Conclusions Et Avis Enquête Publique Unique Du 25 Juin Au 25

Conclusions et avis

Enquête Publique unique du 25 juin au 25 JUILLET 2018

Relative à la

Demande d’autorisation : défrichement, et, ICPE pour une exploitation de carrière de sables et graviers sur st Michel de Rieufret

Commissaire-enquêteur : AM Caussé Décision du TA n° E18000074/33, du 4 juin 2018

Pour donner suite à la demande de la préfecture de Gironde du 8 novembre 2017

Il s’agit d’une enquête publique unique ayant pour objet une demande de défrichement, et, une demande d’installation classée pour l’environnement (ICPE) en vue d’exploiter une carrière de sables et graviers sur 15 ha, au nord de la commune de st Michel de Rieufret (33). Elle n’a pas fait l’objet d’une concertation.

L’objectif est, pour la société demandeuse Fabrimaco, d’ouvrir des terrains à l’exploitation pour : -Compenser une fin d’exploitation de carrière à Virelade ; -Continuer de répondre à la demande ; -Garder un point d’extraction proche du point de consommation (agglomération bordelaise). Le présent document « conclusions et avis du commissaire enquêteur » concerne la procédure de demande ICPE carrière, et, la demande de défrichement nécessaire pour dégager les parcelles concernées, actuellement en pins. Les principaux textes concernés sont : Code de l’environnement : L 123-1 à L 123-18, et R 123-1 à R 123-27 sur les enquêtes publiques relatives aux opérations susceptibles d’affecter l’environnement ; L 122-1 à L 122-3-4 et R 122-1 à R 122-14 relatifs aux études d’impact des projets Code de l’urbanisme : R162-1, dispositions applicables sur les autorisations d’occupation des sols sur le fondement du RNU

I Conclusions : sur la forme

I-1 -Modalités I-1-1 Désignation du CE Dans l’objectif de conduire l’enquête publique de demande d’extraction de graves sur la commune de st Michel de R. (33) au lieudit « Guillot nord et Guillot sud » par la Fabrimaco siège social à Cabanasse, st Selve (33), activité relevant de la nomenclature des installations classées pour la protection de l’environnement, Monsieur le Président du Tribunal Administratif de Bordeaux m’a désigné en qualité de commissaire enquêtrice (CE) par décision n°E18000074/33 en date du 4 juin 1018-cf PJ 1. I-1-2 Saisine du dossier Le Service des Procédures Environnementales de la Direction Départementale des territoires et de la Mer de la sous-Préfecture de Langon m’a transmis le dossier sous forme papier et sur support informatique, lors d’un rendez-vous le 6 juin 2018.

La saisine s’est faite très rapidement : les dates étaient tenues par le mois d’aout (congés). Elle s’est faite correctement

II-1-3 Constatation, visite, et réunion préalable Dans la phase « pré-enquête », qui a duré du 4 juin au 25 juin, j’ai constaté que la commune de st Michel de Rieufret était sous carte communale. Celle-ci s’applique systématiquement, par défaut, en cas d’absence de PLU (I).

Le 13 juin 2018, j’ai rencontré Mr Rieter et Mme Legentil, représentant de Fabrimaco pour une réunion de pré-enquête. J’ai pu m’informer et demander des éclairages sur le dossier, j’ai pu aller sur le site du projet, et j’ai pu visiter le site de st Selve, où se situe l’unité de traitement des graves.

Enquête Publique relative à a demande d’autorisation de Fabrimaco à st Michel de Rieufret d’autorisation d’exploiter une carrière de sables et graviers, et demande de défrichement, du 25 juin au 25 juillet 2018 - CE : AM Caussé

Mr Gauthier, maire de st Michel de R. sur ma demande, était présent. J’ai pu l’interroger sur la carte communale, son diagnostic, discuter et des modalités pratiques de l’enquête (salle, affichage).

La pré-enquête s’est déroulée convenablement et dans la transparence

I-2-Rédaction et contenu de l'arrêté (PJ2) et de l'avis L’arrêté du 4 juin 2018, a été pris aux vues des codes de l’environnement, forestier, patrimoine, de l’urbanisme, aux vues de l’avis de l’autorité environnementale, de l’ordonnance du 4 juin 2018 du Tribunal administratif (TA) (cf PJ 1) et de l’arrêté préfectoral du 18-12 2017 autorisant le S-G de la sous-préfecture à signer les ouvertures d’EP. Il donne : Les date de l’enquête : 25 juin-25 juillet 2018, et son objet ; Le nom du CE ; Les éléments du dossier ; Les modalités de consultation du dossier papier et numérique, les accès aux ordinateurs de la sous- préfecture ; Les modalités de dépôt des observations : registre papier, registre numérique (adresse indiquée), courrier au CE ; Les horaires et dates des permanences. Y est précisé que l’ouverture de l’enquête se fait à la première permanence, 9 h00, et la fermeture à la dernière permanence, 17 h00. Indique les lieux et durée des affichages des avis ; Il indique la procédure relative au procès-verbal, et au mémoire en réponse, ainsi que du rapport d’enquête ; Il indique que le préfet statue sur les autorisations sollicitées, et sur leur étendue ; Il indique que des informations peuvent être demandé auprés de Fabrimaco, et en donne l’adresse ; Il indique que le sous-préfet, le maire de st Selve, d’Illats, Arbanats, Portets et st Michel, ainsi que le CE sont responsables de l’application de cet arrêté.

L’arrêté est complet

I-3 Publications/Affichage Quatre avis relatifs à cette EP sont parus sur des journaux locaux dans les 15 jours précédant l’enquête, ainsi que deux dans les 8 premiers jours : cf PJ3.

PJ 3- L’avis a été repris sur Le site de la préfecture gironde, ICPE, enquête publique 2018, cf Le site de st Michel de R, Le site de la CdC Convergence Garonne, documents d’urbanisme A noter : L’avis de l’AE a été publié sur le site dédié de la DREAL

PJ 7-L’avis, conforme aux prescriptions du code de l’environnement, a été affiché : Sur site à Guillot, et était visible depuis la voie publique, Á la mairie, à l’extérieur, visible depuis la voie publique, et à l’intérieur.

Une information relative à la tenue de cette enquête a également été diffusé dans les boites aux lettres des citoyens de st Michel, par des élus volontaires.

Les affichages se sont faits de façon légale, et étaient largement visibles.

PJ 5 – L’avis a été affiché par les communes de St Michel, St Selve, Arbanats, Illats, Virelade et Portets. Ci- joint, les certificats d’affichage.

I-4 Permanences Le lundi 25/06 de 9h (ouverture) à 11h30, Le mercredi 4/07 de 14h à 16h30, Le 12/07 de 17h30 à 19h, Le samedi 21/07 de 9h30 à 11h, Le 25/07 de 15h30 à 17h (clôture).

Les permanences ont eu lieu à des horaires et des jours différents, pour permettre à un maximum de personnes de s’y rendre. A noter qu’il n’y a pas de jour de marché à st Michel de R., et que l’enquête se fait en temps de vacances scolaires (pas de sortie d’école).

I-5 Consultation des communes -PJ 6. Chaque commune concernée par l’enquête : St Michel, St Selve, Illats, Virelade, Portets, Arbanats a été destinataire de l’arrêté. Elles ont affiché l’avis. Elles ont pu prendre connaissance du projet, et ont été destinataire de l’information relative à la tenue de la réunion publique (PJ 12)

A ce jour, St Michel de R. a largement déclaré son opposition au projet. Les 5 autres communes n’en n’ont manifesté aucune. Arbanats et Virelade à émit un avis favorable et cette dernière en précise la raison : pas de nuisances routières.

I-6 Réunion publique (PJ 12 : Compte-Rendu) Le nombre de citoyens désireux d’obtenir des éclaircissements sur le projet, et souhaitant manifester leur opposition a augmenté régulièrement au long de l’enquête. Lors de la troisième permanence les personnes venues ont été pris par groupe avec leur accord, et conformément à leurs convictions. Le nombre des observations papiers et numériques augmentait régulièrement.

Plusieurs personnes ont demandé lors des entretiens avec le CE, pourquoi aucune réunion publique n’avait eu lieu, et, comment faire pour obtenir de plus amples informations. Peut-être qu’une concertation préalable aurait ici été bienvenue. Certains ont cité en exemple les réunions publiques relatives à l’enquête sur la ligne LGV (impactant st Michel de R). Elles ont expliqué que, même si le dossier Fabrimaco est visible sur internet, celui-ci est très fourni et plutôt technique pour des néophytes. Ainsi, il m’est apparu qu’une rencontre entre citoyens et personnes responsables était nécessaire. A cette demande, Fabrimaco a répondu favorablement, avec célérité et compétence. Le maire de st Michel a également accepté d’être à la tribune. Afin de répondre aux questions relatives aux avis joints au dossier, était notamment invités à la tribune : La DREAL : Service instructeur de la préfecture en matière environnementale ; La MRAE : Pour avis simple ne constituant pas approbation procédurale du projet. Ces services se sont excusés, pour diverses raisons. On peut le déplorer : la MRAE, par commission collégiale, donne un avis consultable par les citoyens, et pouvant nécessiter des éclaircissements (certaines questions à ce sujet ont été posées lors des permanences). Le public de cette réunion a été de 52 citoyens, tous de St Michel de R.. Tous ont manifesté une opposition farouche au projet (parfois avec peu d’élégance). Certains citoyens présents ont cherché à comprendre, à discuter sincèrement avec la sté Fabrimaco de la nécessité du projet et de ses incidences.

J’estime qu’à la suite de cette réunion, le public de st Michel, ayant eu une connaissance complète et compréhensible du projet et, ayant eu toute facilité pour interroger le pétitionnaire, (une hydrogéologue et un chef d’agence) a pu finir de déposer ses observations sur les registres, ou venir à la dernière permanence (2 visiteurs seulement).

II-1-7-Cloture de l'enquête Le registre d’observation a été fermé par la commissaire-enquêtrice à la fin de la dernière permanence, lors de la fermeture des bureaux à 17h. A noter que 4 observations ont demandé à être pris en compte dans les heures suivant la clôture (papier et numérique). Même si celles-ci ne sont pas comptabilisées, elles ne seront pas mises de côté dans la construction de l’avis du CE. Une réunion de remise de Procès-Verbal (PV) de synthèse s’est déroulé dans les locaux de Fabrimaco, les cabanasses, st Selve avec Mme Legentil, à 10h le 27 juillet 2018. Ce PV recense les interrogations du public, les recommandations de l’autorité environnementale et personnes publique interrogées, et celles de la commissaire-enquêtrice. Le porteur de projet a rendu un mémoire en réponse dans les 15 jours. CF PJ 12

J’estime donc que la publicité a été largement faite et correctement : Sur affiche, flyers, sites internet, presse.

Le dossier est complet. Il a pu être expliqué, si nécessaire à la fois par moi-même, dans la mesure de mes capacités, et par le pétitionnaire lors de la réunion publique. Chacun a pu donner son avis sur le registre papier disponible en mairie, si besoin avec mon aide lors des permanences, et, sur le registre numérique de la préfecture, dont l’adresse était notée sur l’avis et l’arrêté.

II Conclusion sur le fond Considérant le dossier complet mis à l’enquête, ainsi que les réponses de Fabrimaco au PV de synthèse, je relève plus particulièrement : II-1 Sur les nuisances -Sur les atteintes à l’environnement : L’écologue n’a pas détecté de faune ou de flore particulièrement sensible sur ces parcelles. Un merlon sera installé autour des parcelles, coté route et habitations (300m). Les 2 parcelles occupent 0,9% de la surface boisée de la commune, soit très peu ; Il ne m’apparait pas que le paysage de st Michel sera « bouleversé » par ce projet. L’exploitation est prévue pour 15 ans, donc c’est un projet éphémère et, une compensation de 30 ha de boisement est prévue sur la Gironde ; Les pins sur place ont vocation à être coupés, et ne seront pas en mesure de faire écran au bruit avant un vingtaine d’année. Á condition que le volet « fragilité des sous-sols » soit pris au sérieux pour la sécurité des salariés du chantier, j’’estime que les précautions pris par Fabrimaco réduisent efficacement les impacts environnementaux

Sur les nuisances transports Une bande transporteuse n’est pas envisageable pour des raisons administratives que nous pouvons imaginer (A 62). Je trouve cela dommage.

Fabrimaco ne parle pas dans ses réponses du bâchage des camions, qui pourrait réduire l’envol de poussière sur l’aire de l’A62 pour la sécurité des salariés de l’aire des landes.

Il me parait incompréhensible que, face aux enjeux d’intérêt général (santé notamment) deux sociétés, certes concurrentes mais partageant les mêmes intérêts ne s’entendent pas sur une certaine mutualisation de service. C’est donc la responsabilité de la puissance publique d’imposer de tels accords (cf : travaux de préparation du SRC)

-Sur le transport Le pont est entretenu par les services du département et le CD33 n’a pas fait savoir d’objection ou restrictions ; Les camions ne passeront pas par le bourg de st Michel de R, mais par des routes d’autres communes qui n’ont pas marqué d’oppositions. Ils ne prendront pas le chemin de Peyon et ne passeront devant aucune habitation ; Des panneaux signalétiques sont prévu ;s ;

L’installation d’une bande transporteuse a été étudiée, mais n’a pas été retenue pour des raisons administrative (passage sur l’A62) et de cout. Fabrimaco propose d’installer un trottoir pour sécuriser au maximum le chemin de Peyon ;

A ce sujet, les préconisations du bilan environnemental du SDC prennent tout leur sens : les habitants de st Michel de R. sont gênés par des passages de camions, mais qui appartiennent à d’autres exploitants, ce qui crée la confusion et la défiance.

-Sur la fragilité des sous-sols : Fabrimaco est prêt à réaliser une étude sur le risque d’effondrement éventuel et à prendre, le cas échéant les mesures nécessaires pour assurer la sécurité du personnel. -Sur l’eau : Il apparait que le risque de pollution des puits est nul. -Sur la proximité des quartiers : Fabrimaco propose la mise en place d’un merlon le long de la route de Peyon, et de Quillot ; Mr Riéter s’est dit disponible pour toute discussion sur les risques et nuisances dans son bureau de st Selve. -Sur la remise en état Il m’apparait que la réponse relative à la lutte anti-moustique n’est pas convaincante. De plus, je regrette que cette remise en état ne soit pas mieux préparée : pourquoi ne pas envisager une rétrocession de terrains à la commune ou à la CDC pour l’exploiter : installation de panneaux photovoltaïques, éoliennes, ou autre énergie verte avec de possibilité à la commune d’en faire bénéficier ses citoyens ? (Pas d’agriculture si près de l’autoroute). Cette option peut être envisagé dans un futur PLU (I). -Sur la pollution poussière : Un arrosage de la piste est prévu en cas de sécheresse ; La protection des salariés de l’aire des landes de la poussière des camions mérite une réponse plus solide : le goudronnage de la piste m’apparait insuffisant.

Cette nuisance est due à la résiliation d’un accord entre GSM et Fabrimaco sur l’utilisation commune d’une piste. Ici, Une nouvelle piste voisine bientôt enrobée est en cours de construction. On constate là, la limite aux usages environnementalement souhaitable, due à l’état de concurrence des sociétés. Il appartient donc à la puissance publique de défendre l’intérêt général et d’imposer des pratiques de mutualisation aux particuliers.

-La Sté Fabrimaco, est une société suffisamment développée et expérimentée pour avoir connaissance des risques encourus par son personnel, par ses engins et ses sous-traitant et pour les prévenir. Elleen connait tous les risques, tous les enjeux, et toute la législation. Nuisances sonores : Lors de ma visite sur place, il ne m’est pas apparu que les bruits aient été insupportables. Cependant, le merlon et le respect des horaires seront favorables à une meilleure tranquillité des voisins Les bois ont vocation à être coupés.

La règlementation en vigueur est respectée, et un contrôle par un caninet agrée par l’etat sera fait tous les 3 ans ; Les engins sont dotés d’avertisseur de recul, car c’est une obligations légale destinée à proteger les salariés. Un merlon sera dressé entre le site et les habitations Les camions rouleront à 30 km/h Le travail se fera en semaine, à des heures de journée Fabrimaco est prêt à faire une étude contradictoire, menée par toute personne qui le souhaiterait. -Sur la multiplicité des projets Il est évident que cette commune est très impactée par la multiplicité des projets : Projet LGV Projet photovoltaïque à Portets Projet méthanisation à St Selve Projet GSM à Illats Carrière SOCEM à St Michel de R Centrale d’enrobage Trabet à St Michel Carrière Fabrimaco et GSM à St Selve Station Shell sur l’aire des Landes. De plus, à la suite des divers échanges avec eux, ils vont donner pour l’intérêt général, mais le retour de la part de la collectivité apparait dérisoire : très peu de réseau internet, en transport, en commerce… Par conséquent, leur mécontentement est compréhensible voir justifié. Cependant, Il appartient à la puissance publique de réguler ces besoins et non à la sté Fabrimaco, dont les objectifs répondent à un intérêt privé ; Il m’apparait que les nuisances de ce projet dépassent largement le seul cadre de cette enquête, puisqu’elles portent sur des choix de société : consommation, concentration démographique, mode de transport et choix de développement. Je ne crois pas qu’il faille faire porter à une personne privée -la sté Fabrimaco, porteuse d’emplois et d’activités -, qui par ailleurs s’est dit lors d’une réunion publique houleuse prête à parler et à négocier avec chaque habitant de st Michel, le prix de ces choix. Ceux-ci ne doivent appartenir qu’a la puissance publique.

II-2 Sur L’intérêt de ce projet : Economie : Les observations pour l’installation de cette gravière sont importants : ils soulignent tous le besoin criant de matériaux pour l’entretien et le développement de notre département, ainsi que le besoin de maintenir des emplois sur le secteur.

Il est avéré que ce besoin existe et que chacun d’entre nous apprécie d’avoir des routes convenables et des bâtiments solides. En Gironde, est consommé 7,640 millions de tonnes de granulats est produit 4,670millions de tonnes (chiffre 2015, Etude DREAL SRC). Le déficit est « importé » d’autres départements, au détriment de l’environnement et de la sécurité du au rallongement du transport et les parcelles visées sont très proches du site de traitement de st Selve. Fabrimaco propose, dans l’intérêt des citoyens de st Michel, la création d’un comité local de suivi (CLIS) et toute autre action estimée utile par la municipalité : visites…. Par ailleurs, Mr Rieter a affirmé sa volonté d’être disponible et à l’écoute de chaque citoyen, à son bureau de st Selve pour discuter des éventuels gènes. L’intérêt économique de ce projet est évident. Par ailleurs, il peut y avoir un intérêt pour la collectivité, si les terrains dégagés sont convertis in fine (exemple : en terrains producteur d’énergie, zone de co-voiturage...). II-3 Sur les différents avis Les personnes publiques associée n’ont pas émis d’objection, voir, sont favorables ; Les communes alentours n’ont pas fait savoir leur désapprobation, ou n’ont pas émis d’objection. Les habitants de st Michel, ainsi que son conseil municipal ont largement exprimé leur refus de ce projet. Une concertation préalable aurait été nécessaire. Elle aurait peut-être permis un meilleur dialogue. Les 2 grands propriétaires des parcelles concernées sont d’accord pour louer leurs terrains, La commune n’a pas encore adoptée de PLU, seul élément qui permettrait de « verrouiller » l’utilisation des sols conformément à la vision du conseil municipal, représentant des citoyens. Par conséquent, elle ne peut à la fois accepter d’être sous la gestion d’un simple document d’urbanisme, et, en meme temps, imposer une utilisation des sols comme si elle était en PLU.

II- AVIS

Par conséquent, je rends un AVIS FAVORABLE au projet de déforestation et au projet d’extraction,

Sous réserve que : 1)Une étude soit menée pour évaluer et prévenir les risques d’effondrement des sous-sols ,et que d’éventuelles mesures de préventions soient prises ; 2) Un comité de suivi soit proposé à la population de st Michel de R, avec proposition d’une présence obligatoire de représentant du conseil municipal ; 3)Le trottoir de sécurisation du chemin de Peyo, soit fait, ainsi que les merlons autour de la carrière ; 4)Le plan de remise en état puisse évoluer . 5)Les camions passant proche de l’aire des Landes n’émettent aucune poussière pouvant atteindre les salariés.

Je recommande : À la puissance publique de prendre en compte la demande de services de qualité (internet notamment) en échange des efforts de st Michel ; Je recommande à Fabrimaco et à GSM, voisins, de reprendre des négociations pour définir des aménagements communs favorables à l’environnement, conformément aux futures préconisations du SRC. Je recommande au conseil de st Michel de participer à la commission de suivi de la carrière, d’avancer dans leur schéma d’urbanisme et par là, d’envisager une reconversion efficace des parcelles visées. Je recommande que La sté Fabrimaco suivre de près l’élaboration du SRC.

Le 24 aout 2018 Le commissaire-enquêteur

Anne-Marie Caussé