Dossier pédagogique

Karine Terral, CAUE du Doubs, du Jura et de la Haute-Saône et Ferdinand Klinguer, Service Éducatif des Musées Départementaux, Action-Culturelle du Rectorat de Besançon

Musées Départementaux Albert Demard de Champlitte et de Château-Lambert Préambule Karine Terral Architecte, CAUE du Doubs, du Jura et de la Haute-Saône Ferdinand Klinger Professeur, détaché aux musées départementaux

Aujourd’hui, de nombreuses situations d’enseignements permettent d’aborder les ques- tions d’architecture dans des contextes et visées différentes. En effet, l’architecture cons- titue un domaine qui concerne chacun d’entre nous. Aussi, il importe très tôt de sensibi- liser nos élèves avec pour ambition de développer une culture architecturale et urbaine et un comportement citoyen.

À ce titre, les musées de Champlitte, par la richesse et la diversité exceptionnelles de leurs collections, jouent un rôle incomparable dans la préservation et la transmission du patrimoine régional. Le château et ses annexes, constituent par eux-mêmes, un docu- ment architectural et ethnographique de premier ordre. Ils peuvent donc se prêter à une utilisation pédagogique amenant les élèves à un questionnement sur des notions spatia- les simples et sur les conséquences politico-socio-économiques de l’implantation du châ- teau. Ces questionnements devant notamment les entraîner vers une réflexion sur les qualités spatiales et environnementales du cadre de vie.

L’élaboration de ce document n’est pas le fruit d’une démarche pédagogique mais une source d’informations techniques sur le château de Champlitte. Ainsi, ce document peut constituer un support utile pour les enseignants désireux de faire découvrir ce patrimoi- ne local. Il présente une première documentation sur l’histoire du château et son archi- Loi sur l’architecture du tecture extérieure, non exhaustive pour la bonne compréhension de l’édifice. Il propose 03/01/1977 des exercices à titre d’exemple et leur corrigé. Un niveau de difficulté est identifié : * faci- « Le CAUE a pour mission de le, ** assez facile, *** difficile selon les publics scolaires. Non exhaustifs, ils sont combi- développer l’information, la nables selon les objectifs de l’enseignant et réalisables sur place ou en classe en fonc- sensibilité et l’esprit de tion des situations d’enseignement choisies et… du temps disponible. participation du public dans le domaine de l’architecture, de l’urbanisme et de l’environnement Tous ces exercices doivent être intégrés à un programme pédagogique construit autour avec le souci permanent de les des approches suivantes : adapter aux particularités - l’expérience sensible : visites, circuits de découverte, narration… locales.» Article 7. - la rencontre avec le ou les professionnels : architectes, tailleur de pierre… - l’expérimentation de l’espace : construction, manipulation, réalisation in-situ… - et l’acquisition de connaissances : recherche, documentation, interview, analyse, obs- Itinéraires de découverte ervation, comparaison, identification… Circulaire N°2002-074 BOEN N°16 du 18/04/2002 Dans l’objectif de croiser deux échelles d’appréhension : - celle du temps : contexte politique, économique, social, culturel et technologique ; Classes contraintes et enjeux, à Projet Artistique et Culturel - et celle de l’espace : analyse architecturale (site d’implantation, fonction du lieu, repré- BOEN N°24 du 14/06/2001 sentation du lieu, matériaux, géométrie, formes, traitement de la lumière, ambiances…), Ateliers de Pratique Artistique urbaine et/ou environnementale. BOEN N°18 du 11/05/2000 BOEN N°20 du 16/05/1996

Programme des Arts Plastiques en 3e BOEN N°4SP du 30/07/1987

Travaux Personnels Encadrés BOEN N°6 du 07/2002 BOEN N°25 du 20/06/2002 BOEN N°19 du 09/05/2002 BOEN N°16 du 18/04/2002 BOEN N°5 du 31/01/2002

02 Son histoire

Les instabilités des terres de provinces

L’origine de Champlitte semble ancienne puisque l’on y a retrouvé des mosaïques et des monnaies romaines. Vers 645, à l’époque mérovingienne, Champlitte, «in fine campolimicensi», a peut-être été le siège d’un atelier monétaire.

La seigneurie de Champlitte appartient d’abord (vers 990) à la famille de Fouvent, puis à celle des de Vergy (à partir de 1228). Les sires du lieu construisent au som- met d’une colline un château fort autour duquel se groupent des habitations qui finis- sent par former le village de Champlitte-le-Château, distinct de celui de Champlitte- la-Ville, la paroisse. La seigneurie est alors un fief du comté de Bourgogne.

Le XIIIe siècle est une période faste, prospère et animée. Du château féodal, situé à l’arrière du château actuel, il reste deux tours : l’une intégrée à l’église vers 1431- 39, l’autre intégrée au bâtiment. En 1424, Champlitte apparaît comme le siège d’un bailliage. En 1475, la ville est complètement ruinée par les troupes françaises de Pierre de Craon. Un siècle plus tard, le roi Philippe II d’Espagne érige le domaine chânitois en comté et ce en faveur de la famille de Vergy qui a fourni des gouverneurs à la Franche-Comté de Charles Quint.

Le XVIe siècle, autre période faste, voit la construction du château renaissance entre 1570 et 1577, attribuée à l’architecte d’origine grayloise, Hugues Sambin, à son collègue d’origine doloise Denis de Rupt et au sculpteur graylois Claude Lullier. Primitivement, des tuiles vernissées recouvrent le toit, à la mode bourguignonne. Champlitte subit de graves destructions au cours du désastreux XVIIe siècle, en par- ticulier en 1638, lorsque le duc d’Angoulême fait incendier le château, l’église et... Préambule la ville !

Au début du XVIIIe siècle, le comté de Champlitte échoit à la famille des Toulongeon. Son histoire Comme dans toute la province, ce siècle se distingue par un remarquable effort de reconstruction. Le château, à nouveau détruit par un incendie en 1751, est Sa situation reconstruit d’abord partiellement en 1768 (un premier corps d’état est confié à l’ar- chitecte Colombot) puis en 1781 et 1782 par l’architecte Claude Bertrand et le Son vocabulaire sculpteur Luc Breton. On leur doit en particulier, les ailes latérales et d’importants L’entrée aménagements intérieurs qui rompent radicalement avec les conceptions précé- La cour d’honneur La façade sur la cour d'honneur dentes du château fortifié. Le corps central Le détail Sous l’Empire, la décoration du salon ovale du rez-de-chaussée par une tenture Les ailes en retour d’équerre de papiers peints à scènes exotiques, constitue le seul aménagement notable. Les avant-corps En 1825, les de Toulongeon vendent le château à la commune de Champlitte. L’aile septentrionale Celle-ci y installe la mairie, une école supérieure au grand rayonnement dans l’a- L’aile sud Les communs griculture locale, puis plus tard, un collège. Cet hôtel de ville, classé monument his- La façade nord sur la cour d’hon- torique en 1909, devient le musée départemental Albert Demard dont la réputation neur dépasse largement le cadre régional. La façade sud sur la place du villa- Ce château porte en lui les marques des vicissitudes d’une terre située aux confins ge de plusieurs provinces. L’arrière du château La rotonde L’orangerie

Exercices

Bibliographie

Centres de ressources

03 Sa situation

Un élément architectural fort structurant dans la ville

Préambule

Son histoire

Sa situation

Son vocabulaire Les différentes étapes de croissance de la ville de Champlitte font apparaître L’entrée trois grandes unités morphologiques : La cour d’honneur La façade sur la cour d'honneur - la ville ancienne définie au XVIIIe siècle, délimitée au Nord, Sud et Ouest par le Le corps central tracé des anciennes fortifications, et comprenant à l’Est le tissu des faubourg sur Le détail l’autre rive du Salon.Dense, continu et structuré par îlots, le centre laisse peu Les ailes en retour d’équerre d’espaces en dehors des coeurs d’îlots. Les rues étroites et irrégulières suivent Les avant-corps L’aile septentrionale le dénivellé Ouest-est de la ville. L’aile sud La maison vigneronne omniprésente témoigne de l’activité passée de la ville. Les communs - le château et ses prolongements tels qu’ils sont réorganisés à la fin du XVIIIe. La façade nord sur la cour d’hon- neur - les extensions de la ville en dehors des fortifications à partir du XIXe, le long La façade sud sur la place du des voies nouvellement créées ou existantes (rue de la République, rue de la village Bréche). Il s’agit de construction peu dense et peu homgène. L’arrière du château La rotonde L’orangerie En tournant le dos à ville ancienne, le château est un édifice ouvert vers le pay- sage alentour : Exercices - la Cour d’honneur prolongée par l’allée du Sainfoin donne une perspective qui se perd en direction des forêts, Bibliographie - adossés à la ville, les jardins du Nord, par une savante mise en scène, prolon- ge les abords du château au paysage environnant. Centres de ressources

Le château de Champlitte par Karine04 Terral & Ferdinand Klinguer page 00 Sa situation Ses abords

Préambule Architecture structurante dans la ville, le château de part sa situation et son archi- tecture entretient des relations fortes avec son environnement : Son histoire - La vallée du Salon En surplombant la vallée du Salon, le château laisse percevoir une vaste portion Sa situation du paysage naturel. Au nord et à l’est, le paysage perçu depuis le château cou- vre une zone d’un rayon d’environ 1500m. Ce promontoire met le château en Son vocabulaire valeur. L’entrée - L’allée du Sainfoin La cour d’honneur En prolongant la cour d’honneur par une allée végétale, elle dissimule un ensem- La façade sur la cour d'honneur Le corps central ble de constructions sans caractère particulier et postérieur à l’édification du châ- Le détail teau. Ainsi la cour d’honneur du château et cette allée sont visuellement une Les ailes en retour d’équerre seule entité. Les avant-corps L’aile septentrionale - La rue de la République L’aile sud Bordée de constructions sans caractère particulier, la rue participe à l’environne- Les communs ment du château. Elle prépare sa découverte. La façade nord sur la cour d’hon- - La place de l’église neur La façade sud sur la place du Au sud du château, la place de l’église échappe à la mise en scène du château. village Elle est l’unique espace de transition entre le château et la ville. Entourée de L’arrière du château constructions de qualité : l’église, le château, des maisons de ville, elle demere La rotonde un espace mal structuré. L’orangerie

Exercices

Bibliographie

Centres de ressources

Le château de Champlitte par Karine05 Terral & Ferdinand Klinguer page 00 Une porte cochère sans couvrement, en fer forgé en trois éléments, matéria- lise l’entrée du château. Elle offre une belle vue sur la cour d’honneur, la faça- de, les ailes et les com- muns de l’édifice.

La porte d’entrée à deux battants constitue l’élé- ment central. Celui-ci, encadré par deux piliers de pierre fasciculés de lances, révèle un patriotisme post-révo- lutionnaire. Ces piliers s’appuient sur une large base et reposent sur un bahut. Au milieu de chaque faisceau, un cartouche présente un décor de feuillage. Au sommet de chaque colonne, une pomme de pin symbolise probablement la fécondité. Ce motif se retrouve au sein du château.

Au pied de ces colonnes, des chasse-roues de pierre cylindriques contribuent à équili- brer discrètement une entrée quelque peu monumentale.fait

06 Son vocabulaire

La cour d’honneur et ses jardins

Bahut Le château se constitue d’un bâtiment à trois corps principaux : un corps central et deux Mur peu élevé supportant une ailes en retour d’équerre. grille, des arcades... Le terme exact est mur bahut. L’allée centrale ou l’avenue traversait jadis des jardins à la française, jardin régulier à l’or- donnancement géométrique et symétrique. Chasse-roue Petit obstacle formé par une borne placée à l'angle d'une La noblesse de ces jardins s’appréciaient depuis les pièces de réception du château. Il construction ou porte cochère présente des parterres de broderies, des plans d’eau, … le tout ordonné et hiérarchisé pour empêcher les roues d'en- selon les lois de la géomètrie et de l’optique. Ces jardins, étaient bordés à gauche par un dommager les piédroits. muret de ceinture dégageant un vaste panorama sur la vallée du salon et à droite par les Jardin à la française communs dont la sobre élégance ne dépare pas l’ensemble. Initié par Le Nôtre à Vaux-le- Vicomte au cours du XVIIe siè- “L’’art y a tellement ménagé le terrain, que ces jardins forment depuis le haut en bas, un cle, il fit la gloire de Versailles. En effet, Louis XIV nomma Le amphithéâtre charmant. Les terrasses sont soutenues par des murs de distance en dis- Nôtre «jardinier du Roy» afin de tance. Et l’on descend par des rampes symétriques de droite à gauche. Les vergers, les réaliser le plus beau domaine, bosquets ou promenades suivent les jardins. D’espace en espace on trouve des salles et suite à une visite du château de des cabinets de verdure et enfin on va aboutir dans une prairie délicieuse, mouillée par Fouquet (Vaux-le-Vicomte) à l’é- poque ministre des finances du le Salon, où l’on a pratiqué des canaux d’eau vive pour y conserver différentes espèces roi. de poissons. Des saules qui bordent la rivière achèvent de terminer ces dehors d’une part ; des coteaux de vignes à perte de vue les bordent de l’autre et dans le plein, c’est le Salon qui sert de rempart de fossé et de muraille à toute cette vaste enceinte. La situa- tion de ce château autrefois faisait la force et le rendait redoutable ; aujourdh’ui elle fait son plus bel agrèment et le rend infiniment délicieux.” L’Abbé Briffaut.

07 Arcade La façade présente trois niveaux nettement différenciés et sept travées composites. Succession d’arcs dont les pié- Le rez-de-chaussée est rythmé d’arcades élevées, s’inscrivant dans les travées et com- droits prennent naissance sur un sol. posées de frises surmontées d’un large entablement à ressauts. Le premier étage dispo- se de fenêtres à meneau surmontées d’un entablement composé en partie supérieure Arc en plein cintre d’une corniche à modillons. Le deuxième étage est formé d’un toit brisé et mansardé, Arc dont le tracé a été réalisé à partir d’un demi-cercle. couvert d’ardoise et ponctué de lucarnes éclairant les combles.

Entablement L’ordonnancement horizontal, marqué et souligné avec force, est découpé par un ensem- 1 Désigne le couronnement d'un ble de travées composée de colonnes engagées de style ionique au rez-de-chaussée, de mur ou d'une colonnade soute- nant une toiture, composée d'une colonnes de style corinthien au premier étage, et de lucarnes au dernier niveau. Cette architrave, d’une frise et d’une disposition rythme la façade avec harmonie et sans monotonie. corniche.

2 Désigne un support continu (une Le toit d’ardoises à l’élégance sévère, fait regretter la couverture aux tuiles polychromes corniche par exemple) servant de vernissées originelles, de style bourguignon, plus riant et plus adapté aux cieux comtois. couronnement horizontal sur une façade. Le pan brisé et mansardé apporte une touche de légèreté. Il abrite des combles man- sardés, éclairés de lucarnes. Ces lucarnes alternativement à oreilles à volutes et à Frise p15 oreilles simples habillent la retombée du toit en respectant l’ordonnancement général. Plein de travée Pan de mur compris entre les baies d’une même travée.

08 Abaque Le rez-de-chaussée se Tablette couvrant le corps du cha- constitue, à l’origine, piteau. d’une galerie de sept arcades ouvertes Astragale comme à l’Hôtel de ville Corps de moulures séparant le de Gray ou au Palais chapiteau du fût de la colonne. Granvelle de Besançon. Chambranle p12 Cette promenade est fermée au XVIIIe siècle, Coussinet pour d’évidentes raisons Corps de moulures placé entre l’é- de confort (protection de chine et l’abaque du chapiteau et la pluie et du froid). La s’enroulant latéralement en volu- travée centrale, plus large que les six autres, accueille la porte monumentale de tes. l’entrée. Les autres travées s’ouvrent par de grandes baies au tympan en éven- tail. Imposte Corps de moulures couronnant un Entre ces arcades, des colonnes engagées cannelées, reposent sur des piédes- piédroit ou un support vertical taux à cartouche et portent des chapiteaux à volutes d’ordre ionique. sans chapiteau. Les arcs en plein cintre se composent de sept voussoirs, ceux placés à la base Tableau de l’arc sont les sommiers. Les suivants, les contre-clés. Celui qui permet la Désigne chacun des profils du bonne stabilité de l’ensemble est appelé la clé. L’ensemble de ces voussoirs est jambage d’une arcade. souligné de voussures réglées en plein cintre. De part et d’autre de l’arc, des écoinçons ornés de fins reliefs de feuilles d’acan- Traverse d’imposte the, de tournesol, de vigne, de lierre et de laurier, forment un fastueux décor Élément horizontal (traverse) por- naturaliste. tant un tympan en menuiserie et Au-dessus des arcades, sur les chapiteaux, repose un large entablement com- situé à hauteur d’imposte. posite sur lequel court une frise à fleurons.

09 Architrave Le premier étage, plus Linteau ou plate-bande portant petit, reproduit l’ordon- sur des supports verticaux, elle est généralement comprise dans nancement des sept tra- un entablement dont elle constitue vées. Les fenêtres rec- la partie inférieure. Ici, il s’agit tangulaires à meneau d’une plate-bande décorative. central sculpté de fins Alette motifs, ne présentent Pan de mur diminuant latérale- pas de croisillons, ce qui ment l’ouverture d’une embrasure. laisserait supposer une Chambranle p12 influence flamande.

Chassis de tympan Chaque fenêtre s’appuie Chassis vitré fermant la partie haute de la baie au-dessus d’une sur une allège. Les travées sont séparées de colonnes engagées cannelées traverse dormante sur laquelle dressées sur des piédestaux à cartouches différenciés, surmontées de chapi- s’arrête les montants dormants. teaux d’ordre corinthien.

Corniche p15 Entre les fenêtres et les colonnes, on remarque des tables rectangulaires à cros- Écoinçon p15 settes, tandis qu’une frise de reliefs à palmettes et fleurons coiffée d’une corni- che à modillons, constituant à l’origine l’égout du toit, couronne l’ensemble. Ce Meneau Petit mur étroit divisant la fenêtre décor, très fin, varié et raffiné apporte une note d’élégance et de gaieté. en plusieurs baies.

Modillon Petit support de forme quel- conque placé sous une corniche.

Table Surface en parement limitée par un ressaut.

10 Allège Les ailes, édifiées au XVIIIe siècle, s’intègrent heureusement au corps central, Pan de mur fermant l’embrasure mais avec des différences notables. En effet, leur sobriété classique contraste d’une fenêtre entre le sol et l’ap- pui. avec la luxuriance de la Renaissance. Il s’agit de deux corps de bâtiments symétriques placés en vis-à-vis. La disposi- Balustre tion respecte la triple élévation et les deux ordres superposés du corps central Petit support vertical en répétition dans une balustrade. (ionique et corinthien). L’aile gauche domine la vallée du Salon au nord, par une façade classique com- Classicisme posée d’un avant-corps central à quatre travées. Le rez-de-chaussée est percé e Courant artistique du XVII s’inspi- de baies rectangulaires coiffées de corniches. L’étage présente des baies dont rant des modèles esthétiques de l’Antiquité. Les artistes de cette les allèges sont des balustrades à balustres en poire. époque œuvrent vers la perfection La façade de cette aile qui donne sur la cour d’honneur, se raccorde très habile- par l’étude de l’Antiquité (surtout ment au corps central par un arrondi. Les colonnes engagées disparaissent, romaine), idéal de beauté et d’é- quilibre. mais la disposition des trois élévations est respectée, en particulier au niveau des Références : le château de combles. Au rez-de-chaussée, de grandes baies rectangulaires se caractérisent Maisons Laffite par Mansart, La par un encadrement de chambranle à crossettes. Les travées sont séparées par comédie française par De Wailly des pilastres surmontés d’arcs en plein cintre. On retrouve la corniche à et Peyre, Le Panthéon par Soufflot, le château de Versailles modillons à la base du toit. et de Vaux-le-Vicomte par Le Vau; Sur l’avant-corps des ailes, nous avons des ordres superposés comme pour le la colonnade du Louvre par corps central du château, mais les ouvertures sont encadrées de colonnes can- Perrault. nelées, d’ordre ionique puis corinthien. Enfin, on remarque l’absence de lucarnes Entablement p07 mansardées. Les façades de l’aile droite, visibles de la cour d’honneur, offrent les mêmes caractéristiques que celles de l’aile gauche. Travée p07

11 Appui L’aile gauche du château domine la vallée du Salon (rivière locale). Sa façade Surface horizontale inférieure composée de façon symétrique (critère de beauté de l’époque antique) est per- d’une baie limitant cette baie par le bas et couronnant l’allège. cée de baies de toute hauteur à l’ordonnancement régulier.

Chapiteau Sous l’aile nord du château, des travaux récents ont permis d’exhumer et de res- Élément couronnant la colonne et évasé vers le haut du fait de la taurer une grotte descente des charges. dont l’entrée, enca- drée par un portique Clé à deux colonnes Claveau (chacune des pierres taillées en biseau pour composer hexagonales, pré- une plate-bande ou un arc) for- sente un décor de mant le milieu d’une plate-bande, rochers sur lesquels le faîte d’un arc ou d’une voûte. Elle permet de bloquer l’ensemble semble ruisseler de des pierres dans la position vou- l’eau. Ce qui lue. évoque le Salon en contrebas du parc. Linteau Généralement formé d’un seul Cette construction morceau, il est ici composé d’un naturaliste et ensemble de claveaux. Il reçoit la romantique du charge des parties au-dessus de e la baie et la reporte sur les deux XVIII siècle per- points d’appui. mettait de passer agréablement de la Socle «grotte d’amour», à Massif surélevant un support. de magnifiques jardins à l’anglaise qui descendaient en s’étageant jusqu’à la val- Soubassement lée du Salon. Partie inférieure d’une construc- tion venant en continuité des fon- dations. Le soubassement peut Le jardin à l’anglaise n’est autre qu’un parc paysager qui marque un goût certain être au même niveau, en saillie ou pour la nature en simulant le pittoresque d’un paysage naturel. Il s’est dévelop- en retrait par rapport au mur. pé au XVIIIe en Angleterre où la rigueur du jardin à la française était rejetté.

12 Balustrade La travée centrale se Garde-corps formé par une file de compose : au rez-de- balustres (petit support vertical en répétition) posés sur un massif chaussée, d’une porte à continu. imposte encadrée d’un chambranle à crossettes Chambranle Cadre mouluré de la baie en bois ; à l’étage, d’une baie ou en pierre, se développant sur dont l’appui est une le nu du pan dans lequel la baie balustrade à balustres est percée. en poire ; et enfin au Épi de faîtage deuxième étage, d’une Ornement en métal ou en céra- lucarne à oreille. mique placé au sommet d’un toit aux extrêmités du faîte. Les deux travées situées de part et d’autre de la travée centrale sont plus étroi- Seuil tes, avec des encadrements de baies à chambranle renfoncé et des lucarnes Passage de l’intérieur à l’exté- réduites à leur plus simple expression. Les chéneaux verticaux atténuent avec rieur. Dalle de pierre ou pièce de bonheur l’horizontalité de l’édifice. La partie droite de la façade est cependant bois en travers et en bas de l’ou- verture d’une porte. aveugle.

13 Arcade p07 Le rez-de-chaussée de ces communs, présente de fausses arcades en plein cin- tre alternativement aveugles et percées de fenêtres en demi-lune ou en hémicy- Arc en plein cintre p07 cle. Au-dessus de celles-ci, des ouvertures en œil-de-bœuf ovale traduit une Baroque influence baroque, malgré l’absence de décor. Cette partie du château daterait Courant artistique du XVIIe né en du XVIIIe siècle. Italie en opposition au classicis- me. Il privilégie les effets dyna- miques et théâtraux dans la proli- Chaque niveau se trouve séparé par un chaînage qui a pour effet de souligner fération des formes et des cour- l’horizontalité, d’équilibrer et d’alléger cet ensemble. La partie centrale, surélevée bes. Il enfluencera moins la d’un troisième niveau coiffé d’un toit à quatre pans, rompt la monotonie entre l’a- que les autres pays euro- péens. vant-corps de l’entrée et l’aile droite du château. Référence de quelques architec- tes italiens : Guarini, Borromini, Vignole et Della Porta.

Bandeau Moulure pleine de section rectan- gulaire dont la largeur est nette- ment supérieure à la saillie.

Chaînage Système en pierre, bois ou métal noyé dans la maçonnerie pour éviter sa dislocation.

14 Agrafe Actuel bâtiment de l’hôtel de ville, il se divise en trois niveaux, nettement sépa- Clé décorative en bossage moulu- rés par un chaînage. Les arcades du rez-de-chaussée sont percées de baies, ré. l’entrée se faisant au niveau de l’axe de symétrie. Les arcs en plein cintre repo- Alette p09 sent sur les impostes des alettes. L’arc surmontant la porte d’entrée apparaît plus haut et plus large que les autres, tandis que son voussoir central n’est pas une Corniche p15 simple clé, mais bien une agrafe. Embrasure Vide ménagé dans une maçonne- À l’étage, les fenêtres rectangulaires remplacent les œils-de-bœuf de la façade rie pour constituer une baie. arrière. Le toit de tuiles rouges est marqué d’un fronton triangulaire à jour sur- Fronton haussé avec retour qui présente sur son tympan les armoiries de la ville. Il signa- Couronnement pyramidé à tym- le l’entrée. pan et cadre mouluré.

Imposte p08

Piédroit Montant portant le couvrement de la baie.

Trumeau Pan de mur entre deux embrasu- res.

Tympan Surface verticale triangulaire déli- mitée par les corniches rampan- tes et la corniche horizontale du fronton. Le tympan porte souvent des ornements ou des sculptures.

15 Corniche L’arrière se distingue par Couronnement allongé ici de la une belle rotonde baie formé de moulures en sur- plomb les unes sur les autres. décentrée, qui rappelle celle du château de Écoinçon Moncley dûe au même Partie de mur placée au-dessus de la montée de l’arc. Il est limité architecte, Bertrand. en triangle dont les angles sont appelés les cornes. À la base, un escalier circulaire de six marches Frise Bande horizontale ayant pour fait office de perron. La vocation de recevoir un décor. porte et les baies du rez- de-chaussée rappellent Rotonde Bâtiment de plan centré, circulai- les arcades en plein cintre, mais leurs écoinçons légèrement en relief ne sont pas re, ovale ou polygonal souvent sculptés. Chacune d’entre elles est coiffée d’une corniche à ressaut. Au premier couvert d’un dôme. étage de la rotonde, les baies ont pour appui une balustrade et se caractérisent par l’absence de corniche. Par contre la rotonde est couronnée d’une frise à pal- Vantail Panneau plein ou vitré pivotant mettes, surmontée de la corniche du toit. Celui-ci a la forme d’un dôme mansar- sur un de ses bords verticaux. dé.

Cette partie de l’édifice apporte harmonie, élégance et originalité à cette façade asymétrique. De style classique, elle présente au rez-de-chaussée de grandes baies rectangulaires à chambranle à crossettes, balustrades et corniches sim- ples. Au premier étage, on retrouve les fenêtres rectangulaires à balustrades, avec appui reposant sur de petites consoles.

Enfin, la retombée du toit mansardé est ponctuée de lucarnes rectangulaires au linteau soutenu par des corbeaux agrémentés de pommes de pin. À gauche, la partie de la façade qui se trouve en retrait n’offre point de décor ; seul le chaîna- ge traité par un bandeau apparaît. Le raccordement curviligne atténue le contras- te entre les deux éléments de cette aile.

16 Colonne L’orangerie est un bâtiment rectangulaire qui s’adosse à une construction per- Support vertical formé d’un fût et pendiculaire en assez mauvais état, mais dont la façade à tour escalier ou «vior- généralement d’une base et d’un chapiteau. be» ne manque pas de charme. Datant de la fin du XVIIIe, elle est inscrite depuis 1972 à l’inventaire supplémentaire des Monuments Historiques. Entablement Partie horizontale portée par les colonnes et leurs chapiteaux. Il se Le style de cette façade reprend les grands classiques de l’architecture antique compose ici d’une architrave (par- : symétrie, nombre d’or, colonnade supportant le fronton… D’ailleurs, le chapi- tie inférieure) et d’une corniche. teau toscan est un chapiteau romain inspiré de l’ordre dorique de l’architecture grecque antique. Fronton Couronnement pyramidé à tym- pan et cadre mouluré. L’entrée de cette orangerie se constitue d’un portique à quatre colonnes suppor- tant un entablement à architrave simple sur laquelle repose un grand fronton tri- Tympan Surface verticale triangulaire déli- angulaire. Au-dessus des trois ouvertures, les reliefs abîmés sont difficiles à mitée par les corniches rampan- interpréter. tes et la corniche horizontale du fronton. Le tympan porte souvent des ornements ou des sculptures.

17 Resituer le château dans son contexte *n°1

Cet exercice peut-être complété et réalisé avec la photographie de couverture et le plan cadastral du village.

1) Comment s’appelle ce document ?

2) Identifie les différents types d’habitat que tu peux voir sur ce document et compare-les.

3) Imagine à partir de la photographie ou après une visite, la vie d’un habitant au sein

de ce village.

habitat collectif, habitat individuel. habitat collectif, habitat

2) Château, maison de village, de maison Château, 2)

1) Vue aérienne. Vue 1)

vec la photo de la couverture : couverture la de photo la vec A

2) Château, maison de village… de maison Château, 2) 1) Vue aérienne. Vue 1)

Le château de Champlitte par Karine18 Terral & Ferdinand Klinguer page 00 Repérer les éléments structurants du village **n°2

Sur le plan ci-dessous (le plan peut-être mis en parallèle avec la vue aérienne de la cou- verture):

1) A l’aide d’une fléche indique le nord puis entoure le château au crayon.

2) Colorie en rouge la zone la plus ancienne du village, en jaune la rue principale, et en

vert la vallée du Salon.

3) Cite les différents composants du tissu urbain.

publics.

tés, lotissements, espaces

tion dense (centre), zones d’activi- 3) Voirie, édifices publics, habita-

Le château de Champlitte par Karine19 Terral & Ferdinand Klinguer page 00 Raconter sa promenade autour du château **n°3

Rédige un petit texte pour décrire ta promenade en utilisant le vocabulaire acquis. ……………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………………..

Le château de Champlitte par Karine20 Terral & Ferdinand Klinguer page 00 Observer et commenter les éléments architecturaux **n°4

1) Le corps central et les ailes du château paraissent-ils de même style ?

2) Quelles différences importantes y relèves-tu ?

3) Comment les ailes sont-elles raccordées au corps central ?

4) Quelles sont les particularités des ouvertures de chacun des trois niveaux ?

5) Les trois niveaux sont-ils de même hauteur ?

marque l’entrée. marque 6) Les lucarnes du toit sont-elles identiques ?

10) Non, elle est plus large car elle car large plus est elle Non, 10)

9) Une corniche à modillons. à corniche Une 9)

8) Le plein de travée. de plein Le 8)

7) Les colonnes engagées. colonnes Les 7)

à oreilles à volutes. à oreilles à

cintre à oreilles simples et ovales et simples oreilles à cintre 7) Quels éléments séparent (verticalement) chaque travée ?

6) Non, alternativement en plein en alternativement Non, 6)

sante.

5) Non, la hauteur est décrois- est hauteur la Non, 5)

au niveau des combles. des niveau au

à meneau au 1 au meneau à étage, lucarnes étage,

er er

chaussée, fenêtres rectangulaires fenêtres chaussée, 8) Quel élément sépare (horizontalement) le rez-de-chaussée du premier étage ?

4) Grandes arcades au rez-de- au arcades Grandes 4)

3) Par un arrondi. un Par 3)

balustres en poire… en balustres

l’appui des baies est constitué de constitué est baies des l’appui

sont séparées par des pilastres, des par séparées sont

colonnes engagées, les travées les engagées, colonnes 9) Que remarques-tu à la base du toit ?

tes… Les ailes n’offrent plus de plus n’offrent ailes Les tes…

central sculpté, tables à crosset- à tables sculpté, central

et fleurons, fenêtres à meneau à fenêtres fleurons, et

plein de travée, frise à palmettes à frise travée, de plein

gées, écoinçons ornés de reliefs, de ornés écoinçons gées,

très fin et varié : colonnes enga- colonnes : varié et fin très 10) La travée centrale semble-t-elle identique aux six autres ?

davantage de travées et un décor un et travées de davantage

Le corps central présente central corps Le 2)

de style classique. style de

sance. Les ailes, plus sobres, sont sobres, plus ailes, Les sance.

tueux décor, est de style renais- style de est décor, tueux 1) Non. Le corps central, au fas- au central, corps Le Non. 1)

21 Donner ses impressions **n°5

Dans le château, j’ai eu envie de :

marcher faire du bruit

courir regarder loin devant moi

grimper regarder en l’air

danser regarder au sol

m’asseoir sur une chaise regarder autour de moi

m’asseoir par terre rire

me coucher au sol prier

crier pleurer

parler à voix basse réfléchir

rester silencieux rêver

chanter seul être seul

chanter avec une chorale m’enfuir

écouter de la musique rester

22 Qualifier les ambiances **n°6

Coche les adjectifs qui correspondent à l’atmosphère du château :

ordonné désordonné

contrasté harmonieux

unifié désuni

vaste étriqué

silencieux bruyant

lumineux sombre

coloré blanc

chaud froid

ouvert clos

doux brutal

aérien massif

pauvre riche

fragile solide

convivial solitaire

calme agité

simple compliqué

grand petit

23 Trouver le bon vocabulaire **n°7

Raye le mot faux ou l'intrus. 1) Les chapiteaux sont d’ordre…

a) dorique b) ionique c) corinthien.

2) La façade est ornée des motifs suivants…

a) écoinçons b) métopes c) tables à crossettes.

3) Le caractère des façades est de style…

a) renaissance b) classique c) gothique.

4) La construction de ce château utilise les matériaux suivants…

a) pierre b) brique c) bois d) ardoises.

5) Le château et les communs, bien conservés, avaient pour fonction…

a) résidence b) écurie c) forteresse.

5) c) forteresse. c) 5)

4) b) brique. b) 4)

3) c) gothique. c) 3)

2) b) métopes. b) 2) 1) a) dorique. a) 1)

24 Identifier les influences architecturales **n°8

Classe ces éléments architecturaux suivant l’influence auxquels ils appartiennent :

1/fronton 2/fenêtre à meneaux 3/épi de faîtage 4/balustrade 5/pilastre 6/table à crossettes 7/colonne 8/décor à palmettes et fleurons 9/toit brisé 10/cartou- che enroulé 11/corniche à modillons 12/ordres 13/entablement 14/fenêtre à la flamande 15/lucarne 16/chapiteau 17/frise 18/architrave 19/chaînage 20/corniche.

Influence antique Influence renaissance Influence locale

14/fenêtre à la flamande. la à 14/fenêtre

9/toit brisé. 9/toit

3/épi de faîtage. de 3/épi

Influence locale Influence

19/chaînage.

15/lucarne.

1/corniche à modillons. à 1/corniche 1

10/cartouche enroulé. 10/cartouche

rons.

8/décor à palmettes et fleu- et palmettes à 8/décor

6/table à crossettes. à 6/table

4/balustrade.

2/fenêtre à meneaux. à 2/fenêtre

Influence renaissance Influence

20/corniche.

18/architrave.

17/frise.

16/chapiteau.

13/entablement.

12/ordres.

7/colonne.

5/pilastre.

1/fronton. Influence antique Influence

25 Étudier la façade **n°9

1) Complète le dessin ci-dessous.

2) Repère sur le dessin ces quelques éléments caractéristiques de la Renaissance.

A) une fenêtre à meneau B) les arcades C) une lucarne

3) De part la forme de ces ouvertures, imagine quelles fonctions se dérouleraient derrière les carreaux.

4) Entoure le château de Champlitte puis classe ces châteaux par ordre chrono-

logique croissant.

de Vaire-le-Grand. de

teau de Champlitte ; B, le château le B, ; Champlitte de teau

A, le château de Filain ; C, le châ- le C, ; Filain de château le A,

teaux est : D, le château du Pin ; Pin du château le D, : est teaux A B

’ordre chronologique de ces châ- ces de chronologique ’ordre L

C.

4) Le château de Champlitte est le est Champlitte de château Le 4) 2) C D

26 Découvrir le nombre d’or **n°10

1) Dessine un rectangle puis fait le rapport entre la largeur et la longueur.

2) Le nombre d'or est la proportion idéale entre deux dimensions : il est égal à 1,618. Il peut s’obtenir à l’aide d’un tracé géomé- trique à partir d’un carré. Il suffit de rabatt- re la diagonale du demi-carré afin d’obtenir le rectangle harmonique dont le rapport entre la largeur et la longueur est égal au nombre d’or. Que remarques-tu par rapport à ton rec- tangle ?

3) Dessine sur cette façade du château les rectangles d'or que tu peux identifier.

de.

ont permis le tracé de la faça- la de tracé le permis ont 3) quelques rectangles d'or qui d'or rectangles quelques 3)

27 Acquérir le vocabulaire d’une colonne **n°11

Écris le mot juste au bout de la flèche : piédestal, chapiteau, base, volute, fût can-

nelé, fût rudenté, tableau.

tableau

piédestal

base

û rudenté fût

û cannelé fût

volute chapiteau

28 Étudier un texte **n°12

L’incendie du château de Champlitte en 1751 En 1751, le château de Champlitte fut presque complètement détruit par un incendie. D’après les archives de , voici comment survint le sinistre. «M. de Toulongeon, devant faire un voyage à Lunéville en Lorraine, voulut au préalable mettre de l’ordre dans ses papiers. S’étant aperçu que ses papiers étaient mouillés, il les disposa dans son cabinet, les séparant et les étalant pour les faire sécher. Puis au moment de partir il chargea son chef de cuisine de faire du feu chaque jour dans le cabinet et de surveiller les papiers. Or, le second jour, comme il régnait un fort vent du nord, le chef étant sorti pour une commission à la boucherie et ayant fermé la porte à clé, les papiers s’enflammèrent. C’était dans l’après-midi du 6 février, alors que les gens étaient dans leurs vignes. Voyant une fumée épaisse, ils accoururent cherchant le chef pour entrer et lutter contre le feu. Mais il fut impossible d’ouvrir la porte, le feu sortant par les portes et les fenêtres. Le feu activé par le vent du nord prit une telle proportion qu’en moins de six heures, le château fut complètement incendié. On ne put sauver que huit fauteuils, quelques chaises et quatre tableaux. Telle est la version qui résulte des dépositions de diverses personnes : le che- valier Saint-Maurice, le chanoine Guichard, etc qui furent invités à faire sous ser- ment le récit des faits à leur connaissance, relatifs à l’accident par Jean-François- Gabriel Barbord, écuyer, seigneur d’, conseiller du Roy, lieutenant général du siège du présidial de Gray, le 20 Mars 1751. M. de Toulongeon précisa que cette maison qui était bâtie à neuf pour la plus grande partie formait un des plus beaux et des plus grands châteaux de la pro- vince, ce qui lui cause une perte irréparable et qui se monte à plus de cent mille écus (livres). Il est de notoriété qu’il n’y avait rien à ajouter dans l’élégance des meubles, dans le choix des trumeaux et dans la magnificence des boiseries et des parquets ; le cabinet d’assemblée était un des plus beaux et des plus grands morceaux du royaume dans son genre. Toutes les salles étaient ornées de boi- series magnifiques ; quatorze appartements de maison complets bien meublés superbement, quantité de garde-robes, d’entre-sols et d’autres chambres de commodité dont un plus grand détail ne ferait qu’exciter les regrets du remon- trant. Mais ce qui le touche le plus essentiellement est la perte générale des tit- res de sa maison. Cette perte est irréparable sur tous les points. Les anciens titres dont il ne lui reste pas le moindre fragment, quoiqu’il soit de notoriété publique que le remon- trant soit issu de la noble et ancienne famille des Toulongeon, que tous les titres qu’il avait de sa filiation avaient été vus, lus et tenus d’une infinité de personnes, néanmoins pour la suite on pourrait faire naître quelques contestations...»

Extrait de «Les Toulongeon» de P. Lachaux, Nemours, Archives départementales de la Haute-Saône, 1947.

29 Étudier un texte (suite) **n°12

Réponds aux questions. 1) Donner un autre titre au texte.

2) Comment appellerions-nous aujourd’hui le local nommé alors cabinet ?

3) La cheminée est-elle sensible à l’influence du vent ?

4) L’attitude de M. Toulongeon vous paraît-elle prudente ?

5) À quoi étaient occupés les chânitois cet après-midi du 6 Février 1751 ?

6) En combien de temps, le château est-il complètement incendié ?

7) Les habitants avaient-ils les moyens de lutter contre un tel incendie ?

8) Que réussit-on tout de même à sauver ?

noblesse.

tifier son appartenance à la à appartenance son tifier

d’avoir des difficultés pour jus- pour difficultés des d’avoir 9) Qui est chargé de l’enquête ?

de sa maison. Parce qu’il craint qu’il Parce maison. sa de

14)La perte générale des titres des générale perte 14)La

parquets.

13)De magnifiques boiseries et boiseries magnifiques 13)De 10) Qu’est ce qu’un «présidial» ?

12)100 000 écus. 000 12)100

la province. la

beaux et des plus grands» de grands» plus des et beaux

Oui, car c’est «un des plus des «un c’est car Oui, ) 11 11) Le château de Champlitte était-il alors réputé dans la province ?

les bailliages. les

diaire entre les parlements et parlements les entre diaire

bunal civil et criminel intermé- criminel et civil bunal

10)Sous l’Ancien Régime, tri- Régime, l’Ancien 10)Sous 12) À combien se monte le préjudice ?

du siège du présidial de Gray. de présidial du siège du

9) Barbord lieutenant général lieutenant Barbord 9)

chaises et quatre tableaux. quatre et chaises

Huit fauteuils, quelques fauteuils, Huit 8) 13) Qu’est-ce qui ornait les salles du château ?

pas entrer dans le château. le dans entrer pas

7) Non, ils ne pouvaient même pouvaient ne ils Non, 7)

6) En moins de six heures. six de moins En 6)

5) À travailler dans les vignes. les dans travailler À 5) 14) Quelle est la perte qui touche le plus M. de Toulongeon ? Pourquoi ?

étaient insuffisantes. étaient

Non, car les précautions les car Non, 4)

s’enflamment très rapidement. très s’enflamment

3) Oui, en effet, les papiers les effet, en Oui, 3)

2) Un bureau. Un 2)

un sinistre fort regrettable)… fort sinistre un 1) Une perte irréparable (ou irréparable perte Une 1)

30 Reconnaître les représentations en 2 dimensions *n°13

A Château de Champlitte par Jean-Antoine Caristi B Hôtel de ville de Champlitte en 1936

1) Quel dessin est une élévation ?

2) Quel dessin est un plan ?

3) Quel projet n’a pas été retenu par M. de Toulongeon ?

4) Qu’est-ce qui te permet de l’affirmer ?

chaque aile. chaque

5) Un fronton triangulaire sur triangulaire fronton Un 5)

re actuelles. re 5) Quelle forme architecturale coiffe les ailes du projet non retenu ?

tes de celles en retour d’équer- retour en celles de tes

4) Les ailes sont très différen- très sont ailes Les 4)

Caristi.

3) Le projet A de Jean-Antoine de A projet Le 3)

en 1936. en

l’Hôtel de Ville de Champlitte de Ville de l’Hôtel

2) Le dessin B, représentant B, dessin Le 2)

Jean-Antoine Caristi. Jean-Antoine

Le dessin A,proposé par A,proposé dessin Le 1)

31 Reconstruire l’histoire du château *n°14

Avec les mots suivants : tour, façade, musée, incendie, renaissance, promena- de, vernissées, destructions, ailes, hôtel de ville, Toulongeon.

«De la forteresse médiévale située à l’arrière du château actuel, il ne reste que

la ...... intégrée à l’église.

Au XVIe siècle, une grande famille comtoise, les de Vergy construit un château

de style ...... dont il ne reste que la ......

À l’époque, la galerie du rez-de-chaussée n’est pas fermée, elle sert alors de

...... …...... Le toit originel en tuiles ......

Demard. »

raditions Populaires Albert Populaires raditions

T est d'influence bourguignonne.

des Arts et Arts des musée le devient il

monument historique en 1909, en historique monument

. Classé . ville de hôtel

devient devient e

la commune de Champlitte de commune la Au cours du XVII siècle, la ville, l'église, le château de Champlitte subissent de

En 1825, le château, vendu à vendu château, le 1825, En

aménagements intérieurs. aménagements

et des et ailes

lier au niveau des des niveau au lier graves . Le château reconstruit à la fin du siècle échoit

ensuite reconstruit, en particu- en reconstruit, ensuite ......

en 1751. Il est Il 1751. en incendie un par

presque entièrement détruit entièrement presque

Malheureusement, il est il Malheureusement, alors aux ...... Malheureusement, il est presque entiè-

. oulongeon T aux alors échoit

reconstruit à la fin du siècle du fin la à reconstruit

. Le château Le . destructions

ves ves rement détruit par un en 1751. Il est ensuite

Champlitte subissent de gra- de subissent Champlitte ...... ,

ville, l'église, le château de château le l'église, ville,

Au cours du XVII du cours Au siècle, la siècle,

e

gnonne. reconstruit, en particulier au niveau des ...... et des aménagements est d'influence bourgui- d'influence est sées

vernis- tuiles en originel toit Le

. promenade

elle sert alors de de alors sert elle intérieurs. de-chaussée n’est pas fermée, pas n’est de-chaussée

À l ’époque, la galerie du rez- du galerie la ’époque, l À

. façade la que

dont il ne reste ne il dont

renaissance En 1825, le château, vendu à la commune de Champlitte devient

construit un château de style de château un construit

famille comtoise, les de Vergy de les comtoise, famille

siècle, une grande une siècle, Au XVI Au

e . Classé monument historique en 1909, il devient

intégrée à l’église. à intégrée ......

tour la que reste ne il actuel,

située à l’arrière du château du l’arrière à située

De la forteresse médiévale forteresse la De « le ...... …...... des Arts et Traditions Populaires Albert Demard.»

32 Dessiner après observation *n°15

Identifie et dessine une des formes suivantes ou une autre de ton choix. 1) Un chapiteau ionique (façade).

2) Un piédestal à tableaux (façade).

3) Le décor d’un écoinçon (façade).

4) Le motif d’un plein de travée (façade).

5) Le chassis de tympan en éventail (façade).

6) Un appareillage en bossage (grotte).

7) Un chapiteau toscan (orangerie).

33 Acquérir du vocabulaire spécifique ***n°16

Entoure la réponse exacte. 1) Je suis l’arc dont le tracé a été réalisé à partir d’un demi-cercle.

a) arc en plein cintre b) arc brisé c) arc lobé

2) Je suis un support de forme quelconque placé sous une corniche.

a) chapiteau b) piédestal c) modillon

3) Je suis le voussoir bloquant l’arc.

a) sommier b) contre-clé c) clé

4) Je suis un couronnement de forme triangulaire.

a) fronton b) corniche c) architrave

5) Je suis le dernier propriétaire du château.

a) De Vergy b) De Toulongeon c) Fouvent

6) Je suis un pan de mur compris entre les baies d’une même travée.

a) plein de travée b) entablement c) alette

7) Je suis un petit mur étroit divisant la fenêtre en plusieurs baies.

a) bahut b) appui c) meneau

7) c) meneau. c) 7)

6) a) plein de travée. de plein a) 6)

5) b) De Toulongeon. De b) 5)

4) a) fronton. a) 4)

3) c) clé. c) 3)

2) c) modillon. c) 2) 1) a) arc en plein cintre. plein en arc a) 1)

34 Comprendre la fonction des éléments architecturaux **n°17

Complète les cases. 1) Rythment verticalement la façade. L S

2) Orne le piédestal d’une colonne. T B

3) Empêche les roues d’endommager les pié- E - R E droits.

C R 4) Apportent la lumière du jour aux combles.

5) Empêche la dislocation du mur. C G E

6) Encadrent une grande baie. H B N L

7) Recueille à l’origine les eaux du toit. C N C

8) Habille l’espace entre une fenêtre et une colonne. T B

9) Décore en saillie la façade centrale. L F

10) Ouvrent sur l’extérieur. A E

11) Abrite, loge les seigneurs. C E A U

12) Agrémente d’espaces verts les grandes demeu- C res.

13) Clave, bloque un arc. L

14) Parterres. 14)

13) Clé. 13) 14) Composent la cour d’honneur. P T E S

12) Parc. 12)

1) Château. 1) 1

10) Baies. 10)

9) Relief. 9)

8) Table. 8)

7) Corniche. 7)

6) Chambranles. 6)

5) Chaînage. 5)

4) Lucarnes. 4)

3) Chasse-roue. 3)

2) Tableau. 2) 1) Colonnes. 1)

35 Retrouver les points forts du château *n°18

Coche la case qui te semble juste.

1) Le château de Champlitte conserve d’importants vestiges médiévaux. Vrai Faux

2) Il a été la résidence des de Vergy puis des Toulongeon. Vrai Faux

3) Il a été épargné par les incendies. Vrai Faux

4) Le corps central du château date de la même époque que les ailes. Vrai Faux

5) La façade du château est dûe aux artistes graylois Sambin et Lullier. Vrai Faux

6) Le décor s’inspire de la nature. Vrai Faux

7) Les ordres dorique et ionique sont d’inspiration grecque. Vrai Faux

8) Le château appartient actuellement au département de la Haute-Saône. Vrai Faux

9) Le château est l’œuvre d’un architecte graylois.

Vrai Faux

13) Vrai. 13) 10) L’orangerie est de style baroque.

12) Vrai. 12) Vrai Faux

1) Vrai. 1) 1 10) Faux. 10) 11) Lullier est le sculpteur du château.

9) Vrai. 9) Vrai Faux 8) Vrai. 8)

7) Vrai. 7) 12) Un jardin à la française agrémentait la cour d’honneur.

6) Vrai. 6) Vrai Faux 5) Vrai. 5)

4) Faux. 4) 13) Le château fût reconstruit au XVIIIe siècle.

3) Faux. 3) Vrai Faux 2) Vrai. 2) 1) Faux. 1)

36 Comprendre l’évolution de la ville *n°19

Au cours d’une visite de la ville :

1) Dessine une maison de village afin de reconstituer avec tes camarades l’ensemble d’une rue.

2) Comment ces maisons sont-elles placées ? Quels avantages et inconvénients en déduis-tu ?

3) Que vois-tu au rez-de-chaussée de ces maisons ? Quels usages peux-tu en déduire ?

4) Ces maisons sont-elles réhabilités ?Pourquoi ?

5) Quels sont les avantages et inconvénients de vivre au centre ville ? Pour t’aider tu peux comparer cette maison de ville à une maison par exemple de lotissement.

Le château de Champlitte par Karine37 Terral & Ferdinand Klinguer page 00 Livres «Histoire de la Seigneurie et de la ville de Champlitte» Abbé Briffaut, 1865. «Histoire du diocèse de ” Abbé Briffaut, T.II, Paris, 1765. «Zone de Protection du Patrimoine Architectural et Urbain de Champlitte” Michel Malcotti et Catherine Roussey, rapport, SDAP 70. «Dictionnaire des communes de Haute-Saône» Jean Girardot, T. II Salsa, 1970. «Le guide de la Haute-Saône» J. Christophe Demard, Ed. La manufacture, 1989, 282 p. «Architecture, Franche-Comté» Noël Barbe, guides Gallimard, 2000. «La France de la Renaissance» Ivan Cloulas, Ed. de La Martinière,1993, 195 p. «L’âge classique» Michèle Labat, Ed. Hachette Education, 1993, 120 p. «La Renaissance de l’architecture de Brunelleschi à Palladio» Bertrand Jestaz, Ed. Découvertes Gallimard, n°242, 1995, 160 p.

Sites «L’art de la Renaissance» Éducation Dominique Marie, Ed. Edita, 1996, 336 p. www.educa.ch «Comment reconnaître les styles en architecture» www.cndp.fr Wilfried Koch, Ed. Solar, 1976, 194 p. www.artsculture.education.fr http://crdp.ac-besancon.fr Revues «La Renaissance en France», B.T., 09/1989, n°1010.

Jardins «Visite d’un château de la Renaissance», T.D.C., 30/04/1986, n°411. www.lenotre.culture.gouv.fr «Le Louvre», Okapi, 15/11/1993, n°528. www.jardins-de-france.com www.chaumont-jardins.com Quelques édifices “renaissance” en Franche-Comté Amance (70) Ministères Maison dite espagnole ou bûcheron. www.culture.fr Besançon (25) www.education.gouv.fr Le palais de justice, rue Hugues-Sambin ; Hôtel de ville, place du 8 septembre ; Hôtel Chassignet, 12 rue Pasteur ; Hôtel du Bouteiller, 2 rue des Granges ; Hôtel de Champagney, 37 rue Battant ; Palais Granvelle, 12 rue de l’Orme-de-Chamars. Musées nationaux www.rmn.fr Gray (70) Ancien grenier, 10 rue du Marché. Patrimoine Luxeuil-les-Bains (70) er www.monum.fr Maison du Cardinal Jouffroy, 53 rue Victor Genoux ; Maison François 1 , 35 rue Victor www.histoire-image.org Genoux ; Maison dite espagnole, 8 place Saint-Pierre. www.histoire-image.com Marnay (70) www.vpah.culture/vpah/frcomte Hôtel de Santans. Vesoul (70) Portail Maison du XVe siècle, 5 rue Salengro ; Hôtel Baressols, 2-4 place de l’Église ; Maison, 2 http://patrimoine.saline.free.fr rue Baron Bouvier. www.portail.culture.fr www.archi.fr/PORTAIL.htm

38 Musées Départementaux Albert Demard Musée des Arts et Traditions populaires Château de Champlitte - 7 rue de l’Église - 70600 Champlitte - Tél. 03 84 67 82 00

Musée de la Vigne et des Pressoirs Château de Champlitte - 7 rue de l’Église - 70600 Champlitte - Tél. 03 84 67 82 00

Musée des Arts et Techniques Rue des Lavières - 70600 Champlitte - Tél. 03 84 67 62 90

Musée Départemental de la Montagne Château-Lambert - 70440 Haut du Them - Tél. 03 84 20 43 07

Centre de documentation architecture et patrimoine Dessins, croquis Direction Régionale des Affaires Culturelles de Franche-Comté Marie-Chantal Charrasson. Illustrations des châteaux 7 rue Charles Nodier - 25043 Besançon Cedex - Tél. 03 81 65 72 44 extraits du guide Gallimard «Architecture, Franche- Comté». Conseil d’Architecture d’Urbanisme et de l’Environnement de la Haute-Sâone Photographies 2 rue des Ilottes - 70000 Vesoul - Tél. 03 84 96 97 77 Ferdinand Klinguer. Marc Paygnard, Conseil Général de la Haute-Saône. Service Départemental de l’Architecture et du Patrimoine de la Haute-Saône 17 rue de l’Aigle Noir - 70000 Vesoul - Tél. 03 84 75 78 99 Réalisation Ferdinand Klinguer, service éducatif des Musées Archives Départementales de la Haute-Saône Départementaux, Action culturelle du Rectorat de Besançon. 14 B rue Miroudot - Saint-Ferjeux - 70000 Vesoul - Tél. 03 84 97 15 80

Karine Terral, architecte des CAUE du Doubs, du Jura et de la Haute-Saône.

Délégation Départementale de l’Action Culturelle Conception graphique Mylène Moisan, 5 place Beauchamps - 70000 Vesoul - Tél. 03 84 78 63 00 graphiste au CAUE du Doubs.

Centre Départemental de Documentation Pédagogique Impression Route de Saint-Loup - 70000 Vesoul - Tél. 03 84 97 15 00 Imprimerie du Conseil Général de la Haute-Saône. Centre Régional de Documentation Pédagogique de Franche-Comté 6 rue des Fusillés - 25 003 Besançon cedex - Tél. 03 81 25 02 50 Septembre 2002 Mise à jour juin 2005

Le château de Champlitte par Karine39 Terral & Ferdinand Klinguer page 00 Musées Départementaux Albert Demard Château de Champlitte 7 rue de l’Église 70600 Champlitte Tél. 03 84 67 82 00