Alain Milon

Sénateur de Vaucluse Président de la Commission des Affaires Sociales

Des vauclusiens pour une France qui gagne

Chère collègue, Lettre n°3 Cher collègue,

La Constitution de la Vième République, et notamment les articles 24 et 39, confère au Sénat, au même titre que l’Assemblée Nationale, le pouvoir de : • Voter les lois : il exerce le pouvoir législatif soit par amendement des textes soumis à son examen, soit par présentation de propositions de lois. En ce qui me concerne j’ai présenté et défendu nombre de projets relevant de mon domaine de compétences, santé publique, sanitaire et sociale mais j’ai également participé à différents travaux intéressant plus particulièrement les collecti- vités locales. C’est ainsi que j’ai été le seul sénateur de Vaucluse à contribuer aux travaux du groupe de travail sur la décentralisation constitué en janvier 2020. • Contrôler l’action du gouvernement à travers la mise en place de commissions spécifiques. A ce titre j’ai présidé la commission d’enquête sur la gestion de la grippe A (H1N1) et en ma qualité de président de la commission des affaires sociales, j’ai avec ma collègue présidente de la commission des affaires économiques émis un certain nombre de propositions suite à l’affaire Lactalis.

Je préside actuellement la commission d’enquête pour l’évaluation des politiques publiques face aux grandes pandémies à la lumière de la crise sanitaire de la Covid19 et sa gestion .

En outre, la Constitution confie au Sénat des prérogatives prioritaires en matière de collectivités territoriales. En effet, « Il assure la représentation des collectivités territoriales de la République. » «Il y a, à l’évidence, un problème culturel : un État obèse, grevé d’une dette qui a encore aug- menté de 20 %, affaibli dans les départements où ses effectifs ont fondu, a toujours l’ambi- Dés lors, « Les projets de loi ayant pour principal objet l’organisation des collectivités tion, vieille de trente ans, mais qui n’est plus d’actualité, d’être présent partout et de s’occuper territoriales sont soumis en premier lieu au Sénat. » de tout, alors qu’il est incapable de répondre à toute une série de nouvelles préoccupations, comme on le constate en matière de santé, de logement, de culture, de sport ou d’emploi. Voilà autant de sujets relatifs à une réorganisation des pouvoirs publics sur lesquels la représenta- tion nationale aura à se prononcer.» François Baroin

 Alain Milon 2020  [email protected]  06 56 74 64 35  alainmilon2020.fr I. Le Sénat représentant des Collectivités territoriales : Face à la méfiance, à la défiance des citoyens et dont l’abstention aux élections est un marqueur fort et inquiétant, il s’agit de retrouver le chemin de la confiance. Pour y parvenir il convient de s’engager Il ne s’agit de faire une présentation exhaustive mais de s’intéresser aux textes les plus récents sur un nouvel acte de la Décentralisation, d’instaurer un nouvel équilibre des pouvoirs entre Etat et Collectivités. Restaurer la liberté d’exercice et la responsabilité qui en est son corollaire. D’un point de vue financier, cela se traduit par « qui paie, décide » ! ce qui garantit l’autonomie financière si souvent A) Dans le cadre de la loi Engagement et Proximité : mise à mal depuis plusieurs années. Dans le cadre de l’examen de ce projet de loi, le Sénat a rempli avec force et conviction son rôle de re- présentant, voire de défenseur des Collectivités territoriales et notamment des plus petites et souvent II. Le Sénateur : rurales. Voici quelques- uns des apports du Sénat sur ce texte : un parlementaire aux côtés des élus locaux Le Sénat « grand Conseil des Communes de France » : En complément de ces missions institutionnelles, il appartient à chaque sénateur d’assurer l’informa- • Systématisation des conférences des maires au sein des EPCI à fiscalité propre. tion des élus locaux. • Droit à l’information des élus municipaux sur les affaires de l’intercommunalité. • En cas de cessation de fonction dans les communes de moins de 1 000 habitants, renouvellement Informer les élus locaux : obligatoire des mandats des conseillers communautaires pour permettre au maire d’être pré- sent au sein de l’intercommunalité s’il le souhaite. Dans le cadre de cette mission d’information, outre les différents courriers et newsletters que j’ai • Possibilité pour les communes d’exercer plus facilement les compétences « Eau » et « Assainis- adressés par voie postale ou électronique, les tournées sénatoriales estivales, les rendez-vous indivi- sement » par convention pour le compte de leur intercommunalité. duels et les réceptions toujours conviviales au Sénat ou en Vaucluse, j’ai souhaité favoriser des ren- • Représentation des communes au sein des CDCI confortée, suppression de la révision sexennale contres avec des sénatrices et sénateurs experts en leur domaine : automatique des périmètres des intercommunalités. • Possibilité donnée aux conseils municipaux des petites communes d’être considérés comme • En mars 2018, j’ai invité Dominique ESTROSI SASSONE pour évoquer le projet de loi ELAN qui in- complets en cas de vacance des mandats des conseillers (jusqu’à 1/3) au sein du conseil durant quiétait de nombreux maires. l’année précédent les élections. • En juillet 2019, j’ai organisé la réception de Gérard LARCHER, président du Sénat accompagné des • Renforcement de l’information du maire par le procureur concernant les suites judiciaires don- sénateurs et Philippe MOUILLER venus échanger avec les élus de Vaucluse. nées aux infractions constatées sur le territoire de sa commune. • En septembre 2019, j’ai proposé à Mathieu DARNAUD, sénateur de l’Ardèche très impliqué dans l’analyse du texte « engagement et proximité » de venir nous le présenter et nous faire part des Le Sénat défenseur des Élus locaux : propositions sénatoriales.

• Consolidation du droit des élus locaux à obtenir une protection juridique grâce à : Chaque rencontre a permis de favoriser le dialogue entre les élus sur le terrain et les sénateurs en ‐ l’élargissement du périmètre de l’assurance obligatoire aux adjoints et aux élus délégués ; charge de voter les lois. Si notre département a bien évidemment quelques spécificités, les élus lo- ‐ l’extension de l’assistance financière de l’État aux communes de moins de 3 500 habitants. caux sont confrontés partout en France à des problématiques similaires. Ces rencontres avec des élus • Augmentation des indemnités de fonction des maires et des adjoints dans les communes de d’autres départements permettent de mieux appréhender les points de convergence et les particula- moins de 3 500 habitants. rismes qui doivent être intégrés dans les réflexions. • Modulation, en fonction de leur participation effective aux assemblées délibérantes et aux réu- nions de leurs commissions, des indemnités des élus des communes de plus de 50 000 habitants et de leurs groupements. Soutenir les élus locaux en étant présent dans les instances locales : • Concernant les élus en situation de handicap, exclusion des indemnités de fonction du montant Défendre et soutenir les élus locaux exige aussi que l’on participe aux instances départementales des ressources retenues pour les calculs de l’allocation aux adultes handicapés (AAH). où sont évoqués l’avenir des territoires, la coopération intercommunale et présentés les projets des • Restauration des indemnités de fonction des présidents et des vice-présidents des syndicats de collectivités pouvant bénéficier de subventions, souvent indispensables pour mener à bien un inves- communes et des syndicats mixtes supprimés par la loi NOTRe. tissement surtout dans les communes rurales. • Renforcement de la formation des élus locaux est et ce, dès la première année de leur mandat, en particulier dans les communes de moins de 3 500 habitants. CDCI : je suis membre de la commission départementale de coopération intercommunale. A ce titre, • Augmentation des « crédits d’heures » des élus communaux afin qu’ils puissent mieux concilier je veille au respect des volontés des communes à siéger dans un EPCI et suis les évolutions des diffé- leur activité professionnelle et l’exercice de leur mandat. rentes formes de coopération, entre efficience et libre administration.

DETR : sur proposition du président du Sénat, je siège aux côtés de mon collègue , à la B) 50 propositions pour le plein exercice des Libertés locales : commission d’élus chargée de la dotation d’équipement des territoires ruraux (DETR).

En parallèle des réflexions gouvernementales sur ce qui devrait devenir le projet 3D « Décentralisa- En Vaucluse, 141 communes sur 151 peuvent prétendre bénéficier de ces fonds pour des projets d’une tion, Différenciation et Déconcentration », le Sénat a instauré, sous la présidence du président du grande variété qui concernent tous les champs de compétence des Communes et EPCI. Sénat, en début d’année un groupe de travail sur la décentralisation. En 2019, 5 435 517 € ont été alloués au titre de la DETR classique. (55 projets) et 104 895 € ont été at- Les travaux de ce groupe de travail ont abouti à « 50 propositions pour le plein exercice des libertés tribués à des opérations complémentaires. (3 projets) locales ». En ma qualité de membre de cette commission et de contributeur à ces propositions, j’ai cosigné les propositions de lois qui feront l’objet d’un examen à la session prochaine. 6 804 397 € au titre de la DETR CONTRATS DE RURALITE (24 opérations). I. Le Sénat représentant des Collectivités territoriales : Face à la méfiance, à la défiance des citoyens et dont l’abstention aux élections est un marqueur fort et inquiétant, il s’agit de retrouver le chemin de la confiance. Pour y parvenir il convient de s’engager Il ne s’agit de faire une présentation exhaustive mais de s’intéresser aux textes les plus récents sur un nouvel acte de la Décentralisation, d’instaurer un nouvel équilibre des pouvoirs entre Etat et Collectivités. Restaurer la liberté d’exercice et la responsabilité qui en est son corollaire. D’un point de vue financier, cela se traduit par « qui paie, décide » ! ce qui garantit l’autonomie financière si souvent A) Dans le cadre de la loi Engagement et Proximité : mise à mal depuis plusieurs années. Dans le cadre de l’examen de ce projet de loi, le Sénat a rempli avec force et conviction son rôle de re- présentant, voire de défenseur des Collectivités territoriales et notamment des plus petites et souvent II. Le Sénateur : rurales. Voici quelques- uns des apports du Sénat sur ce texte : un parlementaire aux côtés des élus locaux Le Sénat « grand Conseil des Communes de France » : En complément de ces missions institutionnelles, il appartient à chaque sénateur d’assurer l’informa- • Systématisation des conférences des maires au sein des EPCI à fiscalité propre. tion des élus locaux. • Droit à l’information des élus municipaux sur les affaires de l’intercommunalité. • En cas de cessation de fonction dans les communes de moins de 1 000 habitants, renouvellement Informer les élus locaux : obligatoire des mandats des conseillers communautaires pour permettre au maire d’être pré- sent au sein de l’intercommunalité s’il le souhaite. Dans le cadre de cette mission d’information, outre les différents courriers et newsletters que j’ai • Possibilité pour les communes d’exercer plus facilement les compétences « Eau » et « Assainis- adressés par voie postale ou électronique, les tournées sénatoriales estivales, les rendez-vous indivi- sement » par convention pour le compte de leur intercommunalité. duels et les réceptions toujours conviviales au Sénat ou en Vaucluse, j’ai souhaité favoriser des ren- • Représentation des communes au sein des CDCI confortée, suppression de la révision sexennale contres avec des sénatrices et sénateurs experts en leur domaine : automatique des périmètres des intercommunalités. • Possibilité donnée aux conseils municipaux des petites communes d’être considérés comme • En mars 2018, j’ai invité Dominique ESTROSI SASSONE pour évoquer le projet de loi ELAN qui in- complets en cas de vacance des mandats des conseillers (jusqu’à 1/3) au sein du conseil durant quiétait de nombreux maires. l’année précédent les élections. • En juillet 2019, j’ai organisé la réception de Gérard LARCHER, président du Sénat accompagné des • Renforcement de l’information du maire par le procureur concernant les suites judiciaires don- sénateurs Bruno RETAILLEAU et Philippe MOUILLER venus échanger avec les élus de Vaucluse. nées aux infractions constatées sur le territoire de sa commune. • En septembre 2019, j’ai proposé à Mathieu DARNAUD, sénateur de l’Ardèche très impliqué dans l’analyse du texte « engagement et proximité » de venir nous le présenter et nous faire part des Le Sénat défenseur des Élus locaux : propositions sénatoriales.

• Consolidation du droit des élus locaux à obtenir une protection juridique grâce à : Chaque rencontre a permis de favoriser le dialogue entre les élus sur le terrain et les sénateurs en ‐ l’élargissement du périmètre de l’assurance obligatoire aux adjoints et aux élus délégués ; charge de voter les lois. Si notre département a bien évidemment quelques spécificités, les élus lo- ‐ l’extension de l’assistance financière de l’État aux communes de moins de 3 500 habitants. caux sont confrontés partout en France à des problématiques similaires. Ces rencontres avec des élus • Augmentation des indemnités de fonction des maires et des adjoints dans les communes de d’autres départements permettent de mieux appréhender les points de convergence et les particula- moins de 3 500 habitants. rismes qui doivent être intégrés dans les réflexions. • Modulation, en fonction de leur participation effective aux assemblées délibérantes et aux réu- nions de leurs commissions, des indemnités des élus des communes de plus de 50 000 habitants et de leurs groupements. Soutenir les élus locaux en étant présent dans les instances locales : • Concernant les élus en situation de handicap, exclusion des indemnités de fonction du montant Défendre et soutenir les élus locaux exige aussi que l’on participe aux instances départementales des ressources retenues pour les calculs de l’allocation aux adultes handicapés (AAH). où sont évoqués l’avenir des territoires, la coopération intercommunale et présentés les projets des • Restauration des indemnités de fonction des présidents et des vice-présidents des syndicats de collectivités pouvant bénéficier de subventions, souvent indispensables pour mener à bien un inves- communes et des syndicats mixtes supprimés par la loi NOTRe. tissement surtout dans les communes rurales. • Renforcement de la formation des élus locaux est et ce, dès la première année de leur mandat, en particulier dans les communes de moins de 3 500 habitants. CDCI : je suis membre de la commission départementale de coopération intercommunale. A ce titre, • Augmentation des « crédits d’heures » des élus communaux afin qu’ils puissent mieux concilier je veille au respect des volontés des communes à siéger dans un EPCI et suis les évolutions des diffé- leur activité professionnelle et l’exercice de leur mandat. rentes formes de coopération, entre efficience et libre administration.

DETR : sur proposition du président du Sénat, je siège aux côtés de mon collègue Claude HAUT, à la B) 50 propositions pour le plein exercice des Libertés locales : commission d’élus chargée de la dotation d’équipement des territoires ruraux (DETR).

En parallèle des réflexions gouvernementales sur ce qui devrait devenir le projet 3D « Décentralisa- En Vaucluse, 141 communes sur 151 peuvent prétendre bénéficier de ces fonds pour des projets d’une tion, Différenciation et Déconcentration », le Sénat a instauré, sous la présidence du président du grande variété qui concernent tous les champs de compétence des Communes et EPCI. Sénat, en début d’année un groupe de travail sur la décentralisation. En 2019, 5 435 517 € ont été alloués au titre de la DETR classique. (55 projets) et 104 895 € ont été at- Les travaux de ce groupe de travail ont abouti à « 50 propositions pour le plein exercice des libertés tribués à des opérations complémentaires. (3 projets) locales ». En ma qualité de membre de cette commission et de contributeur à ces propositions, j’ai cosigné les propositions de lois qui feront l’objet d’un examen à la session prochaine. 6 804 397 € au titre de la DETR CONTRATS DE RURALITE (24 opérations). Alain Milon

Sénateur de Vaucluse Président de la Commission des Affaires Sociales

Des vauclusiens pour une France qui gagne

Chère collègue, Lettre n°3 Cher collègue,

La Constitution de la Vième République, et notamment les articles 24 et 39, confère au Sénat, au même titre que l’Assemblée Nationale, le pouvoir de : • Voter les lois : il exerce le pouvoir législatif soit par amendement des textes soumis à son examen, soit par présentation de propositions de lois. En ce qui me concerne j’ai présenté et défendu nombre de projets relevant de mon domaine de compétences, santé publique, sanitaire et sociale mais j’ai également participé à différents travaux intéressant plus particulièrement les collecti- vités locales. C’est ainsi que j’ai été le seul sénateur de Vaucluse à contribuer aux travaux du groupe de travail sur la décentralisation constitué en janvier 2020. • Contrôler l’action du gouvernement à travers la mise en place de commissions spécifiques. A ce titre j’ai présidé la commission d’enquête sur la gestion de la grippe A (H1N1) et en ma qualité de président de la commission des affaires sociales, j’ai avec ma collègue présidente de la commission des affaires économiques émis un certain nombre de propositions suite à l’affaire Lactalis.

Je préside actuellement la commission d’enquête pour l’évaluation des politiques publiques face aux grandes pandémies à la lumière de la crise sanitaire de la Covid19 et sa gestion .

En outre, la Constitution confie au Sénat des prérogatives prioritaires en matière de collectivités territoriales. En effet, « Il assure la représentation des collectivités territoriales de la République. » «Il y a, à l’évidence, un problème culturel : un État obèse, grevé d’une dette qui a encore aug- menté de 20 %, affaibli dans les départements où ses effectifs ont fondu, a toujours l’ambi- Dés lors, « Les projets de loi ayant pour principal objet l’organisation des collectivités tion, vieille de trente ans, mais qui n’est plus d’actualité, d’être présent partout et de s’occuper territoriales sont soumis en premier lieu au Sénat. » de tout, alors qu’il est incapable de répondre à toute une série de nouvelles préoccupations, comme on le constate en matière de santé, de logement, de culture, de sport ou d’emploi. Voilà autant de sujets relatifs à une réorganisation des pouvoirs publics sur lesquels la représenta- tion nationale aura à se prononcer.» François Baroin

 Alain Milon 2020  [email protected]  06 56 74 64 35  alainmilon2020.fr