Projet de centrale photovoltaïque au sol Site de La Verdure
Commune : Villegly (11)
Résumé non technique de l’étude d’impact
EI 2178 Mai 2017 Projet de centrale photovoltaïque au sol - Site de « La Verdure » EI 2178 / Mai 2017
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Sommaire général du dossier
1. PRESENTATION DU DEMANDEUR ET DES AUTEURS DE L’ETUDE D’IMPACT ...... 3 1.1. Le demandeur ...... 3 1.2. Les auteurs de l’étude d’impact ...... 4 2. DESCRIPTION DU PROJET ...... 5 2.1. Le site d’implantation ...... 5 2.2. Le projet technique ...... 7 3. ÉTAT INITIAL DE L’ENVIRONNEMENT ...... 11 3.1. Situation ...... 11 3.2. Milieu physique ...... 13 3.3. Faune, flore et habitats naturels ...... 16 3.4. Paysage ...... 19 3.5. Contexte économique et humain ...... 22 3.6. Qualité de vie et commodité du voisinage ...... 25 3.7. Conclusion : les sensibilités du site ...... 27 4. EFFETS DU PROJET SUR L’ENVIRONNEMENT ET MESURES DE PROTECTION ...... 27 5. EFFETS DU PROJET SUR LA SANTRE DES POPULATIONS LOCALES ...... 31 6. ANALYSE DES EFFETS CUMULES AVEC D’AUTRES PROJETS CONNUS ...... 32 7. CHOIX DU PROJET RETENU ...... 33 8. COMPATIBILITE DU PROJET AVEC L’AFFECTATION DES SOLS ARTICULATION AVEC LES PLANS, SCHEMAS ET PROGRAMMES ...... 35
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1. PRESENTATION DU DEMANDEUR ET DES AUTEURS DE L’ETUDE D’IMPACT
1.1. Le demandeur
Fondée en 2008 dans une logique de construction de groupe en capitalisant ses résultats, LANGA est devenu en 6 ans l’un des leaders français du marché de la production d’énergie renouvelable. La philosophie de développement des fondateurs et dirigeants est de développer, construire, exploiter des installations et de les gérer de façon industrielle et patrimoniale en conservant une structure à taille humaine, particulièrement souple, réactive et adaptable. Le groupe possède un actionnariat stable et fort dont 85% du capital est détenu par ses 4 fondateurs aux domaines de compétences complémentaires. Depuis 2009, le groupe LANGA assume une continuité de résultats par la mise en place d’une stratégie de développement efficace basée sur : Une stratégie de positionnement dans le photovoltaïque en tant que cœur de métier Une stratégie de diversification de ses actifs énergétiques : biomasse, biogaz, éolien. Le choix de conserver l’ingénierie des unités en plein cœur de son organisation tout en externalisant les travaux de construction. Un positionnement de producteur indépendant français sur un marché à maturité avec des perspectives de développement très importantes Une équipe managériale en capacité d’assurer la croissance
Le groupe LANGA détient à ce jour (02/2016) 130 sociétés de production d’énergies : 72 sociétés avec un ou plusieurs sites de production en service ou dont les sites de production sont en cours d’installation et de mise en service en 2015 pour un total de 80 MW (électrique) et de 20 MW (biomasse thermique et méthanisation), 58 sociétés créées pour la réalisation de projets en cours d’instruction administrative et la réponse aux appels d’offres de la CRE.
Ces sociétés de production d’énergies exploitent 130 centrales de production d’énergies, pour un totale de puissance de 100 MW en photovoltaïque et de 20 MW en biomasse thermique.
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Le groupe LANGA possédant une grande expérience dans le montage et la gestion des sociétés d’exploitation, l’ensemble de ces sociétés et de ces centrales sont gérées et exploitées en propre par le groupe LANGA.
Le groupe LANGA s’est fortement structuré afin de disposer des outils juridiques et financiers lui permettant de développer l’ensemble de ses activités de réalisation et d’exploitation des centrales d’énergies. La société assurant le rôle de contractant général, est la société LANGA SOLUTION.
1.2. Les auteurs de l’étude d’impact
L’étude d’impact a été réalisée par le bureau d’études en environnement, Sud-Ouest Environnement Ingénierie Conseil (SOE) – 28 bis du Commandant Châtinières – 82100 CASTELSARRASIN, sous la responsabilité de LANGA SOLUTION.
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2. DESCRIPTION DU PROJET
2.1. Le site d’implantation
Le projet de parc photovoltaïque au sol se situe en région Occitanie, dans le département de l’Aude, sur le territoire de la commune de Villegly.
Les terrains concernés par le projet de parc photovoltaïque sont localisés au niveau de deux lieux-dits « La Verdure » au sud et « La Bouzolle » au nord.
Les terrains d’implantation du projet se trouvent actuellement occupés par des plantations de pins et des garrigues.
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Carte de situation
N
Source du fond de plan : Géoportail (avril 2016) 0 1000 m Échelle : 1 / 25 000
Emprise du projet
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2.2. Le projet technique
Une centrale photovoltaïque au sol est constituée de différents éléments : des modules solaires photovoltaïques, des structures-support fixes, des câbles de raccordement, des locaux techniques comportant onduleurs, transformateurs, matériels de protection électrique, un poste de livraison pour l’injection de l’électricité sur le réseau, une clôture et des accès.
Principe d’implantation d’une centrale solaire (Source : Guide méthodologique de l’étude d’impact d’une centrale PV au sol, 2011)
Le projet d’une surface clôturée totale d’environ 5 ha (24 495,08 m² au nord-est et 27 435,91 m² au sud-ouest), comprendra des modules photovoltaïques fixes disposés en série sur des supports métalliques et ancrés au sol par des pieux battus. Ces installations permettront de générer une puissance électrique de l’ordre d’environ 5 MWc, soit une production annuelle de près de 6,75 MWh.
Exemple de réalisation LANGA SOLUTION – Projet FIllé (Source : LANGA SOLUTION)
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Le parc de Villegly « La Verdure » sera composé de rangées de structures, représentant un total de 17 208 modules, dont la puissance unitaire de chaque module est de 290Wc1. Ceux-ci seront assemblés en tables de 72 ou 48 modules. Il sera alors composé de 173 tables de 72 panneaux et 99 de 48. Au plus haut, la hauteur de chaque table sera d’environ 1,67 m et la hauteur du bord inférieur de la table avec le sol sera d’environ de 0,8 m.
Coupe des structures porteuses des panneaux solaires (Source : LANGA SOLUTION)
Le fonctionnement de la centrale nécessite la construction de 3 locaux techniques, qui abritent les onduleurs et les transformateurs: Les onduleurs ont pour principale fonction de convertir le courant continu provenant des modules photovoltaïques en courant alternatif. Ils s’arrêtent de fonctionner lorsque le réseau est mis hors tension. Les onduleurs ont pour avantage de n’émettre aucun parasite électromagnétique et de générer peu de bruit. Les transformateurs associés aux onduleurs permettent d’élever la tension pour la porter au niveau d’injection sur le réseau.
Onduleur et transformateur (Source : LANGA SOLUTION)
1 Le Watt-Crête (Wc ou Wp, de l'anglais Watt-peak) est la puissance maximale d'un dispositif.
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En plus de ces locaux techniques, le parc photovoltaïque sera équipé d’un bâtiment principal intervenant comme poste de livraison, localisé à l’entrée de la zone ouest des terrains du projet. Le poste de livraison assure les fonctions de comptage de l’énergie et de découplage de sécurité. Situé juste en amont du « point de livraison » (limite domaine privé/domaine public), c’est là que l’électricité converge avant la livraison sur le réseau.
Exemple d’un poste de livraison préfabriqué en béton monobloc (Source : LANGA SOLUTION)
Sur le parc, il existera différents types de câbles électriques pour récupérer l’électricité produite.
D’autres installations annexes seront également mises en place : une clôture grillagée de 2 m de hauteur, établie en périphérie des zones d’implantation de la centrale ; des pistes (voies principales et voies périphériques) ; des portails fermés en permanence ; un système de vidéo-surveillance ; une citerne souple d’eau et des extincteurs garantissant la sécurité incendie.
Clôture et portail (Source : LANGA SOLUTION)
Le parc photovoltaïque est raccordé au réseau électrique à partir du poste de livraison. Le raccordement final est sous la responsabilité d’ENEDIS2. Le poste électrique de raccordement sera celui de Salsigne, situé à environ 6 km à l’ouest du site.
2 Anciennement ERDF.
S 9 O E N
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Plan de composition
Emprise de la carrière
Limite de la zone d’extraction
Limite de la zone de dépôt Aire de stockage Affectation actuelle des sols
Source du fond de plan : Architecte DE.HMONP 0 50 m Échelle : 1 / 1 500 S 10 O E Projet de centrale photovoltaïque au sol - Site de « La Verdure » EI 2178 / Mai 2017
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3. ÉTAT INITIAL DE L’ENVIRONNEMENT
3.1. Situation
Situation géographique et cadastrale
La commune de Villegly se situe au centre-nord du département de l’Aude à 10 km de Carcassonne. Elle appartient à un arrondissement de Carcassonne, au canton de Rieux- Minervois et à l’intercommunalité de Carcassonne Agglo.
Les terrains concernés par le projet de parc photovoltaïque sont localisés au niveau de deux lieux-dits « La Verdure » au sud et « La Bouzolle » au nord.
La surface totale du projet de centrale photovoltaïque de Villegly dit de « La Verdure » sera d’environ 6 hectares.
Photo-aérienne du site du projet
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Situation cadastrale
N
2pp 3pp
6pp
Source du fond de plan : Cadastre.gouv.fr 0 100 m Échelle : 1 / 2 500 Emprise du projet
3pp Parcelles concernées par le projet S 12 O E Projet de centrale photovoltaïque au sol - Site de « La Verdure » EI 2178 / Mai 2017
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Servitudes, contraintes et risques
Le parc photovoltaïque est concerné par les risques, servitudes et contraintes suivants :
Les terrains du projet sont longés et traversés par deux lignes à Haute Tension aériennes.
Le risque « Feu de forêt » sur et en périphérie des terrains du projet.
Les terrains du projet se situent en dehors des zones inondables identifiées localement.
Les terrains du projet présentent un aléa Lignes à Haute Tension et 3 retrait-gonflement des argiles « faible ». jonction (photo SOE)
3.2. Milieu physique
Climat
Le climat local se caractérise par des étés relativement chauds, dont un mois de juillet sec et chaud, avec situation de sécheresse, des automnes et des hivers doux avec des gels relativement rares. Les pluies sont réparties à peu près équitablement du mois d'octobre au mois de mai.
L’ensoleillement est relativement important dans le secteur d’étude puisque la durée annuelle atteint les 2 250 heures soit environ 94 jours de fort ensoleillement en 2014. La commune de Villegly présente en 2014 un ensoleillement supérieur à la moyenne nationale quelle que soit la saison.
Les terrains se trouvent sur des coteaux, avec des pentes plus ou moins marquées et orientés vers le sud-est et le sud-ouest. Cette orientation, couplée à la présence de zones ouvertes où le sol est dépourvu de végétation et où le calcaire est affleurant, entraine ainsi un micro-climat chaud sur plusieurs zones du projet.
Topographie et contexte géologique
La topographie des terrains du projet est plus ou moins marquée suivant les secteurs.
Les terrains du projet, se trouvent sur des calcaires à alvéolines.
Les sols en place sont relativement maigres, voire absents par secteurs.
3 Retrait par assèchement des sols argileux lors d’une sécheresse prononcée et/ou durable qui produit des déformations de la surface des sols.
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Eaux superficielles
Le projet se situe dans le sous-bassin « Affluent Aude médiane ». Les terrains sont concernés par trois masses d’eau cours d’eau (ou rivières) : « Ruisseau de la Cèze »et « La Clamoux »à l’est ; « L’Orbiel » à l’ouest.
La notion de masse d’eau a été introduite par la Directive Cadre sur l'Eau (DCE). Elle est commune à l’ensemble des États membres de l’Union européenne. Une masse d’eau est une portion de cours d’eau, de canal, de littoral, de nappe,… qui présente une relative homogénéité quant à ses caractéristiques environnementales naturelles et aux pressions humaines qu’elle subit. C'est à cette échelle que sont évalués les états, les risques de non atteinte du bon état, les objectifs (2015, 2021 ou 2027) et les mesures pour y arriver.
Ainsi, sont distingués plusieurs types de masse d’eau : Masse d’eau côtière Masse d’eau de surface Masse d’eau de transition Masse d’eau de rivière Masse d’eau souterraine
Réseau hydrographique
Les parcelles est du projet appartiennent au bassin versant de la Combe Escure et celles à l’ouest à celui du Rousset. Le ruisseau du Rousset, traverse les terrains à l’ouest et le ruisseau de La Combe Escure se trouve à plus de 100 m. Un plan d’eau, situé en aval du
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site, permet la régulation des eaux du bassin versant de la Ceize. Les terrains ne sont pas concernés par le risque d’inondation.
Les eaux superficielles ne sont pas utilisées localement pour l’alimentation en eau potable des populations.
Eaux souterraines
Le secteur du projet est localisé sur la masse d’eau « Calcaires éocènes du Cabardès », qui est une masse d’eau à dominante sédimentaire et concerne une superficie de 221 km².
Ils se localisent à l’écart de tout captage AEP4 et de leur périmètre de protection.
Le site n’est pas concerné par un risque d’inondation par remontée de nappe sur la majeure partie des terrains.
Cartographie des remontées de nappes (source : BRGM)
4 Adduction Eau Potable
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3.3. Faune, flore et habitats naturels
Zonages environnementaux
Le site Natura 2000 le plus proche des terrains du projet est nommé « Gorges de la Clamoux ». Il est localisé à environ 4,7 km au nord du périmètre d’étude. Cette zone est retenue en raison de son importance pour la conservation des espèces de Chauves-souris inscrites à l'annexe II de la directive Habitat-Faune-Flore. Il est alors peu probable que ces espèces soient retrouvées sur les terrains du projet du parc photovoltaïque.
Les terrains du projet sont inclus dans la ZNIEFF5 de type II « Causses du piémont de la Montagne Noire » et dans l’ENS6 « Causses de la Vernède aux Escoumes ».
De plus, de nombreuses ZNIEFF de type I et II sont répertoriées à proximité des terrains du projet ainsi que des ENS: ZNIEFF de type I : « Garrigues de Vallouvière », à 1,2 km à l’ouest « Monts et grottes des soulanes de Nore », à 2,5 km au nord « Vallée de l'Orbiel », à 2,7 km au nord-ouest « Coteaux marneux de Villarlong », à 4,6 km au sud-est « Gorges de l'Orbiel aux Ilhes » à 4,7 km au nord-ouest « Garrigues de Saint-Martin », à 4,4 km au nord-est « Vallée du Rieu Sec » à 4,7 km au nord-ouest ZNIEFF de type II : « Crêtes et piémonts de la Montagne Noire », à 1,8 km au nord « Zone agricole du nord Carcassonnais », à 6 km au sud-ouest ENS : « Piémont d'Aragon », à 1,3 km à l'ouest « Gorges de l'Orbiel », à 1,7 km au nord-ouest « Monts et grottes des soulanes de Nore, plateau de Limousis », à 2 km au nord « Garrigues de Bagnoles à Laure-Minervois », à 2,4 km au sud-est « Piémonts de Villeneuve à Caunes-Minervois », à 4,6 km au nord-est
5 ZNIEFF : Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique, Faunistique et Floristique 6 ENS : Espaces Naturels Sensibles
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Zonages environnementaux
Vallée de l’Orbiel Gorges de l’Orbiel Monts et grottes des Gorges de Clamoux Soulanes de Nore Garrigues de Saint-Martin
Gorges de l’Orbiel aux Ilhes Monts et grottes des Piémonts de Villeneuve soulanes de Nore, Vallée du Rieu Sec, à Caunes-Minervois plateau de Limousis piémonts deVillardonnel à Salsigne
Crêtes et piémonts . de la Montagne Noire Vallée du Rieu Sec
Causses de la Vernède aux Escoumes
Garrigues de Vallouvière
Causses du piémont de la Montagne Noire
Piémont d’Aragon Côteaux marneux de Villarlong
Zone agricole du Nord Carcassonnais Garrigues de Bagnoles à Laure-Minervois
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Inventaires écologiques
Trois campagnes de terrain naturalistes diurnes ainsi que deux nocturnes ont été effectuées sur l’ensemble de l’aire d’étude en 2016.
Les terrains du projet, situés en milieux xérophiles, sont très attractifs pour la biodiversité. Ainsi, de nombreux habitats recensés dans l’aire d’étude présentent des enjeux importants. Les pelouses calcaires xérophiles, les pelouses à Brachypodium retusum et les bois à Quercus ilex possèdent des enjeux « moyens à forts » du fait de la diversité et de la composition floristique qu’ils abritent. Les bois à Pinus pinea et Pinus halepensis présentent quant à eux des enjeux « faibles à moyens ». En se qui concerne le périmètre du projet, actuellement il est principalement occupé par des habitats à enjeux « faibles » : Garrigues à Quercus coccifera et Plantations de conifères.
Garrigues à Quercus coccifera et Plantations de conifères sur les terrains du projet (Photos : SOE)
Au niveau floristique, aucune espèce à enjeux n’a été observée dans l’aire d’étude du projet. Au niveau faunistique, les principaux enjeux concernent la présence d’habitats d’espèces pour les oiseaux et reptiles. En effet, les terrains du projet accueillent une grande diversité d’oiseaux nicheurs protégés. Pour cela, les habitats fermés ou semi-ouverts de l’aire d’étude possèdent des enjeux « moyens ». Les terrains du projet sont également propices à l’accueil du Lézard ocellé qui est une espèce à forts enjeux locaux. Cette espèce est soumise à un plan national d’actions et a été rencontrée en bordure du barrage de Barrière. Sa présence potentielle sur le site implique donc des enjeux « forts » au niveau local. De même, la présence potentielle de la Couleuvre à échelon et de la Couleuvre de Montpellier induit des enjeux « faibles à moyens ». De plus, la Fauvette passerinette, la Linotte mélodieuse et le Pic noir sont rares et menacés localement : leur présence induit des enjeux « faibles à moyens ».
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Pic noir et Linotte mélodieuse (Photos : SOE)
Lézard ocellé et Fauvette passerinette (Photos : SOE)
3.4. Paysage
Enjeux paysagers
Au sein du département de l’Aude, le secteur d’étude est localisé au sein de l’ensemble paysager dit du « Sillon Audois », large plaine qui connecte le Bassin Aquitain et la Méditerranée. Ces ensembles paysagers sont divisés en unités paysagères. Les terrains du projet sont situés sur l’unité paysagère « le Cabardès des piémonts » et en bordure nord de l’unité paysagère « les plaines viticoles et les collines sèches du Bas-Minervois ».
Le paysage, à ce niveau de la zone d’étude, est caractérisé par des combes, orientées nord-ouest / sud-est, couvertes de garrigues et de bois, entaillées par de petits ruisseaux temporaires. Les habitations sont quasi absentes : elles se situent en limite de l’unité paysagère du piémont du Cabardès, au nord et au sud. Le piémont du Cabardès, zone de transition entre la Montagne Noire et la plaine viticole, peut entrainer des perceptions sur de longues distances. Néanmoins, le caractère fermé des formations végétales limitent les perceptions directes.
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Sites et paysages
Localement plusieurs sites sont inscrits ou classés au titre des sites et paysages : « Château et son parc » (Villegly) à 2,3 km au sud-est des terrains du projet. « Ensemble formé par les châteaux de Lastours et leurs abords ainsi que des mines de Barrenc », à 3,4 km au nord-ouest des terrains du projet.
Localisation des sites inscrits et classés les plus proches du projet (source : Atlas des patrimoines)
Les enjeux paysagers locaux en termes de perceptions visuelles vers les terrains du projet sont : moyen pour les perceptions éloignées depuis les zones au sein de la plaine viticole au sud (une partie des villages de Villegly, Conques-sur-Orbiel) ; faible depuis le GR 36.
S 20 O E Source du fond de plan : Géoportail (avril 2016)
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N
4
1
5
2
3
Source du fond de plan : Geoportail - Copyright IGN 0 1000 m Échelle : 1 / 25 000 Emprise du projet Perceptions directes
Localisation et direction Perceptions éloignées 1 des prises de vue S O 21 E Projet de centrale photovoltaïque au sol - Site de « La Verdure » EI 2178 / Mai 2017
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3.5. Contexte économique et humain
Population et habitat
La population et le parc immobilier de la commune de Villegly n’ont pas cessé d’augmenter depuis les années 1970 bénéficiant de l’attractivité de l’aire urbaine de Carcassonne.
Activités économiques
La commune de Villegly fait partie de l’aire urbaine de Carcassonne qui lui confère de l’attractivité, ce qui influe sur l’économie locale et le nombre de résidents permanents. Elle profite de sa proximité avec la ville de Carcassonne comme bassin d’emploi. Le secteur tertiaire constitue la base de l’économie locale.
Activités agricoles
Les activités agricoles pratiquées sur la commune de Villegly s’orientent principalement vers la viticulture.
Activités cynégétiques7
La commune de Villegly accueille une Association Communale de Chasse Agréée (ACCA). Les terrains du projet, localisés sur les crêtes sèches couvertes de garrigues et de bois, sont des zones préférentielles de chasse au grand gibier. Les terrains du projet sont inclus dans le territoire chassable de la commune de Villegly.
Voisinage
Les terrains du projet sont localisés en dehors des zones urbanisées, dans les collines sèches du Bas Minervois, au dessus de la plaine agricole. L’urbanisation de ce secteur est caractérisée par quelques habitations rassemblées en hameaux.
L’habitation la plus proche, se situe à 600 m des terrains du projet.
Hébergement, loisirs et activités touristiques
L’offre d’hébergement touristique local est importante et des chambres d’hôtes se trouvent à 700 m des terrains du projet. L’activité touristique du secteur s’oriente surtout vers le patrimoine historique local et naturel local, ainsi que sur les produits locaux comme le vignoble. Un chemin de grande randonnée, le GR36 passe à environ 150 m à l’est en contrebas des terrains du projet.
7 En relation avec la chasse.
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Voisinage
La Villatade N
Raboulet St-Martin
La Matte Villegly
La Matte
La Lande
Domaine de Curé
Source du fond de plan : Géoportail (avril 2016) 0 800 m Échelle : 1 / 20 000
Emprise du projet
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Réseau routier et déplacements
Le secteur d’étude est caractérisé par des infrastructures routières de faible importance, essentiellement un réseau de voies communales et chemins ruraux. Au sud, la RD 620 relie Caunes-Minervois au nord-est à Carcassonne au sud-ouest, en passant par Villegly et Villalier.
L’accès aux terrains du projet se fera depuis l’autoroute A61 au niveau de la sortie 24 « Carcassonne-Est », puis successivement par les routes départementales RD 6113, RD 118, RD201 et RD 101.
Cet itinéraire permet d’éviter de passer par les centres des villages, notamment ceux de Villegly et Conques-sur-Orbiel.
Voirie d’accès aux terrains du projet
Patrimoine culturel et archéologique
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La commune de Villegly ne dispose pas d’objets ou de bâtiments inscrits ou classés à l’inventaire des Monuments Historiques. Les monuments historiques les plus proches se trouvent à plus de 3 km des terrains du projet.
La Direction Régionale des Affaires Culturelles (DRAC) Occitanie, consultée dans le cadre de cette étude en août 2016, ne signale aucun vestige archéologique sur les terrains du projet.
3.6. Qualité de vie et commodité du voisinage
Contexte sonore
Le secteur d’étude se localise dans un secteur calme, rural, dépourvu d’activités particulières.
Vibrations
Aucune vibration particulière n’est présente dans le secteur d’étude.
Qualité de l’air, odeurs, poussières
Aucune source importante de pollution atmosphérique ou nuisance particulièrement visible ou olfactive n’est présente dans le secteur d’étude. Des poussières peuvent être émises localement lors de passages de véhicules sur les chemins menant et traversant les terrains du projet.
Émissions lumineuses
Le site se localise en dehors des zones urbaines, dans un espace naturel donc dans un contexte lumineux normalement très faible.
Des éventuelles sources lumineuses peuvent provenir des phares des voitures, mais au vu de la nature des chemins il très peu probable ou rare que des véhicules circulent au niveau des terrains du projet.
Hygiène et salubrité publique
Les terrains du projet se situent en dehors du réseau d’assainissement collectif. Aucune canalisation d’eau potable ne traverse les terrains du projet.
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Réseaux divers
Le secteur du projet possède un réseau électrique.
Localisation du réseau électrique (Source : ENEDIS)
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3.7. Conclusion : les sensibilités du site
L’analyse de l’état initial a fait apparaître les sensibilités suivantes :
Des lignes à Haute Tension traversent et longe les terrains. Le risque « Feu de forêt » est considéré comme fort sur les terrains et en périphérie. Topographie plus ou moins marquée suivant les secteurs. Une partie des terrains est traversé par le ruisseau du Rousset. Le Projet est au cœur d’une ZNIEFF de type II et d’un Espace Naturel Sensible. Présence d’habitats de végétation et d’espèces, ainsi que des espèces à enjeux dans l’aire d’étude du projet. Des perceptions directes des terrains sont possibles depuis plusieurs secteurs de la plaine viticole. Un chemin de grande randonnée passe à proximité du projet.
Par ailleurs, les terrains du projet possèdent des enjeux et sensibilités faibles vis-à-vis des contraintes, du climat, de la géologie et formations superficielles, des eaux souterraines, de la population et habitat, des activités agricoles et des commodités du voisinage.
4. EFFETS DU PROJET SUR L’ENVIRONNEMENT ET MESURES DE PROTECTION
Voir tableau ci-après
Code couleur employé :
Impact positif
Impact nul ou négligeable
Impact faible
Impact moyen
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Caractéristiques des impacts Mesures retenues Bilan des Thèmes impacts En phases de travaux En phase d’exploitation En phases de travaux En phase d’exploitation résiduels
Légère modification des températures Mesures de réduction : Mesures de réduction : La phase « chantier » représente la localement Partie basse des panneaux à 0,8 m du sol Utilisation rationnelle de l’énergie fossile Climat période de plus fortes émissions de gaz et panneaux espacés de 2,09 m, Faible Utilisation de gazole non routier (engins de à effet de serre (GES) permettant à la végétation de s’installer et chantier) contenant moins de soufre Impact positif pour les émissions de GES de réguler les températures
Milieu
Physique Mesures de réduction : Mesures de réduction : Diminution du risque de pollution (contrôle Risques de pollution des sols, du sous- Imperméabilisation partielle des sols du Surfaces des pistes perméables Eau, sol et des engins, kit anti-pollution, zone étanche sol et des eaux du fait de la présence fait de la présence des locaux techniques Espacement des panneaux permettant de Négligeable sous-sol pour le ravitaillement en carburant…) de produits polluants (engins, …) et des pistes limiter la concentration des ruissellements Maintien de la végétation entre et sous les Revégétalisation du site panneaux.
Destruction d’habitats (de végétation et Dégagement de chaleur par les panneaux Mesures de suppression : d’espèces) qui ont permis l’installation (modification des conditions climatiques) Mesures d’évitement : Interdiction des engrais et pesticides d’espèces protégées telles que des Modification des conditions de luminosité Calendrier d’intervention pour l’entretien du parc oiseaux, insectes et reptiles sous les panneaux Absence d’éclairage Mesures de réduction :
Risque d’écrasement de spécimens Risque d’incendie pouvant détruire les Mise en place de pierriers pour les reptiles Mesures de réduction : d’espèces à enjeux habitats naturels environnants Contrôle du risque d’incendie Espacement des panneaux Habitats, Débroussaillement Retard de fauche Faible Faune, Flore Dérangement de la faune alentour par Risque de collision avec un véhicule Prévention de la pollution du sol Prévention du risque d’incendie les mouvements des engins et poids- d’entretien Pose de nichoirs Débroussaillement lourds Mise en place d’une clôture perméable Mise en place d’une clôture perméable Risque de mortalité ou de blessure par (passage à faune) (passage à faune) Risque d’incendie pouvant détruire les attraction des surfaces modulaires Lutte contre les espèces exotiques Lutte contre les espèces exotiques Milieu naturel habitats naturels environnants (miroitement, reflet) envahissantes envahissantes Suivi écologique Suivi écologique Rupture de corridors écologiques Rupture de corridors écologiques
Mesures de réduction : Clôture avec passages à faune Corridors Mise en place d’une clôture Mise en place d’une clôture Mesures de réduction : Faible écologiques limitant le déplacement de la faune limitant le déplacement de la faune Clôture avec passages à faune Mesures de suivi : Suivi écologique du parc solaire
Plantes Implantation de plantes exotiques Implantation de plantes invasives si aucun Mesures de réduction : Mesures de réduction : exotiques Faible envahissantes entretien n’est effectué Lutte contre les espèces invasives Lutte contre les espèces invasives envahissantes
Paysage et Patrimoine et Aucun vestige archéologique présent Aucune co-visibilité entre le parc solaire et - - Négligeable Patrimoine archéologie sur le site les monuments historiques du secteur
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Caractéristiques des impacts Mesures retenues Bilan des Thèmes impacts En phases de travaux En phase d’exploitation En phases de travaux En phase d’exploitation résiduels
Perceptions depuis une habitation et Perceptions depuis une habitation et une Mesures de réduction : une partie du GR36 sur une partie du partie du GR36 sur le parc photovoltaïque Limitation de la hauteur des panneaux Paysage et chantier Mesures de réduction : Perceptions lointaines du parc Intégration paysagère des locaux Faible perceptions Perceptions lointaines sur le chantier Chantier maintenu propre photovoltaïque techniques Changement du contexte paysager Changement du contexte paysager local Clôture discrète local
Mesures d’évitement : Calendrier d’intervention
Population, Entretien des espaces verts par une Mesures de réduction : activités entreprise locale Mesures de réduction : Travaux effectués par des entreprises Mise en place d’une clôture perméable économiques, Loyer reversé à la commune Mise en place d’une clôture perméable locales (passage à faune) Faible à positif agricoles et Retombées économiques locales (passage à faune) Baisse de l’activité cynégétique cynégétiques Rupture de corridors écologiques Retard de fauche Mesures compensatoires : Baisse de l’activité cynégétique Bracelets chevreuils Remboursement de la perte financière Paiement de journées battues
Mesures de suppression et de réduction : Commodité du Bruit émis par les locaux techniques Chantier en période diurne voisinage (air, (contenant les onduleurs et poste de Entretien des engins et du matériel Bruit, poussières, trafic eau, bruit, livraison) Limitation des envols de poussière - Faible supplémentaire, vibration vibrations…) Effets de miroitement et de reflet émis par (arrosage des pistes,..) Milieu humain Santé les panneaux solaires Signalisation adaptée pour le trafic Nettoyage des voies d’accès au site
Mesures de réduction : Mesures de réduction : Conception et implantation du parc Brûlage des déchets interdits Piste de 4 m à 6 m de large de part et Présence de 8 extincteurs visibles en d’autre de la clôture (cumulés : 12 m extérieurs et en intérieur ainsi que d’une max) et débroussaillement sur 100 m de citerne souple de 120m³ large (recommandations SDIS 11) Piste de 4 m à 6 m de large de part et Présence de 8 extincteurs visibles en Risques d’autre de la clôture (cumulés : 12 m max) Incendie Incendie, foudre, aléas climatiques extérieurs et en intérieur Faible majeurs et débroussaillement sur 100 m de large Citerne souple (120 m3) sur le site de la Consignes strictes de sécurité centrale Entretien pendant 10 ans et ce dès le début Entretien pendant 10 ans et ce dès le du chantier, des pistes DFCI (Défense des début du chantier, des pistes DFCI Forêts Contre l'Incendie) localisées à (Défense des Forêts Contre l'Incendie) proximité des terrains du projet localisées à proximité des terrains du
projet
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Mesures retenues
N
Source du fond de plan : Géoportail (avril 2016) 0 200 m Échelle : 1 / 5 000 Emprise du projet Clôtures
Débroussaillement (périmètre 100 m) Passages à faune
Pierriers Nichoirs S 30 O E Projet de centrale photovoltaïque au sol - Site de « La Verdure » EI 2178 / Mai 2017
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5. EFFETS DU PROJET SUR LA SANTE DES POPULATIONS LOCALES
Les risques sanitaires du projet sur la population locale sont :
Effets Voies Substances Caractéristiques Caractéristiques intrinsèques de Risque à principales du milieu et des populations sur contamin sanitaire risque du projet exposées la santé ation
DURANT LES PHASES DE CONSTRUCTION ET DE DEMANTELEMENT DES INSTALLATIONS
Gaz de combustion Troubles Habitations du « Raboulet » et et d’échappement respiratoires Trafics induits de la « Matte » (SO2, NOx, CO, Air Nul ou cardio- faibles Personnes empruntant les HC, particules, ...) vasculaires chemins de randonnés Poussières Habitations du « Raboulet » et Gêne et Trafics induits de la « Matte » Négligeabl Bruit troubles Air faibles Personnes empruntant les e auditifs chemins de randonnés Micropolluants Troubles Absence de rejet issus de la graves Eau direct dans le Aucun captage concerné Nul circulation des par ingestion milieu véhicules
DURANT LE FONCTIONNEMENT DE LA CENTRALE
Gaz de combustion et Troubles Habitations du « Raboulet » et d’échappement respiratoires ou de la « Matte » Air Aucune production Nul (SO2, NOx, CO, cardio- Personnes empruntant les HC, particules, ...) vasculaires chemins de randonnés Poussières Ventilateurs des Habitations du « Raboulet » et Gêne et locaux techniques de la « Matte » Bruit troubles Air et du poste de Négligeable Personnes empruntant les auditifs livraison chemins de randonnés Entretien du site
Micropolluants Très rares Troubles issus de la véhicules graves Eau Aucun captage concerné Nul circulation des par ingestion véhicules Risque d’incendie très faible Habitations du « Raboulet » et Nombreux Champs électro- de la « Matte » Troubles divers Air modules et câbles Négligeable magnétiques Personnes empruntant les électriques chemins de randonnés
Le type même d’installations générant peu d’émissions et les mesures mises en place permettront de prévenir le risque de pollution durant les travaux et le fonctionnement du parc photovoltaïque : le risque pour la santé des riverains liés à l’implantation de cette installation est donc considéré comme négligeable.
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6. ANALYSE DES EFFETS CUMULES AVEC D’AUTRES PROJETS CONNUS
Les projets dans le secteur étudié ont été inventoriés par recherche de données sur le site de la DREAL8 Occitanie (avis publiés de l’autorité environnementale) et de la Préfecture de l’Aude (enquêtes publiques) et auprès des services gestionnaires des grandes infrastructures (routes, voies ferrées,…) par l’intermédiaire de leurs sites internet. Le tableau ci-dessous identifie des effets cumulés du projet étudié avec les autres projets des environs :
Projets Autres projets (centrale Centrale Centrale photovoltaïque Centrale photovoltaïque de photovoltaïque de Cabardes, photovoltaïque de Limousis et de Bagnoles, de Salsigne et Villegly, « L’Airolle » Conques-sur-Orbiel, « Cambazou » Villanière et de LANGA SOLUTION « La Bouzole » de NEOEN carrière d’EOLE RES Trèbes et Rustiques) Climat - - - - Milieu Eau, sol et Physique - - - - sous-sol ++ (Réduction d’espaces Habitats, - boisés et inclus dans - - Faune, Flore l’ENS et ZNIEFF de type II) ++ Milieu (Inclus dans le même naturel Corridors - corridor écologique – - - écologiques SRCE)
Plantes exotiques - - - - envahissantes Patrimoine et - - - - archéologie Paysage et + +
Thèmes Patrimoine Paysage et (Co-visibilités lointaines (Co-visibilités - - perceptions des deux sites depuis la lointaines des deux plaine) sites depuis la plaine) Population, activités + + économiques, (Réduction de la (Réduction de la - - agricoles et surface chassable) surface chassable) cynégétiques Commodité Milieu du voisinage + + humain (air, eau, (Augmentation du (Augmentation du trafic - - bruit, trafic en phase de en phase de chantier) vibrations…) chantier) Santé + Risques - (Risque feu de forêt) - - majeurs
- : Aucuns effets cumulés / + : Effets cumulés « faible » / ++ : Effets cumulés « moyens » / +++ : Effets cumulés « forts »
8 Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement
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Plusieurs effets cumulés sont possibles entre le projet étudié et les projets de centrale photovoltaïque de Villegly au lieu-dit « L’Airolle » de LANGA SOLUTION et de Limousis et Conques-sur-Orbiel, au lieu-dit « La Bouzole » d’EOLE RES.
7. CHOIX DU PROJET RETENU
Principales solutions de substitution examinées
Initialement, le projet devait s’intégrer sur le lieu-dit de l’ARPAILLANT en raison d’un zonage Uer favorable à l’implantation du projet. Or, ce site initial, situé dans une combe isolé, loin des accès et présentant de fortes sensibilités écologiques a fait l’objet d’un avis défavorable lors du passage en pole ENR (en Septembre 2016). LANGA a donc proposé de travailler un projet sur des terrains communaux à proximité d’une route communale. C’est pour cette raison qu’une révision simplifiée du PLU a été engagée afin d’abandonner le zonage Uer au lieu-dit l’ARPAILLANT pour le « transposer » au lieu-dit LA VERDURE, sous condition de ne pas dépasser une emprise de 6 ha. Cette proposition vient notamment du fait que le site concerné par le projet fut l’objet d’un incendie en 1985 et qui intrinsèquement serait plus apte à recevoir la centrale photovoltaïque.
Raisons du choix et projet de sa localisation
LANGA SOLUTION développe des projets de parcs solaires depuis plusieurs années dans le département de l’Aude. Sa démarche d’accompagnement proche des élus, notamment pour répondre à leur besoin en nouveaux équipements (services techniques, sportifs…) l’a amené à rencontrer les élus de la commune de Villegly. Ceux-ci se sont révélés très moteurs pour le développement de parcs solaires sur leur commune, ce qui avait d’ailleurs était prévu lors de la réalisation du PLU (Plan Local d’Urbanisme) en 2012. En effet, des zonages Uer autorisant les installations photovoltaïques au sol avaient alors été prévus.
Le zonage en question se trouvant actuellement au niveau du lieu-dit « l’ARPAILLANT », est en cours de transfert sur le lieu-dit « LA VERDURE » en raison principalement de fortes contraintes géomorphologiques et écologiques. Le site de « LA VERDURE » ayant connu un incendie en 1985, présente, du fait de son historique, de meilleures caractéristiques pour l’implantation de ce type d’infrastructure.
De plus, la typologie du site est optimale pour le projet, du fait d’une inclinaison légère et exposé sud/sud-ouest.
La présence d’un chemin longitudinal à la ligne HTA permet également une accessibilité facilitée au site. Cet accès viendra scinder par la suite le projet en 2 zones espacées de 13 m à 28 m environ.
Les infrastructures déjà présentes ont permis de créer une synergie avec le SDIS vis-à- vis de l’accessibilité future au projet et de sa protection contre les incendies.
C’est pour ces raisons que LANGA SOLUTION a décidé de porter ce projet de parc solaire.
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Choix du parti d’aménagement
Les aménagements qui ont fait l’objet d’un choix particulier de la part LANGA SOLUTION sont ceux relatifs à la protection des milieux naturels, du voisinage et limitation du risque « Feu de forêt ».
Protection des milieux naturels
Pour la préservation de ces milieux et de ces espèces, LANGA SOLUTION a donc pris les mesures suivantes : Début des travaux à une période qui ne gênera pas la faune et pour éviter de détruire des spécimens d’espèces protégées ; Création de nouveaux milieux propices à la colonisation par les espèces à enjeux : pierriers, nichoirs, pelouses fauchées et zones débroussaillées.
Protection du voisinage et tourisme
Afin de ne pas gêner les habitations les plus proches des terrains, ainsi que les utilisateurs de la voirie locale et du GR 36, des mesures de protection de leur environnement paysager ont été prises : Réalisation de l’essentiel des travaux en automne et en hiver, à la période la moins touristique de l’année dans cette région. Choix de panneau de faible et hauteur et avec une orientation limitant l’impact visuel sur le voisinage proche.
La tranquillité de ces voisins sera également assurée par la réalisation des travaux dans des conditions permettant de limiter les impacts sonores et d’émissions de poussière et de gaz d’échappement.
Prise en compte du risque « Feu de forêt »
Les mesures suivantes seront appliquées afin de limiter le risque « Feu de forêt » : mise en œuvre d’un débroussaillement tels que prévus par l’arrêté préfectoral n°2014143-0006 et cela dès l’ouverture de la phase chantier. Le porteur de projet s’engage à débroussailler sur une bande de 100m autour du projet. Le débroussaillement consistera à une opération de suppression de la strate arbustive sur une hauteur de 2 m. Ainsi la surface que le porteur de projet s’engage à maintenir débroussaillée s’élève à environ 23,12ha (périmètre du projet inclus) ; L’arrêté préfectoral 2013352-0003 relatif à l’emploi du feu sera pris en compte dès la phase chantier ; mise en place d’une piste « périmétrale » à l’extérieur de la clôture du projet ; mise en place d’une citerne de 120 m³ implantée au niveau de l’entrée de la partie est.
En plus de ces mesures, la société LANGA SOLUTION réalisera l’entretien pendant une période de 10 ans et ce dès le début du chantier, des pistes DFCI (Défense des Forêts Contre l'Incendie) localisées à proximité des terrains du projet.
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8. COMPATIBILITE DU PROJET AVEC L’AFFECTATION DES SOLS ARTICULATION AVEC LES PLANS, SCHEMAS ET PROGRAMMES
Comptabilité Plans, programmes et schémas Description du projet La commune de Villegly est dotée d’un PLU (Plan Local d’Urbanisme) approuvé le 9 janvier 2012. Sur ce document, les terrains du projet sont classés en zone N, zone naturelle. Cette zone correspond « à des sites nécessitant une forte protection en raison soit de leurs potentialités en matière de biodiversité soit de la qualité de leurs paysages. ». Le règlement de la zone autorise uniquement « les ouvrages techniques et installations à condition qu'elles soient nécessaires aux services publics ou d'intérêt collectif ». Néanmoins, actuellement ce PLU est en cours de révision : ainsi, la zone du projet sera classée en zone Uer correspondant « aux deux sites retenus parmi ceux proposés par la communauté de communes du Minervois au Cabardès et considérés aptes à recevoir des centrales photovoltaïques au sol ». En effet, il a été convenu avec la DDTM et la mairie d’abandonner le zonage Uer sur le lieu-dit l’Arpaillant. Celui-ci se trouve dans une combe, difficilement accessible avec des sensibilités écologiques particulières. En contrepartie, il a été convenu de déplacer ce zonage sur le lieu-dit la Verdure, plus accessible et moins contraints en Document d’urbanisme termes environnementaux. La DDTM a validé le principe de ce changement, et un dossier de demande de révision simplifiée a été déposé. L’autorité Oui environnementale a été consultée en février 2017. Dès retour de l’avis de l’autorité environnementale, la demande sera transmise aux Personnes Publics Associées et fera l’objet d’une réunion de présentation, avant enquête publique et approbation. L’approbation de la révision du PLU est prévue pour aout 2017. Le règlement de cette zone autorisera « les constructions et installations à condition qu'elles soient nécessaires à la production d'électricité à partir de l'énergie solaire ».
Le projet de parc solaire sera compatible avec le nouveau PLU révisé de la commune de Villegly.
La commune de Villegly adhère comme 73 communes à la Communauté des communes de Carcassonne Agglo. Le Schéma de Cohérence Territoriale (SCoT) du territoire de Carcassonne agglo a été approuvé le 16 novembre 2012 : ilest en cours de révision. La commune de Villegly a adhéré à la Communauté des communes de Carcassonne Agglo après la réalisation du SCoT. Le Document d’Orientations Générales Communauté des communes et Schéma (DOG) du SCoT, parle dans l’objectif 1 de « Développement des énergies renouvelables » et une étude sur la capacité d’accueil du territoire du Carcassonnais a Oui de Cohérence Territoriale (SCoT) été menée en matière de photovoltaïque au sol.
Le projet de parc solaire est compatible avec le SCoT du territoire de Carcassonne Agglo.
Le projet est concerné par le Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE) Rhône-Méditerranée, qui a été approuvé par arrêté du 21 décembre 2015 pour les années 2016-2021. Un programme de mesures (PDM) est associé à ce SDAGE. Il traduit ses dispositions sur le plan opérationnel en listant les actions à réaliser au niveau des territoires pour atteindre ses objectifs. Le PDM mis en place sur le secteur du projet est celui du sous-bassin dénommé « Affluents Aude médiane » appartenant à Mesures de protection et de gestion la sous-unité territoriale « Côtiers Languedoc-Roussillon ». concernant les milieux aquatiques Les activités du parc photovoltaïque, que ce soit en période de travaux ou de fonctionnement, n’auront pas d’impact sur les eaux superficielles et souterraines et Oui ne remettront pas en cause les objectifs définis dans l’établissement des différents zonages du SDAGE Rhône-Méditerranée 2016-2021.
Le projet ne remettra pas en cause les objectifs du SDAGE Rhône-Méditerranée car il n’aura aucun impact sur les cours d’eau, les eaux souterraines et les milieux humides et aquatiques.
Le Schéma Régional de Cohérence Écologique (SRCE) Languedoc-Roussillon a été adopté par arrêté préfectoral du 20 novembre 2015. Le projet de parc photovoltaïque se situe dans un secteur de piémont resté naturel, où dominent la garrigue et les formations boisées. Les terrains du projet se situent au niveau d’un corridor écologique. A l’est du projet, le ruisseau de la Ceize et son affluent, le ruisseau de la Combe Escure, sont concernés par des réservoirs de biodiversité. Schéma Régional de Cohérence Les mesures d’évitement (réduction de l’emprise du projet et calendrier d’intervention) et de réduction (pierriers, nichoirs, débroussaillement,…) prises dans le Oui Ecologique cadre du projet permettront permettront de respecter les objectifs de préservation du Schéma Régional de Cohérence Ecologique.
Le projet respectera les objectifs du SRCE Languedoc-Roussillon.
Le Schéma Régional de Climat-Air-Energie (SRCAE) s’inscrit dans l’engagement de la « loi Grenelle II » : il définit les objectifs et les orientations des différentes problématiques, à prendre en compte au niveau régional au niveau des documents d’urbanisme. Le Schéma Régional du Climat, de l’Air et de l’Energie (SRCAE) Languedoc-Roussillon a été approuvé par arrêté régional le 24 avril 2013. Schéma Régional Climat-Air-Energie Oui Le projet de parc solaire sera compatible avec le Schéma Régional du Climat de l’Air et de l’Energie de la région Languedoc-Roussillon, car il permet la réduction des émissions de gaz à effet de serre.
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