Frédéric COURTINE « Avec FM, je pense qu'on a vraiment rempli un créneau qui était attendu » Frédéric Courtine connaît bien le Sud… et la radio ! Après quelques années passées sur SUD RADIO, il a lancé Toulouse FM il y a quelques mois, une nouvelle radio qui met l’accent sur le local. Que peut-on écouter sur cette station ? Frédéric Courtine nous en dit plus et en exclusivité, il nous donne son regard sur l’évolution du média radio. INTERVIEW. mari et elle est très attachée à la probablement une attente. Est-ce Frédéric nouvelle scène, aux nouveaux que cela veut dire que vous faites talents. Nous avons rencontré une ce que personne n’a jamais osé troisième personne qui s’appelle faire auparavant dans la région ? Yvan Cujious, un auteur COURTINE toulousain que j’avais embauché il Frédéric Courtine : D’abord, il n’y y a quelques années sur Sud avait pas l’opportunité avant. Il Radio pour animer une émission n’y avait pas de fréquence « Toute notre promesse tient sur les nouveaux talents. Tous les disponible pour une radio de trois, nous avons décidé de nous catégorie B à Toulouse. Le CSA dans notre nom » retrouver autour d’un seul projet a quand même eu la bonté de qui s’appelle Toulouse FM. A ces nous ouvrir trois fréquences trois actionnaires, on a rajouté un supplémentaires sur cette ville. quatrième qui est un fonds C’est assez rare pour une ville de Coulissesmédias : Vous êtes l’un d’investissement de la Caisse la taille de Toulouse. Le CSA, par des responsables de Toulouse d’Epargne du Midi-Pyrénées qui la conjonction des travaux FM depuis quelques mois. s’appelle…. Ce fonds d’investis- engagés avec Radio , a Comment est née cette radio et sement est spécialisé dans les libéré trois fréquences de bonne quelle a été l’intuition de départ ? médias régionaux. qualité sur l’agglomération toulousaine. Une a été attribuée Frédéric Courtine : On a profité à ADO, Néo et à un projet des appels à candidatures de « A Toulouse, purement local qui est le nôtre. A 2006-2007. Et on a postulé entre il y a un tissu Toulouse, il y a un tissu de radios autres sur Toulouse. On connaît associatives très important mais bien ce marché puisque j’ai moi- de radios il n’y avait jamais eu de vraies même le siège de ma société radios professionnelles qui aient Médiameeting qui est à Toulouse associatives la volonté de faire un programme et j’ai dirigé pendant 10 ans Sud local etc… Radio à Toulouse et Wit Fm à très important Bordeaux. Toulouse était l’une mais il n’y avait Coulissesmédias : Sud Radio qui des rares grandes villes a une grande notoriété dans la françaises à ne pas avoir de jamais eu de région ne suffisait pas pour véritable radio de catégorie B. remplir cette mission purement Historiquement, il y a toujours eu vraies radios locale ? une protection de Sud Radio qui est une radio multi-régionale sur professionnelles Frédéric Courtine : Ce n’est pas 26 ou 27 départements et qui qui aient la la vocation de Sud Radio. J’y ai donc, ne traite pas Toulouse travaillé de 1998 à 2005 et depuis comme une radio de catégorie B. volonté de faire je ne parle pas en son nom. Tout le monde avait donc A l’époque, la problématique de remarqué qu’il n’y avait pas à un programme Sud Radio, c’était de faire une Toulouse d’équivalent de SCOOP local » antenne multi-régionale. ou de VIBRATION etc… Donc, On ne pouvait pas trop parler de nous avons postulé pour une Bordeaux, de Montpellier, de radio de catégorie B qui couvrirait Coulissesmédias : Vous vous êtes Toulouse ou de Perpignan ou de Toulouse et sa grande très vite entendus sur le concept ? Bayonne parce que lorsqu’on agglomération. parlait trop d’une ville, les Frédéric Courtine : Il est ultra- auditeurs de tout le reste de la Coulissesmédias : Il y a des simple : c’est une radio de zone se sentait un peu exclue. partenaires importants et proximité. Et quand on a réfléchi SUD RADIO n’est pas une radio prestigieux, Mme Nougaro au nom, il nous a paru évident que locale ni d’une ville ni d’une autre. notamment… cette radio s’appelle Toulouse FM. Donc la ville de Toulouse n’avait Ce n’est pas super créatif mais au pas de station strictement locale Frédéric Courtine : On s’est moins, c’est clair. Toute notre où on lui parle de la circulation, du retrouvé à plusieurs sur ce projet. promesse tient dans notre nom. stade toulousain, du Toulouse D’abord avec ma société Football Club, etc… Médiameeting, Hélène Nougaro Coulissesmédias : Après Ce que fait une station locale qui est la veuve de Claude. Elle a quelques mois d’existence, la dans toute ville où elle est créé une association à Toulouse radio semble avoir trouvé sa implantée. pour perpétuer la mémoire de son place. Il y avait donc coulisses medias Mai 2009 ou à l’extérieur, du rugby et du contribuer à la renaissance de Frédéric football. Ce que ne faisait aucune cette zone. autre radio. La grande station régionale ne le fait que dans le Coulissesmédias : Les cadre du multiplex. Elle ne peut animateurs interviennent COURTINE pas couvrir qu’un club. Nous avons combien de fois par heure ? pris ce parti de l’intégrale sur tous les matchs. Et puis, nous nous Frédéric Courtine : Il n’y a pas de consacrons à plein d’autres sports règles aussi définies que dans « On n’hésite pas à diffuser comme le hand-ball, le volley, la les programmes ultra-formatés. des artistes locaux sur notre natation avec le club… qui fournit Ils interviennent très antenne. » les meilleurs nageurs et nageuses régulièrement. Car, si c’est pour à la compétition. ne pas intervenir, mieux vaut acheter du voice-track. Ils Coulissesmédias : La cible visée ? Coulissesmédias : Vous êtes situé accompagnent l’auditeur en juste en face du site AZF… permanence, pas simplement Frédéric Courtine : Les pour annoncer ou 30-50ans. Des gens désannoncer un disque. habitant Toulouse et Ils sont là pour parler de son agglomération qui la vie de Toulouse, de sont intéressés par leur tout ce qui s’y passe. ville, par ce qui s’y passe et qui ont envie Coulissesmédias : Côté de sortir. Notre bassin musique, vous vous d’écoute est d’environ intéressez aussi aux deux millions artistes locaux ? d’habitants. Frédéric Courtine : Coulissesmédias : Le Notre programmation positionnement ? musicale est très spécifique. On y Frédéric Courtine : Il retrouve tout ce qui se est ultra local. fait classiquement sur les radios de ce format Coulissesmédias : Les là. Mais on a quand temps forts de votre même un format musical grille de programmes ? avec beaucoup de chanteurs issus de la Frédéric Courtine : scène toulousaine. Nous avons deux La scène, c’était Mader, grandes sessions Gold etc… mais il y a d’infos que sont la encore actuellement matinale et la fin beaucoup d’artistes d’après-midi, des flashs notamment au studio infos locaux toutes les Polygône. demi-heures, de On n’hésite pas à l’animation en journée diffuser des artistes et de gros efforts sur locaux sur notre l’info-circulation en fin antenne. d’après-midi tous les quarts d’heures. Et nous nous Coulissesmédias : Pas besoin consacrons beaucoup aux sports. Frédéric Courtine : Nous sommes d’être une star toulousaine pour Il y a beaucoup à dire car Toulouse route d’Espagne sur la rocade, il y être diffusé sur les ondes ? est l’une des rares villes en France a AZF d’un côté et nous de l’autre. à avoir deux très grands clubs de On s’est installé là parce que c’est Frédéric Courtine : Non. D'abord 1ère division en foot et en rugby. une zone qui a beaucoup souffert tout dépend de ce que vous On ne trouve quasiment pas et qui est restée en friche pendant appelez une star toulousaine car l’équivalent ailleurs hormis . très longtemps. On s’est dit que la il y a des artistes qui sont des On diffuse tous les matchs en naissance d’une radio n’est pas stars dans leur quartier direct et en intégralité, à domicile anodin donc, on a essayé de et ça leur va très bien. coulisses medias Mai 2009 Coulissesmédias : J'évoquais les Coulissesmédias : Votre force, Frédéric stars au niveau national. Il ne faut c’est peut-être avant tout la pas oublier que les artistes locaux proximité... ont beaucoup souffert du manque de visibilité auprès des radios. Frédéric Courtine : La proximité COURTINE Certains artistes n'étaient diffusés en matière de musique, d'info et que sur des radios associatives... de sport. Une station locale, c'est quelque chose d'extrêmement Frédéric Courtine : Nous, nous dynamique dans une ville. Elle « Les infos sont à 80% sur la nous imposons de diffuser des permet d'organiser des avant- région Toulousaine » artistes de la scène toulousaine. premières cinéma, de faire On fait presque de la gagner des places de concert, discrimination positive en fait. etc... Si on reçoit une maquette de Grenoble et une autre de Coulissesmédias : Que trouve-t- Toulouse, on préférera celle de on sur le site www.toulouse.fm ? Toulouse. Frédéric Courtine : On peut Coulissesmédias : Un artiste écouter et réécouter la radio. Il y autoproduit peut avoir sa place a l'écoute en streaming et la dans la programmation ? possibilité de réécouter tous les sujets des journalistes. Il y de Frédéric Courtine : Bien sûr ! Et l'info générale, de l'info-sport et non seulement il peut avoir sa on est en train de mettre en ligne place mais on peut l'inviter à la les blogs de chaque animateur. station. On a des sessions chez les On a également une page animateurs du matin et en fin spéciale sur le procès AZF et on d'après-midi. a mis un forum à disposition des toulousains qui seraient Coulissesmédias : Il y a des intéressés. Notre modèle, c'est la artistes locaux toute la journée ou radio et Internet. uniquement dans des tranches bien spécifiques ? Coulissesmédias : Dans vos programmes, on note la présence Frédéric Courtine : Il y en a toute la de Serge Llado déjà présent journée, il n'y a pas de quota mais chaque jour chez Laurent on en a au moins un par heure. On Ruquier sur ... fait cela pour soutenir la scène locale mais aussi parce qu'on sait Frédéric Courtine : Serge Llado que c'est bon pour nous. On n'est faisait une chronique sur les pas subventionné pour diffuser des chansons qui se ressemblent sur nouveaux talents etc... Quand on SUD RADIO. Ensuite, il a eu la est une radio à Toulouse, faire chance d'être retenu par Laurent écouter tous les grands classiques Ruquier. Nous avons gardé de la chanson française et d'excellentes relations avec lui. Il internationale, c'est bien parce que nous fait donc un peu le même l'auditeur toulousain n'est pas genre de choses tous les matins. fondamentalement différent de Il propose deux titres qui se l'auditeur Bordelais, Lyonnais ou ressemblent ou une chanson du Parisien et si face aux 35 autre jour liée à l'actualité. radios qui émettent à côté de nous, si on arrive à mettre une touche qui Coulissesmédias : C'est la redif de intéresse les toulousains, on se dit chez Ruquier en quelque sorte ? que ça peut être intéressant. Notre objectif, ce n'est pas d'être la radio Frédéric Courtine : Non. ça peut exclusivement écoutée par tout le l'être mais quand c'est le cas, ce monde à Toulouse. Il est bien plus n'est pas la redif. C'est Laurent modeste ! Il s'agit avant tout de Ruquier qui est la redif en fait. nous faire connaître et de nous Serge Llado passe le faire référencer. matin chez nous... coulisses medias Mai 2009 « Il faut connaître cette radio. Ensuite, on l'écoute et on l'adopte »

Stephanie MOSBACH, animatrice sur Toulouse FM

Coulissesmédias : En matière l'instant, on a beaucoup de existait déjà. Mon premier client, d'information, on trouve tous types chroniqueurs à l'antenne. c'était le laboratoire Pierre Fabre, d'infos ? propriétaire de SUD RADIO. Coulissesmédias : Evoquons votre Dans cette société, on est Frédéric Courtine : Les infos sont à feuille de route. Comment allez- essentiellement concentré sur la 80% sur la région Toulousaine. vous faire mûrir cette radio qui communication interne des Beaucoup d'infos générales et du semble bien s'installer ? entreprises par le média radio. service avec entre autres la météo On est spécialisé sur les radios locale (n'oublions pas que c'est Frédéric Courtine : D'abord, on va personnalisées, ce que l'on important car nous avons des attendre les prochains sondages appelle les radios d'entreprise. stations de ski dans notre qui sont fixés à la fin juillet On en fait pour tous les parkings département), l'info circulation. prochain. On développe la VINCI en Europe par exemple. Nous avons pour cela un notoriété en développant les En 2005, après mon départ de partenariat avec Capitol taxi, la plus partenariats et notre présence sur SUD RADIO, je souhaitais grosse société de taxis à Toulouse. des manifestations locales. Et je utiliser tout ce que j'avais appris Grâce à leur pc circulation, nous vous fais le pari qu'en développant en radio et le mettre à la recueillons des infos sup- notre notoriété, on va développer disposition des entreprises. Un plémentaires. Et puis, d'une notre audience. Il faut connaître an plus tard, la remise à plat de manière générale, on essaie d'être cette radio. Ensuite, on l'écoute et toutes les fréquences en région le meilleur lien social dans cette on l'adopte. a généré quelques opportunités ville. pour déposer des projets en Coulissesmédias : Lorsque vous matière de radio. Coulissesmédias : Les auditeurs avez fait le choix de quitter SUD interviennent beaucoup à RADIO, vous saviez que tôt ou Coulissesmédias : Quels en- l'antenne ? tard, vous alliez vous retrouver seignements tirez-vous de vos avec un projet en concurrence expériences radios précédentes Frédéric Courtine : Pas avec cette radio ? ? énormément pour l'instant mais c'est quelque chose que nous Frédéric Courtine : Pas du tout. J'ai Frédéric Courtine : Il allons développer par la suite. Pour quitté SUD RADIO pour rejoindre faut bouger. coulisses medias ma société Médiameeting qui Mai 2009 Coulissesmédias : Comment communication. L'autre fierté Frédéric analysez-vous votre réussite, date de 1994. A l'époque, à aujourd'hui ? Bordeaux, on a été la première radio à diffuser en intégralité et Frédéric Courtine : Ce n'est pas en simultané sur Internet alors COURTINE une réussite. C'est juste un que toutes les radios ne faisaient parcours... J'ai vécu des que du téléchargement. expériences très intéressantes. FRANCE INFO ne permettait « Je pense qu'on a fait un peu Après, je pense qu'on a fait un peu que de télécharger un flash le trop la part belle aux formats matin et un autre l'après-midi. le tour des radios musicales américains à une certaine époque Dès cet instant, on s'est rendu traditionnelles. » et je pense qu'il y a des modèles à compte qu'avec Internet, on redécouvrir. Je pense que le mix allait avoir un vrai relais de Radio et Internet va favoriser cela. croissance. Il faut être à l'affût de l'air du temps. Je crois beaucoup en tout ce qui Je pense qu'on a fait un peu le tour est Podcast, Audio on demand Coulissesmédias : Toute votre des radios musicales etc... carrière est axée sur le Sud. traditionnelles. Via Internet, on Est-ce que Paris vous a déjà fait trouve tout ce qu'on veut en Coulissesmédias : Comment quelques signes ? matière de musique. Je pense définissez-vous la méthode donc que l'avenir est dans les Courtine ? contenus. C'est pour cette raison que nous développons des projets Frédéric Courtine : Il n'y en a pas. « Je pense de radios ultra-locales. Il faut juste être à l'écoute des gens qu'on a fait un et ne pas oublier que c'est le plaisir Coulissesmédias : Vous êtes un qui nous guide. Quand on fait de la peu trop grand homme de radio. Comment radio avec un peu d'âme, avec des est arrivé le virus ? animateurs qui déconnent etc... Je la part belle pense qu'on peut arriver à aux formats Frédéric Courtine : A la base, convaincre les auditeurs. Une j'étais instituteur. J'habitais le Lot et radio totalement aseptisée et américains à une Garonne. A la fin des années 70 froide, ça peut fonctionner mais quand j'étais adolescent, je ne elle ne dure pas dans le temps. Il certaine époque pouvais recevoir que RMC et faut essayer de revenir à des et je pense . C'était assez notions de plaisir, de contenus, limité et j'avais donc envie d'essayer d'apprendre des choses. qu'il y a des d'écouter d'autres musiques, La radio a vécu une ère de modèles à d'autres groupes que l'on entendait développement extrême avant nulle part... En 1981 avec la d'entamer une phase plus lente qui redécouvrir » libéralisation des ondes sous est en train de repartir François Mitterrand, je suis parti en actuellement avec l'Internet, les Italie pour acheter un petit données associées et du contenu. Frédéric Courtine : Bien sûr. émetteur avec des amis qui à Il ne faut pas oublier qu'il y a un Mais ça ne m'intéresse pas. l'époque était plutôt dans le monde auditeur qui écoute et il faut associatif ou dans le milieu du l'intéresser à un moment ou un Coulissesmédias : Pourquoi ? cinéma. Par la suite, j'ai travaillé autre. bénévolement dans une radio Frédéric Courtine : Je suis très associative tout en étant instit'. Coulissesmédias : Votre plus bien au sud de la Loire. On a une Et, en 1984, Fillioud a autorisé la grande fierté au jour d'aujourd'hui ? qualité de vie qui est autre et publicité. Et comme notre petite qu'on ne retrouve pas quand on radio à Bordeaux fonctionnait bien, Frédéric Courtine : C'est d'avoir est à Paris. On peut s'évader on a eu de la pub, on a commencé créé cette société Médiameeting assez facilement en allant sur la à salarier les gens. J'ai pris un en 2004. Il y avait un truc à faire Méditerranée ou le Bassin congé sans solde dans l'Education avec les entreprises en mêlant la d'Arcachon. Cela dit, on a ouvert Nationale et je n'y suis jamais radio, les nouvelles technologies et revenu. la

coulisses medias Mai 2009 pas ce que ça veut dire. Il écoute belles heures à vivre, j'en suis sûr. Frédéric parce que ça lui plaît ! A un moment, l'offre musicale a été un moteur énorme de Coulissesmédias : Pour terminer, croissance et d'audience pour les donnez nous une bonne raison COURTINE radios mais ça ne l'est plus. d'aimer Toulouse FM… D'abord parce grands principes « Je pense que si on est une américains de rediffusions et de Frédéric Courtine : C'est un multi-diffusions. Tout cela a programme novateur qui va radio et que l'on ne parie que sur beaucoup décridibilisé l'image vraiment vous changer les idées. la musique, on va être confronté musicale de la radio. Et puis, Profitez d'un élément ca- à de sévères déconvenue » l'autre problème, c'est la façon de tastrophique pour cette ville qui a consommer la radio qui a évolué. été AZF pour découvrir autre On n'écoute plus la radio pour la chose sur Toulouse FM. Et vous un bureau à Paris où on est musique. Je pense qu'il n'y a pas pourrez découvrir les coulisses du présent deux jours par semaine. une crise de la musique mais de procès mais aussi tout ce qui se Pour Médiameeting, 90% de nos l'industrie musicale. Ce n'est pas fait de positif maintenant dans clients sont implantés à Paris. ça tout à fait pareil. cette ville en matière de culture, ne nous empêche pas de livrer de spectacles etc... nos commandes sans se voir Coulissesmédias : Vous avez des grâce aux technologies modernes. attentes particulières avec l'arrivée du numérique ? Propos recueillis par Mickaël ROIX. Coulissesmédias : Nous avons évoqué le cas des radios Frédéric Courtine : J'espère que musicales qui sont actuellement cela va permettre de faire entrer en souffrance. Est ce que cette les nouveaux entrants, d'avoir de tendance observée auprès des nouveaux programmes, de réseaux nationaux pourrait nouveaux projets etc... Si c'est s'étendre à l'échelon local selon pour dupliquer exactement la vous ? même chose, je ne vois pas l'intérêt. Il faut ajouter qu'il y a Frédéric Courtine : Je pense que encore un énorme flou sur le si on est une radio et que l'on ne numérique, sur les normes parie que sur la musique, on va retenues, etc... être confronté à de sévères déconvenues. Un auditeur se Coulisssesmédias : S'il n'y avait moque de savoir si la radio est pas eu Toulouse FM, où serait nationale, régionale, parisienne, Frédéric Courtine aujourd'hui ? de catégorie B ou C... Il ne sait Frédéric Courtine : Chez Médiameeting ou sur d'autres projets radio car c'est un média qui me passionne et qui a encore de très

« les programmateurs musicaux ont fait preuve d'un manque d'initiatives, de courage en se copiant tous les uns, les autres »

coulisses medias Mai 2009