Édition De Différents Textes De Joseph Villebon by Jeannette Sarkis
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Édition de Différents textes de Joseph Villebon by Jeannette Sarkis Submitted in partial fulfilment of the requirements for the degree of Master of Arts at Dalhousie University Halifax, Nova Scotia August 2017 © Copyright by Jeannette Sarkis, 2017 To my parents Fares Sarkis and Vivian Sarkis for their endless love, support and encouragement. ii TABLE DES MATIÈRES Résumé . iv Abstract . .. .. v Glossaire. vi Remerciements . .viii Chapitre 1 : Introduction . .1 Chapitre 2 : Aperçu biographique . 11 Chapitre 3 : Relation de mon voyage à l’Acadie sur le vaisseau l’Union et de tout ce qui s’est passé tout le temps que j’y ai été . .. .. 18 Chapitre 4 : Journal de ce qui s’est passé à l’Acadie depuis le 13e octobre 1691 jusqu’au 25 octobre 1962 . .. 32 Chapitre 5 : Journal de l’Acadie 1693 et 1694. .. 54 Chapitre 6 : Mémoire sur l’état présent de la nouvelle Angleterre et de Baston . .. 62 Chapitre 7 : Journal de l’Acadie 1694- 1695 . 68 Chapitre 8 : Journal de ce qui s’est passe à l’Acadie depuis le départ du vaisseau du roi l’Envieux . .. 76 Chapitre 9 : Journal de ce qui s’est passe à l’Acadie depuis le mois d’octobre 1696 jusqu’au 1er octobre 1697 . 81 Chapitre 10 : Protocole d’édition. .. .97 Chapitre 11 : Conclusion. 99 Bibliographie . 100 Appendice A : Liste des variations des noms de lieux mentionnés dans les textes de Villebon . .107 Appendice B : Liste des variations orthographiques des noms de personnes mentionnés dans les textes de Villebon. 108 Appendice C : Index des noms propres . 109 Appendice D : Carte avec les noms des lieux mentionnés dans les textes de Villebon. 112 iii Résumé Notre travail consiste en une édition de quelques journaux, mémoires et lettres que Joseph Villebon a composés pendant qu’il était gouverneur de l’Acadie, soit entre 1690 et 1700. Dans ces textes, il propose une description des lieux et des forts se trouvant dans l’Acadie de son temps, présente la gestion au jour le jour de la colonie, parle des difficultés économiques auxquelles elle était confrontée et souligne les défis militaires et stratégiques qu’il fallait relever. Ces documents constituent donc un échantillon important pour l’étude de l’histoire acadienne et de l’histoire coloniale française pendant les décennies qui ont présidé au déclin de l’empire franco-indien d’Amérique. Le présent travail se veut donc une contribution destinée à conserver une partie du patrimoine canadien et à faire connaitre aux chercheurs, aux curieux de l’histoire coloniale ainsi qu’au grand public une série de témoignages qui fondent, en partie, notre héritage culturel et notre mémoire collective. iv Abstract Our work consists of an edition of a few journals, memoirs and letters written by Joseph Villebon during his tenure as governor of Acadia, between 1690 and 1700. In these texts he describes the places and forts that are found in Acadia of his time, presents the day-to-day management of the colony, talks about the economic difficulties it faced and highlights the military and strategic challenges that had to be met. These documents constitute an important sample for the study of Acadian history and French colonial history during the decades that led to the decline of the Franco-Indian Empire of America. This work is meant to be a contribution to preserve a part of the Canadian heritage and to make known to researchers, to the curious on the colonial history and the general public a series of testimonies that create our cultural heritage and our collective memory. v Glossaire Bâtiment : Qui correspond à l’ancien provençal bastiment (1174), apparaît dans un texte judéo- français (1187) pour « action de construire, édifier (au propre et au figuré), emploi vivant jusqu’au XVIIe siècle. Le sens concret « édifice, construction » attesté lui aussi au XVIIe siècle (1187), l’a emporté, surtout à partir du XVIe siècle, s’affranchissant après le XVIIe siècle de la valeur métonymique de « résultat de l’action de construire ». Par métaphore, le mot est passe en marine, désignant un navire de fort tonnage (1662, Colbert). Cf. Le Robert Dictionnaire Historique de la Langue Française. Caban(n)er : Se mettre sous des cabanes, en parlant des sauvages. Cf. Littré et Beaujean, dictionnaire de la langue française. Canot : Petit bateau. Canot de Sauvage. Canot de plaisance. Cf. Littré et Beaujean, dictionnaire de la langue française. Canada : Au moment où Villebon était gouverneur de l’Acadie, soit entre 1690 et 1700, ce nom désignait la région des grands lacs se trouvant du côté canadien ainsi que les territoires longeant la rivière du Saint Laurent. Canadien : Colon français établi dans la région des grands lacs et dans les territoires longeant la rivière du Saint Laurent. Chaloupe : Petit bâtiment à voile et à rames, non ponté, que l’on emmène pour le service d’un grand vaisseau. Cf. Littré et Beaujean, dictionnaire de la langue française. Corvette : Bâtiment de guerre entre le brick et la frégate. Cf. Littré et Beaujean, dictionnaire de la langue française. Course : Terme de guerre, expédition qu’une troupe fait en pays ennemi, en vue du butin. Cf. Littré et Beaujean, dictionnaire de la langue française. Écrivain du roi : C’est un officier de la plume chargé, le plus souvent à bord d’un navire, de la gestion des vivres et de la tenue d’un journal de navigation. Il peut aussi faire office de secrétaire et, le cas échéant, transcrire les délibérations qui ont lieu sur le navire. Sur ce point, cf. Robert Challe, Mémoires, édition critique établie par Frédéric Deloffre et Jacques Popin, Droz, 1996, note 233.2, p. 257-258. Flibustier : Aventurier, pirate appartenant à une association d’hommes établis dans quelque îles d’Amérique, et toujours en guerre autrefois contre les Espagnols. Cf. Littré et Beaujean, dictionnaire de la langue française. Flûte : Navire de charge, à fond plat, large, gros et lourd, au XVIIe siècle. Cf. Littré et Beaujean, dictionnaire de la langue française. Frégate : Anciennement, très petit bâtiment à rames, utilisé dans la méditerranée. Aujourd’hui, bâtiment de guerre qui pour la force vient après les vaisseaux de ligne, le plus grand des navires de guerre à une seule batterie. Cf. Littré et Beaujean, dictionnaire de la langue française. vi Ketch : Emprunté sous la forme cache (1666) puis quesche (1667), quaiche (1687) réemprunté par écrit en ketch (1761). Le mot est peut-être apparenté à catch « prise, capture », repris par l’intermédiaire de l’anglo-normand cachier au français chasser. Cf. Le Robert Dictionnaire Historique de la Langue Française. Mander : Mander quelqu’un, lui donner avis ou ordre de venir. Mander ses équipages, ses chevaux etc., donner ordre qu’on les envoie. Envoyer dire, faire savoir par lettre ou message. Cf. Littré et Beaujean, dictionnaire de la langue française. Marquer : Distinguer, faire connaître par une marque. […] Indiquer. Cf. Littré et Beaujean, dictionnaire de la langue française. Mouiller : Terme de marine, Mouiller l’ancre ou par ellipse mouillée, jeter l’ancre ou les ancres. Mouiller un vaisseau, jeter l’ancre d’un vaisseau. Cf. Littré et Beaujean, dictionnaire de la langue française. Pavillon : Étendard, drapeau. T. de mar. Quadrilatère d’étoffe, généralement plus large que haut, s’attachant par un de ses côtés à un mât ou à une drisse. Cf. Littré et Beaujean, dictionnaire de la langue française. Pirogue : Nom donné par les Européens à toutes les embarcations faites d’un seul arbre creusé, à tous les canots légers, longs, rapides, dont se servent les naturels des deux Indes. Cf. Littré et Beaujean, dictionnaire de la langue française. Pris, ise, p. p. de prendre. T. de mar. Pris de calme, de mauvais temps, par les glaces, se dit d’un navire qui se trouve en mer sous l’influence de calme, d’un mauvais temps, ou qui est enfermé dans les glaces. Cf. Le Robert Dictionnaire Historique de la Langue Française. Prise : (pris) s. f. Action de prendre, de s’emparer. Cf. Littré et Beaujean, dictionnaire de la langue française. Action de prendre un navire ; navire capturé. Le code des prises. Amener une prise dans le port. De bonne prise, se dit des navires appartenant à l’ennemi ou chargés de contrebande. Rade : Étendue de mer enfermée en partie par des terres plus ou moins élevées, et qui présente aux vaisseaux des mouillages à l’abri des vents et des lames qui ont une certaine direction. Le navire est en rade. Cf. Littré et Beaujean, dictionnaire de la langue française. Sauvages : Comme le définira encore Furetière, en 1690, dans son Dictionnaire : «SALJVAGE, se dit [...] des hommes errans, qui sont sans habitations réglées, sans Religion, sans Loix, & sans Police. Presque toute l'Amérique s'est trouvée peuplée de Sauvages. La Plus-part des Sauvages sont Anthropophages. Les Sauvages vont nuds, & sont velus, couverts de Poils. vii REMERCIEMENTS Je tiens à remercier mon directeur de thèse, Monsieur Driss Aissaoui qui s’est toujours montré à l’écoute et disponible tout au long de la réalisation de ce travail. Sans son aide, le temps qu’il a bien voulu me consacrer et surtout son inspiration, ce mémoire n’aurait jamais vu le jour. Mes sincères remerciements s’adressent aussi à mes frères pour leur soutien moral. Enfin, j’adresse mes plus sincères remerciements à tous mes proches, ami(e)s et collègues qui m’ont soutenue et encouragée du début à la fin. A toutes et à tous, je tiens à exprimer mon infinie gratitude. viii Chapitre 1 : Introduction Les voyageurs qui ont laissé des témoignages écrits de leur rencontre avec le Nouveau- Monde aux XVIIème et XVIIIème siècles ont, dans leur grande majorité, été attentifs aux curiosités que leur offraient des lieux et des peuples longtemps restés isolés et inconnus.