Département de Seine-et-Marne

Commune de Chauconin-Neufmontiers

Pièce 1 : Rapport de présentation

Diagnostic territorial Etat initial de l’environnement

U rbanisme Vu pour être annexé à notre arrêté ou délibération en date de ce jour Le

Le Maire,

Pour copie conforme

Le Maire,

P lan L ocal d’

Conseil - Développement - Habitat - Urbanisme 11 Rue Pargeas 10000 TROYES Tél : 03 25 73 39 10 Fax : 03 25 73 37 53 [email protected] Elaboration du PLU. Pièce 1: Rapport de présentation

PIECE 1 : RAPPORT DE PRESENTATION ...... 1 PARTIE I : DIAGNOSTIC TERRITORIAL ...... 4

SITUATION GEOGRAPHIQUE ET INTERCOMMUNALE ...... 4 LES DONNEES DEMOGRAPHIQUES ET SOCIO-ECONOMIQUES, LES EQUIPEMENTS ET LES SERVICES : ...... 6 La démographie : ...... 6 Le logement ...... 11 L’économie locale ...... 16 Les équipements et services d’intérêt général : ...... 23 SYNTHESE DU PORTER A CONNAISSANCE ...... 25 Articulation du PLU avec les documents supracommunaux ...... 25 Loi SRU ...... 28 Assainissement ...... 29 Les servitudes d’utilité publique ...... 29 PARTIE II : DIAGNOSTIC ENVIRONNEMENTAL ...... 30

LE MILIEU PHYSIQUE ET NATUREL ...... 30 La géologie et le relief ...... 30 La ressource en eau ...... 31 Le Milieu Naturel ...... 32 Le paysage communal ...... 35 La trame Verte et Bleue ...... 39 Les entrées de ville ...... 44 LES RISQUES ...... 46 Le risque inondation ...... 46 Remontées de nappes phréatiques ...... 46 Le risque de mouvements de terrain et sismicité ...... 47 Le risque de transports de matières dangereuses ...... 48 LES CONTRAINTES ...... 49 Les servitudes d’utilité publiques ...... 49 Protection de captage d’eau (PAC) ...... 49 Nuisances sonores ...... 49 La protection incendie ...... 50 LA SANTE ...... 50 L’eau ...... 50 L’air / Climatologie ...... 50 Qualité de l’air ...... 59 Les déchets ...... 65 Ressources énergétiques ...... 66 ANALYSE DE LA CONSOMMATION DU FONCIER ET DE LA CAPACITE DE DENSIFICATION ET DE MUTATION DES ESPACES BATIS...... 67 Résultat des surfaces consommées et des nouvelles constructions pour chaque zone ...... 68 Consommation du foncier agricole : ...... 69 Capacités de densification et de mutation des espaces bâtis...... 70 CONTEXTE URBAIN ET ARCHITECTURAL ...... 71 Les centres bourgs originels de Chauconin et de Neufmontiers ...... 72 Le développement urbain ancien linéaire ...... 72 Le développement pavillonnaire ...... 73 Le bâti récent des années 2000 ...... 75 Les exploitations agricoles ...... 77 Les zones économiques à Chauconin-Neufmontiers ...... 77 Le patrimoine vernaculaire ...... 78 RESEAU VIAIRE, CIRCULATION ET STATIONNEMENT, ESPACES PUBLICS ...... 79

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La circulation automobile ...... 79 Les espaces publics ...... 79 Le stationnement : une couverture des espaces suffisante et bien répartie ...... 79 La circulation piétonne, trame douce ...... 80 PARTIE III : JUSTIFICATION DES CHOIX ...... 81

LE PROJET D’AMENAGEMENT ET DE DEVELOPPEMENT DURABLE ...... 81 Axe 1 : Le projet Urbain : Entre maîtrise du développement urbain, pérennisation de l’économie locale et forte croissance de l’économie intercommunale ...... 81 Axe 2 : Le projet naturel au cœur de la politique communale...... 87 LES ORIENTATIONS D’AMENAGEMENT ET DE PROGRAMMATION ...... 90 Orientation n°1 : Le Pré Bourdeau ...... 90 Orientation n°2 : Le Chemin du Pâtis de l’Hôpital ...... 92 Orientation n°3 : Les Grands Rayons ...... 94 LE ZONAGE ...... 98 Les zones urbaines ...... 98 Les zones à urbaniser ...... 104 Les zones naturelles ...... 107 Les zones agricoles (A) ...... 111 Les Espaces Boisés Classés ...... 112 L151-15 du CU ...... 113 L151-23 du CU ...... 115 L151-41 du CU ...... 116 L151-11 du CU ...... 117 Superficie des zones du PLU ...... 118 LE REGLEMENT ...... 119 Zone UA ...... 119 Zone UB ...... 122 Zone UE ...... 125 Zone UY ...... 128 Zones 1AU ...... 131 Zone 1AUy ...... 134 Zone A ...... 137 Zone N ...... 140 COMPATIBILITE AVEC LES DOCUMENTS SUPRA COMMUNAUX ...... 148 Compatibilité avec le SDRIF ...... 148 Compatibilité avec le PDUIF ...... 156 Compatibilité avec le SDAGE ...... 159 Compatibilité avec le SRCE ...... 167 Prise en compte du SRCAE ...... 168 INDICATEURS A ELABORER POUR L’EVALUATION DE LA MISE EN APPLICATION DU PLU ...... 171

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Elaboration du PLU. Pièce 1: Rapport de présentation

Partie I : Diagnostic Territorial

Situation géographique et intercommunale L’existence du village de Chauconin est attestée vers 700, mais la mise au jour de vestiges gallo- romains indique clairement une implantation humaine antique sur ces lieux. Cependant, il semble que le site actuel de Chauconin ne soit pas celui des origines. En effet, des signes indiquent que le village s’est déplacé dans le temps, abandonnant son site originel qui était le hameau de Saint- Saturnin, déserté au profit du site actuel de Chauconin. Le monastère Notre-Dame-de-Chaage possédait des droits sur le village au Moyen-âge et sous l’Ancien Régime, notamment la collation de l’église. Parmi les anecdotes historiques célèbres, il faut citer l’arbre du capitaine Vauru. Ce dernier sévissait dans la région lors de la guerre de Cent Ans et combattait les occupants anglais de et leurs alliés avec férocité. La tradition dit qu’il pendait ses ennemis à un orme de Chauconin et qu’enfin pris par les Anglais, il fut lui-même pendu à cet arbre. L’église Saint-Saturnin, construite au XVIème siècle, est remarquable par son architecture à la charnière du style gothique et renaissance. Le village de Neufmontiers trouve son origine au XIIIème siècle où les abbés de Saint-Faron créent un nouveau monastère, « nouveau moustier », dont il ne reste plus de traces aujourd’hui. Pendant la 1ère bataille de la Marne, l’église Saint-Barthélemy sert d’hôpital et de nombreuses habitations sont incendiées par les Allemands. La brigade marocaine et le 276ème régiment d’infanterie s’illustrent au cours de ces combats. C’est sur cette commune que se trouve la Grande Tombe, nécropole nationale, où est enterré notamment Charles Péguy. En 1972, un décret officialise la fusion des deux villages.

La commune de Chauconin-Neufmontiers est située dans le nord du département de la Seine-et- Marne et appartient à l’arrondissement de Meaux. La superficie communale est de 1737 ha et compte 2833 habitants en 2012. La densité est de 163 habitants/km² et est liée à la taille importante de la commune composée majoritairement d’espaces agricoles. Chauconin-Neufmontiers a connu une hausse importante de sa population depuis la fin des années 1990. Ses habitants sont appelés les Coconaciens-Neufmontois.

Plan de situation communal et quadrillage des infrastructures de transports

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Les cours d’eau principaux traversant la commune sont le Ru de Rutel et le Ru du Bourdeau. La commune est limitrophe à Meaux, Crégy-les-Meaux, , , Villeroy, , Le Plessis-l’Evêque, et . Du fait de sa proximité avec les deux pôles majeurs que sont Meaux et Claye-Souilly, Chauconin-Neufmontiers est très bien desservie par les infrastructures de transports. Elle est traversée par la nationale 3 dans la partie sud de son territoire et par les routes départementales D129 et D140 qui la traversent. La ligne ferroviaire LGV Est passe également par la partie nord du territoire communal. A noter que l’aéroport Roissy-Charles-De-Gaulle se situe à une vingtaine de kilomètres du territoire communal.

Chauconin-Neufmontiers appartient à la Communauté d’Agglomération du Pays de Meaux (CAPM) qui regroupe 18 communes et compte 87 693 habitants en 2012.

La CAPM exerce ses compétences dans plusieurs domaines d’intérêt communautaire : - Le développement économique (création ou aménagement de zone économique) - L’aménagement de l’espace communautaire (élaboration d’un SCOT, création et réalisation de ZAC) - L’équilibre social de l’habitat (PLH, amélioration du parc immobilier) - Politique de la ville - Gestion des voies et des parcs de stationnement - Protection et mise en valeur de l’environnement et du cadre de vie Localisation de la communauté - Tourisme d’Agglomération et la commune au niveau - Développement des nouvelles technologies départemental de l’information et de la communication - Développement de l’enseignement artistique et culturel Le périmètre de la CAPM va évoluer puisque le SDCI (Schéma Départementale de Coopération Intercommunale) prévoit la fusion de cette dernière avec la Communauté de communes des Monts de la Goële.

A l’heure actuelle, l’élaboration du SCoT est abandonnée.

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Les données démographiques et socio-économiques, les équipements et les services : La démographie :

Evolution de la population

Évoluon de la populaon de Chauconin-Neufmoners depuis 1968 2833 3017 3000 2707 2487 2560 2500

2000 2042 2217 1859 1886 1939 1500 1719

Axis Title 1489 1494 1000 824 500 658 337 0 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2007 2009 2012 2013 Axis Title

Populaon en logement ordinaire Populaon dont carcérale

Figure 1 : Evolution démographique depuis 1968, source Insee, recensement de la population 2015

D’après les données officielles des recensements de la population réalisés par l’Institut National de la Statistique et des études économiques (INSEE), la population de Chauconin-Neufmontiers a augmenté de manière régulière de 1968 à 1990 avant de se stabiliser jusqu’en 1999. Depuis, elle a repris une croissance continue. En 2012, elle dépasse le seuil des 2000 habitants. Au dernier recensement de 2015, Chauconin-Neufmontiers compte 2217 habitants. Pour être en totale adéquation avec la dynamique actuelle, l’analyse sociodémographique a volontairement été réalisée sans prendre en compte la population carcérale (la prison est ouverte depuis 2004).

Figure 2 : Variation annuelle moyenne de la population, Source Insee, RP1968 à RP2015, exploitations principales.

Variaon annuelle moyenne de la populaon de Chauconin- Taux en % Neufmoners depuis 1968 12%

10%

8%

6%

4%

2%

0% 1968 à 1975 1975 à 1982 1982 à 1990 1990 à 1999 1999 à 2007 2007 à 2013

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Elaboration du PLU. Pièce 1: Rapport de présentation

La population locale a connu deux accélérations de sa croissance démographique. Entre 1968 et 1975 (+10%) qui peut s’expliquer par la fusion des deux villages et entre 1982 et 1990 où le taux de variation annuel dépasse les 7%. Après une stagnation, elle a repris son essor depuis 1999. La forte augmentation observée entre 2004 et 2006 résulte de l’ouverture de l’établissement pénitentiaire.

Facteurs d’évolution de la population

12% Variaon annuelle moyenne de la populaon 10% 10% 7,7% 8% Chauconin- Neufmoners 6% 3,3% CA du pays de Meaux 4% 3,2% 3,0% 2,5% 2,3% 2,0% 2% Seine et Marne 1,1% 1,0% 1,0% 0,0% 0% 1968 à 1975 1975 à 1982 1982 à 1990 1990 à 1999 1999 à 2007 2007 à 2013 Figure 3 : Variation annuelle moyenne de la population à différentes échelles, Source Insee RP1968 à RP2015, exploitations principales

Le graphique ci-dessus nous indique bien que ces accélérations de croissance à Chauconin- Neufmontiers constatées entre 1968 à 1975 et 1982 à 1990 sont spécifiques à la commune. Ces taux de croissance sont très importants devant ceux de la Communauté d’agglomération du Pays de Meaux et du département de la Seine et Marne. Plus récemment, le taux de variation de la population est de 2%. Il est également supérieur à ceux de la communauté d’agglomération et du département.

Evoluon du solde naturel communal Taux en % 0,8 0,8 0,6 0,5 0,4

-0,1

1968 à 1975 1975 à 1982 1982 à 1990 1990 à 1999 1999 à 2007 2007 à 2012

Figure 4 : Evolution du solde naturel communal depuis 1968, Source Insee, RP1968 à RP2015, recensements

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Elaboration du PLU. Pièce 1: Rapport de présentation

Sauf sur la période 1975 à 1982 où il était légèrement négatif, le solde naturel communal a toujours été positif. Sur deux périodes : 1982 à 1990 et 1999 à 2007, ce taux était très important signifiant qu’il y avait beaucoup plus de naissances que de décès sur la commune. Ainsi, les deux accélérations de la croissance de la population sont dues en partie à une natalité très importante. A ce jour, le solde naturel est de l’ordre de 0,6%.

La structure par âge

Figure 5 : Evolution de la structure par âge de la population de Chauconin-Neufmontiers entre 1999 et 2015, source Insee RP1999 et RP2015, exploitations principales Evoluon de la structure par âge de la populaon de Chauconin-Neufmoners entre 1999 et 2015, hors populaon carcérale 2015 10%

10% 26% 11% 22% 0 à 14 ans 9% 15 à 24 ans 25 à 39 ans 1999 40 à 54 ans 15% 55 à 64 ans 27% 11% 22% plus de 65 ans 17%

20%

Entre 1999 et 2015, on constate une augmentation de la part des enfants âgés de 0 à 14 ans (hausse de 4%). La classe d’âge des 15 -24 ans a quant à elle diminué passant de 15% à 11% en 2015 montrant un exode des étudiants et jeunes travailleurs vers d’autres communes. La classe d’âge des 25 à 39 ans est également en hausse alors que les 40 à 54 ans (travailleurs plus expérimentés) sont moins nombreux par rapport à 1999. Enfin, les classes d’âge supérieures à 55 ans se maintiennent à Chauconin-Neufmontiers. Tous ces résultats traduisent le fait que la population locale est une population jeune, dynamique et active. Toutefois il ne faut pas négliger les personnes âgées et les retraités qui représentent tout de même 21% des habitants.

Figure 6 : Comparaison des tranches d’âge à échelle territoriale différente, Source Insee, RP2015, exploitations principales

10,6% plus de 65 ans 10% Communauté 10,8% 55 à 64 ans 11% d'aggloméraon

40 à 54 ans 20,0% Chauconin- 22% Neufmoners 22,0% 25 à 39 ans 20% 13,6% 15 à 24 ans 11% 23,0% 0 à 14 ans 26% 8 0% 5% 10% 15% 20% 25% 30%

Elaboration du PLU. Pièce 1: Rapport de présentation

Il est judicieux de remarquer que la part des jeunes enfants sur le territoire communal est supérieure à la communauté d’agglomération. Cependant la part des 15 à 24 ans est moins importante sur la commune (11% contre 13,6% pour la Communauté d’Agglomération) qui peut s’expliquer par une migration des étudiants vers le pôle de Meaux. Il en est de même pour la part des 25 à 39 ans. La proportion des travailleurs « expérimenté » dont la tranche d’âge est comprise entre 40 et 64 ans est plus élevée sur Chauconin-Neufmontiers. Enfin les personnes de 65 ans et plus sont légèrement moins nombreux sur le territoire, ce qui traduit une population moins vieillissante que les communes situées à proximité de Chauconin- Neufmontiers. Le graphique ci-dessus met bien en évidence que la commune a une population majoritairement jeune et dynamique où 37% des habitants a moins de 25 ans. Néanmoins les classes d’âges supérieures à 40 ans sont plus importantes sur le territoire. Ce qui traduit le caractère résidentiel de la commune où les habitants plus « âgés » ont fondé leur famille.

Evolution de la taille des ménages

Evoluon de la taille des ménages 3,4

3,2

3 Chauconin- Neufmoners 2,8 C.A du Pays de 2,6 Meaux

2,4 Seine et Marne 2,2 2 1982 1990 1999 2010 2012

La commune connaît une légère diminution de la taille moyenne de ses ménages. Toutefois le nombre moyen d’habitants par ménage (2,9) reste supérieur à la communauté d’Agglomération (2,6) et à celui du département (2,3) traduisant la présence d’une population jeune avec enfants. De plus, la taille moyenne des ménages tend à se stabiliser sur les dernières années. Cette baisse contenue s’explique par le solde naturel fort constaté précédemment.

Typologie des ménages

Ménages selon leur composion 1%

9% ménages d'une 16% personne couples sans enfant

couple avec enfant(s) 25% 49%

famille monoparentale

Figure 7 : Ménages selon leur composition, Insee RP2015, exploitations principales

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Evoluon de la typologie des ménages à Chauconin- Neufmoners entre 1999 et 2015

40,0 222 250 35,0 200 30,0 161 152 151 25,0 150 120 20,0 96 15,0 100 57 10,0 40 16 50 5,0 14 0,0 0 Fam 0 enfant Fam 1 enfant Fam 2 enfants Fam 3 enfants Fam 4 enfants moins 25 ans moins 25 ans moins 25 ans moins 25 ans ou plus moins 25 ans

1999 2012 1999 2012

Figure 8 : Evolution de la typologie des ménages à Chauconin-Neufmontiers, source Insee, RP1999 et RP2015

Sur la dernière décennie, le nombre de ménages sur la commune a considérablement augmenté passant de 492 en 1999 à 768 en 2015. En parallèle, on constate une forte dynamique de construction sur le territoire. Les deux graphiques du dessus nous indiquent que le nombre de couples sans enfant a augmenté et occupe une part importante des ménages actuels, en effet les couples sans enfant représentent 26% des ménages communaux. De plus, les couples avec 1,2 ou 3 enfants sont de plus en plus nombreux sur la commune. Ainsi la présence de l’école primaire sur le territoire est un atout majeur et une nécessité pour ces familles. Les ménages avec 4 enfants ou plus voient leur nombre légèrement diminuer par rapport à 1999.

Enfin, les ménages d’une personne ne sont pas négligeables sur la commune puisqu’ils représentent un taux de 16%. L’offre de logement doit donc également être adaptée à ce type de population.

La structure de la population de Chauconin-Neufmontiers enregistre donc certaines mutations. Les tranches d’âges les plus jeunes se maintiennent ou diminuent légèrement. Tandis que les classes d’âges comprises entre 15 et 45 ans voient leur nombre augmenter de manière conséquente. Ce sont souvent des structures familiales avec un ou plusieurs enfants. Enfin, on remarque une diminution des classes d’âges les plus âgées. Cette dynamique traduit certainement un parc de logements correspondant à la demande des structures « familiales » (ménages avec enfants) et à la demande de jeunes couples sans enfants ou à des personnes seules.

Bilan de la démographie : - Une augmentation continue de la population de Chauconin-Neufmontiers et qui tend à durer. - Une population communale jeune, dynamique et active. - Une stagnation du desserrement des ménages (3 hab. /ménage en moyenne). - Des structures majoritairement familiales induisant un parc de logements qui doit leur correspondre. - Une part de personnes seules à ne pas négliger. - Une mixité sociale qui se met en place

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Le logement

Composition du parc de logements

Evoluon du parc de logements par catégorie

800 803

683 700 760 Ensemble 600 651 515 493 Résidences 500 principales 487 400 453 324 Résidences secondaires 300 253 235 278 Logements 200 vacants 212 189 100

0 1968 1975 1982 1990 1999 2007 2012

Figure 9 : Evolution du nombre de logements par catégorie à Chauconin-Neufmontiers, Source : RP1968 à RP2015 dénombrements

En 2015, Chauconin-Neufmontiers comptait 803 logements. Leur nombre a très fortement augmenté depuis 1968 avec 568 logements en plus. Sur les 15 dernières années, on remarque un pic de la construction entre 1999 et 2007 en lien avec l’augmentation démographique sur la même période. Depuis 1999, ce sont 288 logements qui ont été construits sur le territoire communal. Le parc de résidences principales suit trait pour trait l’évolution du parc total avec toutefois un léger écart sur les dernières années. La « proximité » entre les deux courbes s’explique essentiellement par une reconquête du parc de résidences secondaires. En 2015, leur nombre était de 5, soit une diminution de 22 logements depuis 1968. Toutefois, notons une légère augmentation du parc de logements vacants depuis 1999. Celui-ci était de 18 unités à cette période, aujourd’hui il est de 38 logements. Cela traduit le fait qu’une partie du parc ne correspond pas à la demande actuelle (taille, vétusté, confort...). Il faut relativiser cette hausse du nombre de logements vacants puisqu’ils ne représentent que 4,7 % du parc de logements à Chauconin-Neufmontiers en 2015 contre 7,3% pour la CA du Pays de Meaux et 6,3 % pour le département de Seine-et-Marne. Il est pré requis d’avoir un taux de logements vacants aux alentours de 6 % afin d’assurer une bonne rotation de la population.

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Statut d’occupation des résidences principales

Evoluon du statut d'occupaon des résidences principales entre 1999 et 2015 86,80% 84,80% 1999 2012

13,80% 9,20% 7,30% 0,80% 4,10% 1,50%

Propriétaire Locataire dont d'un logement Logé gratuitement HLM loué vide

Figure 10 : Evolution du statut d’occupation des résidences principales entre 1999 et 2015 à Chauconin-Neufmontiers, source Insee, RP1999 et RP2015, dénombrement

La part des propriétaires est prépondérante à Chauconin-Neufmontiers (85%) ce qui est une caractéristique des bourgs « semi-ruraux ». Entre 1999 et 2015, la part des propriétaires a légèrement diminué alors que celle des locataires a bien augmenté (14% environ en 2015). En effet, la commune a agi dans la construction de logements dits « sociaux » et des logements de petite taille sur les dernières années afin de favoriser la mixité sociale. Ces types de logements ont été constatés lors des visites de terrains. Cet écart entre propriétaires et locataires ne se retrouve pas au niveau de la communauté d’agglomération puisque la part des deux catégories est sensiblement identique. Mais cette comparaison entre Chauconin-Neufmontiers et la CA du Pays de Meaux est à relativiser puisque la ville-centre, la commune de Meaux, impacte fortement les données à l’échelle intercommunale, d’autant plus que certaines communes membres de l’EPCI ne sont pas soumises à l’article 55 de la loi SRU. C’est pourquoi une comparaison a été effectuée avec d’autres communes de la CAPM de taille relativement proche et soumise à l’article 55 de la loi SRU (voir graphique ci-dessous).

Statut d'occupation des résidences principales en 2012

90,00% 84,80% 83,80% 80,00% 77,80% 70,00% 60,00% 50,00% 40,00% 30,00% 14,40%19,60% 20,00% 13,80% 7,30% 10,00% 3,20% 2,70% 0,10% 1,50% 1,80% 0,00% Propriétaires Locataires dont d'un logement Logé gratuitement HLM loué vide

Chauconin-Neufmontiers Mareuil-les-Meaux Nanteuil-les-Meaux

Figure 11 : Comparaison du statut d’occupation des résidences principales en 2015 entre des communes de la CAPM, source INSEE, RP2015.

Le rapport entre propriétaires et locataires est semblable entre Chauconin-Neufmontiers et Mareuil- lès-Meaux, à savoir près de 84 % de propriétaires occupants et 14 % de locataires. En revanche, les

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Elaboration du PLU. Pièce 1: Rapport de présentation

propriétaires sont moins nombreux à Nanteuil-lès-Meaux (77,8 %) et inversement pour les locataires (19,6 %). De plus, il y a de fortes disparités selon le territoire concernant la part du parc locatif social. En effet, il y a plus de logements sociaux à Chauconin-Neufmontiers (7,3 % en 2015) qu’à Nanteuil- lès-Meaux (3,2 % en 2015) et Mareuil-lès-Meaux (0,1 % en 2015). Ces trois communes étaient soumises à l’article 55 de la loi SRU, à savoir l’obligation d’avoir un taux légal de logements sociaux d’au moins 20 % d’ici 2020. Par conséquent, la commune de Chauconin-Neufmontiers continuait de développer son parc locatif social (57 logements sociaux inventoriés en 2014 contre 52 en 2012 et 67 sont en cours de réalisation). Toutefois, avec l’arrivée de la loi ELAN au 24 novembre 2018, la commune de Chauconin n’est plus soumise à cette obligation étant donné qu’elle possède moins de 3 500 habitants et qu’elle n’est pas dans l’aire urbaine de Paris.

Âge du parc de logements

Période d'achèvement des résidences principales en 2010 à échelle différente 100% 90% 27,60% 24,10% 24,20% 80% de 1990 à 70% 2010 23,80% 60% 30,20% de 1975 à 94,90% 1990 50% 40,50% 40% de 1949 à 19,10% 38,40% 1975 30% 10,40% Avant 1949 20% 10% 0% Maisons Appartements Maisons Appartements Communauté d'aggloméraon Chauconin- Neufmoners

Figure 12 : Période d’achèvement des résidences principales à différentes échelles, source INSEE, exploitations principales

Chauconin-Neufmontiers a la particularité de disposer d’un parc immobilier assez récent. En effet, seulement 21,5% des maisons datent d’1949, valeur inférieure à celle de la communauté d’agglomération. On remarque que la majorité des résidences principales ont été construites entre 1975 et 1990, ce qui correspond au développement pavillonnaire de la commune. Enfin, plus d’un quart des maisons ont été construites après 1990. Sur cette même période, l’action communale a été menée sur la construction d’appartements où 95% de ceux-ci ont été construits. Cette action répond aux besoins grandissants d’une population jeune et dynamique composée de personnes seules ou de jeunes couples avec aucun ou peu d’enfants. Celle-ci est également la cause de l’augmentation du nombre de locataires.

Enfin sur les périodes les plus récentes, le rythme de la construction à Chauconin-Neufmontiers est plus important que celui de la communauté d’agglomération. Ce qui s’explique sans doute par la politique intercommunale en matière de logements.

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Elaboration du PLU. Pièce 1: Rapport de présentation

Taille du parc de logements

Nombre de pièces des résidences principales en 2012

88 1 pièce

2 pièces

3 pièces 453 182 4 pièces

5 pièces ou plus

Figure 13 : Nombre de pièces des résidences principales en 2015, source Insee, RP2015, exploitations principales

Le parc de logements de Chauconin-Neufmontiers se compose essentiellement de grandes unités. Les studios et deux-pièces représentent une part anecdotique. Les 3 pièces représentent 12 % de l’ensemble. Alors que les logements composés de 5 pièces ou plus représentent 60% du parc de logements total. Cette disposition s’explique par la présence d’une majorité de maisons individuelles sur le territoire communal et par la présence de nombreuses familles vivant sur la commune. On peut penser que la politique de construction de petits logements sur la commune ne transpire pas encore du fait de sa récente mise en œuvre.

Evoluon du nombre de pièces des résidences principales entre 1999 et 2012 2012 4.4% 11.5% 2% 15% 1 pièce

2 pièces

1999 3 pièces 54% 23.9% 4 pièces 59.6% 28% 5 pièces ou plus

Figure 14 : Evolution du nombre de pièces des résidences principales entre 1999 et 2015, source Insee, RP1999 et RP2015, exploitations principales

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Elaboration du PLU. Pièce 1: Rapport de présentation

Depuis 1999 on constate que la part des petits logements composés d’une seule pièce a diminué alors que la part des logements deux pièces a doublé sur la dernière décennie. De plus, les catégories 3 pièces et 4 pièces sont également moins importantes. Enfin la part des grands logements a visiblement augmenté sur les dernières années passant de 54% en 1999 à 59.6.% en 2015. Cette augmentation de la proportion des grands logements est la conséquence de l’action menée par la commune sur la construction de logements pouvant accueillir des « structures » familiales. En effet, comme vu précédemment la commune attire de nombreux ménages avec enfants, il est donc important de répondre aux besoins de ces personnes en leur proposant une offre de qualité. Enfin, la proportion des logements deux pièces a fortement augmenté sur la dernière décennie. Sans doute la conséquence de la construction de nombreux appartements visant une population jeune, seule ou avec peu d’enfants.

Conclusion sur les logements : - Un parc de logements assez récent, un dynamisme de la construction sur les 15 dernières années pour répondre à un besoin en logements de plus en plus important. - Un parc de logements majoritairement grand, répondant aux besoins des « structures » familiales de la commune. - Une augmentation de la part des locataires, conséquence de l’augmentation des logements deux pièces sur le territoire communal. - Une légère augmentation de la vacance qui traduit le fait qu’une part des logements ne correspond pas aux besoins. - Une diversification récente du parc avec un travail sur la construction de logements de petite taille.

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Elaboration du PLU. Pièce 1: Rapport de présentation

L’économie locale

L’emploi Variaon du taux d'emploi entre 1999 et 2015 (nombre d'emplois / populaon acve)

1999 2012

66,20% 65,40% 68,00%

49%

Chauconin 1999 Chauconin 2012 Dep 1999 Dep 2012

Figure 15 : Variation du taux d’emploi entre 1999 et 2015, Source Insee RP1999 et RP2015

Le taux d’emploi communal demeure en baisse et reste inférieur au taux du département. Avec une valeur de 49%, Chauconin-Neufmontiers est susceptible de fournir en théorie un emploi à près de la moitié de la population active locale. Cette valeur du taux d’emploi confirme le caractère semi-rural de la commune au niveau départemental et sa fonction résidentielle. Toutefois, cette donnée ne tient pas encore compte des différents emplois créés ces deux dernières années sur le site du PAPM.

Réparon de la populaon acve ayant un emploi par catégorie SocioProfessionnelle en 2010 et 2015

11,4 Ouvriers 17,5 50,2 Employés 39,9

Professions intermédiaires 23,4 14,4 2015 Cadres et professions intellectuelles 8,1 supérieures 12,2 2010 Arsans, commerçants, chefs 4,4 entreprise 14,8 2,5 Agriculteurs exploitants 1,2

0 10 20 30 40 50 60

Figure 16 : Emploi par catégorie socioprofessionnelle, Source Insee RP2015 et RP2010

Si l’on observe la répartition de la population active, on remarque de profondes mutations structurelles. La part des « ouvriers » enregistre une baisse notable tandis que la part des employés augmente de plus de 10% pour représenter la moitié de la population active.

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Elaboration du PLU. Pièce 1: Rapport de présentation

Les « cadres et professions intellectuelles supérieures » ont vu leur part diminuer assez fortement, passant de 12.2% en 2010 à 8.1% en 2015 tout comme les « artisans, commerçants et chefs d’entreprise » (de 14.8 à 4.4%).

Enfin, il est intéressant de constater l’augmentation de la part des agriculteurs exploitants passant de 1% à 2.5% aujourd’hui et celle des professions intermédiaires qui passe 17 à 23.4%.

L’évolution de la population active de Chauconin-Neufmontiers montre l’attractivité de la commune pour une tranche sociale ayant un rôle important dans la vie économique locale.

Evolution du taux de chômage

En 2015, le taux de chômage communal s’élevait à 6,4%, en baisse par rapport à 1999 où celui-ci s’élevait 8,3%. Il est également très inférieur au taux de chômage du département de la Seine et Marne qui s’élève à près de 11%.

Secteurs d’activités

Emplois selon le secteur d'acvités en 2015

8 16 17 Agriculture

Industrie 272 Construcon

Commerce, transports, services 301 divers

Administraon publique, enseignement, santé, acon sociale

Figure 17 : Emplois selon le secteur d’activité, Source Insee, RP2015, exploitations principales

Près de la moitié des emplois sur la commune concerne le secteur des commerces, transports et services divers. Une grande part des emplois locaux se concentre également sur l’administration publique, enseignement, santé …. On remarque que l’industrie et l’agriculture sont toujours présents dans l’économie locale et que le secteur de la construction est anecdotique à Chauconin - Neufmontiers. L’économie locale est donc une économie dynamique tournée vers le commerce et ou les secteurs de l’industrie et de l’agriculture sont encore présents. Cette situation s’explique en grande partie par la présence du centre pénitentiaire (forte concentration d’emplois publics) et le développement du Parc d’Activités du Pays de Meaux (PAPM).

Celui-ci est en cours de développement sur la commune de Chauconin-Neufmontiers. Le centre commercial « Les Saisons de Meaux » et l’IMA (Institut des Métiers et de l’Artisanat) y sont implantés. La création de 1000 emplois est prévue pour le centre commercial dont 450 pour le seul

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Elaboration du PLU. Pièce 1: Rapport de présentation

hypermarché (Auchan). Un premier recensement des emplois créés par « Les Saisons de Meaux » a été effectué en 2016 : ainsi l’hypermarché Auchan génère 280 emplois, Leroy Merlin 94 emplois, Décathlon 39 emplois et 300 emplois pour les petites surfaces commerciales soit un total de 713 emplois.

La mobilité professionnelle

Mobilité professionnelle des habitants de Chauconin-Neufmoners en 2015

Autre région 1,40%

Autre commune dans un autre 42,20% département

Autre commune du département 45,20%

Chauconin-Neufmoners 11,10%

0,00% 10,00% 20,00% 30,00% 40,00% 50,00%

Figure 17 : Mobilité professionnelle des habitants de Chauconin-Neufmontiers en 2015, Source Insee, RP2015

On constate que près de 11% des actifs de plus de 15 ans de Chauconin-Neufmontiers travaillent sur la commune. Ce taux est très inférieur au taux d’emploi. Près de la moitié des habitants travaillent dans une autre commune de Seine et Marne et une part conséquente travaille sur la « couronne parisienne ». Ces résultats indiquent bien que Chauconin-Neufmontiers est une commune semi- rurale à fonction principalement résidentielle.

Le tissu économique local

Si l’économie locale est encore de faible envergure à l’échelle du département, elle est pourtant relativement bien développée proportionnellement au nombre d’habitants. Les différentes structures installées sont solides et assurent clairement un service apprécié par les nouveaux arrivants en subvenant aux besoins de base de la population et en offrant des petits plus bien souvent absents dans de nombreuses communes de taille équivalente. Notons toutefois l’implantation du centre commercial limitrophe à Meaux avec les enseignes Auchan, Décathlon et Leroy Merlin qui va dynamiser l’économie locale et sera source de nombreux emplois.

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Elaboration du PLU. Pièce 1: Rapport de présentation

Recensement des activités locales :

- Artisanat Balcet Lionel Dubois Didier Activité : Serrurerie métallerie ferronnerie Activité : Couverture Adresse : 23 r Raoult Lucien Adresse : 12 rue des Jardins Contact : 01 64 34 60 29 Contact : 01 64 33 69 23

Chris'electrochauc Beatse Olivier Activité : Electricité générale Activité : Apiculteur Adresse : 6 rue des Peupliers Adresse : rue Georges Frisez Contact : Christian Bogobowicz au 06 16 98 31 13 Contact : [email protected] / 06 83 13 21 77 Seric Activité : Chauffage-Climatisation Pistol'auto Adresse : 7 rue Raoult Lucien Activité : Carrosserie Contact : Francis Griffaut au 01 60 23 22 11 Automobile Site : www.pistolauto.fr Renaud Contact : 01 60 44 06 62 Activité : Plomberie Chauffage Courriel : [email protected] Adresse : 9 chemin de Montassis Contact : 01 60 44 28 96

- Commerçants Allée Market

Activité : commerce de détail Langer Adresse : Rue Charles Péguy Activité Adresse : 24 Grande Rue Contact : 01 64 34 13 43 Pizzas et Saveurs du Rutel Activité : Restauration Le XV Adresse : 37 Grande Rue Activité : Bar Presse Jeux Contact : 01 60 09 58 46 Adresse : 1 rue Georges Frisez Pépinières de Meaux Pizza des Gaulois Activité : Jardinerie Activité : Restauration Adresse : rue du pont de la planche Adresse : 1 rue Georges Frisez Contact : 01 60 23 90 23 Contact : 01 60 32 97 93

- Professions libérales

Dudebout

Activité : Médecine Générale Adresse : 3 rue Georges Frisez Contact : 01 60 44 07 25

Berard Activité : Médecine Générale Adresse : 65 rue Charles Péguy Contact : 01 60 25 49 42

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Elaboration du PLU. Pièce 1: Rapport de présentation

Bourgeois Baudouin Soulis - Aldorande Activité : Expert-comptable Communication Adresse : 1 rue Saint Barthélemy Activité : Communication graphique & Contact : 01 64 33 42 12 web Adresse : 14 rue François Daru FACOR Contact : 01 60 22 13 28 - 06 11 88 95 59 Activité : Comptabilité E-mail : [email protected] Adresse : Zone de la Râperie Site internet : http://www.aldorande.eu

Stéphanie Ulmer Mel Beauty Activité : Conseillère immobilier indépendante Activité : Esthéticienne à domicile Adresse : 5 Impasse du lavoir Adresse : 8 rue Pierre Charton Contact : 06 18 94 83 28 Contact : 06 46 20 11 49 E-mail : [email protected] Site internet : http://www.iadfrance.com Caroline Bonnisse Activité : Réflexologie Kinésiologie Plantaire Adresse : 6 Route d'Iverny - PME-PMI Contact : 06 62 82 40 88

Chauco Frein Activité : Mécanique poids lourds Exploitations agricoles Adresse : Zone de la Râperie SCEA des Neufs Monts BONOCAS Meaux S.A. Adresse : 1B Grande Rue Activité : Négoce de poids lourds Adresse : Zone de la Râperie Contact : 01 64 33 93 00 - Santé

BERGERAT MONNOYEUR-CAT Pharmacie Jules Verne Activité : Concessionnaire Caterpillar 61 rue Charles Péguy Adresse : Zone de la Râperie Tél. : 01 60 44 11 60 Contact : 01 64 33 93 33 [email protected]

On constate que Chauconin-Neufmontiers dispose de nombreux commerces de proximité. Toutefois ceux-ci ne permettent pas de répondre à tous les besoins de la population (absence de boucherie…). Il se dégage de cet inventaire une zone d’activités au sud de la commune : la zone de la Râperie. Au niveau agricole, on recense une exploitation active en centre bourg, une autres près du château du Martroy (la ferme du pré), un centre équestre près du Rutel ainsi qu’une pépinière.

En plus de toutes ces activités, l’implantation de la zone commerciale « Les saisons de Meaux » avec de grandes enseignes comme Auchan, Décathlon ou Leroy Merlin va dynamiser l’économie communale et lui conférera un rôle plus important au sein de la communauté d’Agglomération du Pays de Meaux.

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Elaboration du PLU. Pièce 1: Rapport de présentation

L’activité agricole

D’après les données du Recensement Général Agricole (RGA) de 2010, la superficie agricole utilisée (SAU) de la commune est de 1002 Hectares en 2010 contre 1122 Ha en 2000 et 1031 Ha en 1988. Sur la dernière décennie, Chauconin-Neufmontiers a perdu près de 10% de sa surface agricole utilisée. Cela s’explique en grande partie par la création de la zone commerciale « les Saisons de Meaux », la prison de Meaux-Chauconin et, d’une manière plus générale, la création de la ZAC du Pays de Meaux (160 hectares).

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Elaboration du PLU. Pièce 1: Rapport de présentation

Principaux résultats du recensement agricole à Chauconin-Neufmontiers :

Chauconin-Neufmontiers 2010 2000 1988

Exploitations agricoles ayant leur siège dans la 5 6 7 commune Travail dans les exploitations agricoles en unité de 11 15 25 travail annuel Superficie agricole utilisée en Ha 1002 1122 1031 Cheptel en unité de gros bétail, tous aliments 0 0 1 Superficie en terres labourables en Ha 996 1109 1031 Superficie en cultures permanentes en Ha s 0 0 Superficie toujours en herbe en Ha 0 s 0 Source : AGRESTE, recensement agricole 2010

Orientation technico-économique de la commune : Cultures générales (autres grandes cultures).

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Elaboration du PLU. Pièce 1: Rapport de présentation

Conclusion : - Un taux de chômage communal en nette baisse, inférieur au taux intercommunal et national. - Une économie locale dynamique répondant aux besoins principaux de la population, tournée vers l’artisanat et les services de proximité. - Une économie en développement avec la zone commerciale limitrophe à Meaux. - Une économie où les secteurs de l’agriculture et de l’industrie se maintiennent et restent dynamiques. - Une population qui travaille majoritairement à l’extérieur, caractéristique des communes à fonction résidentielle.

Les équipements et services d’intérêt général :

Les équipements généraux

La commune de Chauconin-Neufmontiers possède une mairie ouverte du lundi au samedi matin. Il y a deux cimetières communaux : un sur le village de Chauconin et l’autre sur celui de Neufmontiers.

Les équipements scolaires

La commune dispose d’une école primaire publique située place de la Mairie ainsi que l’école Marianne située au sein du centre Jules Verne (extension de 7 classes en cours). L’effectif scolaire de la commune est de 381 élèves. Un service de restauration scolaire est accessible pour les enfants scolarisés sur la commune. Les élèves peuvent ensuite poursuivre leur parcours dans les collèges de Meaux ou de Crégy-les-Meaux. L’Institut des Métiers et des Arts (IMA) du Pays de Meaux est implantée dans le PAPM (Parc d’Activités du Pays de Meaux) sur la partie communale de Chauconin-Neufmontiers.

Equipements sportifs et de loisirs

La commune dispose de plusieurs terrains en plein air permettant de pratiquer une activité sportive ou ludique. - 1 Terrain d'évolution d'une surface de 650 m2 (Allée des Tilleuls) - 2 terrains de tennis de 650 m2 chacun (Allée des Tilleuls) - 1 terrain de football de 0.7 ha (Rue François Daru) - 2 terrains d'entraînement de 1 ha (Rue François Daru) - 1 terrain de pétanque de 50 m2 (rue Desoyer et st Barthelemy)

La commune dispose également de différentes salles permettant de pratiquer des activités et de réaliser des réunions. - 1 salle Polyvalente de 300 m2 - Activités : Ecole/Judo/Hip-hop/Tennis de Table/Danse (Place de l'église) - 1 salle de la Convivialité de 200 m2 - Activités : Musique/Chorale/Théâtre enfants/Danse/Gym/ (Place de la Mairie) - 1 salle Colucci - Activités : Petite enfance (la Récré)/Couture/Théâtre adultes/Echecs/Gym douce (Place de la Mairie) - 1 salle activités Poterie/Peinture (ancienne Ecole Maternelle (20, rue François Daru) - 1 salle activités Billard français (préfabriqué de l'ancienne Ecole Maternelle rue François Daru et chemin de Reims) - 2 salles de musique (à l'étage de l'école primaire, place de la Mairie) - 1 salle "club des Aînés" (salle Hélène Zahm place de la Mairie) - 2 salles "Espace Jeunesse" (Préfabriqués Ecole primaire, Allée des Tilleuls)

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Elaboration du PLU. Pièce 1: Rapport de présentation

La commune dispose également d’un centre de loisirs et d’activités pour la jeunesse : le centre de loisirs Jules Verne situé à l’ouest de la place de la mairie. Ce centre de loisirs traduit la politique de la commune envers l’animation des jeunes.

La commune de Chauconin possède de nombreux équipements. Ils participent à l’attractivité de la commune en proposant des activités diversifiées répondant aux besoins des adultes et des jeunes. Néanmoins, la croissance démographique sur la commune au cours des dernières années rend indispensable la création de nouveaux équipements pour satisfaire l’ensemble de la population. C’est ainsi que l’école Marianne est en cours d’extension, la municipalité souhaite également construire une nouvelle salle polyvalente et un centre technique municipal.

Le centre pénitentiaire

Un centre pénitentiaire est également présent sur le territoire communal à la frontière avec la commune de Meaux, rue du Lycée. Son ouverture en juillet 2004 explique la forte croissance démographique de la commune sur la période intercensitaire 2004/2007. Cet établissement moderne offre une capacité d’accueil totale de 826 places.

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Elaboration du PLU. Pièce 1: Rapport de présentation

Synthèse du Porter à Connaissance

Articulation du PLU avec les documents supracommunaux

Le Plan Local d’Urbanisme (PLU) doit être compatible avec les documents suivants : • Le Schéma Directeur de la Région Île-de- (SDRIF) approuvé le 27 décembre 2013 • Le Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE) du bassin Seine- Normandie approuvé le 1er décembre 2015 • Le Plan de Gestion du Risque Inondations (PGRI) approuvé le 7 décembre 2015 • Le Plan de Déplacements Urbains (PDU) d’Ile-de-France approuvé le 19 juin 2014 • Le Programme Local de l’Habitat (PLH) du Pays de Meaux adopté le 29 septembre 2014 • Le Plan d’Exposition au Bruit (PEB) de l’aéroport Paris-Charles de Gaulle approuvé le 3 avril 2007 • Le PEB de l’aérodrome Meaux- approuvé le 14 octobre 1991.

Le PLU doit prendre en compte : • Le Schéma Régional de Cohérence Ecologique (SRCE) approuvé le 26 septembre 2013 • Le Plan Climat Energie Territorial (PCET) du Pays de Meaux adopté le 29 septembre 2014.

Le SDRIF

Le PLU doit permettre une augmentation minimale de 10% de la densité humaine et de la densité moyenne des espaces d’habitat communaux.

A l’horizon 2030, une extension de l’urbanisation de l’ordre de 5% de l’espace urbanisé communal des bourgs, des villages et des hameaux, est possible.

La commune présente des « secteurs d’urbanisation préférentielle » à la limite Est de son territoire, sur le site du parc d’activités du Pays de Meaux. Chaque pastille indique une capacité d’urbanisation de l’ordre de 25 ha à ouvrir à l’urbanisation en fonction des besoins à court et moyen terme des projets.

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Elaboration du PLU. Pièce 1: Rapport de présentation

Le PLH

Mené en lien avec l’Etat, le Programme Local de l’Habitat du Pays de Meaux a été approuvé le 21 novembre 2011. Ce document d’orientations et de programmation a pour objectif de permettre à chacun d’avoir un logement adapté à ses besoins et revenus.

En outre plus encore que le précédent, ce second PLH doit s’inscrire résolument dans l’optique du développement durable : - en limitant l’emprise des extensions urbaines et en favorisant le renouvellement urbain, - en développant l’habitat à proximité des services, des équipements, - en visant la diminution des charges d’énergie pour les ménages modestes en leur permettant d’habiter des logements performants sur le plan énergétique, tant dans le neuf que dans l’ancien. Le PLH est construit autour de 4 grandes orientations : - Consolider l’attractivité de l’agglomération et de la ville centre et continuer d’attirer de nouvelles populations tout en veillant aux équilibres territoriaux locaux, - Accroitre les possibilités de parcours résidentiels à l’échelle de l’agglomération, en répondant à la diversité des besoins, - Poursuivre la revalorisation du parc existant dans toutes ses composantes des parcs privés et publics, - Renforcer la gouvernance en approfondissant les partenariats.

Chauconin appartient à la classe des villes moyennes de la CAPM et doit donc produire 137 logements dont 79 logements sociaux sur la période 2013-2018. Les objectifs sont en passe d’être atteints car au 1er janvier 2018, 128 logements avaient été produits dont 67 logements sociaux. 10 logements sociaux sont en projet rue Pierre Charton et le PLU prévoit 11 logements sociaux sur la route d’Iverny, en plus des projets privés.

Ce document étant aujourd’hui caduque, (un troisième PLH devant être lancé depuis la fusion avec la Communauté de Communes des Monts de Goële au 1er janvier 2017), le présent PLU s’est attaché à être compatibles avec les objectifs du SDRIF.

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Elaboration du PLU. Pièce 1: Rapport de présentation

Le PDUIF

Le Plan de Déplacements Urbains d’Île-de-France a été approuvé définitivement en juin 2014 par le Conseil Régional d’Île-de-France. Il vise à atteindre un équilibre entre les besoins de mobilité des personnes et des biens, d’une part, la protection de l’environnement et la préservation de la qualité de vie d'autre part. Le PDUIF fixe les objectifs et le cadre des politiques de déplacements d’ici à 2020. Il concerne les déplacements de personnes, le transport de marchandises et les livraisons. D’autre part, il permet de coordonner à l’échelle régionale les politiques de la mobilité pour tous les modes de déplacements (transport collectifs, voiture particulière, deux-roues motorisés, marche et vélo) ainsi que les politiques de stationnement ou d’exploitation routière. Un Plan Local de Déplacement (PLD) a été mis en place et approuvé en Février 2008. Il concerne les déplacements des secteurs III et IV de Marne la Vallée et ses communes environnantes. Le plan a deux objectifs : Renforcer l’attractivité des transports publics en améliorant les échanges entre réseaux de transports publics et en réduisant le temps de parcours des bus. Développer l’usage des modes alternatifs à la voiture en utilisant les liaisons douces à pied ou à vélo.

Le SDAGE

Institués par la loi sur l’eau de 1992, ces documents de planification ont évolué à la suite de la DCE (Directive Cadre sur l’Eau). Le Schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux (SDAGE) est un document de planification qui fixe, pour une période de six ans, "les objectifs visés au IV de l'article L.212-1, à savoir les objectifs de qualité et de quantité des eaux, et les orientations permettant de satisfaire aux principes prévus aux articles L.211-1 et L.430-1 du Code de l'environnement. "Cette gestion prend en compte les adaptations nécessaires au changement climatique" (article L.211-1 du Code de l’environnement) et "la préservation des milieux aquatiques et la protection du patrimoine piscicole" (article L.430-1 du Code de l’environnement). Ils sont au nombre de 12, un pour chaque bassin : à 7 bassins métropolitains, Adour-Garonne, Artois- Picardie, Corse, Loire Bretagne, Rhin- Meuse, Rhône-Méditerranée, Seine-Normandie à 5 bassins d’outre-mer, Guadeloupe, Guyane, Martinique, la Réunion et Mayotte. Le SDAGE Seine-Normandie a été voté me 5 Novembre 2015 pour 2016-2021. Le SDAGE vise à atteindre le « bon état » écologique pour 62% des rivières (contre 39% actuellement) et 28 % de « bon état » chimique pour les eaux souterraines. Le SDAGE a mis en place des mesures que l’on appelle programme de mesure (PDM appelé aussi Plan d’Actions) qui sont les suivantes : à Diminuer les pollutions ponctuelles des milieux par les polluants classiques à Diminuer les pollutions diffusées des milieux aquatiques à Réduire les pollutions des milieux aquatiques par les substances dangereuses à Réduire les pollutions microbiologiques des milieux à Protéger les captages d’eau pour l’alimentation en eau potable actuelle et future à Protéger et restaurer les milieux aquatiques humides à Géré ma rareté de la ressource en eau à Limiter et prévenir le risque d’inondation à Levier 1 : Acquérir et partager les connaissances à Levier 2 : Développe la gouvernance et l’analyse écologique.

Le SRCE Le Schéma Régional de Cohérence Ecologique a été mis en place dans le cadre du Grenelle de

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Elaboration du PLU. Pièce 1: Rapport de présentation

l’environnement dont l’objectif est d’élaborer un nouvel outil d’aménagement du territoire en faveur de la biodiversité : la Trame Vert et Bleue (TVB).La Trame Verte et Bleue constitue un des engagements phares du Grenelle de l’environnement correspondant à un démarche de maintenir et reconstituer un réseau pour que les espèces animales et végétales puissent s’adapter au développement de la population et du changement climatique sans perturber leur équilibre naturel. Le SRCE a été initié par la loi portant engagement national pour l’environnement (dite grenelle II) de juillet 2010 en son article 121 (codifié dans les articles L.371-1 et suivants du code de l’environnement).

Le SRCAE

Entré en vigueur le 14 décembre 2012, le Schéma Régional du Climat, de l’Air et de l’Energie vise à répondre aux enjeux du changement climatique et de la qualité de l’air. Il vise à définir des orientations et objectifs à suivre pour chaque région en matière de la demande énergétique et de réduction des émissions de gaz à effet de serres associées, de développement des énergies renouvelables, de lutte contre la pollution atmosphérique et d’adaptation aux effets probables du changement climatique. L’objectif est de réduire les gaz à effet de serre de 20% d’ici 2020. Au niveau du département, un PCE (Plan Climat Energie) a été mis en place le 28 Septembre 2010 avec la collaboration de l’ADEME, l’ARENE, la DDT, la DRIEE, la Région Ile-de-France et la SDESM. Les 4 objectifs sont : à Réduire les émissions de gaz à effet de serre à Lutter contre la vulnérabilité énergétique, à Faire évoluer ses services et politiques pour renforcer le territoire et l’adapter aux impacts du changement climatique pour en atténuer les effets néfastes, à Partager ces objectifs avec les parties prenantes du territoire afin de les mobiliser et de les inciter à agir.

Le département et ses partenaires ont signé ces objectifs visant à coordonner leurs actions autour du Club Climat Energie 77 et de la démarche de Mobilisation pour la transition énergie-climat. Le PCET constitue un cadre d’engagement visant à mettre en œuvre des actions concrètes sur le territoire, pour atteindre globalement les 3 objectifs suivant à échéance 2020 : diminution de 20 % des consommations d’énergie, diminution de 20 % des émissions de gaz à effet de serre et augmentation de 23 % de la part des énergies renouvelables.

Loi SRU

L’article 55 de la loi SRU imposait à Chauconin un taux de logements locatifs sociaux supérieur à 20% du total des résidences principales.

D’après l’inventaire SRU au 1er janvier 2015, la commune comptait 59 logements locatifs sociaux soit 7,8 % des résidences principales.

Pour rattraper son retard, des objectifs triennaux de construction de logements sociaux avaient été fixés sur les périodes 2014-2016, 2017-2019, 2020-2022 et 2023-2025.

Toutefois, Chauconin-Neufmontiers n’est plus concerné par l’offre minimale en logements locatifs sociaux depuis la loi ELAN du 24 novembre 2018. Celle-ci s’applique désormais aux communes de plus de 3 500 habitants et 1 500 habitants pour les communes de l’aire urbaine de Paris.

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Elaboration du PLU. Pièce 1: Rapport de présentation

Assainissement

Le zonage d’assainissement de la commune a été approuvé le 12 décembre 2009. Chauconin- Neufmontiers possède une station d’épuration au sud du bourg et dispose d’un SPANC.

Les servitudes d’utilité publique

Plusieurs servitudes d’utilité publique sont présentes sur le territoire de Chauconin-Neufmontiers : • AC1 : servitudes de protection des monuments historiques inscrits et classés o Le château de Martroy o L’Eglise Saint-Saturnin de Chauconin o Périmètre de protection de l’ancien séminaire de Meaux • EL11 : servitudes d’interdiction d’accès o La RN 3 – section de à Meaux • EL7 : servitudes d’alignement o La RD 129 o La RD 140 • I4 : servitudes de canalisations électriques o Ligne 2x63 kW Beauval - Chauconin et Chauconin – Lizy o Ligne 2x63 kW Chaconin – Villenaude 1 et 2 o Ligne 63 kW Mitry – Villenoy o Ligne 63 kW Chauconin – Villevaude (dériv Villenoy) • PT1 : servitudes de protection des transmissions radioélectriques contre les perturbations électromagnétiques o Centre de Monthyon o Centre de Crégy-les-Meaux o Centre de Chauconin – Penchard o Centre de Crégy-les-Meaux – Ferme de Chail • PT2 : servitudes de protection des transmissions radioélectriques contre les obstacles o Liaison hertzienne Chennevières – Crégy-les-Meaux o Liaison hertzienne tronçon Crégy-les-Meaux – Coulombs-en-Valois – passif o Liaison hertzienne Andilly – Crégy-les-Meaux o Faisceau hertzien Brétigny-sur-Orge – Monthyon o Faisceau hertzien Vert-le-Grand – Monthyon • PT3 : servitudes de communications téléphoniques et télégraphiques o Câble N 141 o Câble N 352 o Câble N 363 o Câble 435 o Câble N F 306 o Câble N F 306/01 – Aubervilliers-Meaux • T1 : servitudes de zone ferroviaire en bordure de laquelle peuvent s’appliquer les servitudes relatives aux voies de chemin de fer o Ligne TGV Est européen de Paris à Strasbourg • T5 : servitudes de dégagement aéronautique, aérodromes civils et militaires o Aérodrome de Meaux-Esbly o Aéroport de Paris-Charles de Gaulle

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Elaboration du PLU. Pièce 1: Rapport de présentation

Partie II : Diagnostic environnemental

Le milieu physique et naturel

La géologie et le relief

Du point de vue géologique, le sous-sol communal date du Cénozoïque pour une majeure partie (en beige sur la carte) alors que le sous-sol à proximité de la rivière, au centre du territoire communal, est plus ancien, datant du Mésozoïque (en bleu sur la carte). On remarque que le sol est constitué de Limons des plateaux, ce qui s’explique par la proximité de la Marne et de la présence du cours d’eau Ru de Rutel.

Le territoire communal se présente essentiellement sous la forme d’un vaste plateau agricole marqué par de petites vallées faiblement encaissées. Sur la carte du relief ci-jointe, on remarque la présence des cours d’eau principaux traversant le territoire communal (en vert clair sur la carte). Au Nord - Est de la commune, on constate un relief un peu plus ondulé (partie grise sur la carte). Le point culminant sur la commune est la butte de Montassis (164m d’altitude) et le point le plus bas est le Ru de Rutel (60m).

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Elaboration du PLU. Pièce 1: Rapport de présentation

La ressource en eau

Rappels règlementaires

Le Schéma Directeur d'Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE) du bassin Seine-Normandie a été arrêté le 1er décembre 2015 par le préfet coordonnateur de bassin. Il intègre les obligations définies par la directive européenne sur l’eau ainsi que les orientations du Grenelle de l’environnement. Ce document stratégique pour les eaux du bassin Seine-Normandie fixe comme ambition d'obtenir en 2020 le bon état écologique sur 2/3 des masses d'eau. Le Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux est un document de planification qui fixe, pour une période de six ans, « les orientations fondamentales d’une gestion équilibrée et durable de la ressource en eau et les objectifs de qualité et de quantité des eaux » (article L212-1 du code de l’environnement) à atteindre dans le bassin de la Seine et des cours d’eau côtiers normands.

Eaux de surface à Chauconin-Neufmontiers

La commune est traversée par deux cours d’eau principaux : le Ru de Rutel et le Ru du Bourdeau.

Hydrographie sur le territoire de Chauconin-Neufmontiers

Eau potable

L’eau provient de l’usine de potabilisation d’eau de Marne de la ville de Meaux. En 2014, l’Agence Régionale de Santé a qualifié l’eau de la commune comme étant d’excellente qualité bactériologique. Le réseau hydrographique de Chauconin-Neufmontiers a été diagnostiqué en bon état chimique en 2013 (source : DRIEE Île-de-France).

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Elaboration du PLU. Pièce 1: Rapport de présentation

Le Milieu Naturel

Chauconin-Neufmontiers ne présente pas de zones de « fragilité » telles les zones Natura 2000, les ZNIEFF (zone naturelle d’intérêt écologique faunistique et floristique), les arrêtés de biotope ou les parcs naturels régionaux. Toutefois, le territoire présente un réel intérêt paysager et environnemental avec la présence de vallées plus ou moins encaissées.

Les espaces naturels sensibles

Les espaces naturels sensibles sont des écrins de biodiversité et indicateurs de la qualité de l’environnement. Ces sites sont préservés de l’urbanisme, des infrastructures routières et de toute forme de dégradation afin de protéger l’intérêt faunistique et floristique du site.

La commune de Chauconin-Neufmontiers présente un espace naturel sensible : la Butte de Montassis située dans la partie Nord - Est du territoire communal depuis son classement en 2007. Ce site est ouvert aux promeneurs depuis le printemps 2013. De nombreux aménagements ont été réalisés afin d’assurer sa pérennité comme la réduction du nombre de chemins pouvant être empruntés par des engins motorisés. Un entretien des boisements est également réalisé afin de multiplier les essences et favoriser le vieillissement des arbres. En complément, des panneaux d’information ont été posés et une partie du mobilier (bancs) a été restaurée. Sur ce parcours, des abattages et des élagages préventifs sont effectués régulièrement pour garantir la sécurité des promeneurs.

La faune du bois est assez classique avec toutefois un habitant particulièrement identifiable à ses nombreux terriers : le blaireau. Cet espace est donc un atout indéniable pour la commune en lui assurant un caractère bucolique.

Les ZNIEFF

Une ZNIEFF se définit par l’identification d’un secteur du territoire particulièrement intéressant sur le plan écologique, où ont été identifiés des éléments rares, remarquables, protégés ou menacés du patrimoine naturel. On distingue deux types de ZNIEFF : -Les ZNIEFF de type 1 qui correspondent à des sites précis d’intérêt biologique de grande valeur écologique (floristique et faunistique ou d’habitats). -Les ZNIEFF de type 2, grands ensembles naturels qui se distinguent de la moyenne du territoire régional par leur contenu patrimonial plus riche et leur degré d’artificialisation plus faible. Ces zones peuvent inclure une ou plusieurs ZNIEFF de type 1. La présence d’une zone répertoriée à l’inventaire ZNIEFF, ne constitue pas en soi une protection règlementaire du terrain concerné. Cependant, cet inventaire a pour objectif de contribuer à la prise en compte de patrimoine naturel dans tout projet de planification et d’aménagement, tel que le prévoit la législation française. Toutefois la commune n’est pas concernée par la présence de zones naturelles d’intérêt écologique faunistique et floristique. Les ZNIEFF les plus proches se situent sur la commune de Trilbardou, Meaux, Chambry et .

Sur la commune de Meaux, Chambry et Barcy il s’agit de ZNIEFF de type 1, « Boucle de Meaux- Beauval », « Bois d’automne ». Ces ZNIEFF comptent un fort potentiel de biodiversité qu’il faut protéger.

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Elaboration du PLU. Pièce 1: Rapport de présentation

Les zones d’importance Communautaire pour les oiseaux (ZICO)

Les ZICO sont des lieux stratégiques qui ont une importance significative dans la préservation des oiseaux. Ces sites peuvent inclure à la fois des sites terrestres et non terrestres. Ces zones ne s’adressent pas forcément à toutes les espèces d’oiseaux. Pour certaines, elles ne s’appliquent qu’à leur aire de répartition. Elles ont été recensées dans le cadre d’un inventaire national effectué sous l’autorité de ministère de l’environnement et coordonné par la LPO (Ligue Protectrice des Oiseaux).

La commune n’est pas concernée par la présence d’une ZICO sur son territoire.

Les sites NATURA 2000

Le réseau NATURA 2000 est un réseau écologique européen cohérent formé à terme par les Zones de Protection Spéciales (ZPS) et les Zones Spéciales de Conservations (ZCS) en application respectivement de la Directive Oiseaux et de la Directive Habitats. Les états membres s’engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d’habitats et d’espèces concernées dans les zones de ce réseau.

Le réseau Natura 2000 :

La commune de Chauconin-Neufmontiers n’abrite aucun site Natura 2000. Le site Natura 2000 le plus proche du territoire communal est une zone de protection spéciale (Directive Oiseaux) : - La ZPS dite des " Boucles de la Marne ", située à 2 km à l’ouest de la limite communale et 4 km de la mairie sur la commune de Charmentray. Le site est également présent sur la commune de Meaux, à environ 2 km à l’Est des limites communales. Le site dit « Les Boucles de la Marne » accueille au long de l'année tout un cortège d'espèces d'oiseaux, 252 à ce jour, qui y trouvent une diversité de milieux répondants à leurs exigences propres. Le réseau de zones humides notamment, offre de nombreux sites favorables, interdépendants du point de vue de leur utilisation par l'avifaune nicheuse, hivernante ou migratrice.

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Elaboration du PLU. Pièce 1: Rapport de présentation

Les arrêtés de protection de biotope (APB)

Les arrêtés de protection de biotopes sont des actes réglementaires édictés par le prefet ou par le ministre chargé des pêches maritimes lorsqu’il s’agit du domaine public maritime. Ils consistent à règlementer l’exercice des activités humaines sur des périmètres délimités qui peuvent s’étendre à tout ou une partie d’un département soit pour préserver les biotopes nécessaires à la survie d’espèces animales ou végétales protégées et identifiées, soit pour préserver l’équilibre biologique de certains milieux. Ils se traduisent donc par un nombre restreint d’interdictions destinées à permettre le maintien et à supprimer les perturbations des habitats des espèces qu’ils visent, accompagnés, dans la moitié des cas, de mesures de gestion légères.

La commune n’est pas concernée par la présence d’un arrêté de protection de biotope.

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Elaboration du PLU. Pièce 1: Rapport de présentation

Le paysage communal

On distingue sur le territoire communal quatre entités paysagères principales aux atouts et caractéristiques propres à chacune.

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Le paysage de plateau agricole

Ce paysage est le plus important du fait de sa superficie. C’est également le plus ressentie du fait de la présence de nombreuses terres agricoles cultivées. Il offre des perspectives visuelles intéressantes et lointaines grâce au relief de faible amplitude. On peut donc observer facilement les communes voisines situées au nord du bourg ainsi que la zone commerciale limitrophe à Meaux et le centre pénitentiaire. Quelques arbres permettent à l’individu d’évaluer les distances et constituent des points de repères rompant la « monotonie » de cette étendue au relief plat. Ce paysage agricole est freiné au Nord Est de manière « brutale » par la butte de Montassis qui forme une barrière visuelle. Sur les photographies on remarque les étendues d’espaces cultivés offrant des perspectives visuelles lointaines. En fond de plan on retrouve quelques arbres et du bâti agricole qui permettent de se situer et d’évaluer les distances.

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Elaboration du PLU. Pièce 1: Rapport de présentation

Le paysage agricole de fond de vallée

Situé au cœur du territoire communal, ce paysage offre une diversité du fait de la présence de vallonnements matérialisant la vallée du « Ru de Rutel ». Tout comme le paysage du plateau agricole, il se présente sous la forme d’espaces cultivés où la végétation est un peu plus présente. Les quelques amplitudes de relief de ce paysage offrent des cônes de vue intéressants sur la trame urbaine.

1 2

Le paysage boisé fermé

Ce paysage boisé situé dans la partie Nord Est du territoire communal constitue un point de repère non négligeable pour les hommes car elle 3 4 forme une barrière visuelle et un axe marquant dans le paysage du 1 Nord du département de la Seine-et-Marne. La commune de 2 Chauconin-Neufmontiers valorise depuis longtemps cette colline qui domine le village. En 2007, la butte de Montassis est classée en espace naturel sensible (ENS). Il est important de noter la transition brusque entre le paysage agricole plat et cet espace boisé au relief plus important. Cette butte a connu de nombreux aménagements assurant la protection et le développement de la biodiversité et en limitant la destruction de l’espace par les engins routiers. Elle forme avec d’autres buttes les Monts de la Goële.

3 4

Une transition brusque entre les paysages. Le boisement forme une barrière visuelle qui

cache l’horizon.

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Elaboration du PLU. Pièce 1: Rapport de présentation

Le paysage de milieu humide

Ce paysage est situé au cœur du territoire communal à proximité de la trame urbaine et longe le cours d’eau « Ru de Rutel ». Il assure le caractère bucolique de la commune en proposant des ambiances 3 diverses grâce à ses espaces verts. Il constitue également une « discontinuité » dans le paysage agricole dominant et forme une 1 « coulée verte » à proximité de l’enveloppe urbaine. Il cache l’horizon et met en valeur l’église de Neufmontiers dominant le village. Ce paysage offre un réel intérêt de promenade et d’espace de « pique-nique » avec un chemin piéton identifié. Cet atout peut amener à une réflexion sur la 2 zone visant à la développer dans ce présent document d’urbanisme.

1 2 3

Depuis le cimetière, on a une Le cours d’eau « Ru de Rutel » Des alignements d’arbres vue imprenable sur la formant des points de végétation de ce paysage. repères.

Le paysage urbain

Ce paysage occupe le cœur du territoire communal. Il est limité au Nord par la Butte de Montassis et au sud par la nationale 3. La commune de Chauconin-Neufmontiers résulte de la fusion en 1972 des deux villages de Chauconin et de Neufmontiers. La trame urbaine s’est tout d’abord développée autour de l’Eglise Saint-Saturnin de Chauconin et Saint-Barthélemy de Neufmontiers. Puis, du fait de l’explosion démographique, l’enveloppe urbaine s’est étendue par le biais de tissus pavillonnaires souvent sous forme de lotissements permettant la jonction entre les deux villages initiaux. La trame urbaine tend aujourd’hui à se développer avec la construction de l’espace Jules Verne et d’autres lotissements.

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Elaboration du PLU. Pièce 1: Rapport de présentation

L’ancien village de Chauconin présente une ambiance bucolique et pittoresque grâce à la végétation très présente qui permet une bonne insertion du bâti et l’Eglise Saint-Saturnin : symbole de la richesse patrimoniale communale. Le paysage urbain est complété par la zone de la Râperie et par le centre commercial « Les saisons de Meaux ». Ces aménagements urbains feront l’objet d’un règlement local de publicité (RLP) qui sera annexé au présent PLU afin de protéger le cadre de vie des habitants. L’évolution et la morphologie de la trame urbaine seront développées par la suite.

Les cônes de vue

La configuration du territoire de Chauconin-Neufmontiers avec une abondance de terres agricoles au relief peu marqué offre des perspectives visuelles intéressantes sur le village. Elle permet de l’observer dans sa globalité et met en valeur le patrimoine communal que sont les églises, éléments qui ressortent de ces fenêtres visuelles.

On va ici décrire deux cônes de vue principaux constatés lors de nos visites de terrains.

Le premier est situé peu après le croisement entre la D129 et la D140 à l’ouest de la trame urbaine.

Le « fond de vallée » présent juste avant l’enveloppe urbaine permet de mettre en valeur les points hauts du village. On remarque très bien l’Eglise Saint-Barthélemy qui se dégage du reste des bâtiments. La végétation très présente sur l’ancien village de Neufmontiers et le paysage humide sur la droite de la photographie procurent une ambiance champêtre au village.

Le second est situé depuis un sentier à l’est de la trame urbaine. De même, le village est mis en valeur par les espaces agricoles cultivés aux alentours. Il se dégage l’église Saint-Barthélemy. Néanmoins, on peut regretter la mauvaise insertion des nouvelles constructions qui semblent en décalage avec le reste de l’enveloppe urbaine. Ceci peut s’expliquer par la transition brusque entre paysage agricole et constructions neuves renforcée par l’absence d’espaces verts et la densité des constructions importante à cet endroit. Il faut cependant relativiser puisque la végétation n’a pas encore poussé autour de ces constructions neuves.

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Elaboration du PLU. Pièce 1: Rapport de présentation

La trame Verte et Bleue

La préservation de la biodiversité est un des objectifs mentionnés dans la mise en œuvre du Grenelle de l’environnement. L’objectif général relatif à la trame verte et bleue est d’enrayer la perte de biodiversité en participant à la préservation, à la gestion et à la remise en état des milieux nécessaires aux continuités écologiques. La constitution de la trame verte et bleue nationale se fait à l’échelle de chaque région par l’élaboration de schémas régionaux de cohérence écologique (SRCE).

Le Schéma Régional de Cohérence Ecologique (SRCE) d’Île-de-France a été arrêté conjointement par le préfet de la région Île-de-France et le préfet de Paris le 15 janvier 2015.

L’élaboration de la trame verte et bleue repose sur l’identification des éléments suivants :

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Elaboration du PLU. Pièce 1: Rapport de présentation

- Réservoirs de biodiversité - Corridors écologiques (voies de déplacement empruntées par la faune et la flore, qui relient les réservoirs de biodiversité) - Discontinuités écologiques.

Le diagnostic sur les éléments de la trame verte et bleue du SRCE d’Ile-de-France indique que la commune de Chauconin-Neufmontiers se situe sur un corridor écologique à l’échelle régionale (voir carte page précédente). Ce corridor est constitué de milieux herbacés (prairies, friches et dépendances vertes). Il fera l’objet d’une politique de préservation de la part de la commune.

De plus, le SRCE fixe plusieurs objectifs de préservation et de restauration de la trame verte et bleue de la région Ile-de-France. Sur le territoire de Chauconin-Neufmontiers, il est prévu de préserver et/ou restaurer le réseau hydrographique qui joue un rôle de corridor écologique.

D’autres éléments d’intérêt majeur ont été recensés par le SRCE : il s’agit de « mosaïques agricoles » en pourtour de la trame urbaine (en jaune sur la carte ci-dessus). Il s’agit d’espaces agricoles abritant

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Elaboration du PLU. Pièce 1: Rapport de présentation

au moins 10% de bosquets et 10% de milieux herbacés (prairies et friches). Ces secteurs concentrent une bonne partie de la biodiversité des territoires ruraux. Le maintien des bosquets et d’une proportion importante d’espaces herbacés constitue un enjeu important.

La Trame Verte

La trame verte est un élément très présent sur le territoire communal et participe à son caractère rural. Néanmoins, on peut regretter que cette végétation soit très localisée sur une partie bien précise du territoire. Elle se décline sous diverses formes assurant une richesse de la végétation et des paysages. Du fait du relief quasiment plat et de l’omniprésence des terres agricoles, ces éléments verts donnent une dynamique à l’espace et constituent des repères visuels pour d’éventuels promeneurs.

On retrouve tout d’abord cette trame verte sous forme de bois et de bosquets. Cette typologie concerne surtout la Butte de Montassis et quelques espaces sur l’ancien village de Chauconin à proximité de l’église Saint-Saturnin. Même s’ils sont peu nombreux, ces paysages rompent avec la monotonie des terres agricoles et constituent des limites bien précises.

De plus, la végétation du milieu naturel humide participe à la richesse de cette trame verte et constitue une continuité en plein cœur du territoire communal. Ces espaces forment une frontière avec les espaces cultivés aux alentours.

Les chemins ruraux du territoire participent également à la trame verte puisqu’ils sont inscrits au PDIPR (Plan Départemental des Itinéraires de Promenade et de Randonnée). Ce dispositif permet de pérenniser un réseau de chemins ruraux, qui peut alors être emprunté par les randonneurs mais aussi par la faune et la flore : les grands mammifères les empruntent pour circuler sur leur territoire. Les amphibiens pondent dans leurs ornières. Les insectes, oiseaux et petits mammifères s’alimentent, nichent ou s’abritent dans les haies ou les mares qui les bordent. En un mot, les chemins constituent un habitat ou un lieu de passage privilégié pour une multitude d’espèces animales ou végétales. De nombreux chemins ruraux sur le territoire de Chauconin-Neufmontiers ont

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Elaboration du PLU. Pièce 1: Rapport de présentation

donc fait l’objet d’aménagements avec l’implantation ou la réimplantation de haies le long de ces chemins.

Enfin, certains alignements d’arbres remarquables ont été recensés sur le territoire assurant une continuité de la trame verte et apportent un effet tridimensionnel venant rompre avec la monotonie du relief et donnant des repères de distance.

Cependant, la végétation ne se limite pas aux zones non urbanisées. On retrouve quelques espaces verts au sein de la trame urbaine qui densifient les constructions et forment un poumon vert. Ces espaces verts sont soit des lieux de promenade et de repos comme l’espace situé entre la mairie et l’église Saint-Barthélemy ou des lieux de loisirs comme les zones repérées au sein des lotissements.

La Trame Bleue

Le réseau hydrographique communal se compose principalement des cours d’eau Ru de Rutel et Ru du Bourdeau qui forment la colonne vertébrale du territoire communal. L’eau est très présente à Chauconin-Neufmontiers et constitue un réservoir de biodiversité extraordinaire.

Une végétation parsemée au Le « poumon vert » Un espace vert de promenade sein de l’enveloppe urbaine communal, espace de formant une véritable coulée rencontres verte

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Elaboration du PLU. Pièce 1: Rapport de présentation

Carte des enveloppes d’alerte « zones humides » sur Chauconin-Neufmontiers

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Elaboration du PLU. Pièce 1: Rapport de présentation

Les entrées de ville

Lors de nos relevés de terrains, nous avons étudié 4 entrées de ville aux caractéristiques spécifiques.

Entrée de ville venant de Penchard au Nord- Est du territoire communal

Sur cette entrée de ville, la route est assez sinueuse et la trame urbaine marque une frontière brusque avec les paysages agricoles plats qui l’entourent. Depuis la butte de Montassis on peut observer le tissu urbain pavillonnaire. L’église Saint Barthélémy constitue un point de repère. On retrouve quelques éléments verts qui masquent en partie le tissu pavillonnaire et assurent une bonne intégration du bâti dans l’environnement.

Entrée de ville au sud depuis la Nationale 3

Sur l’entrée sud, on retrouve un alignement d’arbres particulier assurant le caractère bucolique du village. En avançant vers la trame urbaine, on peut apercevoir le château du Martroy, véritable richesse patrimoniale communale où l’œil se pose. Sur la gauche, se situe une aire d’accueil des gens du voyage. Cette entrée constitue un atout pour la commune puisqu’elle lui confère un caractère verdoyant, bucolique ainsi qu’un intérêt architectural certain avec la présence du château.

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Elaboration du PLU. Pièce 1: Rapport de présentation

Entrée de ville depuis le sud-ouest par la D129

Cette entrée offre des espaces verts dont la diversité confère aux lieux un caractère rural et mystérieux. On peut y apercevoir des murs en pierres, vestiges de l’histoire de l’ancien village de Chauconin. Ce dernier, caché par la verdure et les arbres, ne demande qu’à être découvert par les individus.

Entrée Ouest depuis la D140

Depuis cette entrée, on peut observer une trame urbaine mixte composée de logements pavillonnaires et de logements plus anciens. On y retrouve quelques éléments verts qui cachent une partie de l’enveloppe urbaine. La route étant en pente, on a une vue d’ensemble sur l’ancien hameau de Neufmontiers.

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Elaboration du PLU. Pièce 1: Rapport de présentation

Les risques

Le risque inondation

Il n’y a pas de plan de prévention des risques naturels prévisibles d’inondation (PPRI) sur le territoire communal. Toutefois, Chauconin-Neufmontiers est concerné par le SDAGE (schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux) Seine-Normandie. Le SDAGE met en avant la nécessité d’une planification à l’échelle intercommunale pour gérer/prévenir le risque inondation. Les orientations du SDAGE sont définies sur le schéma suivant :

Cependant, la commune a connu au cours du temps quelques épisodes d’inondations sur son territoire. L’inondation de 2001 en est le parfait exemple avec une remontée de nappes, entraînant par la suite un débordement du Ru de Rutel.

Remontées de nappes phréatiques

Lorsque le sol est saturé d’eau, il arrive que la nappe affleure et qu’une inondation spontanée se produise. Ce phénomène concerne particulièrement les terrains bas ou mal drainés, et peut perdurer. On remarque que le risque de remontées de nappes est très important le long du cours d’eau « Ru de Rutel » et sur la partie sud du territoire. Cela s’explique par la présence à proximité de

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Elaboration du PLU. Pièce 1: Rapport de présentation

la Marne qui impose une vigilance accrue quant à ce risque. Celui-ci n’est donc pas négligeable et il convient de le prendre en compte lors de la mise en place du PLU.

Le risque de mouvements de terrain et sismicité

Les mouvements de terrain regroupent un ensemble de déplacements, plus ou moins brutaux, du sol, d’origine naturelle ou anthropique. Les déplacements peuvent être lents (quelques mm par an) ou très rapides (quelques centaines de mètres par jour). Il existe différents types de mouvements de terrain.

Le retrait-gonflement des argiles

Ce phénomène est un mouvement de terrain dû à la variation de la quantité d’eau dans certains terrains argileux qui peut produire des gonflements en période humide ou des tassements en période sèche.

Source : Argiles.fr

Comme l’indique la carte précédente, une grande partie du territoire de Chauconin-Neufmontiers présente un aléa faible au risque « retrait-gonflement des argiles ». Néanmoins il est intéressant de constater que ce risque est plus important au Nord-Est du territoire communal. Cet aléa est même « fort » à la limite entre la commune et Penchard au niveau de la butte de Montassis (en rouge sur la carte).

L’effondrement des cavités souterraines

L’évolution des cavités souterraines naturelles ou artificielles peut entraîner l’effondrement du toit de la cavité et provoquer en surface une dépression ou un effondrement. La commune de Chauconin-Neufmontiers est concernée par 4 cavités souterraines de type carrière. - Butte de Montassis - Marnière, l’Orme St André - Ru de la Planche - Marnière le Mont Oury

A noter que sur la carte ci-dessous toutes les cavités n’ont pu être cartographiées.

Cartographie des cavités souterraines sur le territoire communal

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Elaboration du PLU. Pièce 1: Rapport de présentation

Source : géorisques Géorisques

La sismicité

L’aléa sismique est la probabilité pour un site, d’être exposé à une secousse sismique au cours d’une période de temps donnée. Le zonage sismique de la France se répartit de la manière suivante : Zone 1 : sismicité très faible Zone 2 : sismicité faible Zone 3 : sismicité modérée Zone 4 : sismicité moyenne Zone 5 : sismicité forte Selon la base de données Géorisques, la commune de Chauconin-Neufmontiers est classée en zone 1 : sismicité très faible.

Le risque de transports de matières dangereuses

Le risque lié au transport de matières dangereuses est consécutif à un accident se produisant lors du transport de ces marchandises, que ce soit par voie routière, ferroviaire, fluviale ou par canalisation. Différents effets peuvent résulter de ces accidents (explosion, incendie, dégagement de nuage toxique) qui sont susceptibles d’entraîner des conséquences humaines, économiques et environnementales.

Selon le DDRM (dossier départemental des risques majeurs) de Seine-et-Marne révisé en 2015, il n’y a aucun risque de transport de matières dangereuses sur le territoire communal.

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Elaboration du PLU. Pièce 1: Rapport de présentation

Les contraintes

Les servitudes d’utilité publiques

Servitudes d’utilité publiques relatives aux périmètres des monuments historiques

La commune de Chauconin-Neufmontiers compte deux monuments inscrits aux monuments historiques. Le château du Martroy inscrit depuis 1987 ainsi que l’église Saint-Saturnin inscrite depuis 1991. La Nécropole nationale La Grande Tombe de Villeroy est actuellement en voie de classement.

Protection de captage d’eau (PAC)

Un captage d’eau va être créé sur le territoire au pied du monument Hugot Derville.

Nuisances sonores

Les plans d'exposition aux bruits identifient trois ou quatre types de zone de bruit diversement exposés au bruit engendré par les aéronefs (A, B, C et/ou D) et définis à partir des prévisions de développement de l'activité aérienne, de l'extension prévisible des infrastructures et des procédures de circulation aérienne. Celui-ci a été mis en place du fait de la proximité de l’aérodrome Meaux- Esbly.

Selon le plan d’exposition aux bruits, toute la partie nord du territoire de Chauconin-Neufmontiers est classée en zone de gêne faible (zone D du PEB de Roissy). Seule une petite partie de la trame urbaine se situe dans cette zone de gêne (zone Ux du POS concernée). Au sud du territoire, on retrouve une zone de gêne modérée (zone C du PEB de Meaux-Esbly). Le document d’urbanisme devra donc prendre en compte ces zones d’exposition aux bruits dans son règlement afin de limiter tout impact sonore.

Zones sensibles selon le plan d’exposition aux bruits

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Elaboration du PLU. Pièce 1: Rapport de présentation

La protection incendie

La défense contre l’incendie est placée sous l’autorité du maire au titre de ses pouvoirs de police administrative. Les sapeurs-pompiers doivent disposer de voies de circulation permettant l’accessibilité des constructions aux engins d’incendie et de secours et d’une quantité d’eau minimale nécessaire à la lutte contre l’incendie en tout temps et en tout endroit. La commune de Chauconin-Neufmontiers ne dispose pas de centre de secours-pompiers, le service le plus proche est situé sur la commune de Meaux.

La Santé

L’eau

Selon l’Etat des lieux des masses d’eaux réalisé en 2012 par la DRIEE (Direction régionale et interdépartementale de l'environnement et de l'énergie), l’état chimique des cours d’eaux de la commune est « bon état » en 2012.

Il est intéressant de noter que la commune de Chauconin-Neufmontiers s’est engagée dans une démarche « zéro phyto » consistant à stopper l’usage des herbicides chimiques pour le désherbage des espaces verts et des voiries. La commune a même été lauréate du trophée « zéro phyt’eau » en 2013.

L’eau potable provient de l’usine de potabilisation d’eau de Marne de la ville de Meaux, un réservoir de 250 m3 présent sur la commune permettait d’y stocker l’eau mais il est désormais hors service. La commune de Chauconin-Neufmontiers possède depuis 2011 une station d’épuration des eaux usées d’une capacité de 2600 équivalents-habitants. Le dernier bilan de fonctionnement réalisé sur la station a montré que le traitement était très satisfaisant.

L’établissement public territorial de bassin (EPTB) de la commune est Seine Grands Lacs. Un EPTB est une structure de coopération de collectivités territoriales, agissant pour la mise en valeur et l'aménagement des nappes, des fleuves, des rivières et des milieux aquatiques et assurant la maîtrise d'ouvrage d'actions interdépartementales et interrégionales.

L’air / Climatologie

Les problématiques relatives à la qualité de l’air, au changement climatique, à la consommation d’énergie ainsi que sa production, sont étroitement liées. Ces dernières décennies ont été observées des modifications très rapides de certains paramètres climatiques : -augmentation de la température, -augmentation du niveau de la mer, -diminution des zones couvertes de neige et de glace, -modification du régime de précipitation.

Les changements climatiques augmentent les vulnérabilités des territoires face aux aléas naturels et climatiques.

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Elaboration du PLU. Pièce 1: Rapport de présentation

La principale cause de ces changements est l’augmentation de l’effet de serre provoquée par les activités humaines qui émettent de façon croissante des gaz à effet de serre (CO2, CH4, N2o, etc.) et des polluants atmosphériques (poussières, particules etc.).

Les émissions de gaz à effet de serre (GES) et la pollution atmosphérique ont par ailleurs des conséquences non négligeables sur la santé humaine (diminution de l’espérance de vie).

Il devient impératif de diminuer les émissions de GES et de lutter contre la pollution de l’air. Cependant, une politique de diminution des émissions de GES et de polluants n’est pas suffisante pour enrayer les changements climatiques. Des changements seront inéluctables, il faudra les prévoir afin de s’y adapter.

Politique pour le climat, l’air et l’énergie

Les Grenelle 1 et 2, loi pour l’environnement, imposent aux régions d’élaborer un Schéma Régional de Cohérence Ecologique (SRCAE) pour répondre aux enjeux environnementaux et socio- économiques liés au changement climatique, à la raréfaction des ressources énergétiques et aux pollutions atmosphériques.

Le SRCAE vise à définir des orientations et des objectifs à suivre en matière de : -Lutte contre la pollution atmosphérique ; -Diminution des émissions de gaz à effet de serre ; -D’adaptation au changement climatique. -Maîtrise de la demande énergétique ; -Développement des énergies renouvelables et de récupération ;

Leur mise en place constitue ainsi un élément essentiel de la territorialisation du Grenelle de l’environnement.

Tous les cinq ans, le SRCAE fait l’objet d’une évaluation suivi d’une révision. Le schéma régional du climat de l’air et de l’énergie (SRCAE) de l’Ile de France a été approuvé par arrêté 14 décembre 2012 par le préfet.

Contenu du SRCAE : Il comprend trois volets :

-le diagnostic présente un bilan énergétique, un inventaire des émissions directes de gaz à effet de serre et de polluants atmosphériques, une évaluation de la qualité de l’air, une évaluation des potentiels d’amélioration de l’efficacité énergétique et de développement de chaque filière d’énergie renouvelable, ainsi qu’une analyse de la vulnérabilité de la région aux effets du changement climatique ; -le document d’objectifs et d’orientations expose les orientations et objectifs pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, améliorer la qualité de l’air, orienter qualitativement et quantitativement le développement de la production d’énergie renouvelable, ainsi que pour adapter les territoires et les activités socio-économiques aux effets du changement climatique ;

Tendances climatiques

Le climat influence certains paramètres physiques du territoire comme par exemple de façon directe les réseaux hydrographiques superficiels et souterrains, ainsi que de façon indirecte les risques d’effondrement des cavités souterraines et de retrait et gonflement des argiles, …

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Elaboration du PLU. Pièce 1: Rapport de présentation

Ces données peuvent également être croisées avec les données de la qualité de l’air sur le territoire communal afin de prévenir les périodes sensibles durant lesquelles les polluants peuvent avoir une forte influence sur le quotidien. La région Ile de France subit les mêmes influences que la majeure partie de la France.

La commune de Chauconin-Neufmontiers bénéficie d’un climat tempéré caractérisé par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l’Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d’octobre à février. Les caractéristiques climatologiques suivantes ont été détaillées et analysées à partir des données libres d'accès de la station météo France de Roissy/Charles de Gaulle.

Température :

Les hivers et les étés sont doux. En effet, en hiver, les températures moyennes restent positives ainsi que la moyenne des températures minimales. Toutefois, des pics de froids et de chaleurs peuvent être observés comme nous le montrent les absolus minimaux et maximaux des températures. La température annuelle moyenne est de 11.4°C.

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Elaboration du PLU. Pièce 1: Rapport de présentation

D’après le Plan Climat de la France, mise en œuvre du Grenelle Environnement du 02 mars 2010, il faut s’attendre à un réchauffement supplémentaire d’au moins 2°C en moyenne d’ici à 2100, même si l'humanité parvient à réduire très fortement ses émissions de gaz à effet de serre. Cette élévation des températures moyennes et extrêmes devra être prise en compte dans la construction et la rénovation du bâti. Des dispositifs performants devront être mis en place afin de limiter les écarts de température dans l’habitat en particulier lors de canicule ou de vague de froid. Dans le cadre du réchauffement climatique, cette considération permettra à termes d’éviter des catastrophes de santé publique déjà connues lors de l’été 2003.

Précipitations :

Le régime pluviométrique est de type A.E.P.H. (Automne – Eté – Printemps – Hivers). La hauteur totale de précipitation moyenne est de 658 mm par an entre 1990 et 2016. Sur l’année 2016 la commune de Chauconin-Neufmontiers compte 714 mm de précipitation.

Perspectives : Le contexte pluviométrique constitue un paramètre intéressant pour la récupération de l’eau de pluie dans le cadre d’usages domestiques ou industriels, tels que l’arrosage des espaces verts et jardins, le nettoyage des extérieurs, les sanitaires, etc. Ceci permettrait une économie, non négligeable à l’échelle communale et régionale de la ressource en eau potable souterraine. De plus, ce système mis en place notamment par des particuliers mais aussi par des industries et des collectivités permettrait, en cas de forts orages, de stocker un volume d’eau non négligeable, évitant ainsi le débordement des infrastructures communale (égouts, station d’épuration,…), à l’instar des bassins de rétention.

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Elaboration du PLU. Pièce 1: Rapport de présentation

La commune bénéficie d’un potentiel de récupération des eaux pluviales intéressant, en particulier les eaux de toiture (selon l’Observatoire International de l’Eau, la valeur moyenne limite est de 600 mm/m²/an). Il sera important de prendre en compte ces valeurs pour le dimensionnement des systèmes de récupération d’eau de pluie et du choix des matériaux utilisés pour les toitures.

Les conditions d’usage des eaux pluviales

En ce qui concerne les usages des eaux pluviales, il faut rappeler qu’il existe aujourd’hui une réglementation quant à l’utilisation de cette eau, notamment pour des usages en intérieur. L’arrêté du 21 août 2008 défini les conditions d’usage de l’eau de pluie récupérée en tenant compte des éventuels risques, notamment sanitaires. L’usage de l’eau de pluie concerne donc essentiellement un usage d’eau ne nécessitant pas une qualité dite « potable » pour l’usage effectué. On peut citer les utilisations suivantes : -nettoyage des véhicules et sols extérieurs, -arrosage des espaces verts et jardins, -alimentation des sanitaires, -alimentation des lave-linge (en expérimentation).

Cette réglementation aborde également les usages industriels et collectifs de l’eau pluviale. Dans ces contextes, son usage est autorisé lorsque la qualité « potable » de l’eau n’est également pas nécessaire. L’installation de ce système de récupération des eaux pluviales doit également répondre à cette même réglementation.

Vent :

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Source : infoclimat.fr

L’éolien urbain Nous entendons par « éolien urbain » le montage et l’intégration en zone urbaine d’éoliennes dites « domestiques ». Ces éoliennes sont des nacelles de 2 ou 3 pales perchées sur des mâts de 11 à 35 mètres de hauteur. Ces éoliennes peuvent générer une puissance allant de 100 Watts à 250 kWatts suivant les modèles des constructeurs. Les reproches généralement attribués aux grandes éoliennes sont à écarter avec une petite éolienne domestique. En effet, les hauteurs et les contraintes sont moins importantes. Les petites éoliennes ont beaucoup évolué à ce jour, certaines s’installent sur un mât, d’autres peuvent se fixer directement sur le bâti. Dans ce dernier cas, il est recommandé d’intégrer la prise en charge des éventuelles transmissions de vibrations au bâtiment, de même qu'il est recommandé de porter une attention particulière aux risques sonores avec le fournisseur. L’insertion de ce type d’équipement peut potentiellement être une gêne dans le voisinage, il incombe donc aux futurs acquéreurs de se préoccuper des éventuelles nuisances causées aux voisinages avant l’installation de ce système et d’entamer au préalable des discussions avec son voisinage. Pour ce type d’éolienne dans un contexte urbain, plusieurs paramètres sont à étudier avant sa mise en place. En milieu urbain, la direction du vent peut varier fortement compte tenu des couloirs et obstacles que forme le bâti. Il faut aussi savoir que la rotation d’une éolienne dépend de la vitesse du vent. Le tableau suivant indique la puissance annuelle d'une éolienne de 500W en fonction de la vitesse du vent en m/s :

Potentiel grand éolien de la commune

Le SRCAE, précise les communes favorables à l’implantation d’éoliennes de grandes tailles. Les zones favorables au développement de l’énergie éolienne intègrent des territoires présentant des enjeux faibles à forts : La commune de Chauconin-Neufmontiers est identifiée comme de niveau faible au développement de l’énergie éolienne. Les implantations de parcs éoliens, qui nécessitent de dialoguer avec des paysages très amples et très vastes, sont malvenues dans ces micro-paysages, pour une question évidente d’échelle. Une seule éolienne suffirait à écraser ces paysages intimes, leurs silhouettes géantes bouleverseraient durablement l’échelle de perception du paysage. Remarque : Les zones favorables au développement éolien ne sont pas synonymes d’implantations systématiques d’éoliennes. En effet, des études locales sont toujours nécessaires au regard notamment des enjeux retenus pour l’élaboration du Schéma Régional Eolien : elles sont indispensables à l’évaluation de la pertinence des projets éoliens et sont toujours réglementairement

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Elaboration du PLU. Pièce 1: Rapport de présentation

exigées dans le cadre de la législation des installations classées pour la protection de l’environnement, et des permis de construire éoliens.

Ensoleillement:

D’après les données ci-dessus, la commune de Chauconin-Neufmontiers a reçu 1680 heures d’ensoleillement sur l’année 2016. La carte de Tecsol ci-dessous, la commune perçoit une énergie solaire annuelle moyenne d’environ 3.4 kWh par m² par jour. Ainsi une surface d’un mètre carré perçoit en une année 1 241 kWh/m².

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Elaboration du PLU. Pièce 1: Rapport de présentation

Perspectives : L’ensoleillement est une ressource d’énergie gratuite qui a l’avantage de ne produire aucune pollution. Cette énergie peut être utilisée en période estivale, et le reste de l’année elle doit être complétée par des énergies d’appoint pour garantir le chauffage et la production d’eau chaude. La consommation d’électricité d’un ménage français, couple avec 2 enfants, hors chauffage et eau chaude, étant en moyenne de 2 700 kWh/an, l’installation de panneaux solaires pourrait servir à couvrir leur consommation énergétique. La construction et/ou la rénovation du bâti pourra être effectuée en évaluant le potentiel et la faisabilité technique et économique d’un dispositif photovoltaïque pour les futurs logements. Ce système de production à partir d’énergie solaire doit être intégré aux nouvelles constructions, afin de remplir un rôle crucial qui est la diminution des émissions de GES dues à la production d’énergie.

Evolution climatiques

Le Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat (GIEC) est formel : l’atmosphère terrestre s’est réchauffée en moyenne de 0,74°C au cours du XXème siècle. En France, le réchauffement moyen a été de l’ordre de +0,95°C sur la même période et la tendance pour la fin de ce siècle est encore à la hausse. La responsabilité des activités humaines dans ce phénomène a été démontrée.

Conséquence sur le climat L’augmentation de la température moyenne annuelle et du cumul des précipitations sont deux indicateurs clés des évolutions climatiques en Ile de France.

Conséquence sur les risques, un risque accentué de catastrophes naturelles Lors d’événements importants, l’état de catastrophe naturelle (dit "CATNAT") peut être constaté par un arrêté interministériel qui précise l’aléa, les communes touchées, la période concernée ainsi que la nature des dommages occasionnés. En Ile de France, le changement climatique pourrait accentuer certains aléas face auxquels le territoire est plus particulièrement vulnérable : -le retrait / gonflement des argiles (cf. carte ci-dessous), aléa causé par des -mouvements de terrain consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols, -les débordements de cours d’eau, -les ruissellements et coulées de boue, -les submersions marines.

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Conséquences sur la ressource en eau Le changement climatique est susceptible de provoquer à terme à la fois une baisse de la pluviométrie moyenne, particulièrement en période estivale, et une augmentation de la température moyenne et des épisodes de vagues de chaleur, entraînant une diminution des étiages estivaux perturbant le fonctionnement des nappes phréatiques (charge et décharge). Cette conjonction de phénomène de diminution de la ressource en eau disponible pourra accentuer les tensions existantes en matière d’usages et créer de nouveaux problèmes là où la gestion n’en pose pas aujourd’hui, pour : -irriguer (néanmoins limitée aujourd’hui en région à quelques types de cultures), -faire face aux pertes de production agricole générées par des sécheresses ou des crises sanitaires exceptionnelles sur l'agriculture -répondre aux besoins des procédés industriels

Conséquences sur les zones humides

Les milieux naturels particulièrement concernés par les impacts du changement climatique dans la région sont les zones humides. Elles sont susceptibles d’être affectées par la rapidité des changements climatiques, en particulier la hausse des températures, et les épisodes de canicule ainsi que la sécheresse estivale prolongée ou associée à un déficit du régime hydrique des saisons précédentes. Très vulnérable à l’évolution de la ressource en eau, une part importante des zones humides de la région est associée aux nappes alluviales accompagnant les cours d’eau. Les déficits de recharge des nappes peuvent potentiellement engendrer des problèmes de soutien d’étiage des cours d’eau et d’alimentation de ces zones humides. De plus, les sols argileux imperméables de certains territoires d’Ile de France génèrent également des zones humides alimentées par les eaux de surface qui sont, de ce fait, encore plus vulnérables aux épisodes de sécheresse prolongée. La déclinaison de la trame verte et bleue régionale dans les documents de planification (SCOT, PLU, …) est un premier élément contribuant à l'atteinte de l'objectif. Ces constats justifient la nécessité d'intégrer la question du changement climatique dans la réflexion sur la trame verte et bleue régionale, et, au-delà, dans l'ensemble des dispositifs de gestion de la biodiversité présents en région.

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Elaboration du PLU. Pièce 1: Rapport de présentation

Conséquences sur la faune et la flore

Apparition de nouvelles espèces

Depuis les années 1980, de nouvelles espèces d’affinités méridionales, voire méditerranéennes, ont été observées en région et contribue à souligner l’influence des changements climatiques sur la biodiversité régionale.

Variations climatiques et phénologique :

Définition : La phénologie est l’étude de l’apparition d’événements périodiques dans la vie animale et végétale en relation avec le climat, par exemple la coloration des feuilles à l’automne, la fructification… L’étude de ces manifestations saisonnières est d’un grand intérêt scientifique pour mesurer l’impact du changement climatique sur la biodiversité. La moindre augmentation de température peut avancer de plusieurs jours voire de plusieurs semaines le réveil printanier de la végétation ou le retour des hirondelles. Les plantes comme les animaux sont sensibles aux variations de température et à la durée du jour. Leur cycle biologique dépend pour une grande part de ces deux facteurs qui varient périodiquement au cours des saisons.

Une baisse de certaines populations d’oiseaux :

La qualité et la quantité des relevés régionaux, assurée par la communauté ornithologiste, garantit une très bonne fiabilité des données sur les populations d’oiseaux. L’Observatoire National sur les Effets du Réchauffement Climatique (ONERC) a ainsi sélectionné des espèces sensibles aux variations climatiques, locales ou générales, et en particulier des espèces migratrices. L’évolution des effectifs d’oiseaux communs et nicheurs par espèce, indicateur mis au point par le Muséum National d’Histoire Naturelle, donne une bonne idée de l’impact du réchauffement climatique sur 15 espèces d’oiseaux aux affinités septentrionales. Établi sur la base de relevés depuis 1989 (programme STOC), le bilan national montre une baisse de 42% des effectifs en 19 ans.

Qualité de l’air

Depuis la Loi N°96-1236 du 30 décembre 1996 sur l’Air et l’Utilisation Rationnelle de l’Energie (LAURE), les pouvoirs publics ont notamment pour objectifs de prévenir – surveiller – réduire et supprimer les pollutions atmosphériques afin de préserver la qualité de l’air. Elle prescrit l'élaboration d'un Plan Régional de la Qualité de l'Air, de Plans de Protection de l'Atmosphère et pour les agglomérations de plus de 100.000 habitants d'un Plan de Déplacement Urbain (PDU). Elle instaure une procédure d'alerte, gérée par le Préfet. Celui-ci doit informer le public et prendre des mesures d'urgence en cas de dépassement de seuil (restriction des activités polluantes, notamment de la circulation automobile). Elle intègre les principes de pollution et de nuisance dans le cadre de l'urbanisme et dans les études d'impact relatives aux projets d'équipements. Elle définit des mesures techniques nationales pour réduire la consommation d'énergie et limiter les sources d'émission, instaure des dispositions financières et fiscales (incitation à l'achat de véhicules électriques, GPL ou GNV, équipement de dispositifs de dépollution sur les flottes de bus). 18 décrets ont été pris en application de cette loi. Parmi les 18 décrets ont été pris en application de cette loi, on peut citer :

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- Décret n° 2001-449 du 25 mai 2001 relatif aux plans de protection de l’atmosphère et aux mesures pouvant être mises en œuvre pour réduire les émissions des sources de pollution atmosphérique, codifié dans les articles R222-13 à R222-36 du Code de l’Environnement. - Décret n° 98-361 du 6 mai 1998 relatif à l’agrément des organismes de surveillance de la qualité de l’air, codifié dans les articles R221-9 à R221-14 du Code de l’Environnement. - Décret n° 98-360 du 6 mai 1998 relatif à la surveillance de la qualité de l’air et de ses effets sur la santé et sur l’environnement, aux objectifs de qualité de l’air, aux seuils d’alerte et aux valeurs limites, codifié dans les articles R221-1 à R221-8 et R223-1 à R223-4 du Code de l’Environnement. - Décret n° 98-817 du 11 septembre 1998 relatif aux rendements minimaux et à l’équipement des chaudières de puissance comprise entre 400 kW et 50 MW. - Décret n° 97-432 du 29 avril 1997 relatif au Conseil national de l’air, codifié dans les articles D221-16 à D221-21 du Code de l’Environnement.

Les outils règlementaires

L’Île-de-France est désormais dotée d’une stratégie claire et partagée en matière d’efficacité énergétique, de développement des énergies renouvelables, d’amélioration de la qualité de l’air et d’adaptation aux effets du changement climatique par le Schéma Régional Climat Air Energie de l’Ile de France (SRCAE). Trois grandes priorités régionales ressortent du SRCAE à l’horizon 2020 : -Le renforcement de l’efficacité énergétique des bâtiments, avec un objectif de doublement du rythme des réhabilitations dans le tertiaire et de triplement dans le résidentiel, -Le développement du chauffage urbain alimenté par des énergies renouvelables et de récupération, avec un objectif d’augmentation de 40% du nombre d’équivalent-logements raccordés d’ici 2020, -La réduction de 20% des émissions de gaz à effet de serre du trafic routier, combinée à une forte baisse des émissions de polluants atmosphériques (particules fines, dioxyde d’azote).

Le Plan de Protection de l’Atmosphère (PPA), approuvé par arrêté inter préfectoral le 25 mars 2013, prévoit une série de mesures équilibrées visant à réduire les émissions des sources fixes et mobiles de pollution atmosphérique (véhicules, installations de chauffage et de production d’électricité, installations classées pour la protection de l’Environnement, avions,…).

Les 11 mesures réglementaires, qui constituent le cœur du plan, sont déclinées en arrêtés au fur et à mesure de sa mise en œuvre. Parmi ces 11 mesures réglementaires, on trouve :

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Elaboration du PLU. Pièce 1: Rapport de présentation

Le réseau ATMO

La Fédération ATMO représente l’ensemble des 38 associations agréées pour la surveillance de la qualité de l’air (AASQA). Ses missions de base (en référence à la loi sur l’Air et l’Utilisation Rationnelle de l’Energie du 30 décembre 1996) sont là : -Mise en œuvre de la surveillance et de l’information sur la qualité de l’air, -Diffusion des résultats et des prévisions, -Transmission immédiate aux préfets des informations relatives aux départements ou prévisions de dépassements des seuils d’alerte et de recommandation.

C’est donc par le réseau ATMO que toutes les données relatives à la qualité de l’air sont effectuées et rendues disponibles au grand public.

Les sources de pollutions atmosphériques

Définition de la pollution atmosphérique

Une pollution atmosphérique est une altération de la composition normale de l’atmosphère (Normalement 78 % d'azote, 21 % d'oxygène et 1 % d’autres composés). Cette altération apparaît sous deux formes : gazeuse (présence de gaz nouveaux ou augmentation de la proportion d'un gaz existant) et solide (Mise en suspension de poussières).

Voici les différentes sources de pollutions atmosphériques :

Les transports : La combustion des carburants dégage des oxydes d'azote, de l'oxyde de carbone, des hydrocarbures ainsi que les produits à base de plomb incorporés dans les carburants. Les installations de combustion du secteur résidentiel et tertiaire ou du secteur industriel : L'utilisation des combustibles tels que charbons, produits pétroliers... que ce soit dans les générateurs de fluides caloporteurs ou dans les installations industrielles de chauffage est à l'origine d'une pollution atmosphérique sous les formes gazeuse et particulaire. Les processus industriels : Ils émettent des poussières et des gaz spécifiques à chaque procédé de fabrication et à chaque produit fabriqué.

Les principaux effets de la pollution

La pollution atmosphérique exerce des effets sur la santé mais aussi sur notre environnement global : actions sur les végétaux, interactions avec les différents domaines de l'environnement, changements climatiques, altération des façades et bâtiments par corrosion et noircissement. Le plus souvent la pollution chimique altère la fonction respiratoire en engendrant des irritations ou des maladies respiratoires chroniques. De manière globale, la pollution chimique sensibilise et peut rendre l’appareil respiratoire de sujets fragilisés plus vulnérables à d’autres affections.

Les indicateurs de pollution

Les oxydes d’azote : Le monoxyde et le dioxyde d’azote (respectivement NO et NO2) proviennent surtout des combustions émanant des véhicules et des centrales énergétiques. Le monoxyde d’azote se transforme en dioxyde d’azote au contact de l’oxygène de l’air. Les oxydes d’azote font l’objet d’une surveillance attentive dans les centres urbains où leur concentration dans l’air présente une tendance à la hausse compte tenu den l’augmentation forte du parc automobile.

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Elaboration du PLU. Pièce 1: Rapport de présentation

Les oxydes d’azote interviennent dans le processus de formation d’ozone dans la basse atmosphère. Ils contribuent également au phénomène des pluies acides.

L’ozone (O3) :

Il résulte de la transformation chimique de certains polluants (oxyde d’azote et composés organovolatiles notamment) dans l’atmosphère en présence de rayonnement ultraviolet solaire. C’est un gaz irritant. Il contribue à l’effet de serre et à des actions sur les végétaux (baisse de rendement, nécrose,…).

Le dioxyde de soufre (SO2)

Il provient de la combustion de combustibles fossiles contenant du soufre (fiouls lourd, charbon, gasoil,…). Il s’agit également d’un gaz irritant. En présence d’humidité, il forme des composés sulfuriques qui contribuent aux pluies acides et à la dégradation de la pierre des constructions.

Les poussières en suspension (Ps) :

Elles constituent un complexe de substances organiques ou minérales. Elles peuvent être d’origine naturelle (volcans, érosion, pollens,…) ou anthropique (combustion par les véhicules, les industries ou le chauffage, incinération,…). On distingue les particules « fines » ou poussières en suspension provenant des effluents de combustion (diesels) ou de vapeurs industrielles condensées, et les « grosses » particules ou poussières sédimentaires provenant des ré-envols sur les chaussées ou d’autres industriels (stockages des minerais ou de matériaux sous forme particulaire). Les particules les plus fines peuvent transporter des composés toxiques dans les voies respiratoires inférieures (sulfates, métaux lourds, hydrocarbures,…). Elles accentuent ainsi les effets des polluants naturels (comme les pollens) et chimiques acides, comme le dioxyde de soufre et les oxydes d’azote.

Définition des risques et seuils d’exposition

L’exposition d’un individu à un polluant se définit comme un contact entre le polluant et un revêtement du sujet tel que la peau – les tissus de l’appareil respiratoire – l’œil ou le tube digestif. Le niveau d’exposition d’un individu à un polluant est le produit de la concentration en polluant auquel l’individu a été exposé par le temps pendant lequel il a été exposé.

Les recommandations établies pour chacun des polluants par l’Organisation Mondiale de la Santé ont été reprises par la législation française (décret N°98-360). Elles déterminent des moyennes annuelles – journalières et horaires à ne pas dépasser.

Les objectifs de qualité pris en compte par type de polluant sont ceux fixés par le décret du 6 mai 1998 (qui a depuis fait l’objet de plusieurs modifications). Au sens de la loi sur l'air du 30 décembre 1996, on entend par objectifs de qualité « un niveau de concentration de substances polluantes dans l’atmosphère, fixé sur la base des connaissances scientifiques, dans le but d’éviter, de prévenir ou de réduire les effets nocifs de ces substances pour la santé humaine ou pour l’environnement, à atteindre dans une période donnée ». Deux types de seuils sont définis : - De recommandation et d’information : lorsque les niveaux de pollution atteignent le seuil défini pour le polluant cité, un message d’information est automatiquement transmis aux pouvoirs publics – médias – industriels – professionnels de la santé…

- D’alerte : lorsque le phénomène de pollution s’accentue, le Préfet peut prendre des mesures vis-à-vis des automobilistes et des industriels : limiter la vitesse maximum sur les routes – réduire les rejets polluants des entreprises…

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Elaboration du PLU. Pièce 1: Rapport de présentation

La Loi sur l’Air et l’Utilisation Rationnelle de l’Energie du 30 décembre 1996 définit les mesures que le Préfet doit prendre lorsque les niveaux de pollution sont dépassés ou risquent de l’être. Ces niveaux ont été revus dans le décret N°2002-213 du 15 février 2002. Le seuil d’alerte correspond à des concentrations de substances polluantes dans l’atmosphère au- delà duquel une exposition de courte durée présente un risque pour la santé humaine ou de dégradation de l’environnement à partir duquel des mesures d’urgence doivent être prises.

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Elaboration du PLU. Pièce 1: Rapport de présentation

Les données départementales

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Elaboration du PLU. Pièce 1: Rapport de présentation

Les enjeux sur la qualité de l’air

-Promouvoir des énergies renouvelables. -Développer une politique globale d’économie d’énergie. -Développer des transports en commun et l’organisation du territoire. -Développement de formes urbaines plus économes en énergie (volumes, matériaux et isolation, orientation agencement…). -Réduire les déplacements en voiture individuelle, -Organiser le territoire communal en faveur des déplacements doux.

Les déchets

La collecte des déchets s’effectue tous les mardis et les vendredis le matin pour les déchets ménagers, tous les mercredis pour le tri sélectif et tous les jeudis pour les déchets verts (seulement de mars à novembre). Quatre bacs à verre sont à disposition sur le territoire communal situés à côté de la salle des fêtes place de la mairie, près du cimetière (ruelle des Friches), près des terrains de pétanque (rue St Barthélémy) et au niveau du Pré Bourdeau. Une déchetterie est également à disposition des habitants de la commune, celle-ci est située à Crégy- les-Meaux. La commune possède également sur son territoire des containers de collecte de textiles.

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Elaboration du PLU. Pièce 1: Rapport de présentation

Ressources énergétiques

Selon le Schéma Régional Eolien (SRE) d’Ile de France mis en place en 2012. La commune de Chauconin-Neufmontiers se situe dans la zone favorable à contraintes modérées pour le développement de l’énergie éolienne (en violet clair sur la carte).

Source : SRE, Ile-de-France

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Elaboration du PLU. Pièce 1: Rapport de présentation

Analyse de la consommation du foncier et de la capacité de densification et de mutation des espaces bâtis.

Afin de prendre connaissance de la consommation des espaces naturels et agricoles au profit de l’urbanisation sur les quinze dernières années à Chauconin-Neufmontiers, une analyse a été réalisée à l’aide du POS (plan d’occupation des sols) approuvé en 1999 et fournit par la commune. Pour cela, toute nouvelle construction n’apparaissant pas sur le POS et présente sur la base de données cadastrales Géoportail a été recensée.

Pour améliorer la lisibilité, différentes zones nouvellement urbanisées sur les dernières années ont été cartographiées. Pour chacune d’elle, un comptage des nouvelles constructions a été fait ainsi qu’un calcul de la superficie consommée. Pour le calcul de la superficie, les parcelles urbanisées, les espaces publics et la voirie ont été pris en compte afin d’avoir un « modèle » qui suit au mieux la réalité.

Cartographie des zones nouvellement urbanisées à Chauconin-Neufmontiers

Comme l’indique la carte ci-jointe, toutes les zones urbanisées suite à l’approbation du POS en 1999 ont été cartographiées sur le plan de zonage du POS de Chauconin – Neufmontiers. Chacune a été numérotée afin de mieux comprendre les données calculées dans le tableau ci-après. Les surfaces consommées par chacune comprennent les parcelles nouvellement urbanisées, la voirie et les espaces publics. Elles permettent de faire un inventaire de des extensions urbaines sur les dernières années.

En violet, on retrouve une densification des zones déjà urbanisées. En jaune, les anciennes zones agricoles consommées au profit de l’urbanisation. Dans la zone hachurée, on retrouve les espaces agricoles consommés pour un équipement public.

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Elaboration du PLU. Pièce 1: Rapport de présentation

Résultat des surfaces consommées et des nouvelles constructions pour chaque zone

Numéro de zone Surface consommée (m²) Nombre de constructions Superficie moyenne par construction

1 627,61 1 627,6

2 1777,34 4 444,3

3 745,65 1 745,7

4 5530,13 9 614,5

5 1872,31 4 468,1

6 7332,5 11 666,6

7 369,62 6 61,6

8 2621,57 6 436,9

9 73659,19 139 529,9

10 94958,15 183 518,9

Hachurée 22524,23 1 22524,2

Total 212018,3 365 580,9

Espaces agricoles consommés

Espaces agricoles consommés pour un équipement commun

Densification des zones déjà urbanisées

Depuis l’introduction du POS en 1999, ce sont 21,2 hectares qui ont été construits dont 19,1 ha qui correspondent à une consommation de terres agricoles au profit de l’urbanisation. Les 2,14 hectares restants correspondent à une densification des zones déjà urbanisées. En moyenne, ce sont 1,19 Ha de terres agricoles qui ont disparu chaque année à Chauconin - Neufmontiers. Ce constat s’explique principalement par la pression démographique subit par la commune depuis les années 1990 et qui impose de construire de nouveaux logements.

Enfin, dans ces nouvelles zones urbanisées, il nécessite une superficie moyenne de 580,9 m² pour 1 construction. Cette superficie serait moins importante si on ne comptait pas la voirie et les espaces publics dans les calculs. Cela représente une densité de 19 logements à l’hectare.

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Elaboration du PLU. Pièce 1: Rapport de présentation

Consommation du foncier agricole :

Lotissement de la zone 10

Sur cette zone, près de 9,5 ha ont été consommés avec la construction de plus de 183 logements.

Nouvelle zone urbanisée (9)

Sur cette zone, près de 9,6 ha ont été consommés avec la construction de 139 logements et le centre de loisirs Jules Verne.

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Elaboration du PLU. Pièce 1: Rapport de présentation

Capacités de densification et de mutation des espaces bâtis.

En terme de densité humaine, la commune se doit de respecter l’objectif fixé par le SDRIF qui impose qu’une augmentation minimale de 10% doit être permise par la PLU. Pour résumer, Chauconin-Neufmontiers doit pouvoir atteindre une densité minimale de 37.93 habitants par hectare en 2030 (34.48 habitants par hectare au premier janvier 2014 + 10%)

Concernant la densité des espaces d’habitat, la commune se doit de respecter l’objectif fixé par le SDRIF qui impose qu’une augmentation minimale de 10% doit être permise par la PLU. Les espaces d’habitat représentaient 68.5 hectares au 1er janvier 2014. La densité moyenne des espaces d’habitat était donc de 12.54 logements à l’hectare au 1er janvier 2014 (860 logements / 68.5). A l’horizon 2030, elle devra donc être au minimum de 13.8 logements par hectare de superficie occupée par de l’habitat, soit 85 logements supplémentaires par densification et/ou mutation (13.8 X 68.5 – 12.54 X 68.5).

Afin d’être en capacité d’atteindre cet objectif, le PLU de la commune devra identifier le potentiel offert par :

Les dents creuses La densification Les mutations/reconversion Les réhabilitations

Potentiel des dents creuses

Les dents creuses sont peu présentes sur le territoire. Au nombre de 4, elles ne représentent que 5500 m², soit un potentiel de 7 à 8 logements si l’on prend la moyenne de 13.8 logements à l’hectare.

Potentiel par mutation, reconversion

Par contre, les élus ont recensés 9 bâtiments pouvant faire l’objet d’une mutation et être reconvertis en logements (dont 6 en zone agricole ou naturelle). En gardant une densité raisonnable (moyenne de 60 m² par logement), ces bâtiments représentent un potentiel de 35 logements (2 122m² / 60 = 35).

Potentiel par réhabilitation

Les élus se sont également attachés à identifier la vacance structurelle (logements qui ne correspondent plus à la demande et qui sont vacants depuis plus de 12 mois). Ainsi, 5 logements et 3 ensembles immobiliers ont été recensés. Partant du principe que ces trois ensembles peuvent accueillir une dizaine de logements, c’est 15 unités supplémentaires qui peuvent être créées aujourd’hui.

Potentiel par densification.

Enfin, pour faciliter la densification, la règlementation a été rédigée de telle sorte que les terrains situés en arrière de la voie puissent être exploités. Etant donné la configuration du tissu urbain de la commune, cette disposition permettra en toute facilité la construction des 20/30 logements manquants.

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Elaboration du PLU. Pièce 1: Rapport de présentation

Contexte urbain et architectural

On constate que l’évolution du bâti à Chauconin-Neufmontiers s’est déroulée en plusieurs étapes. Originellement, il y avait deux villages distincts : Chauconin et Neufmontiers. Sur chacun, la trame urbaine s’est développée principalement autour des églises avant de longer les voies de circulation principales. Suite à la fusion des villages, l’espace vide entre les anciens hameaux s’est nécessairement et naturellement comblé. L’enveloppe urbaine s’est donc développée sous typologie pavillonnaire typique des années 1970 et 1980. Ce développement pavillonnaire s’est majoritairement effectué sous forme de lotissements où l’on retrouve une géométrie semblable du bâti. Enfin, la pression démographique que connaît la commune implique la construction de nouveaux logements. Dans les espaces nouvellement urbanisés on retrouve du lotissement et du bâti très dense.

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Elaboration du PLU. Pièce 1: Rapport de présentation

Les centres bourgs originels de Chauconin et de Neufmontiers

Jusqu’à leur fusion en 1972, les villages de Chauconin et de Neufmontiers étaient indépendants. Les églises Saint-Barthélemy et Saint-Saturnin forment le cœur de ces deux hameaux où le bâti s’est développé autour de ces deux éléments centraux. Ce sont généralement d’anciens corps de ferme autour desquels ont été construits des logements pour les ouvriers agricoles. On observe donc des bâtiments imposants qui composent le corps par lui-même (granges, étables, habitation…). Autour, se juxtaposent des constructions plus modestes, tant au niveau des volumes que des matériaux utilisés. Généralement de typologie R+combles ou R+1+combles ces bâtiments sont aujourd’hui pratiquement tous transformés en habitat. Enfin, on retrouve des éléments pittoresques et architecturaux comme un mur longeant la voie de circulation. Ces deux cœurs de bourgs initiaux assurent la richesse patrimoniale et architecturale de la commune.

Le développement urbain ancien linéaire

Ce bâti s’est développé autour des deux églises. Au niveau de Neufmontiers, il a longé la voie de circulation principale. On y retrouve du bâti de faubourgs de typologie majoritaire R+1+combles, accolé et situé en front de rue. Cette forte densité du bâti provoque l’absence d’espaces de respiration dans les rues. Aux endroits où l’on note une absence de constructions en front de rue, du bâti type pavillonnaire s’est implanté en double ou triple rideaux obstruant toute perspective visuelle. On parle de « cours communes » qui sont une des caractéristiques du pays briard dont découle une organisation urbaine et des problématiques particulières.

Les façades des constructions sont très simples et sans éléments décoratifs apparents. Aujourd’hui certains bâtis ont été réaménagés en commerces ou en habitations et d’autres semblent ne plus être occupés.

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Elaboration du PLU. Pièce 1: Rapport de présentation

Le développement pavillonnaire

Suite à la fusion des deux hameaux en 1972, l’espace vide s’est nécessairement et naturellement comblé afin d’assurer une continuité de la trame urbaine. Ce développement s’est réalisé avec du bâti type pavillonnaire que l’on peut classer en deux catégories sur le territoire de Chauconin- Neufmontiers. En effet on retrouve du pavillonnaire type « lotissement » et du pavillonnaire type « linéaire » sur la commune. Ces deux ensembles diffèrent par leur organisation mais se rapprochent dans la mesure où ils sont de grands consommateurs d’espaces.

Le développement pavillonnaire « linéaire »

Ces constructions se sont réalisées au coup par coup principalement le long des voies et des réseaux existants. Il en résulte une absence de logique dans leur construction traduisant une absence de réflexion dans l’implantation du bâti. Ces pavillons sont là pour combler les espaces vides laissés par la trame urbaine plus ancienne. Au niveau de l’ancien village de Neufmontiers, on peut observer de nombreuses constructions pavillonnaires en deuxième rideau de la trame longeant la voie principale.

Ce développement pavillonnaire est très consommateur d’espaces. Les constructions ont souvent de gros volumes et sont implantées en cœur de parcelles et en retrait de la voie. On découvre ce type d’implantation à plusieurs endroits sur le territoire communal.

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Elaboration du PLU. Pièce 1: Rapport de présentation

Une implantation en cœur de parcelle et une volumétrie imposante : caractéristiques principales du tissu pavillonnaire linéaire consommateur d’espaces.

Lors de nos relevés de terrains, il a été recensé un nombre non négligeable d’accroches dans ce tissu. Ces accroches traduisent une réflexion en amont du projet de lotissement. Aujourd’hui encore, ce sont des pistes intéressantes pour assurer une continuité dans le quartier et une liaison entre les voiries pour éviter les impasses trop présentes dans le pavillonnaire type lotissement.

Le tissu pavillonnaire sous forme de lotissements

Ces opérations de constructions groupées relèvent d’un contexte économique et d’une organisation urbaine propre en rupture avec le tissu urbain ancien. La géométrie et les façades des bâtiments sont sensiblement identiques. Ce type d’aménagement propose une utilisation rationnelle de l’espace et assure une certaine homogénéité. Les éléments verts présents dans ces espaces urbains sont représentés par des haies et clôtures assurant une séparation des habitations. On note également la présence d’arbres et de pelouses qui permettent l’insertion de l’urbain dans l’environnement. Le mobilier urbain est fonctionnel et sans élément décoratif recherché. Toutefois on a pu observer un nombre important de voies en impasse dans ces espaces qui nuisent à l’ouverture de la trame bâtie et de la vie sociale communale procurant un sentiment de division entre les quartiers.

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Elaboration du PLU. Pièce 1: Rapport de présentation

Le bâti récent des années 2000

Ce développement urbain récent répond à un besoin grandissant sur la commune. En effet la pression démographique est très importante sur le territoire depuis les années 1990. On retrouve des constructions groupées (sous forme de lotissements) aux géométries et volumes identiques. Dans ces espaces, on rentabilise au maximum la superficie proposée. On retrouve une densité importante du bâti, des voies de circulation étroites et quelques voies en impasse. Néanmoins, on retrouve des espaces de vies et de rencontres au cœur des lotissements sous la forme d’aires de jeux, d’étendues d’herbes, d’aménagements naturels qui assurent une respiration au sein de cette urbanité et apportent un caractère naturel à ces ensembles bâtis.

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Elaboration du PLU. Pièce 1: Rapport de présentation

On y retrouve une densité de bâti très importante. Les constructions sont quasiment accolées. Comme le montre le fond cadastral ci-joint, on retrouve 14 constructions sur 3570 m².

Une intégration du bâti qui mériterait une meilleure réflexion dans la mesure où sur les photographies suivantes le bâti « ancien » communal est caché par les ensembles collectifs récents. Ce bâti historique n’est pas mis en valeur et on ne repère aucune relation entre bâti neuf et constructions anciennes. Depuis les champs, on ne repère que cette enveloppe récente qui ne s’insère pas encore avec le reste du village.

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Elaboration du PLU. Pièce 1: Rapport de présentation

Les exploitations agricoles

Selon le recensement agricole de 2010, 5 exploitations agricoles ont leur siège sur le territoire communal. Lors de nos relevés de terrains, nous avons repéré quelques hangars avec du matériel agricole qui assurent le caractère semi-rural de la commune.

Les zones économiques à Chauconin-Neufmontiers

La zone de la Râperie située à l’entrée sud du village présente quelques entreprises spécialisées dans l’entretien automobile ou l’entrepôt de la fête. Le choix des matériaux et des couleurs n’est pas toujours judicieux et ne l’intègre pas correctement dans l’environnement. On retrouve de la tôle, des enseignes aux couleurs vives visibles depuis la route nationale 3 ou une densité de supports publicitaires sur des clôtures trop importante. Cependant, un alignement d’arbres à proximité agit en faveur d’une meilleure intégration dans l’environnement communal. Enfin, le règlement local de publicité agira sur cette zone pour éviter la pose de dispositifs publicitaires non « conformes ».

La zone de la Râperie en entrée sud de ville. On y retrouve quelques entreprises : contrôle technique, décoration ….

La zone commerciale majeure « Les Saisons de Meaux »

On retrouve également la zone commerciale « les Saisons de Meaux » qui constitue un pôle majeur et qui est située dans la partie Est du territoire communal à la limite avec Meaux. Cette nouvelle zone

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Elaboration du PLU. Pièce 1: Rapport de présentation

commerciale a ouvert en octobre 2015 et son intégration a été plus bien réfléchie. En effet, l’enveloppe extérieure en bois du bâtiment lui confère un caractère naturel et le choix de couleurs « neutres » n’attire pas l’œil directement. Le zonage devra prendre en compte cette zone de développement majeure du territoire en la classant comme zone urbaine particulière.

Le patrimoine vernaculaire

On retrouve sur la commune un patrimoine riche principalement relié à la religion avec l’église Saint-Saturnin inscrite aux monuments historiques. Elle mêle différents styles architecturaux issus de l’époque Gothique et de la Renaissance. On recense également l’église Saint – Barthélémy, transformée en hôpital pour

soldats durant la première guerre mondiale et qui conserve aujourd’hui les témoignages de détresse laissés par les soldats sous forme d’inscriptions. Le patrimoine lié aux conflits mondiaux du 20ème siècle sont également présents à Chauconin- Neufmontiers. On retrouve la Nécropole nationale de la grande tombe de Villeroy qui est en cours de classement aux monuments historiques et au Patrimoine Mondial de l’Unesco. Elle est érigée à l’endroit où est tombé Charles Péguy en septembre 1914, 136 combattants y sont enterrés. Notons enfin du Capitaine Guy Hugot-Derville tombé à cet endroit précis le 4 septembre 1914. Ils constituent des pans de notre histoire commune et des témoignages pour les jeunes générations. Enfin la commune présente un repère géodésique situé au nord de la Butte de Montassis.

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Elaboration du PLU. Pièce 1: Rapport de présentation

Réseau viaire, circulation et stationnement, espaces publics

La circulation automobile

L’accès principal à la commune se fait par l’entrée sud depuis la nationale 3. Cette voie d’accès traverse toute la commune et la scinde en deux parties. Dans les nouveaux lotissements la circulation automobile est rendue difficile à cause des rues étroites et du nombre important de sens interdits. Dans le tissu pavillonnaire des années 80, la circulation automobile est fragilisée par les impasses. Les réflexions sur le futur PLU devront veiller à ne pas développer ce genre d’aménagements viaires.

La circulation est rendue très difficile sur l’axe routier de la Nationale 3 du fait d’un trafic très conséquent. Elle est même parfois dangereuse, notamment au niveau de l’entrée de ville sud où il est ardu de s’insérer sur la voie de circulation (intersection avec la D129). La trame viaire de Chauconin-Neufmontiers sert également de voie de contournement afin d’éviter la circulation trop engorgée sur la N3. La population locale a tendance à emprunter la D129 et traverser la commune pour rejoindre la N330 par Penchard en évitant la circulation difficile de la N3.

Les espaces publics

La commune de Chauconin-Neufmontiers dispose d’un véritable espace public majeur situé au niveau de la place entre la mairie et l’église Saint Barthélémy. Cette grande étendue a été aménagée avec des espaces verts et des bancs permettant aux habitants de se promener et de s’y reposer quelques instants. Cet espace constitue un pôle de centralité avec la présence des équipements communaux à proximité (mairie, église, école, école de musique, salle polyvalente, pôle sportif) et un pôle favorable à l’échange entre les habitants. En plus de son caractère bucolique, il présente un intérêt patrimonial et architectural non négligeable avec comme bâtiment central la mairie.

Cet espace public majeur constitue le pôle de centralité communal où l’on retrouve des

aménagements (espaces verts, trame douce, bancs …) de qualité ainsi qu’un ensemble de commerces et de services participant à la vie sociale.

Le stationnement : une couverture des espaces suffisante et bien répartie

De manière générale, le stationnement ne pose pas de problèmes flagrants sur la commune. Toutefois, aux heures d’affluence scolaire, on remarque une certaine congestion de la circulation qui est essentiellement provoquée par le manque de civisme de certains automobilistes qui s’obstinent à stationner devant l’école.

On relève également sur le quartier du pré Bourdeau une

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Elaboration du PLU. Pièce 1: Rapport de présentation

concentration importante de véhicules. On note quelquefois des difficultés pour stationner. Cette situation est à prendre en compte et il sera important de prévoir plus de places de stationnement pour les futures constructions.

La commune possède 465 places de stationnement publiques ainsi que 2 bornes pour véhicules électriques et 7 emplacements pour les personnes à mobilité réduite (PMR).

La circulation piétonne, trame douce

Chauconin-Neufmontiers dispose d’un maillage de voies douces assez développé permettant aux habitants d’accéder aux équipements principaux sans la voiture. On les retrouve à proximité de la mairie. De nombreux sentiers et chemins ruraux à l’extérieur de l’enveloppe urbaine permettent aux habitants et aux passants d’observer le paysage communal. Néanmoins ce maillage de voies douces pourrait être enrichit. Il a été repéré lors des visites de terrains au niveau du tissu pavillonnaire une coulée verte non aménagée. Il serait intéressant de développer une « voie verte » au sein de la trame urbaine afin d’enrichir l’offre des espaces de promenade pour les habitants.

Cartographie de la trame douce communale

Etendue d’herbes non aménagée pouvant servir de point de départ à une « voie douce ».

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Elaboration du PLU. Pièce 1: Rapport de présentation

Partie III : Justification des choix

Le Projet d’Aménagement et de Développement Durable

Axe 1 : Le projet Urbain : Entre maîtrise du développement urbain, pérennisation de l’économie locale et forte croissance de l’économie intercommunale

Orientation 1 : Pérenniser l’activité économique dynamique de commune

Objectifs

Chauconin-Neufmontiers est identifié comme l’un des poumons économiques de la Communauté d’Agglomération du Pays de Meaux. Forte d’un tissu dynamique, la commune souhaite pérenniser cette situation. Ainsi, les élus travaillerons sur :

Le maintien de la zone de la Râperie. Celle-ci possède un potentiel foncier aménagé mais reste peu attractive de par sa proximité immédiate avec le Parc d’Activités du Pays de Meaux. Afin d’en assurer la pérennité, il a été prévu de permettre la diversification des activités autorisées.

La présence des commerces et services en centre-bourg qui participent à la qualité de vie des habitants et au lien social. Ils sont assez nombreux sur le territoire communal et répondent aux principaux besoins de la population. Toutefois, l’apparition de la zone commerciale des Saisons de Meaux peut fragiliser ces petits commerces communaux. La règlementation voire le zonage seront assez permissifs pour ces structures afin de pérenniser leur existence.

le développement du PAPM qui contribue à la diversité des activités économiques du territoire, à son attractivité et qui offre de nombreux emplois sur le secteur. Le SDRIF a identifié un potentiel de 150 hectares (6 pastilles oranges de 25hectares chacune) sur la partie est de la commune. Il est prévu sur ce secteur le développement du Parc d’Activités du Pays de Meaux (PAPM) mais également l’agrandissement du centre pénitentiaire. A plus longs termes, le développement soit d’équipements publics, soit d’activités économiques en liaisons directes avec les projets portés par la Communauté d’Agglomération du Pays de Meaux se fera sur les espaces agricoles situés entre le PAPM et le centre pénitentiaire, sur une superficie de 6.8 hectares. Les élus souhaitent donc que leur PLU soit un outil moteur pour atteindre ces objectifs.

Traduction règlementaire

L’article 1 du règlement de la zone UE a été rédigé de telle sorte que la zone de la Râperie puisse se diversifier.

Les commerces et services sont autorisés dans toutes les zones urbaines, exceptés les zones UE réservées à l’accueil des équipements publics. De plus, la règlementation concernant le stationnement inhérent à ces activités est souple.

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Elaboration du PLU. Pièce 1: Rapport de présentation

Concernant le PAPM, tout a été mis en œuvre dans le PLU pour faciliter le développement rapide de celui-ci. Une orientation d’aménagement traduisant les grands principes a été réalisée et l’ensemble du périmètre a été classé en zone 1AUy qui est destinée à accueillera le développement économique et commercial de la Communauté d’Agglomération du Pays de Meaux.

Orientation 2 : Assurer un urbanisme durable

Objectifs

- Lutte contre l’étalement urbain.

La commune est soumise à une forte pression foncière du fait de sa proximité immédiate avec Meaux, mais elle est également identifiée au SDRIF comme un « BVH » (Bourg, village Hameau). De ce fait, le PLU devra permettre :

Une augmentation de la densité humaine de 10% Une augmentation de la densité moyenne des espaces d’habitat de 10% Une extension urbaine ne dépassant pas 5% des espaces urbanisés recensés au 1er janvier 2014.

De ce fait, La densité humaine devra passer de 34.48 habitants par l’hectare à 37.93 habitants par hectare.

La densité moyenne des espaces d’habitat devra passer de 12.54 logement par l’hectare à 13.79 logements par hectare d’ici 2030 (+10%)

Enfin, L’extension urbaine de la commune ne pourra excéder 5.17 hectares (5% des 103.4 hectares recensés au 1er janvier 2014) d’ici 2030.

- Assurer une mixité sociale

Le diagnostic a permis de mettre en évidence une majorité de grands logements et un parc communal assez récent. De plus, la typologie s’est fortement diversifiée au cours des 25 dernières années avec la création de 95% des appartements de la commune.

On retrouve une part conséquente de ménages avec enfants sur le territoire. La volonté communale est donc de maintenir ces structures familiales en attirant les tranches de population les plus jeunes afin de pérenniser les écoles qui constituent un atout majeur de Chauconin-Neufmontiers.

Afin d’assurer cette mixité sociale, l’action sur les logements dits « sociaux », sur le locatif et sur les logements de petites tailles qui a débuté durant la dernière décennie va se poursuivre afin de diversifier les typologies de ménages.

Bien qu’elle ne soit plus contrainte de posséder 25% de logements sociaux au sein de son parc immobilier, la commune veillera à ce que son PLU permette tout de même la création d’une part importante de ce type d’habitat qui correspond aux besoins d’une grande partie de la population locale.

- Travailler sur la réhabilitation du bâti.

Un certain nombre de bâtiments (agricole, activité…) peuvent être réhabilité en logement au sein de la trame urbaine. Les élus souhaitent autoriser le changement de destination de ces constructions

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Elaboration du PLU. Pièce 1: Rapport de présentation

afin de créer de nouveaux logements sans avoir besoin de recourir à la consommation de foncier, conformément aux exigences des lois Grenelle II et S.R.U (solidarité et renouvellement urbain).

- Développer les modes de déplacements doux

La volonté communale se veut soucieuse de l’environnement. Dans ce sens les élus aimeraient lutter contre les émissions de gaz à effet de serre en développant les modes de transports doux. Ils souhaitent ainsi agir contre la politique du « tout voiture » qui enclave le centre bourg.

De plus, la lutte contre le « tout voiture » peut se présenter sous la forme d’une politique de stationnement adaptée. Le POS actuel rend quasiment impossible la création ou la réhabilitation de logements situés dans les cours communes, la règlementation étant trop restrictive en matière de stationnement (2 places par logements créés). Un juste équilibre devra donc être trouvé entre les besoins effectifs et les possibilités offertes par la configuration de la trame urbaine

Enfin, un secteur destiné à l’accueil d’une « station » de covoiturage communale pourra également être mis en œuvre pour faciliter ce mode de déplacement. Le nombre d’habitants partant sur Meaux étant très important.

Cet emplacement pourra mutualiser d’autres fonctionnalités comme par exemple l’installation de bornes de recharges pour véhicules électriques ou l’accueil de camping car.

- Favoriser les nouvelles technologies de l’information et de la communication

Bien qu’ayant peu de moyens d’actions au travers de son PLU, la commune souhaite travailler sur le développement des nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC). En plus de limiter les déplacements (télétravail, vidéoconférence…), ces équipements rendent le territoire attractif et facilitent l’installation de nouveaux acteurs économiques.

- Favoriser les énergies renouvelables.

Il s’agira ici de faciliter la mise en place de réseaux de chaleur avec des générateurs utilisant des énergies renouvelables (chaudière bois, à pellets…).

Traduction règlementaire

Concernant la lutte contre l’étalement urbain, la commune a réfléchi sur son scénario démographique et s’est donné les moyens d’atteindre les objectifs fixés. Il est à noter que les élus ont choisi d’utiliser la totalité du potentiel d’extension alloué à la commune par le SDRIF.

La volonté n’est pas d’accueillir un maximum d’habitants, mais il existe un projet communal qui devrait consommer à terme 1.99 ha (équipements à côté du groupe scolaire tels que tennis couverts, ateliers communaux…). De fait, étant adjacente à Meaux, il était difficilement envisageable pour la commune de se contenter du potentiel de densification pour répondre aux nombreuses demandes d’installation sur le territoire communal. C’est la raison pour laquelle les élus ont exploité la totalité de leur enveloppe foncière.

L’extension urbaine de la commune ne pourra excéder 5.17 hectares (5% des 103.4 hectares recensés au 1er janvier 2014) d’ici 2030.

De plus, La densité humaine devra pouvoir passer de 34.48 habitants par l’hectare recensés en 2014 à 37.93 habitants par hectare en 2030.

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Elaboration du PLU. Pièce 1: Rapport de présentation

Pour respecter la densité humaine de 37.93 sur les 103.4 hectares d’espaces urbanisés recensés, et en intégrant une extension de 5.17 hectares, la commune doit pouvoir accueillir 4 100 habitants1 à l’horizon 2030. (2217 habitants en 2014 + 356 habitants par densification + 178 habitants par extension + 800 habitants de la prison + 549 emplois recensés), soit 534 habitants supplémentaires.

37.93 X 103.4 + 37.93 X 5.17 = 4 118 habitants

La densité moyenne des espaces d’habitat devra pouvoir passer de 12.54 logement par l’hectare à 13.79 logements par hectare d’ici 2030 (+10%)

Aux 68.5 hectares de superficie urbanisée à vocation habitat recensés au 1er janvier 2014 viennent s’ajouter 5% d’extension par rapport à la superficie urbanisée totale (5% de 103.4 ha = 5.17 ha comme l’autorise le SDRIF pour les « bourgs, villages et hameaux »), soit 73.67 hectares (68.5 + 5.17 hectares)

Avec une moyenne de 13.8 logements à l’hectare, la commune doit donc pouvoir accueillir un minimum de 1016 logements à l’horizon 2030, soit 156 logements supplémentaires (1016 – 860 recensés en 2014)

(68.5 + 5.17) X 13.79 = 1016

Afin d’être en capacité d’atteindre ces objectifs, la commune a travaillé sur la densification par l’intermédiaire de son règlement et de ses OAP.

Concernant la mixité sociale, les élus ont fortement travaillé sur la création des logements sociaux. Cela s’est traduit dans les OAP, mais également par l’intermédiaire de la règlementation et des emplacements réservés. De plus, à partir de 3 logements, les logements sociaux seront obligatoires et leur part devra être comprise entre 35 et 50% selon la taille des terrains.

Concernant la réhabilitation du bâti. Les élus ont identifiés les bâtiments agricoles pouvant changer de destination ainsi que les logements anciens pouvant être réhabilités. Afin d’en exploiter le potentiel, une règlementation adaptée a été mise en place et les bâtiments pouvant changer de destination ont été identifiés au plan de zonage.

Concernant les modes de déplacement doux : Les OAP imposent qu’une trame douce sécurisée soit créée pour être raccordée à la trame existante ou pour relier les principaux lieux de mobilité (arrêt de bus). De plus, elle doit être adaptée aux personnes à mobilité réduite.

Concernant les NTIC, il a été imposé que dans les zones U et AU, les constructions, travaux, installations et aménagements réalisés devront permettre aux futures constructions de bénéficier d’un raccordement aux infrastructures et réseaux de communications électroniques (fibre optique, etc.).

Concernant les énergies renouvelables, les élus ont autorisés en A l’implantation d’installation photovoltaïques à condition qu’elles soient situées sur les toits des bâtiments. Sinon, aucune prescription particulière sur les énergies renouvelables, mais rien n’a été fait pour en empêcher l’utilisation.

1 On entend par « habitant » les personnes logeant à Chauconin-Neufmontiers ET les emplois présents sur le territoire communal.

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Elaboration du PLU. Pièce 1: Rapport de présentation

Orientation 3 : Maintenir le cadre de vie des habitants

Objectifs

- Développer les équipements et mettre en valeur les espaces publics.

La commune souhaite continuer la mise en valeur des espaces publics par des aménagements légers et ainsi offrir aux citoyens des espaces de rencontres et d’échanges qui participent à la qualité du cadre de vie.

En ce sens, les élus souhaitent également recentrer leurs équipements et créer un véritable pôle à proximité immédiate du groupe scolaire.

- Lutter contre les risques, contraintes et nuisances

LE PLU devra intégrer la présence de zones humides, de l’aléa retrait gonflement des argiles, du Plan d’Exposition aux Bruits, des axes de circulation majeurs est des exploitations agricoles dont certaines sont implantées en centre bourg. Le but est d’assurer la sécurité des personnes et de leurs biens, mais aussi d’offrir un cadre de vie de qualité. Le risque inondation a également été pris en compte suite aux inondations survenu au début de l’été 2018.

Traduction règlementaire

Une zone spécifique, appartenant à la commune, a été créée à côté du groupe scolaire. D’une superficie de 2.9 hectares, elle accueillera les futurs équipements que les élus ont actuellement en projet. De plus, les OAP assurent la continuité de la trame douce.

La présence des zones humides mais également des zones potentiellement inondables ont été intégrées dans le règlement mais aussi le zonage.

Les exploitations et leurs périmètres de réciprocité ont également été pris en compte. Enfin, concernant l’aménagement du PAPM, une forte importance a été accordée à la qualité des espaces verts et à l’architecture. Enfin, la présence des axes à forte circulation a été incorporée dans les réflexions et s’est retraduite par un traitement qualitatif de leurs abords.

Concernant le risque inondation, le règlement prévoit un éloignement plus important des constructions par rapport aux rû de Rutel et du Bourdeau.

Orientation 4 : Protéger le patrimoine riche de la commune

Objectifs

- Perpétuer la qualité architecturale de la commune

Le diagnostic a mis en évidence la présence de certaines caractéristiques architecturales intéressantes sur la commune. Les élus souhaitent intégrer cette richesse dans le règlement mais également dans le zonage afin de préserver l’identité du bourg.

- Protéger le patrimoine vernaculaire et historique

Le patrimoine historique et vernaculaire est remarquable sur le territoire (Grande Tombe de Villeroy, Château de Martroy…. Les élus souhaitent identifier et protéger les éléments les plus marquants,

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Elaboration du PLU. Pièce 1: Rapport de présentation

principalement ceux situés dans le domaine privé. Il en est de même pour le patrimoine naturel (haies, espaces boisés) que les élus désirent voir protégés.

Traduction règlementaire

Une zone correspondant au périmètre non constructible délimité autour de la Grande Tombe de Villeroy a été créée afin d’en assurer la protection.

Un travail de repérage a également été effectué sur les bâtiments agricoles remarquables. Au-delà du fait qu’ils permettront la création de nouveaux logements, ils participent activement à l’identité architecturale de la commune

A noter que les élus ont identifiés les principales haies présentes sur le territoire au titre de l’article 151-19 du CU et que les boisements bénéficient du classement en EBC (espaces boisés classés).

Orientation 5 : Préserver l’activité agricole

Objectifs

L’activité agricole constitue un axe important de l’activité économique communale où l’on retrouve quelques exploitations implantées en cœur de bourg. Elle est très présente comme l’atteste les nombreuses terres cultivées étroitement liées aux entités paysagères. Cette agriculture est essentiellement orientée vers la céréaliculture. La volonté communale est donc de protéger cette activité au poids économique et paysager non négligeable

Les agriculteurs ont également fait part de leur difficulté à circuler avec leurs machines au sein du bourg du fait de la circulation conséquente, de l’étroitesse de certaines rues et du stationnement parfois anarchique.

Enfin, la consommation de terres agricoles se limitera aux objectifs chiffrés de consommation d’espaces des orientations 1 et 2 de l’axe 1.

Traduction règlementaire

Identification des espaces agricoles en zone A avec une règlementation adaptée permettant le développement de l’activité. Une diversification autorisée en matière de tourisme avec l’autorisation de gîtes et chambres d’hôtes au sein de bâtiments existants.

Le nécessaire a été fait dans le règlement pour imposer que le stationnement se fasse hors de la voie publique.

Orientation 6 : Promouvoir l’activité touristique sur le sol communal

Objectifs

Permettre la découverte du territoire et de ses paysages grâce aux sentiers existants. Le tourisme vert est une activité économique qui peut être développée sur la commune, le potentiel étant présent et relativement important

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Elaboration du PLU. Pièce 1: Rapport de présentation

Traduction règlementaire

Le PLU offre peu d’outils dans ce domaine. Toutefois, les élus ont autorisés la création de gites et chambres d’hôtes dans les bâtiments agricoles existants. De plus, les hôtels ont été autorisés en zone UY, ce qui pourra faciliter leur installation sur le territoire communal.

Axe 2 : Le projet naturel au cœur de la politique communale.

Orientation 1 : Maintenir les caractéristiques paysagères et les cônes de vue

Objectifs

Chauconin-Neufmontiers s’inscrit dans un cadre paysager et naturel remarquable dont la diversité procure un rythme au territoire et offre des perspectives visuelles intéressantes. Le but est de maintenir ce cadre de vie mais également le mettre en valeur.

Les élus souhaitent également que la trame verte communale soit maintenue et protégée et qu’elle soit raccordée tant que possible aux corridors écologiques.

Enfin, le PLU devra permettre la protection de la zone paysagère située autour de la Grande Tombe.

Traduction règlementaire

Le règlement impose des accompagnements paysagers pour toute nouvelle construction. La zone du PAPM a fait l’objet de soins particulier concernant son insertion dans le paysage et l’environnement.

Des fonds de jardins ont été identifiés au plan de zonage afin de maintenir la couronne végétale qui assure une transition paysagère progressive entre les espaces urbains, naturels et agricoles.

Les haies, qui participent à la qualité environnementale du territoire et lui donne de la dimension, ont été protégées au titre de l’article 151-19 du CU.

Les boisements, les parcs ainsi que les ripisylves des différents cours d’eau présents sur la commune ont été recensés et classés en zone N. Enfin, les zones humides bénéficient d’un zonage particulier qui assurera leur pérennité.

Concernant le périmètre de la Grande Tombe, une zone spécifique a été mise en place afin de préserver les caractéristiques paysagères du secteur.

Orientation 2 : Assurer la préservation des zones sensibles et de la biodiversité (Trame Verte)

Objectifs

Le territoire communal présente certaines zones pouvant être considérées comme sensibles de par leurs caractéristiques en termes de biodiversité, de faune et flore, de paysage et de risque. Les élus veulent que leur PLU prenne en compte la richesse environnementale de la commune.

En ce sens, le document devra assurer la pérennité des zones humides identifiées car elles constituent un espace riche en termes de biodiversité.

L’espace naturel sensible de la butte de Montassis sera également à intégrer dans le projet communal. Les espaces naturels sensibles sont des écrins de biodiversité et indicateurs de la qualité

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Elaboration du PLU. Pièce 1: Rapport de présentation

de l’environnement. Ces sites sont préservés de l’urbanisme, des infrastructures routières et de toute forme de dégradation afin de protéger l’intérêt faunistique et floristique du site.

Enfin, le Schéma de Cohérence Ecologique identifie les espaces agricoles ceinturant la commune comme « mosaïque agricole remarquable ». La politique communale en matière d’environnement sera donc pérennisée (plantation de haies, protection des espaces boisés…) car elle correspond tout à fait aux objectifs de préservation des « éléments d’intérêt majeur » du SRCE. Pour rappel, les mosaïques agricoles sont des territoires agricoles de plus de 200 hectares d’un seul tenant, abritant au moins 10% de bosquets (y compris des vergers) et 10% de milieux herbacés (prairies, friches, etc.). Ces secteurs concentrent une partie de la biodiversité des territoires ruraux. Le maintien des bosquets et d’une proportion importante d’espaces herbacés constitue un enjeu important. Elles peuvent relever de réglementation diverse (consommation des terres agricoles, défrichement, etc.). Le maintien de leurs fonctionnalités doit être recherché.

Traduction règlementaire

Les zones humides de classe 2 présentes sur le finage ont été identifiées et bénéficient d’une règlementation très stricte et d’un zonage particulier (Nzh) qui assureront leur protection.

Il en est de même pour l’ENS de la Butte de Montassis. Le zonage et le règlement ont été adaptés afin de bien prendre en compte ses caractéristiques et assurer sa protection.

Enfin, « la mosaïque agricole » répertorié par le SDRIF a été intégrée dans la traduction règlementaire. Ainsi, les bosquets et haies ont été préservés (EBC, 151-19 du CU). De plus, l’Orientation d’Aménagement et de Programmation du PAPM a intégré cette thématique. Ainsi, les bosquets seront préservés et participeront à l’aménagement paysager et environnemental du secteur.

Orientation 3 : Protéger et mettre en valeur la ressource en eau sur la commune (Trame bleue)

Objectifs

L’eau est omniprésente sur le territoire de Chauconin-Neufmontiers constituant une trame bleue étendue et continue (Ru de Rutel, Ru de Bourdeau). Elle matérialise un corridor écologique de qualité à préserver. Les zones humides associées à ces cours d’eaux occupent une partie non négligeable du territoire, dont une qui est accolée à la trame urbaine. Sa protection et sa valorisation sont nécessaires afin de pérenniser la biodiversité et les essences locales.

L’eau présente également un risque pour la population, comme sont venues le rappeler les inondations de l’été 2018. Les élus souhaitent donc que ce risque soit intégré dans le PLU et que toutes les dispositions possibles soient prises pour limiter son impact.

Traduction règlementaire

Les ripisylves des rus ont été identifiées et classées en zone naturelle, ce qui permettra de bien matérialiser et de protéger le corridor écologique qu’elles constituent. Le règlement interdit d’ailleurs les constructions situées à moins de 5 mètres des berges des cours d’eau

Les zones humides quant à elles bénéficient d’un zonage et d’une règlementation spécifiques assurant leur pérennité (constructibilité limitée, …)

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Elaboration du PLU. Pièce 1: Rapport de présentation

Enfin, le règlement interdit, dans les zones U à dominante habitat, toute construction trop proche des berges des cours d’eau.

Orientation 4 : Préserver la présence végétale en milieu urbain

Objectifs

Les élus souhaitent protéger l’environnement et les paysages présents sur le territoire communal. En la matière, ils ont déjà œuvré pour la replantation de haies au cœur des espaces agricoles.

La trame urbaine se caractérise par une abondance d’espaces verts qui assurent une ambiance bucolique et forment une ceinture végétale et de véritables poumons verts en cœur de bourg comme par exemple près de la mairie, le parc du château, la coulée verte des Coteaux, la ripisylve du Ru de Rutel... On y retrouve une végétation associée aux milieux humides, des espaces boisés et quelques vergers parsemés qui contribuent à la diversité végétale. Ces espaces verts participent également à l’homogénéité de la trame urbaine et il est nécessaire d’assurer leur maintien.

Traduction règlementaire

Les parcs et fonds de jardins participant à l’ambiance végétale régnant sur la commune ont été identifiés de plusieurs façons : - En N lorsqu’ils sont fortement boisés, qu’ils occupent une superficie importante, et qu’il n’est pas souhaitable d’avoir des constructions supplémentaires. - Au titre de l’article 151-19 du CU lorsqu’ils ont une fonction de jardin d’agrément et qu’ils matérialisent une continuité d’usage avec l’habitation. Dans ce cas, quelques constructions sont autorisées, mais elles sont limitées en nombre, en hauteur et en superficie. Ces traductions règlementaires permettent de pérenniser la couronne végétale ceinturant le village et maintenir les poumons verts identifiés.

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Elaboration du PLU. Pièce 1: Rapport de présentation

Les Orientations d’Aménagement et de Programmation

L’ensemble des Orientations d’aménagement et de programmation (OAP) apporte une réponse à la problématique du logement des personnes permettant de diversifier l’offre de logements, de lutter efficacement contre l’étalement urbain et les émissions de gaz à effet de serre.

La commune a mis en place 3 orientations d’aménagements sur les secteurs présentant de réels enjeux. 2 sont à vocation habitat tandis que celui des « Grands Rayons » est à vocation économique (PAPM) : - OAP du Pré Bourdeau (habitat) - OAP du Chemin du Pâtis de l’Hôpital (habitat) - OAP des Grands Rayons (économique)

Les secteurs d’habitat ont été choisis car situés à proximité immédiate du centre bourg et des réseaux. L’orientation du Pré Bourdeau constitue la finalisation d’une opération commencée en 2013. Ils permettent également de prévoir une urbanisation concentrique et réfléchie tout en participant à la densification de la trame urbaine actuelle. Le secteur des Grands Rayons correspond au développement économique porté par la Communauté d’Agglomération du Pays de Meaux. Ce projet est conforme aux orientations du SDRIF qui avait identifié sur ce secteur un potentiel de consommation foncière à vocation économique de 150 hectares maximum (6 pastilles orange représentant 25 hectares chacune).

Orientation n°1 : Le Pré Bourdeau

L’OAP du Pré Bourdeau matérialise la dernière tranche du lotissement éponyme. Toutefois, les élus ont inséré tout un ensemble de prescriptions supplémentaires afin que cette OAP et l’aménagement de ce secteur répondent aux objectifs du SDRIF.

De ce fait, ce secteur sera aménagé en respectant les prescriptions suivantes:

Comme indiqué dans le règlement mais également dans le schéma de principe, une attention particulière sera portée sur la qualité de l’insertion architecturale, urbaine et paysagère proposée sur le secteur. En matière de transition paysagère, celle-ci sera assurée par une frange végétale et les essences devront être choisies dans la liste annexée au règlement. Concernant le bâti, les futures constructions devront présenter un équilibre volumétrique et altimétrique ainsi qu’une harmonie architecturale avec les constructions avoisinantes. En cas de toiture terrasse, celle-ci sera végétalisée.

Correspond à l’orientation 4 de l’axe 1 du PADD : Perpétuer la qualité architecturale de la commune

Correspond à l’orientation 1 de l’axe 2 du PADD: Maintenir les caractéristiques paysagères et les cônes de vue

Correspond à l’orientation 4 de l’axe 2 du PADD : Préserver la présence du végétal en milieu urbain.

Concernant la qualité environnementale et la prévention des risques, la gestion des eaux de pluie devra être assurée au sein du périmètre de l’OAP par l’intermédiaire de bassins de rétention et de noues qui bénéficieront d’aménagements paysagers, et qui devront être conçus pour être raccordés aux aménagements déjà existants (talus par exemple). En plus d’assurer la gestion des eaux pluviales, ces équipements participeront à la qualité du cadre de vie et ainsi présenter une double fonction.

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Elaboration du PLU. Pièce 1: Rapport de présentation

Correspond à l’orientation 3 de l’axe 1 du PADD : Développer les équipements et mettre en valeur les espaces publics

Correspond à l’orientation 3 de l’axe 2 du PADD: Protéger et mettre en valeur la ressource en eau sur la commune (Trame bleue)

Correspond à l’orientation 4 de l’axe 2 du PADD : Préserver la présence du végétal en milieu urbain.

Le stationnement sera obligatoirement créé au sein du périmètre de l’OAP et de manière suffisante par rapport à l’opération envisagée et à l’utilisation qui en sera faite.

Correspond à l’orientation 2 de l’axe 1 du PADD : Développer les modes de déplacements doux

Correspond à l’orientation 5 de l’axe 2 du PADD : Préserver l’activité agricole

La trame douce devra permettre une connexion fonctionnelle, continue et sécurisée aux espaces publics de la zone mais également vers les arrêts de bus de la mairie et du tabac et vers les équipements structurants tels que le groupe scolaire, la mairie ainsi que la future zone UE. En ce sens, elle devra être adaptée aux personnes à mobilité réduite.

Correspond à l’orientation 2 de l’axe 1 du PADD : Développer les modes de déplacements doux

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Elaboration du PLU. Pièce 1: Rapport de présentation

Orientation n°2 : Le Chemin du Pâtis de l’Hôpital

La zone du Chemin du Pâtis de l’Hôpital représente une superficie de 3 547m². Bien que de petite taille, ce secteur est situé à un endroit stratégique car proche des transports en communs. De plus, il matérialise une frange urbaine de la commune et son aménagement doit prendre en compte cette situation fragile afin d’assurer une intégration paysagère et environnementale qualitative du projet.

Afin d’optimiser la surface disponible et de répondre à la densité minimale de 30 logements par hectare, la typologie proposée sera majoritairement de type collectif ou semi collectif.

Correspond à l’orientation 2 de l’axe 1 du PADD : Lutter contre l’étalement urbain

Correspond à l’orientation 2 de l’axe 1 du PADD : Assurer une mixité sociale

Pour garantir le cadre de vie des habitants présents et futurs, une attention particulière sera apportée sur l’implantation du bâti. Ainsi, les futures constructions seront préférentiellement implantées côté route d’Iverny et chemin du Pâtis. Cette prescription permettra de maintenir un espace de respiration entre les différents bâtiments d’habitation existants et à venir, au sein duquel sera aménagé un espace vert et le stationnement.

Correspond à l’orientation 3 de l’axe 1 du PADD : maintenir le cadre de vie des habitants

Correspond à l’orientation 4 de l’axe 1 du PADD : Perpétuer la qualité architecturale de la commune

Correspond à l’orientation 4 de l’axe 2 du PADD: Préserver la présence végétale en milieu urbain

Au niveau de l’intégration du bâti, la transition paysagère entre l’espace agricole et le périmètre d’aménagement sera assuré par la création d’une frange végétale dont les essences la composant seront choisies dans la liste annexée au règlement. Afin d’éviter toute sensation de confinement, cette frange prendra plutôt la forme d’un accompagnement végétal peu dense matérialisé par quelques arbres de moyenne et haute tige plutôt qu’une haie. En cas d’adoption de toitures terrasses, celles-ci seront obligatoirement végétalisées.

Correspond à l’orientation 4 de l’axe 1 du PADD : Perpétuer la qualité architecturale de la commune

Correspond à l’orientation 1 de l’axe 2 du PADD: Maintenir les caractéristiques paysagères et les cônes de vue

Correspond à l’orientation 4 de l’axe 2 du PADD : Préserver la présence du végétal en milieu urbain.

Afin d’éviter l’effet de masse que pourrait provoquer la construction d’un ensemble de logements collectifs, une rupture de la volumétrie et de l’altimétrie du bâtiment sera proposée. De plus, le bâtiment en retrait du Chemin d’Iverny devra être limité à deux niveaux d’habitation.

Correspond à l’orientation 4 de l’axe 1 du PADD : Perpétuer la qualité architecturale de la commune

La superficie de la parcelle permet difficilement la gestion des eaux de pluie par un système de bassins et/ou de noues. Ainsi, il a été décidé que toutes les aires de stationnement devront être composées d’un revêtement perméable.

Correspond à l’orientation 3 de l’axe 1 du PADD : Développer les équipements et mettre en valeur les espaces publics

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Elaboration du PLU. Pièce 1: Rapport de présentation

Correspond à l’orientation 4 de l’axe 2 du PADD : Préserver la présence du végétal en milieu urbain.

Correspond à l’orientation 3 de l’axe 2 du PADD: Protéger et mettre en valeur la ressource en eau sur la commune (Trame bleue)

Ces aires de stationnement devront correspondre aux besoins de l’aménagement envisagé et ne pourront être créées hors du périmètre de l’orientation d’aménagement.

Correspond à l’orientation 2 de l’axe 1 du PADD : Lutter contre l’étalement urbain

Correspond à l’orientation 5 de l’axe 2 du PADD : Préserver l’activité agricole

Une trame douce sera adaptée aux personnes à mobilité réduite et devra obligatoirement être matérialisée et sécurisée de la zone jusqu’à l’arrêt de bus du tabac. Elle devra également être raccordée à la trame existante afin d’assurer la connexion du secteur avec le reste de la commune, en particulier les équipements structurants tels que la mairie, les écoles et les futures aménagements à côté du groupe scolaire.

Correspond à l’orientation 2 de l’axe 1 du PADD : Développer les modes de déplacements doux

Afin de respecter la mixité sociale et fonctionnelle qui s’impose à la commune, il a été décidé que l’ensemble du projet serait constitué de logements sociaux.

Correspond à l’orientation 2 de l’axe 1 du PADD : Assurer une mixité sociale

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Elaboration du PLU. Pièce 1: Rapport de présentation

Orientation n°3 : Les Grands Rayons

A la fois entrée de ville sud et futur pôle économique de la commune, le secteur des Grands Rayons est un espace d’une superficie de 39.9 hectares, appelé à un réaménagement global pour poursuivre la structuration économique déjà engagée le long des axes routiers structurants à l’ouest de Meaux par l’intermédiaire du Parc d’Activités du Pays de Meaux (PAPM).

Cette zone répond à l’orientation 1 de l’axe 1 du PADD «pérenniser l’activité économique dynamique de la commune »

L’aménagement de cet espace, situé en continuité immédiate avec le PAPM existant, permettra de compléter la façade économique le long des axes RN3/RD5/RD1005 et de composer une entité urbaine cohérente par le biais d’une programmation économique diversifiée.

Afin de préserver l’environnement et permettre la bonne insertion urbaine de qualité, l’aménagement du site devra prendre en compte des enjeux transversaux : paysage, environnement, urbain, architectural, circulation, accessibilité.

Performance énergétique des bâtiments

Afin d’oeuvrer en faveur d’un urbanisme durable, les nouvelles constructions devront faire l’objet d’une conception bioclimatique favorisant les apports solaires passifs et la limitation des déperditions énergétiques. La conception devra notamment permettre de limiter les ombres portées entre les bâtiments.

Les bâtiments d’activités présenteront de bons niveaux de performance énergétique et favoriseront l’utilisation des énergies renouvelables. Dans le cas d’une opération d’ensemble, la mutualisation des approvisionnements en énergie et un éventuel raccordement aux réseaux existants devront être étudiés.

Les espaces disponibles en toiture des bâtiments d’activités pourront être valorisés pour :

- L’éclairage naturel des espaces intérieurs ; - Et/ou la création d’une toiture végétalisée sur des surfaces aisées à entretenir (vocation paysagère et/ou gestion des eaux) ; - Et/ou l’implantation de dispositifs solaires thermiques ou photovoltaïques ; - Etc.

Répond à l’orientation 2 de l’axe 1 du PADD « assurer un urbanisme durable », à l’orientation 4.1 de l’axe 1 « perpétuer la qualité architecturale de la commune »

Gestion des eaux pluviales

Le site est sujet à un risque d’inondation par remontée de nappes élevé, son imperméabilisation implique alors une bonne gestion des eaux pluviales, avec un tamponnement en amont et à la parcelle. Ainsi, l’aménagement des parcelles devra dédier une superficie minimale du terrain traité en espaces verts de pleine terre et prévoir des modes de gestion des eaux pluviales alternatifs, si l’infiltration des eaux est rendue difficile suite aux conclusions des études techniques complémentaires sur le site.

Les aires de stationnements, les cheminements et les voiries pompiers devront privilégier la mise en place de revêtements perméables.

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Elaboration du PLU. Pièce 1: Rapport de présentation

Répond à l’orientation 3 de l’axe 2 du PADD « Protéger et mettre en valeur la ressource en eau sur la commune (Trame bleue)»

Gestion du bruit

La vocation de la zone, dédiée à l’activité économique, permet de limiter l’exposition des populations aux nuisances sonores, la fréquentation du site par la clientèle et les usagers étant supposé ponctuelle et diurne.

Néanmoins, afin d’assurer la qualité de l’aménagement et la réalisation d’une zone agréable à fréquenter pour les visiteurs mais également pour le personnel travaillant sur le site, les nuisances sonores liées au trafic des axes routiers (RN3/RD1005/RD5) seront prises en compte dans la conception et l’implantation des bâtiments afin d’en limiter les effets.

Répond à l’orientation 3.2 de l’axe 1 du PADD « lutter contre les nuisances»

Prise en compte des continuités écologiques

Enfin l’aménagement des espaces extérieurs prendra en compte les espaces verts essentiels dans une dynamique de mise en valeur de l’ensemble du site et de ses continuités écologiques en cohérence avec le SRCE.

Répond à l’orientation 3.1 de l’axe 1 du PADD « développer les équipements et mettre en valeur les espaces publics» ainsi qu’à l’orientation 2 de l’axe 2 «Assurer la préservation des zones sensibles et de la biodiversité (Trame Verte).

Organisation urbaine du site

Afin d’assurer la qualité de l’urbanisme, l’implantation des constructions devra respecter un recul minimal par rapport aux axes routiers adjacents (RN3/RD1005/RD5).

Un recul sera également imposé par rapport aux autres voies afin de limiter l’impact des gabarits des constructions sur l’espace public. Pour la création d’espace de respiration, ce même recul sera imposé par rapport aux limites séparatives.

Les espaces de respiration et marges de recul seront traités de manière qualitative (aménagements paysagers, cheminements doux) et participeront à la préservation de la trame verte au coeur et aux franges de la zone d’activités.

Répond à l’orientation 2.4 de l’axe 1 du PADD « développer les modes de déplacements doux », l’orientation 3 de l’axe 1« maintenir le cadre de vie des habitants », l’orientation 4.1 de l’axe 1 « perpétuer la qualité architecturale de la commune » et aux 4 orientation de l’axe 2 du PADD.

Insertion architecturale des futurs bâtiments

Afin d’assurer l’insertion des futures constructions dans l’environnement leurs hauteurs prendra en compte la topographie du site, sera maîtrisée et préservera les vues paysagères. Il s’agira plus particulièrement de ménager les hauteurs sur la façade ouest, pour limiter l’impact visuel du futur parc d’activités depuis le bourg, en y implantant prioritairement les bâtiments d’activités à destination des PME-PMI.

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Elaboration du PLU. Pièce 1: Rapport de présentation

De plus, les façades orientées vers les voies publiques ou privées devront limiter l’impression de volume par un travail sur :

- Les ouvertures justement proportionnées, - Les matériaux de plusieurs natures, - Des décrochements de volumes, - Etc.

En outre, les installations techniques feront l’objet d’une bonne insertion à la construction (coffrets, climatisation, espaces de stockage et arrière de bâtiment).

Enfin, une attention particulière devra être portée sur l’insertion visuelle des façades, de la signalétique et des enseignes commerciales. Les enseignes de façades devront être discrètes, conçues dans un souci d’ensemble, intégrées et proportionnées au gabarit de la construction.

Répond à l’orientation 4.1 de l’axe 1 du PADD « Perpétuer la qualité architecturale de la commune» et aux orientations 1 et 4 de l’axe 2 du PADD «Maintenir les caractéristiques paysagères et les cônes de vue » «Préserver la présence végétale en milieu urbain »

Intégration paysagère des espaces d’activités

L’aménagement du site tirera parti des éléments paysagers en présence, les valorisera, facilitant ainsi le dialogue entre la ville et la campagne.

Le végétal s’installera au coeur du site. Cette interpénétration végétale permettra de réaliser une transition douce avec le paysage environnant et deviendra le support de nouveaux usages : cheminements doux, noues paysagères, espace de loisir, jardins partagés, …

Les aménagements paysagers proposés seront marqués par la simplicité de leur traitement, du choix des matériaux et des végétaux utilisés (essences locales). Le traitement des alignements d’arbres privilégiera l’effet bosquet plutôt que les alignements aux essences végétales arbustives mono- spécifiques.

Des perspectives visuelles seront maintenues depuis le site vers les espaces agricoles ouverts, afin de permettre un échange et une mise en scène avec les espaces cultivés alentours. L’alternance entre les différents bâtiments d’activités et les vides offrira des perspectives visuelles vers l’extérieur du site.

Les aires de stationnement seront plantées à raison d’un arbre de haute tige pour 4 places de stationnement. Les parcs de stationnement et leurs voies d’accès situées à proximité des limites parcellaires devront être séparés par un traitement végétal adapté.

Enfin, la gestion des eaux pluviales par des techniques alternatives participera à la qualité paysagère du site. En plus de retenir les eaux de pluie, elle apportera une touche de végétation abondante de type zone humide (iris, roseaux, saules, graminées…) et participera à leur dépollution (une zone enherbée filtre les polluants). Elle fournira également un habitat pour la faune locale.

Répond à l’orientation 3.1 de l’axe 1 du PADD « développer les équipements et mettre en valeur les espaces publics » et aux 4 orientation de l’axe 2 du PADD.

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Elaboration du PLU. Pièce 1: Rapport de présentation

Accessibilité

Une attention particulière devra être portée à la desserte du site pour garantir la qualité de l’aménagement et de l’insertion urbaine.

L’accès à la zone devra se faire depuis la RN3 et la RD5 par deux accès mutualisés et sécurisés pour l’ensemble de la zone. La qualité de l’aménagement de ces deux points d’entrée/sortie est un élément essentiel pour favoriser la sécurité routière. Ces derniers devront être visibles et marqués :

- L’accès au nord sur la RD5 devra se faire à l’aide d’un giratoire comprenant l’élargissement à 2 voies des entrées nord et sud de la RD5, permettant de mieux répondre à la demande de trafic, - L’accès au sud depuis la RN3 se fera également grâce à l’aménagement d’un giratoire, la mise en 2x2 voies de la RN3 et l’évasement de la RD129. Une limitation de la vitesse à l’approche de ce giratoire est préconisée pour permettre un fonctionnement plus urbain sur ce secteur.

La desserte interne de l’ensemble du site devra s’effectuer via une voirie structurante située au coeur de la zone à urbaniser, véritable colonne vertébrale du nouveau parc d’activités. Les voiries de desserte des différents îlots devront se raccrocher à cette trame viaire principale afin de rationaliser les aménagements et limiter la perméabilisation des sols. Il conviendra d’être attentif au schéma de circulation interne et de faire respecter les vitesses pour de ne pas développer un flux de shunt au sein de la future zone d’activités.

Un mail piétonnier et une piste cyclable seront aménagés en lieu et place de l’actuel chemin Charrier pour assurer le raccordement du site à la trame existante et favoriser la fluidité des modes doux depuis les espaces urbains alentours vers cette nouvelle zone d’emplois. Le mail fera partie intégrante d’un réseau de cheminements doux à l’échelle du site. Ce maillage doux devra être conçu de manière cohérente avec l’emplacement des parcs de stationnement et des axes routiers afin d’offrir aux usagers la possibilité de se déplacer uniquement en mode actif au sein de la zone. Une attention particulière sera portée sur la sécurisation des traversées des piétonnes et cyclistes au niveau du croisement de la voirie structurante nord-sud et le mail piétonnier.

L’hypothèse de la création d’une passerelle au sud-est du secteur, prenant appui sur le cheminement doux est-ouest et garantissant la sécurité des traversées piétonnes au-dessus de la RD1005, permettra de développer des liens fonctionnels entre le centre-bourg de Chauconin-Neufmontiers et le centre commercial Les Saisons de Meaux.

L’aire de retournement des engins agricoles, aujourd’hui présente au sud-est du site, sera déplacée plus en amont du chemin agricole. La réalisation de cette nouvelle aire de retournement se fera en dehors des limites du futur parc d’activités, sur les terres agricoles, afin d’éviter les dysfonctionnements entre les usages agricoles de l’exploitant et les usages liés aux activités économiques.

Répond à l’orientation 2.4 de l’axe 1 du PADD « Développer les modes de déplacements doux », à l’orientation 3.2 de l’axe 1 « lutter contre les nuisances » et à l’orientation 5 de l’axe 1 « préserver l’activité agricole ».

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Elaboration du PLU. Pièce 1: Rapport de présentation

Le zonage

Les zones urbaines

Les zones urbaines ont été délimitées en tenant compte du SDRIF et conformément à l’Orientation 2 de l’axe 1 du PADD: Assurer un urbanisme durable.

Le MOS (Mode d’Occupation du Sol) en date de 2012 a également été pris comme référence pour la délimitation de l’ensemble du zonage.

UY1 UY2

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Elaboration du PLU. Pièce 1: Rapport de présentation

1.1 la zone UA

Chauconin La zone UA correspond aux parties les plus anciennes de la trame urbaine. Elle reprend les centres bourgs originels de Neufmontiers et Chauconin. Le bâti majoritairement implanté en front de rue avec des hauteurs régulières ponctuées quelquefois de bâtiments une peu plus élevés. C’est surtout l’homogénéité de l’ensemble bâti qui justifie le périmètre de la zone UA. Ces choix correspondent également à l’orientation 4 de l’axe 1 du PADD : « perpétuer la qualité architecturale de la commune ».

Cette zone est assez dense et possède un potentiel de densification non négligeable. Neufmontiers Toutefois, il est important de retirer de ce potentiel les espaces identifiés par un croisillon vert correspondent aux « jardins de l’habitat rural » (poste 16 du MOS).

A noter également que l’espace matérialisé par un cercle rouge est aujourd’hui occupé par 57 logements sociaux.

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Elaboration du PLU. Pièce 1: Rapport de présentation

1.2 la zone UB

Neufmontiers La zone UB comprend le reste des constructions d’habitation du bourg. L’objectif premier des zones UB du PLU est de limiter l’étalement urbain en se basant sur l’existant (orientation 2 de l’axe 1 du PADD).

Le potentiel de densification des zones UB est substantiel. Comme en zone UA, il faut retirer de ce potentiel les croisillons verts correspondant aux « jardins de l’habitat rural ».

De plus, il faut également soustraire les parcelles identifiées en rouge sur la carte et qui matérialisent les espaces consommés récemment et dont les constructions ne figurent pas encor au cadastre.

La zone UB correspond aux extensions urbaines de la commune qui se sont réalisées par l’intermédiaire d’opérations d’ensemble (lotissements) ou au « coup par coup ». On y recense majoritairement de l’habitat individuel type pavillonnaire.

Chauconin

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Elaboration du PLU. Pièce 1: Rapport de présentation

1.3 La zone UE

La zone UE délimite exclusivement les équipements collectifs ou de services publics présents ou à venir sur l’ensemble du territoire de Chauconin-Neufmontiers. Ce choix permet de les localiser rapidement sur le plan de zonage mais également d’assurer la spécificité de la zone.

Cette identification au plan de zonage correspond à l’orientation 3 de l’axe 1 du PADD : développer les équipements et mettre en valeur les espaces publics.

Les secteurs identifiés correspondent aux équipements sportifs (tennis) et au cimetière (1), au groupe scolaire (2), à la station d’épuration mais également au projet communal de développement des équipements (ceinture rouge sur la carte).

101

Elaboration du PLU. Pièce 1: Rapport de présentation

La zone UE comporte un sous-secteur nommé UEp (équipements pénitentiaires). Ce sous secteur correspond au centre pénitentiaire de Meaux-Chauconin. Ce classement se justifie par les besoins spécifiques inhérents à ce type d’installation.

Le zonege de la zone UEp intègre le projet d’extension de la prison relatif au quartier de préparation à la sortie (QPS). Il est délimité en bleu sur la carte.

1.4 La zone UY

Divisée en 2 sous-secteurs districts (UY1 et UY2), la zone UY correspond aux zones d’activités présentes sur le territoire de Chauconin-Neufmontiers.

La première (UY1) est à plutôt à vocation industrielle et artisanale tandis que la zone UY2 est essentiellement axée sur les activités commerciales avec la présence de Auchan, Decatlhlon, Leroy Merlin, Mac Donald… (Parc d’Activités du Pays de Meaux).

De plus, les bâtiments sont différents entre les deux zones, que cela soit au niveau des dimensions ou de la volumétrie, ce qui est une justification supplémentaire pour faire la distinction entre les deux.

La zone UY répond à l’orientation 1 de l’axe 1 du PADD : Pérenniser l’activité économique dynamique de la commune.

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Elaboration du PLU. Pièce 1: Rapport de présentation

Zone UY1 dite « zone de la Râperie ».

2

3

Zone UY2 : Parc d’Activités du Pays de Meaux

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Elaboration du PLU. Pièce 1: Rapport de présentation

Les zones à urbaniser

1.1 Les zones 1AUa et 1AUb

La zone 1AU correspond aux secteurs réservés au développement de l’habitat. La commune a effectué deux distinctions au niveau de cette zone.

Ainsi a été identifié un sous secteur 1AUa qui est réservé au à l’achèvement du lotissement « du pré Bourdeau ».

Un autre sous-secteur référencé 1AUb a également été créé qui correspond au chemin du Pâtis de l’Hôpital.

La différenciation entre les deux zones se justifie par la typologie des logements qui y seront créés. Le secteur du pré Bourdeau respectera le plan d’aménagement qui avait été prévu lors de son lancement et la deuxième phase verra la construction de logements de type pavillons ou maisons de ville. Par contre, la densité devra au minimum être de 20 logements à l’hectare.

Le secteur du chemin du Pâtis de l’Hôpital sera lui plutôt orienté vers du collectif ou semi collectif, et 100% des logements créées seront des logements sociaux. De plus, la densité sera de l’ordre de 30 logements à l’hectares.

Ces zones 1AU s’inscrivent dans la continuité du bâti existant et respecte la trame urbaine actuelle. Il s’agit plus d’une densification de la trame existante et non d’un véritable extension.

1AUb

1AUa

Ces deux zones répondent à l’objectif 2 de l’axe 1 du PADD « Assurer un urbanisme durable » et à l’orientation 5 de l’axe 1 « préserver l’activité agricole »

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Elaboration du PLU. Pièce 1: Rapport de présentation

1.2 La zone 1AUy

La zone 1AUy correspond au secteur de développement du Parc d’Activités du Pays de Meaux.

Situé en prolongation de la première tranche, ce secteur est voué à accueillir des activités commerciales, logistiques, … et à devenir à court terme l’in des poumons économique de la Communauté d’Agglomération du Pays de Meaux.

D’une superficie de 39.89 hectares, ce secteur ce situe entièrement sur des terres actuellement agricoles. Il bénéficie d’une Orientation d’Aménagement et de Programmation destinée à atteindre les objectifs visés par le PLU et assurer la compatibilité avec le SDRIF et le SRCE Ile de France.

Cette zone 1AUy correspond à l’orientation 1 de l’axe 1 du PADD « pérenniser l’activité économique dynamique de la commune ».

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Elaboration du PLU. Pièce 1: Rapport de présentation

1.3 La zone 2AU

La zone 2AU concerne l’espace agricole situé entre le centre pénitentiaire et le Parc d’Cativités du Pays de Meaux.

Enclavée, cette zone est vouée à être urbanisée à plus ou moins longs termes pour accueillir des activités économiques.

Occupée aujourd’hui par des espaces agricoles interstitiels, la zone 2AU fera l’objet d’une ouverture à l’urbanisation par l’intermédiaire d’une modification.

Aucun projet n’est suffisamment avancé aujourd’hui pour justifier un classement en 1AU, mais elle fait partie du potentiel ouvert des « pastilles orange »du SDRIF

De plus, des réflexions sont actuellement menées pour y développer la section aéronautique du lycée Pierre de Coubertin ainsi qu’un redéploiement de l’hôpital d’Orgemont.

Pour l’ensemble de ces raisons, il a été décidé de classer cette zone en 2AU

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Elaboration du PLU. Pièce 1: Rapport de présentation

Les zones naturelles

Comme cela a été expliqué dans le diagnostic et l’état initial de l’environnement, Chauconin- Neufmontiers possède une véritable richesse environnementale.

De ce fait, un certain nombre de secteurs ont été classés en zone agricole afin de préserver cet environnement et en assurer la pérennité.

Plusieurs sous secteurs ont ainsi été créés répondant aux spécificités particulières du territoire communal.

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Elaboration du PLU. Pièce 1: Rapport de présentation

1.1 La zone N

Elle correspond aux grands ensembles boisés, aux parcs arborés, aux espaces pâturés ainsi qu’aux ripisylves longeant les cours d’eau. En plus d’assurer la protection des corridors écologiques constitués par ces entités, le zonage en N permet de limiter voire interdire toute construction, ce qui assure une protection idéale de l’environnement.

La zone N répond aux 4 orientations de l’axe 2 du PADD.

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Elaboration du PLU. Pièce 1: Rapport de présentation

1.2 Le sous-secteur Nh

Ces sous zones permettent exceptionnellement d’offrir un potentiel constructible très limité aux constructions déjà présentes. Au nombre de trois, ils concernent tous un parc ou une grande propriété. Le but est ici de pouvoir accueillir des extensions, annexes ou dépendances directement liées à la construction existante (habitat ou hébergement touristique). L’emprise au sol, la hauteur et le nombre de ces constructions sont limités.

Le sous secteur Nh répond à l’orientation 4 de l’axe 2 du PLU « assurer la présence végétale en milieu urbain »

1.3 Le sous-secteur Nl

Egalement au nombre de trois, ces sous secteurs sont très spécifiques et correspondent aux zones réservées au développement des équipements de sports. Ainsi, ont été classés en Nl le terrain de football, le terrain adjacent en vue d’une éventuelle extension et le terrain situé au centre du lotissement du Clos Lignon pour l’installation d’un city stade ou d’un équipement équivalent.

Le sous secteur Nl répond à l’orientation3 de l’axe 2 du PLU « développer les équipements et mettre en valeur les espaces publics ».

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Elaboration du PLU. Pièce 1: Rapport de présentation

1.4 Le sous-secteur Np

Il correspond au périmètre de l’Espace Naturel Sensible constitué par la butte de Montassis. Cet espace est remarquable mais également très fragile. Pour en assurer la protection et la pérennité, les élus ont décidé de le classer en zone Np et d’y interdire toute construction.

Le sous secteur Np répond à l’orientation 6 de l’axe 1 du PADD « promouvoir l’activité touristique sur le sol communal » ainsi qu’à l’orientation 2 de l’axe 2 « Assurer la préservation des zones sensibles et de la biodiversité ».

1.5 Le sous-secteur Nzh (zones humides)

La commune comprend des zones humides de classe 2. Celles-ci sont intégrées dans le règlement graphique suivant le plan établi par la DRIEE. Le règlement comprend les prescriptions nécessaires pour assurer leur préservation, conformément à l’orientation 2 de l’axe 2 du PADD « Assurer la préservation des zones sensibles et de la biodiversité » ainsi que l’orientation 3 « protéger et mettre en valeur la ressource en eau sur la commune ».

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Elaboration du PLU. Pièce 1: Rapport de présentation

Les zones agricoles (A)

Les zones agricoles occupent plus de 80% de la superficie du territoire communal (1420.67 hectares).

Cette importance témoigne du dynamisme de l’activité à Chauconin-Neufmontiers.

La délimitation des zones agricoles (jaune pour le A et orange pour le Anc) a été réalisée en s’appuyant sur le registre agricole parcellaire graphique de 2017. Ainsi, l’utilisation des sols a été intégrée au zonage afin d’avoir un zonage qui corrsponde au mieux à la réalité.

Toutefois, les élus ont intégrés le périmètre de protection de la Grande Tombe qui occupe la moitié nord du territoire et ont décidés de classser les espaces concernés en « agricole non constructible ». Ce classement n’empêche en aucun cas l’activité agricole mais interdit toute construction.

Au final, le zonage de la zone A répond à l’rientation 5 de l’axe 1 du PADD « préserver l’activité agricole » ainsi qu’ à l’orientation 1 de l’axe 2 « maintenir les caractéristiques paysagères et les cônes de vue »

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Elaboration du PLU. Pièce 1: Rapport de présentation

Les Espaces Boisés Classés

Extrait de l’article L113-1 du Code de l’urbanisme :

« Les plans locaux d’urbanisme peuvent classer comme espaces boisés, les bois, forêts, parcs à conserver, à protéger ou à créer, qu’ils relèvent ou non du régime forestier, enclos ou non, attenant ou non à des habitations. Ce classement peut s’appliquer également à des arbres isolés, des haies ou réseaux de haies, des plantations d’alignements. » L’article L113-1 du Code de l’urbanisme interprète la volonté du Conseil municipal de garantir la pérennité des espaces naturels conformément à l’orientation 2 de l’axe 2 du PADD « assurer la préservation des zones sensibles et de la biodiversité ».

L’ensemble des Espaces boisés classés identifiés sur le zonage du POS ont été repris sur le plan de zonage du présent PLU, exceptés ceux situés à l’ouest. En effet, ces derniers se matérialisent par des peupleraies et leur classement en EBC nuit à leur exploitation, ce qui est contraire à l’orientation 5 de l’axe 1 du PADD « préserver l’activité agricole ». Toutefois, ces espaces bénéficient toujours d’un classement en zone naturelle et le petit bosquet situé au nord a été classée en EBC.

Classement au POS Classement au PLU

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Elaboration du PLU. Pièce 1: Rapport de présentation

Classement au POS Classement au PLU

L151-15 du CU

Article L151-15 du Code de l’urbanisme :

« Le règlement peut délimiter, dans les zones urbaines ou à urbaniser, des secteurs dans lesquels, en cas de réalisation d'un programme de logements, un pourcentage de ce programme est affecté à des catégories de logements qu'il définit dans le respect des objectifs de mixité sociale. »

La mise en application de l’article L151-15 du CU découle de l’orientation 2 de l’axe 1 du PADD « assurer une mixité sociale». Le choix de cette mise en application résulte de la volonté communale d’atteindre rapidement l’objectif minimale imposé par l’article 55 de la loi SRU. Bien que la commune

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Elaboration du PLU. Pièce 1: Rapport de présentation

ne soit plus soumise à cette loi depuis le 24 novembre 2018, les élus souhaitent travailler sur le développement de l’habitat social.

Cette prescription concerne l’ensemble des zones urbaines et à urbaniser à l’exception des zones UE destinées aux équipements collectifs ou de services publics et des zones UY et AUy qui elles sont réservées à l’activité économique.

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Elaboration du PLU. Pièce 1: Rapport de présentation

L151-23 du CU

Article L151-23 du Code de l’urbanisme :

« Le règlement peut identifier et localiser les éléments de paysage et délimiter les sites et secteurs à protéger pour des motifs d'ordre écologique, notamment pour la préservation, le maintien ou la remise en état des continuités écologiques et définir, le cas échéant, les prescriptions de nature à assurer leur préservation. Lorsqu'il s'agit d'espaces boisés, il est fait application du régime d'exception prévu à l'article L. 421-4 pour les coupes et abattages d'arbres.

Il peut localiser, dans les zones urbaines, les terrains cultivés et les espaces non bâtis nécessaires au maintien des continuités écologiques à protéger et inconstructibles quels que soient les équipements qui, le cas échéant, les desservent. »

La mise en application de l’article L151-23 du Code de l’urbanisme résulte de la traduction règlementaire des objectifs suivants : l’objectif 1 de l’axe 2 du PADD «Maintenir les caractéristiques paysagères et les cônes de vue» et l’objectif 2 de l’axe 2 du PADD «Assurer la préservation des zones sensibles et de la biodiversité (Trame Verte)».

Au plan de zonage, cela se traduit par l’identification des haies existantes principalement le long des chemins d’exploitation.

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Elaboration du PLU. Pièce 1: Rapport de présentation

L151-41 du CU

Extrait de l’article L151-41 du Code de l’urbanisme :

« Le règlement peut délimiter des terrains sur lesquels sont institués : 1° Des emplacements réservés aux voies et ouvrages publics dont il précise la localisation et les caractéristiques ; 2° Des emplacements réservés aux installations d'intérêt général à créer ou à modifier ; 3° Des emplacements réservés aux espaces verts à créer ou à modifier ou aux espaces nécessaires aux continuités écologiques ; 4° Dans les zones urbaines et à urbaniser, des emplacements réservés en vue de la réalisation, dans le respect des objectifs de mixité sociale, de programmes de logements qu'il définit »

La mise en application de l’article L151-41 du CU traduit les objectifs suivants : l’objectif 2 de l’axe 1 du PADD « assurer un urbanisme durable » et l’objectif 3 de l’axe 1 du PADD « maintenir le cadre de vie des habitants ».

N° Superficie Destination 1 682 m² Aménagement d’un giratoire 2 562 m² Elargissement de la route 3 1 667 m² Création de logements sociaux 4 1 403 m² Création de logements sociaux 5 466 m² Création de logements sociaux 6 4 036 m² Création de logements sociaux

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Elaboration du PLU. Pièce 1: Rapport de présentation

L151-11 du CU

Extrait de l’article L151-11 du Code de l’urbanisme :

Dans les zones agricoles, naturelles ou forestières, le règlement peut :

1° Autoriser les constructions et installations nécessaires à des équipements collectifs dès lors qu'elles ne sont pas incompatibles avec l'exercice d'une activité agricole, pastorale ou forestière du

terrain sur lequel elles sont implantées et qu'elles ne portent pas atteinte à la sauvegarde des espaces naturels et des paysages ;

2° Désigner, en dehors des secteurs mentionnés à l'article L. 151-13, les bâtiments qui peuvent faire l'objet d'un changement de destination, dès lors que ce changement de destination ne compromet pas l'activité agricole ou la qualité paysagère du site. Le changement de destination est soumis, en zone agricole, à l'avis conforme de la commission départementale de la préservation des espaces agricoles, naturels et forestiers prévue à l'article L. 112-1-1 du code rural et de la pêche maritime, et, en zone naturelle, à l'avis conforme de la commission départementale de la nature, des paysages et des sites.

Dans ce cadre, la commune a identifiée plusieurs bâtiments au sein desquels la création de logement sera possible. D’une superficie totale de 1900 m², les 6 bâtiments identifiés (en rouge sur la carte) peuvent accueillir environs 32 logements avec une moyenne de 60 m² par logement.

Cela répond à l’objectif 2 de l’axe 1 du PADD « assurer un urbanisme durable » ainsi que l’orientation 6 de l’axe 1 « promouvoir l’activité touristique sur le sol communal » (transformation en gîtes ou chambres d’hôte)

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Elaboration du PLU. Pièce 1: Rapport de présentation

Superficie des zones du PLU

Zone Superficie en ha Superficie en % UA 20.12 1.16 UB 39.79 2.29 UE 7.87 0.45 UEp 17.7 1.01 UY1 3.78 0.22 UY2 43.65 2.62 1AUa 1.9 0.11 1AUb 0.35 0.02 1AUy 39.89 2.29 2AU 6.77 0.39 N 66.31 3.81 Nh 1.74 0.1 Nl 2.79 0.16 Np 45.26 2.6 Nzh 6.79 0.39 A 811.09 46.03 Anc 623.2 36.35 Total zones U 132.91 7.75 Total zones 42.14 2.42 1AU Total zone 2AU 6.77 0.39 Total zones A 1434.29 82.38 Total zones N 122.89 7.06 TOTAL 1739 100

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Elaboration du PLU. Pièce 1: Rapport de présentation

Le règlement

Zone UA

Secteurs d’habitation à forte densité, présentant une architecture type du pays de Meaux, situés au niveau des centres historiques des villages de Chauconin et Neufmontiers.

Prescriptions Justifications Article 1

Toutes Vise à interdire les constructions et installations qui ne sont pas compatibles avec la vocation résidentielle de la zone, pour des motifs de pollutions visuelles, sonores ou générés par des activités à risques.

Article 2

1. Vise à interdire les constructions et installations autres que celles énumérées dans le tableau et qui ne sont pas compatibles avec la vocation résidentielle de la zone, pour des motifs de pollutions visuelles, sonores ou générés par des activités à risques.

2. Vise à autoriser les constructions et installations particulières qui peuvent être compatibles avec la vocation résidentielle de la zone, à la condition de respecter certaines règles. Ainsi, les commerces et les constructions liées à l’artisanat peuvent être autorisées à condition de ne pas dépasser 350 m² d’emprise au sol. Cette règle permet d’avoir de petites unités commerciales ou artisanale en rapport avec les besoins et la vocation première de la zone.

Permet également de protéger les parcs et fonds de jardins identifiés au zonage, conformément à l’orientation 4 de l’axe 2 du PADD « préserver la présence végétale en milieu urbain »

Article 3

Toutes Vise à imposer une part de logements sociaux en cas de création de 3 logements et plus. La limite de 1 500 m² a été prise pour imposer 35% ou 50% de logements sociaux afin de permettre la création d’un maximum d’unité sans pour autant créer une « guetthorisation » d’une partie de la population

Permet de répondre aux objectifs du SDRIF et du PLH Permet aussi de répondre à l’orientation 2.2 de l’axe 1 du PADD « Assurer une mixité sociale ».

Article 4

1. Vise à règlementer l’implantation ainsi que la volumétrie des futures constructions afin que celles-ci soit en rapport avec l’environnement qui les entourent. Ainsi la règlementation par rapport à l’alignement permet de maintenir la

continuité du front bâti et la densité observée au sein de la zone.

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Elaboration du PLU. Pièce 1: Rapport de présentation

2. L’interdiction des constructions en troisième rideau se justifie pour maintenir la configuration actuelle de la trame urbaine. L’interdiction d’ériger des constructions à moins de 30m du ru de Rutel et 10m du Ru du Bourdeau s’explique par la volonté des élus de protéger les rives des cours d’eau et de limiter les risques liés aux inondations.

La règlementation de l’implantation des piscines vise à limiter les conflits de

voisinage provoqués par le bruit. L’obligation de s’implanter sur au moins une limite séparative permet de conforter la densité observé et de maintenir la continuité du front bâti 3. La règlementation des constructions sur une même propriété vise à maintenir un passage pour les véhicules de secours si besoin mais également pour éviter d’avoir une implantation désordonnée et trop dense du bâti.

4. La limitation des hauteur en premier rang permet de maintenir une homogénéité dans les hauteurs observées sur le front bâti. Une plus grande souplesse a été donné en secong rang afin de faciliter la densification du bâti sans nuire à la perception générale de la zone.

Les élus répondent ainsi à l’orientation 4.1 de l’axe 1 du PADD « Perpétuer la qualité architecturale de la commune »

5. En ne règlementant pas l’emprise au sol, la commune permet la densification de la zone conformément aux prescriptions du SDRIF et à l’orientation 2.1 de l’axe 1 du PADD « lutter contre l’étalement urbain »

Article 5

Afin de faciliter l’utilisation des énergies renouvelables, les dispositifs techniques permettant leur production sont autorisés à condition d’être intégrés dans la composition d’ensemble. Répond à l’orientation 2.6 de l’axe 1 du PADD « faciliter les énergies renouvelables »

1. Vise à règlementer les aspects extérieurs des constructions et installations afin

que celles-ci respectent les caractéristiques du bâti existant. Il a donc été fixé, pour les toitures, un degré de pente à respecter ainsi que des aspects et des teintes. Dans la même logique d’homogénéité, l’alignement des fenêtres de toit a été règlementé. 2. Concernant les façades, les règles fixées visent à préserver les caractéristiques architecturales observées dans le tissu ancien. C’est la raison pour laquelle l’utilisation de la tôle est interdite, tout comme la suppression des éléments décoratifs. Dans la même logique, les élus refusent l’emploi à nu des matériaux destinés à être recouverts.

3. Enfin la constitution des clôtures et leurs hauteurs a été règlementée de telle sorte qu’elles s’inscrivent dans la continuité de l’existant. C’est la raison pour laquelle les plaques de béton sont interdites (palplanches)

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Elaboration du PLU. Pièce 1: Rapport de présentation

Les élus répondent ainsi à l’orientation 3 de l’axe 1 du PADD « maintenir le cadre de vie des habitants » ainsi qu’à l’orientation 4.1 de l’axe 1 « Perpétuer la qualité architecturale de la commune »

Article 6

1. Imposer un pourcentage de surface non imperméabilisée permet de garantir la gestion des eaux de pluie à la parcelle. Cela permet également de maintenir un degré de végétalisation au sein du tissu urbain le plus dense de la commune. Il a été établi de manière à respecter ces deux principes sans empêcher la densification du bâti existant.

Le règlement répond ainis à l’orientation 3 de l’axe 1 du PADD « maintenir le cadre de vie des habitants », mais également à l’orientation 3 de l’axe 2 «Protéger et mettre en valeur la ressource en eau sur la commune » et l’orientation 4 de l’axe 2 « Préserver la présence végétale en milieu urbain ». Compatibilité également avec le SDAGE

2. Imposer des essences pour les plantations permet de limiter la prolifération des espèces invasives et répond à un objectif de santé publique.

3. Cette règlementation permet d’assurer la pérennité des haies identifiées au titre de l’article 151-23 et maintenir les corridors écologiques dits « en pas japonais » conformément au SRCE.

Les élus répondent également aux orientations 1 et 2 de l’axe 2 du PADD «Maintenir les caractéristiques paysagères et les cônes de vue », «Assurer la préservation des zones sensibles et de la biodiversité (Trame Verte) »

Article 7

1. La règlementation en matière de stationnement mise en place dans les dispositions générales est stricte. Elle permet toutefois la densification du tissu urbain. Il est imposé des places déstinées aux vélos lors d’opération de plus de 400 m² de superficie de plancher (collectif). Il a été imposé au moins deux places de stationnement pour voitures lors de la création d’un nouveau logement sauf en cas de logement locatif social. Les bornes de recharge pour véhicules électriques sont également imposées à hauteur de 10% lors d’opérations d’ensemble imposant un certain nombre de places de stationnement. Il en est de même pour les places destinées aus Personnes à Mobilité Réduite (PMR).

De ce fait, la commune répond aux éxigences du PDUIPF Elle répond également à l’orientation 3.2 de l’axe 1 du PADD «lutter contre les nuisances »

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Elaboration du PLU. Pièce 1: Rapport de présentation

Zone UB

Secteurs d’habitation typés pavillonnaire situés à la périphérie des secteurs Ua.

Prescriptions Justifications Article 1

Toutes Vise à interdire les constructions et installations qui ne sont pas compatibles avec la vocation résidentielle de la zone, pour des motifs de pollutions visuelles, sonores ou générés par des activités à risques.

Article 2

1. Vise à interdire les constructions et installations autres que celles énumérées dans le tableau et qui ne sont pas compatibles avec la vocation résidentielle de la zone, pour des motifs de pollutions visuelles, sonores ou générés par des activités à risques.

2. Vise à autoriser les constructions et installations particulières qui peuvent être compatibles avec la vocation résidentielle de la zone, à la condition de respecter certaines règles. Ainsi, les commerces et les constructions liées à l’artisanat peuvent être autorisées à condition de ne pas dépasser 350 m² d’emprise au sol. Cette règle permet d’avoir de petites unités commerciales ou artisanales en rapport avec les besoins et la vocation première de la zone.

Permet également de protéger les parcs et fonds de jardins identifiés au zonage, conformément à l’orientation 4 de l’axe 2 du PADD « préserver la présence végétale en milieu urbain »

Article 3

Toutes Vise à imposer une part de logements sociaux en cas de création de 3 logements et plus. La limite de 1 500 m² a été prise pour imposer 35% ou 50% de logements sociaux afin de permettre la création d’un maximum d’unité sans pour autant créer une « guetthorisation » d’une partie de la population

Permet de répondre aux objectifs du SDRIF et du PLH Permet aussi de répondre à l’orientation 2.2 de l’axe 1 du PADD « Assurer une mixité sociale ».

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Elaboration du PLU. Pièce 1: Rapport de présentation

Article 4

1. Vise à règlementer l’implantation ainsi que la volumétrie des futures constructions afin que celles-ci soit en rapport avec l’environnement qui les entourent. Ainsi la règlementation par rapport à l’alignement et par rapport aux limites

séparatives est plus souple qu’en zone UA.

L’implantation se fait plutôt dans une bande de constructibilité en adéquation

avec la situation des constructions voisines. Toutefois, l’éventuelle absence de construction voisine a été prise en compte et dans ce cas, une implantation à l’alignement ou avec un retrait au moins égal à 5 mètres a été imposé. L’interdiction des constructions en troisième rideau se justifie pour maintenir la configuration actuelle de la trame urbaine. L’interdiction d’ériger des constructions à moins de 30m du ru de Rutel et 10m du Ru du Bourdeau s’explique par la volonté des élus de protéger les rives des cours d’eau et de limiter les risques liés aux inondations.

2. La règlementation de l’implantation par rapport aux limites séparatives autorise

une véritable densité tout en permettant de maintenir l’aspect faubourg de la

zone.

La règlementation de l’implantation des piscines vise à limiter les conflits de voisinage provoqués par le bruit. 3. La règlementation des constructions sur une même propriété vise à maintenir un passage pour les véhicules de secours si besoin mais également pour éviter d’avoir une implantation désordonnée et trop dense du bâti.

4. La hauteur a été établie en fonction de ce qui a été observé sur terrain. L’existence de pavillons en R+1 justifie une hauteur au faitage de 10.5m et 9 m en cas de toiture terrasse. Il existe également quelques collectifs dans la zone, ce qui explique une hauteur augmentée à 14m pour ce genre de construction. La limitation de la hauteur à 3.5m des annexes en limite séparative atténue l’impact de ces dernières sur l’ensoleillement des parcelles voisines

Les élus répondent ainsi aux orientations 2.1 et 2.2 de l’axe 1 du PADD « Lutter contre l’étalement urbain » et « Assurer une mixité sociale » et à l’orientation 4.1 de l’axe 1 « Perpétuer la qualité architecturale de la commune »

5. Avec une emprise au sol variant de 30 à 50%, la commune autorise une densification importante du tissu urbain, conformément aux prescriptions du SDRIF et à l’orientation 2.1 de l’axe 1 du PADD « lutter contre l’étalement urbain ». Toutefois, elle garantie tout de même une bonne gestion des eaux de pluie et permet le maintien de la présence végétale en milieu urbain (orientation 3 et 4 de l’axe 2 du PADD)

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Elaboration du PLU. Pièce 1: Rapport de présentation

Article 5

Afin de faciliter l’utilisation des énergies renouvelables, les dispositifs techniques permettant leur production sont autorisés à condition d’être intégrés dans la composition d’ensemble. Répond à l’orientation 2.6 de l’axe 1 du PADD « faciliter les énergies renouvelables »

1. Vise à règlementer les aspects extérieurs des constructions et installations afin

que celles-ci respectent les caractéristiques du bâti existant. Il a donc été fixé, pour les toitures, un degré de pente à respecter ainsi que des aspects et des teintes. Dans la même logique d’homogénéité, l’alignement des fenêtres de toit a été règlementé. 2. Concernant les façades, les règles fixées visent à préserver les caractéristiques architecturales observées dans le tissu ancien. C’est la raison pour laquelle l’utilisation de la tôle est interdite, tout comme la suppression des éléments décoratifs. Dans la même logique, les élus refusent l’emploi à nu des matériaux destinés à être recouverts.

3. Enfin la constitution des clôtures et leurs hauteurs a été règlementée de telle sorte qu’elles s’inscrivent dans la continuité de l’existant. C’est la raison pour laquelle les plaques de béton sont interdites (palplanches). Pour maintenir la couronne végétale ceinturant le bourg, il a été imposé que les clotûres limitrophes aux zones A et N devaient être végétalisées.

Les élus répondent ainsi à l’orientation 3 de l’axe 1 du PADD « maintenir le cadre de vie des habitants » ainsi qu’à l’orientation 4.1 de l’axe 1 « Perpétuer la qualité architecturale de la commune » et l’orientation 1 de l’axe 2 « maintenir les caractéristiques paysagères et les cônes de vue ».

Article 6

1. Imposer un pourcentage de surface non imperméabilisée permet de garantir la gestion des eaux de pluie à la parcelle. Cela permet également de maintenir un degré de végétalisation au sein du tissu urbain qui est voué à se densifier fortement dans les prochaines années. Il a été établi de manière à respecter ces deux principes sans empêcher la densification du bâti existant. Les parcelles étant amenées à être plus grandes qu’en zone UA, le pourcentage de surfaces non imperméabilisées est forcément plus important.

Le règlement répond ainsi à l’orientation 3 de l’axe 1 du PADD « maintenir le cadre de vie des habitants », mais également à l’orientation 3 de l’axe 2 «Protéger et mettre en valeur la ressource en eau sur la commune » et l’orientation 4 de l’axe 2 « Préserver la présence végétale en milieu urbain ». Compatibilité également avec le SDAGE

2. Imposer des essences pour les plantations permet de limiter la prolifération des espèces invasives et répond à un objectif de santé publique.

3. Cette règlementation permet d’assurer la pérennité des haies identifiées au titre de l’article 151-23 et maintenir les corridors écologiques dits « en pas japonais »

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Elaboration du PLU. Pièce 1: Rapport de présentation

conformément au SRCE. Les élus répondent également aux orientations 1 et 2 de l’axe 2 du PADD «Maintenir les caractéristiques paysagères et les cônes de vue », «Assurer la préservation des zones sensibles et de la biodiversité (Trame Verte) »

Article 7

1. La règlementation en matière de stationnement mise en place dans les dispositions générales est stricte. Elle permet toutefois la densification du tissu urbain. Il est imposé des places déstinées aux vélos lors d’opération de plus de 400 m² de superficie de plancher (collectif). Il a été imposé au moins deux places de stationnement pour voitures lors de la création d’un nouveau logement sauf en cas de logement locatif social. Les bornes de recharge pour véhicules électriques sont également imposées à hauteur de 10% lors d’opérations d’ensemble imposant un certain nombre de places de stationnement. Il en est de même pour les places destinées aus Personnes à Mobilité Réduite (PMR).

De ce fait, la commune répond aux éxigences du PDUIPF Elle répond également à l’orientation 3.2 de l’axe 1 du PADD «lutter contre les nuisances »

Zone UE

Equipements publics à vocation administrative, éducative, sportive, de loisirs, socioculturelle et technique (Mairie, salle polyvalente, écoles, centre de Loisirs, local du service technique, etc.). La zone UE possède un sous secteur UEp correspondant au périmètre du centre pénitentiaire.

Prescriptions Justifications Article 1

Toutes Vise à interdire les constructions et installations qui ne sont pas compatibles avec la vocation de la zone qui est strictement réservée aux équipements.

Article 2

1. Vise à interdire les constructions et installations autres que celles énumérées dans le tableau et qui ne sont pas compatibles avec la vocation de la zone.

2. Vise à autoriser les constructions et installations particulières qui peuvent être compatibles ou nécessaires au fonctionnement de la zone, à la condition de respecter certaines règles. Ainsi, les logements peuvent être autorisées à condition d’être nécessaire au gardiennage des constructions et installations autorisées. Cette règle permet également d’avoir de l’hébergement et de la restauration à condition d’être directement liés aux constructions et installations autorisées (internat, cantine…).

Permet de répondre à l’orientation 3.1 de l’axe 1 du PADD « développer les équipements et mettre en valeur les espaces publics»

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Elaboration du PLU. Pièce 1: Rapport de présentation

Article 3

N’a pas été règlementé car cette zone n’est pas à vocation habitat.

Article 4

1. Vise à règlementer l’implantation ainsi que la volumétrie des futures constructions afin que celles-ci soit en rapport avec l’environnement qui les entourent.

Ne s’applique volontairement pas à la zone UEp pour des raisons de sécurité.

La règlementation par rapport à l’alignement et par rapport aux limites

séparatives est souple s’agissant d’équipements publics. De plus, les élus souhaitent une disparité d’implantation afin d’éviter une sensation de massivité provoquée par la volumétrie des constructions. C’est également à cause de la volumétrie des constructions et de leur impact sur la sécurité routière qu’un recul différent peut être imposé aux carrefours. Par contre, il n’est pas fixé de règle d’implantation pour les annexes de moins de 30m² et 5 mètres de haut étant donné qu’elles ne participent pas, ou peu, à la perception architecturale de la zone.

2. La règlementation de l’implantation par rapport aux limites séparatives est elle aussi assez souple s’agissant d’équipement publics.

Toutefois, pour ne pas nuire à l’ensoleillement des parcelles voisines, il est

interdit d’ériger une construction à moins de 5 mètres des zones UA et UB

3. La règlementation des constructions sur une même propriété vise à maintenir un passage pour les véhicules de secours si besoin mais également pour éviter d’avoir une implantation désordonnée et trop dense du bâti. Elle est ici de 5 mètres.

4. Il n’est pas définie de hauteur maximale

Les élus répondent ainsi aux orientations 2.1 de l’axe 1 du PADD « Lutter contre l’étalement urbain » et à l’orientation 4.1 de l’axe 1 « Perpétuer la qualité architecturale de la commune »

5. Avec une emprise au sol ne pouvant dépasser 30%, les élus tablent sur une certaine aération du bâti. S’agissant d’équipements et d’espaces publics, ils répondent ainsi à l’orientation 3.1 de l’axe 1 du PADD « Développer les équipements et mettre en valeur les espaces publics » et à l’orientation 4 de l’axe 2 « Préserver la préence végétale en milieu urbain ».

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Elaboration du PLU. Pièce 1: Rapport de présentation

Article 5

Toutes Vise à règlementer les aspects extérieurs des constructions et installations afin que celles-ci respectent les caractéristiques du bâti existant.

Afin de faciliter l’utilisation des énergies renouvelables, les dispositifs techniques permettant leur production sont autorisés à condition d’être

intégrés dans la composition d’ensemble. Répond à l’orientation 2.6 de l’axe 1

du PADD « faciliter les énergies renouvelables »

La zone UEp n’est pas concernée par cet article car ses dispositions peuvent être contraire aux principes de sécurité inhérents à cette zone

Les prescriptions de cet article sont relativement simples et peu contraignantes. Elle garantissent toutefois une bonne intégration dans l’environnement en règlementant les teintes des bardages, en interdisant l’emploi à nu des matériaux destinés à être recouverts et en interdisant la tole galvanisée ou ondulée (brillance et pauvreté architecturale).

Les élus répondent ainsi à l’orientation 3 de l’axe 1 du PADD « maintenir le cadre de vie des habitants » ainsi qu’à l’orientation 4.1 de l’axe 1 « Perpétuer la qualité architecturale de la commune ».

Article 6

1. Pour des raisons de sécurité, cet article ne s’applique pas à la zone UEp. En imposant 50% d’espaces non impermébalilisés, les élus souhaitent faciliter la gestion des eaux de pluie et avoir une certaine aération du bâti. De plus, ces espaces seront obligatoirement de pleine terre et bénéficieront d’un aménagement paysager de qualité exacerbant un peu plus le caractère «public » de ces zones UE.

Le règlement répond ainsi à l’orientation 3 de l’axe 1 du PADD « maintenir le cadre de vie des habitants », mais également à l’orientation 3 de l’axe 2 «Protéger et mettre en valeur la ressource en eau sur la commune » et l’orientation 4 de l’axe 2 « Préserver la présence végétale en milieu urbain ». Compatibilité également avec le SDAGE

2. Imposer des essences pour les plantations permet de limiter la prolifération des espèces invasives et répond à un objectif de santé publique.

Article 7

1. La règlementation en matière de stationnement mise en place dans les dispositions générales est stricte. Elle permet toutefois la densification du tissu urbain. Il est imposé des places destinées aux vélos lors d’opération de plus de 400 m² de superficie de plancher (collectif), ainsi que pour toutes les constructions à vocation de commerce, de bureau, d’artisanat et d’équipement publics. Les bornes de recharge pour véhicules électriques sont également imposées à hauteur de 10% lors d’opérations d’ensemble imposant un certain nombre de places de stationnement. Il en est de même pour les places destinées aus

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Elaboration du PLU. Pièce 1: Rapport de présentation

Personnes à Mobilité Réduite (PMR). Il est à noté que pour les équipements publics, le stationnement pour les voitures n’est pas règlementé car les besoins peuvent être très variables en fonction du type d’équipement. De ce fait, la commune répond aux exigences du PDUIPF Elle répond à l’orientation 3.2 de l’axe 1 du PADD «lutter contre les nuisances » Elle répond également à l’orientation 3.2 de l’axe 1 du PADD «lutter contre les nuisances » et l’orientation 2.1 de l’axe 1 «lutter contre l’étalement urbain »

Zone UY

Secteurs* qui accueillent des activités essentiellement économiques et commerciales. La zone UY1 correspond à la zone de la Râperie, la zone UY2 correspond au Parc d’Activités du Pays de Meaux (PAPM).

Prescriptions Justifications Article 1

Toutes Vise à interdire les constructions et installations qui ne sont pas compatibles avec la vocation de la zone qui est strictement réservée aux activités économiques.

Article 2

1. Vise à interdire les constructions et installations autres que celles énumérées dans le tableau et qui ne sont pas compatibles avec la vocation économique de la zone. Les dépôts sont interdits le long des RN3, 330 et RD129 afin de ne pas nuire à la fonction vitrine de ces axes majeurs

2. Vise à autoriser les constructions et installations particulières qui peuvent être compatibles ou nécessaires au fonctionnement de la zone, à la condition de respecter certaines règles. Ainsi, les logements peuvent être autorisées à condition d’être nécessaire au gardiennage des constructions et installations autorisées. Cette règle permet également d’avoir un restaurant à condition que celui-ci soit directement lié à un établissement hôtelier

Permet de répondre à l’orientation 1 de l’axe 1 du PADD « pérenniser l’activité économique dynamique de la commune » et l’orientation 3.2 de l’axe 1 « lutter contre les nuisances »

Article 3

N’a pas été règlementé car cette zone n’est pas à vocation habitat.

Article 4

1. Vise à règlementer l’implantation ainsi que la volumétrie des futures constructions afin que celles-ci soit en rapport avec l’environnement qui les entourent. L’inconstructibilité d’au moins 50 mètres par rapport aux axes des RN3, RN 330

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Elaboration du PLU. Pièce 1: Rapport de présentation

et RD129 s’explique par la volonté municipale d’appuyer sur l’aspect vitrine de ces secteurs. La règlementation par rapport à l’alignement et par rapport aux limites séparatives est souple afin de s’adapter aux besoins de la zone. Toutefois, un recul minimum de 10 (UY1) ou 6 mètres (UY2) est imposé afin d’éviter une sensation de massivité provoquée par la volumétrie des constructions.

C’est également à cause de la volumétrie des constructions et de leur impact sur

la sécurité routière qu’un recul différent peut être imposé aux carrefours. Par contre, il n’est pas fixé de règle d’implantation pour les annexes de moins de 30m² et 5 mètres de haut étant donné qu’elles ne participent pas, ou peu, à la perception architecturale de la zone.

2. La règlementation de l’implantation par rapport aux limites séparatives est elle aussi assez souple mais impose une marge de recul d’au moins 10 mètres par rapport à toutes les limites séparatives. Cela permet de garantir l’ensoleillement des parcelles voisines et d’avoir une certaine aération du bâti. L’interdiction de construire à moins de 10 mètres des rus garantie leur rôle de

corridor écologique et participe au maintien de la qualité paysagère et

environnementale du territoire communal. Cela répond également à l’orientation

3 de l’axe 2 «Protéger et mettre en valeur la ressource en eau sur la commune (Trame bleue) »

La règlementation des constructions sur une même propriété vise à maintenir un passage pour les véhicules de secours si besoin mais également pour éviter d’avoir une implantation désordonnée et trop étouffante du bâti. Elle est ici de 10 3. mètres, ramenée à 5 mètres pour les annexes de moins de 5 mètres de hauteur.

En zone UY1, la hauteur maximale des constructions est fixée à 14 mètres et correspond aux hauteurs observées sur le terrains et aux activités qui y sont

recensées et autorisées (artisanat, petite industrie hôtellerie…) 4. Par contre, en UY2, la hauteur est supérieure et fixée à 18 mètres, ce qui correspond mieux aux activités recensées et autorisées telles ques les grandes surfaces commerciales, les entrepôts….

Les élus répondent ainsi à l’orientation 1 de l’axe 1 du PADD « Pérenniser l’activité économique dynamique de la commune», à l’orientation 2.1 de l’axe 1 «lutter contre l’étalement urbain » et l’orientation 4.1 de l’axe 1 « Perpétuer la qualité architecturale de la commune »

5. Avec une emprise au sol pouvant aller jusqu’à 60% et un taux d’imperméabilisation pouvant atteindre 80%, les élus tablent sur une véritable densification et répondent à l’orientation 2.1 de l’axe 1 du PADD «lutter contre l’étalement urbain » Toutefois, cela ne nuira pas à la gestion des eaux de pluies car les zones UY1 et UY2 ont un système de gestion des eaux pluviales adapté.

Afin de réduire l’effet de masse, une rupture visuelle franche devra être observée 6. par tranche de 30 mètres de linéaire de façade. Cela répond à l’orientation 4.1 de l’axe 1 « Perpétuer la qualité architecturale de la commune »

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Elaboration du PLU. Pièce 1: Rapport de présentation

Article 5

Toutes Vise à règlementer les aspects extérieurs des constructions et installations afin que celles-ci respectent les caractéristiques du bâti existant.

Afin de faciliter l’utilisation des énergies renouvelables, les dispositifs techniques permettant leur production sont autorisés à condition d’être

intégrés dans la composition d’ensemble. Répond à l’orientation 2.6 de l’axe

1 du PADD « faciliter les énergies renouvelables »

Les prescriptions de cet article sont relativement simples et peu contraignantes. Elle garantissent toutefois une bonne intégration dans l’environnement en règlementant les teintes des bardages, en interdisant l’emploi à nu des matériaux destinés à être recouverts et en interdisant la tole galvanisée ou ondulée (brillance et pauvreté architecturale).

Les clôtures ont été imposées et règlementées afin d’avoir une unité par rapport à l’existant. Ces clôtures doivent être doublées de plantations afin de maintenir un degré de végétalisation des zones UY

Les élus répondent ainsi à l’orientation 3 de l’axe 1 du PADD « maintenir le cadre de vie des habitants » ainsi qu’à l’orientation 4.1 de l’axe 1 « Perpétuer la qualité architecturale de la commune ». Ils répondent également aux orientations 1 et 4 de l’axe 2 du PADD «Maintenir les caractéristiques paysagères et les cônes de vue » «Préserver la présence végétale en milieu urbain ».

Article 6

1. En imposant 20% d’espaces non impermébalilisés, les élus souhaitent faciliter l’infiltration des eaux de pluie à la parcelle même si les zones sont équipées d’un système de gestion. De plus, ces espaces seront obligatoirement de pleine terre et bénéficieront d’un aménagement paysager de qualité permettant une meilleure intégration des constructions. Le règlement répond ainsi à l’orientation 3 de l’axe 1 du PADD « maintenir le cadre de vie des habitants », mais également à l’orientation 3 de l’axe 2 «Protéger et mettre en valeur la ressource en eau sur la commune » et l’orientation 4 de l’axe 2 « Préserver la présence végétale en milieu urbain ». Compatibilité également avec le SDAGE

2. Imposer des essences pour les plantations permet de limiter la prolifération des espèces invasives et répond à un objectif de santé publique.

Article 7

1. La règlementation en matière de stationnement mise en place dans les dispositions générales est stricte. Elle permet toutefois la densification du tissu urbain. Il est imposé des places destinées aux vélos pour toutes les constructions à

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Elaboration du PLU. Pièce 1: Rapport de présentation

vocation de commerce, de bureau, d’artisanat et d’équipement publics. Les places de stationnement pour les voitures est quant à lui régit par tranche de surface de plancher et il est indiqué que le regroupement des surfaces de stationnement entre plusieurs opérations doit être recherché. De ce fait, la commune répond aux éxigences du PDUIPF Elle répond également à l’orientation 3.2 de l’axe 1 du PADD «lutter contre les nuisances » et l’orientation 2.1 de l’axe 1 «lutter contre l’étalement urbain »

Zones 1AU

Zone qui doit accueillir de nouveaux logements dans le cadre d’une opération d’ensemble.

Prescriptions Justifications Article 1

Toutes Vise à interdire les constructions et installations qui ne sont pas compatibles avec la vocation résidentielle de la zone, pour des motifs de pollutions visuelles, sonores ou générés par des activités à risques. Ainsi, contrairement à la zone UB, les commerces et l’artisanat sont interdits afin de maintenir une véritable centralité commerciale rue Charles Peguy.

Article 2

1. Vise à interdire les constructions et installations autres que celles énumérées dans le tableau et qui ne sont pas compatibles avec la vocation résidentielle de la zone, pour des motifs de pollutions visuelles, sonores ou générés par des activités à risques.

2. Vise à autoriser les constructions et installations particulières qui peuvent être compatibles avec la vocation résidentielle de la zone, à la condition de respecter certaines règles. Ainsi sont autorisés le stationnement des caravanes et camping car à condition de respecter la limite d’une seule caravane ou d’un seul camping-car sur le terrain du propriétaire de ladite caravane ou dudit camping-car.

Permet de répondre à l’orientation 3 de l’axe 1 du PADD « maintenir le cadre de vie des habitants » et à l’orientation 4.1 de l’axe 1 « Perpétuer la qualité architecturale de la commune »

Article 3

Toutes Impose 100% de logements sociaux sur la zone 1AUb

Permet de répondre aux objectifs du SDRIF et du PLH Permet aussi de répondre à l’orientation 2.2 de l’axe 1 du PADD « Assurer une mixité sociale ».

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Elaboration du PLU. Pièce 1: Rapport de présentation

Article 4

1. Vise à règlementer l’implantation ainsi que la volumétrie des futures constructions afin que celles-ci soit en rapport avec l’environnement qui les entourent. Ainsi la règlementation par rapport à l’alignement et par rapport aux limites

séparatives est en grande partie de la zone UB.

En 1AUa, l’implantation se fait plutôt dans une bande de constructibilité en

adéquation avec la situation des constructions voisines. Toutefois, l’éventuelle absence de construction voisine a été prise en compte et dans ce cas, une implantation à l’alignement ou avec un retrait au moins égal à 5 mètres a été imposé. Les constructions en second ou troisième rang sont strictement interdites étant donné que l’urbanisation de la zone se fera suivant une orientation d’aménagement qui vise, entre autre, à maximiser l’utilisation de l’espace sans faire appel à ce genre de physionomie urbaine.

La règlementation de l’implantation par rapport aux limites séparatives autorise 2. une véritable densité tout en permettant de maintenir l’aspect faubourg de la

zone.

La règlementation de l’implantation des piscines vise à limiter les conflits de

voisinage provoqués par le bruit.

3. La règlementation des constructions sur une même propriété vise à maintenir un passage pour les véhicules de secours si besoin mais également pour éviter d’avoir une implantation désordonnée et trop dense du bâti. Elle est ici de 3 mètres si elle n’est pas accolée.

4. La hauteur a été établie en fonction de ce qui a été observé sur terrain. L’existence de pavillons en R+1 justifie une hauteur au faitage de 10.5m. La hauteur pour les logements sociaux (donc en 1AUb) est volontairement limitée à 9 mètres. En effet, la zone 1AUb étant déjà en surplomb, une hauteur supérieure viendrait rompre l’équilibre volumétrique observé sur le secteur. La limitation de la hauteur à 3.5m des annexes en limite séparative atténue l’impact de ces dernières sur l’ensoleillement des parcelles voisines

Les élus répondent ainsi aux orientations 2.1 et 2.2 de l’axe 1 du PADD « Lutter contre l’étalement urbain » et « Assurer une mixité sociale » et à l’orientation 4.1 de l’axe 1 « Perpétuer la qualité architecturale de la commune »

5. Avec une emprise au sol variant de 30 à 50%, la commune autorise une densification importante du tissu urbain, conformément aux prescriptions du SDRIF et à l’orientation 2.1 de l’axe 1 du PADD « lutter contre l’étalement urbain ». Toutefois, elle garantie tout de même une bonne gestion des eaux de pluie et permet le maintien de la présence végétale en milieu urbain (orientation 3 et 4 de l’axe 2 du PADD). De plus, l’OAP impose une végétalisation de la zone directement liée avec la gestion des eaux de pluie

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Elaboration du PLU. Pièce 1: Rapport de présentation

Article 5

Afin de faciliter l’utilisation des énergies renouvelables, les dispositifs techniques permettant leur production sont autorisés à condition d’être intégrés dans la composition d’ensemble. Répond à l’orientation 2.6 de l’axe 1 du PADD « faciliter les énergies renouvelables »

1. Vise à règlementer les aspects extérieurs des constructions et installations afin

que celles-ci respectent les caractéristiques du bâti existant. Il a donc été fixé, pour les toitures, un degré de pente à respecter ainsi que des aspects et des teintes. Dans la même logique d’homogénéité, l’alignement des fenêtres de toit a été règlementé. Les toitures terrasses sont autorisées, y compris pour les constructions principales. En effet, contrairement à la zone UB, ce quartier présentera une architecture contemporaine ce qui permet une bien meilleure insertion des toitures terrasses.

2. Concernant les façades, les règles fixées visent à préserver les caractéristiques architecturales observées dans les zones UA et UB. C’est la raison pour laquelle

l’utilisation de la tôle est interdite.

Dans la même logique, les élus refusent l’emploi à nu des matériaux destinés à

être recouverts.

3. Enfin la constitution des clôtures et leurs hauteurs a été règlementée de telle sorte qu’elles s’inscrivent dans la continuité de l’existant. C’est la raison pour laquelle les plaques de béton sont interdites (palplanches). Pour maintenir la couronne végétale ceinturant le bourg, il a été imposé que les clotûres limitrophes aux zones A et N devaient être végétalisées.

Les élus répondent ainsi à l’orientation 3 de l’axe 1 du PADD « maintenir le cadre de vie des habitants » ainsi qu’à l’orientation 4.1 de l’axe 1 « Perpétuer la qualité architecturale de la commune » et l’orientation 1 de l’axe 2 « maintenir les caractéristiques paysagères et les cônes de vue ».

Article 6

1. Imposer un pourcentage de surface non imperméabilisée permet de garantir la gestion des eaux de pluie à la parcelle. Cela permet également de maintenir un degré de végétalisation au sein du tissu urbain qui est voué à se densifier fortement dans les prochaines années. Il a été établi de manière à respecter ces deux principes sans empêcher la densification du bâti existant. Les parcelles pouvant être très hétérogènes (souvent moins de 300 m²), le pourcentage des surfaces non imperméabilisées est variable en fonction de la taille. Ainsi, en dessous de 300 m², le pourcentage sera de 40%, 50% au-delà.

Le règlement répond ainsi à l’orientation 3 de l’axe 1 du PADD « maintenir le cadre de vie des habitants », mais également à l’orientation 3 de l’axe 2 «Protéger et mettre en valeur la ressource en eau sur la commune » et l’orientation 4 de l’axe 2 « Préserver la présence végétale en milieu urbain ». Compatibilité également avec le SDAGE

2. Imposer des essences pour les plantations permet de limiter la prolifération des espèces invasives et répond à un objectif de santé publique.

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Elaboration du PLU. Pièce 1: Rapport de présentation

3. Cette règlementation permet d’assurer la pérennité des haies identifiées au titre de l’article 151-23 et maintenir les corridors écologiques dits « en pas japonais » conformément au SRCE. Les élus répondent également aux orientations 1 et 2 de l’axe 2 du PADD «Maintenir les caractéristiques paysagères et les cônes de vue », «Assurer la préservation des zones sensibles et de la biodiversité (Trame Verte) »

Article 7

1. La règlementation en matière de stationnement mise en place dans les dispositions générales est stricte. Elle permet toutefois la densification du tissu urbain. Il est imposé des places déstinées aux vélos lors d’opération de plus de 400 m² de superficie de plancher (collectif). Il a été imposé au moins deux places de stationnement pour voitures lors de la création d’un nouveau logement sauf en cas de logement locatif social. Les bornes de recharge pour véhicules électriques sont également imposées à hauteur de 10% lors d’opérations d’ensemble imposant un certain nombre de places de stationnement. Il en est de même pour les places destinées aus Personnes à Mobilité Réduite (PMR).

De ce fait, la commune répond aux éxigences du PDUIPF Elle répond également à l’orientation 3.2 de l’axe 1 du PADD «lutter contre les nuisances »

Zone 1AUy

Zone qui accueillera une partie du développement économique et commercial de la Communauté d’Agglomération du Pays de Meaux. Elle se situe en prolongation de la première tranche du Parc d’Activités

Prescriptions Justifications Article 1

Toutes Vise à interdire les constructions et installations qui ne sont pas compatibles avec la vocation de la zone qui est strictement réservée aux activités économiques.

Article 2

1. Vise à interdire les constructions et installations autres que celles énumérées dans le tableau et qui ne sont pas compatibles avec la vocation économique de la zone. Les dépôts sont interdits le long des RN3 et330 afin de ne pas nuire à la fonction vitrine de ces axes majeurs

2. Vise à autoriser les constructions et installations particulières qui peuvent être compatibles ou nécessaires au fonctionnement de la zone, à la condition de respecter certaines règles. Ainsi, les logements peuvent être autorisées à condition d’être nécessaire au gardiennage des constructions et installations autorisées.

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Elaboration du PLU. Pièce 1: Rapport de présentation

Permet de répondre à l’orientation 1 de l’axe 1 du PADD « pérenniser l’activité économique dynamique de la commune » et l’orientation 3.2 de l’axe 1 « lutter contre les nuisances »

Article 3

N’a pas été règlementé car cette zone n’est pas à vocation habitat.

Article 4

1. Vise à règlementer l’implantation ainsi que la volumétrie des futures constructions afin que celles-ci soit en rapport avec l’environnement qui les entourent. L’inconstructibilité d’au moins 50 mètres par rapport aux axes des nationales et

départementales s’explique par la volonté municipale d’appuyer sur l’aspect

vitrine de ces secteurs.

La règlementation par rapport à l’alignement et par rapport aux limites séparatives est souple afin de s’adapter aux besoins de la zone. Il est identique à la zone UY2 (6 mètres) et est imposé afin d’éviter une sensation de massivité provoquée par la volumétrie des constructions. C’est également à cause de la volumétrie des constructions et de leur impact sur la sécurité routière qu’un recul différent peut être imposé aux carrefours.

2. La règlementation de l’implantation par rapport aux limites séparatives est elle aussi assez souple mais impose une marge de recul d’au moins 5 mètres par rapport à toutes les limites séparatives. Cela permet de garantir une certaine aération du bâti.

L’interdiction de construire à moins de 10 mètres des limites marquant la

frontière avec les zones agricoles et naturelles permet d’avoir une frange

paysagère progressive et plus épaisse. Cela répond à l’orientation 1 de l’axe 2 du PADD « maintenir les caractéristiques paysagères et les cônes de vue » ainsi qu’à l’orientation 3 de l’axe 2 «Protéger et mettre en valeur la ressource en eau sur la commune (Trame bleue) »

3. La règlementation des constructions sur une même propriété vise à maintenir un passage pour les véhicules de secours si besoin mais également pour éviter d’avoir une implantation désordonnée et trop étouffante du bâti. Elle est ici de 10 mètres, ramenée à 5 mètres pour les annexes de moins de 5 mètres de hauteur.

4. La hauteur maximale des constructions a été fixée à 18 mètres et correspond aux hauteurs nécessaires pour les projets envisagés sur la zone (entrepôts, grandes surfaces commerciales…) Les élus répondent ainsi à l’orientation 1 de l’axe 1 du PADD « Pérenniser l’activité économique dynamique de la commune», à l’orientation 2.1 de l’axe 1 «lutter contre l’étalement urbain » et l’orientation 4.1 de l’axe 1 « Perpétuer la qualité architecturale de la commune ». La zone 1AUy sera dans la continuité de la zone UY2

5. Avec une emprise au sol pouvant aller jusqu’à 60% et un taux d’imperméabilisation pouvant atteindre 80%, les élus tablent sur une véritable densification et répondent à l’orientation 2.1 de l’axe 1 du PADD «lutter contre l’étalement urbain »

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Elaboration du PLU. Pièce 1: Rapport de présentation

Toutefois, cela ne nuira pas à la gestion des eaux de pluies car l’orientation d’aménagement de le secteur 1AUy prévoit une gestion des eaux de pluie au sein de la zone (noues, bassins, fossés…

La volumétrie a également été intégrée dans la règlementation. De ce fait, afin de 6. limiter l’effet de masse, les façades devront comporter des ouvertures justement proportionnées. De plus, l’utilisation d’un unique matériau est interdite. Elles devront également comporter un jeux de décrocchement de volume. Cela répond à l’orientation 4.1 de l’axe 1 « Perpétuer la qualité architecturale de la commune »

Article 5

Toutes Vise à règlementer les aspects extérieurs des constructions et installations afin que celles-ci respectent les caractéristiques du bâti existant.

Les prescriptions de cet article sont relativement simples et peu contraignantes.

Elle garantissent toutefois une bonne intégration dans l’environnement en

règlementant les teintes des bardages, en interdisant l’emploi à nu des matériaux

destinés à être recouverts et en imposant une véritable harmonie entre les façades arrières et les façades principales.

Les clôtures ont été imposées et règlementées afin d’avoir une unité par rapport à l’existant (zone UY2). Ces clôtures doivent être doublées de plantations le long des routes nationales et départementales afin d’accompagner les bâtiments et renforcer l’aspect vitrine.

Les élus répondent ainsi à l’orientation 3 de l’axe 1 du PADD « maintenir le cadre de vie des habitants » ainsi qu’à l’orientation 4.1 de l’axe 1 « Perpétuer la qualité architecturale de la commune ». Ils répondent également à l’orientations 1 de l’axe 2 du PADD «Maintenir les caractéristiques paysagères et les cônes de vue ».

Article 6

1. En imposant 20% d’espaces non impermébalilisés, les élus souhaitent faciliter l’infiltration des eaux de pluie à la parcelle même si la zone sera équipée d’un système de gestion performant. De plus, ces espaces seront obligatoirement de pleine terre et bénéficieront d’un aménagement paysager de qualité permettant une meilleure intégration des constructions. Le règlement répond ainsi à l’orientation 3 de l’axe 1 du PADD « maintenir le cadre de vie des habitants », mais également à l’orientation 3 de l’axe 2 «Protéger et mettre en valeur la ressource en eau sur la commune » et l’orientation 4 de l’axe 2 « Préserver la présence végétale en milieu urbain ». Compatibilité également avec le SDAGE

2. Imposer des essences pour les plantations permet de limiter la prolifération des espèces invasives et répond à un objectif de santé publique.

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Elaboration du PLU. Pièce 1: Rapport de présentation

Article 7

1. La règlementation en matière de stationnement mise en place dans les dispositions générales est stricte. Elle permet toutefois la densification du tissu urbain. Il est imposé des places destinées aux vélos pour toutes les constructions à vocation de commerce, de bureau, d’artisanat et d’équipement publics. Les places de stationnement pour les voitures est quant à lui régit par tranche de surface de plancher et il est indiqué que le regroupement des surfaces de stationnement entre plusieurs opérations doit être recherché. De ce fait, la commune répond aux éxigences du PDUIPF Elle répond également à l’orientation 3.2 de l’axe 1 du PADD «lutter contre les nuisances » et l’orientation 2.1 de l’axe 1 «lutter contre l’étalement urbain »

Zone A

La zone A permet la construction ou l’extension de bâtiments liés à des exploitations agricoles. Elle possède un sous-secteur Anc qui est constitué d’espaces agricoles protégés, par principe non constructibles en raison de la présence de la Grande tombe de Villeroy.

Prescriptions Justifications Article 1

Toutes Vise à interdire les constructions et installations qui ne sont pas compatibles avec la vocation de la zone qui est strictement réservée aux activités agricoles.

Article 2

1. Vise à interdire les constructions et installations autres que celles énumérées dans le tableau et qui ne sont pas compatibles avec la vocation agricole de la zone. Afin de lutter conte les décharges sauvage, les dépôts non liés à une activité autorisée sont interdits sur l’ensemble de la zone. En Anc, afin de ne pas nuire aux caractéristiques paysagères et environnementales de la zone, les affouillements et exhaussement sont interdits.

2. Vise à autoriser les constructions et installations particulières qui peuvent être compatibles ou nécessaires au fonctionnement de la zone, à la condition de respecter certaines règles. Ainsi, les habitations peuvent être autorisées à condition d’être nécessaire au logement des exploitants agricoles. Les gîtes et chambres d’hôtes sont autorisés à condition d’être créé au sein des bâtiments existants. Les annexes extensions et dépendances des habitations déjà existantes, dans la limite de 40m² d’emprise au sol supplémentaires. Les installations photovoltaiques sont autorisées sur le toit des bâtiments agricoles afin de ne pas consommer d’espaces supplémentaires. En Anc, aucune construction n’est autorisée sauf celles nécessaires aux services publics ou aux équipement collectifs afin de ne pas nuire aux caractéristiques paysagères et environnementales de la zone.

Permet de répondre à l’orientation 2.3 de l’axe 1 du PADD « travailler sur la réhabilitation du bâti », 2.6 de l’axe 1 « favoriser les énergies renouvelables, 4.2

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Elaboration du PLU. Pièce 1: Rapport de présentation

de l’axe 1, 5 de l’axe 1 « préserver l’activité agricole », 6 de l’axe 1 « promouvoir l’activité touristique sur le territoire communal » et l’orientation 1 de l’axe 2 « maintenir les caractéristiques paysagères et les cônes de vue ».

Article 3

N’a pas été règlementé car cette zone n’est pas à vocation habitat.

Article 4

1. Vise à règlementer l’implantation ainsi que la volumétrie des futures constructions afin que celles-ci soit en rapport avec l’environnement qui les entourent. L’inconstructibilité d’au moins 30 mètres par rapport aux axes des nationales et

départementales s’explique par la volonté municipale de ne pas créer de danger a

proximité des axes (circulation des engins agricoles) et d’éviter une sensation de

massivité provoquée par la volumétrie des constructions. C’est également à cause de la volumétrie des constructions et de leur impact sur la sécurité routière qu’un recul différent peut être imposé aux carrefours. L’interdiction de construire à moins de 20 mètres des zones UA, UB et 1AU est destinée à ne pas amener de nuisance aux zones à vocation principale d’habitat (bruits, odeurs, ensoleillement…). Enfin, l’interdiction de construire à moins de 5 mètres des cours d’eau a été mise en place pour la protection de la trame bleue.

2. La règlementation par rapport aux limites séparatives est souple. En cas de retrait par rapport à la limite, celui-ci devra être d’au moins 5 mètres afin de faciliter la

circulation autour du bâtiment.

3. La règlementation des constructions sur une même propriété vise à maintenir un passage pour les véhicules de secours si besoin, les engins agricoles, mais également pour éviter d’avoir une implantation désordonnée et trop étouffante du bâti. Elle est ici de 10 mètres, ramenée à 5 mètres pour les annexes de moins de 5 mètres de hauteur.

4. La hauteur maximale des constructions a été fixée à 12 mètres pour les bâtiments agricoles et correspond aux hauteurs nécessaires pour les projets pouvant être envisagés sur la zone (hangar, stabulation…). Pour les habitations, elle est limitée à 10 mètres au faitage. Les élus répondent ainsi à l’orientation 2.1 de l’axe 1 du PADD « lutter contre l’étalement urbain », 3.2 de l’axe 1 « lutter contre les nuisances » et l’orientation 3 de l’axe 2 « protéger et mettre en valeur la ressource en eau sur la commune »

5. L’emprise au sol en zone agricole n’a pas été règlementée étant donné le peu de constructions pouvant être érigées.

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Elaboration du PLU. Pièce 1: Rapport de présentation

Article 5

Toutes Vise à règlementer les aspects extérieurs des constructions et installations afin que celles-ci respectent les caractéristiques du bâti existant. Les prescriptions de cet article sont relativement simples et peu contraignantes. Elle garantissent toutefois une bonne intégration dans l’environnement en règlementant les teintes des bardages, en interdisant l’emploi à nu des matériaux

destinés à être recouverts et en imposant au moins un pan sur les toitures des

bâtiments agricoles. Pour les constructions à vocation habitation, les règles sont reprises de la zone UB afin d’avoir une véritable homogénéité dans les futures constructions et de limiter les impacts paysagers. Les clôtures ont été réèllement règlementées lorsqu’elles sont limitrophes au zones UA, UB et 1AU. Le fait d’imposer leur végétalisation dans ce cas précis permet de maintenir un « rideau » limitant les hypothétiques nuisances liées aux activités agricoles.

Les élus répondent ainsi à l’orientation 3 de l’axe 1 du PADD « maintenir le cadre de vie des habitants » ainsi qu’à l’orientation 4.1 de l’axe 1 « Perpétuer la qualité architecturale de la commune ». Ils répondent également à l’orientations 1 de l’axe 2 du PADD «Maintenir les caractéristiques paysagères et les cônes de vue ».

Article 6

1. Les espaces non imperméabilisés seront obligatoirement de pleine terre et bénéficieront d’un aménagement paysager de qualité permettant une meilleure intégration des constructions. Le règlement répond ainsi à l’orientation 3 de l’axe 1 du PADD « maintenir le cadre de vie des habitants », mais également à l’orientation 3 de l’axe 2 «Protéger et mettre en valeur la ressource en eau sur la commune » et l’orientation 4 de l’axe 2 « Préserver la présence végétale en milieu urbain ». Compatibilité également avec le SDAGE

2. Imposer des essences pour les plantations permet de limiter la prolifération des espèces invasives et répond à un objectif de santé publique. Imposer des « tailles adaptées » garanti un accompagnement végétal cohérent par rapport à la taille du bâtiment construit.

Article 7

1. La règlementation en matière de règlement est assez souple en zone A du fait du peu de besoins répertoriés sur la zone. Les règles établient répondent aux éxigences du PDUIPF Elles répondent également à l’orientation 3.2 de l’axe 1 du PADD «lutter contre les nuisances » et l’orientation 2.1 de l’axe 1 «lutter contre l’étalement urbain »

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Elaboration du PLU. Pièce 1: Rapport de présentation

Zone N

La zone N couvre des espaces naturels ou forestiers. Elle possède plusieurs secteurs: N : occupant les boisements ainsi que la vallée du Ru de Rutel Nzh : zones humides Np : zone patrimoniale correspondant à la butte de Montassis Nh : zone de faible densité correspondant au château du Martroy et à la propriété rue François Daru Nl : zone naturelle de loisirs

Prescriptions Justifications Article 1

Toutes Vise à interdire les constructions et installations qui ne sont pas compatibles avec la vocation de la zone qui a pour fonction première d’assurer la protection des paysages et de l’environnement

Article 2

1. Vise à interdire les constructions et installations autres que celles énumérées dans le tableau et qui ne sont pas compatibles avec le rôle protecteur de la zone. Ainsi, en Nzh, seules sont autorisées les travaux d’intérêt mpublic majeur.

2. Vise à autoriser les constructions et installations particulières qui peuvent être compatibles ou nécessaires au fonctionnement de la zone, à la condition de respecter certaines règles. Ainsi, en N peuvent être autorisées les constructions et installations nécessaires à des équipements collectifs à condition de ne pas nuire aux activités agricoles. Les affouillements exhaussement s’ils sont liés à une activité autorisée. Pour chaque sous secteurs, des exceptions ont été mises en place afin de correspondre parfaitement au rôle de chacun et de répondre aux objectifs que se sont fixés les élus dans le PADD. Ainsi en zone Nl, les constructions liées aux activités sportives et de loisirs sont autorisées dans la limite de 200 m² d’emprise au sol. Cette règle doit permettre le développement du stade de football si besoin. En zone Np, étant donné le caractère patrimonial du secteur, seuls les aménagements nécessaires à la gestion et la mise en valeur du site sont autorisés. En zone Nh, s’agissant d’un secteur à dominante naturel mais ou l’on recense de l’habitat, des prescriptions ont été mises en place afin d’assurer la pérennité des habitations existantes, mais également des milieux dans lesquels elles se trouvent. C’est la raison pour laquelle les annexes et dépendances ont été autorisées dans la limite de 40 m² supplémentaires. Les extensions sont autorisées également, mais à condition de ne pas dépasser 20% d’emprise au sol supplémentaires et d’être liées à l’habitat ou l’hébergement touristique.

Permet de répondre à l’orientation 3.1 de l’axe 1 du PADD «Développer les équipements et mettre en valeur les espaces publics », l’orientation 4.1 de l’axe 1 du PADD « Perpétuer la qualité architecturale de la commune», orientation 6 de l’axe 1 « promouvoir l’activité touristique sur le sol communal » ainsi que les orientations 2 et 3 de l’axe 2 «Assurer la préservation des zones sensibles et de la biodiversité (Trame Verte) » « Protéger et mettre en valeur la ressource en eau sur la commune (Trame bleue) ».

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Elaboration du PLU. Pièce 1: Rapport de présentation

Article 3

N’a pas été règlementé car cette zone n’est pas à vocation habitat.

Article 4

1. Vise à règlementer l’implantation ainsi que la volumétrie des futures constructions afin que celles-ci soit en rapport avec l’environnement qui les entourent. Le recul des constructions est obligatoire en zone N (10 mètres) avec un

exception pour les sous secteurs Nh et Nl (recul ramené à 5 mètres). Ce recul

permet de maintenir l’aération du bâti lorsque ce dernier existe, et de limiter les

impacts sur le paysage (le recul entrainant forcément une perception plus lointaine du bâti).

2. En N, la règlementation par rapport aux limites séparatives est libre car la densité du bâti sera obligatoirement faible. Toutefois, en limite des zones UA, UB et 1AU, les constructions autorisées seront obligatoirement reculée d’au moins 10 mètres. En Nl et Nh, les constructions pourront être à l’alignement ou en retrait. En cas de retrait par rapport à la limite, celui-ci devra être d’au moins 5 mètres afin de faciliter la circulation autour du bâtiment et de maintenir une trame bâtie aérée.

3. La règlementation des constructions sur une même propriété vise à maintenir un

passage pour les véhicules de secours si besoin, mais également pour éviter

d’avoir une implantation désordonnée et trop dense du bâti. Sur l’ensemble des zones N sauf Nh, elle est de 10 mètres maximum, ramenée à 5 mètres pour les annexes de moins de 5 mètres de hauteur. En zone Nh, pour éviter un mitage de l’espace tout en laissant une certaine liberté d’implantation propre à ce secteur, la distance d’implantation est de 20 mètres maximum par rapport à la construction principale.

4. La hauteur maximale des annexes a été fixée à 5 mètres. Celle des dépendances et extensions ne pourra être supérieure à la hauteur des bâtiments auxquels elles s’accolent. Cela permet de maintenir une véritable harmonie avec l’existant. Pour les autres constructions, aucune limite de hauteur n’a été fixée s’agissant de constructions publiques.

Les élus répondent ainsi à l’orientation 2.1 de l’axe 1 du PADD « lutter contre l’étalement urbain », 3.2 de l’axe 1 « lutter contre les nuisances » et les orientations 1 et 4 de l’axe 2 « Maintenir les caractéristiques paysagères et les cônes de vue» «Préserver la présence végétale en milieu urbain »

5. L’emprise au sol en zone agricole n’a pas été règlementée étant donné le peu de constructions pouvant être érigées.

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Elaboration du PLU. Pièce 1: Rapport de présentation

Article 5

Toutes Vise à règlementer les aspects extérieurs des constructions et installations afin que celles-ci respectent les caractéristiques du bâti existant. Les prescriptions de cet article sont relativement simples et peu contraignantes. Elles garantissent toutefois une bonne intégration dans l’environnement en règlementant les teintes des bardages et des façades et en interdisant l’emploi à

nu des matériaux destinés à être recouverts.

En secteur Nh, les règles sont reprises de la zone UB afin d’avoir une véritable homogénéité dans les futures constructions et de limiter les impacts paysagers. Les clôtures ont été réèllement règlementées lorsqu’elles sont limitrophes au zones UA, UB et 1AU. Le fait d’imposer leur végétalisation dans ce cas précis permet de maintenir de maintenir la couronne végétale ceinturant la commune.

Les élus répondent ainsi à l’orientation 3 de l’axe 1 du PADD « maintenir le cadre de vie des habitants » ainsi qu’à l’orientation 4.1 de l’axe 1 « Perpétuer la qualité architecturale de la commune ». Ils répondent également à l’orientations 1 de l’axe 2 du PADD «Maintenir les caractéristiques paysagères et les cônes de vue ».

Article 6

1. Les espaces non imperméabilisés seront obligatoirement de pleine terre et bénéficieront d’un aménagement paysager de qualité permettant une meilleure intégration des constructions. Le règlement répond ainsi à l’orientation 3 de l’axe 1 du PADD « maintenir le cadre de vie des habitants », mais également à l’orientation 3 de l’axe 2 «Protéger et mettre en valeur la ressource en eau sur la commune » et l’orientation 4 de l’axe 2 « Préserver la présence végétale en milieu urbain ». Compatibilité également avec le SDAGE

2. Imposer des essences pour les plantations permet de limiter la prolifération des espèces invasives et répond à un objectif de santé publique. Imposer des « tailles adaptées » garanti un accompagnement végétal cohérent par rapport à la taille du bâtiment construit. Enfin, imposer un système de bassins d’infiltration et de noues paysagères pour la gestion des eaux de pluie assurent une protection de la ressource, conformément aux prescriptions du SDAGE et à l’orientation 3 de l’axe 2 du PADD «Protéger et mettre en valeur la ressource en eau sur la commune (Trame bleue) » .

Article 7

1. La règlementation en matière de règlement est assez souple en zone N du fait du peu de besoins répertoriés sur la zone. Les règles établient répondent aux éxigences du PDUIPF Elles répondent également à l’orientation 3.2 de l’axe 1 du PADD «lutter contre les nuisances » et l’orientation 2.1 de l’axe 1 «lutter contre l’étalement urbain»

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