opera

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LE NOZZE DI FIGARO

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Place de l'Horloge - 1, rue Jean-Vilar - 84000 AVIGNON - Tél. 90.86.06.45

PARKING PALAIS DES PAPES OPÉRA DAVIGNON ET DES PAYS DE VAUCLUSE Directeur général : Raymond Dufïaut

Dimanche 7 avril 14 h 30 Mercredi 10 avril 20 h Samedi 13 avril 20 h

LE NOZZE DI FIGARO

Dramma giocoso en quatre actes Livret de Lorenzo Da Ponte Musique de Wolfgang Amadeus Mozart en langue originale

Production du Théâtre municipal de Metz

Direction musicale François-Xavier Bilger Mise en scène Andre' Bâtisse Décors et costumes Alain Gaucher Chore'graphie Jacques Fabre Etudes musicales et clavecin Elisabeth Cooper

La Contessa Almaviva Sylvie Bruner Susanna Martine Olmeda Cherubino Be'atrice Uria-Monzon Marcellina Vale'rie Marestin Barberina Marie-Noëlle Baccarat Le Contadine Corinne Brossais, Christel Simonel

Il Conte Almaviva Jean-Luc Chaignaud Figaro Marc Barrard Bartolo Jean-Jacques Doumène Don Basilio Georges Gautier Don Curzio Andre' Simon Antonio Jean-François Vinciguerra

ORCHESTRE LYRIQUE DE RÉGION AVIGNON-PROVENCE Direction artistique : François-Xavier Bilger

CHŒUR DE L'OPÉRA D'AVIGNON ET DES PAYS DE VAUCLUSE Direction : Michel Capperon

BALLET DE L'OPÉRA D'AVIGNON ET DES PAYS DE VAUCLUSE Direction : Jacques Fabre

Régisseur général : Jean-Claude Wellecam Directeur de production : Philippe Turchi Régisseur de scène : Yolande Puig Régisseur des chœurs : Jean-Claude Sidot Assistante à la chorégraphie : Ariette Fabre Chef luminariste : Denis Viens

Coiffeuse, perruquière : Christiane Bruno Maquillages : Laurence Labrousse Les perruques sont fournies par la Maison Buteux (Rouen) Les chaussures sont fournies par la Maison Galvin () Le 27 avril 1784, Caron de Beaumarchais fait représenter, par l'intrigue et grâce aux pro- tections dont il jouit à la cour de Versailles, son sulfureux Mariage de Figaro, au parfum délétère, neuf ans après son impertinent Barbier de Séville et cinq ans seulement avant que ne se lève la tourmente révolutionnaire qui supprimera les privilèges, balaiera la royauté et disloquera l'ordre séculaire de la société de l'Ancien Régime en France. A Vienne, où il réside, Mozart est alors à la recherche d'un bon sujet d'opéra après les décevantes esquisses de Z'Oz'e du Caire et du Mari bafouéàts années 1783-1784. Le dernier succès du compositeur au théâtre remonte en effet à 1782 avec L'Enlèvement au Sérail ; Mozart découvre alors la comédie de Beaumarchais, traduite en allemand, sur le point d'être jouée dans la capitale autrichienne, mais finalement interdite par l'autocrate Joseph II, plus clairvoyant que Louis XVI.

Pourquoi ne pas tirer un livret de cette pièce dont tout parle ? Le musicien, alors âgé de trente ans, en parle à son père Léopold, qui trouve l'entreprise périlleuse, ainsi qu'à l'abbé Lorenzo Da Ponte qui avait trop de points communs avec Beaumarchais pour ne pas accepter avec joie le projet. Le célèbre librettiste relate ainsi l'événement : ' Je médi- tais avec sérénité sur le drame que je devais faire pour mon ami Mozart. Je compris aisément que l'immensité de son génie demandait un sujet vaste, multiforme, sublime. Parlant un jour avec lui, il me demanda si je pourrais facilement mettre en drame la comédie de Beaumarchais : Le Manage de Figaro. La proposition me plut beaucoup et je lui promis... "

Outre l'actualité brûlante de la comédie de Beaumarchais, d'autres raisons expliquent le choix de Mozart. L'opéra "seria" est alors sur le déclin. Idoménée, Roi de Crête, repré- senté en 1781, a été le dernier chef-d'œuvre du genre. Le "Singspiel" est remplacé par l'opéra italien dans la faveur des princes. Exception faite du Médecin et pharmacien de Dittersdorf, les œuvres des compositeurs italiens Salieri, Righini et Paisiello triomphent sans partage à Vienne. Par ailleurs, le sujet du Mariage de Figaro inspire davantage Mozart que celui du Directeur de Théâtre, qu'il achève pendant la composition des Noces et fait jouet le 7 février 1786 dans l'Orangerie du château de Schônbrunn. Comment Mozart, chassé comme un laquais par le comte d'Arco, maître des cuisines du tyrannique prince- évêque de Salzbourg, Colloredo, le 9 juin 1781, humilié dans sa chair et son amour-propre, ne ressentirait-il pas profondément le frémissement de révolte qui anime Figaro ? Reste à tromper la vigilante censure des autorités viennoises, tâche ô combien délicate !

Da Ponte y pourvoit d'abord en rédigeant un livret où il a soin d'éliminer la description d'un grand seigneur perverti, ridiculisé par ses domestiques, ainsi que toutes les situations et allusions libertines. Tout en conservant l'intrigue originale, le prudent abbé supprime ainsi la raison d'être de l'œuvre de Beaumarchais. Mozart conforte le côté anodin du livret où se succèdent quiproquos, cachettes et déguisements, en composant une musique d'opéra "buffa", selon le modèle fixé à Naples au début du siècle par Alessandro Scarlatti. Dans cet opéra, tout s'ordonne en fait autour de l'Amour. Dans cette optique, l'opposi- tion des classes sociales devient secondaire. Le volage comte retourne finalement à son épouse, mûrie et anoblie par l'épreuve et qui lui accorde un généreux pardon. Figaro et Suzanne se réconcilient dans la liesse générale tandis que Chérubin reste, plus que jamais, sous l'emprise de ses désirs de page amoureux et insatisfait. Même les personnages typiquement "buffa", comme Marcelline, Basile et Antonio, sont chargés d'une humanité qui n'est plus celle d'un simple drame "giocoso" mais celle d'un univers bien réel, où le rire et les larmes, l'entente et la discorde, la noblesse et la bassesse se côtoient, plus proche des drames de Shakespeare que des comédies de Beaumarchais. Les Noces de Figaro fut créé, à Vienne, le 1" mai 1786, sur la scène du "Théâtre de l'Empe- reur", sous la direction du compositeur, mais ne connut qu'un demi-succès. Mozart était certes moins léger que Dittersdorf ; la même année, le musicien composait la symphonie de Prague en ré majeur K. 504, les trois concertos pour piano en la majeur, ut mineur et ut majeur, K. 488, 491 et 503, le trio Kegelstatt, le quatuor avec piano en mi bémol majeur, la grande sonate en fa majeur pour piano à quatre mains et enfin le quatuor en ré majeur K. 499. Toutes ces œuvres, malgré leur importance, s'effacent devant Les Noces, le meilleur opéra, peut-être, de Mozart et sûrement un des plus novateurs. Don Giovanni, Cosi fan tutte, La Flûte enchantée, sont pour demain. La mort, aussi, le 5 décembre 1791, cinq ans seulement après l'éblouissant miracle des Noces.

ANALYSE

L'action se déroule au XVIII' siècle dans le château du comte A.lmaviva, près de Séville.

ACTE I : Une chambre du château Figaro, valet du comte Almaviva, et Suzanne, servante de la comtesse, préparent leurs noces pro- chaines et constatent que la chambre que leur a réservée le comte est voisine de la sienne. Suzanne averdt Figaro des intentions du comte, lequel manifeste trop d'intérêt à son égard. Resté seul, Figaro accepte le défi de son maître et se jute de l'emporter, faisant confiance à l'astucieuse Suzanne. Mais de nouveaux obstacles surgissent pour contraner les noces. Figaro sord, entrent le docteur Bartolo et sa gouvernante Marcelline. Cette dernière a jadis prêté de l'argent à Figaro contre rem- boursement ou promesse de mariage. Tous deux décident de forcer Figaro à tenir ses engagements. Survient Chérubin, le jeune page du comte, dont les sens s'éveillent à l'amour. Surpris en tête-à- tête avec Suzanne, Chérubin se cache derrière un fauteuil à l'arrivée du comte. Ce dernier offre à Suzanne une belle dot si elle consent à lui accorder un rendez-vous, ce qu'elle refuse résolument. A l'arrivée de Basile, le maître de musique, le comte se dissimule à son tour derrière le fauteuil. Chémbin se glisse, quant à lui, sur le fauteuil et se blottit sous un vêtement de Suzanne. Entendant raconter pat Basile que Chérubin fait la cour à sa femme, le comte sort de sa cachette et parle de chasser le page. La découverte de Chérubin, qui a tout entendu, dans le fauteuil, provoque une confusion générale. Figaro arrive fort à propos avec des villageois pour remercier le comte d'avoir aboli le droit de cuissage. Le comte accorde son pardon et un brevet d'officier à Chérubin, avec l'ordre de partir sans délai pour Séville. Figaro relève le courage de Chérubin en lui décrivant avec humour sa future existence de soldat.

ACTE II : La chambre de la comtesse Figaro et Suzanne persuadent la comtesse, qui se désole de ne plus être aimée de son mari, d'orga- niser une petite comédie destinée à le ramener dans le droit chemin. 11 s'agit de faire parvenir au comte, par l'intermédiaire de Basile, un billet prouvant les tendres relations entre la comtesse et Chérubin. De son côté, Suzanne fera semblant d'accepter un rendez-vous nocturne du comte, mais elle y enverra à sa place Chérubin, déguisé en femme. Chérubin entre et chante une romance à la comtesse. Alors que Suzanne commence à travestir le page, le comte survient à l'improviste. Affolée, la comtesse cache Suzanne derrière un rideau et enferme Chérubin dans la penderie. Le bruit d'un tabouret renversé par Chérubin éveille les soupçons du comte, qui exige de savoir qui est caché là. Devant le trouble de la comtesse, il décide d'aller chercher des outils pour ouvrir la penderie, obligeant sa femme à l'accompagner. Suzanne en profite pour prendre la place de Chérubin, qui s'enfuit par la fenêtre. Lorsque la penderie s'ouvre, devant la comtesse défaillante, Suzanne apparaît et le comte implore le pardon de sa femme qui finit par le lui accorder. Mais Antonio, le jardinier, vient se plaindre qu'un homme a écrasé ses fleurs en sautant par la fenêtre. Figaro se désigne comme étant le coupable mais Antonio a ramassé le brevet d'officier que Chérubin a perdu dans sa fuite. Pour ajouter à la confusion, Marcelline et Bartolo viennent réclamer l'exé- cution de la promesse de Figaro. Suzanne et Figaro se croient perdus.

ACTE III : Une salle de fêtes du château La comtesse modifie le stratagème de Figaro : elle se rendra au rendez-vous déguisée, à la place de Chérubin. Mais le comte, de plus en plus soupçonneux, est alerté par une phrase chuchotée par Suzanne et Figaro, et décide pour se venger d'obliger Figaro à épouser Marcelline. Un coup de theâtre vient tirer Figaro de ce mauvais pas : Figaro serait le fils de Marcelline et de Bartolo ! Tout danger semble donc écarté de ce côté-là. Restée seule, la comtesse évoque avec nostalgie les jours heureux où son mari l'aimait puis fait écrire par Suzanne le billet de rendez-vous destiné à surprendre et à confondre le comte. Les filles du village, parmi lesquelles s'est glissé Chérubin déguisé, viennent offrir leurs hommages à la comtesse. Chérubin, qui a réussi à dérober un baiser à la comtesse, est reconnu par Antonio. Le comte, exaspéré de la désobéissance de Chérubin, lui ordonne d'épouser Barberine. La cérémonie nuptiale commence, tandis que Suzanne, conformé- ment au plan de la comtesse, glisse au comte le billet lui donnant rendez-vous le soir même et qui est fixé par une épingle ; cette dernière doit être restituée en signe d'accord.

ACTE IV : Dans les jardins du château Dans l'obscurité, Barberine n'arrive pas à retrouver l'épingle qu'elle a laissé tomber. Mis au courant du rendez-vous accordé par Suzanne au comte, Figaro convoque toute une compagnie, dont Bartolo et Basile, pour avoir des témoins de cette infidéhté. A l'endroit du rendez-vous, arrivent successi- vement Suzanne et la comtesse, qui ont échangé leurs costumes, puis Barberine, Marcelline, et enfin le comte. De nombreux quiproquos se succèdent, provoqués par Suzanne et la comtesse, qui ont décidé de donner une sévère leçon à leurs maris. Ceux-ci, confondus et rendus ridicules, demandent pardon à leurs épouses de leur jalousie sans fondement, et tout s'achève par une récon- ciliation générale.

Da Fonte Mozart Beaumarchais WOLFGANG AMADEUS MOZART (1756-1791)

Jean Chysostome Wolfgang Amadeus Mozart est né à Salzbourg, le 27 janvier 1756. Léopold Mozart, son père, était originaire d'Augsbourg ; il descendait d'une famille d'ardsans et de relieurs bavarois. Sa mère, Anne-Marie Perd, était la fille d'un régisseur de Saint- Gilgen, près de Salzbourg. La sœur ainée de Wolfgang, Marie-Anne ou Nanned, était née le 30 juillet 1751.

Wolfgang, dès le plus jeune âge, jouait du clavecin, du violon et de l'orgue ; Léopold comprit aussitôt le parti que l'on pouvait tirer de semblables dons chez un enfant. Aussi l'idée de tournées dans les principaux centres de l'Europe, avec concerts, exhibidons, présentadons à la cour de France, d'Angleterre, de Hollande, etc., germa-t-elle dans son esprit ; son talent de violoniste, celui de sa fille sur le clavecin, et, enfin, l'enfant mer- veilleux, formaient un ensemble capable de recueillir tous les suffrages.

C'est avec le début de 1784 que s'ouvre la grande période de virtuosité, celle où Mozart, dans ses concerts ou "académies" du carême, est le plus acclamé : aussi, les concertos de piano sont-ils particulièrement nombreux, et d'une perfection qui ne cesse de s'accroître. Ce sont, pourrait-on dire, des symphonies avec piano obligé, où l'instrument principal se mêle à ceux de l'orchestre, en des jeux et des entrelacs inconnus jusque-là. Il y a une sorte de crescendo dans l'art et la portée des concertos qui coïncide avec la visite que vint rendre Léopold Mozart au jeune ménage, dans le début de 1785 ; alors Joseph Haydn annonçait à son père ; "Je vous déclare devant Dieu et sur mon honneur, que je tiens votre fils pour le plus grand des compositeurs que je connaisse, en personne ou de nom !"

Malgré les travaux préparatoires à la composition des Noces de Figaro qui occupent Mozart pendant la seconde moitié de 1785, des œuvres de toutes sortes naissent, comme le premier et le second quatuor pour piano et cordes, la sonate en mi bémol avec son émouvant andante ; l'Ode funèbre pour la commémoration de la mort d'un prince Esterhazy.

Au début de 1786, à l'occasion d'une fête donnée à Schônbrunn, un lever de rideau précédé d'une splendide ouverture semble un Singspiel en raccourci : z ç.%1 Le Directeur de Théâtre.

Malgré les intrigues de toute sorte, inspirées par Salieri, qui menacent d'empêcher la repré- sentation des Noces de Figaro, les répétitions se poursuivent alors, fréquentes. Le succès se dessine vite, tant l'œuvre recèle de vie au cours de ces deux actes, qu'il faut bientôt répartir en quatre pour donner un peu d'air à cette broussaille d'intrigues. Lorenzo Da Ponte et Mozart viennent de créer une pièce presque nouvelle, tant ils ont tailladé l'œuvre subversive de Beaumarchais. Ils en ont fait une action exempte de satire politique, ils y ont introduit, avec la tradiuon italienne, des échappées et même des caractères poétiques tels que n'en connaît guère l'original français... Enfin, le 1" mai 1786, eut lieu la pre- mière représentation, et le succès se déchaîna ; mais, peu après, l'ouvrage fut arrêté, et ne put être repris à Vienne qu'en 1788.

L'on est surtout frappé dans Les Noces de la fusion parfaite du langage et de la musique, obtenue avec une telle simplicité et une telle sûreté de moyens ; la timidité de Chérubin, l'amour désabusé de la comtesse, le caractère de grand seigneur blasé que représente Almaviva, et même l'outrecuidance du personnage principal, sont des créations propres à Mozart. Direction musicale Mise en scène Etudes musicales et clavecin François-Xavier Bilger André Bâtisse Elisabeth Cooper Après de brillantes études générales André Bâtisse a effectué ses études Après des études au Conservatoire et musicales, François-Xavier Bilger musicales au C.N.S.M. de Paris. de Paris, Elisabeth Cooper a été se consacre à la direction d'orches- C'est toutefois vers l'art dramati- invitée à plusieurs reprises par tre. Ses maîtres seront J.-S. Bereau, que qu'il s'oriente : de 1957 à Noureev, puis par R. Liebermann F. Ferrara, J. Martinon, M. Rosen- 1958, il est comédien chez R. Plan- à l'Opéra de Paris : Les Noces de thal. Finaliste au concours des Jeu- chón à Villeurbanne et de 1958 Stravinsky en 1976 ; l'Intégrale de nes chefs d'orchestre de Besançon, à 1968 à la Compagnie Renaud- Satie en 1979, en concert ; le Con- il obtient aussi deux premiers prix Barrault. A partir de 1968, il signe certo K. 414 de Mozart en 1980. de Direction à l'unanimité, l'un de nombreuses mises en scène lyri- Béjart l'invite comme partenaire au C.N.R. de Rouen, l'autre au ques, mêlant au grand répertoire de M. Plissetskaïa pour Isadora C.N.S.M. de Paris. En 1978, il est classique de nombreux ouvrages en 1976. Parallèlement, elle est nommé Directeur associé de l'Or- moins représentés : Wozzeck à l'assistante d'Irène Joachim au chestre Philharmonique des Pays Marseille et Metz, Idomeneo à Pa- C.N.S.M. de Paris, entre 1975 et de Loire et dès lors il se consacre lerme, Roméo et Juliette de Gou- 1976. Elle est la fondatrice du à la vie et au rayonnement de ce nod à Séoul, La Somnanbula à groupe "Patrick Dupond et ses grand orchestre et sa région. Mais Lecce en Italie, Don Giovanni •¡.w stars" avec lequel elle a triomphé son activité musicale intense et va- Festival de San Sébastian, Falstaff au Japon. Compositeur, elle a écrit riée le conduit aussi au pupitre de à Bordeaux, Felléas et Mélisande la musique d'un ballet ainsi qu'une nombreux orchestres français : à Metz, Tours, Nancy, Rennes et œuvre pour piano qu'elle vient Orchestre National de Lyon, Or- Nantes, Don Quichotte à Tours et d'enregistrer. Parmi les enregistre- chestre d'Oriéans, Orchestre Ré- Angers. Il n'a pas pour autant ments auxquels elle a participé : gional de Bretagne, Orchestre délaissé le théâtre dramatique et a des œuvres de Poulenc avec Symphonique et Lyrique de Nancy, monté 1m Surface de Réparation au en 1988, Œdipe Orchestre du Mans, Orchestre Ré- dernier Festival d'Avignon. Paral- de Enesco avec José Van Dam gional de Montpellier, Orchestre lèlement il a assuré la direcrion du (Diapason d'Or 91). Durant l'été de Chambre d'Auvergne, Orches- théâtre municipal de Metz de 1977 90, elle dirige les études musica- tre Colonne, Orchestre Pasdeloup, à 1988 et participé à de nombreux les de Don Carlos et du Requiem Orchestre Philharmonique de enregistrements lyriques : Werther de Verdi, aux Chorégies d'Orange. Radio-France, etc. Accueilli dans à Los Angeles avec Nicolai Gedda, Elle vient de faire une transcription les grandes salles parisiennes et Carmen avec Vickers, La Vie pan- de la Tétralogie de Wagner, pour dans de nombreux festivals, il a sienne et la Grande Duchesse de la dernière création de Béjart {Ring accompagné des solistes prestigieux GérolStein avec Régine Crespin. um den Ring). Le Festival de Bre- et travaillé avec des metteurs en L'Opéra d'Avignon l'a déjà ac- genz fait appel à elle en tant que scène de renom international. De- cueilli avec Don Giovanni et Le directrice des études musicales puis le 1" décembre, il est Direc- Nozze di Figaro dont il reprend pour Carmen (Savary) l'été pro- teur artisdque de l'Orchestre Lyri- aujourd'hui la production. chain, La Damnation de Faust que de Région Avignon-Provence. (Harry Kupfer), été 92. Direction des chœurs Sylvie Brunet Martine Olmeda Michel Capperon

Pianiste-percussionniste, Michel Sylvie Bmnet débute ses études de Après avoir étudié le violoncelle au Capperon est originaire de Rouen chant à Paris avec Jeanine Devost Conservatoire National de Région où il a travaillé le piano avec Gi- avant de travailler sous la direction de Toulouse, Manine Olmeda per- nette Doyen et Dominique Mer- d'Eric Tappy à l'Atelier lyrique de fecrionne ses études de chant avec let. Titulaire de plusieurs premiers l'Opéra de Lyon. En 1985, elle est M. Puig à Barcelone. Par la suite, prix, il décide d'orienter sa carrière admise à l'Ecole d'Art lyrique de elle est élève du CNIPAL à Mar- vers la direction d'orchestre, étu- l'Opéra de Paris dans la classe de seille. Elle suit des stages avec Rita die auprès de J.-Sébastien Béreau M. Sénéchal et suit les cours de Streich à Montpellier et à Salz- et se perfectionne auprès de Pierre C. Ludwig, H. Hotter et D. Du- bourg, et avec Andréa Guiot aux Dervaux. pleix. En 1986, elle parricipe à la Rencontres Musicales de Pont- Paul Ethuin le nomme deuxième distribution de L'Enfant et les Saint-Esprit. Au cours de sa jeune chef d'orchestre permanent et chef sortilèges de Ravel à l'Opéra- carrière, elle a participé à divers des chœurs au Théâtre des Arts de Comique. Elle est invitée au réci- concerts (Orchestre de Cannes à Rouen. 11 y reste cinq ans et dirige tal du MIDEM retransmis par Marseille, à Avignon/Villalobos) ; plusieurs ouvrages lyriques et des Radio-France où elle interprète les également à Cannes elle interprète ballets. Wesendonk Lieder de Wagner. la 14' symphonie de Chostako- Dans le même temps, il dirige, Lauréate de la Fondation de la vitch. Elle crée l'œuvre de Jacques entre autres, l'Ensemble Instru- Vocarion en 1988, elle a donné de Charpenrier Le Miroir de Marie- mental de Basse-Normandie dans nombreux récitals à Montpellier, Madeleine. Elle a donné un récital Bataclan d'Offenbach à Saint- Béziers, Marseille, Bmxelle où elle à l'Ambassade de France à Milan Etienne. chantera pour la RTB le Stabat pour la commémoration du bicen- Michel Capperon vient d'être nom- Mater Ae Poulenc ; elle a chanté à tenaire de la Révolution. Après mé chef des chœurs de l'Opéra Paris la seconde Prieure du Dialo- avoir participé à Semiramide de d'Avignon et des Pays de Vaucluse gues des Carmélites de Poulenc Rossini à Toulouse, et à Une Nuit et y dirigera plusieurs ouvrages au avec l'Orchestre National de à Venise, elle a été Die Aufsherin cours de la saison 1990-1991. l'Opéra de Paris. Elle a été en dans Elektra, à Marseille et à Bor- ouverture de programmation à deaux. A Montpellier, Martine l'Opéra de Philadelphie aux côtés Olmeda a interprété le rôle de de J. Morris. Elle interprétera le Madame Fabien dans Vol de Nuit, rôle d'Iphigénie dans Iphigénie avant de chanter Gerhilde dans La en Tauride à la Scala de Milan en Walkyrie à Metz. Elle a participé mars 92 sous la direction de Muti, à un concert à l'Opéra Bastille et L'Africaine au Châtelet en juin 91. a été Tebaldo dans Don Carlos aux L'Opéra d'Avignon l'a accueillie la Chorégies d'Orange 1990. L'opéra saison dernière dans le cadre d'un d'Avignon l'a accueillie au cours concert consacré à de jeunes voix de cette saison dans Carmen et II françaises. Ritorno di Ulisse tn Patria. Béatrice Uria-Monzon Valérie Marestin Marie-Noëlle Baccarat

Après le Conservatoire de Bordeaux Née à Pau, poursuivant des études Marie-Noëlle Baccarat a effectué et le CNIPAL de Marseille, Béatri- dans le sport, Valérie Marestin ses études musicales au Conserva- ce Uria-Monzon participe aux Fes- découvre la musique et commence toire National Supérieur de Musi- tivals d'Orange et de Carpentras. ses études de chant au conserva- que de Paris. Elle y a obtenu un Elle est admise à l'Ecole d'Art Lyri- toire de Toulouse avec Berthe second prix de chant. que de l'Opéra de Paris où elle Monmart, où elle obtient ses pre- Au cours de sa jeune carrière, elle poursuit ses études tout en partici- miers prix de chant et d'art lyri- a participé à de nombreux ouvra- pant à divers spectacles et concerts : que. En 1981, elle est lauréate du ges lyriques sur la plupart des scè- Sesto dans]ules César de Haëndel concours des Voix d'Or. Elle pour- nes françaises : La Malibran au et le Magnificat de Bach au Palais suit ses études à Lyon avec Eric Théâtre Fontaine à Paris, Le Nozze Garnier. Elle a chanté Féodor dans Tappy, puis à l'Ecole d'Art Lyri- di Figaro à Metz et Avignon. Boris Godounov et le rôle de la que de l'Opéra de Paris dans la Elle reprendra le rôle de Barberine Messagère de L'Orfeo de Monte- classe de M. Sénéchal. Elle débute à plusieurs reprises et notamment verdi à Tolède. Elle est engagée au dans le rôle titre de La Belle Hélè- à Rennes et à Nice. Elle a égale- Festival d'Aix-en-Provence dans ne aux côtés de Jacques Martin au ment interprété le rôle de la pre- L'Amour des trois oranges (Smeral- Théâtre de Paris. Elle chante à mière dame de Die Zauberflote au dine) et ses projets sont très nom- Metz, Bordeaux, Rennes, dansZij Festival d'été de Saint-Céré, et breux. Dotée d'une voix très éten- Saltimbanques, La Belle Hélène, celui de Flora de The Turn of the due, elle sera l'interprète idéale Die Walküre, Rigoletto, Falstaff. Escrew de Britten. Elle mène paral- des rôles de Berlioz. Son répertoire Cet été, elle a été Dulcinée dans lèlement et avec bonheur une car- est très varié : Mozart avec Cheru- Don Quichotte au Festival de Saint- rière de concertiste et a été primée bino, Dorabella, Sesto, mais aussi Céré, sous la direction d'Alain au concours d'Oratorio de Cler- Donizetti avec La Favorite, Masse- Guingal et dans la mise en scène mont-Ferrand. net avec Werther, Debussy avec de Jean-Claude Boutet. Parmi ses Dans le cadre des chœurs de Felléas et Mélisande. En octobre plus importants projets : Fenena Radio-France, elle a interprété les 1989, elle a chanté le rôle de Ché- dans Nabucco à Toulon, L'Italiana soli de Moses und Aaron de Schôn- mbin des Nozze di Figaro à Nancy in Algeri à Reims, Dame Marthe berg au Châtelet. et Mère Marie de Dialogues des dans Faust à Bercy, Geneviève de Marie-Noëlle Baccarat est particu- Carmélites à Toulouse sous la di- Pelléas et Mélisande en version lièrement intéressée par la musi- rection de M. Plasson. Dernière- concertante au Théâtre MoufFetard que contemporaine et a participé, ment elle a interprété Orphée de à Paris. Elle chante Carmen l'été au cours de la saison dernière, à la Gluck à Metz, Les Nuits d'été Az prochain au Festival de Bregenz. création d'une œuvre de Thierry Berlioz à l'Opéra Bastille, Les Con- L'Opéra d'Avignon l'a accueillie Pecou. tes d'Hoffmann à Genève et IFer- en ouverture de la saison dernière therii Rouen. L'Opéra d'Avignon dans Maddalena de Rigoletto, et l'a accueillie la saison dernière dans cette saison même dans le rôle titre la prise de rôle de Mignon. de Carmen. Jean-Luc Chaignaud Marc Barrard Jean-Jacques Doumène

Après avoir suivi l'enseignement Marc Barrard a travaillé avec F. Gar- II obtient un premier prix de chant de Régine Crespin et de Gabriel ner, M. Vilma et actuellement avec à l'Académie de Musique Rainier Bacquier au Conservatoire Natio- G. Bacquier. En 1984, il remporte III de Monaco en 76 tout en pour- nal Supérieur de Musique de Paris, le deuxième prix d'opéra et le pre- suivant des études universitaires Jean-Luc Chaignaud est admis à mier prix d'interprétation au con- d'anglais avant de travailler avec l'Ecole d'Att Lyrique de l'Opéra cours d'Art Lyrique de la Ville Gabriel Bacquier et Richard Mil- de Paris. Il participe alors à de d'Alès. En 1985, il est finaliste du ler au Mozarteum de Salzbourg. nombreuses productions de l'Opé- premier concours d'Opéra organisé Lauréat de plusieurs concours na- ra : Gianni Schicchi, Ariadne auf par la Ville de Marseille et obtient tionaux et internationaux : Voix Naxos. 11 aborde avec un égal bon- le deuxième prix en 1987. Le Tour- d'Or Opéra 76, premier prix à heur le domaine du concert et du noi des Voix d'Or, en 1986, lui Salzbourg 79 au concours Mozart, lied qu'il étudie tout particulière- permet d'obtenir un premier se- Bratislava, Paris "Triptyque" et ment avec Christa Ludwig. 11 se cond prix et de recevoir le prix spé- "Forum Oratorio", Clermont- produit à plusieurs reprises en con- cial de la Chambre Syndicale des Ferrand "Oratorio", il débute à cert, à Paris et en province. 1988 Directeurs de Théâtre de France. Rennes dans le rôle de Colline de marque, pour lui, le départ d'une 11 est aussitôt engagé pour chanter La Bohème en 77. Il a participé à carrière internationale qui, depuis, le tôle du Héraut dans Macbeth de très nombreux festivals (Arènes ne cesse de se développer. Mai aux Chorégies d'Orange. Au cours de Nîmes), Vaison-la-Romaine en 1988, il chante L'Elisir d'Amore au de la saison 1986-1987, il se pro- 85 et 88 (Figaro des Nozze), festi- Mai Musical de Bordeaux. Juillet duit dans La Bohème, Herodiade, val Radio-France à Montpellier en 1988 : il est invité dans Don Gio- Werther, Pelléas et Mélisande, 89, fesrival d'Opéras de Londres vanni au Festival International de Roméo et Juliette, il chante Ein 89. Sa parfaite maîtrise des langues Radio-France à Montpellier. Octo- Deutsches Requiem à Paris et dans allemande et italienne lui a permis bre 1988 : il interprète le rôle titre Hérodiade aux Chorégies d'Oran- d'aborder avec bonheur un très du nouvel opéra de René Koering, ge. Parmi ses derniers engage- large répertoire dont le récital et La Marche de Radetsky à l'Opéra ments, il faut citer Rigoletto à Mar- l'oratorio du Requiem de Mozart du Rhin. Décembre 1988 : il par- seille, Manon à Toulon, Thaïs et au Requiem de Verdi en passant ticipe à L'Incoronazione di Poppea Les Troyens à Marseille, Padmavati par la 14' Symphonie de Chosta- au Théâtre du Châtelet. En février et Joseph, en concert à Utrecht. kovitch. Il a participé à l'enregis- Durant la saison 89, il a chanté 1989, il enregistre pour la D.G.G. trement de plusieurs intégrales : Manon à l'Opéta-Comique, Les le rôle de Silvano de Un Ballo m Sapho et Le Jongleur de Notre- Huguenots au Corum de Montpel- Maschera avec le Wiener Philhar- Dame de Massenet, Louise de lier, et La Straniera à Toulouse. A moniker, sous la direction de Kara- Charpentier, Roméo et Juliette de Avignon : Eaust (Valentin) en jan. Mai 1989 : il donne une série Gounod, La Noche Triste de Pro- décembre 1989. Parmi ses projets, de concerts en Espagne, et un réci- dromidès. on retiendra Cosi fan tutte à Bor- tal au Châtelet aux côtés de Christa deaux, Die Zauberflôte à Metz. Ludwig. Georges Gautier André Simon Jean-François Vinciguerra

Né en 1951, Georges Gautier ob- Après des études musicales voca- Jean-François Vinciguerra est né en tient un premier prix de chant au les et d'art lyrique à l'Opéra de 1967 à Charenton-le-Pont. H effec- Conservatoire de Paris en 1972, Marseille, André Simon débute à tue des études de lettres classiques suivi d'un premier prix d'art lyri- l'âge de dix-huit ans dans le rôle avant de s'orienter vers les métiers que en 1973. de David de Die Meistersinger von de théâtre, il suit alors les cours de Il se produit sous la direction de Nürnberg de Wagner. l'Ecole Nationale Supérieure des chefs tels que Sylvain Cambreling, En 1955, il obtient le premier prix Arts et Techniques du Théâtre. Serge Baudo, Théodore Guschl- Hortense Schneider au concours Parallèlement, il étudie la musique bauer, Alain Lombard, Maurizio des Voix d'Or. et le chant, se dotant ainsi d'une Arena, Michel Corboz. II se produit ensuite dans les prin- solide formation. Ces études se Il entre en 1979 à l'Ecole d'Art cipaux théâtres de France, Belgi- conclueront brillamment. En 1986, Lyrique de l'Opéra de Paris et en que et Suisse. Ses derniers succès : il est lauréat de la classe d'art lyri- 1980 dans la troupe de l'Opéra de Bardolfo de Falstaff, Les Contes que de l'Ecole Normale de Musi- Paris. d'Hoffmann et l'oncle Vésinet que de Paris. L'année suivante, il Il se produit dans de nombreux dans Un Chapeau de Paille d'Ita- obtient le premier prix à l'unani- ouvrages et notamment dans Die lie au Théâtre Ponchielli de Cre- mité d'art lyrique de l'LJnion des Frau ohne Schatten sous la direc- mona, Landry de Fortunio. Conservatoires présidée par Alain tion de Christophe Von Dohnanyi Ses rôles de prédilection se trou- Vanzo, celui du IX' Concours Na- et dans Dardanus de Rameau sous vent dans les œuvres d'Offenbach tional de Chant lyrique d'Alès. la direction de Raymond Leppard comme le Brésilien de Lm Vie pari- En 1988, il obtient le prix de où il chante le rôle titre. sienne, mise en scène par Jérôme L'Evénement du jeudi décerné par Il participe à la création mondiale Savary, à l'Opéra de Montpellier. Alain Duault au Concours Inter- de l'ouvrage de Messiaen Saint Il a également interprété ce rôle national Offenbach, et le deuxiè- François d'Assise sous la direction au Théâtre de Tours, au Théâtre me prix à l'unanimité au Concours de Seiji Ozawa. Royal de Wallonie, aux Opéras National de Chant de Béziers pré- sidé par Gabriel Dussurget. II a chanté La Belle He'lène à d'Avignon et de Bordeaux ainsi Pendant cette période, la carrière l'Opéra-Comique dans une mise qu'au Festival de Carpentras en de Jean-François Vinciguerra prend en scène dej. Savary, Les Troyens 1987. un véritable essor et il est invité à de Berlioz à l'Opéra Bastille, les II a participé au spectacle L'Hom- se produire à l'Opéra de Marseille quatre rôles de valet des Contes me de la Mancha à Nantes et à dans un concert présenté par Eve d'Hoffmann et à Strasbourg Die Paris. Ruggieri, et au Théâtre de Paris Zauberflote. A la télévision, il a été Gontran des dans un concert Offenbach pré- L'Opéra d'Avignon l'a accueilli Mousquetaires au couvent dans senté par Jean-François Kahn. dans Falstaff, Gianni Schicchi, une mise en scène de Robert Ma- Aux Chorégies d'Orange Don Car- Tha'is, Mignon et Carmen. nuel. los, juillet 1990. UN SÉJOUR ENCHANTEUR HOSTELLERIE DU MOULIN DE LA ROQUE

De cet authentique moulin à eau du XIX' siècle se dégage une ambiance de luxe et de calme. Un cadre idéal pour votre détente et pout savourer les délices d'une cuisine de terroir. Piscine et tennis, pêche en rivière. Golf à proximité. Ouverture de mai à novembre.

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j^Âœ aia. ^'/ù/n^- - â>û. <^6. ii. û

C^^Kpne/i - PÛ. /i". /Û. // Radio France 100,4 MHz 98,8 MHz Grand Avignon 88,6 MHz Sud-Luberon

Le G.S.A. ayant redistribué les fréquences attribuées aux stations de radio sur l'ensemble de la région PACA, Radio France Vaucluse peut désormais être captée. — pour le Grand Avignon sur 98,8 MHz (au lieu de 95,8 MHz), — pour le Sud-Luberon sur 88,6 MHz (au lieu de 89 iVIHz). Par contre, pour l'ensemble du Département de Vaucluse la fréquence prin- cipale de la station reste le 100,4 MHz. Vous retrouverez donc chaque jour, sur ces nouvelles fréquences, les rendez- vous "Arts et Spectacles" de Radio France Vaucluse à 8 h 20,12 h 45 et 18 h 45.

BAR-TABAC-SNACK

M U Civette "

Le rendez-vous des artistes en face de l'Opéra

26, Place de l'Horloge 84000 AVIGNON Tél.90.86.55.84 ORCHESTRE LYRIQUE DE RÉGION AVIGNON-PROVENCE

Directeur artistique : François-Xavier Biiger Violon super soliste : Cordélia Palm Premier violon solo : Sylvie Negrel Premiers violons : Sylvie Bonnay, Marc Aidinian, Jean-Luc Amiel, Nicolas Biéri, Cécile de Rocca-Serra Seconds violons : Anne-Marie Bernard, Nathalie Caulier, Gabriella Kovacs, Jeanne Maizoué, Marie-Georges Picard, Jean-Claude Tassier Altos •. Marie-Claude Conrad, Patrick Aubert, Anne-Marie Aulus, Annie Baldacchino Violoncelles : Alain Avcioglu, Lucienne Nottellet, Victor Bahuaud, Jean-Christophe Bassou, Chantai Cartigny Contrebasses : Farshad Soltani, Jean-Pierre Bigonnet, Jean-Claude Galigne Flûtes : Odile Bruckert, Nicole Libraire Fiautbois : Frédérique Costantini, Thierry Guelfucci Clarinettes : François Slusznis, Christophe Hocquet, Didier Breuque Bassons •. Robert Malbec, Pascal Chabaud, Luc Berrichon Cors-, Emile Dal' Bello, Jean-Pierre Jouannie, Eric Sombret, Yves Stocker Trompettes : Hervé Cunty, Thierry Aubier, Alain Longearet Trombones : Didier Comte, Bernard Buffet, Guy Barthalay Timbale : Marie-Françoise Antonini Percussions : Hervé Catil Harpe : Maryvonne Dupire

Régisseur : Philippe Degrenier

Musiciens supplémentaires :

Violons : Ambroise Chevalier, Delphine Avcioglu

CHŒUR DE L'OPÉRA D'AVIGNON ET DES PAYS DE VAUCLUSE

Direction : Michel Capperon

Soprani : Corinne Brossais, Marie-Claude Burger, Vanina Merinis, Mylène Mornet, Nicole Pierboni, Christel Simonel, Michèle Thibaud Alti-, Catherine Bentejac, Patricia Bernard, Tania Krestinsky, Christiane Lahondes, Bernadette Laurie Te'nors : Yves Blanc, Pierre Mestres, Serge Mione, Julien Olivier, Roland Salmon, Michel Vincent Barytons basses : Alain Charles, André Cluchier, Christian Florek, Pino Mancinelli, Hervé Pyot, Luc Seignette

Pianistes répétiteurs : Florence Goyon et Bruno Piétri Régisseur : Jean-Claude Sidot

BALLET DE L'OPÉRA D'AVIGNON ET DES PAYS DE VAUCLUSE

Direction : Jacques Fabre

Participation : Cécile Caballero, Murielle Masclaux, Christine Ruel Yves Bertrand, Carlos Medina, Maxime Tarbouriech

Assistante au chorégraphe : Ariette Fabre Pianiste : Armando Cabrera Régisseur : Maxime Tarbouriech SAISON D'OPERAS 90-91

LA TRAVIATA de Giuseppe Verdi Dimanche 14 octobre I4ti30 - Mercredi 17 octobre 20 h 30 Samedi 20 octobre 20 h 30

CARMEN de Georges Bizet Dimanche 2 décembre 14 h 30 - Mercredi 5 décembre 20 h Samedi 8 décembre 20 h

CONCERT LYRIQUE LÉONTINA VADUVA / ALAIN GUINGAL Jeudi 17 janvier 20 h 30

TURANDOT de Giacomo Puccini (Nouvelle production) Dimanche 3 févner 14 h 30 - Mercredi 6 févner 20 h 30 Samedi 9 févner 20 h 30 Création à Avignon IL RITORNO DI ULISSE IN PATRIA de Claudio Monteverdi Dimanche 24 févner l4 h 30 - Mardi 26 févner 20 h 30 Année Mozart LE NOZZE DI FIGARO de Wolfgang Amadeus Mozart Dimanche 7 avril l4 h 30 - Mercredi 10 avril 20 h Samedi 13 avril 20 h

RÉCITAL BARBARA HENDRICKS (hors abonnement) Jeudi 25 avril 20 h 30

TRISTAN UND ISOLDE de Richard Wagner Jeudi 30 mai 18 h 30 - Dimanche 2 juin 14 h 30

CONCERT LYRIQUE ALAIN FONDARY / FRANÇOIS-XAVIER BILGER Vendredi 28 juin 20 h 30

PROCHAINE MANIFESTATION

Dimanche 21 avril 14 h 30 - Vendredi 26 avril 20 h 30 Samedi 27 avnl 20 h 30 - Dimanche 28 avril 14 h 30 LA PERICHOLE Opéra-bouffe de Jacques Offenbach Direction musicale : Yvon Leenart - Mise en scène et chorégraphie : Adriano Sinivia Assistante à la mise en scène : Elena Papulino Décors et costumes : Marie-Claire Van Vuchelen Alexise Yerna Claudine Ducret - Mylène Mornet - Mireille Julian Frédétick Plantak - Jean Brun - Jacques Lemaire Thierry Migliorini - Marc Elens - Christian Asse Producrion Opéra Royal de Wallonie

Opéra d'Avignon et des Pays de Vaucluse Directeur de la publication : Raymond Duffaut B.P. 111 - 84007 Avignon Cedex Tél. 90.82.42.42 (direction) - 90.82.23.44 (location) Brochure réalisée par Charlyne Biaise ih PR

Vous qui VOUS intéressez à la vie artistique du Vaucluse : Concerts, Spectacles, Théâtre, Cinéma, Expositions

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BOUCHESOU-RHONE

Chaque jour à: 8h20, 12h45 et 18h45 Présentations, interviews, billets de Michel Flandrin

Radio France 100,4 MHz 95,8 MHz Grand Avignon ^^^aucluse 89 MHz Sud Luberon uiy Oi bulturd VUXUJSC