INSTITUT NATIONAL DE LA STATISTIQUE
UNIVERSITE DEPARTEMENT DIRECTION INTERREGIONALE DE FIANARANTSOA M.I.S.S DE FIANARANTSOA
Mémoire pour l’obtention du diplôme de Maîtrise en Mathématiques Informatique pour les Sciences Sociales
Intitulé :
ANALYSE DU SYSTEME RIZICOLE DES MENAGES DANS LA COMMUNE RURALE DE NASANDRATRONY
Présenté par :
RAZAFIMAHATRATRA José Harris Nantenaina et ANDRIAMAMPIANDRA Anjanirina
Membres du Jury : M. RALAIVAO Jean Christian Président du Jury
M. RAFILIPOJAONA Examinateur
M. RAKOTOZAFY Rivo Encadreur pédagogique
M. RAZAFIMAMONJY Philémon Encadreur professionnel
07 Novembre 2009
REMERCIEMENTS
Nous tenons à remercier en premier lieu, Monsieur RAZAFIMAMONJY Philémon, Directeur interrégional de l’INSTAT à Fianarantsoa de nous avoir permis d’effectuer notre stage au sein de son établissement et pour son encadrement aussi afin d’élaborer cet ouvrage.
Nous remercions également aux personnes suivantes qui ont apporté leur collaboration : ¾ Monsieur RAFALIARISON Jeriniaina R, Directeur Régional de Développement Rural Haute Matsiatra ; ¾ Monsieur RAKOTOMIANDRISOA Benoît, Adjoint technique de l’agriculture de la DRDR Haute Matsiatra ; ¾ Monsieur RABIALAHY Victor, Maire de la Commune Rurale de Nasandratrony ; ¾ Tous les Présidents des huit Fokontany dans cette commune ; ¾ Tous les ménages qui nous ont accueillis chaleureusement.
Nous exprimons également toutes nos gratitudes aux membres de Jury composé de : ¾ Président : Monsieur RALAIVAO Jean Christian, ¾ Examinateur : Monsieur RAFILIPOJAONA, ¾ Encadreur pédagogique : Monsieur RAKOTOZAFY Rivo, maître de conférences, ¾ Encadreur professionnel : RAZAFIMAMONJY Philémon.
Nous remercions aussi nos parents pour les efforts qu’ils ont fournis en nous soutenant matériellement et financièrement durant nos études surtout à l’élaboration de cet ouvrage.
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RESUME
Dans le milieu rural, sa croissance économique dépend de son évolution de production rizicole puisqu’il y a une domination du secteur agriculture. Au niveau de la situation matrimoniale, la majorité des ménages agricoles sont mariés selon la coutume et leur niveau d’instruction est presque primaire. Mais, il n’y a pas de dépendance entre eux. Nos analyses relèvent qu’un riziculteur dans cette commune occupe une surface rizicole en moyenne de 0,70 hectare pour assurer la nourriture de sa famille pendant une année. Malgré l’existence de plusieurs problèmes rizicoles, la production rizicole dans cette commune augmente toujours grâce à leurs applications des systèmes modernes. La domination de la vente de la part de production est durant la période de la récolte dans le marché communal. Ceci est leur source des revenus qui leur permettent d’acheter des besoins quotidiens. Les résultats obtenus de toutes les analyses nous amènent à proposer les suggestions au niveau de l’Etat et des riziculteurs pour pouvoir améliorer cette production afin de satisfaire la consommation annuelle des paysans dans cette commune.
ii
ACRONYMES
AFC Analyse Factorielle des Correspondances AFCM Analyse Factorielle des Correspondances Multiples BD Base des Données BDR Base des Données relationnelles BMH Bureau Mutuel d’Hygiène CEG Collège d’Enseignement Général CM Chef de ménage CR Commune Rural CRS Catholic Relief Service CSB Centre de Santé de Base DG Directeur Général DGBDE Direction Générale de la Banque de données de l’Etat DRDR Direction Régionale de Développement Rural DSRP Document de Stratégie pour la Réduction de la Pauvreté EPIC Etablissement Public à caractère Industriel et Commercial EPC Ecole Privée Catholique EPP Ecole Primaire Publique EUROI Espace Universitaire Régionale de l’Océan Indien GCV Grenier Communautaire Villagois INSRE Institut National de la Statistique et de la Recherche Economique INSTAT Institut National de la Statistique MAP Madagascar Action Plan MCD Modèle Conceptuel des Données MEFB Ministère de l’Economie, des Finances et du Budget MISS Mathématiques et Informatique pour les Sciences Sociales MLD Modèle Logique des Données MO Main d’œuvre MPD Modèle Physique des Données MS-ACCESS Microsoft ACCESS
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N° Numéro d’identification PNUD Programme des Nations Unies pour le Développement PPN Produit de Première Nécessité SGBD Système de Gestion de Base des Données SEECALINE Surveillance d’Etude des Ecoles et Communautaire pour les ALIments et Nutrition Elargie SRA Système Rizicole Amélioré SRI Système Rizicole Intensive TIAVO Tahiry Ifamonjena Amin’ny VOla t/ha Tonne à l’hectare UNICEF United Nation International Children’s E Founds UVHC Université de Valenciennes et de Hainaut Cambrésis
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TABLE DES MATIERES
REMERCIEMENTS ...... I
RESUME ...... II
ACRONYMES ...... III
TABLE DES MATIERES ...... V
LISTE DES TABLEAUX ...... VIII
TABLE DES FIGURES ...... IX
INTRODUCTION ...... 1
PRESENTATION DES CADRES D’ETUDE ...... 2
1 PRESENTATION DE LA FILIERE MISS ...... 3 1.1. Principales caractéristiques ...... 3 1.2. Objectifs de la formation ...... 3 1.3. Organisation de la formation ...... 3 1.4. Débouchés ...... 4 1.5. Partenaires ...... 4 1.6. Perspectives de développement ...... 4
2 PRESENTATION DE L’INSTAT ...... 4 2 1. INSTAT national ...... 4 2.2. Institut National de la Statistique Fianarantsoa ...... 8 2.3. Schéma de l’organigramme au sein de la Direction interrégionale de Fianarantsoa ...... 9
3. MONOGRAPHIE DE LA CR DE NASANDRATRONY ...... 10 3.1. Emplacement géographique ...... 10 3.2. Caractéristique démographique ...... 10 3.3. Infrastructure ...... 10 3.4. Topographie ...... 11 3.5. Hydrographie ...... 11 3.6. Production ...... 11
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3.7. Tableau de récapitulation ...... 12
4. LA FILIERE RIZICOLE ...... 14 4.1. Les activités accomplies par les paysans ...... 14 4.2. Au niveau des travaux d’entretien ...... 14 4.3. Les différents modes de culture ...... 14
PROCESSUS METHODOLOGIQUE ...... 16
1. CONCEPTION DU QUESTIONNAIRE ET DE LA BASE DE DONNEES CORRESPONDANTE ...... 17 1.1. Conception du questionnaire ...... 17 1.2. Conception de Base de Données ...... 17
2. COLLECTE DES DONNEES ...... 21 2.1. Dénombrement ...... 21 2.2. Echantillonnage ...... 22 2.3. Enquête proprement dite ...... 24
3. CONTROLE DU QUESTIONNAIRE ...... 26
4. MISE EN PLACE DE LA BASE DE DONNEES ...... 26 4.1. Choix de MS-ACCESS ...... 26 4.2. Mise en œuvre d’une application ...... 26 4.3. Saisie de Données ...... 26
5. APUREMENT ET ANALYSE ...... 26 5.1. Apurement ...... 26 5.2. Description des types d’analyses à effectuer ...... 27
ANALYSES DES DONNEES COLLECTEES ...... 32
1. CARACTERISTIQUES DU MENAGE ...... 33 1.1. Répartition des répondeurs ...... 33 1.2. Caractéristique des chefs de ménages ...... 34 1.3. Statut d’occupation de la rizière ...... 39 1.4. Surface exploitée ...... 40
2. ANALYSE DE LA PRODUCTION ...... 41 2.1. Production ...... 41 2.2. Rendement ...... 43 2.3. Utilisation des matériels ...... 45 2.4. Utilisation d’intrants agricoles ...... 46 2.5. Problèmes liées à la culture ...... 47 vi
2.6. Destination des produits récoltés ...... 49 2.7. AFCM ...... 50 2.8. Problèmes de vente de production ...... 51 2.9. Comparaison de la production 2008 et celle de 2009 ...... 52
3. ANALYSE DE LA CONSOMMATION DES MENAGES ...... 52
SUGGESTIONS ...... 54
CONCLUSION ...... 56
ANNEXES ...... 57
ANNEXE 1 ...... 58
ANNEXE 2 ...... 59
ANNEXE 3 ...... 63
BIBLIOGRAPHIE ...... 64
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LISTE DES TABLEAUX
Tableau 1. Tableau récapitulatif ...... 12 Tableau 2. Comparaison de deux systèmes d’irrigation ...... 15 Tableau 3. Représentation de la proportion des répondeurs ...... 33 Tableau 4. Répartition des chefs de ménage par Fokontany selon le sexe : ...... 34 Tableau 5. Répartition des chefs de ménage par situation matrimoniale selon le sexe du chef de ménage ...... 35 Tableau 6. Répartition des chefs de ménage par niveau d’instruction selon le sexe du chef de ménage ...... 35 Tableau 7. Répartition des chefs de ménage selon le groupe d’age et le niveau d’instruction 36 Tableau 8. Test d’indépendance entre le niveau d’instruction des chefs de ménages et leur situation matrimoniale ...... 36 Tableau 9. Répartition des chefs de ménage selon le groupe d’age et le sexe ...... 38 Tableau 10. Répartition de l’activité des chefs de Ménage selon le sexe ...... 39 Tableau 11. Distribution des ménages agricoles selon les fokontany et par tranche de superficie exploitée ...... 41 Tableau 12. Evolution de la production rizicole par Fokontany 2006 à 2008 ...... 42 Tableau 13. Rendement moyen obtenu à partir de différents systèmes utilisés ...... 43 Tableau 14. Rendement moyen obtenu selon le systèmes de culture pratiqués et le type d’engrais utilisés ...... 44 Tableau 15. Répartition de la proportion des matériels utilisés et l’occupation des utilisateurs suivant les années ...... 46 Tableau 16. Répartition des problèmes liées à la culture suivant les années culturales ...... 47 Tableau 17. Distribution des problèmes de vente de production suivant les Fokontany ...... 52
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TABLE DES FIGURES
Figure 1. Carte de la CR Nasandratrony ...... 13
Figure 2. Modèle Conceptuel des Données ...... 19
Figure 3. Modèle Logique des Données Relationnel ...... 20
Figure 4.Repartition du répondeur selon le lien de parenté avec le Chef de Ménage ...... 33
Figure 5. Repartition des ménages selon le statut d’occupation ...... 40
Figure 6. Correspondance des problèmes liés à la culture avec l’année culturale ...... 48
Figure 7. Distribution de Revenu agricole selon leur mode d’utilisation ...... 49
Figure 8. AFCM de périodes et lieux de vente, acheteurs de productions des riziculteurs et leurs Fokontany ...... 50
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Introduction
INTRODUCTION
A Madagascar, le riz est un produit à la fois économique, social et politique. Produit de première nécessité, il a une place importante dans tous les domaines de la vie des Malagasy. De plus, l’économie nationale malgache repose essentiellement sur le développement de l’agriculture. Dans le contexte de la lutte contre la malnutrition et la pauvreté, l’agriculture se doit ainsi de contribuer à la création d’emplois surtout en milieu rural et à la génération de revenus familiaux. En outre, le riz constitue le principal aliment des Malagasy. D’après la Revue d’Information Economique publiée par le Ministre de l’Economie, des Finances et du Budget en 2004, 80% des ménages sont des paysans mais en ce qui concerne les riziculteurs, leurs proportions en milieu rural est de 73%. Jusqu’à maintenant, la production obtenue ne peut pas satisfaire les besoins des marchés locaux. En effet, le volume d’importation de riz en 2008 atteint 350000 tonnes. On pose toujours la question « Pourquoi les riziculteurs Malagasy n’arrivent pas à satisfaire notre besoin en matière de riz ? ». C’est pour cette raison que nous avons choisi le thème «ANALYSE DU SYSTEME RIZICOLE DES MENAGES DANS LA COMMUNE RURALE DE NASANDRATRONY» pour avoir quelques réponses à cette question. Ainsi, une enquête relative à la riziculture a été effectuée à Nasandratrony par l’INSTAT en collaboration avec la Direction Régionale du Développement Rural (DRDR) Haute Matsiatra, afin de mieux connaître le système rizicole et donner des suggestions pour pouvoir l’améliorer. Le contenu de cet ouvrage est divisé en trois grandes parties. La première décrit la présentation des cadres d’étude, dont la présentation de la filière MISS, suivie de celle de l’INSTAT puis la Monographie du milieu d’étude (Nasandratrony) et la filière rizicole. La deuxième partie est constituée par le processus méthodologique. La troisième partie est l’analyse des données collectées. Dans le premier chapitre, on développe les caractéristiques du ménage agricole et dans le deuxième chapitre l’analyse de la production rizicole et les suggestions.
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Partie I : Présentation des cadres d’étude
PREMIERE PARTIE
PRESENTATION DES CADRES D’ETUDE
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Partie I : Présentation des cadres d’étude
1 Présentation de la filière MISS
1.1. Principales caractéristiques
La filière M.I.S.S. (Mathématiques Informatique pour les Sciences Sociales) a été créée au sein de la Faculté des Sciences de l’Université de Fianarantsoa par Arrêté n°98/04/UF/R du 07 mai 1998. Il s’agit d’une formation professionnalisante dont les diplômes étaient homologués par le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique par Arrêté n°14444/2003 du 08 septembre 2003.
1.2. Objectifs de la formation Deux objectifs principaux sont visés par cette formation : • donner aux étudiants des formations solides en mathématiques, informatique et en sciences sociales, • former en quatre années d’étude des Maîtres capables de résoudre des problèmes socio-économiques, de prendre des décisions à partir de la modélisation mathématique et des analyses des données en utilisant l’informatique comme outil de traitement.
1.3. Organisation de la formation
Pour atteindre ces objectifs, la formation est divisée en deux cycles : -Un premier cycle d’une durée de deux ans accédé par sélection des dossiers les bacheliers scientifiques dont le principal objectif est l’acquisition des connaissances de bases en mathématiques, informatique et en sciences sociales. Pour cela, les cours sont regroupés en trois modules : module mathématiques, module informatique et module sciences sociales. La fin de ce cycle est sanctionnée par le Diplôme d’Etudes Universitaires Générales option M.I.S.S. (DEUG M.I.S.S.).
-Un second cycle d’une durée de deux ans pour les titulaires de DEUG M.I.S.S. sanctionné par le Diplôme de Licence de M.I.S.S. en deuxième année. Dans le cadre de l’obtention du dernier diplôme, tous les étudiants sont tenus de faire un stage de deux mois en entreprise au minimum suivi d’un rapport de stage avec soutenance de mémoire. Les cours sont regroupés en quatre modules : les trois modules du premier cycle mais le module mathématiques est divisé en module mathématiques et module statistique. En deuxième année, la majeure partie du cours est assurée par des professionnels ou dirigeants d’entreprise
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Partie I : Présentation des cadres d’étude pour asseoir le principe d’adéquation formation /emploi et pour orienter vers la professionnalisation.
1.4. Débouchés Les étudiants sortants de cette filière peuvent travailler dans les branches d’activité suivantes : • Institution financière (banque, trésor, caisse d’épargne) • Etablissements d’assurance ; • Instituts ou services statistiques ou démographiques, • Entreprise dans le secteur de production ou commerciaux.
1.5. Partenaires La filière M.I.S.S. est en partenariat avec INSTAT et avec d’autres partenaires étrangers tels que l’Université de Valenciennes et de Hainaut Cambrésis (UVHC), l’Université de Rennes II et l’Espace Universitaire Régionale de l’Océan Indien (EUROI).
1.6. Perspectives de développement Pour améliorer la formation, le département est prêt à : • Renforcer et développer les partenariats avec les quatre partenaires ci- dessus, • Elaborer de projet pour renforcer le volet pédagogique ; • Projet de développement du département pour renforcer les moyens informatiques et la création d’un fond documentaire propre à la filière, projet de coopération avec l’Université de Rennes II pour la mobilité des universitaires (étudiants, enseignants, chercheurs).
2 Présentation de l’INSTAT
2 1. INSTAT national
2.1.1. Origine L’Institut National de la Statistique a été créé le 25 novembre 1947 suivant arrêté du conseiller d’Etat, Haut Commissaire de la République Française, Gouverneur Général de
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Partie I : Présentation des cadres d’étude
Madagascar sous la dénomination Service de la Statistique Générale, rattaché à la Direction des Affaires Economiques, l’idée est de mettre sur pied une Institution dont la mission serait de produire les principales statistiques officielles de la Nation.
2.1.2. Evolution Devenu INSRE ou Institut National de la Statistique et de la Recherche Economique en 1964 suivant décret n°64-074 du 06 mars 1964, sa mission est de : • Etablir et rassembler les statistiques de toute nature et de toutes provenances ; • Coordonner et exécuter les études démographiques, économiques et sociales, techniques qui font appel aux méthodes statistiques du sondage et de recensement ; • Effectuer toutes recherches en matière d’économie nationale ; • Gérer l’atelier mécanographique.
Transformé en DGBDE (Direction Générale de la Banque de données de l’Etat) en 1985 suivant décret n°85-249 du 24 juillet, elle est rattachée à la Présidence.
Devenu INSTAT en 1994 suivant le décret n°94-627 du 28 septembre 1994, il est rattaché au Ministère de l’Economie, des Finances et du Budget (MEFB). Le statut de l’INSTAT a été changé en EPIC (Etablissement Public à caractère Industriel et Commercial) en 1998 suivant le décret n°98-290 du 02 Avril 1998, sous tutelle du MEFB.
2.1.3. Mission de l’INSTAT • Conception et coordination de la mise en œuvre de la politique nationale en matière de la statistique et de ses champs d’application dans les domaines économiques démographiques et sociaux ; • Appui scientifique et technique à la gestion de l’économie nationale ; • Dépositaire des nomenclatures des statistiques officielles de Madagascar.
2.1.4. Missions particulières de l’INSTAT Etablissement des indicateurs nationaux suivants : • Le produit intérieur et produit national • Le taux de croissance économique • Le taux d’inflation • Le taux d’investissement dans le cadre de comptes nationaux
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Partie I : Présentation des cadres d’étude
• Les indices des prix à la production et à la consommation • Les indices de développement humain • La gestion du répertoire national des entreprises industrielles et commerciales
2.1.5. Organes de l’INSTAT
a) Conseil d’Administration (CA) Organe délibératif de l’INSTAT ayant pour fonction principale l’examen et l’approbation des programmes d’activités, du budget, des rapports d’activités de l’INSTAT, etc. Les membres sont nommés par arrêté du MEFB et composés de: • Un représentant du Département chargé de l’économie, • Un représentant du Département chargé des Finances, • Un représentant du Département chargé du Budget, • Un représentant du Contrôle de Dépenses Engagées, • Un représentant du Département chargé des Fonctions Publiques, • Un représentant du Département chargé de Recherche scientifique, • Un représentant du Département chargé de l’Agriculture, • Un représentant du Département chargé de l’Industrie, • Un représentant du Département chargé du Commerce, • Deux représentant du Personnel de l’INSTAT.
b) La Direction Générale Elle est composée d’un Directeur Général chargé de diriger l’Administration de l’INSTAT, d’en animer et d’en coordonner l’ensemble des activités. Il est assisté par un Directeur Général Adjoint.
2.1.6. L’organigramme de l’INSTAT Comprenant : - Sept Directions Centrales : • Direction des Synthèses Economiques (DSY) • Direction des Statistiques Economiques (DES) • Direction de la démographie et des Statistiques Sociales (DDSS)
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Partie I : Présentation des cadres d’étude
• Direction des Statistiques des Ménages (DSM) • Direction des Relations Institutionnelles et de la Diffusion (DRID) • Direction de l’Informatique (DI) • Direction Administrative Financière (DAF) - Sept Directions Interrégionales (DIR) : Antananarivo, Antsirabe, Toamasina, Fianarantsoa, Toliara, Mahajanga, et Antsiranana. Ces directions ont pour mission de représenter l’INSTAT dans leurs Régions respectives. Ces Directions interrégionales englobent quinze (15) services régionaux. Elles ont comme activités principales : • La collecte des informations nécessaires à l’INSTAT et/ou aux Régions • La délivrance des cartes d’identification des Etablissements exerçant une activité économique dans leurs régions, et exploitation de la base de données • Le traitement des cartes grises au centre provincial d’immatriculation des véhicules • L’élaboration et diffusion des statistiques régionales • L’appui technique des projets de l’INSTAT et/ou d’autres services administratifs de leurs régions de compétence.
2.1.7. Les ressources de l’INSTAT Constituées par : • Subvention de l’Etat • Recettes propres issue de la vente des publications et ouvrages divers • Recettes propres issues des délivrances des cartes statistiques d’identification des Entreprises • Produits de l’aliénation des biens mobiliers et immobiliers • Frais de gestion relatifs aux diverses prestations de services fournis par l’INSTAT.
2.1.8. Quelques références de l’INSTAT - Enquête MEA (Ménage, Entreprise, Agriculture) pour la mise en place d’une « baseline », financement USAID 2005 ; - Enquête sur l’Equité et l’Efficience des Formations Sanitaires (EEEFS) (Banque Mondiale) 2003 et 2005 ; - Etude sur la progression scolaire et la performance académique à Madagascar (Banque Mondiale) en 2000 ;
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Partie I : Présentation des cadres d’étude
- Evaluation de la Politique Nationale de Vulgarisation Agricole (PNVA) (MINAGRI, Banque Mondiale) en 2000 ; - Etude de la clientèle de la JIRAMA (JIRAMA) en 2000.
2.1.9. Relation avec les Partenaires
a) En tant que Partenaire - Avec les Ministères et autres organismes publics et privés détenteurs et utilisateurs d’information statistique (exemple : célébration des JAS, suivi des indicateurs du DSRP et du MAP) - Universités : Département Agronomie et Economie (Antananarivo), Cornell (Ithaca, Etats-Unis)
b) En tant que Prestataire - Banque Mondiale - Fonds Monétaires International - Union Européenne - PNUD
2.2. Institut National de la Statistique Fianarantsoa Récemment, la Direction Interrégionale de l’INSTAT Fianarantsoa a été créée suivant le décret n°94-623 du 23 novembre 1994 suivant la création de la DG INSTAT. La Direction Interrégionale de l’INSTAT Fianarantsoa se compose de trois services fondamentaux : Service des Statistiques Economiques, Service de la Statistique Sociale et Service de Prix à la Consommation. La Direction interrégionale de l’INSTAT à Fianarantsoa a la charge de : - Délivrer les cartes statistiques, gérer le fichier des établissements, faire une analyse des mouvements mensuels ;
- Calculer l’indice des prix à la consommation de la Commune Urbaine de Fianarantsoa : pour cela, faire des relevés de prix de plus de 300 produits par mois, faire la saisie de données, passer au traitement et à l’apurement des données, sortir les indices calculés ; envoyer par mail au siège le résultat des calculs ;
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Partie I : Présentation des cadres d’étude
- Gérer les données sur le parc automobile de Fianarantsoa : faire la transcription des données au centre d’immatriculation, passer à la codification, faire la saisie sur micro-ordinateur ; sortie des résultats mensuels ;
- Etat civil : saisie sur micro-ordinateur des données transcrites qui sont les données concernant les naissances collectées au sein de la Commune Urbaine de Fianarantsoa et aussi les décès qui sont collectés au BMH. Celle-ci se fait en collaboration avec l’UNICEF.
2.3. Schéma de l’organigramme au sein de la Direction interrégionale de Fianarantsoa
Direction Interrégionale
Service de la Service de Prix à la Service des Statistiques Statistique Sociale Consommation. Economiques
Division Division Fichiers des Etablissements Parc automobile
L’INSTAT est l’institut idéal à la prise de décision pour appuyer la recherche, pour informer régulièrement le public sur l’évolution de la situation économique.
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Partie I : Présentation des cadres d’étude
3. Monographie de la CR de Nasandratrony
3.1. Emplacement géographique La Commune Rurale de Nasandratrony est l’une de onze (11) communes dans le District d’ ISANDRA. Elle se situe à dix sept kilomètres (17 km) de la ville de Fianarantsoa sur la route nationale quarante deux (RN42) et sa superficie est de cent huit kilomètres carré
(108 km2 ).
Cette commune possède huit (08) Fokontany à savoir : Nasandratrony, Ambalamirarisoa, Ambohipihaonana, Andrefan’Iavomanitra, Iavomanitra, Soamiandrizafy, Soanierana Ivinga et Tsaramandroso Anara. Ces huit Fokontany disposent de 46 villages.
Concernant sa superficie, cette Commune Rurale de Nasandratrony possède une surface cultivable d’environ 2000 ha.
La Commune Rurale de Nasandratrony est limitée : • au NORD, par la CR d’Iavinomby Vohibola ; • au SUD, par la CR d’Andoharanomaintso ; • à l’EST, par la CR d’Ankarinarivo Manirisoa ; • à l’OUEST, par la CR d’Isorana.
3.2. Caractéristique démographique En 2008, la population de cette commune comptait environ 10420 habitants dont presque 95% sont de l’ethnie Betsileo. La taille moyenne de foyer est de 6.
3.3. Infrastructure Elle possède huit (08) EPP, neuf (09) EPC, un (01) CEG et un (01) CSB II. Son taux de scolarisation est de 92%.
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Partie I : Présentation des cadres d’étude
3.4. Topographie Le type de sol est : Alluvionnaire, Latéritique La Commune est formée de grands bas fonds quelques fois marécageux et parfois, de surfaces planes. Le tout est entouré de collines couvertes de Steppe, de reboisements privés et de montagnes rocheuses. Climat / Saison (pluvieuse, sèche) Saison Chaude : JUILLET à NOVEMBRE Saison Froide: AVRIL à JUIN Saison Chaude et Pluvieuse : DECEMBRE à FEVRIER
3.5. Hydrographie Les principaux cours d’eau dans cette commune sont : • La rivière de MATSIATRA • La rivière d’ANDOHAREAMALAZA
3.6. Production • Principales activités de production : Riziculture irriguée, Elevage, Viticulture, cultures maraîchères, Tissage et fabrication de Tam Tam • Tête de bovidés : 842 • Infrastructures de production : GCV, Barrages, Décortiquerie • Les différents acteurs de la Commune de Nasandratrony ont bel et bien reçu le message qui est le changement de comportement et de mentalité par rapport aux structures de développement existantes : SEECALINE, TIAVO, CRS,…
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Partie I : Présentation des cadres d’étude
3.7. Tableau de récapitulation PARTIE SUP Distance NB restante CANAL Cultivé BARRAGE FOKONTANY (Km) Pop a cultivée BARRAGE (Ha) D’IRRIGATION (Ha)
Andreamiely Andreamiely Nasandratrony 00 1796 190 60 Fotsiomby Fotsiomby Ambatolahindrainivao Ambatolahindrainivao
Andreanambony Andreanambony 04 Fiankinana Fiankinana Ambalamirarisoa 8025 190 50 Ingaro Ingaro Nabanana Nabanana
Andreanivita Andreanivita Ambohimpihaonana 03 1316 180 30 Iretina Iretina Soanandraina Soanandraina
Andrefan’ Reamigodona Reamigodona 04 1328 200 80 Iavomanitra Ambatomipoaka Ambatomipoaka
Iavomanitra 04 1058 180 40 ______
Soamiandrizafy 03 1397 190 50 Zambazamba Zambazamba
Soanierana Ivinga 10 1088 180 30 ______
Tsaramandroso Andohareamalaza Andohareamalaza 05 1012 190 40 Anara Andreamahazaza Andreamahazaza
Total 10420 1500 500 15 15 Source: CR Nasandratrony Tableau 1. Tableau récapitulatif
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Partie I : Présentation des cadres d’étude
Figure 1. Carte de la CR Nasandratrony
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Partie I : Présentation des cadres d’étude
4. La filière Rizicole
4.1. Les activités accomplies par les paysans Les activités suivantes doivent être accomplies par les paysans producteurs : • Labour • Transport de fumier • Pendage fumier • Irrigation • Piétinement • Planage et ramassage de mauvaises herbes
4.2. Au niveau des travaux d’entretien • Sarclage • Apport de fumure d’entretien. Exemple : Urée • Maîtrise d’eau dans la parcelle • Gardiennage de riz contre les moineaux et le vol sur pieds • Assèchement de la rizière • Récoltes
4.3. Les différents modes de culture Système traditionnel Son caractéristique se résume en : sans labour ou labour à l’angady, semis direct, repiquage en foule des plants âgés de 30 jours de plus, fumure organique, sans sarclage ou sarclage manuel.
Système ligne traditionnel Pratique de repiquage en ligne et plus serré en utilisant des plants âgés de 25 à 60 jours. Facile à sarcler. Finition manuelle de sarcler aux mauvaises herbes qui poussent aux pieds du plant.
SRA : Système Rizicole Amélioré C’est une technique rizicole moderne. Il se caractérise comme : repiquage en ligne, utilisation de semences améliorée, repiquage de jeunes plants âgés de 16 à 25 jours, sarclage mécanisé et apport de fertilisation minéraux.
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Partie I : Présentation des cadres d’étude
Ce système est adopté sur près du quart des superficies emblavées de Madagascar, surtout sur les Hauts Plateaux.
SRI : Système Rizicole Intensive C’est une méthode développée à Madagascar dans les années 80. C’est un ensemble de règles qui recommandent aux utilisateurs de recourir à des techniques non conventionnelles y compris le semis à sec, la transplantation de jeunes plants de riz de moins de 20 jours à raison de un plant par trou, un espacement de 20×20 cm, désherbage fréquent et contrôle du niveau de l’eau afin d’aérer les racines pendant la période de croissance du plant. Cette technique exige une bonne maîtrise d’eau ; évacuation d’eau 15 jours avant la moisson. Du fait que la méthode de la culture est presque semblable dans les deux premiers systèmes, les différences entre SRA et SRI sont dégagées dans le tableau suivant : Tableau 2. Comparaison de deux systèmes d’irrigation
SRA SRI Calendrier cultural : Contre saison Mai en Septembre Juillet en septembre Saisonnière Octobre en Avril Octobre en décembre Repiquage 28 à 33 MO / ha 25 à 30MO / ha Sarclage 30 à 40 MO / ha 10 à 15 MO / ha Dosage en semence 40 à 50 MO / ha 6 à 8 MO / ha Rendement moyen 2,2 à 2,5 tonnes / ha 6 à 10 tonnes / ha Source : Monographie de DRDR
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Partie II : Processus méthodologique
DEUXIEME PARTIE
PROCESSUS METHODOLOGIQUE
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Partie II : Processus méthodologique
1. Conception du questionnaire et de la Base de Données correspondante
1.1. Conception du questionnaire En observant tous les points essentiels et les cas correspondant à l’objectif de réalisation de notre thème de mémoire, nous avons élaboré un questionnaire qui est une enquête socio-économique auprès des ménages. Ce questionnaire est composé d’une série de questions de 4 pages à poser au chef du ménage.
1.2. Conception de Base de Données
1.2.1. Définition d’une BD et d’un SGBD BD : Collection de données organisée en fichiers reliés. Ces données sont partagées entre plusieurs applications et plusieurs utilisateurs. SGBD : Programme ou logiciel qui gère l’administration d’une BD (il permet de créer et de manipuler des BD). Il permet l’accès aux données, de modifier les structures, de construire des applications liées à la base et de sortir des résultats sous différentes formes. o Fonction du SGBD : • Fonction de description : pour décrire la BD en particulier, les structures des données, type, taille, les caractéristiques, les tables et les relations entre les tables. • Fonction d’utilisation : pour utiliser une partie de la BD. • Fonction d’intégrité : pour contrôle de validité et de cohérence des données de la base. • Fonction de confidentialité : pour contrôle d’accès à la BD et la définition de vue. • Fonction de concurrence d’accès : la BD étant une source partagée, le SGBD doit assurer la gestion de plusieurs accès instantanés et concurrents par le mécanisme de verrouillage. o Intérêt d’une BD : • Indépendance des données par rapport aux traitements • Absence de redondance • Ressource partagée entre plusieurs utilisateurs • Facilite la gestion et la maintenance
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Partie II : Processus méthodologique
1.2.2. Elaboration d’une BD relationnelle (BDR) • Définition et démarche : Une base de données relationnelle (BDR) est une collection de données regroupées dans des relations. Cette partie présente une démarche simplifiée de mise en œuvre d’une base de donné relationnelle. Cette démarche préconise le principe des démarches par niveau d’abstraction : ¾ Niveau Conceptuel où l’on établit le MCD ¾ Niveau logique où le MCD est transformé en MLD ¾ Niveau physique où le MLD est implanté à l’aide de SGBDR en MPD • Elaboration du MCD : Travail préparatoire : o Collecte des informations o Validation des informations Inventaire des données : o Recensement des données dans le questionnaire o Etablissement du dictionnaire des données o Epuration du dictionnaire : Eliminer les synonymes et les polysémies Etablissement du MCD : o Regrouper les données en entité o Identifier les entités o Rechercher les associations entre les entités o Quantifier la participation des entités dans les associations par les cardinalités.
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Construction du MCD
Figure 2. Modèle Conceptuel des Données
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Génération du MLD relationnel La description conceptuelle a permis de représenter le plus fidèlement possible les réalités de l’univers à informatiser. Mais cette représentation ne peut pas être directement manipulée et acceptée par un système informatique. Il est donc nécessaire de passer du niveau conceptuel à un niveau plus proche des capacités des systèmes informatiques. Ce niveau est appelé « niveau logique ».
Figure 3. Modèle Logique des Données Relationnel
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2. Collecte des Données
2.1. Dénombrement
2.1.1. Objectif Il consiste à effectuer le dénombrement de tous les ménages habitant dans la CR Nasandratrony concernés par l’enquête.
Le dénombrement comprend le repérage des logements et quelques questions très simples permettant d’identifier les ménages qui vivent dans ce logement. Cependant, on devra se rendre dans tous les logements et non pas de se contenter de recueillir des informations auprès d’une personne qui prétendrait connaître parfaitement la zone.
NB : Un ménage est un groupe de personnes, apparentées ou non qui vivent habituellement ensemble et/ou reconnaissent l’autorité d’une seule et même personne appelée «chef de ménage».
Le dénombrement de la zone doit suivre des règles de balayage. On marque sur le plan le point de repère, c’est à dire le n°1 attribué au premier bâtiment. Ensuite, marquer d’une flèche le sens du déplacement et le plan détaillé de l’emplacement des bâtiments. Ce sens est en général le sens de rotation de l’aiguille d’une montre. On balaye la commune en procédant par lot et en numérotant chaque habitation et en inscrivant le nom du Chef de ménage sur une fiche de dénombrement.
2.1.2. Démarche Lors qu’on arrive dans un logement, on doit inscrire dans la fiche de dénombrement le numéro de ce logement. On demande à voir la personne qui puisse donner des informations concernant les ménages qui vivent dans ce logement. A cette personne, on demande pour chaque ménage le nom du chef de ménage ou, sinon, celui d’un représentant du ménage. On lui laisse le soin de répondre, mais c’est le rôle des enquêteurs chargés du dénombrement, connaissant la définition d’un ménage, de demander plus de précision. Ensuite, les enquêteurs inscriront dans la fiche de dénombrement les renseignements suivants : 1. Le numéro du logement 2. Le numéro du ménage dans le logement 3. Le nom du chef de ménage ou du représentant du ménage
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4. Un numéro séquentiel des lignes donnant l’effectif total des ménages du village.
Une fois ces renseignements collectés, on demande au ménage l’autorisation d’inscrire le n° du bâtiment à la craie, à l’extérieur de celui-ci, à un endroit aisément repérable, et si possible protégé des dégradations. Ce numéro est important pour le repérage du logement lors de l’enquête proprement dite. Le tirage de l’échantillon ne peut pas être effectué que lorsque le dénombrement sur terrain est fini. Enfin, on met au propre le plan pour faciliter le repérage des ménages tirés dans l’échantillonnage.
2.2. Echantillonnage Une enquête par sondage ou tout simplement un sondage est une enquête portant sur une fraction représentative de la population dite population de référence. Cette fraction constitue l’échantillon. Le rapport t=n/N de l’effectif n de l’échantillon à celui de N de la population de référence est appelé taux de sondage. Dans cette étude le taux de sondage est de t= 20 %. Type d’échantillonnage : sondage stratifié représentatif : tirage aléatoire simple par localité.
D’après le dénombrement, on veut faire une enquête sur les productions rizicoles des ménages dans la CR de Nasandratrony en utilisant la méthode de stratification suivant leurs localités (villages). L’objectif de cette méthode (sondage stratifié) c’est le moyen d’améliorer la précision du sondage.
• Principe : On découpe l’univers U (Commune) en sous-ensembles (strates). Une fois le découpage en strates effectué, on réalise des sondages aléatoires simples indépendants dans chaque strate. Cela permet en outre d’obtenir des estimateurs sur chaque strate.
Tirage Aléatoire Simple : La procédure est la suivante : Tirer dans la population un échantillon d’individus avec des probabilités fixées à l’avance. Pour cela, on doit disposer d’une base de sondage et l’enquêteur n’a aucune latitude dans le choix de l’échantillon.
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Dans le sondage aléatoire simple, chaque individu de la population a la même probabilité d’être tiré. Le sondage aléatoire simple est rarement utilisé mais son étude aide à comprendre le mécanisme et les dispersions relatives. Un sondage aléatoire simple donne une première approximation de celle des sondages plus raffinés.
• Choix de l’échantillon : Sondage stratifié représentatif Un échantillon stratifié représentatif se dépouille comme un recensement c’est à dire qu’il n’est plus nécessaire de donner des pondérations différentes des diverses observations individuelles. Dans ce cas, une moyenne relative à la population totale est estimée par la moyenne correspondante calculée sur l’échantillon. Quel doit être la répartition de l’échantillon entre les strates pour parvenir à ce résultat ? Le nombre d’unité dans la strate h est :
k N h : dans la population, avec ∑ NNh = h=1
k nn= n h : dans l’échantillon avec ∑ h h=1 11kk On veut voir Y=Ys c’est-à-dire l’égalité ∑∑NYhh× =× n hy h Nnhh==11 Le sondage représentatif est le sondage stratifié tel que Y s= Y
⎛⎞Nnhh Alors il faut que ∑ ⎜⎟−×=yh 0 ⎝⎠Nn
Nnhh Comme y > 0 alors il faut que − = 0 quelque soit h h Nn
nh n Ou encore ==f NNh
Donc le sondage stratifié représentatif est donc le sondage stratifié où l’on considère le même taux de sondage dans toutes les strates.
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2.3. Enquête proprement dite Après le tirage de l’échantillon, nous établissons une fiche qui enregistre le numéro d’identification du ménage tiré dans l’échantillon. Dans le cas où le chef de ménage concerné et sa famille sont absents lors de notre passage, il existe une liste additive pour le remplacer. Chaque ménage doit avoir un questionnaire.
2.3.1. Objectif de l’enquête L’activité riziculteur est dominant par rapport aux autres activités dans le milieu rural. Cette enquête a pour objectif de déterminer les caractéristiques de ménages dans cette commune, d’estimer sa production rizicole avec évaluation des systèmes rizicoles pour pouvoir afin améliorer leur rendement et leur niveau de vie.
2.3.2. Plan de sondage L’objectif principal du plan de sondage est de fournir un échantillon représentatif au niveau de la commune, par Fokontany et parmi les variables étudiées et des groupes ciblés afin de bien mesurer les différents indicateurs y affèrent.
La base de sondage a été constituée par l’échantillon maître issu du Dénombrement. L’unité est la zone de dénombrement dont la taille est connue en termes de nombre de ménages dénombrés.
La taille de l’échantillon a été fixée à 295 ménages répartis dans les 8 zones de dénombrement (8 Fokontany) tirées. Le ménage tiré est effectué à partir d’un taux de sondage t=20%.
Un dénombrement des ménages dans chaque zone sélectionnée a été réalisé et le tirage des ménages à enquêter a été effectué sur la base de dénombrement établie.
2.3.3. Description de l’enquête En appliquant le sondage aléatoire simple, c'est-à-dire que cette méthode consiste à élaborer un échantillon à partir d’un tirage aléatoire simple, on peut analyser le résultat de l’enquête de chaque ménage.
2.3.4. Durée de l’enquête En tenant compte de l’accessibilité du terrain, de la vitesse de remplissage, l’opération de collecte a duré 2 mois (6 Avril-7 Juin) y compris le départ pour Nasandratrony. L’enquête
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Partie II : Processus méthodologique proprement dite est une entrevue de vingtaine de minutes avec le CM ou le représentant du CM afin de remplir le questionnaire.
2.3.5. Les outils de l’enquête Pour réaliser l’enquête, on a employé les matériels suivants : • Un questionnaire de quatre pages par ménage élaboré par nous-mêmes en collaborant avec l’INSTAT. • Une fiche d’enquête dans laquelle est enregistrée la liste des ménages enquêtés. • Un manuel d’enquête contenant les directives de l’INSTAT sur le mode de remplissage du questionnaire (en tenant compte des cohérences).
2.3.6. Description du document d’enquête Le questionnaire comprend six modules dont le module A comporte l’identification géographique de la zone d’enquête, la date de l’enquête, l’heure de début et fin de l’entretien. Les cinq autres modules sont posés au chef du ménage ou à une personne connaissant les renseignements du ménage s’il a été absent pour longtemps. Ces sont des questions concernant la production rizicole du ménage : avoir ou non de rizière, production de 2006 à 2008 avec les systèmes utilisés, les matériaux agricoles et engrais utilisés, les problèmes rencontrés et la destination finale de la production.
Nous tenons à remarquer que la production en dehors de la commune n’a pas été prise en compte dans ce questionnaire.
Le respect des filtres des questions a été fortement suivi, c'est-à-dire les ménages à qui on doit poser certaines questions ou non. Pour cela, des indications ont été marqué sur le questionnaire pour sauter le ménage non concerné par la ou les questions. C’est le cas où le ménage ne dispose pas de terrain rizicole (rizière et riz pluvial) dans la commune ou la riziculture ne fait pas partie de l’activité du ménage. Pour les deux cas, on passe au ménage suivant qui appartient à l’échantillon mais on garde le questionnaire. Dans le cas où le ménage de l’échantillon refuse de répondre aux questions ou aucune personne ne peut pas répondre à ces questions pour une durée trop longue, on le remplace par un autre ménage tiré d’une façon aléatoire parmi les ménages restants.
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Partie II : Processus méthodologique
3. Contrôle du questionnaire
Le contrôle du questionnaire consiste à vérifier tous les questionnaires avec ses informations s’il existe des données manquantes pour assurer la fiabilité des données, avant de mettre en place les données collectées.
4. Mise en place de la Base de Données
4.1. Choix de MS-ACCESS Nous avons choisi le MS ACCSES en tant que SGBD pour la réalisation de notre étude. C’est un SGBD Relationnel fonctionnant sous Windows. Il est disponible dans la suite Bureautique MS Office de Microsoft. L’INSTAT Fianarantsoa utilise Microsoft Access comme gestionnaire de ses bases de données.
4.2. Mise en œuvre d’une application Il n’y a pas de démarche imposée pour la mise en œuvre d’une application avec MS- ACCESS. Néanmoins, la démarche suivante est suggérée pour assurer une cohérence et une stabilité de l’application : - Création des tables : elle consiste à définir et à saisir les structures de chaque table de la BD en précisant la liste des champs et la clé primaire. Dans notre étude, on a 20 tables. - Création des requêtes - Création des formulaires et des états
4.3. Saisie de Données Après avoir terminé la vérification des questionnaires, nous devons passer à la saisie des données. Cette étape consiste à transcrire tous les questionnaires et de saisir toutes les données collectées dans le micro-ordinateur pour les stocker afin de les analyser.
5. Apurement et analyse
5.1. Apurement Ceci consiste à détecter puis à corriger, au niveau des tables, les données erronées. Les erreurs peuvent se produire soit au moment de la codification soit au cours de la saisie. Toutes les variables sont susceptibles d’être entachées d’erreurs.
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La méthode de détection d’erreurs utilisées consiste à trier les observations suivant la variable suivie, puis à confronter les données du fichier avec les données de codes existantes ou à chercher le non cohérence de la réponse avec celle d’autres variables.
5.2. Description des types d’analyses à effectuer
5.2.1. Statistique descriptive
a) Objet de la statistique descriptive Définition : La statistique est une méthode qui vise à la description quantitative des ensembles nombreux. En premier lieu, la statistique est une méthode et non une théorie : elle a pour but de décrire et non, en elle-même, d’expliquer. En second lieu, la statistique est une méthode quantitative : elle utilise le nombre comme moyen d’expression. L’intérêt du langage numérique réside dans son objectivité. Enfin, la statistique est la méthode de description des ensembles nombreux. En effet, elle ne s’intéresse pas au fait élémentaire mais d’atteindre le groupe dont il fait partie. Les résultats que la statistique fournit ne prennent un caractère de stabilité et de généralité que si l’ensemble est assez important. Instrument de description des ensembles nombreux, la statistique vise à simplifier, à résumer et à synthétiser. Mais le statisticien doit veiller à ce que ces simplifications ne soient pas abusives. C’est pourquoi il convient d’avoir conscience des limites des instruments statistiques et de ne pas voir dans certaines procédures de calcul des recettes miraculeuses.
b) Les unités statistiques et les caractères
– Unités statistiques Les ensembles étudiés par la statistique descriptive s’appellent « univers statistique » ou « population ». Leurs éléments sont les « unités statistiques » ou « individu ». Cette terminologie a hérité de son premier champ d’action qui est la démographie. Mais les ensembles peuvent s’appliquer à des personnes humaines, au personnel d’un établissement, à la production d’un atelier, au parc automobile d’une entreprise,…… Ainsi, il convient de définir avec précision les ensembles qu’on étudie. Par exemple, il faut bien spécifier dans le cas de la population d’une ville si on doit inclure les militaires, les internes dans les établissements scolaires,….
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– Caractères Chaque individu de la population peut être considéré du point de vue de un ou plusieurs caractères. Ainsi, par exemple, le personnel d’une entreprise peut être décrit selon les divers caractères ci-après : Sexe, âge, qualification, ancienneté dans l’entreprise, salaire mensuel, nombre d’enfants en charge, commune de résidence,...
c) Modalités Les modalités sont les différentes situations où les individus peuvent se trouver à l’égard du caractère considéré. Les modalités d’un même caractère sont à la fois incompatibles et exhaustives : chaque individu de la population présente une et une seulement des modalités du caractère envisagé. Exemple : Caractère Modalité Sexe Masculin, féminin Age Plus de 65 ans, moins de 65 ans
d) Les différentes sortes de caractères : caractères qualitatifs et caractères quantitatifs - caractères qualitatifs Un caractère est qualitatif si ses diverses modalités ne sont pas mesurables. Ex : le sexe, la nationalité, la profession, l’état matrimonial… Il n’y a aucune hiérarchie entre les modalités. - caractères quantitatifs Un caractère est quantitatif si ses diverses modalités ne sont pas mesurables ou repérables, c’est-à-dire si à chacune des modalités correspondent un nombre. Ce nombre, variable d’une modalité à l’autre et spécifique de cette modalité, est appelé variable statistique. Ex : l’âge, le poids, la taille, le nombre d’enfants, la surface ou le nombre de pièces du logement occupé,…
e) La moyenne Définition : • La moyenne est la valeur attribuée à chaque individu si la valeur totale est répartie équitablement entre les individus considérés.
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Partie II : Processus méthodologique
• La moyenne d’une variable statistique est la moyenne arithmétique pondérée de ses valeurs possibles par les fréquences correspondantes.
La moyenne est notée x et est égale à : 1 nn xnxfx==.. ∑∑ii ii n ii==11
5.2.2. Test d’indépendance de Khi-Deux Un test est une mécanique qui permet de trancher entre deux (02) hypothèses à partir des résultats sur un ou plusieurs échantillons.
Soient H0 et H1 les deux hypothèses. Si on doit rejeter H0 , on dira que les écarts observés sont significatifs et dans ce cas, on choisira l’autre hypothèse appelée « hypothèse alternative ». Il s’agit d’un test d’indépendance entre deux caractères ou deux variables aléatoires réelles X et Y.
Soit =P(x= ) pi x i
= ( = ) q j P Y y j
Soient pˆ = l’estimation de ; i pi
qˆj = l’estimation de q j .
Soit : H0 « X et Y sont indépendantes » contre H1 : « X et Y ne sont pas indépendantes ». 2 −n ∑(nij pˆ ij ) D = ij, Soit alors où le nombre de réalisation de ( = et Y= ) n nij x x i y j pˆ ij
Avec ˆ = × ˆ où ˆ est l’estimation de = ( = et = ) pij pˆi qj pij p ij P x x i Y y j 2 On montre alors que D→ χ k où k= (a-1) (b-1) (k : degré de liberté) 2 On cherche alors la constante A tel que P ( χ k >A)=α
Si D>A, on rejette l’hypothèse H0