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ECOLE SUPERIEURE DES SCIENCES AGRONOMIQUES

DEPARTEMENT AGRO MANAGEMENT

MEMOIRE DE FIN D’ETUDES EN VUE DE L’OBTENTION

DU DIPLOME D’INGENIEUR AGRONOME

OPTION AGROAGRO----MANAGEMENTMANAGEMENT

DES ORIENTATIONS STRATEGIQUES POUR L’AMELIORATION DES SYSTEMES RIZICOLES PERIURBAINS, CAS DE LA COMMUNE RURALE ANKADIKELY ILAFY, DISTRICT AVARADRANO

Présenté par

Malalasoa RAZAFITSOA

Année universitaire : 2009-2010 PROMOTION AMPINGA 06 mai 2010

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ECOLE SUPERIEURE DES SCIENCES AGRONOMIQUES

DEPARTEMENT AGRO MANAGEMENT

MEMOIRE DE FIN D’ETUDES EN VUE DE L’OBTENTION

DU DIPLOME D’INGENIEUR AGRONOME

OPTION AGROAGRO----MANAGEMENTMANAGEMENT

DES ORIENTATIONS STRATEGIQUES POUR L’AMELIORATION DES SYSTEMES RIZICOLES PERIURBAINS, CAS DE LA COMMUNE RURALE ANKADIKELY ILAFY, DISTRICT ANTANANARIVO AVARADRANO

Présenté par

Malalasoa RAZAFITSOA

Année universitaire : 2009-2010 PROMOTION AMPINGA 06 mai 2010

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Résumé

La performance du secteur agricole à se trouve déterminée de manière significative par celle de la filière riz. L’objectif de cette étude est de proposer des orientations stratégiques d’amélioration d’un système rizicole périurbain. La commune Ankadikely Ilafy, notre zone d’étude, est une zone périurbaine avec des superficies agricoles largement dominées par la riziculture. Pour parvenir à cet objectif, trois principales méthodes sont adoptées : la méthode BCG permettant de distinguer la position actuelle du riz ; la chaîne de Markov mettant en évidence les différents systèmes d’exploitation des ménages et l’analyse FFOM permettant de connaitre les atouts et les contraintes du système rizicole. Les résultats montrent qu’Ankadikely Ilafy est une des zones à forte potentialité rizicole du district Antananarivo Nord. D’après les résultats des enquêtes, la vente de main d’œuvre, les cultures vivrières et les légumineuses sont les activités représentant des liens de dépendance avec le riz. La disponibilité des eaux en permanence constitue un grand atout pour les riziculteurs, mais l’organisation pour l’utilisation de celles-ci, ainsi que l’insuffisance de l’aménagement des ouvrages hydroagricoles forment un problème majeur. Les recommandations priorisent donc la promotion des intrants agricoles et l’organisation de l’utilisation des eaux pour la commune ainsi que la diversification et l’intensification des cultures pour les producteurs. Mots clés : riz, commune Ankadikely Ilafy, Antananarivo Avaradrano, orientation stratégique, analyse, système rizicole périurbain Abstract

The performance of the agricultural sector in Madagascar is determined in a meaningful manner by the one of path rice. The objective of this survey is to propose strategic orientations of improvement of a suberb paddy field system. The district of Ankadikely Ilafy, our zone of survey, is a superb area with extensively dominated agricultural surfaces by the riziculture. To reach this goal, three main methods are adopted: the BCG method allowed to distinguish the present position of rice; the chain of Markov put in evidence the different households exploitation systems and the FFOM analysis allowing to know the assets and the constraints of the paddy field system. The results show that Ilafy Ankadikely is one of the areas of high potentiality paddy field of the district of North Antananarivo. According to the results of the investigations, the sale of labour, food farming and vegetables are the activities representing the ties of dependence with rice. The availability of water constitutes a big asset permanently for the paddy farmers, but the organization for the use of these, as well as the shortage of the planning of the hydroagricultural works forms a major problem.The recommendations priories therefore the promotion of the agricultural inputs and the organization of the use of waters for the township as well as the diversification and the intensification of the farming for the producers. Key words: rice, farming district of Ankadikely Ilafy, Antananarivo Avaradrano, strategic orientation, analysis, suberb rice field system.

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Remerciements

Le présent travail n’aurait pu être réalisé sans l’aide et la collaboration de plusieurs personnes. Nous exprimons, tout particulièrement, nos chaleureux remerciements aux personnes suivantes :

Professeur Sylvain Bernard RAMANANARIVO, Chef du Département Agro-

Management, malgré vos nombreuses obligations, vous nous faites l’honneur d’être

le Président de jury de ce mémoire de Diplôme d’Ingénieur Agronome. Veuillez

trouver ici l’expression de notre vive reconnaissance.

Professeur Romaine RAMANANARIVO, Responsable de la Formation Doctorale,

malgré vos nombreuses tâches, vous avez accepté de siéger parmi les membres de

jury. Veuillez croire en nos respectueuses considérations.

Docteur Vestalys HERIMANDIMBY, Enseignant-Chercheur au Département

Agro- Management de l’Ecole Supérieure des Sciences Agronomiques et notre

tuteur, malgré votre emploi du temps très chargé, vous avez consacré le temps

nécessaire pour ces cordiales directives et ces précieux conseils. Merci infiniment.

Docteur Holy Farahanta RANAIVOARISOA, Enseignant chercheur au

Département Agro-Management de l’Ecole Supérieure des Sciences Agronomiques,

vous avez accepté d’être parmi les membres de jury. Veuillez recevoir nos vifs

remerciements.

Tout le corps enseignant et le personnel du Département Agro-Management, vos

coopérations sont d’une importance capitale à la réalisation de ce travail.

Monsieur Julien RATSIMBA, Maire de la commune rurale Ankadikely Ilafy, pour

son chaleureux accueil auprès de sa commune tutelle et sa contribution tant

matérielle qu’administrative ;

Messieurs Zaza RAZAFINDRAMAMBA et Harimisa RAVELONARIVO, Adjoints

au maire, de nous avoir fourni les formalités administratives nécessaires sur

terrain pour mener à bien cette étude.

Les agents du service de développement rural de la Commune Ankadikely Ilafy, les

autorités locales, et les agents des différents centres de développement rural

opérant dans le District Antananarivo Avaradrano. Cordialement, merci.

La famille ainsi que tous ceux qui, de près ou de loin, ont apporté des informations,

des formations, des suggestions et des corrections fortement nécessaires à la

réalisation de ce travail. iii

Sommaire

LISTE DES ABREVIATIONS INTRODUCTION I – MATERIEL ET METHODE 1-MATERIELS 1-1- Zone d’étude 1-2- Concept méthodologique 2-METHODES 2-1- Démarche méthodologique 2-2- Limite de la méthodologie II - RESULTATS 1-Position de 14 communes du District Antananarivo Avaradrano sur la production du riz 2-Connexités du riz avec les activités de ménage et la production optimale du riz au niveau de chaque système 3-Typologie des exploitations 4- Atouts et contraintes du système rizicole III - DISCUSSIONS ET RECOMMANDATIONS 1- Positionnement de chaque commune de district Avaradrano 2- Connexité de système d’exploitation 3- Typologie des exploitations CONCLUSION BIBLIOGRAPHIE ET WEBIOGRAPHIE ANNEXES

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Liste des tableaux

Tableau 1 : Détermination du taux de croissance ...... 9 Tableau 2 : Répartition des enquêtes par zone et par fokontany ...... 11 Tableau 3 : Chronogramme des activités ...... 16 Tableau 4 : Forces, faiblesses, opportunités et menaces du système rizicole ...... 28

Liste de figures

Figure 1 : Présentation de la matrice BCG ...... 6 Figure 2 : Synthèse méthodologique ...... 15 Figure 3 : Arbre de la typologie ...... 24

Liste de carte

Carte 1: Carte de representación de la zone d’étude ...... 5

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Liste des graphes

Graphe 1 : BCG du riz dans le district Antananarivo Avaradrano ...... 19 Graphe 2 : Vue globale de la connexité du système d’exploitation dans la commune ...... 21 Graphe 3 : connexité entre riz et cultures vivrières et tendance du système ...... 22 Graphe 4 : Connexité entre riz, cultures vivrières et légumineuses et tendance du système 23 Graphe 5 : Connexité entre riz et journée et tendance de la production du riz ...... 24 Graphe 6 : Caractérisation des types d’exploitation par AFC ...... 26 Graphe 7 : Comparaison des revenus journaliers de chaque type d’exploitation ...... 27

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Liste des abréviations

AFC : Analyse Factorielle des Correspondances BCG : Boston Consulting Group CIRDR : CIRconscription du Développement Rural CSA : Centre de Service Agricole DRDR : Direction Régionale du Développement Rural ESSA : Ecole Supérieure des Sciences Agronomiques GTDR : Groupe de Travail pour le Développement Rural INSTAT : Institut National de la STATistique MAEP : Ministère de l’Agriculture de l’Elevage et de la Pêche PCD : Plan Communal de Développement PIB : Produit Intérieur Brut ROR : Réseau d’Observatoire du Riz SRA : Système de Riziculture Amélioré SRI : Système de Riziculture Intensif SRIGB : Système de Riziculture avec Germoir Biodégradable SSA : Services des Statistiques Agricoles TRI : Taux de Rentabilité Interne TSIM : Test de SIMulation UPDR : Union Politique pour le Développement Rural VAN : Valeur Actuelle Nette

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Introduction

Depuis une décennie, la promotion de la gouvernance locale est très sollicitée dans le cadre d’une décentralisation effective dans la mesure où le développement national doit partir du développement local. Par cette notion, chaque communauté de base est appelée à se procurer des ressources internes et externes et de les valoriser pour son propre développement. Vu la prépondérance du secteur agricole dans l’économie nationale, 30% du PIB et 80% des emplois nationaux, il faut que l’agriculture soit plus dynamique et joue un rôle de force motrice pour amorcer la croissance recherchée. Les performances du secteur agricole se trouvent ainsi déterminées de manière significative par celles de la filière riz. En effet, le riz domine avec 50% de la valeur ajoutée agricole et 45% des calories consommées (MAEP, 2004 – 2005). Mais, jusqu’à présent, on note encore malgré les efforts fournis, la non autosuffisance alimentaire au niveau national y compris dans la Région , pour preuve les importations de riz (RAMAROLAHY, 2008). Dans cette optique, la Commune Rurale Ankadikely Ilafy, la principale zone d’étude, a mis en place en 2008 un « Service de Développement Rural » pour s’occuper du développement du secteur agricole, et en particulier rizicole. En effet, sur une superficie totale de 42 km 2, 70% sont occupés par la riziculture (PCD Ankadikely Ilafy, 2004). D’une part, le riz est donc le premier produit le plus important en superficie et en valeur dans cette commune (Programme ILO, 2001), et 22% de la population seulement pratiquent l’agriculture comme le secteur d’activité le plus important (MAEP, 2003). D’autre part, la vulgarisation des nouvelles techniques culturales est très répandue dans cette commune afin de parvenir aux objectifs de la révolution verte 1 comme celui de doubler ou de tripler la production. Mais, les pratiques traditionnelles subsistent encore au niveau de cette localité où la proximité de la ville la met à jour de toutes les innovations culturales. En fait, les paysans agissent à travers une vision systémique qui fait que leurs activités sont en interdépendances (RALIHARIZARA, 2007). Ainsi, l’on remarque toujours la contradiction entre la logique paysanne et celle des développeurs. La problématique qui se pose est donc de savoir comment aboutir à une amélioration du système rizicole périurbain, en partant de la logique paysanne et de sa situation actuelle?

1 La Révolution Verte est un défi mentionné dans l’engagement 4 sur le développement rural dans le cadre d’un Plan d’Action quinquennal pour Madagascar ou MAP. Il s’agit d’une augmentation massive de la production par intensification. 2

Les questions de recherches afférentes à cette problématique sont les suivantes : - Qu’en est-il des systèmes rizicoles périurbains ? - Quel est l’intérêt de la pratique de la riziculture périurbaine ? - Quelle est la logique des riziculteurs ? - Que peut-on proposer pour l’améliorer ? L’objectif global de ce travail est donc de proposer des orientations stratégiques de développement du système rizicole aux décideurs à partir de l’analyse de la situation d’un système de production rizicole périurbain. Pour atteindre l’objectif global, les objectifs spécifiques suivants sont fixés : - Identifier la position du riz dans la commune Ankadikely par rapport aux autres communes du District Antananarivo Avaradrano ; - Déterminer la connexité du riz avec les activités agricoles et/ou non agricoles et dégager la production optimale du riz de chaque type de connexité ; - Dégager une typologie des exploitants suivant différents systèmes formés avec le riz et caractériser chaque type ; - Dégager des propositions d’orientations à partir de l’analyse des atouts et des contraintes du système. Pour atteindre ces objectifs et pour mieux orienter la recherche, quatre (04) hypothèses sont émises, à savoir : - L’existence des potentialités de production de riz dans la commune Ankadikely Ilafy requiert l’identification de sa position parmi les communes du district Antananarivo Avaradrano ; - Dans les systèmes d’exploitation rizicoles existants, le riz est en connexion avec les activités agricoles et non agricoles et évolue en production jusqu’à l’optimum ; - La diversité des activités pratiquées avec le riz permet de différencier chaque type d’exploitation ; - L’analyse des points positifs et négatifs de la situation du système rizicole de la commune permet de dégager des propositions d’orientations. Les résultats attendus de ce travail sont les suivants : - La position du riz dans la Commune Ankadikely Ilafy par rapport aux autres communes du district Antananarivo Avaradrano sera illustrée dans la matrice BCG ; - Les activités connexes avec le riz et sa potentialité en matière de production seront mises en évidence dans les graphes de connexité de Markov ; 3

- Les types d’exploitation rizicole existants seront identifiés dans un arbre de la typologie et seront caractérisés dans des graphes ; - Les propositions d’orientations seront déduites dans un tableau des forces, faiblesses, menaces et opportunités des systèmes d’exploitation rizicoles de la commune.

Compte tenu de ces objectifs et de ces hypothèses, le plan de ce travail comprend trois (03) parties dont : - La première fait état de la méthodologie. Elle concerne notamment la définition d’une zone d’étude périurbaine, les investigations bibliographiques, la préparation et le déroulement des enquêtes menées auprès des paysans notamment les riziculteurs et des entretiens auprès des personnes ressources. Elle concerne également la saisie des données, l’apurement, les traitements et l’analyse des données traitées. - Les résultats issus des analyses de données mettent en exergue la position du riz au niveau du district Antananarivo Avaradrano, l’interaction du riz avec les autres activités agricoles et/ou non agricoles de la commune, les différentes caractéristiques de chaque type d’exploitants à partir de ces connexités ainsi que les propositions d’orientations à partir de l’analyse des forces et des faiblesses du système rizicole. - La dernière est réservée à des discussions et des recommandations relatives au système d’exploitation rizicole de la commune. Cette partie cherche à expliquer les résultats par rapport aux hypothèses émises. Ceci permet alors de tirer des propositions d’améliorations du système de production rizicole de la commune.

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I- Matériels et méthodes

Cette approche consiste à décrire les démarches adoptées pour l’élaboration du présent travail. Tout d’abord, la zone d’étude a été définie, puis les démarches proprement dites comprennent quatre (04) phases à savoir : les études exploratoires, l’enquête sur terrain, l’exploitation et l’analyse de données.

1- Matériels 1-1-Présentation de la zone d’étude La zone étudiée est la Commune Rurale Ankadikely Ilafy, dans le District Antananarivo Avaradrano et dans la Région Analamanga. Globalement, elle est constituée de dix sept (17) fokontany et qui sont répartis sur trois (03) zones dont la zone urbanisée, la zone agricole ou rurale et la zone d’extension. La répartition des fokontany dans chaque zone est présentée en Annexe I. La zone d’étude est représentée par la carte suivante :

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Carte 1: Carte de representación de la zone d’étude

: Délimitation Fokontany

Source : Auteur/Commune Ankadikely Ilafy/BD100/BD500 6

1-2- Choix de la zone d’étude Ankadikely Ilafy fait partie des communes les plus vastes en superficie du District Antananarivo Avaradrano. Les superficies cultivées sont dominées par la riziculture . Le riz domine également en valeur dans la Commune Rurale Ankadikely Ilafy . Le système d’exploitation rizicole au niveau de notre zone d’étude laisse paraître un système rizicole périurbain et qui constitue le raison principale d u choix de cette zone.

1-3- Concepts méthodologiques 1-3-1- Matrice Boston Consulting Group (BCG) 1-3-1-1- Principe de base La matrice BCG a été élaborée au cours des années 70. C’ est un outil de gestion de portefeuille basé sur la théorie du cycle de vie du produit. Elle est couramment employée pour déterminer les choix et priorités de gestion du portefeuille de produits 2. La matrice BCG contient quatre quadrants dont chacun est assorti de caractéristiques et comporte une recommandation. Schématiquement, la matrice BCG est présentée dans la Figure 1 ci-après : Figure 1 : Présentation de la matrice BCG

Source : Auteur/ http://membres.lycos.fr/hconline/strategie/matrice_bcg.htm

2 http://membres.lycos.fr/hconline/strategie/matrice_bcg.htm 7

Cette potentialité s’analyse donc selon les quatre catégories suivantes : Spéculation Star : la spéculation est caractérisée par un volume de production élevé et un fort taux de croissance. Dans cette catégorie, il faut investir et conserver cette croissance pour qu’elle reste leader ; Spéculation Dilemme : c’est une spéculation à fort taux de croissance mais faible en matière de volume de production. Il faut alors faire des actions pour améliorer la productivité ; Spéculation Vache à lait : c’est une spéculation très productive mais dont la croissance évolue peu. Il convient donc de faire une étude de marché ; Spéculation Poids mort : Elle est caractérisée à la fois par un faible volume de production et un faible taux de croissance. Les poids morts sont stratégiquement sans intérêt, ils présentent éventuellement un risque pour l’institution.

Par extension, la matrice BCG sera utilisée dans ce travail pour comparer la potentialité du riz dans chaque commune du District Antananarivo Avaradrano. Pour ce faire, la position du riz a été déterminée suivant un double tri par rapport à la moyenne du taux de croissance et celle du volume de la production. Le taux de croissance est obtenu à partir de la formule suivante :

ġ  Avec ∑Ĝ€uʞʚ΀Μ΄§ͯΛΝΧ΀Μ΄ ʛʚ΢§ ͯΛΝΧ΢ ʛʟ T Ɣ Ǝ1 ƍ e ͕ Ɣ ġ v ∑Ĝ€u ʚ΢§ͯΛΝΧ΢ ʛ

T : taux de croissance Pi : production de l’année i e : exponentielle P : production de l’année i à l’année n a : coefficient directeur t : année i à l’année n

Ln : logarithme népérien ti : année i moy : moyenne

Le calcul du volume de production pour chaque commune du district est présenté comme suit :

) Pi : production de l’année i ∑$Ͱͥ PΗ PΛ Ɣ N : nombre d’années N Pm : production moyenne 8

Dans cette matrice, le taux de croissance est présenté en axe des ordonnées tandis que la production est présentée en axe des abscisses. Cet axe de production est orienté inversement à l’orientation conventionnelle. En outre, ces deux axes se coupent en leurs moyennes respectives. Par ailleurs, chaque position est présentée sous forme d’une bulle dont la taille désigne le volume de production. La taille de la bulle est calculée à partir de la formule suivante :

1 Production moyenne d'une commune D= D étant le diamètre du cercle 2 ǯ Production totale du district

1-3-1-2- Limite de la méthode Cette méthode a quand même des limites. En effet, le concept BCG a surtout été élaboré pour les produits destinés sur le marché. En outre, la focalisation sur la part de marché élevée, ne peut être le facteur de succès unique tandis que la focalisation sur la croissance du marché, n'est pas le seul indicateur de l'attractivité de ce marché.

1-3-2- Chaîne de Markov 1-3-2-1- Principes de base La théorie de Markov se base sur l’approche systémique. Un système de variables pris dans son état initial va évoluer vers un état transitoire pour aboutir à un état stable. Pour simuler son évolution, il suffit de perturber le système, en créant ou en supprimant ou encore en modifiant des relations inter-variables. A partir des tableaux variables-observations issus des données d’enquêtes, les matrices stochastiques sont calculées. Une matrice stochastique est une matrice dont la somme des éléments qui se trouvent sur une même ligne est égale à 1. Elle constitue donc les valeurs des probabilités de combinaison d’une activité avec les autres [RALIHARIZARA, 2007]. La matrice initiale est obtenue par le produit de la matrice présence-absence et de la matrice de taux de croissance. A noter que les libellés des activités prises dans la matrice de taux de croissance correspondent aux libellés de celle de présence-absence. Le tableau suivant illustre le mode de calcul du taux de croissance :

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Tableau 1 : Détermination du taux de croissance Numéro 2007 2008 Max Nouvelle Nouvelle colonne Taux de (2007;2008) colonne 2007 2008 croissance

01 x1 y1 max (x1;y1) x1+max (x1;y1) y1+max(x1;y1) y1 ƍ max ʚx1; y1ʛ x1 ƍ max ʚx1; y1ʛ 02 x2 y2 max (x2;y2) x2+max (x2;y2) y2+max(x2;y2) y2 ƍ max ʚx2; y2ʛ x2 ƍ max ʚx2; y2ʛ ...... n xn yn max (xn;yn) xn+max (xn;yn) yn+max (xn;yn) yn ƍ max ʚxn; ynʛ x2 ƍ max ʚxn; ynʛ Source : ANDRIAMARONIAINA, 2007

Pour ce faire, les matrices des états initiaux ont été élevées à la puissance n, jusqu’ à ce que les matrices relatives à deux états successives n-1 et n soient sensiblement égales. Après chaque itération, la distribution des éléments de la matrice stochastique initiale va changer jusqu’à ce que la limite soit atteinte. L’état stable est alors atteint : c’est-à-dire que l’itération supplémentaire n’est plus nécessaire. Les matrices relatives à l’état n constituent les matrices des états finaux stables et, n est le nombre d’itérations (RALIHARIZARA, 2007). Autrement dit, une chaîne de Markov est un processus qui permet de prédire l’évolution d’une situation à partir d’un état initial connu (RAVOKATRA, 2007). Ainsi, il est possible de simuler l’évolution de la production rizicole dans la Commune Ankadikely Ilafy à partir des connexités du riz avec les autres activités. La simulation a été effectuée sur le logiciel MARKOV qui permet de déterminer les corrélations existantes entre les éléments d’un système, notamment, les différentes activités agricoles et/ou non agricoles dans le système d’exploitation (RALIHARIZARA, 2007). A la fin de la simulation, nous obtenons les résultats suivants : - Un graphe qui illustre les relations entre les différentes activités dans le système d’exploitation des ménages. - Le graphe de la répartition des probabilités des combinaisons des produits que le paysan peut produire. Ceci permet de dégager la tendance de production des activités étudiées dans le système. La formule de l’évolution de production du riz dans le système d’exploitation correspondante est la suivante :

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ʚCΜͮͥ ƎCΜʛ PΜͮͥ Ɣ ʨ1 ƍ ʩ PΜͯͥ 100

P symbolise la capacité de production C indique les croissances inscrites sur le graphe de l’évolution

1-3-2-2- Limite de la méthode Cette théorie ne prend pas en compte les changements externes.

1-3-3- TSIM C’est un outil basé sur Microsoft Excel pour simuler les calculs des indicateurs d’analyse de la rentabilité financière d’une exploitation.

2- Méthodes

2-1- Démarches communes aux 4 hypothèses 2-1-1- Etudes exploratoires C’est une étude préliminaire qui permet de déterminer la démarche méthodologique.

2-1-1-1- Recherches bibliographique et webiographique Les investigations consistent plus particulièrement à se pencher d’une manière objective sur des données statistiques et monographiques. Les données statistiques sur les productions rizicoles ont été recueillies auprès du SSA, du DRDR Analamanga, du CIRDR et du CSA Antananarivo Avaradrano. Elles ont été utilisées pour faire le traitement sur BCG. Par ailleurs, les données monographiques ont été obtenues auprès du GTDR Analamanga, du District Antananarivo Avaradrano et de la Commune elle-même. Celles-ci ont permis de connaître la situation agricole et notamment rizicole de notre zone d’étude. En outre, les recherches bibliographiques réalisées auprès de différents centres de documentation à savoir ceux de l’ESSA, du Département Agro-Management, de l’UPDR-Ministère de l’Agriculture et du ROR ont permis d’appréhender les situations technique, économique et politique du riz. Par ailleurs, la consultation des différents sites web sur l’internet a permis d’avoir les concepts sur les outils utilisés.

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2-1-1-2- Entretien avec les personnes ressources Les objectifs de travail ont été avancés, des consultations de personnes compétentes sur le sujet ont été réalisées. A l’issu de ces entretiens, des connaissances concernant la spéculation riz et le comportement des riziculteurs ont été acquis, ainsi que les actions déjà effectuées auprès de la commune. Ces personnes ressources sont des responsables de haut niveau de la mairie, du service de développement rural de la Commune, des chefs de fokontany et des techniciens des centres de développement rural au niveau du District Antananarivo Avaradrano.

2-1-1-3- La phase préparatoire Après les études bibliographiques, cette phase comprend l’élaboration des questionnaires d’enquête (cf. Annexe II) et la préparation de la descente sur terrain. Cette étape a été nécessaire pour optimiser la collecte des données. Elle a surtout permis de cadrer l’étude et de définir le champ et les zones d’enquêtes.

2-1-2- Phase d’enquête Cette phase constitue la réalisation des enquêtes sur terrain. L’enquête a permis de focaliser les informations sur les besoins de l’étude et de favoriser les traitements statistiques. En effet, les enquêtes ont été effectuées auprès de 87 ménages répartis sur 10 fokontany de la Commune Rurale Ankadikely Ilafy. Ces individus sont choisis aléatoirement dans leur zone d’appartenance. La répartition des enquêtes par zone est illustrée par le Tableau 2 qui suit : Tableau 2 : Répartition des enquêtes par zone et par fokontany Zones Fokontany Nombre d’enquêtés Ambohipanja 10 Zone agricole Belanitra 19 Ambohitrarahaba 5 Andafiavaratra 5 Zone urbanisée Andrononobe 5 Ankadikely 14 Andranovelona 14 Zone d'extension Antsahamarofoza 5 Manazary 5 Masinandriana 5 TOTAL 10 Fokontany 87

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Les caractéristiques et la spécificité de ces zones sont présentées en Annexe I. Compte tenu des objectifs de l’étude, nous avons concentré notre enquête sur les caractéristiques des exploitations, leurs systèmes de culture, systèmes d’élevage, systèmes d’outillage, et systèmes d’activités. Ainsi, le questionnaire comporte plusieurs types d’informations dont les principales sont les suivants : - La taille et le nombre des actifs par ménage enquêté, - Le mode d’accès à la terre et son mode de faire valoir, - Les systèmes de cultures et d’élevages pratiqués et leurs caractéristiques respectifs, - Les autres activités génératrices de revenu, - Le type d’outillage utilisé pour l’exploitation agricole, - L’occupation de la main d’œuvre pour la riziculture, - Les problèmes liés à l’agriculture et à l’élevage.

2-1-3- Traitements et analyse des données 2-1-3-1- Saisie et apurement de données Durant cette phase, les données brutes obtenues par voie de questionnaires ont été saisies et apurées dans le logiciel SPSS par le biais d’un masque de saisie afin d’uniformiser les données et de rendre facile l’exploitation.

2-1-3-2- Traitement des données C’est une étape qui consiste à évoquer les résultats des exploitations des données apurées, de manière visuelle et synoptique, l’objectif étant de démontrer les hypothèses de travail émises et relatives aux objectifs spécifiques et d’aboutir aux résultats attendus. Chaque objectif correspond donc à un traitement spécifique.

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2-1-3-3- Les démarches de vérification Elles consistent à établir les différents itinéraires à suivre pour chaque type de traitement pour l’obtention des résultats. En effet, il y a des démarches spécifiques pour chaque hypothèse.

Démarche pour l’hypothèse : « L’existence des potentialités de production de riz dans la commune Ankadikely Ilafy requiert l’identification de sa position parmi les communes du district Antananarivo Avaradrano » Les données utilisées concernent la production rizicole des quatorze (14) communes du District Antananarivo Avaradrano. Ce sont des données étalées sur quatre (04) années successives : c’est-à-dire de 2002 à 2005 et qui sont disponibles auprès du DRDR Analamanga. Ces données ont été traitées par la méthode de Boston Consulting Group. Cette méthode permet donc de déterminer la position du riz dans le District Antananarivo Avaradrano et en particulier la potentialité de la production rizicole au niveau de la Commune Rurale Ankadikely Ilafy.

Démarche pour l’hypothèse : « Dans les systèmes d’exploitation rizicoles existants, le riz est en connexion avec les activités agricoles et non agricoles et évolue en production jusqu’à l’optimum » La matrice présence-absence et la matrice de taux de croissance ont été constituées. La première matrice est une matrice binaire, établie par la pratique ou non des activités agricoles, d’élevages et des autres activités sources de revenu de chaque ménage enquêté. Au cours du traitement, les activités dont le taux d’application est inférieur ou égal à 5% ont été éliminées. La seconde est la matrice de taux de croissance. Elle indique l’évolution des productions des années 2007 et 2008. Le produit des deux matrices constitue la matrice des états initiaux à introduire dans le logiciel MARKOV.

Démarche pour l’hypothèse : « La diversité des activités pratiquées avec le riz permet de différencier chaque type d’exploitation » Dans cette démarche, le but est de dégager les différents types d’exploitants rizicoles de la commune rurale Ankadikely Ilafy.

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Etape 1 : Identification des types d’exploitation par Markov Il s’agit de mettre en évidence les activités agricoles et/ou non agricoles ayant des corrélations avec le riz lors des simulations Markoviennes. Donc, chaque système formé avec le riz correspond à un type. Etape 2 : Caractérisation des types Caractérisation par AFC L’AFC est une méthode statistique permettant de caractériser les classes obtenues précédemment en fonction du système de production rizicole de la commune. Pour cela, on a considéré les variables qualitatives et quantitatives suivantes : - Concernant les caractéristiques de l’exploitation : la taille de ménage, le nombre d’actifs par ménage ; - Concernant les activités agricoles : le type de technique culturale adoptée ; - Concernant la ressource terre : la surface rizicole ; - Concernant la ressource travail : l’occupation de la main d’œuvre familiale et de la main d’œuvre extérieure ; - Concernant la ressource capital : le système d’outillage adopté par les ménages Ces variables seront codées et chaque variable contient au moins deux (02) modalités. Ensuite, nous attribuons à chaque type leurs variables correspondantes. Et, nous avons analysé les données ainsi codées par l’AFC dans le logiciel XLSTAT. Nous avons alors obtenu un graphe montrant la répartition des variables pour chaque type. Caractérisation par TSIM La caractérisation consiste en la comparaison de la rentabilité financière de chaque système, et plus particulièrement, le revenu journalier issu des activités agricoles et les autres revenus de chaque type d’exploitation. Cette démarche a été effectuée par le biais du TSIM.

Démarche pour l’hypothèse : « L’analyse des points positifs et négatifs de la situation du système rizicole de la commune permet de dégager des propositions d’orientations » Dans cette démarche, l’analyse par la méthode des Forces, Faiblesses, Opportunités, Menaces (FFOM) a été adoptée dans divers aspects du système rizicole.

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La figure 2 suivante synthétise les démarches méthodologiques adoptées, les travaux menés pour les réaliser et les outils correspondants. Figure 2 : Synthèse méthodologique

DEMARCHES TRAVAUX MENES OUTILS

PHASE Revues bibliographiques Documents manuscrites et EXPLORATOIRE électroniques

Enquêtes formelles

COLLECTE DES Questionnaire, guide DONNEES Entretien avec les personnes d’enquête ressources

Saisie et apurement des données SPSS

Caractérisation de la zone d’étude MAPINFO, guide d’enquête

Etude de connexité MARKOV ANALYSE ET TRAITEMENT DES DONNEES Typologie des exploitations MARKOV

Caractérisation des types XLSTAT

Analyse des atouts et des contraintes FFOM

Comparaison des revenus des groupes TSIM

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La répartition des activités du travail est présentée dans le tableau 3 suivant : Tableau 3 : Chronogramme des activités

Octobre Novembre Décembre Janvier Février Mars Avril Mai

Semaines Activités 1 2 3 4 1 2 3 4 1 2 3 4 1 2 3 4 1 2 3 4 1 2 3 4 1 2 3 4 1 2 3 4 Etude bibliographique

Entretien auprès des personnes ressources Elaboration de protocole de recherche et de questionnaire Enquête sur terrain

Traitement des données et rédaction Correction et validation

Soutenance

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2-2- Limites de la méthodologie Les contraintes rencontrées durant la réalisation de ce travail résident surtout au niveau de la collecte des données. En effet, les données officielles disponibles en termes de superficie cultivée et de volume de production sont basées au niveau district et non au niveau communal. Donc, les données utilisées pour le BCG proviennent des descentes et d’une enquête locale effectuée par les responsables à chaque niveau de toutes les communes du District Antananarivo Avaradrano. Ces données semblent donc fiables. Ces données sont disponibles auprès du CIRDR Antananarivo Avaradrano pour les données de 1996 à 2003, et auprès du DRDR Analamanga pour les données de 2002 à 2005. Dans notre cas, le choix s’est orienté sur les données du DRDR pour la méthode BCG étant donné que ce sont les données les plus récentes. Par ailleurs, des contraintes ont été constatées lors de la réalisation du terrain, à savoir l’accès difficile dans certains lieux d’enquêtes, la fermeture des bureaux de fokontany et la disponibilité des paysans pendant la réalisation de l’enquête.

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II- Résultats

1-BCG du riz dans le District Antananarivo Avaradrano La matrice BCG suivante montre le positionnement de chaque commune du district Antananarivo Avaradrano suivant le taux de croissance et le volume de production du riz.

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Graphe 1 : BCG du riz dans le district Antananarivo Avaradrano

Source : Auteur/DRDR Analamanga 20

D’après ce graphe, on peut dire que : - Les communes , Manandriana, , et Anjeva appartiennent à la catégorie « Dilemme ». Ces communes ont un faible volume de production mais un fort taux de croissance. En effet, la production rizicole moyenne la plus élevée est celle de Manandriana avec 636,5 tonnes et la plus faible production est celle de Masindray avec 373,7 tonnes. En ce qui concerne le taux de croissance, le plus élevé se trouve à Manandriana avec un taux de 7,5%. - Les communes , Ambohimalaza et Viliahazo appartiennent à la catégorie « Poids mort ». Ces communes ont un faible volume de production et un très faible taux de croissance. Le maximum de production moyenne et de taux de croissance se trouve à Ambohimalaza avec 764,7 tonnes et un taux de -3,2%. - La commune est classée dans la catégorie « Vache à lait ». Cette commune présente un volume de production assez élevé avec 1 515,7 tonnes mais un faible taux de croissance avec un taux de -4%. - Les communes , , Ankadikely Ilafy, , Alasora et font partie de la catégorie « Star ». Ce sont des communes ayant un volume de production élevé et un fort taux de croissance. On enregistre le volume de production maximal à Talata Volonondry qui représente 3307,7 tonnes et le volume de production minimal dans la commune Ambohimanga Rova avec 1554 tonnes. En matière de taux de croissance, le plus faible se trouve à Alasora avec un peu moins de -0,1% contre 12,5% pour Ankadinandriana.

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2-Connexités des activités dans le s ystème d’exploitation

Le Graphe 2 qui suit montre les caractéristiques du système d’exploitation dans la commune rurale Ankadikely Ilafy. Graphe 2 : Vue globale de la connexité du système d’exploitation dans la commune

Source : Auteur, Markov

Maçon : Maçonnerie Cuviv : Cultures vivrières (taro, maïs, pomme de terre, patate douce et manioc) Légume : Légumineuses (petit pois, haricot, haricot vert) Cuma : Cultures maraîchères (brèdes, choux, tomate, carotte, concombre)

La vente de force de travail, les cultures vivrières et les l égumineuses sont les activités dépendantes avec le riz dans la commune Ankadikely , tandis que les cultures maraîchères, le commerce et la maçonnerie restent les spéculations isolées . En prenant comme tête de chaîne le riz, des connexités à trois types différents sont obtenues. Et, chaque type évolue de manière différente et se stabilise dans des itérations distinctes . D’abord, l e riz a une relation directe avec la journée : c’est-à-dire la vente de force de travail. Ensuite , le riz est en connexité avec 22 les cultures vivrières. Enfin , les légumineuses sont également en connexités avec le riz à partir de ses liaisons avec les cultures vivrières

2-1- Connexité à deux variables : riz – cultures vivrières

Le graphe 3 ci-après explique la relation entre les deux activités

Graphe 3 : connexité entre riz et cultures vivrières et tendance du système

Source : Auteur, Markov A gauche, la flèche à double tête perçue dans ce graphe montre que l e riz et les cultures vivrières affectent mutuellement leurs ress ources entre eux. La croissance rizicole envisagée s’effectue brusquement, car dès la deuxième année, elle arrive presque à la moitié et atteint son maximum à la neuvième année.

2-2- Connexité à trois variables : riz– cultures vivrières – légumineuses

Le graphe 4 suivant montre les connexités entre le riz, les cultures vivrières et les légumineuses ainsi que la tendance de production de riz jusqu’à son année de stabilité.

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Graphe 4 : Connexité entre riz, cultures vivrières et légumineuses et tendance du système

Source : Auteur, Markov

Selon ce graphe, l ’affectation des ressources se trouve mutuellement entre le riz et les cultures vivrières, tandis que les légumineuses ne font que de donner une partie de ce qu’elles ont . La courbe montre que l’évolution de la production de riz est stable à partir de la dixième année.

2-3- Connexité à deux variables : riz –journée

Le graphe 5 ci-dessous montre la relation entre les deux activités

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Graphe 5 : Connexité entre riz et journée et tendance de la production du riz

Source : Auteur, Markov Les ressources issues de la vente de main d’œuvre assurent la partie des besoins pour la riziculture car la flèche de connexité se dirige vers ce dernier. A partir de la neuvième itération, la matrice a atteint son état stable: c’est -à-dire après neuf cycles d e production.

3- Typologie des exploitations 3-1- Identification de la typologie

La figure 3 suivante montre les différents types d’exploitation rizicole existants dans la commune rurale Ankadikely Ilafy . Figure 3 : Arbre de la typologie

GROUPE 1 68% Riz - Culture vivrière

Les exploitants GROUPE 2 rizicoles 20% Riz - Culture vivrière - Légumineuses

100 % GROUPE 3 12% Riz - Journée

Source : Auteur 25

D’après les connexités du riz avec les autres spéculations, et en prenant en tête de chaîne le riz, nous pouvons catégoriser les exploitations en trois (03) groupes : - Le système riz-culture vivrière : Ce système est pratiqué par la majorité des exploitations : c’est-à-dire 68% des exploitations. Les cultures vivrières dont nous parlons ici s’agissent des cultures de manioc, de patate douce, de pomme de terre, de taro, et de maïs. - Le système riz-culture vivrière - légumineuses : Ce système est pratiqué par 20% de la population. Les légumineuses sont constituées par le haricot, le s petits pois et le haricot vert. - Le système riz – journée : le riz est généralement du riz irrigué. Le système représente 12% des exploitations.

3-2- Caractérisation des types 3-2-1- Aspect système de production Le graphe 6 suivant illustre les caractéristiques de chaque système en fonction des facteurs de production de chaque type.

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Graphe 6: Caractérisation des types d’exploitation par AFC

Source : Auteur

Nombre d’actifs Taille de ménage Surface rizicole (ACT) (MEN) (RIZ) <3 ACT-1 <3 MEN-1 <=10 ares RIZ-1 4 et 5 ACT-2 4 et 5 MEN-2 11 à 40 ares RIZ-2 6 et plus ACT-3 6 et plus MEN-3 41 à 70 ares RIZ-3

71 et plus RIZ-4

Technique améliorée Outillage Main d'œuvre (TCQ) (OUT) (MO) non TCQ-1 manuel OUT-1 MOF>=MOE MO-1 oui TCQ-2 attelé OUT-2 MOF

D’après ce graphe, le type 1 définissant le système riz – culture vivrière est caractérisé par des ménages de grande taille : c’est-à-dire de plus de 6 individus et composés de plus de 5 actifs, par l’emploi de technique semi-traditionnelle : c’est-à-dire le mode de semis en ligne, d’une main d’œuvre familiale supérieure à la main d’œuvre extérieure et d’une superficie rizicole soit inférieure à 10 ares, soit supérieure à 70 ares. Le type 2 est caractérisé par des ménages de taille moyenne entre 3 et 6 individus et entre 3 à 5 actifs par ménage. Il représente 20% des exploitations rizicoles. Ce type cultive des légumineuses comme le haricot, le petit pois et/ou le haricot vert. Ce type adopte des 27 systèmes améliorés de riziculture même si son système d’outillage est encore manuel. En outre, la superficie rizicole varie entre 10 et 40 ares tandis que la main d’œuvre salariale domine par rapport à la main d’œuvre familiale. Le type 3, défini par le système riz – journée est caractérisé des ménages de taille moyenne entre 3 et 6 individus et inférieure à 3 actifs par ménage. Le type de riziculture est traditionnel. Son système d’outillage est de type attelé marqué surtout par l’utilisation de sarcleuse, de charrue et de herse car la superficie rizicole est assez grande, elle varie entre 40 et 70 ares. Et, la main d’œuvre salariale domine également par rapport à la main d’œuvre familiale. 3-2-2- Aspect financier Les revenus journaliers par actif issu des activités de chaque type d’exploitation sont indiqués dans le graphe 7 suivant : Graphe 7 : Comparaison des revenus journaliers de chaque type d’exploitation

Source : Auteur/TSIM

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En ce qui concerne le revenu agricole par type d’exploitation, celui du type 2 : c’est-à- dire de la riziculture améliorée est extrêmement élevé par rapport aux deux autres à partir de la deuxième année avec un revenu maximal de 6480 Ariary/ jour/ actif. Le revenu du type 3 issu de la riziculture traditionnelle a obtenu le minimum de revenu maximal avec 1020 Ariary/ jour/ actif. Celui du type 1 ou encore de la technique semi-traditionnelle est de 1227 Ariary/ jour / actif. Mais, en tenant compte du nombre d’actifs par type, le revenu par actif issu de la riziculture traditionnelle est plus élevé que celui de la riziculture semi-traditionnelle avec respectivement 340 contre 245 Ariary / jour / actif. Pour le revenu non agricole, celui du type 1 qui est le commerce présente le maximum de revenu avec 632 Ariary / jour / actif. Ensuite, le revenu maximal de la vente de force de travail pour le type 3 est de 531 Ariary. Enfin, celui de la maçonnerie pour le type 2 est le plus faible avec 125 Ariary seulement. Les détails des calculs se trouvent en Annexe III.

4- Les forces, faiblesses, menaces et opportunités L'analyse des forces et faiblesses ainsi que des opportunités et menaces pour le riz se présente dans le tableau 4 ci-après : Tableau 4 : Forces, faiblesses, opportunités et menaces du système rizicole FORCES FAIBLESSES

Sur le plan physique

- Potentiel cultivable important - Problème de maîtrise d’eau - Ressources en eau importantes. Les - Inondations et ensablements périodiques rivières d’Imamba, d’Ikopa et de Sisaony des terrains de cultures par suites des alimentent l’agriculture d’Avaradrano ruptures des digues de la rivière IMAMBA (rive droite) pendant les périodes de crues (digues « fusibles ») - Mauvais état de certains barrages hydro – agricoles Sur le plan structurel

- Etat défaillant des réseaux d’irrigation, - Eloignement de certains fokontany Zones à potentiel structurel bien identifiées pénalisant le suivi des activités agricoles - Mal organisation sur l’utilisation de barrage hydro – agricole Sur le plan économique

Domination de la riziculture au niveau de la - Coût élevé du crédit et des intrants, commune - Surface exploitée par ménage restreinte

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Sur le plan technologique

- Les paysans commencent à pratiquer - Faible maîtrise de l’eau et mauvaise gestion progressivement les techniques des périmètres irrigués améliorées - Faible recours et accès aux technologies de - Disponibilité des semences améliorées production améliorée et aux intrants, auprès de la commune - Domination de méthode traditionnelle sur la riziculture notamment dans la zone rurale ou agricole de la commune Sur le plan ressources humaines

Existence d’un service de développement rural AUE peu fonctionnelles fonctionnel auprès de la mairie pour s’occuper de l’agriculture et de l’élevage

OPPORTUNITES MENACES

Sur le plan physique

- Conditions agro écologiques favorables à - Retard de pluie pour les cultures la riziculture pluviales - Possibilités d’accroître les superficies - Inondation des rivières rizicoles par l’aménagement de vastes étendues de plaines non encore exploitées Sur le plan structurel

- Possibilité d’extension de l’étendue de la - Aménagements hydro agricoles surface cultivée dans la zone d’extension insuffisants (cf. Annexe VII) - Possibilité d’aménagement agricole Sur le plan économique

- Inexistence d’infrastructures de stockages et de commercialisation (places de Proximité de la ville marchés) - Faible pénétration des services financiers de proximité - Faible intégration de l’aval de la filière Sur le plan technologique

Vulgarisation intense de nouvelles techniques - Faible niveau d’équipement améliorées - Lacunes en méthodes d’approche n’intégrant pas l’ensemble d’un paquet technologique (intrants et matériels, maîtrise d’eau, techniques culturales …) - Insuffisance des systèmes de diffusion de techniques améliorées

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Sur le plan ressources humaines

- Collaboration de la Commune avec - Insuffisance de formation technique, des d’autres entités de développement de la techniciens d’appui filière riz - Insuffisance de recyclage des agents de terrain Autres

- Politique de transfert de gestion des périmètres aux AUE non encore totalement appliquée, et donc peu opérationnelle - Insuffisance d’informations

D’après ce tableau, les forces et les opportunités concernent la disponibilité de l’eau, d’un potentiel cultivable ainsi que l’existence d’une structure d’appui pour le développement agricole dans la commune. Les producteurs sont également motivés à l’issue d’intenses vulgarisations de nouvelles techniques améliorées. Les faiblesses et les menaces concernent la maîtrise et la gestion de l’eau, les approvisionnements en intrants, l’insuffisance de renforcement de compétences ainsi que l’inexistence de système d’informations.

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III- Discussions et recommandations

1- Discussions Les discussions consistent à analyser et expliquer les résultats obtenus par rapport aux hypothèses émises. En d’autres termes, cette partie cherche à vérifier la conformité des résultats par rapport aux hypothèses avancées et d’analyser par la suite les écarts.

1-1- Position du riz dans le district Antananarivo Avaradrano D’après la matrice BCG, six (06) communes du District Antananarivo Avaradrano se trouvent dans la classification « star ». Dans ces communes, il est évident que le riz est la spéculation dominante. En effet, ces communes disposent de vastes superficies cultivées en riz irrigué et les plus maîtrisées en eau également. Ce qui leur confère un moyen de pratiquer des techniques améliorées. Toutefois, ces derniers temps, la demande en construction des bâtiments s’est accrue. Alors, beaucoup de rizières sont transformées en terres de briqueterie. Cela concerne notamment les communes ayant des taux de croissance négatifs comme Alasora par exemple. La zone d’étude, quant à elle, se place parmi les zones à forte potentialité en matière de riziculture parmi les communes périurbaines. En effet, la Commune Ankadikely Ilafy dispose d’une grande zone productrice de riz, dite zone agricole constituée de trois fokontany dont Belanitra, Ambohipanja et Antanandrano. En effet, 72% de la zone agricole sont dominées par la riziculture, soit 62% de la superficie rizicole totale de la commune (cf. Annexe IV). De plus, cette zone agricole jouit de la plaine de Laniera qui est une vaste plaine de riziculture intégrant plusieurs communes. Selon l’entretien avec les techniciens du service de développement rural, la commune jouit de 43 ha de cette plaine, cultivée entièrement et traditionnellement. C’est pourquoi la croissance est presque nulle entre 2002 et 2005 avec un taux de 0,1% seulement entre 2002 et 2005. Pour les communes appartenant dans la classe « Poids mort », les paysans cultivent pour l’autosubsistance, de manière traditionnelle entraînant un faible rendement et sur une surface restreinte. Les superficies maîtrisées en eau ne représentent que 5% de la surface rizicole pour Fieferana, environ 10% pour Viliahazo et 9% pour Ambohimalaza [CIRDR, 2008]. Ce qui ne leur permet pas de favoriser les techniques améliorées. En outre, ces communes sont les moins peuplées du district. 32

Dans la commune Ambohimangakely qui se situe dans la « vache à lait », les riziculteurs pratiquent les techniques culturales appropriées, telle que le SRI, le SRA et le repiquage en ligne. Ce qui a contribué à l’augmentation de la production. Malgré cela, certaines parcelles rizicoles ont été aménagées en infrastructures routières et d’autres en terres de briqueterie. La croissance est alors devenue faible avec un taux de -4%. Pour les communes classées dans la catégorie « dilemme », le problème de maîtrise d’eau incite les riziculteurs à maintenir le mode de culture traditionnel entraînant une faible productivité. Ainsi, le faible pourcentage de la surface maîtrisée en eau démotive les paysans et ne leur permet pas d’augmenter la productivité.

1-2- Connexité entre les différentes activités du système d’exploitation Connexité riz-journée La culture de riz nécessite beaucoup de main d’œuvre depuis le labour jusqu’à la récolte. Deux cas peuvent se présenter : D’une part, la main d’œuvre familiale est insuffisante, et le ménage fait appel à des salariés agricoles. Dans ce cas, la surface rizicole est grande et nécessite beaucoup de main d’œuvre. D’autre part, la main d’œuvre familiale n’est pas disponible parce que les actifs du ménage ont d’autres activités. D’un autre point de vue, les salariés agricoles, que ce soit par la vente de force de travail ou par l’entraide, affectent les ressources obtenues vers leurs propres exploitations rizicoles. Connexité riz-cultures vivrières Par ailleurs, les cultures vivrières sont utilisées comme aliments des ménages pendant la période de soudure. Plus précisément, ils remplacent le riz pour assurer la main d’œuvre extérieure. Ceci se passe pendant la période de préparation rizicole traduite par l’augmentation de prix du riz, appelé aussi « fahavaratra » [Enquête 2009]. D’où, la relation entre les cultures vivrières et le riz. Par ailleurs, la croissance rizicole envisagée s’effectue brusquement, car dès la deuxième année, elle arrive presque à la moitié. De ce fait, l’affectation directe des ressources entre deux activités permet à l’une et à l’autre de donner presque la moitié de ce qu’elle a. D’où l’accroissement rizicole à 50% au deuxième cycle d’exploitation et la stabilité à la neuvième année. Connexité riz-cultures vivrières-légumineuses La période de récolte des légumineuses, vers les mois de septembre et octobre, correspond à la période de préparation du riz, plus particulièrement pour les techniques améliorées qui commence en mois d’octobre et novembre. La production est entièrement 33 destinée à la vente à cause des risques de pourritures. Et, les revenus sont donc affectés à la préparation du riz. En outre, pendant les mois d’avril et mai, caractérisés par la préparation des cultures vivrières et légumineuses, l’affectation des mains d’œuvres est très marquée. Ceci explique les relations directes de riz -cultures vivrières -légumineuses. Notons qu’environ 6% des ménages enquêtés seulement vendent une partie de la production du riz pour les produits de première nécessité et pour d’autres activités [enquête 2009]. Dans ce système, le taux de croissance évolue lentement étant donné que l’affectation des ressources s’effectue entre 3 activités.

Par ailleurs, d’après le résultat obtenu auprès des individus enquêtés, les cultures maraîchères, les volailles et le porc n’ont pas de relation directe avec le riz. Or, ils constituent également d’autres sources de revenu non négligeable. D’ailleurs, les cultures maraîchères telles que les choux, les tomates et les brèdes sont mêmes des cultures caractéristiques de la commune.

1-3- Typologie des exploitations 1-3-1- Aspect système de production Pour le groupe 1, la plupart des exploitants sont des métayers. C’est pourquoi certains ménages arrivent à exploiter jusqu’à plus de 70 ares. Par souci d’augmentation de la production, le mode de semis en ligne est très pratiqué étant donné sa productivité par rapport à la technique traditionnelle. En outre, les ménages n’ont pas les moyens adéquats et intrants nécessaires aux normes des techniques appropriées. Il y a aussi le problème de maîtrise d’eau. Pour le groupe 2, les Légumineuses sont généralement destinées à la vente pour compléter le paiement de la main d’œuvre salariale. En outre, le système d’outillage de ce type est manuel car pour lui, ce sont les salariés agricoles qui emmènent avec eux les matériels nécessaires aux travaux comme la herse, la charrue et même les bœufs de traits. Ce type adopte également les techniques améliorées sur une partie ou toutes les parcelles rizicoles. En effet, ce type dispose des parcelles maîtrisées en eau et d’une facilité d’accès aux intrants. La plupart des individus du groupe 3 sont localisés dans la zone agricole (cf. Annexe II). Ils pratiquent encore la riziculture traditionnelle à cause du problème de maîtrise d’eau dans cette zone. Par ailleurs, les actifs ont d’autres occupations comme la vente de force de travail ou encore d’autres opportunités de travail. 34

1-3-2- Aspect financier Pour le groupe 2, les productions sont nettement plus élevées pour les techniques améliorées par rapport à la riziculture traditionnelle. Selon le résultat des enquêtes, la maçonnerie ne rapporte que peu de revenu par actif par jour (cf. Annexe III) alors que la rentabilité des exploitations rizicoles est plus prometteuse que jamais avec l’adoption de techniques améliorées. Donc, la maçonnerie semble ainsi être délaissée aux profits de la riziculture améliorée. Pour les deux autres groupes, la pratique des techniques traditionnelles persiste. En effet, les techniques améliorées exigent avant tout la maîtrise d’eau, le respect du calendrier cultural et une forte quantité de main d’œuvre notamment pour le repiquage et le sarclage. Ce qui n’est pas disponible pour ces deux types. La pratique d’autres activités est donc intéressante pour ces types. D’après les enquêtes, le commerce est une activité non négligeable pour le type 1 car elle est plus rentable que la riziculture actuelle. Il en est de même pour le type 3 qui a un revenu agricole faible mais un revenu quotidien élevé pour la journée. En outre, d’autres d’opportunités de travail attirent la population étant donné la proximité relative de la capitale. D’ailleurs, certains fokontany sont déjà urbanisés comme Ambohitrarahaba et Andrononobe.

1-4- Analyse des atouts et des contraintes D’après cette analyse, l’eau est abondante dans la commune mais sa gestion et sa maîtrise est encore un problème à résoudre. En effet, beaucoup de parcelles notamment dans la zone agricole (cf. Annexe I) risquent d’être inondées ou asséchées. Cela est dû à l’insuffisance de l’aménagement des infrastructures hydro-agricoles. Il y a aussi la mauvaise gestion de l’eau étant donné que les AUE sont mal organisées. Par conséquent, les riziculteurs pratiquent la riziculture en amont de la rivière avec le riz irrigué. En outre, la commune appuie les riziculteurs sur l’approvisionnement en intrants. C’est un moyen de motiver ceux qui adoptent déjà les techniques améliorées et un moyen d’inciter les riziculteurs traditionnels à adopter les techniques améliorées. Seulement, cela est effectué sur base de quota sans passer par les besoins et il peut y avoir un retard de l’approvisionnement en intrants par rapport au calendrier agricole. Cela explique la réticence des riziculteurs à adopter les techniques améliorées. 35

En ce qui concerne les infrastructures hydro-agricoles, l’aménagement est également important. La commune collabore déjà avec différents partenaires comme ONN pour les petits travaux d’entretien, mais pour les grands aménagements, elle a besoin de l’Etat. Par ailleurs, la diffusion des informations est une grande lacune que ce soit entre les entités de développement rural et les autorités locales de base comme les fokontany, mais également au niveau des paramètres économiques comme les prix sur le marché, etc.

2- Recommandations Dans cette partie, nous allons tenter de donner des réponses à la problématique et apporter à partir de ce travail de mémoire, des propositions d’orientations de développement pour le riz.

2-1- Valoriser la potentialité de la commune Certes, Ankadikely Ilafy est déjà dans la catégorie star en matière de production rizicole. Toutefois, quelques améliorations semblent nécessaires pour valoriser cette potentialité. Etant donné que les zones rizicoles sont toutes exploitées, l’amélioration du rendement est donc recommandée. Les techniques de riziculture doivent être améliorées pour faire face à la persistance de la technique traditionnelle. Dans la commune, les techniques améliorées telles que le SRA, le SRI et le SRIGB sont déjà connus par les riziculteurs.

2-2- Développer les autres cultures pour développer la riziculture Les cultures maraîchères n’ont pas de lien de dépendance avec le riz. Elles peuvent être traitées comme filière. D’ailleurs, elles sont pour la plupart du temps destinées à la vente. L’organisation d’une structure de commercialisation est importante car Ankadikely est l’une des communes approvisionnant les marchés de la capitale en matière de produits maraîchers. Et, ces derniers peuvent constituer des compléments avec les cultures vivrières et les légumineuses pour subvenir aux besoins au moment des travaux rizicoles. En d’autres termes, le développement des autres cultures est recommandé pour financer la riziculture.

2-3- Diversifier les cultures En ce qui concerne les structures de productions de chaque type, la diversification des cultures doit être poussée pour multiplier l’allocation considérable des ressources vers la riziculture. Cela permet ainsi de réduire et d’éparpiller les risques car si l’une des spéculations 36 est peu productive, elle sera comblée par les autres. Le groupe 2 a été l’exemple de cette diversification de culture et le résultat révèle que c’est le groupe disposant le revenu agricole le plus élevé. Pour les autres types, les autres activités génératrices de revenu doivent être développées pour combler les dépenses pour la riziculture et non seulement pour assurer l’alimentation.

2-4- Résoudre le problème de maîtrise d’eau et faciliter l’approvisionnement en intrants Tout d’abord, la résolution du problème de maîtrise d’eau notamment dans les zones productrices est le garant de l’adoption des techniques améliorées de riziculture. Dans ce cas, il serait plus stratégique d’aménager les ouvrages hydroagricoles et d’assurer une bonne gestion de l’eau (cf. Annexe V). Ensuite, la promotion des intrants agricoles permet aux paysans d’accroître leurs productivités après avoir régulariser l’utilisation des eaux. Elle doit être effectuée, du moins une fois par an pour encourager les riziculteurs et que la technique améliorée soit incitée. La Commune Ankadikely Ilafy a déjà entrepris l’approvisionnement en semences afin de motiver les exploitants qui appliquent les techniques améliorées. Il s’agit d’une action encourageante qui mérité d’être continuée. Seulement, les semences sont distribuées sur base de quota. Alors, remettre cet approvisionnement en semences en main d’organismes privés est également un moyen de pérenniser cette structure. Le renforcement des capacités des riziculteurs doit être appuyé par des techniciens extérieurs à la commune. En outre, il faudrait aménager les surfaces cultivables de la commune et améliorer le système d’informations entre la commune et les agents de terrain agricoles, et entre les entités de développement rural telles que le CSA, et le CIRDR.

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Conclusion

A Madagascar, le riz détermine les performances de secteur agricole malgache. L’objet de ce travail est d’étudier un cas de système rizicole périurbain, en partant de la logique paysanne et de sa situation actuelle. La Commune Ankadikely a été choisie pour cette étude. L’approche par la méthode de Boston Consulting Group (BCG) révèle qu’Ankadikely est une commune à forte potentialité rizicole avec un taux de croissance de 0,2% dans le district Antananarivo Avaradrano. L’hypothèse 1 est confirmée. L’accroissement de potentialité de cette zone, selon la politique de l’Etat, pour le triplement de production rizicole en 2012, sera possible si la promotion des intrants continue, l’ouvrage hydroagricole est bien entretenu et que l’utilisation des eaux soit bien organisée. L’analyse markovienne a permis de dégager trois types d’activités bien distinctes en interdépendance avec la riziculture : le groupe 1 désigne le système riz-culture vivrière, le deuxième est caractérisé par le système riz-culture vivrière-légumineuse et le groupe 3 désigne le système riz-journée. Ils se distinguent, non seulement par la diversité des activités, mais également par le type de technique utilisé, la superficie des rizières et la taille de ménage. Les hypothèses 2 et 3 sont également confirmées. Pour ces spéculations en connexités avec le riz, l’intensification et la diversification culturales doivent être favorisées pour répartir les risques et pour augmenter les ressources affectées pour la riziculture. Les cultures maraîchères forment un système isolé et représentent une source de revenu importante. Elles peuvent être traitées comme filière. Enfin, l’analyse FFOM confirme la dernière hypothèse car elle a permis d’analyser les points positifs et négatifs du système et de dégager des propositions d’orientations. Comment assurer une gestion efficace et efficiente de l’eau au niveau des communes à faible maîtrise d’eau? Est-il possible de pérenniser la structure d’approvisionnement en intrants agricoles pour les riziculteurs?

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2. CIRDR, « Evolution de la production rizicole dans les communes de district Antananarivo Avaradrano », 1993 – 2003 3. CIRDR, « Situation de la surface agricole de district Antananarivo Avaradrano », 2007 4. CIRDR, « Diagnostic de la situation rizicole actuelle de la CIRDR Antananarivo Avaradrano », 2007 5. CIRDR, « Monographie du district Antananarivo Avaradrano », 2008 6. Commune Rurale Ankadikely Ilafy, « Monographie de la commune Ankadikely », 2008 7. Commune Rurale Ankadikely Ilafy, « Plan Communal de Développement de la Commune Ankadikely », 2004 8. CSA Avaradrano, « Etat des lieux du district Antananarivo nord », 2008 – 2009, 76p 9. DRDR, « Données de base agricole de la commune Ankadikely », 2001 10. DRDR, « Rapport d’activité, Situation des cultures maraichères de rentes du district Antananarivo Avaradrano », 2007

11. MAEP – « Résultat d’Observatoire du Riz, Fiche technique de SRI, SRA et riz pluvial », 2007 12. MAEP – UPDR, « Calendrier agricole des hauts plateaux de Madagascar », 2004- 2005 13. MAEP – UPDR, « Politique de développement rizicole », horizon 2010, 21p. 14. MAEP- « Service des Statistiques Agricoles, Production rizicole de la province de Tananarive », 2005 – 2008 15. MAEP, « Rapport d’enquête provisoire, recensement agricole », 2004 – 2005 16. MAEP, « Recensement de l’agriculture », 2003, 61p 17. Programme ILO, « Recensement au niveau des communes ; census » ; 2001 18. RALIHARIZARA Julliard, « Contradiction et complémentarité de l’approche filière et de l’approche systémique perçue à travers la chaine de Markov », Mémoire de fin 39

d’études en vue de l’obtention de DEA à l’ESSA- Département Agro- Management, 2007 19. RAMAROLAHY Adolphe, « Analyse prospective des produits agricoles dans les communes rurales d’, d’Ambohimiadana et de Sabotsy Ambohitromby du district d’Andramasina dans la région d’Analamanga », Mémoire de fin d’études en vue de l’obtention de DEA à l’ESSA, Agro-Management, 2008 20. RAVOKATRA Mamiharintsoa Haritiana, « Elaboration de réseaux d’approvisionnement en riz dans les régions de Sofia et de Diana », Mémoire de fin d’étude à l’ESSA- Département Agro- Management, 2007, 52p

Webiographie http://membres.lycos.fr/hconline/strategie/matrice_bcg.htm, 22 décembre 2009

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Annexes

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Liste des annexes

ANNEXE I : GENERALITES SUR LA ZONE D’ETUDE ...... - 1 - ANNEXE II : QUESTIONNAIRE ...... - 4 - ANNEXE III : SIMULATION DES ETATS FINANCIERS DES EXPLOITATIONS ...... - 7 - ANNEXE IV : TABLEAUX RECAPITULATIFS RIZICOLES DE LA COMMUNE ANKADIKELY ILAFY ...... - 25 - ANNEXE V : EXEMPLE DE MODE D’AMENAGEMENT HYDROAGRICOLE ET DE GESTION DE L’EAU ...... - 27 - ANNEXE VI : INFORMATIONS GENERALES SUR LES DIFFERENTS MODES DE CULTURE DU RIZ ...... - 28 - ANNEXE VII : PROTOCOLE DE RECHERCHE ...... - 36 - ANNEXE VIII : PRODUCTION RIZICOLE DE LA PROVINCE D’ANTANANARIVO ...... - 40 - ANNEXE IX : PRODUCTION RIZICOLE DANS LE DISTRICT AVARADRANO ... - 41 - ANNEXE X : SUPERFICIE ET PRODUCTION DES SPECULATIONS DE LA COMMUNE ...... - 42 - ANNEXE XI : ORGANIGRAMME DE LA COMMUNE ANKADIKELY ILAFY ...... - 43 - ANNEXE XII : EVOLUTION DES ITERATIONS DE MARKOV ...... - 44 - ANNEXE XIII : CARACTERISTIQUES DE CHAQUE TYPE ...... - 46 - ANNEXE XIV : CALENDRIER CULTURAL DU RIZ D’AVARADRANO ...... - 46 - ANNEXE XV : RESUME DES DONNEES AVANT LE TRAITEMENT ...... - 47 -

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Liste des tableaux des annexes

Tableau 1 : Evolutions des paramètres démographiques entres 2005 et 2008 ...... - 2 - Tableau 2 : Répartition de la population par Fokontany, sexe et classe d’âge ...... - 3 - Tableau 3 : Calculs économiques ...... - 7 - Tableau 4 : Eléments de calcul financier...... - 7 - Tableau 5 : Détails des investissements (en valeur) ( type 1) ...... - 8 - Tableau 6 : Investissements en valeur (type 1) ...... - 8 - Tableau 7 : Amortissement des investissements (type 1) ...... - 8 - Tableau 8 : Volume de production en quantité (type 1) ...... - 8 - Tableau 9 : Chiffre d'affaires (type 1) ...... - 8 - Tableau 10 : Consommations Spécifiques d'une unité d'œuvre (type 1) ...... - 9 - Tableau11 : Autres approvisionnements (type 1) ...... - 9 - Tableau 12 : Evolution de l'effectif du personnel (type1) ...... - 9 - Tableau 13 : Détermination des prix de vente et prix de revient (type 1) ...... - 9 - Tableau 14 : Bilan (type 1) ...... - 10 - Tableau 15 : Compte de résultat par nature (type 1) ...... - 11 - Tableau 16 : Tableau des flux de trésorerie (type 1) ...... - 12 - Tableau 17 : Détails des investissements en quantité (type 2) ...... - 13 - Tableau 18 : Investissements en valeur(type 2) ...... - 13 - Tableau 19 : Amortissement des investissements (type 2) ...... - 13 - Tableau 20 : Volume de production en quantité( type 2) ...... - 13 - Tableau 21 : Chiffre d'affaires (type 2) ...... - 14 - Tableau 22 : Consommations Spécifiques d'une unité d'œuvre (type 2) ...... - 14 - Tableau 23 : Autres approvisionnements (type 2) ...... - 14 - Tableau 24 : Evolution de l'effectif du personnel (type 2) ...... - 14 - Tableau 25 : Détermination des prix de revient et prix de vente (type 2) ...... - 14 - Tableau 26 : Compte de résultat par nature (type 2) ...... - 15 - Tableau 27 : Bilan (type 3) ...... - 16 - Tableau 28 : Tableau des flux de trésorerie (type 2) ...... - 17 - Tableau 29 : Détails des investissements (type 3) ...... - 18 - Tableau 30 : Investissements en valeur (type 3) ...... - 18 - Tableau 31 : Amortissement des investissements (type 3) ...... - 18 - Tableau 32 : Volume de production en quantité (type 3) ...... - 18 -

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Tableau 33 : Chiffre d'affaires (type 3) ...... - 18 - Tableau 34 : Consommations Spécifiques d'une unité d'œuvre (type 3) ...... - 19 - Tableau 35 : Autres approvisionnements (type 3) ...... - 19 - Tableau 36 : Evolution de l'effectif du personnel (type 3) ...... - 19 - Tableau 37 : Détermination des prix de revient et prix de vente (type 3) ...... - 19 - Tableau 38 : Compte de résultat par nature (type 3) ...... - 20 - Tableau 39 : Bilan (type 3) ...... - 21 - Tableau 40 : Tableau des flux de trésorerie (type 3) ...... - 22 - Tableau 41 : Tableau synoptique des états financiers des trois types ...... - 23 - Tableau 42 : Revenu agricole journalier ...... - 24 - Tableau 43 : Revenu agricole journalier par actif ...... - 24 - Tableau 44 : Autre revenu journalier par actif ...... - 24 - Tableau 45 : Superficie rizicole par rapport à la superficie de fokontany ...... - 25 - Tableau 46: Superficie rizicole par rapport à la superficie de chaque zone ...... - 26 - Tableau 47 : Pourcentage moyen des superficies rizicoles selon l’état de la rizière...... - 26 - Tableau 48 : Pourcentage moyen d’adoption des techniques culturales par les exploitants - 26 - Tableau 49 : Estimation des productions du riz de 2005 à 2008 dans la province de Tananarive ...... - 40 - Tableau 50 : Evolution de la production rizicole dans le District Avaradrano ...... - 41 - Tableau 51 : Surface cultivée et production par type de culture ...... - 42 - Tableau 52 : Caractéristiques de chaque type ...... - 46 - Tableau 53 : Statistique descriptive des exploitations ...... - 47 - Tableau 54 : Fréquence des activités sur les individus enquêtés ...... - 48 -

- 1 -

ANNEXE I : GENERALITES SUR LA ZONE D’ETUDE

La Commune d’Ankadikely Ilafy, géographiquement attenante à la partie septentrionale de la Commune urbaine d’Antananarivo et de trouvant dans une position barycentrique privilégiée, par rapport aux autres communes rurales qui seront appelées à devenir le futur mégalopole socio –économique et politique de la partie Nord de la Capitale, comprend trois (3) zones principales dont les axes stratégiques de développement peuvent être différents selon les spécificités monographiques, démographiques, foncières, socio – culturels. La Commune Rurale d’Ankadikely Ilafy comprend Dix sept (17) Fokontany :

Ambohitrarahaba, Andafiavaratra, Andrononobe, Mandrosoa, Antanetibe, Belanitra, Ambohipanja, Ankadikely, Ilafy, Manjaka, Antsampandrano, Ambohibe, Manazary, Masinandriana, Andranovelona, Ambohitraina, Antsahamarofoza et Antanandrano.

Ces fokontany sont regroupés en trois zones spécifiques de développement tenant compte :

- Les environnements physiques /géographiques et socio-culturels - Les ressources et atouts de développement existants ou pouvant l’être - Les principales activités génératrices de revenus, exercées par la population - La proximité relative de la Capitale, partant de l’influence du développement à court terme de cette mégalopole socio-économique - La position barycentre de la Commune d’Ankadikely Ilafy par rapport aux sous régions du MAROVATANA – VONIZONGO, du VAKIN’I MANANARA (ANJOROROBE), du VAKIN’IADIANA et de l’AVARADRANO, dont les potentialités ne sont pas sans avoir des influences sur le développement de la Commune

Une première zone dite zone urbanisée : immédiatement juxtaposée et limitrophe de la Commune urbaine, formée par les Fokontany de : Ambohitrarahaba, Andafiavaratra, Andrononobe, Manjaka, Ankadikely et Mandrosoa. Une deuxième zone dite zone agricole: riveraine ou incluse dans le périmètre agricole de laniera, constituée par les Fokontany de : Belanitra, Ambohipanja, Antanandrano. Une troisième Zone ou zone d’extension : située sur les collines de la partie orientale et méridionale de la Commune, entre les routes nationales RN2 qui conduit vers le port long courrier de Toamasina) et RN3 (de désenclavement de la région agricole d’ ainsi - 2 - que de la vallée de la rivière Mananara), comprenant les Fokontany de : Masinandrina, Manazary, Antsampandrano, Ambohitraina, Andranovelona, Antsahamarofoza Situation géographique et délimitation administrative Région : Analamanga District : Avaradrano Commune rurale : Ankadikely Ilafy Communes voisines : - Au nord : Commune rurale de Sabotsy Namehana - Au Sud : Commune urbaine d’Antananarivo (5 ème et 6ème arrondissement) + Commune rurale d’Ambohimangakely - A l’est : Commune rurale de Fieferana - A l’ouest : Commune urbaine d’Antananarivo (6 ème arrondissement) Superficie totale : approximative 37 km² Distance par rapport à la ville d’Antananarivo : 8 Km Données et situations démographiques Nombre d’habitants : 80.596 (source : recensement de Décembre 2008) Densité de population : 2.141 habitants / km² (moyenne rapportée à la superficie totale approximative de la Commune) Taille des ménages : 6 personnes en moyenne (source : recensement de Décembre 2008). Tableau 1 : Evolutions des paramètres démographiques entres 2005 et 2008

Paramètres – Années 2006 2007 2008 - Nombre d’habitants 76.310 78.400 80.272

- Naissances 1575 1455 1168

- Décès 224 191 240 - Taux de natalité (%o) 20.6 18.55 14.55 - Taux de mortalité (%o) 2.93 2.43 2.98

- Taux de croissance (%) 2.8 2.7 2.4

Sources: Commune Ankadikely Ilafy

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Tableau 2 : Répartition de la population par Fokontany, sexe et classe d’âge

0.5 ans 6-20 ans 21-37 ans 38-50 50+ N° FOKONTANY H F H F H F H F H F 1 Ambohitrarahaba 488 456 1537 1704 2115 2195 1009 970 786 739

2 Andrononobe 315 332 1326 1298 1575 1719 601 659 418 439

3 Ankadikely 230 215 1200 1438 1240 1339 680 755 575 680

4 Mandrosoa 365 395 1198 1274 1340 1385 844 903 219 270

5 Andafiavaratra 275 283 1064 983 1531 1517 721 655 382 362

6 Belanitra 247 297 1112 1168 1099 1062 371 451 371 362

7 Manjaka 204 271 1123 1184 995 1147 352 368 447 394

8 Ilafy 271 278 909 923 765 799 470 458 557 608

9 Ambohipanja 181 198 747 769 769 739 318 335 256 258

10 Antanandrano 161 183 588 596 578 581 319 335 226 233

11 Masinandriana 138 96 264 242 242 272 122 121 110 110

12 Antsampandrano 85 91 264 266 248 232 84 95 78 79

13 Manazary 67 78 187 195 162 168 65 64 57 60

14 Andranovelona 47 54 153 189 161 161 74 69 30 39

15 Ambohibe 60 65 134 126 158 168 43 67 52 63

16 Ambohitraina 40 34 150 146 117 109 38 42 126 90

17 Antsahamarofoza 27 32 121 127 85 89 32 33 41 44

TOTAL 3201 3358 12077 12628 12181 13180 13704 6380 4731 4830

Sources: Commune Ankadikely Ilafy

Nombre de barrages de retenues d’eau : cinq (5), toutes fonctionnelles localisés respectivement dans les fokontany de Belanitra (1), Ambohipanja (1), Antsahammarofoza (1), Antsampandrano (1) Et Andranovelona (1)

Infrastructures physiques Routes praticables toute l’année : 85,20 Km dont RN (route nationale) : 5,20 Km ; RIP (route d’intérêt provincial) : 10 Km (Ankadikely  Belanitra: 3Km ; Ankadikely  Andranovelona: 7Km) et RIC (route d’intérêt communal) : 70 Km (Bitumées : 8,70 Km, Non bitumées : 76,50 Km) et pistes rurales accessibles toute l’année (RIP comprise) : 76,50 Km

- 4 -

ANNEXE II : QUESTIONNAIRE

- 5 -

- 6 -

6. FAMBOLENA 1/ 2/ 3 Eny/tsia

Impiry Manofa Terroir* Velaran-tany (ara) Halavi Vokatra (kg) Mampiasa*

Karazany miakatra? tany ve?* 2007 2008 2007 2008 rany* 2007 2008 zezika/fanafody

Vary netiparazana

Vary ketsa ligne

Vary SRI

Vary SRA

Vary GB

Mangahazo

Vomanga

Ovy

Karoty

Voatabia

Katsaka

Tsaramaso

Saonjo

Laisoa

Anana

Poivron

Voanjo

Petit pois concombre

Haricot vert

*Terroir : 1 : tanimbary ; 2 : tanety ; 3 : baiboho ; 4 : autre (inona) *Halavirany 1 : Lavitra be ; 2 : antonony ; 3 : akaiky *Manofa ve 1 : raha eny, 1 : aloa vola ny hofany ; 2 : ny vokatra no zaraina (firy % ?) *Mampiasa zezika/fanafody z1: zezi-pahitra; z2: zezika chimique; z3: izy roa na f (fanafody) na zf (fanafody sy zezika)

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ANNEXE III : SIMULATION DES ETATS FINANCIERS DES EXPLOITATIONS

Tableau 3 : Calculs économiques TYPE 1 TYPE 2 TYPE 3

Labour (hj) 24 25 38

Semis (hj) 10 10 17

Entretien (hj) 15 20 10

Récolte (hj) 24 28 38

Semence (kg) 5,8 2,3 18,45

Fumure (kg) 116 213,5 164

NPK (kg) 87 160 0

Produit phyto (L). 0,87 0,86 0

Urée (kg) 0,58 17,3 0

Source : Auteur

Tableau 4 : Eléments de calcul financier Taille Nombre Surface Main Outillage Technique ménage actifs rizicole d’œuvre Type 1 6 et plus 6 et plus <= 10 ares Familiale Manuel Traditionnelle >70 ares Type 2 Entre 3 et 6 3 à 5 10 à 40 ares Salariale Manuel Améliorée Type 3 Entre 3 et 6 < 3 40 à 70 ares Salariale Attelé Traditionnelle Source : Auteur

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TYPE 1 : Riziculteurs semi-traditionnels

Tableau 5 : Détails des investissements (en valeur) ( type 1)

DESIGNATION P.U. A N N E E 1 2 3 4 5 Angady 3 000 2 2 Fourche 3 000 1 1 Rateau 3 000 1 1 Pelle 3 000 1 1 Sarcleuse 40 000 1

Tableau 6 : Investissements en valeur (type 1)

DESIGNATION ANNEE GLOBAL 1 2 3 4 5 Angady 6 000 0 0 6 000 0 12 000 Fourche 3 000 0 0 0 3 000 6 000 Rateau 3 000 0 0 0 3 000 6 000 Pelle 3 000 0 0 0 3 000 6 000 Sarcleuse 40 000 0 0 0 0 40 000 s/s total 55 000 0 0 6 000 9 000 70 000 F R I 2 634 996 2 634 996 Nombre de mois FRI 6 TOTAL 2 689 996 0 0 6 000 9 000 2 704 996

Tableau 7 : Amortissement des investissements (type 1)

ANNEE 1 2 3 4 5 Dotation annuelle 8 250 8 250 8 250 8 250 8 250 Amortissement cumulé 8 250 16 500 24 750 33 000 41 250

Tableau8 : Volume de production en quantité (type 1) Production moyenne initiale (kg) 3671,40 Capacité théorique en kg 6029,40

DESIGNATION ANNEE 1 2 3 4 5 Taux d'exploitation % 50% 75% 88% 94% 97% Croissance 1 836 459 60 4 0 Riz 5 507 5 966 6 026 6 029 6 029

Tableau 9 : Chiffre d'affaires (type 1) DESIGNATION ANNEE 1 2 3 4 5 Prix de vente unitaire 1 000 1 000 1 000 1 000 1 000 Chiffre d'affaires 5 507 100 5 966 025 6 025 685 6 029 265 6 029 372

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Tableau 10 : Consommations Spécifiques d'une unité d'œuvre (type 1) DESIGNATION PRIX UNITAIRE UNITE D'OEUVRE QUANTITE VALEUR Semences 1 200 0,15 180

Tableau11 : Autres approvisionnements (type 1)

AUTRES APPROVISIONNEMENTS PRIX UNITAIRE QUANTITE 1 2 3 4 5 Fumier 50 174 189 190 190 191 NPK 2 800 131 141 143 143 143 UREE 2 800 0,9 0,9 1 1 1 Produits phyto 20 000 1,3 1,4 1,4 1,4 1,4

Tableau 12 : Evolution de l'effectif du personnel (type1) DESIGNATION SAL.BASE MENS. EFFECTIF 1 2 3 4 5 Labour 1 800 24 24 24 24 24 Repiquage 1 200 10 10 10 10 10 Sarclage 1 200 15 15 15 15 15 Battage 1 500 24 24 24 24 24

Tableau 13 : Détermination des prix de vente et prix de revient (type 1) DESIGNATION ANNEE 1 2 3 4 5 Détermination prix de revient 958,4 931,5 928,3 928,1 928,1 Marge en % 4,3 7,4 7,7 7,8 7,8 Prix de vente unitaire 1 000 1 000 1 000 1 000 1 000 Charges fixes 843 450 843 450 843 450 843 450 843 450 Charges variables unitaire 805 790 788 788 788 Marge brute unitaire 195 210 212 212 212 Seuil de rentabilité (U.O) 4 332 4 019 3 985 3 983 3 983 Seuil de rentabilité en C.A. 4 331 744 4 018 858 3 984 662 3 982 650 3 982 589

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Tableau 14 : Bilan (type 1) ACTIF 1 2 3 4 5 Ecart d'acquisition (ou goodwill) IMMOBILISATIONS INCORPORELLES NETTES Immobilisations incorporelles brutes Amortissements cumulés des immos incorp IMMOBILISATIONS CORPORELLES NETTES 2 681 746 2 673 496 2 665 246 2 662 996 2 663 746 Immobilisations privées nettes 2 681 746 2 673 496 2 665 246 2 662 996 2 663 746 Immobilisations privées brutes 2 689 996 2 689 996 2 689 996 2 695 996 2 704 996 Amortissements cumulés privés 8 250 16 500 24 750 33 000 41 250 IMMOBILISATIONS EN COURS 0 0 0 0 0 IMMOBILISATIONS FINANCIERES NETTES 0 0 0 0 0 Immobilisatons financières brutes 0 0 0 0 0 Pertes de valeur Immobilisations financières 0 0 0 0 0 IMPOTS DIFFERES ACTIF 0 0 0 0 0 TOTAL ACTIFS NON COURANTS 2 681 746 2 673 496 2 665 246 2 662 996 2 663 746 ACTIFS COURANTS Stocks et en cours 0 0 0 0 0 Créances et emplois assimilés 0 0 0 0 0 Trésorerie et équivalents de trésorerie 237 108 654 016 1 094 298 1 535 982 1 977 709 TOTAL ACTIFS COURANTS 237 108 654 016 1 094 298 1 535 982 1 977 709

TOTAL DES ACTIFS 2 918 854 3 327 512 3 759 544 4 198 978 4 641 455

BILAN PASSIF 1 2 3 4 5 CAPITAUX PROPRES 2 918 854 3 327 512 3 759 544 4 198 978 4 641 455 Capital émis 2 689 996 2 689 996 2 689 996 2 695 996 2 704 996 Report à nouveau initial 228 858 637 516 1 069 548 1 502 982 Résultats net 228 858 408 658 432 032 433 434 433 477 TOTAL I 2 918 854 3 327 512 3 759 544 4 198 978 4 641 455 PASSIFS NON COURANTS 0 0 0 0 0 TOTAL PASSIF NON COURANTS II 0 0 0 0 0 PASSIFS COURANTS D C T (Fournisseurs) 0 0 0 0 0 D C T (Banques) TOTAL PASSIFS COURANTS 0 0 0 0 0

TOTAL DES PASSIFS 2 918 854 3 327 512 3 759 544 4 198 978 4 641 455

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Tableau 15 : Compte de résultat par nature (type 1) DESIGNATION 1 2 3 4 5 Chiffres d'affaires 5 507 100 5 966 025 6 025 685 6 029 265 6 029 372 PRODUCTION 5 507 100 5 966 025 6 025 685 6 029 265 6 029 372 Achats 1 085 292 1 085 292 1 085 292 1 085 292 1 085 292 Autres appro 3 349 500 3 628 625 3 664 911 3 667 088 3 667 154 Achats non stockés 0 0 0 0 0 Autres charges externes 0 0 0 0 0 CONSOMMATIONS INTERMEDIAIRES 4 434 792 4 713 917 4 750 203 4 752 380 4 752 446 VALEUR AJOUTEE 1 072 308 1 252 108 1 275 482 1 276 884 1 276 927 Frais de personnel 835 200 835 200 835 200 835 200 835 200 Impôts & taxes 0 0 0 0 0 RESULTAT BRUT D'EXPLOITATION 237 108 416 908 440 282 441 684 441 727 Dotation aux amort.&prov. 8 250 8 250 8 250 8 250 8 250 RESULTAT OPERATIONNEL 228 858 408 658 432 032 433 434 433 477 Produits financ. 0 0 0 0 0 Frais financiers sur investissements 0 0 0 0 0 RESULT.FINANCIER 0 0 0 0 0 RESULT.AVANT IBS 465 966 825 566 872 314 875 119 875 203 Impôts exigibles sur résultats 0 0 0 0 0 Impôts différés (variations) TOTAL DES PRODUITS DES ACTIVITES ORDINAIRES 5 507 100 5 966 025 6 025 685 6 029 265 6 029 372 TOTAL DES CHARGES DES ACTIVITES ORDINAIRES 5 278 242 5 557 367 5 593 653 5 595 830 5 595 896 RESULTAT NET DES ACTIVITES ORDINAIRES 228 858 408 658 432 032 433 434 433 477 Eléments extraordinaires (produits) 0 0 0 0 0 Eléments extraordinaires (charges) 0 0 0 0 0 RESULT.EXTRAORDINAIRE. 0 0 0 0 0 RESULT.NET DE L'EXERCICE 228 858 408 658 432 032 433 434 433 477

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Tableau 16 : Tableau des flux de trésorerie (type 1) 1 2 3 4 5 Flux de trésorerie liés aux activités opérationnelles : (Activités) Encaissement reçus des clients 5 507 100 5 966 025 6 025 685 6 029 265 6 029 372 Sommes versées aux fournisseurs et au personnel 5 269 992 5 549 117 5 585 403 5 587 580 5 587 646 Achats 1 085 292 1 085 292 1 085 292 1 085 292 1 085 292 Personnel 835 200 835 200 835 200 835 200 835 200 Achats non stockés 0 0 0 0 0 Autres charges 0 0 0 0 0 Autres appro 3 349 500 3 628 625 3 664 911 3 667 088 3 667 154 Impôts divers 0 0 0 0 0 Intérêts et autres frais financiers payés 0 0 0 0 0 Impôts sur les résultats payés 0 0 0 0 0 Flux de trésorerie avant éléments 237 108 416 908 440 282 441 684 441 727 extraordinaires Flux de trésorerie liés à des activtés extra- ordinaires (à préciser) Flux de trésorerie net provenant des activités 237 108 416 908 440 282 441 684 441 727 opérationnelles (A) Flux de trésorerie liés aux activités d'investissement Décaissement sur acquisition d'immobilisations corporelles ou incorporelles -2 689 996 0 0 -6 000 -9 000 Encaissement sur cession d'immobilisations financières Intérêts encaissés sur placements financiers Dividende et quote part de résultats reçus Flux de trésorerie net provenant des activités d'investissement (B) -2 689 996 0 0 -6 000 -9 000 Flux de trésorerie liés aux activités de financement Encaissement suite à l'émission d'actions 2 689 996 0 0 6 000 9 000 Apport local 2 689 996 0 0 6 000 9 000 Apport ext 0 0 0 0 0 Dividendes et autres distributions effectués Encaissement provenant d'emprunts 0 0 0 0 0 Emprunt monaie local 0 0 0 0 0 Emprunt ext 0 0 0 0 0 Remboursements d'emprunts ou d'autres dettes assimilés 0 0 0 0 0 Flux de trésorerie net provenant des activités de financement 2 689 996 0 0 6 000 9 000 Incidences des variations des taux de change sur liquidités Flux de trésorerie net provenant des activités de financement (C) 2 689 996 0 0 6 000 9 000 Variation de trésorerie de la période (A+B+C) 237 108 416 908 440 282 441 684 441 727 Trésorerie et équivalents de trésorerie à l'ouverture de l'exercice 0 237 108 654 016 1 094 298 1 535 982 Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture de l'exercice 237 108 416 908 440 282 441 684 441 727 Variation de trésorerie de la période 237 108 654 016 1 094 298 1 535 982 1 977 709 Rapprochement avec le résultat comptable

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TYPE 2 : Riziculteurs améliorés

Tableau 17 : Détails des investissements en quantité (type 2) DESIGNATION P.U. A N N E E 1 2 3 4 5 Angady 3 000 2 2 Fourche 3 000 1 1 Rateau 3 000 1 1 Pelle 3 000 1 1 Sarcleuse 40 000 1 herse 90 000 1 charrue 90 000 1 bœufs de trait 150 000 2

Tableau 18 : Investissements en valeur(type 2)

DESIGNATION ANNEE GLOBAL 1 2 3 4 5 Angady 6 000 0 0 6 000 0 12 000 Fourche 3 000 0 0 0 3 000 6 000 Rateau 3 000 0 0 0 3 000 6 000 Pelle 3 000 0 0 0 3 000 6 000 Sarcleuse 40 000 0 0 0 0 40 000 herse 90 000 0 0 0 0 90 000 charrue 90 000 0 0 0 0 90 000 bœufs de trait 300 000 0 0 0 0 300 000 s/s total 535 000 0 0 6 000 9 000 550 000 F R I 2 280 127 2 280 127 Nombre de mois FRI 6 TOTAL 2 815 127 0 0 6 000 9 000 2 830 127

Tableau 19 : Amortissement des investissements (type 2) ANNEE 1 2 3 4 5 Dotation annuelle 86 250 86 250 86 250 86 250 86 250 Amortissement cumulé 86 250 172 500 258 750 345 000 431 250

Tableau 20 : Volume de production en quantité( type 2) Production moyenne initiale (kg) 5 368,3 Capacité théorique en KG 7 096

DESIGNATION ANNEE 1 2 3 4 5 Taux d'exploitation % 23% 55% 77% 89% 94% Croissance 1 235 395 87 10 1 Riz 6 603 6 998 7 085 7 095 7 096

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Tableau 21 : Chiffre d'affaires (type 2) DESIGNATION ANNEE 1 2 3 4 5 Prix de vente unitaire 1 000 1 000 1 000 1 000 1 000 Chiffre d'affaires par produit 6 603 009 6 998 116 7 085 039 7 095 470 7 095 992

Tableau 22 : Consommations Spécifiques d'une unité d'œuvre (type 2) DESIGNATION PRIX UNITAIRE UNITE D'OEUVRE QUANTITE VALEUR Semences 1 500 0,08 120

Tableau 23 : Autres approvisionnements (type 2) AUTRES APPROVISIONNEMENTS PRIX UNITAIRE QUANTITE 1 2 3 4 5 Fumier 50 35 37,5 38,0 38,1 38,1 NPK 2 800 106 112,6 114 114,2 114,2 UREE 2 800 70,8 75,1 76,0 76,1 76,1 Produits phyto 20 000 1,1 1,1 1,1 1,1 1,1

Tableau 24 : Evolution de l'effectif du personnel (type 2) DESIGNATION SAL.BASE JOURN. EFFECTIF 1 2 3 4 5 Labour 1 800 25 25 25 25 25 Repiquage 1 200 10 10 10 10 10 Sarclage 1 200 20 20 20 20 20 Battage 1 500 28 28 28 28 28

Tableau 25 : Détermination des prix de revient et prix de vente (type 2) DESIGNATION ANNEE 1 2 3 4 5 Déterminat° prix de revient : 831,60 687,24 683,87 683,42 683,43 Marge en % 20,25 45,51 46,23 46,32 46,32 Prix de vente unitaire 1 000,00 1 000,00 1 000,00 1 000,00 1 000,00 Charges fixes 1 917 188 1 072 650 1 072 650 1 072 650 1 072 650 Charges variables unitaire 541 534 532 532 532 Marge brute unitaire 459 466 468 468 468 Seuil de rentabilité (U.O) 4 179 2 302 2 294 2 293 2 293 Seuil de rentabilité en C.A. 4 179 123 2 301 653 2 294 304 2 293 190 2 293 297

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Tableau 26 : Compte de résultat par nature (type 2)

1 2 3 4 5 Chiffres d'affaires 6 603 009 6 998 116 7 085 039 7 095 470 7 095 992 PRODUCTION 6 603 009 6 998 116 7 085 039 7 095 470 7 095 992 Achats 851 520 851 520 851 520 851 520 851 520 Autres appro 2 722 334 2 885 232 2 921 069 2 925 011 2 925 445 Achats non stockés 0 0 0 0 0 Autres charges externes 0 0 0 0 0 CONSOMMATIONS INTERMEDIAIRES 3 573 854 3 736 752 3 772 589 3 776 531 3 776 965 VALEUR AJOUTEE 3 029 155 3 261 364 3 312 450 3 318 939 3 319 027 Frais de personnel 986 400 986 400 986 400 986 400 986 400 Impôts & taxes 0 0 0 0 0 RESULTAT BRUT D'EXPLOITATION 2 042 755 2 274 964 2 326 050 2 332 539 2 332 627 Dotation aux amort.&prov. 86 250 86 250 86 250 86 250 86 250 RESULTAT OPERATIONNEL 1 956 505 2 188 714 2 239 800 2 246 289 2 246 377 Produits financ. 0 0 0 0 0 Frais financiers sur investissements 844 538 0 0 0 0 RESULT.FINANCIER -844 538 0 0 0 0 RESULT.AVANT IBS 3 154 721 4 463 678 4 565 850 4 578 828 4 579 004 Impôts exigibles sur résultats 0 0 0 0 0 Impôts différés (variations) TOTAL DES PRODUITS DES ACTIVITES ORDINAIRES 6 603 009 6 998 116 7 085 039 7 095 470 7 095 992 TOTAL DES CHARGES DES ACTIVITES ORDINAIRES 5 491 043 4 809 402 4 845 239 4 849 181 4 849 615 RESULTAT NET DES ACTIVITES ORDINAIRES 1 111 966 2 188 714 2 239 800 2 246 289 2 246 377 Eléments extraordinaires (produits) 0 0 0 0 0 Eléments extraordinaires (charges) 0 0 0 0 0 RESULT.EXTRAORDINAIRE. 0 0 0 0 0 RESULT.NET DE L'EXERCICE 1 111 966 2 188 714 2 239 800 2 246 289 2 246 377

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Tableau 27 : Bilan (type 3) ACTIF 1 2 3 4 5 Ecart d'acquisition (ou goodwill) IMMOBILISATIONS INCORPORELLES NETTES Immobilisations incorporelles brutes Amortissements cumulés des immos incorp IMMOBILISATIONS CORPORELLES NETTES 2 728 877 2 642 627 2 556 377 2 476 127 2 398 877 Immobilisations privées nettes 2 728 877 2 642 627 2 556 377 2 476 127 2 398 877 Immobilisations privées brutes 2 815 127 2 815 127 2 815 127 2 821 127 2 830 127 Amortissements cumulés privés 86 250 172 500 258 750 345 000 431 250 IMMOBILISATIONS EN COURS 0 0 0 0 0 IMMOBILISATIONS FINANCIERES NETTES 0 0 0 0 0 Immobilisations financières brutes 0 0 0 0 0 Pertes de valeur Immobilisations financières 0 0 0 0 0 IMPOTS DIFFERES ACTIF 0 0 0 0 0 TOTAL ACTIF NON COURANTS 2 728 877 2 642 627 2 556 377 2 476 127 2 398 877 Stocks et en cours 0 0 0 0 0 Créances et emplois assimilés 0 0 0 0 0 Trésorerie et équivalents de trésorerie 0 95 028 2 421 078 4 753 617 7 086 244 TOTAL ACTIF COURANTS 0 95 028 2 421 078 4 753 617 7 086 244

TOTAL DES ACTIFS 2 728 877 2 737 655 4 977 455 7 229 744 9 485 121

BILAN PASSIF 1 2 3 4 5 CAPITAUX PROPRES 2 238 017 2 737 655 4 977 455 7 229 744 9 485 121 Capital émis 1 126 051 1 126 051 1 126 051 1 132 051 1 141 051 Report à nouveau initial 1 111 966 1 611 604 3 851 404 6 097 693 Résultats net 1 111 966 499 638 2 239 800 2 246 289 2 246 377 TOTAL I 2 238 017 2 737 655 4 977 455 7 229 744 9 485 121 PASSIFS NON COURANTS 0 0 0 0 0 TOTAL PASSIF NON COURANTS II 0 0 0 0 0 PASSIFS COURANTS D C T (Fournisseurs) 0 0 0 0 0 D C T (Banques) 490 860 TOTAL PASSIFS COURANTS 490 860 0 0 0 0

TOTAL DES PASSIFS 2 728 877 2 737 655 4 977 455 7 229 744 9 485 121

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Tableau 28 : Tableau des flux de trésorerie (type 2)

1 2 3 4 5 Flux de trésorerie liés aux activités opérationnelles : (Activités) Encaissement reçus des clients 6 603 009 6 998 116 7 085 039 7 095 470 7 095 992 Sommes versées aux fournisseurs et au personnel 4 560 254 4 723 152 4 758 989 4 762 931 4 763 365 Achats 851 520 851 520 851 520 851 520 851 520 Personnel 986 400 986 400 986 400 986 400 986 400 Achats non stockés 0 0 0 0 0 Autres charges 0 0 0 0 0 Autres appro 2 722 334 2 885 232 2 921 069 2 925 011 2 925 445 Impôts divers 0 0 0 0 0 Intérêts et autres frais financiers payés 844 538 0 0 0 0 Impôts sur les résultats payés 0 0 0 0 0 Flux de trésorerie avant éléments 1 198 216 2 274 964 2 326 050 2 332 539 2 332 627 extraordinaires Flux de trésorerie liés à des activtés extra- ordinaires (à préciser) Flux de trésorerie net provenant des 1 198 216 2 274 964 2 326 050 2 332 539 2 332 627 activités opérationnelles (A) Flux de trésorerie liés aux activités d'investissement Décaissement sur acquisition d'immobilisations corporelles ou incorporelles -2 815 127 0 0 -6 000 -9 000 Intérêts encaissés sur placements financiers Dividende et quote part de résultats reçus Flux de trésorerie net provenant des activités d'investissement (B) -2 815 127 0 0 -6 000 -9 000 Flux de trésorerie liés aux activités de financement Encaissement suite à l'émission d'actions 1 126 051 0 0 6 000 9 000 Apport local 1 126 051 0 0 6 000 9 000 Apport ext 0 0 0 0 0 Dividendes et autres distributions effectués Encaissement provenant d'emprunts 1 689 076 0 0 0 0 Emprunt monaie local 1 689 076 0 0 0 0 Remboursements d'emprunts ou d'autres dettes assimilés 1 689 076 1 689 076 0 0 0 Flux de trésorerie net provenant des activités de financement 1 126 051 -1 689 076 0 6 000 9 000 Incidences des variations des taux de change sur liquidités Flux de trésorerie net provenant des activités de financement (C) 1 126 051 -1 689 076 0 6 000 9 000 Variation de trésorerie de la période (A+B+C) -490 860 585 888 2 326 050 2 332 539 2 332 627 Trésorerie et équivalents de trésorerie à l'ouverture de l'exercice 0 -490 860 95 028 2 421 078 4 753 617 Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture de l'exercice -490 860 585 888 2 326 050 2 332 539 2 332 627 Variation de trésorerie de la période -490 860 95 028 2 421 078 4 753 617 7 086 244 Rapprochement avec le résultat comptable

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TYPE 3 : Riziculteurs traditionnels

Tableau 29 : Détails des investissements (type 3) DESIGNATION P.U. A N N E E 1 2 3 4 5 Angady 3 000 1 1 Fourche 3 000 1 1 Rateau 3 000 1 1 Pelle 3 000 1 1

Tableau 30 : Investissements en valeur (type 3)

DESIGNATION ANNEE GLOBAL 1 2 3 4 5 Angady 3 000 0 0 3 000 0 6 000 Fourche 3 000 0 0 0 3 000 6 000 Rateau 3 000 0 0 0 3 000 6 000 Pelle 3 000 0 0 0 3 000 6 000 s/s total 12 000 0 0 3 000 9 000 24 000 F R I 1 179 973 1 179 973 Nombre de mois FRI 6 TOTAL 1 191 973 0 0 3 000 9 000 1 203 973

Tableau 31 : Amortissement des investissements (type 3)

ANNEE 1 2 3 4 5 Dotation annuelle 3 250 3 250 3 250 3 250 3 250 Amortissement cumulé 3 250 6 500 9 750 13 000 16 250

Tableau 32 : Volume de production en quantité (type 3) Production moyenne actuelle (kg) 1774,70 Capacité théorique en KG 2731,90

DESIGNATION ANNEE 1 2 3 4 5 Taux d'exploitation % 40% 70% 85% 92% 96% Croissance 710 213 32 2 0 Riz 2 485 2 698 2 729 2 732 2 732

Tableau 33 : Chiffre d'affaires (type 3) DESIGNATION ANNEE 1 2 3 4 5 Prix de vente unitaire 1 000 1 000 1 000 1 000 1 000 Chiffre d'affaires 2 484 580 2 697 544 2 729 489 2 731 725 2 731 814 Total recettes 2 484 580 2 697 544 2 729 489 2 731 725 2 731 814

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Tableau 34 : Consommations Spécifiques d'une unité d'œuvre (type 3)

DESIGNATION PRIX UNITAIRE UNITE D'OEUVRE QUANTITE VALEUR Semences 1 200 0,45 540

Tableau 35 : Autres approvisionnements (type 3)

AUTRES APPROVISIONNEMENTS PRIX UNITAIRE QUANTITE 1 2 3 4 5 Fumier 50,00 229,6 249,3 252,2 252,5 252,5 Produits phytos ( L ) 20 000 1,7 1,9 1,9 1,9 1,9

Tableau 36 : Evolution de l'effectif du personnel (type 3)

DESIGNATION SAL.BASE MENS. EFFECTIF 1 2 3 4 5 Labour 1 800 38 38 38 38 38 Repiquage 1 200 3 3 3 3 3 Sarclage 1 200 3 3 3 3 3 Battage 1 500 38 38 38 38 38

Tableau 37 : Détermination des prix de revient et prix de vente (type 3) DESIGNATION ANNEE 1 2 3 4 5 Déterminat° prix de revient : 951,2 877,5 867,5 866,8 866,7 Marge en % 5,1 14 15,3 15,4 15,4 Prix de vente unitaire 1 000 1 000 1 000 1 000 1 000 Charges fixes 842 050 842 050 842 050 842 050 842 050 Charges variables unitaire 612 565 559 559 559 Marge brute unitaire 388 435 441 441 441 Seuil de rentabilité (U.O) 2 172 1 937 1 909 1 907 1 907 Seuil de rentabilité en C.A. 2 171 545 1 937 348 1 909 233 1 907 329 1 907 256

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Tableau 38 : Compte de résultat par nature (type 3) 1 2 3 4 5 Chiffres d'affaires 2 484 580 2 697 544 2 729 489 2 731 725 2 731 814 PRODUCTION 2 484 580 2 697 544 2 729 489 2 731 725 2 731 814 Achats 1 475 226 1 475 226 1 475 226 1 475 226 1 475 226 Autres appro 45 920 49 856 50 446 50 494 50 497 Achats non stockés 0 0 0 0 0 Autres charges externes 0 0 0 0 0 CONSOMMATIONS INTERMEDIAIRES 1 521 146 1 525 082 1 525 672 1 525 720 1 525 723 VALEUR AJOUTEE 963 434 1 172 462 1 203 816 1 206 005 1 206 091 Frais de personnel 838 800 838 800 838 800 838 800 838 800 Impôts & taxes 0 0 0 0 0 RESULTAT BRUT D'EXPLOITATION 124 634 333 662 365 016 367 205 367 291 Dotation aux amort.&prov. 3 250 3 250 3 250 3 250 3 250 RESULTAT OPERATIONNEL 121 384 330 412 361 766 363 955 364 041 Produits financ. 0 0 0 0 0 Frais financiers sur investissements 0 0 0 0 0 RESULT.FINANCIER 0 0 0 0 0 RESULT.AVANT IBS 246 018 664 074 726 782 731 160 731 332 Impôts exigibles sur résultats 0 0 0 0 0 Impôts différés (variations) TOTAL DES PRODUITS DES ACTIVITES ORDINAIRES 2 484 580 2 697 544 2 729 489 2 731 725 2 731 814 TOTAL DES CHARGES DES ACTIVITES ORDINAIRES 2 363 196 2 367 132 2 367 722 2 367 770 2 367 773 RESULTAT NET DES ACTIVITES ORDINAIRES 121 384 330 412 361 766 363 955 364 041 Eléments extraordinaires (produits) 0 0 0 0 0 Eléments extraordinaires (charges) 0 0 0 0 0 RESULT.EXTRAORDINAIRE. 0 0 0 0 0 RESULT.NET DE L'EXERCICE 121 384 330 412 361 766 363 955 364 041

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Tableau 39 : Bilan (type 3)

ACTIF 1 2 3 4 5 Ecart d'acquisition (ou goodwill) IMMOBILISATIONS INCORPORELLES NETTES Immobilisations incorporelles brutes Amortissements cumulés des immos incorp IMMOBILISATIONS CORPORELLES NETTES 1 188 723 1 185 473 1 182 223 1 181 973 1 187 723 Immobilisations privées nettes 1 188 723 1 185 473 1 182 223 1 181 973 1 187 723 Immobilisations privées brutes 1 191 973 1 191 973 1 191 973 1 194 973 1 203 973 Amortissements cumulés privés 3 250 6 500 9 750 13 000 16 250 IMMOBILISATIONS EN COURS 0 0 0 0 0 IMMOBILISATIONS FINANCIERES NETTES 0 0 0 0 0 Immobilisatons financières brutes 0 0 0 0 0 Pertes de valeur Immobilisations financières 0 0 0 0 0 IMPOTS DIFFERES ACTIF 0 0 0 0 0 TOTAL ACTIF NON COURANTS 1 188 723 1 185 473 1 182 223 1 181 973 1 187 723 ACTIFS COURANTS Stocks et en cours 0 0 0 0 0 Créances et emplois assimilés 0 0 0 0 0 Trésorerie et équivalents de trésorerie 124 634 458 296 823 312 1 190 517 1 557 808 TOTAL ACTIFS COURANTS 124 634 458 296 823 312 1 190 517 1 557 808

TOTAL DES ACTIFS 1 313 357 1 643 769 2 005 535 2 372 490 2 745 531

BILAN PASSIF 1 2 3 4 5 CAPITAUX PROPRES ET PASSIFS CAPITAUX PROPRES 1 313 357 1 643 769 2 005 535 2 372 490 2 745 531 Capital émis 1 191 973 1 191 973 1 191 973 1 194 973 1 203 973 Report à nouveau initial 121 384 451 796 813 562 1 177 517 Résultats net 121 384 330 412 361 766 363 955 364 041 TOTAL I 1 313 357 1 643 769 2 005 535 2 372 490 2 745 531 PASSIFS NON COURANTS 0 0 0 0 0 TOTAL PASSIF NON COURANTS II 0 0 0 0 0 PASSIFS COURANTS D C T (Fournisseurs) 0 0 0 0 0 D C T (Banques) TOTAL PASSIFS COURANTS 0 0 0 0 0

TOTAL DES PASSIFS 1 313 357 1 643 769 2 005 535 2 372 490 2 745 531

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Tableau 40 : Tableau des flux de trésorerie (type 3)

1 2 3 4 5 Flux de trésorerie liés aux activités opérationnelles : (Activités) Encaissement reçus des clients 2 484 580 2 697 544 2 729 489 2 731 725 2 731 814 Sommes versées aux fournisseurs et au personnel 2 359 946 2 363 882 2 364 472 2 364 520 2 364 523 Achats 1 475 226 1 475 226 1 475 226 1 475 226 1 475 226 Personnel 838 800 838 800 838 800 838 800 838 800 Achats non stockés 0 0 0 0 0 Autres charges 0 0 0 0 0 Autres appro 45 920 49 856 50 446 50 494 50 497 Impôts divers 0 0 0 0 0 Intérêts et autres frais financiers payés 0 0 0 0 0 Impôts sur les résultats payés 0 0 0 0 0 Flux de trésorerie avant éléments 124 634 333 662 365 016 367 205 367 291 extraordinaires Flux de trésorerie liés à des activtés extra-ordinaires (à préciser) Flux de trésorerie net provenant des 124 634 333 662 365 016 367 205 367 291 activités opérationnelles (A) Flux de trésorerie liés aux activités d'investissement Décaissement sur acquisition d'immobilisations corporelles ou incorporelles -1 191 973 0 0 -3 000 -9 000 Dividende et quote part de résultats reçus Flux de trésorerie net provenant des activités d'investissement (B) -1 191 973 0 0 -3 000 -9 000 Flux de trésorerie liés aux activités de financement Encaissement suite à l'émission d'actions 1 191 973 0 0 3 000 9 000 Apport local 1 191 973 0 0 3 000 9 000 Apport ext 0 0 0 0 0 Dividendes et autres distributions effectués Encaissement provenant d'emprunts 0 0 0 0 0 Emprunt monaie local 0 0 0 0 0 Flux de trésorerie net provenant des activités de financement 1 191 973 0 0 3 000 9 000 Incidences des variations des taux de change sur liquidités Flux de trésorerie net provenant des activités de financement (C) 1 191 973 0 0 3 000 9 000 Variation de trésorerie de la période (A+B+C) 124 634 333 662 365 016 367 205 367 291 Trésorerie et équivalents de trésorerie à l'ouverture de l'exercice 0 124 634 458 296 823 312 1 190 517 Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture de l'exercice 124 634 333 662 365 016 367 205 367 291 Variation de trésorerie de la période 124 634 458 296 823 312 1 190 517 1 557 808 Rapprochement avec le résultat comptable

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Tableau 41 : Tableau synoptique des états financiers des trois types

DESIGNATION ANNEE GROUPE 1 GROUPE 2 GROUPE 3

Technique semi- Technique Technique traditionnelle améliorée traditionnelle

VAN (Ar) 382 858 5 839 321 618 215

1 9 39 10

2 12 55 18

TRI (%) 3 13 60 21

4 14 63 23

5 14 64 24

1 5 507 100 6 603 009 2 484 580

2 5 966 025 6 998 116 2 697 544

3 6 025 685 7 085 039 2 729 489

Chiffre d’affaires (Ar) 4 6 029 265 7 095 470 2 731 725

5 6 029 372 7 095 992 2 731 814

1 228 858 1 111 966 121 384

2 408 658 2 188 714 330 412

Résultat net (Ar) 3 432 032 2 239 800 361 766

4 433 434 2 246 289 363 955

5 433 477 2 246 377 364 041

1 237 108 -490 860 124 634

2 416 908 585 888 333 662 Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture 3 440 282 2 326 050 365 016 de l’exercice (Ar) 4 441 684 2 332 539 367 205

5 441 727 2 332 627 367 291

1 132 341 115 Revenu agricole journalier par actif (Ar) 2 232 407 309

3 245 1 615 338 - 24 -

4 245 1620 340

5 245 1620 340

1 632 125 531

2 632 125 531 Revenu non agricole 3 632 125 531 journalier par actif (Ar) 4 632 125 531

5 632 125 531

Tableau 42 : Revenu agricole journalier REVENU AGRICOLE JOURNALIER Types Qualification des types 1 2 3 4 5 Riziculteurs TYPE 1 semi-traditionnels 659 1 158 1 223 1 227 1 227 TYPE 2 Riziculteurs améliorés - 1 363 1 627 6 461 6 479 6 480 TYPE 3 Riziculteurs traditionnels 346 927 1 014 1 020 1 020

Tableau 43 : Revenu agricole journalier par actif REVENU AGRICOLE JOURNALIER PAR ACTIF Types Qualification des types 1 2 3 4 5 Riziculteurs TYPE 1 semi-traditionnels 132 232 245 245 245 TYPE 2 Riziculteurs améliorés - 341 407 1 615 1 620 1 620 TYPE 3 Riziculteurs traditionnels 115 309 338 340 340

Tableau 44 : Autre revenu journalier par actif AUTRE REVENU JOURNALIER PAR ACTIF Types Activités des types 1 2 3 4 5 TYPE 1 Commerce 632 632 632 632 632 TYPE 2 Maçonnerie 125 125 125 125 125 TYPE 3 Journée 531 531 531 531 531

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ANNEXE IV : TABLEAUX RECAPITULATIFS RIZICOLES DE LA COMMUNE ANKADIKELY ILAFY

Tableau 45 : Superficie rizicole par rapport à la superficie de fokontany SUPERFICIE

Fokontany Rizière

FOKONTANY m2 ha m2 ha

BELANITRA 5 527 334 552,73 4 388 785 438,88

ANDFIAVARATRA 1 001 059 100,11 92 436 9,24

AMBOHITRARAHABA 1 151 551 115,16 367 581 36,76

ILAFY 2 787 688 278,77 659 010 65,90

ANTANANDRANO 1 179 042 117,9 600 414 60,04

AMBOHIPANJA 1 839 234 183,92 1 141 393 114,14

MANJAKA 835 724 83,57 136 113 13,61

ANDRANOVELONA 2 267 319 226,73 161 118 16,11

AMBOHITRAINA 1 116 486 111,65 138 454 13,85

ANTSAHAMAROFOZA 3 200 814 320,08 305 380 30,54

MANAZARY 3 657 298 365,73 365 070 36,51

AMBOHIBE 11 001 186 1100,12 15 151 1,52

MASINANDRIANA 1 265 856 126,59 46 546 4,65

ANDRONONOBE 346 287 34,63 46 152 4,62

MANDROSOA 1 938 730 193,87 238 916 23,89

ANTSAMPANDRANO 1 853 921 185,39 518 851 51,89

ANKADIKELY 2 369 492 236,95 680 327 68,03

TOTAL 42 337 962 4 234 9 901 697 990

Source : Commune Ankadikely Ilafy

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Tableau 46 : Superficie rizicole par rapport à la superficie de chaque zone Surface fokontany (ha) Surface rizicole (ha) pourcentage

Zone rurale 854,55 613,0592 71,74

Zone Urbanisée 1043,06 222,0535 21,29

Zone d'Extension 2436,29 155,057 6,36

TOTAL 4233,7 990,1697 22,85

Source : Auteur/ Commune

Tableau 47 : Pourcentage moyen des superficies rizicoles selon l’état de la rizière Maîtrise d'eau Irriguée Non irrigué Marécageux zone rurale 15 50 30 5 zone urbanisée 32 32 16 20 zone d'extension 23 37 31 10

Source : Auteur/CIRDR

Tableau 48 : Pourcentage moyen d’adoption des techniques culturales par les exploitants SRI SRA SDA Ligne simple Semis en foule zone rurale 0 0,1 0,1 40 60 zone urbanisée 7 24,7 0 21,7 46,7 zone d'extension 5,1 16 1 29,3 48,6

Source : Auteur/CIRDR

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ANNEXE V : EXEMPLE DE MODE D’AMENAGEMENT HYDROAGRICOLE ET DE GESTION DE L’EAU

- Résoudre le problème de maîtrise d’eau par l’approche vallée L’approche vallée a été établie par le MAEP au niveau des communes afin de connaître les propriétés des vallées en matière de maîtrise d’eau. En effet, une des causes de la réticence des paysans à l’adoption des techniques culturales est le problème de maîtrise d’eau. Le but est alors de déterminer le niveau de capacité de maîtrise en eau des vallées. En d’autres termes, cette approche aide à dégager les vallées appropriés aux techniques améliorées et celles qui nécessitent encore des aménagements agricoles au niveau des fokontany de chaque commune. Cela permet aux décideurs de constater la situation des vallées et de prendre les mesures adéquates y afférentes. Toutefois, en tant qu’autorité compétente, la commune peut faire des demandes de partenariat auprès des centres de développement rural pour résoudre des petits problèmes comme le curage des canaux d’irrigation par exemple. - Assurer une bonne gestion de l’eau En ce qui concerne les vallées déjà maîtrisées en eau, une bonne gestion de l’eau s’avère nécessaire pour une utilisation équitable de l’eau pour tous les riziculteurs. Au niveau de la commune, une association des usagers de l’eau est déjà mise en place pour gérer la gestion des ouvrages hydroagricoles. Il est donc important de bien organiser cette association. La création d’un programme cultural ensemble est un moyen d’harmoniser l’utilisation des eaux selon le niveau ou la hauteur des rizières. En d’autres termes, l’uniformisation du calendrier cultural permet de régler le tour d’eau: c’est-à-dire de fixer la période d’irrigation et de drainage. Pratiquement, on peut regrouper les exploitants qui cultivent en amont de la source d’eau et ceux qui cultivent en aval de celle-ci. Toutefois, ceci nécessite une grande disponibilité des matériels agricoles, pour que la totalité du temps dispensé soit comprise dans la norme de la période culturale rizicole. Il serait donc mieux de prévoir des facilités d’accès aux matériels tels que la charrue, la herse, et la sarcleuse.

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ANNEXE VI : INFORMATIONS GENERALES SUR LES DIFFERENTS MODES DE CULTURE DU RIZ Le SRA ou Système de Riziculture Amélioré

C’est de la riziculture repiquée avec adoption des techniques améliorées. Ces dernières peuvent être une combinaison de différents thèmes à savoir l’utilisation des plants jeunes, le repiquage en ligne qui permet l’utilisation des houes rotatives pour le sarclage, l’utilisation des semences améliorées, etc.

I - LA PEPINIERE Objectif : Obtenir des plants jeunes, vigoureux et sains (âge : 15 - 20 jours). 1- Choix du sol : - Bonne terre de rizière facile à travailler. Les terres marécageuses et sableuses sont à éviter. 2- Préparation : - Bien délimiter la parcelle (1 are de pépinière pour 25 ares de rizière) ; - Diviser la parcelle en bandes régulières de 1 à 1,50 m de largeur et de 3 à 4 m de longueur (ceci pour faciliter le planage, le semis et l'arrachage des plants) ; - Enlever les mauvaises herbes ; - Apporter du fumier (100 à 150 kg à l’are), et l'enfouir à l'aide d'un labour profond de 15 à 20 cm, un mois avant le semis ; - Vérifier les diguettes (confection/réfection) et le dispositif d'irrigation et de drainage ; - 2 à 3 jours avant la date prévue pour le semis, mettre en boue et planer. 3 – Pré-germination : - Commencer la pré-germination 48 heures avant le semis ; - Utiliser des semences de bonne qualité (variétés sélectionnées, améliorées, à renouveler tous les 4 ans) quantité: 8 à 10 kg à l'are ; - Les tremper dans un récipient rempli d'eau pour faire monter en surface les grains vides et les débris divers ; - Enlever tout ce qui reste en surface ; - Mettre les grains tombés au fond dans un sac sans le remplir ; - Attacher le sac et le tremper pendant 24 heures dans de l’eau chaude (40° à 60°) ; - 29 -

- Placer le sac mouillé dans un endroit chaud (dans un trou chauffé, ou recouvrir de paille ou du fumier) ; - Retirer le sac du trou 24 heures après, lorsqu'un petit germe apparaît. 4- Semis : - Semer dès la fin de la mise en boue et du planage, sinon la couche superficielle de la pépinière se ressuie ; - Projeter régulièrement et par petites poignées les semences pré-germées qui doivent bien adhérer à la terre sans toutefois être complètement recouvertes. 5- Conduite de l'eau : - Pendant les 5 premiers jours après le semis, maintenir la pépinière sans eau mais constamment humide - si la pépinière se fendille introduire un peu d'eau dans la rigole sans inonder ; - Du 6ème au 10ème jour, faire entrer doucement 2 - 3 cm d'eau chaque soir et la retirer le matin ; - Du 10ème jour au 30ème jour laisser l'eau en permanence dans la pépinière hauteur: 2 - 3 cm jusqu'au 15ème jour et 5 - 8 cm ensuite. 6- Fumure minérale : - Si les plants jaunissent, épandre de l'urée (2 kg à l’are). 7- Protection contre les poux du riz : - Le traitement des poux de riz se fait normalement en pépinière -Au cas où il y a attaque dans les rizières ; - faire passer une corde imbibée de pétrole à travers les plants de riz (le pétrole est répulsif) ou utiliser des décis EC2, 50-3,00 cl/are ou du Smithien 5pp 100g/are.

8- Arrachage des plants : - Si la pépinière est bien conduite, les plants peuvent être arrachés à 20 – 30 jours après le semis ; - Les plants améliorés doivent être arrachés en les prenant par le collet ; - La terre doit être très molle, ce qui sera toujours le cas si la mise en boue a été bien faite et l'irrigation bien conduite ; - Le triage est parfois nécessaire pour éliminer les plants cassés ou chétifs.

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II - LA RIZIERE Objectif : Assurer aux jeunes plants repiqués toutes les conditions nécessaires à leur développement, afin qu'ils puissent donner le maximum de grains. 1- Préparation : - Mettre en place un dispositif d'irrigation et de drainage fonctionnant à volonté (Curer les canaux, vérifier l'écoulement de l'eau, effectuer les réparations nécessaires etc...) ; - Réaliser un aménagement parfait de la rizière: labour, pulverisage, mise en boue, et planage, diguettes bien établies ; - Apporter du fumier (10 tonnes à l’ha) , de l'engrais N-P-K 11-22-16: 300 kg/ha cas des Hauts - Plateaux - 150 à 200 kg/ha cas des zones côtières ; - Enfouir le fumier au labour et l'engrais au moment de la mise en boue ; - Effectuer le labour très tôt pour donner le temps au fumier de se décomposer (labour d'intersaison si possible). 2- Repiquage : - En ligne : 25 x 10 cm cas des Hauts Plateaux - 25 x 15 cm cas de la Côte Ouest 25 X 20 cm cas de la Côte Est, et à 2 brins ; - Repiquer dans une lame d'eau de 5 cm. 3- Travaux d'entretien : - Effectuer le 1er Sarclage 20 jours après le repiquage, sous 5 cm de lame d'eau - 2ème sarclage 30 jours après le 1 er . 4- Contrôle de l'eau : - Enlever progressivement la lame d'eau à 20 - 25 cm ; - Entrecouper de 2 à 3 assèchements de 2 jours, en période de tallage ; - Maintenir ensuite la hauteur de 20 à 25 cm durant la floraison.

5- Protection de la culture contre les insectes : - S'il y a apparition des poux du riz, traiter au Décis EC 250-300 cl/ ha ou au smithien 5pp- 10kg/ha. 6- Récolte : - Assécher la rizière 10 jours avant la récolte ; - Récolter à maturité, lorsque les ¾ supérieurs de la panicule portent des grains secs et durs.

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7- Séchage : - Sécher les grains sur panicule (en zones côtières) ; - Rassembler les gerbes en meule en mettant les grains à l'abri du soleil (au Lac Alaotra). 8- Battage : - A l'aide de batteuse à pédale ou à moteur, sinon sur une pierre, sur une aire de battage bien propre. 9- Vannage : - Vannage au vent, suivi de séchage des grains (14% d’humidité). 10- Conservation : - Paddy, dans des sacs de jute, dans un endroit bien sec (magasin, grenier).

Le SRI ou Système de Riziculture intensif C’est le SRA plus amélioré par l’adoption des plants très jeunes (8 jours), plusieurs sarclage, maîtrise de l’eau, etc. Ce système permet d’avoir un tallage plus important d’où une quantité de semence très réduite. En général, ce nouveau système repose sur 4 principes: - Repiquer les plantes le plus jeune possible - Les repiquer un par un en ligne carrée, très espacée - Sarcler mécaniquement plusieurs fois - Mettre le moins d'eau possible

I - LA PEPINIERE Objectif : Obtenir des plants très jeunes (8 à 15 jours) 1 – Emplacement - Terre de jardin maraîcher, ou sur sol de bas de pente à proximité d'un point d'eau. 2 – Préparation : - Confectionner une planche de 1 à 1,20 m de largeur, de longueur variable ; - Bien délimiter en respectant la proportion de 1are de pépinière pour 1 ha de rizière ; - Bien affiner l'état de surface de la planche. 3 – Pré-germination : - Commencer le pré germination 48 heures avant le semis ; - Utiliser des semences de bonne qualité (semences sélectionnées, améliorées, renouvelées tous les 4 ans) dose: 6 kg /are ; - 32 -

- Les tremper dans un récipient rempli d'eau- Enlever tout ce qui reste en surface ; - Mettre ensuite les grains tombés au fond dans un sac sans le remplir ; - Attacher le sac et le tremper pendant 24 heures ; - Placer le sac mouillé dans un endroit chaud (dans un trou chauffé, ou recouvrir de paille ou du fumier) ; - Retirer le sac du trou 24 heures après (un tout petit germe apparaît) ; 4 – Semis : - Arroser abondamment la pépinière, la terre doit être bien molle et bien planée pour recevoir les semences pré germées ; - Semer à la volée, en trois fois, en passes légères et croisées ; - Terminer le semis en une journée ; - Recouvrir la planche de mélange de terre fine et de sable fin ; - Passer tout doucement une planchette sur la surface semée ; - Arroser finement la planche et la garder toujours humide. 5 - Arrachage des plants : - A deux feuilles, âge 8 à 15 jours maximum ; - Arroser la pépinière au préalable ; - Découper les planches en petits carrés et soulever chaque carré avec de la terre ; - Transporter les petits carrés, ne pas les superposer et ne pas les exposer au soleil.

II - LA RIZIERE Objectif : Assurer aux jeunes plants repiqués toutes les conditions nécessaires à leur développement afin qu'ils puissent donner le maximum de grains. 1 – Préparation : - Bien nettoyer la rizière (enlever les mauvaises herbes) ; - Labour d'intersaison si possible ; - Plusieurs hersages croisés, une très bonne mise en boue et un planage parfait ; - Un canal de ceinture pour l'entrée et la sortie de l'eau. 2 – Repiquage : - Sur sol bien plané, sans aspérité, sans eau qui stagne, avec une mince couche de boue onctueuse ( s'il y a trop d'eau, laisser le sol se ressuyer ) ; - Prélever les plants à racines nues, un à un, les repiquer en ligne en glissant le plant et en l'enfonçant en même temps à 1-2 cm ; - Ecartement: 25 x 25 cm ou 40 x40 cm selon la fertilité du sol et la région ; - 33 -

- Le repiquage doit se faire au plus tard 30 minutes après l'enlèvement de la pépinière.

3 - Travaux d'entretien : - Sarcler mécaniquement à sec de préférence, de 8 jours en 8 jours, 3 à 4 reprises 4 - Conduite de l'eau : - Rizière sans eau mais constamment humide ; - 3 mois après le semis (90 à 95 jours) faire entrer: 3 - 4 cm d'eau ; - Assécher dès que les premiers épis commencent à s'incliner. 5 – Récolte : - Dès que les ¾ supérieurs de la panicule portent des grains secs et durs. 6 – Séchage : - Sécher les grains sur panicule ; - Rassembler les gerbes en meule en mettant les grains à l'abri du soleil. 7 – Battage : - A l'aide de batteuse à pédale ou à moteur, sinon sur une pierre, sur une aire de battage bien propre. 8 – Vannage : - Vannage au vent, suivi de séchage des grains (14% d’humidité). 9 – Conservation : - Paddy, dans des sacs de jute, dans un endroit bien sec (magasin, grenier).

Le riz pluvial

Le riz pluvial (Vary An-tanety) ou riz sec se caractérise par l'absence de toute submersion ou irrigation. La végétation est entièrement sous la dépendance de la pluviométrie. Les riz exondés de baiboho ne sont pas classés dans cette catégorie. Pour réussir, la culture du riz pluvial nécessite: - des sols à bonne capacité de rétention pour l'eau - des pluies régulières - des semences adaptées, de bonne qualité - des techniques culturales appropriées - un précédent cultural différent: exemples: Soja, Arachide, ....

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1 - Choix du sol: - Choisir un terrain plat ou à pente faible ou modérée (2 à 5%).

2 - Préparation du sol: - 1er cas: Si le riz vient après d'autres cultures, effectuer un 1 er labour profond (20 cm) tout de suite après la récolte de la culture précédente. Réaliser le labour perpendiculairement à la pente ; - 20 jours avant le semis, apporter du fumier (5 à 10 t. à l' ha) plus 150 à 200 kg de NPK 11-22-16 ; - Effectuer tout de suite après l’épandage un 2ème labour, toujours perpendiculairement à la pente, mais moins profond que le 1er (10 cm) ; - 2ème cas: S'il n’y a pas eu d'autres cultures avant le riz ; - Débarrasser le sol des mauvaises herbes ; - 1 mois avant le semis, épandre du fumier (10 à 15 t à l' ha) et du NPK 11-22-16 à raison de 150 à 200 kg à l' ha. Les enfouir à l'aide d'un labour profond (20 cm) réalisé perpendiculairement à la pente ; - Dans les deux cas, affiner le sol (un ou deux hersages) 1 à 2 jours avant le semis. 3 – Semis: - Utiliser les variétés améliorées ; - Semer en lignes continues (70 à 80 kg / ha) espacées de 20 à 25 cm, ou aux poquets de 20cmx20cm à 4-5 graines par poquet (40 à 50 kg / ha) ; - Dates: fin novembre-courant décembre.

4 - Travaux d’entretien: - 2 à 3 sarclages: - 1er sarclage: 15 à 20 j. après le semis ; - 2ème : 25 à 30 j. Après le premier ; - 3ème : si nécessaire (Pour lutter contre les mauvaises herbes, on peut utiliser des herbicides de pré-levée tels que: oxydassions: 750g/ha ou du 2-4-D) ; - Au premier sarclage, apporter de l'urée en couverture: 2kg/are. 5 - Protection contre les insectes: Traitement au semis à base de Lindane, ou traitement préventif en couverture à base de Diazinon ou Carbofluran.

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6- Récolte: Récolter à maturité, lorsque les 3/4 supérieurs de la panicule portent des grains secs et durs.

7 – Séchage: - Sécher les grains sur panicules ; - Disposer les gerbes en meule en protégeant les grains des rayons du soleil. 8 – Battage: - Prendre les dispositions nécessaires pour éviter les pertes ; - Utiliser si possible des batteuses à pédale ou à moteur, sinon employer les méthodes traditionnelles mais tenir l'aire de battage bien propre. 9 – Nettoyage: Vannage au vent (à signaler que certaines batteuses modernes sont équipées de dispositifs de ventilation qui permettent la séparation du grain des matières légères). 10 - Séchage des grains: Après battage et nettoyage, le séchage des grains est souvent nécessaire pour réduire le taux d'humidité à 14%. Dans ce cas étaler les grains sur une aire de séchage bien propre. 11 – Conservation: Dans des sacs de jute ou des récipients étanches, dans un endroit bien sec (magasin, grenier...).

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ANNEXE VII : PROTOCOLE DE RECHERCHE

INTRODUCTION

Contexte et problématique Depuis une décennie, la promotion de la gouvernance locale est très sollicitée dans le cadre d’une décentralisation effective et cela, dans la mesure où le développement national doit partir du développement local. Par cette notion, chaque communauté de base est appelée à se procurer des ressources internes et externes et de les valoriser pour son propre développement. Vu la prépondérance du secteur agricole dans l’économie nationale 30% du PIB et 80% des emplois nationaux, il faut que l’agriculture soit plus dynamique et joue un rôle de force motrice pour amorcer la croissance recherchée. Les performances du secteur agricole se trouvent ainsi déterminées de manière significative par celles de la filière riz. En effet, le riz domine avec 50% de la valeur ajoutée agricole et 45% des calories consommées (MAEP, 2004 – 2005). Mais, jusqu’à présent, on note encore malgré les efforts fournis, la non autosuffisance alimentaire au niveau national y compris dans la région Analamanga, pour preuve les importations de riz (RAMAROLAHY, 2008). Dans cette optique, la commune rurale Ankadikely Ilafy, qui est notre principale zone d’étude, a mis en place en 2008 un « Service de Développement Rural » pour s’occuper du développement du secteur agricole, et en particulier rizicole. En effet, sur une superficie totale de 38km 2 (CIRDR Antananarivo Avaradrano, 2008), 70% sont occupés par la riziculture (PCD Ankadikely Ilafy, 2004). Dune part, le riz est donc le premier produit le plus important en superficie et en valeur dans cette commune (Programme ILO, 2001). Et, 22% de la population seulement pratiquent l’agriculture comme le secteur d’activité le plus important (MAEP, 2003).D’autre part, la vulgarisation des nouvelles techniques culturales est très répandue dans cette commune afin de parvenir aux objectifs de la révolution verte 3 comme celui de doubler ou de tripler la production. Mais, les pratiques traditionnelles subsistent encore au niveau de cette localité où la proximité de la ville la met à jour de toutes les innovations culturales. En fait, les paysans agissent à travers une vision systémique qui fait que leurs activités sont en

3 La Révolution Verte est un défi mentionné dans l’engagement 4 sur le développement rural dans le cadre d’un Plan d’Action quinquennal pour Madagascar ou MAP. Il s’agit d’une augmentation massive de la production par intensification. - 37 - interdépendances (RALIHARIZARA, 2007). Ainsi, l’on remarque toujours la contradiction entre la logique paysanne et celle des développeurs. La question qui se pose est donc de savoir comment aboutir à une amélioration du système rizicole périurbain, en partant de la logique paysanne et de sa situation actuelle? Objectif global Proposer des orientations stratégiques de développement du système rizicole aux décideurs à partir de l’analyse de la situation d’un système de production rizicole périurbain. Objectifs spécifiques Pour atteindre l’objectif global, les objectifs spécifiques suivants sont fixés :

OS 1- Identifier la position de la culture du riz dans la commune Ankadikely par rapport aux autres communes du district d’Antananarivo Avaradrano ;

OS 2- Déterminer la connexité du riz avec les activités agricoles et/ou non agricoles et dégager la production optimale du riz de chaque type de connexité;

OS 3- Dégager une typologie des exploitants suivant différents systèmes formés avec le riz et caractériser chaque type;

OS 4- Dégager des propositions d’orientations à partir de l’analyse des atouts et des contraintes du système. Hypothèses de travail Les hypothèses suivantes sont émises :

H1- L’existence des potentialités de production de riz dans la commune Ankadikely Ilafy requiert l’identification de sa position parmi les communes du district Antananarivo Avaradrano;

H2- Dans les systèmes d’exploitation rizicoles existants, le riz est en connexion avec les activités agricoles et non agricoles et évolue en production jusqu’à l’optimum;

H3- La diversité des activités pratiquées avec le riz permet de différencier chaque type d’exploitation;

H4- L’analyse des points positifs et négatifs de la situation du système rizicole de la commune permet de dégager des propositions d’orientations.

- 38 -

METHODOLOGIE

La méthodologie de recherche s’effectue en trois phases : d’abord la phase préliminaire qui consiste à la préparation des travaux sur terrain, ensuite la descente sur terrain pour la collecte des données, enfin l’analyse et l’interprétation des données recueillies.

1- Phase préliminaire (étude bibliographique) : elle sert à rassembler les documents concernant la zone d’étude et les données relatives à la culture du riz.

2- Collecte des données sur terrain :

. Les entretiens avec les personnes ressources.

. L’enquête par questionnaire pour le recueil des données qualitatives et quantitatives aux personnes prises comme échantillon représentatif.

3- Traitement des données

3.1 Démarche1 pour H1 : elle permet d’identifier la position de la spéculation riz dans chaque commune du district Antananarivo Avaradrano. Cela permet alors de distinguer les communes à forte potentialité.

Outil utilisé: Boston Consulting Groupe (BCG)

3.2 Démarche 3 pour H2 : il s’agit de déterminer la connexité de la culture riz avec les différentes spéculations pratiqués par chaque type d’exploitation, ainsi que l’évolution en terme de surface et production jusqu’au stade de stabilité.

Outil utilisé: Markov

3.3 Démarche 2 pour H3 : elle consiste à dégager la typologie des exploitants.

Outil utilisé : Markov, XL Stat et TSIM

3.4 Démarche 4 pour H4 : elle permet de proposer des orientations stratégiques à partir de l’analyse des forces, faiblesses, menaces et opportunités du système d’exploitation rizicole de la commune.

Outil utilisé: FFOM

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RESULTATS ATTENDUS

RA 1-La matrice BCG repèrera la position du riz dans la Commune Ankadikely Ilafy par rapport aux autres communes du district Antananarivo Avaradrano;

RA 2- Les graphes de connexité de Markov mettront en évidence les activités connexes avec le riz et sa potentialité en matière de production;

RA 3- Un arbre de la typologie illustrera les types d’exploitation rizicole existants et d’autres graphes caractériseront ces types;

RA 4- Un tableau des forces, faiblesses, menaces et opportunités des systèmes d’exploitation rizicoles de la commune laissera paraître les propositions d’orientations.

- 40 -

ANNEXE VIII : PRODUCTION RIZICOLE DE LA PROVINCE D’ANTANANARIVO Tableau 49 : Estimation des productions du riz de 2005 à 2008 dans la province de Tananarive

DISTRICT 2005 2006 2007 2008 Qté (t) Qté (%) Qté (t) Qté (%) Qté (t) Qté (%) Qté (t) Qté (%) Analamanga 278 307 100 231 562 100 295 006 100 252 325 100 Avaradrano 16 706 6 18 018 8 17 709 6 18 437 7 53 891 19 32 276 14 57 124 19 34 440 14 66 145 24 41163 18 70 114 24 53 769 21 23 895 9 29 040 13 25 329 9 22 887 9 Anjozorobe 68 023 24 83 007 36 72 104 24 80 940 32 Adramasina 11 618 4 14 378 6 12 315 4 21 176 8 Antsimondrano 38 029 14 13 680 6 40 311 14 20 676 8 Vakinankaratra 278 578 100 205 539 100 295 294 100 416 179 100 Betafo 117 649 42 75 403 37 124 708 42 183 321 44 Ambatolampy 19 738 7 23 641 12 20 923 7 29 919 7 Antanifotsy 41 513 15 37 613 18 44 004 15 64 686 16 Faratsiho 27 397 10 38 797 19 29 041 10 40 948 10 Antsirabe II 72 281 26 30 085 15 76 618 26 97 305 23 Itasy 203 974 100 216 115 100 216 213 100 227 024 100 Arivonimamo 45 954 23 55 502 26 48 712 23 51 147 23 Miarinarivo 91 456 45 85 065 39 96 943 45 101 791 45 Soavinandriana 66 564 33 75 548 35 70 558 33 74 086 33 Bongolava 123 998 100 234 776 100 131 439 100 138 011 100 Tsiroanomandidy 74 891 60 148 668 63 79 385 60 83 354 60 Fenoarivo Be 49 107 40 86 108 37 52 054 40 54 657 40 TOTAL 884 857 887 992 937 952 1 033 539 Source: Service statistique agricole

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ANNEXE IX : PRODUCTION RIZICOLE DANS LE DISTRICT AVARADRANO Tableau 50 : Evolution de la production rizicole dans le district Avaradrano

1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003

Talata Volonondry 2 660 2 682 2 712 2 460 2 520 2 640 2 688 2 748 3 094 3 130 3 108

Ambohimanga Rova 1 340 1 314 1 402 1 244 1 180 1 070 1 125 1 360 1 087 1 110 1 110

Sabotsy namehana 1 070 1 104 1 064 1 180 1 142 1 625 1 154 1 120 1 234 950 1 296

Fieferana 684 686 686 672 698 704 702 696 968 1 162 968

Ankadikely Ilafy 1 810 1 780 1 400 1 020 1 300 1 204 1 158 1 141 1 390 595 1 553

Ambohimangakely 452 453 451 424 452 445 445 443 1 149 1 173 1 216

Ambohimalaza 848 860 860 824 862 867 862 862 582 915 588

Anjeva 341 347 343 321 347 347 343 347 364 537 388

Ambohimanambola 321 321 318 316 317 317 317 317 378 729 392

Alasora 1 012 1 104 1 180 848 940 948 952 989 787 963 810

Masindray 384 380 378 370 412 444 450 388 306 367 313

Ankadinandriana 1 160 1 140 1 140 1 120 1 162 1 148 1 152 1 142 1 144 1 495 1 150

TOTAL 12 082 12 171 11 934 10 799 11 332 11 759 11 348 11 553 12 483 13 126 12 892 Source : CIRDR Avaradrano - 42 -

ANNEXE X : SUPERFICIE ET PRODUCTION DES SPECULATIONS DE LA COMMUNE Tableau 51 : Surface cultivée et production par type de culture Production Superficie Catégories de cultures Principaux produits (tonne) cultivée (ha)

- Paddy 602 1 506 * Céréales - Maïs - 4

- haricots secs, petits pois, pois de * Légumineuses 32 62 Bambaras, Voanjobory

- Pommes de terre manioc, patates * Plantes à tubercules 188 1318 douces, taro, …

* Cultures maraîchères - brèdes diverses, choux, tomates, 30 460 (légumes) carottes, concombres, courgettes…

* Cultures industrielles - Arachide 5 6,5 temporaires

Source : Monographie de la commune, 2008

- 43 -

ANNEXE XI : ORGANIGRAMME DE LA COMMUNE ANKADIKELY ILAFY

MAIRE

Secrétaire Secrétaire Conseiller Chef générale Principale communal d’arrondissement

er 1 adjoint 2ème Adjoint R.A.F

Service Responsable Service personnel technique : financier Administratif - Foncier Etat civil - Voirie Service de

Développement recouvrement Service social rural

Etat civil Foncier (IFT) Service des Andranovelona affaires générales

Comité du

Planton développement durable

- Montage des projets

Fokontany

Source : Auteur/Commune Ankadikely Ilafy

- 44 -

ANNEXE XII : EVOLUTION DES ITERATIONS DE MARKOV

Graphe 1 : Evolution des différentes itérations entre ri z -journée

Source : Auteur, graphe Markov

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Graphe 2 : Evolution des différentes itérations entre riz -cultures vivrières

Source : Auteur, graphe Markov

Graphe 3 : Evolution des différentes itérations entre riz -cultures vivrières- légumineuses

Source : Auteur, graphe Markov - 46 -

ANNEXE XIII : CARACTERISTIQUES DE CHAQUE TYPE

Tableau 52 : Caractéristiques de chaque type Valeur Nombre Moyenne Moyenne moyenne d’actif de la Type de de la Pourcentage Autre de l’autre moyen Types surface technique production (%) revenu revenu de cultivée utilisée (kg/ha) annuel chaque (are) (Ar) type

1 29 3 671 Ligne simple 68 Commerce 1 138 333 5

2 28,8 5368 améliorée 20 maçonnerie 180 000 4

3 41 1775 Traditionnelle 12 Journée 573 000 3

Source : Auteur, Monographie CIRDR

ANNEXE XIV : CALENDRIER CULTURAL DU RIZ D’AVARADRANO

Source: UPDR/MAEP

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ANNEXE XV : R ESUME DES DONNEES AVANT LE TRAITEMENT

Graphe 4 : Evolution des productions rizicoles de 2002 à 2005 dans les 14 communes du District Antananarivo Avaradrano

Source : Auteur/DRDR Analamanga D’après ce graphe, les communes Talata Volonondry, Sabotsy Namehana, Ankadikely Ilafy, Alasora, et Ankadinandriana sont les plus productrices de riz dans le district. Les communes les moins productrices sont Masindray, Vilia hazo, Anjeva, Manandriana et Fieferana.

Tableau 53 : Statistique descriptive des exploitations N Minimum Maximum Moyenne Ecart type

Ménages 87 2 9 4,8 1,4

Actifs 87 1 6,7 3,6 1,2

Superficie des rizières (ares) 87 0 700 35,7 78,5

Main d'œuvre extérieure 87 0 1133 56,8 133,2

Main d'œuvre familiale 87 0 26 12 5,6

Total main d'œuvre (hj) 87 0 1150 69,6 133,7

Source : Auteur - 48 -

La taille des ménages des individus enquêtés varient de 2 à 9 pour 1 à 6,7 actifs. Mais en moyenne, la taille des ménages est de 4,8 tandis que le nombre d’actifs moyen est de 3,6. En outre, parmi ces individus, la superficie moyenne des rizières est de 36 ares occupant 70 hj de main d’œuvre.

Tableau 54 : Fréquence des activités sur les individus enquêtés

Outillage

Attelé 39

Manuel 48

Autres sources de revenu

Aucune 61

Commerce 15

Journée 4

Maçonnerie 7

Riziculture traditionnelle Riziculture améliorée

Adoptants 56 34

Non adoptants 31 53

Cultures vivrières Légumineuses Cultures maraîchères

Cultivateurs 52 26 43

Non cultivateurs 35 61 44

Bovin Porcin Volailles

Eleveurs 26 30 64

Non éleveurs 61 57 23

Source : Auteur

D’après les résultats des enquêtes, le type d’outillage manuel, et la pratique de la riziculture traditionnelle sont majoritaires. En outre, la plupart des individus enquêtés n’ont pas d’autres activités productives en dehors des activités agricoles. Ensuite, les cultures vivrières sont les plus pratiquées après le riz, suivies des cultures maraîchères et enfin des légumineuses. En matière d’élevage, l’aviculture est la plus dominante, suivie de l’élevage porcin et enfin de l’élevage bovin.

- 49 -

Table des matières

Résumé ...... i Abstract ...... i Remerciements ...... ii Sommaire ...... iii Liste des tableaux ...... iv Liste de figures ...... iv Liste de carte ...... iv Liste des graphes ...... v Liste des abréviations ...... vi Introduction ...... 1 I- Matériels et méthodes ...... 4 1- Matériels ...... 4 1-1-Présentation de la zone d’étude ...... 4 1-2- Choix de la zone d’étude ...... 6 1-3- Concepts méthodologiques ...... 6 1-3-1- Matrice Boston Consulting Group (BCG) ...... 6 1-3-1-1- Principe de base ...... 6 1-3-1-2- Limite de la méthode...... 8 1-3-2- Chaîne de Markov ...... 8 1-3-2-1- Principes de base ...... 8 1-3-2-2- Limite de la méthode...... 10 1-3-3- TSIM ...... 10 2- Méthodes ...... 10 2-1-1- Etudes exploratoires ...... 10 2-1-1-1- Recherches bibliographique et webiographique ...... 10 2-1-1-2- Entretien avec les personnes ressources ...... 11 2-1-1-3- La phase préparatoire ...... 11 2-1-2- Phase d’enquête ...... 11 2-1-3- Traitements et analyse des données ...... 12 2-1-3-1- Saisie et apurement de données ...... 12 2-1-3-2- Traitement des données ...... 12 2-1-3-3- Les démarches de vérification...... 13

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II- Résultats ...... 18 1-BCG du riz dans le District Antananarivo Avaradrano ...... 18 2-Connexités des activités dans le système d’exploitation ...... 21 2-1- Connexité à deux variables : riz – cultures vivrières ...... 22 2-2- Connexité à trois variables : riz– cultures vivrières – légumineuses ...... 22 2-3- Connexité à deux variables : riz –journée ...... 23 3- Typologie des exploitations ...... 24 3-1- Identification de la typologie ...... 24 3-2- Caractérisation des types ...... 25 3-2-1- Aspect système de production ...... 25 3-2-2- Aspect financier ...... 27 4- Les forces, faiblesses, menaces et opportunités ...... 28 III- Discussions et recommandations ...... 31 1- Discussions ...... 31 1-1- Position du riz dans le district Antananarivo Avaradrano ...... 31 1-2- Connexité entre les différentes activités du système d’exploitation ...... 32 1-3- Typologie des exploitations ...... 33 1-3-1- Aspect système de production ...... 33 1-3-2- Aspect financier ...... 34 1-4- Analyse des atouts et des contraintes ...... 34 2- Recommandations ...... 35 2-1- Valoriser la potentialité de la commune ...... 35 2-2- Développer les autres cultures pour développer la riziculture...... 35 2-3- Diversifier les cultures ...... 35 2-4- Résoudre le problème de maîtrise d’eau et faciliter l’approvisionnement en intrants ...... 36 Conclusion ...... 37 Bibliographie ...... 38 Webiographie ...... 39 Annexes