Vic Le Comte

DEPARTEMENT DU PUY DE DOME 2.1.2 COMMUNE DE

Document Initial Janvier 2012 Version juillet 2013 VIC LE COMTE

SCP DESCOEUR F et C ARCHITECTURE ET AMENAGEMENT DU TERRITOIRE 49 rue des Salins 63000 Clermont Ferrand Tel : 04.73.35.16.26. Fax : 04.73.34.26.65. Mail : [email protected]

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RAPPORT DE PRESENTATION 2.1.2 ² Diagnostic et Evaluation Environnementale

MODIFICATIONS ² REVISIONS PARTIELLES PRESCRIPTION MISES A JOUR Délibération du conseil municipal du 25 juin 2013

1. «

ARRET DU PROJET 2. «

Délibération du conseil municipal du 3. «

4. «

APPROBATION 5. « 6. Délibération du conseil municipal du «

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SOMMAIRE

2ERE PARTIE 157

(7$7,1,7,$/'(/·(1VIRONNEMENT 157

1 GEOGRAPHIE DU TERRITOIRE, FONDEMENTS DE SON OCCUPATION 158 Climat 158 Géographie 159 Géologie 161 Hydrographie 163 Eléments de Pédologie 163 Les ressources du sous-sol comme matériaux de construction 166

2 LES ESPACES NATURELS SENSIBLES 170 Les zonages naturels 170 LES SITES NATURA 2000 174 AUTRES ELEMENTS NATURELS ET PAYSAGERS A PRENDRE EN COMPTE 189 Le SFKpPDG·Aménagement et de Gestion des Eaux (SAGE) 190 LES CORRIDORS BIO ECOLOGIQUES 191

3 LES RISQUES NATURELS ET TECHNOLOGIQUES 215 /DFRPPXQHGH9,&/(&207(DIDLWO·REMHWGHSOXVLHXUVGpFODUDWLRQVGHFDWDVWURSKHVQDWXUHOOHV 215 Le risque sismique 215 Le risque inondation 217 Le risque Argiles 221 Le risque mouvement / effondrement de terrain 222 Les risques technologiques 226

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SOMMAIRE

2ERE PARTIE ERREUR ! SIGNET NON DEFINI.

(7$7,1,7,$/'(/·(1VIRONNEMENT (SUITE) ERREUR ! SIGNET NON DEFINI.

4 LA QUALITE ENVIRONNEMENTALE 232 /·$,5 232 LES DONNEES SUR LES EAUX DE SURFACE ET LES EAUX SOUTERRAINES 238 /·($8327$%/( 246 /·$66$,1,66(0(17 249 LA POLLUTION DES SOLS 266 LES DECHETS 272 LES ENERGIES 273 LES NUISANCES SONORES 277 AUTRES SERVITUDES A PRENDRE EN COMPTE 277

5 LES PAYSAGES 278 Les entités paysagères : 279 /H9DOG·$OOLHUHWVHVFRWHDX[ 280 /HYDOORQGH3LJQROVHWOHVLWHG·(QYDO 283 Le plateau cultivé et le site de Vic 284 Les Versants des Puys 288 Les vues 291

6 LE PATRIMOINE ARCHEOLOGIQUE ET ARCHITECTURAL 302 LE PATRIMOINE ARCHEOLOGIQUE 303 /·$5&+,7(&785(0$-(85( 307 /·$5&+,7(&785(9(51$&8/$,5( 313

7 LES CONSTRUCTIONS ACTUELLES 320 /·$5&+,7(&785($&78(//( 320 /·$5&+,7(&785(,1'8675,(//( 323

3EME PARTIE 328

SYNTHESE DES ORIENTATIONS GENERALES 328

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2ère Partie (7$7,1,7,$/'(/·(19,5211(0(17

/HSULQFLSH GX UHVSHFWGHO·HQYLURQQHPHQWYLVHj DVVXUHUGDQVOH FDGUH GX 3/8 GH VIC LE COMTE, « une utilisation économe et équilibrée des espaces naturels, urbains, périurbains et ruraux, la maîtrise des besoins de déplacement et de la circulation automoELOHODSUpVHUYDWLRQGHODTXDOLWpGHO·DLUGHO·HDXGXVROGXVRXV-sol, des écosystèmes, des espaces verts, des milieux, des sites, des paysages naturels ou urbains, la réduction des nuisances sonores, la sauvegarde des ensembles urbains remarquables et du patrimoine bâti, la prévention des risques naturels prévisibles, des risques technologiques, des pollutions et nuisances de toute nature ». Article L.121-1.

/·(WDW,QLWLDOGHO·(QYLURQQHPHQWDSRXUREMHFWLIGHGpJDJHUOHVFDUDFWpULVWLTXHVHVVHQWLHOOes de la commune de VIC LE COMTE, les HQMHX[HQYLURQQHPHQWDX[TXLHQGpFRXOHQWHWTXLGRLYHQWrWUHSULVHQFRPSWHGDQVODPLVHHQ±XYUHGX3/8&HWWHSDUWLHHVWXQ outil G·DLGHjODGpFLVLRQSRXUOH3$''

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1 GEOGRAPHIE DU TERRITOIRE, FONDEMENTS DE SON OCCUPATION

Climat

Le territoire de VIC LE COMTE se situe dans le fossé sédimentaire médian qui constitue les Limagnes : Limagne d'Issoire au Sud, Limagne de Clermont ou Grande Limagne s'élargissant vers le Nord. Ce couloir Limagnais, arrosé par l'Allier, présente une altitude moyenne de l'ordre de 350 m en étant toutefois parsemé, surtout dans sa partie Sud, de buttes d'origine volcanique, d'altitudes non négligeables (de 700 à 850 m).

'·XQHIDoRQJpQpUDOHle département est largement ouvert aux influences océaniques. Mais les facteurs locaux nuancent cette réalité globale. On obtient ainsi un régime climatique de transition entre le régime océanique dégradé et le régime continental. Le climat de la plaine de la Limagne se rapproche du climat subcontinental sec.

Après leur passage du relief, les perturbations perdent radicalement en intensité : c'est la « ligne de foehn » des Limagnes, qui coupe le département du nord au sud. Les cumuls pluviométriques chutent : 61 cm à Riom, 59 cm à Aulnat, 53 cm à Meilhaud (site le plus sec de France continentale), et l'ensoleillement progresse malgré de nombreuses grisailles hivernales. La répartition saisonnière des précipitations est très régulière avec, cependant, un minimum en été et un maximum en automne. L'altitude de 300 à 800 mètres et l'effet de bassin favorisent la chaleur estivale comme en témoigne l'existence de la vigne. /HVWHPSpUDWXUHVPR\HQQHVV·pFKHORQQHQW entre -&HQKLYHUHW&HQpWp/HQRPEUHG·HQVROHLOOHPHQWHVWG·HQYLURQKDQ Dans les Limagnes du Puy-de-Dôme, les vents de nord et de sud sont les plus marqués, en lien avec l'orientation du relief. En hiver, la neige en quantité modérée vient surtout par flux de nord et peut persister de plusieurs jours à quelques semaines au sol si elle est accompagnée d'un anticyclone d'air froid continental. Le nombre de jour de gel est inférieur à 100 jours. Les orages sont fréquents en été, mais de courte durée.

VIC LE COMTE

Carte des précipitations. Source : Météo France - http://www.meteo-mc.fr/climat-Puy-de-Dome.html

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Géographie

Vic-le-&RPWHV·pWHQGGHODULYHGURLWHGHODULYLqUH$OOLHU jO·RXHVW MXVTX·DX[contreforts du Livradois jO·HVW . Le territoire de la commune est traversé et entaillé par des vallées : 9 Le ruisseau de &RXJRXOTXLGHYLHQWG·(QYDOHQDYDl, au bord duquel se situe la ville de Vic le Comte 9 /HUXLVVHDXGH3LJQROVDXERUGGXTXHOVHWURXYHOHYLOODJHG·(QYDO Ces vallées accentuent la diversité du paysage. L·$OOLHUHWOHUXLVVHDXGX3LJQROVforment des limites naturelles à la commune. /·DOWLWXGHGHODFRPPXQHYDULHGHPqWUHVGHORQJGHO·$OOLHUjPqWUHVDXSud-Est, dans la forêt de la Comté.

La ville de Vic le Comte V·HVWLQVWDOOpHDXSLHGGHVSX\VVXUXQUHSODWLe « vieux » bourg GH9LFpWDLWYUDLVHPEODEOHPHQWVLWXpDX6XGVXUOHUHERUGGHODIDODLVHG·DUNRVH Le noyau des origines se laisse mal localiser, mais pourrait se situer dans le faubourg actuel de la Roche, au Sud de la ville « comtale » édifiée plus tard autour du Palais. Dès la période médiévale ce secteur est qualifié de « vieille ville ». &HQR\DXRULJLQHODXUDLWRFFXSpO·DIIOHXUHPHQWGHJUqVTXLGRPLQHODYDOOpHGX&RXJRXOGHPDQLqUHj pouvoir établir une mise en défense facile en tirant partie de la topographie. 0DLVFHQR\DXQ·DSDVODLVVpGHWUDFHGHVDSUpVHQFH /HKDPHDXGH/RQJXHVV·HVWLPSODQWpVXUXQYDVWHUHSODWGHO·$OOLHU

Le relief présente des formes de plateaux ou de versants en "amphithéâtre" dominés par les hauteurs volcaniques de la Comté. Les hauteurs volcaniques de la Comté s'individualisent sous forme de buttes "nappées" par la forêt. Leurs formes sont assez peu lisibles mais leur densité donne une forte identité au lieu. Elles contrastent avec les plateaux ondulés et les bassins au relief peu marqué. La richesse de ces sols fait qu'ils sont mis en valeur par l'agriculture (terres labourées) ce qui permet de dégager de vastes horizons et des vues lointaines.

Plateau de Corent

Vic le Comte Rivière AllierRivière

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L'amphithéâtre naturel crée par les hauteurs de la Comté fait converger les vues vers Vic-le-Comte. / Plateau agricole de Vic-le-Comte. Le relief peu marqué et la présence de vastes surfaces labourées donnent une grande sensation d'espace. De plus ce plateau est "perché" au-dessus de la vallée de l'Allier et du reste de la Limagne.

Topographie ² source : http://www.cartes-topographiques.fr/France.html

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Géologie

Situation géologique. La carte géologique de la moitié Ouest du territoire Q·D pas été publiée. Ainsi, le fond de carte est représenté par la carte Ign. /DPRLWLp(VWHVWLOOXVWUpHSDUODFDUWHJpRORJLTXHGX%5*0IHXLOOHG·,VVRLUH e).

Le territoire est au contact entre le bassin sédimentaire de Limagne jO·RXHVW et les hauteurs cristallines du Livradois jO·HVW La tectonique (présence de nombreuses failles) a individualisé des "horst" (hauteurs cristallines) et des "graben" (bassins où se sont déposés des sédiments). $SOXVSHWLWHpFKHOOHODFRPPXQHV·pWHQGHQWUHOHVIRUPDWLRQVDOOXYLDOHVGHO·$OOLHU jO·RXHVW HWOHVIRUPDWLRQVYROFDQLTXHVEDOLVDQWOHVFRQWUHIRUWVGXLivradois.

/HVVRPPHWVjO·(VWVRQWFRQVWLWXpVGHIRUPDWLRQVYROFDQLTXHVWDUGLYHV 3X\GHV&KDXPHV3X\GH6DLQW+LSSRO\WH0RQW6HUYDLW ,OV·DJLWGH coulées de roches très dures qui ont une surface assez limitée sur la commune. La Comté a été marquée par les manifestations volcaniques de la Limagne. Cette activité (entre ²21 et ²11 Millions d'années) a été concordante avec la sédimentation du bassin de la Limagne : cela a produit des éruptions hydromagmatiques d'où la présence de pépérites (mélange de matériaux volcaniques et de

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sédiments marneux). L'originalité de la Comté est la grande différenciation GHVODYHV EDVDOWHVWUDFK\SKRQROLWKHV« TXLRQWGRQQp des formes variées : necks, dômes coulées, cônes de VFRULHV« . On notera toutefois que ce type de formation eVWDVVH]FRXUDQWGDQVO·HQVHPEOHGHOD/LPDJQH L'érosion a profondément remanié ces appareils volcaniques, leurs versants ont été nappés de colluvions peu propices à l'agriculture d'où la présence d'une vaste forêt. L'érosion et la présence de ce manteau forestier ont tendance à "gommer" les formes de ces volcans qui sont peu visibles en tant que tels pour la plupart.

Associées à ce volcanisme, on rencontre également quelques formations sédimentaires datant du Miocène (Tertiaire). Ce sont des travertins silicifiés affleurant à IODQFGHYHUVDQWRXFRXURQQDQWOHVVRPPHWV'LVFRQWLQXHPDLVH[FHSWLRQQHOOHPHQWUpVLVWDQWHjO·pURVLRQFHWWHIRUPDWLRQSUpVHnte des blocs importants qui, détachés de leur gisement, ont souvent glissés sur les pentes.

Autour de ces sommets, les pentes fortes sont constituées essentiellement de colluvions hétérométriques GpULYpHV SRXU O·HVVHQWLHO GH URFKHV volcaniques. Leur épaisseur atteint fréquemment 2 m et plus. 2QQRWHUDpJDOHPHQWDXWRXUGH%RXUERXORX[ODSUpVHQFHG·XQFRPSOH[HGe versants affectés par une intense solifluxion (mouvements des terrains superficiels GXVjO·DOWHUQDQFHJHOGpJHO &HVIRUPDWLRQVHQWDVVpHVGDQVGHVORXSHVGHJOLVVHPHQWVRQWJpQpUDOHPHQWVDEOHXVHVRXDUJLOHuses.

Plus bas, le plateau de Vic-le-Comte HVWFRQVWLWXpG·XQVRXVVROVpGLPHQWDLUHGDWDQWGHO·2OLJRFqQH (Tertiaire) représenté en deux types de roches : 9 $O·(st G·(QYDOHWGH9LF-le-Comte, le terrain est constitué par une succession de bancs décimétriques de calcaires feuilletés et de calcaires massifs marneux ou dolomitiques. Le « vieux ªERXUJGH9LFpWDLWYUDLVHPEODEOHPHQWVLWXpDX6XGVXUOHUHERUGGHODIDODLVHG·DUNRVH /HYLOODJHG·(QYDOHVWFRQVWUXLWVXUXQHIDODLVHGHJUqVG·XQHKDXWHXUGHjP 9 Les grès de Vic-le-Comte forment le sXEVWUDWPrPHGHODYLOOH,OVFRQVWLWXHQWG·LPSRVDQWVDIIOHXUHPHQWVDX125'GDQVO·HQWDLOOHGXUXLVVHDXG·(QYDO et dans le village du même nom caractérisé par des habitations troglodytiques. Au-delà, toujours vers le NORD, ils disparaissent sous la série cDOFDLUHSUpFpGHQWH&HWWHIRUPDWLRQJUpVHXVHDLQVLGpILQLHGDQVO·HVSDFHVHFRPSRVHGHEDQFVGpFLPpWULTXHVG·XQHURFKHDUNRVLque à grain moyen. 'HVR[\GHVGHIHUVRXLOOHQWOHVURFKHVSDUHQGURLW$(QYDOOHVJUpVV·REVHUYHQWDXPRLQVVXUjPG·pSDLVseur, ce qui est assez exceptionnel. /HQR\DXRULJLQHOGH9LFOH&RPWHDXUDLWRFFXSpO·DIIOHXUHPHQWGHJUqVTXLGRPLQHODYDOOpHGX&RXJRXOGHPDQLqUHjSRXYRLU établir une mise en défense facile en tirant partie de la topographie. Dans les fonds des petites vallées, on rencontre des colluvions argilo sableuses alimentées par les formations constituant les versants amonts.

$O·2XHVWGHODFRPPXQHLOQ·H[LVWHSDVGHFDUWHJpRORJLTXH2QSHXWWRXWHIRLVFDUDFWpULVHUODEDVVHYDOOpHGHO·$OOLHUHQVHEDVant sur le relief. /HOLWPDMHXUGHO·$OOLHUVHVLWXHDXSLHGGHOD&{WHGHV6DJQHVHWHQJOREHODTXDVL-WRWDOLWpGXERXUJGH/RQJXHV2Q\WURXYHGHSDUWHWG·DXWUHGXOLWPLQHXUGHOD rivière une VXFFHVVLRQGHQDSSHVDOOXYLDOHVFRQVWLWXpHVG·DOOXYLRQVDFWuelles ou sub-actuelles : sables, graviers, galets (quartz, roches cristallines, volcaniques et métamorphiques), argiles et limons. Voir en Annexe.

La présence du vieux socle hercynien a favorisé la formation de nombreux dépôts sédimentaires types grès HWDUNRVHV« : Arkoses, grès, affleurant dans la vallée d'Enval (Vic-le-Comte).

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Hydrographie

/HWHUULWRLUHGHODFRPPXQHHVWPDUTXpSDUODSUpVHQFHGHTXDWUHFRXUVG·HDXSULQFLSDX[ 9 /·$OOLHU : elle prend sa source au pied du Moure de la Gardille à PqWUHVG·DOWLWXGH /·$OOLHUHVWFRQVLGpUpFRPPHO·XQHGHVGHUQLqUHVULYLqUHVVDXYDJHVG·(XURSHElle est classée en deuxième catégorie piscicole dans la traversée du département du PUY-DE-DOME. C'est une rivière large, alternant radiers et faciès profonds. Le régime hydrologique de l'ALLIER est sous l'influence du barrage de NAUSSAC situé dans le département de la LOZERE. 6RQRULHQWDWLRQHVW68'125'(OOHIRUPHXQHIURQWLqUHQDWXUHOOHGHODFRPPXQHjO·2XHVW

9 Le ruisseau de Pignols : il est un afflueQWGHODULYHGURLWHGHO·$OOLHU,OSUHQGVDVRXUFHGDQVODFRPPXQHYRLVLQHGH3LJQROV6RQRULHQWDWLRQHVW(VW2XHVW,O forme la limite naturelle du territoire de la commune.

9 Le ruisseau de Cougoul LOHVWpJDOHPHQWXQDIIOXHQWGHODULYHGURLWHGHO·$OOLHU,OSUHQGVDVRXUFHGDQVODFRPPXQHGH%XURQHW

Le territoire dispose de stations de pompage, HQERUGG·$OOLHU. /HVDOOXYLRQVGHO·$OOLHUFRQVWLWXHQWODUHVVRXUFHHQHDXSULQFLSDOHGXVHFWHXU8QVHXOFDSWDJHHVWutilisé pour O·DOLPHQWDWLRQHQHDXSRWDEOH : le captage de « Bourbouloux 4 », situé près du village de Bourbouloux au Sud Est de la commune, géré par le SIVOM Issoire.

Source : INFOTERRE.BRGM.fr

Eléments de Pédologie

L'érosion a profondément remanié les appareils volcaniques de la Comté, au sud est du territoire, leurs versants ont été nappés de colluvions peu propices à l'agriculture d'où la présence d'une vaste forêt. L'érosion et la présence de ce manteau forestier ont tendance à "gommer" les formes de ces volcans qui sont peu visibles en tant que tels pour la plupart.

Le BRGM a recensé des points de prélèvements G·DQDO\VHVGHVUHVVRXUFHVgéologiques : 5HFKHUFKHVG·K\GURFDUEXUHV :

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Source : InfoTerre.Brgm.fr

Identifiant du point 07181X0009/S2 Identifiant du point 07181X0001/S1 Description technique Description technique Nature SONDAGE Nature SONDAGE Profondeur atteinte 10.4 m Profondeur atteinte 31.5 m Date fin de travaux January 1, 1934 Date fin de travaux January 1, 1934 Objet de la recherche HYDROCARBURE. Etat de l'ouvrage ABANDONNE. Références G. CHAMPAGNAC - 1953 - LE PETROLE EN LIMAGNE Objet de la recherche HYDROCARBURE. Références G. CHAMPAGNAC - 1953 - LE PETROLE EN LIMAGNE Ces points de prélèvement ont pu faciliter la connaissance du sous sol : Nombre de niveaux: 6 Nombre de niveaux: 37 Profondeur Lithologie Stratigraphie Profondeur Lithologie Stratigraphie De 0 à 4 m ARKOSE FERRUGINEUSE STAMPIEN De 0 à 0.3 m ARKOSE STAMPIEN De 4 à 4.4 m ARKOSE STAMPIEN De 0.3 à 0.55 m MARNE STAMPIEN De 4.4 à 4.6 m ARGILE BITUMINEUSE STAMPIEN De 0.55 à 0.75 m ARGILE JAUNE FONCE STAMPIEN De 4.6 à 4.95 m ARKOSE FERRUGINEUSE STAMPIEN De 0.75 à 5.2 m MARNE STAMPIEN De 4.95 à 9 m ARKOSE STAMPIEN De 5.2 à 5.85 m ARGILE NOIRE BITUMINEUSE STAMPIEN De 9 à 10.4 m ARGILE BITUMINEUSE STAMPIEN De 5.85 à 5.95 m ARKOSE NOIRE BITUMINEUSE STAMPIEN De 5.95 à 7 m ARGILE NOIRE BITUMINEUSE STAMPIEN De 7 à 7.1 m ARKOSE GRAINS FINS STAMPIEN De 7.1 à 8.95 m ARKOSE STAMPIEN De 8.95 à 9.4 m ARKOSE FERRUGINEUSE STAMPIEN De 9.4 à 9.5 m ARGILE JAUNE STAMPIEN De 9.5 à 9.9 m ARGILE NOIRE BITUMINEUSE STAMPIEN De 9.9 à 10.4 m ARKOSE NOIRE BITUMINEUSE STAMPIEN De 10.4 à 11.95 m ARGILE NOIRE BITUMINEUSE STAMPIEN De 11.95 à 12.3 m ARKOSE NOIRE BITUMINEUSE STAMPIEN De 12.3 à 13.5 m ARGILE NOIRE BITUMINEUSE STAMPIEN De 13.5 à 13.6 m ARKOSE BITUMINEUSE STAMPIEN De 13.6 à 14.05 m ARGILE BITUMINEUSE AVEC LIGNITE STAMPIEN De 14.05 à 14.15 m ARGILE BITUMINEUSE STAMPIEN De 14.15 à 14.95 m ARGILE BITUMINEUSE SCHISTEUSE STAMPIEN De 14.95 à 15.1 m ARKOSE BITUMINEUSE STAMPIEN De 15.1 à 15.15 m ARGILE BITUMINEUSE SCHISTEUSE STAMPIEN De 15.15 à 15.2 m ARKOSE GRAINS FINS STAMPIEN De 15.2 à 15.45 m ARKOSE STAMPIEN De 15.45 à 15.8 m ARKOSE BITUMINEUSE SCHISTEUSE STAMPIEN De 15.8 à 16.4 m ARKOSE FERRUGINEUSE STAMPIEN De 16.4 à 18 m ARKOSE JAUNE STAMPIEN

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De 18 à 19.8 m ARKOSE GRISE STAMPIEN De 19.8 à 20 m ARGILE GRISE STAMPIEN De 20 à 20.35 m ARKOSE GRISE STAMPIEN De 20.35 à 21 m ARGILE GRISE STAMPIEN De 21 à 21.1 m ARKOSE GRISE STAMPIEN De 21.1 à 21.8 m ARKOSE JAUNE STAMPIEN De 21.8 à 25.3 m ARKOSE PYRITEUSE STAMPIEN De 25.3 à 25.7 m ARGILE BITUMINEUSE STAMPIEN De 25.7 à 26 m ARKOSE BITUMINEUSE STAMPIEN De 26 à 31.5 m SABLES BITUMINEUX STAMPIEN

5HFKHUFKHVG·XUDQLXP :

Identifiant du point 07181X0006/LCF142 Identifiant du point 07174X0141/LCF138 Identifiant du point 07181X0008/LCF133 Adresse ou Lieu-dit LES PETITS CREUX Description Adresse ou Lieu-dit LES MEULES Adresse PISSAUD Description technique technique Nature SONDAGE Nature SONDAGE Nature SONDAGE Profondeur atteinte 55.0 m Profondeur atteinte 81.0 m Profondeur atteinte 96.0 m Date fin de travaux April 21, 1982 Diamètre de l'ouvrage 70 mm Diamètre de l'ouvrage 70 mm Objet de la recherche URANIUM. Date fin de travaux March 30, 1982 Date fin de travaux May 4, 1982 Objet de la recherche URANIUM. Objet de la recherche URANIUM. Recherches sur le potentiel géothermique

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Source : InfoTerre.Brgm.fr Voir en Annexe Les points de prélèvements.

Les ressources du sous-sol comme matériaux de construction /H9LOOHGH9LFOH&RPWHV·HVWFRQVWUXLWHVXUXQEDQFG·DUNRVHGXUHTXLDIIOHXUHHQSOXVLHXUVSRLQWVGXVLWH&HWWHURFKHDété massivement employée dans la construction des maisons, des rues de Vic. Durant le XIXqPHVLqFOHXQDUWLVDQDWRULJLQDOVHGpYHORSSHjSDUWLUGHVFDUULqUHVG·DUNRVHORFDOHV : celui des meules. Vic se spécialise dans la production de meules de TXDOLWpPR\HQQH/·H[WUDFWLRQHVWUXGLPHQWDLUHSHXPpFDQLVpH/HVPHXOHVGHUHEXWVHWURXYHQWXQSHXSDUWRXWGDQVO·DUFKLWHFWXUHUXUDOHFRPPHOLQWHDX[RXPDUFKHV G·HVFDOLHU

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Ź Maçonnerie et encadrements Les moellons /DPDMRULWpGHVFRQVWUXFWLRQVRQWpWpIDLWHjO·DLGHGHPRHOORQV/HVSDUWLHVG·KDELWDWLRQV ont généralement été enduites pour fournir au logis une isolation thermique meilleure. Tandis que les bâtiments annexes sont en pierres vues de différentes natures et de tonalités variées. Ainsi : 9 /·$UNRVHFDUDFWpULVHFHWWHUpJLRQHWRIIUHGHVYDULDWLRQVFRORUpHVDOODQWGHVMDXQHVGRUpVDX[URXJHV-bruns. /HV PDoRQQHULHVG·DUNRVH VRQW VHQVLEOHVDX[ UHVWDXUDWLRQV /·DUNRVH HVWXQH URFKH TXL VH GpJUDGH UDSLGHPHQW VXUWRXW VL HOOH est H[SRVpHjO·KXPLGité. Or, les restaurations modernes utilisant du ciment dans la composition des joints, favorisent et aggravent les GpVRUGUHVOLpVjO·KXPLGLWp 9 'HVFDUULqUHVGH EDVDOWHV j SUR[LPLWp RQW SHUPLVO·XWLOLVDWLRQ GH FHWWH URFKH VRXVIRUPH GH EORFVGH WDLOOH irrégulière, souvent en PpODQJHDYHFG·DXWUHVSLHUUHVGqVO·pSRTXH&ODVVLTXH. Les tonalités issues sont par nature plus foncées.

L'utilisation de la pierre de taille est principalement réservée aux éléments qui structurent et renforcent l'armature de la construction, (chaînages verticaux ou horizontaux et encadrements d'ouvertures) La tapisserie est élevée en moellons, plus ou moins bien équarris. Ils sont souvent en Arkose et reflètent les nuances de la pierre locale. En fonction des époques et des facilités G·DSSURYLVLRQQHPHQWRQWURXYH également des encadrements en pierre de Volvic. /HERLVFRPPHRVVDWXUHGDQVOHVFRQVWUXFWLRQVjSDQGHERLVG·pSRTXHPpGLpYDOH-Renaissance. La Brique est un matériau marginal dans la construction du territoire. Quelques façades des années 1880-1910 sont visibles dans le centre, mais la EULTXHDSSDUDLWSOXVGDQVGHVpOpPHQWVDUFKLWHFWXUDX[ VWUXFWXUHVHQFDGUHPHQWVVRXFKHVGHFKHPLQpHV« La présence de briques dans les constructions se limite aux encadrements des percements, aux corniches ou génoises, aux petits éléments de GpFRUDWLRQ« &H PRGH G·XWLOLVDWLRQ SHUPHW GH UHPSODFHU OD SLHUUH GH WDLOOH SDU XQ PDWpULDX PRLQV RQpUHX[ WRXW HQ SUpVHUYDQW XQe certaine esthétique.

Structure en pans de bois et remplissage de brique. Enval OHYLOODJHV·HVWFRQVWUXLWVXUODSDUWLHKDXWHG·XQHIDODLVH/HVPRHOORQVGHSLHUUHVWLUpHVGHV UHVVRXUFHVORFDOHVSHUPHWWHQWDX[FRQVWUXFWLRQVGHV·LQWpJUHUSDUIDLWHPHQWDXOLHX

Ź Toitures et couvertures Les toitures sont des éléments importants du paysage urbain. Les formes variées du parcellaire et les influences culturelles génèrent des formes de toitures variées, mais la présence de caractéristiques fortes contribue à l'unité des constructions et de leur ensemble. Les constructions rurales traditionnelles présentent deux longs pans couverts de tuiles canal (couvrement le plus anciennement utilisé en Limagne, sur des pentes douces). La tuile mécanique a progressivement remplacé ces types de couverture.

Ź Particularités vernaculaires : Les génoises sont généralement réalisées en tuiles rondes et parfois en briques, alors que les corniches sont en pierres plates. Ces éléments étaient autrefois indispensables lors de la UpDOLVDWLRQG·HQGXLWVjEDVHGHFKDX[(QHIIHW situées en bordure de la toiture, elles présentent plusieurs utilités : elles rejettent O·Hau

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de pluie loin du pied du mur ; et dessinent la liaison entre le mur et la toiture et confèrent une certaine noblesse à la construction. On les rencontre fréquemment en bordure de toiture des maisons vigneronnes.

Les murets en pierres. Les champs et prés, proches des constructions, ont été traditionnellement fermés par des murets. Ceux-ci sont encore présents sous différentes formes et sont des éléments forts tant du patrimoine vernaculaire, que du paysage urbain. 9 Les murets bas peuvent être réalisés en pierres sèches ou jointoyés à la chaux ou avec un mélange de terre et de chaux. Le muret bas qui limite sans masquer les vues, dont la hauteur ne dépasse pas 1,5 mètres, il a pour but de limiter la parcelle par rapport à une voie ou à un voisin, mais DXVVLG·HIIHFWXHUXQHWUDQVLWLRQHQWUHGHX[ niveaux topographiques. Parfois, il prolonge le mur de limite du champ et relie entre elles les différentes constructions des villages, créant ainsi une trame. 9 Le mur de clôture. Dans certains cas les murs de clôture représentent des éléments construits relativement hauts, ils peuvent être construits en moellons plus ou moins grossiers, montés à la chaux avec un couronnement GHVWLQpjpYDFXHUO·HDXHWjSURWpJHUODWrWHGHPXUGHVLQILOWUDWLRQV&H FRXURQQHPHQWSHXWV·HIIHFWXHUVXLYDQWGLIIpUHQWPRGqOHV - en pierres jointes avec de la chaux pour les murs les plus modestes - avec une cadette de ciment rajoutée par la suite - en pierres taillées, généralement arrondies ou plates dépassant en goutte G·HDX - en pierres plates - sans couronnement 9 Les constructions faites sur un plan en L ou en U ont souvent des murs de clôtures qui limitent et ferment la cour. Ce mur devient alors la première approche de la propriété et V·DSSDUHQWHjXQHYDOHXUGpPRQVWUDWLYHGHQREOHVVHGHO·DUFKLWHFWXUH Leurs hauteurs varient : - mur qui reste bas pour laisser passer les vues sur la propriété et la cour - mur haut qui ferment la cour et ne laisse pas passer les vues - mur de fermeture de la cour - portail /·HQWUpHHVWDORUVPDUTXpHSDUXQSRUWDLOGRQWODKDXWHXUV·DFFRUGHDYHFFHOOHGXPXU

Des risques pèsent sur ces éléments. Les dégradations qui les menacent risquent de générer une déqualification des sites bâtis. Dans les restaurations de maisons anciennes, la tendance est à la conservation des murets anciens mais avec certains changements comme : 9 O·HPSORLGHFLPHQWDXOLHXGHODFKDX[ 9 O·pSDLVVHXUGHVMRLQWVLQWHUFDODLUHVF·HVWODSLHUUHTXLGHYLHQWO·pOpPHQWUDUHHW précieux, on met donc plus de ciment 9 la perte des assises et des alignements 9 O·DEVHQFHGHFRXURQQHPHQWRXFRXURQQHPHQWHQEpWRQFRIIUpRXHQWXLOHV SRVpHVjO·KRUL]RQWDOH

Ź Tendances actuelles : Le bois dans la construction : Le bois rencontre un succès grandissant dans les constructions et réhabilitations contemporaines, et ceci grâce à sa facilité de mise en oeuvre, ses qualités technologiques, son FRWUpGXLWVRQLQWpUrWHVWKpWLTXH« . /·HPSORLGXERLVGDQVO·DUFKLWHFWXUHHWSRUWHXUG·HQMHX[PXOWLSOHV 9 Enjeu économique, avec la valorisation des produits régionaux.

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9 (QMHXG·LPDJH² produit de pays, produit naturel en opposition par rapport au béton et au ciment. 9 Enjeu esthétique, nuances naturelles et textures chaleureuses qui promettent une meilleure insertion dans le paysage en limitant les impacts en vision lointaine. Toutefois les formes ont également un rôle majeur dans cet aspect esthétique. On assiste à un changement évident : de maWpULDXGHVHFRQG±XYUHOHERLV devient PDWpULDXGHVWUXFWXUHG·DFFRPSDJQHPHQW,OGHYLHQWO·pOpPHQWSULQFLSDOSDUOHTXHOV·DIILFKHOD construction. 7RXWHIRLVPDOJUpVDUpSXWDWLRQO·HPSORLGX ERLVQ·HVWSDVXQJDJHV\VWpPDWLTXH G·LQWpJUDWLRQHWHQFRUHPRLQVG·LGHQWLWpSXLVTXHGDQVFHWWHUpJLRQOHERLVDSSDUHQWHVWWUqVUDUH dans les constructions. On constate toutefois des usages nouveaux et intéressants qui peu à peu PDUTXHQWO·LPDJHGHO·DUFKLWHFWXUHGHFHWHUULWRLUH

La diversité géologique du territoire est remarquable : c'est un élément de valeur. Elle se traduit aussi bien dans les formes de paysage que dans l'architecture des villages à travers les murs et les façades (différentes couleurs et différentes textures selon les roches utilisées).

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2 LES ESPACES NATURELS SENSIBLES

Les zonages naturels sur Vic le Comte ² source : DREAL Auvergne.

Les zonages naturels

Nom du Zonage Type de Zonage Les ZNIEFF consistent en un inventaire scientifique national. Il constitue un outil de connaissance du BOIS DE LA COMTE ZNIEFF de type 1 patrimoine national, et non pas une mesure de protection juridique. Cet inventaire différencie deux types de zone : RUISSEAU DE PIGNOLS ZNIEFF de type 1 - Les ZNIEFF de type 1 sont des sites, de superficie en général limitée, identifiés et délimités parce qu'ils VAL D'ALLIER PONT DE MIREFLEURS/PONT DE LONGUES ZNIEFF de type 1 contiennent des espèces ou au moins un type d'habitat de grande valeur écologique, locale, régionale, VAL ALLIER DE LONGUES A COUDES ZNIEFF de type 1 nationale ou européenne. VARENNES ETBAS LIVRADOIS ZNIEFF de type 2 - Les ZNIEFF de type 2, concernent les grands ensembles naturels, riches et peu modifiés avec des potentialités biologiques importantes qui peuvent inclure plusieurs zones de type 1 ponctuelles et des milieux LIT MAJEUR DE L'ALLIER MOYEN ZNIEFF de type 2 intermédiaires de valeur moindre mais possédant un rôle fonctionnel et une cohérence écologique et paysagère. A noter : &RPSWHWHQXGHOHXURULJLQHOHV=1,())Q·RQWSDVGHYDOHXUMXULGLTXHRXQRUPDWLYHGLUHFWH : elles constituent en effet un outil scientifique de connaissance de la valeur écologique des milieux naturels. Pour autant, la protection des milieux naturels demHXUHXQREMHFWLIFHQWUDOGXGURLWGHO·XUEDQLVPHUDSSHOpQRWDPPHQWDXWUDYHUVGHVDUWLFOHV L110 et L121-GX&RGHGHO·8UEDQLVPH3DUFHWLQWHUPpGLDLUHVLOHV=1,())QHFRQVWLWXHQWSDVXQHUqJOHLPSpUDWLYHOHXUQRQSULVHHQFRPSWHGDQVOHVSURMHWVG·DPénagement a été fréquemment sanctionnée par la jurisprudence administrative. 'HVGRFXPHQWVG·XUEDQLVPH 3263/8HW6&27 RQWDLQVLGpMjpWpDQQXOpVSRXUHUUHXUPDQLIHVWHG·DSSUpFLDWLRQHQDXWRULVDQWGDQs des ZNIEFF des lotissements1, des projets routiers2, des carrières3, des programmes de logements4«/HVPHVXUHVGHSUpVHUYDWLRQSRXYDQWDOOHUMXVTX·jO·DQQXODWLRQG·XQHVLPSOHDXWRULVDWLRQGHGpIULFKHPHQW5.

1 CAA Douai, 9 novembre 2000, SA Terre et famille, req. n°98DA10914 ² CAA Bordeaux, 18 décembre 2003, SA Protac, req. n°99BX00407 2 CE 30 juillet 1997, Assoc. des riverains de St-Gervais-Vingt-Hanaps, req. n°171487 ² CE 29 décembre 1999, Assoc. de défense dHVULYHUDLQVGXERXOHYDUGGHO·(VWUHTQ

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De plusLOIDXWVRXOLJQHUTXHGHIDoRQSOXVJpQpUDOHOH&RGHGHO·(QYLURQQHPHQWLQWHUGLWGDQVVRQarticle L415-GHSRUWHUDWWHLQWHjODFRQVHUYDWLRQG·HVSqFHVVDXYDJHVDLQVL TX·jOHXUPLOLHXGHYLH«RUOHVHVSqFHVHWPLOLHX[UDUHVRXSURWpJpVVRQWIUpTXHPPHQWFRPSULVGDQVOHVSpULPqWUHVGHV=1,()) (QFRQVpTXHQWVLXQH=1,())Q·LQWHUGLWSDVGHIDLWOHVDPpQDJHPHQWV«HOOHQHSHUPHWSDVQRQSOXVWRXWW\SHG·DPpQDJHPHQWRXGHFRQVWUXFWLRQV

Les ZNIEFF de type 2 ² source : InfoTerre.brgm.fr

Les ZNIEFF de type 1 ² source : InfoTerre.brgm.fr

3 TA Amiens, 24 mai 1994, Assoc. Picardie Nature Environnement, TA Caen, 10 décembre 1996, Assoc. Faune et Flore, CE 22 mai 1996, Sté Dacheux, CE, 30 décembre 1996, Sté Ballastière de Travecy. 4 CAA Lyon 3GpFHPEUH$VVRFG·LQIRUPDWLRQHWGHGpIHQVHGHO·HQYLURQQHPHQWF&QHGH*ULPDX[UHTQ/<² CE 17 mai 2004, Cne de Ste-Leocadie, req. n° 238359. 5 TA Nice, 12 mai 2000, Assoc. du Villeneuvois « Lei granouie », CE, 29 décembre 2000, consorts De Roux, req. n°213499

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ZNIEFF BOIS DE CHEIX BLANC ET BOIS DE LA COMTE Identifiant SPN : 830005545 Surface ( en ha ) : 2063.86 Identifiant DIREN : 00006032

&HYDVWHHQVHPEOHIRUHVWLHUG·HQYLURQKDGRPLQpSDUOHVFKrQHVSUHQGSODFHDXWRXUGHQHFNVHWpERXOLVEDVDOWLTXHV Ces forêts, traitées majoritairement en taillis sous futaie, en contact direct avec de grand espaces voués aux cultures intensives, présentent trois principaux types de groupements végétaux : chênaie-FKDUPDLHjFRUWqJHG·HVSqFHVQHXWURSKLOHRXFDOFLFROH ; chênaie thermophile à chêne blanc dans les zones les mieux exposées ; formations à Tilleuls, localisées sur les versants nord des sommets basaltiques. La flore est particulièrement riche et variée. On trouve des espèces protégées comme le Lis martagon, la Céphalanthère rouge, orchidée beaucoup plus rare ; des espèces montagnardes, peu répandues à ces altitudes, Dentaire pennée, Actée en épis, Campanule à feuille de pêcher, Melitte à feuilles de mélisse. La forêt constitue en outre, une importante zone refuge pour la faune (Chevreuil, Sanglier), pour la QLGLILFDWLRQGHUDSDFHV %RQGUpHDSLYRUH0LODQUR\DO« HWDEULWH des populations de batraciens comme le sonneur à ventre jaune (espèce considérée comme rare en France et menacée en Europe).

Lis martagon Campanule à feuille pêcher Cephalanthère rouge Chevreuil Bondrée apivore

/DIRUrWGHOD&RPWpUHSUpVHQWHSDUPLOHVJUDQGHVFKrQDLHVG·$XYHUJQHO·XQGHVPDVVLIVOHVSOXVGLYHUVLILpVHWOHVSOXVULFKes floristiquement. Naturellement boisée en essences feuillues, elle eVWPHQDFpHG·HQUpVLQHPHQWVDUWLILFLHOVTXLURPSHQWGDQVFHVHFWHXUOHVpTXLOLEUHVSD\VDJHUVHWpFRORJLTXHVHWDSSDXYULVVHQWIaune et flore.

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ZNIEFF RUISSEAU DE PIGNOLS Identifiant SPN : 83P000084 / Surface ( en ha ) : 98.719 / Identifiant DIREN : 00006175C

ZNIEFF ALLIER : PONT DE LONGUES / PONT DE MIREFLEURS Identifiant SPN : 830000177 / Surface ( en ha ) : 166.933 / Identifiant DIREN : 00210005

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&HWWH]RQHV·pWHQGVXUKD &H SHWLW VHFWHXU GX 9DO G·$OOLHU VH GLVWLQJXH SDU XQ OLW DSSDUHQW réduit et un lit majeur bien individualisé, peuplé de cultures, prairies et bocages, et G·LQWpUHVVDQWHVIUDQJHVGHIRUrWVDOOXYLDOHV,OHVWERUGpSDUGHVWHUUDVVHVG·DOOXYLRQVDQFLHQQHVIRUPDQWSDUIRLVTXHOTXHVIalaises abruptes, rongées par la rivière, jO·DSORPEGHVTXHOOHVVHGpYHORSSHQWGHVSHORXVHV[pURSKLOHV Ce tronçon accueille des milieux, comme des sources salées et des suintements hydrominéraux, qui le parsèment et lui confèrent un grand intérêt botanique.

Les espèces halophiles protégées ou remarquables sont nombreuses : Glaux et Plantain maritimes, Jonc de Gérard, Spergulaire et Scirpe maritimes, espèces FRPPXQHVVXUOHOLWWRUDOPDLVSOXVRXPRLQVUDUpILpHVjO·LQWpULHXUGHVWHUUHV /·DYLIDXQHHVWWUqVLQWpUHVVDQWHHWFRPSWHSUqVGHHVSqFHs nicheuses, parmi celles-ci le Milan noir, le Martin pêcheur ou encore la Pie-grièche écorcheur.

=1,())9$/'·$//,(5'(/21*8(6$&28'(6 Identifiant SPN : 830000173 / Surface ( en ha ) : 617.926 / Identifiant DIREN : 00210006 La superficie de cette zone est de 216 ha. &HVLWHDOOXYLDOUHSUpVHQWHOHVSUHPLqUHVJRUJHVURFKHXVHVTXHO·RQUHQFRQWUHHQUHPRQWDQW la rivière Allier. De faible étendue, il est pourtant relativement diversifié avec de riches forêts alluviales &KDGLHX vOHV GHV *RXOHV« GHV Wables rocheuses en bordure de rivière, abritant des pelouses xérophiles aux nombreuses espèces annuelles et le très rare Plantain holosté qui WURXYHLFLXQHGHVHVVHXOHVVWDWLRQV$XYHUJQDWHVTXHOTXHV]RQHVG·HDXFDOPHUHQIHUPHQW ERQQRPEUHG·K\GURSK\WHV parmi lesquels on remarque la Sagittaire à feuilles en flèches, espèces figurant sur la liste régionale des plantes protégées. 3OXVGHHVSqFHVG·RLVHDX[RQWpWpUHFHQVpHVVXUFHVLWHSDUPLOHVTXHOVOH0LODQQRLUHW UR\DO O·(SHUYLHU G·(XURSH OH Faucon hobereau ou encore la Bondrée apivore. On peut également noter la présence du Hibou grand-duc, du Chevalier guignette, du Pic noir et du Pic FHQGUp«

LES SITES NATURA 2000

Le réseau Natura 2000 a pour objectif de contribuer à préserver la diversité biologique sur le territoire de Nom du Zonage Type de Zonage O·8QLRQ(XURSpHQQH,ODVVXUHUDOHPDLQWLHQRXOHUpWDEOLVVHPHQWGDQVXQpWDWGHFRQVHUYDWLRQIDYRUDEOHGHV Comté d'Auvergne, Puy de Saint- KDELWDWVQDWXUHOVHWGHVKDELWDWVG·HVSqFHVGHODIORUHHWGHODIDXQHVDXYDJHG·LQWpUrWFRPPXQDXWDLUH Natura2000 Romain Il est composé de sites désignés spécialement par chacun des Etats membres en application des directives européennes dites « Oiseaux » et « Habitats » de 1979 et 1992. Sa création contribuera en outre à la réalisation Val d'Allier Pont-du-Chateau, Natura2000 des objectifs de la convention sur la diversité biologique adoptée au « Sommet de la Terre » de Rio de Janeiro Jumeaux, Alagnon en juin 1992.

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Les sites Natura 2000 ² Directive Habitat - Source : InfoTerre, Brgm.fr

LE SITE NATURA 2000 « &207('·$89(5*1((738<6$,17520$,1 » Le site « &RPWpG·$XYHUJQHHW3X\6W5RPDLQ ªV·pWHQGVXUKDUHSDUWLVHQVL[]RQHVGLVWLQFWHVGDQVOHVHQYLURQVGH9LF-le-Comte. 'HX[JUDQGVW\SHVG·KDELWDWVFDUDFWpULVHQWFHVLWH : 9 XQHPDMRULWpG·HVSDFHVIRUHVWLHUVRGRPLQHQWOHVIHXLOOXVGDQVOHERLVGHOD&RPWp 9 et des espaces ouverts concentrés essentiellement sur le puy St Romain. La commune de Vic-le-Comte est concernée par ce site sur 48,82 ha. 2 ilots se répartissent sur le territoire de Vic le Comte. 9 $XQRUGGHODFRPPXQHGDQVOHYDOORQG·(QYDO : le ruisseau des Quayres. 9 Au sud-est, le bois de la Comté : le Mont Servaix.

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'·XQHPDQLqUHJpQpUDOHVXU le site Natura 2000 : +DELWDWVQDWXUHOVG·LQWpUrWFRPPXQDXWDLUH : (VSqFHVDQLPDOHVG·LQWpUrWVFRPPXQDXWDLUHV : 9 Pelouses sèches (xérothermiques) riches en orchidées, 9 Ecaille chinée (papillon), 9 Pelouses pionnières sur dômes rocheux, 9 Sonneur à ventre jaune (batracien), 9 Forêts de ravin de 2 types : hygrosciaphile et thermophile, 9 3 espqFHVGHFKDXYHVRXULVLQVFULWHVjO·DQQH[H,,GHOD'LUHFWLYH 9 hêtraies à céphalantère, Habitats %DUEDVWHOOH G·(XURSH 3HWLW UKLQRORSKH 0XULQ GH 9 éboulis médio européens siliceux des régions hautes, Bechstein, 9 KrWUDLHVGHO·$VSHUXOR-Fagetum, 9 Ecrevisse à pattes blanches. 9 forêts alluviales résiduelles. 9 sources pétrifiantes,

Les habitats naturels présents sur la commune de VIC le COMTE :

Les sources pétrifiantes : Description 6RXUFHVWUqVORFDOLVpHVVLWXpHVDXQLYHDXGHFDVFDGHVGXUXLVVHDXG·(QYDO&HUXLVVHDXFRXOHGDQVXQPLOLHXIRUHVWLHUVHUDSSURFKDQWGHO·KDELWDW IRUrWDOOXYLDOH résiduelle) avec des érables des frênes et des aulnes et de la forêt de ravin fraîche. Au niveau des cascades les sources suintent sous les cascades formant des concrétions calcaires et ferrugineuses. Il en résulte la formation de concrétions de grande ampleur.

Répartition /LPLWpDX[FDVFDGHVGXUXLVVHDXG·(QYDOFHWKDELWDWQ·RFFXSHTXHTXHOTXHVPjFKDTXHIRLV 4XDWUHVLWHVRQWpWpUHSpUpVGDQVOHVJRUJHVG·(QYDO - au niveau de la première cascade - au niveau de la seconde cascade - VXUOHYHUVDQWVXGGXUDYLQXQVLWHGRQWO·DOLPHQWDWLRQHVWSOXVUHVWUHLQWH - sur O·DIIOXHQWDXUXLVHDXGH3LJQROVDXQLYHDXGHODFDVFDGH

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Valeur patrimoniale &HWKDELWDWTXLSUpVHQWHXQIRUWLQWpUrWSDWULPRQLDOHVWUDUHDXVVLDXQLYHDXQDWLRQDO,OQpFHVVLWHODSUpVHQFHG·XQHHDXFalcaire incrustante permettant la création de WUDYHUWLQHWO·DEVHQFHG·XQHWURSIRUWHFRQFHQWUDWLRQHQVHOVPLQpUDX[ &KORUXUHGHVRGLXPSDUH[HPSOH TXLOLPLWHO·LPSODQWDtion de la flore du Cratoneurion.

Mesures de protection existantes : Aucune.

Risques et Enjeux - Fréquentation des cascades - ChaQJHPHQWGHODFRPSRVLWLRQGHO·HDXRXGXUpJLPHK\GULTXH - Changement du couvert forestier, le cratoneurion nécessite une demi-ombre pour se développer.

Objectif général de gestion - Protection active des sources pétrifiantes - 6XLYLGHO·DOLPHQWDWLRQHQeau

Actions à engager - Canaliser la fréquentation - Sensibiliser à la protection de ces espaces sans en augmenter la fréquentation - Sécuriser le foncier. - Toute action possible en amont, en cas de dégradation constatée de la qualité des eaux

Forêts alluviales résiduelles

Description *DOHULHpWURLWHOHORQJGHVSHWLWHVULYLqUHVHWUXLVVHDX[/DVWUDWHDUERUHVFHQWHHVWFRPSRVpHSULQFLSDOHPHQWG·DXOQHJOXWLQHux. Couvert continu et fermé. La strate arbustive est composée de frêne.

Caractéristiques stationnelles Cet habitat est installé sur des alluvions argilo-limoneux et des sols de types alluviaux peu évolués.

Répartition 2QOHWURXYHSULQFLSDOHPHQWSUqVGX3RQWGX3HQGXHWVXUOHUXLVVHDXG·(QYDO

Valeur patrimoniale Cet habitat est toujours de VXUIDFHOLPLWpHELHQTX DVVH]IUpTXHQWGDQVO·pWDJHFROOLQpHQ Il ne subsiste, la plupart du temps, que dans les parties forestières des vallées et offre de multiples niches écologiques. 3UpVHQFHG·XQHHVSqFHGHO·DQQH[H,,O·(FUHYLVVHjSDWWHVEODQFKHs.

Mesures de protection existantes Régime forestier pour la partie du Pont du Pendu. $XFXQHPHVXUHGHSURWHFWLRQVXUODSDUWLHGX5XLVVHDXG·(QYDO

Risques et Enjeux - &KDQJHPHQWG·HVVHQFHSDUSODQWDWLRQHWDFLGLILFDWLRQGHVHDX[ SODQWDWLRQGHUpVLQHX[ - Curage du ruisseau - ouverture brutale du couvert (Il est important de doser la lumière au-GHVVXVGHVFRXUVG·HDX - Destruction des espèces animales par braconnage, par pollution (proximité de la route) - 'pJUDGDWLRQGHODTXDOLWpGHO·HDX XVDJHGHSroduits polluants en amont, agropharmaceutiques à proximité).

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Objectif général de gestion - 0DLQWLHQHWDPpOLRUDWLRQGHFHVIRUrWVULYHUDLQHVQRWDPPHQWHQWHUPHGHFRPSRVLWLRQG·HVVHQFHV - Ouverture ponctuelle du couvert. -maintien de la qualité des eaux

Actions à engager - Gestion douce en mosaïque de zones éclairées et ombragées - Gestion des embâcles dans le lit mineur - 0DLQWLHQG·XQHIRUWHGLYHUVLWpGHODYpJpWDWLRQDUERUpHHWDUEXVWLYHLQGLJqQHV - 6XLYLGHODTXDOLWpGHVHDX[DILQG·HQJDJHUWRXWHVDctions utiles en cas de dégradation - Interdiction de plantations artificielles résineuses.

Forêts de ravin Tillaie-(UDEODLHj6FRORSHQGUHHWj/XQDLUHGHVSHQWHVIURLGHVFRXYHUWHVG·pERXOLVJURVVLHUV

Les forêts de ravins ont été divisées en 11 habitats SDU0XVpXP1DWLRQDOG·+LVWRLUH1DWXUHO SRXU distinguer des habitats caractéristiques) et 2 grands groupes : - formations hygrosciaphiles - formations thermophiles

&$5$&7(5,67,48(6'(/·+$%,7$7685/(6,7( Forêts de ravin fraîches

Description Le tilleul GRPLQHODVWUDWHDUERUHVFHQWHDFFRPSDJQpGXIUrQH3UpVHQFHGHO·2UPHGHV0RQWDJQHV $EVHQFHGHO·(UDEOHV\FRPRUHHWGHO·(UDEOHSODQH

Caractéristiques stationnelles &HWKDELWDWHVWLQVWDOOpVXUGHVSHQWHVVRXYHQWIRUWHVFRXYHUWHVG·pERXOLVG·RULJLQHcalcaire ou EDVDOWLTXHVRXVVDWXUp&HVpERXOLVOLEqUHQWGHVPDWLqUHVQXWULWLYHVHWO·HQVHPEOHGHVWHUUHVILQHVSURYLHQWGH la décomposition de la litière et des autres débris végétaux.

Répartition On le trouve sur des pentes exposées au nord du puy Saint Hippolyte et du mont Servait et dans une moindre mesure, sur le Grand Raymond et sur le ruisseau d'Enval. ,OV·pWHQGVXUVLWHVWRWDOLVDQWXQHVXUIDFHG·HQYLURQKD GDQVOHPDVVLIIRUHVWLHUGHOD&RPWpHW GDQVOHUXLVVHDXG·(QYDO

Valeur patrimoniale forte. Cet habitat est peu fréquent et de surface toujours limitée dans la région. La forme présente ici est très typique. 3UpVHQFHG·HVSqFHPRQWDJQDUGH /XQDULDUHGLYLYD GDQVXQFRQWH[WHFROOLQpHQ Cet habitat est considéré comme climacique par certains auteurs dont Lémée (1946) : climax stationnel OLpjO·LQVWDELOLWpGXVXEVWUDWHQH[SRVLWLRQ nord. Présence de chauve-souris

Mesures de protection existantes

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/HVSDUWLHVVLWXpHVHQIRUrWVRXPLVHVRQWSURWpJpHVGHIDLWFRQWUHOHGpIULFKHPHQW/·2IILFH National des Forêts, responsable de cet habitat doit de par ses engagements le préserver et intégrer les mesures de protection dans ses plans de gestion.

Risques et Enjeux Habitat fragile du fait de : - la faible étendue des sites, - O·LQVWDELOLWpGHVEOocs et du sol, - la forte pente. Défrichement et enrésinement. La fréquentation de minéralogistes amateurs augmente la fragilité du site et détruit le milieu.

Objectif général de gestion - Protection sans intervention, - Suivi de la dynamique (lente du peuplement).

Actions à engager - Réglementation de la fréquentation, - Suivi de la dynamique (lente du peuplement), - Etude de la phytosociologie des peuplements de la Comté, - Inventaire de la flore muscinée. /·RULJLQDOLWpGXVLWHHVWGHSUpVHQWHUplusieurs formations végétales en fonction du substrat géologique (calcaire sur Vic-le-Comte).

Eboulis médio-européens siliceux

Description (ERXOLVVLOLFHX[QRQVWDELOLVpVGHO·pWDJHFROOLQpHQ

Caractéristiques stationnelles Eboulis non stabilisés, souYHQWG·RULJLQHYROFDQLTXHHQH[SRVLWLRQFKDXGH

Répartition Trois sites situés sous le Grand Raymond, sous le mont Servait.

Valeur patrimoniale ,QWpUrWOLpDXPDLQWLHQG·HVSDFHVRXYHUWVWKHUPRSKLOHVIDYRUDEOHVjO·HQWRPRIDXQHHW O·KHUSpWRIDXQH

Mesures de protection existantes - Aucune. - Soumission au régime forestier pour certains.

Risques et Enjeux 3HXGHULVTXHVGHSHUWXUEDWLRQH[FHSWpSDUGHVSURMHWVGHGHVVHUWHRXG·H[SORLWDWLRQGH matériaux.

Objectif général de gestion 3DVG·LQWHUYHQWLRQ

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Actions à engager - Suivi de la dynamique des lisières - Inventaires faunistique, entomologique.

Extrait des cartographies du DOCOB.

/HERLVGHOD&RPWpHVWXQHGHVSOXVEHOOHVIRUrWVGHIHXLOOXV FKrQHHWKrWUHV GHWRXWHO·$XYHUJQH/·REMHFWLISUincipal est donc de préserver cette spécificité et de ne pas intensifier la sylviculture par augmentation de la récolte et enrésinement. La fréquentation touristique doit être encadrée et contrôlée.

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Une réflexion est cours sur la modification du périmètre du site Natura 2000, par le comité de pilotage du site. /·REMHFWLIGHFHWWHPRGLILFDWLRQHVWGHUHGpILQLUXQSpULPqWUHSOXVFRKpUHQWG·XQSRLQWGHYXHpFRORJLTXHHWIRQFWLRQQHO : former une seule entité pour la forêt, permettre la PLVHHQ±XYUHGHQRXYHDX[RXWLOVFRQWUDFWXHOV&HWWHPRGLILFDWLRQVHUDpJDOHPHQWO·RFFDVLRQG·LQWpJUHUOHVQRXYHDX[DFTXLVVFLHQWLILTXHV QRXYHDX[ habitats naturels et QRXYHOOHVHVSqFHVG·LQWpUrWVFRPPXQDXWDLUHVUHSpUpV HWG·LQWpJUHUOHVUXLVVHDX[jpFUHYLVVHVjSDWWHVEODQFKes. /HSURMHWG·H[WHQVLRQFRQFHUQHGRQFSOXVLHXUVVHFWHXUV6XUODFRPPXQHGH9LFOH&RPWHXQHH[WHQVLRQHVWSURSRVpHVXUODVpULHG·LQWpUrWpFRORJLTXHGX%RLVGHOD&RPWp DSSDUWHQDQWDX&RQVHLO*pQpUDOHWIDLWO·REMHWG·XQSURMHWGHUpVHUYHELRORJLTXHLQtégrale (RBI). Ce secteur abrite des forêts de ravin et des stations de chênaie thermophile.

3URSRVLWLRQG·H[WHQVLRQV- Source : COPIL, juin 2010.

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Extrait des cartographies du DOCOB.

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LE SITE NATURA 2000 « 9$/'·$//,(5 : PONT DU CHATEAU, JUMEAUX, ALAGNON »

Le site correspond à une portion de la rivière Allier comprise entre Pont-du-Château au Nord et Jumeaux au Sud. La rivière Allier et ses abords constituent un complexe alluvial riche en habitats divers (forêts alluviales, pelouses, prairies, bras morts). Plusieurs sources et marais salés se trouvent à proximité de la rivière (le Sail à St Maurice, les Saladis aux Martre-de-Veyre et le site de Sainte Marguerite). Ce site a une superficie totale de 2334 ha, dont 105 sur la commune de Vic-le- Comte.

+DELWDWVQDWXUHOVG·LQWpUrWFRPPXQDXWDLUHSUpVHQWVVXUFHVLWH : Prés salés continentaux, forêts alluviales résiduelles, pelouses pionnières sur dômes rocheux, végétations chasmophytiques des pentes rocheuses, forêts mixtes bordant les grands fleuves, prairies maigres de fauche de basse altitude, mégaphorbiaies eutrophes, formations herbeuses sèches semi naturelles, rivière avec berges vaseuses avec végétation du Chenopodietum rubri, lacs eutrophes naturels, eaux stagnantes oligotrophes.

(VSqFHVDQLPDOHVG·LQWpUrWFRPPXQDXWDLUH : Ecaille chinée (papillon), Cuivré des marais (papillon), Lucane cerf-volant (coléoptère), Gomphe serpentin (libellule), Cordulie à corps fin (libellule), Agrion de Mercure (libellule), Loutre, Grande alose (poisson), Lamproie de planer (poisson), Saumon atlantique, Chabot (poisson), Toxostome (poisson), Lamproie de marine (poisson), Grand rhinolophe (chauve-souris), Grand murin (chauve-souris), Petit murin (chauve-souris), Triton crêté (batracien).

Les habitats naturels présents sur le territoire de VIC LE COMTE :

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'RFXPHQWG·REMHFWLIVGXVLWH)5´9DOG·$OOLHU3RQWGX&KkWHDX² -XPHDX[$ODJQRQµAgence Mosaïque Environnement ² Septembre 2006.

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'RFXPHQWG·REMHFWLIVGXVLWH)5´9DOG·$OOLHU3RQWGX&KkWHDX² -XPHDX[$ODJQRQµAgence Mosaïque Environnement ² Septembre 2006.

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/HVKDELWDWVQDWXUHOVG·LQWpUrWFRPPXQDXWDLUH

'RFXPHQWG·REMHFWLIVGXVLWH)5´9DOG·$OOLHU3RQt du Château ² -XPHDX[$ODJQRQµAgence Mosaïque Environnement ² Septembre 2006.

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Les espèces présentes ou potentiellement présentes sur le territoire de VIC LE COMTE :

'RFXPHQWG·REMHFWLIVGXVLWH)5´9DOG·$OOLHU3RQWGX&KkWHDX² JumeaX[$ODJQRQµAgence Mosaïque Environnement ² Septembre 2006.

'RFXPHQWG·REMHFWLIVGXVLWH)5´9DOG·$OOLHU3RQWGX&KkWHDX² -XPHDX[$ODJQRQµAgence Mosaïque Environnement ² Septembre 2006.

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Pas de poissons repérés sur le cours de Vic le Comte.

'RFXPHQWG·REMHFWLIVGXVLWH)5´9DOG·$OOLHU3RQWGX&KkWHDX² -XPHDX[$ODJQRQµAgence Mosaïque Environnement ² Septembre 2006.

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Les enjeux écologiques

Le maintien de la dynamique fluviale est indispensable à la FRQVHUYDWLRQG·XQHPRVDwTXHGHPLOLHX[/HVVRXUFHVHWPDUDLVVDOpVTXLDEULWHQWXQHIORUHWUqVUDUHGRLYHQW rWUHSUpVHUYpVHWDPpQDJpV&HWWHSRUWLRQG·$OOLHUGRLWDVVXUHUODFRQWLQXLWpSRXUODFLUFXODWLRQGHVSRLVVRQVQRWDPPHQWGXsaumon qui passe là pour aller frayer en Haute- Loire.

AUTRES ELEMENTS NATURELS ET PAYSAGERS A PRENDRE EN COMPTE

4XHOTXHVSHWLWVUXLVVHDX[DSSDUWHQDQWDXEDVVLQGHO·$OOLHUVRQW jVLJQDOHUFDULOVDEULWHQWO·pFUHYLVVHjSDWWHVEODQFKHV

La commune touche le site naturel inscrit de Montpeyroux.

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Le SFKpPDG·Aménagement et de Gestion des Eaux (SAGE)

/H6$*(HVWXQRXWLOGHSODQLILFDWLRQjSRUWpHUpJOHPHQWDLUHTXLDSRXUYRFDWLRQODGpILQLWLRQHWODPLVHHQ±XYUHG XQHSROLtique locale cohérente en matière de gestion de l'eau et des milieux aquatiques.

La commune de VIC LE COMTE V·LQVFULWGDQVOH6$*($OOLHU$YDOHQFRXUVG·pODERUDWLRQ Le Schéma d'Aménagement et de Gestion des Eaux a pour vocation de coordonner au niveau local, l'ensemble des actions des pouvoirs publics envers les usagers de l'eau afin de parvenir à une gestion équilibrée de la ressource en eau. /H6$*(©$//,(5$9$/ªGHSXLVO·DYDOGH9,(,//(%5,28'(MXVTX·DX%(&'·$//,(5DGpEXWpHQMXLQ/·pWDWGHVOLHX[DpWpYalidé en 2007 et la phase de diagnostic est en cours (2007). /D=RQHG·$FWLRQ5HQIRUFpH =$5 PLVHHQSODFHHQDpWpSURORQJpHSRXUODGXUpHGX9,,,qPHSURJUDPPH(OOHFRQFHUQHO·$//,(5GHO·DPRQWG·,662,5( MXVTX·jO·DYDOGH9,&+

Les études en cours pour le SAGE Allier Aval établissent les problématiques de gestion : Une ressource en eau potable suffisante mais fragile : La rivière Allier et sa nappe d'accompagnement constituent la principale ressource en eau potable de la population mais celle-ci est particulièrement vulnérable aux pollutions accidentelles et diffuses. Une qualité des eaux de surface à améliorer : Dans la plaine alluviale, la qualité de l'eau de l'Allier et de ces affluents reste encore affectée par des rejets domestiques et industriels. Les têtes de bassin versant ont des eaux de bonne qualité mais sont sensibles aux pollutions diffuses. Un espace alluvial d'une grande richesse mais menacé par un enfoncement du lit de la rivière. Des étiages sévères pour les affluents de Limagne : Les affluents de l'Allier peuvent présenter une faiblesse des étiages notamment dans la plaine de la Limagne. Cette situation est aggravée par les prélèvements agricoles et peut nécessiter la mise en place de mesures de restriction. Les crues : Les affluents de l'Allier connaissent des crues torrentielles qui peuvent créer des dommages aux bourgs traversés.

Les grands enjeux du SAGE sont : Vivre avec/à coté de la rivière en cas de crues Préparer la gestion de la crise en cas G·pWLDJHVpYqUHHWGHVpFKHUHVVH *pUHUOHVEHVRLQVHWOHVPLOLHX[GDQVXQREMHFWLIGHVDWLVIDFWLRQHWG·pTXLOLEUHjORQJWHUPH 5HVWDXUHUHWSUpVHUYHUODTXDOLWpGHODQDSSHDOOXYLDOHGHO·$OOLHUDILQGHGLVWULEXHUXQHHDXSRWDEOHjO·HQVHPEOHGHVXVDJHrs du bassin Empêcher la dégradation, préserver, voire restaurer les têtes de bassin Restaurer les milieux aquatiques dégradés afin de tendre vers le bon état écologique demandé par la directive cadre eau Préserver et restaurer la dynamique fluviale de la riviqUH$OOLHUHQPHWWDQWHQ±XYUHXQHJHVWLRQGLIIpUHQFLpHVXLYDQWOHVVHFWHXUV Maintenir les biotopes et la Biodiversité.

/·$JHQFH/RLUH%UHWDJQHDpGLWpGHVSURJUDPPHVGHPHVXUHVSRXUOH6'$*(/RLUH%UHWDJQHSRXU-2015. Voir en annexe. Concernant les pROOXWLRQVG·RULJLQHDJULFROHOHVPHVXUHVFRQVHLOOpHVYLVHQWXQHDPpOLRUDWLRQGHO·DQLPDWLRQHWGHODFRRUGLQDWLRQjXQHpFKHlle de bassin versant dans le domaine agricole HWODUpDOLVDWLRQGHGLDJQRVWLFG·H[SORLWDWLRQDXSUqVGHVDJULFXOWHXUV Concernant la morphologie du cours de la Morge : Animer et planifier les travaux Restaurer la morphologie du lit mineur pour restaurer les habitats aquatiques Restaurer les biotopes et les biocénoses Intervenir sur les berges et la ripisylve Gérer et aménager ou supprimer les ouvrages existants Améliorer la connectivité latérale

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LES CORRIDORS BIO ECOLOGIQUES

Préambule : Définitions

&H SDUDJUDSKH UDSSHOOH O·LPSRUWDQFH GH porter attention aux espaces naturels non inclus dans des zonages de protection : Les lisières de IRUrWV/HVSHWLWVERLVHWWDLOOLVGLVVpPLQpV/HVVHFWHXUVERFDJHUV/HVFRXUVG·HDXHWOHXUVpOpPHQWVG·DFFRPSDJQHPHQW : ripisylve, zones humides, les étangs et les mares. /·REMHFWLIHVWOHPDLQWLHQGHODFRQQHFWLYLWpHQWUHOHVpFRV\VWqPHV qui favorise leur fonctionnalité, source G·DPpQLWpHWGHVHUYLFHVUHQGXVSRXUODSUpVHUYDWLRQGHODTXDOLWpGHO·HDXGHO·DLUGHVVROVHWF3DUDLOOHXUVOHPDLQWLHQG·pOpPHQWVSD\VDJHUVIDYRUDEOHVjOD connectivité des milieux naturels répond aussi à une demande sociale de naturalité. En effet, ils peuvent être associés aux fonctions récréationnelles des paysages et maintenir en même temps la valeur esthétique et patrimoniale des territoires. Ils peuvent également être utilisés dans les milieux urbains pour permettre une pénétration de la nature, ou encore offrir des voies pour les transports doux.

Continuum écologique &·HVWO·HQVHPEOHGHVPLOLHX[IDYRUDEOHVj XQ JURXSHG·HVSqFHV,OHVW FRPSRVpGHSOXVLHXUV pOpPHQWVFRQWLQXV VDQVLQWHUUXSWLon physique) LQFOXDQWXQRXSOXVLHXUVF±XUVGHQDWXUHOHV]RQHVWDPSRQVHWOHVFRUULGRUVSDUWLHOOHPHQWRXWHPSRUDLUHPHQWXWLOLVpVSDUOHJURXSHG·HVSqFHV Corridors écologiques &HVRQWGHVOLDLVRQVIRQFWLRQQHOOHVHQWUHpFRV\VWqPHVRXHQWUHGLIIpUHQWVKDELWDWVG·Xne espèce permettant sa dispersion et sa migration. Leur physionomie est souvent classée en 3 types : - VWUXFWXUHOLQpDLUH KDLHVERUGVGHFKHPLQVULYHVHWFRXUVG·HDXHWF - VWUXFWXUHHQ©SDVMDSRQDLVªOLpHjODSUpVHQFHG·pOpPHQWVUHODLVRXvORWV-refuges (mares, bosquets, etc) - et matrice paysagère. Zones tampon &HVHVSDFHVVRQWVLWXpVDXWRXUGHVF±XUVGHQDWXUHRXGHVFRUULGRUV,OVOHVSUpVHUYHQWGHVLQIOXHQFHVHWLPSDFts négatifs.

Les directives territoriales

/H3URMHWGH/RLUHODWLIjODPLVHHQ±XYUHGHV*UHQHOOHVGHO·(QYLURQQHPHQW : « /DSUpVHQWHORLIL[HOHVREMHFWLIVGpILQLWOHFDGUHG·DFWLRQHWSUpFLVHOHVLQVWUXPHQWVGHODSROLWLTXHPLVHHQ±XYUHSDUOD collectivité nationale pour lutter contre OH FKDQJHPHQW FOLPDWLTXH pODERUHU GHV VWUDWpJLHV G·DGDSWDWLRQ SUpVHUYHU OD ELRGLYHUVLWp DLQVL TXH OHV VHUYLFHV TXL \ VRQW Dssociés et contribuer à un environnement respectueux de la santé. Elle assure la transition de la France vers une nouvelle économie compétitive, dont le nouveau modèle de GpYHORSSHPHQWUHVSHFWHO·HQYLURQQHPHQWHWDOOqJHOHVEHVRLQVHQpQHUJLHHQHDXHWDXWUHVUHVVRXUFHVQDWXUHOOHV »

/D/RLGHSURJUDPPDWLRQUHODWLYHjODPLVHHQ±XYUHGX*UHQHOOHGHO·(QYLURQQHPHQWDpWpYRWpOHDRXW *UHQHOOH Les articles 20 à 27 intéressent particulièrement le territoire de VIC LE COMTE dans le cadre de la préservation de trames bleue et verte. Article 20 : Arrêter la perte de biodiversité passe par des mesures de protection, de conservation, de restauration des milieux et par la constitution G·XQHtrame verte et bleueRXWLOG·DPpQDJHPHQWGXWHUULWRLUHTXLSHUPHWWHGHFUpHUXQHFRQWLQXLWpWHUULWRULDOH« Article 21 «/·pODERUDWLRQGHODWUDPHYHUWHHWEOHXHDVVRFLHUDO·(WDWOHVFROOHFWLYLWpVWHUULWRULDOHVHWOHVSDUWLHVSUHQDQWHVFRQFHUQpHVVXUXQH EDVHFRQWUDFWXHOOH/DWUDPHYHUWHHVWFRQVWLWXpHVXUODEDVHGHGRQQpHVVFLHQWLILTXHVGHJUDQGVHQVHPEOHVQDWXUHOVHWG·pOéments de connexion les UHOLDQWRXVHUYDQWG·HVSDFHVWDPSRQV«$O·LVVXHG·XQDXGLWJpQpUDOTXLDERXWLUDHQOHVPRGDOLWpVG·LQVHUWLRQGHODWUame verte et bleue GDQVOHVGRFXPHQWVG·XUEDQLVPHGDQVOHVVFKpPDVG·LQIUDVWUXFWXUHVHWOHVFRQGLWLRQVGHVDSULVHHQFRPSWHSDr la fiscalité locale seront précisées. « Article 24 «/DWUDPHYHUWHVHUDFRPSOpWpHSDUODWUDPHEOHXHVRQpTXLYDOHQWSRXUOHVHDX[GHVXUIDFHFRQWLQHQWDOHVHWOHXUVpFRV\VWqmes associés, permettant de préserver et de reconstituer la continuité écologiTXHGHVPLOLHX[QpFHVVDLUHjODUpDOLVDWLRQGHO·REMHFWLI«

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Le continuum végétal / boisé correspondant également à la notion de TRAME VERTE

Emprise de la trame verte

La trame verte présente sur le territoire de Vic le Comte est discontinue et se décline sous différentes formes. Les emprises forestières sont représentées essentiellement par les bois de la Comté et de Cheix Blanc au sud-est de la commune. Le maillage se FRPSOqWHGHVERLVHPHQWVDOOXYLDX[GHO·$OOLHUHWGHSHWLWVERLVHPHQWVSRQFWXHOV YHUVDQWVGXSX\G·(FRX\DW Les emprises végétales comprennent 9 /HVULSLV\OYHVGHVFRXUVG·HDX DIIOXHQWVWHOVTXHOHUXLVVHDXG·(QYDO 9 Les haies végétales : On ne trouve pas de véritable structure bocagère bien régulière sur le territoire, cependant, un maillage persiste. 9 Les vergers, fruitiers : ils ponctuent les espaces agricoles, mais sont menacés par manque d'entretien, arrachage des petits vergers. 9 Les arbres isolés : Les noyers sont des arbres symboles de la Limagne et des coteaux, ponctuent l'espace. Les regroupements de parcelles et les élargissements des routes menacent ces éléments d'identité.

/HVSODWHDX[RQGXOpVGXWHUULWRLUHSRUWHQWGHVPRWLIVYpJpWDX[WUqVYDULpVTXLV·HQWUHPrOHQW : ERLVHPHQWVVXUOHVVRPPHWVKDLHVYpJpWDOHVVWUXFWXUHVDUERUpHV ERXTXHWVG·DUEUHVDUEUHVLVROpVDOLJQHPHQWVG·DUEUHV«

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1/ Les emprises forestières du sud-est de la commune. La commune a un taux de boisement faible : 267 ha (15 % du territoire). La répartition de la forêt sur le territoire est intimement liée aux données de la topographie, on la retrouve essentiellement sur les versants pentus des vallées et sur les hauteurs. Il existe une réglementation des boisements (arrêté préfectoral du 11 octobre 2004). /DSDUFHOOHFDGDVWUDOH=5QG·XQHVXUIDFHGHKDUHOqYHGX UpJLPHIRUHVWLHUGHSXLVO·DUUrWpSUpIHFWRUDOGXer juillet 2002.

Forêt de feuillus Reconquête forestière

Forêt de feuillus Forêt de conifères Les types de boisements.

Les zones forestières sont restreintes et limitées au vaste massif boisé situé au sud est du territoire : le bois de la Comté et le bois de Cheix Blanc. &HPDVVLIIRUHVWLHUV·pWHQGVXUKD,OHVWGpOLPLWpjO·2XHVWSDUOD9DOOpHGHO·$OOLHUHWjO·(VWSDUOHVSODWHDX[

Vic le Comte Bois de Cheix Blanc

Rivière Allier

Forêt de la Comté

6LWXDWLRQGHO·HPSULVHIRUHVWLqUHGHOD)RUrWGHOD&RPWpHWGH&KHL[%ODQF

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La forêt de la Comté : Il s'agit d'une forêt séculaire dont l'histoire remonte au moins jusqu'au XIIIème siècle. Elle a tour à tour été : forêt Comtale (1230-1547), forêt royale (1547-1651), forêt ducale (1651-1799), forêt de bien National (1799-1816), forêt d'E. Adélaïde d'Orléans (1916-1852), forêt des Hospices (1852-2000). Depuis 2000, une grande partie de la forêt de la Comté a été acquise par le Conseil Général du Puy-de-Dôme au titre de la politique des Espaces Sensibles. Cette riche histoire explique sa conservation tout au long des siècles. C'est une forêt majoritairement feuillue, les reboisements résineux ont été limités (comparativement au Livradois voisin) et ils sont souvent enclavés au F±XUGH la forêt feuillue, ce qui les rend moins sensibles sur le plan paysager. La forêt présente trois types de groupements végétaux définis autour des chênes, des charmes et des tilleuls. Située à l'étage collinéen cette forêt est spontanément feuillue. Les essences dominantes sont le chêne (sessile et pédonculé), le FKDUPH O pUDEOH« /HV versants exposés au nord et les plus humides voient pousser le tilleul. Le hêtre apparaît aux plus hautes altitudes. La formation "chênaie-charmaie" de la Comté est unique en Auvergne. 'DQVOHFDGUHGX6&27GX*UDQG&OHUPRQWODIRUrWGHOD&RPWpHVWLGHQWLILpHFRPPHXQF±XUGHQDWXUHG·LQWpUrWpFRORJLTXHPDMeur, à protéger.

Les boisements de versants : Les versants pentus de la vallée de l'Allier et de ses affluents YDOOpHG·(QYDO ont toujours été difficiles à mettre en valeur par l'agriculture : pentes fortes, sols maigres, DIIOHXUHPHQWVURFKHX[« . Cela explique cette localisation privilégiée de la forêt.

Les Boisements thermophiles sur les versants du Puy d'Ecouyat entre Vic-le-Comte et Parent. Ils sont situés dans l'étage subméditerranéen et sont composés de robiniers, chênes SXEHVFHQWV«DFFRPSDJQpVGH toute une strate arbustive épineuse. Ces espèces ont besoin de stations sèches et ensoleillées pour se développer. Cette forêt se développe sur les secteurs de coteaux abandonnés par l'agriculture.

/HVIRUrWVDOOXYLDOHVHWOHVULSLV\OYHVGHVFRXUVG·HDX : Les ripisylves sont des "cordons linéaires" composés d'essences feuillues de haute tige : saules, peupliers, puis charmes, chênes, frênes, pUDEOHV«TXDQGRQ s'éloigne du cours d'eau. Le long des petits ruisseaux on a un simple cordon végétal, beaucoup moins développé. Les sols alluvionnaires sont très riches et profonds (rôle des crues) et les essences feuillues laissent filtrer la lumière : le sous bois est luxuriant (notamment au printemps) et les arbres de grande taille. Toutefois ces espaces sont difficilement pénétrables en raison de la densité et de l'exubérance de la végétation.

Les ripisylves sont des formations végétales riveraines et dépendantes d'un cours d'eau. Elles forment des zones de transition entre les milieux aquatiques et terrestres. Soumises à des perturbations extérieures, telles que les inondations et les phénomènes d'érosion-sédimentation qui ne se retrouvent pas dans les autres forêts. De plus, les ripisylves assurent d'importantes fonctions écologiques. En effet, elles concourent à la régulation du régime hydraulique des cours G HDXGHPrPHTX·jO pSXUDWLRn de l'eau, en filtrant et en accumulant les polluants (agricoles, domestiques et industriels). En période de végétation, les arbres captent les éléments minéraux présents dans les eaux de ruissellement des nappes (nitrates, phosphates) et les recyclent pour leur croissance. Elles améliorent, en outre, l'infiltration et le stockage de l'eau dans les nappes souterraines et à la surface des sols. Les ripisylves remplissent de nombreuses fonctions biologiques comme celle de corridor et constituent un des maillons de la chaîne trophique * au sein des hydrosystèmes. Elles diminuent également l'intensité des crues et participent à la stabilisation des berges.

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&KDLQH WURSKLTXH (QVHPEOH GHV UHODWLRQV TXL V·pWDEOLVVHQW HQWUH GHV RUJDQLVPHV HQ IRQFWLRQ GH OD façon dont ceux-ci se nourrissent. Comprend des producteurs (algues, par exemple), des consommateurs primaires (herbivores, phytophages), des consommateurs secondaires (carnivores) et des décomposeurs (ou détritivores). Les polluants qui ne se dégradent pas ou peu (métaux lourds) vont se concentrer au sommet de la chaîne trophique, chez les prédateurs. Est également désignée par chaîne alimentaire.

Forêt alluviale de l'Allier en contrebas de Lachaux.

Lepetades/HUXLVVHDXG·(QYDOFLUFXOHjproximité du village. -XVTX·jSUpVHQWcette partie de la rive a été plutôt bien protégée de O·XUEDQLVPH$O·H[FHSWLRQGHTXHOTXHVFRQVWUXFWLRQVDQFLHQQHV IHUPHV O·XUEDQLVPHUpFHQWQ·DSDVWURSDQQH[pODULYH$LQVLOHFRXUVG·HDXFRQVHUYHXQHVSDFHGH divagation nécessaire à sa libre circulation.

ENJEUX - Ne pas intensifier la sylviculture par augmentation de la récolte et par enrésinement - Encadrer la fréquentation touristique du bois de la Comté. - Maintenir des milieux ouverts

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2/ Les emprises végétales

Les haies végétales : On ne trouve pas de véritable structure bocagère bien régulière sur le territoire. Les haies sont des éléments ponctuels du paysage. En effet, la région de Vic-le-Comte est surtout une région de culture. Lorsque celles-ci sont présentes, elles sont composées de deux étages : XQHVWUDWHDUEXVWLYHPDLQWHQXHjHQYLURQPGXVROFRQVWLWXpHG·HVVHQFHVDUEXVWLYHVHWDUERUHVFHQWHV XQHVWUDWHDUERUHVFHQWHDYHFODSUpVHQFHUpJXOLqUHG·DUEUHVGHKDXWMHW

Les haies prpVHQWHQWEHDXFRXSG·LQWpUrWV : Ecologique F·HVWXQUpJXODWHXUGHVHDX[HQKLYHUHWHQpWpVXUWRXWVXUGHVUHOLHIVFRPPHFHX[GH9LF-le-Comte, la haie protège les cultures et le EpWDLOGXYHQWOLPLWHO·pURVLRQpROLHQQHVHUWGHUHIXJHHWGHUHVVRXUFHVGe nourriture à de nombreux animaux sauvages, Réserve de bois HOOHSHUPHWGHFUpHUXQHUpVHUYHGHERLVXWLOLVDEOHSXLVTX·XQNLORPqWUHGHKDLHHVWpJDOjXQKHFWDUHGHIRUrW Patrimoine : la haie et le bocage nous viennent des anciennes générations de paysans qui ont façonnées le paysage et nous lèguent ainsi des paysages de qualité qui se transforment en atout pour notre cadre de vie, le développement du tourisme vert.

La haie a donc plusieurs fonctions très importantes : Clôture juridique, Garde bétail, Abris à gibier, Production de bois, Régulation des températures, Brise vent, 3URFXUHGHO·RPEUHSRXUOHVDQLPDX[ Effet tampon sur le plan hydraulique, eYLWHO·pURVLRQGRQFUHWLHQWOHWHUUDLQ WUqVLPSRUWDQWSRXUOHVUpJLRQVjIRUWUHOLHI Rôle paysager et esthétique.

Liste des principaux végétaux pouvant composer une haie : Les arbres de haut jet : Chêne pédonculé (Quercus robur), Chêne sessile (Quercus Les arbres à faible développement et les arbustes : Aubépines (Crataegus petraea), Frêne commun (Fraxinus excelsior), Tilleul à grandes feuilles (Tilia cordata), laevigata), Prunellier (Prunus spinosa), Noisetier (Coryllus avellana), Houx Orme champêtre (Ulmus campestris), Erable champêtre (Acer campestre). (Ilex aquifolium), Viorne ancienne (Viburnum lantana), Viorne obier (Viburnum opulus), Chèvrefeuille des haies (Lonicera xylosteum), Sureau noir (Sambucus nigra), Ronces, (JODQWLHU« 2QFRPSWHHQJpQpUDOXQHFHQWDLQHG·HVSqFHVDQLPDOHVGLIIpUHQWHVSRXUXQHORQJXHXUGHPGHKDLH +LERX[%Hlettes, Vipères, Hérissons, Merles, Lézards, &DPSDJQROV0XORWV«

Les vergers, fruitiers : De nombreux coteaux portent encore des parcelles viticoles. Mais ils sont menacés par manque d'entretien, arrachage des petits YHUJHUV«

Les friches /·DEDQGRQ GHV SDUFHOOHV YLWLFROHV WUDGXLW JpQpUDOHPHQW OD SUpVHQFH GH IULFKHV Ces dernières constituent un refuge pour la biodiversité. Les premières années, les friches arbustives se composent de plusieurs essences favorables à une petite faune. A terme, la friche se transforme en accrue forestière puis en boisement. Ces stades végétatifs différents offrent abri et nourriture pour une faune très variée.

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Les arbres isolés : Les noyers sont des arbres symboles de la Limagne et des coteaux, ponctuent l'espace. Les regroupements de parcelles et les élargissements des routes menacent ces éléments d'identité.

Les poumons verts intra muros : Les bourgs anciens disposent de poches vertes intéressantes à préserver : jardins et parcs boisés font partie des trames vertes. Ils constituent des supports secondaires entre les corridors.

Parc arboré à Lachaux. Parc arboré Les Pares Blanches, dans le centre de Vic.

9XHVXU9LFFHQWUHGHSXLVO·D[HSpULSKpULTXHH[WpULHXU Vic. Secteur entre la route de Clermont et le rue du Moulin, où circule OH FRXUV G·HDX GDQV XQ SHWLW YDOORQ /HV SDUFHOOHV EkWLHV RQW développé des jardins potagers en fond, en contact avec le cours G·HDX &H VHFWHXU FUpH XQH DPELDQFH SDUWLFXOLqUH 5HODWLvement pSDUJQpSDUO·XUEDQLVDWLRQFHSHWLWYDOORQGRLWUHVWHUQDWXUHO,OIDLW partie des trames bleues et vertes à préserver. Conforter cette coulée verte dans les orientations du PLU contribuera également à DPpOLRUHUOHFDGUHGHYLH DYHFODSUpVHQFHG·espaces de respiration de proximité).

Les corridors permettent la dispersion animale et végétale entre les différents habitats (massifs forestiers, zones humides, etc...). Le corridor biologique joue TXDWUHU{OHVFHOXLGHFRXORLUGHGLVSHUVLRQSRXUFHUWDLQHVHVSqFHVFHOXLG·KDELWDWROHVHVSqFHVHIIHFWXHQWO·HQVHPEOHGHOHXUF\FOHELRORJLTXHFHOXLGHUHIXJH HWSRXUILQLUFHOXLG·KDELWDW-VRXUFHOHTXHOFRQVWLWXHXQUpVHUYRLUG·LQGLYLGXVFRORQLVDWHXUV'DQVWRXVOHVFDVLOVVRQWLQGLVSHQVDEOHVjODVXUYLHGHVHspèces. Dans un contexte de territoire agricole et de fortes pressions urbaines, où la nature peut être menacée, les trames vertes constituent un élément important pour la protection de la biodiversité locale.

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Le continuum aquatique/les zones humides correspondent également à la notion de TRAME BLEUE

3ODQG·HDX des Orleaux

La trame bleue du territoire se compose : Du réseau hydrographique principalement : Le territoire est ERUGpjO·RXHVWSDUODULYLqUH Allier. /HVUXLVVHDX[GH3LJQROVHWG·(QYDO HWOHXUVSHWLWV DIIOXHQWV YLHQQHQWVHMHWHUGDQVO·$OOLHUDXQRUGGHODFRPPXQH Des zones humides : ces milieux sont plutôt rares sur la commune. 9 /HSODQG·HDXGHV2UOHDX[HQERUGXUHGHULYLqUH$OOLHU 9 La forêt de la Comté abrite quelques milieux humides forestiers très riches sur le plan écologique, tels que des mares. Cependant, selon les documents DOCOB (voir carte plus haut), le secteur de Vic le Comte ne semble pas porter de tels milieux humides. 9 Quelques milieux humides en bordure de rivière et de ruisseaux viennent compléter la trame bleue. Ces petits ilots humides sont GLIILFLOHPHQWLGHQWLILDEOHVFDULOV·DJLWVXUWRXWGHSUDLULHVKXPLGHVHWDXWUHVSHWLWVPLOLHX[DQQH[HV

/HUpVHDXK\GURJUDSKLTXHQ·est pas toujours perceptible immédiatement. Généralement, les ripisylves sont les premiers éléments de repère. /HVYDOOpHVWUDYHUVDQWOHWHUULWRLUHFRPPXQDOH GRQWO·$OOLHU VRQWLGHQWLILpVDX6&27GX*UDQG&OHUPRQWFRPPHGHVF±XUVGHQature ou des corridors écologiques à préserver.

Intérêt d'un entretien adapté de la ripisylve : 9 La ripisylve permet d'apporter de l'ombre au cours d'eau, limitant ainsi la croissance de végétaux aquatiques. 9 Les techniques d'entretien de la ripisylve doivent laisser une succession d'espaces différents : des successions de zones couvertes et non couvertes, de zones denses, non denses et ouvertes, de zones sombres et de zones lumineuses. 9 L'entretien de la ripisylve ne doit pas être systématique, car certaines branches basses, si elles n'entravent pas l'écoulement des eaux, offrent un habitat supplémentaire et une bonne protection des berges par ralentissement du courant.

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8QREVWDFOHDpWpUHFHQVpOHORQJGHO·$OOLHU,OV·DJLWG·XQVHXLOGHULYLqUHVLWXpDXQLYHDX du Pont des Goules (face à la Banque de France). Ce déversoir est signalé par le 5pIpUHQWLHOGHVREVWDFOHVDO·pFRXOHPHQW 52( EDVHGHGRQQpHV(DX)UDQFH

Ruisseau d'Enval (Vic le Comte) : les bords de la parcelle de droite sont entretenus (taille, GpEURXVVDLOODJH«

/HUXLVVHDXG·(QYDO GDQVVDWUDYHUVpHGXYLOODJHOHFRXUVG·HDXFLUFXOHGDQVXQIRQGGHYDOOpHSURIRQGHHWpWURLWHHQFDGUpHGHIDODLVHVURFKHuses abruptes. Les roches les plus dures restées en place ont crée un ressaut. Cette petite cascade constitue un élément intéressant dans le cadre de la mise en valeur du site.

/HSODQG·HDXGHV2UOHDX[j/RQJXHV :

Le ruisseau de Cougoul dans sa traversée de Vic. Le UXLVVHDXFLUFXOHGDQVXQSHWLWYDOORQUHODWLYHPHQWELHQSUpVHUYpGHO·urbanisation, où les fonds de parcelles sont jardinés.

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$ O·pFKHOOH GX EDVVLQ YHUVDQW de la rivière Allier O·pWDW pFRORJLTXH HVW MXJp PR\HQ HQWUH HW La situation en 2009 apparait plus favorable à O·DPpOLRUDWLRQ.

) Elément de qualité : invertébrés IBGN /·LQGLFHELRORJLTXHJOREDOQRUPDOLVpRX,%*1SHUPHWG·pYDOXHUODTXDOLWpELRORJLTXHJpQpUDOHG·XQHVWDWLRQG·pFKDQWLOORQQDJHjSDUWLUG·XQHDQDO\VH de la composition GHVSHXSOHPHQWVG·LQYHUWpEUpVYLYDQWVXUOHIRQG IDXQHEHQWKLTXH GDQVGHVFRXUVG·HDXGHSHWLWHRXPR\HQQHGLmension. La composition de ces peuplements traduit à la fois la qualité physico-chimique des eaux et la diversité des habitats.

8QW\SHGHPDVVHVG·HDXHVWGpILQLSDUVRQDSSDUWHQDQFHjXQHK\GUR-écorégion et à une classe de taille.

Carte 2009

Carte 2003-2005 Source : LA QUALITE DES RIVIERES DANS VOTRE DEPARTEMENT LE PUY DE DOME entre 2003 et 2005 $*(1&('(/·($8/2,5(-BRETAGNE, DIREN DE BASSIN LOIRE-BRETAGNE, DRASS DE BASSIN LOIRE-BRETAGNE, ONEMA1, 2007. (W&DUWHVG·DOWpUDWLRQVGX6'$*(/RLUH%UHWDJQH

) Elément de qualité : diatomées IBD /HVGLDWRPpHVVRQWGHVDOJXHVPLFURVFRSLTXHVEUXQHVXQLFHOOXODLUHVFRQVWLWXpHVG·XQVTXHOHWWHVLOLFHX[(OOHVVRQWXQHFRPSRVante majeure du peuplement algal des FRXUVG·HDXHWGHVSODQVG·HDX/HVGLDWRPpHVVRQWFRQVLGpUpHVFRPPHOHVDOJXHVOHVSOXVVHQVLEOHVDX[FRQGLWLRQVHQYLURQQHPHntales.

/HVFRXUVG·HDXVRQWLPSDFWpVSDUOHVUHMHWVGRPHVWLTXHVHWLQGXVWULHOVHWSUpVHQWHQWGHVYDOHXUV,%'YDULDQWGH à 12, indiquant une qualité « moyenne ».

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VIC le COMTE

Carte 2009

La carte ci-DSUqVSUpVHQWHO·pWDWpFRORJLTXHGHVPDVVHVG·HDXGX3X\-de-Dôme en 2008HVWLPpG·DSUqVXQGRXEOHUpVHDXGHVWDWLRQVGHmesures. La rivière Allier est classée en bonne qualité. /HVDIIOXHQWVGHO·$OOLHUHQULYHGURLWHWHOVTXHOHVUXLVVHDX[GH3LJQROVG·(QYDORXGH&RXJRXORXGHV5LYDWV VHORQODVection fluviale) semblent afficher une qualité moyenne.

Cartographie GHO·pWDWpFRORJLTXHGHVPDVVHVG·HDXGX3X\GH'{PH source 0LVVLRQ,QWHUVHUYLFHVGHO·HDX''7

8QGHVREMHFWLIVPDMHXUVVHUDGHSUpVHUYHUXQHPDUJHGHUHFXOGHSDUWHWG·DXWUHVGHVWUDPHVEOHXHVDILQGHFRQIRUWHUHWUHQforcer les emprises végétales. Cette complémentarité participera à tendre vers une amélioration de la qualité des eaux et la bonne santé écologique.

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Le continuum agricole / prairie

Carte schématique des prairies permanentes Carte schématique des terres labourables source : serveur Carmen, http://carmen.application.developpement-durable.gouv.fr/7/DonneesEnvironnement_Auvergne.map

La vocation agricole couvre une grande partie de la commune. Les espaces agraires se partagent entre Les terres labourables de bonne qualité agronomique, réservées aux cultures céréalières principalement. Ces cultures, gourmandes de terres, laissent peu de place à la végétation naturelle. Les prairies et pâtures, de moins bonne qualité agronomique. ces parcelles sont localisées surtout sur les versants des puys. La vocation agricole de ces secteurs affiche un paysage agro pastorale où les trames végétales conservent une part non négligeable des espaces. Les prairies et les pâtures VRQWVRXYHQWHQWRXUpHVGHKDLHVYpJpWDOHVRXG·DOLJQHPHQWG·Drbres. Ces espaces agraires constituent un support complémentaire aux différents corridors écologiques. les espaces de prairies/pâtures constituent des liaisons très interessantes entre les masses boisées et les autres espaces naturels. Les trames YpJpWDOHV KDLHVDUEUHV TXLPDLOOHQWFHVVHFWHXUVSHUPHWWHQWGHVFRQQH[LRQVG·DXWDQWSOXVIDFLOLWpHVHQWUHOHVWUDPHV Les espaces agraires, céréaliers qui V·pWHQGHQWVXUOHVSODWHDX[VRQWFHUWHVGpSRXUYXVGHYpJpWDWLRQPDLVLOVVRQWWRXWGHPrPHjFRQVLGpUHUDYHF importance, dans le sens où ces espaces sont des supports entre les corridors.

Les contraintes

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Le réseau écologique est soumis à des contrDLQWHVHWREVWDFOHVIDYRULVDQWXQHIUDJPHQWDWLRQ/·XUEDQLVDWLRQOHGpYHORSSHPHQWGHVYRLHVGHFRPPXQLFDWLRQV les modifications des pratiques agricoles, la banalisation des espaces sont les principaux facteurs responsables de la disparition de certains habitats naturels et de leurs fragmentations.

/·HPSULVHXUEDLQHWHOOHTX·HOOHVHSUpVHQWHVXUODFRPPXQHQHFRQVWLWXHSDVYpULWDEOHPHQWGHEDUULqUHjODELRGLYHUVLWpHQJpnéral, et au déplacement de la faune sur le territoire. Outre la voie ferrée, la comPXQHQ·DSDVG·LQIUDVWUXFWXUHURXWLqUHFODVVpHjJUDQGHFLUFXODWLRQRXFRPSRUWDQWGHVREVWDFOHVPDMHXUV Dans un contexte de forte pression foncière, les espaces agricoles (même ceux consacrés à la céréaliculture) apparaissent comme des «corridors» secondaires, VHUYDQWG·DSSXLHQWUHOHVWUDPHVEOHXHVHWYHUWHV

Un des enjeux majeurs sera de conforter les corridors écologiques, et notamment les connexions entre les massifs boisés, les vallons et la rivière Allier.

Outre les dispositions applicables aux ]RQHV DJULFROHV $ HW DX[ ]RQHV QDWXUHOOHV HW IRUHVWLqUHV 1 TXL FRUUHVSRQGHQW j GHV FRXSXUHV G·XUEDQLVDWLRQ - nécessaires et indispensables espaces de respiration -, il existe 3 articles-FOpVGXFRGHGHO·XUEDQLVPH qui permettent de renforcer la présenFHG·HVSDFHVYHUWV en tissu urbain dense. 9 /·DUWLFOHGXUqJOHPHQWG·XQ3/8DYRFDWLRQ à gérer les espaces libres existants, non encore consommés par le bâti, la voirie ou une aire de stationnement. Un square, un parc urbain, un mail, un espace vert intérLHXUSULYpWHOTX·XQMDUGLQHQUHWUDLWG·XQHUXHXQHFRXUVG·pFROHDJUpPHQWpH GHWLOOHXOVSHXYHQWEpQpILFLHUG·XQHSURWHFWLRQVWULFWHHQHVSDFHERLVpFODVVpDXWLWUHGHO·DUWLFOH/-GXFRGHGHO·XUEDQLVPH/HFODVVHPHQW LQWHUGLWWRXWFKDQJHPHQWG·DIIHFWDWLRQRXWRXWPRGHG·RFFXSDWLRQGXVROGHQDWXUHjFRPSURPHWWUHODFRQVHUYDWLRQODSURWHFWLRQODFUpDWLRQGH ERLVHPHQWV/HVpOpPHQWVGHSD\VDJHjSURWpJHUPHWWUHHQYDOHXURXjUHTXDOLILHUSHXYHQWpJDOHPHQWIDLUHO·REMHWG·XQHUpJOHmentation plus VRXSOHHQDSSOLFDWLRQGHO·DUWLFOH/-1-7. Les prescriptions « paysagères », en précisant par exemple les essences spécifiques pour étendre un HQVHPEOHDUERUpVRQWWUqVDSSUpFLpHVGHVFRPPXQHVTXLVRXKDLWHQWYDORULVHUOHXUSDWULPRLQHYpJpWDOTX·LOVRLt public ou privé.

9 /·DUWLFOHSHXWpGLFWHUGHVREOLJDWLRQVGHUpDOLVHUXQHVSDFHYHUWjO·RFFDVLRQG·XQDPpQDJHPHQWGHYRLULHG·XQHRSpUDWLRQ LPPRELOLqUHG·XQ ORWLVVHPHQWG·XQH]RQHG·DFWLYLWp&HWWHGLVSRVLWLRQSHUPHWGHGpOLPLWHUOHVHVSDFHVOLEUHV jYpJpWDOLVHUDX[DERUGVG·XQHYRLHSXEOLTXHG·XQHDLUH GH VWDWLRQQHPHQW G·XQH FRQVWUXFWLRQ QRXYHOOH &HUWDLQHV FRPPXQHV YRQW MXVTX·j IL[HU XQ SRXUFHQWDJH HQ SOHLQH WHUUH SRXU DXJPenter les continuités vertes et les surfaces perméables. Cette obligation HVW FRQWU{OpH j OD SDUFHOOH SUqV GDQV OH FDGUH GH O·LQVWUXFWLRQ GHV SHUPLV GH FRQVWUXLUHRXDXWRULVDWLRQVDXYXG·XQSODQ-masse indiquant les plantations maintenues, supprimées ou créées. Les espaces libres à végétaliser ont OHPpULWHG·LQFLWHUOHVPDvWUHVG·RXYUDJHjUHTXDOLILHUOHV]RQHVGHFRXWXUHHQWUHOHGRPDLQHSXEOLFHWSULYpDXEHVRLQSDUGHVDPpQDJHPHQWV SD\VDJHUVHQSLHGG·LPPHXEOHVTXLVRQWWUqVSULVpVGHVULYHUDLQV

9 En dernier lieu, la volonté de créer des espaces verts peut se traduire par O·LQVFULSWLRQG·XQ HPSODFHPHQWUpVHUYp SRXU HVSDFH YHUW SXEOLFHQ SUpFLVDQWODFROOHFWLYLWpVHUYLFHHWRUJDQLVPHSXEOLFEpQpILFLDLUHFRQIRUPpPHQWjO·DUWLFOH/-1-/·HPSODFHPHQWUpVHUYpSRXUHVSDFHYHUWSHUPHW de verdir des délaissés fonciers, non sans difficulté, mais surtout de créer un jardin public dans des secteurs appelant des requalifications : des GpPROLWLRQVG·HQWUHS{WVYpWXVWHVGHVUHFRPSRVLWLRQVGHSODFHVGHSDUFVGHVWDWLRQQHPHQW«/·HPSODFHPHQWVHGRLWGHUHFKHUFKHr la meilleure localisDWLRQQRWDPPHQWGDQVOHVTXDUWLHUVGpILFLWDLUHVDXF±XUGHVvORWVGHQVHV8QHVSDFHYHUWIRQFWLRQQHG·DXWDQWPLHX[TX·LOHVt facilement accessible, à 10 minutes de marche, en prise avec les besoins de détente des habitants. Un emplacement réservé peut aussi être destiné à O·DFTXLVLWLRQG·XQHVSDFHYHUWH[LVWDQWQRQRXYHUWDXSXEOLFFRPPHXQSDUFERLVpDWWHQDQWjXQHPDLVRQERXUJHRLVHRXXQHIUiche industrielle. Cette servitude rend les parcelles concernées inconstructibles pour toute autre opération que O·HVSDFHYHUWSURMHWpHOOHpYLWHTXHOHVWHUUDLQVIDVVHQW O·REMHWG·XQHXWLOLVDWLRQLQFRPSDWLEOHDYHFOHXUGHVWLQDWLRQILQDOH

Source $875$16WpSKDQHIpYULHU/HVLQIUDVWUXFWXUHVYHUWHVjO·pSUHXYHGHVSODQVG·XUEDQLVPH/·DJJORPpUDWLRQO\RQQDLVe, la construction G·XQHVWUDWpJLHeGLWLRQV&(578-PUCA, 319 p.

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Rappel des objectifs du SCOT

Le SCOT du Grand Clermont vise le maintien de la biodiversité et des corridors écologiques. Concernant la commune de Vic le Comte, le seul objectif définit, porte sur la préservation des trames bleues (vallées) et de la forêt de la Comté, comme corridors écologiques. 'DQVOHFDGUHGHODSURWHFWLRQGHVUHVVRXUFHVQDWXUHOOHVOH6&27UDSSHOOHO·LPSRUWDQFHGHODLVVHUOLEUHODGLYDJDWLon de la rivière Allier.

Carte schématique des espaces naturels et des corridors à préserver et renforcer. Source : SCOT, DOG, 2011.

ENJEUX

BILAN /DFRPPXQHHVWOHJDUDQWGHO·pTXLOLEUHELRpFRORJLTXHGHVRQWHUULWRLUH Elle dispose de plusieurs zones naturelles protégées qui se concentrent sur les massifs boisés, les YDOORQVHWODYDOOpHGHO·$OOLHU

MENACES, PERSPECTIVES /DIRUrWGHOD&RPWpUHSUpVHQWHSDUPLOHVJUDQGHVFKrQDLHVG·$XYHUJQHO·XQGHVPDVVLIVOHVSOXV diversifiés et les plus riches floristiquement. Naturellement boisée en HVVHQFHVIHXLOOXHVHOOHHVWPHQDFpHG·HQUpVLQHPHQWVDUWLILFLHOVTXLURPSHQWGDQVFHVHFWHXUOHVpTXLOLEUHVSD\VDJHUVHW pFROogiques et appauvrissent faune et flore. /·REMHFWLISULQFLSal est donc de préserver cette spécificité et de ne pas intensifier la sylviculture par augmentation de la récolte et enrésinement. La rivière Allier et ses abords constituent un complexe alluvial riche en habitats divers (forêts alluviales, pelouses, prairies, bras morts). Le maintien de la dynamique IOXYLDOHHVWLQGLVSHQVDEOHjODFRQVHUYDWLRQG·XQHPRVDwTXHGHPLOLHX[

Préserver, renforcer les Maintenir la dynamique fluviale structures végétales. des cours d'eau. Préserver la Maintenir les massifs trame bleue. Appliquer une boisés, notamment le Bois marge de recul pour préserver de la Comté et de Cheix les ripisylves. Garantir le respect et la Blanc. protection des espaces naturels protégés. Renforcer les corridors écologiques. Eviter l'urbanisation des Engager une reflexion coteaux entre Longues et Protéger les richesses pour enrichir le maillage Vic, comme connexions faunistiques et floristiques. des poumons verts intra entre les corridors muros. Conforter la coulée écologiques majeurs. verte dans le bourg de Vic.

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EVALUATION ENVIRONNEMENTALE du Projet PLU 2013

Traduction au PADD PROTÉGER LES PAYSAGES AGRAIRES TYPIQUES ET LES ÉLÉMENTS NATURELS, PAR DES ZONAGES NATURELS, DES ESPACES BOISÉS CLASSÉS OU DES EMPLACEMENTS RÉSERVÉS. PERENNISER LA BIODIVERSITE ANIMALE. RENFORCER, GARANTIR LA PÉRENNITÉ DES CORRIDORS ÉCOLOGIQUES PAR LA PROTECTION DES TRAMES BLEUES ET VERTES. PROTEGER LES RESSOURCES NATURELLES '·DXWUHVRULentations du PADD contribuent en partie, à maintenir les espaces naturels : Maitriser la croissance urbaine. Maitriser la pression urbaine. Définir une ambition démographique adaptée aux contraintes naturelles et techniques du territoire. Tendre vers une densification urbaine et favoriser d'autres modes d'habitats.

Traduction au PLU /H3/8V·HVWDWWDFKpjFODVVHUHQ]RQHQDWXUHOOHOHVpOpPHQWVPDMHXUVGHODFRPPXQHFRPPHGpILQLVDX3$'' /H9DOG·$OOLHU, corridor écologique majeur. /H3/8FRQIRUPHDX3/8GpILQLHXQH]RQHQDWXUHOOHVWULFWH1VXUO·HQVHPEOHGXOLQpDLUH de la rivière Allier, longeant la limite Ouest de la commune de VIC LE COMTE. Les modifications apportées par le PLU 2013 sont peu nombreuses et plutôt favorables au zones N. /·LGHQWLILFDWLRQGHOD]RQH1VXUO·$OOLHU V·HVWFRQVWUXLWHjSDUWLUGHSOXVLHXUVGRFXPHQWVHW réflexions : le PPRNPI GHO·$OOLHU ; ODSUpVHQFHGH]RQDJHVQDWXUHOVHWDTXDWLTXHV '5($/ « GDQV OD SDUWLH VXG OH ]RQDJH 1 DXWRXU GH O·$OOLHU HVW DJUDQGLW SDU UDSSRUW DX 3/8 QRWDPPHQW SRXU GHV UDLVRQV SD\VDJqUHV et topographiques. Les pentes entre LACHAUX et la rivière Allier sont des coteaux agricoles relativement abrupts, et offrant des points de vues larges et lointains.

En rouge et jaune : les aléas du PPRNi Allier. PLU2013 PLU2007 En turquoise : site Natura 2000. / En vert : ZNIEFF.

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La modification majeure concerne les abords de LACHAUX. La zone N du PLU2007 a été fortement DJUDQGLH HW V·pWHQG GpVRUPDLV GX OLW GH OD ULYLqUH $OOLHU DX UHERUG GH SODWHDX MXVTX·DX[© portes ªGHO·XUEDQLVDWLRQGXYLOODJHGH/$&+$8;&HSULQFLSHDSOXVLHXUVREMHFWLIV : préserver les espaces naturels, et notamment prendre en compte le zonage de la ZNIEFF. conforter les paysages de qualité, notamment les covisibilités entre le site de LACHAUX et le site de Montpeyroux ;

Quelques surfaces urbaines de LACHAUX ont été rétrocédées à la zone naturelle déjà agrandie. Ces surfaces concernent notamment des espaces arborés qui peuvent contribuer à conserver une « coupure » entre les zones urbaines de LACHAUX et OHV HVSDFHV QDWXUHOV GX YDO G·$OOLHU (Q WHUPH GH SD\VDJH HW GH FRYLVLELOLWp FHWWH 7UDPH 9HUWH FRQVWLWXH XQ DWRXW supplémentaire.

PLU2013. Espaces rendus aux espaces naturels N.

Les autres petites modifications à la marge : Au nord de Longues : le camping est réintégré en zone UL, plus spécifiquement dédié à la gestion des zones sportives, de loisirs et à vocation touristique. Ce site existant est une régularisation. On ne peut donc pas considérer cette modification comme une consommation VXSSOpPHQWDLUHG·HVSDFHV Au niveau de la Banque de France : Une régularisation a été nécessaire pour intégrer en zone Ui, une partie de la zone de stationnements existante. En « contrepartie », un secteur naturel, entre rivière et site industriel, a été déclassé pour réintégrer la zone N. Une bande a été déclassée pour être réintégrée en zone Ug. ,OV·DJLWGHIRQGVGHMDUGLQVFRLQFpVHQWUHODYRLHIHUUpHHWOD zone urbaine Ug,. Ce linéaire étroit ne constitue pas une perte majeure pour la zone N. 8QH ]RQH G·KDELWDW OLPLWp HQ -DXQe) vient trouer la zone QDWXUHOOH ,O V·DJLW G·XQH UpJXODULVDWLRQ TXL QH GHYUDLW SDV JpQpUHUSOXVG·LPSDFWVTX·DXMRXUG·KXL /H 3ODQ G·HDX GHV 2UOHDX[ HVW UpLQWpJUp j OD ]RQH 1 OH UqJOHPHQWGHOD]RQH1Q·HPSrFKHSDVO·XWLOLVDWLRQGHFHVLWH Carte de comparaison des 2 PLU. de loisirs, dpWHQWH«

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/H%RLVGHOD&RPWpTXLV·pWHQGHQSDUWLHVXUODFRPPXQHGH9LFOH&RPWHHVWFODVVpHQ]RQHQDWXUHOOH1PDLVpJDOHPHQWHQEspaces Boisés Classés. La présence de différents zonages naturels (Natura 2000, ZNIEFF) a été prise en compte dans la définition des limites.

Natura 2000

ZNIEFF

/HUpVHDXK\GURJUDSKLTXHWUDYHUVDQWOHWHUULWRLUHDpWpSULVHQFRPSWHHWFODVVpHQ]RQH1/·LGHQWLILFDWLRQGHV]RQHV N V·HVWEDVpHVXUOH SULQFLSHGHPHWWUHHQSODFHXQHPDUJHGHUHFXOGHSDUWHWG·DXWUHGHVEHUJHV ; de préserver les Trames Bleues.

Ex : ENVAL. $O·LQVWDUGX3/8OHVDERUGVG·(QYDOHWOHFRXUVG·HDXTXLWUDYHUVHOHYLOODJHVRQWFODVVpVHQ]RQH1DXPLU2013.

$ILQG·LGHQWLILHUOHV75$0(6%/(8(6HW9(57(6GHV]RQHVQDWXUHOOHV1RQWpWpPLVHVHQSODFHVXUO·HQVHPEOHGHVFRXUVG·HDXWraversant la FRPPXQH&HV]RQHV1FRPSUHQQHQWOHFRXUVG·HDXHWVHVDERUGV DUERUpV &HUWDLQHVFRQVWUXFWLRQVj(19$/sont implantées très proche du

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UXLVVHDX%LHQTX·DXFXQGRFXPHQWRIILFLHOVXUOHVULVTXHVSRWHQWLHOVG·LQRQGDWLRQGXUXLVVHDXQ·H[LVWHLOQHIDXWSDVRXEOLpTXHOHFRXUVG·HDX est naturellement soumis à des débordements. Ainsi, le recul appliqué sur les zRQHV1HWGRQFODGLPLQXWLRQGHOD]RQH8JG·(19$/VXUFH secteur, a pour objectif également, de préserver les personnes et les biens des risques potentiels.

/HVDERUGVGXYLOODJHG·(19$/FRQVHUYHQWXQ]RQDJHQDWXUHO1/HVOLPLWHVGHFHWWH]RQHRQWpté revues et modifiées, notamment en rapport DYHFO·LGHQWLILFDWLRQGHV]RQHVYLWLFROHV$Y

/HV]RQHVSD\VDJqUHVGHO·$9$3RQWpWpSULVHVHQFRPSWH /HV]RQHV1GX3/8RQWSULVHQFRQVLGpUDWLRQOHV]RQDJHVSD\VDJHUVGHO·$9$3'HVPRGLILFDWLRQVVRQWintervenues notamment avec la mise en place de zones viticoles Av, mais le principe de préservation des paysages et des covisibilités sont pris en compte.

PLU 2007 AVAP PLU2013

Les zonages N ont été agrandis au-delà des zonages paysagers de O·$9$3DILQGHSUHQGUHHQFRPSWHG·DXWUHVpOpPHQWVPDMHXUV : 8QVLWH1DWXUDHWXQH=1,())VXUOHYDOORQG·(QYDO ; /HV7UDPHV%OHXHVLGHQWLILDQWO·HQVHPEOHGHVFRXUVG·HDXWUDYHUVDQWOHWHUULWRLUHFRPPXQDO 8QHPDUJHGHUHFXOGHSDUWHWG·DXWUHGHVFRXUVG·HDXSHUPHWGHSUpVHUYHUOHV7UDPHV9HUWHV ULSLV\OYHVQRWDPPHQW

/DSDUWLHVXGGH9,&OH&207( FRWHDXG·(&28<$7 HVWGpILQLHFRPPH]RQH1DILQG·rWUHFRPSDWLEOHDYHFOD]RQHSD\VDJqUHGHOa ZPPAUP.

Les parcs et jardins intra muros sont classés en zone N ou en zone Uj (jardins potagers). Ces derniers se concentrent sur VIC le COMTE. Les parcs identifiés dans la ZPPAUP / AVAP sont classés en N* Les espaces de jardins potagers identifiés dans la ZPPAUP /AVAP sont classés en U*. Le PLU DVRXKDLWpFRQIRUWHUODFRXOpHYHUWHGH9,&OH&207(HWDFODVVpG·DXWUHVVHFWHXUVHQ8M La mise en place des zones Uj et Uj* sur VIC le COMTE répond à plusieurs objectifs : * conforter cette coulée verte, * favoriser sa continuité en amont et en aval de la Ville afin de conforter les Trames Bleues et Vertes.

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Le secteur Uj / Uj* au Sud de VIC le COMTE : la ville de VIC est traversée au sud par le ruisseau de Cougoul, lequel forme un vallon encore ELHQSUpVHUYpGHO·XUEDQLVDWLRQRIIUDQWXQHDPELDQFHGe jardins potagers. /H3/8DFKHUFKpjFRQIRUWHUOHV7UDPHV%OHXHVHW9HUWHV/HUXLVVHDXGH&RXJRXOHVWSURWpJpSDUGHV]RQHV1RX8MVXUO·HQVHmble de son linéaire.

'·DXWUHVHVSDFHVDUERUpVLQWUDPXURVVXU/21*8(6HW/$&+$8;VRQWSUpVHUYpVGHO·XUEDQLVDWLRQ Exemples :

Le secteur Uj au Nord de LONGUES concerne un parc arboré appartenant à une ancienne IHUPHGHTXDOLWp/·REMHFWLIHVWGHQHSDV urbaniser ce secteur, pour conserver ce petit poumon vert. Ce secteur qui été classé en Ug au PLU2007, a été reclassé en Uj.

Le secteur Uj à LACHAUX concerne un parc arboré appartenant à un ancien petit château. /·REMHFWLIHVWGHQHSDVXUEDQLVHUFH secteur, pour conserver ce petit poumon vert. Ce secteur qui été classé en Ug au PLU2007, a été reclassé en Uj.

Sur VIC le COMTE : /H&LPHWLqUHHWVHVDERUGVFRPSRVpVG·HVSDFHVYHUWVRQWpWpUHGpILQLVHQ8H/·REMHFWLIHVWGHFRQVHUYHUXQHPDUJHGHUHFXO vis-à-YLVGHVTXDUWLHUVG·KDELWDW/DFRQVHUYDWLRQHWOHrenforcement de la trame verte sur les abords du cimetière permettra la mise en SODFHG·XQH]RQHWDPSRQ

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Dans le cadre de la préservation et de la mise en valeur des paysages, le PLU 2013 définit une zone agricole non constructible ANC sur VIC le COMTE. Ce principe participe au maintien et jO·HQULFKLVVHPHQWGHODELRGLYHUVLWp Ces sous secteurs de A viennent « répondre » à la zone N* G·(&28<$7DXVXGGX%RXUJ

Le PLU met en place un EBC sur le Bois de la COMTE ; &HYDVWHHQVHPEOHIRUHVWLHUG·HQYLURQKDGRPLQpSDUOHVFKrQHVSUHQGSODFHDXWRXUGHQHFNVHWpERXOLVEDVDOWLTXHVHWV·pWHQGVXU plusieurs communes. /DIRUrWGHOD&RPWpUHSUpVHQWHSDUPLOHVJUDQGHVFKrQDLHVG·$XYHUJQHO·XQGHVPDVVLIVOHVSOXVGLYHUVLILpVHWOHVSOXVULFhes floristiquement. Naturellement boisée en essenceVIHXLOOXHVHOOHHVWPHQDFpHG·HQUpVLQHPHQWVDUWLILFLHOVTXLURPSHQWGDQVFHVHFWHXUOHVpTXLOLEUHVSD\VDJHUV et écologiques, et appauvrissent faune et flore.

Le classement de cet ensemble forestier en zone naturelle stricte (N) et en Espace Boisé ClasséGHYUDLWIDYRULVHUVDSUpVHUYDWLRQ/·REMHFWLIGH FHVFODVVHPHQWVHVWGHSUpVHUYHUFHWWHVSpFLILFLWpHWQHSDVLQWHQVLILHUO·HQUpVLQHPHQW - Tout aménagement et construction est interdit, en zone N ; - Les espaces boisés classés figurant au plan devront être entretenus.et sont soumis aux dispositions des articles L130-1 à L130-6 GX &RGH GH O·8UEDQLVPH &RQIRUPpPHQW j FHV DUWLFOHV FH FODVVHPHQW LQWHUGLW WRXW FKDQJHPHQW G·DIIHFWDWLRQ RX WRXW PRGH G·RFFXSDWLRQGXVROGHQDWXUHjFRPSURPHWWUHODFRQVHUYDWLRQOD protection ou la création des boisements.

EBC du PLU2013.

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,PSDFWV3RWHQWLHOVGHVSURMHWVGX3/8VXUO·(QYLURQQHPHQW

Les mesures du projet de PLU ont un impact car elles entraînent une augmentation du risque de pollution des milieux. Les impacts sur les écosystèmes et les habitats, négatifs ou positifs, ont des conséquences sur la flore et la faune associée. 'HVLPSDFWVVXUODIDXQHVRQWGXVHVVHQWLHOOHPHQWjO·DXJPHQWDWLRQGHODSROOXWLRQGHVPLOLHX[HWGRQFGXULVTXHG·LQWR[LFDWLon des animaux, HWG·XQHGHVWUXFWLRQ GHOHXUKDELWDW3DUDLOOHXUVO·XUEDQLVDWLRQHWO·DFWLYLWpDJULFROHSHXYHQWrWUHGHVIDFWHXUVGLUHFWVGHPRUWDOLWpDQLPDOH fauchage, trafic automobile, etc.). /·XUEDQLVDWLRQGH]RQHVQDWXUHOOHVSURYRTXHLUUpPpGLDEOHPHQWXQHPRGLILFDWLRQGHVpFRV\VWqPHV&HVSHUWXUEDWLRQVRQWDXVVLGHVHIIHWVLQGXLWVTX·LOHVWGLIILFLOH G·pYDOXHUjODIRLVVXUODIDXQHHWVXUODIORUH /HGpYHORSSHPHQWGHVDFWLYLWpVKXPDLQHV KDELWDWpFRQRPLH« JpQqUHXQLPSDFWGLUHFWVXUOHVHVSDFHVQDWXUHOVHWODELodiversité.

,03$&702'(5(GDQVOHVHQVROH3/8FODVVHHQ1O·HQVHPEOHGHV]RQDJHVQDWXUHOVH[LVWDQWV =1,())1DWXUD PDLVpJDOHment les Trames Bleues et Vertes de la commune. Les choix du PLU qui vont générer des impacts peuvent se résumer à la FUpDWLRQGH]RQHVG·XUEDQLVDWLRQIXWXUH$8JHW$80rPHVLOH3/82013 Q·DSDVRXYHUW ou programmé des zones supplémentaires ou nouvelles par rapport au PLU 2007, ces réserves foncières à court ou long terme, vont se traduire par la perte G·HVSDFHVDJULFRles ou naturels. (Q©FRQWUHSDUWLHªOH3/8DFKHUFKpjOLPLWHUOHV]RQHVXUEDLQHVjO·H[LVWDQW, et a supprimé des zones AU prévues au PLU 2007.

/·DJUDQGLVVHPHQWGHFHUWDLQHV]RQHVG·DFWLYLWpVSHXWJpQpUHUGHVLPSDFWV

Le secteur de la Banque de France : le PLU 2013 apporte une modification : un agrandissement de la zone au sud, afin de régulariser la zone de stationnement.

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Les BASSES CHAUMES, au sud de la commune : Ce site était classé en zone A DX3/8/·H[LVWHQFHG·XQDUWLVDQDQpFHVVLWpXQHUpJXODULVDWLRQ De plus, des projets sont en cours pour le développement de cette activité, ce qui a généré une ouverture. CompWH WHQX GH OD SUR[LPLWp GX FRXUV G·HDX OH ]RQDJH 8L V·HVW OLPLWp j O·H[LVWDQWHWDSULVHQFRPSWHXQHPDUJHGHUHFXOSRXUODSDUWLHH[WHQVLRQ

Les MESURES pour Eviter, Réduire, Compenser

Afin G·pYLWHU la fermeture des milieux, les EBC mis en placHSDUOH3/8QHSRUWHQWSDVVXUO·HQVHPEOHGHVPDVVLIVERLVpVH[LVWDQWV /·REMHFWLIDpWpGHSUpVHUYHUles boisements majeurs concentrés sur le BOIS de la COMTE. /H3/8Q·DSDVFODVVpHQ(%&O·HQVHPEOHGHVERLVHPHQWVUHSpUpVPDLVXQLTXHPHQWOHVSOXVstratégiques.

Afin G·pYLWHU O·pYHQWXHOOHFRQVWUXFWLELOLWpGXFHQWUHGXYLOODJHGH/$&+$8;HWDILQGHFRQVHUYHUXQHSpQpWUDWLRQGHOD© nature » dans le village, une zone Ue a été mise en place. &HVHFWHXUFHQWUDOpWDLWFODVVpHQ8JDX3/8&RQVHUYHUO·RXYHUWXUHIRUPpHSDUFHWHVSDFHSXEOLFDYHFOHVHVSDFHVDJULFRles et naturels à proximité est un enjeu important, tant pour conserver la silhouette urbaine du village, que pour mettre en valeur les paysages de proximité.

2XYHUWXUHGHO·HVSDFHSXEOLFVXUOHVSD\VDJHV

3pQpWUDWLRQGHODWUDPHYHUWHGDQVOHF±XUGHYLOODJH

Afin de réduire OHVLPSDFWVJpQpUpVSDUO·RXYHUWXUHGHV]RQHVG·XUEDQLVDWLRQIXWXUHGHV2$3VRQWPLVHVHQSODFH et préconisent des structures végétales à maintenir, conforter ou créer GHVQRXHVRXGHVEDVVLQVGHUpWHQWLRQGHV]RQHVGHSK\WRUpPpGLDWLRQXQHSDOHWWHGHYpJpWDX[« Exemples :

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O.A.P. sur le secteur de la future Z.A.i., Vic-le-Comte -zone AUi- O.A.P. sur le secteur Sud, Longues -zone AU-

3URSRVLWLRQG·XQHSDOHWWHYpJpWDOH A utiliser sur la commune de Vic-le-Comte, tant pour les espaces publics que pour les espaces privés (à adapter en fonction de la SODFHGHO·HQVROHLOOHPHQWGXVRO«

Les arbres et arbustes : Chêne pédonculé, chêne sessile, frêne, hêtre, charme, tilleul, poirier, pommier, cerisier, noyer commun, cognassier, noisetier, érable champêtre, érable sycomore, orme champêtre, merisier, aubépine, prunellier, cornouiller mâle, cornouiller sanguin, viorne, sorbier des oiseleurs, buis, houx, sureau, FDVVLVpJODQWLHUOLODV«

Les plantes grimpantes : Chèvrefeuille, vigne, vigne vierge, glycine, clématite, rosier, hortensia grimpant, lierre, UHQRXpHJULPSDQWH«

Les plantes vivaces : Aster, centaurée, coreopsis, iris, rose trémière, rosier, valériane des jardins, WXOLSHVQDUFLVVHVMDFLQWKHVOLV«

Pour limiter les impacts liés au développement urbain, le PLU 2013 a fortement réduit les réserves foncières définies au PLU 2007. /HV VHFWHXUV VXSSULPpV O·RQW pWp SRXU SOXVLHXUV UDLVRQV : vastes espaces occupés par la vocation agricole ; espaces jugés non utiles pour le développement du bourg pour les années à venir «

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Mesures hors compétence du PLU

(QO·DEVHQFHGH3/8OD préservation des espèces et habitats remarquables est garantie selon les modalités propres aux protections appliquées aux espaces concernés. (QO·DEVHQFHGHPLVHHQRHXYUHGHVPHVXUHVGHJHVWLRQOHVVLWHV1DWXUDQ·RIIUHQWTX·XQHJDUDQWLHOLPLWpHGHpréservation des espaces. ,OFRQYLHQWWRXWHIRLVGHUDSSHOHUTXHPrPHHQO·DEVHQFHGHSRUWpHUqJOHPHQWDLUHGHV]RQHVG·LQYHQWDLUHOHFRGHGHO·XUEDQLVme prévoit que, G·XQHPDQLqUHJpQpUDOHHWLQGpSHQGDPPHQWGHO·H[LVWHQFHG·XQGRFXPHQWG·XUEDQLVPHOHVDXWRULVDWLRQVG·RFFXSDWLRQGXVROGRLYHQWrWUH GpOLYUpHVGDQVOHUHVSHFWGHVSUpRFFXSDWLRQVG·HQYLURQQHPHQWQRWDPPHQWHQFHTXLFRQFHUQHODFRQVHUYDWLRQGHVPLOLHX[QDWXUHls, de la faune ou de la flore. Le règlement ne peut influencer les pratiques agricoleV W\SHVGHFXOWXUHpSDQGDJHVWUDLWHPHQWV TXLIRQWO·REMHWG·XQHDXWUHOpJLVODWLRQ

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3 LES RISQUES NATURELS ET TECHNOLOGIQUES

Rappel juridique et réglementaire : /DORLVXUO·HDXGXMDQYLHU Les circulaires des 24 janvier 1994 et 24 DYULOSUpFLVHQWOHVREMHFWLIVGHO·(WDWHQPDWLqUHGHJHVWLRQGHV]RQHVLQRQGDEOHV /DORLGXIpYULHUUHODWLYHDXUHQIRUFHPHQWGHODSURWHFWLRQGHO·HQYLURQQHPHQWLQWURGXLWOHSULQFLSHGHSUpYHQWLRQHWde précaution. La loi du 30 juillet 2003 relative à la prévention des risques technologiques et naturels et à la réparation des dommages vient renforcer le dispositif.

La commune de VIC LE COMTE DIDLWO·REMHWGHSOXVLHXUVGpFODUDWLRQVGHFDWDVWURSKHV naturelles

Source : Prim.net

Le risque sismique La banque de données SISFrance recense 4évènements sismiques ressentis sur le territoire. /·pYqQHPHQWOHSOXVIRUWHPHQWUHVVHQWLGDWHGH

Source : http://www.sisfrance.net

Exemple : carte macrosismique du séisme de 1935.

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La commune est concernée par un faible risque sismique (zone de séismicité, décret du 14 mai 1991) et doit donc respecter des règles de constructions adaptées (arrêté du 29 mai 1997). /·pYROXWLRQ des connaissances scientifiques a engendré une réévaluation de O·DOpDVLVPLTXHHWXQH redéfinition du zonage en se fondant sur une approche de type probabiliste (prise en compte des périodes de retour).

8QH QRXYHOOH FDUWH G·DOpD VLVPLTXH a été établie en 2005, validée en 2011jO·RFFDVLRQGXODQFHPHQWGX3ODQ6pLVPHLa commune de Vic le Comte se situe dans une zone d·DOpD modéré. En zone de sismicité 3 (modérée), toutes les constructions nouvelles ou portant des modifications à des constructions existantes sont concernées.

/HVGpFUHWVHWO·DUUrWpSXEOLpVOHRFWREUH 2010 permettent DLQVL O·DSSOLFDWLRQ GH QRXYHOOes règles de construction parasismique telles que les règles Eurocode 8. Ces nouveaux textes réglementaires sont G·DSSOLFDWLRQ REOLJDWRLUH à compter du 1er mai 2011, la date de dépôt du permis de construire faisant foi.

« Rappelons que le constructeur (conception et/ou réalisation) reste pleinement responsable du non respect des règles parasismiques, ce non respect ne pouvant être assimilé à une PDOIDoRQ PDLV j XQ PDQTXHPHQW JUDYH j O·REOLJDWLRQ GH PR\HQV HQJDJHDQW OD VpFXULWp G·DXWUXL ª VRXUFH 0XWXHOle des Architectes Français, Flash actualités, n°75, février 2011).

Source : http://www.planseisme.fr/ 9RLUHQ$QQH[HOD&RPSDUDLVRQGHO·DQFLHQQHHWGHODQRXYHOOHUpJOHPHQWDWLRQVLVPLTXH

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Le risque inondation /DFRPPXQHGH9LFOH&RPWHHVWFRQFHUQpHSDUOHULVTXH,QRQGDWLRQOLpDX[FUXHVGHODULYLqUH$OOLHU,OV·DJLWG·LQRQGDWLRQ GHW\SHSODLQHGRQWO·LQWHQVLWpG·DOpD est qualifiée de forte. Rappel des principales inondations historiques :

/DFRPPXQHHVWVRXPLVHDX3ODQGH6XUIDFHV6XEPHUVLEOHVGHO·$OOLHUDSSURXYpHQ,OV·DJLWG·XQGRFXPHQWLQVWDXUDQWXQHVHUYLWXGHG·XWLOLWpSXEOLTXHHW vaut un PPRNPI '·DLOOHXUVXQ3ODQGH3UpYHQWLRQGHV5LVTXHVNaturels Prévisibles ,QRQGDWLRQGHO·$OOLHUDpWpSUHVFULWle 15.11.2010 et se trouve actuellement en cours de réalisation. Voir en annexe : /D]RQHVXEPHUVLEOHGHO·$OOLHU ; /·DWODVGHV]RQHVLQRQGDEOHVGX PDD (DREAL) ; /HVFDUWRJUDSKLHVG·pWXGHVSRXUOHPPRNPI . Les zonages du PPRNPi LVVXVGXGRVVLHUGHFRQVXOWDWLRQGHO·HQTXrWHSXEOLTXHVRXUFH : DDT63) Extrait des zonages réglementaires :

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Zoom sur LONGUES et CHARBONNIER

Les secteurs construits de LONGUES et CHARBONNIER sont touchés par les différents aléas.

Sur le territoire couvert par le PPRNPi, sont définis deux types de zones rouges et une zone orange.

I) Zones rouges Elles correspondent : - DX[]RQHVG·DOpDIRUWoù il convient de ne pas aggraver la vulnérabilité, - DX[]RQHVLQRQGDEOHVHQGHKRUVGHVOLPLWHVVSDWLDOHVGHO·XUEDQLVDWLRQH[LVWDQWH TXHOTXHVRLWOHXU QLYHDXG·DOpD RLOFRQYLHQWGHSUpVHUYHUOHVFKDPSV G·H[SDQVLRQGHFUXHHWOHVFRQGLWLRQV G·pFRXOHment. Il existe 2 types de zones rouge : - R VHFWHXUVG·DOpDIRUWKRUVFHQWUHXUEDLQHWKRUVFKDPSVG H[SDQVLRQGHFUXH TXHOTXHVRLWO DOpD

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- Ru : VHFWHXUVG·DOpDIRUWHQFHQWUHXUEDLQ

II) Zone orange Elle correspond aux territoires dont le caractère urbanisé et l'existence d'un aléa moyen ou faible permet une urbanisation à la condition de ne pas aggraver la vulnérabilité*.

III) Constructions, ouvrages, aménagements concernés par plusieurs zones Les constructions, ouvrages, aménagements doivent respecter la réglementation applicable à chacune des zones dans lesquelles ils sont localisés.

Extrait du règlement provisoire du PPRNPI Allier.

/HVDXWUHVULVTXHVG·LQRQGDWLRQ : 2XWUHOHULVTXHLQRQGDWLRQGHO·$OOLHUTXLWRXFKHILQDOHPHQWSHXGHVHFteurs habités, il est nécessaire de rappeler que le WHUULWRLUHFRPPXQDOHVWWUDYHUVpSDUG·DXWUHVFRXUVG·HDX1DWXUHOOHPHQWFHVFRXUVG·HDXVRQWVRXPLVDXULVTXHGHGpERUGHPHQt. La configuration du territoire HWQRWDPPHQWO·HPSULVHXUEDLQHSHXWFRQWULEXHr à accélérer ces risques. Ainsi, en application du principe de précaution, il est souhaitable de conserver un espace PLQLPXPGHSDUWHWG·DXWUHGHVFRXUVG·HDXDILQGHODLVVHUOLEUHOHXUFLUFXODWLRQGHPHWWUHHQSODFHGHVFKDPSVG·H[SDQVLRQGHVFUXHV« .

9LF/HVHVSDFHVVLWXpVHQWUHODGpYLDWLRQHWOHVLWHEkWLVRQWHQFRUHjO·KHXUHDFWXHOOHGHVHVSDFHVDJUDLUHVMDUGLQpVRX naturels. Ils constituent un espace tampon en lien avec les espaces agricoles et naturels. Traversé par le ruisseau de Cougoul, ceVHVSDFHVSRXUURQWVHUYLUGHFKDPSG·H[SDQVLRQGHVFUXHV

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Le risque Argiles

/HUHFHQVHPHQWGXULVTXH*RQIOHPHQW5HWUDLWG·$UJLOHV (banque de donnée ARGILE) concerne la commune de Vic le ComteG·XQDOpDIDLEOHjIRUW

Du fait de la lenteur et de la faible amplitude des déformations du sol, ce phénomène est sans danger pour O·KRPPH. Les PPR ne prévoient donc pas G·LQFRQVWUXFWLELOLWp PrPHGDQVOHV]RQHVG·DOpDIRUW Les mesures prévues dans le PPR ont un coût, permettant de minorer significativement le risque de VXUYHQDQFHG·XQVLQLVWUHVDQVFRPPXQHPHVXUHDYHFOHVIUDLV HWOHV désagréments) occasionnés par les désordres potentiels. Carte schématique du risque Argiles - Voir en Annexe Des Solutions pour construire sur des sols sensibles aux argiles.

Carte ARGILES ² /DFRPPXQHHVWFRQFHUQpHSDUXQULVTXHG·DOpDIDLEOHjIRUW6RXUFH : http://www.argiles.fr

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Le risque mouvement / effondrement de terrain

Le Dossier Départemental des Risques Majeurs identifie la commune comme étant soumise à un risque Mouvement de terrain de type glissement et coulées de boue avec enjeu humain.

La Banque de Données BDMvt mémorise de façon homogène, l'ensemble des informations disponibles en France, sur des situations récentes et sur des événements passés, et permet le porté à connaissance des phénomènes. http://www.bdmvt.net/ La commune de Vic le Comte est concernée par 8 mouvements.

Carte des Mouvements de Terrains- Source : http://www.bdmvt.net

21000235 - Glissement en 1981, à Pignols le long de la RD225 Coordonnées X saisi (m) : 672907 Coordonnées Y saisi (m) : 2071889 Les causes sont naturelles (pluie).

10300352 ² Glissement en 1866, entrainant la perte de 3 constructions. Non localisé Les causes sont naturelles : pluie. 10300353 ² Glissement en 1856, ayant provoqué des dommages sur des biens. Non localisé Les causes étaient naturelles (pluie). 10300355 ² Glissement en 1988 le long du CD225. Non localisé

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21000263 ² Chute de blocs / Eboulement, en 1988, à hauteur de la falaise Non localisé G·(QYDO Coordonnées X saisi (m) : 670436 Coordonnées Y saisi (m) : 2073162

66300084 ² Chute de blocs / Eboulement, en 2003, à Enval Coordonnées X saisi (m) : 670470 Coordonnées Y saisi (m) : 2073192 /HV FDXVHV VRQW QDWXUHOOHV HW VRQW GXHV j O·pURVLRQ GHV URFKHV sédimentaires/grès.

10300354 ² Chute de blocs / Eboulement, en 1980, à Enval

66300083 ² Erosion des berges au lieu dit Charbonnier. Les causes naturelles avaient généré des dommages sur des biens.

&RQFHUQDQWOHYLOODJHG·(QYDO, la banque de données BDMVT signale des incidents. La falaise de grès qui surplombe la RD116 et OHVFRQVWUXFWLRQVGXYLOODJH HQWUHOHSRQWHWODVRUWLHGXYLOODJH DIDLWO·REMHWGHWUDYDX[GHPLVHHQVpFXULWp (ancrages, grillages, contreforts en béton). &HSHQGDQWVXLWHjXQSHWLWpERXOHPHQWUpFHQWOH&(7(GH/\RQ FHQWUHG·pWXGHVWHFKQLTXHVGHO·pTXLSHPHQW DUpDOLVp XQHpWXGHGLDJQRVWLTXHGHVWDELOLWpVXUODIDODLVHG·(QYDOHQ, qui induit des travaux complémentaires à effectuer. En effet, cette falaise de 10 à 15m de haut présente des alternances de niveaux gréseux ou calcaires et de niveaux marneux plus ou moins altérables. Il en résulte des sous cavages et une évolution lente de la paroi, par basculement ou chute de blocs. (QFUrWHGHIDODLVHO·DVVHPEODJHGHFROOXYLRQVEORFDLOOHXVHVPXUHWVGHSLHUUHVVqFKHVSOXVRXPRLQVHQUXLQHHWGes secteurs de friches, crée des petits éboulements.

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'·DXWUHSDUWELHQTXHQRQVLJQDOpGDQVOHVEDQTXHVGHGRQQpHVGX%5*0LOHVWj souligner que certains secteurs du territoire communal sont soumis à des risques de glissement. Les coteaux en partLFXOLHUVVRQWGHVVHFWHXUVIDYRUDEOHVjO·pURVLRQHWDX[JOLVVHPHQWVGHWHUUDLQ

Exemple : le coteau de Vignolat dominant Longues est un site sensible du point de vue de ce type de risque.

Coteau de Longues ² risques de glissement.

8Q DXWUH pOpPHQW OLp j O·XUEDQLVDWLRQ GRLW rWUH SULV HQ FRQVLGpUDWLRQ /·XUEDQLVDWLRQ JpQqUH OD FUpDWLRQ GH YRLULH HW OHXU LPSHUPpDELOLVDWLRQ FH TXL induit des risques de ruissellement pluvial. Ces risques se retrouvent sur les coteaux de Longues, Lachau[« /·DPpQDJHPHQWGHVQRXYHDX[TXDUWLHUVGRLWWHQGUHYHUVXQHSHUPpDELOLWpGHV

sols. Lachaux.

Des équipements ont été installés sur certains sites stratégiques.

%DVVLQG·RUDJHDXQRUGGHOD9LOOHGH9LFjKDXWHXUGH&KDPS3DURXWL

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La Banque de Données BDCavités UHFHQVHOHVULVTXHVG·HIIRQGUHPHQWHWODSUpVHQFHGHFDYLWpVVRXWHUUDLQHVVXVFHSWLEOHVGHJpQpUHUFHULVTXH 3 cavités sont recensées.

Carte des Cavités- Source : http://www.bdcavite.net

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Les risques technologiques /·HQVHPEOHGHODFRPPXQHHVWFRQFHUQpHSDUXQULVTXHLQGXVWULHOGRQWO·LQWHQVLWpG·DOpDHVWTXDOLILpHGHWUqVIDLEOH /DFRPPXQHHVWVRXPLVHDXULVTXHGHUXSWXUHGHEDUUDJH 1DXVVDFHQ+DXWH/RLUH /·DOpDHVWMXJpG·LQWHQVLWpIRUWH La commune est soumise au risque lié au transport de matières dangereuses, avec un aléa faible. Ce risque concerne essentiellement le fret ferroviaire.

ENJEUX

BILAN Plusieurs contraintes naturelles sont à prendre en compte pour définir les choix de développement de la commune : - risque naturel de crue ODULYLqUH$OOLHUjKDXWHXUGH/RQJXHVGH&KDUERQQLHU&HSHQGDQWHWPDOJUpO·DEVHQFHGHGRFXPHQWVIRUPHOVVXUOHVDXWUHVFRXUVG·HDXLOHVW QpFHVVDLUHGHSUpFLVHUTXHOHVUXLVVHDX[GH3LJQROVHWG·(QYDOVRQWQDWXUHOOHPHQWVRXPLVjXQULVTXHGHGpERUGHPHQW'DQVXQFRQWH[WHXUEDLQIRUWFRPPHF·HVWOHFDV pour le ruisseau traversant le bourg de Vic, le risque peut rWUHDPSOLILp/HSULQFLSHGHSUpFDXWLRQGRLWrWUHPLVHQDSSOLFDWLRQ/DPLVHHQSODFHG·XQHPDUJHGHUHFXOGHSDUW HWG·DXWUHGHVFRXUVG·HDXSHUPHWWUDGHGLPLQXHUOHVULVTXHVFRQWUHOHVSHUVRQQHVHWOHVELHQV&HWWHPDUJHGHUHFXOFRUUHVSRnd également à la préservation des trames bleues et vertes citées plus haut. - risque gonflement des argiles PDLVFHULVTXHQ·LQGXLWSDVG·LQFRQVWUXFWLELOLWp - risque de glissement de terrain, ruissellement pluvial HQSOXVGHFDXVHVQDWXUHOOHV GXHVjO·pURVLRQ certains secteurs sont sensibles à ces risques, notamment les FRWHDX[DXGHVVXVGH/RQJXHVHW/DFKDX[OHVIDODLVHVG·(QYDO«

MENACES, PERSPECTIVES /·pWDOHPHQWXUEDLQSHXWJpQpUHUHWRXDPSOLILHUGHVULVTXHV LQRQGDWLRQUXLVVHOOHPHQW« Une urbanisation mal contrôlée peut favoriser une augmentation du risque de crue. /·DFFXHLOGHSRSXODWLRQVVXSSOpPHQWDLUHVYDJpQpUHUGHVFRQVWUXFWLRQVXQHFRQVRPPDWLRQIRQFLqUHHWXQHDXJPHQWDWLRQGHVVXUIaces imperméabilisées.

Appliquer le Limiter l'urbanisation, notamment principe de dans les secteurs concernés par des Conserver, précaution et risques : abords de l'Allier à renforcer les mettre en place Longues et Charbonnier, coteaux de structures une marge de Longues et Lachaux, falaises végétales, recul entre les d'Enval, ... .. notamment le cours d'eau et long des cours l'urbanisation. d'eau.

Protection des personnes et des biens contre les Gérer les eaux pluviales. risques naturels et technologiques. Eviter Favoriser des zones de l'imperméabilisation des collecte des eaux sols. pluviales.

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EVALUATION ENVIRONNEMENTALE du Projet PLU 2013

Traduction au PADD

RENDRE LES CHOIX DE DEVELOPPEMENT COMPATIBLES AVEC LES RISQUES NATURELS PROTEGER LES PERSONNES ET LES BIENS CONTRE LES RISQUES NATURELS ET TECHNOLOGIQUES. LIMITER OU INTERDIRE L'URBANISATION, NOTAMMENT DANS LES SECTEURS CONCERNÉS PAR DES RISQUES. ASSURER UN ESPACE MINIMUM À LA RIVIÈRE POUR MAINTENIR LES CAPACITÉS DE STOCKAGE DES ZONES INONDABLES, EN FAVORISANT DES ZONAGES NATURELS, $*5,&2/(6'(-$5',16«FAVORISER LES ZONES DE COLLECTES DES EAUX PLUVIALES.

Traduction au PLU

Le PPRNPi GHO·$OOLHUHQFRXUVGHYDOLGDWLRQDpWpSULVHQFRPSWH/D]RQH1PLVHQSODFHVXUOHYDOG·$OOLHUHVWOHSOXVVRXYHQWSOus large que le PPRNPi. Le PPRNPi GHO·$OOLHUFRXYUHGHVVHFWHXUVXUEDQLVpVDX1RUGGH/21*8(6Une modification des zonages a été rendue nécessaire sur ces secteurs. /D3ODLQHGH/21*8(6UHoRLWXQ]RQDJHXUEDLQPDLVVRXPLVDXULVTXHQDWXUHOG·LQRQGDWLRQ/HVDOpDVGXPPRNPi sont repris au PLU 2013, sous la forme de sous-secteurs (Ug3 i ² aléa faible, moyen ou fort). /H+DPHDXGH&+$5%211,(5HQOLPLWH1RUGGHODFRPPXQHHVWpJDOHPHQWVRXPLVHQJUDQGHSDUWLHDXULVTXHG·LQRQGDWLRQCe groupement EkWLDQFLHQjDQFLHQQHYRFDWLRQDJULFROHV·LPSODQWHjSUR[LPLWpGHO·$OOLHU ; et se trouvait en zone naturelle N au PLU2007. Le règlement de la ]RQH1QHSHUPHWSOXVO·HQWUHWLHQGHEkWLPHQWjYRFDWLRQG·KDELWDW8QUHFODVVHPHQWHQ]RQHG·KDELWDWOLPLWpDpWpQpFHVVDLUH. De plus, compte tenu du site peu urbanisé, le PLU 2013 met en place sur ce secteur un zonage Nhi XQH]RQHG·KDELWDWOLPLWpGDQVODTXHOOHO·HQWUHWLHQGHV FRQVWUXFWLRQVH[LVWDQWHVHVWSHUPLVHPDLVSDVO·pGLILFDWLRQGHQRXYHOOHVKDELWDWLRQV

Nord de Longues.

PLU2013 : zone N et PPRNPi . Charbonnier.

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2XWUHOHULVTXHLQRQGDWLRQGHO·$OOLHUTXLWRXFKHILQDOHPHQWSHXGHVHFWHXUVKDELWpVLOHVWQpFHVVDLUHGHUDSSHOHUTXHOHWHrritoire communal est traversé SDUG·DXWUHVFRXUVG·HDX1DWXUHOOHPHQWFHVFRXUVG·HDXVRQWVRXPLVDXULVTXHGHGpERUGHPHQW/DFRQILJXUDWLRQGXWHUULWRLUHHWQRWDPPHQWO·HPSULVH urbaine peut contribuer à accélérer ces risques. Ainsi, en application du principe de précaution, il est souhaitable de conserver un espace minimum de part HWG·DXWUHGHVFRXUVG·HDXDILQGHODLVVHUOLEUHOHXUFLUFXODWLRQGHPHWWUHHQSODFHGHVFKDPSVG·H[SDQVLRQGHVFUXHV«Dans ce contexte, le PLU 2013 a LQLWLpGHV7UDPHV9HUWHVVXUO·HQVHPEOHGHVFRXUVG·HDXWUDYHUVDQWOHWHUULWRLUH8QHPDUJHGHUHFXODpWpDSSOLTXpHSHUPHWWDnt ainsi de préserver les berges, et marquer un recul vis-à-vis des emprises bâties.

Par exemple : ENVAL La zone N protège le ruisseau dans sa traversée du village, dans les secteurs où cela était possible. La zone Uj* complète cette préservation.

Par exemple : VIC le COMTE Bourg. /DYLOOHHVWWUDYHUVpHSDUXQFRXUVG·HDX/H3/8DFKHUFKpjFRQIRUWHUFHFRUULGRUpFRORJLTXHVRXPLVDXULVTXHQDWXUHO de débordement, notamment dans un contexte urbain. Plusieurs zonages ont été mis en place : Un zonage N et N* marque le linpDLUHGXFRXUVG·HDXHQDPRQWHWHQDYDOGHODYLOOH ; 'HV]RQHV1M HW8MYLVHQWjFRQIRUWHUODFRXOpHYHUWHHWSRXUVXLYUHVRQLQFRQVWUXFWLELOLWp jO·H[FHSWLRQGHVFDEDQHVGHMardin en zone Uj et Nj*).

Coulée verte de Vic ² PLU2013.

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Les risques de glissements et éboulements de terrain concernent plusieurs secteurs. Le PLU a cherché à limiter voire réduire ces menaces. /HVVHFWHXUVVRXPLVjFHVULVTXHVHWQRQFRQVWUXLWVUHVWHQWHQ]RQHVQDWXUHOOHVRXDJULFROHV/H3/8Q·RXYUHSDVFHVVHFWHXUVjO·XUEDQLVDWLRQ Exemple : coteau de Vignolat à LONGUES. Malgré la forte pression foncière sur ces coteaux, bien exposés et offrant de beaux points de vues, le PLU 2013 ne souhaite pas ouvrir ces secteurs à O·XUEDQLVDWLRQSRXUSOXVLHXUVUDLVRQV : le principe de précaution vis-à-vis des risques de glissement de terrain, OHVLPSDFWVTXHSRXUUDLWJpQpUHUO·XUEDQLVDWLRQGHFHFRWHDX DXJPHQWDWLRQGHVUXLVVHOOHPHQWVSOXYLDX[HQWUHDXWUH le respect des paysages et de la vocation agricole, le fait que les ambitions de développement de la commune ne nécessite pas de nouvelles ouvertures.

Coteau de Longues ² risques de glissement.

/HVVHFWHXUVVRXPLVjFHULVTXHHWGpMjXUEDQLVpVVHFRQFHQWUHQWVXUOHYLOODJHG·(19$/ Les zones urbaines se limitHQWjO·H[LVWDQWOH3/8Q·RIIUHSDVGHQRXYHDX[WHUUDLQVFRQVWUXFWLEOHV 8QH=21(121$(',),&$1',DpWpGpILQLHVXUOHF±XUGXYLOODJHVXUGHVSDUFHOOHVHQFRUHOLEUHVjFHMRXU$ILQGHSUpYHQLUFHs risques, ces parcelles deviennent inconstructibles.

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/HVULVTXHVGHUXLVVHOOHPHQWSOXYLDOOLpjO·XUEDQLVDWLRQHVWXQpOpPHQWSULVHQFRQVLGpUDWLRQGDQVOHV]RQDJHVXUEDLQVGX3/U 2013. &·HVWQRWDPPHQWGDQVFHFRQWH[WHTXHOHFRWHDXGH9LJQRODWj/21*8(6UHVWHHQ]RQHDJULFROHELHQTXHFHVHFWHXUVRLW très prisé pour la construction. &HULVTXHFRQFHUQHpJDOHPHQWOHYLOODJHGH/$&+$8;/HV]RQHVXUEDLQHVHWjXUEDQLVHUGHFHVHFWHXUQ·RQWSDVpWpDJUDQGLHVpréservant ainsi les abords.

,PSDFWV3RWHQWLHOVGHVSURMHWVGX3/8VXUO·(QYLURQQHPHQW

&RQFHUQDQWOHULVTXH$UJLOHVOHVSHQWHVGHODFRPPXQHVRQWVRXPLVHVjO·DOpDIRUW&HVRQWFHVPrPHVSHQWHVTXLVRQWVRXPLVHs à la pression foncière. /HVLPSDFWVVRQWPRGpUpVGDQVOHVHQVRFHULVTXHPrPHIRUWQ·LQGXLWSDVG·LQFRQVWUXFWLELOLWp &RQFHUQDQWOHULVTXH,QRQGDWLRQDXFXQQRXYHDXWHUUDLQQ·HVWGRQQpjFRQVWUXLUHGDQVOD]RQHLQRQGDEOHGHO·$OOLHU HWXQHPDUJHUHFXOGHSDUWHWG·DXWUH GHVDXWUHVFRXUVG·HDXDpWpPLVHHQSODFH,PSDFWV)DLEOHV &RQFHUQDQWOHVULVTXHVG·pERXOHPHQWHIIRQGUHPHQWGHWHUUDLQHWUXLVVHOOHPHQWSOXYLDODXFXQQRXYHDXWHUUDLQQ·DpWpFpGpjODFRQVWUXFWLRQ

Les MESURES pour Eviter, Réduire, Compenser

Mesures indirectes du PLU Afin G·pYLWHU et réduire le plus possible les risques encourus par les habLWDQWVOH3/8Q·DSDVFKHUFKpjGpYHORSSHUODYRFDWLRQKDELWDWGDQVOD zone inondable de O·$OOLHU. Afin de réduire OHUXLVVHOOHPHQWSOXYLDOOLpDX[]RQHVG·XUEDQLVDWLRQGHVpTXLSHPHQWVVRQWPLVHQSODFH Ex OD]RQH$8JDXQRUGGH9,&8QEDVVLQG·RUDJHDpWpPLVHQSODFHjSUR[LPLWpGHOD]RQH$8JHWGHO·$)8GHV7UHLOOHVHQFRXUVGH réalisation.

%DVVLQG·RUDJHDXQRUGGHOD9LOOHGH9LFjKDXWHXUGH&KDPS3DURXWL Ex OHV2ULHQWDWLRQVG·$PpQDJHPHQWHWGH3URJUDPPDWLRQGHV]RQHV$8JHW$8préconisent pour certaines zones, la mise en place de bassin GHUpWHQWLRQGHQRXHV« - Les OAP de la zone AU au sud de LONGUES :

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- Les OAP de la zone AUi concernant la ZA des Meules2.

Mesures hors compétence du PLU &RQFHUQDQWOHULVTXH$UJLOHO·DPpQDJHXUGHVHFWHXUVFRQVWUXFWLEOHVGHYUDUpDOLVHUXQHpWXGHGHVROVDILQGHV·DVVXUHUGHODPLVHHQ±XYUHGH techniques de constructions adaptées. Concernant le risque Sismique, « Rappelons que le constructeur (conception et/ou réalisation) reste pleinement responsable du non-respect des règles parasismiques, ce non-UHVSHFWQHSRXYDQWrWUHDVVLPLOpjXQHPDOIDoRQPDLVjXQPDQTXHPHQWJUDYHjO·REOLJDWLRQGHPR\HQV HQJDJHDQWODVpFXULWpG·DXWUXLª VRXUFH0XWXHOOHGHV$Uchitectes Français, Flash actualités, n°75, février 2011).

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