Compte-rendu du CDEN du 1 er juillet 2019

Présents : le préfet, le DASEN, les personnels de la DSDEN, les organisations syndicales (Sgen-CFDT, UNSA, FSU), la FCPE, le représentant des DDEN, les élus.

Secrétaire de séance : Sgen-CFDT

A l’ordre du jour de ce CDEN.

• Approbation du PV du 25 février 2019

ETAT :

• Adoption du PV du CDEN du 25/02/2019 • Préparation de la rentrée scolaire 2019-2020 : ajustements mesures de carte scolaire • Rythmes scolaires 2019 : ajustement • Montant de l'indemnité représentative de logement 2018 • Coût moyen de fonctionnement par l'élève 2018 - Forfait communal Art L.442- 5-1 du code de l'éducation

CONSEIL DEPARTEMENTAL :

• Mise à jour de la sectorisation des collèges (ajustement technique lié aux fusions de communes et nouvelles rues de ) • Point sur le plan numérique des collèges (mise à disposition des classes mobiles)

Déclarations liminaires des organisations syndicales (Se-UNSA, FSU, Sgen- CFDT, absence de la CGT pour grève)

Déclaration liminaire du Sgen-CFDT :

A l’ordre du jour de ce CDEN, il y a les dernières décisions relatives à la carte scolaire 2019-2020.

Rappelons tout d’abord le cadre de cette carte scolaire :

• Une dotation négative décidée par Mme la Rectrice pour le département. Nous l’avons déjà condamnée dans les instances précédentes académiques et départementales.

• C’est avec satisfaction que nous prenons note de l’annulation de fermeture des écoles de Génos, Moulédous, Mérilheu, Lutilhous et de la réouverture de l’école de Castelnau-Rivière-Basse suite aux dernières annonces ministérielles.

• Sur les autres mesures (dédoublement GS REP, plafonnement à 24 des effectifs de GS, CP et CE1), nous attendons de voir les moyens alloués. Nous craignons en effet que cette application entraîne une hausse d’effectifs dans les autres classes. • Nous devons aussi exprimer notre opposition à la manière dont s’est faite la fusion des écoles de Laloubère. On ne peut pas bâtir l’avenir d’un groupe scolaire dans la confusion et la précipitation.

Quelques autres points :

• Nous sommes satisfaits du nombre de PE stagiaires réservés au département cette année encore.

• Sur l’occitan, nous nous réjouissons, de l’implantation de classes occitan à Ibos et . Cependant, dans ces écoles comme dans celles de Jean Moulin et Henri Duparc de Tarbes, nous regrettons le procédé employé : fermer un poste d’adjoint pour le transformer en poste d’adjoint occitan. Pour les équipes, c’est vécu comme un moyen de financer l’occitan au détriment de l’enseignement unilingue… Devant les nombreuses difficultés et les fortes tensions générées par ces situations, il nous semble indispensable de s’assurer d’un accord tripartite (équipe pédagogique, parents et municipalité) avant de décider de l’implantation de sites bilingues. Pour le Sgen-CFDT, nous ne cessons de dire que l’enseignement bilingue exige effectivement plus de moyens et les territoires où cet enseignement existe (Alsace, Bretagne, Pays Basque, , Corse…) devraient recevoir du Ministère une enveloppe de postes budgétaires dédiés en complément des postes mis au concours. Plus généralement, il serait souhaitable que la politique de développement de l’occitan dans l’Education Nationale se fasse de façon beaucoup plus claire puisque la Région Occitanie a signé avec le ministère de l'Education nationale une convention pour le développement et la structuration de l'enseignement de l'occitan. Cette convention stipule que «partie intégrante du patrimoine de la , la langue occitane constitue un bien commun». C’est dans ce cadre qu’il devrait y avoir présentation des objectifs généraux de cet enseignement en CAEN et au CT Académique avec toutes les déclinaisons départementales présentées et discutées en CDEN et CTSD.

• Sur les rythmes, autre point à l’ordre du jour. Le retour à la semaine de 4 jours a été massif. La réponse majoritaire de nos collègues est une réaction à l’augmentation exponentielle des demandes de l’institution et de la charge de travail. L’utilisation du mercredi après midi pour répondre à toutes ces sollicitations amènent un temps de travail continu du lundi au vendredi. C’est aussi cette pression que les collègues ont rejetée à travers le retour de la semaine de 4 jours.

• L’enquête pour déterminer les dépenses de fonctionnement des écoles élémentaires nous conforte dans notre critique sur le système actuel. En effet, la lecture du tableau nous montre que le coût d’un élève peut varier de 1 à presque 17 selon les communes ou EPCI. Ceci va à l’encontre de la notion d’égalité entre les élèves qui devrait être la règle de la République.

Nous ne reviendrons pas dans ce CDEN sur nos grandes inquiétudes nationales exprimées au Ministère et au Rectorat comme par exemple : . la volonté du Ministère de réduire le rôle des instances représentatives du personnel, . les non réponses en terme de politique salariale fonction publique.

Réponse de Mr le DASEN :

Sur l’Occitan un accord tripartite n’est pas règlementaire (même s’il peut y avoir une recherche de consensus). Dans les écoles concernées l’ouverture de classe ne peut être justifiée puisqu’il n’y a pas d’augmentation d’effectifs.

1. Approbation du PV du 25 février 2019

Reportée

2. Préparation de la rentrée scolaire 2019-2020 : ajustements mesures de carte scolaire

M. le DASEN a décliné la décision de M. le Président de la République au niveau du département après avis des maires concernés.

2.1 Ecoles faisant l’objet d’annulation de mesures pour la rentrée scolaire 2019 :

Annulation de la mesure de fermeture de l’école de Lutilhous. Remarque : M. le Dasen n’a pas souhaité reporter l’annulation de cette fermeture par une fermeture sur l’école de (RPI) pour éviter les tensions.

Réouverture de l’école Castelnau Rivière Basse Remarque : Il ne s’agissait pas d’une mesure de carte scolaire avec retrait d’emplois lié aux effectifs mais une situation liée au bâti. Le transfert des élèves de CRB sur l’école de reste provisoire jusqu’à la mise en conformité des locaux de l’école de Castelnau Rivière Basse (compétence de la communauté de communes).M. le DASEN remarque qu’à ce jour travaux n’est engagé.

Le transfert d’un poste de chargé d’école de Castelnau-Rivière-Basse à Madiran indiqué dans l’arrêté de carte scolaire du 15 mars 2019 est un transfert à titre provisoire pour l’année scolaire 2019-2020

2.2 Ecoles faisant l’objet d’un retrait d’emploi pour la rentrée scolaire 2020 : Annulation de la mesure de fusion et concentration du RPI de Génos/

Annulation de la fermeture de l’école de Génos et de l’école de Loudenvielle Remarque : Le projet d’accueil petite enfance sur Génos, qui nécessitait le transfert de la classe vers Loudenvielle, n’est pas encore finalisé. M. le Dasen sursoit donc à cette décision.

Annulation de la mesure de fermeture de l’école de Moulédous Remarque : La réorganisation de ce RPI (Moulédous / / / ) sur un seul site n’est encore qu’à l’étape de projet.

Annulation de la mesure de fermeture de l’école de Mérilheu Remarque : Courrier au maire resté sans réponse. Application de la règle nationale mais sans lisibilité. Effectif de 7 élèves.

2.3 Création ou modification d’un Regroupement Pédagogique Intercommunal concentré :

Constitution d’un RPI concentré, entre les communes d’Arrens-Marsous et d’Estaing pour les écoles d’Arrens-Marsous Remarque : officialisation d’une situation déjà existante.

2.4 : Sont proposées les créations d’écoles suivantes (suite à fusion) :

A la rentrée scolaire 2019 : Création de l’école primaire 0651XXX – Laloubère Cette école se composera de 6 classes primaires suite à la fusion des écoles > Laloubère école élémentaire 0650716A 4 classes > Laloubère école maternelle 0650701J 2 classes Remarque : Fusion tardive sur proposition du maire de la commune. Dans un climat de tension notamment au sujet des rythmes scolaires, le Dasen a souhaité impulser une nouvelle dynamique. Le conseil d’école était partagé, le conseil municipal favorable. La directrice de la maternelle a accepté la direction de l’école primaire (départ en retraite du directeur de l’élémentaire).

2.5 : Est proposée la fermeture des écoles suivantes suite à la fusion

0650716A Laloubère - école élémentaire 0650701J Laloubère - école maternelle

2.5 : Sont proposées les mesures liées aux décharges de direction suivantes à la rentrée scolaire 2019

Mise en place de décharges : 0651xxxx – Laloubère – école primaire (à titre exceptionnel) +0.33 de quotité Retraits ou modifications de décharges : 0650716A Laloubère - école élémentaire - 0.25 de quotité

REMARQUES DIVERSES :

1.Question du Sgen-CFDT : L’école J.J Rousseau bénéficiera-t-elle d’un 0,75 de décharge ?

Réponse de M. le DASEN : C’est à l’étude mais la mesure ne sera pas entérinée lors de ce CDEN car elle ne pourra se faire que sur moyens provisoires.

2.Un COPIL se réunira au mois de décembre dans le cadre du protocole ruralité.

3.Ecole Jean Macé : Le maître d’œuvre devrait finaliser le projet pour le mois de décembre. Il faut ensuite compter 6 mois (pour lancer les appels d’offres aux entreprises) avant de débuter les travaux qui devraient durer un an. La mairie souhaite garder les élèves sur site ou à proximité (école J. Larroque).

VOTE : 15 pour / 1 abstention

3. Rythmes scolaires 2019 : ajustement

Seules 6 écoles (sur 231) restent à 4,5 jours: Hèches - RPI /Luc/ - Castelnau Magnoac (les autres écoles du RPI passent à 4 jours) -

VOTE : 12 pour / 4 abstentions

4. Montant de l'indemnité représentative de logement 2018 (IRL)

Un seul instituteur reste concerné dans notre département. Cette IRL n’a pas augmenté depuis 2010 malgré la motion votée en CDEN à l’unanimité en 2017 pour une revalorisation. M. le DASEN précise que l’harmonisation est nationale. IRL taux de base : 2300€ IRL taux majoré : 2875€ (complément communal de 67€)

VOTE : 10 contre / 6 pour VOTE pour la motion de 2017 : 10 pour / 6 abstentions

5. Coût moyen de fonctionnement par l'élève 2018 - Forfait communal Art L.442-5-1 du code de l'éducation

Une enquête de la DSDEN a été lancée auprès des mairies. 67% des mairies ont communiqué leur chiffre du coût moyen par élève. Ces chiffres sont soumis à interprétation puisque les budgets pris en compte par chaque mairie pour établir ce coût ne sont pas connus. Il y a ainsi un écart constaté de 1 à 17 (nationalement il est de 1 à 8). Néanmoins le chiffre moyen obtenu de 769,22€ / élève sert légalement de chiffre de référence en cas de litige entre mairies (versement compensatoire en cas de dérogation, absence d’école dans une commune…).

VOTE : 11 abstentions / 5 pour

6. Mise à jour de la sectorisation des collèges (ajustement technique lié aux fusions de communes et nouvelles rues de Tarbes)

VOTE : 12 pour / 4 abstentions

7. Point sur le plan numérique des collèges (mise à disposition des classes mobiles)

Pour des raisons de coût financier et d’équité (seuls les collèges de Paul Eluard Pierrefite et Luz St Sauveur étaient équipés) il est mis un terme au projet 1 tablette / élève au profit de «classe mobile» (chariot avec 15 tablettes). 100% des collèges bénéficiant du wifi (coût : 200 000 €), tous les collèges devraient être équipés de 2 à 6 classes mobiles (coût pour la région : 578 170 €). Un COPIL est à prévoir pour suivre ce plan numérique.

L’ordre du jour étant épuisé, la séance est levée.