmenter la surface en prairies naturelles continues. Lutte contre l’embroussaillement défavorable aux oiseaux remarquables surtout si les parcelles embroussaillées se situent à l’intérieur d’îlots prairiaux. La déprise ancienne correspond à un recouvrement ligneux supérieur à 30 % de la surface. - Il existe une mesure 19.2.A. pour les parcelles en déprise récente.

Localisation de la mesure : Mesure à mettre en place sur les secteurs à enjeux (carte de nationalisation).

Habitats CORINE biotope concernés : 37.214, 38.1, 38.22

MESURE « COMPLEMENTAIRE » DE L’ENJEU « DIVERSITE BIOLOGIQUE » DU CAD TYPE VALLEES DE LA SAONE Cadre actuel de mise en place de la mesure (2004) : ET DE L’OGNON

Cahier des charges - Modalités d’application (extrait. Cf. arrêté préfectoral du 18/03/04) :

Le cahier des charges fait état de 2 phases successives : 1. Débroussaillage lourd d’ouverture : arrachage des arbustes ou coupe. Tronçonnage, déssouchage et enlèvement des souches. Broyage au sol. Traitement chimique localisé possible sur avis du Comité Technique, écobuage interdit. 2a. Entretien mécanique : gyrobroyage d’entretien avec enlèvement des déchets. Fauche avec exportation des produits dès que l’état de la parcelle le permet. Fertilisation azotée inférieure à 70 uN. ou 2b. entretien par le pâturage : pâturage et élimination de refus (gyrobroyage). Fertilisation azotée totale inférieure à 70 uN. Photo : N. TERREL

Contrôles : Tous les ans, un contrôle administratif effectué en DDAF porte sur la déclaration annuelle de respect des engagements CAD, sur la déclaration de surfaces et sur le contrat CAD. L’ensemble des pièces mentionnées ci-dessus, depuis la souscription de l’action agro-environnementale, peuvent s’avérer utiles dans les 4 années suivant la fin du contrat. En cours de contrat, le dossier peut faire l’objet d’un contrôle sur place qui porte sur l’ensemble des critères d’éligibilité et des engagements. Ce contrôle requiert la présence de l'exploitant ou celle de son représentant et la mise à disposition des documents de suivi mentionnés ci-dessus. Il inclut une visite partielle ou totale de l'exploitation. Contrôle de la fertilisation organique : le calcul est réalisé par période de 2 ou 3 ans selon les rythmes d'épandage.

Mesure à associer prioritairement avec : 2001 – 1806 – 1601 – 1603 Indicateurs de suivi : Nombre de contractants, surfaces engagées, localisation des engagements.

Correspondance avec d’autres actions : Partenaires techniques à associer : C.A. – SMSD - ENC Aide de base ð 190,56 €/ha/an Montant de l’aide : Aide si CAD ð 228,67 €/ha/an Hypothèse de contractualisation : 50 % des 73 ha éligibles Marge Natura 2000 ð + 20% soit 45,73 €/ha/an Budget prévisionnel Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 TOTAL

50 % X 73 ha éligibles X 274,4 €/ha/an 10 015 € 10 015 € 10 015 € 10 015 € 10 015 € 50 075 €

TOTAL (en €) 10 015 € 10 015 € 10 015 € 10 015 € 10 015 € 50 075 €

Maître(s) d’ouvrage pressenti(s) : Etat Maître(s) d’œuvre pressenti(s) : Agriculteurs avec suivi et accompagnement technique

Partenaires financiers possibles : FFCAD, collectivités, Agence de l’eau, UE (EAE)

NATURA 2000 – Document intermédiaire n°3 - 07/03/05 - Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des Forêts 70 – Espace Naturel Comtois 22 Site Natura 2000 « Vallée de la Saône »

ESURE REPONDANT SIMULTANEMENT AUX ENJEUX MESURE DE RECONVERSION DES TERRES ARABLES EN HERBAGES EXTENSIFS M Mesure A-pra9 « BIODIVERSITE » ET « QUALITE DES RESSOURCES EN EAU » (Mesure n° 0101A01 de l’arrêté préfectoral du 18/03/04)

Objectif correspondant : OBJECTIF A – CONSERVER LES PRAIRIES NATURELLES INONDABLES ET LE BOCAGE EN CONCILIANT RENTABILITE ET QUALITE ECOLOGIQUE Description de la mesure : Encourager la reconversion de terres cultivées en prairies extensives afin de favoriser l’existence d’étendues continues de prairies favorables en particulier à certaines espèces comme le râle des genêts. Cette mesure doit être privilégiée dans les secteurs où le râle des genêts a été localisé et où des cultures sont enclavées dans de grands ensembles prairiaux. La reconversion présente un intérêt global pour l’ensemble du Val de Saône. Localisation de la mesure : Ensemble du Val de Saône avec si possible priorité aux parcelles de culture enclavées dans les grands ensembles prairiaux (Cf. carte de spatialisation)

Habitats CORINE biotope concernés : 82.1 et 82.4

MESURE « PRIORITAIRE » DE L’ENJEU « QUALITE DE LA RESSOURCE EN EAU » DU CAD TYPE Cadre actuel de mise en place de la mesure (2004) : VALLEES DE LA SAONE ET DE L’OGNON Cahier des charges - Modalités d’application (extrait. Cf. arrêté préfectoral du 18/03/04): - Augmentation de la surface en prairies de l’exploitation - Les parcelles éligibles sont des parcelles cultivées en COP l’année précédente. L’éligibilité aux aides compensatoires est récupérable après l’engagement de 5 ans. - Pas de retournement pendant la durée d’engagement - Implantation d’un couvert avec une quantité suffisante de graminées fourragères pérennes (type Ray Grass Anglais, Fétuque élevée, Dactyle). Le cahier des charges précisera les espèces à semer. - Le Cahier des Charges précis de la mise en œuvre de la mesure « remise en herbe » pour répondre à un objectif de protection de biotopes rares et sensibles n’est pas défini et doit l’être par la DDAF après avis du Comité de Pilotage local. - Le Cahier des Charges de la mesure appliquée à un objectif « Protection des cours d’eau » : . entretien mécanique du couvert avec prise en compte le cas échéant, des périodes de reproduction de la faune . pâturage autorisé dans la limite d’un changement moyen annuel de 1,4 UGB/ha et si l’accès des animaux aux cours d’eau est bloqué, . aucun apport azoté ni traitement phytosanitaire . exportation du produit de la fauche Photo : ENC Contrôles : Tous les ans, un contrôle administratif effectué en DDAF porte sur la déclaration annuelle de respect des engagements CAD, sur la déclaration de surfaces et sur le contrat CAD. L’ensemble des pièces mentionnées ci-dessus, depuis la souscription de l’action agro-environnementale, peuvent s’avérer utiles dans les 4 années suivant la fin du contrat. En cours de contrat, le dossier peut faire l’objet d’un contrôle sur place qui porte sur l’ensemble des critères d’éligibilité et des engagements. Ce contrôle requiert la présence de l'exploitant ou celle de son représentant et la mise à disposition des documents de suivi mentionnés ci-dessus. Il inclut une visite partielle ou totale de l'exploitation. Le contrôle du chargement, le cas échéant, sera effectué selon la grille annexée au présent cahier des charges : contrôle du chargement instantané au moment de la période de contrôle sur place. En cas de dépassement, le calcul sera effectué sur la base du cahier de pâturage. Contrôle de la fertilisation organique : le calcul est réalisé par période de 2 ou 3 ans selon les rythmes d'épandage.

Mesure à associer prioritairement avec : 2001 - 1601 - 1603 - 1201 Indicateurs de suivi : Nombre d’hectares contractualisés – Localisation des engagements

Correspondance avec d’autres actions : Partenaires techniques à associer : CA – SMSD – ENC – DDAF

Aide de base et aide si CAD ð 450 €/ha/an Montant de l’aide : Hypothèse de contractualisation : 25 % des 1 838 ha éligibles Marge Natura 2000 ð 0 €

Budget prévisionnel Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 TOTAL

25 % X 1 838 ha éligibles X 450 €/ha/an 206 775 € 206 775 € 206 775 € 206 775 € 206 775 € 1 033 875 €

TOTAL (en €) 206 775 € 206 775 € 206 775 € 206 775 € 206 775 € 1 033 875 €

Maître(s) d’ouvrage pressenti(s) : Etat Maître(s) d’œuvre pressenti(s) : Agriculteurs

Partenaires financiers possibles : FFCAD, collectivités, Agence de l’eau, UE (EAE)

NATURA 2000 – Document intermédiaire n°3 - 07/03/05 - Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des Forêts 70 – Espace Naturel Comtois 23 Site Natura 2000 « Vallée de la Saône »

Mesure inscrite dans le volet MESURE REPONDANT A L’ENJEU UTILISATION D’UNE BARRE D’EFFAROUCHEMENT PENDANT LA FAUCHE Mesure A-pra10 investissement « BIODIVERSITE »

Objectif correspondant : OBJECTIF A – CONSERVER LES PRAIRIES NATURELLES INONDABLES ET LE BOCAGE EN CONCILIANT RENTABILITE ET QUALITE ECOLOGIQUE

Description de la mesure : - Encourager l’acquisition d’un matériel spécifique et son utilisation en période de fauche des prairies. Son principe est de faire fuire la faune prairiale (oiseaux, mammifères) avant que celle-ci ne soit prise par la faucheuse. Il doit permettre de diminuer fortement le nombre d’animaux mutilés ou broyés (oiseaux non volants en particulier). - Mesure qui renforce les dispositions existantes au niveau des fauches tardives et de la fauche centrifuge.

Localisation de la mesure : Prioritairement dans les zones de reproduction du Râle des genêts ou du Courlis cendré (Cf. carte de spatialisation) Habitats CORINE biotope concernés : 37.214, 38.1, 38.22

Cadre actuel de mise en place de la mesure (2004) : MESURE ACTUELLEMENT ACCESSIBLE DANS LE CADRE DU VOLET « INVESTISSEMENT » DES CAD REMARQUE : La mesure liée à l’utilisation même de la barre pourra ultérieurement être proposée au catalogue des MAE (PDRN) Cahier des charges - Modalités d’application : - Aide à l’investissement pour l’acquisition de l’outil (propositions de fabricants par le Comité de Pilotage). - Engagement d’utilisation sur une surface déterminée. - Evaluation de l’efficacité de la mesure (suivi ornithologique) par la tenue de documents d’enregistrements spécifiques.

Mesure à associer prioritairement avec : 2001 - 1806 - 1601 - 1603 – 0101 – 0102

Indicateurs de suivi : Nombre de contractants, surfaces engagées, localisation des engagements, indicateurs de suivi ornithologique.

Partenaires techniques à associer : CA – SMSD – ENC – GNFC

F Indemnisation de la pratique : 10 €/ha/an Montant de l’aide : Photo N. TERREL F Indemnisation pour le remplissage de la fiche d’observation : 12 €

Budget prévisionnel Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 TOTAL F Achat : participation à hauteur de 50 % du prix de la barre soit environ 50 % X 350 € HT (matériaux et main d’œuvre) par barre (calculs basés sur la construction de 875 € 875 € 875 € / / 2 625 € 5 barres par an sur 3 ans) F Utilisation : indemnisation de 10 €/ha/an X 10 ha en moyenne X 5 exploitants en 500 € 1 000 € 1 500 € 1 500 € 1 500 € 6 000 € plus par an sur 5 ans F Fiche d’observation : indemnisation pour de 12 € / fiche X 5 exploitants en plus 60 € 120 € 180 € 180 € 180 € 720 € par an sur 3 ans TOTAL (en €) 1 435 € 1 995 € 2 555 € 1 680 € 1 680 € 9 345 €

Maître(s) d’ouvrage pressenti(s) : Organisme animateur Maître(s) d’œuvre pressenti(s) : Agriculteurs

Partenaires financiers possibles : Collectivités, Agence de l’eau

NATURA 2000 – Document intermédiaire n°3 - 07/03/05 - Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des Forêts 70 – Espace Naturel Comtois 24 Site Natura 2000 « Vallée de la Saône »

ESURE REPONDANT A L ENJEU POUR LES BOISEMENTS A BASE D’ESSENCES NON AUTOCHTONES* ISOLES EN MILIEU OUVERT, MISE EN PLACE M ’ Mesure A-pra11 « BIODIVERSITE » D’UN PROGRAMME D’INCITATION A LA RECONVERSION EN PRAIRIES

Objectif correspondant : OBJECTIF A – CONSERVER LES PRAIRIES NATURELLES INONDABLES ET LE BOCAGE EN CONCILIANT RENTABILITE ET QUALITE ECOLOGIQUE Description de la mesure : Cette mesure vise essentiellement à reconstituer les grands ensembles prairiaux encore bien préservés mais parfois entrecoupés de parcelles boisées (généralement en peupliers). Le retour à la prairie peut être réalisé par deux démarches différentes : - par incitations financières à la reconversion, - par échange foncier.

Localisation de la mesure : Les sites pilotes seront choisis en fonction des opportunités qui se présenteront et si possible sur des parcelles désignées comme prioritaires sur la carte de spatialisation des objectifs (Cf. carte de spatialisation)

Habitats CORINE biotope concernés : 83.3 (83.321)

MESURE ACTUELLEMENT ACCESSIBLE DANS LE CADRE D’UN ENGAGEMENT AGRI- Cadre actuel de mise en place de la mesure (2004) : ENVIRONNEMENTAL (EAE)

Cahier des charges - Modalités d’application : Sur les parcelles boisées en âge d’être récoltées et situées en priorité dans les zones à dominante prairiale, une concertation sera menée avec l’exploitant afin de lui donner la possibilité, soit de réaliser un échange foncier, soit de reconvertir son ancienne parcelle boisée en pâture sans lui en porter financièrement préjudice.

Mesure à associer prioritairement avec : 2001 - 1601 - 1603 – 1201 – 1805 – 1806 Indicateurs de suivi : Parcelles reconverties / Parcelles proposées à la reconversion / échanges fonciers

0101 et mesure de reconversion de peupleraie en forêt SMSD, DIREN, ONF, CRPF, communes, propriétaires, agriculteurs, CREN, association, Correspondance avec d’autres actions : Partenaires techniques à associer : alluviale fédérations de pêche et de chasse, ONCFS, CSP

Montant de l’aide : Dessouchage + traitement total des rémanents pour fauche ultérieure Hypothèse de contractualisation : 50 %

Budget prévisionnel Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 TOTAL Dessouchage (13,7 € HT / souche avec base de 200 souches / ha) X 50% X 8 768 € 8 768 € 8 768 € 8 768 € 8 768 € 43 840 € 32 ha de peupliers éligibles Traitement des rémanents pour fauche ultérieure (brûlage ou exportation) : 8 320 € 8 320 € 8 320 € 8 320 € 8 320 € 41 600 € 2 600 € HT / ha X 50% X 32 ha de peupliers éligibles TOTAL (en €) 17 088 € 17 088 € 17 088 € 17 088 € 17 088 € 85 440 €

Maître(s) d’ouvrage pressenti(s) : Organisme animateur Maître(s) d’œuvre pressenti(s) : Communes, propriétaires et exploitants

Partenaires financiers possibles : Ministère chargé de l’environnement, collectivités, Agence de l’eau

NATURA 2000 – Document intermédiaire n°3 - 07/03/05 - Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des Forêts 70 – Espace Naturel Comtois 25 Site Natura 2000 « Vallée de la Saône »

ESURE REPONDANT SIMULTANEMENT AUX ENJEUX PLANTATION ET ENTRETIEN D’UNE HAIE AVEC POSE D’UNE CLOTURE POUR MISE EN DEFENS M Mesure A-hai1 « BIODIVERSITE » ET « RISQUES NATURELS » (Mesure n° 0501B01 de l’arrêté préfectoral du 18/03/04)

Objectif correspondant : OBJECTIF A – CONSERVER LES PRAIRIES NATURELLES INONDABLES ET LE BOCAGE EN CONCILIANT RENTABILITE ET QUALITE ECOLOGIQUE

Description de la mesure : la haie constitue un obstacle physique qui diminue la vitesse des ruissellements ainsi que celle du vent, limitant ainsi le transport des particules solides (limons et sables), des éléments fertilisants et des matières actives (objectifs lutte contre l’érosion et qualité des eaux) le réseau racinaire dense, puissant et profond des ligneux composant la haie remonte les éléments minéraux ayant migré en profondeur (objectif protection de l’eau), favorise l’infiltration des eaux en excès et stabilise le sol (objectifs lutte contre les risques naturels et lutte contre l’érosion).

Localisation de la mesure : Cette mesure devra en priorité être contractualisée sur les zones où les réseaux de haies sont encore conséquents. Zones de bocage en priorité (Cf. carte de spatialisation)

Habitats CORINE biotope concernés : 84.4

MESURE « COMPLEMENTAIRE » DE L’ENJEU « DIVERSITE BIOLOGIQUE » DU CAD TYPE VALLEES DE Cadre actuel de mise en place de la mesure (2004) : LA SAONE ET DE L’OGNON

Cahier des charges - Modalités d’application (extrait. Cf. arrêté préfectoral du 18/03/04):

Entretien annuel : Plantation : élagage et taille sur 3 faces avec matériel n’éclatant pas les branches, Seuil minimal: 1 plant/ml évacuation des bois morts, Localisation, nature des espèces utilisées, densité et largeur définies par un remplacement des plants manquants, comité technique. débroussaillage. Diagnostic d'exploitation localisant les haies implantées Photo : N. TERREL Contrôles : Tous les ans, un contrôle administratif effectué en DDAF porte sur la déclaration annuelle de respect des engagements CAD, sur la déclaration de surfaces et sur le contrat CAD. L’ensemble des pièces mentionnées ci-dessus, depuis la souscription de l’action agro-environnementale, peuvent s’avérer utiles dans les 4 années suivant la fin du contrat. En cours de contrat, le dossier peut faire l’objet d’un contrôle sur place qui porte sur l’ensemble des critères d’éligibilité et des engagements. Ce contrôle requiert la présence de l'exploitant ou celle de son représentant et la mise à disposition des documents de suivi mentionnés ci-dessus. Il inclut une visite partielle ou totale de l'exploitation. Mesure à associer prioritairement avec : 2001 – 1201 - 0602 Indicateurs de suivi : Linéaires des haies contractualisés

Correspondance avec d’autres actions : Mesures ripisylve Partenaires techniques à associer : ONCFS, Fédé de chasse, GNFC, ENC Aide de base ð 1,52 €/ml/an plafonné à 100 ml/ha, Montant de l’aide : Aide si CAD ð 1,83 €/ml/an plafonné à 100 ml/ha, Hypothèse de contractualisation : 50 % Marge Natura 2000 ð + 20% soit 0,36 €/ml/an Budget prévisionnel Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 TOTAL

50 % X 5 000 m linéaires estimés X 2,19 €/ml/an 5 475 € 5 475 € 5 475 € 5 475 € 5 475 € 27 375 €

TOTAL (en €) 5 475 € 5 475 € 5 475 € 5 475 € 5 475 € 27 375 €

Maître(s) d’ouvrage pressenti(s) : Etat Maître(s) d’œuvre pressenti(s) : Agriculteurs

Partenaires financiers possibles : FFCAD, collectivités, Agence de l’eau, UE (EAE)

NATURA 2000 – Document intermédiaire n°3 - 07/03/05 - Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des Forêts 70 – Espace Naturel Comtois 26 Site Natura 2000 « Vallée de la Saône »

ESURE REPONDANT SIMULTANEMENT AUX ENJEUX REHABILITATION DES HAIES M Mesure A-hai2 « BIODIVERSITE » ET « RISQUES NATURELS » (Mesure n° 0601A01 de l’arrêté préfectoral du 18/03/04)

Objectif correspondant : OBJECTIF A – CONSERVER LES PRAIRIES NATURELLES INONDABLES ET LE BOCAGE EN CONCILIANT RENTABILITE ET QUALITE ECOLOGIQUE

Description de la mesure : Les mesures 06.01 du PDRN concerne la réhabilitation de haies. Cette mesure devra en priorité être contractualisée sur les zones où les réseaux de haies sont encore conséquents.

Localisation de la mesure : Zones de bocage en priorité (Cf. carte de spatialisation)

Habitats CORINE biotope concernés : 84.3 et 84.4

MESURE « COMPLEMENTAIRE » DE L’ENJEU « DIVERSITE BIOLOGIQUE » DU CAD TYPE VALLEES Cadre actuel de mise en place de la mesure (2004) : DE LA SAONE ET DE L’OGNON

Cahier des charges - Modalités d’application (extrait. Cf. arrêté préfectoral du 18/03/04) : Nettoyage en profondeur la 1° année, Taille 3 fois en 5 ans des 2 côtés, Enlèvement des branches coupées, Suppression des chicots, Remplacement des manquants et des pieds n’ayant pas pris l’année suivante, Nettoyage au pied de la haie pour limiter l’enfrichement, Seuil : 20 à 50 % d’arbres manquants et/ou constat de haie épaissie. Le comité technique jugera de l’éligibilité des haies à cette mesure. Photo : N. TERREL

Contrôles : Tous les ans, un contrôle administratif effectué en DDAF porte sur la déclaration annuelle de respect des engagements CAD, sur la déclaration de surfaces et sur le contrat CAD. L’ensemble des pièces mentionnées ci-dessus, depuis la souscription de l’action agro-environnementale, peuvent s’avérer utiles dans les 4 années suivant la fin du contrat. En cours de contrat, le dossier peut faire l’objet d’un contrôle sur place qui porte sur l’ensemble des critères d’éligibilité et des engagements. Ce contrôle requiert la présence de l'exploitant ou celle de son représentant et la mise à disposition des documents de suivi mentionnés ci-dessus. Il inclut une visite partielle ou totale de l'exploitation.

Mesure à associer prioritairement avec : 2001 – 1201 - 0602 Indicateurs de suivi : Linéaires des haies contractualisés

Correspondance avec d’autres actions : Mesures ripisylve Partenaires techniques à associer : ONCFS, Fédé de chasse, GNFC, ENC Aide de base ð 0,76 €/ml/an plafonné à 100 ml/ha, Montant de l’aide : Aide si CAD ð 0,91 €/ml/an plafonné à 100 ml/ha, Hypothèse de contractualisation : 50 % Marge Natura 2000 ð + 20% soit 0,18 €/ml/an Budget prévisionnel Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 TOTAL

50 % X 3 056 m linéaires éligibles X 1,09 €/ml/an 1 665 € 1 665 € 1 665 € 1 665 € 1 665 € 8 325 €

TOTAL (en €) 1 665 € 1 665 € 1 665 € 1 665 € 1 665 € 8 325 €

Maître(s) d’ouvrage pressenti(s) : Etat Maître(s) d’œuvre pressenti(s) : Agriculteurs

Partenaires financiers possibles : FFCAD, collectivités, Agence de l’eau, UE (EAE)

NATURA 2000 – Document intermédiaire n°3 - 07/03/05 - Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des Forêts 70 – Espace Naturel Comtois 27 Site Natura 2000 « Vallée de la Saône »

ESURE REPONDANT SIMULTANEMENT AUX ENJEUX ENTRETIEN DES HAIES M Mesure A-hai3 « BIODIVERSITE » ET « RISQUES NATURELS » (Mesure n° 0602A01 du PDRN)

Objectif correspondant : OBJECTIF A – CONSERVER LES PRAIRIES NATURELLES INONDABLES ET LE BOCAGE EN CONCILIANT RENTABILITE ET QUALITE ECOLOGIQUE

Description de la mesure : La mesure d’entretien des haies ne concerne que 80 km de linéaire environ. Les secteurs éligibles à cette mesure sont en effet répertoriés comme étant d’intérêt écologique majeur (cartographie Natura 2000). En dehors de ces zones, la mesure ne sera pas éligible.

Localisation de la mesure : Cette mesure, contrairement aux 06.01A et 05.01B, ne sera éligible que dans les zones d’enjeux patrimoniaux (Pie-grièche et Chiroptères) cartographiée dans l’atlas des mesures spatialisées du site Natura 2000.

Habitats CORINE biotope concernés : 84.3 et 84.4

MESURE ACTUELLEMENT ACCESSIBLE DANS LE CADRE D’UN ENGAGEMENT AGRI-ENVIRONNEMENTAL Cadre actuel de mise en place de la mesure (2004) : (EAE)

Cahier des charges - Modalités d’application (extrait. Cf. arrêté préfectoral du 18/03/04) : Taille, hauteur et épaisseur sur deux faces, Remplacement des manquants, Nettoyage au pied de la haie, Entretien des secteurs difficiles et peu productifs. Photo : Ph. MONDELET

Contrôles : Tous les ans, un contrôle administratif effectué en DDAF porte sur la déclaration annuelle de respect des engagements CAD, sur la déclaration de surfaces et sur le contrat CAD. L’ensemble des pièces mentionnées ci-dessus, depuis la souscription de l’action agro-environnementale, peuvent s’avérer utiles dans les 4 années suivant la fin du contrat. En cours de contrat, le dossier peut faire l’objet d’un contrôle sur place qui porte sur l’ensemble des critères d’éligibilité et des engagements. Ce contrôle requiert la présence de l'exploitant ou celle de son représentant et la mise à disposition des documents de suivi mentionnés ci-dessus. Il inclut une visite partielle ou totale de l'exploitation.

Mesure à associer prioritairement avec : 2001 – 1201 - 0601 Indicateurs de suivi : Linéaires des haies contractualisés

Correspondance avec d’autres actions : Mesures ripisylve Partenaires techniques à associer : ONCFS, Fédé de chasse, GNFC, ENC Aide de base ð 0,63 €/ml/an plafonné à 100 ml/ha, Montant de l’aide : ð Pour tout le linéaire de l’exploitation. Hypothèse de contractualisation :

ð 50 % UE Budget prévisionnel Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 TOTAL Au cas par cas / / / / / TOTAL (en €) / / / / / Maître(s) d’ouvrage pressenti(s) : Pas de maître d’ouvrage identifié Maître(s) d’œuvre pressenti(s) : Agriculteurs Partenaires financiers possibles : UE, collectivités, Agence de l’eau

NATURA 2000 – Document intermédiaire n°3 - 07/03/05 - Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des Forêts 70 – Espace Naturel Comtois 28 Site Natura 2000 « Vallée de la Saône »

ESURE REPONDANT A L ENJEU CREATION ET ENTRETIEN D’UNE MARE M ’ Mesure B-ana1 « BIODIVERSITE » (Mesure n° 0504A01 de l’arrêté préfectoral du 18/03/04)

Objectif correspondant : OBJECTIF B – MAINTENIR OU AMELIORER LA FONCTIONNALITE ET LA QUALITE ECOLOGIQUE DES CONNEXIONS ET DES ANNEXES AQUATIQUES.

Description de la mesure : Les mares sont des écosystèmes particuliers réservoirs de biodiversité floristique et faunistique. En tant que zones humides, elles ont un rôle épurateur et régulateur des ressources en eau (objectif transversal de protection de l’eau). Création de mares de plus de 10m² Avis préalable du service "Police de l'eau" de la DDAF Localisation de la mesure :

Habitats CORINE biotope concernés : 22.13, 22.41, 22.413, 22.431

MESURE « COMPLEMENTAIRE » DE L’ENJEU « DIVERSITE BIOLOGIQUE » DU CAD TYPE VALLEES DE Cadre actuel de mise en place de la mesure (2004) : LA SAONE ET DE L’OGNON Cahier des charges - Modalités d’application (extrait. Cf. arrêté préfectoral du 18/03/04) : Création ex-nihilo et entretien d'une mare Mise en place et renouvellement de végétation (espèces à déterminer en accord préalable avec la DIREN) Curage et profilage, colmatage avec apport d'argile, dégagements des abords, végétalisation La période de travaux sera déterminées après avis de la DIREN et du service "Police de l'eau" de la DDAF. Ils ne doivent être entrepris qu'en fin d'été et en automne afin d'éviter les périodes de nidifications et de frai. Entretien des abords de la mare pendant les 5 ans du contrat

Rappel : les Bonnes Pratiques Agricoles Habituelles, définies dans la notice explicative des CAD, doivent être respectées sur l’ensemble de l’exploitation Document diagnostic d'exploitation avec cartographie des zones concernées. Photo : N. TERREL Contrôles : Tous les ans, un contrôle administratif effectué en DDAF porte sur la déclaration annuelle de respect des engagements CAD, sur la déclaration de surfaces et sur le contrat CAD. L’ensemble des pièces mentionnées ci-dessus, depuis la souscription de l’action agro-environnementale, peuvent s’avérer utiles dans les 4 années suivant la fin du contrat. En cours de contrat, le dossier peut faire l’objet d’un contrôle sur place qui porte sur l’ensemble des critères d’éligibilité et des engagements. Ce contrôle requiert la présence de l'exploitant ou celle de son représentant et la mise à disposition des documents de suivi mentionnés ci-dessus. Il inclut une visite partielle ou totale de l'exploitation. Mesure à associer prioritairement avec : 2002 – 0101 – 0401 Indicateurs de suivi : Nombre de mares restaurées et espèces présentes

Correspondance avec d’autres actions : Partenaires techniques à associer : GNFC, ENC Aide de base ð 101,63 €/mare/an avec 1 mare/ha maximum Montant de l’aide : Aide si CAD 121,96 €/mare/an avec 1 mare/ha maximum Hypothèse de contractualisation : Marge Natura 2000 ð + 20% soit 24,39 €/mare/an

Budget prévisionnel Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 TOTAL

Base de 20 mares : 146,35 €/mare/an 2 927 € 2 927 € 2 927 € 2 927 € 2 927 € 14 635 €

TOTAL (en €) 2 927 € 2 927 € 2 927 € 2 927 € 2 927 € 14 635 €

Maître(s) d’ouvrage pressenti(s) : Etat Maître(s) d’œuvre pressenti(s) : Agriculteurs

Partenaires financiers possibles : FFCAD, collectivités, Agence de l’eau, UE (EAE)

NATURA 2000 – Document intermédiaire n°3 - 07/03/05 - Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des Forêts 70 – Espace Naturel Comtois 29 Site Natura 2000 « Vallée de la Saône »

ESURE REPONDANT A L ENJEU RESTAURATION DE MARES, POINTS D’EAU M ’ Mesure B-ana2 « BIODIVERSITE » (Mesure n° 0610A01 de l’arrêté préfectoral du 18/03/04)

Objectif correspondant : OBJECTIF B – MAINTENIR OU AMELIORER LA FONCTIONNALITE ET LA QUALITE ECOLOGIQUE DES CONNEXIONS ET DES ANNEXES AQUATIQUES. Description de la mesure : Les mares sont des écosystèmes particuliers réservoirs de biodiversité floristique et faunistique. En tant que zones humides, elles ont un rôle épurateur et régulateur des ressources en eau (objectif transversal de protection de l’eau). Cette mesure vise à réhabiliter les mares et points d’eau dégradés, en voix de comblements ou simplement à les entretenir pour préserver leur intérêt. Localisation de la mesure : Sur les bras morts, mares et autres plans d’eau existants et sur toute parcelle de prairie ayant besoin d’un point d’abreuvement pour le bétail (Cf. carte de spatialisation) l'éligibilité de la mare ou du point d'eau à retenir, la nature et le calendrier des travaux à réaliser s'appuieront sur le diagnostic établi par l'animateur Natura 2000 et après avis du service "Police de l'eau" de la DDAF. Habitats CORINE biotope concernés : 22.13, 22.41, 22.413, 22.431 MESURE « COMPLEMENTAIRE » DE L’ENJEU « DIVERSITE BIOLOGIQUE » DU CAD TYPE VALLEES Cadre actuel de mise en place de la mesure (2004) : DE LA SAONE ET DE L’OGNON Cahier des charges - Modalités d’application (extrait. Cf. arrêté préfectoral du 18/03/04) : Restauration de mares et points d'eau d'une surface minimale de 50m² Débroussaillage sélectif et dégagement des abords de la mare Reprofilage de certaines berges en pente douce Enlèvement de vase dans le fond de la mare et faucardage sélectif Gestion des produits de curage et de faucardage selon avis de l'animateur Natura 2000 et de l'aval du service "Police de l'eau" de la DDAF (régalage sur les rives ou enlèvement) Contrôle du développement de la végétation aquatique par le maintien d'un niveau d'eau suffisant Intervention en fin d'été et automne pour éviter les périodes de nidification et de frai Dans le cas d'une utilisation du point d'eau pour l'abreuvement des animaux d'élevage, installer un dispositif d'abreuvement par pompage ou dérivation et mise en défend de la mare.

Rappel : les Bonnes Pratiques Agricoles Habituelles, définies dans la notice explicative des CAD, doivent être respectées sur l’ensemble de l’exploitation Photo : ENC Contrôles : Tous les ans, un contrôle administratif effectué en DDAF porte sur la déclaration annuelle de respect des engagements CAD, sur la déclaration de surfaces et sur le contrat CAD. L’ensemble des pièces mentionnées ci-dessus, depuis la souscription de l’action agro-environnementale, peuvent s’avérer utiles dans les 4 années suivant la fin du contrat. En cours de contrat, le dossier peut faire l’objet d’un contrôle sur place qui porte sur l’ensemble des critères d’éligibilité et des engagements. Ce contrôle requiert la présence de l'exploitant ou celle de son représentant et la mise à disposition des documents de suivi mentionnés ci-dessus. Il inclut une visite partielle ou totale de l'exploitation.

Mesure à associer prioritairement avec : 2002 – 0101 – 0401 Indicateurs de suivi : Nombre de mares restaurées et espèces présentes

Correspondance avec d’autres actions : Partenaires techniques à associer : GNFC, ENC Aide de base ð 88,93 €/mare/an avec 1 mare/ha maximum Montant de l’aide : Aide si CAD ð 106,71 €/mare/an avec 1 mare/ha maximum Hypothèse de contractualisation : 25 % Marge Natura 2000 ð + 20% soit 21,34 €/mare/an Budget prévisionnel Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 TOTAL

25 % X 117 mares X 128,05 €/mare/an 3 745 € 3 745 € 3 745 € 3 745 € 3 745 € 18 725 €

TOTAL (en €) 3 745 € 3 745 € 3 745 € 3 745 € 3 745 € 18 725 €

Maître(s) d’ouvrage pressenti(s) : Etat Maître(s) d’œuvre pressenti(s) : Agriculteurs

Partenaires financiers possibles : FFCAD, collectivités, Agence de l’eau, UE (EAE)

NATURA 2000 – Document intermédiaire n°3 - 07/03/05 - Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des Forêts 70 – Espace Naturel Comtois 30 Site Natura 2000 « Vallée de la Saône »

ESURE REPONDANT A L ENJEU ENTRETIEN DE MARES OU POINTS D’EAU M ’ Mesure B-ana3 « BIODIVERSITE » (Mesure n° 0611A01 de l’arrêté préfectoral du 18/03/04)

Objectif correspondant : OBJECTIF B – MAINTENIR OU AMELIORER LA FONCTIONNALITE ET LA QUALITE ECOLOGIQUE DES CONNEXIONS ET DES ANNEXES AQUATIQUES. Description de la mesure : Les mares et autres micro-biotopes aquatiques constituent des sites potentiels à amphibiens (Crapauds accoucheur et calamite, Grenouilles verte et agile, Rainette verte et Triton palmé), à Odonates ou à végétation aquatique spécifique de ces milieux (l'Hottonie des marais, le Butome en ombelle…). Aussi, pour assurer pleinement leurs fonctions épurative et régulatrice des ressources en eau et leur rôle de réservoir de biodiversité, les mares et points d’eau nécessitent des opérations d’entretien régulières (désenvasement, élimination de la végétation en excès, maintien en eau). Localisation de la mesure : L'éligibilité de la mare ou du point d'eau à retenir, la nature et le calendrier des travaux à réaliser s'appuieront sur le diagnostic établi par l'animateur Natura 2000 et après avis du service "Police de l'eau" de la DDAF. Habitats CORINE biotope concernés : 22.13, 22.41, 22.413, 22.431

MESURE « COMPLEMENTAIRE » DE L’ENJEU « DIVERSITE BIOLOGIQUE » DU CAD TYPE VALLEES Cadre actuel de mise en place de la mesure (2004) : DE LA SAONE ET DE L’OGNON

Cahier des charges - Modalités d’application (extrait. Cf. arrêté préfectoral du 18/03/04) : Faucardage sélectif et maîtrise du volume de végétation aquatique Enlèvement de la vase Apports d'eau Document diagnostic d'exploitation avec cartographie des zones concernées

Rappel : les Bonnes Pratiques Agricoles Habituelles, définies dans la notice explicative des CAD, doivent être respectées sur l’ensemble de l’exploitation Photo : R. FONTAINE

Contrôles : Tous les ans, un contrôle administratif effectué en DDAF porte sur la déclaration annuelle de respect des engagements CAD, sur la déclaration de surfaces et sur le contrat CAD. L’ensemble des pièces mentionnées ci-dessus, depuis la souscription de l’action agro-environnementale, peuvent s’avérer utiles dans les 4 années suivant la fin du contrat. En cours de contrat, le dossier peut faire l’objet d’un contrôle sur place qui porte sur l’ensemble des critères d’éligibilité et des engagements. Ce contrôle requiert la présence de l'exploitant ou celle de son représentant et la mise à disposition des documents de suivi mentionnés ci-dessus. Il inclut une visite partielle ou totale de l'exploitation.

Mesure à associer prioritairement avec : 0101 – 2001 Indicateurs de suivi : Nbre de mares contractualisées

Correspondance avec d’autres actions : Partenaires techniques à associer : Communes, agriculteurs, ENC, GNFC Aide de base ð 38,11 €/mare/an avec 3 mares/ha maximum Montant de l’aide : Aide si CAD ð 45,73 €/mare/an avec 3 mares/ha maximum Hypothèse de contractualisation : 25 % Marge Natura 2000 ð + 20% soit 9,14 €/mare/an

Budget prévisionnel Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 TOTAL

¼ X 117 mares X 54,87 €/mare/an 1 605 € 1 605 € 1 605 € 1 605 € 1 605 € 8 025 €

TOTAL (en €) 1 605 € 1 605 € 1 605 € 1 605 € 1 605 € 8 025 €

Maître(s) d’ouvrage pressenti(s) : Etat Maître(s) d’œuvre pressenti(s) : Agriculteurs avec suivi et accompagnement technique

Partenaires financiers possibles : FFCAD, collectivités, Agence de l’eau, UE (EAE)

NATURA 2000 – Document intermédiaire n°3 - 07/03/05 - Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des Forêts 70 – Espace Naturel Comtois 31 Site Natura 2000 « Vallée de la Saône »

ESURE REPONDANT A L ENJEU REHABILITATION ET ENTRETIEN ADAPTE DES BAISSIERES, BIEFS ET AUTRES CONNECTIONS M ’ Mesure B-ana4 « BIODIVERSITE » (reconnection, maintien de l’eau, faucardage dans une optique piscicole)

Objectif correspondant : OBJECTIF B – MAINTENIR OU AMELIORER LA FONCTIONNALITE ET LA QUALITE ECOLOGIQUE DES CONNEXIONS ET DES ANNEXES AQUATIQUES.

Description de la mesure : Cette mesure vise à maintenir ou à améliorer la fonctionnalité des différents milieux aquatiques annexes en relation permanentes ou temporaire avec la rivière. Elle a un but essentiellement piscicole (réhabilitation de frayères à brochets)

Localisation de la mesure : Zones de frayère à brochet dont l’entretien des accès comme celui de la frayère elle-même, sont nécessaires (Cf. carte de spatialisation) : 667 ha pour 70 sites éligibles.

Habitats CORINE biotope concernés : 22.4

Cadre actuel de mise en place de la mesure (2004) : MESURE ACTUELLEMENT ACCESSIBLE DANS LE CADRE D’UN CONTRAT NATURA 2000

Cahier des charges - Modalités d’application : Les interventions consisteront essentiellement à faucarder la végétation aquatique dense (roseaux, joncs…) avant la période de fraie (la période de septembre à janvier semble la plus appropriée), à tailler éventuellement la végétation arbustive et à élaguer les arbres pouvant limiter la pénétration de la lumière de façon excessive. Un retalutage des bords sous forme de banquettes est à conseiller afin de recréer des zones planes semi-immergées favorables à la fraie. Des petits aménagements (type seuil ou batardeau) sont parfois nécessaire afin de maintenir un niveau d’eau minimale suffisamment longtemps (avril – mai). Cette mesure ne concerne pas l’entretien des fossés par recreusement. Photo : N. TERREL

Mesure à associer prioritairement avec : 0101 – 2001 – 0401 – 1601 – 1201 - 1806 Indicateurs de suivi : Nombre de projets

Communes, propriétaires, agriculteurs, ENC, GNFC, associations foncières, fédérations de Correspondance avec d’autres actions : Partenaires techniques à associer : pêche et de chasse, ONCFS, CSP

Montant de l’aide : Hypothèse de contractualisation : Base de 4 sites / an sur les 70 sites éligibles

Budget prévisionnel Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 TOTAL

Sans surcoût (enveloppe CVI) : 45 000 € par site sur une base de 3 à 4 sites/an / / / / / /

TOTAL (en €) / / / / / /

Maître(s) d’ouvrage pressenti(s) : Pas de maître d’ouvrage identifié Maître(s) d’œuvre pressenti(s) : Communes, propriétaires et exploitants

Partenaires financiers possibles : Collectivités, Agence de l’eau, Ministère chargé de l’environnement

NATURA 2000 – Document intermédiaire n°3 - 07/03/05 - Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des Forêts 70 – Espace Naturel Comtois 32 Site Natura 2000 « Vallée de la Saône »

MESURE REPONDANT A L’ENJEU ADAPTER LA GESTION DES ROSELIERES AUX ENJEUX ORNITHOLOGIQUES CORRESPONDANTS Mesure C-ros « BIODIVERSITE »

Objectif correspondant : OBJECTIF C – MAINTENIR, VOIRE ACCROITRE LA SURFACE DES ROSELIERES (MILIEUX HERBACES HYGROPHILES) ET ADAPTER LEUR GESTION AUX ENJEUX ORNITHOLOGIQUES CORRESPONDANTS

Description de la mesure : les roselières sont des éléments importants du paysage des zones humides. Ils abritent une faune variée et menacée (en particulier chez les oiseaux (Blongios nain, Rousserolle turdoïde, Busard des roseaux, etc.). Il s remplissent également des rôles particuliers dans l'écosystème (filtre naturel, érosion des berges, etc.) et jouent un rôle socio-économique (pêche, chasse, etc.). Cette mesure doit contribuer à maintenir, voire accroître la surface en roselière par une gestion adaptée des usages, notamment en terme de niveau d'eau et de fréquentation.

Localisation de la mesure : Autet, Fedry, Seveux, Beaujeu-Quitteur, Rupt-sur-Saône

Habitats CORINE biotope concernés : Roselières avec grands hélophytes (code CORINE : 53.1)

MESURE ACCESSIBLE DANS LE CADRE D’UN CONTRAT NATURA 2000 SOUS RESERVE DE Cadre actuel de mise en place de la mesure (2004) : DESIGNATION DU SITE EN ZPS (HABITAT D’ESPECE ANNEXE I OISEAUX)

Cahier des charges - Modalités d’application : Limitation des boisements naturels, maintien du niveau d'eau, pas de drainage, pas de comblement, pas de plantations, fermeture des drains, mise en place d'exclos sur les secteurs pâturés. Rajeunissement des roselières sénescentes par la coupe ou un décapage de surface : faucardage d’un tiers de la surface tous les 3 ans

Il est souhaitable que les roselières restent dans un environnement prairial ; il faut donc favoriser la Mesure à associer prioritairement avec : contractualisation de mesures permettant une gestion extensive des prairies (20.01, 16.01, 01.01, 12.01)

Indicateurs de suivi : Etat des roselières et espèces recensées Photo : N. TERREL

Partenaires techniques à associer : SMSD, DIREN, ONF, CRPF, communes, propriétaires, agriculteurs, ENC, associations, fédérations de pêche et de chasse, ONCFS, CSP

Montant de l’aide : Hypothèse de contractualisation : Tous les sites éligibles sur les 5 ans

Budget prévisionnel Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 TOTAL

Fonction de l'état, mal connu, à priori 16 000 € 16 000 € 16 000 € 16 000 € 16 000 € 80 000 €

TOTAL (en €) 16 000 € 16 000 € 16 000 € 16 000 € 16 000 € 80 000 €

Maître(s) d’ouvrage pressenti(s) : Propriétaires ou mandataires Maître(s) d’œuvre pressenti(s) : Espace Naturel Comtois

Partenaires financiers possibles : Collectivités, Agence de l’eau, Ministère chargé de l’environnement

NATURA 2000 – Document intermédiaire n°3 - 07/03/05 - Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des Forêts 70 – Espace Naturel Comtois 33 Site Natura 2000 « Vallée de la Saône »

II. Les mesures de gestion des milieux forestiers (Objectifs D, E et F)

Les fiches-action présentées ici se rapportent aux objectifs suivants :

§ OBJECTIF D - Conserver les forêts alluviales inondables en conciliant rentabilité et qualité écologique,

§ OBJECTIF E – Conserver, voire accroître le linéaire des forêts riveraines (ripisylves),

§ OBJECTIF F – Maintenir et pérenniser la forêt de pente, d’éboulis ou de ravin.

NATURA 2000 – Document intermédiaire n°3 - 07/03/05 - Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des Forêts 70 34 – Espace Naturel Comtois Site Natura 2000 « Vallée de la Saône »

MAINTENIR OU AMELIORER LA GESTION DE LA FORET ALLUVIALE INONDABLE Mesure D-for1

Objectif correspondant : OBJECTIF D – CONSERVER LES FORETS ALLUVIALES INONDABLES EN CONCILIANT RENTABILITE ET QUALITE ECOLOGIQUE

Description de la mesure : Il s’agit de prendre en compte la biodiversité dans les opérations de sylviculture ou d’exploitation (adapter le traitement sylvicole à l’essence objectif, travailler en faveur de peuplements mélangés, exploiter les milieux sensibles avec précaution).

Habitats NATURA 2000 concernés : Frênaie-ormaie des bords de Saône (91F0), Chênaie pédonculée à Molinie bleue (9190), Chênaie pédonculée à Primevère élevée (9160), Aulnaie-frênaie des sols engorgés et Aulnaie-frênaie des petits ruisseaux (91E0)

Localisation de la mesure (cf. carto) : Cette mesure concerne l’ensemble de la surface des habitats cités précédemment, en privilégiant les zones où ceux-ci sont en état de conservation mauvais à moyen : 284 ha constitués essentiellement par la Frênaie-ormaie des bords de Saône (91F0). Cahier des charges – Modalités d’application : § Préconiser un traitement en futaie irrégulière par bouquets (surface n’excédant pas 50 ares) si le frêne est l’essence objectif,, un traitement en futaie régulière par petits parquets (surface n’excédant pas 1,5 ha) si le chêne pédonculé est l’essence objectif (gestion à privilégier sur des petites propriétés) § Maintenir ou restaurer la richesse spécifique du cortège d’espèces spontanées (frêne oxyphille, frêne commun, chêne pédonculé, orme lisse, orme champêtre...) menacée par le dynamisme de certaines espèces ou des pratiques sylvicoles favorisant la monospécificité ; conservation des essences minoritaires (10% d’essences minoritaires avec diamètre des tiges > 10 cm) § Maintenir l’abondance du chêne pédonculé (essence de pleine lumière d’origine anthropique) / Prévoir des dégagements manuels (3 sur 5 ans au maximum) § Préserver les arbustes du sous bois (aubépine épineuse, cornouiller sanguin, troène...) favorables à l’avifaune et à l’entomofaune et augmentant le gagnage pour le gibier § En plein découvert, après coupe ou chablis massif, démembrer le houppier et restreindre la surface délivrée en affouage à moins du ¼ de la surface de la coupe (ou du chablis massif) § Dans un traitement en futaie régulière, éviter la suppression trop précoce du sous étage (arborescent ou arbustif) avant régénération, contribuant à limiter la concurrence herbacée § Porter à connaissance les milieux sensibles lors des opérations de sylviculture ou d’exploitation § Limiter le passage d’engins ou de bois débardés dans le lit des petites ramifications des cours d’eau ou dans les bras morts ou prévoir des ouvrages de franchissement ; ne pas stocker de rémanents ni de grumes dans les habitats sensibles (ramification des cours d’eau, bras morts, mares) Mesure cumulable avec : D-for2, D-for3, D-for4 et D-for5 Photo : G. BAILLY Correspondance avec d’autres actions : F-fra Indicateurs de suivi : Surface contractualisée (ha) Partenaires techniques à associer : Opérateur Natura 2000, DIREN, propriétaires forestiers, ONF, CRPF, CREN

Pas de surcoûts (bonnes pratiques) sauf pour les dégagements manuels permettant de maintenir le chêne pédonculé : 275 € / ha Montant de l’aide : ème Hypothèse de calcul : 1/60 de la surface des habitats renouvelée annuellement, dont 50% avec le Chêne pédonculé pour essence objectif

Budget prévisionnel Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 TOTAL

Dégagements manuels pour maintien du Chêne pédonculé 2 750 € 2 750 € 5 500 € 5 500 € 8 250 € 24 750 €

TOTAL (en €) 2 750 € 2 750 € 5 500 € 5 500 € 8 250 € 24 750 € Maître(s) d’ouvrage pressenti(s) : Propriétaires forestiers Maître(s) d’œuvre pressenti(s) : ONF, CRPF, Experts forestiers Partenaires financiers possibles : Contrats Natura 2000

NATURA 2000 – Document intermédiaire n°3 - 07/03/05 - Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des Forêts 70 – Espace Naturel Comtois 35 Site Natura 2000 « Vallée de la Saône »

CREATION D’ILOTS DE VIEILLISSEMENT OU D’ILOTS DE SENESCENCE SI L’HABITAT EST SUFFISAMMENT ETENDU Mesure D-for2

Objectif correspondant : OBJECTIF D - CONSERVER LES FORETS ALLUVIALES INONDABLES EN CONCILIANT RENTABILITE ET QUALITE ECOLOGIQUE

Description de la mesure : Il s’agit d’améliorer la diversité biologique et génétique des habitats en laissant la dynamique naturelle aller plus loin (îlots de vieillissement) voire s’accomplir intégralement (îlots de sénescence). En effet, de très nombreuses espèces animales ou végétales se développent dans les stades tardifs des successions végétales (cas par exemple des insectes xylophages ou saproxylophages et de leurs prédateurs)

Habitats CORINE biotope concernés : Frênaie-ormaie des bords de Saône (91FO), Chênaie pédonculée à Molinie bleue (9190), Chênaie pédonculée à Primevère élevée (9160), Aulnaie-frênaie des sols engorgés et Aulnaie-frênaie des petits ruisseaux (91EO)

Localisation de la mesure : Privilégier une station où l’état de conservation de l’habitat est bon, où le peuplement forestier est mature, dans un secteur productif (marge de progression la plus large). Préférentiellement en forêt communale, dans le cas de massifs forestiers de plus de 20 hectares d’un seul tenant : 610 ha potentiels.

Cahier des charges – Modalités d’application :

§ Délimiter les îlots avec les spécialistes forestiers : superficie de l’ordre de l’hectare, forme non linéaire § Ilots de vieillissement : doubler l’âge d’exploitabilité indiqué sur le document de gestion (120 à 140 ans) § Ne pas implanter de desserte nouvelle sur ou à proximité des îlots § Limiter des interventions sylvicoles aux interventions phytosanitaires (autorisation d’intervention en cas de risque de préjudice aux peuplements voisins : risque notamment de contamination) et aux nécessités de sécurité (voie de passage à moins de 1,5 fois la hauteur du peuplement).

Mesure cumulable avec : D-for1, D-for3, D-for4 et D-for5 Photo : G. BAILLY Correspondance avec d’autres actions : Indicateurs de suivi : Nombre d’îlots, surface cumulée des îlots (ha) = indicateurs Etat des Lieux « gestion durable des forêts » Partenaires techniques à associer : Opérateur Natura 2000, DIREN, propriétaires forestiers, ONF, CRPF, CREN

Montant de l’aide : A préciser : perte de revenu de l’exploitation

Budget prévisionnel Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 TOTAL / / / / / / /

TOTAL (en €) / / / / / /

Maître(s) d’ouvrage pressenti(s) : Propriétaires forestiers Maître(s) d’œuvre pressenti(s) : ONF, CRPF, Experts forestiers

Partenaires financiers possibles : Contrats Natura 2000

NATURA 2000 – Document intermédiaire n°3 - 07/03/05 - Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des Forêts 70 – Espace Naturel Comtois 36 Site Natura 2000 « Vallée de la Saône »

RESERVER DES ARBRES POUR LA BIODIVERSITE Mesure D-for3

Objectif correspondant : OBJECTIF D - CONSERVER LES FORETS ALLUVIALES INONDABLES EN CONCILIANT RENTABILITE ET QUALITE ECOLOGIQUE

Description de la mesure : Il s’agit, au titre de la biodiversité, de réserver lors des opérations de sylviculture et d’exploitation des arbres isolés , nécessaires au maintien de certaines espèces animales, soit parce qu’ils .présentent des cavités, soit parce qu’ils sont sénescents ou morts sur pied.

Localisation de la mesure : Ensemble de la surface de l’habitat

Habitats CORINE biotope concernés : Frênaie-ormaie des bords de Saône (91FO), Chênaie pédonculée à Molinie bleue (9190), Chênaie pédonculée à Primevère élevée (9160), Aulnaie-frênaie des sols engorgés et Aulnaie-frênaie des petits ruisseaux (91EO)

Cahier des charges – Modalités d’application :

Réserver, lors des opérations de martelage et de coupes : § des arbres à cavité, en particulier si leur coût d’exploitation est supérieur à leur valeur marchande, § des arbres sénescents ou morts sur pied, de diamètre supérieur à 35 cm ; En cas de coupe définitive, laisser au moins 2 arbres par hectare, § des arbres en place (doubler l’âge d’exploitabilité)

Mesure cumulable avec : D-for1, D-for2, D-for4 et D-for5 Correspondance avec d’autres actions : Indicateurs de suivi : Bilan annuel de suivi quantitatif Partenaires techniques à associer : Opérateur Natura 2000, DIREN, propriétaires forestiers, ONF, CRPF, CREN

Maintien des arbres à cavité : sans surcoût Montant de l’aide : Maintien des arbres morts : 20 arbres laissés / an, d’un volume individuel moyen de 3 m3, au cours de 120 € / m3 Maintien d’arbres en place : 20 arbres laissés / an, âge d’exploitabilité 100 ans (275 €)

Budget prévisionnel Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 TOTAL Maintien des arbres morts 7 200 € 7 200 € 7 200 € 7 200 € 7 200 € 36 000 € Maintien d’arbres en place 5 500 € 5 500 € 5 500 € 5 500 € 5 500 € 27 500 € TOTAL (en €) 12 700 € 12 700 € 12 700 € 12 700 € 12 700 € 63 500 €

Maître(s) d’ouvrage pressenti(s) : Propriétaires forestiers Maître(s) d’œuvre pressenti(s) : ONF, CRPF, Experts forestiers

Partenaires financiers possibles : Contrats Natura 2000

NATURA 2000 – Document intermédiaire n°3 - 07/03/05 - Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des Forêts 70 – Espace Naturel Comtois 37 Site Natura 2000 « Vallée de la Saône »

TRANSFORMER LES PLANTATIONS D’ESSENCES ALLOCHTONES (PEUPLIERS, RESINEUX) EN BOISEMENT A ESSENCES LOCALES Mesure D-for4

Objectif correspondant : OBJECTIF D - CONSERVER LES FORETS ALLUVIALES INONDABLES EN CONCILIANT RENTABILITE ET QUALITE ECOLOGIQUE

Description de la mesure : Il s’agit ici de proposer un remplacement des essences allochtones par des essences locales adaptées aux conditions stationnelles, lorsque cela est possible. Les reconversions interviendraient suite à la coupe des parcelles. Les parcelles prioritairement concernées par cette mesure sont celles jouxtant les boisements alluviaux les plus remarquables.

Habitats CORINE biotope concernés : Frênaie-Ormaie des bords de Saône (91FO), Chênaie pédonculée à Molinie bleue (9190), Chênaie pédonculée à Primevère élevée (9160), Aulnaie-frênaie des sols engorgés et Aulnaie-frênaie des petits ruisseaux (91EO)

Localisation de la mesure : Cf. carte des plantations d’essences allochtones : 113 ha potentiels (parcelles jouxtant les boisements alluviaux les plus remarquables).

Cahier des charges - Modalités d’application :

§ Exploiter simultanément l’ensemble de la parcelle en veillant à maintenir le sous-étage existant, § Favoriser la régénération naturelle des essences autochtones, § Utiliser des essences locales en cas de plantation, § Proposer un abaissement du seuil de prise en compte des dossiers d’aides aux travaux sylvicoles par la DDAF à 1 ha sur les sites Natura 2000 (contre un seuil de 4 ha minimum hors site).

Mesure cumulable avec :

Correspondance avec d’autres actions : E-rip2 et A-pra10 Photo : N. TERREL Indicateurs de suivi : Parcelles en reconversion ou reconverties (ha) Partenaires techniques à associer : Opérateur Natura 2000, DIREN, propriétaires forestiers, ONF, CRPF, CREN

Hypothèses de calcul : Montant de l’aide : Coût d’installation d’un peuplement forestier proche de l’habitat naturel : 3 600 € HT / ha en cas de plantation, 2 500 € HT / ha en cas de régénération naturelle Contractualisation sur 10 ha (2 ha par an, ½ régénération naturelle, ½ plantation)

Budget prévisionnel Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 TOTAL

Travaux d’installation 6 100 € 6 100 € 6 100 € 6 100 € 6 100 € 30 500 € TOTAL (en €) 6 100 € 6 100 € 6 100 € 6 100 € 6 100 € 30 500 €

Maître(s) d’ouvrage pressenti(s) : Propriétaires forestiers Maître(s) d’œuvre pressenti(s) : ONF, CRPF, Experts forestiers

Partenaires financiers possibles : Natura 2000 (FGMN), collectivités

NATURA 2000 – Document intermédiaire n°3 - 07/03/05 - Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des Forêts 70 – Espace Naturel Comtois 38 Site Natura 2000 « Vallée de la Saône »

PERENNISER L’ENTRETIEN DE LA RIPISYLVE LORSQUE CELLE-CI EST EN BON ETAT DE CONSERVATION Mesure E-rip1

Objectif correspondant : OBJECTIF E – CONSERVER, VOIRE ACCROITRE, LE LINEAIRE DE RIPISYLVES

Description de la mesure : Il s’agit d’entretenir une végétation arborée d’une largeur maximale de 5 m, contribuant à la fixation des berges et procurant des caches à poisson et autres animaux.

Habitats Natura 2000 concernés (sans distinction des états de conservation) :

- Frênaie-ormaie des bords de Saône (91FO) : 212,4 km - Aulnaie-frênaie des sols engorgés (91EO) : 19,7 km - Saulaie arborescente à saule blanc (91EO) : 6,6 ha et 3 km - Saulaie arborescente à saule cassant (91EO) : 40,9 ha et 23,7 km - Hêtraie-chênaie continentale à Pâturin de Chaix (9130) : 5,3 km - Hêtraie-chênaie continentale à Aspérule Odorante et Mélique uniflore (9130) : 6,2 km

Localisation de la mesure : Cf. cartographie de la ripisylve (linéaire en bon état de conservation soit environ 194 km)

Cahier des charges - Modalités d’application :

§ Créer et entretenir des cépées, conserver un « tire-sève » par cépée, § Limiter le couvert et entretenir une mosaïque de zones d’ombre et de lumière, § Abattre les arbres trop penchés et la végétation susceptible de créer des embâcles dangereux, § Enlever les embâcles importantes ou qui génèrent des risques (inondations, sécurité civile), § Aménager des ouvertures « cônes de vision » pour la prise en compte du paysage.

Mesure cumulable avec : Photo : N. TERREL Correspondance avec d’autres actions : E-rip2 Indicateurs de suivi : Linéaire de ripisylve entretenu Partenaires techniques à associer : Opérateur Natura 2000, DIREN, propriétaires forestiers, VNF, CSP, ONF, CRPF, CREN

Linéaire de ripisylve en bon état pris en compte dans le CVI : 200 km (194 km diagnostiqués dans le cadre de Natura 2000) Montant de l’aide : Enveloppe CVI : 222 408 € HT pour des interventions légères

Budget prévisionnel Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 TOTAL

Sans surcoût / / / / / /

TOTAL (en €) / / / / / /

Maître(s) d’ouvrage pressenti(s) : VNF, propriétaires forestiers Maître(s) d’œuvre pressenti(s) : VNF, ONF (assistance à maîtrise d’œuvre), gestionnaires privés

Partenaires financiers possibles : Collectivités, Agence de l’eau, Ministère chargé de l’environnement

NATURA 2000 – Document intermédiaire n°3 - 07/03/05 - Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des Forêts 70 – Espace Naturel Comtois 39 Site Natura 2000 « Vallée de la Saône »

RESTAURER LA RIPISYLVE LORSQU’ELLE EST DANS UN ETAT DE CONSERVATION MAUVAIS A MOYEN. Mesure E-rip2

Objectif correspondant : OBJECTIF E – CONSERVER, VOIRE ACCROITRE, LE LINEAIRE DE RIPISYLVES

Description de la mesure : Il s’agit, là où la ripisylve est morcelée ou dans les zones où la ripisylve joue le rôle d’une zone tampon entre les cultures et la rivière, de récréer une bande d’essences feuillues adaptées en bordure de berges.

Localisation de la mesure : Cf. cartographie de la ripisylve : 63 km environ

Habitats Natura 2000 concernés (sans distinction des états de conservation) :

- Frênaie-ormaie des bords de Saône (91FO) : 212,4 km - Aulnaie-frênaie des sols engorgés (91EO) : 19,7 km - Saulaie arborescente à saule blanc (91EO) : 6,6 ha et 3 km - Saulaie arborescente à saule cassant (91EO) : 40,9 ha et 23,7 km - Hêtraie-chênaie continentale à Pâturin de Chaix (9130) : 5,3 km - Hêtraie-chênaie continentale à Aspérule Odorante et Mélique uniflore (9130) : 6,2 km

Cahier des charges - Modalités d’application :

§ Choix d’essences locales adaptées (saules notamment), § Sujets de 2 ans en motte, accompagnés de tuteurs et gaines de protection, § Agencement des plants en quinconce sur 2 rangs avec espacement de 2 m entre les plants, § Garder la notion de discontinuité et d’hétérogénéité du paysage. Correspondance avec d’autres actions : E-rip1

Indicateurs de suivi : Linéaire de ripisylve restauré

Partenaires techniques à associer : Opérateur Natura 2000, DIREN, propriétaires forestiers, VNF, CSP, ONF, CRPF, CREN Photo : N. TERREL

Linéaire de ripisylve en état de conservation moyen à mauvais pris en compte dans le CVI : 70 km (100 km diagnostiqués dans le Montant de l’aide : cadre de Natura 2000) Enveloppe CVI : 189 299 € HT pour des interventions légères

Budget prévisionnel Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 TOTAL

Sans surcoût / / / / / /

TOTAL (en €) / / / / / /

Maître(s) d’ouvrage pressenti(s) : VNF, propriétaires forestiers Maître(s) d’œuvre pressenti(s) : VNF, ONF (assistance à maîtrise d’œuvre), gestionnaires privés

Partenaires financiers possibles : Collectivités, Agence de l’eau, Ministère chargé de l’environnement

NATURA 2000 – Document intermédiaire n°3 - 07/03/05 - Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des Forêts 70 – Espace Naturel Comtois 40 Site Natura 2000 « Vallée de la Saône »

MAINTENIR OU AMELIORER LA GESTION DE LA FORET D’EBOULIS Mesure F-fra

Objectif correspondant : OBJECTIF F – MAINTENIR ET PERENNISER LA FORET DE PENTE, D’EBOULIS OU DE RAVIN

Description de la mesure : Il s’agit, dans ces forêts peu productives et difficiles à exploiter, de limiter les interventions humaines aux interventions phytosanitaires ou aux interventions permettant de maintenir la biodiversité de l’habitat.

Localisation de la mesure : Cf. carte de localisation de l’habitat : forêt communale de Scey sur Saône, forêt communale de Chaux les Port, commune de Chantes.

Habitats CORINE biotope concernés : Forêts de pente, éboulis ou ravin du Tilion Acerion (9180 / 46,4 ha)

Cahier des charges - Modalités d’application :

Limiter les interventions de sylviculture aux opérations suivantes :

§ entretien phytosanitaire (autorisation d’intervention en cas de risque de préjudice aux peuplements voisins : risque notamment de contamination) ou de sécurité § maintien de la richesse spécifique du cortège d’essences spontanées = essences pionnières, postpionnières (érable sycomore, frêne commun, orme de montagne, hêtre, tilleul à grandes feuilles...) ; favoriser la conservation des tiges des essences minoritaires ; Erable sycomore et/ou plane : 50 % du peuplement en essence objectif, limiter la présence du hêtre § Préserver les arbustes du sous bois (coudrier, cornouiller mâle, cornouiller sanguin, camerisier noir) favorables à l’avifaune et à l’entomofaune et augmentant le gagnage pour le gibier § Porter à connaissance les milieux sensibles lors des opérations de sylviculture.

Correspondance avec d’autres actions : Photo : G. BAILLY Indicateurs de suivi : SANS OBJET Partenaires techniques à associer : Opérateur Natura 2000, DIREN, propriétaires forestiers, ONF, CRPF, CREN

Montant de l’aide : Sans surcoût

Budget prévisionnel Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 TOTAL

/ / / / / / TOTAL (en €) / / / / / Maître(s) d’ouvrage pressenti(s) : Propriétaires forestiers Maître(s) d’œuvre pressenti(s) : ONF

Partenaires financiers possibles :

NATURA 2000 – Document intermédiaire n°3 - 07/03/05 - Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des Forêts 70 – Espace Naturel Comtois 41 Site Natura 2000 « Vallée de la Saône »

B. POUR LES OBJECTIFS TRANSVERSAUX.

I.Les mesures de gestion liées à la mise en œuvre du document d’objectifs (Objectif G)

NATURA 2000 – Document intermédiaire n°3 - 07/03/05 - Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des Forêts 70 – 42 Espace Naturel Comtois Site Natura 2000 « Vallée de la Saône »

PREPARER LA CONTRACTUALISATION EN ASSURANT L’ANIMATION SUR LE SITE Mesure G-ani

Objectif correspondant : OBJECTIF G – PREPARER LA MISE EN ŒUVRE DU DOCUMENT D’OBJECTIFS Description de la mesure : La mise en place et le suivi des actions du document d’objectifs nécessitent un important travail d’animation et d’accompagnement, que le groupe constitué pour l’élaboration du document d’objectifs souhaite réaliser. Le dispositif technique et financier n’est pas encore arrêté dans le détail, toutefois, l’ensemble des intervenants conviennent d’intervenir chacun pour ce qui le concerne sur ses domaines de compétence et de travailler en partenariat sous la coordination du Syndicat Mixte Saône et Doubs.

Syndicat Mixte Saône Doubs Chambre d’Agriculture de Les missions d’animation (coordonnateur) Espace Naturel Comtois ONF de Haute-Saône Haute-Saône Contribution par rapport aux enjeux Organisation, animation ou assistance technique pour les Contribution par rapport aux modes d’exploitation agricoles et aux enjeux écologiques Sensibilisation - information forestiers (sylviculture, exploitation, manifestations, réunions, éditions de documents… en milieux ouverts (prairies et milieux aquatiques) biodiversité) Sur les exploitations agricoles et les milieux naturels Sur les forêts publiques (ONF) Identification parcellaire des enjeux Assistance technique aux partenaires (essentiellement sur les milieux ouverts) Sur les forêts privées (CRPF) Coordination, assistance et suivi de l’élaboration des divers contrats Mise en place des CAD et EAE Appui individuel à la contractualisation Mise en place des contrats Natura 2000 Vérification de la cohérence entre les enjeux et les mesures Mise en place des contrats Natura 2000 contractualisées Accompagnement et suivi technique des Assistance technique (dont journées de formation…) aux contractants (communes, propriétaires, associations, gestionnaires, Assistance technique aux partenaires mesures de gestion exploitants…) - 1 comité de suivi par an (préparation, animation) - 2 ou 3 réunions avec les services de l'Etat par an pour un point sur les actions en cours et un cadrage administratif et financier des actions à venir Assistance administrative - 1 rapport d'activité par an - Prévision en fin d'été de chaque année n des actions à mettre en œuvre à l'année n+1 ainsi que le budget nécessaire - Expertise si besoin, auprès de la DIREN pour l'application de l'article 6 de la directive "Habitats" : avis à donner sur l'impact éventuel sur les habitats et espèces de projets concernant le site. Mise en place et animation du tableau de bord du site : collecte et Elaboration de protocoles d’évaluation, mise en place d’indicateurs, Participation à l’évaluation synthèse des données, élaboration des bilans, réactualisation du Mise en place d’un suivi à long terme sur les forêts docob, évaluation de l’efficacité des mesures… (Mesure G-ani2) réalisation d’études de suivis annuels. Correspondance avec d’autres actions : Toutes les mesures Indicateurs de suivi : Cf. tableau de bord du site à mettre en place Partenaires techniques à associer : Ensemble du comité de pilotage et contractants potentiels. Budget prévisionnel Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 TOTAL Animateur coordonnateur (base : 1 ETP : 180 jours/an) : SMSD 68 602 € (180 jours) 68 602 € (180 jours) 68 602 € (180 jours) 68 602 € (180 jours) 68 602 € (180 jours) 343 010 € Animateur aspects agricoles (base : 0,5 ETP) : CA 70 41 940 € (90 jours) 41 940 € (90 jours) 18 640 € (40 jours) 4 660 €(10 jours) 4 660 € (10 jours) 111 840 € Animateur aspects forestiers (base : 0,26 ETP) : ONF/CRPF 19 200 € (48 jours) 19 200 € (48 jours) 19 200 € (48 jours) 19 200 € (48 jours) 19 200 € (48 jours) 96 000 € Suivis et amélioration des connaissances écologiques (base : 0,33 ETP) : ENC 24 000 € (60 jours) 24 000 € (60 jours) 24 000 € (60 jours) 24 000 € (60 jours) 24 000 € (60 jours) 120 000 € TOTAL (en €) 153 742 € 153 742 € 130 442 € 116 462 € 116 462 € 670 850 € Maître(s) d’ouvrage pressenti(s) : Organisme animateur Maître(s) d’œuvre pressenti(s) : Organisme animateur Collectivités, Ministère chargé de l’environnement, Agence de l’Eau – Recherche d’une cohérence entre les animations du Contrat de Vallée Inondable et de Natura 2000 (pour les postes de coordonnateur Partenaires financiers possibles : et d’animation agricole)

NATURA 2000 – Document intermédiaire n°3 - 07/03/05 - Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des Forêts 70 – Espace Naturel Comtois 43 Site Natura 2000 « Vallée de la Saône »

VEILLE ET MAITRISE FONCIERES Mesure FON

Objectif correspondant : OBJECTIF A, B, C, D, E et F

Description de la mesure : La maîtrise foncière par des collectivités publiques sur certains secteurs à forts enjeux écologiques représente une garantie pour la pérennisation des milieux naturels et des espèces qui leur sont inféodées. Simultanément, toute acquisition de parcelles devra être suivie par la mise en place d’une gestion adéquate afin de préserver l’intérêt de la parcelle. Cette démarche pourrait favoriser l’installation ou l’extension de jeunes agriculteurs disposés à conduire leur exploitation de manière extensive.

Dans le cadre du Contrat de Vallée Inondable (CVI), le Syndicat Mixte Saône et Doubs souhaite favoriser et faciliter les démarches d’acquisition foncière par les collectivités en collaboration avec les SAFER des départements concernés. En effet, la veille mise en place sur des parcelles préalablement désignées par le SMSD du fait de leur intérêt (ressource en eau, biodiversité…), devrait permettre à des organismes d’intérêt général (Conservatoires, communes, syndicats d’eau potable, Fédérations de pêche, de chasse …) de se positionner afin de se porter acquéreur. Le SMSD sera alors chargé de vérifier l’intérêt des parcelles en vente puis de mettre en relation SAFER et acquéreurs potentiels. L’acquisition du cadastre des communes permettrait en outre d’identifier rapidement les parcelles à enjeux et de transmettre leur références aux SAFER.

Localisation de la mesure : Selon opportunité mais priorité aux secteurs aquatiques et prairiaux à enjeux majeurs et forts (faune et flore).

Cahier des charges - Modalités d’application : Transmission aux SAFER des références cadastrales des parcelles à enjeux, Veille foncière de la part des SAFER, Transmission des ventes de terrain au SMSD si parcelles à enjeux, Mise en relation SAFER – acquéreurs potentiels si enjeux avérés, Acquisition éventuelle ou échange avec des terrains de moindre enjeu environnemental, Mise en place de contrats de gestion avec mise à disposition gratuite, convention de mise à disposition…

Conditions : - Les financements publics sont assortis d’un engagement de l’acquéreur à maintenir la vocation de conservation de la nature, - Secteurs dont l’intérêt écologique doit être reconnu comme fort à majeur, - Mention des objectifs et contraintes dans les actes notariés, - Respect d’un cahier des charges.

Correspondance avec d’autres actions : Toutes les mesures à mettre en œuvre après rétrocession des parcelles ou étude foncière Indicateurs de suivi : Nombre d’avertissements par la SAFER pour des mouvements fonciers, types et nombres de cahiers des charges mis en place Partenaires techniques à SAFER, SMSD, ADASEA, CA, DIREN, ONF, CRPF, communes, propriétaires, agriculteurs, CREN, associations naturalistes et associations foncières, syndicats d’eau potable, fédérations de pêche et associer : de chasse, ONCFS, CSP Montant de l’aide : Enveloppe estimative issue du CVI : 305 170 € (milieux naturels + frayères)

Budget prévisionnel Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 TOTAL

Sans surcoût (enveloppe CVI) / / / / / /

TOTAL (en €) / / / / / / Maître(s) d’ouvrage pressenti(s) : Divers Maître(s) d’œuvre pressenti(s) : ENC, communes, syndicats d’eau potable, fédérations de pêche ou de chasse Partenaires financiers possibles : Collectivités, Agence de l’eau, Ministère chargé de l’environnement

NATURA 2000 – Document intermédiaire n°3 - 07/03/05 - Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des Forêts 70 – Espace Naturel Comtois 44 Site Natura 2000 « Vallée de la Saône »

AIDE A LA MISE EN PLACE OU A LA REACTUALISATION D’UNE REGLEMENTATION DES BOISEMENTS DANS LES COMMUNES DU SITE Mesure REG

Objectif correspondant : OBJECTIF A, B, C, D, E et F

Description de la mesure : Cette fiche-action vise à protéger les habitats prairiaux contre la fermeture des milieux par boisements. En effet, les réglementations des boisements sont des documents destinés à favoriser une meilleure répartition des terres entre les productions agricoles, la forêt, les espaces de nature ou de loisirs et les espaces habités en milieu rural et à assurer la préservation de milieux naturels ou de paysages remarquables. Aussi, pour les communes n’ayant pas encore ce type de réglementation, l’animateur du site pourra contribuer à sensibiliser les communes sur les enjeux du secteur et l’intérêt de cette démarche. L’animateur pourra en outre participer aux commissions d’élaboration des réglementations qui seraient éventuellement mises en place sur le site, en tant que PQPN. Une étude d’évaluation des règlements les plus anciens pourrait éventuellement être réalisée au vu des dispositions actuelles de l’article R126-1 du code rural.

Localisation de la mesure : Au moment de l’élaboration du diagnostic, sur les 68 communes du site, 54 communes possédaient une réglementation des boisements, 2 étaient en cours d’élaboration, 10 communes étaient en arrêté de zone et une seule avait refusé d’établir une réglementation de ce type.

Habitats CORINE biotope concernés : Ensemble des prairies du site en insistant sur celles comportant des enjeux faunistiques et floristiques forts à majeurs.

Correspondance avec d’autres actions : Toutes les mesures en lien direct avec la préservation des prairies.

Indicateurs de suivi : Nombre de communes ayant une réglementation

Partenaires techniques à associer : DIREN, DDAF, opérateur, CRPF, communes, propriétaires, agriculteurs.

Montant de l’aide : Etude préalable : 5000 €

Budget prévisionnel Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 TOTAL

Mesure incluse dans l’animation du site / / / / /

Etude d’évaluation des règlements les plus anciens 5000 € / / / / 5000 €

TOTAL (en €) 5000 € / / / / 5000 €

Maître(s) d’ouvrage pressenti(s) : DDAF, communes, opérateur Maître(s) d’œuvre pressenti(s) : DDAF, communes

Partenaires financiers possibles : Etat (MEDD, MAAPAR)

NATURA 2000 – Document intermédiaire n°3 - 07/03/05 - Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des Forêts 70 – Espace Naturel Comtois 45 Site Natura 2000 « Vallée de la Saône »

II. Les mesures de gestion liées à l’amélioration des connaissances écologiques et socio-économiques du site et à l’évaluation de l’efficacité des moyens mis en œuvre (Objectif H)

NATURA 2000 – Document intermédiaire n°3 - 07/03/05 - Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des Forêts 70 – 46 Espace Naturel Comtois Site Natura 2000 « Vallée de la Saône »

ACCOMPAGNEMENT, SUIVI ET EVALUATION DES MODIFICATIONS DE PRATIQUES AGRICOLES SUR PRAIRIES Mesure H-eff1

Objectif correspondant : OBJECTIF H – AMELIORER LES CONNAISSANCES DU SITE ET MESURER L’EFFICACITE DES MESURES DE GESTION

Description de la mesure : L’action comprend deux volets : Volet 1 : bases de connaissances techniques : il s’agit de mesurer les effets d’un arrêt de fertilisation sur les rendements en fourrage de mesurer les effets d’un retard de date de fauche sur les rendements et la qualité du fourrage. Volet 2 : transfert aux agriculteurs et accompagnement des évolutions de systèmes : il s’agit ici d’accompagner les agriculteurs dans des changements de systèmes intégrant les pratiques souhaitées, d’insérer ces pratiques dans la conduite des systèmes d’exploitation, d’argumenter et convaincre de la faisabilité technique et économique du maintien des pratiques.

Localisation de la mesure : Ensemble du val de Saône, mais surtout en zone prairiale à forts enjeux flore et faune.

Habitats CORINE biotope concernés :

Cahier des charges - Modalités d’application : Base de connaissances techniques : détermination et constitution d’une réseau de parcelles – enregistrement des pratiques, rendement, analyse de valeurs alimentaires, traitement et synthèse des résultats. Communication : tours de prés, journées d’information, formation, diffusion des résultats Accompagnement des systèmes : élaboration d’une méthode de passage de la parcelle au système d’exploitation – accompagnement de projets, et d’évolutions de systèmes.

Correspondance avec d’autres actions : Photo : N. TERREL

Indicateurs de suivi : Nb de parcelles en suivi, nb d’agriculteurs informés, nb de projets accompagnés

Partenaires à associer : SMSD, DIREN, agriculteurs, ENC

Montant de l’aide :

Budget prévisionnel Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 TOTAL

Coût temps passé 1 864 € 8 854 € 10 718 € 12 116 € 13 980 € 47 532 €

Coûts directs 1 000 € 1 000 € 1 000 € 1 000 € 4 000 €

TOTAL (en €) 1 864 € 9 854 € 11 718 € 13 116 € 14 980 € 51 532 €

Maître(s) d’ouvrage pressenti(s) : Chambre d’Agriculture Maître(s) d’œuvre pressenti(s) : Chambre d’agriculture Collectivités, Agence de l’eau, Ministère chargé de l’environnement – Financements possibles par l’intermédiaire du Contrat de Vallée Inondable (volet expérimentation / nouvelles pratiques Partenaires financiers possibles : agricoles)

NATURA 2000 – Document intermédiaire n°3 - 07/03/05 - Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des Forêts 70 – Espace Naturel Comtois 47 Site Natura 2000 « Vallée de la Saône »

ETUDES ET EXPERIMENTATIONS SUR DE NOUVELLES PRATIQUES AGRICOLES EN VAL DE SAONE Mesure H-eff2

Objectif correspondant : OBJECTIF H – AMELIORER LES CONNAISSANCES DU SITE ET MESURER L’EFFICACITE DES MESURES DE GESTION

Description de la mesure : L’accompagnement des agriculteurs sur la durée de contractualisation mettra sans aucun doute en évidence des questions techniques particulières pour lesquelles il faudra apporter des réponses. Des études et expérimentations visant à améliorer la contractualisation , la mise en œuvre et améliorer l’impact des mesures. Des actions, s’inscrivant dans un programme régional Val de Saône pourraient porter sur : û Quelles semences utiliser lors de la reconversion des terres arables ? û Comment valoriser les foins issus des retards de fauche ? û Comment gérer l’évolution de la flore adventice des prairies très extensifiées ? û Quels équipements adaptés aux crues et à l’inondabilité ? Des actions pourront être proposées également pour approfondir les connaissances et vulgariser certaines pratiques limitant l’utilisation d’intrants.

Localisation de la mesure : Totalité du périmètre Natura 2000 et dans le cadre d’un programme régional Val de Saône

Habitats CORINE biotope concernés :

Cahier des charges - Modalités d’application : Construction avec des agriculteurs relais (nouveaux contractants ou bilan de l’OPLVS), d’un programme basé sur une identification des principales questions et cohérent à l’échelle de l’ensemble du Val de Saône Mise en œuvre d’études, expérimentations , démonstrations, et visites

Correspondance avec d’autres actions :

Indicateurs de suivi : Nb et types de projets, nb d’agriculteurs concernés et sensibilisés

Partenaires à associer : SMSD, DIREN, agriculteurs, ENC Photo : R. FONTAINE

Montant de l’aide :

Budget prévisionnel Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 TOTAL

Coût temps passé 4 660 € 6 990 € 6 990 € 2 330 € 2 330 € 23 300 €

Coûts directs 500 € 1 000 € 1 000 € 300 € 300 € 3 100 €

TOTAL (en €) 5 160 € 7 990 € 7 990 € 2 630 € 2 630 € 26 400 €

Maître(s) d’ouvrage pressenti(s) : Chambre d’Agriculture Maître(s) d’œuvre pressenti(s) : Chambre d’agriculture Collectivités, Agence de l’eau, Ministère chargé de l’environnement – Financements possibles par l’intermédiaire du Contrat de Vallée Inondable (volet expérimentation / nouvelles pratiques Partenaires financiers possibles : agricoles)

NATURA 2000 – Document intermédiaire n°3 - 07/03/05 - Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des Forêts 70 – Espace Naturel Comtois 48 Site Natura 2000 « Vallée de la Saône »

PERENNISER LE SUIVI ORNITHOLOGIQUE MIS EN PLACE LORS DE L’OPLVS : SUIVI DES POPULATIONS DE RALE DES GENETS, COURLIS CENDRE, Mesure H-eff3 BECASSINE DES MARAIS ET PIE-GRIECHE

Objectif correspondant : OBJECTIF H – AMELIORER LES CONNAISSANCES DU SITE ET MESURER L’EFFICACITE DES MESURES DE GESTION

Description de la mesure : Reconduction des suivis ornithologiques sur la vallée de la Saône. La réalisation d'un tel programme permettra de disposer de données ornithologique de qualité sur une dizaine d'années. Ce suivi permettra notamment de suivre l'efficacité de la plupart des contrats du volet agricole.

Localisation de la mesure : Ensemble du Site Natura 2000, 8 sites en particulier (ex site MAE) + 8 nouveaux sites

Espèces concernées : Courlis cendré, Vanneau huppé, Râle des genêts, Marouette ponctuée, Bécassine des marais, Passereaux prairiaux (Pipit farlouse, Bruant proyer, Tarier des prés) et Pie grièches (écorcheur et grise).

Cahier des charges - Modalités d’application : reconduction des protocoles de Scheifler (1998) et Déforêt & Morin (2001) + extension du suivi au vanneau huppé et à d'autres sites de la vallée

Courlis cendré et Vanneaux huppé: 2 passages : l'un aux alentours du 15.03 l'autre début avril. Périodicité : Une année sur deux. Bécassine des marais, Râle des genêts, Marouette ponctuée : 4 passages en tout, dont deux entre le 15.05 et le 15.06 pour le Râle des genêts. Périodicité : Tous les ans en raison de la grande variabilité des effectifs. Passereaux prairiaux (Pipit farlouse, Bruant proyer, Tarier des prés) : 5 passages sur 8 sites historiquement suivis (site MAE) avec application de la technique des plans quadrillés. Extension de ce protocole à d'autres sites (en fonction des contractualisations). Périodicité : Une année sur deux. Pie-grièches (écorcheur et grise)

Correspondance avec d’autres actions : Contractualisation, Suivi de la végétation et de l'occupation du sol Photo : L. M. PREAU et Hellio VAN INGEN Indicateurs de suivi : Effectifs recensés sur les zones échantillonnées Partenaires techniques à associer : ENC, Chambre d'Agriculture, ONCFS

Montant de l’aide :

Budget prévisionnel Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 TOTAL Courlis cendré et Vanneau huppé 2 052 € 0 € 2 177 € 0 € 2 309 € 6 538 € Bécassine des marais et rallidés 1 282 € 1 321 € 1 360 € 1 401 € 1 443 € 6 807 € Passereaux prairiaux - reconduction des sites MAE 9 404 € 0 € 9 977 € 0 € 10 584 € 29 965 € Coordination, Analyse et Rédaction 4 916 € 925 € 5 215 € 981 € 5 533 € 17 570 € TOTAL (en €) 17 654 € 2 246 € 18 729 € 2 382 € 19 869 € 60 880 €

Maître(s) d’ouvrage pressenti(s) : GNFC Maître(s) d’œuvre pressenti(s) : GNFC

Partenaires financiers possibles : Ministère chargé de l’environnement, collectivités, Agence de l’eau.

NATURA 2000 – Document intermédiaire n°3 - 07/03/05 - Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des Forêts 70 – Espace Naturel Comtois 49 Site Natura 2000 « Vallée de la Saône »

RECENSER ET SUIVRE LES SECTEURS D’EROSION DE BERGES SUSCEPTIBLES D’ETRE FREQUENTES PAR LE GUEPIER D’EUROPE, L’HIRONDELLE DE Mesure H-eff4 RIVAGE OU LE MARTIN PECHEUR

Objectif correspondant : OBJECTIF H – AMELIORER LES CONNAISSANCES DU SITE ET MESURER L’EFFICACITE DES MESURES DE GESTION

Description de la mesure : Sur les 145 km de cours de Saône, certains secteurs de berges ont des faciès d’érosion adéquates pour accueillir l’Hirondelle de rivage, le Guépier d'Europe (nouvel arrivant) et le Martin pêcheur Un recensement exhaustif de ces secteurs particuliers a été proposé afin de les préserver. Ces secteurs, devenus rares sur la Saône (la Saône n’est pas désignée comme une rivière divagante), contribuent cependant à dissiper l’énergie en cas de crue et à retrouver un équilibre dynamique. En revanche, il faudra profiter des prospections de berges afin d’affiner le diagnostic des roselières et micro-roselières dont le suivi fait l’objet d’une fiche.

Localisation de la mesure : Chaque secteur d’érosion potentiellement accueillant pour les espèces fréquentant ce type de milieu

Espèces concernées : Hirondelle de rivage, Guêpier d'Europe et dans une moindre mesure le Martin pêcheur qui est plus ubiquiste.

Cahier des charges - Modalités d’application : L’étude Safège réalisée pour le Syndicat Mixte Saône Doubs pourra permettre de localiser les secteurs potentiels. Une visite de terrain permettra d’affiner le diagnostic. Les zones intéressantes devront être cartographiées et suivies. Un porté à connaissance auprès du service de la navigation, des communes et des propriétaires permettra de pérenniser leur gestion écologique. Les sites seront ensuite visités tous les deux ans de façon à pouvoir suivre leur évolution et par la même occasion , celle des populations d'oiseaux nichant dans ce type de milieu.

Mesure à associer prioritairement avec : H-eff 11 (suivi des roselières)

Correspondance avec d’autres actions : Néant

Indicateurs de suivi :

Partenaires techniques à associer : SMSD, DIREN, ONF, CRPF, communes, propriétaires, agriculteurs, CREN, association, fédérations de pêche et de chasse, ONCFS, CSP Photo : C. NARDIN

Montant de l’aide :

Budget prévisionnel Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 TOTAL

Inventaire et diagnostic (berges + micro roselières) 4 000 € / / / 4 000 €

Suivi / / 2 000 € / 2 000 € 4 000 €

TOTAL (en €) 4 000 € / 2 000 € / 2 000 € 8 000 €

Maître(s) d’ouvrage pressenti(s) : SMSD, VNF Maître(s) d’œuvre pressenti(s) : ENC

Partenaires financiers possibles : Ministère chargé de l’environnement, collectivités, Agence de l’eau.

NATURA 2000 – Document intermédiaire n°3 - 07/03/05 - Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des Forêts 70 – Espace Naturel Comtois 50 Site Natura 2000 « Vallée de la Saône »

AMELIORER LES CONNAISSANCES DES MAMMIFERES PATRIMONIAUX PRESENTS SUR LE SITE Mesure H-eff5

Objectif correspondant : OBJECTIF H – AMELIORER LES CONNAISSANCES DU SITE ET MESURER L’EFFICACITE DES MESURES DE GESTION

Description de la mesure : Il s'agit d'acquérir des connaissances qualitatives de certaines espèces de mammifères jugés déterminantes pour le territoire de la Franche-Comté (hors chiroptères). Ces données permettront de repréciser le statut de l'espèce dans le site Natura 2000 et de mettre en œuvre, a posteriori, les mesures de conservation adéquates. La cartographie issue de ce travail ne fera référence qu’aux notions d’absence/présence et ne permettra, en aucun cas, de connaître la densité des populations sur l’ensemble du site Natura 2000.

Localisation de la mesure : Ensemble du site

Espèces concernées : Elles sont déterminées d'après le travail du GNFC (Morin , 2000). Les mammifères déterminants de Franche-Comté (hors Chiroptères). Essai d’élaboration d’une liste. Analyse des menaces et causes de déclin. Franche-Comté, G.N.F.C, GNFC, DIREN Franche-Comté : 70 p. Il s’agit, en tenant compte du contexte de la vallée de la Saône, des espèces suivantes : Crossope aquatique, Chat forestier, Putois d’Europe, Castor d’Europe, Loir gris, Muscardin, Rat des moissons.

Cahier des charges - Modalités d’application :

Le Chat forestier sera l’espèce prioritaire de l’étude : compte tenu de la distribution de cette espèce et des difficultés de recensement (voir notamment pour le Chat forestier Stahl & Léger, 1992), seule une synthèse des connaissances sera élaborée à partir des données disponibles de la base du Réseau d’Observation de la Faune Vertébrée.

Indicateurs de suivi : Photo : Fabrice CAHEZ Partenaires techniques à SMSD, DIREN, ONF, CRPF, communes, propriétaires, agriculteurs, CREN, association, fédérations de pêche et de chasse, ONCFS, CSP associer : Montant de l’aide :

Budget prévisionnel (missions déclinées par ordre de priorité) Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 TOTAL

Synthèse communale (Chat forestier + éventuellement Putois d’Europe + 1 900 € / / / / 1 900 € options autres espèces)

TOTAL (en €) 1 900 € / / / / 1 900 €

Maître(s) d’ouvrage pressenti(s) : GNFC (Réseau d'Observation) Maître(s) d’œuvre pressenti(s) : GNFC (Réseau d'Observation) + ONCFS

Partenaires financiers possibles : Ministère chargé de l’environnement, collectivités, Agence de l’eau.

NATURA 2000 – Document intermédiaire n°3 - 07/03/05 - Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des Forêts 70 – Espace Naturel Comtois 51 Site Natura 2000 « Vallée de la Saône »

IDENTIFIER ET CARTOGRAPHIER PRECISEMENT LES TERRAINS DE CHASSE ET LES ITINERAIRES DE DEPLACEMENT DES CHIROPTERES DE GRAND INTERET Mesure H-eff6 PUIS LES INTEGRER DANS LES DOCUMENTS D’AMENAGEMENT (EX : VELLEXON)

Objectif correspondant : OBJECTIF H – AMELIORER LES CONNAISSANCES DU SITE ET MESURER L’EFFICACITE DES MESURES DE GESTION

Description de la mesure : Il s'agit de suivre les Chauves souris lors de leurs déplacements nocturnes de façon à cartographier les terrains de chasse et les "couloirs" de déplacement. La cartographie ainsi obtenue permettra d'une part d'améliorer les connaissances relative à la écologie de ces espèce et d'autre part de participer à leur conservation. Il s'agira par la suite de sensibiliser les exploitants agricoles afin qu'ils adoptent des pratiques compatibles avec la préservation de ces espèces.

Localisation de la mesure : Secteurs ou les trois espèces ci-dessous sont présentes (voir zonage haies) Communes : Aisey-et-Richecourt, Saint-Broing, Scey-sur-Saône, Vellexon-Queutrey-et-Vaudey

Espèces concernées : Grand Rhinolophe Petit Rhinolophe Vespertilion à oreilles échancrées

Cahier des charges - Modalités d’application : Afin de permettre une analyse du fonctionnement écologique des principales colonies, des soirées sont proposées pour déterminer les "routes de vol" de ces espèces. Ces routes de vol sont des couloirs empruntés, de manière "routinière" par les individus pour rejoindre leurs territoire de chasse respectifs. Grâce aux détecteurs à ultrasons, nous proposons de commencer à travailler à proximité immédiate des sites de mise bas, puis de s’éloigner progressivement en suivant les principaux flux de chauves-souris (en courant après et/ou postés au lieu de passage supposé) permettant ainsi de définir ces routes de vol à partir des gîtes (emplacement, éloignement maximum, nombre d'individus empruntant ces routes, comportement des individus sur ces routes, ...) selon une méthode proposée par PIR (1994). Soirées à réaliser entre mi-mai et fin août.

Correspondance avec d’autres actions : Conservation et préservation des haies Photo : Auteur inconnu Indicateurs de suivi : Partenaires techniques à associer : CPE, SMSD, DIREN, ONF, CRPF, communes, propriétaires, agriculteurs, CREN, association, fédérations de pêche et de chasse, ONCFS, CSP

Montant de l’aide :

Budget prévisionnel Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 TOTAL

inventaire 8 000 € / / / / 8 000 €

TOTAL (en €) 8 000 € / / / / 8 000 €

Maître(s) d’ouvrage pressenti(s) : CPE Maître(s) d’œuvre pressenti(s) : CPE

Partenaires financiers possibles : Ministère chargé de l’environnement, collectivités, Agence de l’eau.

NATURA 2000 – Document intermédiaire n°3 - 07/03/05 - Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des Forêts 70 – Espace Naturel Comtois 52 Site Natura 2000 « Vallée de la Saône »

REALISER UN RECENSEMENT PRECIS PAR PHOTOS AERIENNES DES ZONES LONGUEMENT INONDABLES ET AUTRES ZONES HUMIDES AFIN DE PRENDRE LES Mesure H-eff7 MESURES NECESSAIRES A LEUR CONSERVATION

Objectif correspondant : OBJECTIF H – AMELIORER LES CONNAISSANCES DU SITE ET MESURER L’EFFICACITE DES MESURES DE GESTION

Description de la mesure : Il s'agit d'inventorier les zones longuement inondables. Le diagnostic réalisé lors de l’élaboration du document d’objectifs n’a pas permis d’effectuer un recensement exhaustif de ces zones ; seules les frayères à brochet ont été systématiquement inventoriées. L'obtention d'un tel document serait précieux pour la localisation de certaines mesures de gestion (fauche retardée, zones refuges) et pour la recherche de certaines espèces et de certain habitats (Gratiole officinale, prairie de bas niveau topographique)

Localisation de la mesure : Ensemble du site : prises de vue des zones imperméables, caractérisées par la présence d’eau après la crue.

Cahier des charges - Modalités d’application : D'après une série de photographies aériennes commandée spécifiquement pour cet usage et prise après la crue. Les images seront interprétées et les zones longuement inondables seront cartographiées et intégrées dans un système d'information géographique.

ð Prises de vues en ULM : Zones de laisses de crues sur 145 km de cours d'eau - Préparation du plan de vol - Prises de vues paysagères exhaustives. - Prises de vues verticales : altitude 870 m pour échelle au 1/2000 sur papier 20/30. - Prises de vues de détails de milieux spécifiques, soit 10 heures de vol - 2 journée(s) photographe - Fourniture d'un CDRom comprenant les clichés classés et géoréférencés au format 300 dpi en 10 x 15. - Repérage régulier des photos sur extraits de carte 1/25000ème, permettant une exploitation simple des prises de vue. - Frais de déplacement et d'hébergement

Correspondance avec d’autres actions : Photo : Envergure Pour la mesure H-eff10 : Prospection de nouvelles zones potentiellement favorables à la reproduction du brochet après recoupement des frayères recensées et de la carto issue des photos Mesure à associer prioritairement avec : aériennes (prospection de terrain sur sites choisis avec filets petites mailles) Indicateurs de suivi : Surface cartographiée Partenaires techniques à SMSD, DIREN, ONF, CRPF, communes, propriétaires, agriculteurs, CREN, association, fédérations de pêche et de chasse, ONCFS, CSP associer : Montant de l’aide :

Budget prévisionnel Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 TOTAL

Photographies aériennes 3 894 € / / / / 3 894 € Numérisation 383 € / / / / 383 € Cartographie (5 jours) 2 286 € / / / / 2 286 €

TOTAL (en € TTC)) 6 563 € / / / / 6 563 €

Maître(s) d’ouvrage pressenti(s) : Organisme animateur Maître(s) d’œuvre pressenti(s) : ENC

Partenaires financiers possibles : Ministère chargé de l’environnement, collectivités, Agence de l’eau.

NATURA 2000 – Document intermédiaire n°3 - 07/03/05 - Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des Forêts 70 – Espace Naturel Comtois 53 Site Natura 2000 « Vallée de la Saône »

GERER ET SUIVRE LES ZONES DE FRAYERES A BROCHET SUR LE SITE Mesure H-eff8

Objectif correspondant : OBJECTIF H – AMELIORER LES CONNAISSANCES DU SITE ET MESURER L’EFFICACITE DES MESURES DE GESTION

Description de la mesure : L’atlas cartographique du document d’objectifs a synthétisé l’ensemble des frayères fonctionnelles, potentielles ou réhabilitées sur le site. Aujourd’hui, un suivi annuel existe déjà sur certaines frayères restaurées (Vannes, Queutrey, Autet). Il serait souhaitable de pérenniser ce suivi et de l’étendre à d’autre sites favorables afin d’y améliorer le fonctionnement dépendant le plus souvent de la gestion des barrages de navigation. Enfin, dans le cadre de l’observatoire piscicole, un budget est prévu pour différentes études piscicoles (cf. budget prévisionnel). Deux suivis sont déjà réalisés à Apremont et Scey-sur-Saône.

Localisation de la mesure : Aujourd’hui : Vannes, Queutrey et Autet (sur frayères) ; Apremont et Scey-sur-Saône (dans la Saône). Objectifs : généraliser les suivis annuels des secteurs fonctionnels et/ou réhabilités (Cf. cartographie pour secteurs éligibles).

Habitats CORINE biotope concernés : 22.4

Cahier des charges - Modalités d’application : Les études annuelles menées actuellement sur les frayères à brochet sont essentiellement caractérisés par la surveillance des niveaux d’eau dans les secteurs de frai, le comportement des géniteurs (montaison / avalaison), le suivi des larves, la survie et la croissance des juvéniles … Ce type d’études pourrait être pris en compte dans les opérations budgétisées dans le cadre de l’observatoire piscicole (Prospection de nouveaux sites : terrain sur secteurs choisis avec filets petites mailles et suivis sur plusieurs années (au moins 3) sur 5 à 10 sites ( environ 3000 € par an pour 10 sites)).

Correspondance avec d’autres actions :

Indicateurs de suivi : Nb de frayères ayant fonctionnées / Taux de reproduction / Bilans CSP

Partenaires techniques à associer : CSP, fédérations de pêche, SMSD, DIREN, communes, propriétaires, agriculteurs

Montant de l’aide : Estimations réalisées pour la mise en place du réseau de surveillance piscicole lié à l’observatoire du Val de Saône Photo : R. FONTAINE

Budget prévisionnel Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 TOTAL

Suivi et évaluation de la fonctionnalité des milieux (estimation concernant / / / / / / l’ensemble du Val de Saône) – Sans surcoût, enveloppe CVI (79 800 €)

Etude et suivi de 10 sites (3000 € HT par an) 3000 € 3000 € 3000 € 3000 € 3000 € 15 000 €

TOTAL (en €) 3000 € 3000 € 3000 € 3000 € 3000 € 15 000 €

Maître(s) d’ouvrage pressenti(s) : SMSD Maître(s) d’œuvre pressenti(s) : Fédération de pêche, CSP

Partenaires financiers possibles : Ministère chargé de l’environnement, collectivités, Agence de l’eau.

NATURA 2000 – Document intermédiaire n°3 - 07/03/05 - Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des Forêts 70 – Espace Naturel Comtois 54 Site Natura 2000 « Vallée de la Saône »

REALISER UNE ETUDE DIACHRONIQUE DES ROSELIERES ET MICRO ROSELIERES DE FAÇON A EVALUER L'EVOLUTION DE LEUR SURFACE ET DE LEUR ETAT Mesure H-eff9

Objectif correspondant : OBJECTIF H – AMELIORER LES CONNAISSANCES DU SITE ET MESURER L’EFFICACITE DES MESURES DE GESTION

Description de la mesure : les roselières et micro roselières sont des éléments importants du paysage des zones humides. Ils abritent une faune variée et menacée (en particulier chez les oiseaux (Blongios nain, Rousserolle turdoïde, Busard des roseaux, etc.). Il s remplissent également des rôles particuliers dans l'écosystème (filtre naturel, érosion des berges, etc.) et jouent un rôle socio-économique (pêche, chasse, etc.). Cette mesure doit permettre de déterminer précisément et avant restauration, l'état de la roselière, notamment vis à vis de la surface occupée. L'utilisation de photographie aérienne actuelles et anciennes permettra de comparer deux situations. Le postulat de départ est que la situation qui prévalait avant les grandes opérations "d'amélioration" des fonds ruraux est meilleure (vis à vis des habitats et des espèces) que celle rencontrée aujourd'hui. Cette étude permettra également de repérer d'anciennes roselières aujourd'hui disparues soit pour des raisons naturelles (atterrissement) soit pour des raisons anthropiques (comblement, drainage).

Localisation de la mesure : Autet, Fedry, Seveux, Beaujeu-Quitteur, Rupt-sur-Saône (Recensement à affiner)

Habitats CORINE biotope concernés : Roselières avec grands hélophytes (code CORINE : 53.1)

Cahier des charges - Modalités d’application : Acquisition de deux photographies aériennes de l'IGN pour chaque site (l'une actuelle, l'autre ancienne, antérieure à 1965), numérisation sur SIG, analyse, réalisation de cartes. Enfin, recoupement et vérification par des visites de terrain et une enquête auprès des anciens usagers (agriculteur, pêcheur, etc.)

Mesure à associer prioritairement avec : C-ros1 (gestion adaptée) et Correspondance avec d’autres actions : Mesures ripisylve

Indicateurs de suivi : Surfaces et état des roselières

SMSD, DIREN, ONF, CRPF, communes, propriétaires, agriculteurs, ENC, associations, fédérations de pêche Partenaires techniques à associer : Photo : CRCB et de chasse, ONCFS, CSP Montant de l’aide :

Budget prévisionnel Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 TOTAL Acquisition des photos, analyse numérique :PRËT / / / / / / DIREN possible Enquête de terrain : 2 000 € / / / / 2 000 €

TOTAL (en €) 2 000 € / / / / 2 000 €

Maître(s) d’ouvrage pressenti(s) : Communes, SMSD Maître(s) d’œuvre pressenti(s) : Espace Naturel Comtois

Partenaires financiers possibles : Ministère chargé de l’environnement, collectivités, Agence de l’eau.

NATURA 2000 – Document intermédiaire n°3 - 07/03/05 - Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des Forêts 70 – Espace Naturel Comtois 55 Site Natura 2000 « Vallée de la Saône »

CARACTERISATION ECOLOGIQUE DES BIOTOPES AQUATIQUES FAVORABLES NOTAMMENT AUX AMPHIBIENS RECENSES LORS DU DIAGNOSTIC Mesure H-eff10

Objectif correspondant : OBJECTIF H – AMELIORER LES CONNAISSANCES DU SITE ET MESURER L’EFFICACITE DES MESURES DE GESTION

Description de la mesure : Procéder à une analyse écologique des mares et "plans d’eau" du site. Cette analyse permettra de dresser un bilan des enjeux patrimoniaux et de déboucher sur des préconisations de gestion. Quelques espèces d'amphibiens (Crapaud calamite , Rainette verte , Triton crêté) et de flore (Hydrocharis des grenouilles, Stratiotès faux aloès, Naïade marine, Butome en ombelle, Hottonie des marais) seront plus particulièrement visées. Les Odonates seront également systématiquement recherchés sur ces sites.

Localisation de la mesure : Les 42 sites déjà recensés par l'étude Safège « Schéma général de restauration et de gestion de la Saône, de sa source jusqu’à Auxonne », répartis sur l'ensemble du site

Habitats CORINE biotope concernés : 22 : eau douce stagnante Cahier des charges - Modalités d’application : L’étude Safège réalisée pour le Syndicat Mixte Saône Doubs pourra permettre de localiser les secteurs potentiels. Une visite de terrain permettra, à partir d'un protocole précis d’affiner le diagnostic sur les 42 sites déjà identifiés. Les zones intéressantes devront ensuite être diagnostiquées et suivies. Un porté à connaissance auprès du service de la navigation, des communes et des propriétaires permettra de pérenniser leur gestion écologique.

Correspondance avec d’autres actions :

Indicateurs de suivi : Photo : N. TERREL Partenaires techniques à associer : SMSD, DIREN, ONF, CRPF, communes, propriétaires, agriculteurs, CREN, association, fédérations de pêche et de chasse, ONCFS, CSP

Montant de l’aide :

Budget prévisionnel Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 TOTAL

Inventaire et diagnostic (3 passages par site) 11 800 € 11 800 € / / / 23 600 €

Traitement et valorisation des données / 6 000 € / / / 6 000 €

TOTAL (en €) 11 800 € 17 800 € / / / 29 600 €

Maître(s) d’ouvrage pressenti(s) : ENC Maître(s) d’œuvre pressenti(s) : ENC, OPIE, GNFC (Observatoire des vertébrés),

Partenaires financiers possibles : Ministère chargé de l’environnement, collectivités, Agence de l’eau.

NATURA 2000 – Document intermédiaire n°3 - 07/03/05 - Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des Forêts 70 – Espace Naturel Comtois 56 Site Natura 2000 « Vallée de la Saône »

RECENSER LES PRINCIPAUX SECTEURS A PROBLEME POUR LA MIGRATION DES AMPHIBIENS SUR LE SITE ET PRENDRE LES MESURES NECESSAIRES Mesure H-eff11 POUR Y REMEDIER

Objectif correspondant : OBJECTIF H – AMELIORER LES CONNAISSANCES DU SITE ET MESURER L’EFFICACITE DES MESURES DE GESTION

Description de la mesure : Limiter l'impact du trafic routier sur les voies de migration des amphibiens où la mortalité peut atteindre 90 %. Cette mesure doit également contribuer à sensibiliser et assister l’Etat et les Collectivités territoriales sur la prise en compte des axes de migration des amphibiens et la mise en place de systèmes dans le cadre des aménagements routiers.

Localisation de la mesure : Sur les sites prioritaires identifiés par l'étude du GNFC (Prospection des vois de migration à amphibien sur la vallée de la Saône, mars 2003, G.N.F.C./Conseil Général de Haute-Saône, 11 p. & annexes.) : Bétaucourt, Aisey et Richecourt, Montureux les Baulay, Chaux les Port, Amance, Port sur Saône, Scey sur Saône et St Albin, Chassey les Scey, Ferrière les Ray, Membrey (voir carte).

Cahier des charges - Modalités d’application : Il existe diverses modalités en fonction des conditions de circulation : - déviation temporaire sur les routes à faible trafic ; - creusement de mares de substitutions ou mise en place d'un obstacle provisoire avec récupération des batraciens. A titre indicatif, le site de Poncey bénéficie d'un dispositif de protection provisoire depuis 1998. Près de 35000 batraciens ont été sauvés le long de 600 m de chaussée. Il est indéniable que les mares de substitution sont à privilégier, pour des questions de coût et d'efficacité (notamment sur la durée). La première année, le travail consistera à évaluer, en fonction des sites, le type de mesure adéquat et à programmer leur mise en place (collecte des devis, autorisation, conventions, etc.). Un suivi sera mis en place pour chaque création de mare.

Correspondance avec d’autres actions :

Indicateurs de suivi : Photo : ENC Partenaires techniques à associer : SMSD, DIREN, ONF, CRPF, communes, propriétaires, agriculteurs, CREN, association, fédérations de pêche et de chasse, ONCFS, CSP

Montant de l’aide :

Budget prévisionnel Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 TOTAL

Diagnostic et programmation 5 000 € / / / / 5 000 €

Creusement de mares (environ 2 000 € l'unité) 4 000 € 4 000 € 4 000 € 4 000 € 4 000 € 20 000 €

Suivi / 800 € 800 € 800 € 800 € 3 200 €

TOTAL (en €) 9 000 € 4 800 € 4 800 € 4 800 € 4 800 € 28 200 €

Maître(s) d’ouvrage pressenti(s) : Communes, ENC Maître(s) d’œuvre pressenti(s) : ENC, ONF, GNFC (Observatoire des vertébrés),

Partenaires financiers possibles : Ministère chargé de l’environnement, collectivités, Agence de l’eau.

NATURA 2000 – Document intermédiaire n°3 - 07/03/05 - Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des Forêts 70 – Espace Naturel Comtois 57 Site Natura 2000 « Vallée de la Saône »

RECENSER LES SECTEURS ACCUEILLANT LES ODONATES DE GRAND INTERET Mesure H-eff12

Objectif correspondant : OBJECTIF H – AMELIORER LES CONNAISSANCES DU SITE ET MESURER L’EFFICACITE DES MESURES DE GESTION

Description de la mesure : Le diagnostic réalisé lors de l’élaboration du document d’objectifs n’a pas permis d’effectuer de recensement exhaustif des odonates patrimoniaux du site en raison notamment du caractère non systématique des études menées jusqu'à présent. Il s'agit donc de compléter les données relatives aux odonates en s'appuyant notamment sur l'inventaire des zones humides réalisé par le bureau d'étude Safege

Localisation de la mesure : Sur l'ensemble du site

Espèces concernées : Habitats CORINE biotope concernés : * Agrion de Mercure (Coenagrion mercuriale) - Agrion mignon (Coenagrion scitulum) Secteurs de rivières d’eau calme Cordulie à corps fin (Oxygastra curtisii) Eaux courantes * Aeschne isocèle (Aeshna isoceles) - Gomphe très commun (Gomphus vulgatissimus) - Orthétrum brun (Orthetrum brunneum) - Petits affluents, fossés, biefs, bras morts Orthétrum bleuissant (Orthetrum coerulescens).

Cahier des charges - Modalités d’application : La méthodologie repose pour l’essentiel sur l’établissement de points d’observation le long de la Saône en intégrant les différents types d’habitats présents. Le comptage par observation des adultes en vol et la récolte d’exuvies (dépouilles larvaires) restent les deux techniques d’inventaire les plus aisées à mettre en place. La période optimale de réalisation est globalement comprise entre fin avril et fin septembre. Etude à réaliser dans le cadre du réseau d’observation de la faune invertébrée.

Correspondance avec d’autres actions : Photo : Auteur inconnu Indicateurs de suivi : Nombre de stations Partenaires techniques à associer : SMSD, DIREN, ONF, CRPF, communes, propriétaires, agriculteurs, CREN, association, fédérations de pêche et de chasse, ONCFS, CSP

Montant de l’aide :

Budget prévisionnel Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 TOTAL

inventaires 10 000 € / / / / 10 000 €

TOTAL (en €) 10 000 € / / / / 10 000 €

Maître(s) d’ouvrage pressenti(s) : ENC, OPIE Maître(s) d’œuvre pressenti(s) : OPIE, ENC

Partenaires financiers possibles : Ministère chargé de l’environnement, collectivités, Agence de l’eau.

NATURA 2000 – Document intermédiaire n°3 - 07/03/05 - Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des Forêts 70 – Espace Naturel Comtois 58 Site Natura 2000 « Vallée de la Saône »

RECENSER LES SECTEURS ACCUEILLANT LES LEPIDOPTERES DE GRAND INTERET Mesure H-eff13

Objectif correspondant : OBJECTIF H – AMELIORER LES CONNAISSANCES DU SITE ET MESURER L’EFFICACITE DES MESURES DE GESTION

Description de la mesure : Le diagnostic réalisé lors de l’élaboration du document d’objectifs n’a pas permis d’effectuer le recensement des papillons patrimoniaux du site en raison notamment de l'absence d'études menées jusqu'à présent. Il s'agit donc de réaliser un inventaire complet des espèces patrimoniales de papillons.

Localisation de la mesure : Ensemble du site.

Espèces concernées : Habitats CORINE biotope concernés : En milieux ouverts : En forêt : Prairies humides Cuivré des marais (Lycaena dispar) Damier du frêne (Euphydryas maturna) Lisières de forêts et forêts alluviales Cuivré de la verge d’or (Lycaena virgaureae) Petit mars (Apatura ilia) Ripisylves Damier de la succise (Euphydryas aurinia) Grand sylvain (Limenitis populi) Thécla de l’orme (Satyrium W-album) Cahier des charges - Modalités d’application : La méthodologie retenue s’appuie sur la réalisation de transects pédestres visant à parcourir les milieux définis comme les plus favorables (secteurs herbacés humides et formations forestières alluviales) et à y relever les différentes espèces de Rhopalocères (papillons de jour) qui s’y déplacent. La période optimale de réalisation est globalement comprise entre fin avril et début octobre. Etude à réaliser dans le cadre du réseau d’observation de la faune invertébrée. Correspondance avec d’autres actions : Indicateurs de suivi : Nombre de stations Photo : ENC Partenaires techniques à associer : SMSD, DIREN, ONF, CRPF, communes, propriétaires, agriculteurs, CREN, association, fédérations de pêche et de chasse, ONCFS, CSP

Montant de l’aide :

Budget prévisionnel Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 TOTAL

inventaires 10 000 € / / / / 10 000 €

TOTAL (en €) 10 000 € / / / / 10 000 €

Maître(s) d’ouvrage pressenti(s) : OPIE, ENC Maître(s) d’œuvre pressenti(s) : OPIE, ENC

Partenaires financiers possibles : Ministère chargé de l’environnement, collectivités, Agence de l’eau.

NATURA 2000 – Document intermédiaire n°3 - 07/03/05 - Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des Forêts 70 – Espace Naturel Comtois 59 Site Natura 2000 « Vallée de la Saône »

AMELIORATION DES CONNAISSANCES SUR LA BIOLOGIE DE LA LOTTE DE RIVIERE Mesure H-eff14

Objectif correspondant : OBJECTIF H – AMELIORER LES CONNAISSANCES DU SITE ET MESURER L’EFFICACITE DES MESURES DE GESTION

Description de la mesure : Il s’agit de définir les préférenda écologiques de la lotte de rivière à tous ses stades de développement afin de tenir compte des exigences de cette espèce considérée comme vulnérable en France, dans les modes de gestion du val de Saône.

Localisation de la mesure : Ray/Saône, St-Albin, Rupt/Saône.

Espèces concernées : Lotte de rivière

Cahier des charges - Modalités d’application : 2 campagnes annuelles (avril et décembre) de sondage par pêches électriques sur différents sites propices aux divers stades de développement de l’espèce, couplés à des relevés bathymétriques simples, d’habitats et des mesures thermiques. Les sites choisis devront couvrir les diverses situations rencontrées en Saône : Chenal navigué, bief court-circuité, annexe de bief et annexe de chenal, annexes frayères à brochet ou pas.

Correspondance avec d’autres actions :

Indicateurs de suivi : Nombre de stations sondées SMSD, DIREN, ONF, CRPF, communes, propriétaires, agriculteurs, CREN, association, fédérations de pêche et de chasse, Partenaires techniques à associer : ONCFS, CSP Montant de l’aide : Photo : C. LEMMEL

Budget prévisionnel Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 TOTAL

Choix des stations + Recueil de données + synthèse annuelle 1 400 € 1 400 € 1 400 € 1 400 € 1 400 € 7 000 €

TOTAL (en €) 1 400 € 1 400 € 1 400 € 1 400 € 1 400 € 7 000 €

Maître(s) d’ouvrage pressenti(s) : CSP , Fédération des AAPPMA de Haute-Saône Maître(s) d’œuvre pressenti(s) : Communes, propriétaires et exploitants

Partenaires financiers possibles : Ministère chargé de l’environnement, collectivités, Agence de l’eau.

NATURA 2000 – Document intermédiaire n°3 - 07/03/05 - Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des Forêts 70 – Espace Naturel Comtois 60 Site Natura 2000 « Vallée de la Saône »

REALISER UN INVENTAIRE DES MOLLUSQUES PATRIMONIAUX PRESENTS SUR LE SITE Mesure H-eff15

Objectif correspondant : OBJECTIF H – AMELIORER LES CONNAISSANCES DU SITE ET MESURER L’EFFICACITE DES MESURES DE GESTION

Description de la mesure : Trois espèces de Nayades sont référencées sur les annexes de la Directive habitat : Unio crassus et Margaritifera margaritifera en annexe II et Pseudunio auricularius en annexe IV. Ces inscriptions ont permis de remettre au jour ces espèces, pratiquement oubliées dans notre pays depuis près d’un siècle (G. COCHET). Sur le site Natura 2000 « Vallée de la Saône », quelques rares données, aujourd’hui anciennes ou non vérifiables, mentionnent la présence des deux premières espèces dans la Lanterne (affluent de la Saône amont). Quant à Pseudunio auricularius, sa « redécouverte » récente en France mérite de nouvelles prospections (notamment dans la Saône amont). La présence potentielle de ces trois espèces sur le site et les connaissances lacunaires que nous en avons confirment l’intérêt et la nécessité de réaliser un nouveau diagnostic sur les mollusques de notre secteur d’étude. Une recherche bibliographique plus approfondie sur les éventuelles études faisant références à ces espèces sur le secteur devra en outre être effectuée. Localisation de la mesure : La Saône La lanterne Habitats CORINE biotope concernés : 24.12, 24.13, 24.14

Cahier des charges - Modalités d’application : Prévoir en premier lieu une recherche bibliographique plus approfondie sur les éventuelles études faisant références à ces espèces sur le secteur. Ensuite, une prospection de type « présence / absence » dans un premier temps, pourra être réalisée afin d’obtenir la liste des mollusques (dont les trois nayades) présents sur la Lanterne et sur la Saône. Les secteurs à prospecter seront à déterminer à l’aide des orthophotos disponibles ou d’un éventuel survol de la zone (essentiellement pour la Saône). Le recensement nécessitera une dizaine de jours de terrain et pourra être accompagné d’actions de sensibilisation et d’information (Monsieur Gilbert COCHET – MNHN).

Correspondance avec d’autres actions : Recensement des populations d’écrevisses autochtones.

Indicateurs de suivi : Sites prospectés / espèces identifiées (à cartographier) Photo : Auteur inconnu

Partenaires techniques à associer : SMSD, DIREN, communes, CREN, associations, fédération de pêche, CSP, MNHN

Montant de l’aide :

Budget prévisionnel (forfait) Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 TOTAL

- Détermination des secteurs à prospecter prioritairement - Prospections de terrain et identification des espèces (10 jours) 7 500 € / / / / 7 500 € - Journée ou ½ journée de sensibilisation (Intervention orale en salle + sortie éventuelle)

TOTAL (en €) 7 500 € / / / / 7 500 €

Maître(s) d’ouvrage pressenti(s) : Etat Maître(s) d’œuvre pressenti(s) : MNHN, PNR Morvan, CSP, observatoire invertébrés

Partenaires financiers possibles : Ministère chargé de l’environnement, collectivités, Agence de l’eau.

NATURA 2000 – Document intermédiaire n°3 - 07/03/05 - Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des Forêts 70 – Espace Naturel Comtois 61 Site Natura 2000 « Vallée de la Saône »

RECENSER ET SUIVRE LES POPULATIONS D’ECREVISSE PIED BLANC Mesure H-eff16

Objectif correspondant : OBJECTIF H – AMELIORER LES CONNAISSANCES DU SITE ET MESURER L’EFFICACITE DES MESURES DE GESTION Description de la mesure : L’écrevisse Pied Blanc, Austropotamobius pallipes, espèce autochtone en France, est un indicateur biologique particulièrement sensible des cours d’eau froids et indemnes de pollution. On estime aujourd’hui que la population franc-comtoise de l’écrevisse Pied Blanc s’est effondrée de plus de 80 % depuis les années 1960. Pour conserver les populations résiduelles et surtout rétablir puis valoriser la partie altérée de ce potentiel biologique, un programme d’actions a été lancé en 1999 : ce programme consiste en la recherche des causes insidieuses d’extinction et l’élaboration de pilotes de restauration des milieux et des populations (PNR Morvan – programme Life, 2003). Sur la vallée de la Saône en Haute-Saône, il reste encore quelques petits émissaires accueillant encore cette espèce. Un diagnostic est en cours sur le département afin d’actualiser les connaissances.

Localisation de la mesure : Sur le site, deux ruisseaux sont connus pour héberger encore des écrevisses autochtones : le « Ru de Vau » à Scey-sur-Saône-et-St Albin et le « Rupt de Vaux » à Rupt- sur-Saône / Scey-sur-Saône (ruisseau limitrophe) (données de 1996 / 2002). D’autres semblent encore avoir les potentialités pour accueillir cette espèce. Les communes pouvant être prospectées sont : Ferrières-lès-Scey (Ruisseau de « la fontaine l’Hermite », Ruisseau des « sept fontaines »), Chassey-lès-Scey / Chemilly (ruisseau limitrophe), Cubry-lès-Soing / Chantes (ruisseau limitrophe de « l’Etang de Sale »), Motey-sur-Saône (ruisseau de « la ferme du moulin »).

Habitats CORINE biotope concernés : 24.11, 24.12

Cahier des charges - Modalités d’application : La prospection est prise en charge par le CSP de Haute-Saône sur l’ensemble du département. Chaque ruisseau potentiel fait l’objet de deux visites (en journée et la nuit). Le fin du recensement est prévu fin 2004 – début 2005.

Correspondance avec d’autres actions : Même démarche que pour la Moule perlière.

Indicateurs de suivi : Nb de secteurs accueillant encore une population d’écrevisses autochtones / densité des populations

Partenaires techniques à associer : DIREN, ONF, CRPF, communes, propriétaires, agriculteurs, fédérations de pêche et de chasse, CSP, ONCFS Photo : Auteur inconnu

Montant de l’aide : 27 000 € HT pour l’ensemble de la Haute-Saône (DIREN FC) / Programme Life

Budget alloué 2003 2004 2005 2006 2007 TOTAL

Sans surcoût / / / / / /

TOTAL (en €) / / / / / /

Maître d’ouvrage : Etat Maître d’œuvre : CSP

Partenaires financiers : DIREN FC

NATURA 2000 – Document intermédiaire n°3 - 07/03/05 - Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des Forêts 70 – Espace Naturel Comtois 62 Site Natura 2000 « Vallée de la Saône »

RECENSER, CARTOGRAPHIER ET SUIVRE LES POPULATIONS D’ORMES Mesure H-eff17

Objectif correspondant : OBJECTIF H – AMELIORER LES CONNAISSANCES DU SITE ET MESURER L’EFFICACITE DES MESURES DE GESTION

Description de la mesure : Les Ormes (Ulmus glabra, Ulmus minor et Ulmus laevis) de grande taille sont aujourd’hui devenus très rares à cause de la graphiose. La maladie est causée par des champignons ascomycètes dont les spores sont disséminés par deux insectes : le petit et le grand scolyte de l’orme. A partir d’une quinzaine d’années, les Ormes sont vulnérables à ces insectes et l’arbre contaminé dépérit. Un recensement des sujets encore présents sur le site a ainsi été proposé. Une localisation cartographique sera ensuite réalisée afin de permettre le suivi ultérieur des arbres.

Localisation de la mesure : Tous les habitats susceptibles de comporter des Ormes.

Habitats CORINE biotope concernés : Frênaie-ormaie des bords de Saône hydrocline à hygrophile (44.4)

Cahier des charges - Modalités d’application : Recensement : - consultation des documents de gestion forestière, enquêtes auprès des propriétaires, gestionnaires ou naturalistes - inventaires de terrain Cartographie : suivi individuel des arbres et de leur état sanitaire, sous SIG Suivi : 1 campagne de terrain tous les deux ans

Correspondance avec d’autres actions : Recensement et cartographie à intégrer au tableau de bord du site. Indicateurs de suivi : Nombre d’individus recensés Partenaires techniques à associer : Propriétaires forestiers, ONF, CRPF, Coopératives forestières

Montant de l’aide :

Budget prévisionnel Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 TOTAL Recensement, cartographie : - 16 jours d’expert naturaliste (400 € / jour) 7 200 € / / / / 7 200 € - 2 jours d’expert cartographe (400 € / jour) Suivi : - 4 jours d’expert naturaliste (400 € / jour) / / 2 000 € / 2 000 € 4 000 € - 1 jour d’expert cartographe (400 € / jour)

TOTAL (en €) 7 200 € 2 000 € 2 000 € 11 200 €

Maître(s) d’ouvrage pressenti(s) : ONF Maître(s) d’œuvre pressenti(s) : ONF

Partenaires financiers possibles : Ministère chargé de l’environnement

NATURA 2000 – Document intermédiaire n°3 - 07/03/05 - Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des Forêts 70 – Espace Naturel Comtois 63 Site Natura 2000 « Vallée de la Saône »

RECENSER ET PRESERVER LES STATIONS D’ESPECES VEGETALES FORESTIERES RARES Mesure H-eff18

Objectif correspondant : OBJECTIF H – AMELIORER LES CONNAISSANCES DU SITE ET MESURER L’EFFICACITE DES MESURES DE GESTION

Description de la mesure : Le diagnostic réalisé sur les habitats forestiers n’a pas recensé les stations d’espèces végétales rares des habitats boisés (Citons, par exemple : Fraxinus angustifolia, Poa palustris, Carex strigosa, Carex pseudocyperus, Thelypteris palustris, Euphorbia palustris...). Pour que ces espèces soient préservées lors des opérations de sylviculture ou d’exploitation, il est nécessaire de les localiser.

Localisation de la mesure : Ensemble de la surface des habitats cartographiés.

Habitats CORINE biotope concernés : Frênaie-Ormaie des bords de Saône (44.332), Chênaie pédonculée à Molinie bleue (41.51), Chênaie pédonculée à Primevère élevée (41.24), Aulnaie-frênaie des sols engorgés (44.432) et Aulnaie-frênaie des petits ruisseaux (44.432)

Cahier des charges – Modalités d’application : Lors de la phase d’animation, un prestataire sera chargé de réaliser l’inventaire des stations potentielles par des visites de terrain.

Mesure cumulable avec D-for1, D-for2, D-for3, D-for4 Correspondance avec d’autres actions : Indicateurs de suivi : Nombre de stations recensées Partenaires techniques à associer : Opérateur Natura 2000, DIREN, propriétaires forestiers, ONF, CRPF, CREN, Conservatoire Botanique de Franche-Comté Montant de l’aide :

Budget prévisionnel Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 TOTAL

Recensement et cartographie des stations : 25 jours d’expert (400 € / jour) 7 500 € / / / / 7 500 €

TOTAL (en €) 7 500 € / / / / 7 500 €

Maître(s) d’ouvrage pressenti(s) : Propriétaires forestiers Maître(s) d’œuvre pressenti(s) : ONF, CRPF, Experts forestiers

Partenaires financiers possibles : Ministère chargé de l’environnement, collectivités

NATURA 2000 – Document intermédiaire n°3 - 07/03/05 - Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des Forêts 70 – Espace Naturel Comtois 64 Site Natura 2000 « Vallée de la Saône »

RECENSER, DIAGNOSTIQUER ET ENTRETENIR LES MARES INTRAFORESTIERES Mesure H-eff19

Objectif correspondant : OBJECTIF H – AMELIORER LES CONNAISSANCES DU SITE ET MESURER L’EFFICACITE DES MESURES DE GESTION

Description de la mesure : Il s’agit de recenser les mares forestières, habitats ponctuels disséminés à l’intérieur des massifs forestiers et souvent méconnus des gestionnaires et des naturalistes.

Localisation de la mesure : Ensemble de la surface de l’habitat

Habitats CORINE biotope concernés : Frênaie-Ormaie des bords de Saône (44.332), Chênaie pédonculée à Molinie bleue (41.51), Chênaie pédonculée à Primevère élevée (41.24), Aulnaie- frênaie des sols engorgés (44.432) et Aulnaie-frênaie des petits ruisseaux (44.432)

Cahier des charges - Modalités d’application :

§ conserver quelques grands arbres pour assurer l’ombrage, tout en évitant la fermeture du milieu. Après avis d’un gestionnaire (spécialiste) : § curage raisonné avec extraction de la vase (profondeur comprise entre 0,8 et 1,2 m), § reprofilage de toutes ou d’une partie des berges, lorsque les mares sont reliées en réseau, il est vivement déconseillé de procéder au curage simultané de toutes les mares.

Mesure cumulable avec : D-for1, D-for2, D-for3 et D-for5

Correspondance avec d’autres actions : Photo : G. BAILLY Indicateurs de suivi : Nombre de mares recensées , surface de mares entretenues (en m2) Partenaires techniques à associer : Opérateur Natura 2000, DIREN, propriétaires forestiers, ONF, CRPF, CREN Recensement des mares : sans surcoût (Programme « mare » en cours) Montant de l’aide : Entretien : 6 € / m2 de mare Budget prévisionnel Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 TOTAL

Recensement et cartographie des mares (sans surcoût) / / / / / / Entretien des mares (5 mares de 100 m2 entretenues 3 000 € 3 000 € 3 000 € 3 000 € 3 000 € 15 000 € chaque année) TOTAL (en €) 3 000 € 3 000 € 3 000 € 3 000 € 3 000 € 15 000 €

Maître(s) d’ouvrage pressenti(s) : Propriétaires forestiers Maître(s) d’œuvre pressenti(s) : ONF, CRPF, Experts forestiers

Partenaires financiers possibles : Ministère chargé de l’environnement, collectivités, Agence de l’eau

NATURA 2000 – Document intermédiaire n°3 - 07/03/05 - Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des Forêts 70 – Espace Naturel Comtois 65 Site Natura 2000 « Vallée de la Saône »

III. Les mesures de valorisation, de sensibilisation et d’information (Objectif I)

NATURA 2000 – Document intermédiaire n°3 - 07/03/05 - Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des Forêts 70 – 66 Espace Naturel Comtois Site Natura 2000 « Vallée de la Saône »

VALORISER LE SITE AUPRES DU PUBLIC Mesure I-inf1

Objectif correspondant : OBJECTIF J – VALORISER, SENSIBILISER ET INFORMER

Description de la mesure : Valoriser le site auprès du grand public : - mise à disposition du document d’objectifs en mairie : la diffusion du document d’objectifs pourra être faite sous format papier et / ou sur support informatique (CD-rom) en version non modifiable. - création d’un site internet de description et de valorisation du site ou intégration dans le site internet Natura 2000 de Franche-Comté, - diffusion semestrielle d’articles de presse, - élaboration de plaquettes d’information à grande échelle (une plaquette sur 5 ans), - organisation de visites guidées en partenariat avec les offices du tourisme, - prise en compte des équipements d’accueil existants sur le site pour informer sur les habitats naturels, les espèces et les précautions à prendre pour leur préservation : sentiers pédestres, équestres, de VTT, Voie bleue, tables d’orientation, panneaux… - élaboration de projets pédagogiques en milieu scolaire sur le thème de Natura 2000 (expo ambulante).

Localisation de la mesure : Tout le site Cahier des charges - Modalités d’application : Le montage et l’organisation de chaque prestation sera à la charge de l’animateur qui devra contacter les organismes ou personnes ressources compétentes afin d’informer et sensibiliser le tout public. Correspondance avec d’autres actions : Activités gérées au sein du tableau de bord du site Indicateurs de suivi : Enregistrement de l’ensemble des animations Partenaires techniques à associer : SMSD, DIREN, ONF, CRPF, communes, propriétaires, agriculteurs, CREN, association, fédérations de pêche et de chasse, ONCFS, CSP Montant de l’aide : Budget prévisionnel Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 TOTAL

diffusion du document d’objectifs sur support informatique (CD-rom) 150 € / / / / 150 €

- création d’un site internet 6 100 € / / / / 6 100 € - Editer un bulletin annuel N/B d’information dressant le bilan de la 1 300 € 1 300 € 1 300 € 1 300 € 1 300 € 6 500 € contractualisation et des actions réalisées sur le site (1 500 exemplaires / an) - élaboration de plaquettes d’information à grande échelle (une plaquette sur 5 ans) 2 300 € / / / / 2 300 € - organisation de visites guidées en partenariat avec les offices du tourisme 800 € 800 € 800 € 800 € 800 € 4 000 € (2 visites / an) - création de supports (panneaux, plaques, tables…) pour informer sur les habitats 4 600 € 4 600 € 4 600 € / / 13 800 € naturels, les espèces et les précautions à prendre pour leur préservation - élaboration de projets pédagogiques en milieu scolaire sur le thème de Natura / 7 600 € / / / 7 600 € 2000 (expo ambulante). TOTAL (en €) 15 250 € 14 300 € 6 700 € 2 100 € 2 100 € 40 450 € Maître(s) d’ouvrage pressenti(s) : Organisme animateur Maître(s) d’œuvre pressenti(s) : Animateur et intervenants désignés Partenaires financiers possibles : Ministère chargé de l’environnement, Collectivités, Agence de l’Eau

NATURA 2000 – Document intermédiaire n°3 - 07/03/05 - Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des Forêts 70 – Espace Naturel Comtois 67 Site Natura 2000 « Vallée de la Saône »

MISE EN PLACE D’UNE APPROCHE INTERDISCIPLINAIRE EN SCIENCES HUMAINES DU SITE Mesure I-inf2

Objectif correspondant : OBJECTIF J – VALORISER, SENSIBILISER ET INFORMER Description de la mesure : La mise en place de la directive "Natura 2000" repose sur une base contractuelle. Les acteurs locaux sont incités à travers d'aides financières à modifier leurs pratiques en vue d'une meilleure intégration des activités humaines dans l'environnement. L'objectif de cette mesure est d'évaluer à travers une approche interdisciplinaire (allant de l'agronomie à la sociologie) les modifications des pratiques et des représentations des acteurs locaux (notamment les agriculteurs) induites par l'application de la directive européenne dans la vallée de la Saône. Un second axe de recherche devra également s'intéresser aux jeux et aux stratégies multiacteurs mises en œuvre dans les mécanismes de concertation et de décision au niveau notamment des comités de pilotage et de suivi. Ces deux études pourront faire l'objet de mémoires d'étudiants (niveau licence minimum) en sciences de l'environnement.

Localisation de la mesure : Tout le site

Cahier des charges - Modalités d’application : Propositions de projets de mémoire à définir avec les universités, écoles d'ingénieur ou organismes de recherche concernés (université de Besançon, ENGREF de Nancy, MNHN, écoles d'agronomie, LEGTA, INRA…) Le comité technique suivra le travail des étudiants. Ces derniers devront le tenir informé du déroulement de leurs travaux et lui remettre leurs mémoires.

Correspondance avec d’autres actions : coordonner les indicateurs de suivi écologique avec les recherches menées en sciences humaines.

Indicateurs de suivi : suivi et restitution des travaux effectués par les étudiants.

Partenaires techniques à associer : universités, écoles, organismes de recherche et acteurs locaux.

Montant de l’aide :

Budget prévisionnel Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 TOTAL

frais de terrain 1 500 € 1 500 € 1 500 € 1 500 € 1 500 € 7 500 €

TOTAL (en €) 1 500 € 1 500 € 1 500 € 1 500 € 1 500 € 7 500 €

Maître(s) d’ouvrage pressenti(s) : Organisme opérateur Maître(s) d’œuvre pressenti(s) : universités, écoles, organismes de recherche

Partenaires financiers possibles : Ministère chargé de l’environnement, crédits de recherche des partenaires scientifiques

NATURA 2000 – Document intermédiaire n°3 - 07/03/05 - Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des Forêts 70 – Espace Naturel Comtois 68 Site Natura 2000 « Vallée de la Saône »

PRENDRE DES MESURES PREVENTIVES POUR LE RESPECT DES HABITATS ET DES ESPECES LE LONG DE LA VELOROUTE CHARLES LE TEMERAIRE Mesure I-inf3

Objectif correspondant : OBJECTIF J – VALORISER, SENSIBILISER ET INFORMER

Description de la mesure : L’apport important de touristes et promeneurs sur les bords de Saône pendant la belle saison pourrait avoir une influence sur les conditions de reproduction ou de survie de certaines espèces du site (oiseaux prairiaux, de mégaphorbiaies rivulaires, de ripisylves ou toutes autres espèces aquatiques). Le bruit, le dérangement par divagation, voire la pollution de certains sites en seraient les principales causes. Aussi, afin de limiter d’éventuels impacts sur les espèces sensibles, la voie bleue devra intégrer les enjeux du site Natura 2000 et les préconisations du document d’objectifs. Il pourra alors être envisagé la pause de pancartes, de tables d’information, la plantation de haies protectrices, la création de mises en défens, voire même des changements d’itinéraires ou contournements de secteurs sensibles.

Localisation de la mesure : Tout le site a priori en prenant en compte en priorité les secteurs les plus remarquable au niveau patrimonial (Cf. atlas cartographique – habitats naturels et espèces).

Habitats CORINE biotope concernés :

Cahier des charges - Modalités d’application : Le site Natura 2000 « Vallée de la Saône » est très étroit et la majeure partie de son linéaire peut être donc subir les conséquences d’un apport massif de touristes et promeneurs. Il sera donc nécessaire d’être vigilant et de veiller à la cohérence entre les objectifs Natura 2000 (maintien de la biodiversité) et les enjeux économiques / touristiques.

Correspondance avec d’autres actions : Valoriser le site auprès du public (mesure I-inf1)

Indicateurs de suivi : Photo : auteur inconnu Partenaires techniques à associer : SMSD, DIREN, ONF, CRPF, communes, propriétaires, agriculteurs, CREN, association, fédérations de pêche et de chasse, ONCFS, CSP

Montant de l’aide : Budget intégré à la mesure I-inf1 « Valoriser le site auprès du public »

Budget prévisionnel Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 TOTAL

Sans surcoût / / / / / /

TOTAL (en €) / / / / / /

Maître(s) d’ouvrage pressenti(s) : Organisme opérateur (pour assistance) Maître(s) d’œuvre pressenti(s) : Communes, propriétaires et exploitants

Partenaires financiers possibles : Ministère chargé de l’environnement, collectivités, Agence de l’eau.

NATURA 2000 – Document intermédiaire n°3 - 07/03/05 - Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des Forêts 70 – Espace Naturel Comtois 69 Site Natura 2000 « Vallée de la Saône »

C. POUR LES OBJECTIFS ASSOCIES.

Ë Propositions contribuant à la mise en cohérence des programmes sur le site

Ë Mesures de gestion et de diversification des habitats naturels du lit mineur de la Saône

Ë Préconisations pour le maintien de l’inondabilité du lit majeur de la Saône et de ses affluents

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D. HIERARCHISATION DES MESURES DE GESTION.

Critères de hiérarchisation des mesures :

P : mesure à appliquer en priorité sur l’habitat concerné

U : caractère urgent pour la mise en œuvre

F : opportunité de financement à saisir (CAD, EAE, CVI, Life…)

Hiérarchisation à partir des critères précédents :

PUF > PU >PF> P

NATURA 2000 – Document intermédiaire n°3 - 07/03/05 - Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National 71 des Forêts 70 – Espace Naturel Comtois Site Natura 2000 « Vallée de la Saône »

Groupements La prairie de aquatiques et Aulnaie-frênaie Hêtraie-chênaie fauche Saulaie amphibies L'arrhénathéraie Les groupements des petits La communautés Frênaie-ormaie Chênaie Hêtraie-chênaie continentale à Chênaie mésoneutrophile Le groupement à arborescente à Erablaie-tillaie à Le pré Le pré calcicole à Le groupement à dominés par les alluviale à fauchés La roselière ruisseaux ou des amphibies à des bords de pédonculée à continentale à Aspérule pédonculée à Intitulé des habitats à Séneçon Hydrocharis Saule blanc et scolopendre longuement Orge faux seigle nénuphars et laîches : La Colchique (38.22 longuement (53.11) sols engorgés Glycérie flottante Saône (44.4 - Molinie bleue Pâturin de Chaix odorante et Primevère élevée aquatique et (22.412 - 3150-3) saule cassant (41.4 – 9180) inondable (37) (37) potamots (22.43) glycériaie – 6510) inondables (37.2) (44.31 et 44,332 - (53.142) 91F0) (41.51 – 9190) (41.13 – 9130) Mélique uniflore) (41.24 – 9160) Brome à grappes (44.13 - 91EO) (53.15), la 91EO) (41.13 – 9130) (37.214) cariçaie à Laîche aigüe (53.2121)

Intérêt Intérêts Intérêt Habitat Habitat Habitat Intérêt Intérêt Habitat faunistique et Habitat Intérêt Intérêt Intérêt Habitat Habitat Habitat Habitat Habitat Intérêt ou statut de l'habitat faunistique et faunistique communautaire communautaire communautaire faunistique et faunistique et communautaire floristique communautaire faunistique faunistique faunistique communautaire communautaire communautaire communautaire communautaire floristique forts majeur prioritaire prioritaire prioritaire floristique fort floristique majeurs

Code et intitulés Risque de disparition Fort Fort Fort Fort Fort Très fort Très fort Fort Fort Fort Fort Fort Moyen à fort Moyen Fort Faible Faible Faible des mesures Niveau de l'enjeu sur le site Très fort Très fort Très fort Très fort Très fort Très fort Très fort Très fort Fort Fort Fort Fort Fort Fort Fort Moyen Moyen Moyen Gestion extensive de la prairie avec A-pra1a réduction de la fertilisation PUF PUF PUF P P Gestion extensive de la prairie sans A-pra1b fertilisation PUF PUF PUF P P Fauche tardive au 1° juillet et fauche A-pra2a centrifuge PUF PUF Fauche tardive au 15 juillet et fauche A-pra2b centrifuge PUF PUF A-pra3a Fauche tardive au 1° juillet PU PU

A-pra3b Fauche tardive au 15 juillet PU PU

A-pra3c Fauche tardive au 15 août (bande refuge) PU PU

A-pra4 Fauche centrifuge PU PU

A-pra5 Nettoyage des prairies après les crues PF PF PF PF PF

A-pra6 Non utilisation de milieux fragiles PUF Gestion contraignante d’un milieu A-pra7a remarquable PUF PUF PUF PUF PUF Prairies et haies Gestion contraignante d’un milieu A-pra7b remarquable avec absence de fertilisation PUF PUF PUF PF PF Ouverture d’une parcelle fortement A-pra8 embroussaillée et maintien de l’ouverture Mesure de reconversion des terres arables A-pra9 ou de prairies temporaires intensives en PUF PUF PUF PF PF herbage extensif Achat puis utilisation d’une barre A-pra10 d’effarouchement pendant la fauche PUF PUF PF PF Incitation à la reconversion de A-pra11 peupleraies ou résineux en prairies P P P P A-hai1 Plantation et entretien d'une haie PF PF PF

A-hai2 Réhabilitation de haies PF PF PF

A-hai3 Entretien des haies PUF PUF PUF

B-ana1 Création et entretien d'une mare P P P

B-ana2 Restauration de mares, points d’eau PUF PF PF

B-ana3 Entretien de mares ou points d’eau PUF PF PF Réhabilitation et entretien adapté des B-ana4 baissières, biefs et autres connections (à PU P P PU vocation piscicole) Annexes aquatiques Adapter la gestion des roselières aux C-ros enjeux ornithologiques correspondants PU PU Maintenir ou améliorer la gestion de la D-for1 foret alluviale inondable PU PU PU PU P Création d’îlots de vieillissement ou D-for2 d’îlots de sénescence si l’habitat est P suffisamment étendu

D-for3 Réserver des arbres pour la biodiversité P Reconversion des boisements D-for4 allochtones en boisement à essences PU P PU P Forêts et locales espaces boisés E-rip1 Pérenniser l’entretien de la ripisylve PU PU P P P

E-rip2 Restaurer la ripisylve PU PU P P P Maintenir ou améliorer la gestion de la F-fra forêt d'éboulis PU P NATURA 2000 – Document intermédiaire n°3 - 07/03/05 - Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des Forêts 70 – Espace Naturel Comtois 72 Site Natura 2000 « Vallée de la Saône »

E. BUDGET PREVISIONNEL POUR LA MISE EN ŒUVRE DU DOCUMENT D’OBJECTIFS.

NATURA 2000 – Document intermédiaire n°3 - 07/03/05 - Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des Forêts 70 73 – Espace Naturel Comtois Site Natura 2000 « Vallée de la Saône »

I. Budget prévisionnel global

Mesures Détails budgétaires annuels Mesures du Correspondance Modes de calcul des coûts / mesure TOTAUX Intitulé des mesures Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 docob PDRN

Gestion extensive de la prairie par la fauche et/ou A-pra1a mesure n°2001C01 25 % X 7 260 ha éligibles X 142,68 €/ha/an 258 964 € 258 964 € 258 964 € 258 964 € 258 964 € pâturage avec réduction de la fertilisation 1 294 820 €

Gestion extensive de la prairie par la fauche et/ou A-pra1b mesure n°2001A01 25 % X 7 260 ha éligibles X 109,76 €/ha/an 199 214 € 199 214 € 199 214 € 199 214 € 199 214 € pâturage 996 070 €

Utilisation tardive de la parcelle au 1° juillet et A-pra2a mesure n°1601Z01 récolte ou fauche de la parcelle du centre vers la 50 % X 3 617 ha éligibles X 139,02 €/ha/an 251 418 € 251 418 € 251 418 € 251 418 € 251 418 € 1 257 090 € périphérie (fauche centrifuge)

Utilisation tardive de la parcelle au 15 juillet et A-pra2b mesure n°1601Z02 récolte ou fauche de la parcelle du centre vers la 25 % X 3 617 ha éligibles X 187,5 €/ha/an 169 546 € 169 546 € 169 546 € 169 546 € 169 546 € 847 730 € périphérie (fauche centrifuge)

A-pra3a mesure n°1601A01 Utilisation tardive de la parcelle au 1° juillet Au cas par cas / / / / / 0 €

A-pra3b mesure n°1601A02 Utilisation tardive de la parcelle au 15 juillet Au cas par cas / / / / / 0 €

Utilisation tardive de la parcelle au 15 août A-pra3c mesure n°1601A03 Au cas par cas / / / / / (bande refuge) 0 €

Récolte ou fauche de la parcelle du centre vers la A-pra4 mesure n°1603A Au cas par cas / / / / / périphérie 0 €

Gestion écologique des zones d’expansion de 25 % X 7 260 ha éligibles X 54,87 €/ha/an A-pra5 mesure n°1201A01 99 589 € 99 589 € 99 589 € 99 589 € 99 589 € crues (= nettoyage des prairies) (soustraire les surfaces en PHAE) 497 945 €

189 ha éligibles (dont 164 ha à sylvofaciès de A-pra6 mesure n°1805A01 Non utilisation de milieux fragiles peupleraies extensives – calculs réalisés à partir de 19 208 € 19 208 € 19 208 € 19 208 € 19 208 € 96 040 € l’aide de base) X 101,63 €/ha/an

Gestion contraignante d’un milieu remarquable / A-pra7a mesure n°1806F01 25 % X 876 ha éligibles X 128,05 €/ha/an 28 043 € 28 043 € 28 043 € 28 043 € 28 043 € zones inondables et zones humides 140 215 €

Gestion contraignante d’un milieu remarquable A-pra7b mesure n°1806F02 avec absence de fertilisation / zones inondables et 25 % X 876 ha éligibles X 164,63 €/ha/an 36 054 € 36 054 € 36 054 € 36 054 € 36 054 € 180 270 € zones humides

Ouverture d’une parcelle fortement A-pra8 mesure n°1901A01 embroussaillée et maintien de l’ouverture 50 % X 73 ha éligibles X 274,4 €/ha/an 10 015 € 10 015 € 10 015 € 10 015 € 10 015 € 50 075 € (déprise ancienne)

Mesure de reconversion des terres arables ou de A-pra9 mesure n°0101A01 prairies temporaires intensives en herbage 25 % X 1 838 ha éligibles X 450 €/ha/an 206 775 € 206 775 € 206 775 € 206 775 € 206 775 € 1 033 875 € extensif

Achat : participation à 50 % , soit environ (350 € HT / 2) X 15 barres (5 barres par an au cours des 3 premières années) Achat puis utilisation d’une barre A-pra10 Utilisation : Indemnisation de 10 €/ha/an X 10 ha en 1 435 € 1 995 € 2 555 € 1 680 € 1 680 € d’effarouchement pendant la fauche 9 345 € moyenne X 5 exploitants en plus par an + indemnisation pour le remplissage de la fiche d’observation : 12 € X 5 exploitants en plus par an)

Pour les boisements à base d’essences non autochtones* isolés en milieu ouvert, mise en 50% des 32 ha de peupliers éligibles : dessouchage A-pra11 17 088 € 17 088 € 17 088 € 17 088 € 17 088 € place d’un programme d’incitation à la + traitement des rémanents pour fauche ultérieure 85 440 € reconversion en prairies

Plantation et entretien d'une haie avec pose d'une A-hai1 mesure n°0501B01 50 % X 5 000 m linéaires estimés X 2,19 €/ml/an 5 475 € 5 475 € 5 475 € 5 475 € 5 475 € clôture pour mise en défens 27 375 €

A-hai2 mesure n°0601A01 Réhabilitation de haies 50 % X 3 056 m linéaires éligibles X 1,09 €/ml/an 1 665 € 1 665 € 1 665 € 1 665 € 1 665 € 8 325 €

A-hai3 mesure n°0602A01 Entretien des haies / / / / / / 0 € B-ana1 mesure n°0504A01 Création et entretien d'une mare Base de 20 mares : 146,35 €/mare/an 2 927 € 2 927 € 2 927 € 2 927 € 2 927 € 14 635 €

B-ana2 mesure n°0610A01 Restauration de mares, points d’eau ¼ X 117 mares X 128,05 €/mare/an 3 745 € 3 745 € 3 745 € 3 745 € 3 745 € 18 725 € B-ana3 mesure n°0611A01 Entretien de mares ou points d’eau ¼ X 117 mares X 54,87 €/mare/an 1 605 € 1 605 € 1 605 € 1 605 € 1 605 € 8 025 €

Réhabilitation et entretien adapté des baissières, B-ana4 Sans surcoût (enveloppe CVI) / / / / / biefs et autres connections (à vocation piscicole) 0 €

Adapter la gestion des roselières aux enjeux C-ros Fonction de l'état, mal connu, à priori 16 000 € 16 000 € 16 000 € 16 000 € 16 000 € ornithologiques correspondants 80 000 €

Budget global (objectifs A à C) 1 328 766 € 1 329 326 € 1 329 886 € 1 329 011 € 1 329 011 € 6 646 000 €

NATURA 2000 – Document intermédiaire n°3 - 07/03/05 - Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des Forêts 70 – Espace Naturel Comtois 74 Site Natura 2000 « Vallée de la Saône »

Mesures Détails budgétaires annuels Mesures du Correspondance Modes de calcul des coûts / mesure TOTAUX Intitulé des mesures Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 docob PDRN

Accompagnement, suivi et évaluation des Coût temps passé H-eff1 1 864 € 9 854 € 11 718 € 13 116 € 14 980 € modifications des pratiques agricoles sur prairies Coûts directs 51 532 €

Etudes expérimentales sur de nouvelles pratiques Coût temps passé H-eff2 5 160 € 7 990 € 7 990 € 2 630 € 2 630 € agricoles en Val de Saône Coûts directs 26 400 €

Courlis cendré et Vanneau huppé Pérenniser le suivi ornithologique mis en place Bécassine des marais et rallidés H-eff3 lors de l’OPLVS (Suivi notamment des Râles des 17 654 € 2 246 € 18 729 € 2 382 € 19 869 € Passereaux prairiaux - reconduction des sites MAE 60 880 € genêts sur le site) Coordination, Analyse et Rédaction

Recenser les secteurs d’érosion de berges Inventaire et diagnostic susceptibles d’être fréquentés par le Guêpier H-eff4 (berges + micro roselières) 4 000 € / 2 000 € / 2 000 € d’Europe, l’Hirondelle de rivage ou le Martin 8 000 € Suivi pêcheur

Synthèse communale Améliorer les connaissances des mammifères H-eff5 (Chat forestier + éventuellement Putois d’Europe + 1 900 € / / / / patrimoniaux présents sur le site 1 900 € options autres espèces)

Identifier et cartographier précisément les terrains de chasse et les itinéraires de déplacement des H-eff6 Inventaire 8 000 € / / / / Chiroptères de grand intérêt puis les intégrer dans 8 000 € les documents d’aménagement (ex : Vellexon)

Réaliser un recensement précis par photos Photographies aériennes aériennes des zones longuement inondables et H-eff7 Numérisation 6 563 € / / / / autres zones humides afin de prendre les mesures 6 563 € Cartographie (5 jours) nécessaires à leur conservation

Gérer et suivre les zones de frayères à Brochet Etude et suivi des frayères fonctionnelles et/ou H-eff8 3 000 € 3 000 € 3 000 € 3 000 € 3 000 € sur le site réhabilitées (10 sites) 15 000 €

Réaliser une étude diachronique des roselières de Acquisition des photos, analyse numérique : H-eff9 façon à évaluer l'évolution de leur surface et de 2 000 € 0 € 0 € 0 € 0 € Enquête de terrain 2 000 € leur état

Caractérisation écologique des biotopes Inventaire et diagnostic H-eff10 aquatiques favorables notamment aux amphibiens (3 passages par site) 11 800 € 17 800 € / / / 29 600 € recensés lors du diagnostic Traitement et valorisation des données

Diagnostic et programmation Recenser les principaux secteurs à problème pour Creusement de mares H-eff11 la migration des amphibiens sur le site et prendre 9 000 € 4 800 € 4 800 € 4 800 € 4 800 € (environ 2 000 € l'unité) 28 200 € les mesures nécessaires pour y remédier Suivi

Recenser les secteurs accueillant les odonates de H-eff12 Inventaire 10 000 € / / / / grand intérêt 10 000 €

Recenser les secteurs accueillant les Lépidoptères H-eff13 Inventaire 10 000 € / / / / de grand intérêt 10 000 €

Améliorer les connaissances sur la biologie de la Choix des stations + Recueil de données + synthèse H-eff14 1 400 € 1 400 € 1 400 € 1 400 € 1 400 € Lotte de rivière annuelle 7 000 €

Détermination des secteurs à prospecter prioritairement Réaliser un inventaire de mollusques Prospections de terrain et identification des espèces H-eff15 7 500 € / / / / pâtrimoniaux présents sur le site (10 jours) 7 500 € Journée de sensibilisation (Intervention orale en salle + sortie éventuelle)

Recenser et suivre les populations d’Ecrevisse H-eff16 Sans surcoût (étude en cours) / / / / / pied blanc 0 €

Recensement, cartographie : - 16 jours d’expert naturaliste (400 € / jour) Recenser, cartographier et suivre les populations - 2 jours d’expert cartographe (400 € / jour) H-eff17 7 200 € / 2 000 € / 2 000 € d’Ormes Suivi : 11 200 € - 4 jours d’expert naturaliste (400 € / jour) - 1 jour d’expert cartographe (400 € / jour)

Recenser et préserver les stations d’espèces H-eff18 Recensement et cartographie des stations 7 500 € / / / / végétales forestières rares 7 500 €

Recensement et cartographie des mares Recenser, diagnostiquer et entretenir les mares (sans surcoût) H-eff19 3 000 € 3 000 € 3 000 € 3 000 € 3 000 € intra-forestières Entretien des mares (5 mares de 100 m2 entretenues 15 000 € chaque année)

Budget global (objectif H) 117 541 € 50 090 € 54 637 € 30 328 € 53 679 € 306 275 €

NATURA 2000 – Document intermédiaire n°3 - 07/03/05 - Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des Forêts 70 – Espace Naturel Comtois 75 Site Natura 2000 « Vallée de la Saône »

Mesures Détails budgétaires annuels Mesures du Correspondance Modes de calcul des coûts / mesure TOTAUX Intitulé des mesures Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 docob PDRN Maintenir ou améliorer la gestion de la foret Dégagements manuels pour maintien du Chêne D-for1 2 750 € 2 750 € 5 500 € 5 500 € 8 250 € alluviale inondable pédonculé 24 750 €

Création d’îlots de vieillissement ou d’îlots de D-for2 / / / / / / sénescence si l’habitat est suffisamment étendu 0 €

Maintien des arbres morts D-for3 Réserver des arbres pour la biodiversité 12 700 € 12 700 € 12 700 € 12 700 € 12 700 € Maintien d’arbres en place 63 500 €

Transformer les plantations d’essences D-for4 allochtones (peupliers essentiellement) en / 6 100 € 6 100 € 6 100 € 6 100 € 6 100 € 30 500 € boisement à essences locales

Pérenniser l’entretien de la ripisylve lorsque E-rip1 Sans surcoût (enveloppe CVI) / / / / / celle-ci est en bon état de conservation 0 €

Restaurer la ripisylve lorsqu’elle est dans un état E-rip2 Sans surcoût (enveloppe CVI) / / / / / de conservation mauvais a moyen 0 €

Maintenir ou améliorer la gestion de la forêt F-fra Sans surcoût / / / / / d'éboulis 0 €

Budget global (objectifs D à F) 21 550 € 21 550 € 24 300 € 24 300 € 27 050 € 118 750 €

Mesures Détails budgétaires annuels Mesures du Correspondance Modes de calcul des coûts / mesure TOTAUX Intitulé des mesures Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 docob PDRN

Animateur coordonnateur (base : 1 ETP : 180 jours/an) : SMSD Préparer la contractualisation en assurant Animateur aspects agricoles l’animation sur le site : cette mesure consiste à (base : 0,5 ETP) : CA 70 G-ani proposer une démarche d’animation basée sur Animateur aspects forestiers 153 742 € 153 742 € 130 442 € 116 462 € 116 462 € 670 850 € une organisation similaire à celle du groupement (base : 0,26 ETP) : ONF/CRPF opérateur actuel Suivis et amélioration des connaissances écologiques (base : 0,33 ETP) : ENC

Fon Maîtrise foncière Sans surcoût (enveloppe CVI) / / / / / 0 €

Réglementation des boisements : Aide à la mise en place ou à la réactualisation d’une Etude d’évaluation des règlements les plus anciens Règ 5 000 € / / / / réglementation des boisements dans les + animation 5 000 € communes du site

Budget global (objectifs G +mesures Fon et Règ) 158 742 € 153 742 € 130 442 € 116 462 € 116 462 € 675 850 €

Mesures Détails budgétaires annuels Mesures du Correspondance Modes de calcul des coûts / mesure TOTAUX Intitulé des mesures Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 docob PDRN

I-inf1 Valoriser le site auprès du public / 15 250 € 14 300 € 6 700 € 2 100 € 2 100 € 40 450 €

Mise en place d’une approche interdisciplinaire I-inf2 frais de terrain 1 500 € 1 500 € 1 500 € 1 500 € 1 500 € en sciences humaines du site 7 500 €

Prendre des mesures préventives pour le respect Budget intégrer à la mesure I-inf1 « Valoriser le I-inf3 des habitats et des espèces le long de la voie / / / / / site auprès du public » 0 € bleue

Budget global (objectif I) 16 750 € 15 800 € 8 200 € 3 600 € 3 600 € 47 950 €

Détails budgétaires annuels TOTAUX Budget total Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 1 643 349 € 1 570 508 € 1 547 465 € 1 503 701 € 1 529 802 € 7 794 825 €

NATURA 2000 – Document intermédiaire n°3 - 07/03/05 - Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des Forêts 70 – Espace Naturel Comtois 76 Site Natura 2000 « Vallée de la Saône »

II. Budget prévisionnel par source de financement

1. Mesures finançables à travers les CAD

Mesures Détails budgétaires annuels TOTAUX Correspondance Mesures du docob Intitulé des mesures Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 PDRN Gestion extensive de la prairie par la fauche et/ou pâturage avec A-pra1a mesure n°2001C01 258 964 € 258 964 € 258 964 € 258 964 € 258 964 € réduction de la fertilisation 1 294 820 €

A-pra1b mesure n°2001A01 Gestion extensive de la prairie par la fauche et/ou pâturage 199 214 € 199 214 € 199 214 € 199 214 € 199 214 € 996 070 €

Utilisation tardive de la parcelle au 1° juillet et récolte ou fauche A-pra2a mesure n°1601Z01 251 418 € 251 418 € 251 418 € 251 418 € 251 418 € de la parcelle du centre vers la périphérie (fauche centrifuge) 1 257 090 € Utilisation tardive de la parcelle au 15 juillet et récolte ou fauche A-pra2b mesure n°1601Z02 169 546 € 169 546 € 169 546 € 169 546 € 169 546 € de la parcelle du centre vers la périphérie (fauche centrifuge) 847 730 €

A-pra3a mesure n°1601A01 Utilisation tardive de la parcelle au 1° juillet / / / / / 0 €

A-pra3b mesure n°1601A02 Utilisation tardive de la parcelle au 15 juillet / / / / / 0 €

A-pra3c mesure n°1601A03 Utilisation tardive de la parcelle au 15 août (bande refuge) / / / / / 0 €

A-pra4 mesure n°1603A Récolte ou fauche de la parcelle du centre vers la périphérie / / / / / 0 €

Gestion écologique des zones d’expansion de crues (= nettoyage A-pra5 mesure n°1201A01 99 589 € 99 589 € 99 589 € 99 589 € 99 589 € des prairies) 497 945 €

A-pra6 mesure n°1805A01 Non utilisation de milieux fragiles 19 208 € 19 208 € 19 208 € 19 208 € 19 208 € 96 040 €

Gestion contraignante d’un milieu remarquable / zones inondables A-pra7a mesure n°1806F01 28 043 € 28 043 € 28 043 € 28 043 € 28 043 € et zones humides 140 215 € Gestion contraignante d’un milieu remarquable avec absence de A-pra7b mesure n°1806F02 36 054 € 36 054 € 36 054 € 36 054 € 36 054 € fertilisation / zones inondables et zones humides 180 270 € Ouverture d’une parcelle fortement embroussaillée et maintien de A-pra8 mesure n°1901A01 10 015 € 10 015 € 10 015 € 10 015 € 10 015 € l’ouverture (déprise ancienne) 50 075 € Mesure de reconversion des terres arables ou de prairies A-pra9 mesure n°0101A01 206 775 € 206 775 € 206 775 € 206 775 € 206 775 € temporaires intensives en herbage extensif 1 033 875 € Plantation et entretien d'une haie avec pose d'une clôture pour A-hai1 mesure n°0501B01 5 475 € 5 475 € 5 475 € 5 475 € 5 475 € mise en défens 27 375 €

A-hai2 mesure n°0601A01 Réhabilitation de haies 1 665 € 1 665 € 1 665 € 1 665 € 1 665 € 8 325 €

A-hai3 mesure n°0602A01 Entretien des haies / / / / / 0 €

B-ana1 mesure n°0504A01 Création et entretien d'une mare 2 927 € 2 927 € 2 927 € 2 927 € 2 927 € 14 635 €

B-ana2 mesure n°0610A01 Restauration de mares, points d’eau 3 745 € 3 745 € 3 745 € 3 745 € 3 745 € 18 725 €

B-ana3 mesure n°0611A01 Entretien de mares ou points d’eau 1 605 € 1 605 € 1 605 € 1 605 € 1 605 € 8 025 €

Budget global 1 294 243 € 1 294 243 € 1 294 243 € 1 294 243 € 1 294 243 € 6 471 215 €

2. Mesures finançables à travers le volet investissement des CAD

Mesures Détails budgétaires annuels TOTAUX Mesures du docob Intitulé des mesures Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5

A-pra10 Achat d’une barre d’effarouchement 875 € 875 € 875 € / / 2 625 €

Budget global 875 € 875 € 875 € / / 2 625 €

3. Nouvelle mesure à proposer ultérieurement dans les CAD

Mesures Détails budgétaires annuels TOTAUX Mesures du docob Intitulé des mesures Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5

Utilisation d’une barre d’effarouchement pendant la fauche A-pra10 560 € 1 120 € 1 680 € 1 680 € 1 680 € (mesure non cumulable avec l'achat de la barre) 6 720 €

Budget global 560 € 1 120 € 1 680 € 1 680 € 1 680 € 6 720 €

NATURA 2000 – Document intermédiaire n°3 - 07/03/05 - Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des Forêts 70 – Espace Naturel Comtois 77 Site Natura 2000 « Vallée de la Saône »

4. Mesures finançables à travers les EAE

Mesures Détails budgétaires annuels TOTAUX Mesures du docob Correspondance PDRN Intitulé des mesures Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5

A-pra3a mesure n°1601A01 Utilisation tardive de la parcelle au 1° juillet

A-pra3b mesure n°1601A02 Utilisation tardive de la parcelle au 15 juillet Au cas par cas avec :

A-pra3c mesure n°1601A03 Utilisation tardive de la parcelle au 15 août (bande refuge) 50 % UE A-pra4 mesure n°1603A Récolte ou fauche de la parcelle du centre vers la périphérie + 50 % collectivités A-hai3 mesure n°0602A01 Entretien des haies

Budget global

5. Mesures finançables sur fonds Ministère chargé de l’environnement

Ë Mesures concernant les « objectifs par entités de gestion »

Mesures Détails budgétaires annuels TOTAUX Mesures du Correspondance PDRN Intitulé des mesures Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 docob

Pour les boisements à base d’essences non autochtones* isolés en A-pra11 milieu ouvert, mise en place d’un programme d’incitation à la 17 088 € 17 088 € 17 088 € 17 088 € 17 088 € 85 440 € reconversion en prairies

Réhabilitation et entretien adapté des baissières, biefs et autres B-ana4 / / / / / connections (à vocation piscicole) 0 €

Adapter la gestion des roselières aux enjeux ornithologiques C-ros 16 000 € 16 000 € 16 000 € 16 000 € 16 000 € correspondants 80 000 €

D-for1 Maintenir ou améliorer la gestion de la foret alluviale inondable 2 750 € 2 750 € 5 500 € 5 500 € 8 250 € 24 750 €

Création d’îlots de vieillissement ou d’îlots de sénescence si D-for2 / / / / / l’habitat est suffisamment étendu 0 €

D-for3 Réserver des arbres pour la biodiversité 12 700 € 12 700 € 12 700 € 12 700 € 12 700 € 63 500 €

Transformer les plantations d’essences allochtones (peupliers D-for4 6 100 € 6 100 € 6 100 € 6 100 € 6 100 € essentiellement) en boisement à essences locales 30 500 €

Pérenniser l’entretien de la ripisylve lorsque celle-ci est en bon E-rip1 / / / / / état de conservation 0 €

Restaurer la ripisylve lorsqu’elle est dans un état de conservation E-rip2 / / / / / mauvais a moyen 0 €

F-fra Maintenir ou améliorer la gestion de la forêt d'éboulis / / / / / 0 €

Budget global 54 638 € 54 638 € 57 388 € 57 388 € 60 138 € 284 190 €

Ë Mesures concernant les objectifs « animation » et « sensibilisation »

Mesures Détails budgétaires annuels TOTAUX Mesures du Correspondance PDRN Intitulé des mesures Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 docob

Préparer la contractualisation en assurant l’animation sur le site : cette mesure consiste à proposer une démarche d’animation basée G-ani 153 742 € 153 742 € 130 442 € 116 462 € 116 462 € sur une organisation similaire à celle du groupement opérateur 670 850 € actuel

Fon Maîtrise foncière / / / / / 0 €

Réglementation des boisements : Aide à la mise en place ou à la Règ réactualisation d’une réglementation des boisements dans les 5 000 € / / / / 5 000 € communes du site

I-inf1 Valoriser le site auprès du public 15 250 € 14 300 € 6 700 € 2 100 € 2 100 € 40 450 €

Mise en place d’une approche interdisciplinaire en sciences I-inf2 1 500 € 1 500 € 1 500 € 1 500 € 1 500 € humaines du site 7 500 €

Prendre des mesures préventives pour le respect des habitats et I-inf3 / / / / / des espèces le long de la voie bleue 0 €

Budget global 175 492 € 169 542 € 138 642 € 120 062 € 120 062 € 723 800 €

NATURA 2000 – Document intermédiaire n°3 - 07/03/05 - Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des Forêts 70 – Espace Naturel Comtois 78 Site Natura 2000 « Vallée de la Saône »

Ë Mesures concernant l’objectif « Amélioration des connaissances »

Mesures Détails budgétaires annuels TOTAUX Correspondance Mesures du docob Intitulé des mesures Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 PDRN

Accompagnement, suivi et évaluation des modifications des H-eff1 1 864 € 9 854 € 11 718 € 13 116 € 14 980 € pratiques agricoles sur prairies 51 532 €

Etudes expérimentales sur de nouvelles pratiques agricoles en Val H-eff2 5 160 € 7 990 € 7 990 € 2 630 € 2 630 € de Saône 26 400 €

Pérenniser le suivi ornithologique mis en place lors de l’OPLVS H-eff3 17 654 € 2 246 € 18 729 € 2 382 € 19 869 € (Suivi notamment des Râles des genêts sur le site) 60 880 €

Recenser les secteurs d’érosion de berges susceptibles d’être H-eff4 fréquentés par le Guêpier d’Europe, l’Hirondelle de rivage ou le 4 000 € / 2 000 € / 2 000 € 8 000 € Martin pêcheur

Améliorer les connaissances des mammifères patrimoniaux H-eff5 1 900 € / / / / présents sur le site 1 900 €

Identifier et cartographier précisément les terrains de chasse et les H-eff6 itinéraires de déplacement des Chiroptères de grand intérêt puis 8 000 € / / / / 8 000 € les intégrer dans les documents d’aménagement (ex : Vellexon)

Réaliser un recensement précis par photos aériennes des zones H-eff7 longuement inondables et autres zones humides afin de prendre 6 563 € / / / / 6 563 € les mesures nécessaires à leur conservation

H-eff8 Gérer et suivre les zones de frayères à Brochet sur le site 3 000 € 3 000 € 3 000 € 3 000 € 3 000 € 15 000 €

Réaliser une étude diachronique des roselières de façon à évaluer H-eff9 2 000 € 0 € 0 € 0 € 0 € l'évolution de leur surface et de leur état 2 000 €

Caractérisation écologique des biotopes aquatiques favorables H-eff10 11 800 € 17 800 € / / / notamment aux amphibiens recensés lors du diagnostic 29 600 €

Recenser les principaux secteurs à problème pour la migration des H-eff11 amphibiens sur le site et prendre les mesures nécessaires pour y 9 000 € 4 800 € 4 800 € 4 800 € 4 800 € 28 200 € remédier

H-eff12 Recenser les secteurs accueillant les odonates de grand intérêt 10 000 € / / / / 10 000 €

H-eff13 Recenser les secteurs accueillant les Lépidoptères de grand intérêt 10 000 € / / / / 10 000 €

H-eff14 Améliorer les connaissances sur la biologie de la Lotte de rivière 1 400 € 1 400 € 1 400 € 1 400 € 1 400 € 7 000 €

Réaliser un inventaire de mollusques pâtrimoniaux présents sur le H-eff15 7 500 € / / / / site 7 500 €

H-eff16 Recenser et suivre les populations d’Ecrevisse pied blanc / / / / / 0 €

H-eff17 Recenser, cartographier et suivre les populations d’Ormes 7 200 € / 2 000 € / 2 000 € 11 200 €

Recenser et préserver les stations d’espèces végétales forestières H-eff18 7 500 € / / / / rares 7 500 €

H-eff19 Recenser, diagnostiquer et entretenir les mares intra-forestières 3 000 € 3 000 € 3 000 € 3 000 € 3 000 € 15 000 €

Budget global 117 541 € 50 090 € 54 637 € 30 328 € 53 679 € 306 275 €

NATURA 2000 – Document intermédiaire n°3 - 07/03/05 - Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des Forêts 70 – Espace Naturel Comtois 79 Site Natura 2000 « Vallée de la Saône »

F. MODALITES D’ELABORATION DES CONTRATS D’AGRICULTURE DURABLE.

I. Rappel du contexte.

La réforme de la politique agricole commune (PAC) adoptée lors du sommet de Berlin (Mars 1999) et baptisée « AGENDA 2000 » a conduit à la mise en place d’un nouveau cadre qui distingue :

§ les mesures de marché et les soutiens accordés en compensation de la baisse des prix garantis (= aides compensatoires annuelles, aides aux productions animales).

§ le développement rural (Règlement de Développement Rural ou RDR – mai 1999) devenu « le second pilier » de la PAC et constitué de 22 mesures en faveur des investissements, de l’installation, de l’agro- environnement, de l’encouragement à l’adaptation et au développement des zones rurales…

Pour appliquer ce Règlement de Développement Rural, la France a fait le choix d’élaborer un Plan de Développement Rural National (PDRN) approuvé par la Commission européenne en septembre 2000. Il reprend 16 des 22 mesures du « RDR » et s’applique sur l’ensemble du Territoire National. Il intègre également les orientations de la loi d’orientation agricole du 9 juillet 1999 qui visait à concilier le développement de l’agriculture française et les attentes de la société en terme d’emploi, de gestion de l’espace et d’environnement, est venu confirmer ces orientations et celles de la loi d’orientation pour l’aménagement et le développement durable du Territoire de juin 1999 (valorisation des ressources des Territoires – implication de l’ensemble des acteurs du monde rural).

En outre, dans les zones d’objectif 1 et 2 et bénéficiant du soutien transitoire (anciens objectifs 2 et 5B), certaines mesures, financées par les fonds structurels, viennent compléter le dispositif national par le biais des Documents Uniques de Programmation (DOCUP) élaborés au niveau régional. La totalité de la Haute-Saône est concernée par le programme 2000-2006 de l’objectif 2.

De 2000 à 2002, le Contrat Territorial d’Exploitation (CTE) issu de la loi d’orientation agricole, a été l’un des principaux outils de la mise en œuvre du PDRN. Ses objectifs et ses principales conditions étaient les suivantes :

§ Engagement contractuel : Contrat signé pour 5 ans entre l’agriculteur et l’état (préfet),

§ Projet pour l’ensemble de l’exploitation : Développement d’une activité agricole multifonctionnelle, production agricole, qualité des produits, mais aussi gestion des ressources naturelles, des paysages, de la diversité biologique, des territoires et de l’emploi.

§ Démarche individuelle intégrée dans une démarche collective : référence à des contrats types, des mesures types et des cahiers des charges. L’approche collective est prise en compte au niveau des territoires et/ou des filières de production.

§ Engagements portant sur 2 volets :

- un volet environnemental et Territorial - un volet socio-économique (dont emploi)

NATURA 2000 – Document intermédiaire n°3 - 07/03/05 - Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des 80 Forêts 70 – Espace Naturel Comtois Site Natura 2000 « Vallée de la Saône »

§ Deux modes de financement différenciés :

- un soutien à des investissements et dépenses à caractère environnemental et territorial ou socio- économique. Taux d’aide de 40 à 55 % et montant plafonné à 100 000 F sur 5 ans (15 000 €).

- un soutien annuel par des aides versées à l’hectare (principalement) pour des engagements agri- environnementaux. Une règle de dégressivité s’applique en fonction de la taille de l’exploitation.

Après un démarrage tardif, la mise en œuvre des CTE a révélé, selon le Ministère de l’Agriculture, des dysfonctionnements importants : dérapage de la dépense, complexité excessive et manque d’efficacité en matière d’environnement (nombre et pertinence des mesures). La procédure a été suspendue début août 2002 puis arrêtée fin 2002. Au 1er juin 2002, 30 000 CTE auront été signés en France pour 100 000 programmés. En Haute-Saône, le nombre de CTE signés s’élève à 288. A noter que, pendant cette période, le dispositif permettant la signature, hors CTE, d’engagements agro-environnementaux (pourtant prévus par le RDR) n’a pas été rendu opérationnel.

II. Principales modalités des CAD.

Les conclusions de la mission d’audit sur les CTE ont amené l’administration a prévoir pour les CAD d’importantes adaptations qui tiennent selon le Ministère de l’Agriculture à :

§ la simplification des procédures

§ le recentrage territorial du dispositif

§ l’encadrement budgétaire

La mise en place des CAD s’inscrit en mars 2004 dans un cadre législatif et réglementaire définitif. On peut citer comme textes principaux (chronologiquement) :

§ Décret du 22 juillet 2003 relatifs aux Contrats d’Agriculture Durable et modifiant le cadre rural.

§ Arrêté du 30 octobre 2003 relatif aux aides accordées aux titulaires de Contrats d’Agriculture Durable

§ Circulaire DEPSE/SDEA C 2003 du 30 octobre 2003 relative aux Contrats d’Agriculture Durable.

De plus, les engagements agro-environnementaux hors CAD voient leurs modalités précisées par le biais de 2 textes récents :

§ Décret du 20 août 2003 relatif aux engagements agro-environnementaux et fixant les conditions de souscription des personnes physiques et morales.

§ Arrêté du 20 août 2003 relatif aux engagements agro-environnementaux.

NATURA 2000 – Document intermédiaire n°3 - 07/03/05 - Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des 81 Forêts 70 – Espace Naturel Comtois Site Natura 2000 « Vallée de la Saône »

Les objectifs et principes généraux du CAD correspondent globalement à ceux des CTE. On insistera sur les points essentiels, l’objectif de ce développement étant de voir quel peut être le contenu d’un CAD « Natura 2000 » en Vallée de la Saône.

Les principes forts du CAD que l’on peut faire ressortir des textes évoqués précédemment sont donc les suivants :

§ Définition, à partir des zonages agro-environnementaux régionaux de territoires bien définis (liste de communes et territoires des communes pris dans leur intégralité). 5 territoires en Haute-Saône.

§ Détermination pour chaque territoire de 2 enjeux territoriaux, avec un maximum de 3 actions prioritaires par enjeu.

§ Possibilité de mesures secondaires en nombre limité et pour un niveau infra-territorial.

Les différents enjeux sont précisés sur une liste fermée (7 enjeux environnementaux) :

§ Une mesure minimum pour engager un CAD

§ Les actions prioritaires ne peuvent correspondre à moins de 33 % du montant total du CAD (sauf si l’ensemble des parcelles susceptibles d’être concernées font l’objet d’une demande d’engagement).

§ Certaines actions peuvent être rendues obligatoires.

§ Définition d’un contrat type départemental, et dans ce cadre, accès à des mesures ne répondant pas aux enjeux identifiés comme prioritaires pour le territoire considéré.

§ Deux mesures CAD sont au plus éligibles pour une même surface.

Le montant des actions obligatoires ne peut être inférieur à 25 % du montant total du contrat (sauf si l’ensemble des parcelles susceptibles d’être concernées font l’objet d’une demande d’engagement).

§ La contractualisation de l’ensemble des parcelles concernées par une action peut être requise.

§ Le Contrat Type territorialisé peut contenir, soit des actions agro-environnementales seulement ou soit des actions agro-environnementales et des actions à finalité socio- économique (voir Tableau 1). Il peut contenir ou non des investissements et dépenses.

§ Elaboration dans le cadre d’un CAD et de son instruction :

- D’un diagnostic de l’exploitation, centré sur la problématique environnementale en terme de forces et faiblesses (diagnostic complété en cas de demande d’aide aux investissements et dépenses).

- D’un projet pour les 5 ans.

- D’une synthèse du diagnostic et du projet.

NATURA 2000 – Document intermédiaire n°3 - 07/03/05 - Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des 82 Forêts 70 – Espace Naturel Comtois Site Natura 2000 « Vallée de la Saône »

§ Les mesures agro-environnementales pouvant être utilisées, appartiennent à la synthèse régionale du PDRN et doivent être limitées en nombre. En outre, il ne peut y avoir cumul sur une même parcelle entre une mesure dite généralisable (prime herbagère agro- environnementale dite PHAE) et une autre mesure surfacique, les modalités de modification des Contrats pour des engagements agro-environnementaux plus contraignants doivent encore être précisées.

§ Un cadrage financier géré par une enveloppe régionale et un montant départemental moyen par CAD fixé à 27 000 € pour 5 ans (plafond de 27 000 € par CAD pour la Haute-Saône – transparence des GAEC). Le financement est assuré à 50 % par l’Union européenne et à 50 % par l’Etat Français. Les Collectivités Territoriales peuvent intervenir soit en assurant la contrepartie financière, soit en abondant les enveloppes définies au niveau régional. Les contributions financières des collectivités territoriales ne participent pas au calcul de la moyenne départementale. La marge supplémentaire « Natura 2000 », + 20 %, est confirmée. Elle obéit aux mêmes règles de cadrage financier.

§ Le Tableau 2 présente schématiquement l’organisation générale des engagements agro- environnementaux et des CAD.

§ Co-financement des CAD par les collectivités locales, les EPCI et d’autres personnes morales de droit public, selon 2 modalités : - prise en charge spécifique de certaines actions, - co-financement direct de certaines actions en complément ou en substitution de la part « Etat ».

§ Les investissements en matériel éligibles font l’objet d’une liste arrêtée par le Préfet. Ils sont plafonnés à une aide de 15 000 € (taux d’aide de 50 % dans le cas général).

Concernant les engagements agro-environnementaux (EAE) hors CAD :

§ La liste des enjeux, des zones éligibles et des actions « contractualisables » est définie par le préfet et ce dans le cadre d’enveloppes de droits à engager.

§ Des montants maximum d’aide à l’hectare sont fixés, quelque soit le nombre d’actions (450 €/ha/an pour les prairies et 600 € /ha/an pou les cultures annuelles).

§ Montant minima de la rémunération des contrats pour 5 ans : 1 524,49 € (seuil d’engagement).

§ Règle de non cumul sur une même parcelle de plus de deux engagements agro- environnementaux ne s’applique pas pour des actions financées par les collectivités territoriales.

NATURA 2000 – Document intermédiaire n°3 - 07/03/05 - Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des 83 Forêts 70 – Espace Naturel Comtois Site Natura 2000 « Vallée de la Saône »

III. Un CAD « Vallée de la Saône ».

La mise en œuvre des CAD dans le Val de Saône avec une perspective de contractualisation au titre de Natura 2000 doit intégrer différents éléments d’un contexte constitué de :

§ l’expérience acquise en terme de mesures de gestion lors de l’opération locale agri- environnementale – Vallée de la Saône, ð proposer une suite cohérente aux actions souscrites.

§ la contractualisation par un grand nombre d’agriculteurs de la PHAE, ð proposer une « mesure de base » à ceux qui ne répondaient pas aux critères d’accès à la PHAE.

§ le découpage du zonage agro-environnemental haut saônois en différents territoires dont l’un appelé « Vallée de la Saône et de l’Ognon » regroupe des problématiques voisines mais cependant assez différentes, ð entrer dans un dispositif départemental et non pas seulement local.

§ la mise en œuvre du Contrat de Vallée inondable sur la vallée de la Saône, ð intégrer les aspects liés également à la qualité des eaux et à la gestion des inondations.

Le tableau 3 présente pour le Val de Saône les actions prioritaires et secondaires proposées au titre de la contractualisation Natura 2000. Elles ont été déterminées à l’occasion de plusieurs réunions de travail CA/DDAF courant 2003, présentées lors de la Commission « Milieux ouverts » du 29 octobre 2003 et finalement modifiées et arbitrées par le groupe départemental de travail « CAD » puis enfin validées par la CDOA du 4 février 2004 :

§ Deux actions obligatoires pour tout candidat au CAD en Vallée de la Saône et de l’Ognon : mise en place de dispositifs enherbés le long de la Saône 0101 ou 0402 d’une part, et implantation de cultures intermédiaires sur sols nus en hiver pour les terrasses sableuses.

§ Des actions prioritaires accessibles pour l’ensemble du Val de Saône.

- l’action 20.1 C assure un niveau d’engagement supérieur à celui de la PHAE. - deux mesures associant chacune 2 actions sont créées et correspondent au cahier des charges des mesures proposées dans l’opération locale Vallée de la Saône.

A noter que la Commission « Milieux ouverts » avait proposé de mettre l’action 20.1 A en action prioritaire et l’action 20.1.C en action secondaire (et non l’inverse comme finalement retenu par la CDOA), jugeant cette configuration plus accessible et de nature à faciliter l’engagement des agriculteurs dans la procédure CAD.

La Commission « Milieux ouverts » et le Comité de pilotage du DOCOB proposeront éventuellement une modification de l’arrêté préfectoral après avoir de nouveau débattu de la meilleure stratégie à adopter.

NATURA 2000 – Document intermédiaire n°3 - 07/03/05 - Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des 84 Forêts 70 – Espace Naturel Comtois Site Natura 2000 « Vallée de la Saône »

§ Des actions secondaires, à l’échelle infra-territoriale, Vallée de la Saône uniquement, mais aussi secteurs à enjeux du Val de Saône. Ces actions correspondent à un engagement plus fort en terme de désintensification des pratiques ou de gestion des milieux.

Le volet environnemental basé sur des aides annuelles d’un CAD « Val de Saône » peut être complété par un volet « investissements et dépenses » composé d’actions à caractère socio-économique et/ou environnemental (à extraire du contrat départemental type).

Parmi les actions environnementales éligibles au titre des investissements et dépenses :

§ 5301 – limitation des lieux et des risques de pollutions globales ou ponctuelles (surcoûts des matériels d’épandage, de fertilisation et de pulvérisation, équipements spécifiques ou de substitution, local phytos, aménagements de lieux de fourrages, . . .)

§ 5302 – préservation des ressources naturelles (énergies renouvelables, travaux de valorisation de l’eau présente sur l’exploitation)

§ 6501 – reconquête paysagère (intégration paysagère, équipements pastoraux)

§ 6901 – limitation des nuisances envers les tiers (bruits, odeur, sécurité routière).

L’ensemble des actions éligibles pour le Val de Saône figure dans deux arrêtés préfectoraux CAD :

- l’arrêté portant création du contrat type départemental de Haute-Saône (18/03/04), - l’arrêté portant création du contrat type territorial à finalité environnementale pour le territoire des Vallées de la Saône et de l’Ognon.

NATURA 2000 – Document intermédiaire n°3 - 07/03/05 - Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des 85 Forêts 70 – Espace Naturel Comtois Site Natura 2000 « Vallée de la Saône »

Tableau n° 1 : Architecture des Contrats d’Agriculture Durable

Contrat Type Contrat Type Contrat Type Territorial (isé) Territorial (isé) Départemental

actions à finalité actions actions à finalité actions à finalité actions environnementale agro-environnementales environnementale socio-économique socio-économiques Nationales +Locales générales :

- agric. bio - diversification aides aux - protec. des races aides aides aux aides aides aux des activités investissements, dépenses menacées annuelles invest/dép. annuelles invest/dép

aides aides aux aides aux investissements

7 enjeux : annuelles invest/dépenses et dépenses 5 enjeux :

- Diversité biologique - Qualité des sols - Qualité des produits - Risques naturels - Diversification des - Qualité des ressources activités en eau 7 enjeux 5 enjeux - Emploi - Gestion quantitative - Conditions de travail des ressources en eau - Hygiène et bien être - Qualité de l’air animal - Paysage et patrimoine culturel

NATURA 2000 – Document intermédiaire n°3 - 07/03/05 - Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des Forêts 70 – Espace Naturel Comtois 86 Site Natura 2000 « Vallée de la Saône »

Tableau n° 2 : Engagements Agro-Environnementaux et Contrat d’Agriculture Durable Cadre général

Département Territoire Niveau infra territorial

« MAE généralisables »

= PHAE aide rotationnelle, Tournesol Engagements

Agro-environnementaux hors CAD Zones et liste d’actions, modalités de mises en oeuvre

à définir

Département Territoire Niveau infra territorial

- action prioritaire 1 Enjeu territorial 1 - action prioritaire 2 - action (s) secondaire (s) en nombre limité - action prioritaire 3

Contrat Type Territorial CAD - action prioritaire 1 - action prioritaire 2 - action (s) secondaire (s) en nombre limité Enjeu territorial 2 - action prioritaire 3

Département Territoire Niveau infra territorial

- actions nationales : Enjeux départementaux - conversion agr.bio - préservation races menacée Contrat Type

Départemental Autre enjeu très localisé - actions localisées CAD (non retenu dans le CT (échelle infra communale possible) Territorial)

NATURA 2000 – Document intermédiaire n°3 - 07/03/05 - Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des Forêts 70 – Espace Naturel Comtois 87 Site Natura 2000 « Vallée de la Saône »

Tableau n° 3 : Engagements Agro-Environnementaux et Contrat d’Agriculture Durable Territoire = « Vallée de la Saône et de l’Ognon »

Département Territoire Niveau infra territorial

PHAE = 20.1 A Engagements Agro- environnementaux Zones et liste d’actions hors CAD à définir

Territoire Vallée de la Saône et Niveau infra territorial Vallée de Département de l’Ognon la Saône - 20.1 A : Gestion Extensive option de base - 20.1 C : Gestion Extensive 30 u/N - 18.6 F : Gestion de milieux remarquables Enjeu biodiversité - 16.1.+ 16.3 : Retard fauche 1/7 + f cent - 18.5 : Non utilisation de milieux fragiles Contrat Type - 16.1+ 16.3 : Retard fauche 15/7 + f cent - 19.1 : Ouverture de parcelle Territorial - 5.1, 6.1 : Haies CAD - 5.4, 6.10, 6.11 : Mares et points d’eau - 1.1 : reconversion des terres arables en Enjeu qualité des herbages extensifs

ressources en eau - 3.1 A : CIPAN / intercultures - 4.2 A : localisation pertinente du gel PAC

Département Territoire Niveau infra territorial

- Conversion à l’agro-bio Enjeux - Préservation races départementaux Contrat Type menacées Départemental CAD Enjeu risques - 12.1 : Gestion écologique, crues naturels

NATURA 2000 – Document intermédiaire n°3 - 07/03/05 - Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des Forêts 70 – Espace Naturel Comtois 88 Site Natura 2000 « Vallée de la Saône »

IV. IV. Des engagements Agro-Environnementaux pour le Val de Saône.

L’importance des moyens mis en œuvre et le bilan finalement positif de l’Opération Locale Agro- Environnementale (OLAE) du Val de la Saône (plus de 210 contrats signés – 2, 36 millions de Francs (360 000 €) comme le montant assez hypothétique des enveloppes CAD allouées aux départements Franc-Comtois, conduisent à considérer que le CAD ne sera vraisemblablement pas à la hauteur des enjeux et des besoins d’une contractualisation importante dans le Val de Saône.

Nonobstant l’impact de dispositifs récents (mise en place de la PHAE) ou à venir (règles de l’écoconditionnalité), il convient d’anticiper cette (probable) situation et rappeler que le travail de définition et de « priorisation » des mesures les plus adaptées à une gestion « écologique » du Val de Saône doit servir à mobiliser des moyens financier hors CAD, apportés par les collectivités locales et territoriales.

Les engagements Agro-Environnementaux constituent un dispositif qui peut être rendu opérationnel sans grandes difficultés et de nature à contribuer aux objectifs fixés (maintenir l’exploitation extensive des prairies humides) et toucher un public non éligible ou non intéressé par le CAD.

NATURA 2000 – Document intermédiaire n°3 - 07/03/05 - Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des Forêts 89 70 – Espace Naturel Comtois Site Natura 2000 « Vallée de la Saône »

NATURA 2000 – Document intermédiaire n°3 - 07/03/05 - Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des Forêts 90 70 – Espace Naturel Comtois Site Natura 2000 « Vallée de la Saône »

TABLES DES ILLUSTRATIONS

Tableau n° 1 : Architecture des Contrats d’Agriculture Durable ...... 86 Tableau n° 2 : Engagements Agro-Environnementaux et Contrat d’Agriculture Durable ...... 87 Tableau n° 3 : Engagements Agro-Environnementaux et Contrat d’Agriculture Durable ...... 88

SIGLES OU ABREVIATIONS

AF Association Foncière APB Arrêté préfectoral de Protection de Biotope CAD Contrat d’Agriculture Durable CDT Comité Départemental du Tourisme CREN Conservatoire Régional des Espaces Naturels CRPF Centre Régional de la Propriété Forestière CSP Conseil Supérieur de la Pêche CTE Contrat Territorial d’Exploitation CVI Contrat de Vallée Inondable DDAF Direction Départementale de l’Agriculture et de la Forêt DIREN FC Direction Régionale de l’Environnement de Franche-Comté DPF Domaine Public Fluvial DRAF Direction Régionale de l’Agriculture et de la Forêt ENC Espace Naturel Comtois (CREN) GNFC Groupe Naturaliste de Franche-Comté GTF Groupement pour le Tourisme Fluvial HSNE Haute-Saône Nature Environnement LIFE L’Instrument Financier pour l’Environnement MAE Mesure Agri-environnementale MAAPAR Ministère de l’Agriculture, de l’Alimentation, de la Pêche et des affaires rurales MEDD Ministère de l’Ecologie et du Développement Durable ONCFS Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage ONF Office National des Forêts OPLVS Opération Locale Vallée de la Saône PAC Politique Agricole Commune PDRN Plan de Développement Rural National PGVS Plan de Gestion du Val de Saône PHAE Prime Herbagère Agri-Environnementale RMC Rhône-Méditerranée-Corse SDAGE Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux SENR Schéma de Service Collectif des Espaces Naturels et Ruraux SIAEP Syndicat Intercommunal d’Adduction d’Eau Potable SIG Système d’Information Géographique SMSD Syndicat Mixte Saône Doubs SDVP Schéma Départemental de Vocation Piscicole UGB Unité Gros Bétail

NATURA 2000 – Document intermédiaire n°3 - 07/03/05 - Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National 91 des Forêts 70 – Espace Naturel Comtois

Site Natura 2000 « Vallée de la Saône » n° FR 43 01 342 Type d’enjeux : FICHE de SYNTHESE N° 1 Flore remarquable PRAIRIES DE FAUCHE LONGUEMENT Richesse floristique INONDABLES Habitats favorables à la reproduction des oiseaux

CODE NATURA 2000 CODE CORINE BIOTOPES HABITATS ASSOCIES 37.2 : Groupements fauchés

longuement inondables

DESCRIPTEURS ECOLOGIQUES Conditions écologiques : bas niveau topographique, sur des zones longuement inondables Association végétale : Oenantho fistulosae – Caricetum vulpinae Trivaudey 89 (groupements fauchés longuement inondables) Composition floristique : phytocénose caractéristique

Oenanthe fistuleuse (Oenanthe fistulosa) Laîche des renards (Carex vulpina) Héléocharis des marais (Eleocharis palustris) Vulpin genouillé (Alopecurus geniculatus) petite Douve (Ranunculus flammula) Stellaire des marais (Stellaria palustris) Jonc diffus (Juncus effusus)

Gratiole officinale (Gratiola officinalis) Photo : Nicolas TERREL VARIATIONS DE L'HABITAT Prairies à Gratioles (Gratiolo-Oenanthetum fistulosae De Foucault 84) du cours inférieur apparaissant de façon sporadique le long du cours moyen Prairies à Laîches des renards (Oenantho fistulosae – Caricetum vulpinae Trivaudey 89) au sein du cours moyen de la Saône

EVOLUTION DE L’HABITAT

Dérive de la fauche des formes les plus humides des mégaphorbiaies, voire des cariçaies ou glycériaies Disparaît sous l'action du piétinement en évoluant vers le Rumici – Alopecuretum geniculati.

INTERET ECONOMIQUE DE L’HABITAT

Valorisation en fauche plus ou moins tardive à cause du ressuyage lent des sols et du retard de maturation de l’herbe. Le foin issus de ces prairies est en général de très bonne qualité.

INTERET ECOLOGIQUE

Malgré leur superficie assez restreinte dans le Val de Saône haut-saônois, ces groupements longuement inondables constituent l'un des intérêts majeurs de la végétation alluviale du site Natura 2000. Ils abritent une flore remarquable, avec notamment la Gratiole officinale (protection nationale), la Stellaire des marais (protection régionale) et l'Oenanthe fistuleuse. Fauchées généralement plus tardivement que les autres prairies du lit majeur, elles assurent des zones de refuges très importantes pour la faune (notamment pour le Râle de genêts).

PRINCIPALES ORIENTATIONS DE GESTION La procédure Natura 2000 est basée sur le volontariat et s’appuie donc sur une gestion contractuelle des habitats naturels. Aujourd’hui, la mise en œuvre du document d’objectifs ne prévoit pas de nouveau dispositif que ceux existant déjà en agriculture : les CAD (Contrats d’Agriculture Durable) et les contrats Natura 2000 (Mesures spécifiques généralement adaptées à des milieux difficilement valorisables par l’agriculture ou la sylviculture). En outre, Natura 2000 ne se substituera pas aux textes de lois et règlements français, la procédure s’appuiera sur le cadre légal national existant. Dans certains cas, l’acquisition foncière, couplée à des contrats de gestion, sera un moyen pour garantir la pérennité des habitats en place.

OBJECTIF CORRESPONDANT OBJECTIF A – Conserver les prairies naturelles inondables et le bocage associé en conciliant rentabilité et qualité écologique

Si l’objectif prioritaire sur les prairies reste la stabilisation voire l’accroissement de leur surface actuelle, une priorité sera donnée aux moyens contribuant à favoriser la biodiversité et le développement de la flore et de l’avifaune prairiales. Un effort pour maintenir et encourager les pratiques mixtes de fauche et de pâture sera à privilégier. En complément, une démarche incitative à la reconversion de cultures ou de peupleraies en prairie pourra être menée sur les parcelles qui contribuent le plus au morcellement des grandes entités prairiales.

MESURES DE GESTION LIEES A L’HABITAT

A-pra1a ð Gestion extensive de la prairie par la fauche et/ou pâturage avec réduction de la fertilisation A-pra1b ð Gestion extensive de la prairie par la fauche et/ou pâturage A-pra2a ð Utilisation tardive de la parcelle au 1° juillet et récolte ou fauche de la parcelle du centre vers la périphérie (fauche centrifuge) A-pra2b ð Utilisation tardive de la parcelle au 15 juillet et récolte ou fauche de la parcelle du centre vers la périphérie (fauche centrifuge) A-pra3a ð Utilisation tardive de la parcelle au 1° juillet A-pra3b ð Utilisation tardive de la parcelle au 15 juillet A-pra3c ð Utilisation tardive de la parcelle au 15 août (bandes refuges) A-pra4 ð Récolte ou fauche de la parcelle du centre vers la périphérie A-pra5 ð Gestion écologique des zones d’expansion de crues (= nettoyage des prairies) A-pra6 ð Non utilisation de milieux fragiles A-pra7a ð Gestion contraignante d’un milieu remarquable (zones inondables et zones humides) A-pra7b ð Gestion contraignante d’un milieu remarquable avec absence de fertilisation (zones inondables et zones humides) A-pra8 ð Ouverture d’une parcelle fortement embroussaillée et maintien de l’ouverture (déprise ancienne) A-pra9 ð Reconversion des terres arables en herbages extensifs A-pra10 ð Utilisation d’une barre d’effarouchement pendant la fauche A-pra11 ð Pour les boisements à base d’essences non autochtones* isolés en milieu ouvert, mise en place d’un programme d’incitation à la reconversion en prairies FON ð Veille et maîtrise foncières REG ð Réglementation des boisements : Aide à la mise en place ou à la réactualisation d’une réglementation des boisements dans les communes du site A-hai1 ð Plantation et entretien d’une haie et pose d’une clôture pour mise en défens A-hai2 ð Réhabilitation de haies A-hai3 ð Entretien des haies

Site Natura 2000 « Vallée de la Saône » n° FR 43 01 342 Type d’enjeux : Flore remarquable FICHE de SYNTHESE N° 2 Habitats favorables à la reproduction des oiseaux CARIÇAIES A LAICHES AIGUËS Invertébrés Amphibiens

CODE NATURA 2000 CODE CORINE BIOTOPES HABITATS ASSOCIES 53.212 : Cariçaies à Laîches

aiguës

DESCRIPTEURS ECOLOGIQUES Conditions écologiques : après les roselières dans les séries d'atterrissement ou au niveau de fossés, émersion dominante

Association végétale : Caricetum gracilis Tüxen 38 (Cariçaies à laîches aiguës)

Composition floristique : phytocénose caractéristique

Laîche aiguë (Carex acuta = gracilis) Héléocharis des marais (Eleocharis palustris) Glycérie flottante (Glyceria fluitans) Euphorbe des marais (Euphorbia palustris) (rare dans la Val de Saône)

Grande Glycérie (Glyceria maxima)

Photo : Pascal COLLIN VARIATIONS DE L'HABITAT Parfois peuplements monospécifiques Glycériaies à Glyceria maxima (Glycerietum maximae Hueck 31) dans les milieux très eutrophes à forte variation du niveau d'eau

EVOLUTION DE L’HABITAT

Succède aux roselières basses dans les séries d'atterrissement. Evolution en absence d'entretien vers des formations boisées (saulaies)

INTERET ECONOMIQUE DE L’HABITAT Valorisation aléatoire : l’omniprésence des carex due à l’importante hydromorphie des sols ne conduit pas à la réalisation de foin de bonne qualité. Utilisation possible en stabulation en accompagnement de la paille.

INTERET ECOLOGIQUE

Cette formation peut abriter quelques plantes rares et protégées comme l'Euphorbe des marais (Euphorbia palustris). C'est un biotope de reproduction pour de nombreuses espèces animales : Odonates, Amphibiens, et certaines espèces d'oiseaux comme la Marouette ponctuée.

PRINCIPALES ORIENTATIONS DE GESTION La procédure Natura 2000 est basée sur le volontariat et s’appuie donc sur une gestion contractuelle des habitats naturels. Aujourd’hui, la mise en œuvre du document d’objectifs ne prévoit pas de nouveau dispositif que ceux existant déjà en agriculture : les CAD (Contrats d’Agriculture Durable) et les contrats Natura 2000 (Mesures spécifiques généralement adaptées à des milieux difficilement valorisables par l’agriculture ou la sylviculture). En outre, Natura 2000 ne se substituera pas aux textes de lois et règlements français, la procédure s’appuiera sur le cadre légal national existant. Dans certains cas, l’acquisition foncière, couplée à des contrats de gestion, sera un moyen pour garantir la pérennité des habitats en place.

OBJECTIF CORRESPONDANT OBJECTIF A – Conserver les prairies naturelles inondables et le bocage associé en conciliant rentabilité et qualité écologique

Si l’objectif prioritaire sur les prairies reste la stabilisation voire l’accroissement de leur surface actuelle, une priorité sera donnée aux moyens contribuant à favoriser la biodiversité et le développement de la flore et de l’avifaune prairiales. Un effort pour maintenir et encourager les pratiques mixtes de fauche et de pâture sera à privilégier. En complément, une démarche incitative à la reconversion de cultures ou de peupleraies en prairie pourra être menée sur les parcelles qui contribuent le plus au morcellement des grandes entités prairiales.

MESURES DE GESTION LIEES A L’HABITAT

A-pra1a ð Gestion extensive de la prairie par la fauche et/ou pâturage avec réduction de la fertilisation A-pra1b ð Gestion extensive de la prairie par la fauche et/ou pâturage A-pra2a ð Utilisation tardive de la parcelle au 1° juillet et récolte ou fauche de la parcelle du centre vers la périphérie (fauche centrifuge) A-pra2b ð Utilisation tardive de la parcelle au 15 juillet et récolte ou fauche de la parcelle du centre vers la périphérie (fauche centrifuge) A-pra3a ð Utilisation tardive de la parcelle au 1° juillet A-pra3b ð Utilisation tardive de la parcelle au 15 juillet A-pra3c ð Utilisation tardive de la parcelle au 15 août (bandes refuges) A-pra4 ð Récolte ou fauche de la parcelle du centre vers la périphérie A-pra5 ð Gestion écologique des zones d’expansion de crues (= nettoyage des prairies) A-pra6 ð Non utilisation de milieux fragiles A-pra7a ð Gestion contraignante d’un milieu remarquable (zones inondables et zones humides) A-pra7b ð Gestion contraignante d’un milieu remarquable avec absence de fertilisation (zones inondables et zones humides) A-pra8 ð Ouverture d’une parcelle fortement embroussaillée et maintien de l’ouverture (déprise ancienne) A-pra9 ð Reconversion des terres arables en herbages extensifs A-pra10 ð Utilisation d’une barre d’effarouchement pendant la fauche A-pra11 ð Pour les boisements à base d’essences non autochtones* isolés en milieu ouvert, mise en place d’un programme d’incitation à la reconversion en prairies FON ð Veille et maîtrise foncières REG ð Réglementation des boisements : Aide à la mise en place ou à la réactualisation d’une réglementation des boisements dans les communes du site A-hai1 ð Plantation et entretien d’une haie et pose d’une clôture pour mise en défens A-hai2 ð Réhabilitation de haies A-hai3 ð Entretien des haies

Site Natura 2000 « Vallée de la Saône » n° FR 43 01 342 Type d’enjeux :

FICHE de SYNTHESE N° 3 Habitats favorables à la reproduction des oiseaux PRAIRIES REGULIEREMENT INONDEES A Richesse floristique élevée Habitats agropastoraux dominants du Val de Saône SENEÇON AQUATIQUE

CODE NATURA 2000 CODE CORINE BIOTOPES HABITATS ASSOCIES 37.214 : Prairies à Séneçon

aquatique

DESCRIPTEURS ECOLOGIQUES Conditions écologiques : niveau topographique moyen, sur sols inondés périodiquement mais rapidement ressuyés

Association végétale : Senecio aquatici – Brometum racemosi Tüxen & Preising 51 (prairies de fauche mésoneutrophiles à Séneçon aquatique et Brome à grappes)

Composition floristique : phytocénose caractéristique

Séneçon aquatique (Senecio aquaticus) Brome en grappes (Bromus racemosus) Achillée ptarmique (Achillea ptarmica) Fenouil-des-chevaux (Silaum silaus) Jonc épars (Juncus effusus)…

Scorsonère humble (Scorzonera humilis) Jonc aggloméré (Juncus conglomeratus) Photo : Pascal COLLIN VARIATIONS DE L'HABITAT Sous-association typique (relativement pauvre en espèces mésotrophes) Sous-association mésotrophe à Scorsonère humble et Jonc aggloméré

EVOLUTION DE L’HABITAT Provient de la fauche régulière des mégaphorbiaies d'origine. Evolution vers les prés inondables (Hordeo-Lolietum) par pâturage, et retour à la mégaphorbiaie par abandon de la fauche

INTERET ECONOMIQUE DE L’HABITAT

Ces prairies à forte potentialité agronomique régressent au profit de cultures ou font souvent l’objet d'un pâturage trop intensif. La conduite en fauche donne du foin de bonne qualité.

INTERET ECOLOGIQUE

Très répandues dans le Val de Saône, les prairies de fauche de niveau topographique moyen présentent une grande richesse floristique et constituent un habitat essentiel pour de nombreuses espèces d'oiseaux comme le Râle de genêts, le Courlis cendré et divers passereaux. De plus, par leur superficie, elles présentent un intérêt primordial dans la physionomie générale du Val de Saône.

PRINCIPALES ORIENTATIONS DE GESTION La procédure Natura 2000 est basée sur le volontariat et s’appuie donc sur une gestion contractuelle des habitats naturels. Aujourd’hui, la mise en œuvre du document d’objectifs ne prévoit pas de nouveau dispositif que ceux existant déjà en agriculture : les CAD (Contrats d’Agriculture Durable) et les contrats Natura 2000 (Mesures spécifiques généralement adaptées à des milieux difficilement valorisables par l’agriculture ou la sylviculture). En outre, Natura 2000 ne se substituera pas aux textes de lois et règlements français, la procédure s’appuiera sur le cadre légal national existant. Dans certains cas, l’acquisition foncière, couplée à des contrats de gestion, sera un moyen pour garantir la pérennité des habitats en place.

OBJECTIF CORRESPONDANT OBJECTIF A – Conserver les prairies naturelles inondables et le bocage associé en conciliant rentabilité et qualité écologique

Si l’objectif prioritaire sur les prairies reste la stabilisation voire l’accroissement de leur surface actuelle, une priorité sera donnée aux moyens contribuant à favoriser la biodiversité et le développement de la flore et de l’avifaune prairiales. Un effort pour maintenir et encourager les pratiques mixtes de fauche et de pâture sera à privilégier. En complément, une démarche incitative à la reconversion de cultures ou de peupleraies en prairie pourra être menée sur les parcelles qui contribuent le plus au morcellement des grandes entités prairiales.

MESURES DE GESTION LIEES A L’HABITAT

A-pra1a ð Gestion extensive de la prairie par la fauche et/ou pâturage avec réduction de la fertilisation A-pra1b ð Gestion extensive de la prairie par la fauche et/ou pâturage A-pra2a ð Utilisation tardive de la parcelle au 1° juillet et récolte ou fauche de la parcelle du centre vers la périphérie (fauche centrifuge) A-pra2b ð Utilisation tardive de la parcelle au 15 juillet et récolte ou fauche de la parcelle du centre vers la périphérie (fauche centrifuge) A-pra3a ð Utilisation tardive de la parcelle au 1° juillet A-pra3b ð Utilisation tardive de la parcelle au 15 juillet A-pra3c ð Utilisation tardive de la parcelle au 15 août (bandes refuges) A-pra4 ð Récolte ou fauche de la parcelle du centre vers la périphérie A-pra5 ð Gestion écologique des zones d’expansion de crues (= nettoyage des prairies) A-pra6 ð Non utilisation de milieux fragiles A-pra7a ð Gestion contraignante d’un milieu remarquable (zones inondables et zones humides) A-pra7b ð Gestion contraignante d’un milieu remarquable avec absence de fertilisation (zones inondables et zones humides) A-pra8 ð Ouverture d’une parcelle fortement embroussaillée et maintien de l’ouverture (déprise ancienne) A-pra9 ð Reconversion des terres arables en herbages extensifs A-pra10 ð Utilisation d’une barre d’effarouchement pendant la fauche A-pra11 ð Pour les boisements à base d’essences non autochtones* isolés en milieu ouvert, mise en place d’un programme d’incitation à la reconversion en prairies FON ð Veille et maîtrise foncières REG ð Réglementation des boisements : Aide à la mise en place ou à la réactualisation d’une réglementation des boisements dans les communes du site A-hai1 ð Plantation et entretien d’une haie et pose d’une clôture pour mise en défens A-hai2 ð Réhabilitation de haies A-hai3 ð Entretien des haies

Site Natura 2000 « Vallée de la Saône » n° FR 43 01 342 Type d’enjeux : FICHE de SYNTHESE N° 4 GROUPEMENTS A HAUTES HERBES Reproduction des oiseaux Invertébrés RAREMENT FAUCHEES

CODE NATURA 2000 CODE CORINE BIOTOPES HABITATS ASSOCIES 37 : Mégaphorbiaies neutroclines

DESCRIPTEURS ECOLOGIQUES

Conditions écologiques : lisières de ripisylves et dépressions prairiales délaissées par les activités agropastorales

Association végétale : Cirsio oleracei – Filipenduletum ulmariae Chouard 26 (mégaphorbiaies neutroclines)

Composition floristique : phytocénose caractéristique

Reine des prés (Filipendula ulmaria) Lysimaque vulgaire (Lysimachia vulgaris) Cirse maraîcher (Cirsium oleraceum) Populage (Caltha palustris) Liseron des haies (Calystegia sepium)

Photo : CSNB VARIATIONS DE L'HABITAT

EVOLUTION DE L’HABITAT

Dérive à l'origine du défrichement des ripisylves Dérive secondairement de l'abandon des prairies par les activités agropastorales

INTERET ECONOMIQUE DE L’HABITAT

Valorisation difficile de ces prairies de bas niveau topographique.

INTERET ECOLOGIQUE Les mégaphorbiaies n'occupent actuellement qu'une superficie très restreinte au sein du Val de Saône. Elles peuvent cependant constituer un milieu d'élection pour plusieurs espèces d'oiseaux et de nombreux insectes.

PRINCIPALES ORIENTATIONS DE GESTION La procédure Natura 2000 est basée sur le volontariat et s’appuie donc sur une gestion contractuelle des habitats naturels. Aujourd’hui, la mise en œuvre du document d’objectifs ne prévoit pas de nouveau dispositif que ceux existant déjà en agriculture : les CAD (Contrats d’Agriculture Durable) et les contrats Natura 2000 (Mesures spécifiques généralement adaptées à des milieux difficilement valorisables par l’agriculture ou la sylviculture). En outre, Natura 2000 ne se substituera pas aux textes de lois et règlements français, la procédure s’appuiera sur le cadre légal national existant. Dans certains cas, l’acquisition foncière, couplée à des contrats de gestion, sera un moyen pour garantir la pérennité des habitats en place.

OBJECTIF CORRESPONDANT OBJECTIF A – Conserver les prairies naturelles inondables et le bocage associé en conciliant rentabilité et qualité écologique

Si l’objectif prioritaire sur les prairies reste la stabilisation voire l’accroissement de leur surface actuelle, une priorité sera donnée aux moyens contribuant à favoriser la biodiversité et le développement de la flore et de l’avifaune prairiales. Un effort pour maintenir et encourager les pratiques mixtes de fauche et de pâture sera à privilégier. En complément, une démarche incitative à la reconversion de cultures ou de peupleraies en prairie pourra être menée sur les parcelles qui contribuent le plus au morcellement des grandes entités prairiales.

MESURES DE GESTION LIEES A L’HABITAT

A-pra1a ð Gestion extensive de la prairie par la fauche et/ou pâturage avec réduction de la fertilisation A-pra1b ð Gestion extensive de la prairie par la fauche et/ou pâturage A-pra2a ð Utilisation tardive de la parcelle au 1° juillet et récolte ou fauche de la parcelle du centre vers la périphérie (fauche centrifuge) A-pra2b ð Utilisation tardive de la parcelle au 15 juillet et récolte ou fauche de la parcelle du centre vers la périphérie (fauche centrifuge) A-pra3a ð Utilisation tardive de la parcelle au 1° juillet A-pra3b ð Utilisation tardive de la parcelle au 15 juillet A-pra3c ð Utilisation tardive de la parcelle au 15 août (bandes refuges) A-pra4 ð Récolte ou fauche de la parcelle du centre vers la périphérie A-pra5 ð Gestion écologique des zones d’expansion de crues (= nettoyage des prairies) A-pra6 ð Non utilisation de milieux fragiles A-pra7a ð Gestion contraignante d’un milieu remarquable (zones inondables et zones humides) A-pra7b ð Gestion contraignante d’un milieu remarquable avec absence de fertilisation (zones inondables et zones humides) A-pra8 ð Ouverture d’une parcelle fortement embroussaillée et maintien de l’ouverture (déprise ancienne) A-pra9 ð Reconversion des terres arables en herbages extensifs A-pra10 ð Utilisation d’une barre d’effarouchement pendant la fauche A-pra11 ð Pour les boisements à base d’essences non autochtones* isolés en milieu ouvert, mise en place d’un programme d’incitation à la reconversion en prairies FON ð Veille et maîtrise foncières REG ð Réglementation des boisements : Aide à la mise en place ou à la réactualisation d’une réglementation des boisements dans les communes du site A-hai1 ð Plantation et entretien d’une haie et pose d’une clôture pour mise en défens A-hai2 ð Réhabilitation de haies A-hai3 ð Entretien des haies

Site Natura 2000 « Vallée de la Saône » n° FR 43 01 342 Type d’enjeux : FICHE de SYNTHESE N° 5 PRAIRIES PATUREES LONGUEMENT Pas d'enjeu majeur INONDABLES

CODE NATURA 2000 CODE CORINE BIOTOPES HABITATS ASSOCIES 37 : Prés longuement inondables

DESCRIPTEURS ECOLOGIQUES Conditions écologiques : bas niveau topographique, sur des zones longuement inondables

Association végétale : Rumici crispi – Alopecuretum geniculati Tüxen 50 (prés longuement inondables)

Composition floristique : phytocénose caractéristique

Vulpin genouillé (Alopecurus geniculatus) Laîche poilue (Carex hirta) Potentille rampante (Potentilla reptans) Potentille ansérine ( Potentilla anserina) Oseille crépue (Rumex crispus) grand Plantain (Plantago major)

Pâturin annuel (Poa annua) Renouée poivre d'eau (Polygonum hydropiper) Photo : ENC VARIATIONS DE L'HABITAT variante surpiétinée à tapis végétal déstructuré et espèces pionnières thérophytes comme le Pâturin annuel et la Renouée poivre d'eau

EVOLUTION DE L’HABITAT

Dérive du pâturage soutenu de l'Oenantho - Caricetum vulpinae ou du Gratiolo – Oenanthetum fistulosae.

INTERET ECONOMIQUE DE L’HABITAT

Prairies à fort potentiel agronomique mais valorisation retardé par leur inondabilité importante.

INTERET ECOLOGIQUE

Cet habitat appauvri par le pâturage ne présente pas d'enjeu majeur.

PRINCIPALES ORIENTATIONS DE GESTION La procédure Natura 2000 est basée sur le volontariat et s’appuie donc sur une gestion contractuelle des habitats naturels. Aujourd’hui, la mise en œuvre du document d’objectifs ne prévoit pas de nouveau dispositif que ceux existant déjà en agriculture : les CAD (Contrats d’Agriculture Durable) et les contrats Natura 2000 (Mesures spécifiques généralement adaptées à des milieux difficilement valorisables par l’agriculture ou la sylviculture). En outre, Natura 2000 ne se substituera pas aux textes de lois et règlements français, la procédure s’appuiera sur le cadre légal national existant. Dans certains cas, l’acquisition foncière, couplée à des contrats de gestion, sera un moyen pour garantir la pérennité des habitats en place.

OBJECTIF CORRESPONDANT OBJECTIF A – Conserver les prairies naturelles inondables et le bocage associé en conciliant rentabilité et qualité écologique

Si l’objectif prioritaire sur les prairies reste la stabilisation voire l’accroissement de leur surface actuelle, une priorité sera donnée aux moyens contribuant à favoriser la biodiversité et le développement de la flore et de l’avifaune prairiales. Un effort pour maintenir et encourager les pratiques mixtes de fauche et de pâture sera à privilégier. En complément, une démarche incitative à la reconversion de cultures ou de peupleraies en prairie pourra être menée sur les parcelles qui contribuent le plus au morcellement des grandes entités prairiales.

MESURES DE GESTION LIEES A L’HABITAT

A-pra1a ð Gestion extensive de la prairie par la fauche et/ou pâturage avec réduction de la fertilisation A-pra1b ð Gestion extensive de la prairie par la fauche et/ou pâturage A-pra2a ð Utilisation tardive de la parcelle au 1° juillet et récolte ou fauche de la parcelle du centre vers la périphérie (fauche centrifuge) A-pra2b ð Utilisation tardive de la parcelle au 15 juillet et récolte ou fauche de la parcelle du centre vers la périphérie (fauche centrifuge) A-pra3a ð Utilisation tardive de la parcelle au 1° juillet A-pra3b ð Utilisation tardive de la parcelle au 15 juillet A-pra3c ð Utilisation tardive de la parcelle au 15 août (bandes refuges) A-pra4 ð Récolte ou fauche de la parcelle du centre vers la périphérie A-pra5 ð Gestion écologique des zones d’expansion de crues (= nettoyage des prairies) A-pra6 ð Non utilisation de milieux fragiles A-pra7a ð Gestion contraignante d’un milieu remarquable (zones inondables et zones humides) A-pra7b ð Gestion contraignante d’un milieu remarquable avec absence de fertilisation (zones inondables et zones humides) A-pra8 ð Ouverture d’une parcelle fortement embroussaillée et maintien de l’ouverture (déprise ancienne) A-pra9 ð Reconversion des terres arables en herbages extensifs A-pra10 ð Utilisation d’une barre d’effarouchement pendant la fauche A-pra11 ð Pour les boisements à base d’essences non autochtones* isolés en milieu ouvert, mise en place d’un programme d’incitation à la reconversion en prairies FON ð Veille et maîtrise foncières REG ð Réglementation des boisements : Aide à la mise en place ou à la réactualisation d’une réglementation des boisements dans les communes du site A-hai1 ð Plantation et entretien d’une haie et pose d’une clôture pour mise en défens A-hai2 ð Réhabilitation de haies A-hai3 ð Entretien des haies

Site Natura 2000 « Vallée de la Saône » n° FR 43 01 342 Type d’enjeux :

FICHE de SYNTHESE N° 6 Importance écologique moindre PRAIRIES PATUREES TRES HUMIDES

CODE NATURA 2000 CODE CORINE BIOTOPES HABITATS ASSOCIES 37 : Prés hygrophiles à joncs

DESCRIPTEURS ECOLOGIQUES Conditions écologiques : sols argileux tassés et longuement anoxiques

Association végétale : Junco inflexi – Menthetum longifoliae Lohm 53 (Prés hygro-neutrophiles à joncs)

Composition floristique : phytocénose caractéristique

Jonc des jardiniers (Juncus inflexus) Jonc aggloméré (Juncus conglomeratus) Jonc diffus (Juncus effusus) Cardamine des prés (Cardamine pratensis) Lychnis fleur de coucou (Silene flos-cuculi) Vulpin des prés (Alopecurus pratensis) Houlque laineuse (Holcus lanatus) Pâturin commun (Poa trivialis)

Jonc à fleurs aiguës (Juncus acutiflorus)

Photo : Julien CORGET VARIATIONS DE L'HABITAT

Relayé sur les alluvions siliceuses de la Basse Lanterne par le pré mésotrophe à Juncus acutiflorus (Junco acutiflori – Cynosuretum cristati sous-association à Juncus inflexus)

EVOLUTION DE L’HABITAT

Dérive du Senecio-Brometum par tassement induit par un piétinement continu. Semble évoluer vers un retour à la mégaphorbiaie en absence de toute pratique agropastorale.

INTERET ECONOMIQUE DE L’HABITAT

L’hydromorphie importante des sols retarde souvent la mise au pré et oblige à la conduite de la parcelle en pâturage extensif.

INTERET ECOLOGIQUE

Ce groupement à la physionomie typique apparaît de façon plus sporadique que les précédents dans le Val de Saône et son importance écologique est moindre.

PRINCIPALES ORIENTATIONS DE GESTION La procédure Natura 2000 est basée sur le volontariat et s’appuie donc sur une gestion contractuelle des habitats naturels. Aujourd’hui, la mise en œuvre du document d’objectifs ne prévoit pas de nouveau dispositif que ceux existant déjà en agriculture : les CAD (Contrats d’Agriculture Durable) et les contrats Natura 2000 (Mesures spécifiques généralement adaptées à des milieux difficilement valorisables par l’agriculture ou la sylviculture). En outre, Natura 2000 ne se substituera pas aux textes de lois et règlements français, la procédure s’appuiera sur le cadre légal national existant. Dans certains cas, l’acquisition foncière, couplée à des contrats de gestion, sera un moyen pour garantir la pérennité des habitats en place.

OBJECTIF CORRESPONDANT OBJECTIF A – Conserver les prairies naturelles inondables et le bocage associé en conciliant rentabilité et qualité écologique

Si l’objectif prioritaire sur les prairies reste la stabilisation voire l’accroissement de leur surface actuelle, une priorité sera donnée aux moyens contribuant à favoriser la biodiversité et le développement de la flore et de l’avifaune prairiales. Un effort pour maintenir et encourager les pratiques mixtes de fauche et de pâture sera à privilégier. En complément, une démarche incitative à la reconversion de cultures ou de peupleraies en prairie pourra être menée sur les parcelles qui contribuent le plus au morcellement des grandes entités prairiales.

MESURES DE GESTION LIEES A L’HABITAT

A-pra1a ð Gestion extensive de la prairie par la fauche et/ou pâturage avec réduction de la fertilisation A-pra1b ð Gestion extensive de la prairie par la fauche et/ou pâturage A-pra2a ð Utilisation tardive de la parcelle au 1° juillet et récolte ou fauche de la parcelle du centre vers la périphérie (fauche centrifuge) A-pra2b ð Utilisation tardive de la parcelle au 15 juillet et récolte ou fauche de la parcelle du centre vers la périphérie (fauche centrifuge) A-pra3a ð Utilisation tardive de la parcelle au 1° juillet A-pra3b ð Utilisation tardive de la parcelle au 15 juillet A-pra3c ð Utilisation tardive de la parcelle au 15 août (bandes refuges) A-pra4 ð Récolte ou fauche de la parcelle du centre vers la périphérie A-pra5 ð Gestion écologique des zones d’expansion de crues (= nettoyage des prairies) A-pra6 ð Non utilisation de milieux fragiles A-pra7a ð Gestion contraignante d’un milieu remarquable (zones inondables et zones humides) A-pra7b ð Gestion contraignante d’un milieu remarquable avec absence de fertilisation (zones inondables et zones humides) A-pra8 ð Ouverture d’une parcelle fortement embroussaillée et maintien de l’ouverture (déprise ancienne) A-pra9 ð Reconversion des terres arables en herbages extensifs A-pra10 ð Utilisation d’une barre d’effarouchement pendant la fauche A-pra11 ð Pour les boisements à base d’essences non autochtones* isolés en milieu ouvert, mise en place d’un programme d’incitation à la reconversion en prairies FON ð Veille et maîtrise foncières REG ð Réglementation des boisements : Aide à la mise en place ou à la réactualisation d’une réglementation des boisements dans les communes du site A-hai1 ð Plantation et entretien d’une haie et pose d’une clôture pour mise en défens A-hai2 ð Réhabilitation de haies A-hai3 ð Entretien des haies

Site Natura 2000 « Vallée de la Saône » n° FR 43 01 342 Type d’enjeux :

Richesse floristique élevée FICHE de SYNTHESE N° 7 Flore remarquable PRAIRIES PATUREES HUMIDES Habitats favorables à la reproduction des oiseaux habitats agropastoraux dominants du Val de Saône

CODE NATURA 2000 CODE CORINE BIOTOPES HABITATS ASSOCIES 37 : Prés calcicoles à Orge faux-

seigle

DESCRIPTEURS ECOLOGIQUES Conditions écologiques : niveau topographique moyen, sur sols inondés périodiquement mais rapidement ressuyés

Association végétale : Hordeo secalini – Lolietum perennis De Foucault 84 (prés calcicoles à Orge faux-seigle)

Composition floristique : phytocénose caractéristique

Orge faux-seigle (Hordeum secalinum) Ivraie vivace (Lolium perenne) Potentille rampante (Potentilla reptans) grand Plantain (Plantago major) Renoncule rampante (Ranunculus repens) Scorsonère humble (Scorzonera humilis) petite Douve (Ranunculus flammula) Laîche distique (Carex disticha) Stellaire des marais (Stellaria palustris) Photo : Nicolas TERREL VARIATIONS DE L'HABITAT Parfois, l’accumulation d'éléments fins provoque une baisse de la porosité du sol, l'Hordeo-Lolietum cède la place à un groupement original à Joncs, favorisé par le tassement et l'augmentation d'humidité qui en résultent.

EVOLUTION DE L’HABITAT

Dérive du pâturage des formes les moins humides du Senecio aquatici – Brometum racemosi Reconstitution progressive de la mégaphorbiaie en cas d'abandon de toute pression anthropique

INTERET ECONOMIQUE DE L’HABITAT

Comme les prairies à séneçons aquatiques, les prés à Orge faux-seigle recouvrent de grandes superficies sur le lit majeur et comptent parmi les habitats agropastoraux les plus typiques du site Natura 2000.

INTERET ECOLOGIQUE

Ces prairies restent riches en espèces végétales (dont la Stellaire des marais, espèce protégée), et lorsqu'ils sont continus sur des surfaces conséquentes, offrent des lieux de nidification, de repos ou de refuge pour un certain nombre d'espèces animales. Ils sont cependant moins propices à la nidification du Râle de genêts que les prairies de fauche.

PRINCIPALES ORIENTATIONS DE GESTION La procédure Natura 2000 est basée sur le volontariat et s’appuie donc sur une gestion contractuelle des habitats naturels. Aujourd’hui, la mise en œuvre du document d’objectifs ne prévoit pas de nouveau dispositif que ceux existant déjà en agriculture : les CAD (Contrats d’Agriculture Durable) et les contrats Natura 2000 (Mesures spécifiques généralement adaptées à des milieux difficilement valorisables par l’agriculture ou la sylviculture). En outre, Natura 2000 ne se substituera pas aux textes de lois et règlements français, la procédure s’appuiera sur le cadre légal national existant. Dans certains cas, l’acquisition foncière, couplée à des contrats de gestion, sera un moyen pour garantir la pérennité des habitats en place.

OBJECTIF CORRESPONDANT OBJECTIF A – Conserver les prairies naturelles inondables et le bocage associé en conciliant rentabilité et qualité écologique

Si l’objectif prioritaire sur les prairies reste la stabilisation voire l’accroissement de leur surface actuelle, une priorité sera donnée aux moyens contribuant à favoriser la biodiversité et le développement de la flore et de l’avifaune prairiales. Un effort pour maintenir et encourager les pratiques mixtes de fauche et de pâture sera à privilégier. En complément, une démarche incitative à la reconversion de cultures ou de peupleraies en prairie pourra être menée sur les parcelles qui contribuent le plus au morcellement des grandes entités prairiales.

MESURES DE GESTION LIEES A L’HABITAT

A-pra1a ð Gestion extensive de la prairie par la fauche et/ou pâturage avec réduction de la fertilisation A-pra1b ð Gestion extensive de la prairie par la fauche et/ou pâturage A-pra2a ð Utilisation tardive de la parcelle au 1° juillet et récolte ou fauche de la parcelle du centre vers la périphérie (fauche centrifuge) A-pra2b ð Utilisation tardive de la parcelle au 15 juillet et récolte ou fauche de la parcelle du centre vers la périphérie (fauche centrifuge) A-pra3a ð Utilisation tardive de la parcelle au 1° juillet A-pra3b ð Utilisation tardive de la parcelle au 15 juillet A-pra3c ð Utilisation tardive de la parcelle au 15 août (bandes refuges) A-pra4 ð Récolte ou fauche de la parcelle du centre vers la périphérie A-pra5 ð Gestion écologique des zones d’expansion de crues (= nettoyage des prairies) A-pra6 ð Non utilisation de milieux fragiles A-pra7a ð Gestion contraignante d’un milieu remarquable (zones inondables et zones humides) A-pra7b ð Gestion contraignante d’un milieu remarquable avec absence de fertilisation (zones inondables et zones humides) A-pra8 ð Ouverture d’une parcelle fortement embroussaillée et maintien de l’ouverture (déprise ancienne) A-pra9 ð Reconversion des terres arables en herbages extensifs A-pra10 ð Utilisation d’une barre d’effarouchement pendant la fauche A-pra11 ð Pour les boisements à base d’essences non autochtones* isolés en milieu ouvert, mise en place d’un programme d’incitation à la reconversion en prairies FON ð Veille et maîtrise foncières REG ð Réglementation des boisements : Aide à la mise en place ou à la réactualisation d’une réglementation des boisements dans les communes du site A-hai1 ð Plantation et entretien d’une haie et pose d’une clôture pour mise en défens A-hai2 ð Réhabilitation de haies A-hai3 ð Entretien des haies

Site Natura 2000 « Vallée de la Saône » n° FR 43 01 342 Type d’enjeux :

FICHE de SYNTHESE N° 8 Diversité floristique moyenne PRAIRIES À RAY-GRASS

CODE NATURA 2000 CODE CORINE BIOTOPES HABITATS ASSOCIES

38.111 : Pâturages à Ray-grass

DESCRIPTEURS ECOLOGIQUES Conditions écologiques : niveau topographique supérieur, sur les bourrelets sableux drainants du bord de Saône Association végétale : Lolio perenne - Cynosuretum cristati Br.-Bl. & De Leeuw 36 (Prés eutrophes à Ivraie vivace) Composition floristique : phytocénose caractéristique

Ivraie vivace (Lolium perenne) Fétuque rouge (Festuca rubra) Crételle des prés (Cynosurus cristatus) Renoncule bulbeuse (Ranunculus bulbosus) Véronique à feuilles de serpolet (Veronica serpyllifolia) Achillée millefeuilles (Achillea millefolim) grand Plantain (Plantago major) Cirse des champs (Cirsium arvense) Trèfle rampant (Trifolium repens) Renoncule rampante (Ranunculus repens) Vulpin des prés (Alopecurus pratensis) Oseille crépue (Rumex crispus) Laîche hérissée (Carex hirta) Fléole des prés (Phleum pratense) Photo : Philippe MONDELET VARIATIONS DE L'HABITAT Sous-association mésoxérophile à Fétuque rouge et Renoncule bulbeuse Sous-association mésophile typique Sous-association mésohygrophile à Vulpin des prés Groupement surpiétiné mésophile : Lolio perenne – Plantaginetum majoris Berger 36 le long des clôtures ou aux abords des entrées de pâtures

EVOLUTION DE L’HABITAT

Dérive du pâturage de l'arrhénathéraie alluviale Evolue par un pâturage accru vers le Lolio-Plantaginetum

INTERET ECONOMIQUE DE L’HABITAT

Comparé à l'arrhénathéraie alluviale, le pré eutrophe à Ivraie vivace n'occupe pas de grandes superficies au sein du lit majeur, voué essentiellement à la prairie de fauche, couplée généralement à un pacage automnal. Il colonise les points topographiques les plus élevés, d'où il dérive, par pâturage, de l'arrhénathéraie.

INTERET ECOLOGIQUE

La diversité floristique de ces prairies pâturées est plus faible que celle des prairies de fauche de l'arrhénathéraie alluviale, qui occupe des superficies plus importantes au sein du lit majeur du cours moyen de la Saône.

PRINCIPALES ORIENTATIONS DE GESTION La procédure Natura 2000 est basée sur le volontariat et s’appuie donc sur une gestion contractuelle des habitats naturels. Aujourd’hui, la mise en œuvre du document d’objectifs ne prévoit pas de nouveau dispositif que ceux existant déjà en agriculture : les CAD (Contrats d’Agriculture Durable) et les contrats Natura 2000 (Mesures spécifiques généralement adaptées à des milieux difficilement valorisables par l’agriculture ou la sylviculture). En outre, Natura 2000 ne se substituera pas aux textes de lois et règlements français, la procédure s’appuiera sur le cadre légal national existant. Dans certains cas, l’acquisition foncière, couplée à des contrats de gestion, sera un moyen pour garantir la pérennité des habitats en place.

OBJECTIF CORRESPONDANT OBJECTIF A – Conserver les prairies naturelles inondables et le bocage associé en conciliant rentabilité et qualité écologique

Si l’objectif prioritaire sur les prairies reste la stabilisation voire l’accroissement de leur surface actuelle, une priorité sera donnée aux moyens contribuant à favoriser la biodiversité et le développement de la flore et de l’avifaune prairiales. Un effort pour maintenir et encourager les pratiques mixtes de fauche et de pâture sera à privilégier. En complément, une démarche incitative à la reconversion de cultures ou de peupleraies en prairie pourra être menée sur les parcelles qui contribuent le plus au morcellement des grandes entités prairiales.

MESURES DE GESTION LIEES A L’HABITAT

A-pra1a ð Gestion extensive de la prairie par la fauche et/ou pâturage avec réduction de la fertilisation A-pra1b ð Gestion extensive de la prairie par la fauche et/ou pâturage A-pra2a ð Utilisation tardive de la parcelle au 1° juillet et récolte ou fauche de la parcelle du centre vers la périphérie (fauche centrifuge) A-pra2b ð Utilisation tardive de la parcelle au 15 juillet et récolte ou fauche de la parcelle du centre vers la périphérie (fauche centrifuge) A-pra3a ð Utilisation tardive de la parcelle au 1° juillet A-pra3b ð Utilisation tardive de la parcelle au 15 juillet A-pra3c ð Utilisation tardive de la parcelle au 15 août (bandes refuges) A-pra4 ð Récolte ou fauche de la parcelle du centre vers la périphérie A-pra5 ð Gestion écologique des zones d’expansion de crues (= nettoyage des prairies) A-pra6 ð Non utilisation de milieux fragiles A-pra7a ð Gestion contraignante d’un milieu remarquable (zones inondables et zones humides) A-pra7b ð Gestion contraignante d’un milieu remarquable avec absence de fertilisation (zones inondables et zones humides) A-pra8 ð Ouverture d’une parcelle fortement embroussaillée et maintien de l’ouverture (déprise ancienne) A-pra9 ð Reconversion des terres arables en herbages extensifs A-pra10 ð Utilisation d’une barre d’effarouchement pendant la fauche A-pra11 ð Pour les boisements à base d’essences non autochtones* isolés en milieu ouvert, mise en place d’un programme d’incitation à la reconversion en prairies FON ð Veille et maîtrise foncières REG ð Réglementation des boisements : Aide à la mise en place ou à la réactualisation d’une réglementation des boisements dans les communes du site A-hai1 ð Plantation et entretien d’une haie et pose d’une clôture pour mise en défens A-hai2 ð Réhabilitation de haies A-hai3 ð Entretien des haies

Site Natura 2000 « Vallée de la Saône » n° FR 43 01 342 Type d’enjeux : FICHE de SYNTHESE N° 9 Richesse floristique élevée PRAIRIES DE BOURRELET Habitats très favorables aux invertébrés IRREGULIEREMENT INONDEES Valeur fourragère

CODE NATURA 2000 CODE CORINE BIOTOPES HABITATS ASSOCIES 38.22 : Prairies de fauche des 6510 : Prairies maigres de fauche de basse altitude plaines médio-européennes

DESCRIPTEURS ECOLOGIQUES

Conditions écologiques : niveau topographique supérieur, sur les bourrelets sableux drainants du bord de Saône

Association végétale : Colchico autumnalis – Festucetum pratensis Duvigneaud 58 ( Arrhénatéraies alluviales à Colchiques )

Composition floristique : phytocénose caractéristique Fromental (Arrhenaterum elatius) Houlque laineuse (Holcus lanata) Scabieuse des prés (Scabiosa pratensis) Berce des prés (Heracleum sphondylium) Succise des prés (Succisa pratensis) Crépide bisannuelle (Crepis biennis) Dactyle aggloméré (Dactylis glomerata) Fétuque des prés (Festuca pratensis) Brome érigé (Bromus erectus) Marguerite (Leucanthemum vulgare) Avoine dorée (Trisetum flavescens) Oseille des prés (Rumex acetosa) Euphorbe verruqueuse (Euphorbia Brome mou (Bromus mollis) verrucosa) Knautie des champs (Knautia arvensis) Luzule des champs (Luzula campestris) Colchique d'automne (Colchicum Pâturin commun (Poa trivialis) autumnale) petite Pimprenelle (Sanguisorba minor) Centaurée jacée (Centaurea jacea) Pâturin des prés (Poa pratensis) Epiaire officinale (Stachys officinalis) Photo : Nicolas TERREL VARIATIONS DE L'HABITAT Sous-association mésotrophe à Epiaire officinale, Succise des prés et Luzule des champs Sous-association typique Sous-association eutrophe à Berce des prés et Brome mou

EVOLUTION DE L’HABITAT Dérive probablement directement du défrichement des formes les plus sèches d'aulnaies-frênaies Evolution par amélioration trophique de la sous-association mésotrophe à la sous-association eutrophe

INTERET ECONOMIQUE DE L’HABITAT

Groupement de bonne valeur fourragère, il entre cependant en compétition avec les cultures pour ces bonnes conditions stationnelles.

INTERET ECOLOGIQUE

Cet habitat prioritaire peu hygrophile est très riche en espèces et offre une structure verticale complexe favorable à l'entomofaune.

PRINCIPALES ORIENTATIONS DE GESTION La procédure Natura 2000 est basée sur le volontariat et s’appuie donc sur une gestion contractuelle des habitats naturels. Aujourd’hui, la mise en œuvre du document d’objectifs ne prévoit pas de nouveau dispositif que ceux existant déjà en agriculture : les CAD (Contrats d’Agriculture Durable) et les contrats Natura 2000 (Mesures spécifiques généralement adaptées à des milieux difficilement valorisables par l’agriculture ou la sylviculture). En outre, Natura 2000 ne se substituera pas aux textes de lois et règlements français, la procédure s’appuiera sur le cadre légal national existant. Dans certains cas, l’acquisition foncière, couplée à des contrats de gestion, sera un moyen pour garantir la pérennité des habitats en place.

OBJECTIF CORRESPONDANT OBJECTIF A – Conserver les prairies naturelles inondables et le bocage associé en conciliant rentabilité et qualité écologique

Si l’objectif prioritaire sur les prairies reste la stabilisation voire l’accroissement de leur surface actuelle, une priorité sera donnée aux moyens contribuant à favoriser la biodiversité et le développement de la flore et de l’avifaune prairiales. Un effort pour maintenir et encourager les pratiques mixtes de fauche et de pâture sera à privilégier. En complément, une démarche incitative à la reconversion de cultures ou de peupleraies en prairie pourra être menée sur les parcelles qui contribuent le plus au morcellement des grandes entités prairiales.

MESURES DE GESTION LIEES A L’HABITAT

A-pra1a ð Gestion extensive de la prairie par la fauche et/ou pâturage avec réduction de la fertilisation A-pra1b ð Gestion extensive de la prairie par la fauche et/ou pâturage A-pra2a ð Utilisation tardive de la parcelle au 1° juillet et récolte ou fauche de la parcelle du centre vers la périphérie (fauche centrifuge) A-pra2b ð Utilisation tardive de la parcelle au 15 juillet et récolte ou fauche de la parcelle du centre vers la périphérie (fauche centrifuge) A-pra3a ð Utilisation tardive de la parcelle au 1° juillet A-pra3b ð Utilisation tardive de la parcelle au 15 juillet A-pra3c ð Utilisation tardive de la parcelle au 15 août (bandes refuges) A-pra4 ð Récolte ou fauche de la parcelle du centre vers la périphérie A-pra5 ð Gestion écologique des zones d’expansion de crues (= nettoyage des prairies) A-pra6 ð Non utilisation de milieux fragiles A-pra7a ð Gestion contraignante d’un milieu remarquable (zones inondables et zones humides) A-pra7b ð Gestion contraignante d’un milieu remarquable avec absence de fertilisation (zones inondables et zones humides) A-pra8 ð Ouverture d’une parcelle fortement embroussaillée et maintien de l’ouverture (déprise ancienne) A-pra9 ð Reconversion des terres arables en herbages extensifs A-pra10 ð Utilisation d’une barre d’effarouchement pendant la fauche A-pra11 ð Pour les boisements à base d’essences non autochtones* isolés en milieu ouvert, mise en place d’un programme d’incitation à la reconversion en prairies FON ð Veille et maîtrise foncières REG ð Réglementation des boisements : Aide à la mise en place ou à la réactualisation d’une réglementation des boisements dans les communes du site A-hai1 ð Plantation et entretien d’une haie et pose d’une clôture pour mise en défens A-hai2 ð Réhabilitation de haies A-hai3 ð Entretien des haies

Site Natura 2000 « Vallée de la Saône » n° FR 43 01 342 Type d’enjeux : FICHE de SYNTHESE N° 10 Flore remarquable VEGETATIONS ENRACINEES FLOTTANTES Reproduction des poissons A NENUPHARS ET POTAMOTS Invertébrés

CODE NATURA 2000 CODE CORINE BIOTOPES HABITATS ASSOCIES 22.43 : Végétations enracinées

flottantes

DESCRIPTEURS ECOLOGIQUES Conditions écologiques : eaux calmes et moyennement profondes des mares et bras morts, niveau trophique moyen Association végétale : Potamogetonetalia pectinati Koch 26 (groupements flottants à nénuphars et potamots) Composition floristique : phytocénose caractéristique

Nénuphar jaune (Nuphar lutea)…

Potamot nageant (Potamogeton natans) Potamot luisant (Potamogeton lucens)… Etoile d'eau des étangs (Callitriche stagnatilis) Etoile d'eau en crochet (Callitriche hamulata)…

Hottonie des marais (Hottonia palustris) Faux-nénuphar (Nymphoides peltata) Butome en ombelle (Butomus umbellatus) Naïade marine (Najas marina) Photo : ENC VARIATIONS DE L'HABITAT

Groupements à Potamot (Potamogetonion pusilli Koch 26) Groupements à Nénuphar (Nymphaeion albae Oberdorfer 57) Groupements à Callitriche (Ranunculion aquatilis Passarge 64) en eau moins profonde

EVOLUTION

Evolution par apports nutritifs vers des associations hypertrophes riches en lentilles d'eau

INTERET ECONOMIQUE DE L’HABITAT Négligeable

INTERET ECOLOGIQUE

Habitat à forte richesse patrimoniale pour la flore (plusieurs espèces protégées : Hottonie des marais, Faux nénuphar, Butome en ombelles et Naïade marine) et pour la faune (habitat important pour la reproduction des poissons et abritant divers invertébrés rares).

PRINCIPALES ORIENTATIONS DE GESTION

La procédure Natura 2000 est basée sur le volontariat et s’appuie donc sur une gestion contractuelle des habitats naturels. Aujourd’hui, la mise en œuvre du document d’objectifs ne prévoit pas de nouveau dispositif que ceux existant déjà en agriculture : les CAD, les MAE hors CAD et les contrats Natura 2000.

Dans certains cas, l’acquisition foncière, couplée à des contrats de gestion, garantira la pérennité des habitats en place.

OBJECTIF CORRESPONDANT OBJECTIF B – Maintenir ou améliorer la fonctionnalité et la qualité écologique des connexions et des annexes aquatiques

L’objectif B sera d’abord :

ü d’encourager une gestion conservatoire des habitats patrimoniaux,

ü d’améliorer voire de rétablir, par des pratiques ou aménagements adaptés, le fonctionnement de ces deux types d’habitats aquatiques en cas de fortes perturbations,

ü de veiller au maintien des échanges entre le lit mineur et les milieux aquatiques annexes et connexes.

MESURES DE GESTION LIEES A L’HABITAT

B-ana1 ð Création et entretien d’une mare

B-ana1 ð Restauration de mares, points d’eau

B-ana3 ð Entretien de mares ou points d’eau

B-ana4 ð Entretien adaptés des baissières, biefs et autres connections

Site Natura 2000 « Vallée de la Saône » n° FR 43 01 342 Type d’enjeux :

FICHE de SYNTHESE N° 11 Flore remarquable PLANS D’EAU A LENTILLES ET Habitats favorables à la reproduction des oiseaux Amphibiens HYDROCHARIS Invertébrés

CODE NATURA 2000 CODE CORINE BIOTOPES HABITATS ASSOCIES 3150-3 : Plans d'eau eutrophes avec dominance de 22.41 : Végétations flottant macrophytes libres flottants librement

DESCRIPTEURS ECOLOGIQUES

Conditions écologiques : eaux stagnantes peu profondes des mares et bras morts, eutrophes à hypertrophes

Association végétale : Lemnetea minoris Schwabe-Braun & Tüxen 81 (groupements flottants libres)

Composition floristique : phytocénose caractéristique

Lentille gibbeuse (Lemna gibba) petite Lentille d'eau (Lemna minor) Hydrocharis des grenouilles (Hydrocharis morsus-ranae) Spirodèle à plusieurs racines (Spirodela polyrhiza) Stratiotès faux-aloès (Stratiotes aloides)

Photo : Nicolas TERREL VARIATIONS DE L'HABITAT

Groupements à Hydrocharis (Hydrocharition morsi-ranae Oberdorfer 57, code corine 22.412 ), qui seul est prioritaire. Groupements à Spirodèles (Lemnion gibbae Tüxen & Schwabe-Braun 81, code corine 22.411)

EVOLUTION DE L’HABITAT

Evolution par dystrophie suite à des apports trop importants de nutriments, évolution du groupement à Hydrocharis vers le groupement à Spirodèles

INTERET ECONOMIQUE DE L’HABITAT

Négligeable

INTERET ECOLOGIQUE

Habitat communautaire prioritaire, le groupement à Hydrocharis abrite une flore remarquable (deux espèces protégées : l'Hydrocharis des grenouilles et le Stratiotès faux-aloès) et constitue un habitat important pour la reproduction de nombreux animaux (Amphibiens, Poissons, Odonates). Il occupe une surface d'environ 11,5 hectares sur l'ensemble du périmètre Natura 2000.

PRINCIPALES ORIENTATIONS DE GESTION

La procédure Natura 2000 est basée sur le volontariat et s’appuie donc sur une gestion contractuelle des habitats naturels. Aujourd’hui, la mise en œuvre du document d’objectifs ne prévoit pas de nouveau dispositif que ceux existant déjà en agriculture : les CAD, les MAE hors CAD et les contrats Natura 2000.

Dans certains cas, l’acquisition foncière, couplée à des contrats de gestion, garantira la pérennité des habitats en place.

OBJECTIF CORRESPONDANT OBJECTIF B – Maintenir ou améliorer la fonctionnalité et la qualité écologique des connexions et des annexes aquatiques

L’objectif B sera d’abord :

ü d’encourager une gestion conservatoire des habitats patrimoniaux,

ü d’améliorer voire de rétablir, par des pratiques ou aménagements adaptés, le fonctionnement de ces deux types d’habitats aquatiques en cas de fortes perturbations,

ü de veiller au maintien des échanges entre le lit mineur et les milieux aquatiques annexes et connexes.

MESURES DE GESTION LIEES A L’HABITAT

B-ana1 ð Création et entretien d’une mare

B-ana1 ð Restauration de mares, points d’eau

B-ana3 ð Entretien de mares ou points d’eau

B-ana4 ð Entretien adaptés des baissières, biefs et autres connections

Site Natura 2000 « Vallée de la Saône » n° FR 43 01 342 Type d’enjeux :

FICHE de SYNTHESE N° 12 Invertébrés FOSSES A GLYCERIE ET RUBANIER

CODE NATURA 2000 CODE CORINE BIOTOPES HABITATS ASSOCIES 53.142 : Communautés à Rubanier négligé

DESCRIPTEURS ECOLOGIQUES

Conditions écologiques : eaux courantes à faiblement courantes des fossés

Association végétale : Sparganio neglecti – Glycerion fluitantis Braun-Blanquet & Sissingh 42 (Groupements amphibies à Glycérie flottante)

Composition floristique : phytocénose caractéristique

Glycérie flottante (Glyceria fluitans) Rubanier négligé (Sparganium neglectum) Berle dressée (Berula erecta)

Photo : ENC VARIATIONS DE L'HABITAT

EVOLUTION DE L’HABITAT

INTERET ECONOMIQUE DE L’HABITAT

Négligeable

INTERET ECOLOGIQUE

Cette végétation a une importante fonction d'interface, notamment pour l'émergence des insectes aquatiques

PRINCIPALES ORIENTATIONS DE GESTION

La procédure Natura 2000 est basée sur le volontariat et s’appuie donc sur une gestion contractuelle des habitats naturels. Aujourd’hui, la mise en œuvre du document d’objectifs ne prévoit pas de nouveau dispositif que ceux existant déjà en agriculture : les CAD, les MAE hors CAD et les contrats Natura 2000.

Dans certains cas, l’acquisition foncière, couplée à des contrats de gestion, garantira la pérennité des habitats en place.

OBJECTIF CORRESPONDANT OBJECTIF B – Maintenir ou améliorer la fonctionnalité et la qualité écologique des connexions et des annexes aquatiques

L’objectif B sera d’abord :

ü d’encourager une gestion conservatoire des habitats patrimoniaux,

ü d’améliorer voire de rétablir, par des pratiques ou aménagements adaptés, le fonctionnement de ces deux types d’habitats aquatiques en cas de fortes perturbations,

ü de veiller au maintien des échanges entre le lit mineur et les milieux aquatiques annexes et connexes.

MESURES DE GESTION LIEES A L’HABITAT

B-ana1 ð Création et entretien d’une mare

B-ana1 ð Restauration de mares, points d’eau

B-ana3 ð Entretien de mares ou points d’eau

B-ana4 ð Entretien adaptés des baissières, biefs et autres connections

Site Natura 2000 « Vallée de la Saône » n° FR 43 01 342 Type d’enjeux :

FICHE de SYNTHESE N° 13 Habitats favorables à la reproduction des oiseaux ROSELIERES HAUTES Flore remarquable

CODE NATURA 2000 CODE CORINE BIOTOPES HABITATS ASSOCIES 53.11 : Phragmitaies

DESCRIPTEURS ECOLOGIQUES

Conditions écologiques : ceintures le long des rives en pente douce, eaux stagnantes ou très faiblement courantes, niveau d'eau relativement stable

Association végétale : Phragmition australis Koch 26 (Roselières)

Composition floristique : phytocénose caractéristique

Roseau commun (Phragmites australis) Iris des marais (Iris pseudacorus) Massette à large feuille (Typha latifolia) Rubanier dressé (Sparganium erectum) Butome en ombelle (Butomus umbellatus) Photo : Nicolas. TERREL VARIATIONS DE L'HABITAT

Variantes plus ou moins appauvries, parfois monospécifiques.

EVOLUTION DE L’HABITAT

Tendance à l'atterrissement par accumulation de matière organique et régression liée à une forte sensibilité aux stress mécaniques aggravée par l'eutrophisation.

INTERET ECONOMIQUE DE L’HABITAT

Négligeable

INTERET ECOLOGIQUE

L'importance des phragmitaies, qui sont aujourd'hui peu répandues dans le Val de Saône, tient principalement dans leur apport à la structuration du milieu. Celle-ci est importante pour la nidification de nombreuses espèces d'oiseaux, certaines étant fortement menacées : fauvettes aquatiques comme la Rousserolle turdoïde, Blongios nain… Elles peuvent en outre abriter le Butome en ombelles, protégé au niveau régional.

PRINCIPALES ORIENTATIONS DE GESTION

La procédure Natura 2000 est basée sur le volontariat et s’appuie donc sur une gestion contractuelle des habitats naturels. Aujourd’hui, la mise en œuvre du document d’objectifs ne prévoit pas de nouveau dispositif que ceux existant déjà en agriculture : les CTE et les contrats Natura 2000 (MAE hors CTE).

Dans certains cas, l’acquisition foncière, couplée à des contrats de gestion, garantira la pérennité des habitats en place.

En outre, l’entretien des bords de Saône du côté du chemin de halage appartient à VNF. Il est donc proposé d’intégrer les préconisations de gestion énoncées ici, dans les interventions annuelles d’entretien réalisés par VNF.

OBJECTIF CORRESPONDANT OBJECTIF C – Maintenir, voire accroître la surface des roselières (milieux herbacés hygrophiles) et adapter leur gestion aux enjeux ornithologiques correspondants

L’objectif C sera d’abord :

ü d’encourager une gestion conservatoire des habitats existants,

ü de rétablir le fonctionnement hydraulique si nécessaire

MESURES DE GESTION LIEES A L’HABITAT

C-ros ð Adapter la gestion des roselières aux enjeux ornithologiques correspondants

Site Natura 2000 « Vallée de la Saône » n° FR 43 01 342 Type d’enjeux :

FICHE de SYNTHESE N° 14 Invertébrés ROSELIERES BASSES Flore remarquable

CODE NATURA 2000 CODE CORINE BIOTOPES HABITATS ASSOCIES 53.14 : Roselières basses

DESCRIPTEURS ECOLOGIQUES

Conditions écologiques : ceintures le long des rives, en situation intermédiaire entre phragmitaies et cariçaies dans les séries d'atterrissement. eaux peu profondes et fluctuantes, émersion estivale régulière.

Association végétale : Oenanthion aquaticae Hejny 48 (Roselières basses)

Composition floristique : phytocénose caractéristique

Cresson amphibie (Rorippa amphibia) Alisma plantain d'eau (Alisma plantago-aquatica) Sagittaire à feuilles en flèche (Sagittaria sagittifolia) Rubanier émergé (Sparganium emersum) Oenanthe aquatique (Oenanthe aquatica) (rare dans la val de Saône) Butome en ombelle (Butomus umbellatus)

Photo :Nicolas TERREL VARIATIONS DE L'HABITAT

Groupement aquatique à Sagittaire et Rubanier émergé (Sagittario sagittifoliae – Sparganietum emersi Tüxen 53, code Corine 53.14) Groupement amphibie à oenanthe aquatique (Oenantho aquaticae – Rorippetum amphibiae Lohmeyer 50, code corine 53.146)

EVOLUTION DE L’HABITAT

Succède à la phragmitaie dans les séries d'atterrissement

INTERET ECONOMIQUE DE L’HABITAT

Négligeable

INTERET ECOLOGIQUE

Les roselières basses peuvent également abriter le Butome en ombelles, espèce protégée dans la région. C'est un milieu de reproduction important pour de nombreux animaux et en particulier des invertébrés.

PRINCIPALES ORIENTATIONS DE GESTION

La procédure Natura 2000 est basée sur le volontariat et s’appuie donc sur une gestion contractuelle des habitats naturels. Aujourd’hui, la mise en œuvre du document d’objectifs ne prévoit pas de nouveau dispositif que ceux existant déjà en agriculture : les CTE et les contrats Natura 2000 (MAE hors CTE).

Dans certains cas, l’acquisition foncière, couplée à des contrats de gestion, garantira la pérennité des habitats en place.

En outre, l’entretien des bords de Saône du côté du chemin de halage appartient à VNF. Il est donc proposé d’intégrer les préconisations de gestion énoncées ici, dans les interventions annuelles d’entretien réalisés par VNF.

OBJECTIF CORRESPONDANT OBJECTIF C – Maintenir, voire accroître la surface des roselières (milieux herbacés hygrophiles) et adapter leur gestion aux enjeux ornithologiques correspondants

L’objectif C sera d’abord :

ü d’encourager une gestion conservatoire des habitats existants,

ü de rétablir le fonctionnement hydraulique si nécessaire

MESURES DE GESTION LIEES A L’HABITAT

C-ros ð Adapter la gestion des roselières aux enjeux ornithologiques correspondants

Site Natura 2000 « Vallée de la Saône » n° FR 43 01 342 Type d’enjeux : FICHE de SYNTHESE N° 15 Forte richesse patrimoniale floristique FORETS INONDABLES A CHENES, ORMES Régulation du régime hydrologique ET FRENES Qualité des nappes phréatiques

CODE CORINE CODE NATURA 2000 HABITATS ASSOCIES BIOTOPES 91F0 : Forêts mixtes de Quercus robur, Ulmus laevis, Ulmus, Bras morts, prairies inondables, 44.4 : Frênaie-ormaie des bords Fraxinus excelsior ou angustifolia, riveraines des grands fleuves mégaphorbiaies, roselières, de Saône hygrocline à hygrophile (Ulmenion minoris) saulaies, aulnaies-frênaies

DESCRIPTEURS ECOLOGIQUES - Type de sol : Brun alluvial limono-argileux (fluviosol) - AssocIation végétale : Ulmo-Fraxinetum angustifoliae - Composition floristique (phytocénose caractéristique) : Strate arborescente Strate arbustive Strate herbacée Laîche maigre Chêne pédonculé Fusain d’Europe Laîche à épis Frêne élevé et hybrides Aubépine épineuse espacés Frêne oxyphylle Cornouiller sanguin Circé de Paris Orme lisse Troène Reine des prés Orme champêtre Coudrier Canche cespiteuse Erable champêtre Viornes Lierre terrestre Aulne Ronce bleuâtre Benoite commune Photo : Gilles BAILLY SITUATION DANS PROCESSUS DE MATURATION –AUTRES ETATS Ha/ Habitat % / Habitat potentiel Etat de Conservation Phase pionnière 7 0,5 Moyen Phase post pionnière 128 10,0 Assez bon Phase mature 868 67,8 Bon Peupleraie extensive 275,5 21,5 Moyen Plantation résineuse 1,8 0,2 Médiocre Total habitat potentiel 1280,3 100

SYLVOFACIES PREPONDERANTS è A ce type d’habitat s’apparentent 212 km de formations riveraines représentant 71% du linéaire diagnostiqué (ripisylves). L’état mature ne représente que 22%. ŒPeuplements mélangés en conversion issus du traitement en taillis sous futaie dominés par chêne pédonculé et frênes sur strate arbustive luxuriante . Sous étage de charme persistant en variante hygrocline. Maintien observable d’arbres morts et de plages de vieillissement. •Futaie régulière aux stades juvéniles, traitée par parcelle ou partie de parcelle .Essences prépondérantes : chêne pédonculé et/ou frênes ,en mélange avec ormes et érables, charme, aulne.

INTERET ECONOMIQUE DE L’HABITAT Ces écosystèmes présentent un fort potentiel de production forestière en bois d’œuvre de qualité. Déterminant dans la régulation du régime hydrologique et la qualité des nappes phréatiques, son fonctionnement dépend de l’inondabilité du milieu.

INTERET ECOLOGIQUE

Habitat communautaire à forte richesse patrimoniale tant en terme floristique ( frêne oxyphylle en aval de Gray, orme lisse relictuel, laîche maigre) que faunistique (crapaud sonneur, etc.) . A l’état relictuel sur la partie aval du cours de la Saône, ce type d’habitat est bien représenté sur le site Vallée de la Saône (59% du domaine boisé).

PRINCIPALES ORIENTATIONS DE GESTION La mise en œuvre du document d’objectifs ne prévoit pas de nouveau texte ou dispositif que ceux existant déjà en milieu forestier : - les orientations nationales de gestion des collectivités et des établissements publics - les orientations régionales forestières - les orientations locales d'aménagement des forêts des collectivités - les aménagements forestiers - les plans simples de gestion

Sur les forêt publiques :

La principale orientation sur ces forêt publiques est la poursuite du traitement actuelle en futaie régulière. A plus long terme, une évolution vers le traitement en futaie irrégulière (par parquets, par bouquets ou éventuellement pied à pied) plus en cohérence avec les enjeux de biodiversité et de conservation n’est cependant pas à exclure.

Sur les forêt privées :

Ë La macro-propriété :

Les résultats sont prometteurs d'une volonté suivie d'intégration des concepts de protection des milieux et des espèces.

Ë La micro-propriété :

La sensibilité de chacun au système d'aide en place et les affinités avec l'état boisé projettent ces micro parcelles et leurs propriétaires vers des objectifs différents.

Concernant les plantations de peupliers attenantes ou incluses dans des forêts alluviales, on recherchera une gestion adaptée afin de favoriser un retour de l’état à privilégier par les cahiers d’habitat. Pour les parcelles non attenantes, on se reportera aux mesures concernant les terres agricoles.

OBJECTIF CORRESPONDANT OBJECTIF D - Conserver les forêts alluviales inondables en conciliant rentabilité et qualité écologique. Pour les habitats d’intérêt communautaire et d’intérêt communautaire prioritaires identifiés sur le site :

• Lorsque les habitats hôtes et habitats d’accueil se confondent (pas ou peu de différence entre l’habitat générique et le sous- type, ou variante), l’objectif principal sera de maintenir la gestion en place.

‚ Lorsque les habitats hôtes et habitats d’accueil sont différents (l’habitat d’intérêt communautaire est alors en général minoritaire et à un stade peu évolué), l’objectif principal sera d’inciter les propriétaires à orienter leur gestion vers un retour de l’habitat d’accueil identifiable, comme préconisé par les cahiers d’habitat.

MESURES DE GESTION LIEES A L’HABITAT

D-for1 ð Maintenir ou améliorer la gestion de la foret alluviale inondable

D-for2 ð Création d’îlots de vieillissement ou d’îlots de sénescence si l’habitat est suffisamment étendu

D-for3 ð Réserver des arbres pour la biodiversité

D-for4 ð Recenser puis entretenir les mares intraforestières

Site Natura 2000 « Vallée de la Saône » n° FR 43 01 342 Type d’enjeux : FICHE de SYNTHESE N° 16 CHENAIE PEDONCULEE CALCICOLE A Essentiellement mares intra-forestières ACIDICLINE A PRIMEVERE

CODE NATURA 2000 CODE CORINE BIOTOPES HABITATS ASSOCIES 9160 – Chênaie pédonculée ou chênaie charmaie Habitats aquatiques (mares), forêts 41.24 * Chênaie pédonculée calcicole sub atlantique et médio européenne du alluviales, hêtraies-chênaies à acidicline à Primevère (rare) Carpinion betuli. acidiclines ou neutrophiles

DESCRIPTEURS ECOLOGIQUES - Compartiment stationnel : Système des basses terrasses - Type de sol : Brun lessivé à pseudogley limono-sableux (luvisol) - Association végétale : Poa chaixi-Quercetum roboris

- Composition floristique (phytocénose caractéristique) : Strate arborescente Strate arbustive Strate herbacée

Chêne pédonculé Fusain d’Europe Pâturin de Chaix Frêne élevé et hybrides Aubépine épineuse Primevère élevée Merisier Cornouiller sanguin Laîche des bois Charme Troène Reine des prés Tilleul à petites feuilles Coudrier Canche cespiteuse Bouleau Chèvrefeuille des Lierre terrestre Erable champêtre bois Oxalide Aulne Ronce

Photo : Gilles BAILLY SITUATION DANS PROCESSUS DE MATURATION –AUTRES ETATS Ha/ Habitat % / Habitat potentiel Etat de Conservation Phase pionnière 22,4 13,5 Moyen Phase mature 111 68,5 Bon Peupleraie extensive 19,6 12 Moyen Plantation résineuse 9,7 6,0 Médiocre Total habitat potentiel 162,7 100

SYLVOFACIES PREPONDERANTS Œ Peuplements mélangés en conversion issus du traitement en taillis sous futaie dominés par chêne pédonculé (80%) avec un cortège d’accompagnement composé de quelques frênes, merisiers, bouleaux, tilleuls et rarement de l’érable sycomore . Le sous étage de charme/tilleul est omniprésent. • Futaie régulière aux stades juvéniles, traitée par parcelle ou partie de parcelle. Essences prépondérantes : chêne pédonculé, en mélange avec la strate arborescente du milieu.

INTERET ECONOMIQUE DE L’HABITAT

Les potentialités forestières sont satisfaisantes. Le caractère hydromorphe des substrats les rend sensibles aux travaux d’exploitations.

INTERET ECOLOGIQUE

Habitat communautaire répandu sur le système des basses terrasses. La communauté floristique reste banale. Un système de mares intra forestières est présent en forêt communale de Rigny…

PRINCIPALES ORIENTATIONS DE GESTION La mise en œuvre du document d’objectifs ne prévoit pas de nouveau texte ou dispositif que ceux existant déjà en milieu forestier : - les orientations nationales de gestion des collectivités et des établissements publics - les orientations régionales forestières - les orientations locales d'aménagement des forêts des collectivités - les aménagements forestiers - les plans simples de gestion

Sur les forêt publiques :

La principale orientation sur ces forêt publiques est la poursuite du traitement actuelle en futaie régulière. A plus long terme, une évolution vers le traitement en futaie irrégulière (par parquets, par bouquets ou éventuellement pied à pied) plus en cohérence avec les enjeux de biodiversité et de conservation n’est cependant pas à exclure.

Sur les forêt privées :

Ë La macro-propriété :

Les résultats sont prometteurs d'une volonté suivie d'intégration des concepts de protection des milieux et des espèces.

Ë La micro-propriété :

La sensibilité de chacun au système d'aide en place et les affinités avec l'état boisé projettent ces micro parcelles et leurs propriétaires vers des objectifs différents.

Concernant les plantations de peupliers attenantes ou incluses dans des forêts alluviales, on recherchera une gestion adaptée afin de favoriser un retour de l’état à privilégier par les cahiers d’habitat. Pour les parcelles non attenantes, on se reportera aux mesures concernant les terres agricoles.

OBJECTIF CORRESPONDANT OBJECTIF D - Conserver les forêts alluviales inondables en conciliant rentabilité et qualité écologique. Pour les habitats d’intérêt communautaire et d’intérêt communautaire prioritaires identifiés sur le site :

• Lorsque les habitats hôtes et habitats d’accueil se confondent (pas ou peu de différence entre l’habitat générique et le sous-type, ou variante), l’objectif principal sera de maintenir la gestion en place.

‚ Lorsque les habitats hôtes et habitats d’accueil sont différents (l’habitat d’intérêt communautaire est alors en général minoritaire et à un stade peu évolué), l’objectif principal sera d’inciter les propriétaires à orienter leur gestion vers un retour de l’habitat d’accueil identifiable, comme préconisé par les cahiers d’habitat.

MESURES DE GESTION LIEES A L’HABITAT

D-for1 ð Maintenir ou améliorer la gestion de la foret alluviale inondable

D-for2 ð Création d’îlots de vieillissement ou d’îlots de sénescence si l’habitat est suffisamment étendu

D-for3 ð Réserver des arbres pour la biodiversité

D-for4 ð Recenser puis entretenir les mares intraforestières

Site Natura 2000 « Vallée de la Saône » n° FR 43 01 342 Type d’enjeux : FICHE de SYNTHESE N° 17 VIEILLES CHENAIES ACIDIPHILES DES Habitat communautaire limité dans l’espace PLAINES SABLONNEUSES

CODE NATURA 2000 CODE CORINE BIOTOPES HABITATS ASSOCIES Aulnaie marécageuse, forêts 9190 – Vieilles chênaies acidiphiles des plaines 41.51 Chênaie pédonculée à Molinie alluviales, hêtraies-chênaies sablonneuses à Quercus Robur. bleue acidiphiles.

DESCRIPTEURS ECOLOGIQUES - Compartiment stationnel : Système des basses terrasses - Type de sol : Sol lessivé à pseudogley sableux (rédoxisol) - Association végétale : Molinio Quercetum roboris

- Composition floristique (phytocénose caractéristique) : Strate arborescente Strate arbustive Strate herbacée

Chêne pédonculé Molinie bleue Bourdaine Chêne sessile Germandrée Saule à oreillettes Bouleau verruqueux scorodoine Chèvrefeuille des Aulne Canche flexueuse bois Tremble Crin végétal

Photo : Gilles BAILLY SITUATION DANS PROCESSUS DE MATURATION –AUTRES ETATS Ha/ Habitat % / Habitat potentiel Etat de Conservation Phase mature 13,8 88,5 Bon Plantation résineuse 1,8 11,5 Médiocre Total habitat potentiel 15,6 100

SYLVOFACIES PREPONDERANTS

Peuplements mélangés en conversion issus du traitement en taillis sous futaie dominés par chêne pédonculé (80%) avec quelques bouleaux verruqueux . La strate arbustive se limite de par les conditions édaphiques à bourdaine, saule à oreillettes, callune et chèvrefeuille.

INTERET ECONOMIQUE DE L’HABITAT

La sensibilité du substrat au tassement et la réactivité de la molinie à l’ouverture du couvert caractérisent cet habitat. Sa mise en régénération s’avère difficile.

INTERET ECOLOGIQUE

Habitat communautaire limité dans l’espace et localisé en forêt communale de Faverney. La communauté floristique est très pauvre.

PRINCIPALES ORIENTATIONS DE GESTION La mise en œuvre du document d’objectifs ne prévoit pas de nouveau texte ou dispositif que ceux existant déjà en milieu forestier : - les orientations nationales de gestion des collectivités et des établissements publics - les orientations régionales forestières - les orientations locales d'aménagement des forêts des collectivités - les aménagements forestiers - les plans simples de gestion

Sur les forêt publiques :

La principale orientation sur ces forêt publiques est la poursuite du traitement actuelle en futaie régulière. A plus long terme, une évolution vers le traitement en futaie irrégulière (par parquets, par bouquets ou éventuellement pied à pied) plus en cohérence avec les enjeux de biodiversité et de conservation n’est cependant pas à exclure.

Sur les forêt privées :

Ë La macro-propriété :

Les résultats sont prometteurs d'une volonté suivie d'intégration des concepts de protection des milieux et des espèces.

Ë La micro-propriété :

La sensibilité de chacun au système d'aide en place et les affinités avec l'état boisé projettent ces micro parcelles et leurs propriétaires vers des objectifs différents.

Concernant les plantations de peupliers attenantes ou incluses dans des forêts alluviales, on recherchera une gestion adaptée afin de favoriser un retour de l’état à privilégier par les cahiers d’habitat. Pour les parcelles non attenantes, on se reportera aux mesures concernant les terres agricoles.

OBJECTIF CORRESPONDANT OBJECTIF D - Conserver les forêts alluviales inondables en conciliant rentabilité et qualité écologique. Pour les habitats d’intérêt communautaire et d’intérêt communautaire prioritaires identifiés sur le site :

• Lorsque les habitats hôtes et habitats d’accueil se confondent (pas ou peu de différence entre l’habitat générique et le sous-type, ou variante), l’objectif principal sera de maintenir la gestion en place.

‚ Lorsque les habitats hôtes et habitats d’accueil sont différents (l’habitat d’intérêt communautaire est alors en général minoritaire et à un stade peu évolué), l’objectif principal sera d’inciter les propriétaires à orienter leur gestion vers un retour de l’habitat d’accueil identifiable, comme préconisé par les cahiers d’habitat.

MESURES DE GESTION LIEES A L’HABITAT

D-for1 ð Maintenir ou améliorer la gestion de la foret alluviale inondable

D-for2 ð Création d’îlots de vieillissement ou d’îlots de sénescence si l’habitat est suffisamment étendu

D-for3 ð Réserver des arbres pour la biodiversité

D-for4 ð Recenser puis entretenir les mares intraforestières

Site Natura 2000 « Vallée de la Saône » n° FR 43 01 342 Type d’enjeux : FICHE de SYNTHESE N° 18 HETRAIE-CHENAIE CONTINENTALE A Enjeu écologique moindre PATURIN

CODE NATURA 2000 CODE CORINE BIOTOPES HABITATS ASSOCIES 41.13 Hêtraie-chênaie continentale hêtraies-chênaies calcicoles ou 9130 –Hêtraie chênaie de l’Asperulo acidicline à mésoacidiphiile à Paturin de neutrophiles,.chênaies pédonculées Fagetum Chaix mésoneutrophiles à mésoacidiphiles

DESCRIPTEURS ECOLOGIQUES - Compartiment stationnel : Système des moyennes et hautes terrasses - Type de sol : Brun brun lessivé à pseudogleyl limono-sableux à limono argileux (luvisol) - Association végétale : Poa chaixi-Fagetum

- Composition floristique (phytocénose caractéristique) : Strate arborescente Strate arbustive Strate herbacée Pâturin de Chaix Hêtre Laîche fausse brize Chêne sessile Coudrier Laîche des bois Chêne pédonculé Chèvrefeuille des Reine des prés Merisier bois Canche cespiteuse Charme Ronces Violette de Rivin Tilleul à petites feuilles Saule marsault Oxalide Bouleau etc. Photo : Gilles BAILLY SITUATION DANS PROCESSUS DE MATURATION –AUTRES ETATS Ha/ Habitat % / Habitat potentiel Etat de Conservation Phase pionnière 12,1 5,9 Moyen Phase mature 21,4 10,3 Bon Chênaie à charme 137,9 68 Assez bon Peupleraie extensive 12,1 6,0 Moyen Plantation résineuse 20 9,8 Médiocre Total habitat potentiel 203,5 100

SYLVOFACIES PREPONDERANTS

Œ Peuplements mélangés en conversion issus du traitement en taillis sous futaie dominés par chêne sessile (60%) avec un cortège d’accompagnement composé du hêtre, des merisiers, bouleaux, tilleuls . Le sous étage de charme est omniprésent . • Futaie régulière aux stades juvéniles, traitée par parcelle ou partie de parcelle. Essences prépondérantes : chêne sessile et/ou hêtre, en mélange avec la strate arborescente du milieu. Ž Les transformations par enrésinement ou peupleraie (32 ha) résultent de la décennie 70 et ne se sont pas accrues depuis.

INTERET ECONOMIQUE DE L’HABITAT

Les potentialités forestières sont excellentes pour les essences spontanées. Les études de stations, le traitement en futaie participe à la réhabilitation d’une dynamique sylviculturale favorable au hêtre.

INTERET ECOLOGIQUE

Habitat communautaire répandu sur le système des terrasses. La communauté floristique est ordinaire .

PRINCIPALES ORIENTATIONS DE GESTION La mise en œuvre du document d’objectifs ne prévoit pas de nouveau texte ou dispositif que ceux existant déjà en milieu forestier : - les orientations nationales de gestion des collectivités et des établissements publics - les orientations régionales forestières - les orientations locales d'aménagement des forêts des collectivités - les aménagements forestiers - les plans simples de gestion

Sur les forêt publiques :

La principale orientation sur ces forêt publiques est la poursuite du traitement actuelle en futaie régulière. A plus long terme, une évolution vers le traitement en futaie irrégulière (par parquets, par bouquets ou éventuellement pied à pied) plus en cohérence avec les enjeux de biodiversité et de conservation n’est cependant pas à exclure.

Sur les forêt privées :

Ë La macro-propriété :

Les résultats sont prometteurs d'une volonté suivie d'intégration des concepts de protection des milieux et des espèces.

Ë La micro-propriété :

La sensibilité de chacun au système d'aide en place et les affinités avec l'état boisé projettent ces micro parcelles et leurs propriétaires vers des objectifs différents.

Concernant les plantations de peupliers attenantes ou incluses dans des forêts alluviales, on recherchera une gestion adaptée afin de favoriser un retour de l’état à privilégier par les cahiers d’habitat. Pour les parcelles non attenantes, on se reportera aux mesures concernant les terres agricoles.

OBJECTIF CORRESPONDANT OBJECTIF D - Conserver les forêts alluviales inondables en conciliant rentabilité et qualité écologique. Pour les habitats d’intérêt communautaire et d’intérêt communautaire prioritaires identifiés sur le site :

• Lorsque les habitats hôtes et habitats d’accueil se confondent (pas ou peu de différence entre l’habitat générique et le sous-type, ou variante), l’objectif principal sera de maintenir la gestion en place.

‚ Lorsque les habitats hôtes et habitats d’accueil sont différents (l’habitat d’intérêt communautaire est alors en général minoritaire et à un stade peu évolué), l’objectif principal sera d’inciter les propriétaires à orienter leur gestion vers un retour de l’habitat d’accueil identifiable, comme préconisé par les cahiers d’habitat.

MESURES DE GESTION LIEES A L’HABITAT

D-for1 ð Maintenir ou améliorer la gestion de la foret alluviale inondable

D-for2 ð Création d’îlots de vieillissement ou d’îlots de sénescence si l’habitat est suffisamment étendu

D-for3 ð Réserver des arbres pour la biodiversité

D-for4 ð Recenser puis entretenir les mares intraforestières

Site Natura 2000 « Vallée de la Saône » n° FR 43 01 342 Type d’enjeux : FICHE de SYNTHESE N° 19 HETRAIE-CHENAIE CONTINENTALE Forte diversité végétale CALCICOLE A NEUTROPHILE A ASPERULE ODORANTE ET MELIQUE UNIFLORE

CODE NATURA 2000 CODE CORINE BIOTOPES HABITATS ASSOCIES 41.13 Hêtraie-chênaie continentale Hêtraies-chênaies continentales 9130 –Hêtraie chênaie de l’Asperulo Fagetum calcicole à neutrophile à Aspérule acidiclines à mésoacidiphiles ; odorante et Mélique uniflore Erablaies-Tillaies à Scolopendre

DESCRIPTEURS ECOLOGIQUES - Compartiment stationnel : Frange des plateaux calcaires - Type de sol : Brun eutrophe à légèrement lessivé argilo-limoneux à limono argileux (calcicol) - Association végétale : Galio odorati-Fagetum

- Composition floristique (phytocénose caractéristique) : Strate arborescente Strate arbustive Strate herbacée Aspérule odorante Hêtre Cornouillers Mélique uniflore Chêne sessile sanguin et mâle Violette des bois Merisier Coudrier Oxalide Erable champêtre Aubépines épineuse Mercuriale pérenne Erable sycomore et monogyne Gouet tacheté Frêne Fusain Ornithogale des Charme Camerisier Pyrénées Alisiers Rosier des champs etc. Photo : Gilles BAILLY SITUATION DANS PROCESSUS DE MATURATION –AUTRES ETATS Ha/ Habitat % / Habitat potentiel Etat de Conservation Phase postpionnière 44,6 72,6 Moyen Phase mature 5,7 9,3 Bon Chênaie à charme 11,1 18,1 Assez bon Total habitat potentiel 61,4 100

SYLVOFACIES PREPONDERANTS

Œ Peuplements mélangés en conversion issus du traitement en taillis sous futaie dominés par chêne sessile (60%) accompagné d’un spectre dendrologique très ouvert . • Futaie régulière au stade jeune futaie, traitée par parcelle ou partie de parcelle .Essences prépondérantes : hêtre et/ou chêne sessile ,en mélange avec la strate arborescente du milieu. Ž Les phases post pionnières correspondent à une étape de reconquête forestière résultant de l’abandon de certaines terres agricoles délaissées sur versant (vignes, pâtis communaux) au début du XXe. Le robinier, le frêne et l’érable champêtre assurent cette étape de colonisation forestière.

INTERET ECONOMIQUE DE L’HABITAT

La fertilité des variantes stationnelles dépend donc de la pierrosité et du volume de sol prospectable. L’extinction du traitement en taillis sous futaie, les études de stations, le traitement en futaie participe à la réhabilitation d’une dynamique sylviculturale favorable au hêtre.

INTERET ECOLOGIQUE

Habitat communautaire très répandu sur les plateaux calcaires de Haute Saône adjacents au site. La richesse minérale du substrat favorise la diversité végétale. L’alimentation hydrique résulte uniquement du régime pluvial.

PRINCIPALES ORIENTATIONS DE GESTION La mise en œuvre du document d’objectifs ne prévoit pas de nouveau texte ou dispositif que ceux existant déjà en milieu forestier : - les orientations nationales de gestion des collectivités et des établissements publics - les orientations régionales forestières - les orientations locales d'aménagement des forêts des collectivités - les aménagements forestiers - les plans simples de gestion

Sur les forêt publiques :

La principale orientation sur ces forêt publiques est la poursuite du traitement actuelle en futaie régulière. A plus long terme, une évolution vers le traitement en futaie irrégulière (par parquets, par bouquets ou éventuellement pied à pied) plus en cohérence avec les enjeux de biodiversité et de conservation n’est cependant pas à exclure.

Sur les forêt privées :

Ë La macro-propriété :

Les résultats sont prometteurs d'une volonté suivie d'intégration des concepts de protection des milieux et des espèces.

Ë La micro-propriété :

La sensibilité de chacun au système d'aide en place et les affinités avec l'état boisé projettent ces micro parcelles et leurs propriétaires vers des objectifs différents.

Concernant les plantations de peupliers attenantes ou incluses dans des forêts alluviales, on recherchera une gestion adaptée afin de favoriser un retour de l’état à privilégier par les cahiers d’habitat. Pour les parcelles non attenantes, on se reportera aux mesures concernant les terres agricoles.

OBJECTIF CORRESPONDANT OBJECTIF D - Conserver les forêts alluviales inondables en conciliant rentabilité et qualité écologique. Pour les habitats d’intérêt communautaire et d’intérêt communautaire prioritaires identifiés sur le site :

• Lorsque les habitats hôtes et habitats d’accueil se confondent (pas ou peu de différence entre l’habitat générique et le sous-type, ou variante), l’objectif principal sera de maintenir la gestion en place.

‚ Lorsque les habitats hôtes et habitats d’accueil sont différents (l’habitat d’intérêt communautaire est alors en général minoritaire et à un stade peu évolué), l’objectif principal sera d’inciter les propriétaires à orienter leur gestion vers un retour de l’habitat d’accueil identifiable, comme préconisé par les cahiers d’habitat.

MESURES DE GESTION LIEES A L’HABITAT

D-for1 ð Maintenir ou améliorer la gestion de la foret alluviale inondable

D-for2 ð Création d’îlots de vieillissement ou d’îlots de sénescence si l’habitat est suffisamment étendu

D-for3 ð Réserver des arbres pour la biodiversité

D-for4 ð Recenser puis entretenir les mares intraforestières

Site Natura 2000 « Vallée de la Saône » n° FR 43 01 342 Type d’enjeux :

FICHE de SYNTHESEN° 20 Forte richesse ornithologique patrimoniale Régulation des crues SAULAIE ARBORESCENTE A SAULE BLANC Stabilisation des berges et îlots

CODE NATURA 2000 CODE CORINE BIOTOPES HABITATS ASSOCIES Habitats aquatiques, prairies 91EO - Forêts alluviales à Alnus glutinosa et Fraxinus 44.13 - Saulaie arborescente à Saule inondables, mégaphorbiaies, excelsior blanc roselières, aulnaies-frênaies

DESCRIPTEURS ECOLOGIQUES - Type de sol : Brun alluvial limono-argileux (fluviosol) - Association végétale : Salicetum albae - Composition floristique (phytocénose caractéristique) : Strate arborescente Strate arbustive Strate herbacée

Baldingère Ortie dioique Saule blanc Phragmite commun Saule pourpre Frêne élevé et hybrides Reine des prés Sureau noir Frêne oxyphylle Laîche des rives Lierre terrestre Angélique sauvage

Photo : Gilles BAILLY SITUATION DANS PROCESSUS DE MATURATION –AUTRES ETATS Ha/ Habitat % / Habitat potentiel Etat de Conservation Phase mature 6,6 0,3 Bon Total habitat potentiel 6,6 100

SYLVOFACIES PREPONDERANTS Peuplements très ponctuels ou en cordon souvent traités en taillis présentant toutes les phases de maturation sur un espace restreint ( saulaie arbustive à saulaie blanche) . Maintien observable d’arbres morts et de plages de vieillissement (îles, berges hors accès).

INTERET ECONOMIQUE ET FONCTIONNEL DE L’HABITAT

Essentiel dans la régulation des crues et la stabilisation des berges et îlots. Participe à la structuration paysagère du lit majeur. Milieu à faible fertilité excluant les essences forestières à bois dur.

INTERET ECOLOGIQUE

Habitat communautaire prioritaire à forte richesse patrimoniale en terme ornithologique . Souvent en position d’écotone entre le lit mineur et les milieux terrestres. Formations riveraines relictuelles (3 km) dans les zones les moins accessibles aux activités.

PRINCIPALES ORIENTATIONS DE GESTION La mise en œuvre du document d’objectifs ne prévoit pas de nouveau texte ou dispositif que ceux existant déjà en milieu forestier (les orientations nationales de gestion des collectivités et des établissements publics, les orientations régionales forestières, les orientations locales d'aménagement des forêts des collectivités, les aménagements forestiers, les plans simples de gestion) ou en agriculture (les CAD et les contrats Natura 2000).

Dans certains cas, l’acquisition foncière, couplée à des contrats de gestion, garantira la pérennité des habitats en place.

La préservation de la forêt riveraine passe d’abord par le maintien et l’entretien régulier de l’existant conformément aux cahiers techniques de l’agence de l’eau RMC (Agence de l’Eau RMC, 1998) : les objectifs de l’entretien doivent rester modestes et à la mesure des travaux qu’ils vont susciter, c’est à dire des interventions légères (recépage, prévention des embâcles) pour conforter le fonctionnement naturel du cours d’eau.

En cas d’interruption de la forêt linéaire, il serait opportun de reconquérir les zones potentiellement les plus intéressantes afin de favoriser un continuum le long de la rivière (corridor écologique végétal).

Par ailleurs, afin de faciliter la mise en œuvre de l’entretien et de préserver localement un espace de liberté, il est conseillé de résoudre le handicap du morcellement de la propriété en procédant à des acquisitions par des collectivités ou des organismes d’intérêt général.

OBJECTIF CORRESPONDANT OBJECTIF E – Conserver, voire accroître le linéaire des forêts riveraines (ripisylves). Pour les habitats d’intérêt communautaire et d’intérêt communautaire prioritaires identifiés sur le site :

• Lorsque les habitats hôtes et habitats d’accueil se confondent (pas ou peu de différence entre l’habitat générique et le sous-type, ou variante), l’objectif principal sera de maintenir la gestion en place.

‚ Lorsque les habitats hôtes et habitats d’accueil sont différents (l’habitat d’intérêt communautaire est alors en général minoritaire et à un stade peu évolué), l’objectif principal sera d’inciter les propriétaires à orienter leur gestion vers un retour de l’habitat d’accueil identifiable, comme préconisé par les cahiers d’habitat.

MESURES DE GESTION LIEES A L’HABITAT

E-rip1 ð Pérenniser l’entretien de la ripisylve lorsque celle-ci est en bon état de conservation

E-rip2 ð Restaurer la ripisylve lorsqu’elle est dans un état de conservation mauvais a moyen

Site Natura 2000 « Vallée de la Saône » n° FR 43 01 342 Type d’enjeux :

FICHE de SYNTHESE N° 21 Forte richesse ornithologique patrimoniale SAULAIE ARBORESCENTE A SAULE CASSANT Régulation des crues

CODE NATURA 2000 CODE CORINE BIOTOPES HABITATS ASSOCIES Habitats aquatiques, prairies inondables, 91EO - Forêts alluviales à Alnus glutinosa et 44.13 - Saulaie arborescente à mégaphorbiaies, roselières, frênaies- Fraxinus excelsior Saule cassant ormaies, aulnaies-frênaies

DESCRIPTEURS ECOLOGIQUES

- Type de sol : Brun alluvial limono-argileux (fluviosol), pseudogley, gley (réductisol)

- Association végétale : Salicetum fragilis

- Composition floristique (phytocénose caractéristique) : Strate arborescente Strate arbustive Strate herbacée

Baldingère Ortie dioïque Saule à trois Phragmite commun Saule cassant étamines Reine des prés Saule blanc Saule cendré Gaillet grateron Laîche des rives Angélique sauvage

Photo : Gilles BAILLY SITUATION DANS PROCESSUS DE MATURATION –AUTRES ETATS Ha/ Habitat % / Habitat potentiel Etat de Conservation Phase mature 40,9 99,8 Bon Peupleraie extensive 0,5 0,2 Moyen Total habitat potentiel 41,4 100

SYLVOFACIES PREPONDERANTS Peuplements très ponctuels ou en cordon de taillis simple présentant toutes les phases de maturation sur un espace restreint ( saulaie arbustive à saulaie fragilis) . Maintien observable d’arbres morts et de plages de vieillissement (îles, berges hors accès).

INTERET ECONOMIQUE DE L’HABITAT

Cet habitat est essentiel dans la régulation des crues et la mosaïque d’habitats de la plaine alluviale.

INTERET ECOLOGIQUE

Habitat communautaire prioritaire à forte richesse patrimoniale surtout sous l’aspect ornithologique . Souvent en position d’écotone entre les milieux aquatiques et les milieux terrestres. Il constitue par ailleurs l’embryon des frênaies-ormaies hygrophyles et des aulnaies-frênaies. Les formations linéaires forment sur près de 23 km des interfaces en ourlets forestiers ou en cordons au milieu des espaces prairiaux.

PRINCIPALES ORIENTATIONS DE GESTION La mise en œuvre du document d’objectifs ne prévoit pas de nouveau texte ou dispositif que ceux existant déjà en milieu forestier (les orientations nationales de gestion des collectivités et des établissements publics, les orientations régionales forestières, les orientations locales d'aménagement des forêts des collectivités, les aménagements forestiers, les plans simples de gestion) ou en agriculture (les CAD et les contrats Natura 2000).

Dans certains cas, l’acquisition foncière, couplée à des contrats de gestion, garantira la pérennité des habitats en place.

La préservation de la forêt riveraine passe d’abord par le maintien et l’entretien régulier de l’existant conformément aux cahiers techniques de l’agence de l’eau RMC (Agence de l’Eau RMC, 1998) : les objectifs de l’entretien doivent rester modestes et à la mesure des travaux qu’ils vont susciter, c’est à dire des interventions légères (recépage, prévention des embâcles) pour conforter le fonctionnement naturel du cours d’eau.

En cas d’interruption de la forêt linéaire, il serait opportun de reconquérir les zones potentiellement les plus intéressantes afin de favoriser un continuum le long de la rivière (corridor écologique végétal).

Par ailleurs, afin de faciliter la mise en œuvre de l’entretien et de préserver localement un espace de liberté, il est conseillé de résoudre le handicap du morcellement de la propriété en procédant à des acquisitions par des collectivités ou des organismes d’intérêt général.

OBJECTIF CORRESPONDANT OBJECTIF E – Conserver, voire accroître le linéaire des forêts riveraines (ripisylves). Pour les habitats d’intérêt communautaire et d’intérêt communautaire prioritaires identifiés sur le site :

• Lorsque les habitats hôtes et habitats d’accueil se confondent (pas ou peu de différence entre l’habitat générique et le sous-type, ou variante), l’objectif principal sera de maintenir la gestion en place.

‚ Lorsque les habitats hôtes et habitats d’accueil sont différents (l’habitat d’intérêt communautaire est alors en général minoritaire et à un stade peu évolué), l’objectif principal sera d’inciter les propriétaires à orienter leur gestion vers un retour de l’habitat d’accueil identifiable, comme préconisé par les cahiers d’habitat.

MESURES DE GESTION LIEES A L’HABITAT

E-rip1 ð Pérenniser l’entretien de la ripisylve lorsque celle-ci est en bon état de conservation

E-rip2 ð Restaurer la ripisylve lorsqu’elle est dans un état de conservation mauvais a moyen

Site Natura 2000 « Vallée de la Saône » n° FR 43 01 342 Type d’enjeux :

Forte richesse patrimoniale à l’égard des FICHE de SYNTHESE N° 22 amphibiens AULNAIE- FRENAIE DES SOLS ENGORGES Régulation du régime des eaux Qualité des nappes phréatiques

CODE NATURA 2000 CODE CORINE BIOTOPES HABITATS ASSOCIES Habitats aquatiques, prairies inondables, 91EO - Forêts alluviales à Alnus 44.332 – Aulnaie- frênaie des mégaphorbiaies, roselières, cariçaies, saulaies, glutinosa et Fraxinus excelsior sols engorgés frênaies-ormaies hygrophiles, aulnaies marécageuses.

DESCRIPTEURS ECOLOGIQUES - Compartiment stationnel : Plaine alluviale inondable (frange externe au contact des terrasses ou en retrait du lit mineur) - Type de sol : Gley,amphigley limono-argileux (reductisol) - Association végétale : Filipendula ulmariae-Alnetum

- Composition floristique (phytocénose caractéristique) : Strate arborescente Strate arbustive Strate herbacée Cirse maraîcher Aulne glutineux Lysimaque vulgaire Saule cendré Chêne pédonculé (rare) Circée de Paris Houblon Frêne élevé et hybrides Reine des prés Groseillier rouge Saule cassant Canche cespiteuse

Laîche des marais Angélique commune Photo : Gilles BAILLY SITUATION DANS PROCESSUS DE MATURATION –AUTRES ETATS A ce type d’habitat s’apparentent 19 km de formations riveraines Ha/ Habitat % / Habitat potentiel Etat de Conservation Phase postpionnière 5,0 4,5 Assez bon Phase mature 88,4 62,4 Bon Peupleraie extensive 48,2 34,1 Moyen Total habitat potentiel 141,6 100

SYLVOFACIES PREPONDERANTS Œ Peuplements de taillis vieilli dominé par l’aulne glutineux avec quelques chênes pédonculés et frênes au gré des micro variations topographiques . Le caractère optimal de maturation existe dans quelques habitats très engorgés où l’exploitation demeure très difficile.

• Les peupleraies extensives introduites dans ce milieu offrent des possibilités de réhabilitation de la dynamique forestière de l’habitat potentiel à partir du sous étage.

INTERET ECONOMIQUE DE L’HABITAT

Sa position dans le compartiment alluvial lui confère des rôles multiples dans la mosaïque d’habitats, la régulation du régime des eaux, la qualité des nappes phréatiques.

INTERET ECOLOGIQUE

Habitat communautaire prioritaire à forte richesse patrimoniale à l’égard de la faune amphibienne en particulier . La durée d’engorgement du milieu est le déterminant écologique essentiel de ce type d’habitat. Ce type d’habitat couvre 6,5 % du domaine boisé sur le site Vallée de la Saône.

PRINCIPALES ORIENTATIONS DE GESTION La mise en œuvre du document d’objectifs ne prévoit pas de nouveau texte ou dispositif que ceux existant déjà en milieu forestier (les orientations nationales de gestion des collectivités et des établissements publics, les orientations régionales forestières, les orientations locales d'aménagement des forêts des collectivités, les aménagements forestiers, les plans simples de gestion) ou en agriculture (les CAD et les contrats Natura 2000).

Dans certains cas, l’acquisition foncière, couplée à des contrats de gestion, garantira la pérennité des habitats en place.

La préservation de la forêt riveraine passe d’abord par le maintien et l’entretien régulier de l’existant conformément aux cahiers techniques de l’agence de l’eau RMC (Agence de l’Eau RMC, 1998) : les objectifs de l’entretien doivent rester modestes et à la mesure des travaux qu’ils vont susciter, c’est à dire des interventions légères (recépage, prévention des embâcles) pour conforter le fonctionnement naturel du cours d’eau.

En cas d’interruption de la forêt linéaire, il serait opportun de reconquérir les zones potentiellement les plus intéressantes afin de favoriser un continuum le long de la rivière (corridor écologique végétal).

Par ailleurs, afin de faciliter la mise en œuvre de l’entretien et de préserver localement un espace de liberté, il est conseillé de résoudre le handicap du morcellement de la propriété en procédant à des acquisitions par des collectivités ou des organismes d’intérêt général.

OBJECTIF CORRESPONDANT OBJECTIF E – Conserver, voire accroître le linéaire des forêts riveraines (ripisylves). Pour les habitats d’intérêt communautaire et d’intérêt communautaire prioritaires identifiés sur le site :

• Lorsque les habitats hôtes et habitats d’accueil se confondent (pas ou peu de différence entre l’habitat générique et le sous-type, ou variante), l’objectif principal sera de maintenir la gestion en place.

‚ Lorsque les habitats hôtes et habitats d’accueil sont différents (l’habitat d’intérêt communautaire est alors en général minoritaire et à un stade peu évolué), l’objectif principal sera d’inciter les propriétaires à orienter leur gestion vers un retour de l’habitat d’accueil identifiable, comme préconisé par les cahiers d’habitat.

MESURES DE GESTION LIEES A L’HABITAT

E-rip1 ð Pérenniser l’entretien de la ripisylve lorsque celle-ci est en bon état de conservation

E-rip2 ð Restaurer la ripisylve lorsqu’elle est dans un état de conservation mauvais a moyen

Site Natura 2000 « Vallée de la Saône » n° FR 43 01 342 Type d’enjeux : FICHE de SYNTHESE N° 23 Habitat communautaire prioritaire à forte AULNAIE- FRENAIE DES PETITS richesse patrimoniale RUISSEAUX A LAICHE PENDANTE Rôle prépondérant de vecteur de biodiversité

CODE NATURA 2000 CODE CORINE BIOTOPES HABITATS ASSOCIES Prairies inondables, mégaphorbiaies, 91EO - Forêts alluviales à Alnus glutinosa 44.332 – Aulnaie- frênaie des petits chênaies pédonculées, hêtraies-chênaies et Fraxinus excelsior ruisseaux à laîche pendante. à Mélique ou Aspérule.

DESCRIPTEURS ECOLOGIQUES

- Compartiment stationnel : Plaine alluviale et système des terrasses (habitat linéaire-petits ruisseaux- ou ponctuel-sources).

- Type de sol : Brun alluvial limono-argileux - Gley (fluviosol, réductisol) - Association végétale : Carici remotae-Fraxinetum - Composition floristique (phytocénose caractéristique) : Strate arborescente Strate arbustive Strate herbacée

Laîche espacée Laîche pendante Aulne glutineux Lysimaque des bois Chêne pédonculé (rare) Groseillier rouge Circée de Paris Frêne élevé et hybrides Reine des prés Saule cassant Laîche des marais Prêle géante

Photo : Gilles BAILLY SITUATION DANS PROCESSUS DE MATURATION –AUTRES ETATS Ha/ Habitat % / Habitat potentiel Etat de Conservation Phase mature 8,4 75,7 Bon Plantation résineuse 2,7 24,3 Médiocre Total habitat potentiel 11,1 100

SYLVOFACIES PREPONDERANTS Œ Peuplements de taillis sous futaie vieilli dominé par l’aulne glutineux avec quelques chêne pédonculés et frênes en fonction du niveau hydrique . Le caractère optimal de maturation existe dans quelques habitats très engorgés où l’exploitation demeure très difficile. L’enrichissement est entrepris par bouquets réguliers à partir d’essences adaptées.

• Les quelques hectares de résineux (épicéa, douglas) introduits dans ce milieu et la sylviculture pratiquée ont altéré les possibilités de réhabilitation de la dynamique sylvigénétique de l’habitat potentiel.

INTERET ECONOMIQUE DE L’HABITAT

Ses rôles multiples dans la mosaique d’habitats, la régulation du régime hydrologique, la qualité des nappes phréatiques sont reconnus. Les objectifs de protection et de conservation biologique de cet habitat linéaire doivent être conciliés avec ses fortes potentialités forestières.

INTERET ECOLOGIQUE

Habitat communautaire prioritaire à forte richesse patrimoniale . Sa position entre plusieurs compartiments lui confère le rôle prépondérant de vecteur de biodiversité. Ce type d’habitat est d’une importance spatiale réduite ; 0,5 % du domaine boisé sur le site Vallée de la Saône.

PRINCIPALES ORIENTATIONS DE GESTION La mise en œuvre du document d’objectifs ne prévoit pas de nouveau texte ou dispositif que ceux existant déjà en milieu forestier (les orientations nationales de gestion des collectivités et des établissements publics, les orientations régionales forestières, les orientations locales d'aménagement des forêts des collectivités, les aménagements forestiers, les plans simples de gestion) ou en agriculture (les CAD et les contrats Natura 2000).

Dans certains cas, l’acquisition foncière, couplée à des contrats de gestion, garantira la pérennité des habitats en place.

La préservation de la forêt riveraine passe d’abord par le maintien et l’entretien régulier de l’existant conformément aux cahiers techniques de l’agence de l’eau RMC (Agence de l’Eau RMC, 1998) : les objectifs de l’entretien doivent rester modestes et à la mesure des travaux qu’ils vont susciter, c’est à dire des interventions légères (recépage, prévention des embâcles) pour conforter le fonctionnement naturel du cours d’eau.

En cas d’interruption de la forêt linéaire, il serait opportun de reconquérir les zones potentiellement les plus intéressantes afin de favoriser un continuum le long de la rivière (corridor écologique végétal).

Par ailleurs, afin de faciliter la mise en œuvre de l’entretien et de préserver localement un espace de liberté, il est conseillé de résoudre le handicap du morcellement de la propriété en procédant à des acquisitions par des collectivités ou des organismes d’intérêt général.

OBJECTIF CORRESPONDANT OBJECTIF E – Conserver, voire accroître le linéaire des forêts riveraines (ripisylves). Pour les habitats d’intérêt communautaire et d’intérêt communautaire prioritaires identifiés sur le site :

• Lorsque les habitats hôtes et habitats d’accueil se confondent (pas ou peu de différence entre l’habitat générique et le sous-type, ou variante), l’objectif principal sera de maintenir la gestion en place.

‚ Lorsque les habitats hôtes et habitats d’accueil sont différents (l’habitat d’intérêt communautaire est alors en général minoritaire et à un stade peu évolué), l’objectif principal sera d’inciter les propriétaires à orienter leur gestion vers un retour de l’habitat d’accueil identifiable, comme préconisé par les cahiers d’habitat.

MESURES DE GESTION LIEES A L’HABITAT

E-rip1 ð Pérenniser l’entretien de la ripisylve lorsque celle-ci est en bon état de conservation

E-rip2 ð Restaurer la ripisylve lorsqu’elle est dans un état de conservation mauvais a moyen

Site Natura 2000 « Vallée de la Saône » n° FR 43 01 342 Type d’enjeux :

Habitat communautaire prioritaire très localisé FICHE de SYNTHESE N° 24 Caractère atypique sur le site ERABLAIE-TILLAIE A SCOLOPENDRE Forte diversité végétale Habitat très favorable aux oiseaux et chiroptères

CODE NATURA 2000 CODE CORINE BIOTOPES HABITATS ASSOCIES Hêtraies-chênaies continentales 9180 –Forêts de pente, éboulis ou ravin du calcicoles à neutrophiles à 41.4 Erablaie-Tillaie à Scolopendre Tilion Acerion Aspérule odorante et Mélique uniflore ; forêts alluviales

DESCRIPTEURS ECOLOGIQUES - Compartiment stationnel : Frange des plateaux calcaires(éboulis,rupture,front de faille) - Type de sol : Humo calcique (calcisol) - Association végétale : Phyllitido Aceretum

- Composition floristique (phytocénose caractéristique) : Strate arborescente Strate arbustive Strate herbacée

Clématite Scolopendre Frêne Cornouillers sanguin Polypode vulgaire Erable champêtre et mâle Capillaire Erable sycomore Coudrier Lunaire vivace Erable plane Aubépine monogyne Aconit tue loup Tilleul à grandes Viorne mancienne Barbe de bouc feuilles Camerisier etc Rosier des champs

Photo : Gilles BAILLY SITUATION DANS PROCESSUS DE MATURATION –AUTRES ETATS Ha/ Habitat % / Habitat potentiel Etat de Conservation Phase mature 12,4 100 Bon Total habitat potentiel 12,4 100

SYLVOFACIES PREPONDERANTS

Peuplements mélangés ou le frêne et l’érable sycomore prédominent dans un cortège dendrologique composé des espèces précitées. Le coudrier ,dans la strate arbustive et le scolopendre au niveau des herbacées sont très présents.

INTERET ECONOMIQUE DE L’HABITAT

La situation topographique extrême l’exclut de la plupart des activités humaines. L’extraction de minéraux ou la création de nouvelles infrastructures routières en constituent les risques majeurs.

INTERET ECOLOGIQUE

Habitat communautaire prioritaire très localisé et linéaire en front de faille des plateaux calcaires sous-jacents. Au contact de la Saône, cet habitat a un caractère atypique sur le site. La richesse minérale du substrat favorise la diversité végétale. Les anfractuosités de la roche sont autant de niches écologiques pour oiseaux et chiroptères.

PRINCIPALES ORIENTATIONS DE GESTION

La mise en œuvre du document d’objectifs ne prévoit pas de nouveau texte ou dispositif que ceux existant déjà en milieu forestier : - les orientations nationales de gestion des collectivités et des établissements publics - les orientations régionales forestières - les orientations locales d'aménagement des forêts des collectivités - les aménagements forestiers - les plans simples de gestion

OBJECTIF CORRESPONDANT OBJECTIF F – Maintenir et pérenniser la forêt de pente, d’éboulis ou de ravin

Il s’agit, dans ces forêts peu productives et difficiles à exploiter, de limiter les interventions humaines aux interventions phytosanitaires ou aux interventions permettant de maintenir la biodiversité de l’habitat.

MESURES DE GESTION LIEES A L’HABITAT

F-fra ð Maintenir ou améliorer la gestion de la forêt d’éboulis

RESEAU NATURA 2000

Document d'objectifs de gestion du site européen n° FR 4301342

« Vallée de la Saône »

DOCUMENT ANNEXE

SYNDICAT MIXTE SAÔNE – DOUBS CHAMBRE D’AGRICULTURE DE HAUTE – SAÔNE OFFICE NATIONAL DES FORÊTS DE HAUTE – SAÔNE ESPACE NATUREL COMTOIS

Opérateurs désignés

17 JANVIER 2003

Site Natura 2000 « Vallée de la Saône »

NATURA 2000 – Site n°63 – COPIL n°2 - 07/03/05 Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des Forêts 70 – Espace Naturels Comtois

Site Natura 2000 « Vallée de la Saône »

LISTE DES ANNEXES

Annexe 1 : Cadre légal de NATURA 2000 ...... 3 Annexe 2 : Les instances de travail...... 30 Annexe 3 : Composition des six commissions techniques...... 31 Annexe 4 : Composition du Comité de pilotage restreint...... 32 Annexe 5 : Composition du Comité de pilotage...... 33 Annexe 6 : Répartition des surfaces communales concernées par le site « Vallée de la Saône » ...... 35 Annexe 7 : Les znieff de type I concernées par le site Natura 2000 « Vallée de la Saône »....36 Annexe 8 : Les znieff de type II concernées par le site Natura 2000 « Vallée de la Saône » ..37 Annexe 9 : 2ème programme d’action pour la Zone Vulnérable du Graylois - Arrêté Préfectoral du 9 Novembre 2001...... 38 Annexe 10 : L’assainissement domestique sur le site...... 43 Annexe 11 : Les zones d’AEP sur le site « Vallée de la Saône »...... 44 Annexe 12 : Populations des communes du site lors des deux derniers recensements...... 46 Annexe 13 : Répartition amont –aval de la population sur le site Natura 2000 "Vallée de la Saône" en 1999...... 47 Annexe 14 : Evolution démographique des 68 communes du site Natura 2000 "Vallée de la Saône" sur 10 ans...... 48 Annexe 15 : Documents d’urbanisme...... 49 Annexe 16 : Réglementions des boisements...... 50 Annexe 17 : Remembrements...... 51 Annexe 18 : Base de données des sites et des sols pollués appelant une action des pouvoirs publics. Recensement 1996 actualisé...... 52 Annexe 19 : Etablissements classés au titre des risques industriels...... 59 Annexe 20 : Sites et monuments classés...... 60 Annexe 21 : Sites et monuments inscrits...... 61 Annexe 22 : Liste des barrages et seuils sur la Saône en Haute-Saône...... 62 Annexe 23 : Evolution du trafic fluvial sur la Saône amont sur 10 ans...... 63 Annexe 24 : Répartition mensuelle du trafic fluvial sur la Saône amont...... 64 Annexe 25 : Liste des réserves de chasse...... 65 Annexe 26 : Relevés des pêches professionnelles et amateurs aux engins sur la Saône amont...... 66 Annexe 27 : Liste des AAPPMA situées dans la zone concernée par l’étude...... 67 Annexe 28 : Liste des réserves de pêche situées dans la zone concernée par l’étude...... 68 Annexe 29 : Répartition de l’occupation du sol par commune...... 72 Annexe 30 : Répartition détaillée de l’occupation du sol par commune dans la zone Natura 2000...... 74 Annexe 31 : Pérennité des sièges d’exploitation ...... 76 Annexe 32 : Répartition des UGB bovins et nombre de DEXEL réalisés...... 77 Annexe 33 : Les élevages bovins : Nombre, taille et orientation...... 78 Annexe 34 : Les références laitières par commune et le nombre de droit de vaches allaitantes ...... 79

NATURA 2000 – Document intermédiaire n°1 - 07/03/05 1 Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des Forêts 70 – Espace Naturels Comtois Site Natura 2000 « Vallée de la Saône »

Annexe 35 : Nombre de primes bovins mâles...... 80 Annexe 36 : Elevages Ovins, porcins, caprins et volailles...... 81 Annexe 37 : Exploitations agricoles ayant souscrit un contrat OPLVS (1997-1999) ...... 82 Annexe 38 : Tableaux AGRESTE (1970 – 2000)...... 84 Annexe 39 : Liste des Associations Foncières sur le site Natura 2000 « Vallée de la Saône » ...... 85 Annexe 40 : Clé de détermination des habitats agropastoraux du Val de Saône...... 86 Annexe 41 : Resencement des habitats naturels aquatiques sur le site...... 87 Annexe 42 : Transects prairiaux...... 88 Annexe 43 : Relevés phytosociologiques...... 89 Annexe 44 : Fiches descriptives des habitats aquatiques et prairiaux d’intérêt communautaire sur le site Natura 2000 « Vallée de la Saône »...... 91 Annexe 45 : Fiches descriptives des habitats forestiers d’intérêt communautaire sur le site Natura 2000 « Vallée de la Saône »...... 92 Annexe 46 : Liste par commune des stations de plantes protégées et remarquables sur le site Natura 2000 « Vallée de la Saône »...... 93 Annexe 47 : Répartition mondiale des 10 principales espèces végétales patrimoniales présentes sur le site...... 94 Annexe 48 : Intérêt floristique par station...... 95 Annexe 49 : Liste des communes ayant un intérêt ornithologique sur le site « Vallée de la Saône »...... 97 Annexe 50 : Stations à intérêt ornithologique...... 99 Annexe 51 : Stations à Chiroptères...... 101 Annexe 52 : Liste des communes ayant un intérêt herpéthologique sur le site « Vallée de la Saône »...... 102 Annexe 53 : stations à Amphibiens ...... 103 Annexe 54 : Liste des communes ayant un intérêt enthomologique sur le site « Vallée de la Saône »...... 104 Annexe 55 : Stations à invertébrés remarquables...... 105

NATURA 2000 – Document intermédiaire n°1 - 07/03/05 2 Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des Forêts 70 – Espace Naturels Comtois Site Natura 2000 « Vallée de la Saône »

ANNEXE 1 : CADRE LEGAL DE NATURA 2000

Vous trouverez dans cette première annexe les textes européens concernant la procédure Natura 2000 et leur retranscription en droit français :

Ë Décret no 2001-1031 du 8 novembre 2001 relatif à la procédure de désignation des sites Natura 2000 et modifiant le code rural

Ë Directive 79/409/CEE du Conseil, du 2 avril 1979, concernant la conservation des oiseaux sauvages

Ë Directive 92/43/CEE du Conseil, du 21 mai 1992, concernant la conservation des habitats naturels ainsi que de la faune et de la flore sauvages

Ë CODE RURAL (Partie réglementaire, extraits) Livre II - Chapitre IV - Conservation des habitats naturels, de la faune et de la flore sauvages Section 2 - Sites Natura 2000

Ë CODE DE L'ENVIRONNEMENT (Partie législative, extraits) Livre IV : Faune et flore Section 1 - Sites Natura 2000

Ë Décret 2001-1216 du 20 Décembre 2001 Décret relatif à la gestion des sites Natura 2000 et modifiant le code rural

NATURA 2000 – Document intermédiaire n°1 - 07/03/05 3 Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des Forêts 70 – Espace Naturels Comtois Site Natura 2000 « Vallée de la Saône »

DECRET NO 2001-1031 DU 8 NOVEMBRE 2001 RELATIF A LA PROCEDURE DE DESIGNATION DES SITES NATURA 2000 ET MODIFIANT LE CODE RURAL

NOR : ATEN0190039D

J.O. Numéro 260 du 9 Novembre 2001 page 17826 Textes généraux Ministère de l'aménagement du territoire et de l'environnement

Le Premier ministre, Sur le rapport du ministre de l'aménagement du territoire et de l'environnement, Vu la directive 79/409/CEE du Conseil du 2 avril 1979 modifiée concernant la conservation des oiseaux sauvages ; Vu la directive 92/43/CEE du Conseil du 21 mai 1992 modifiée concernant la conservation des habitats naturels ainsi que de la faune et de la flore sauvages ; Vu le code de l'environnement, notamment son article L. 414-1 à L. 414-6 ; Vu le code rural ; Vu la loi no 2001-1 du 3 janvier 2001 portant habilitation du Gouvernement à transposer, par ordonnances, des directives communautaires et à mettre en œuvre certaines dispositions du droit communautaire, notamment son article 3 ; Le Conseil d'Etat (section des travaux publics) entendu,

Décrète :

Art. 1er. - Le titre Ier du livre II du code rural (partie Réglementaire) est modifié comme suit :

I. - L'intitulé du chapitre IV est remplacé par l'intitulé suivant : « Conservation des habitats naturels, de la faune et de la flore sauvages ». II. - Il est créé dans le même chapitre IV une section 2 ainsi rédigée :

« Section 2 « Sites Natura 2000 « Sous-section 1 « Dispositions communes

« Art. R. 214-15. - Pour l'application du I de l'article L. 414-1 du code de l'environnement, un arrêté du ministre chargé de l'environnement fixe la liste des types d'habitats naturels et des espèces de faune et de flore sauvages, qui peuvent justifier la mise en œuvre de la procédure de désignation de zones spéciales de conservation. « Cette liste détermine également les types d'habitats naturels et les espèces dont la protection est prioritaire. « Art. R. 214-16. - Pour l'application du II de l'article L. 414-1 du code de l'environnement, un arrêté du ministre chargé de l'environnement fixe la liste des oiseaux sauvages qui peuvent justifier la mise en œuvre de la procédure de désignation de zones de protection spéciale. « Art. R. 214-17. - Les dispositions de la présente section ne s'appliquent pas dans les départements d'outre-mer. « Sous-section 2 « Procédure de désignation des sites Natura 2000

« Art. R. 214-18. - Le préfet soumet pour avis le projet de périmètre de zone spéciale de conservation ou de zone de protection spéciale aux communes et aux établissements publics de coopération intercommunale concernés sur le territoire desquels est localisée en tout ou en partie la zone envisagée. Les conseils municipaux et les organes délibérants des établissements publics émettent leur avis motivé dans le délai de deux mois à compter de leur saisine. A défaut de s'être prononcés dans ce délai, ils sont réputés avoir émis un avis favorable.

NATURA 2000 – Document intermédiaire n°1 - 07/03/05 4 Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des Forêts 70 – Espace Naturels Comtois Site Natura 2000 « Vallée de la Saône » « Le ou les préfets transmettent au ministre chargé de l'environnement le projet de désignation de site Natura 2000, assorti des avis qu'ils ont recueillis. S'ils s'écartent des avis motivés mentionnés au premier alinéa, ils en indiquent les raisons dans le projet qu'ils transmettent. « Art. R. 214-19. - Saisi d'un projet de désignation d'une zone spéciale de conservation, le ministre chargé de l'environnement décide de proposer la zone pour la constitution du réseau communautaire Natura 2000. Cette proposition est notifiée à la Commission européenne. Lorsque la zone proposée est inscrite par la Commission européenne sur la liste des sites d'importance communautaire, le ministre de l'environnement prend un arrêté la désignant comme site Natura 2000. « Art. R. 214-20. - Saisi d'un projet de désignation d'une zone de protection spéciale, le ministre chargé de l'environnement prend un arrêté désignant la zone comme site Natura 2000. Sa décision est notifiée à la Commission européenne. « Art. R. 214-21. - Lorsque le site inclut tout ou partie d'un terrain militaire, le projet de désignation mentionné à l'article R. 214-18 est établi conjointement par le ou les préfets et par le commandant de la région terre. « Le ministre chargé de l'environnement et le ministre chargé de la défense décident conjointement de proposer le site à la Commission européenne dans les conditions prévues à l'article R. 214-19 et de désigner le site comme site Natura 2000. « Art. R. 214-22. - L'arrêté portant désignation d'un site Natura 2000 est publié au Journal officiel de la République française. « L'arrêté et ses annexes comportant notamment la carte du site, sa dénomination, sa délimitation, ainsi que l'identification des habitats naturels et des espèces qui ont justifié la désignation du site, sont tenus à la disposition du public dans les services du ministère chargé de l'environnement et à la préfecture. »

Art. 2. - Les dispositions de l'article R. 214-18 et du premier alinéa de l'article R. 214-21 du code rural ne sont pas applicables aux zones de protection spéciale qui ont été notifiées à la Commission européenne avant la publication du présent décret. Ces zones de protection spéciale font l'objet d'une désignation comme site Natura 2000 par arrêté du ministre chargé de l'environnement ou, lorsque le site inclut tout ou partie d'un terrain militaire, par arrêté conjoint du ministre chargé de l'environnement et du ministre chargé de la défense. Le préfet organise une ou plusieurs réunions d'information relative à ces zones désignées comme sites Natura 2000 avec les conseils municipaux et les organes délibérants des établissements publics de coopération intercommunale concernés sur le territoire desquels sont localisées en tout ou en partie ces zones.

Art. 3. - Le décret no 95-631 du 5 mai 1995 relatif à la conservation des habitats naturels et des habitats d'espèces sauvages d'intérêt communautaire est abrogé.

Art. 4. - Le ministre de la défense et le ministre de l'aménagement du territoire et de l'environnement sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent décret, qui sera publié au Journal officiel de la République française.

Fait à Paris, le 8 novembre 2001. Lionel Jospin Par le Premier ministre : Le ministre de l'aménagement du territoire et de l'environnement, Yves Cochet Le ministre de la défense, Alain Richard

NATURA 2000 – Document intermédiaire n°1 - 07/03/05 5 Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des Forêts 70 – Espace Naturels Comtois Site Natura 2000 « Vallée de la Saône »

Directive 79/409/CEE du Conseil, du 2 avril 1979, concernant la conservation des oiseaux sauvages

DIRECTIVE DU CONSEIL DU 2 AVRIL 1979 CONCERNANT LA CONSERVATION DES OISEAUX SAUVAGES ( 79/409/CEE ) LE CONSEIL DES COMMUNAUTES EUROPEENNES, VU LE TRAITE INSTITUANT LA COMMUNAUTE ECONOMIQUE EUROPEENNE, ET NOTAMMENT SON ARTICLE 235, VU LA PROPOSITION DE LA COMMISSION ( 1 ), VU L'AVIS DE L'ASSEMBLEE ( 2 ), VU L'AVIS DU COMITE ECONOMIQUE ET SOCIAL ( 3 ), CONSIDERANT QUE LA DECLARATION DU CONSEIL, DU 22 NOVEMBRE 1973, CONCERNANT UN PROGRAMME D'ACTION DES COMMUNAUTES EUROPEENNES EN MATIERE D'ENVIRONNEMENT ( 4 ), PREVOIT DES ACTIONS SPECIFIQUES POUR LA PROTECTION DES OISEAUX, COMPLETEES PAR LA RESOLUTION DU CONSEIL DES COMMUNAUTES EUROPEENNES ET DES REPRESENTANTS DES GOUVERNEMENTS DES ETATS MEMBRES, REUNIS AU SEIN DU CONSEIL, DU 17 MAI 1977, CONCERNANT LA POURSUITE ET LA REALISATION D'UNE POLITIQUE ET D'UN PROGRAMME D'ACTION DES COMMUNAUTES EUROPEENNES EN MATIERE D'ENVIRONNEMENT ( 5 ) ; CONSIDERANT QUE, SUR LE TERRITOIRE EUROPEEN DES ETATS MEMBRES, UN GRAND NOMBRE D'ESPECES D'OISEAUX VIVANT NATURELLEMENT A L'ETAT SAUVAGE SUBISSENT UNE REGRESSION DE LEUR POPULATION, TRES RAPIDE DANS CERTAINS CAS, ET QUE CETTE REGRESSION CONSTITUE UN DANGER SERIEUX POUR LA CONSERVATION DU MILIEU NATUREL, NOTAMMENT A CAUSE DES MENACES QU'ELLE FAIT PESER SUR LES EQUILIBRES BIOLOGIQUES; CONSIDERANT QUE LES ESPECES D'OISEAUX VIVANT NATURELLEMENT A L'ETAT SAUVAGE SUR LE TERRITOIRE EUROPEEN DES ETATS MEMBRES SONT EN GRANDE PARTIE DES ESPECES MIGRATRICES ; QUE DE TELLES ESPECES CONSTITUENT UN PATRIMOINE COMMUN ET QUE LA PROTECTION EFFICACE DES OISEAUX EST UN PROBLEME D'ENVIRONNEMENT TYPIQUEMENT TRANSFRONTALIER QUI IMPLIQUE DES RESPONSABILITES COMMUNES ; CONSIDERANT QUE LES CONDITIONS DE VIE DES OISEAUX AU GROENLAND DIFFERENT FONDAMENTALEMENT DE CELLES QUE CONNAISSENT LES OISEAUX DANS LES AUTRES REGIONS DU TERRITOIRE EUROPEEN DES ETATS MEMBRES EN RAISON DES CIRCONSTANCES GENERALES ET NOTAMMENT DU CLIMAT, DE LA FAIBLE DENSITE DE LA POPULATION AINSI QUE DE L'ETENDUE ET DE LA SITUATION GEOGRAPHIQUE EXCEPTIONNELLE DE CETTE ILE ; CONSIDERANT QUE, DES LORS, IL Y A LIEU DE NE PAS APPLIQUER LA PRESENTE DIRECTIVE AU GROENLAND; CONSIDERANT QUE LA CONSERVATION DES ESPECES D'OISEAUX VIVANT NATURELLEMENT A L'ETAT SAUVAGE SUR LE TERRITOIRE EUROPEEN DES ETATS MEMBRES EST NECESSAIRE A LA REALISATION, DANS LE FONCTIONNEMENT DU MARCHE COMMUN, DES OBJECTIFS DE LA COMMUNAUTE DANS LES DOMAINES DE L'AMELIORATION DES CONDITIONS DE VIE, D'UN DEVELOPPEMENT HARMONIEUX DES ACTIVITES ECONOMIQUES DANS L'ENSEMBLE DE LA COMMUNAUTE ET D'UNE EXPANSION CONTINUE ET EQUILIBREE, MAIS QUE LES POUVOIRS D'ACTION SPECIFIQUES REQUIS EN LA MATIERE N'ONT PAS ETE PREVUS PAR LE TRAITE ; CONSIDERANT QUE LES MESURES A PRENDRE DOIVENT S'APPLIQUER AUX DIFFERENTS FACTEURS QUI PEUVENT AGIR SUR LE NIVEAU DE POPULATION DES OISEAUX, A SAVOIR LES REPERCUSSIONS DES ACTIVITES HUMAINES ET NOTAMMENT LA DESTRUCTION ET LA POLLUTION DE LEURS HABITATS, LA CAPTURE ET LA DESTRUCTION PAR L'HOMME AINSI QUE LE COMMERCE AUQUEL CES PRATIQUES DONNENT LIEU ET QU'IL Y A LIEU D'ADAPTER LE DEGRE DE CES MESURES A LA SITUATION DES DIFFERENTES ESPECES DANS LE CADRE D'UNE POLITIQUE DE CONSERVATION ; CONSIDERANT QUE LA CONSERVATION A POUR OBJET LA PROTECTION A LONG TERME ET LA GESTION DES RESSOURCES NATURELLES EN TANT QUE PARTIE INTEGRANTE DU PATRIMOINE DES PEUPLES EUROPEENS; QU'ELLE PERMET LA REGULATION DE CES RESSOURCES ET REGLEMENTE LEUR EXPLOITATION SUR LA BASE DE MESURES NECESSAIRES AU MAINTIEN ET A L'ADAPTATION DES EQUILIBRES NATURELS DES ESPECES DANS LES LIMITES DE CE QUI EST RAISONNABLEMENT POSSIBLE ; CONSIDERANT QUE LA PRESERVATION, LE MAINTIEN OU LE RETABLISSEMENT D'UNE DIVERSITE ET D'UNE SUPERFICIE SUFFISANTES D'HABITATS SONT INDISPENSABLES A LA CONSERVATION DE TOUTES LES ESPECES D'OISEAUX; QUE CERTAINES ESPECES D'OISEAUX DOIVENT FAIRE L'OBJET DE MESURES DE CONSERVATION SPECIALE CONCERNANT LEUR HABITAT AFIN D'ASSURER LEUR SURVIE ET LEUR REPRODUCTION DANS LEUR AIRE DE DISTRIBUTION ; QUE CES MESURES DOIVENT EGALEMENT TENIR COMPTE DES ESPECES MIGRATRICES ET ETRE COORDONNEES EN VUE DE LA CONSTITUTION D'UN RESEAU COHERENT ; CONSIDERANT QUE, POUR EVITER QUE LES INTERETS COMMERCIAUX N'EXERCENT UNE PRESSION NOCIVE EVENTUELLE SUR LES NIVEAUX DE PRELEVEMENT, IL EST NECESSAIRE D'INSTAURER UNE INTERDICTION GENERALE DE COMMERCIALISATION ET DE LIMITER TOUTE DEROGATION AUX SEULES ESPECES DONT LE STATUT BIOLOGIQUE LE PERMET, COMPTE TENU DES CONDITIONS SPECIFIQUES QUI PREVALENT DANS LES DIFFERENTES REGIONS ; CONSIDERANT QU'EN RAISON DE LEUR NIVEAU DE POPULATION, DE LEUR DISTRIBUTION GEOGRAPHIQUE ET DE LEUR TAUX DE REPRODUCTION DANS L'ENSEMBLE DE LA COMMUNAUTE CERTAINES ESPECES PEUVENT ETRE L'OBJET D'ACTES DE CHASSE, CE QUI CONSTITUE UNE EXPLOITATION ADMISSIBLE, POUR AUTANT QUE CERTAINES LIMITES SOIENT ETABLIES ET RESPECTEES, CES ACTES DE CHASSE DEVANT ETRE COMPATIBLES AVEC LE MAINTIEN DE LA POPULATION DE CES ESPECES A UN NIVEAU SATISFAISANT; CONSIDERANT QUE LES MOYENS, INSTALLATIONS OU METHODES DE CAPTURE OU DE MISE A MORT MASSIVE OU NON SELECTIVE AINSI QUE LA POURSUITE A PARTIR DE CERTAINS MOYENS DE TRANSPORT DOIVENT ETRE INTERDITS EN RAISON DE LA PRESSION EXCESSIVE QU'ILS EXERCENT OU PEUVENT EXERCER SUR LE NIVEAU DE POPULATION DES ESPECES CONCERNEES;

NATURA 2000 – Document intermédiaire n°1 - 07/03/05 6 Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des Forêts 70 – Espace Naturels Comtois Site Natura 2000 « Vallée de la Saône » CONSIDERANT QUE, EN RAISON DE L'IMPORTANCE QUE PEUVENT REVETIR CERTAINES SITUATIONS SPECIFIQUES, IL Y A LIEU DE PREVOIR UNE POSSIBILITE DE DEROGATION, SOUS CERTAINES CONDITIONS, ASSORTIE D'UNE SURVEILLANCE PAR LA COMMISSION; CONSIDERANT QUE LA CONSERVATION DES OISEAUX, ET EN PARTICULIER LA CONSERVATION DES OISEAUX MIGRATEURS, POSE ENCORE DES PROBLEMES POUR LESQUELS DES TRAVAUX SCIENTIFIQUES DOIVENT ETRE ENTREPRIS ET QUE CES TRAVAUX PERMETTRONT EN OUTRE D'EVALUER L'EFFICACITE DES MESURES PRISES; CONSIDERANT QU'IL S'AGIT DE VEILLER EN CONSULTATION AVEC LA COMMISSION A CE QUE L'INTRODUCTION EVENTUELLE D'ESPECES D'OISEAUX NE VIVANT PAS NATURELLEMENT A L'ETAT SAUVAGE SUR LE TERRITOIRE EUROPEEN DES ETATS MEMBRES NE PORTE AUCUN PREJUDICE A LA FLORE ET A LA FAUNE LOCALES ; CONSIDERANT QUE LA COMMISSION PREPARERA ET COMMUNIQUERA AUX ETATS MEMBRES TOUS LES TROIS ANS UN RAPPORT DE SYNTHESE BASE SUR LES INFORMATIONS QUE LES ETATS MEMBRES LUI ADRESSERONT SUR L'APPLICATION DES DISPOSITIONS NATIONALES PRISES EN VERTU DE LA PRESENTE DIRECTIVE ; CONSIDERANT QUE LE PROGRES TECHNIQUE ET SCIENTIFIQUE NECESSITE UNE ADAPTATION RAPIDE DE CERTAINES ANNEXES ; QU'IL CONVIENT, POUR FACILITER LA MISE EN OEUVRE DES MESURES NECESSAIRES A CET EFFET, DE PREVOIR UNE PROCEDURE INSTAURANT UNE COOPERATION ETROITE ENTRE LES ETATS MEMBRES ET LA COMMISSION AU SEIN D'UN COMITE POUR L'ADAPTATION AU PROGRES TECHNIQUE ET SCIENTIFIQUE,

A ARRETE LA PRESENTE DIRECTIVE :

ARTICLE PREMIER

1 . LA PRESENTE DIRECTIVE CONCERNE LA CONSERVATION DE TOUTES LES ESPECES D'OISEAUX VIVANT NATURELLEMENT A L'ETAT SAUVAGE SUR LE TERRITOIRE EUROPEEN DES ETATS MEMBRES AUQUEL LE TRAITE EST D'APPLICATION . ELLE A POUR OBJET LA PROTECTION, LA GESTION ET LA REGULATION DE CES ESPECES ET EN REGLEMENTE L'EXPLOITATION . 2 . LA PRESENTE DIRECTIVE S'APPLIQUE AUX OISEAUX AINSI QU'A LEURS OEUFS, A LEURS NIDS ET A LEURS HABITATS . 3 . LA PRESENTE DIRECTIVE NE S'APPLIQUE PAS AU GROENDLAND.

ARTICLE 2

LES ETATS MEMBRES PRENNENT TOUTES LES MESURES NECESSAIRES POUR MAINTENIR OU ADAPTER LA POPULATION DE TOUTES LES ESPECES D'OISEAUX VISEES A L'ARTICLE 1ER A UN NIVEAU QUI CORRESPONDE NOTAMMENT AUX EXIGENCES ECOLOGIQUES, SCIENTIFIQUES ET CULTURELLES, COMPTE TENU DES EXIGENCES ECONOMIQUES ET RECREATIONNELLES.

ARTICLE 3

1 . COMPTE TENU DES EXIGENCES MENTIONNEES A L'ARTICLE 2, LES ETATS MEMBRES PRENNENT TOUTES LES MESURES NECESSAIRES POUR PRESERVER, MAINTENIR OU RETABLIR UNE DIVERSITE ET UNE SUPERFICIE SUFFISANTES D'HABITATS POUR TOUTES LES ESPECES D'OISEAUX VISEES A L'ARTICLE 1ER . 2 . LA PRESERVATION, LE MAINTIEN ET LE RETABLISSEMENT DES BIOTOPES ET DES HABITATS COMPORTENT EN PREMIER LIEU LES MESURES SUIVANTES : A ) CREATION DE ZONES DE PROTECTION ; B ) ENTRETIEN ET AMENAGEMENT CONFORMES AUX IMPERATIFS ECOLOGIQUES DES HABITATS SE TROUVANT A L'INTERIEUR ET A L'EXTERIEUR DES ZONES DE PROTECTION; C ) RETABLISSEMENT DES BIOTOPES DETRUITS; D ) CREATION DE BIOTOPES.

ARTICLE 4

1 . LES ESPECES MENTIONNEES A L'ANNEXE I FONT L'OBJET DE MESURES DE CONSERVATION SPECIALE CONCERNANT LEUR HABITAT, AFIN D'ASSURER LEUR SURVIE ET LEUR REPRODUCTION DANS LEUR AIRE DE DISTRIBUTION . A CET EGARD, IL EST TENU COMPTE : A ) DES ESPECES MENACEES DE DISPARITION; B ) DES ESPECES VULNERABLES A CERTAINES MODIFICATIONS DE LEURS HABITATS; C ) DES ESPECES CONSIDEREES COMME RARES PARCE QUE LEURS POPULATIONS SONT FAIBLES OU QUE LEUR REPARTITION LOCALE EST RESTREINTE ; D ) D'AUTRES ESPECES NECESSITANT UNE ATTENTION PARTICULIERE EN RAISON DE LA SPECIFICATION DE LEUR HABITAT . IL SERA TENU COMPTE, POUR PROCEDER AUX EVALUATIONS, DES TENDANCES ET DES VARIATIONS DES NIVEAUX DE POPULATION . LES ETATS MEMBRES CLASSENT NOTAMMENT EN ZONES DE PROTECTION SPECIALE LES TERRITOIRES LES PLUS APPROPRIES EN NOMBRE ET EN SUPERFICIE A LA CONSERVATION DE CES DERNIERES DANS LA ZONE GEOGRAPHIQUE MARITIME ET TERRESTRE D'APPLICATION DE LA PRESENTE DIRECTIVE . 2 . LES ETATS MEMBRES PRENNENT DES MESURES SIMILAIRES A L'EGARD DES ESPECES MIGRATRICES NON VISEES A L'ANNEXE I DONT LA VENUE EST REGULIERE, COMPTE TENU DES BESOINS DE PROTECTION DANS LA ZONE GEOGRAPHIQUE MARITIME ET TERRESTRE D'APPLICATION DE LA PRESENTE DIRECTIVE EN CE QUI CONCERNE LEURS AIRES DE REPRODUCTION, DE MUE ET D'HIVERNAGE ET LES ZONES DE RELAIS DANS LEURS AIRES DE MIGRATION . A CETTE FIN, LES ETATS MEMBRES ATTACHENT UNE IMPORTANCE PARTICULIERE A LA PROTECTION DES ZONES HUMIDES ET TOUT PARTICULIEREMENT DE CELLES D'IMPORTANCE INTERNATIONALE .

NATURA 2000 – Document intermédiaire n°1 - 07/03/05 7 Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des Forêts 70 – Espace Naturels Comtois Site Natura 2000 « Vallée de la Saône » 3 . LES ETATS MEMBRES ADRESSENT A LA COMMISSION TOUTES LES INFORMATIONS UTILES DE MANIERE A CE QU'ELLE PUISSE PRENDRE LES INITIATIVES APPROPRIEES EN VUE DE LA COORDINATION NECESSAIRE POUR QUE LES ZONES VISEES AU PARAGRAPHE 1 D'UNE PART, ET AU PARAGRAPHE 2, D'AUTRE PART, CONSTITUENT UN RESEAU COHERENT REPONDANT AUX BESOINS DE PROTECTION DES ESPECES DANS LA ZONE GEOGRAPHIQUE MARITIME ET TERRESTRE D'APLICATION DE LA PRESENTE DIRECTIVE . 4 . LES ETATS MEMBRES PRENNENT LES MESURES APPROPRIEES POUR EVITER DANS LES ZONES DE PROTECTION VISEES AUX PARAGRAPHES 1 ET 2 LA POLLUTION OU LA DETERIORATION DES HABITATS AINSI QUE LES PERTURBATIONS TOUCHANT LES OISEAUX, POUR AUTANT QU'ELLES AIENT UN EFFET SIGNIFICATIF EU EGARD AUX OBJECTIFS DU PRESENT ARTICLE . EN DEHORS DE CES ZONES DE PROTECTION, LES ETATS MEMBRES S'EFFORCENT EGALEMENT D'EVITER LA POLLUTION OU LA DETERIORATION DES HABITATS.

ARTICLE 5

SANS PREJUDICE DES ARTICLES 7 ET 9, LES ETATS MEMBRES PRENNENT LES MESURES NECESSAIRES POUR INSTAURER UN REGIME GENERAL DE PROTECTIONS DE TOUTES LES ESPECES D'OISEAUX VISEES A L'ARTICLE 1ER ET COMPORTANT NOTAMMENT L'INTERDICTION : A ) DE LES TUER OU DE LES CAPTURER INTENTIONNELLEMENT, QUELLE QUE SOIT LA METHODE EMPLOYEE; B ) DE DETRUIRE OU D'ENDOMMAGER INTENTIONNELLEMENT LEURS NIDS ET LEURS OEUFS ET D'ENLEVER LEURS NIDS; C ) DE RAMASSER LEURS OEUFS DANS LA NATURE ET DE LES DETENIR, MEME VIDES ; D ) DE LES PERTURBER INTENTIONNELLEMENT, NOTAMMENT DURANT LA PERIODE DE REPRODUCTION ET DE DEPENDANCE, POUR AUTANT QUE LA PERTURBATION AIT UN EFFET SIGNIFICATIF EU EGARD AUX OBJECTIFS DE LA PRESENTE DIRECTIVE ; E ) DE DETENIR LES OISEAUX DES ESPECES DONT LA CHASSE ET LA CAPTURE NE SONT PAS PERMISES.

ARTICLE 6

1 . SANS PREJUDICE DES PARAGRAPHES 2 ET 3, LES ETATS MEMBRES INTERDISENT, POUR TOUTES LES ESPECES D'OISEAUX VISEES A L'ARTICLE 1ER, LA VENTE, LE TRANSPORT POUR LA VENTE, LA DETENTION POUR LA VENTE AINSI QUE LA MISE EN VENTE DES OISEAUX VIVANTS ET DES OISEAUX MORTS AINSI QUE DE TOUTE PARTIE OU DE TOUT PRODUIT OBTENU A PARTIR DE L'OISEAU, FACILEMENT IDENTIFIABLES . 2 . POUR LES ESPECES VISEES A L'ANNEXE III PARTIE 1, LES ACTIVITES VISEES AU PARAGRAPHE 1 NE SONT PAS INTERDITES, POUR AUTANT QUE LES OISEAUX AIENT ETE LICITEMENT TUES OU CAPTURES OU AUTREMENT LICITEMENT ACQUIS . 3 . LES ETATS MEMBRES PEUVENT AUTORISER SUR LEUR TERRITOIRE, POUR LES ESPECES MENTIONNEES A L'ANNEXE III PARTIE 2, LES ACTIVITES VISEES AU PARAGRAPHE 1 ET A CET EFFET PREVOIR DES LIMITATIONS, POUR AUTANT QUE LES OISEAUX AIENT ETE LICITEMENT TUES OU CAPTURES OU AUTREMENT LICITEMENT ACQUIS . LES ETATS MEMBRES QUI SOUHAITENT ACCORDER UNE TELLE AUTORISATION CONSULTENT AU PREALABLE LA COMMISSION, AVEC LAQUELLE ILS EXAMINENT SI LA COMMERCIALISATION DES SPECIMENS DE L'ESPECE EN QUESTION NE CONDUIT PAS OU NE RISQUE PAS DE CONDUIRE, SELON TOUTE PREVISION RAISONNABLE, A METTRE EN DANGER LE NIVEAU DE POPULATION, LA DISTRIBUTION GEOGRAPHIQUE OU LE TAUX DE REPRODUCTIVITE DE CELLE-CI DANS L'ENSEMBLE DE LA COMMUNAUTE . S'IL RESSORT DE CET EXAMEN QUE, DE L'AVIS DE LA COMMISSION, L'AUTORISATION ENVISAGEE CONDUIT OU RISQUE DE CONDUIRE A L'UN DES DANGERS ENUMERES CI-DESSUS, LA COMMISSION ADRESSE A L'ETAT MEMBRE UNE RECOMMANDATION DUMENT MOTIVEE DESAPPROUVANT LA COMMERCIALISATION DE L'ESPECE EN QUESTION . SI LA COMMISSION ESTIME QU'UN TEL DANGER N'EXISTE PAS, ELLE EN INFORME L'ETAT MEMBRE . LA RECOMMANDATION DE LA COMMISSION EST PUBLIEE AU JOURNAL OFFICIEL DES COMMUNAUTES EUROPEENNES . L'ETAT MEMBRE QUI ACCORDE UNE AUTORISATION EN VERTU DU PRESENT PARAGRAPHE VERIFIE A INTERVALLES REGULIERS SI LES CONDITIONS REQUISES POUR L'OCTROI DE CETTE AUTORISATION SONT ENCORE REMPLIES . 4 . POUR LES ESPECES INSCRITES A L'ANNEXE III PARTIE 3, LA COMMISSION PROCEDE A DES ETUDES SUR LEUR STATUT BIOLOGIQUE ET LES REPERCUSSIONS DE LA COMMERCIALISATION SUR CELUI-CI . ELLE SOUMET, AU PLUS TARD QUATRE MOIS AVANT L'EXPIRATION DU DELAI VISE A L'ARTICLE 18 PARAGRAPHE 1, UN RAPPORT ET SES PROPOSITIONS AU COMITE VISE A L'ARTICLE 16 EN VUE D'UNE DECISION SUR L'INSCRIPTION DE CES ESPECES A L'ANNEXE III PARTIE 2 . DANS L'ATTENTE DE CETTE DECISION, LES ETATS MEMBRES PEUVENT APPLIQUER A CES ESPECES LES REGLEMENTATIONS NATIONALES EXISTANTES SANS PREJUDICE DU PARAGRAPHE 3.

ARTICLE 7

1 . EN RAISON DE LEUR NIVEAU DE POPULATION, DE LEUR DISTRIBUTION GEOGRAPHIQUE ET DE LEUR TAUX DE REPRODUCTIVITE DANS L'ENSEMBLE DE LA COMMUNAUTE, LES ESPECES ENUMEREES A L'ANNEXE II PEUVENT ETRE L'OBJET D'ACTES DE CHASSE DANS LE CADRE DE LA LEGISLATION NATIONALE . LES ETATS MEMBRES VEILLENT A CE QUE LA CHASSE DE CES ESPECES NE COMPROMETTE PAS LES EFFORTS DE CONSERVATION ENTREPRIS DANS LEUR AIRE DE DISTRIBUTION . 2 . LES ESPECES ENUMEREES A L'ANNEXE II PARTIE 1 PEUVENT ETRE CHASSEES DANS LA ZONE GEOGRAPHIQUE MARITIME ET TERRESTRE D'APPLICATION DE LA PRESENTE DIRECTIVE . 3 . LES ESPECES ENUMEREES A L'ANNEXE II PARTIE 2 PEUVENT ETRE CHASSEES SEULEMENT DANS LES ETATS MEMBRES POUR LESQUELS ELLES SONT MENTIONNEES . 4 . LES ETATS MEMBRES S'ASSURENT QUE LA PRATIQUE DE LA CHASSE, Y COMPRIS LE CAS ECHEANT LA FAUCONNERIE, TELLE QU'ELLE DECOULE DE L'APPLICATION DES MESURES NATIONALES EN VIGUEUR, RESPECTE LES PRINCIPES D'UNE UTILISATION RAISONNEE ET D'UNE REGULATION EQUILIBREE DU POINT DE VUE ECOLOGIQUE DES ESPECES D'OISEAUX CONCERNEES, ET QUE CETTE PRATIQUE SOIT COMPATIBLE, EN CE QUI CONCERNE LA POPULATION DE CES ESPECES, NOTAMMENT DES ESPECES MIGRATRICES, AVEC LES NATURA 2000 – Document intermédiaire n°1 - 07/03/05 8 Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des Forêts 70 – Espace Naturels Comtois Site Natura 2000 « Vallée de la Saône » DISPOSITIONS DECOULANT DE L'ARTICLE 2 . ILS VEILLENT EN PARTICULIER A CE QUE LES ESPECES AUXQUELLES S'APPLIQUE LA LEGISLATION DE LA CHASSE NE SOIENT PAS CHASSEES PENDANT LA PERIODE NIDICOLE NI PENDANT LES DIFFERENTS STADES DE REPRODUCTION ET DE DEPENDANCE . LORSQU'IL S'AGIT D'ESPECES MIGRATRICES, ILS VEILLENT EN PARTICULIER A CE QUE LES ESPECES AUXQUELLES S'APPLIQUE LA LEGISLATION DE LA CHASSE NE SOIENT PAS CHASSEES PENDANT LEUR PERIODE DE REPRODUCTION ET PENDANT LEUR TRAJET DE RETOUR VERS LEUR LIEU DE NIDIFICATION . LES ETATS MEMBRES TRANSMETTENT A LA COMMISSION TOUTES LES INFORMATIONS UTILES CONCERNANT L'APPLICATION PRATIQUE DE LEUR LEGISLATION DE LA CHASSE.

ARTICLE 8

1 . EN CE QUI CONCERNE LA CHASSE, LA CAPTURE OU LA MISE A MORT D'OISEAUX DANS LE CADRE DE LA PRESENTE DIRECTIVE, LES ETATS MEMBRES INTERDISENT LE RECOURS A TOUS MOYENS, INSTALLATIONS OU METHODES DE CAPTURE OU DE MISE A MORT MASSIVE OU NON SELECTIVE OU POUVANT ENTRAINER LOCALEMENT LA DISPARITION D'UNE ESPECE, ET EN PARTICULIER A CEUX ENUMERES A L'ANNEXE IV SOUS A ). 2 . EN OUTRE, LES ETATS MEMBRES INTERDISENT TOUTE POURSUITE A PARTIR DES MODES DE TRANSPORT ET DANS LES CONDITIONS MENTIONNEES L'ANNEXE IV SOUS B ).

ARTICLE 9

1 . LES ETATS MEMBRES PEUVENT DEROGER AUX ARTICLES 5, 6, 7 ET 8 S'IL N'EXISTE PAS D'AUTRE SOLUTION SATISFAISANTE, POUR LES MOTIFS CI-APRES : A ) - DANS L'INTERET DE LA SANTE ET DE LA SECURITE PUBLIQUES, - DANS L'INTERET DE LA SECURITE AERIENNE, - POUR PREVENIR LES DOMMAGES IMPORTANTS AUX CULTURES, AU BETAIL, AUX FORETS, AUX PECHERIES ET AUX EAUX, - POUR LA PROTECTION DE LA FLORE ET DE LA FAUNE ; B ) POUR DES FINS DE RECHERCHE ET D'ENSEIGNEMENT, DE REPEUPLEMENT, DE REINTRODUCTION AINSI QUE POUR L'ELEVAGE SE RAPPORTANT A CES ACTIONS; C ) POUR PERMETTRE, DANS DES CONDITIONS STRICTEMENT CONTROLEES ET DE MANIERE SELECTIVE, LA CAPTURE, LA DETENTION OU TOUTE AUTRE EXPLOITATION JUDICIEUSE DE CERTAINS OISEAUX EN PETITES QUANTITES . 2 . LES DEROGATIONS DOIVENT MENTIONNER : - LES ESPECES QUI FONT L'OBJET DES DEROGATIONS, - LES MOYENS, INSTALLATIONS OU METHODES DE CAPTURE OU DE MISE A MORT AUTORISES, - LES CONDITIONS DE RISQUE ET LES CIRCONSTANCES DE TEMPS ET DE LIEU DANS LESQUELLES CES DEROGATIONS PEUVENT ETRE PRISES, - L'AUTORITE HABILITEE A DECLARER QUE LES CONDITIONS EXIGEES SONT REUNIES, A DECIDER QUELS MOYENS, INSTALLATIONS OU METHODES PEUVENT ETRE MIS EN OEUVRE, DANS QUELLES LIMITES ET PAR QUELLES PERSONNES, - LES CONTROLES QUI SERONT OPERES . 3 . LES ETATS MEMBRES ADRESSENT A LA COMMISSION CHAQUE ANNEE UN RAPPORT SUR L'APPLICATION DU PRESENT ARTICLE . 4 . AU VU DES INFORMATIONS DONT ELLE DISPOSE, ET NOTAMMENT DE CELLES QUI LUI SONT COMMUNIQUEES EN VERTU DU PARAGRAPHE 3, LA COMMISSION VEILLE CONSTAMMENT A CE QUE LES CONSEQUENCES DE CES DEROGATIONS NE SOIENT PAS INCOMPATIBLES AVEC LA PRESENTE DIRECTIVE . ELLE PREND LES INITIATIVES APPROPRIEES A CET EGARD.

ARTICLE 10

1 . LES ETAT MEMBRES ENCOURAGENT LES RECHERCHES ET LES TRAVAUX NECESSAIRES AUX FINS DE LA PROTECTION, DE LA GESTION ET DE L'EXPLOITATION DE LA POPULATION DE TOUTES LES ESPECES D'OISEAUX VISEES A L'ARTICLE 1ER . 2 . UNE ATTENTION PARTICULIERE SERA ACCORDEE AUX RECHERCHES ET AUX TRAVAUX PORTANT SUR LES SUJETS ENUMERES A L'ANNEXE V . LES ETATS MEMBRES ADRESSENT A LA COMMISSION TOUTES LES INFORMATIONS NECESSAIRES DE MANIERE A CE QU'ELLE PUISSE PRENDRE LES MESURES APPROPRIEES EN VUE DE LA COORDINATION DES RECHERCHES ET TRAVAUX VISES AU PRESENT ARTICLE.

ARTICLE 11

LES ETATS MEMBRES VEILLENT A CE QUE L'INTRODUCTION EVENTUELLE D'ESPECES D'OISEAUX NE VIVANT PAS NATURELLEMENT A L'ETAT SAUVAGE SUR LE TERRITOIRE EUROPEEN DES ETATS MEMBRES NE PORTE AUCUN PREJUDICE A LA FLORE ET A LA FAUNE LOCALES . ILS CONSULTENT A CE SUJET LA COMMISSION.

ARTICLE 12

1 . LES ETATS MEMBRES ADRESSENT A LA COMMISSION TOUS LES TROIS ANS A COMPTER DE L'EXPIRATION DU DELAI VISE A L'ARTICLE 18 PARAGRAPHE 1 UN RAPPORT SUR L'APPLICATION DES DISPOSITIONS NATIONALES PRISES EN VERTU DE LA PRESENTE DIRECTIVE . 2 . LA COMMISSION PREPARE TOUS LES TROIS ANS UN RAPPORT DE SYNTHESE BASE SUR LES INFORMATIONS VISEES AU PARAGRAPHE 1 . LA PARTIE DU PROJET DE CE RAPPORT RELATIVE AUX INFORMATIONS FOURNIES PAR UN ETAT MEMBRE EST TRANSMISE POUR VERIFICATION AUX AUTORITES DE CET ETAT MEMBRE . LA VERSION DEFINITIVE DU RAPPORT EST COMMUNIQUEE AUX ETATS MEMBRES.

ARTICLE 13

NATURA 2000 – Document intermédiaire n°1 - 07/03/05 9 Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des Forêts 70 – Espace Naturels Comtois Site Natura 2000 « Vallée de la Saône » L'APPLICATION DES MESURES PRISES EN VERTU DE LA PRESENTE DIRECTIVE NE PEUT CONDUIRE A UNE DEGRADATION DE LA SITUATION ACTUELLE EN CE QUI CONCERNE LA CONSERVATION DE TOUTES LES ESPECES D'OISEAUX VISEES A L'ARTICLE 1ER.

ARTICLE 14

LES ETATS MEMBRES PEUVENT PRENDRE DES MESURES DE PROTECTION PLUS STRICTES QUE CELLES PREVUES PAR LA PRESENTE DIRECTIVE.

ARTICLE 15

LES MODIFICATIONS NECESSAIRES POUR ADAPTER AU PROGRES TECHNIQUE ET SCIENTIFIQUE LES ANNEXES I ET V AINSI QUE LES MODIFICATIONS VISEES A L'ARTICLE 6 PARAGRAPHE 4 DEUXIEME ALINEA SONT ARRETEES CONFORMEMENT A LA PROCEDURE DE L'ARTICLE 17.

ARTICLE 16

1 . AUX FINS DE MODIFICATIONS VISEES A L'ARTICLE 15, IL EST INSTITUE UN COMITE POUR L'ADAPTATION AU PROGRES TECHNIQUE ET SCIENTIFIQUE DE LA PRESENTE DIRECTIVE, CI-APRES DENOMME << COMITE >>, QUI EST COMPOSE DE REPRESENTANTS DES ETATS MEMBRES ET PRESIDE PAR UN REPRESENTANT DE LA COMMISSION . 2 . LE COMITE ETABLIT SON REGLEMENT INTERIEUR.

ARTICLE 17

1 . DANS LE CAS OU IL EST FAIT REFERENCE A LA PROCEDURE DEFINIE AU PRESENT ARTICLE, LE COMITE EST SAISI PAR SON PRESIDENT, SOIT A L'INITIATIVE DE CELUI-CI, SOIT A LA DEMANDE DU REPRESENTANT D'UN ETAT MEMBRE . 2 . LE REPRESENTANT DE LA COMMISSION SOUMET AU COMITE UN PROJET DE MESURES A PRENDRE . LE COMITE EMET SON AVIS SUR CE PROJET DANS UN DELAI QUE LE PRESIDENT PEUT FIXER EN FONCTION DE L'URGENCE DE LA QUESTION EN CAUSE . IL SE PRONONCE A LA MAJORITE DE QUARANTE ET UNE VOIX, LES VOIX DES ETATS MEMBRES ETANT AFFECTEES DE LA PONDERATION PREVUE A L'ARTICLE 148 PARAGRAPHE 2 DU TRAITE . LE PRESIDENT NE PREND PAS PART AU VOTE . 3 . A ) LA COMMISSION ARRETE LES MESURES ENVISAGEES LORSQU'ELLES SONT CONFORMES A L'AVIS DU COMITE ; B ) LORSQUE LES MESURES ENVISAGEES NE SONT PAS CONFORMES A L'AVIS DU COMITE, OU EN L'ABSENCE D'AVIS, LA COMMISSION SOUMET SANS TARDER AU CONSEIL UNE PROPOSITION RELATIVE AUX MESURES A PRENDRE . LE CONSEIL STATUE A LA MAJORITE QUALIFIEE ; C ) SI, A L'EXPIRATION D'UN DELAI DE TROIS MOIS A COMPTER DE LA SAISIE DU CONSEIL, CELUI-CI N'A PAS STATUE, LES MESURES PROPOSEES SONT ARRETEES PAR LA COMMISSION.

ARTICLE 18

1 . LES ETATS MEMBRES METTENT EN VIGUEUR LES DISPOSITIONS LEGISLATIVES, REGLEMENTAIRES ET ADMINISTRATIVES NECESSAIRES POUR SE CONFORMER A LA PRESENTE DIRECTIVE DANS UN DELAI DE DEUX ANS A COMPTER DE SA NOTIFICATION . ILS EN INFORMENT IMMEDIATEMENT LA COMMISSION . 2 . LES ETATS MEMBRES COMMUNIQUENT A LA COMMISSION LE TEXTE DES DISPOSITIONS ESSENTIELLES DE DROIT INTERNE QU'ILS ADOPTENT DANS LE DOMAINE REGI PAR LA PRESENTE DIRECTIVE.

ARTICLE 19

LES ETATS MEMBRES SONT DESTINATAIRES DE LA PRESENTE DIRECTIVE . FAIT A LUXEMBOURG, LE 12 AVRIL 1979 PAR LE CONSEIL,

LE PRESIDENT,

J . FRANCOIS-PONCET.

NATURA 2000 – Document intermédiaire n°1 - 07/03/05 10 Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des Forêts 70 – Espace Naturels Comtois Site Natura 2000 « Vallée de la Saône »

Directive 92/43/CEE du Conseil, du 21 mai 1992, concernant la conservation des habitats naturels ainsi que de la faune et de la flore sauvages

Texte:

DIRECTIVE 92/43/CEE DU CONSEIL du 21 mai 1992 concernant la conservation des habitats naturels ainsi que de la faune et de la flore sauvages LE CONSEIL DES COMMUNAUTÉS EUROPÉENNES, vu le traité instituant la Communauté économique européenne, et notamment son article 130 S, vu la proposition de la Commission (1), vu l'avis du Parlement européen (2), vu l'avis du Comité économique et social (3),

considérant que la préservation, la protection et l'amélioration de la qualité de l'environnement, y compris la conservation des habitats naturels ainsi que de la faune et de la flore sauvages, constituent un objectif essentiel, d'intérêt général poursuivi par la Communauté comme prévu à l'article 130 R du traité; considérant que le programme d'action communautaire en matière d'environnement (1987-1992) (4) prévoit des dispositions concernant la conservation de la nature et des ressources naturelles; considérant que le but principal de la présente directive étant de favoriser le maintien de la biodiversité, tout en tenant compte des exigences économiques, sociales, culturelles et régionales, elle contribue à l'objectif général, d'un développement durable; que le maintien de cette biodiversité peut, dans certains cas, requérir le maintien, voire l'encouragement, d'activités humaines; considérant que, sur le territoire européen des États membres, les habitats naturels ne cessent de se dégrader et qu'un nombre croissant d'espèces sauvages sont gravement menacées; que, étant donné que les habitats et espèces menacés font partie du patrimoine naturel de la Communauté et que les menaces pesant sur ceux-ci sont souvent de nature transfrontalière, il est nécessaire de prendre des mesures au niveau communautaire en vue de les conserver; considérant que, eu égard aux menaces pesant sur certains types d'habitats naturels et certaines espèces, il est nécessaire de les définir comme prioritaires afin de privilégier la mise en oeuvre rapide de mesures visant à leur conservation; considérant que, en vue d'assurer le rétablissement ou le maintien des habitats naturels et des espèces d'intérêt communautaire dans un état de conservation favorable, il y a lieu de désigner des zones spéciales de conservation afin de réaliser un réseau écologique européen cohérent suivant un calendrier défini; considérant que toutes les zones désignées, y compris celles qui sont classées ou qui seront classées dans le futur en tant que zones spéciales de protection en vertu de la directive 79/409/CEE du Conseil, du 2 avril 1979, concernant la conservation des oiseaux sauvages (5), devront s'intégrer dans le réseau écologique européen cohérent; considérant qu'il convient, dans chaque zone désignée, de mettre en oeuvre les mesures nécessaires eu égard aux objectifs de conservation visés; considérant que les sites susceptibles d'être désignés comme zones spéciales de conservation sont proposés par les États membres mais qu'une procédure doit néanmoins être prévue pour permettre la désignation dans des cas exceptionnels d'un site non proposé par un État membre mais que la Communauté considère essentiel respectivement pour le maintien ou pour la survie d'un type d'habitat naturel prioritaire ou d'une espèce prioritaire; considérant que tout plan ou programme susceptible d'affecter de manière significative les objectifs de conservation d'un site qui a été désigné ou qui le sera dans le futur doit être l'objet d'une évaluation appropriée; considérant qu'il est reconnu que l'adoption des mesures destinées à favoriser la conservation des habitats naturels prioritaires et des espèces prioritaires d'intérêt communautaire incombe, à titre de responsabilité commune, à tous les États membres;

NATURA 2000 – Document intermédiaire n°1 - 07/03/05 11 Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des Forêts 70 – Espace Naturels Comtois Site Natura 2000 « Vallée de la Saône » que cela peut cependant imposer une charge financière excessive à certains États membres compte tenu, d'une part, de la répartition inégale de ces habitats et espèces dans la Communauté et, d'autre part, du fait que le principe du pollueur-payeur ne peut avoir qu'une application limitée dans le cas particulier de la conservation de la nature; considérant qu'il est dès lors convenu que, dans ce cas exceptionnel, le concours d'un cofinancement communautaire devrait être prévu dans les limites des moyens financiers libérés en vertu des décisions de la Communauté; considérant qu'il convient d'encourager, dans les politiques d'aménagement du territoire et de développement, la gestion des éléments du paysage qui revêtent une importance majeure pour la faune et la flore sauvages; considérant qu'il importe d'assurer la mise en place d'un système de surveillance de l'état de conservation des habitats naturels et des espèces visées par la présente directive; considérant que, en complément de la directive 79/409/CEE, il convient de prévoir un système général de protection pour certaines espèces de faune et de flore; que des mesures de gestion doivent être prévues pour certaines espèces, si leur état de conservation le justifie, y compris l'interdiction de certaines modalités de capture ou de mise à mort, tout en prévoyant la possibilité de dérogations sous certaines conditions; considérant que, dans le but d'assurer le suivi de la mise en oeuvre de la présente directive, la Commission préparera périodiquement un rapport de synthèse fondé notamment sur les informations que les États membres lui adresseront sur l'application des dispositions nationales prises en vertu de la présente directive; considérant que l'amélioration des connaissances scientifiques et techniques est indispensable pour la mise en oeuvre de la présente directive, et qu'il convient par conséquent d'encourager la recherche et les travaux scientifiques requis à cet effet; considérant que le progrès technique et scientifique nécessite la possibilité d'adapter les annexes; qu'il convient de prévoir une procédure de modification de ces annexes par le Conseil; considérant qu'un comité de réglementation doit être instauré pour assister la Commission dans la mise en oeuvre de la présente directive et notamment lors de la prise de décision sur le cofinancement communautaire; considérant qu'il convient de prévoir des mesures complémentaires qui réglementent la réintroduction de certaines espèces de faune et de flore indigènes ainsi que l'introduction éventuelle d'espèces non indigènes; considérant que l'éducation et l'information générale relatives aux objectifs de la présente directive sont indispensables pour assurer sa mise en oeuvre efficace,

A ARRÊTÉ LA PRÉSENTE DIRECTIVE:

Définitions

Article premier Aux fins de la présente directive, on entend par: a) conservation: un ensemble de mesures requises pour maintenir ou rétablir les habitats naturels et les populations d'espèces de faune et de flore sauvages dans un état favorable au sens des points e) et i); b) habitats naturels: des zones terrestres ou aquatiques se distinguant par leurs caractéristiques géographiques, abiotiques et biotiques, qu'elles soient entièrement naturelles ou semi-naturelles; c) types d'habitats naturels d'intérêt communautaire: ceux qui, sur le territoire visé à l'article 2: sont en danger de disparition dans leur aire de répartition naturelle ou ii) ont une aire de répartition naturelle réduite par suite de leur régression ou en raison de leur aire intrinsèquement restreinte ou iii) constituent des exemples remarquables de caractéristiques propres à l'une ou à plusieurs des cinq régions biogéographiques suivantes: alpine, atlantique, continentale, macaronésienne et méditerranéenne. Ces types d'habitats figurent ou sont susceptibles de figurer à l'annexe I; d) types d'habitats naturels prioritaires: les types d'habitats naturels en danger de disparition présents sur le territoire visé à l'article 2 et pour la conservation desquels la

NATURA 2000 – Document intermédiaire n°1 - 07/03/05 12 Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des Forêts 70 – Espace Naturels Comtois Site Natura 2000 « Vallée de la Saône » Communauté porte une responsabilité particulière, compte tenu de l'importance de la part de leur aire de répartition naturelle comprise dans le territoire visé à l'article 2. Ces types d'habitats naturels prioritaires sont indiqués par un astérisque (*) à l'annexe I; e) état de conservation d'un habitat naturel: l'effet de l'ensemble des influences agissant sur un habitat naturel ainsi que sur les espèces typiques qu'il abrite, qui peuvent affecter à long terme sa répartition naturelle, sa structure et ses fonctions ainsi que la survie à long terme de ses espèces typiques sur le territoire visé à l'article 2. «L'état de conservation» d'un habitat naturel sera considéré comme «favorable» lorsque: - son aire de répartition naturelle ainsi que les superficies qu'il couvre au sein de cette aire sont stables ou en extension et la structure et les fonctions spécifiques nécessaires à son maintien à long terme existent et sont susceptibles de perdurer dans un avenir prévisible et l'état de conservation des espèces qui lui sont typiques est favorable au sens du point i); f) habitat d'une espèce: le milieu défini par des facteurs abiotiques et biotiques spécifiques où vit l'espèce à l'un des stades de son cycle biologique; g) espèces d'intérêt communautaire: celles qui, sur le territoire visé à l'article 2, sont: en danger, excepté celles dont l'aire de répartition naturelle s'étend de manière marginale sur ce territoire et qui ne sont ni en danger ni vulnérables dans l'aire du paléarctique occidental ou iii) vulnérables, c'est-à-dire dont le passage dans la catégorie des espèces en danger est jugé probable dans un avenir proche en cas de persistance des facteurs qui sont cause de la menace ou iii) rares, c'est-à-dire dont les populations sont de petite taille et qui, bien qu'elles ne soient pas actuellement en danger ou vulnérables, risquent de le devenir. Ces espèces sont localisées dans des aires géographiques restreintes ou éparpillées sur une plus vaste superficie ou iv) endémiques et requièrent une attention particulière en raison de la spécificité de leur habitat et/ou des incidences potentielles de leur exploitation sur leur état de conservation. Ces espèces figurent ou sont susceptibles de figurer à l'annexe II et/ou IV ou V; h) espèces prioritaires: les espèces visées au point g) i) et pour la conservation desquelles la Communauté porte une responsabilité particulière compte tenu de l'importance de la part de leur aire de répartition naturelle comprise dans le territoire visé à l'article 2. Ces espèces prioritaires sont indiquées par un astérisque (*) à l'annexe II; état de conservation d'une espèce: l'effet de l'ensemble des influences qui, agissant sur l'espèce, peuvent affecter à long terme la répartition et l'importance de ses populations sur le territoire visé à l'article 2; «L'état de conservation» sera considéré comme «favorable» lorsque: les données relatives à la dynamique de la population de l'espèce en question indiquent que cette espèce continue et est susceptible de continuer à long terme à constituer un élément viable des habitats naturels auxquels elle appartient et - l'aire de répartition naturelle de l'espèce ne diminue ni ne risque de diminuer dans un avenir prévisible et - il existe et il continuera probablement d'exister un habitat suffisamment étendu pour que ses populations se maintiennent à long terme; j) site: une aire géographiquement définie, dont la surface est clairement délimitée; k) site d'importance communautaire: un site qui, dans la ou les régions biogéographiques auxquelles il appartient, contribue de manière significative à maintenir ou à rétablir un type d'habitat naturel de l'annexe I ou une espèce de l'annexe II dans un état de conservation favorable et peut aussi contribuer de manière significative à la cohérence de «Natura 2000» visé à l'article 3, et/ou contribue de manière significative au maintien de la diversité biologique dans la ou les régions biogéographiques concernées.

NATURA 2000 – Document intermédiaire n°1 - 07/03/05 13 Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des Forêts 70 – Espace Naturels Comtois Site Natura 2000 « Vallée de la Saône » Pour les espèces animales qui occupent de vastes territoires, les sites d'importance communautaire correspondent aux lieux, au sein de l'aire de répartition naturelle de ces espèces, qui présentent les éléments physiques ou biologiques essentiels à leur vie et reproduction; l) zone spéciale de conservation: un site d'importance communautaire désigné par les États membres par un acte réglementaire, administratif et/ou contractuel où sont appliquées les mesures de conservation nécessaires au maintien ou au rétablissement, dans un état de conservation favorable, des habitats naturels et/ou des populations des espèces pour lesquels le site est désigné; m) spécimen: tout animal ou plante, vivant ou mort, des espèces figurant à l'annexe IV et à l'annexe V, toute partie ou tout produit obtenu à partir de ceux-ci ainsi que toute autre marchandise dans le cas où il ressort du document justificatif, de l'emballage ou d'une étiquette ou de toutes autres circonstances qu'il s'agit de parties ou de produits d'animaux ou de plantes de ces espèces; n) comité: le comité établi en vertu de l'article 20.

Article 2 La présente directive a pour objet de contribuer à assurer la biodiversité par la conservation des habitats naturels ainsi que de la faune et de la flore sauvages sur le territoire européen des États membres où le traité s'applique. 2. Les mesures prises en vertu de la présente directive visent à assurer le maintien ou le rétablissement, dans un état de conservation favorable, des habitats naturels et des espèces de faune et de flore sauvages d'intérêt communautaire. 3. Les mesures prises en vertu de la présente directive tiennent compte des exigences économiques, sociales et culturelles, ainsi que des particularités régionales et locales.

Conservation des habitats naturels et des habitats d'espèces

Article 3 Un réseau écologique européen cohérent de zones spéciales de conservation, dénommé «Natura 2000», est constitué. Ce réseau, formé par des sites abritant des types d'habitats naturels figurant à l'annexe I et des habitats des espèces figurant à l'annexe II, doit assurer le maintien ou, le cas échéant, le rétablissement, dans un état de conservation favorable, des types d'habitats naturels et des habitats d'espèces concernés dans leur aire de répartition naturelle. Le réseau Natura 2000 comprend également les zones de protection spéciale classées par les États membres en vertu des dispositions de la directive 79/409/CEE. 2. Chaque État membre contribue à la constitution de Natura 2000 en fonction de la représentation, sur son territoire, des types d'habitats naturels et des habitats d'espèces visés au paragraphe 1. Il désigne à cet effet, conformément à l'article 4, des sites en tant que zones spéciales de conservation, et tenant compte des objectifs visés au paragraphe 1. 3. Là où ils l'estiment nécessaire, les États membres s'efforcent d'améliorer la cohérence écologique de Natura 2000 par le maintien et, le cas échéant, le développement des éléments du paysage, mentionnés à l'article 10, qui revêtent une importance majeure pour la faune et la flore sauvages.

Article 4 Sur la base des critères établis à l'annexe III (étape 1) et des informations scientifiques pertinentes, chaque État membre propose une liste de sites indiquant les types d'habitats naturels de l'annexe I et les espèces indigènes de l'annexe II qu'ils abritent. Pour les espèces animales qui occupent de vastes territoires, ces sites correspondent aux lieux, au sein de l'aire de répartition naturelle de ces espèces, qui présentent les éléments physiques ou biologiques essentiels à leur vie et reproduction. Pour les espèces aquatiques qui occupent de vastes territoires, ces sites ne sont proposés que s'il est possible de déterminer clairement une zone qui présente les éléments physiques et biologiques essentiels à leur vie et reproduction. Les États membres suggèrent, le cas échéant, l'adaptation de cette liste à la lumière des résultats de la surveillance visée à l'article 11. La liste est transmise à la Commission, dans les trois ans suivant la notification de la présente directive, en même temps que les informations relatives à chaque site. Ces

NATURA 2000 – Document intermédiaire n°1 - 07/03/05 14 Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des Forêts 70 – Espace Naturels Comtois Site Natura 2000 « Vallée de la Saône » informations comprennent une carte du site, son appellation, sa localisation, son étendue ainsi que les données résultant de l'application des critères spécifiés à l'annexe III (étape 1) et sont fournies sur la base d'un formulaire établi par la Commission selon la procédure visée à l'article 21. 2. Sur la base des critères établis à l'annexe III (étape 2) et dans le cadre de chacune des cinq régions biogéographiques mentionnées à l'article 1er point c) iii) et de l'ensemble du territoire visé à l'article 2 paragraphe 1, la Commission établit, en accord avec chacun des États membres, un projet de liste des sites d'importance communautaire, à partir des listes des États membres, faisant apparaître les sites qui abritent un ou plusieurs types d'habitats naturels prioritaires ou une ou plusieurs espèces prioritaires. Les États membres dont les sites abritant un ou plusieurs types d'habitats naturels prioritaires et une ou plusieurs espèces prioritaires représentent plus de 5 % du territoire national peuvent, en accord avec la Commission, demander que les critères énumérés à l'annexe III (étape 2) soient appliqués d'une manière plus souple en vue de la sélection de la totalité des sites d'importance communautaire sur leur territoire. La liste des sites sélectionnés comme sites d'importance communautaire, faisant apparaître les sites abritant un ou plusieurs types d'habitats naturels prioritaires ou une ou plusieurs espèces prioritaires, est arrêtée par la Commission selon la procédure visée à l'article 21. 3. La liste mentionnée au paragraphe 2 est établie dans un délai de six ans après la notification de la présente directive. Une fois qu'un site d'importance communautaire a été retenu en vertu de la procédure prévue au paragraphe 2, l'État membre concerné désigne ce site comme zone spéciale de conservation le plus rapidement possible et dans un délai maximal de six ans en établissant les priorités en fonction de l'importance des sites pour le maintien ou le rétablissement, dans un état de conservation favorable, d'un type d'habitat naturel de l'annexe I ou d'une espèce de l'annexe II et pour la cohérence de Natura 2000, ainsi qu'en fonction des menaces de dégradation ou de destruction qui pèsent sur eux. Dès qu'un site est inscrit sur la liste visée au paragraphe 2 troisième alinéa, il est soumis aux dispositions de l'article 6 paragraphes 2, 3 et 4.

Article 5 Dans les cas exceptionnels où la Commission constate l'absence sur une liste nationale visée à l'article 4 paragraphe 1 d'un site abritant un type d'habitat naturel ou une espèce prioritaires qui, sur le base d'informations scientifiques pertinentes et fiables, lui semble indispensable au maintien de ce type d'habitat naturel prioritaire ou à la survie de cette espèce prioritaire, une procédure de concertation bilatérale entre cet État membre et la Commission est engagée en vue de comparer les données scientifiques utilisées de part et d'autre. Si, à l'expiration d'une période de concertation n'excédant pas six mois, le différend subsiste, la Commission transmet au Conseil une proposition portant sur la sélection du site comme site d'importance communautaire. Le Conseil statue à l'unanimité dans un délai de trois mois à compter de la saisine du Conseil. Pendant la période de concertation et dans l'attente d'une décision du Conseil, le site concerné est soumis aux dispositions de l'article 6 paragraphe 2.

Article 6 Pour les zones spéciales de conservation, les États membres établissent les mesures de conservation nécessaires impliquant, le cas échéant, des plans de gestion appropriés spécifiques aux sites ou intégrés dans d'autres plans d'aménagement et les mesures réglementaires, administratives ou contractuelles appropriées, qui répondent aux exigences écologiques des types d'habitats naturels de l'annexe I et des espèces de l'annexe II présents sur les sites. Les États membres prennent les mesures appropriées pour éviter, dans les zones spéciales de conservation, la détérioration des habitats naturels et des habitats d'espèces ainsi que les perturbations touchant les espèces pour lesquelles les zones ont été désignées, pour autant que ces perturbations soient susceptibles d'avoir un effet significatif eu égard aux objectifs de la présente directive. Tout plan ou projet non directement lié ou nécessaire à la gestion du site mais susceptible d'affecter ce site de manière significative, individuellement ou en conjugaison avec d'autres plans et projets, fait l'objet d'une évaluation appropriée de ses incidences

NATURA 2000 – Document intermédiaire n°1 - 07/03/05 15 Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des Forêts 70 – Espace Naturels Comtois Site Natura 2000 « Vallée de la Saône » sur le site eu égard aux objectifs de conservation de ce site. Compte tenu des conclusions de l'évaluation des incidences sur le site et sous réserve des dispositions du paragraphe 4, les autorités nationales compétentes ne marquent leur accord sur ce plan ou projet qu'après s'être assurées qu'il ne portera pas atteinte à l'intégrité du site concerné et après avoir pris, le cas échéant, l'avis du public. Si, en dépit de conclusions négatives de l'évaluation des incidences sur le site et en l'absence de solutions alternatives, un plan ou projet doit néanmoins être réalisé pour des raisons impératives d'intérêt public majeur, y compris de nature sociale ou économique, l'État membre prend toute mesure compensatoire nécessaire pour assurer que la cohérence globale de Nature 2000 est protégée. L'État membre informe la Commission des mesures compensatoires adoptées. Lorsque le site concerné est un site abritant un type d'habitat naturel et/ou une espèce prioritaires, seules peuvent être évoquées des considérations liées à la santé de l'homme et à la sécurité publique ou à des conséquences bénéfiques primordiales pour l'environnement ou, après avis de la Commission, à d'autres raisons impératives d'intérêt public majeur.

Article 7 Les obligations découlant de l'article 6 paragraphes 2, 3 et 4 de la présente directive se substituent aux obligations découlant de l'article 4 paragraphe 4 première phrase de la directive 79/409/CEE en ce qui concerne les zones classées en vertu de l'article 4 paragraphe 1 ou reconnues d'une manière similaire en vertu de l'article 4 paragraphe 2 de ladite directive à partir de la date de mise en application de la présente directive ou de la date de la classification ou de la reconnaissance par un État membre en vertu de la directive 79/409/CEE si cette dernière date est postérieure.

Article 8 Parallèlement à leurs propositions concernant les sites susceptibles d'être désignés comme zones spéciales de conservation abritant des types d'habitats naturels prioritaires et/ou des espèces prioritaires, les États membres communiquent à la Commission, selon les besoins, les montants qu'ils estiment nécessaires dans le cadre du cofinancement communautaire pour leur permettre de remplir les obligations leur incombant au titre de l'article 6 paragraphe 1. 2. En accord avec chacun des États membres concernés, la Commission recense, pour les sites d'importance communautaire faisant l'objet d'une demande de cofinancement, les mesures indispensables pour assurer le maintien ou le rétablissement dans un état de conservation favorable des types d'habitats naturels prioritaires et des espèces prioritaires sur les sites concernés ainsi que le montant total des coûts qu'impliquent ces mesures. 3. La Commission, en accord avec l'État membre concerné, évalue le montant du financement nécessaire - y compris le cofinancement - à la mise en oeuvre des mesures visées au paragraphe 2 en tenant compte, notamment, de la concentration d'habitats naturels prioritaires et/ou d'espèces prioritaires sur le territoire de cet État membre et des charges qu'impliquent, pour chaque État membre, les mesures requises. 4. Conformément à l'évaluation visée aux paragraphes 2 et 3, la Commission adopte, compte tenu des sources de financement disponibles au titre des instruments communautaires appropriés et selon la procédure prévue à l'article 21, un cadre d'action prioritaire prévoyant des mesures impliquant un cofinancement, à prendre lorsque le site a été désigné conformément à l'article 4 paragraphe 4. 5. Les mesures qui n'ont pas été retenues dans le cadre d'action faute de ressources suffisantes, ainsi que celles qui y ont été intégrées mais qui n'ont pas reçu le cofinancement nécessaire ou qui n'ont été cofinancées qu'en partie, sont réexaminées conformément à la procédure prévue à l'article 21, dans le contexte de l'examen - tous les deux ans - du programme d'action et peuvent, entre temps, être différées par les États membres dans l'attente de cet examen. Cet examen tient compte, le cas échéant, de la nouvelle situation du site concerné. 6. Dans les zones où les mesures relevant d'un cofinancement sont différées, les États membres s'abstiennent de prendre toute nouvelle mesure susceptible d'entraîner la dégradation de ces zones.

Article 9

NATURA 2000 – Document intermédiaire n°1 - 07/03/05 16 Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des Forêts 70 – Espace Naturels Comtois Site Natura 2000 « Vallée de la Saône » La Commission, agissant selon la procédure prévue à l'article 19, procède à l'évaluation périodique de la contribution de Natura 2000 à la réalisation des objectifs visés aux articles 2 et 3. Dans ce contexte, le déclassement d'une zone spéciale de conservation peut être considéré là où l'évolution naturelle relevée au titre de la surveillance prévue à l'article 11 le justifie.

Article 10 Là où ils l'estiment nécessaire, dans le cadre de leurs politiques d'aménagement du territoire et de développement et notamment en vue d'améliorer la cohérence écologique du réseau Natura 2000, les États membres s'efforcent d'encourager la gestion d'éléments du paysage qui revêtent une importance majeure pour la faune et la flore sauvages. Ces éléments sont ceux qui, de par leur structure linéaire et continue (tels que les rivières avec leurs berges ou les systèmes traditionnels de délimitation des champs) ou leur rôle de relais (tels que les étangs ou les petits bois), sont essentiels à la migration, à la distribution géographique et à l'échange génétique d'espèces sauvages.

Article 11 Les États membres assurent la surveillance de l'état de conservation des espèces et habitats naturels visés à l'article 2, en tenant particulièrement compte des types d'habitats naturels prioritaires et des espèces prioritaires.

Protection des espèces

Article 12 1. Les États membres prennent les mesures nécessaires pour instaurer un système de protection stricte des espèces animales figurant à l'annexe IV point a), dans leur aire de répartition naturelle, interdisant: a) toute forme de capture ou de mise à mort intentionnelle de spécimens de ces espèces dans la nature; b) la perturbation intentionnelle de ces espèces notamment durant la période de reproduction, de dépendance, d'hibernation et de migration; c) la destruction ou le ramassage intentionnels des oeufs dans la nature; d) la détérioration ou la destruction des sites de reproduction ou des aires de repos. 2. Pour ces espèces, les États membres interdisent la détention, le transport, le commerce ou l'échange et l'offre aux fins de vente ou d'échange de spécimens prélevés dans la nature, à l'exception de ceux qui auraient été prélevés légalement avant la mise en application de la présente directive. 3. Les interdictions visées au paragraphe 1 points a) et b) ainsi qu'au paragraphe 2 s'appliquent à tous les stades de la vie des animaux visés par le présent article. 4. Les États membres instaurent un système de contrôle des captures et mises à mort accidentelles des espèces animales énumérées à l'annexe IV point a). Sur la base des informations recueillies, les États membres entreprennent les nouvelles recherches ou prennent les mesures de conservation nécessaires pour faire en sorte que les captures ou mises à mort involontaires n'aient pas une incidence négative importante sur les espèces en question.

Article 13 1. Les États membres prennent les mesures nécessaires pour instaurer un système de protection stricte des espèces végétales figurant à l'annexe IV point b) interdisant: a) la cueillette ainsi que le ramassage, la coupe, le déracinage ou la destruction intentionnels dans la nature de ces plantes, dans leur aire de répartition naturelle; b) la détention, le transport, le commerce ou l'échange et l'offre aux fins de vente ou d'échange de spécimens desdites espèces prélevés dans la nature, à l'exception de ceux qui auraient été prélevés légalement avant la mise en application de la présente directive. 2. Les interdictions visées au paragraphe 1 points a) et b) s'appliquent à tous les stades du cycle biologique des plantes visées par le présent article.

Article 14

NATURA 2000 – Document intermédiaire n°1 - 07/03/05 17 Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des Forêts 70 – Espace Naturels Comtois Site Natura 2000 « Vallée de la Saône » 1. Si les États membres l'estiment nécessaire à la lumière de la surveillance prévue à l'article 11, ils prennent des mesures pour que le prélèvement dans la nature de spécimens des espèces de la faune et de la flore sauvages figurant à l'annexe V, ainsi que leur exploitation, soit compatible avec leur maintien dans un état de conservation favorable. 2. Si de telles mesures sont estimées nécessaires, elles doivent comporter la poursuite de la surveillance prévue à l'article 11. Elles peuvent en outre comporter notamment: - des prescriptions concernant l'accès à certains secteurs, - l'interdiction temporaire ou locale du prélèvement de spécimens dans la nature et de l'exploitation de certaines populations, - la réglementation des périodes et/ou des modes de prélèvement de spécimens, - l'application, lors du prélèvement de spécimens, de règles cynégétiques ou halieutiques respectueuses de la conservation de ces populations, - l'instauration d'un système d'autorisations de prélèvement de spécimens ou de quotas, - la réglementation de l'achat, de la vente, de la mise en vente, de la détention ou du transport en vue de la vente de spécimens, - l'élevage en captivité d'espèces animales ainsi que la propagation artificielle d'espèces végétales, dans des conditions strictement contrôlées, en vue de réduire le prélèvement de spécimens dans la nature, - l'évaluation de l'effet des mesures adoptées.

Article 15 Pour la capture ou la mise à mort des espèces de faune sauvage énumérées à l'annexe V point a) et dans les cas où, conformément à l'article 16, des dérogations sont appliquées pour le prélèvement, la capture ou la mise à mort des espèces énumérées à l'annexe IV point a), les États membres interdisent l'utilisation de tous les moyens non sélectifs susceptibles d'entraîner localement la disparition ou de troubler gravement la tranquillité des populations d'une espèce et en particulier: a) l'utilisation des moyens de capture et de mise à mort énumérés à l'annexe VI point a); b) toute forme de capture et de mise à mort à partir des moyens de transport mentionnés à l'annexe VI point b).

Article 16 1. À condition qu'il n'existe pas une autre solution satisfaisante et que la dérogation ne nuise pas au maintien, dans un état de conservation favorable, des populations des espèces concernées dans leur aire de répartition naturelle, les États membres peuvent déroger aux dispositions des articles 12, 13, 14 et de l'article 15 points a) et b): a) dans l'intérêt de la protection de la faune et de la flore sauvages et de la conservation des habitats naturels; b) pour prévenir des dommages importants notamment aux cultures, à l'élevage, aux forêts, aux pêcheries, aux eaux et à d'autres formes de propriété; c) dans l'intérêt de la santé et de la sécurité publiques, ou pour d'autres raisons impératives d'intérêt public majeur, y compris de nature sociale ou économique, et pour des motifs qui comporteraient des conséquences bénéfiques primordiales pour l'environnement; d) à des fins de recherche et d'éducation, de repeuplement et de réintroduction de ces espèces et pour des opérations de reproduction nécessaires à ces fins, y compris la propagation artificielle des plantes; e) pour permettre, dans des conditions strictement contrôlées, d'une manière sélective et dans une mesure limitée, la prise ou la détention d'un nombre limité et spécifié par les autorités nationales compétentes de certains spécimens des espèces figurant à l'annexe IV. 2. Les États membres adressent tous les deux ans à la Commission un rapport, conforme au modèle établi par le comité, sur les dérogations mises en oeuvre au titre du paragraphe 1. La Commission fait connaître son avis sur ces dérogations dans un délai maximal de douze mois suivant la réception du rapport et en informe le comité. 3. Les rapports doivent mentionner:

NATURA 2000 – Document intermédiaire n°1 - 07/03/05 18 Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des Forêts 70 – Espace Naturels Comtois Site Natura 2000 « Vallée de la Saône » a) les espèces qui font l'objet des dérogations et le motif de la dérogation, y compris la nature du risque, avec, le cas échéant, indication des solutions alternatives non retenues et des données scientifiques utilisées; b) les moyens, installations ou méthodes de capture ou de mise à mort d'espèces animales autorisés et les raisons de leur utilisation; c) les circonstances de temps et de lieu dans lesquelles ces dérogations sont accordées; d) l'autorité habilitée à déclarer et à contrôler que les conditions exigées sont réunies et à décider quels moyens, installations ou méthodes peuvent être mis en oeuvre, dans quelles limites et par quels services, et quelles sont les personnes chargées de l'exécution; e) les mesures de contrôle mises en oeuvre et les résultats obtenus.

Information

Article 17 1. Tous les six ans à compter de l'expiration du délai prévu à l'article 23, les États membres établissent un rapport sur l'application des dispositions prises dans le cadre de la présente directive. Ce rapport comprend notamment des informations concernant les mesures de conservation visées à l'article 6 paragraphe 1, ainsi que l'évaluation des incidences de ces mesures sur l'état de conservation des types d'habitats de l'annexe I et des espèces de l'annexe II et les principaux résultats de la surveillance visée à l'article 11. Ce rapport, conforme au modèle établi par le comité, est transmis à la Commission et rendu accessible au public. 2. La Commission élabore un rapport de synthèse sur la base des rapports visés au paragraphe 1. Ce rapport comporte une évaluation appropriée des progrès réalisés et, en particulier, de la contribution de Natura 2000 à la réalisation des objectifs spécifiés à l'article 3. Le projet de la partie du rapport concernant les informations fournies par un État membre est soumis pour vérification aux autorités de l'État membre concerné. La version définitive du rapport est publiée par la Commission, après avoir été soumise au comité, au plus tard deux ans après la réception des rapports visés au paragraphe 1 et adressée aux États membres, au Parlement européen, au Conseil et au Comité économique et social. 3. Les États membres peuvent signaler les zones désignées en vertu de la présente directive par les panneaux communautaires conçus à cet effet par le comité.

Recherche

Article 18 1. Les États membres et la Commission encouragent les recherches et les travaux scientifiques nécessaires eu égard aux objectifs énoncés à l'article 2 et à l'obligation visée à l'article 11. Ils échangent des informations en vue d'une bonne coordination de la recherche mise en oeuvre au niveau des États membres et au niveau communautaire. 2. Une attention particulière est accordée aux travaux scientifiques nécessaires à la mise en oeuvre des articles 4 et 10 et la coopération transfrontière entre les États membres en matière de recherche est encouragée.

Procédure de modification des annexes

Article 19 Les modifications nécessaires pour adapter au progrès technique et scientifique les annexes I, II, III, V et VI sont arrêtées par le Conseil, statuant à la majorité qualifiée sur proposition de la Commission. Les modifications nécessaires pour adapter au progrès technique et scientifique l'annexe IV de la présente directive sont arrêtées par le Conseil, statuant à l'unanimité sur proposition de la Commission.

Comité

Article 20

NATURA 2000 – Document intermédiaire n°1 - 07/03/05 19 Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des Forêts 70 – Espace Naturels Comtois Site Natura 2000 « Vallée de la Saône » La Commission est assistée d'un comité composé de représentants des États membres et présidé par un représentant de la Commission.

Article 21 1. Le représentant de la Commission soumet au comité un projet des mesures à prendre. Le comité émet son avis sur ce projet dans un délai que le président peut fixer en fonction de l'urgence de la question en cause. L'avis est émis à la majorité prévue à l'article 148 paragraphe 2 du traité pour l'adoption des décisions que le Conseil est appelé à prendre sur proposition de la Commission. Lors des votes au sein du comité, les voix des représentants des États membres sont affectées de la pondération définie à l'article précité. Le président ne prend pas part au vote. 2. La Commission arrête les mesures envisagées lorsqu'elles sont conformes à l'avis du comité. Lorsque les mesures envisagées ne sont pas conformes à l'avis du comité, ou en l'absence d'avis, la Commission soumet sans tarder au Conseil une proposition relative aux mesures à prendre. Le Conseil statue à la majorité qualifiée. Si, à l'expiration d'un délai de trois mois à compter de la saisine du Conseil, celui-ci n'a pas statué, les mesures proposées sont arrêtées par la Commission.

Dispositions complémentaires

Article 22 Dans la mise en application des dispositions de la présente directive, les États membres: a) étudient l'opportunité de réintroduire des espèces de l'annexe IV, indigènes à leur territoire, lorsque cette mesure est susceptible de contribuer à leur conservation, à condition qu'il soit établi par une enquête, tenant également compte des expériences des autres États membres ou d'autres parties concernées, qu'une telle réintroduction contribue de manière efficace à rétablir ces espèces dans un état de conservation favorable et n'ait lieu qu'après consultation appropriée du public concerné; b) veillent à ce que l'introduction intentionnelle dans la nature d'une espèce non indigène à leur territoire soit réglementée de manière à ne porter aucun préjudice aux habitats naturels dans leur aire de répartition naturelle ni à la faune et à la flore sauvages indigènes et, s'ils le jugent nécessaire, interdisent une telle introduction. Les résultats des études d'évaluation entreprises sont communiqués pour information au comité; c) promeuvent l'éducation et l'information générale sur la nécessité de protéger les espèces de faune et de flore sauvages et de conserver leurs habitats ainsi que les habitats naturels.

Dispositions finales

Article 23 1. Les États membres mettent en vigueur les dispositions législatives, réglementaires et administratives nécessaires pour se conformer à la présente directive dans un délai de deux ans à compter de sa notification. Ils en informent immédiatement la Commission. 2. Lorsque les États membres adoptent ces dispositions, celles-ci contiennent une référence à la présente directive ou sont accompagnées d'une telle référence lors de leur publication officielle. Les modalités de cette référence sont arrêtées par les États membres. 3. Les États membres communiquent à la Commission le texte des dispositions essentielles de droit interne qu'ils adoptent dans le domaine régi par la présente directive.

Article 24 Les États membres sont destinataires de la présente directive. Fait à Bruxelles, le 21 mai 1992. Par le Conseil Le président Arlindo MARQUES CUNHA

(1) JO no C 247 du 21. 9. 1988, p. 3. JO no C 195 du 3. 8. 1990, p. 1.(2) JO no C 75 du 20. 3. 1991, p. 12.(3) JO no C 31 du 6. 2. 1991, p. 25.(4) JO no C 328 du 7. 12.

NATURA 2000 – Document intermédiaire n°1 - 07/03/05 20 Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des Forêts 70 – Espace Naturels Comtois Site Natura 2000 « Vallée de la Saône » 1987, p. 1.(5) JO no L 103 du 25. 4. 1979, p. 1. Directive modifiée en dernier lieu par la directive 91/244/CEE (JO no L 115 du 8. 5. 1991, p. 41).

ANNEXE I TYPES D'HABITATS NATURELS D'INTÉRÊT COMMUNAUTAIRE DONT LA CONSERVATION NÉCESSITE LA DÉSIGNATION DE ZONES SPÉCIALES DE CONSERVATION.

ANNEXE II ESPÈCES ANIMALES ET VÉGÉTALES D'INTÉRÊT COMMUNAUTAIRE DONT LA CONSERVATION NÉCESSITE LA DÉSIGNATION DE ZONES SPÉCIALES DE CONSERVATION Interprétation a) L'annexe II est complémentaire à l'annexe I pour la réalisation d'un réseau cohérent de zones spéciales de conservation.

ANNEXE III CRITÈRES DE SÉLECTION DES SITES SUSCEPTIBLES D'ÊTRE IDENTIFIÉS COMME SITES D'IMPORTANCE COMMUNAUTAIRE ET DÉSIGNÉS COMME ZONES SPÉCIALES DE CONSERVATION

ÉTAPE 1: Évaluation au niveau national de l'importance relative des sites pour chaque type d'habitat naturel de l'annexe I et chaque espèce de l'annexe II (y compris les types d'habitats naturels prioritaires et les espèces prioritaires)

Critères d'évaluation du site pour un type d'habitat naturel donné de l'annexe I a) Degré de représentativité du type d'habitat naturel sur le site. b) Superficie du site couverte par le type d'habitat naturel par rapport à la superficie totale couverte par ce type d'habitat naturel sur le territoire national. c) Degré de conservation de la structure et des fonctions du type d'habitat naturel concerné et possibilité de restauration. d) Évaluation globale de la valeur du site pour la conservation du type d'habitat naturel concerné. B. Critères d'évaluation du site pour une espèce donnée de l'annexe II a) Taille et densité de la population de l'espèce présente sur le site par rapport aux populations présentes sur le territoire national. b) Degré de conservation des éléments de l'habitat importants pour l'espèce concernée et possibilité de restauration. c) Degré d'isolement de la population présente sur le site par rapport à l'aire de répartition naturelle de l'espèce. d) Évaluation globale de la valeur du site pour la conservation de l'espèce concernée. C. Suivant ces critères, les États membres classent les sites qu'ils proposent sur la liste nationale comme sites susceptibles d'être identifiés en tant que d'importance communautaire selon leur valeur relative pour la conservation de chaque type d'habitat naturel ou de chaque espèce figurant respectivement à l'annexe I ou II qui les concernent. D. Cette liste fait apparaître les sites abritant les types d'habitats naturels prioritaires et espèces prioritaires qui ont été sélectionnés par les États membres suivant les critères énoncés aux points A et B.

ÉTAPE 2: Évaluation de l'importance communautaire des sites inclus dans les listes nationales

1. Tous les sites identifiés par les États membres à l'étape 1, qui abritent des types d'habitats naturels et/ou espèces prioritaires, sont considérés comme des sites d'importance communautaire. 2. L'évaluation de l'importance communautaire des autres sites inclus dans les listes des États membres, c'est-à-dire de leur contribution au maintien ou au rétablissement, dans un état de conservation favorable, d'un habitat naturel de l'annexe I ou d'une espèce de l'annexe II et/ou à la cohérence de Natura 2000, tiendra compte des critères suivants: a) la valeur relative du site au niveau national;

NATURA 2000 – Document intermédiaire n°1 - 07/03/05 21 Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des Forêts 70 – Espace Naturels Comtois Site Natura 2000 « Vallée de la Saône » b) la localisation géographique du site par rapport aux voies migratoires d'espèces de l'annexe II ainsi qu'à son éventuelle appartenance à un écosystème cohérent situé de part et d'autre d'une ou de plusieurs frontières intérieures à la Communauté; c) la surface totale du site; d) le nombre de types d'habitats naturels de l'annexe I et d'espèces de l'annexe II présents sur le site; e) la valeur écologique globale du site pour la ou les régions biogéographiques concernées et/ou pour l'ensemble du territoire visé à l'article 2 tant par l'aspect caractéristique ou unique des éléments le composant que par leur combinaison.

ANNEXE IV ESPÈCES ANIMALES ET VÉGÉTALES D'INTÉRÊT COMMUNAUTAIRE QUI NÉCESSITENT UNE PROTECTION STRICTE

ANNEXE V ESPÈCES ANIMALES ET VÉGÉTALES D'INTÉRÊT COMMUNAUTAIRE DONT LE PRÉLÈVEMENT DANS LA NATURE ET L'EXPLOITATION SONT SUSCEPTIBLES DE FAIRE L'OBJET DE MESURES DE GESTION

ANNEXE VI MÉTHODES ET MOYENS DE CAPTURE ET DE MISE À MORT ET MODES DE TRANSPORT INTERDITS

NATURA 2000 – Document intermédiaire n°1 - 07/03/05 22 Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des Forêts 70 – Espace Naturels Comtois Site Natura 2000 « Vallée de la Saône »

CODE RURAL (Partie réglementaire, extraits) Livre II

Chapitre IV - Conservation des habitats naturels, de la faune et de la flore sauvages

Section 2 - Sites Natura 2000

Sous-section 1 - Dispositions communes (insérée par Décret n° 2001-1031 du 8 novembre 2001 - Journal Officiel du 9 Novembre 2001 page 17826)

Art. R. 214-15

Pour l'application du I de l'article L. 414-1 du code de l'environnement, un arrêté du ministre chargé de l'environnement fixe la liste des types d'habitats naturels et des espèces de faune et de flore sauvages, qui peuvent justifier la mise en œuvre de la procédure de désignation de zones spéciales de conservation. Cette liste détermine également les types d'habitats naturels et les espèces dont la protection est prioritaire.

Art. R. 214-16

Pour l'application du II de l'article L. 414-1 du code de l'environnement, un arrêté du ministre chargé de l'environnement fixe la liste des oiseaux sauvages qui peuvent justifier la mise en œuvre de la procédure de désignation de zones de protection spéciale.

Art. R. 214-17 Les dispositions de la présente section ne s'appliquent pas dans les départements d'outre- mer.

Sous-section 2 Procédure de désignation des sites Natura 2000 (insérée par Décret n° 2001-1031 du 8 novembre 2001 - Journal Officiel du 9 Novembre 2001 page 17826)

Art. R. 214-18

Le préfet soumet pour avis le projet de périmètre de zone spéciale de conservation ou de zone de protection spéciale aux communes et aux établissements publics de coopération intercommunale concernés sur le territoire desquels est localisée en tout ou en partie la zone envisagée. Les conseils municipaux et les organes délibérants des établissements publics émettent leur avis motivé dans le délai de deux mois à compter de leur saisine. A défaut de s'être prononcés dans ce délai, ils sont réputés avoir émis un avis favorable. Le ou les préfets transmettent au ministre chargé de l'environnement le projet de désignation de site Natura 2000, assorti des avis qu'ils ont recueillis. S'ils s'écartent des avis motivés mentionnés au premier alinéa, ils en indiquent les raisons dans le projet qu'ils transmettent.

Art. R. 214-19

Saisi d'un projet de désignation d'une zone spéciale de conservation, le ministre chargé de l'environnement décide de proposer la zone pour la constitution du réseau communautaire Natura 2000. Cette proposition est notifiée à la Commission européenne. Lorsque la zone NATURA 2000 – Document intermédiaire n°1 - 07/03/05 23 Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des Forêts 70 – Espace Naturels Comtois Site Natura 2000 « Vallée de la Saône » proposée est inscrite par la Commission européenne sur la liste des sites d'importance communautaire, le ministre de l'environnement prend un arrêté la désignant comme site Natura 2000.

Art. R. 214-20

Saisi d'un projet de désignation d'une zone de protection spéciale, le ministre chargé de l'environnement prend un arrêté désignant la zone comme site Natura 2000. Sa décision est notifiée à la Commission européenne.

Art. R. 214-21

Lorsque le site inclut tout ou partie d'un terrain militaire, le projet de désignation mentionné à l'article R. 214-18 est établi conjointement par le ou les préfets et par le commandant de la région terre. Le ministre chargé de l'environnement et le ministre chargé de la défense décident conjointement de proposer le site à la Commission européenne dans les conditions prévues à l'article R. 214-19 et de désigner le site comme site Natura 2000.

Art. R. 214-22

L'arrêté portant désignation d'un site Natura 2000 est publié au Journal officiel de la République française. L'arrêté et ses annexes comportant notamment la carte du site, sa dénomination, sa délimitation, ainsi que l'identification des habitats naturels et des espèces qui ont justifié la désignation du site, sont tenus à la disposition du public dans les services du ministère chargé de l'environnement et à la préfecture.

NATURA 2000 – Document intermédiaire n°1 - 07/03/05 24 Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des Forêts 70 – Espace Naturels Comtois Site Natura 2000 « Vallée de la Saône »

CODE DE L'ENVIRONNEMENT (Partie législative, extraits) Livre IV : Faune et flore

Section 1 - Sites Natura 2000

Article L414-1 (inséré par Ordonnance n° 2001-321 du 11 avril 2001 art. 8 Journal Officiel du 14 avril 2001)

Les zones spéciales de conservation sont des sites à protéger comprenant : soit des habitats naturels menacés de disparition ou réduits à de faibles dimensions ou offrant des exemples remarquables des caractéristiques propres aux régions alpine, atlantique, continentale et méditerranéenne ; soit des habitats abritant des espèces de faune ou de flore sauvages rares ou vulnérables ou menacées de disparition ; soit des espèces de faune ou de flore sauvages dignes d'une attention particulière en raison de la spécificité de leur habitat ou des effets de leur exploitation sur leur état de conservation ;

II. - Les zones de protection spéciale sont : - soit des sites maritimes et terrestres particulièrement appropriés à la survie et à la reproduction des espèces d'oiseaux sauvages figurant sur une liste arrêtée dans des conditions fixées par décret en Conseil d'Etat ; - soit des sites maritimes ou terrestres qui servent d'aires de reproduction, de mue, d'hivernage ou de zones de relais, au cours de leur migration, à des espèces d'oiseaux autres que celles figurant sur la liste susmentionnée.

III. - Avant la notification à la Commission européenne de la proposition d'inscription d'une zone spéciale de conservation ou avant la décision de désigner une zone de protection spéciale, le projet de périmètre de la zone est soumis à la consultation des organes délibérants des communes et des établissements publics de coopération intercommunale concernés. L'autorité administrative ne peut s'écarter des avis motivés rendus à l'issue de cette consultation que par une décision motivée.

IV. - Les sites désignés comme zones spéciales de conservation et zones de protection spéciale par décision de l'autorité administrative concourent, sous l'appellation commune de "sites Natura 2000", à la formation du réseau écologique européen Natura 2000. V. - Les sites Natura 2000 font l'objet de mesures destinées à conserver ou à rétablir dans un état favorable à leur maintien à long terme les habitats naturels et les populations des espèces de faune et de flore sauvages qui ont justifié leur délimitation. Les sites Natura 2000 font également l'objet de mesures de prévention appropriées pour éviter la détérioration de ces mêmes habitats naturels et les perturbations de nature à affecter de façon significative ces mêmes espèces.

Ces mesures tiennent compte des exigences économiques, sociales et culturelles, ainsi que des particularités régionales et locales. Elles sont adaptées aux menaces spécifiques qui pèsent sur ces habitats naturels et sur ces espèces. Elles ne conduisent pas à interdire les activités humaines dès lors qu'elles n'ont pas d'effets significatifs par rapport aux objectifs mentionnés à l'alinéa ci-dessus. Les activités piscicoles, la chasse et les autres activités cynégétiques pratiquées dans les conditions et sur les territoires autorisés par les lois et règlement en vigueur, ne constituent pas des activités perturbantes ou ayant de tels effets.

Les mesures sont prises dans le cadre des contrats prévus à l'article L. 414-3 ou en application des dispositions législatives ou réglementaires, notamment de celles relatives aux parcs nationaux, aux réserves naturelles, aux biotopes ou aux sites classés.

NATURA 2000 – Document intermédiaire n°1 - 07/03/05 25 Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des Forêts 70 – Espace Naturels Comtois Site Natura 2000 « Vallée de la Saône » Article L414-2 (inséré par Ordonnance n° 2001-321 du 11 avril 2001 art. 8 Journal Officiel du 14 avril 2001)

L'autorité administrative établit pour chaque site, en concertation notamment avec les collectivités territoriales intéressées et leurs groupements et les représentants des propriétaires et exploitants des terrains inclus dans le site, un document d'objectifs qui définit les orientations de gestion et de conservation, les modalités de leur mise en oeuvre et les dispositions financières d'accompagnement.

Article L414-3 (inséré par Ordonnance n° 2001-321 du 11 avril 2001 art. 8 Journal Officiel du 14 avril 2001)

Pour l'application du document d'objectifs, les titulaires de droits réels et personnels portant sur les terrains inclus dans le site peuvent conclure avec l'autorité administrative des contrats, dénommés "contrats Natura 2000". Les contrats Natura 2000 conclus par les exploitants agricoles peuvent prendre la forme de contrats territoriaux d'exploitation. Le contrat Natura 2000 comporte un ensemble d'engagements conformes aux orientations définies par le document d'objectifs, portant sur la conservation et, le cas échéant, le rétablissement des habitats naturels et des espèces qui ont justifié la création du site Natura 2000. Il définit la nature et les modalités des aides de l'Etat et les prestations à fournir en contrepartie par le bénéficiaire. En cas d'inexécution des engagements souscrits, les aides de l'Etat font l'objet d'un remboursement selon des modalités fixées par décret. Les litiges relatifs à l'exécution de ce contrat sont portés devant la juridiction administrative.

Article L414-4 (inséré par Ordonnance n° 2001-321 du 11 avril 2001 art. 8 Journal Officiel du 14 avril 2001)

- Les programmes ou projets de travaux, d'ouvrage ou d'aménagement soumis à un régime d'autorisation ou d'approbation administrative, et dont la réalisation est de nature à affecter de façon notable un site Natura 2000, font l'objet d'une évaluation de leurs incidences au regard des objectifs de conservation du site. Les travaux, ouvrages ou aménagements prévus par les contrats Natura 2000 sont dispensés de la procédure d'évaluation mentionnée à l'alinéa précédent.

II. - L'autorité compétente ne peut autoriser ou approuver un programme ou projet mentionné au premier alinéa du I s'il résulte de l'évaluation que sa réalisation porte atteinte à l'état de conservation du site.

III. - Toutefois, lorsqu'il n'existe pas d'autre solution que la réalisation d'un programme ou projet qui est de nature à porter atteinte à l'état de conservation du site, l'autorité compétente peut donner son accord pour des raisons impératives d'intérêt public. Dans ce cas, elle s'assure que des mesures compensatoires sont prises pour maintenir la cohérence globale du réseau Natura 2000. Ces mesures compensatoires sont à la charge du bénéficiaire des travaux, de l'ouvrage ou de l'aménagement. La Commission européenne en est tenue informée.

IV. - Lorsque le site abrite un type d'habitat naturel ou une espèce prioritaires qui figurent, au titre de la protection renforcée dont ils bénéficient, sur des listes arrêtées dans des conditions fixées par décret en Conseil d'Etat, l'accord mentionné au III ne peut être donné que pour des motifs liés à la santé ou à la sécurité publique ou tirés des avantages importants procurés à l'environnement ou, après avis de la Commission européenne, pour d'autres raisons impératives d'intérêt public.

Article L414-5 (inséré par Ordonnance n° 2001-321 du 11 avril 2001 art. 8 Journal Officiel du 14 avril 2001)

NATURA 2000 – Document intermédiaire n°1 - 07/03/05 26 Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des Forêts 70 – Espace Naturels Comtois Site Natura 2000 « Vallée de la Saône »

- Lorsqu'un programme ou projet de travaux, d'ouvrage ou d'aménagement entrant dans les prévisions de l'article L. 414-4 est réalisé sans évaluation préalable, sans l'accord requis ou en méconnaissance de l'accord délivré, l'autorité de l'Etat compétente met l'intéressé en demeure d'arrêter immédiatement l'opération et de remettre, dans un délai qu'elle fixe, le site dans son état antérieur. Sauf en cas d'urgence, l'intéressé est mis à même de présenter ses observations préalablement à la mise en demeure.

II. - Si à l'expiration du délai qui lui a été imparti pour la remise en état du site l'intéressé n'a pas obtempéré, l'autorité administrative peut : 1° Ordonner à l'intéressé de consigner entre les mains d'un comptable public une somme répondant du montant des opérations à réaliser, laquelle lui est restituée au fur et à mesure de l'exécution des mesures prescrites. Il est procédé au recouvrement de cette somme comme en matière de créances étrangères à l'impôt et au domaine. Pour le recouvrement de cette somme, l'Etat bénéficie d'un privilège de même rang que celui prévu à l'article 1920 du code général des impôts ; 2° Faire procéder d'office, aux frais de l'intéressé, à la remise en état du site.

III. - Les sommes consignées en application du 1° du II peuvent être utilisées pour régler les dépenses entraînées par l'exécution d'office des mesures prévues au 2° du II.

Article L414-6 (inséré par Ordonnance n° 2001-321 du 11 avril 2001 art. 8 Journal Officiel du 14 avril 2001)

Un décret en Conseil d'Etat précise les modalités d'application de la présente section.

Article L414-7 (inséré par Ordonnance n° 2001-321 du 11 avril 2001 art. 8 Journal Officiel du 14 avril 2001)

Les dispositions de la présente section ne sont pas applicables dans les départements d'outre-mer.

NATURA 2000 – Document intermédiaire n°1 - 07/03/05 27 Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des Forêts 70 – Espace Naturels Comtois Site Natura 2000 « Vallée de la Saône »

Décret 2001-1216 du 20 Décembre 2001

Décret relatif à la gestion des sites Natura 2000 et modifiant le code rural

NOR : ATEN0190063D

Le Premier ministre,

Sur le rapport du ministre de l'aménagement du territoire et de l'environnement, Vu la directive 79/409/CEE du Conseil du 2 avril 1979 modifiée concernant la conservation des oiseaux sauvages ; Vu la directive 92/43/CEE du Conseil du 21 mai 1992 modifiée concernant la conservation des habitats naturels ainsi que de la faune et de la flore sauvages ; Vu le règlement (CE) 1257/1999 du Conseil du 17 mai 1999 concernant le soutien au développement rural par le Fonds européen d'orientation et de garantie agricole (FEOGA) et modifiant et abrogeant certains règlements, ensemble le règlement d'application (CE) 1750/1999 de la Commission du 23 juillet 1999 ; Vu le code de l'environnement, notamment ses articles L 122-1, L 122-3, L 214-4 à L 216, L 332-6, L 332-9, L 341-7, L 341-10 et L 414-1 à L 414-7 ; Vu le code rural, notamment ses articles L 311-3, R 214-15 à R 214-19, R 311-1, R 313-14 et R 313-16, R 341-7 à R 341-17 et R 342-19 ; Vu la loi n° 2001-3 du 3 janvier 2001 portant habilitation du Gouvernement à transposer, par ordonnances, des directives communautaires et à mettre en uvre certaines dispositions du droit communautaire, notamment son article 3 ; Vu le décret n° 77-1141 du 12 octobre 1977 modifié pris en application de l'article 2 de la loi n° 76-629 du 10 juillet 1976 relative à la protection de l'environnement ; Vu le décret n° 88-1124 du 15 décembre 1988 modifiant la loi du 2 mai 1930 et portant déconcentration de la délivrance d'autorisations exigées en vertu des articles 9 et 12 de cette loi ; Vu le décret n° 93-742 du 29 mars 1993 modifié relatif aux procédures d'autorisation et de déclaration prévues par l'article 10 de la loi n° 92-3 du 3 janvier 1992 sur l'eau ;

Le Conseil d'Etat (section des travaux publics) entendu,

Article 2 Les dispositions des articles R 214-34 à R 214-38 du code rural sont applicables aux programmes ou projets de travaux, ouvrages ou aménagements dont la publication de l'arrêté portant ouverture de l'enquête publique ou, en cas d'absence d'enquête publique, le dépôt de la demande d'autorisation ou d'approbation intervient après la publication du présent décret.

Article 3 Le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie, le ministre de l'intérieur, le ministre de la défense, le ministre de l'équipement, des transports et du logement, le ministre de l'agriculture et de la pêche, le ministre de l'aménagement du territoire et de l'environnement, la secrétaire d'Etat au budget et le secrétaire d'Etat à l'industrie sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent décret, qui sera publié au Journal officiel de la République française.

Par le Premier ministre : Lionel Jospin. Le ministre de l'aménagement du territoire et de l'environnement, Yves Cochet. Le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie, Laurent Fabius. NATURA 2000 – Document intermédiaire n°1 - 07/03/05 28 Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des Forêts 70 – Espace Naturels Comtois Site Natura 2000 « Vallée de la Saône » Le ministre de l'intérieur, Daniel Vaillant. Le ministre de la défense, Alain Richard. Le ministre de l'équipement, des transports et du logement, Jean-Claude Gayssot. Le ministre de l'agriculture et de la pêche, Jean Glavany. La secrétaire d'Etat au budget, Florence Parly. Le secrétaire d'Etat à l'industrie, Christian Pierret.

NATURA 2000 – Document intermédiaire n°1 - 07/03/05 29 Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des Forêts 70 – Espace Naturels Comtois Site Natura 2000 « Vallée de la Saône »

ANNEXE 2 : LES INSTANCES DE TRAVAIL.

Réunions d’information locales - Information

- 10 groupes de 6 à 8 communes - Communication - Fin 2001 – début 2002 - Concertation - Sensibilisation

commissions techniques Collecte des

- 6 thèmes informations par - Fin 2001 – début 2002 grand thème

Validation des Comité de pilotage restreint informations

Ä Déclinaison du Comité de pilotage. avant restitution finale au comité de pilotage

Comité de pilotage Validation des 3 - Administrations et établissements publics de l’Etat, grandes étapes - Collectivités territoriales et structures d’élaboration du intercommunales, - Organismes socio-professionnels, document - Associations. d’objectifs

NATURA 2000 – Document intermédiaire n°1 - 07/03/05 30 Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des Forêts 70 – Espace Naturels Comtois Site Natura 2000 « Vallée de la Saône »

ANNEXE 3 : COMPOSITION DES SIX COMMISSIONS TECHNIQUES.

Commission « urbanisme, gestion des risques » Commission « qualité des eaux, milieux aquatiques »

ORY Didier - Conseil Supérieur de la Pêche (70) PARAT Jean-Marie Président SICTOM -Port-sur- PAILLET Annie - Maire de Gray-la-Ville Saône VIENNOT Bernard - Adjoint au maire de Gray MERCIER Guy RICHETON Robert - HSNE BOULIER Philippe Chambre d’Agriculture de Haute- DRIRE Franche-Comté – Service Régional de Saône l’Environnement Industriel DEFORÊT Thomas Expert-écologue MARTIN Yves - DDE 70 – SACLC / ENV DELORME Sylvie Conseil Général de Haute-Saône SEGUIN Jean-Pierre - SNRS – Subdivision de Gray GENIN Yves Maire d’Autet OUDET Maurice - SNRS – Subdivision de Port-sur- D.D.A.F. de Haute-Saône Saône BEAUFILS Danièle Maire d’Essertenne-et-Cecey BISSARDON Myriam Saône Doubs Vivants RIVA Philippe ARTERO Séverine – Syndicat Mixte Saône Doubs BOLARD Hubert TERREL Nicolas – Syndicat Mixte Saône Doubs KESSLER Christelle UNICEM – Bourgogne Franche Comté BOLOGNESI Bruno Fédération de Pêche de Haute- Commission « tourisme, loisirs, chasse, pêche » Saône DRIRE Franche-Comté - Service Régional de SOEUR Gaston - ONCFS l’Environnement industriel PARAT Jean-Marie - Président du GTF Franche-Comté DENIAU Anne Adjointe au maire de Saint-Broing Maire de Conflandey ORY Didier Conseil Supérieur de la Pêche (70) ORY Didier - Conseil Supérieur de la Pêche (70) LESCUYER Patrick Maire de Chaux-les-Port SEGUIN Jean-Pierre - SNRS – Subdivision de Gray LIARD Raymond HSNE Mme COULON - D.D.A.F. de Haute-Saône BISSARDON Myriam Saône Doubs Vivants GALMICHE Georges - Société Grayloise des Amis de la ARTERO Séverine – Syndicat Mixte Saône Doubs Nature TERREL Nicolas – Syndicat Mixte Saône Doubs BEGEOT Marcel - Maire de Scey-sur-Saône ARAMBOURG François - Maire de Rupt-sur-Saône VIENNEY Jean-Pierre - Maire de Membrey Commission « forêts, espaces boisés » LAURENT Claude - Maire de Montcourt MAUNY Jean-Paul - Maire de Recologne-les-Ray ROUE Sébastien Commission de Protection des Eaux BOLOGNESI Bruno - Fédération de Pêche de Haute- FRANCHEQUIN Robert Fédération des Chasseurs Saône DELORME Sylvie 14 FRANCHEQUIN Robert - Fédération des Chasseurs LAURENT André Conseil Général de Haute-Saône LACROIX Serge - Comité Départemental du Tourisme CHAUDOT Paul Maire d’Apremont (70) LHUILLIER Jean-Louis Maire de Vanne BISSARDON Myriam Saône Doubs Vivants GNFC ARTERO Séverine – Syndicat Mixte Saône Doubs MAMET Dominique HSNE TERREL Nicolas – Syndicat Mixte Saône Doubs CARDOT Gilles Syndicat des Propriétaires Forestiers de la Haute-Saône et du Territoire de Belfort GIOVANINI Jean-Pierre ONF de Haute-Saône Commission « milieux ouverts et agriculture » ADAMI Patrick CRPF Franche Comté DDAF de Haute-Saône ROUE Sébastien Commission de Protection des Eaux ARTERO Séverine – Syndicat Mixte Saône Doubs DEFORÊT Thomas Expert-écologue DELORME Sylvie Conseil Général de Haute-Saône CHAUDOT Paul Maire d’Apremont Commission « communication » BLANCHOT Henri Conseiller général du canton d’Autrey-les-Gray BOULIER Philippe Chambre d’Agriculture de Haute- D.D.A.F. de Haute-Saône Saône M. MARCHAL ONCFS – SD 70 DUPONT Bernard CPIE Basse Vallée de l’Ognon DUMONT Gilles 2ème adjoint - commune de Velet LAURENT Claude Maire de Montcourt RIVA Philippe UNICEM Bourgogne Franche Comté SCHAAD Jean-Claude HSNE BELLIGEON Alain Maire de Tincey-et-Pontrebeau BLANCHARD Olivier CPIE du Haut-Doubs ORY Didier Conseil Supérieur de la Pêche (70) TERRAZ Luc ou CHARLOT Pascal Diren FC GNFC COLLIN Pascal ENC VIONNET Pierre HSNE BISSARDON Myriam Saône Doubs Vivants MAURICE Robert FDSEA 70 ARTERO Séverine – Syndicat Mixte Saône Doubs MERCIER Guy TERREL Nicolas – Syndicat Mixte Saône Doubs BOULIER Philippe Chambre d’Agriculture de Haute- Saône BISSARDON Myriam Saône Doubs Vivants TERREL Nicolas – Syndicat Mixte Saône Doubs

NATURA 2000 – Document intermédiaire n°1 - 07/03/05 31 Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des Forêts 70 – Espace Naturels Comtois Site Natura 2000 « Vallée de la Saône »

ANNEXE 4 : COMPOSITION DU COMITE DE PILOTAGE RESTREINT.

ADMINISTRATIONS ET ETABLISSEMENTS 71017 MÂCON Cedex PUBLICS DE L’ETAT Interlocuteur : M. Marc FORET

Mesdames et Messieurs les Maires ou leur représentant Madame la Directrice régionale de l’Environnement ou M. Yves GENIN 70180 AUTET son représentant, M. Marcel BEGEOT 70360 SCEY-SUR-SAONE DIREN Franche-Comté M. Jean-Marie PARAT 70170 CONFLANDEY 5, rue du Général Sarrail - B.P.137 M. Paul CHAUDOT 70100 APREMONT 25014 BESANCON Mme Danièle BEAUFILS 70100 ESSERTENNE-ET- Interlocuteur : M. Luc TERRAZ CECEY

M. Michel ALLIOT 70100 GRAY Monsieur le Directeur départemental de l’Agriculture et M. Serge TOULOT 70100 ARC-LES-GRAY de la Forêt de Haute-Saône ou son représentant,

D.D.A.F. de Haute-Saône 4, Place René Hologne - B.P.359 ORGANISMES SOCIO-PROFESSIONNELS ET 70014 VESOUL Cedex ASSOCIATIONS

Monsieur le Directeur départemental de l’Equipement de Monsieur le Président de la Chambre d’Agriculture de Haute-Saône ou son représentant, Haute-Saône ou son représentant, D.D.E. de Haute-Saône Chambre d'Agriculture de Haute-Saône 24, Boulevard des Alliés - B.P.389 17, Quai Yves Barbier - B.P.189 70014 VESOUL Cedex 70004 VESOUL Cedex Interlocuteur : Philippe BOULIER Monsieur le Directeur du Service de la Navigation ou son représentant, Monsieur le Président de la Fédération Départementale Subdivision de Gray des Syndicats d’Exploitants Agricoles de Haute-Saône ou M. Jean-Pierre SEGUIN - 5, Quai Vergy - B.P.8 – 70100 son représentant GRAY FDSEA Subdivision de Port-sur-Saône 17, Quai Yves Barbier M. Maurice OUDET - Avenue du Parc de la Maladière - 70000 VESOUL B.P.2 – 70170 PORT-SUR-SAÔNE Monsieur le Président de la Fédération Départementale Monsieur le Président du Centre Régional de la Propriété des Chasseurs de Haute-Saône ou son représentant, Forestière de Franche-Comté ou son représentant, Fédération départementale des Chasseurs C.R.P.F. de Franche-Comté Rue de Verdun 20, rue François Villon 70000 NOIDANS-LES-VESOUL 25000 BESANCON Monsieur le Président de la Fédération départementale des Monsieur le Chef de Service départemental de l’Office associations agréées pour la pêche et la protection des National des Forêts de Haute-Saône ou son représentant, milieux aquatiques de Haute-Saône ou son représentant, Office National des Forêts Fédération de Haute-Saône pour la Pêche et la Protection Rue Georges Ponsot - B.P.54 du Milieu Aquatique 70001 VESOUL Cedex 4, avenue du Breuil - B.P.9 Interlocuteur : M. Jean-Pierre GIOVANINI 70000 VAIVRE-ET-MONTOILLE

Monsieur le Chef du service départemental de Garderie de Monsieur le Président d’Espace Naturel Comtois Haute-Saône ou son représentant, (Conservatoire des espaces naturels) ou son représentant, Office National de la Chasse Espace Naturel Comtois Inspection régionale 4 bis, rue des Chalets 2, rue Breton Chalmey 25000 BESANCON 70000 NOIDANS-LES-VESOUL Interlocuteur : Pascal COLLIN Interlocuteur : M. René MARS Monsieur le Président de la Commission de Protection des COLLECTIVITES TERRITORIALES ET Eaux ou son représentant, STRUCTURES INTERCOMMUNALES Commission de Protection des Eaux 3, rue Beauregard

25000 BESANCON Monsieur le Président du Conseil Général de Haute-Saône ou son représentant, Monsieur Thomas DEFORÊT, expert-écologue Conseil Général de Haute-Saône Dôle Environnement - Réserve Naturelle de l’Ile du 23, rue de la Préfecture - B.P. 349 Girard 70006 - VESOUL Cedex 13, rue Marcel Aymé Interlocuteur : M. Jean-Claude NOUALLET 39100 DOLE

Monsieur le Président du Syndicat Mixte Saône-Doubs ou son représentant, Syndicat Mixte Saône-Doubs 752, avenue du Mal de Lattre de Tassigny - B.P.173 NATURA 2000 – Document intermédiaire n°1 - 07/03/05 32 Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des Forêts 70 – Espace Naturels Comtois Site Natura 2000 « Vallée de la Saône »

ANNEXE 5 : COMPOSITION DU COMITE DE PILOTAGE.

PRESIDENT : MONSIEUR LE PREFET DU DEPARTEMENT DE HAUTE-SAONE OU SON REPRESENTANT

ADMINISTRATIONS ET ETABLISSEMENTS COLLECTIVITES TERRITORIALES ET PUBLICS DE L’ETAT STRUCTURES INTERCOMMUNALES

Madame la Directrice régionale de l’Environnement ou Monsieur le Président du Conseil Régional de Franche- son représentant, Comté ou son représentant, DIREN Franche-Comté Interlocuteur : M. Luc TERRAZ Monsieur le Président du Conseil Général de Haute- Saône ou son représentant, Monsieur le Directeur régional de l’Industrie, de la Conseil Général de Haute-Saône recherche et de l’environnement ou son représentant, Interlocuteur : M. Jean-Claude NOUALLET

Monsieur le Directeur régional du Tourisme ou son Monsieur le Président du Syndicat Mixte Saône-Doubs représentant, ou son représentant, Syndicat Mixte Saône-Doubs Monsieur le Directeur départemental de l’Agriculture et Interlocuteur : M. Marc FORET de la Forêt de Haute-Saône ou son représentant, D.D.A.F. de Haute-Saône Monsieur le Conseiller général du canton d’Amance Jean-Paul PUGIN – 70160 AMANCE Monsieur le Directeur départemental de l’Equipement de Haute-Saône ou son représentant, Monsieur le Conseiller général du canton d’Autrey-les- D.D.E. de Haute-Saône Gray Henri BLANCHOT – 70100 MANTOCHE Monsieur le Directeur départemental de la Jeunesse et des sports de Haute-Saône ou son représentant, Monsieur le Conseiller général du canton de Monsieur le Délégué régional de l’Agence de l’Eau Henri MARIOTTE – 70500 Rhône-Méditerranée-Corse ou son représentant, Monsieur le Conseiller général du canton de Jussey Monsieur le Directeur du Service de la Navigation ou son Georges LASNE – 26, rue Decaen – 70500 JUSSEY représentant, M. Jean-Pierre SEGUIN - Subdivision de Gray Monsieur le Conseiller général du canton de Dampierre- M. Maurice OUDET - Subdivision de Port-sur-Saône sur-Salon Charles GAUTHIER – 70180 VEREUX Monsieur le Président du Centre Régional de la Propriété Forestière de Franche-Comté ou son représentant, Monsieur le Conseiller général du canton de Fresne- C.R.P.F. de Franche-Comté Saint-Mames André HUGUIN – Route de Besançon – 70130 FRETIGNEY- Monsieur le Chef de Service départemental de l’Office ET-VELLOREILLE National des Forêts de Haute-Saône ou son représentant, Office National des Forêts Monsieur le Conseiller général du canton de Gray Interlocuteur : M. Jean-Pierre GIOVANINI Patrice DEBRAY – 1, Quai Villeneuve – 70100 GRAY

Monsieur le Chef du service départemental de Garderie Monsieur le Conseiller général du canton de de Haute-Saône ou son représentant, Jean MIGEON – rue du Général Poncet – 70140 PESMES Office National de la Chasse Inspection régionale Monsieur le Conseiller général du canton de Port-sur- Interlocuteur : M. René MARS Saône Jean-Paul MARIOT – Lieudit « La Corvée » - 70170 Monsieur le Chef du service départemental de Garderie PORT-SUR-SAONE de Haute-Saône ou son représentant, Conseil Supérieur de la Pêche Madame le Conseiller général du canton de Scey-sur- Saône Carmen FRIQUET – 70360 BUCEY-LES-TRAVES

NATURA 2000 – Document intermédiaire n°1 - 07/03/05 33 Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des Forêts 70 – Espace Naturels Comtois Site Natura 2000 « Vallée de la Saône »

Mesdames et Messieurs les Maires ou leur représentant,

Aisey-et-Richecourt Chantes Jonvelle Saint-Broing Amance Chargey-les-Port Jussey Savoyeux Amoncourt Chassey-les-Scey Mantoche Scey-sur-Saône et St Ancier Chaux-les-Port Membrey Albin Apremont Chemilly Mercey-sur-Saône Seveux Arc-les-Gray Conflandey Montcourt Soing-Cubry- Autet Corre Montureux-et- Charentenay Battrans Esmoulins Prantigny Tincey-et-Pontrebeau Baulay Essertenne-et-Cecey Montureux-les-Baulay Traves Beaujeu-St-Vallier- Faverney Motey-sur-Saône Vanne Pierrejux et Quitteur Fédry Ormoy Vauchoux Bétaucourt Fleurey-les-Faverney Ovanches Velesme-Echevanne Bourbevelle Ferrières-les-Ray Port-sur-Saône Velet Broye-Aubigney et Ferrières-les-Scey Purgerot Vellexon-Queutrey et Montseugny Fouchecourt Ranzevelle Vaudey Bucey-les-Traves Germigney Ray-sur-Saône Vereux Cemboing Gévigney-et-Mercey Recologne Vy-les-Rupt Cendrecourt Gray Rigny Champvans Gray-la-Ville Rupt-sur-Saône

ORGANISMES SOCIO-PROFESSIONNELS ET Monsieur le Président de la Fédération Départementale ASSOCIATIONS des Chasseurs de Haute-Saône ou son représentant, Fédération départementale des Chasseurs

Monsieur le Président de la Chambre de commerce et Monsieur le Président de la Fédération départementale des d’industrie de Gray ou son représentant, associations agréées pour la pêche et la protection des

milieux aquatiques de Haute-Saône ou son représentant, Monsieur le Secrétaire général de l’UNICEM Bourgogne - Fédération de Haute-Saône pour la Pêche et la Protection Franche-Comté ou son représentant, du Milieu Aquatique

Monsieur le Président de la Chambre d’Agriculture de Monsieur le Président du Comité départemental Haute-Saône ou son représentant, olympique et sportif ou son représentant, Chambre d'Agriculture de Haute-Saône

Interlocuteur : Philippe BOULIER

Monsieur le Président de Haute-Saône Nature Monsieur le Président de la Fédération Départementale Environnement ou son représentant, des Syndicats d’Exploitants Agricoles de Haute-Saône ou son représentant, Monsieur le Président d’Espace Naturel Comtois FDSEA (Conservatoire des espaces naturels) ou son représentant,

Espace Naturel Comtois Monsieur le Président du Centre départemental des Jeunes Interlocuteur : Pascal COLLIN agriculteurs de Haute-Saône ou son représentant,

Monsieur le Président du Groupe Naturaliste de Franche- Monsieur le Président de la Confédération paysanne de Comté ou son représentant, Haute-Saône ou son représentant,

Monsieur le Président du Centre Permanent d’Initiative à Monsieur le Président du Syndicat départemental de la l’Environnement de la Vallée de l’Ognon ou son propriété agricole de Haute-Saône ou son représentant, représentant,

Monsieur le Président de l’Association départementale des Monsieur le Président de la Commission de Protection des communes forestières de Haute-Saône ou son Eaux ou son représentant, représentant, Commission de Protection des Eaux

Monsieur le Président du Syndicat départemental des Monsieur le Président de la Société grayloise des amis de Propriétaires forestiers sylviculteurs de Haute-Saône ou la nature ou son représentant, son représentant,

Monsieur Thomas DEFORÊT, expert-écologue Monsieur le Président du Comité départemental du Dôle Environnement - Réserve Naturelle de l’Ile du Tourisme de Haute-Saône ou son représentant, Girard

NATURA 2000 – Document intermédiaire n°1 - 07/03/05 34 Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des Forêts 70 – Espace Naturels Comtois Site Natura 2000 « Vallée de la Saône »

ANNEXE 6 : REPARTITION DES SURFACES COMMUNALES CONCERNEES PAR LE SITE « VALLEE DE LA SAONE » (Données SIG, SMSD, 2002) Surfaces communales Surfaces Natura 2000 Pourcentage de la commune Nom des communes (ha) (ha) dans le site JONVELLE 1249,89 113,27 9,06% MONTCOURT 499,79 44,00 8,80% CORRE 920,37 156,86 17,04% BOURBEVELLE 534,95 124,37 23,25% ORMOY 1965,75 170,71 8,68% RANZEVELLE 238,74 115,82 48,51% AISEY-ET-RICHECOURT 789,58 273,97 34,70% BETAUCOURT 721,00 162,78 22,58% CENDRECOURT 937,29 189,45 20,21% JUSSEY 3371,68 439,49 13,03% MONTUREUX-LES-BAULAY 646,49 86,34 13,36% AMANCE 1771,51 120,79 6,82% GEVIGNEY-ET-MERCEY 1959,95 368,77 18,82% BAULAY 828,90 268,81 32,43% FOUCHECOURT 450,02 29,31 6,51% FAVERNEY 1847,35 541,80 29,33% PURGEROT 1426,82 101,34 7,10% FLEUREY-LES-FAVERNEY 1134,40 302,01 26,62% CONFLANDEY 533,36 236,09 44,26% AMONCOURT 408,82 156,86 38,37% CHARGEY-LES-PORT 1309,07 0,62 0,05% CHAUX-LES-PORT 424,81 116,42 27,41% PORT-SUR-SAONE 2463,52 340,86 13,84% SCEY-SUR-SAONE-ET-SAINT-ALBIN 2855,59 174,97 6,13% FERRIERES-LES-SCEY 627,69 189,35 30,17% RUPT-SUR-SAONE 1030,02 219,06 21,27% VAUCHOUX 469,21 123,96 26,42% CHASSEY-LES-SCEY 440,94 96,02 21,78% CHEMILLY 381,37 53,48 14,02% VY-LES-RUPT 830,65 97,53 11,74% OVANCHES 678,62 198,75 29,29% CHANTES 654,02 203,99 31,19% BUCEY-LES-TRAVES 283,72 64,90 22,87% TRAVES 1223,14 190,34 15,56% FEDRY 881,16 320,16 36,33% VANNE 971,55 166,24 17,11% SOING-CUBRY-CHARENTENAY 2894,65 427,56 14,77% TINCEY-ET-PONTREBEAU 686,34 6,52 0,95% RAY-SUR-SAONE 801,27 212,57 26,53% MEMBREY 1107,39 283,71 25,62% FERRIERES-LES-RAY 401,83 243,88 60,69% RECOLOGNE 114,08 52,41 45,94% VELLEXON-QUEUTREY-ET-VAUDEY 2499,64 256,47 10,26% SEVEUX 1710,97 173,89 10,16% AUTET 1136,09 214,20 18,85% SAVOYEUX 621,60 258,62 41,61% MERCEY-SUR-SAONE 767,07 145,87 19,02% VEREUX 898,68 78,94 8,78% MOTEY-SUR-SAONE 296,09 31,98 10,80% BEAUJEU-SAINT-VALLIER-PIERREJU 3556,96 575,59 16,18% MONTUREUX-ET-PRANTIGNY 1222,09 116,52 9,53% RIGNY 1277,00 409,26 32,05% ARC-LES-GRAY 1216,19 72,53 5,96% SAINT-BROING 1020,28 292,45 28,66% GRAY 2013,20 548,95 27,27% ANCIER 451,04 80,80 17,91% MANTOCHE 1698,69 332,37 19,57% VELESMES-ECHEVANNE 2234,01 51,05 2,29% GRAY-LA-VILLE 396,73 160,81 40,53% BATTRANS 542,12 26,87 4,96% ESSERTENNE-ET-CECEY 1273,70 33,36 2,62% VELET 614,22 269,57 43,89% ESMOULINS 442,25 246,25 55,68% APREMONT 1451,55 756,96 52,15% GERMIGNEY 1522,07 289,16 19,00% BROYE-AUBIGNEY-MONTSEUGNY 2547,96 283,62 11,13% NATURA 2000 – Document intermédiaire n°1 - 07/03/05 35 Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des Forêts 70 – Espace Naturels Comtois Site Natura 2000 « Vallée de la Saône »

ANNEXE 7 : LES ZNIEFF DE TYPE I CONCERNEES PAR LE SITE NATURA 2000 « VALLEE DE LA SAONE » (DIREN Franche-Comté, 2001)

Code DIREN Nom de la ZNIEFF Surface (ha) 00000371 TROU DE LA BAUME OU GROTTE DU CARROUSSEL 2,1161 01680001 BASSE VALLEE DE LA LANTERNE EN AVAL DE FAVERNEY 339,8733 00000370 MINE DE FER SOUTERRAINE DE FLEUREY-LES FAVERNEY 263,5762 00000408 MINES DE FER SOUTERRAINES DE JUSSEY 51,4409 01820001 PLAINE DE RUPT-SUR-SAONE ET OVANCHES ET MARE DU BANCON 232,8572 01820002 SAONE DE RUPT A FEDRY (LA) 503,7179 01820003 SAONE DE RAY A MEMBREY (LA) 647,8144 01820007 CONFLUENCE DE LA SAONE ET DE L'OUGEOTTE 165,3134 01820008 PLAINE DE LA SAONE DE BAULAY A CONFLANDEY 566,7668 01820009 ANNEXE DE LA SAONE A CONFLANDEY 6,6214 01820010 BRAS DE LA SAONE A L'ILE BELEAU 4,2394 01820011 PRAIRIE HUMIDE DE LA SAONE A VAUCHOUX 56,2948 01820012 PLAINE DE LA SAONE A FERRIERES-LES-SCEY 41,4160 01820013 PLAINE DE LA SAONE A SCEY-SUR-SAONE 41,1422 01820014 ZONE HUMIDE DU BAS DE LA COTE PAILLOTTE 2,3086 01820015 PLAINE DE LA SAONE A CHARENTENAY ET VANNES 110,0200 01820015 PLAINE DE LA SAONE A CHARENTENAY ET VANNES 110,0200 01820016 LES PRES DE LA LATTE 112,0144 01820017 LE BREUIL A SEVEUX 93,8588 01820018 PRAIRIE HUMIDE DES BLANDINES 36,3015 01820019 BERGES DE LA SAONE A HIRONDELLES DE RIVAGES 7,5788 01820019 BERGES DE LA SAONE A HIRONDELLES DE RIVAGES 7,5788 01820020 LA VIEILLE SAONE ET AUTRES ZONES HUMIDES CONTIGUES 73,6773 01820020 LA VIEILLE SAONE ET AUTRES ZONES HUMIDES CONTIGUES 73,6773 01820021 PLAINE DE QUITTEUR 90,2944 01820022 FRAYERE A BROCHETS DES CHENEVRIERES 3,8965 01820023 PLAINE DE LA SAONE DE GRAY A RIGNY 475,1831 01820024 FRAYERE A BROCHET DES VARENELLES 13,5921 01820025 PRAIRIE DU BREUILLE A APREMONT 38,7057 01820026 BOIS DE MALFAIGNET 30,4385 01820027 BOIS DE DE BAIGNE 99,0016 00000152 PELOUSE DU PONT 41,5629 01840001 PRAIRIE ET BOCAGE DE LA GRANDE ETAULE 127,5558 01840002 FONTAINE SAINT-ROCH PRES COTY 287,2724 01840003 ETANG GUENOT ET FONTAINE CAILLOU 501,5903 DRUG BASSE VALLEE DU DRUGEON 437,8794 00000617 PELOUSE DE VANNE 5,7481 00000606 GRAND BOIS, HAUT-BOIS 394,3350 FORET DU CHANOIS 582,1767 00000608 LE MONTAIGU 82,6599 00000609 CARRIERE DE SAVOYEUX 9,0973 00000610 GRAND BOIS DE 1301,5338 00000618 LA LONGUE RAIE 10,0992

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ANNEXE 8 : LES ZNIEFF DE TYPE II CONCERNEES PAR LE SITE NATURA 2000 « VALLEE DE LA SAONE » (DIREN, 2001)

Code DIREN Nom de la ZNIEFF Surface (ha) 01680000 VALLEE DE LA LANTERNE ET DU BREUCHIN 8148,1385 04320000 VALLEE DE L'OGNON DE MONCLEY A PESMES 6228,6654 01820000 VALLEE DE LA SAONE DE CORRE A BROYE. 14414,8334 01840000 MASSIFS FORESTIERS DE LA BELLE VAIVRE, DE SAINT-GANT ET DE GY 9226,5667

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ANNEXE 9 : 2EME PROGRAMME D’ACTION POUR LA ZONE VULNERABLE DU GRAYLOIS - ARRETE PREFECTORAL DU 9 NOVEMBRE 2001

La Directive Européenne du 12 décembre 1991 concernant la protection des eaux contre les pollutions par les nitrates à partir de sources agricoles se traduit par un dispositif spécifique qui comprend : - la délimitation d’une zone vulnérable correspondant à 8 cantons du Sud-Ouest de la Haute- Saône : Champlitte, Dampierre sur Salon, Autrey les Gray, Fresne Saint-Mamès, Gy, Gray, Marnay, Pesmes. - la mise en œuvre, dans cette zone vulnérable d’un programme d’action d’application obligatoire pour les agriculteurs ayant pour but de maîtriser les risques de fuites des nitrates et d’éviter les pratiques qui présentent les plus grands dangers pour les nappes d’eau souterraines et les eaux superficielles. Un premier programme d’action a été mis en place en février 1997. Il précisait les obligations et recommandations en matière de fertilisation azotée, minérale et organique. Un deuxième programme d’action vient le remplacer dès l’automne 2001. Il est en vigueur jusqu’au 20 déc. 2003. Ce dernier insiste surtout sur l’obligation de raisonnement de la fertilisation et le respect du milieu aquatique en général.

Article 1er : rappel de l’objet du présent arrêté

Article 2 : (…) Tout agriculteur est tenu de le respecter pour la partie de son exploitation située en zone vulnérable à savoir pour les communes des 8 cantons (…)

Article 3 : Les conclusions du diagnostic de la situation locale sont : w Compte tenu de la grande variabilité du niveau des risques liée à l'hétérogénéité des sols, il n'a pas été retenu de sous-zonage dans la zone vulnérable du Graylois. w Le facteur sensibilité du sol est prédominant notamment pour : les terrasses sableuses de la Saône et de l'Ognon, les sols superficiels sur le canton de Champlitte, le secteur Est et les bordures des vallons affluents. w Au niveau des vallées, les risques de contamination des eaux superficielles sont importants et ce en particulier pour les petits affluents. w Les rotations à base de maïs avec des apports de déjections animales et celles où le soja est fréquent constituent les risques majeurs. w Le taux de sols nus en hiver augmente le risque de lessivage, sur les sols sensibles et notamment sur les terrasses sableuses.

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Article 4 : Les mesures du programme d'action (…) sont les suivantes :

4.1. L'obligation d'établir un plan de fumure prévisionnel et de remplir un cahier d'épandage des fertilisants azotés organiques et minéraux. Les différents modèles utilisables doivent contenir obligatoirement les paramètres (…) pages suivantes :

Aucun document type n’est imposé, cependant, un cahier unique de prévision et d’enregistrement des épandages est disponible à la Chambre d'Agriculture de Haute-Saône.

Documents d'établissement des plans de fumure prévisionnels et Pour les exploitations d'élevage : des cahiers d'épandage Doivent comporter au minimum pour chaque parcelle : w description du cheptel pour estimer la w la culture pratiquée, quantité totale d'azote effectivement w la date de semis des prairies, apportée par les effluents d'élevage w la nature, la quantité d'azote apportée par type de (recommandé) fertilisants et par date d'apports w en cas de transfert d'effluents : un w les outils utilisés pour le pilotage de la fertilisation, bordereau co-signé par le producteur des w l'objectif de rendement de la culture, le rendement réalisé effluents et le destinataire doit être établi à w les modalités de gestion de l'interculture (résidus de chaque livraison. récolte et culture intermédiaire pièges à nitrates) Le bordereau doit comporter au minimum : ü nom et adresse du producteur et du destinataire ü quantité totale livrée, nature du produit, date de livraison,(…)

4.2 L'obligation de respecter la quantité maximale d'azote contenu dans les effluents d'élevage épandus annuellement, y compris par les animaux eux mêmes. Cette quantité ne doit pas dépasser 210 kg par hectare de surface agricole utile épandable et par an à compter de la date de signature du présent arrêté et ne devra pas dépasser 170 kg par hectare de surface agricole utile épandable et par an au plus tard le 20 décembre 2002.

Total Azote de l’élevage (1) Plafond = Surface épandable (2) + pâture hors surface épandable

(1) Les critères sont disponibles à la Chambre d'Agriculture et à la DDAF. Ils sont basés sur les données disponibles les plus récentes. (2) Surface épandable = SPE : Elle correspond à la SAU, déductions faites des exclusions réglementaires (distance des tiers et des cours d’eau . . .), des prescriptions particulières (captages, pédologie . . ., étude d’impact ou plan d’épandage) des superficies en légumineuses, des superficies gelées (sauf jachères industrielles).

4.3. L'obligation d'épandre les fertilisants organiques et minéraux en se basant sur l'équilibre de la fertilisation azotée à la parcelle pour toutes les cultures et de respecter les éléments de calcul de la dose notamment les rendements objectifs et les modalités de fractionnement pour les cultures suivantes en distinguant, le cas échéant, cultures irriguées et non irriguées. Ces éléments ainsi que les modalités de calcul du rendement objectif sont indiqués sur le document élaboré par la chambre régionale d'agriculture. Ce document est disponible à la chambre d'agriculture, à la direction départementale de l'agriculture et de la forêt et auprès des organismes économiques locaux.

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4.4. L'obligation de respecter les périodes d'interdiction d'épandage des fertilisants azotés de la façon suivante : ( . . . ) a) Dans toute la zone vulnérable b) Dans les zones inondables définies ainsi : zone A et B des plans de surfaces submersibles de la Saône et de l'Ognon consultables à la direction départementale de l'agriculture et de la forêt. pour les autres affluents de la Saône et de l'Ognon : zones régulièrement inondées.

a) Périodes d’interdiction d’épandage (en grisé) : Cas général – ensemble Zone vulnérable

Type I : FUMIER (C/N > 8) Jan Fev Mars Avr. Mai Juin Juil Août Sept Oct Nov Dec Sols non cultivés et non pâturés Friches, jachères Cultures d’automne : Cultures de printemps : Prairies > 6 mois Cultures spéciales En dehors de la mise en culture

Type I : FUMIER (C/N > 8) Jan Fev Mars Avr. Mai Juin Juil Août Sept Oct Nov Dec Sols non cultivés et non pâturés Friches, jachères Cultures d’automne : Cultures de printemps : Prairies > 6 mois Cultures spéciales Moins d’un an avant culture

Type I : FUMIER (C/N > 8) Jan Fev Mars Avr. Mai Juin Juil Août Sept Oct Nov Dec Sols non cultivés et non pâturés Friches, jachères Cultures d’automne : Cultures de printemps : Prairies > 6 mois Cultures spéciales En dehors de la mise en culture Tableau de présentation synthétique de l’arrêté préfectoral.

b) Périodes d’interdiction d’épandage (en grisé) : Zones inondables

Type I : FUMIER (C/N > 8) Jan Fev Mars Avr. Mai Juin Juil Août Sept Oct Nov Dec Sols non cultivés et non pâturés Friches, jachères Cultures d’automne : Cultures de printemps : Prairies > 6 mois Cultures spéciales En dehors de la mise en culture

Type I : FUMIER (C/N > 8) Jan Fev Mars Avr. Mai Juin Juil Août Sept Oct Nov Dec Sols non cultivés et non pâturés Friches, jachères Cultures d’automne : Cultures de printemps : Prairies > 6 mois Cultures spéciales Moins d’un an avant culture

Type I : FUMIER (C/N > 8) Jan Fev Mars Avr. Mai Juin Juil Août Sept Oct Nov Dec Sols non cultivés et non pâturés Friches, jachères Cultures d’automne : Cultures de printemps : Prairies > 6 mois Cultures spéciales En dehors de la mise en culture Tableau de présentation synthétique de l’arrêté préfectoral.

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4.5. L'obligation de respecter les conditions particulières d'épandage des fertilisants azotés organiques et minéraux ci-jointes : a) Epandage à proximité des eaux de surface : L'épandage des fertilisants est interdit à moins de deux mètres des bords de cours d'eau et des bords des surfaces d'eau non courante. En outre, l'épandage d'effluents d'élevage (lisiers, purins, fumier) de boues de station d'épuration et matières de vidange est interdit :

- à moins de 35 mètres des bords des cours d'eau et plans d'eau, - à moins de 50 mètres des sources, puits et forages utilisés pour l'alimentation en eau potable, - à moins de 200 mètres des eaux servant de lieux de baignade.

Afin de limiter les ruissellements des fertilisants, les arbres, les haies et les zones boisées en bordure de cours d'eau seront conservés. Toutes les dispositions citées ci-dessus sont d'application immédiate. Précisions : 1. le bord de cours d'eau : est défini comme étant la limite du débordement ; la berge s'arrête à cette limite. 2. le cours d'eau : est défini par un lit permanent et un débit quasi permanent (assèchement seulement pendant 1 à 2 mois). Par ailleurs tout écoulement figurant sur la carte IGN au 1/25000ème (trait bleu continu ou discontinu) ou sur un plan cadastral a le statut de cours d'eau. Toutefois certains cours d'eau n'apparaissent pas sur ces documents. En particulier lorsqu'un aménagement foncier a requalifié un cours d'eau en fossé, c'est le statut de ruisseau qui sera retenu.

b) Epandage sur les sols en forte pente : Sur les sols en forte pente, est interdit l'épandage des fertilisants dans des conditions qui entraîneraient leur ruissellement en dehors du champ d'épandage (…) L'épandage d'effluents liquides (purins, lisiers, boues de stations d'épuration) est interdit à moins de 200 mètres des cours d'eau si la pente est supérieure à 7 %. c) Epandage sur les sols détrempés, inondés, gelés ou immergés : L'épandage des fertilisants est interdit sur les terrains détrempés ou inondés. L'épandage des fertilisants des types II et III (lisiers, engrais minéraux) sur les sols couverts de neige est interdit. L'épandage des fertilisants des types II et III est interdit sur les sols pris en masse par le gel. d) Présence de cultures irriguées : L'équilibre de la fertilisation visé par l'article 4-3° tiendra compte des modifications introduites par l'irrigation dans le bilan prévisionnel, tant sur les besoins prévisibles en azote des cultures que sur les apports et sources d'azote de toute nature. Il tiendra donc notamment compte des quantités d'azote apportées par l'eau d'irrigation. (…)

4.6. L'obligation de disposer d'une capacité de stockage des effluents d'élevage, permettant de couvrir au moins les périodes d'interdiction d'épandage fixées précédemment et devant respecter les dispositions réglementaires en vigueur.

4.7. L'obligation de maintenir les prairies permanentes ( . . . ) dans les zones inondables désignées au paragraphe 4° - b) ci-dessus, en bordure des eaux superficielles et des périmètres rapprochés de captage.

Sont considérées en « prairies permanentes » : - parcelles déclarées comme tel au régime d’aide (PAC) - parcelles en prairie depuis la campagne 1997-98 et existantes au 1er janvier 2001.

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Article 5 : Il est recommandé une gestion adaptée des terres, en particulier :

a) un épandage à au moins de cinq mètres des bords de cours d'eau et des bords des surfaces d'eau non courante, b) un raisonnement de la gestion des résidus de récolte et des repousses, c) un développement de l'implantation de culture intermédiaire piège à nitrates, d) un entretien, y compris mécaniquement des arbres, des haies et des zones boisées en bordure de cours d'eau, e) un meilleur équilibre des surfaces implantées en culture d'hiver et de printemps, f) une bonne prise en compte de la sensibilité des milieux lors des choix et de la localisation des cultures et des retournements des prairies, g) un développement des bandes enherbées le long des cours d'eau (sur une largeur de 5 mètres minimum), dans les zones d'écoulement préférentiel en période de fortes pluies et dans les secteurs d'accumulation des eaux, h) une amélioration de la structure du sol par des techniques culturales adaptées ou simplifiées. Ces différentes recommandations pourront faire l'objet de moyens d'accompagnement suivants : contrat territorial d'exploitation, implantation de jachères sur une bande de 10 mètres, etc …

Articles 6 et 7 : Mise en place d’un suivi des progrès réalisés.

Article 8 : (…) est puni de la peine d'amende prévue pour les contraventions de la 5ème classe le fait de ne pas respecter dans la zone vulnérable les mesures prévues à l'article 4 du présent arrêté.

Articles 9, 10 et 11 : (…) abrogation du 1er programme (…) les mesures de l’article 4 sont d’application immédiate et s’appliquent jusqu’au 20 déc. 2003.

Article 12 : Le secrétaire général de la préfecture, le directeur départemental de l'agriculture et de la forêt, le lieutenant colonel commandant le groupement de gendarmerie, le directeur départemental de la sécurité publique, les agents visés à l'article L 216- 3 du code de l'environnement, sont chargés, chacun en ce qui les concerne, de l'application du présent arrêté qui sera inséré au recueil des actes administratifs de la préfecture et transmis pour affichage à toutes les communes incluses en zone vulnérable.

Article 13: Publicité de l’arrêté préfectoral.

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ANNEXE 10 : L’ASSAINISSEMENT DOMESTIQUE SUR LE SITE. (DDASS, 2001)

Réseau et Industrie Population Communes Zonage Filière Année Capacité Milieu récepteur Communes population raccordée (données (charge en raccordées raccordée d'assainissement (Eq.hab.) 1999) E.H.) Ruisseau des Vaux Aisey-et-Richecourt 142 O N DD (R. de Bazeuille) Lagunage Amance (Port d'Atelier) 776 O (84%) N 1993 1000 La Superbe Naturel Amoncourt 306 O La Lanterne Raccordé à Ancier 435 O (100%) N la Station de La Saône & Le Dregeon Gray unitaire Apremont 371 N DD 1971 218 La Saône (90%) Raccordé à Arc les Gray 2962 O la Station de La Saône & Les Ecoulottes Gray Biodisques Autet 290 O ? (réhabilitation 1971 900 Le Salon 98) Battrans 213 Lagunage 1995 200 Les Dhuys Baulay 305 O (99%) N La Saône Beaujeu-Saint Vallier-Pierrejux et Quitteur 754 O BAAP 1978 900 La Saône Bétaucourt 174 O (99%) N La Saône Bourbevelle 82 O (100%) N La Saône La Résie (Aubigney) et Broye-Aubigney-Montseugny 467 O DD (3) l'Ognon Bucey les Traves 82 O (91%) N DD La Saône Cemboing 221 DD 1993 200 O (sauf logements Cendrecourt 235 écluse + N DD ? La Saône passage à niveau) Champvans 219 DD 1991 200 Chantes 118 O (89%) N Chargey-les-Port 222 O (env. 40 Chassey les Scey 102 N DD 1993 100 La Saône foyers) Chaux les Port 129 O (80%) N DD 1993 100 La Saône La Saône (confluence Chemilly 80 O (50%) N DD 1993 80 Durgeon) La Saône (confluence Conflandey 428 unitaire LB 1986 500 Lanterne) Corre 646 unitaire BAAP 1976 2000 La Saône DD (situé sous le niveau du Esmoulins 117 O 1993 100 La Ténise bief du moulin en aval) Ruisseau de l'Echalonge Essertenne et Cecey 347 mixte LB 1994 350 (La Ténise) 1971 400 & 500 Faverney 1041 O DD (3) La Lanterne 1993 200 Fédry 110 O N La Bonde Ferrière les Ray 35 N N La Saône La Saône (Ruisseau de la Ferrières les Scey 146 O (96%) N DD 1993 100 Fontaine l'Hermite) Fleurey-les-Faverney 370 DD 1993 400 La Lanterne

Fouchecourt 118 N N La Saône unitaire Germigney 171 N DD Ruisseau La Roye (99%) 1700 à 2000 Gévigney et Mercey 468 unitaire BAAP 1987 2600 La Saône (L'Ougeotte) laiterie (SFLC) Rigny BAMC 1974 20000 Arc-les-Gray 200 à 300 Gray 7341 unitaire fromagerie La Saône Gray-la-Ville Réhabilitation & mise aux Gray-la-Ville Ancier normes européennes en 2001 Velet

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ANNEXE 11 : LES ZONES D’AEP SUR LE SITE « VALLEE DE LA SAONE ». (Chambre d’Agriculture 70, DDAF 70, DDASS 70, 2002)

Qualité des eaux distribuées Communes du VdS GROUPEMENT DUP Périmètres de Protection Pop. Bactériologie Zone de captage Champ captant Puits Exploitant Rapport hydrogéol alimentées par ce(s) Produits Unité de traitement Observations (syndicat ou communes) (PP) alim. Nitrates (conformité des captage(s) Phytosanitaires analyses) Source de la Grande Charrière en cours de 10 à 25 Dépassement temporaire des normes bactériologiques U.D. Jonvelle JONVELLE 2 régie non détectables 90 à 100% Source de la Reine Bernard signature mg/L Inefficacité des PP S.I.A.E.P. du Haut du Corre 10 à 25 Dépassement temporaire des normes bactériologiques VOUGECOURT Source du Pommier 1 régie (Corre) Non Recherché 70 à 90% Chlore Pommier Ranzevelle mg/L Inefficacité des PP Aisey-et-Richecourt Bétaucourt S.I.A.E.P. de La Lyonnaise n°749 Bourbévelle 25 à 50 Chlore, acide sulfurique, chaux Dépassement temporaire des normes bactériologiques VILLARS-LE-PAUTEL Source de La Rochotte 1 1230 non détectables 90 à 100% Rochotte des Eaux 08/03/2000 Cendrecourt mg/L éteinte, chlorure ferrique Inefficacité des PP Montcourt Ormoy Dépassement des normes de turbidité Source Charbon Lyonnaise Interconnexion avec le 0 à 10 décantation, ultrafiltration, U.D. Jussey MONTIGNY-LES-CHERLIEU 2 Priorité 1 1836 non détectables 90 à 100% 4 captages en nappe alluviale fermés pour cause de Fe Source du Pont aux Oies des Eaux SIAEP de La Rochotte mg/L hypochlorite de sodium & Mn S.I.A.E.P. des Dames Lyonnaise 0 à 10 CEMBOING Puits 1 & 4 2 Priorité 3 Cemboing Non Recherché 90 à 100% Hypochlorite de sodium Jacques des Eaux mg/L U.D. Montureux-les- Rapport hydrogéologique prévu pour 2002, avec réactualisation 0 à 10 MONTUREUX Puits 1 régie 160 Non Recherché 70 à 90% Hypochlorite de sodium Baulay des PP mg/L Puits Fourey Lyonnaise n° 890 0 à 10 defferisation, démanganisation, Teneurs élevées en Fe & Mn S.I.A.E.P. de Gévigney GEVIGNEY 2 Gévigney-et-Mercey 748 Non Recherché 90 à 100% Forage des Eaux 02/05/1994 mg/L filtration & chloration Zone pilote "Opération locale" Baulay Puits du pré du port Régie Fouchecourt 0 à 10 Présence épisodique de Fe S.I.A.E.P. de Baulay BAULAY 2 02/02/77 non détectables 40 à 70% Hypochlorite de sodium Puits des Fontenottes (Purgerot) Purgerot mg/L Zone pilote "Opération locale" Port d'Atelier 0 à 10 U.D. Chargey-les-Port CHARGEY-LES-PORT Forage de la Noue 1 régie Priorité 2 Non Recherché 70 à 90% Hypochlorite de Sodium mg/L Puits sous le Baudet 0 à 10 Dépassement permanenet des teneurs en Fe & Mn U.D. Amance AMANCE 3 régie 670 Non Recherché 90 à 100% (proche rivière La Superbe) mg/L Pollution industrielle (Tréfileries de Conflandey) Puits de l'Ile n° 2343 0 à 10 U.D. Faverney FAVERNEY 1 SAUR 13/12/73 1019 non détectables 90 à 100% Chlore Absence de Fe & Mn (proche rivière La Lanterne) 03/09/1991 mg/L U.D. Fleurey-les- Captage dans les bois, 0 à 10 régie Non Recherché 70 à 90% Faverney naturellement protégé mg/L Amoncourt Lyonnaise n° 1427 25 à 50 ultrafiltration, hypochlorite de U.D. Amoncourt AMONCOURT Source de la Jarge 1 Conflandey (1 puits 304 Non Recherché 90 à 100% des Eaux 25/06/1990 mg/L sodium abandonné en 1992) Lyonnaise n° 2082 Raccordé à l'UD 25 à 50 U.D. Conflandey CONFLANDEY Forage Aux Pommiers 1 424 non détectables 90 à 100% Chlore des Eaux 03/10/1988 d'Amoncourt en appoint mg/L Dépassement temporaire des normes bactériologiques, n°3288 25 à 50 U.D. Chaux-les-Port CHAUX-LES-PORT Puits en Chartras 1 régie 129 non détectables 90 à 100% désinfection à l'hypochlorite mais eau brute conforme aux normes chimiques et 12/12/2001 mg/L bactério de potabilité

La Source des Sept Fontaines, source protégée n'est plus Lyonnaise n° 2838 U.D. Port-sur-Saône utilisée et a été mise à disposition d'Euroserum pour le Alimentée par le S.M. du Breuchin 1 2773 Dépassement permanent des normes bactériologiques des Eaux 17/09/1977 nettoyage de ses installations.

0 à 10 Dépassement temporaire des normes bactériologiques U.D. Ferrières-les-Scey FERRIERES-LES-SCEY Source du Grand Bois 1 régie Priorité 3 140 non détectables 40 à 70% mg/L Dossier de restructuration du réseau en cours Bucey-les-Traves approvisionné par le S.M. du Lyonnaise Chassey-les-Scey 10 à 25 S.I.A.E.P. du Foultot 799 Non Recherché 90 à 100% Breuchin des Eaux Chemilly mg/L Vauchoux U.D. Scey-sur-Saône et Source "Sauce" abandonnée en 1993 (problèmes de qualité et approvisionnée par le S.M. du Lyonnaise n° 1212 1563 Saint-Albin de protection) Breuchin des Eaux 07/05/1975 Rapport Ovanches 10 à 25 Dépassement temporaire des normes bactériologiques S.I.A.E.P. des Trois Rois TRAVES Source des Trois Rois 1 régie hydrogéologique pour Priorité 2 677 non détectables 90 à 100% ultrafiltration, chlore Traves mg/L Captage industriel en nappe alluviale 2002 alimentée par le SIAEP des Trois Dépassement permanent des normes bactériologiques U.D. de Chantes La Source de la Rate Rouge à Chantes a été abandonnée 1 régie 1960 > 50 mg/L < 0,1 µg/L 40 à 70% traitement bactériologique Rois depuis mai 2000 et temporaire en Fe, Mn et Nitrates 0 à 10 Dépassement temporaire des normes bactériologiques U.D. de Rupt-sur-Saône RUPT-SUR-SAÔNE Source Revêche 1 régie 16/09/1997 (?) 128 Non Recherché 40 à 70% mg/L surtout en période de pluie Taux de nitrates élevé Interconnexion envisagée 25 à 50 < 0,1 µg/L U.D. Fédry FEDRY Puits des Patis 1 régie 24/04/71 108 40 à 70% Présence ponctuelle de Fe & Mn avec Vanne mg/L (maxi > 0,1 µg/L) Dépassement permanent des normes bactériologiques n° 3254 Traces épisodiques de Fe & Mn 10/12/2001 Ray-sur-Saône 10 à 25 U.D. Ray-sur-Saône RAY-SUR-SAONE Puits du Moulin 1 régie 08/12/81 250 Non Recherché 90 à 100% Qualité bactériologique en baisse et physicochimique DUP prise mais Ferrières-les-Ray mg/L stable attaquée 25 à 50 en cours mg/L < 0,1 µg/L Taux de nitrates élevé U.D. Vanne VANNE Puits 1 régie 07/02/78 90 90 à 100% (maxi > 50 (maxi > 0,1 µg/L) Présence ponctuelle de Fe & Mn mg/L) 0 à 10 U.D. Vy-les-Rupt VY-LES-RUPT Source du Lavoir 1 régie Non Recherché 90 à 100% mg/L n° 2443 Soing 0 à 10 microfiltration, hypochlorite de Concentrations en Fer hors normes U.D. de Cubry-les-Soing GRANDECOURT Source de Favillères 1 régie 31/05/79 572 Non Recherché 40 à 70% 18/09/1991 Cubry mg/L sodium Dépassement ponctuel des normes bactériologiques Charentenay DDAF et DDASS ne U.D. de Soing- 10 à 25 CHARENTENAY 2 puits 2 régie souhaitent pas les Non Recherché 70 à 90% Chlore Charentenay mg/L protéger n° 546 Chlore, charbon actif, S.I.A.E.P. de la Source MONT-SAINT-LEGER Source La Vaivre Recologne 10 à 25 2 régie 27/02/1975 non détectables 70 à 90% ultrafiltration de Saint-Quentin Tincey-et-Pontrebeau mg/L THEULEY-LES- Source de Saint-Quentin Priorité 3 Hypochlorite de sodium

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DUP pour juin Dépassement permanent en bactériologie et U.D. Vellexon-Queutrey-et- 25 à 50 désinfection simple au chlore VELLEXON Source des Crasses 2 régie ou septembre 501 non détectables 90 à 100% temporaire en nitrates Vaudey mg/L gazeux 2002 Eau turbide et ferreuse Source de la Fontaine du village 10 à 25 Dépassement temporaire des normes de nitrates S.I.A.E.P. de Membrey MEMBREY SIAEP de Roche-et-Raucourt (trop 1 régie Membrey non détectables 40 à 70% Chlore mg/L Bactériologiquement non potable plein) Puits des Isles n°19 Interconnexion avec l'UD 25 à 50 U.D. Autet AUTET 1 SAUR 263 non détectables 70 à 90% Hypochlorite de sodium Périmètre de protection inefficace au Puits des Isles Forage 19/01/1964 de Dampierre-sur-Salon mg/L enquête 0 à 10 U.D. Vereux VEREUX Puits communal 1 régie publique en 204 Non Recherché 40 à 70% Hypochlorite de sodium mg/L mars 2002 n° 3183 07/10/1975 (arrêté compl. 25 à 50 U.D. Savoyeux SAVOYEUX Source de la Gravière 1 régie 216 non détectables 70 à 90% Dioxyde de chlore n°3489 mg/L 29/10/1975) Priorité 3 Seule commune du Département U.D. Motey-sur-Saône alimentée par des puits privés env.1 25 à 50 50 Priorité 3 mg/L < 0,1 µg/L Fortes concentrations en nitrates U.D. Mercey-sur-Saône MERCEY-SUR-SAONE Puits de Mercey 1 SAUR (80 90 à 100% Hypochlorite de sodium (DUP de 1937) (maxi > 50 (maxi > 0,1 µg/L) Captage sous zone agricole intensive (sans MAE) abon. mg/L) ) 25 à 50 U.D. Seveux SEVEUX Puits de la Bannie 1 régie 1975 Priorité 3 472 < 0,1 µg/L 90 à 100% Hypochlorite de sodium Augmentation de la teneur en nitrates mg/L Puits abandonnés depuis mai 1996, U.D. de Beaujeu-Saint-Vallier- n° 1031 BEAUJEU et raccordement au puits de 2 régie Pierrejux-et-Quitteur 21/03/1981 MONTUREUX & PRANTIGNY 25 à 50 n° 427 Montureux-et-Prantigny Présence épisodique de Fe & Mn mg/L < 0,1 µg/L U.D. de Montureux-et-Prantigny BEAUJEU-ST VALLIER Puits de Varennes 1 régie 04/11/83 17/02/1986 Beaujeu-Saint Vallier- 90 à 100% Hypochlorite de sodium Concentrations élevées en nitrates (maxi > 50 (maxi > 0,1 µg/L) (Priorité 3) Pierrejux-et-Quitteur Dépassement temporaire des normes bactériologiques mg/L) approvisionnée par la CC du Val de U.D. Rigny Captages abandonnés pour gestion difficile régie Gray 0 à 10 U.D. Battrans SDEI Non Recherché 90 à 100% mg/L Saint-Broing 25 à 50 S.I.A.E.P. de Velesmes SAUR Non Recherché 90 à 100% Velesmes-Echevanne mg/L * Champ captant de la Goutte d'Or à n° 1486 Ancier GRAY 6 SDEI Gray (5 puits) 19/06/1992 Arc-les-Gray (puits abandonné) Goutte d'Or : dépassement de la norme en Manganèse Communauté de Communes du * Puits d'Arc-les-Gray CAPTAGES ABANDONNES 1291 0 à 10 < 0,1 µg/L Gray 90 à 100% Chlore Pollutions chimiques à Velet : fortes concentrations en Val de Gray 2 mg/L (maxi > 0,1 µg/L) CAPTAGES ABANDONNES, l'eau était impropre à la Gray-la-Ville Fe, Mn et NH3 VELET *Puits de Velet (3) consommation Velet Rigny 1956 (non respectée) Essertenne-et-Cecey 10 à 25 defferisation, démanganisation, S.I.A.E.P. de Mantoche MANTOCHE Puits 1 régie non détectables 90 à 100% Présence de Fe & Mn 1996 : demande Mantoche mg/L chlore en cours Apremont n° 1879 Esmoulins 25 à 50 Augmentation des teneurs en nitrates depuis 1989 S.I.V.M. de la Ténise ESMOULINS Puits de Champs Morin 1 SDEI 1032 < 0,1 µg/L 90 à 100% Chlore 25/07/1995 Germigney mg/L Présence d'atrazine Champvans BROYE Puits ancien 10 à 25 U.D. Broye-Aubigney-Montseugny 2 régie Priorité 1 non détectables 70 à 90% Chlore Dépassement temporaire des normes bactériologiques MONTSEUGNY Puits nouveau mg/L

En rouge : liste des U.D. réellement concernées par la nappe de la Saône

Zone de captage située en dehors du site Natura 2000 U.D.E. dont le captage a été abandonné et/ou alimentée par une autre U.D.E.

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ANNEXE 12 : POPULATIONS DES COMMUNES DU SITE LORS DES DEUX DERNIERS RECENSEMENTS

POP. MUNICIPALE POP. MUNICIPALE EVOLUTION COMMUNES (ordre alphabétique) VARIATION NB HABITANTS -1990- -1999- (%) AISEY-ET-RICHECOURT 125 141 16 12,80% BETAUCOURT 178 172 -6 -3,37% BOURBEVELLE 97 80 -17 -17,53% CEMBOING 242 217 -25 -10,33% CENDRECOURT 214 233 19 8,88% CORRE 684 614 -70 -10,23% JONVELLE 139 171 32 23,02% JUSSEY 1871 1836 -35 -1,87% MONTCOURT 86 75 -11 -12,79% ORMOY 188 228 40 21,28% RANZEVELLE 21 14 -7 -33,33% AMANCE 755 754 -1 -0,13% BAULAY 338 299 -39 -11,54% FAVERNEY 1112 1019 -93 -8,36% MONTUREUX-LES-BAULAY 161 150 -11 -6,83% CHARGEY-LES-PORT 198 219 21 10,61% FOUCHECOURT 115 110 -5 -4,35% GEVIGNEY-ET-MERCEY 463 457 -6 -1,30% PURGEROT 373 359 -14 -3,75% AMONCOURT 321 304 -17 -5,30% CHAUX-LES-PORT 119 123 4 3,36% CONFLANDEY 402 424 22 5,47% FLEUREY-LES-FAVERNEY 411 365 -46 -11,19% PORT-SUR-SAONE 2521 2773 252 10,00% VAUCHOUX 108 115 7 6,48% BUCEY LES TRAVES 101 77 -24 -23,76% CHANTES 110 112 2 1,82% CHASSEY LES SCEY 98 102 4 4,08% CHEMILLY 80 79 -1 -1,25% FERRIERES LES SCEY 142 140 -2 -1,41% OVANCHES 114 106 -8 -7,02% RUPT-SUR-SAONE 138 124 -14 -10,14% SCEY-SUR-SAONE 1541 1563 22 1,43% TRAVES 367 351 -16 -4,36% VY LES RUPT 101 100 -1 -0,99% AUTET 301 263 -38 -12,62% FEDRY 92 108 16 17,39% FERRIERES-LES-RAY 47 35 -12 -25,53% MEMBREY 232 220 -12 -5,17% RAY-SUR-SAONE 201 192 -9 -4,48% RECOLOGNE 29 15 -14 -48,28% SAVOYEUX 230 204 -26 -11,30% TINCEY-ET-PONTREBEAU 105 77 -28 -26,67% VANNE 105 85 -20 -19,05% VEREUX 205 204 -1 -0,49% BEAUJEU-ST VALLIER-PIERREJUX-ET-QUITTEUR 732 739 7 0,96% MERCEY-SUR-SAONE 110 104 -6 -5,45% MOTEY-SUR-SAONE 16 30 14 87,50% SEVEUX 514 464 -50 -9,73% SOING-CUBRY-CHARENTENAY 477 486 9 1,89% VELLEXON-QUEUTREY ET VAUDEY 519 491 -28 -5,39% ESSERTENNE ET CECEY 314 337 23 7,32% MANTOCHE 517 511 -6 -1,16% MONTUREUX ET PRANTIGNY 203 207 4 1,97% RIGNY 529 586 57 10,78% ANCIER 490 424 -66 -13,47% APREMONT 362 362 0 0,00% ARC LES GRAY 3121 2904 -217 -6,95% BATTRANS 189 204 15 7,94% CHAMPVANS 239 217 -22 -9,21% ESMOULINS 130 113 -17 -13,08% GERMIGNEY 152 170 18 11,84% GRAY 6916 6773 -143 -2,07% GRAY LA VILLE 1064 1034 -30 -2,82% SAINT-BROING 166 141 -25 -15,06% VELESME-ECHEVANNE 450 444 -6 -1,33% VELET 426 445 19 4,46% BROYE- AUBIGNEY- MONTSEUGNY 469 461 -8 -1,71% TOTAUX 33686 33056 -630 -1,87% NATURA 2000 – Document intermédiaire n°1 - 07/03/05 46 Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des Forêts 70 – Espace Naturels Comtois Site Natura 2000 « Vallée de la Saône »

ANNEXE 13 : REPARTITION AMONT –AVAL DE LA POPULATION SUR LE SITE NATURA 2000 "VALLEE DE LA SAONE" EN 1999. (INSE, 2002)

0 500 1000 1500 2000 2500 3000 3500 4000 Communes Nb d'habitants JONVELLE MONTCOURT BOURBEVELLE CORRE Amont du site AISEY-ET-RICHECOURT RANZEVELLE ORMOY CHARGEY-LES-PORT CENDRECOURT CEMBOING BETAUCOURT JUSSEY MONTUREUX-LES-BAULAY GEVIGNEY-ET-MERCEY FOUCHECOURT PURGEROT BAULAY FAVERNEY AMANCE CONFLANDEY FLEUREY-LES-FAVERNEY AMONCOURT CHAUX-LES-PORT PORT-SUR-SAONE VAUCHOUX CHEMILLY FERRIERES LES SCEY SCEY-SUR-SAONE CHASSEY LES SCEY BUCEY LES TRAVES OVANCHES TRAVES RUPT-SUR-SAONE CHANTES VY LES RUPT FEDRY VANNE RAY-SUR-SAONE FERRIERES-LES-RAY SOING-CUBRY-CHARENTENAY VELLEXON-QUEUTREY ET VAUDEY RECOLOGNE TINCEY-ET-PONTREBEAU MEMBREY SAVOYEUX SEVEUX MOTEY-SUR-SAONE MERCEY-SUR-SAONE BEAUJEU-ST VALLIER-PIERREJUX-ET-QUITTEUR AUTET VEREUX SAINT-BROING VELESMES-ECHEVANNE BATTRANS ANCIER MONTUREUX ET PRANTIGNY RIGNY ARC LES GRAY GRAY Gray : 6773 GRAY LA VILLE VELET MANTOCHE ESSERTENNE ET CECEY CHAMPVANS Aval du site ESMOULINS APREMONT GERMIGNEY BROYE- AUBIGNEY- MONTSEUGNY

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ANNEXE 14 : EVOLUTION DEMOGRAPHIQUE DES 68 COMMUNES DU SITE NATURA 2000 "VALLEE DE LA SAONE" SUR 10 ANS. (En nb d'habitants et en % de la population initiale)

Variation du nb d'habitants -230 -180 -130 -80 -30 20 70 120 170 220

JONVELLE 23,02% MONTCOURT -12,79% BOURBEVELLE -17,53% CORRE -10,23% AISEY-ET-RICHECOURT 12,80% RANZEVELLE -33,33% ORMOY 21,28% CHARGEY-LES-PORT 10,61% CENDRECOURT 8,88% Amont du site CEMBOING -10,33% -3,37% BETAUCOURT -1,87% JUSSEY -6,83% MONTUREUX-LES-BAULAY -1,30% GEVIGNEY-ET-MERCEY -4,35% FOUCHECOURT -3,75% PURGEROT BAULAY -11,54% FAVERNEY -8,36% -0,13% AMANCE CONFLANDEY 5,47% FLEUREY-LES-FAVERNEY -11,19% -5,30% AMONCOURT CHAUX-LES-PORT 3,36% PORT-SUR-SAONE VAUCHOUX 6,48% 10,00% -1,25% CHEMILLY -1,41% FERRIERES LES SCEY SCEY-SUR-SAONE 1,43% CHASSEY LES SCEY 4,08% BUCEY LES TRAVES -23,76% -7,02% OVANCHES -4,36% TRAVES RUPT-SUR-SAONE -10,14% CHANTES 1,82% -0,99% VY LES RUPT FEDRY 17,39% VANNE -19,05% -4,48% RAY-SUR-SAONE FERRIERES-LES-RAY -25,53% SOING-CUBRY-CHARENTENAY 1,89% -5,39% VELLEXON-QUEUTREY ET RECOLOGNE -48,28% TINCEY-ET-PONTREBEAU -26,67% -5,17% MEMBREY SAVOYEUX -11,30% SEVEUX -9,73% MOTEY-SUR-SAONE 87,50% -5,45% MERCEY-SUR-SAONE BEAUJEU-ST VALLIER-PIERREJUX- 0,96% AUTET -12,62% -0,49% VEREUX SAINT-BROING -15,06% -1,33% VELESMES-ECHEVANNE BATTRANS 7,94% ANCIER -13,47% MONTUREUX ET PRANTIGNY 1,97% RIGNY 10,78% ARC LES GRAY -6,95% -2,07% GRAY -2,82% GRAY LA VILLE VELET 4,46% -1,16% MANTOCHE ESSERTENNE ET CECEY 7,32% CHAMPVANS -9,21% Aval du site ESMOULINS -13,08% 0,00% APREMONT GERMIGNEY 11,84% -1,71% BROYE- AUBIGNEY- MONTSEUGNY Communes

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Fiche de synthèse n°1

ANCIENNE USINE DE TRAITEMENT DE TRAVERSES DE PORT D'ATELIER

Région : Franche-Comté Département : 70 Site numéro : 13 Date de création de la fiche ou de sa dernière mise à jour : 12/07/2000

Service : DRIRE Nom : SNCF. Délégation régionale Unité : Subdivision de Vesoul infrastructure, 6, Cour de la Gare Commune : AMANCE 21000 DIJON Code postal : 70160 - Code INSEE : 70012 Propriétaire(s) du site : Propriétaire unique Coordonnées Lambert X : 08840 Y : 22319 Nom : TREFILERIES DE CONFLANDEY Responsable(s) actuel(s) du site : Exploitant

Description du site : Ancien site de créosotage de traverses de chemin de fer, exploité entre 1909 et 1979. Les terrains sont actuellement occupés par les Tréfileries de Conflandey.

Description qualitative à la date du 29/05/2000 : La substance première mise en oeuvre sur ce site, la créosote, se caractérise par sa composition en hydrocarbures aromatiques polycycliques et par les composés phénolés retrouvés après dissolution dans l'eau. Une nappe phréatique se situant à 2 mètres de profondeur environ est sous-jacente au site. Cette nappe est exploitée pour l'alimentation en eau potable en amont du site et à 5km à son aval, à Chaux- les-Port. A la demande de la DRIRE une étude simplifiée des risques de pollution a été conduite par la SNCF. Des premiers éléments ainsi rassemblés, il ressort qu'une pollution du site pourrait être avérée, la présence de phénols dans les eaux de surface comme dans les eaux souterraines ayant été mise en évidence au droit du site. Aucun impact hors du site n'a été relevé. L'industriel conclut son rapport en classant le site dans la catégorie nécessitant un suivi de l'impact dans le temps. Le suivi piézométrique correspondant sera actif au 1er septembre 2000. Des compléments d'investigations sont demandés par la DRIRE.

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Types de pollution : Sol pollué Importance du dépôt ou de la zone polluée : Volume (m3) : 10000.0 Surface (ha) : 1.0 Origine de la pollution ou des déchets ou des produits : Pollution due au fonctionnement de l'installation et Liquidation ou cessation d'activité Activité : Traitement du bois Utilisation actuelle du site : Site industriel en activité

Hydrogéologie du site : Présence d'une nappe : utilisation A.E.P., Agriculture/IAA Impacts constatés Captage AEP arrêté (aduction d'eau potable) Teneurs anormales dans les eaux superficielles et/ou dans les sédiments Teneurs anormales dans les eaux souterraines Autre : site "à surveiller" pour les eaux superficielles au regard du SAGE (ressource future)

Surveillance : Eaux superficielles, fréquence (n/an) : 2 Eaux souterraines, fréquence (n/an) : 2 Résultat de la surveillance : la situation reste stable

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Fiche de synthèse n°2

FIDAY GESTION

Région : Franche-Comté Département : 70 Site numéro : 9 Date de création de la fiche ou de sa dernière mise à jour : 22/05/2001

Service : DRIRE Coordonnées Lambert X : 08741 Y : 23003 Unité : Subdivision de Vesoul Responsable(s) actuel(s) du site : Exploitant Nom usuel du site : FIDAY GESTION Nom : FIDAY GESTION Commune : CHASSEY LES SCEY Propriétaire(s) du site : Propriétaire unique Code postal : 70360 - Code INSEE : 70138

Description du site : L'établissement est spécialisé dans la fabrication de tambours de frein pour poids lourds. Sont regroupées sur le site des activités de: -fusion de charges métalliques -de moulage de pièces -de parachèvement des tambours L'activité de fonderie de fonte a débuté en 1969.

Description qualitative à la date du 22/05/2001 : L'activité exercée est génératrice de déchets principalement constitués de laitiers, des sables à vert, des sables à résine faiblement phénolés, de poussières de la filtration du cubilot et des sables de filtration. Certains de ces déchets ont été déposés jusqu'en 1996 sur une décharge située sur le site de l'usine. L'activité de l'usine et la pratique des dépôts de déchets ont justifié la préscription par arrêté préfectoral du 10 mars 1999, d'une étude des sols. L'étude remise le 15/02/2001, en cours d'instruction, concluerait au classement du site dans la catégorie à surveiller.

Zone d'implantation : Utilisation actuelle du site : Site industriel en Habitat dispersé activité Industrie légère

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Fiche de synthèse n°3

FRANCE BOIS IMPREGNE

Région : Franche-Comté Département : 70 Site numéro : 8 Date de création de la fiche ou de sa dernière mise à jour : 12/07/2000

Service : DRIRE Coordonnées Lambert X : 08449 Y : 22788 Unité : Subdivision de Vesoul Lieu-dit : Port St-Martin Nom usuel du site : Responsable(s) actuel(s) du site : Propriétaire FRANCE BOIS IMPREGNE Propriétaire(s) du site Propriétaire unique Commune : ARC LES GRAY Nom : FRANCE BOIS IMPREGNE Code postal : 70100 - Code INSEE : 70026

Description du site : Etablissement spécialisé dans la fabrication et la commercialisation de produits ouvrés et semi-ouvrés en bois comprenant ainsi une activité de travail mécanique du bois et une activité de traitement du bois. Le traitement s'opère en autoclaves pour imprégnation de poteaux de bois à la créosote ou aux sels métalliques (cuivre, chrome, arsenic). Une vingtaine de personnes sont employées sur le site. La fabrication est principalement orientée vers la fourniture de poteaux téléphoniques et électriques.

Description qualitative à la date du 26/05/2000 : Le site se situe en bordure immédiate de la Saône rive droite. Une nappe aquifère s'étend sous le site aux environ de 3 à 4 mètres de profondeur. Compte tenu des risques présentés par les produits manipulés et stockés, une étude simplifiée des risques de pollution a été prescrite par arrêté préfectoral n°540 du 13 mars 1998. Les rapports remis en réponse par l'industriel concluent à une pollution avérée du site par des HAP, du chrome, du cuivre, de l'arsenic et une contamination des eaux de nappe en phénols, HAP et chrome. Suivant le recensement mené par l'industriel, les usages en eau potable de cette nappe se situent soit en rive opposée de la Saône soit à son amont hydraulique. Sur proposition de la DRIRE, par arrêté préfectoral n°1456 du 11 mai 2000,il a été demandé à l'exploitant pour le 30 septembre de réaliser les investigations complémentaires nécessaires à l'évaluation détaillée les risques encourus et à la définition des travaux de réhabilitation ou de suivi nécessaires. Parallèlement a été prescrite à l'industriel une surveillance bimestrielle des eaux souterraines et de surface portant sur les paramètres précités avec mise en oeuvre d'ici fin de l'été.

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Zone d'implantation : Pollution due au fonctionnement de Habitat dispersé l'installation Industrie légère Utilisation actuelle du site Origine de la découverte : Site industriel en activité Demande de l'administration L'activité exercée est à l'origine de la pollution Origine de la pollution ou des déchets ou des Activité : Traitement du bois produits :

Types de pollution : Hydrocarbures, H.A.P. Sol pollué Autres : Phénols-Brome Nappe polluée Importance du dépôt ou de la zone polluée : Polluants présents dans les sols ou les Surface (ha) : 7.0 nappes : As, Cr, Cu, Hg

Hydrogéologie du site : Présence d'une nappe Utilisation de la nappe : Utilisation A.E.P. Impacts constatés : Teneurs anormales dans les eaux souterraines

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Fiche de synthèse n°4

SOMOGAL

Région : Franche-Comté Département : 70 Site numéro : 11 Date de création de la fiche ou de sa dernière mise à jour : 12/07/2000

Service : DRIRE Adresse : 122 Route de Dijon - BP 54 Unité : Subdivision de Vesoul 70102 GRAY Nom usuel du site: SOMOGAL Responsable(s) actuel(s) du site : Propriétaire Commune : ARC LES GRAY Propriétaire(s) du site Propriétaire unique Code postal : 70100 - Code INSEE : 70026 Coordonnées Lambert X : 08449 Y : 22788

Description du site : L'établissement implanté depuis 1963 est spécialisé dans le traitement électrolytique et chimique des métaux. Le volume de bains traitement représente un total de 230 m3 environ. Le site emploie près de 90 personnes.

Description qualitative à la date du 01/02/2000 : Considérant la nature des activités exercées et l'environnement du site, une étude simplifiée des risques de pollution des sols a été prescrite à l'exploitant. Les résultats sont attendus pour le deuxième semestre 2001. Parallèlement et par le même acte administratif a été demandée la mise en place d'une surveillance des eaux souterraines pour le 1er septembre 2000.

Zone d'implantation : Utilisation actuelle du site : Habitat dense Site industriel en activité. Industrie légère

Hydrogéologie du site : Aucune utilisation connue Présence d'une nappe Surveillance : Utilisation de la nappe : Eaux souterraines, fréquence (n/an) : 2

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ANNEXE 19 : ETABLISSEMENTS CLASSES AU TITRE DES RISQUES INDUSTRIELS (DRIRE FC)

En Auto Surv. Taxe Seveso Etablissement Régime Adresse Ville Activité principale activité Eau pollution air 2

ALLUSEY SARL A Scey-sur-Saône 1 Récupération non ferreux 0 0 0 COLLY BONBLED A ZI Autet 1 0 0 0 CIE GENERALE DE SCIERIE A Jussey 1 Scierie, fabrication de panneaux 0 0 0 COOPERATIVE LAITIERE D Gevigney 1 Industrie laitière 0 0 0 DETROYE D Corre 1 Scierie, fabrication de panneaux 0 0 0 DEVAUX D Scey-sur-Saône 1 0 0 0 EUROFOURRAGE A Arc-lès-Gray 1 Cultures 0 0 0 EUROSERUM A Port-sur-Saône 1 Industrie laitière 1 1 0 FIDAY A Chassey-lès-Scey 1 Fonderie des métaux ferreux 0 0 0 FOUINETEAU industries S.A. A 6 avenue Desvosges Gray 1 Traitement de surface 0 0 0 80 rue de Dijon Usine FRANCE BOIS IMPREGNES A FBI Arc-lès-Gray 1 Traitement du bois 0 0 1 GIROUX A Vereux 1 Stockage de céréales 0 0 0 GODARD A Ancier 1 0 0 0 GRANDPERRIN A Fleurrey-les-Saint-Loup 1 Industrie laitière 0 0 0 GSM A Broye-Aubigney 0 0 0 0 GSM A Corvée St Maurice Chassey-lès- 1 Carrières 0 0 0 GSM A Bois de Vaivre Velet 1 Carrières 0 0 0 HOLCIM GRANUALTS (ex ORSA) A Fleurrey-les-Faverney 1 Carrières 0 0 0 HOLCIM GRANUALTS (ex ORSA) A Le Gravier Traves 1 Carrières 0 0 0 INTERVAL A Arc-lès-Gray 1 Stockage de céréales 0 0 0 INTERVAL A Gray 1 Stockage de céréales 0 0 0 INTERVAL D Jussey 1 Stockage de céréales 0 0 0 JACQUOT A Rue Boulanger Corre 1 0 0 0 Jean LEFEBVRE EST S.A. A Sur la Roche-Vigne Fleurrey-les-Faverney 1 Carrières 0 0 0 2 avenue Jean JOHN DEERE A Jaurès Arc-lès-Gray 1 Assemblage, montage 1 0 0 MOULIN JACQUOT A Corre 1 Fabrication d'aliments pour animaux 0 0 0 REVERDY A Arc-lès-Gray 1 Stockage de céréales 0 0 0 SA BONGARZONE ET CIE A Charme du Moulin Changey-lès-Gray 1 Carrières 0 0 0 Au dessus des SA BONGARZONE ET CIE A Craies Jussey 1 Carrières 0 0 0 SA ROYER MARQUES A Les Pleuges Scey-sur-Saône 1 Carrières 0 0 0 Fabrication d'autres matériaux de SABLA A Apremont 1 construction 0 0 0 SACER A Chassey-lès-Scey 1 Centrales d'enrobés 0 0 0 SARL BAI DINO A Sur la Noue Beaujeu 0 Carrières 0 0 0 SAS ROYER MARQUES A Croix de la Bouillotte Changey-lès-Port 1 Carrières 0 0 0 SCREG EST A Scey-sur-Saône 0 0 0 0 SMG D Arc-lès-Gray 1 0 0 0 SOCIETE FROMAGERE DU LAIT CRU D Seveux 1 0 0 0 SOMOGAL A 122 route de Dijon Arc-lès-Gray 1 Traitement de surface 1 0 0 Travail des métaux, chaudronnerie, TOLERIE SCEYCOLAISE D Scey-sur-Saône 1 poudres 0 0 0 TREFILERIES DE CONFLANDEY A Conflandey 1 Traitement de surface 1 1 0 TREFILERIES DE CONFLANDEY A Amance 1 Traitement de surface 0 0 0 VELET TERRASSEMENT S.A. A Aux Anges Arc-lès-Gray 1 Carrières 0 0 0

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ANNEXE 20 : SITES ET MONUMENTS CLASSES (DIREN FC, 2002)

MONUMENTS DATE

ANCIENNES FORGES D'ECHALONGE D'ECHALONGE A ESSERTENNE-ET-CECEY 11/06/93

CALVAIRE SAINTE-ANNE A SCEY-SUR-SAONE-ET-SAINT-ALBIN

CHATEAU (MUSEE) A GRAY 13/09/91

CHATEAU A RAY-SUR-SAONE

CROIX EN PIERRE DU XVI SIECLE A FAVERNEY 18/10/13

DALLE PERFOREE DE MENHIR DITE PIERRE PERCEE (LA) A TRAVES

EGLISE A FAVERNEY

EGLISE DE BEAUJEU A BEAUJEU-SAINT-VALLIER-PIERREJUX-ET-QUITTEUR

EGLISE NOTRE-DAME A GRAY 18/04/88

FACADES & TOITURES 12, RUE DE L'EGLISE A GRAY 22/12/41

HOTEL DE VILLE A GRAY

HOTEL GAUTHIOT D'ANCIER 8, RUE DU MARCHE A GRAY 24/05/65

MAISON DITE : ESPAGNOLE A AMANCE 08/08/91

SITE GALLO-ROMAIN A JONVELLE 21/02/94

THEATRE A GRAY 04/05/84

TOUR OUEST DES ANCIENS REMPARTS A AMANCE

RUINES ROMAINES A MEMBREY

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ANNEXE 21 : SITES ET MONUMENTS INSCRITS (DIREN FC, 2002)

MONUMENTS DATE

ANCIEN CHATEAU A MONTUREUX-ET-PRANTIGNY 23/07/92 ANCIEN COUVENT DES CARMELITES A GRAY 28/07/94 ANCIEN HOTEL CONFLANS A GRAY 16/02/87 ANCIEN HOTEL DES GOUVERNEURS A GRAY 06/04/94 ANCIENNE ABBAYE DE CORNEUX A SAINT-BROING ANCIENNE ABBAYE DE FAVERNEY 01/07/96 ANCIENNE CHAPELLE SAINTE-REINE A VELLEXON-QUEUTREY-ET-VAUDEY ANCIENNE GENDARMERIE A FAVERNEY 09/12/96 ANCIENNES CASERNES A FAVERNEY 02/09/86 ANCIENNES FORGES D'ECHALONGE D'ECHALONGE A ESSERTENNE-ET-CECEY 11/06/93 ANCIENNES HALLES DE FAVERNEY 05/12/96 CHATEAU (MUSEE) A GRAY 13/09/91 CHATEAU A BEAUJEU-SAINT-VALLIER-PIERREJUX-ET-QUITTEUR CHATEAU A MONTCOURT CHATEAU A RUPT-SUR-SAONE 28/10/91 CHATEAU DE SCEY-SUR-SAONE COLLEGE DES JESUITES A GRAY 03/04/84 CROIX DE CARREFOUR (i 04/07/1986) 04/07/86 CROIX DE L'EGLISE A SOING-CUBRY-CHARENTENAY CROIX DES BEAUX REGARDS A SOING-CUBRY-CHARENTENAY CROIX MONUMENTALE A RUPT-SUR-SAONE 04/07/86 EGLISE A JONVELLE 24/01/27 EGLISE A JUSSEY EGLISE A PORT-SUR-SAONE EGLISE A SCEY-SUR-SAONE-ET-SAINT-ALBIN EGLISE A TRAVES EGLISE SAINT-CYR ET SAINTE-JULIETTE _ SAVOYEUX GARE ROUTIERE A GRAY 28/07/94 HOTEL GAUTHIOT D'ANCIER 6, RUE DU MARCHE A GRAY 21/09/42 LES CORDELIERS A GRAY MAIRIE-LAVOIR A BEAUJEU-SAINT-VALLIER-PIERREJUX-ET-QUITTEUR MAISON COEURDACIER A JONVELLE 01/03/95 MAISON DES HOTES A FAVERNEY 08/12/69 MAISON DITE : ESPAGNOLE A AMANCE 08/08/91 MAISON DU TREPOT A GRAY 07/07/89 MAISON DU XVI SIECLE A FAVERNEY 13/10/71 MAISON NOIR-ANNEY, 19, GRANDE-RUE A GRAY 05/09/88 PORTE D'ENTREE/FENETRE DU XVEME 12, RUE DU MARCHE A GRAY 20/04/34 PRESBYTERE DE JONVELLE 09/12/96 PRIEURE DE JONVELLE A JONVELLE 20/04/95 THEATRE A GRAY 21/12/84 LAVOIR DE LA RUE DE VAUX 11/07/90 CANAL SOUTERRAIN DE ST-ALBIN A OVANCHES, SCEY-SUR-SAONE-ET-SAINT-ALBIN 18/09/90

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ANNEXE 22 : LISTE DES BARRAGES ET SEUILS SUR LA SAONE EN HAUTE-SAONE (subdivision de Port-sur-Saône et de Gray, 2002).

BARRAGES CARACTERISTIQUES PK ET COTE NGF DU BIEF

PK 404 Barrage d’Ormoy Côte NGF 220,52 Aisey-et-Richecourt Barrage privé, fixe, avec micro-centrale. barrage de Ste Clothilde Barrage de navigation semi-automatisé, PK 395 Barrage de Cendrecourt à clapets, avec projet de micro centrale. Côte NGF 217,20 Barrage de navigation semi-automatisé, PK 383 Barrage de Montureux à clapets, avec projet de micro centrale Côte NGF 213,48 (février 2002) Barrage de navigation semi-automatisé, PK 372,5 Barrage de Conflandey à clapets. Côte NGF 210,96 PK 366 Barrage de Port-sur-Saône Barrage privé, fixe, à pertuis. Côte NGF 208,98 Barrage de navigation automatisé, à PK 361 Barrage de Chemilly clapets. Côte NGF 207,23 Barrage privé, fixe, à pertuis, avec PK 355 Barrage de Scey-sur-Saône micro-centrale. Côte NGF 205,95 Barrage de navigation semi-automatisé, PK 352 Barrage de St Albin à clapets. Côte NGF 204,47 Barrage de navigation semi-automatisé, PK 341 Barrage de Chantes à clapets, avec projet de micro centrale Côte NGF 201,72 (mars 2002) PK 332,5 Barrage de Soing Barrage fixe, à pertuis. Côte NGF 199,64 (Sources : Service de la navigation, subdivision de Port-sur-Saône, 2002)

BARRAGES CARACTERISTIQUES PK ET COTE NGF DU BIEF Sur la Vielle Saône. Barrage de Charentenay Barrage privé, fixe, à pertuis, avec PK 327,800 micro-centrale. Sur la Vielle Saône. PK 325,500 Barrage de Ray-sur-Saône Barrage privé, fixe, à pertuis. Côte NGF 198,89 Sur la Vielle Saône. PK 313,800 Barrage de Seveux Barrage privé, fixe, à pertuis, avec Côte NGF 195,58 micro-centrale. Sur la Vielle Saône. Barrage de Savoyeux Barrage privé, fixe, à pertuis, avec PK 311,800 micro-centrale. Sur la Vielle Saône. PK 298,000 Barrage de Vereux Barrage à clapets avec micro-centrale. Côte NGF 191,98 Sur la Vielle Saône. PK 288,500 Barrage de Rigny Barrage privé à clapets avec micro- Côte NGF 190,30 centrale. Barrage de navigation semi-automatisé, PK 283,500 Barrage de Gray avec centrale EDF. Côte NGF 188,43 Barrage à aiguilles et écluse. PK 273,000 Barrage d’Apremont Barrage à aiguilles avec micro-centrale. Côte NGF 186,67 Sur la Vielle Saône. PK 258,800 Barrage privé à clapets avec micro- Barrage d’Heuilley-sur-Saône (21) Côte NGF 184,54 centrale. Et PK 258,000 Barrage privé, fixe, à pertuis. (Sources : Service de la navigation, subdivision de Gray, 2002)

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ANNEXE 23 : EVOLUTION DU TRAFIC FLUVIAL SUR LA SAONE AMONT SUR 10 ANS (Ecluse de Rupt-sur-Saône et de Gray)

ECLUSE DE RUPT-SUR-SAONE (PK 343,7) Années Bâteaux de plaisance Bâteaux de commerce Totaux annuels 1991 4596 530 5126 1992 4577 647 5224 1993 4420 730 5150 1994 4682 540 5222 1995 4805 560 5365 1996 4641 470 5111 1997 5273 428 5701 1998 4823 344 5167 1999 5169 256 5425 2000 4989 205 5194 Totaux par activité 47975 4710 52685 (Sources : Service de la navigation, subdivision de Port-sur-Saône, 2002)

ECLUSE DE GRAY (PK 283) Années Bâteaux de plaisance Bâteaux de commerce Totaux annuels 1990 3741 851 4592 1991 5137 674 5811 1992 4665 827 5492 1993 5073 870 5943 1994 5513 627 6140 1995 5410 654 6064 1996 5078 515 5593 1997 5408 554 5962 1998 5434 443 5877 1999 5664 264 5928 Totaux par activité 51123 6279 57402 (Sources : Service de la navigation, subdivision de Gray, 2002)

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ANNEXE 24 : REPARTITION MENSUELLE DU TRAFIC FLUVIAL SUR LA SAONE AMONT (Ecluse de Rupt-sur-Saône et de Gray)

ECLUSE DE RUPT-SUR-SAONE (PK 343,7) Totaux mensuels Mois Bâteaux de plaisance Bâteaux de commerce (cumul sur 10 ans) Janvier 25 266 291 Février 29 302 331 Mars 236 309 545 Avril 2580 304 2884 Mai 5556 348 5904 Juin 7568 425 7993 Juillet 10057 495 10552 Août 10848 455 11303 Septembre 7028 487 7515 Octobre 3719 564 4283 Novembre 271 428 699 Décembre 58 327 385 Totaux 47975 4710 52685 (Sources : Service de la navigation, subdivision de Port-sur-Saône, 2002)

ECLUSE DE GRAY (PK 283) Totaux mensuels Mois Bâteaux de plaisance Bâteaux de commerce (cumul sur 10 ans) Janvier 35 373 408 Février 38 409 447 Mars 309 472 781 Avril 2693 486 3179 Mai 6044 482 6526 Juin 7710 548 8258 Juillet 10824 684 11508 Août 11216 571 11787 Septembre 7714 630 8344 Octobre 4204 698 4902 Novembre 253 525 778 Décembre 64 393 457 Totaux 51123 6279 57402 (Sources : Service de la navigation, subdivision de Gray, 2002)

NATURA 2000 – Document intermédiaire n°1 - 07/03/05 64 Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des Forêts 70 – Espace Naturels Comtois Site Natura 2000 « Vallée de la Saône »

ANNEXE 25 : LISTE DES RESERVES DE CHASSE.

(Fédération des chasseurs 70 - Services de la Navigation, subdivisions de Gray et Port/saône, 2001)

TYPE DE NOM DES RESERVES Réserve de Rupt-sur-Saône Réserves ACCA RESERVE Réserve de Chassey-les-Scey Réserves ACCA Réserve d'Ormoy Réserves DPF Réserve de Scey-sur-Saône Réserves ACCA Réserve de Cendrecourt Réserves DPF Réserve de Ferrières-les-Scey Réserves ACCA Réserve de Fouchecourt - Bauley Réserves DPF Réserve de Port-sur-Saône Réserves ACCA Réserve de Conflandey Réserves DPF Réserve de Chaux-les-Port Réserves ACCA Réserve de Port-sur-Saône Réserves DPF Réserve de Conflandey Réserves ACCA Réserve de Chemilly Réserves DPF Réserve de Fouchecourt Réserves ACCA Réserve de Scey-sur-Saône / St Albain Réserves DPF Réserve de Baulay Réserves ACCA Réserve de Chantes Réserves DPF Réserve de Cendrecourt Réserves ACCA Réserve de Cubry-les-Soing Réserves DPF Réserve de Betaucourt Réserves ACCA Réserve de Soing Réserves DPF Réserve de Jonvelle Réserves ACCA Réserve d'Autet Réserves DPF Réserve de Ranzevelle Réserves ACCA Réserve de Seveux Réserves DPF Réserve de Corre Réserves ACCA Réserves DPF Réserve de Vauchoux Réserves ACCA Réserves DPF Réserve de Chemilly Réserves ACCA Réserve d'Apremont Réserves ACCA Réserve de Fédry Réserves ACCA Réserve d'Arc-les-Gray Réserves ACCA Réserve de Vy-les-Rupt Réserves ACCA Réserve de Gray Réserves ACCA Réserve de Motey-sur-Saône Réserves ACCA Réserve d'Ancier Réserves ACCA Réserve de Seveux Réserves ACCA Réserve de Beaujeu-Quitteur Réserves ACCA Réserve d'Ormoy (tracé incomplet) Réserves ACCA Réseve d'Autet Réserves ACCA Réserve de Chargey-les-Port (tracé incomplet) Réserves ACCA Réserve de Mercey-sur-Saône Réserves ACCA Réserve de Purgerot (tracé incomplet) Réserves ACCA Réserve de Savoyeux Réserves ACCA Réserve de Ray-sur- Réserve de Rigny Réserves DPF Saône/Ferrières/Recologne Réserves ACCA Réserve de Véreux Réserves DPF Réserve de Chantes Réserves ACCA Réserve DPF Réserve de Bucey-les-Traves Réserves ACCA

NATURA 2000 – Document intermédiaire n°1 - 07/03/05 65 Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des Forêts 70 – Espace Naturels Comtois Site Natura 2000 « Vallée de la Saône »

ANNEXE 26 : RELEVES DES PECHES PROFESSIONNELLES ET AMATEURS AUX ENGINS SUR LA SAONE AMONT.

(Direction Générale du Conseil Supérieur de la Pêche, 2001)

NATURA 2000 – Document intermédiaire n°1 - 07/03/05 66 Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des Forêts 70 – Espace Naturels Comtois Site Natura 2000 « Vallée de la Saône »

ANNEXE 27 : LISTE DES AAPPMA SITUEES DANS LA ZONE CONCERNEE PAR L’ETUDE. (Fédération de Haute-Saône pour la Pêche et la Protection du Milieu Aquatique, 2001)

AAPPMA AAPPMA Président Président concernées concernées

Monsieur Jean-François Monsieur Michel Société de Pêche "Le DEXET Association "La BOUDRET Gardon" Rue des Vergers Gaule Noidanaise" 70130 CUBRY-LES- 70170 AMONCOURT SOING Monsieur Jean-Marie Association "Les Société Amicale des Monsieur Jacques ROULIN GRANDMONTAGNE Amis de la Gaule" Pêcheurs de Baulay 70160 BAULAY 70160 PORT D'ATELIER Madame Michèle Monsieur Bernard COLIN Association de Pêche Association de Pêche HACQUEMAND 11, rue du Pâquis "La Gaule Saônoise" "l'Anguille 75, rue du Magny 70100 BEAUJEU Portusienne" 70170 PORT-SUR- SAÔNE Association de Pêche Monsieur Joël COLOTTE Madame Karine FAVEY Association de Pêche "La Brême" 70500 BOURBEVELLE Grande Rue "La Manne Rayloise" 70130 CHARENTENAY Monsieur Louis DEDOLE Monsieur Patrick VIARD Association de Pêche 70140 BROYE-LES- Rue du Général Brosset "Le Goujon frétillant" Amicale des Pêcheurs PESMES 70360 SCEY-SUR- SAÔNE Monsieur Gabriel BOVAY Association de Pêche Monsieur Joël MOUGIN Rupt-sur-Saône Association de Pêche "La Chante Alaincourt 70360 SCEY-SUR- "Le Barbillon" Ruptienne" 70210 VAUVILLERS SAÔNE Monsieur François BAGUE Monsieur René CLAVIER Amicale des Pêcheurs Association de Pêche 70130 MOTEY-SUR- 4, rue E. Hautvillers à la ligne de Corre SAÔNE 70500 CORRE Monsieur Louis HORY Monsieur Richard Amicale des Pêcheurs Rue du Tumulus Association de Pêche DEBENNE 70130 SOING Monsieur Marcel "La Perche Soleil" 144, rue de la Gare Association de Pêche DROUHET 70100 ESSERTENNE "La Gaule Vannoise" 70130 VANNE Monsieur Guy LAURENT Association de Pêche Monsieur Gérard 21, Grande Rue de Faverney HARRAND 70160 FAVERNEY Amicale des Pêcheurs Au Bourg Monsieur Georges RAVAT 70130 RECOLOGNE-LES- Association des 3, rue Roger Salengro RAY Pêcheurs de Gray-Arc 70100 ARC-LES-GRAY Monsieur Michel GEORGES Monsieur Maurice Association "La Maison des Associations BREYER Association des Gaule Vésulienne" 53, Rue Jean Jaurès 27, Rue Charles Bontemp Pêcheurs jusséens Bureau n°31 BP 17 70000 VESOUL 70500 JUSSEY Monsieur Louis BOLLE- Association des REDDAT Pêcheurs aux engins 9, rue de la citadelle et filets 70130 FRESNE ST MAMES

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ANNEXE 28 : LISTE DES RESERVES DE PECHE SITUEES DANS LA ZONE CONCERNEE PAR L’ETUDE.

(Fédération de Haute-Saône pour la Pêche et la Protection du Milieu Aquatique, 2002)

RESERVES QUINQUENNALES DE PECHE

Ä « Rivière la Saône » : w Réserve du barrage d’Ormoy : de 67 mètres en amont jusqu’à 50 mètres en aval du barrage (communes d’Ormoy et Ranzevelle) – Lot n° 3, w Réserve du moulin Sainte Clotilde : de 160 mètres en amont de l’île jusqu’au nez aval de l’île (communes d’Aisey-Richecourt et Ormoy) – Lot n° 3, w Réserve de l’écluse d’Ormoy (dérivation) : de 50 mètres en amont de l’écluse jusqu’à la jonction avec la Saône en aval (commune d’Ormoy) – Lot n° 3, w Réserve du barrage de Cendrecourt : de l’entrée de la dérivation jusqu’à 42 mètres en aval de l’île ‘commune de Cendrecourt) – Lot n° 5 bis, w Réserve de l’île Sir-Antoine : entre les P.K 389,970 et 389,670 (commune de Jussey) – Lot n° 10, w Réserve du barrage de Montureux les Baulay : de 80 mètres en amont du barrage jusqu’à 70 mètres en aval du barrage (communes de Montureux les Baulay et Gevigney) – Lot n° 13 bis, w Réserve de l’écluse de Montureux les Bauley (dérivation) : de 50 mètres en amont de l’écluse jusqu’à la jonction avec la Saône en aval (commune de Montureux les Bauley) – Lot n° 13 bis, w Réserve du barrage-écluse de Conflandey : du pont du C.D. 152 en amont jusqu’au confluent avec la Lanterne en aval (commune de Conflandrey) – Lot n° 17, w Réserve du moulin de Port sur Saône : de l’extrémité rive droite du barrage jusqu’au parement amont du pont routier de la RN 19, w Réserve du déversoir de Port sur Saône (dérivation navigable) entre les P.K 37,447 et 37.377 (commune de Port sur Saône) Lot n° 21, w Réserve du barrage de Chemilly : de 230 mètres en amont du barrage jusqu’à 100 mètres en aval du barrage (communes de Ferrières les Scey et Vauchoux) – Lot n° 23 bis, w Réserve du barrage de Scey sur Saône : depuis la crête du barrage jusqu’au pont du C.D 3 (commune de Scey sur Saône) – Lot n° 25,

NATURA 2000 – Document intermédiaire n°1 - 07/03/05 68 Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des Forêts 70 – Espace Naturels Comtois Site Natura 2000 « Vallée de la Saône » w Réserve du barrage de Saint Albin : de 103 mètres en amont du barrage jusqu’à 150 mètres en aval et jusqu’au pont sur la dérivation en rive droite (communes de Scey sur Saône et Chassey les Scey) – Lot n° 28, w Réserve du barrage de Chantes : de l’entrée de la dérivation jusqu’à 68 mètres en aval du barrage (communes de Rupt sur Saône et Chantes) – Lot n° 33 bis, w Réserve de l’écluse de garde de Cubry les Soing (dérivation) : de l’entrée de la dérivation jusqu’à 50 mètres en aval de l’écluse (commune de Fédry) – Lot n° 34 bis, w Réserve du déversoir de Soing : de 20 mètres en amont du bras jusqu’à 50 mètres en aval du bras sur 50 mètres (commune de Soing) – Lot n° 36, w Réserve du barrage du moulin de Soing : de 90 mètres en amont du barrage jusqu’à 70 mètres en aval du barrage (commune de Fédry et Soing) – Lot n° 36 bis, w Barrage fixe de Charentenay (P.K 327,700) : de 50 mètres en amont de l’extrémité rive droite du barrage jusqu’à 50 mètres en aval de l’extrémité rive gauche du barrage (communes de Charentenay et Vanne) – Lots n° 38 et 40, w Ile du moulin de Charentenay (P.K 325,700) : de 50 mètres en amont de l’extrémité rive gauche du barrage jusqu’à 50 mètres en aval de l’extrémité rive droite du barrage (communes de Charentenay et ray sur Saône) – Lots n° 40 et 41, w Ecluse de Charentenay (P.K 324,300) : de 50 mètres en amont de l’écluse jusqu’à 50 mètres en aval de l’écluse (commune de Charentenay) – Lots n° 39 et 41, w Ecluse de Ferrières les Ray (P.K 321,200) : de 50 mètres en amont de l’écluse jusqu’à 50 mètres en aval de l’écluse (commune de Ferrières les Ray) – Lot n° 43, w Barrage fixe de Seveux (P.K 313,700) : de 50 mètres en amont de l’extrémité rive droite du barrage jusqu’à 50 mètres de l’extrémité rive gauche du barrage (commune de Seveux) – Lots n° 48 et 48 bis, w Barrage de l’usine de Savoyeux (P.K 311,800) : de 50 mètres en amont de l’extrémité rive gauche de déversoir de l’usine jusqu’à 50 mètres en aval de l’extrémité rive droite du pertuis (commune de Savoyeux) – Lots n° 48 et 49, w Ecluse de Savoyeux (P.K 306,900) : de 50 mètres en amont de l’écluse jusqu’à 50 mètres en aval de l’écluse (communes de Savoyeux) – Lots n° 50 et 51, w Barrage de Vereux (P.K 297,700) : de 50 mètres en amont de l’extrémité rive gauche du barrage jusqu’à 150 mètres en aval de l’extrémité rive droite du barrage (commune de Vereux) – Lots n° 53 et 55, w Ecluse de Vereux (P.K 296,200) : de 50 mètres en amont de l’écluse jusqu’à 50 mètres en aval de l’écluse (commune de Beaujeu) – Lots n° 54 et 55, w Barrage de Rigny (P.K 288,500) : de 50 mètres en amont de l’entrée d’eau de l’usine hydro-électrique en rive droite jusqu’à 100 mètres en aval du barrage avec extension de 50 mètres en amont de la micro-centrale (commune de Rigny) – Lots n° 58 et 59,

NATURA 2000 – Document intermédiaire n°1 - 07/03/05 69 Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des Forêts 70 – Espace Naturels Comtois Site Natura 2000 « Vallée de la Saône » w Ecluse de Rigny (P.K 287,500) : de 50 mètres en amont de l’écluse jusqu’à 50 mètres en aval de l’écluse (commune de Gray et Rigny) – Lots n° 58 et 59, w Barrage-écluse de Gray (P.K 283,300) : de 50 mètres en amont du musoir de l’écluse à 50 mètres en aval de l’usine hydroélectrique de Gray (commune de Gray) – Lots n° 60 et 61, w Barrage d’Apremont (P.K 274,950) : de 50 mètres en amont de l’extrémité rive gauche du barrage jusqu’à 360 mètres en aval de l’extrémité rive droite (communes d’Apremont et Esmoulins) – Lots n° 63 et 63 bis, w Ecluse d’Apremont (P.K 270,150) : de 50 mètres en amont de l’écluse jusqu’à 50 mètres en aval de l’écluse (commune d’Apremont) – Lots n° 64 et 66,

Ä « Rivière le Coney » : w Réserve du barrage des Bruaux : depuis 100 mètres en amont du barrage des Bruaux jusqu’à 100 mètres en aval de cet ouvrage (communes de La Basse Vaivre, Selle et Montdoré) – Lot n° 1, w Réserve du pont de la Basse Vaivre : depuis 100 mètres en amont du parement du pont de la Basse Vaivre jusqu’à 100 mètres en aval de cet ouvrage (communes de la Basse Vaivre, passavant et ) – Lots n° 1 et 2, w Réserve de Demangevelle : depuis 100 mètres en amont du barrage de Demangevelle jusqu’à cet ouvrage (commune de Demangevelle) – Lot n° 2, w Réserve de Corre : depuis 100 mètres en amont du barrage de Corre jusqu’à 100 mètres en aval de cet ouvrage (commune de Corre) – Lot n° 4,

Ä « Rivière la Lanterne » : w Réserve de Favernay : depuis 240 mètres en amont de la face aval du pont routier du C.D 454 jusqu’à 260 mètres en aval (commune de Faverney) – Lots n° 3 et 4, w Réserve de la Portière à Amoncourt : depuis la limite des lots n° 5 et 6 jusqu’à 200 mètres en aval – Lot n° 6, w réserve d’Amoncourt : depuis le barrage déversoir de l’usine des Tréfileries de Conflandey jusqu’à 100 mètres en aval dudit barrage (commune de Conflandey) – Lot n° 6,

Ä « Rivière l’Ognon » : w Commune de Vy les Lure et , dite réserve de Vy les Lure : depuis 30 mètres en amont du barrage de la pisciculture FAIVRE jusqu’à 120 mètres en aval de ce barrage,

Ä « Rivière la » : w commune d’-QUENOCHE, lieudit « Scierie Verdant ».

NATURA 2000 – Document intermédiaire n°1 - 07/03/05 70 Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des Forêts 70 – Espace Naturels Comtois Site Natura 2000 « Vallée de la Saône »

RESERVES TEMPORAIRES DE PECHE

w « Noue » : commune de CORRE, cadastrée ZA n° 3, lieudit « Pré du Haut des Champs » et le bassin servant de production à brochets, w « le Coney » : commune de CORRE, 100 mètres en amont et 100 mètres en aval de la w « le Ru de Vy le Ferroux dit ruisseau de Traves » : commune de TRAVES, du pont de la route D3 à la sablière Orsat Granulats, soit une longueur de 100 mètres,

NATURA 2000 – Document intermédiaire n°1 - 07/03/05 71 Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des Forêts 70 – Espace Naturels Comtois Site Natura 2000 « Vallée de la Saône »

ANNEXE 29 : REPARTITION DE L’OCCUPATION DU SOL PAR COMMUNE Données issues des déclarations PAC 2001

SURFACE EN SURFACE EN AUTRE % COMMUNES SAU MAÏS %MAÏS/SAU PRAIRIE CEREALES UTILISATION PRAIRIE/SAU 70009 AISEY-ET-RICHECOURT 453 ha 174 ha 159 ha 56 ha 45 ha 38% 12% 70012 AMANCE 731 ha 473 ha 128 ha 35 ha 79 ha 65% 5% 70015 AMONCOURT 127 ha 79 ha 36 ha 3 ha 10 ha 62% 2% 70018 ANCIER 291 ha 148 ha 92 ha 20 ha 26 ha 51% 7% 70024 APREMONT 949 ha 412 ha 258 ha 87 ha 171 ha 43% 9% 70026 ARC-LES-GRAY 550 ha 36 ha 234 ha 52 ha 214 ha 7% 9% 70037 AUTET 579 ha 124 ha 171 ha 97 ha 145 ha 21% 17% 70054 BATTRANS 302 ha 53 ha 70 ha 74 ha 95 ha 18% 25% 70056 BAULAY 411 ha 275 ha 79 ha 25 ha 21 ha 70058 BEAUJEU-SAINT-VALLIER- 1496 ha 624 ha 416 ha 199 ha 180 ha 42% 13% PIE 70066 BETAUCOURT 416 ha 247 ha 89 ha 42 ha 35 ha 59% 10% 70086 BOURBEVELLE 340 ha 218 ha 85 ha 19 ha 13 ha 64% 6% 70101 BROYE-AUBIGNEY- 1165 ha 353 ha 295 ha 163 ha 205 ha 30% 14% MONTSEUGNY 70105 BUCEY-LES-TRAVES 161 ha 111 ha 22 ha 17 ha 11 ha 69% 11% 70112 CEMBOING 600 ha 397 ha 126 ha 51 ha 14 ha 66% 9% 70114 CENDRECOURT 604 ha 341 ha 139 ha 81 ha 32 ha 56% 13% 70125 CHAMPVANS 432 ha 96 ha 121 ha 62 ha 117 ha 22% 14% 70127 CHANTES 396 ha 222 ha 82 ha 41 ha 48 ha 56% 10% 70138 CHASSEY-LES-SCEY 234 ha 121 ha 47 ha 44 ha 22 ha 52% 19% 70146 CHAUX-LES-PORT 218 ha 124 ha 71 ha 6 ha 16 ha 57% 3% 70148 CHEMILLY 121 ha 88 ha 3 ha 22 ha 8 ha 73% 18% 70167 CONFLANDEY 302 ha 227 ha 31 ha 29 ha 15 ha 75% 10% 70177 CORRE 716 ha 320 ha 175 ha 94 ha 122 ha 45% 13% 70218 ESMOULINS 197 ha 72 ha 14 ha 27 ha 68 ha 37% 14% 70220 ESSERTENNE-ET-CECEY 599 ha 14 ha 336 ha 14 ha 224 ha 2% 2% 70228 FAVERNEY 616 ha 521 ha 40 ha 42 ha 7 ha 85% 7% 70230 FEDRY 557 ha 284 ha 97 ha 47 ha 85 ha 51% 8% 70231 FERRIERES-LES-RAY 329 ha 181 ha 82 ha 16 ha 36 ha 55% 5% 70232 FERRIERES-LES-SCEY 343 ha 200 ha 56 ha 70 ha 15 ha 58% 20% 70236 FLEUREY-LES-FAVERNEY 402 ha 310 ha 47 ha 24 ha 5 ha 77% 6% 70244 FOUCHECOURT 318 ha 141 ha 107 ha 67 ha 2 ha 44% 21% 70265 GERMIGNEY 621 ha 185 ha 175 ha 92 ha 117 ha 30% 15% 70267 GEVIGNEY-ET-MERCEY 1467 ha 1117 ha 166 ha 107 ha 56 ha 76% 7% 70279 GRAY 615 ha 338 ha 78 ha 64 ha 67 ha 55% 10% 70280 GRAY-LA-VILLE 242 ha 124 ha 28 ha 40 ha 21 ha 51% 17% 70291 JONVELLE 271 ha 194 ha 53 ha 17 ha 4 ha 72% 6% 70292 JUSSEY 2101 ha 1677 ha 141 ha 158 ha 55 ha 80% 8% 70331 MANTOCHE 823 ha 234 ha 258 ha 85 ha 170 ha 28% 10% 70340 MEMBREY 790 ha 384 ha 247 ha 33 ha 115 ha 49% 4% 70342 MERCEY-SUR-SAONE 404 ha 148 ha 125 ha 38 ha 81 ha 37% 9% 70359 MONTCOURT 288 ha 173 ha 76 ha 26 ha 8 ha 60% 9% 70371 MONTUREUX-ET-PRANTIGNY 896 ha 168 ha 395 ha 119 ha 179 ha 19% 13% 70372 MONTUREUX-LES-BAULAY 443 ha 238 ha 117 ha 46 ha 20 ha 54% 10% 70375 MOTEY-SUR-SAONE 156 ha 97 ha 32 ha 7 ha 17 ha 62% 4% 70399 ORMOY 616 ha 280 ha 191 ha 15 ha 31 ha 45% 2% 70401 OVANCHES 396 ha 233 ha 89 ha 69 ha 6 ha 59% 17% 70421 PORT SUR SAONE 718 ha 357 ha 179 ha 63 ha 101 ha 50% 9% 70427 PURGEROT 761 ha 607 ha 73 ha 61 ha 13 ha 80% 8% 70437 RANZEVELLE 194 ha 86 ha 49 ha 50 ha 5 ha 44% 26% NATURA 2000 – Document intermédiaire n°1 - 07/03/05 72 Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des Forêts 70 – Espace Naturels Comtois Site Natura 2000 « Vallée de la Saône »

70438 RAY-SUR-SAONE 304 ha 115 ha 86 ha 40 ha 45 ha 38% 13% 70440 RECOLOGNE 33 ha 10 ha 12 ha 2 ha 8 ha 30% 6% 70446 RIGNY 794 ha 133 ha 216 ha 129 ha 248 ha 17% 16% 70457 RUPT-SUR-SAONE 415 ha 157 ha 128 ha 60 ha 45 ha 38% 14% 70461 SAINT-BROING 595 ha 201 ha 135 ha 175 ha 54 ha 34% 29% 70481 SAVOYEUX 325 ha 146 ha 72 ha 33 ha 41 ha 45% 10% 70482 SCEY-SUR-SAONE-ET-SAINT- 643 ha 232 ha 258 ha 59 ha 66 ha 36% 9% A 70491 SEVEUX 554 ha 330 ha 81 ha 39 ha 67 ha 60% 7% 70492 SOING-CUBRY- 1536 ha 586 ha 456 ha 212 ha 246 ha 38% 14% CHARENTENAY 70502 TINCEY-ET-PONTREBEAU 455 ha 109 ha 136 ha 114 ha 71 ha 24% 25% 70504 TRAVES 570 ha 285 ha 129 ha 54 ha 102 ha 50% 9% 70520 VANNE 579 ha 189 ha 197 ha 68 ha 105 ha 33% 12% 70524 VAUCHOUX 279 ha 130 ha 84 ha 37 ha 27 ha 47% 13% 70528 VELESMES-ECHEVANNE 1245 ha 224 ha 312 ha 505 ha 158 ha 18% 41% 70529 VELET 294 ha 139 ha 62 ha 58 ha 25 ha 47% 20% 70539 VELLEXON-QUEUTREY-ET- 1434 ha 417 ha 505 ha 157 ha 322 ha 29% 11% VAUD 70546 VEREUX 465 ha 67 ha 149 ha 39 ha 166 ha 14% 8% 70582 VY-LES-RUPT 451 ha 98 ha 179 ha 61 ha 96 ha 22% 14%

TOTAL 37728 ha 17194 ha 9377 ha 4558 ha 5044 ha 46% 12%

NATURA 2000 – Document intermédiaire n°1 - 07/03/05 73 Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des Forêts 70 – Espace Naturels Comtois Site Natura 2000 « Vallée de la Saône »

ANNEXE 30 : REPARTITION DETAILLEE DE L’OCCUPATION DU SOL PAR COMMUNE DANS LA ZONE NATURA 2000 - CA 70 -

SURFACE EN SURFACE EN PRAIRIE PRAIRIE % TOTAL DE COMMUNES CULTURE (PP OU PT) PERMANENTE PRAIRIES 70009 AISEY-ET-RICHECOURT 110,0 ha 42,2 ha 72,2 ha 51% 70012 AMANCE 0,0 ha 24,2 ha 44,5 ha 100% 70015 AMONCOURT 0,0 ha 38,2 ha 20,1 ha 100% 70018 ANCIER 4,3 ha 38,2 ha 28,9 ha 94% 70024 APREMONT 202,5 ha 121,7 ha 116,0 ha 54% 70026 ARC-LES-GRAY 0,0 ha 24,4 ha 1,4 ha 100% 70037 AUTET 24,2 ha 50,9 ha 13,7 ha 73% 70054 BATTRANS 14,8 ha 5,1 ha 0,3 ha 27% 70056 BAULAY 45,5 ha 119,2 ha 36,0 ha 77% 70058 BEAUJEU-SAINT-VALLIER-PIE 96,2 ha 260,5 ha 52,4 ha 76% 70066 BETAUCOURT 2,1 ha 38,5 ha 102,1 ha 99% 70086 BOURBEVELLE 8,5 ha 81,2 ha 5,0 ha 91% 70101 BROYE-AUBIGNEY- 88,0 ha 52,1 ha 0,0 ha 37% MONTSEUGNY 70105 BUCEY-LES-TRAVES 5,9 ha 2,9 ha 49,0 ha 90% 70114 CENDRECOURT 33,9 ha 51,1 ha 50,2 ha 75% 70127 CHANTES 6,4 ha 15,7 ha 124,5 ha 96% 70133 CHARGEY LES PORT 0,1 ha 0,4 ha 0,0 ha 80% 70138 CHASSEY-LES-SCEY 19,9 ha 8,6 ha 38,4 ha 70% 70146 CHAUX-LES-PORT 0,0 ha 45,9 ha 32,7 ha 100% 70148 CHEMILLY 5,5 ha 23,6 ha 0,0 ha 81% 70167 CONFLANDEY 0,0 ha 22,9 ha 111,1 ha 100% 70177 CORRE 52,2 ha 38,7 ha 37,5 ha 59% 70218 ESMOULINS 11,5 ha 26,4 ha 18,1 ha 79% 70220 ESSERTENNE-ET-CECEY 3,2 ha 12,8 ha 0,0 ha 80% 70228 FAVERNEY 8,0 ha 68,0 ha 252,5 ha 98% 70230 FEDRY 28,1 ha 74,2 ha 140,6 ha 88% 70231 FERRIERES-LES-RAY 22,4 ha 143,0 ha 37,4 ha 89% 70232 FERRIERES-LES-SCEY 13,2 ha 58,4 ha 78,1 ha 91% 70236 FLEUREY-LES-FAVERNEY 21,0 ha 24,9 ha 106,4 ha 86% 70244 FOUCHECOURT 1,2 ha 17,4 ha 0,0 ha 94% 70265 GERMIGNEY 45,5 ha 92,1 ha 12,4 ha 70% 70267 GEVIGNEY-ET-MERCEY 0,0 ha 202,4 ha 107,0 ha 100% 70279 GRAY 59,6 ha 208,9 ha 136,5 ha 85% 70280 GRAY-LA-VILLE 44,2 ha 37,5 ha 51,3 ha 67% 70291 JONVELLE 4,6 ha 67,6 ha 15,8 ha 95% 70292 JUSSEY 29,1 ha 140,6 ha 209,8 ha 92% 70331 MANTOCHE 94,0 ha 118,0 ha 26,5 ha 61% 70340 MEMBREY 20,7 ha 37,2 ha 185,8 ha 92% 70342 MERCEY-SUR-SAONE 13,3 ha 63,6 ha 25,0 ha 87% 70359 MONTCOURT 10,0 ha 24,4 ha 0,1 ha 71% 70371 MONTUREUX-ET-PRANTIGNY 57,5 ha 13,9 ha 27,7 ha 42% NATURA 2000 – Document intermédiaire n°1 - 07/03/05 74 Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des Forêts 70 – Espace Naturels Comtois Site Natura 2000 « Vallée de la Saône »

70372 MONTUREUX-LES-BAULAY 8,6 ha 33,7 ha 18,6 ha 86% 70375 MOTEY-SUR-SAONE 0,0 ha 17,7 ha 9,6 ha 100% 70399 ORMOY 6,9 ha 93,7 ha 12,1 ha 94% 70401 OVANCHES 5,1 ha 64,5 ha 63,4 ha 96% 70421 PORT SUR SAONE 10,2 ha 88,2 ha 89,2 ha 95% 70427 PURGEROT 6,0 ha 48,8 ha 26,4 ha 93% 70437 RANZEVELLE 27,5 ha 6,3 ha 59,4 ha 70% 70438 RAY-SUR-SAONE 63,0 ha 86,6 ha 14,6 ha 62% 70440 RECOLOGNE 2,2 ha 27,1 ha 4,4 ha 93% 70446 RIGNY 129,4 ha 74,3 ha 50,7 ha 49% 70457 RUPT-SUR-SAONE 4,3 ha 108,2 ha 52,7 ha 97% 70461 SAINT-BROING 77,0 ha 60,5 ha 48,1 ha 59% 70481 SAVOYEUX 48,3 ha 54,0 ha 67,7 ha 72% 70482 SCEY-SUR-SAONE-ET-SAINT-A 20,5 ha 50,5 ha 29,8 ha 80% 70491 SEVEUX 8,9 ha 56,2 ha 64,2 ha 93% 70492 SOING-CUBRY-CHARENTENAY 10,9 ha 160,2 ha 120,3 ha 96% 70502 TINCEY-ET-PONTREBEAU 3,6 ha 0,1 ha 0,0 ha 3% 70504 TRAVES 15,6 ha 37,3 ha 58,4 ha 86% 70520 VANNE 18,2 ha 50,9 ha 63,2 ha 86% 70524 VAUCHOUX 6,8 ha 22,4 ha 52,9 ha 92% 70528 VELESMES-ECHEVANNE 9,0 ha 16,4 ha 13,1 ha 77% 70529 VELET 25,7 ha 16,4 ha 38,6 ha 68% 70539 VELLEXON-QUEUTREY-ET- 53,5 ha 78,9 ha 72,3 ha 74% VAUD 70546 VEREUX 19,6 ha 26,7 ha 0,0 ha 58% 70582 VY-LES-RUPT 49,6 ha 21,4 ha 23,6 ha 48%

TOTAL 1837,5 ha 3838,5 ha 3420,3 ha 80%

NATURA 2000 – Document intermédiaire n°1 - 07/03/05 75 Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des Forêts 70 – Espace Naturels Comtois Site Natura 2000 « Vallée de la Saône »

ANNEXE 31 : PERENNITE DES SIEGES D’EXPLOITATION (RGA, 2000)

COMMUNES PERENNITE COMMUNES PERENNITE AISEY-ET-RICHECOURT 33% GRAY-LA-VILLE 50%

AMANCE 25% JONVELLE

AMONCOURT JUSSEY 50%

ANCIER MANTOCHE 55%

APREMONT 42% MEMBREY

ARC-LES-GRAY 33% MERCEY-SUR-SAONE 33%

AUTET MONTCOURT

BATTRANS 20% MONTUREUX-ET-PRANTIGNY 33%

BAULAY MONTUREUX-LES-BAULAY 14%

BEAUJEU-SAINT-VALLIER-PIERREJU 33% MOTEY-SUR-SAONE 100%

BETAUCOURT 50% ORMOY 50%

BOURBEVELLE 25% OVANCHES

BROYE-AUBIGNEY-MONTSEUGNY 30% PORT-SUR-SAONE

BUCEY-LES-TRAVES PURGEROT 33%

CEMBOING 50% RANZEVELLE

CENDRECOURT 25% RAY-SUR-SAONE 40%

CHAMPVANS 75% RECOLOGNE

CHANTES 33% RIGNY 33%

CHASSEY-LES-SCEY 33% RUPT-SUR-SAONE

CHAUX-LES-PORT SAINT-BROING

CHEMILLY SAVOYEUX 71%

CONFLANDEY SCEY-SUR-SAONE-ET-SAINT-ALBIN 36%

CORRE 30% SEVEUX 43%

ESMOULINS SOING-CUBRY-CHARENTENAY 45%

ESSERTENNE-ET-CECEY 80% TINCEY-ET-PONTREBEAU 50%

FAVERNEY 43% TRAVES 29%

FEDRY 29% VANNE 14%

FERRIERES-LES-RAY VAUCHOUX

FERRIERES-LES-SCEY 29% VELESMES-ECHEVANNE 20%

FLEUREY-LES-FAVERNEY 56% VELET 60%

FOUCHECOURT 33% VELLEXON-QUEUTREY-ET-VAUDEY 37%

GERMIGNEY 43% VEREUX

GEVIGNEY-ET-MERCEY 41% VY-LES-RUPT 29%

GRAY 33%

NATURA 2000 – Document intermédiaire n°1 - 07/03/05 76 Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des Forêts 70 – Espace Naturels Comtois Site Natura 2000 « Vallée de la Saône »

ANNEXE 32 : REPARTITION DES UGB BOVINS ET NOMBRE DE DEXEL REALISES Extraction de la base de données PMPOA – Octobre 2001 CA 70

COMMUNE DEXEL UGB DEXEL DEMANDE SUBV WX FINIS AISEY-ET-RICHECOURT 2 292 2 2 AMANCE 2 207 1 1 ANCIER 1 96 0 0 APREMONT 2 268 2 0 BATTRANS 1 76 1 0 BEAUJEU-ST-VALLIER-PIERREJUX-ET-QUITTEUR 1 107 1 0 BETAUCOURT 1 100 1 1 BOURBEVELLE 1 136 1 0 CEMBOING 2 493 2 2 CHAMPVANS 1 113 1 1 CHANTES 1 96 1 0 CORRE 2 295 2 0 FAVERNEY 1 51 1 0 FEDRY 1 114 1 0 FERRIERES-LES-RAY 1 111 0 0 FERRIERES-LES-SCEY 3 445 3 1 FLEUREY-LES-FAVERNEY 2 324 2 0 FOUCHECOURT 2 266 2 0 GERMIGNEY 2 174 2 0 GEVIGNEY-ET-MERCEY 4 448 3 1 GRAY-LA-VILLE 2 511 1 0 JONVELLE 1 100 1 0 JUSSEY 1 118 0 0 MEMBREY 1 113 1 0 MONTCOURT 1 94 1 0 MONTUREUX-LES-BAULAY 1 194 1 0 OVANCHES 2 349 2 1 PORT-SUR-SAONE 1 95 1 0 PURGEROT 1 98 0 0 RANZEVELLE 2 230 2 2 RAY-SUR-SAONE 1 200 1 0 RIGNY 2 265 2 0 RUPT-SUR-SAONE 1 121 1 0 ST-BROING 4 549 3 0 SEVEUX 1 94 0 0 SOING-CUBRY-CHARENTENAY 4 552 4 1 TRAVES 2 225 2 0 VANNE 1 90 0 0 VAUCHOUX 2 224 2 1 VELESMES-ECHEVANNE 8 1147 7 4 VEREUX 1 120 1 0 TOTAL 73 9701 62 18

NATURA 2000 – Document intermédiaire n°1 - 07/03/05 77 Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des Forêts 70 – Espace Naturels Comtois Site Natura 2000 « Vallée de la Saône » ANNEXE 33 : LES ELEVAGES BOVINS : NOMBRE, TAILLE ET ORIENTATION Extraction de la base de données ARSOE – Avril 2001

NB EXPL NB EXPL NB EXPL COMMUNE NB EXPL NB BOVINS UGB VA VL MIX 1 A 24 25 A 90 > 90 UGB UGB UGB

AISEY-ET-RICHECOURT 4 667 466,4 4 1 1 2 AMANCE 7 690 451,3 3 3 1 1 4 2 ANCIER 3 247 171 1 2 2 1 APREMONT 8 903 633,8 1 7 2 3 3 ARC-LES-GRAY 5 275 178 3 2 3 1 1 AUTET 1 92 67,5 1 1 BATTRANS 2 144 101,1 1 2 BAULAY 1 92 64,8 1 1 BEAUJEU-ST-VALLIER-PIERREJUX-E 11 904 584,2 4 6 1 1 9 1 BETAUCOURT 3 235 149,8 1 1 1 2 1 BOURBEVELLE 2 503 335,1 1 1 2 BROYE-AUBIGNEY-MONTSEUGNY 5 466 316,8 2 2 1 3 2 BUCEY-LES-TRAVES 1 82 63,9 1 1 CEMBOING 4 886 635,9 3 1 1 1 2 CENDRECOURT 6 551 358,6 4 2 2 3 1 CHAMPVANS 2 255 197 2 1 1 CHANTES 3 358 215,3 1 2 2 1 CHASSEY-LES-SCEY 2 134 79,4 2 1 1 CHAUX-LES-PORT 3 262 180,2 2 1 1 1 1 CHEMILLY 1 30 15,7 1 1 CONFLANDEY 3 214 153,8 1 2 3 CORRE 6 900 567,2 3 3 1 1 4 ESMOULINS 1 75 58 1 1 FAVERNEY 4 188 122,8 2 1 1 3 FEDRY 4 381 235,8 3 4 FERRIERES-LES-RAY 2 327 204,7 1 1 1 1 FERRIERES-LES-SCEY 5 995 641,3 5 2 3 FLEUREY-LES-FAVERNEY 3 575 395,2 3 1 2 FOUCHECOURT 4 697 446,5 4 2 2 GERMIGNEY 4 343 270,3 4 3 1 GEVIGNEY-ET-MERCEY 13 1123 753,4 4 7 2 4 6 3 GRAY-LA-VILLE 2 184 152,5 2 1 1 JONVELLE 2 320 221,8 2 2 JUSSEY 15 1527 1001,5 4 6 3 4 7 4 MANTOCHE 6 488 359,7 5 1 6 MEMBREY 3 376 239,8 1 2 2 1 MERCEY-SUR-SAONE 5 413 267,8 2 3 1 3 1 MONTCOURT 3 321 226,7 3 2 1 MONTUREUX-ET-PRANTIGNY 8 486 298,8 1 3 2 6 MONTUREUX-LES-BAULAY 5 924 589 2 3 2 3 MOTEY-SUR-SAONE 1 88 63,6 1 1 ORMOY 2 112 85,3 2 1 1 OVANCHES 5 867 572,4 5 2 3 PORT-SUR-SAONE 3 228 149,6 1 2 1 1 1 PURGEROT 4 527 359,2 4 2 2 RANZEVELLE 2 449 299,5 2 2 RAY-SUR-SAONE 2 216 145,2 1 1 2 RIGNY 6 666 370,1 4 1 1 2 2 2 RUPT-SUR-SAONE 1 150 102,2 1 1 ST-BROING 6 969 661 6 1 5 SAVOYEUX 3 228 147,3 2 1 1 2 SCEY-SUR-SAONE-ET-ST-ALBIN 5 361 247,5 1 4 2 2 1 SEVEUX 5 602 417,8 5 3 2 SOING-CUBRY-CHARENTENAY 7 1278 791,8 2 5 3 4 TINCEY-ET-PONTREBEAU 3 181 125,7 2 1 2 TRAVES 5 638 394,8 2 3 1 2 2 VANNE 4 426 296 1 3 4 VAUCHOUX 2 384 271,6 2 2 VELESMES-ECHEVANNE 17 2052 1466,3 1 15 3 6 8 VELET 3 258 168,8 1 1 1 3 VELLEXON-QUEUTREY-ET-VAUDEY 13 655 441,6 4 8 1 7 5 1 VEREUX 1 178 125,9 1 1 VY-LES-RUPT 6 682 467,9 2 3 1 2 3 Total 278 30828 20643,5 56 186 24 49 139 90 20% 67% 9% 17,63% 50,00% 32,37%

NATURA 2000 – Document intermédiaire n°1 - 07/03/05 78 Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des Forêts 70 – Espace Naturels Comtois Site Natura 2000 « Vallée de la Saône » ANNEXE 34 : LES REFERENCES LAITIERES PAR COMMUNE ET LE NOMBRE DE DROIT DE VACHES ALLAITANTES RA 2000

NB DROITS VACHES COMMUNES REF LAITIERES ALLAITANTES AISEY-ET-RICHECOURT 16959 AMANCE 6188 194 APREMONT 17480 BEAUJEU-SAINT-VALLIER-PIERREJU 7460 137 BROYE-AUBIGNEY-MONTSEUGNY 61 CEMBOING 13083 CENDRECOURT 6138 CORRE 11690 FEDRY 4573 FERRIERES-LES-RAY 110 FERRIERES-LES-SCEY 17369 FLEUREY-LES-FAVERNEY 11873 FOUCHECOURT 11720 GERMIGNEY 9372 GEVIGNEY-ET-MERCEY 11532 183 JUSSEY 7623 283 MANTOCHE 9003 MONTCOURT 5740 MONTUREUX-ET-PRANTIGNY 4730 OVANCHES 11245 PURGEROT 7881 RIGNY 133 SAINT-BROING 20633 SCEY-SUR-SAONE-ET-SAINT-ALBIN 5955 SEVEUX 7110 SOING-CUBRY-CHARENTENAY 10496 236 TRAVES 3056 123 VANNE 7793 VELESMES-ECHEVANNE 51623 VELLEXON-QUEUTREY-ET-VAUDEY 6659 101 Les communes non renseignées sont sous secret statitique

NATURA 2000 – Document intermédiaire n°1 - 07/03/05 79 Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des Forêts 70 – Espace Naturels Comtois Site Natura 2000 « Vallée de la Saône »

ANNEXE 35 : NOMBRE DE PRIMES BOVINS MALES RA 2000

COMMUNES NB PRIMES BOVINS MALES AMANCE 119 APREMONT 84 BEAUJEU-SAINT-VALLIER-PIERREJU 117 CEMBOING 148 CENDRECOURT 70 CHANTES 108 CORRE 95 FERRIERES-LES-SCEY 157 FLEUREY-LES-FAVERNEY 94 FOUCHECOURT 103 GERMIGNEY 23 GEVIGNEY-ET-MERCEY 94 JUSSEY 201 MANTOCHE 38 MERCEY-SUR-SAONE 60 MONTCOURT 30 MONTUREUX-ET-PRANTIGNY 105 MONTUREUX-LES-BAULAY 151 OVANCHES 151 PURGEROT 71 RIGNY 180 SAINT-BROING 119 SEVEUX 32 SOING-CUBRY-CHARENTENAY 304 TRAVES 83 VELESMES-ECHEVANNE 74 VELLEXON-QUEUTREY-ET-VAUDEY 48 VY-LES-RUPT 117 Les communes non renseignées sont sous secret statitique

NATURA 2000 – Document intermédiaire n°1 - 07/03/05 80 Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des Forêts 70 – Espace Naturels Comtois Site Natura 2000 « Vallée de la Saône » ANNEXE 36 : ELEVAGES OVINS, PORCINS, CAPRINS ET VOLAILLES (AGRESTE - DDAF 70 - SDSA)

COMMUNE NB EXPL OVINS NB EXPL PORCINS NB EXPL CAPRINS AISEY-ET-RICHECOURT 1 APREMONT 1 1 BETAUCOURT 2 BOURBEVELLE 1 CEMBOING 1 CENDRECOURT 1 CORRE 1 FEDRY 1 GEVIGNEY-ET-MERCEY 5 JUSSEY 9 1 MONTUREUX-LES-BAULAY 2 ORMOY 1 VELLEXON-QUEUTREY-ET-VAUDEY 1 TOTAL 26 3 0 Les communes non renseignées sont sous secret statitique

COMMUNES TOTAL OVINS NB DE DROITS OVINS TOTAL VOLAILLES TOTAL EQUINS AMANCE 176 6011 8 APREMONT 123 25 ARC-LES-GRAY 64 BEAUJEU-SAINT-VALLIER-PIERREJU 44 113 18 BETAUCOURT 221 172 BOURBEVELLE 486 500 CEMBOING 157 CENDRECOURT 124 110 CHAUX-LES-PORT 63 CONFLANDEY 25 CORRE 50 FLEUREY-LES-FAVERNEY 19 FOUCHECOURT 41 GERMIGNEY 95 GEVIGNEY-ET-MERCEY 1274 1046 236 32 GRAY 70 JUSSEY 1383 1238 88 MONTUREUX-LES-BAULAY 160 SCEY-SUR-SAONE-ET-SAINT-ALBIN 22 98 SEVEUX 68 SOING-CUBRY-CHARENTENAY 173 79 125 TINCEY-ET-PONTREBEAU 68 VELESMES-ECHEVANNE 312 14 VELET 60 VELLEXON-QUEUTREY-ET-VAUDEY 323 56 Les communes non renseignées sont sous secret statitique

NATURA 2000 – Document intermédiaire n°1 - 07/03/05 81 Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des Forêts 70 – Espace Naturels Comtois Site Natura 2000 « Vallée de la Saône »

ANNEXE 37 : EXPLOITATIONS AGRICOLES AYANT SOUSCRIT UN CONTRAT OPLVS (1997-1999) CA 70

Réf Siège d'expl S MAE SAU STH %SAU %STH Réf Siège d'expl S MAE SAU STH %SAU %STH

Aboncourt - Chassey les OPLVS0314 7 109,58 89,72 OPLVS1515 14,5 66,33 45 Gésincourt 6% 8% Scey 22% 32% Aboncourt - Chaux les OPLVS0319 15,3 104 52 OPLVS1513 6,9 69,9 19,18 Gésincourt 15% 29% Port 10% 36% Aboncourt - OPLVS0412 32,39 216,42 202 OPLVS0405 Conflandey 12,9 63 63 Gésincourt 15% 16% 20% 20% Aisey et OPLVS0101 5,7 240 40 OPLVS0409 Conflandey 30,4 54 54 Richecourt 2% 14% 56% 56% Aisey et OPLVS0114 11,3 66,5 50 OPLVS0401 Conflandey 36,8 96,11 66,53 Richecourt 17% 23% 38% 55% Aisey et Conflans sur OPLVS0107 21,9 56 37 OPLVS0305 5,96 106 94 Richecourt 39% 59% Lanterne 6% 6% Aisey et OPLVS0106 23,87 305 105 OPLVS1626 3,6 17,78 4,11 Richecourt 8% 23% 20% 88% OPLVS0309 Amance 8,02 141 87 6% 9% OPLVS1625 Confracourt 6,9 134,57 64,64 5% 11% OPLVS1117 Ameuvelle 4,7 58,73 40 8% 12% OPLVS1627 Confracourt 12,2 129 75 9% 16% OPLVS0810 Ancier 52,62 102 64 52% 82% OPLVS1118 Corre 4,5 8,44 8,44 53% 53% OPLVS1918 Apremont 5,3 26,71 24 20% 22% OPLVS1113 Corre 5 73,5 73,5 7% 7% OPLVS1903 Apremont 11,8 146 40 8% 30% OPLVS1115 Corre 12,4 118 93 11% 13% Cubry les OPLVS1921 Apremont 13,4 121,07 47,47 OPLVS1620 17,3 80,9 42 11% 28% Soing 21% 41% Dampierre OPLVS1919 Apremont 14,2 89,25 27 OPLVS0706 45,37 368,27 113 16% 53% sur Salon 12% 40% OPLVS1916 Apremont 39,76 148 74 27% 54% OPLVS1912 Esmoulins 22,2 81,57 45,57 27% 49% OPLVS1908 Apremont 61,61 185 95 33% 65% OPLVS0410b Faverney 76,4 79 79 97% 97% OPLVS1911 Arc les Gray 4,7 79,5 7,51 6% 63% OPLVS1629 Fédry 2 23,54 4,1 8% 49% OPLVS1500 3,4 86,52 31,03 4% 11% OPLVS1608 Fédry 8,62 120,88 43,62 7% 20% OPLVS1520 Aroz 7,3 72,73 55 10% 13% OPLVS1622 Fédry 14,9 67,56 34,37 22% 43% OPLVS1511 Aroz 16 143,36 45 11% 36% OPLVS1623 Fédry 17,7 74,41 52 24% 34% Ferrières les OPLVS1917 Battrans 6,95 93,91 48 OPLVS0615 57,03 128,48 44,48 7% 14% Ray 44% 128% Ferrières les OPLVS0315 Baulay 13,5 82,79 56,47 OPLVS1503 37,9 85 56 16% 24% Scey 45% 68% Ferrières les OPLVS0712 Beaujeu 20,4 128 21 OPLVS1510 40,67 196 100 16% 97% Scey 21% 41% Ferrières les OPLVS1711 Beaujeu 31,08 252 105 OPLVS1507 41,73 139 65 12% 30% Scey 30% 64% Fleurey les OPLVS0502 Belleneuve (21) 44,4 167 60 OPLVS0414 17,2 161 161 27% 74% Faverney 11% 11% Fleurey les OPLVS0104 Betaucourt 3,2 12,39 12,39 OPLVS0407 48,99 138 110 26% 26% Faverney 36% 45% OPLVS0105 Betaucourt 8,7 9,59 9,59 91% 91% OPLVS0318 Fouchecourt 19,14 136 60 14% 32% OPLVS0103 Betaucourt 60,27 244,71 150 25% 40% OPLVS0316 Fouchécourt 9,7 77 40 13% 24% OPLVS1602 4,5 185,1 87 2% 5% OPLVS0322 Fouchécourt 12,2 89 62 14% 20% Gevigney et OPLVS1123 5,21 143 80 OPLVS1112 4,38 119 100 4% 7% Mercey 4% 4% Gevigney et OPLVS0617 Brotte les Ray 4,5 66,78 37 OPLVS0311 5,7 55 49 7% 12% Mercey 10% 12% Gevigney et OPLVS0605 Brotte les Ray 7,2 165 56 OPLVS0313 7,8 80 75 4% 13% Mercey 10% 10% Bucey les Gevigney et OPLVS1517 16,19 70,8 39,3 OPLVS0312 8,1 40 35 Traves 23% 41% Mercey 20% 23% Gevigney et OPLVS0203 Cemboing 31,91 309 249 OPLVS0303 12,13 149 118 10% 13% Mercey 8% 10% Gevigney et OPLVS1108 Cendrecourt 11,2 82,81 70 OPLVS0321 13,39 190 120 14% 16% Mercey 7% 11% Gevigney et OPLVS1111 Cendrecourt 14,2 104,27 82,15 OPLVS0317 18,5 80 76 14% 17% Mercey 23% 24% OPLVS0109 Cendrecourt 23,9 152 52 16% 46% OPLVS0408 Grandvelle 28,84 227 52 13% 55% OPLVS1110 Cendrecourt 26 122,18 87,18 21% 30% OPLVS1909 Gray la Ville 20 169 49 12% 41% OPLVS0806 1,9 139 32 1% 6% OPLVS1913 Gray la ville 26,5 68 35 39% 76% OPLVS1624 Chantes 20 98,79 50 20% 40% OPLVS0705 Igny 2,6 49 30 5% 9% OPLVS1605 Chantes 37,8 92 65 41% 58% OPLVS1119 Jonvelle 20,76 123 102 17% 20% OPLVS1613 Chantes 41,87 120 46 35% 91% OPLVS0209 Jussey 4,9 64 59 8% 8% Chargey les OPLVS0807 5,5 148 17 OPLVS0208 Jussey 9,9 12,77 12,77 Gray 4% 32% 78% 78% OPLVS1409 Chargey les Port 2,3 100 100 2% 2% OPLVS0207 Jussey 11,5 81 68 14% 17% OPLVS0310 Chargey les Port 5,5 105 105 5% 5% OPLVS0113 Jussey 12,4 59 59 21% 21% OPLVS0411b Chargey les Port 18,17 148,72 102 12% 18% OPLVS0205 Jussey 19,2 45 45 43% 43% OPLVS0308b Chargey les Port 33,5 70 59 48% 57% OPLVS0204 Jussey 22,8 89 89 26% 26% OPLVS0406 Chargey les Port 47,66 197 140 24% 34% OPLVS0206 Jussey 34,5 98 82 35% 42%

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Réf Siège d'expl S MAE SAU STH %SAU %STH Réf Siège d'expl S MAE SAU STH %SAU %STH

OPLVS0201 Jussey 35,1 62 62 57% 57% OPLVS1604 Soing 30,41 288 72 11% 42% OPLVS0202 Jussey 60 74 74 81% 81% OPLVS1603 Soing 52,64 233 78 23% 67% la neuvelle les OPLVS1514 10 164 70 OPLVS1607 Soing 60,17 195 98 scey 6% 14% 31% 61% OPLVS0602 Membrey 34,8 114 54 31% 64% OPLVS1920 St Broing 3,75 156 53 2% 7% OPLVS0618 Membrey 54,12 261 99 21% 55% OPLVS0803 St Broing 27,3 375 99 7% 28% St Loup OPLVS0418 10,8 66,5 50 OPLVS1904 13,92 112 78 16% 22% Nantouard 12% 18% St Loup sur OPLVS1503 Mont le vernois 7,81 165 92 OPLVS1619 24,5 41,45 41,45 5% 8% Semouse 59% 59% OPLVS1621 Mont St Leger 24,8 173 76 14% 33% OPLVS0413 Suarce (90) 12,5 143 40 9% 31% Montureux et OPLVS1915 11,1 67 25 OPLVS1122 Tartécourt 4 83,88 62 Prantigny 17% 44% 5% 6% Montureux et OPLVS1805 11,7 174 30 OPLVS1518 Traves 16,98 109 58 Prantigny 7% 39% 16% 29% Montureux les OPLVS0304 12 74 50 OPLVS0701 2,1 79 8,2 Baulay 16% 24% 3% 26% Montureux les OPLVS0306 19,3 250 28 OPLVS0611 vaite 2,5 100 5 Baulay 8% 69% 3% 50% Montureux les OPLVS0301 22,69 195 148 OPLVS0610 vaite 15,8 109 64 Baulay 12% 15% 14% 25% Montureux les OPLVS1808 24,9 130 43,2 OPLVS0603 Vaîte 5,98 105 21 Baulay 19% 58% 6% 28% OPLVS0710 Motey sur saône 16,2 66 51 25% 32% OPLVS0613 Vaîte 13,15 161 98 8% 13% OPLVS1508 Noroy le Bourg 8,9 57 48 16% 19% OPLVS1628 Vanne 18,6 82 48 23% 39% OPLVS0801 3,2 166 75 2% 4% OPLVS1615 vanne 22,7 121 45 19% 50% OPLVS1910 Onay 4,8 88 35 5% 14% OPLVS1606 Vanne 24,2 211 72 11% 34% OPLVS1902 Onay 5 179 40 3% 13% OPLVS0403/404 31,64 227 80 14% 40% OPLVS0504 Ovanches 18,83 113 80 17% 24% OPLVS0404 Varogne 46,49 103 80 45% 58% OPLVS1121 Polaincourt 4,4 64 31,5 7% 14% OPLVS1506 Vauchoux 30,72 168 60 18% 51% OPLVS1120 Polaincourt 5,3 60 49,5 9% 11% OPLVS1907 Velesme 5,05 140 93 4% 5% OPLVS0402 Port d'Atelier 12,2 108 97 11% 13% OPLVS1601 Velesmes 5,99 110 43 5% 14% OPLVS0307 Port d'Atelier 34,8 92 86 38% 40% OPLVS0802 Velesmes 6,4 46,75 26,5 14% 24% OPLVS1521 Port sur saône 6 67 9% OPLVS1906 Velet 14,9 70,5 50 21% 30% OPLVS0416 Port sur saône 7,5 10,5 10,5 71% 71% OPLVS1905 Velet 16,3 132 42 12% 39% OPLVS1501 Port sur Saône 29,1 51 51 57% 57% OPLVS1914 Velet 18,1 100 50 18% 36% OPLVS1519 Port-sur-Saône 7,93 211 72 4% 11% OPLVS0713 1,04 135 68 1% 2% OPLVS1116 Ranzevelle 37,08 67,23 55% OPLVS0606 Vellemoz 15,51 143 56 11% 28% OPLVS1114 Ranzevelle 41,55 134 81 31% 51% OPLVS0612 vellexon 11,8 30 30 39% 39% OPLVS1901 Rigny 8,6 9,4 9,4 91% 91% OPLVS0609 vellexon 16,1 114 53 14% 30% OPLVS0808 Rigny 11,72 108 11% OPLVS0604 vellexon 23,4 196 76 12% 31% OPLVS0809 Rigny 28,9 99,2 36,2 29% 80% OPLVS0619 Vellexon 51,6 214 88 24% 59% Roche et OPLVS0601 4,2 67 35 OPLVS1809 Vereux 6,6 38,6 10 raucourt 6% 12% 17% 66% OPLVS0702 Savoyeux 2,3 40,4 12,34 6% 19% OPLVS0616 Vezet 9,1 218 100 4% 9% OPLVS0703 Savoyeux 6,8 70,3 6,8 10% 100% OPLVS0102 Villars le Pautel 24,63 151 91 16% 27% OPLVS1509 Savoyeux 20,5 138 33 15% 62% OPLVS1512 Villers sur port 29,3 88 77 33% 38% OPLVS0707 Savoyeux 25,2 119 70 21% 36% OPLVS0320 Voisey 22,2 214 168 10% 13% OPLVS0709 Savoyeux 28,7 76,18 52 38% 55% OPLVS1124 Vougécourt 17,47 174 103 10% 17% OPLVS1505 Scey sur Saône 17,4 71 42 25% 41% OPLVS1618 Vy les Rupt 7,7 104 37,7 7% 20% OPLVS0704 Seveux 12,9 81 40 16% 32% OPLVS1612 Vy les rupt 8,5 85 27 10% 31% OPLVS0614 Seveux 24,53 109 69 23% 36% OPLVS1616 Vy les Rupt 21,2 323 44 7% 48% OPLVS0608 Seveux 94,89 199 150 48% 63% OPLVS1614 Vy les Rupt 24,5 213 57 12% 43% OPLVS1611 Soing 4,1 19 12 22% 34% OPLVS1516 Soing 7,48 160 70 5% 11% TOTAUX 3595,6 22520 11391 16% 32% OPLVS1609 Soing 8,6 26,2 26,2 33% 33% OPLVS0607 Soing 24,3 304 50 8% 49% OPLVS1610 Soing 27,1 191 58 14% 47%

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ANNEXE 38 : TABLEAUX AGRESTE (1970 – 2000)

autres mais total mais Année colza tournesol soja plantes grain cereales fourrage textiles

Somme 1970 485 9208 311 0 0 0 57 Somme1979 1416 11106 465 7 0 0 1466 Somme1988 1883 10524 1968 98 572 7 1744 Somme2000 2340 12384 3414 709 407 0 1792

jacheres prairies prairies prairies STH peu cultures Année jacheres non artificielle temporaires naturelles productives permanentes aidees

Somme 1970 2338 923 23865 190 15 408 Somme1979 818 623 22283 50 37 62 Somme1988 825 989 19493 233 24 64 Somme2000 425 1565 14078 104 209 32

couvert exploitation jacheres jacheres vegetal engagement Année sans product cultures non sau piege a reduction aidees alimentaires nitrate phyto engrai Somme 1970 37738 Somme1979 37202 Somme1988 36858 Somme2000 1075 938 36560 376 63

cereales superficie superficie superficie Terres Année printemps drainee irrigable irriguee labourables

Somme 1970 1 10 5 13579 Somme1979 4 624 161 14770 Somme1988 2492 257 71 17067 Somme2000 1295 4506 407 287 22150

vacles vaches total total total total Année total ovins laitieres allaitantes bovins equins caprins porcins

Somme 1970 13624 438 32420 411 21 5746 7783 Somme1979 12633 1701 35767 308 92 8637 3557 Somme1988 9441 2892 31234 592 24 8461 2578 Somme2000 7207 3784 29052 703 135 6045 2229

effluents droit total epandage effluents boues boues autres Année ovins volailles orignine animale (ha) station industrielle effluents epuration Somme 1970 27375 Somme1979 18470 Somme1988 9833 Somme2000 4802 8563 6639 112 38 372

capacité capacite capacité Prime references droit nombre Année stockage stockage stockage à l herbe laitieres vaches bovins fumier purin lisier ha hl allaitantes mâles Somme 1970 Somme1979 Somme1988 Somme2000 38651 17333 13376 0 405058 2917 3774

succession exploitation agriculture sans avec exploitation sans Nb UTA Année biologique objet successeur successeur ou nsp exploitation totales Somme 1970 1162 1766 Somme1979 944 1383 Somme1988 361 91 307 759 981 Somme2000 10 257 62 175 494 664

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ANNEXE 39 : LISTE DES ASSOCIATIONS FONCIERES SUR LE SITE NATURA 2000 « VALLEE DE LA SAONE »

Philippe POTHIAT PRESIDENT MEMBREY ASSOCIATION FONCIERE Yves POTHIAT DE VICE-PRESIDENT Alain MERLI RAY-SUR-SAONE Serge BILLARDEY AISEY-ET- Philippe MERCIER RICHECOURT Maurice MATHIEU RECOLOGNE J.P. MAUNY Gérard HARRAND Serge JARROT BETAUCOURT SAVOYEUX Pierre DROIT Alain GUYOT BOURBEVELLE Emilien HACQUARD TINCEY-ET- (Tincey) Jacques BEDIN PONTREBEAU Bernard BEDIN Bernard VIENNOT CEMBOING Bernard LONGERON Guy GOUSSET VANNE Marc CHARPIOT Bernard PINCHON CENDRECOURT Ludovic LAVAITTE François CARD VEREUX Sylvain GAUFFINET Jean SPERKA CORRE BEAUJEU-ST Gérard BOUCHAIN VALLIER- (Beaujeu) J.M. BERTRAND Bernard HOYET JONVELLE PIERREJUX-ET- Robert GAUFFINET Guy HUOT-MARCHAND QUITTEUR Henri HUGUENOT JUSSEY Dominique GRANTE M. BILLY MERCEY-SUR-SAONE Michel GRANTE Guy BROCARD MONTCOURT Pierre DUQUET Hubert BAILLY MOTEY-SUR-SAONE Pascal JACQUARD ORMOY Claude GIBLARD SEVEUX François ROUARD RANZEVELLE (Charentenay) René LAPLANCHE Marc RICHARD Guy BRUAND AMANCE Guy FAUCOGNEY SOING-CUBRY- (Cubry) Thierry CHALMIN J.P. JARDEL CHARENTENAY Gilles BAULAY Pascal BOUDY (Soing) Jean FOUIN Claude REDOUTEY Monique MONNOT FAVERNEY VELLEXON- Bernard JACQUEMIN (Vellexon) Michel GRAINET QUEUTREY ET MONTUREUX-LES- J.P. CHALMAY Pierre FRANCHEQUIN BAULAY Gérard COURDIER VAUDEY Bernard PIRAT ESSERTENNE ET (Essertenne) Jean POYER CHARGEY-LES-PORT Denis REUCHET CECEY Lucien BERGERET François BARBEROT Claude VERNILLET FOUCHECOURT MANTOCHE J.M. BARBEROT Eric BRESSON GEVIGNEY-ET- (Gevigney) Gabriel NOIROT MONTUREUX ET Jacques RACLOT MERCEY René PIROULEY PRANTIGNY Michel BAULARD Gilbert HECK PURGEROT RIGNY Bernard BLINETTE Pierre BOUDY Bernard RUCHET ANCIER AMONCOURT Paul DAGUET Emmanuel BERNET Georges LEBLANC CHAUX-LES-PORT APREMONT Patrice BIOT Jean CHAUDOT J.M. PARAT ARC LES GRAY CONFLANDEY Philippe ZVER Paul RENARD BATTRANS FLEUREY-LES- Denis CAMUS Jean PAULIEN FAVERNEY J.M. BERNET CHAMPVANS PORT-SUR-SAONE Raymonde VERNE ESMOULINS VAUCHOUX Jacques ROUX Jean CHAMPION GERMIGNEY BUCEY LES TRAVES Régis BALLOT Pierre MOREAU CHANTES GRAY J.P. RENAUD CHASSEY LES SCEY Gérard COURBEY GRAY LA VILLE Alexis GUIGNOT CHEMILLY Guy VIROT SAINT-BROING FERRIERES LES Régis FIGARD Philippe MARCEL SCEY Jacques FRANCOIS (Echevanne) Bernard MAIRE J.C. BOUDOT VELESME- Patrice MAIRE OVANCHES Jean BOUDOT ECHEVANNE (Velesmes) Jean PARROT Charles ROUGEOL RUPT-SUR-SAONE VELET Gabriel NEVEUX Georges NOËL SCEY-SUR-SAONE Nicolas DUNCKHORST (Aubigney) Patrick MIRBEY Guy METRIS BROYE- AUBIGNEY- J.F. CERCLEY TRAVES Raymond LOUETTE MONTSEUGNY (Broye-Montseugny) Christian CERCLEY Philippe MASOYE Maurice MOUCHOT VY LES RUPT Eric MASOYE Jean JACQUARD AUTET Pierre BELLEMANIERE Pas d’AF J.C. BONNAVENTURE FEDRY Pierre BOUDOT AF dissoute ASSOCIATION FONCIERE PRÉSIDENT DE VICE-PRÉSIDENT André RICHARDOT FERRIERES-LES-RAY Michel GRILLOT

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ANNEXE 40 : CLE DE DETERMINATION DES HABITATS AGROPASTORAUX DU VAL DE SAONE

(ENC, 2002)

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ANNEXE 41 : RESENCEMENT DES HABITATS NATURELS AQUATIQUES SUR LE SITE. (ENC, 2002)

Groupements n° fiche forestiers ou Potamogeto Phragmiti Oenanthio étude Surface Hydrocharitio Caricetali buissonnants Espèces protégées Commune netalia Lemnion on n Mégaphorbiaie SAFEG (hectare) n morsi-ranae a elatae (Alnion, ou remarquables pectinati australis aquaticae E Fraxinion, Salicion, etc.) Corre 14 0.1 oui oui Montureux- 15 0.1 oui oui oui les-Baulay Jussey 16 0.4 oui oui oui oui Cendrecourt 17 1 oui oui oui Montureux- 18 0.2 oui oui oui oui les-Baulay Port- 19 0.3 oui oui oui Naïade marine d'Atelier Comflandey 20 0.4 oui oui oui Chaux-les- 21 0.4 oui oui oui Port Port-sur- Hydrocharis des 22 0.6 oui oui oui oui Saône grenouilles Port-sur- 23 0.2 oui oui oui Naïade marine Saône Port-sur- Hydrocharis des 24 1 oui oui oui Saône grenouilles Ferrière-les- 25 0.5 oui Scey Scey-sur- 26 2 oui oui oui Saône Scey-sur- Hydrocharis des 27 0.4 oui oui oui oui Saône grenouilles Hydrocharis des Scey-sur- 28 1 oui oui oui oui grenouilles, Saône Stratiotès faux aloès Hydrocharis des Rupt-sur- 29 0.4 oui oui oui oui grenouilles, Saône Stratiotès faux aloès Fédry 30 0.4 oui oui Fédry 31 0.4 oui oui oui Hydrocharis des grenouilles, Soing 32 0.7 oui oui oui Hottonie, Butome en ombelle Hydrocharis des Ovanches grenouilles, 33 2 oui oui oui oui Hottonie, Butome en ombelle Hydrocharis des Ovanches 34 0.5 oui oui grenouilles, Butome en ombelle Hydrocharis des Charentenay 35 0.2 oui oui oui oui grenouilles Ray-sur- Hydrocharis des 36 0.4 oui oui oui oui Saône grenouilles Hydrocharis des grenouilles, Charentenay 37 1.5 oui oui oui oui Stratiotès faux aloès, Butome en ombelle Recologne 38 0.2 oui oui oui Queutrey 39 0.2 oui oui Vellexon 40 0.5 oui oui oui oui Vellexon 41 0.4 oui oui oui Hottonie des marais Seveux 42 0.5 oui oui oui Hydrocharis des Seveux 43 0.3 oui oui oui grenouilles Mercey-sur- Hydrocharis des 44 0.3 oui oui oui oui Saône grenouilles Autet 45 0.2 oui oui Naïade marine Autet 46 1 oui oui oui Quitteur 47 0.4 oui oui oui Quitteur 48 0.4 oui oui oui Quitteur 49 0.3 oui oui oui Quitteur 50 0.5 oui oui oui Rigny 51 1 oui oui oui oui Rigny 52 0.8 oui oui oui Stratiotès faux Rigny 53 2 oui oui oui oui aloès, Hydrocharis des grenouilles Hydrocharis des Rigny 54 0.4 oui oui grenouilles Gray-la- Hydrocharis des 55 0.2 oui oui oui Ville grenouilles 24,7 Total hectares

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ANNEXE 42 : TRANSECTS PRAIRIAUX (ENC, 2002)

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ANNEXE 43 : RELEVES PHYTOSOCIOLOGIQUES (Espace Naturel Comtois, 2001)

Col. 1 à 2 : glycéraie (Nasturtietea officinalis) Col. 3 à 12 : Cariçaie à laîche gracile (Caricetum gracilis) Col. 13 à 16 : prairie longuement inondable (Oenantho-Caricetum vulpinae) Col. 17 à 27 : prairie de fauche inondable de niveau topographique moyen (Senecio-Brometum racemosi) sous-association typique Transect n° 1 : commune de Gray, "En Profondière", relevés 1c à 8c - de 17 à 22 : variante humide (présence de Carex disticha, Oenanthe fistulosa, Carex vulpina, etc.) Transect n° 2 : commune de Ferrières-Lès-Ray, "La Grande Vaivre", relevés 8sc à 14sc - de 23 à 27 : variantes de niveau moyen et supérieur Transect n° 3 : commune d'Aisey-Et-Richecourt, "La Ligne de la Chapelle", relevés 1s à 8s Col. 28 à 32 : prairie de fauche inondable de niveau topographique moyen (Senecio-Brometum racemosi) sous association mésotrophe à Transect n° 4 : commune de Jussey, "La Malandre", relevés10s à 16s scorzonère Col. 33 à 39 : prairie de niveau topographique supérieur (Colchico-Festucetum pratensis) Transect n° 5 : commune d'Ovanche, "Aux Longs Andins", relevés124c à 130c Col. 40 à 42 : prairie mésoneutrophile pâturée (Hordeosecalini-Lolietum perennis) Transect n° 6 : commune de Seveux, "Le Breuil", relevés1c à 8c

N° de colonne 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 N° de relevés/placettes de suivi 9sc 10sc 1S 7S 5S 127c 4S 13sc 3S 7c 7'c 4sc 7sc 6c 130c 16S 126c 5sc 8S 6S 10S 11S 5c 15S 4c 124c 2S 6sc 125c 128c 129c 3c 14S 12S 2c 2sc 12sc 3sc 8c 17S 8sc 11sc

Surface (m2) 25 25 5 10 20 20 25 20 25 20 20 20 20 20 20 20 20 20 25 25 25 25 16 25 20 fauché 25 30 40 20 40 20 25 25 20 30 30 30 40 25 25 25 Recouvrement (%) 90 50 90 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 90 100 100 100 100 100 100 100 95 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100

Oenantho-Caricetum vulpinae Alliance de l'OENANTHION FISTULOSAE (prairies de bas niveaux topographiques, longuement inondables) Oenanthe fistulosa . . . . 2 ...... 1 + 2 1 1 ...... Carex vulpina . . . . . + . + . . . 2 2 1 3 4 + 1 ...... Carex disticha . . . . 1 1 4 1 . . . + . + 2 . . . + + + 1 ...... Polygonum amphibium ...... Alopecurus geniculatus ...... 1 ...... Glyceria fluitans 5 3 ...... 1 2 + ...... Gratiola officinalis ...... 1 1 2 ...... Eleocharis palustris ...... 1 . . . . . 2 2 ...... Nasturtium officinale ......

Espèces des Caricetea nigrae (liées aux sols organiques mouilleux) Ranunculus flammula ...... 2 2 . . . 3 2 ...... 2 ...... Juncus effusus + . . . . . + + . . . . + + 1 . 1 + . 1 ...... Stellaria palustris ...... 1 . + 1 ...... Carex panicea ...... + . . 2 + ...... Carex leporina ...... Juncus conglomeratus ...... + + . . . . 1 . . . + . + + 2 ...... Lotus uliginosus ...... + ...... 1 ...... Dactylorhiza sp...... + ......

(liées aux sols relativement pauvres en éléments nutritifs) Scorzonera humilis ...... + ...... 1 1 1 3 + ...... Silaum silaus . . . . . 1 ...... + 1 . . 1 ...... Succisa pratensis ...... + 2 ......

Senecio-Brometum racemosi Alliance du BROMION RACEMOSI (prairies inondables de niveaux topographiques moyens) ...... Senecio aquaticus ...... + . 1 + + 1 1 + + 2 + . + + 1 2 + + . . + 2 + 3 . . . . . + . . . . . Galium uliginosum ...... + ...... + + . . . . . Achillea ptarmica ...... 1 ...... + . . . + ...... Lychnis flos cuculi + ...... + ...... + . 1 + + + . . . 1 . . + + 1 . . . . + . 1 + . . . . . Deschampsia caespitosa ...... + ...... Leontodon autumnalis ...... Oenanthe silaifolia ...... + ...... Oenanthe peucedanifolia ...... 1 . . . + ...... Alopecurus utriculatus ...... Bromus racemosus ...... 2 1 . + ...... + . 1 1 . 2 . . 2 . . Hordeum secalinum ...... + . . 2 2 +

Ordre des AGROSTIETALIA STOLONIFERAE (prairies inondables) ...... Alopecurus pratensis . . . . + + ...... 1 + 2 1 . + 1 1 1 1 1 . 1 2 2 2 1 2 . 2 . 2 2 + + 1 1 . Agrostis stolonifera . . . . 1 . . . 1 ...... + 1 1 . . . 2 ...... 2 2 2 1 . . + ...... Ranunculus repens 1 . . . 1 . 1 . . 2 . 3 3 . 3 2 3 2 . 2 2 2 4 2 3 . . 2 3 ...... + 1 . . Myosotis scorpioides . . . . + 2 + . . 1 + 1 + 1 1 2 1 1 . + . + 1 1 1 . . + . 1 1 + . + + . . . 1 . . . Rumex crispus . . . . . + + + 1 + + + . 1 . 1 . . . + + + + . . 1 + ...... + . + + . Lysimachia nummularia + . . . 1 . 1 . . 1 . . 1 1 . . 3 2 2 . 1 . . 2 1 . 3 . . . 1 . . . . . + . . . . . Juncus articulatus ...... + ...... 1 . . . . . + ...... Stellaria uliginosa ...... Carex hirta ...... 3 ...... 2 ...... 3 ...... + . + . . . . Alopecurus rendlei ...... 2 2 ...... Mentha aquatica . + ......

Colchico-Festucetum pratensis COLCHICO-ARRHENATHERENION et alliance de l'ARRHENATHERION ELATIORIS (prairies de fauche de niveaux topographiques supérieurs) ...... Crepis biennis ...... + + + ...... Trisetum flavescens ...... + . 1 . 1 2 1 . 1 + 2 . . . Agrostis tenuis ...... + ...... Arrhenatherum elatius ...... 2 . 3 . 3 2 . . . . Heracleum sphondylium ...... 1 ...... Tragopogon pratensis ...... + ...... Knautia arvensis ...... 1 ...... Colchicum autumnale ...... + . 1 + ...... Dactylis glomerata ...... + . . 2 . + . +

Ordre des ARRHENATHERETALIA ELATIORIS (Prairies de niveaux topographiques supérieurs, peu ou non inondables) Leucanthemum vulgare ...... + . . + 1 + . + . . 1 . . . Cerastium fontanum ...... 1 . + + ...... Galium verum ...... 2 1 . 1 + + 1 + . . . Leontodon hispidus ...... + . . . . + ...... Stellaria graminea ...... + . + + + . . 1 . . . Gaudinia fragilis ...... + ...... Campanula rapunculus ...... Galium cruciata ...... Medicago lupulina ...... Pimpinella major ...... + . . . Rhinanthus major ...... Clinopodium vulgare ...... 1 ...... Cirsium arvense ...... + 2 Rhinanthus minor ...... 2 ......

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Classe des AGROSTIO-ARRHENATHERETEA ELATIORIS (Prairies médio-européennes) Poa trivialis . . . . 1 . 1 . 1 ...... 2 . 1 1 2 3 . 1 1 . 2 1 2 2 . 2 2 1 1 2 1 2 . 3 3 3 Centaurea jacea ...... 1 . . . 1 + . . + . . 1 2 . . 1 2 + 1 1 1 + 1 + 1 + 2 . . . Trifolium repens ...... 2 ...... + . . + . . . 1 1 1 Holcus lanatus ...... + . 2 ...... 2 4 2 3 . . 2 . . 3 3 3 3 3 2 2 3 2 3 2 4 3 . 1 1 Anthoxanthum odoratum ...... 1 ...... 2 1 2 2 1 . . 2 3 . 1 2 3 2 . 3 2 2 . 2 2 2 3 . . . Ranunculus acer ...... 1 . . . 2 . + 2 1 3 2 . 2 1 1 2 2 1 2 2 2 2 Festuca pratensis ...... + ...... 3 1 . . + 1 . 1 1 . . 2 3 3 1 2 1 1 . 2 2 1 2 1 . . Cynosurus cristatus ...... + . 1 2 . . 2 + . . 1 . 2 1 2 2 2 3 2 2 + 3 1 1 . Lathyrus pratensis ...... 1 . + ...... 1 1 1 1 1 . 2 + . . . Trifolium pratense ...... 1 ...... + . 2 2 1 . 1 . . . + . 2 2 . 2 2 1 1 1 . . + . . Lolium perenne ...... + . . . 1 + + . + ...... + + . + + 1 . + 1 2 2 Rumex acetosa ...... 1 . . . + 1 + 1 1 + 1 + + + 1 + . . Phleum pratense ...... Cardamine pratensis ...... + 1 + . . + . . . + . . . 2 . . + . . + ...... Taraxacum officinale ...... + . . + ...... 1 . . 1 . . + . . Lotus corniculatus ...... 1 . . . . + . 1 2 . 1 . . . + . . . Festuca rubra ...... Prunella vulgaris ...... + ...... + . + . . . . + ...... Plantago lanceolata ...... + . . . . . 1 . . . 1 1 1 2 2 2 + + 1 + + . . . Potentilla reptans ...... + . . 2 + + Vicia cracca ...... 1 ...... + ...... Trifolium dubium ...... 1 ...... + + ...... Ajuga reptans ...... + ...... 1 . + . + . . . . Agropyron repens ...... Veronica serpyllifolia ...... Poa annua ...... Plantago major ...... Hypochoeris radicata ...... Convolvulus arvensis . . . . . + ...... + ...... + ...... Galium album ...... + ......

Espèce constitutive des mégaphorbiaies (FILIPENDULO- CALYSTEGIETEA) Filipendula ulmaria ...... + . + . + + ...... Thalictrum flavum . . . . . 1 ......

Espèces constitutives des cariçaies (PHRAGMITI-CARICETEA ELATAE) Carex acuta + . . . 3 4 2 . 2 4 5 + . 3 . . . . + ...... 1 ...... Carex riparia . . 3 3 . . . 3 3 ...... Carex vesicaria . + . . + + . 2 . . . 2 ...... Galium palustre . + . . 1 . 1 + . 1 + + . 1 1 . 1 1 . 2 1 1 2 1 1 . . + 2 . 2 ...... Iris pseudacorus + + . . . 1 . 1 . . . + . . . 1 ...... + ...... Lycopus europeaus ...... + ...... Lythrum salicaria . + . . . 1 . + + . . + . + . + + . + ...... + ...... Mentha aquatica ...... 1 + . . . 2 ...... Phalaris arundinacea . . . . 1 + + + . . . 2 . 1 1 ...... Rumex hydrolapathum . . + . . + ...... Scutellaria galericulata ...... Veronica scutellata ...... + . . . + . . + ...... Carex acutiformis . . 3 ...... Typha latifolia . . 2 4 ...... Equisetum fluviatile ...... 1 ...... Rorippa amphibia . + ......

Espèces constitutives des associations thérophytiques, aquatiques, flottantes, des eaux stagnantes (Lemnetea Minoris) Spirodela polyrhiza . + ...... Espèces compagnes Senecio jacobea ...... + ...... Polygonum persicaria ...... + ...... Vicia hirsuta ...... + ...... Trifolium medium ...... 1 ...... Salix cinerea ...... 1 ......

LOCALISATION DES RELEVES :

· Relevés 1c à 8c, transect de Seveux : Parallèle à la ligne électrique qui alimente la station de pompage (?), direction nord-nord-est, longueur totale : 501 pas depuis le bord de la "ripisylve". · Relevé n° 1 : ripisylve (ne figure pas dans ce tableau), largeur : 5 m. · Relevé n° 2 : 13 pas du bord de 1. · Relevé n° 3 : 44 pas de 2. · Relevé n° 4 : 50 pas de 3. · Relevé n° 5 : 230 pas de 4. · Relevé n° 6. · Relevé n° 7, largeur basse : 51 pas. · Relevé n°7'. · Relevé n° 8 : 60 pas du bord de la basse. · Route : 104 pas de 8. · Relevés 124c à 130c, transect d'Ovanche, thèse Marie-Joe, "Aux Longs Andins" - Point de départ : panneau au bord du canal entre le deuxième et le troisième poteau après la maison de l'écluse ; direction nord-nord-est, longueur totale 680 pas. · Relevé n° 124 : 28 pas depuis le canal. · Relevé n°125 : 157 pas de 124. · Relevé n° 126 : 67 pas de 125. · Relevé n°127 : 23 pas de 126. · Relevé n°128 : 74 pas de 127. · Relevé n° 129 : 31 pas de 128. · Relevé n° 130 : 237 pas de 129. · Relevés 1S à 8S : transect d'Aisey-et-Richecourt, "La Ligne de la Chapelle". · Relevés 10S à 12 S et 14S à 17S : transect de Jussey, "La Malandre". · Relevés 2sc à 7sc : transect de Gray, "En Profondière". · Relevés 8sc à 13sc : transect de Ferrières-Lès-Ray, "La Grande Vaivre".

NATURA 2000 – Document intermédiaire n°1 - 07/03/05 90 Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des Forêts 70 – Espace Naturels Comtois Site Natura 2000 « Vallée de la Saône »

ANNEXE 44 : FICHES DESCRIPTIVES DES HABITATS AQUATIQUES ET PRAIRIAUX D’INTERET COMMUNAUTAIRE SUR LE SITE NATURA 2000 « VALLEE DE LA SAONE ».

Cahiers d’habitats - Extrait du Manuel d’interprétation des habitats de l’Union Européenne Version EUR 15 - 1997

NATURA 2000 – Document intermédiaire n°1 - 07/03/05 91 Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des Forêts 70 – Espace Naturels Comtois Site Natura 2000 « Vallée de la Saône »

ANNEXE 45 : FICHES DESCRIPTIVES DES HABITATS FORESTIERS D’INTERET COMMUNAUTAIRE SUR LE SITE NATURA 2000 « VALLEE DE LA SAONE ».

Cahiers d’habitats Natura 2000- Connaissance et gestion des habitats et des espèces d’intérêt communautaire Tome 1 – Habitats forestiers – Volume 1

NATURA 2000 – Document intermédiaire n°1 - 07/03/05 92 Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des Forêts 70 – Espace Naturels Comtois Site Natura 2000 « Vallée de la Saône »

ANNEXE 46 : LISTE PAR COMMUNE DES STATIONS DE PLANTES PROTEGEES ET REMARQUABLES SUR LE SITE NATURA 2000 « VALLEE DE LA SAONE ». (ENC, 2001)

Communes n° Espèces Ferrières-lés-Ray 38 Butomus umbellatus Stratiotes aloides Jonvelle 1 Vellexon-Queutrey-et- 39 Bourbevelle 2 Tincey-et-Pontrebeau 40 Montcourt 3 Recologne 41 Corre 4 Membrey 42 Stellaria palustris Ranzevelle 5 Butomus umbellatus Ormoy 6 Aisey-et-Richecourt 7 Oenanthe peucedanifolia Gratiola officinalis, Hydrocaris morsus-ranae, Betaucourt 8 Oenanthe peucedanifolia Hottonia palustris, Stellaria palustris, Butomus Cendrecourt 9 umbellatus Cemboing 10 Butomus umbellatus Butomus umbellatus Jussey 11 Butomus umbellatus Seveux 43 Gratiola officinalis, Oenanthe peucedanifolia Gratiola officinalis, Stellaria palustris Gevigney-et-Mercey 12 Najas marina Montureux-les-Baulay 13 Hydrocaris morsus-ranae, Butomus umbellatus, Fouchecourt 14 Hottonia palustris, Teucrium scordium Baulay 15 Carex strigosa Purgerot 16 Savoyeux 44 Butomus umbellatus, Stellaria palustris, Najas marina, Hydrocaris morsus-ranae, Faverney 17 Hydrocaris morsus-ranae Butomus umbellatus Hottonia palustris, Stellaria palustris Gratiola officinalis, Stellaria palustris Fleurey-les-Faverney 18 Motey-Sur-Saône 45 Amoncourt 19 Stellaria palustris, Teucrium scordium Mercey-sur-Saône 46 Hydrocaris morsus-ranae, Butomus umbellatus Stratiotes aloides, Butomus umbellatus, Najas marina, Butomus umbellatus, Ludwigia Hydrocaris morsus-ranae, Ludwigia palustris Conflandey 20 palustris, Hydrocaris morsus-ranae, Nymphoides Stratiotes aloides Autet 47 Hydrocaris morsus-ranae Butomus umbellatus Najas marina Chaux-les-Port 21 Hydrocaris morsus-ranae Carex strigosa Butomus umbellatus Stratiotes aloides Port-sur-Saône 22 Butomus umbellatus Hottonia palustris Beaujeu-Saint-Vallier- Hydrocaris morsus-ranae 48 Pierrejux et Quitteur Najas marina Vauchoux 23 Stellaria palustris Ferrières-les-Scey 24 Vereux 49 Chemilly 25 Butomus umbellatus Montureux-et- 50 Stratiotes aloides Scey-sur-Saône-et- Hydrocharis morsus-ranae 26 Hottonia palustris, Butomus umbellatus, Najas Saint-Albin Rigny 51 Hydrocaris morsus-ranae marina Hydrocaris morsus-ranae Chassey-les-Scey 27 Butomus umbellatus Hydrocaris morsus-ranae Bucey-les-Traves 28 Najas marina Saint-Broing 52 Gratiola officinalis Traves 29 Battrans 53 Carex strigosa Ancier 54 Gratiola officinalis Hydrocaris morsus-ranae Arc-les-Gray 55 Ovanches 30 Butomus umbellatus, Hydrocaris morsus-ranae, Stellaria palustris Teucrium scordium Gratiola officinalis Chantes 31 Najas marina Gray 56 Stellaria palustris Hottonia palustris, Hydrocaris morsus-ranae Poa palustris Stellaria palustris Hydrocharis morsus-ranae Rupt-sur-Saône 32 Hydrocaris morsus-ranae, Stratiotes aloides Gray-la-Ville 57 Gratiola officinalis, Stellaria palustris Hydrocaris morsus-ranae Hydrocharis morsus-ranae Vy-les-Rupt 33 Velet 58 Carex strigosa Hydrocaris morsus-ranae, Butomus umbellatus Mantoche 59 Hydrocaris morsus-ranae Esmoulins 60 Carex strigosa Fedry 34 Stellaria palustris Champvans 61 Hydrocaris morsus-ranae Gratiola officinalis, Stellaria palustris Butomus umbellatus Hydrocaris morsus-ranae Butomus umbellatus Apremont 62 Carex strigosa Butomus umbellatus, Nymphoides peltata, Euphorbia palustris Soing-Cubry- 35 Stratiotes aloides, Hydrocaris morsus-ranae Butomus umbellatus Charentenay Germigney 63 Hottonia palustris, Butomus umbellatus, Essertrnne-et-Cecey 64 Hydrocaris morsus-ranae Broye-Aubigney- Stellaria palustris 65 Carex strigosa Montseugny Vanne 36 Hottonia palustris Hydrocaris morsus-ranae, Stratiotes aloides 37 Najas marina

NATURA 2000 – Document intermédiaire n°1 - 07/03/05 93 Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des Forêts 70 – Espace Naturels Comtois Site Natura 2000 « Vallée de la Saône »

ANNEXE 47 : REPARTITION MONDIALE DES 10 PRINCIPALES ESPECES VEGETALES PATRIMONIALES PRESENTES SUR LE SITE. (ENC, 2002)

-10 graphes-

NATURA 2000 – Document intermédiaire n°1 - 07/03/05 94 Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des Forêts 70 – Espace Naturels Comtois Site Natura 2000 « Vallée de la Saône »

ANNEXE 48 : INTERET FLORISTIQUE PAR STATION. (ENC, 2001)

N° SURFACE ESPECES PRESENTES SUR LA STATION STATION 1 12,64118 Gratiola officinalis Stellaria palustris 2 8,84824 Gratiola officinalis Stellaria palustris 3 0,44235 Hottonia palustris 4 2,67030 Najas marina Butomus umbellatus Ludwigia palustris Hydrocaris morsus-ranae Nymphoides peltata 5 0,21225 Hydrocaris morsus-ranae 6 2,01521 Hydrocaris morsus-ranae 7 2,25558 Najas marina Butomus umbellatus 8 2,59509 Hydrocaris morsus-ranae 9 0,59592 Stratiotes aloides 10 0,30335 Butomus umbellatus 11 3,80836 Stratiotes aloides Butomus umbellatus Potamogetum acutifolius Ludwigia palustris Hydrocaris morsus-ranae 12 0,63539 Butomus umbellatus 13 2,22961 Oenanthe peucedanifolia 14 1,03750 Hydrocaris morsus-ranae 15 10,80546 Butomus umbellatus Hydrocaris morsus-ranae Teucrium scordium 16 0,46367 Butomus umbellatus 17 0,38149 Stratiotes aloides 18 7,41457 Hottonia palustris Butomus umbellatus Najas marina 19 0,71185 Stratiotes aloides 20 0,94004 Najas marina 21 0,19998 Hottonia palustris Hydrocaris morsus-ranae 22 0,32015 Hydrocaris morsus-ranae 23 0,50750 Hydrocaris morsus-ranae Stratiotes aloides 24 0,41753 Najas marina 25 0,82866 Hydrocaris morsus-ranae Stratiotes aloides 26 0,63539 Hottonia palustris 27 0,20097 Najas marina 28 0,35528 Butomus umbellatus 29 0,71093 Butomus umbellatus Stratiotes aloides Hydrocaris morsus-ranae Nymphoides peltata 30 0,50726 Hottonia palustris Butomus umbellatus Hydrocaris morsus-ranae 31 0,55849 Butomus umbellatus 32 0,62842 Hydrocaris morsus-ranae 33 2,57532 Hydrocaris morsus-ranae Butomus umbellatus 34 0,43959 Hydrocaris morsus-ranae 35 11,31403 Gratiola officinalis Stellaria palustris 36 0,39895 Hydrocaris morsus-ranae Butomus umbellatus Hottonia palustris Teucrium scordium 37 0,28787 Butomus umbellatus 38 0,18784 Butomus umbellatus 39 8,93986 Gratiola officinalis Stellaria palustris 40 0,89718 Najas marina 41 0,36178 Hydrocaris morsus-ranae Butomus umbellatus 42 11,57321 Stellaria palustris 43 72,10260 Gratiola officinalis Hydrocaris morsus-ranae Hottonia palustris Stellaria palustris Butomus umbellatus 44 1,02953 Butomus umbellatus 45 0,96830 Hydrocaris morsus-ranae 46 0,20497 Butomus umbellatus 47 0,43126 Stellaria palustris 48 0,46948 Stellaria palustris 49 0,89821 Stellaria palustris 50 0,19709 Najas marina Hydrocaris morsus-ranae Butomus umbellatus 51 0,56094 Najas marina 52 0,52969 Hydrocaris morsus-ranae 53 0,70523 Hydrocaris morsus-ranae 54 3,38619 Stellaria palustris 55 0,51348 Poa palustris 56 1,15093 Gratiola officinalis 57 1,76951 Oenanthe peucedanifolia 58 3,04722 Oenanthe peucedanifolia Gratiola officinalis 59 5,11115 Hydrocaris morsus-ranae 60 6,08189 Stellaria palustris Teucrium scordium 61 101,10019 Carex strigosa 62 29,73202 Carex strigosa 63 0,38652 Euphorbia palustris NATURA 2000 – Document intermédiaire n°1 - 07/03/05 95 Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des Forêts 70 – Espace Naturels Comtois Site Natura 2000 « Vallée de la Saône »

64 0,66192 Butomus umbellatus 65 190,86484 Carex strigosa 66 81,45705 Carex strigosa 67 0,71378 Hydrocharis morsus-ranae 68 0,61601 Hydrocharis morsus-ranae 69 5,88402 Stellaria palustris 70 0,19446 Gratiola officinalis 71 2,76554 Gratiola officinalis 72 0,43351 Hydrocharis morsus-ranae 73 1,93243 Stellaria palustris 74 0,79130 Najas marina 75 47,72195 Carex strigosa 76 0,88347 Stratiotes aloides 77 5,53044 Carex strigosa 78 3,22852 Butomus umbellatus 79 32,98050 Carex strigosa 80 0,81354 Butomus umbellatus 81 7,87179 Stellaria palustris Butomus umbellatus Hydrocharis morsus-ranae 82 15,21224 Hottonia palustris Stellaria palustris

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ANNEXE 49 : LISTE DES COMMUNES AYANT UN INTERET ORNITHOLOGIQUE SUR LE SITE « VALLEE DE LA SAONE ». (ENC, 2001)

N° COMMUNE ESPECES Bécassine des Pie-grièche Courlis cendré Râle de genêts Autres espèces marais grise 1 Jonvelle 2 Bourbevelle Courlis cendré 3 Montcourt 4 Corre Légende 5 Ranzevelle

6 Ormoy courlis cendré : 1 couple 7 Aisey-et-Richecourt Courlis cendré courlis cendré : 2 couples 8 Betaucourt Courlis cendré Râle de genêts courlis cendré : 3 couples Courlis cendré : 4 couples 9 Cendrecourt Courlis cendré : 5 couples 10 Cemboing Courlis Râle de Bécassine des 11 Jussey cendré genêts marais Courlis Pie-grièche 12 Gevigney-et-Mercey Râle de genêts cendré grise 13 Montureux-les-Baulay Courlis cendré 14 Fouchecourt Pie-grièche à tête 15 Baulay Courlis cendré Vanneau huppé rousse 16 Purgerot Courlis cendré

Courlis Râle de Bécassine des Pie-grièche Hirondelle de 17 Faverney Busard cendré cendré genêts marais grise rivages Râle de Bécassine des 18 Fleurey-les-Favernay Courlis cendré genêts marais Râle de 19 Amoncourt Courlis cendré genêts Courlis Râle de Pie-grièche 20 Conflandey Vanneau huppé cendré genêts grise 21 Chaux-les-Port Phragmite des 22 Port-sur-Saône Courlis cendré Vanneau huppé joncs 23 Vauchoux Courlis cendré Râle de genêts Courlis 24 Ferrières-les-Scey cendré 25 Chemilly Scey-sur-Saône-et-Saint- 26 Albin 27 Chassey-les-Scey 28 Bucey-les-Traves Courlis cendré Vanneau 29 Traves Courlis cendré huppé Pie-grièche 30 Ovanches Courlis cendré grise 31 Chantes Courlis cendré Blongios nain Rousserolle 32 Rupt-sur-Saône Courlis cendré Vanneau huppé turdoïde 33 Vy-les-Rupt Courlis cendré 34 Fédry Courlis cendré NATURA 2000 – Document intermédiaire n°1 - 07/03/05 97 Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des Forêts 70 – Espace Naturels Comtois Site Natura 2000 « Vallée de la Saône »

cendré

Bécassine des Rousserolle 35 Soing-Cubry-Charantenay Râle de genêts Courlis cendré marais turdoïde Courlis 36 Vanne cendré 37 Ray-sur-Saône Hirondelle de 38 Ferrières-les-Ray rivages Vellexon-Queutrey-et- Hirondelle de 39 Vaudrey rivages 40 Tincey-et-Pontrebeau 41 Recologne Courlis Râle de Bécassine Pie-grièche Marouette Phragmite des 42 Membrey Blongios nain cendré genêts des marais grise ponctuée joncs Hirondelle de 43 Seveux Courlis cendré rivages 44 Savoyeux Courlis cendré 45 Motey-sur-Saône Hirondelle de 46 Mercey-sur-Saône rivages Rousserolle 47 Autet turdoïde Beaujeu-St-Vallier-Pierrejux- Courlis 48 Râle de genêts et-Quitteur cendré 49 Vereux 50 Montureux-et-Prantigny Courlis cendré 51 Rigny 52 Saint-Broing 53 Battrans 54 Ancier 55 Arc-les-Gray 56 Gray Courlis cendré 57 Gray-la-Ville Courlis cendré 58 Velet Courlis cendré 59 Mantoche 60 Esmoulins 61 Champvans 62 Apremont Courlis cendré 63 Germigney 64 Essertenne-et-Cecey Broye-Aubigney-et- 65 Montseugny

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ANNEXE 50 : STATIONS A INTERET ORNITHOLOGIQUE. (ENC, 2001)

N° STATION ESPECES PRESENTES 45 Courlis cendré 1 Courlis cendré 46 Courlis cendré

2 Courlis cendré 47 Courlis cendré

3 Vanneau huppé 48 Vanneau huppé

4 Courlis cendré 49 Vanneau huppé

5 Râle des genêts encore là ? 50 Courlis cendré

6 Courlis cendré 51 Vanneau huppé

7 Courlis cendré 52 Courlis cendré

8 Courlis cendré 53 Courlis cendré

9 Courlis cendré 54 Courlis cendré

10 Courlis cendré 55 Courlis cendré

11 Courlis cendré 56 Courlis cendré

12 Courlis cendré 57 Courlis cendré

13 Phragmite des joncs 58 Courlis cendré

14 Vanneau Huppé 59 Courlis cendré

15 Courlis cendré 60 Courlis cendré

16 Râle des genêts 61 Courlis cendré

17 Râle des genêts 62 Pie-grièche grise

18 Courlis cendré 63 Courlis cendré

19 Vanneau huppé pas régulier 64 Bécassine des marais

20 Pie-grièche grise 65 Courlis cendré

21 Courlis cendré 66 Bécassine des marais

22 Courlis cendré 67 Courlis cendré

23 Râle des genêts 68 Courlis cendré

24 Courlis cendré 69 Bécassine des marais encore là ?

25 Courlis cendré disparu ? 70 Courlis cendré

26 Pie-Grièche grise 71 Rousserolle turdoide

27 Courlis cendré 72 Courlis cendré

28 Courlis cendré 103 Courlis cendré

29 Bécassine des marais 107 Courlis cendré

30 Marouette ponctuée 108 Pipit farlouse Tarier des prés Bruant proyer

31 Bécassine des marais 109 Courlis cendré

32 Courlis cendré 110 Râle des genêts

33 Courlis cendré 111 Pipit farlouse Tarier des prés Bruant proyer

34 Courlis cendré 112 Pipit farlouse Tarier des prés Bruant proyer

35 Courlis cendré 113 Pipit farlouse Tarier des prés Bruant proyer Site ornitologique 36 Râle des genêts 114 canards de surface remarquable 37 Courlis cendré 115 Pie-grièche à tête rousse 38 Courlis cendré Déforêt et Morin 117 Pipit farlouse MAE 39 Pie-grièche grise 118 Râle des genêts 40 Courlis cendré 119 Courlis cendré 41 Courlis cendré 120 Bécassine des marais 42 Pie-grièche grise 121 Pipit farlouse Tarier des prés Bruant proyer 44 Courlis cendré 122 Courlis cendré

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123 Courlis cendré 145 Râle des genêts

124 Courlis cendré 146 Râle des genêts pas régulier

125 Pie-grièche grise 147 Courlis cendré pas régulier

126 Busard cendré 148 Râle des genêts pas régulier

127 Bécassine des marais 149 Râle des genêts pas régulier

128 Pic mar 150 Râle des genêts pas régulier ? Site ornitologique 130 151 Courlis cendré remarquable 131 Râle des Genêts 152 Courlis cendré

132 Rousserolle turdoide 153 Courlis cendré

133 Blongios nain plus là ? 154 Râle des genêts Site ornitologique Grue, Pluvier, 155 Râle des genêts 134 remarquable Vanneau, etc. 156 Marouette ponctué 135 Rousserolle turdoide 157 Râle des genêts Site ornitologique 136 hivernage canard remarquable 158 Râle des genêts Site ornitologique hivernage 137 Rousserolle remarquable sarcelles d'hiver 175 Blongios nain turdo´de 138 Phragmite des joncs 176 Hirondelle de rivage Site ornitologique 139 *** remarquable 177 Hirondelle de rivage 140 Courlis cendré 178 Hirondelle de rivage

141 Tarier des prés Pipit farlouse Bruant proyer 179 Hirondelle de rivage

142 Râle des genêts 180 Hirondelle de rivage 143 Râle des genêts pas régulier

144 Courlis cendré pas régulier

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ANNEXE 51 : STATIONS A CHIROPTERES (ENC, 2001)

N° STATTION ESPECES RECENSEES 94 Grand murin Serotine commune Minioptère de Scheibers Port-sur-Saône 159 Petit rhinolophe site d'hivernage mine Jussey Jussey 160 Grand rhinolophe Petit rhinolophe site hivernale 9 espèces Fleurey 161 hivernage et de mise bas Grand murin Minioptère de Schreibers Petit rhinolophe Grand rhinolophe Conflandey 13 espèces 162 Minioptère de Schreibers Grand murin Barbastelle hivernage halte 5 especes Savoyeux 163 Grand murin Minioptère de Schreibers site de mise bas majeur Gray 164 Aisey-et- Petit rhinolophe Sérotine commune Richecourt 165 Vespertilion à oreilles Présence dans un grenier au Grand rhinolophe (40) Vellexon échancrées (400) centre du village 166 Sérotine commune Baulay 167 Sérotine commune Scey-sur-Saône Nouvelle station site de mise bas dans l’église découverte Grand murin (10) Oreillard roux (10) de Soing (Soing) Nouvelle station Vespertilion à moustaches site de mise bas derrière les découverte ??? (11) volets de la mairie (Fédry)

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ANNEXE 52 : LISTE DES COMMUNES AYANT UN INTERET HERPETHOLOGIQUE SUR LE SITE « VALLEE DE LA SAONE ». (ENC, 2001)

COMMUNE ESPECES S. T. T. C. C. Rainette T. palmé T. crêté G. rousse G. agile G. verte Sonneur tachetée alpestre ponctué commun Calamite v. Ranzevelle x x x Aisey-et-Richecourt xx xx xx xx x Betaucourt x x x Montureux-les-Baulay x x x Fouchecourt Baulay x x x x Favernay x x x x x x Conflandey xx xx xx xx Chaux-les-Port Port-sur-Saône x x x Vauchoux x x Ferrières-les-Scey x x x Scey-sur-Saône-et-Saint-Albin x x x Chassey-les-Scey x x x Bucey-les-Traves x x x Traves x x x x x Ovanches x x x x x Soing-Cubry-Charantenay x xx xx xx Vellexon-Queutrey-et-Vaudrey x x x x x x Membrey x x x x x Seveux Savoyeux x x Autet x Beaujeu-St-Vallier-Pierrejux- xx xx x xx xx xx x xx x et-Quitteur Gray x x x x x x x Velet x x Mantoche x x Apremont x x x x x Broye-Aubigney-et- xx xx xx xx xx x Montseugny

NATURA 2000 – Document intermédiaire n°1 - 07/03/05 102 Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des Forêts 70 – Espace Naturels Comtois Site Natura 2000 « Vallée de la Saône »

ANNEXE 53 : STATIONS A AMPHIBIENS (ENC, 2001)

N° STATION ESPECES RECENSEES 43 Triton palmé Grenouille verte Grenouille rousse 73 Crapaud commun Sonneur à ventre jaune Crapaud calamite Grenouille verte Grenouille rousse 74 Triton palmé Triton ponctué Crapaud calamite Grenouille verte Grenouille rousse

75 Sonneur à ventre jaune Crapaud calamite Crapaud commun Rainette verte Grenouille verte Grenouille rousse 76 Triton ponctué Grenouille rousse 77 Crapaud calamite

78 Sonneur à ventre jaune Grenouille agile 79 Triton ponctué Triton palmé Crapaud commun Sonneur à ventre jaune Grenouille verte Grenouille rousse Grenouille agile 80 Grenouille verte

81 Triton palmé Triton ponctué Triton crêtè Crapaud commun Crapaud calamite Grenouille verte Grenouille rousse Grenouille agile 82 Triton palmé Triton ponctué Crapaud commun Sonneur à ventre jaune Grenouille verte Grenouille rousse Grenouille agile 83 Triton palmé Grenouille rousse

84 Triton palmé Triton alpestre Crapaud commun Grenouille verte Grenouille rousse 85 Triton palmé Triton alpestre Triton ponctué Sonneur à ventre jaune Grenouille verte Grenouille agile site détruit ?

86 Triton palmé Grenouille verte Grenouille rousse

87 Triton palmé Triton ponctué Grenouille verte Grenouille rousse 88 Triton palmé Triton alpestre Grenouille rousse Grenouille verte Crapaud commun

89 Triton palmé Triton alpestre Grenouille rousse Grenouille verte Crapaud commun

90 Triton palmé Grenouille rousse Grenouille verte 91 Triton palmé Grenouille rousse Grenouille verte

92 Triton palmé Triton ponctué Grenouille verte

93 Triton alpestre Grenouille verte 95 Triton palmé Grenouille verte Grenouille rousse

96 Triton palmé Grenouille verte Grenouille agile Grenouille rousse

97 Triton palmé Grenouille verte Grenouille agile Grenouille rousse 98 Triton palmé Grenouille agile Grenouille rousse Grenouille verte

99 Triton alpestre Triton palmé Grenouille rousse

100 Triton palmé Grenouille agile Grenouille rousse Grenouille verte 101 Triton alpestre Triton palmé Grenouille verte

102 Triturus alpestris Triton palmé Grenouille rousse

104 Triton palmé Grenouille verte Sonneur à ventre jaune 105 Triton alpestre Triton palmé Sonneur à ventre jaune Grenouille verte Grenouille rousse

106 Triton alpestre Triton palmé Grenouille verte Grenouille rousse

116 Triton palmé Grenouille agile Grenouille rousse Grenouille verte 129 Salamandre tacheté Sonneur à ventre jaune

NATURA 2000 – Document intermédiaire n°1 - 07/03/05 103 Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des Forêts 70 – Espace Naturels Comtois Site Natura 2000 « Vallée de la Saône »

ANNEXE 54 : LISTE DES COMMUNES AYANT UN INTERET ENTHOMOLOGIQUE SUR LE SITE « VALLEE DE LA SAONE ». (ENC, 2001)

COMMUNE ESPECES Callimorpha 4-punctaria Cerambyx cerdoLycaena disparOxygastra curtisiLucanus cervus Aisey-et-Richecourt x Favernay x Fleurey-les-Favernay x Seveux x Gray x Apremont x

NATURA 2000 – Document intermédiaire n°1 - 07/03/05 104 Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des Forêts 70 – Espace Naturels Comtois Site Natura 2000 « Vallée de la Saône »

ANNEXE 55 : STATIONS A INVERTEBRES REMARQUABLES. (ENC, 2001)

N° STATION ESPECES PRESENTES 168 Callimorpha quadripunctaria Annexe II 169 Cerambyx cerdo Données de 1972 170 Lycaena dispar 171 Lycaena dispar 172 Oxygastra curtisii 173 Lucanus cervus 174 Lucanus cervus

NATURA 2000 – Document intermédiaire n°1 - 07/03/05 105 Syndicat Mixte Saône et Doubs – Chambre d’Agriculture 70 – Office National des Forêts 70 – Espace Naturels Comtois