ECOLE SUPERIEURE DES SCIENCES AGRONOMIQUES DEPARTEMENT AGRO-MANAGEMENT FORMATION DOCTORALE

Mémoire de fin d’études En vue de l’obtention du Diplôme d’Etudes Approfondies Option Agro-management

SyStèmeS d’informationS de marché et stratégies de commercialisation des RIZICULTEURS DE LA REGION ITASY

Présenté par Norontsoa Annie Hanitriniala ANDRIANDRALAMBO

Devant le jury composé de : Président : Romaine RAMANANARIVO, Professeur Titulaire Rapporteur : Noro RAHELIZATOVO, PhD Examinateurs : Docteur HERIMANDIMBY VESTALYS ABEL-RATOVO, PhD Encadreur professionnel : Docteur Hélène DAVID-BENZ Invitée : Marcelline HOAREAU, Directeur de Programme de l’OSDR(M), un programme de la FONDATION AGA KHAN à

Promotion HINA (2012-2013) Soutenu le 23 décembre 2014

UNIVERSITE D’ ECOLE SUPERIEURE DES SCIENCES AGRONOMIQUES DEPARTEMENT AGRO-MANAGEMENT FORMATION DOCTORALE

Mémoire de fin d’études En vue de l’obtention du Diplôme d’Etudes Approfondies Option Agro-management

Systèmes d’informations de marché et stratégies de commercialisation des riziculteurs de la Région Itasy

Présenté par Norontsoa Annie Hanitriniala ANDRIANDRALAMBO

Devant le jury composé de : Président du jury : Romaine RAMANANARIVO, Professeur titulaire Rapporteur : Noro RAHELIZATOVO, PhD Examinateurs : Docteur HERIMANDIMBY VESTALYS ABEL-RATOVO, PhD Encadreur professionnel : Docteur Hélène DAVID-BENZ Invitée : Marcelline HOAREAU, Directeur de Programme de l’OSDR(M), un programme de la FONDATION AGA KHAN à Madagascar

Promotion HINA (2012 – 2013) Soutenu le 23 décembre 2014

A Johannita, ma chère et tendre fille !

« Ny fianarana no lova tsara indrindra »

Gloire à Dieu – Père, Fils et Saint Esprit – mon Créateur ! « Tsinontsinona akory aho Tompo, zava-poana raha tsisy Anao, Na inona na inona heriko Na inona fahaizako » « Fa Ianao no Heriko ! »

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REMERCIEMENTS

La présente étude a été menée à terme grâce à la bénédiction de Dieu tout puissant et à la contribution de plusieurs entités et personnes auxquelles j’exprime ma profonde gratitude. Je tiens particulièrement à adresser mes vifs remerciements :  A Monsieur le Directeur et au personnel administratif et enseignant de l’Ecole Supérieure des Sciences Agronomiques;  Au dynamique corps enseignant de la formation doctorale du Département Agro-management, en particulier le Professeur Romaine RAMANANARIVO ;  Au Docteur Noro RAHELIZATOVO, Chef de Département Agro-management et encadreur pédagogique ;  Aux membres du Jury de ce présent mémoire ;  Aux responsables des organismes d’accueil suivants : - le CIRAD ou Centre de coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement, représenté par Docteur Pascal DANTHU, Directeur régional pour Madagascar et l’Océan Indien, - le Projet INFORIZ de PARRUR, représenté par Docteur Hélène DAVID-BENZ, CIRAD, coordinatrice scientifique et Monsieur Bezaka RIVOLALA, OdR, coordonnateur technique ;  A l’ensemble des partenaires d’INFORIZ, ainsi que PARRUR et le financement de l’Ambassade de France ;  Aux responsables des institutions de développement qui ont fourni leur appui au cours du travail de terrain : BVPI, BRL, AGRISUD, réseau CECAM Itasy ;  Aux autorités compétentes et responsables des services publics déconcentrés de la Région Itasy et des six (6) communes d’accueil dans les Districts de et de ;  Aux 302 producteurs rizicoles des six (6) Communes d’investigation ;  A Messieurs et Mesdames Tojoh RAZAFIMANANTSOA, Helgina SOANJARA, Christin RAKOTONARIVO et Chiara CHIMIRRI, stagiaires INFORIZ, pour l’ambiance et les échanges ;  A Messieurs Eric RAMARONIAINA, Thierry RAZAFINDRALAMBO et Samoela RATSIMIALISON, pour leur contribution dans la collecte des données ;  A Monsieur Ranto Harivelo RAMANANJATO pour sa participation dans l’élaboration du masque de saisie sur le Logiciel CSPRo 4.1;  A Monsieur Zazà Burton RANDRIAMIARANA, Ingénieur Statisticien, Conseiller scientifique à l'INSTAT, pour son appui dans le traitement et l’analyse des données sur le logiciel STATA ;  A mon cher mari Johary et ma fille Johannita pour leur encouragement et leur patience durant ces 2 ans d’études en DEA ;  A mon père, ma famille entière et mes amis sans exception pour leur soutien tant moral, matériel que financier ;  Et à tous ceux qui, de près ou de loin, ont contribué à la réalisation du présent mémoire de fin d’études. Que Dieu vous bénisse !

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RÉSUMÉ

La présente étude vise à déterminer les formes de diffusion d’informations de marché les mieux adaptées aux riziculteurs dans la Région Itasy. Elle se réfère à la nécessité, soulevée par diverses études, d’adapter les systèmes d’information de marché ou SIM aux besoins et situation des producteurs. La démarche méthodologique est basée essentiellement sur l’analyse des déterminants des stratégies de mise en vente du riz et celle des besoins et attentes exprimés par les riziculteurs quant à la diffusion d’information de marché. Les résultats de l’étude montrent que (i) leurs dotations en capitaux et leurs pratiques de commercialisation déterminent les stratégies adoptées par les riziculteurs pour la mise en marché du riz et que (ii) les types et modes de diffusion d’informations de marché préférés par les riziculteurs diffèrent d’une stratégie à une autre. Les discussions portent sur la conformité ou non-conformité aux attentes des facteurs des déterminants des stratégies de vente ainsi que sur le pourquoi et le comment des besoins et attentes vis-à-vis des SIM. Quant aux recommandations, elles ont été formulées essentiellement pour le renforcement de la capacité d’insertion des riziculteurs dans le marché et la spécification du rôle de chaque acteur pour le développement des SIM à Madagascar. Des perspectives de recherche sont proposées concernant l’influence de l’apport régulière d’information de marché sur le niveau d’insertion des riziculteurs au marché. Par ailleurs, la méthodologie développée offre des opportunités d’application à d’autres stratégies de vente du riz et à des secteurs autres que le riz.

Mots clés : Stratégie de vente, riz, service d’information marchés, besoin d’information, exploitant agricole1 Pays : Madagascar – Région : Itasy – Districts : Miarinarivo et Soavinandriana Pagination: 44 pages

ABSTRACT

The present study aims at identifying the forms of market information dissemination that are best suited to rice producers in the . It focuses on the required adaption of Market Information System (MIS) to the producers’ needs as pointed out by previous studies. The research methodology is mainly based on the examination of the factors that determine the rice producers’ marketing strategies, and the analysis of their needs and expectations regarding the dissemination of market information. The results highlight that (i) farms capital endowment and marketing practices determine the rice producers’ strategy to enter the market, and (ii) the types and modes of market information dissemination preferred by rice producers differ from one strategy to another. Discussion focuses on the conformity of factors that shape the producer’s sales strategies and on why or how are their needs and expectations are regarding the MIS. Recommendations are mainly on the enhancement of rice producers’ ability to enter the market and on each actor’s role in the development of the MIS. Further investigations are suggested concerning the effect of regular market information dissemination on rice producers’ market insertion level. Besides, the developed methodology may also be applied to other rice marketing strategies and to other sectors. Key words: Commercial strategy, rice, market information services, information needs, smallholders Country: Madagascar - Region: Itasy - Districts: Miarinarivo and Soavinandriana Pagination: 44 pages

1 Issus du Thésaurus de la FAO, AGRIVOC : http://aims.fao.org/fr/standards/agrovoc/functionalities/search

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SOMMAIRE

Remerciements Résumé Abstract Liste des tableaux Liste des figures Liste des abréviations Introduction 1. Concept et Etat de l'art 1.1. Filière riz à Madagascar : situation actuelle 1.1.1. Etat des lieux 1.1.2. Enjeux 1.2. Systèmes d’information de marché 1.2.1. Définitions et objectifs 1.2.2. Historique 1.2.3. Evolution des SIM 1.2.4. Limites des SIM 2. Matériels et méthodes 2.1. Matériels 2.1.1. Justification du thème 2.1.2. Zone d’étude 2.1.3. Documents étudiés 2.2. Méthodologie 2.2.1. Démarche commune aux hypothèses 2.2.2. Démarches spécifiques de vérification des deux hypothèses 2.2.3. Limites de l’étude 2.2.4. Chronogramme des activités 3. Résultats 3.1. Déterminants des stratégies de mise en marché du riz au niveau des riziculteurs 3.1.1. Catégorisation des riziculteurs selon leurs stratégies de commercialisation du riz 3.1.2. Caractérisation des différentes catégories de riziculteurs 3.1.3. Modélisation des stratégies de vente du riz 3.2. Besoins en information de marché et conditions d’adoption des SIM exprimés par les riziculteurs 3.2.1. Accès des riziculteurs aux informations 3.2.2. Besoins en information de marché exprimés par les riziculteurs 3.2.3. Attentes des riziculteurs par rapport à la diffusion d’information de marché 4. Discussions et recommandations 4.1. Discussions 4.1.1. Déterminants des stratégies de mise en marché du riz 4.1.2. Besoins en informations de marché et attentes des riziculteurs vis-à-vis des SIM 4.2. Recommandations 4.2.1. Renforcement des capacités d’insertion des riziculteurs dans le marché 4.2.2. Renforcement des capacités de l’OdR et développement des SIM à Madagascar Conclusion Références bibliographiques Annexes Table des matières

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LISTE DES TABLEAUX Tableau 1 : Chronogramme d’activités ...... 14 Tableau 2 : Production, vente et ratio vente/récolte...... 15 Tableau 3 : Répartition des riziculteurs selon la stratégie de vente qu’ils adoptent ...... 15 Tableau 4 : Vente tardive par rapport à vente précoce ...... 19 Tableau 5 : Vente étalée par rapport à vente précoce ...... 20 Tableau 6 : Stratégie de collecte par rapport à vente précoce ...... 21 Tableau 7 : Type d’informations de marché prioritaires intéressant les riziculteurs ...... 25 Tableau 8 : Modes de diffusion préférés par les riziculteurs et conditions d’adoption des SIM ...... 26

LISTE DES FIGURES

Figure 1 : Principales zones de production de riz dans la Région Itasy ...... 7 Figure 2 : Dotations en capitaux de chaque catégorie de riziculteurs (%) ...... 16 Figure 3 : Pratiques de commercialisation (%) ...... 17 Figure 4 : Principal lieu de vente (%) ...... 17 Figure 5 : Type d’acheteurs (%) ...... 17 Figure 6 : Quantité moyenne de vente (kg) ...... 17 Figure 7 : Prix moyen pondéré (Ar) ...... 17 Figure 8 : Perception des contraintes majeures liées à la mise en marché du riz (%) ...... 18 Figure 9 : Accès aux informations/conseils (%) ...... 22 Figure 10 : Sources d'information (%) ...... 22 Figure 11 : Accès aux informations de marché (%) ...... 23 Figure 12 : Hiérarchisation des besoins en informations générales (%) ...... 24

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LISTE DES ABRÉVIATIONS

AGR : Activités Génératrices de Revenus AVB : Agents Vulgarisateurs de Base BVPI : Bassin Versant et Périmètres Irrigués CAADP : Comprehensive African Agriculture Development Programme CECAM : Caisse d’Epargne et de Crédit Agricole Mutuels CIRAD : Centre de coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement CV : Coefficient de Variation (Rapport entre l’écart-type et la moyenne) FARA : Forum pour la Recherche Agricole en Afrique FERT : Formation pour l’Epanouissement et le Renouveau de la Terre FIDA : Fonds International de Développement Agricole GCV : Grenier Communautaire Villageois ha : Hectare(s) IMF Institution de Micro-finance INRA : Institut National pour les Recherches Agricoles kg : Kilogramme MAEP : Ministère de l’Agriculture de l’Elevage et de la Pêche MinAgri-DR Ministère de l’Agriculture et du Développement Rural MINEL : Ministère de l’Elevage MPRH : Ministère de la Pêche et des Ressources Halieutiques NTIC : Nouvelle Technologie d’Information et de Communication OdR : Observatoire du Riz OTIV : Ombona Tahiry Ifampisamborana Vola (Mutuelle d’Epargne et de Crédit) PAMF : Première Agence de Microfinance PARRUR : PArtenariat de Recherche dans le secteur RURal PIB : Produit Intérieur Brut PPPP ou 4P : Partenariat Public – Privé – Producteur PPRR : Programme de Promotion des Revenus Ruraux PROSPERER : PROgramme de Soutien aux Pôles de micro-Entreprises Rurales et aux Économies Régionales PSAEP : Programme Sectoriel Agriculture, Elevage et Pêche Radio FI : Radio Feon’Itasy RDB : Radio Don Bosco RNM : Radio Nationale Malagasy SIEL : Service d'Information Economique des Légumes SIM : Systèmes d’Information de Marché SIM1G : Systèmes d’Information de Marché de 1ère Génération SIM2G : Systèmes d’Information de Marché de 2ème Génération SMS : Short Message Service (Court message texte, également appelé texto, envoyé d’un téléphone portable à un autre) t : Tonne(s) TIC : Technologie d’Information et de Communication URCECAM : Union Régionale des CECAM USA : United States of America (Etats Unis d’Amérique)

1 INTRODUCTION

Le riz est un produit stratégique pour les malgaches, tant du point de vue de l’économie rurale et de la sécurité alimentaire, que de la stabilité politique et sociale. L’économie nationale est largement dominée par le riz : environ 70% de l’ensemble des ménages, 77% des ménages ruraux et 88% des ménages agricoles, dont près de 90% à Itasy, ont fait de la riziculture en 2010 (INSTAT/DSM, 2011). En 2004-2005, cette filière concernait 2 105 000 opérateurs2 (MAEP, 2007) et en 1999, elle contribuait à hauteur de 12% au Produit Intérieur Brute ou PIB national et de 43% au PIB agricole (FAO/UPDR, 2000 ; DABAT, 2002 ; BOCKEL, 2003 ; DOROSH et al., 2003). Près de 1,2 millions d’hectares, soit 60% des terres cultivées, sont occupées par la riziculture (RANDRIANARISON, 2013). Par ailleurs, les malgaches figurent parmi les plus grands consommateurs de riz : en moyenne 103 kg de riz blanchi par habitant par an (FAOSTAT, 2014). Ainsi, la filière riz est très peu intégrée au marché. Les chiffres du dernier recensement agricole estiment la part commercialisée au quart de la production rizicole (MAEP, 2007).

Les réalités contradictoires résident sur le fait que l’accès au marché du riz est contraint par le manque d’information alors qu’un système d’information sur le marché du riz existe à Madagascar. En effet, le déficit en information est identifié comme l’un des facteurs qui limite l’accès au marché, notamment au niveau des petits producteurs (MOSER et al., 2009). Or, depuis 2005, l’Observatoire du Riz ou OdR, un système d’information sur le marché du riz, a été développé à Madagascar, mais, comme dans de nombreux pays, ne touche que très peu les producteurs (DAVID-BENZ et al., 2013).

Face à ces réalités contradictoires, le Projet INFORIZ, support de la présente étude, a été initié dans le but de renforcer les capacités de l’OdR, notamment en termes de pertinence au niveau des riziculteurs. Or, pour être pertinent, un SIM doit être ajusté au contexte et aux besoins du public- cible (SHEPHERD, 1997 ; GARUKU et al., 2009 ; GALTIER et al., 2012). Pour valoriser sa production, les riziculteurs adoptent différentes stratégies de vente en matière d’achat/revente, de choix de période et/ou de lieu de vente… La problématique suivante a été alors soulevée. Dans quelles mesures les systèmes d’information de marché ou SIM sont-ils adaptés aux stratégies de vente et aux besoins en information de marché des riziculteurs ? Deux questions de recherche découlent de cette problématique :

 Quels sont les facteurs déterminants des stratégies de mise en marché du riz au niveau des riziculteurs ?

2 Les producteurs sont estimés à environ 2 075 000 lors du dernier recensement agricole (MAEP, 2007) et les acteurs en aval à 30 000 par UPDR/MAEP-Océan Consultant (2004)

2  Quels sont les besoins et les attentes exprimés par les riziculteurs vis-à-vis des systèmes d’information de marché ?

Compte-tenu de ces questions de recherche, l’objectif global de l’étude est de déterminer les formes de diffusion d’information de marché les mieux adaptées aux stratégies et aux besoins des riziculteurs dans la Région Itasy. Cet objectif global est décliné en deux objectifs spécifiques :

 Analyser les facteurs influençant le choix stratégique des riziculteurs dans la mise en marché du riz ;  Diagnostiquer les besoins en information de marché et les attentes vis-à-vis des SIM exprimés par les riziculteurs.

Par rapport à ces objectifs, les hypothèses suivantes sont avancées :

 Les riziculteurs adoptent différentes stratégies de vente selon leur dotation en capitaux et leurs pratiques de commercialisation ;  Les besoins et les attentes des riziculteurs vis-à-vis des SIM diffèrent selon les stratégies de commercialisation adoptées par les riziculteurs.

Ainsi, les résultats attendus sont les suivantes :

 Les facteurs influençant le choix stratégique des riziculteurs dans la mise en marché du riz seront analysés ;  Les besoins en information de marché et les attentes vis-à-vis des SIM exprimés par les riziculteurs seront diagnostiqués.

La suite du document est organisée en 4 parties :

 Les concepts et état de l’art passent en revue les documents et études relatifs à la situation de la filière riz ainsi qu’aux enjeux et limites des systèmes d’information de marché à Madagascar.  Les matériels et méthodes sont basés essentiellement sur la modélisation des stratégies de mise en vente du riz ainsi que sur la priorisation des besoins et des attentes vis-à-vis des SIM au niveau des 302 riziculteurs enquêtés dans la Région Itasy.  Les résultats montrent les déterminants des stratégies de mise en marché du riz ainsi que les besoins et attentes prioritaires exprimés par les riziculteurs par rapport aux SIM.  Les discussions et recommandations se focalisent sur les questions relatives à l’adoption des meilleures stratégies de vente par les riziculteurs ainsi que sur les formes de diffusion d’informations les mieux adaptés à leurs stratégies et besoins.

3 1. CONCEPT ET ETAT DE L'ART

1.1. Filière riz à Madagascar : situation actuelle

1.1.1. Etat des lieux

Le dernier recensement agricole malgache a estimé la population agricole à plus de 13.3 millions répartie dans 2 428 492 exploitations agricoles. La Région Itasy abrite 4.4% de la population agricole et 4.5% des exploitations agricoles (MAEP, 2007). Selon le rapport de l’Enquête Périodique auprès des Ménages ou EPM 2010, plus de huit actifs occupés sur dix œuvrent dans et pour le secteur agricole à Madagascar. En 2010, le revenu moyen agricole est estimé à environ 910 000 Ariary par an et par ménage agricole, dont 57% correspond à de l’autoconsommation3 (INSTAT/DSM, 2011). La riziculture constitue la principale activité économique du secteur rural (BOCKEL, 2003). C’est l’activité de production la plus pratiquée par les ménages ruraux, procurant 48% du total des revenus agricoles générés (INSTAT/DSM, 2011). Un nombre élevé d'acteurs travaillent et vivent du riz (FAO/UPDR, 2000). Près de 85% des exploitations agricoles sont occupées par la riziculture en exploitant en moyenne 48 ares de rizières chacune (MAEP, 2007). En 2013, la production du riz a été estimée à 3,6 millions de tonnes de paddy, en baisse de 21% par rapport à 2012 (FAO, PAM, & MINAGRI-DR, 2013). Le marché du riz local a été estimé4 entre 500 et 600 000 tonnes, et l’importation entre 100 000 et 150 000 tonnes (BANQUE MONDIALE, 2011).

1.1.2. Enjeux

L'accès au marché du riz est fortement contraint par l'insécurité, les coûts de transport élevés et le manque d'information (MOSER et al., 2009). En général, le déficit en information entrave le pouvoir de marché des petits producteurs par rapport aux acteurs en aval de la filière (SHEPHERD, 1997). Ainsi, un enjeu de la filière riz est l’amélioration de l’intégration des marchés. Certaines zones excédentaires sont insuffisamment valorisées du fait de leur trop faible connexion au marché. Certains bassins excédentaires avoisinent des zones déficitaires chroniques et présentent des niveaux très élevés d’instabilité de prix (ANDRIAMBELONA, 2012). Un autre enjeu consiste à concilier des prix incitatifs pour les producteurs, des marges intéressantes pour les opérateurs en aval de la filière et des prix socialement acceptables pour les consommateurs. Il est aussi nécessaire (i) d’améliorer la productivité agricole et les conditions de collecte, (ii) d’investir dans la transformation et (iii) d’introduire des normes de qualité dans la commercialisation (BANQUE MONDIALE, 2011).

3 Les ventes contribuent au revenu agricole moyen à raison de 391 000 Ar et le montant moyen de l’équivalent monétaire de l’autoconsommation est de 519 000 Ar (INSTAT/DSM, 2011) 4 Sur la base des statistiques nationales

4 1.2. Systèmes d’information de marché

1.2.1. Définitions et objectifs

Un système d’information est un « ensemble d’éléments5 permettant d’acquérir, traiter, mémoriser et/ou communiquer des informations et qui assure l’intelligence économique d’une entreprise » (BRESSY & KONKUYT, 2004). Ainsi, les systèmes d’information de marché (SIM) agricoles sont des instruments de collecte, de traitement et de diffusion d’information sur la situation et la dynamique des marchés agricoles (SUBERVIE & GALTIER, 2012).

Les SIM ont pour objectifs (i) d’améliorer le fonctionnement du marché et (ii) d’orienter les décisions de politiques publiques (EGG & GALTIER, 1998). Le premier objectif, focus de la présente étude, passe par l’amélioration de l’arbitrage spatial et temporel qui se réfère à la possibilité de choix, dans le temps et/ou dans l’espace, des conditions d’achat et de vente6 (SHEPHERD, 1997). De meilleurs arbitrages sont présumés mener à (i) des marchés plus intégrés et à des prix plus stables ; (ii) des petits opérateurs avec plus de pouvoir de négociation (GALTIER et al., 2012). L’amplification des arbitrages est également censée (i) réduire le différentiel de prix entre le producteur et le consommateur ; (ii) améliorer l’équité par la réduction des asymétries d’information ; et (iii) mieux rémunérer les producteurs (DAVID-BENZ et al., 2012).

1.2.2. Historique

Les SIM ont été introduits aux USA dans les années 1920 et dans les pays occidentaux au cours des années 1930 (BOWBRICK, 1988). Ils se sont multipliés dans les pays en développement dans les années 1980 et 19907 (GALTIER et al., 2012). Dans l’agriculture africaine, l’utilisation des Technologies d’Information et de Communication ou TIC par les SIM a vu son essor à partir du début du 21ème siècle (GARUKU et al., 2009). Un SIM agricoles « AMIS » a été créé suite au Sommet du G20 en 2011 (FAO, 2012). A Madagascar, le développement des SIM a commencé en 2005 par la création de l’Observatoire du Riz ou OdR (DAVID-BENZ et al., 2013) et de l’observatoire économique des Légumes SIEL (FERT , 2005). Actuellement, d’autres SIM entrent en jeu8 (DAVID-BENZ, 2013). L’intervention de projets d’appui à la commercialisation agricole9 favorise l’utilisation de la téléphonie mobile dans les transactions agricoles (ABEL-RATOVO et al., 2012).

5 Personnel, matériel, logiciels… 6 Il est question «d’arbitrage spatial» si les négociants peuvent choisir les lieux de transactions. Par contre, il s’agit «d’arbitrage temporel» si le choix porte sur la période de vente 7 Notamment sous l’impulsion des bailleurs de fonds internationaux 8 Comme « INFOCOMM » de Tranoben’ny Tantsaha et « BAZARMADA », initié par le Programme de Promotion des Revenus Ruraux ou PPRR et développé par le Programme de Soutien aux Pôles de micro-Entreprises Rurales et aux Économies Régionales ou PROSPERER sur financement du FIDA (DAVID-BENZ, 2013) 9 Dans ce cas, intervention du PPRR/FIDA à l’est de Madagascar

5 1.2.3. Evolution des SIM

Dans les années 1980 et 1990, les SIM, appelés de 1ère génération ou SIM1G, ont surtout développé des outils et des formes de diffusion adaptées aux politiques10 (DAVID-BENZ et al., 2013). Ils ont été très soutenus par les bailleurs de fonds et les organisations internationales11 (SHEPHERD, 1997). Ils ont évolué en « un des principaux outils de l’action publique pour appuyer la construction du marché » (EGG & GALTIER, 1998). Ils ont été développés surtout pour les céréales et/ou les produits importants pour la sécurité alimentaire (GALTIER et al., 2012).

Mais dès le courant des années 1990, les limites des SIM1G pour informer les acteurs du marché, favoriser les arbitrages et réduire les asymétries d’information sont soulignées12. Toutefois, le développement des NTIC impulse un renouveau des SIM. Ainsi, la 2ème génération de SIM ou SIM2G a émergé à partir de la fin des années 90. Ces SIM2G sont des nouveaux SIM ou issus de la mutation des SIM1G. Ils utilisent intensivement les NTIC, surtout la téléphonie mobile et l’internet, pour leur fonctionnement interne et la diffusion d’information. Ils s’accompagnent d’une réforme dans l’organisation et de l’apparition de SIM privés13. Enfin, ces SIM2G ciblent plus les acteurs de filières (SUBERVIE & GALTIER, 2012 ; DAVID-BENZ et al., 2013).

1.2.4. Limites des SIM

Théoriquement, les prix jouent un rôle important dans les décisions stratégiques des producteurs et les encouragent à ajuster leur production à la demande (SHEPHERD, 1997). Dans le cas de la mise en marché du riz, ARIAS et al. (2013) spécifient que l’information imparfaite, l’enclavement, l’accès au crédit, l’accès aux facteurs de production et les moyens de stockage sont des paramètres influençant les décisions. Les acteurs ont notamment recours à des transactions liées pour pallier les défaillances du marché du crédit, ce qui constitue une entrave importante à l’utilisation des SIM14 (GALTIER & EGG, 2003). Par ailleurs, une difficulté récurrente pour les SIM concerne le manque de retour ou feedback sur l’utilisation qui est faite des informations diffusées (GALTIER et al., 2012).

10 Les SIM1G couvrent généralement une seule catégorie de produits, se focalisent quasi-exclusivement sur les prix, sont diffusés à l’échelle nationale, notamment via la radio, sont rattachés à des structures publiques et sont financés dans le cadre de projets de développement (SUBERVIE & GALTIER, 2012). 11 Comme étant un moyen valable pour améliorer l’efficacité des marchés agricoles et d’assurer la stabilisation des cours 12 Les informations fournies, principalement via radio, sont inadéquates aux besoins des acteurs du marché faute de feedback réel sur le degré d’utilisation de l’information diffusée (SUBERVIE & GALTIER, 2012). 13 Les SIM2G couvrent divers produits, suivent plusieurs variables (prix moyens, flux commerciaux, stocks, propositions d’achat et de vente), sont plus décentralisés, ont divers mode de diffusion divers (radio, SMS), sont plus rattachés à des institutions privées et ont différentes sources de financement (budgets nationaux, projets appuyés par l’aide internationale, vente d’information aux utilisateurs (SUBERVIE & GALTIER, 2012) 14 Ainsi, les choix du producteur au moment de la vente sont limités, donc ses besoins en information de marché le sont aussi (GALTIER & EGG, 2003)

6 2. MATÉRIELS ET MÉTHODES

2.1. Matériels

2.1.1. Justification du thème

Depuis fin 2005, l'Observatoire du Riz ou OdR diffuse une information régulière sur le marché, qui touche essentiellement un public institutionnel, et très peu d’acteurs directs de la filière. Ainsi, l’enjeu est-il de renforcer les capacités de l’OdR afin de développer des outils de diffusion adaptés à des utilisateurs à faible niveau de formation et à faibles revenus. Il s’agit également d’accompagner les utilisateurs-cibles par des dispositifs d’apprentissage permettant d’avoir une compréhension plus globale du fonctionnement du marché, et d’en apprécier l’efficacité (DAVID-BENZ, 2013).

Le Projet INFORIZ de PARRUR, support de la présente étude, a été alors initié pour améliorer le niveau d'information des producteurs et des acteurs de la commercialisation, sur le marché du riz, afin d'améliorer le fonctionnement de ce marché et de réduire son instabilité. La présente étude fait partie de l’Activité 1 du Projet INFORIZ, qui consiste à définir les besoins en information des riziculteurs en fonction de leurs pratiques de commercialisation (DAVID-BENZ, 2013). En effet, elle contribue à diagnostiquer, chez les riziculteurs, leurs sources d'information, leurs canaux de communication, leurs modalités de décision, leurs volumes et périodes de transactions, leurs types de relations amont/aval, leurs contraintes à la commercialisation autres que l'information. Elle contribue également à proposer des recommandations efficaces et pertinentes à destination des SIM, en vue d'appuyer les riziculteurs dans leurs stratégies de commercialisation du riz (Cf. ANNEXE 1).

2.1.2. Zone d’étude

Deux régions font l’objet de sites-test pour le Projet INFORIZ : la Région Sofia et la Région Itasy. Ces dernières présentent des excédents de production importants, mais sont contrastées en matière de contraintes de commercialisation et d'instabilité des prix (DAVID-BENZ, 2013). La présente étude se focalise sur la Région Itasy, moins enclavée et privilégiée par un accès rapide aux grands marchés de collecte et ceux d’Antananarivo. Les deux districts couverts sont Miarinarivo et Soavinandriana15, zones à forte potentialité rizicole. Ces deux (2) districts abritent (i) les vastes périmètres irrigués d’Ifanja, de Fitandambo, de Mangabe et d’Analavory et (ii) les plateaux à riz pluvial d’Ambatoasana, de Mahavelona et de . Ils sont par ailleurs les districts desservis par le marché d’Analavory16, un des grands carrefours commerciaux de la Région Itasy.

15 Le chef-lieu du District de Miarinarivo se trouve au 18°57'8,58" de latitude sud et 46°54'28,70" de longitude est. Tandis que le chef-lieu du District de Soavinandriana se trouve au 19°10'14,22" de latitude sud et au 46°44'17,87" de longitude est. 16 Qui se trouve au 18°58'27.80" de latitude sud et au 46°42'59.84" de longitude est.

7 La carte de la Figure 1 présente cette dite potentialité.

Figure 1 : Principales zones de production de riz dans la Région Itasy Source : Auteur, 2014 (basée sur la carte élaborée par AGRISUD en 2010) Les six (6) sites d'enquête ont été choisis parmi les communes de grande ou moyenne production. Ce sont : (i) Analavory, (ii) , (iii) et (iv) pour le District de Miarinarivo ; (v) Antanetibe et (vi) Ambatoasana pour celui de Soavinandriana. Ils sont également des zones de collecte et de grenier communautaire villageois ou GCV. En effet, ce sont des zones à forte présence d’Institutions de micro-finance ou IMF. Certaines d’entre elles sont des zones d’intervention des Projets BVPI et AGRISUD. Leur degré d’enclavement et d’accessibilité aux grands marchés a aussi été un paramètre de choix. Ils sont également les plus accessibles pour les enquêtes. Les caractéristiques de ces sites d’enquêtes sont résumées dans l’ANNEXE 2.

2.1.3. Documents étudiés

Les documents de base et de référence de la présente étude sont :

 Le document du Projet INFORIZ de PARRUR (DAVID-BENZ, 2013) ;  La récapitulatif des prix hebdomadaires collectés par l’OdR en 2013 ;  Les résultats du recensement des communes de 2001 (ILO, 2014) ;  La liste des bénéficiaires/membres des projets BVPI et AGRISUD ainsi que des CECAM ;  Les données statistiques du recensement agricole de 2004-2005 (MAEP, 2007) ;  Les dernières données statistiques de la FAO sur la filière riz (FAOSTAT, 2014).

8 2.2. Méthodologie

2.2.1. Démarche commune aux hypothèses 2.2.1.1. Échantillonnage raisonné

L’étude a ciblé les zones productrices de riz où les riziculteurs peuvent avoir un surplus commercialisable significatif. Il a été en effet supposé que ceux, dont la production est trop faible pour être vendue, ont peu de raisons de s’intéresser à une information régulière sur le marché du riz. Donc, ils ont été délibérément exclus de l’échantillon comme étant des « hors cibles des SIM ».

Les critères de choix des 302 riziculteurs enquêtés ont été : (i) exploitant plus de 46 ares de rizières17 ; (ii) avec surplus commercialisables et vente de riz en 2012-2013 ; (ii) 50% encadrée par BVPI, AGRISUD et/ou IMF18 ; (iv) 50% vendeurs potentiels qui ne bénéficient ni de l’appui des projets ni de ceux des IMF. Tous les riziculteurs disponibles qui ont participé aux Greniers Communautaires Villageois ou GCV en 2013, ont été enquêtés et classés parmi les encadrés.

Faute de recensement disponible et d’autres listes exhaustives, puis vue la contrainte temps pour un dénombrement, le choix des 302 enquêtés a été raisonné avec l’appui des personnes ressources. Néanmoins, l’échantillon encadré a été tiré des listes des Projets AGRISUD et BVPI, ainsi que des listes des CECAM pour identifier les producteurs pratiquant du GCV. Les responsables de fokontany et/ou les leaders paysans ont ensuite contribué au repérage des hameaux et des enquêtés.

2.2.1.2. Méthodologie de collecte des données a) Bibliographie

Elle composée d’ouvrages, d’articles scientifiques et de rapport d’études, nationales et internationales, concernant la filière riz, l’accès aux marchés ainsi que les SIM. La plupart des documents consultés sur les SIM sont parus après 1997, début de l’utilisation des SIM et ceux sur la filière riz après 2004, année de la grande crise du riz à Madagascar.

b) Entretiens

Les entretiens avec les personnes ressources, dont la liste se trouve en ANNEXE 3, ont été conduits dans le cadre de la pré-enquête. Ils ont permis d’affiner le zonage et l’échantillonnage, d’ajuster les questionnaires au contexte local ainsi que de faciliter le repérage des hameaux et des enquêtés. Ils ont été effectués auprès des autorités locales, des experts du secteur agricole, de techniciens, d’agents vulgarisateurs de base ou AVB, de chefs fokontany et de leaders paysans.

17 Moyenne estimée par le dernier recensement agricole au niveau de la Région Itasy (MAEP, 2007). 18 Il est supposé que les personnes encadrées sont en mesure de comprendre les informations à diffuser et que d’après les études pour le PPRR (ABEL-RATOVO, et al., 2012), les producteurs dans les zones d’intervention de projet de développement sont plus enclins à utiliser les téléphones mobiles dans leurs transactions agricoles.

9 c) Enquête auprès des 302 riziculteurs

L’enquête a été entreprise après avoir élaboré et affiné le questionnaire. Elle a été précédée des phases de pré-enquête et de test du questionnaire. Le questionnaire, élaboré par toute l’équipe INFORIZ et présenté en ANNEXE 4, comprend 5 grandes parties : (i) l’identification des ménages, (ii) les caractéristiques des exploitations, (iii) les pratiques et stratégies de vente du riz, (iv) les informations et prise de décision ainsi que (v) la perception des enquêtés sur les SIM. Le même questionnaire a été utilisé pour la collecte des données dans les 2 régions-test.

2.2.1.3. Traitements et analyses des données

Les traitements des données ont commencé par la correction et l’apurement des questionnaires suivis de la codification et des saisies des données. Il en découle une analyse sommaire des données, préliminaire aux analyses descriptives et économétriques plus approfondies. Le logiciel CS Pro 4.1 a été utilisé pour le masque de saisie, le traitement des données et l’analyse préliminaire.

Les analyses des données sont en grande partie descriptives et conduites à partir de transformations de variables. Elles ont toujours été menées avec une approche par catégorie de riziculteurs. Dans un objectif de comparabilité entre les deux régions-test et entre les producteurs et les acteurs de l’aval de la filière riz, les travaux de traitements et d’analyses des données ont été entrepris conjointement avec toute l’équipe du Projet INFORIZ. Le Logiciel STATA 11 a été utilisé pour la transformation des variables, les analyses descriptives plus approfondies et la modélisation.

2.2.2. Démarches spécifiques de vérification des deux hypothèses 2.2.2.1. Démarches de vérification de l’Hypothèse 1 : « Les riziculteurs adoptent différentes stratégies de vente selon leur dotation en capitaux et leurs pratiques de commercialisation »

La vérification de l’Hypothèse 1 a été entreprise suivant 3 démarches spécifiques :

a) Catégorisation des riziculteurs selon leurs stratégies de vente  Variables de différenciation traduisant la performance de vente  « Ratio vente/récolte » : rapport entre quantité vendue et quantité récoltée ;  « Période principale de transaction » : période de mis en marché de la grande majorité, soit plus de 2/3, de leur surplus commercialisable durant la campagne 2012-2013.  Logique d’analyse

En premier lieu, il a fallu différencier les producteurs-collecteurs. En effet, leurs pratiques et stratégies de commercialisation ainsi que leur niveau d’accès aux informations de marché sont différents de ceux des non-collecteurs. Ainsi, leurs intérêts vis-à-vis des SIM pourraient être divergents. Sont considérés comme producteurs-collecteurs les riziculteurs ayant un ratio

10 vente/récolte supérieur à 100%. Cependant, tous ceux qui ont déclaré l’activité de collecte de paddy comme source de revenu ont été classés parmi les producteurs-collecteurs même si leur ratio est inférieur à 100%.

En second lieu, les producteurs non-collecteurs ont été catégorisés par rapport à la période de vente, qui reflète les stratégies de vente et/ou de stockage et qui peut traduire la performance de vente. Le suivi des prix du paddy collectés par l’OdR en 2013 (Cf. ANNEXE 5), permet de préciser les fluctuations saisonnières de la zone. Plus on s’éloigne de la récolte, plus les prix sont rémunérateurs.

Les deux grandes périodes de différenciation sont alors : (i) la période de vente à bas prix entre avril et septembre et (ii) la période de vente à meilleur prix entre octobre et décembre. Ces périodes de transaction correspondent à des stratégies respectivement de vente précoce et de vente tardive. Les riziculteurs qui ne font partie d’aucune de ces 2 catégories sont les riziculteurs à vente étalée qui vendent leur riz tout au long de l’année sans période préférentielle de mis en marché. Sont également intégrés dans cette catégorie, les producteurs qui pratiquent la riziculture aquatique précoce et/ou la riziculture pluviale, et qui récoltent en contre-saison entre décembre et mars.

 Résultats obtenus

Cette démarche a permis d’identifier 4 catégories de riziculteurs dans les sites d’investigation. La valeur m=0 est associée à la stratégie de vente précoce, m=1 à la stratégie de vente tardive, m=2 à la stratégie de vente étalée et m=3 à la stratégie de collecte.

b) Caractérisation des différentes catégories de riziculteurs  Variables et valeurs observées

Les valeurs observées sont les moyennes, les écart-type et les coefficients de variation des variables de capitaux et de pratiques de commercialisation. La liste détaillée des variables relatives au capital humain, naturel, financier, physique et social se trouve en ANNEXE 6. Tandis que le détail sur les variables liées aux pratiques de commercialisation du riz, aux types de relations amont/aval ainsi qu’aux contraintes liées à la mise en marché du riz est présenté dans l’ANNEXE 7.

 Logique d’analyse

Le cadre conceptuel des moyens d’existence durable ou sustainable livelihoods a été mobilisée (SCOONES, 1999) pour l’analyse de la dotation en capitaux. L’analyse des pratiques de vente de chaque catégorie a été basée sur l’observation de la forme de riz vendu, du volume de paddy vendu, des principaux types d’acheteurs et lieux de vente, du nombre de transactions, des prix et modes de vente, des modalités de paiement, des contraintes de commercialisation perçues comme majeurs.

11  Résultats obtenus

Chacune des 4 catégories de riziculteurs a été caractérisée à travers les dotations en capital humain, naturel, financier, physique et social ainsi qu’à partir des pratiques de commercialisation, des relations commerciales avec les autres acteurs et des perceptions de contraintes majeures.

c) Analyse des déterminants de la probabilité d’adoption de la stratégie de vente m par rapport à la stratégie de vente précoce  Variable dépendante et variables indépendantes  Variable à expliquer « Y » : variable de stratégie « typo » avec quatre (4) valeurs nominales et sans notion d’ordre : (Y=0) vente précoce, (Y=1) vente tardive, (Y=2) vente étalée et (Y=3) collecte. La stratégie de vente précoce (Y=0) servira de base pour la modélisation.

 Variables explicatives « X » : 27 variables xk relatives aux dotations en capitaux et pratiques de commercialisation caractéristiques des exploitations rizicoles enquêtées.  Logique d’analyse

La modélisation va se faire suivant la régression non linéaire logistique multinomiale mlogit (LONG, 1997). Il s’agit de modéliser suivant mlogit la variable « typo » par rapport aux 27 variables explicatives xk. Les variables associées à des coefficients statistiquement significatifs sont considérées comme des facteurs déterminants dans le modèle.

Le modèle approprié est choisi sur la base des valeurs de (i) la p-value associée à la valeur du test de Wald inférieure au seuil de significativité α (5%) et (ii) du pseudo-R² qui traduit le pourcentage de variations de « Y=m » par rapport aux variations des « X » variables explicatives. L’influence d’une variable explicative xk est considérée significative sur Y=m si la p-value relative au test de

Student conduit sur le coefficient km qui lui est associé est inférieure au seuil critique α (5%).

Le signe, positif ou négatif, du coefficient km associé à chaque variable xk significative indique le sens de son influence. La valeur absolue de km informe sur l’effet escompté de la variable xk significative sur le logit de la valeur nominale de Y=m (m=1 à 3) par rapport à la valeur de base

Y=0. Le logit est la valeur du logarithme népérien de la probabilité d’occurrence de la stratégie Y=m par rapport à la stratégie de vente précoce Y=0 sachant que X est la matrice des variables explicatives. La liste des variables explicatives, leurs effets escomptés ainsi que les explications relatives aux lectures et interprétations des résultats sont en ANNEXE 8.

 Résultats obtenus

Il ressort de cette modélisation l’influence des variables significatives sur la probabilité d’adoption des stratégies de vente tardive, de vente étalée et de collecte au lieu de la stratégie de vente précoce.

12 2.2.2.2. Démarches de vérification de l’Hypothèse 2 : « Les besoins et les attentes des riziculteurs vis-à-vis des SIM diffèrent selon les stratégies de commercialisation adoptées par les riziculteurs »

La démarche spécifique à la vérification de l’Hypothèse 2 a été subdivisée en 3 parties :

a) Détermination du niveau d’accès des riziculteurs aux informations  Variables considérées

Les variables analysées sont celles relatives aux accès à l’information, aux moyens et capacités de communication ainsi qu’aux recherches d’informations sur le marché. La liste des variables considérées est présentée en ANNEXE 9.

 Logique d’analyse

Pour chaque catégorie de riziculteurs, il s’agit de décrire statistiquement les variables d’accès aux informations en observant le pourcentage et/ou la moyenne :  des types et sources d’informations et/ou de conseils généraux auxquels ils ont accès ;  des modes de partage des informations ;  des moyens et capacités de communication ;  du niveau et mode d’accès aux différents types d’informations de marché ;  de la perception du niveau d’importance et de suffisance des informations de marché obtenues par rapport aux activités productives ;  des variables relatives aux démarches entreprises auprès des clients pour savoir leur prix et leur proposer une offre à la période de post-récolte  Résultats obtenus

Le niveau d’accès de chaque catégorie de riziculteurs aux informations, notamment de marché a été déterminée à travers cette démarche.

b) Analyse des besoins en informations de marché des riziculteurs  Variables étudiées

Ce sont les variables qui correspondent aux questions :  Dans quel ordre de priorité les riziculteurs ont-ils généralement besoin des informations ?  Pourquoi et dans quel but en ont-ils besoin ?  Via quels canaux de diffusion préfèrent-ils recevoir ces informations en général ?  Quels sont les besoins de chaque catégorie de riziculteurs en termes d’informations de marché et comment chacune d’elles priorise ses besoins ?  Pour quels types de produits les informations sont-elles prioritaires ?

13  Logique d’analyse

Pour chaque catégorie, la démarche consiste à hiérarchiser les besoins en information en général, puis ceux en informations de marché en particulier, exprimés par les riziculteurs. Les valeurs observées sont les moyennes pour pouvoir faire des analyses comparatives, par catégorie de riziculteurs, ainsi que les coefficients de variation pour déterminer l’homogénéité des résultats.

 Résultats obtenus

Cette démarche a permis d’identifier les types de besoins prioritaires en information, notamment de marché. Mais il en résulte également les raisons pour lesquelles les enquêtés ont besoin de ces informations, les produits qui les intéressent prioritairement et marginalement ainsi que les canaux via lesquels ils préfèrent généralement recevoir les informations.

c) Mis en relief des attentes des riziculteurs par rapport aux SIM  Variables analysées

Les variables relatives aux modes de diffusion préférés par les enquêtés ont été étudiées :  canaux et fréquences de diffusion ;  conditions d'adoption et/ou de non adoption des SIM ;  propension à payer : coûts supportables et période correspondante.  Logique d’analyse

Les questions correspondantes à ces variables ont été posées au conditionnel dans la mesure où un SIM serait opérationnel au niveau des riziculteurs. Les analyses ont été essentiellement descriptives en observant les déclarations des attentes prioritaires de chaque catégorie de riziculteurs.

 Résultats obtenus

Cette dernière démarche a servi à déterminer les formes de diffusion les mieux adaptées à chaque catégorie de riziculteurs ainsi que les conditions qu’ils ont émises pour pouvoir adopter les SIM. Elle a également permis d’évaluer combien les riziculteurs seraient prêts à payer pour avoir accès à des informations régulières : quel budget pensent-ils allouer annuellement et durant combien de mois. Cette mesure de la volonté de payer a permis d’évaluer leur intérêt pour les SIM.

2.2.3. Limites de l’étude

L’étude est centrée sur l’analyse des stratégies de vente et le diagnostic des besoins en information de marché au niveau des riziculteurs dans la Région Itasy. Elle se base sur les résultats d’une enquête menée entre novembre et décembre 2013 auprès de 302 riziculteurs issus de six (6) communes des Districts de Miarinarivo et de Soavinandriana.

14 Pour la typologie des riziculteurs, d’autres méthodes via des analyses multi variées19 ont été aussi testées. Mais la définition des types à travers le ratio vente/récolte et les principales périodes de vente du riz est apparue plus pertinente, compte tenu des objectifs de l’étude, et cohérente en termes de stratégie de vente et/ou de stockage. La présence de collecteurs parmi les producteurs (FAO/UPDR, 2000) et de forte saisonnalité des prix (OdR, 2013) a également influencé le choix méthodologique.

L’interprétation des résultats ne peut être généralisée à l’échelle de toutes les exploitations rizicoles de la Région Itasy. En effet, l’objectif de l’étude a été d’avoir une image de celles qui sont insérées dans le marché et susceptibles d’être concernées par les SIM. Aussi n’a-t-on pas opté pour un tirage aléatoire, ni des sites ni des individus, mais pour un échantillon raisonné. L’échantillon n’a ciblé que les riziculteurs, a priori vendeurs de riz, avec une surface supérieure à la moyenne régionale de 46 ares. Ainsi, une part importante des riziculteurs de l’Itasy a-t-elle été exclue, vu que 48% cultivent moins de 0,5 ha de riz20. Les enquêtés figurent donc dans la moitié la plus aisée. Cet échantillon ne représente que 0,3% des 98 506 exploitations rizicoles recensées dernièrement dans la Région Itasy (MAEP, 2007). Les enquêtés sont issus des 2 districts producteurs de riz (sur les 3) dont 4 communes sur 12 à Miarinarivo et 2 sur 14 à Soavinandriana.

2.2.4. Chronogramme des activités

L’étude s’est déroulée d’octobre 2013 jusqu’à décembre 2014 suivant le chronogramme ci-après.

Tableau 1 : Chronogramme d’activités

Mois oct- nov- déc- janv- févr- mars- avr- mai- juin- juil- août- sept- oct- nov- déc- Phases 13 13 13 14 14 14 14 14 14 14 14 14 14 14 14 Bibliographie Préliminaires Enquêtes Saisie Traitement Analyse Rédaction Source : Auteur, 2014

19 Classification ascendante hiérarchique ou CAH, analyse factorielle discriminante ou AFD, analyse en composantes principales ou ACP 20 Calculé d’après le dernier Recensement Agricole (MAEP, 2007) ; communication personnelle de J.F.Bélières, CIRAD.

15 3. RÉSULTATS

3.1. Déterminants des stratégies de mise en marché du riz au niveau des riziculteurs

3.1.1. Catégorisation des riziculteurs selon leurs stratégies de commercialisation du riz

Les résultats détaillés de la catégorisation se trouvent en ANNEXE 10.

3.1.1.1. Distinction des producteurs-collecteurs via le ratio vente/récolte

Le Tableau 2 résume la quantité de paddy récolté et vendu par les riziculteurs durant la campagne 2012-2013 ainsi que le ratio vente/récolte.

Tableau 2 : Production, vente et ratio vente/récolte

Variable Observation Moyenne Ecart-type Minimum Maximum Production de paddy (kg) 302 5 429 5 410 900 46 000 Vente de paddy (kg) 302 11 523 49 364 130 630 000 Ratio vente/récolte (%) 302 123 364 8 5 250 Source : Auteur, 2014

D’après ce Tableau 2, les riziculteurs enquêtés dans la Région Itasy produisent en moyenne 5,4 tonnes de paddy et en vendent en moyenne 2 fois plus. Cela traduit la présence de collecteurs qui ont été identifiés par un ratio vente/récolte supérieur ou égal à 100% et/ou par leur auto déclaration. Donc, 49 riziculteurs, soit 16% des 302 enquêtés, sont classés comme producteurs-collecteurs.

3.1.1.2. Différenciation des producteurs non-collecteurs suivant les périodes de vente

Les 253 producteurs non-collecteurs sont différenciés par rapport à leur période de vente :

- 82 riziculteurs vendent de façon précoce durant la période à bas prix, entre avril et septembre ; - 110 riziculteurs vendent tardivement, entre octobre et décembre, à prix élevé; - 61 riziculteurs vendent de façon étalée, tout au long de l’année, et/ou vendent une partie de leur récolte issue du système de riziculture étalée de contre-saison ou pluviale. 3.1.1.3. Répartition des riziculteurs enquêtés dans la Région Itasy

Selon la stratégie de vente qu’ils adoptent, les riziculteurs sont alors distribués comme suit :

Tableau 3 : Répartition des riziculteurs selon la stratégie de vente qu’ils adoptent

Stratégie Modalités de la variable « typo » Effectifs Pourcentage Vente précoce typo = 0 82 27% Vente tardive typo = 1 110 37% Vente étalée typo =2 61 20% Collecte typo =3 49 16% 302 100% Source : Auteur, 2014

16 3.1.2. Caractérisation des différentes catégories de riziculteurs

Les résultats plus détaillés de la caractérisation des riziculteurs via les capitaux et les pratiques de commercialisation sont exposés en ANNEXE 11.

3.1.2.1. Dotations en capitaux

La Figure 2 présente l’accès de chaque catégorie de riziculteurs aux 5 groupes de capitaux.

Note : Les axes ont été calculés à partir du total de score sur les capitaux pour chaque catégorie (Cf. ANNEXE 11).

Figure 2 : Dotations en capitaux de chaque catégorie de riziculteurs (%) Source : Auteur, 2014

D’après la Figure 2, les producteurs plus insérés au marché sont les mieux dotés en capitaux. Les producteurs-collecteurs se démarquent de l’ensemble par rapport à l’accès à presque tous les types de capitaux. Les producteurs à vente étalée se distinguent de l’échantillon par leur niveau d’accès élevé au capital social. Ils sont les mieux dotés parmi les non-collecteurs. Les vendeurs précoces sont les moins favorisés de l’échantillon mais ils sont caractérisés par un taux élevé de diversification agricole. Les vendeurs tardifs ont accès aux capitaux de façon intermédiaire et possèdent le plus de charrettes.

3.1.2.2. Pratiques de commercialisation

Les riziculteurs enquêtés vendent le riz principalement sous-forme de paddy. Presque la totalité des producteurs-collecteurs mettent sur le marché du paddy. La vente sous-forme blanchie est plus caractéristique des vendeurs de façon étalée. Les transactions se font en général façon individuelle avec un mode de paiement au comptant. La vente avec paiement différé est plus marquée chez les adeptes de la collecte et de la vente étalée. Le paiement à l’avance, par exemple en termes d’avances sur récolte, caractérise les vendeurs précoces. Plus de 80% des ventes se font à la ferme et celles dans les grands marchés sont plus spécifiques aux producteurs-collecteurs.

17 Les Figures 3 et 4 démontrent ces pratiques de vente et ces principaux lieux de vente.

Figure 3 : Pratiques de commercialisation (%) Figure 4 : Principal lieu de vente (%) Source : Auteur, 2014 Source : Auteur, 2014

En général, les collecteurs, surtout les résidents, sont les principaux acheteurs des produits. La vente à des clients non-résidents différencie les producteurs-collecteurs qui sont les plus grands vendeurs. Les principaux types d’acheteurs et le volume moyen de paddy vendu sont représentés respectivement par les Figures 5 et 6.

Figure 5 : Type d’acheteurs (%) Figure 6 : Quantité moyenne de vente (kg) Source : Auteur, 2014 Source : Auteur, 2014

Les prix moyens de vente, convertis en prix moyens pondérés du paddy à la ferme, perçus par chaque catégorie sont assez homogènes. Néanmoins, ce sont les vendeurs tardifs qui vendent à meilleur prix : 755 Ariary le kilo. Viennent ensuite les collecteurs 720 Ariary, les vendeurs de façon étalée 710 Ariary et enfin les vendeurs précoces 630 Ariary. La figure 7 représente ces prix. Figure 7 : Prix moyen pondéré (Ar) Source : Auteur, 2014

18 3.1.2.3. Perception des contraintes majeures de commercialisation

La Figure 8 présente les contraintes majeures perçues par les enquêtés.

Figure 8 : Perception des contraintes majeures liées à la mise en marché du riz (%) Source : Auteur, 2014

D’après la Figure 8, presque la totalité des enquêtés perçoivent les contraintes liées au marché comme majeures : offre ne suivant pas la demande, prix dérisoire à la récolte, mauvaise qualité des produits, débouchés. Sont ensuite perçues par près de 88% de l’échantillon les contraintes en termes de moyens : coût élevé de transport et de manutention, insuffisance de facteurs de production et de moyens financiers, manque d’infrastructure d’irrigation adéquate. Sont placées en troisième position par 59% de l’échantillon les contraintes physiques et naturelles : enclavement, état de la route, inondations, cyclones… Les contraintes liées à la disponibilité et l’accessibilité des informations sur le marché sont perçues en dernière position par 24% des enquêtés.

3.1.3. Modélisation des stratégies de vente du riz

Les résultats issus de la modélisation sont détaillés en ANNEXE 12. Dans tout le modèle, 67% des variations de Y sont expliquées à travers les variations des 27 variables explicatives. La stratégie de référence est celle de vente précoce.

3.1.3.1. Adoption de la stratégie de vente tardive au lieu de celle de vente précoce

Au seuil de significativité α= 5%, les variables significatives à influence positive augmentent de « coefficient » point la probabilité d’adoption, par un riziculteur qui y a accès, de la stratégie de vente tardive au lieu de celle de vente précoce. Par contre, l’accès du riziculteur aux variables à influence négative réduit la chance, de « valeur absolue de coefficient » point, pour qu’il vende tardivement au lieu de précocement.

19 Le Tableau 4 résume l’influence de ces variables et les coefficients y afférents.

Tableau 4 : Vente tardive par rapport à vente précoce Variables à influence positive Variables à influence négative Variables sans influence Age du chef Variables Coefficient P. value Variable Coefficient P. value ménage Nombre de moto Niveau Nombre Greniers non d’éducation le plus Nombre de d’automobiles 6,54 0 particuliers -5,86 0 élevé = collège cheptel en UBT Niveau Greniers d’éducation le plus Ambatoasana 6,15 0 particuliers -4,51 0 élevé = lycée Être membre Nombre de personnes de 15 à Clients fidèles Anosibe 2,42 0,022 Encadrement -1,62 0,031 50 ans résidents Responsabilité Volume de Clients fidèles sociale 2,29 0,009 vente -0,00 0,01 Rendement non-résidents Nombre de Emprunts 2,25 0,039 Sarobaratra transactions Personnel permanent 1,41 0,04 Manazary Prix de transport Riz disponible Contraintes par tête 1,16 0,03 Antanetibe physiques Prix moyen Diversification Contraintes en pondéré 0,07 0 agricole termes de moyens Surface Epargne sous- Contraintes liées rizicole forme de aux infos de exploitée 0,01 0,014 stockage/collecte marché Années d’expérience en GCV Source : Auteur, 2014

3.1.3.2. Adoption de la stratégie de vente étalée au lieu de celle de vente précoce

Egalement au seuil critique de 5%, les variables à influence positive augmentent de « coefficient » point la probabilité d’adoption, par un riziculteur qui y a accès, de la stratégie de vente étalée au lieu de celle de vente précoce. Par contre, l’accès du riziculteur aux variables à influence négative réduit la chance, de « valeur absolue de coefficient » point, pour qu’il vende de façon étalée au lieu de précoce.

20

Le Tableau 5 résume l’influence des variables ainsi que les coefficients y afférents.

Tableau 5 : Vente étalée par rapport à vente précoce Variables à influence positive Variables à influence négative Variables sans influence Epargne sous- Age du chef forme de Variable Coefficient P. value Variable Coefficient P. value ménage stockage/collecte Niveau Contraintes en d’éducation Années Greniers termes de le plus élevé d’expérience en particuliers 18,09 0 moyens -2,56 0,026 = collège GCV Niveau d’éducation Greniers non le plus élevé particuliers 17,87 0 Nombre de moto -1,85 0,033 = lycée Encadrement Nombre Nombre de Personnel d’automobiles 5,71 0,024 cheptel en UBT -0,85 0,001 permanent Être membre Surface rizicole Clients fidèles Anosibe 5,29 0,003 exploitée résidents Ambatoasana 5,13 0,002 Rendement Volume de vente Manazary 2,98 0,019 Sarobaratra Prix de transport Clients fidèles Contraintes résidents 2,24 0,007 Antanetibe physiques Contraintes liées aux infos de Emprunts 2,15 0,06 marché Responsabilité sociale 1,92 0,038 Riz disponible par tête 1,50 0,034 Nombre de personnes de 15 à 50 ans 0,88 0,003 Nombre de transactions 0,74 0 Diversification agricole 0,04 0,015 Prix moyen pondéré 0,04 0 Source : Auteur, 2014

3.1.3.3. Adoption de la stratégie de collecte au lieu de celle de vente précoce

Les variables à influence positive augmentent de « coefficient » point la probabilité d’adoption, par un riziculteur qui y a accès, de la stratégie de collecte au lieu de celle de vente précoce. Tandis que l’accès du riziculteur aux variables à influence négative réduit la chance, de « valeur absolue de coefficient » point, pour qu’il adopte la stratégie de collecte au lieu de celle de vente précoce.

21

L’influence des variables et les coefficients y afférents sont résumés dans le Tableau 6.

Tableau 6 : Stratégie de collecte par rapport à vente précoce Variables à influence positive Variables à influence négative Variables sans influence Age du chef Nombre de Variable Coefficient P. value Variable Coefficient P. value ménage moto Niveau Surface d’éducation le Personnel rizicole plus élevé = Greniers permanent 2,77 0,006 exploitée -0,02 0,001 collège particuliers Niveau d’éducation le Clients plus élevé = fidèles Anosibe 14,76 0 Rendement -2,91 0,005 lycée résidents Nombre de Nombre de Nombre cheptel en personnes de 15 d’automobile Sarobaratra 11,39 0 UBT -0,71 0,003 à 50 ans s Greniers non Riz disponible Prix de Manazary 12,93 0 particuliers -4,33 0,016 par tête transport Diversification Contraintes Antanetibe 10,68 0,001 Encadrement -3,17 0,011 agricole physiques Contraintes Contraintes Années liées aux en termes de d’expérience en infos de Ambatoasana 13,04 0,001 moyens -2,62 0,045 GCV marché Epargne sous- forme de stockage/collecte 11,05 0,002 Emprunts 4,15 0,038 Nombre d’automobiles 9,82 0 Etre membre 2,69 0,017 Responsabilités sociales 3,36 0,015 Clients fidèles non-résidents 2,77 0,032 Volume de vente 0,00 0 Prix moyen pondéré 0,04 0 Source : Auteur, 2014

Toutes ces variables significatives sont les déterminants de la probabilité d’adoption des stratégies de vente tardive, de vente étalée ou de collecte au lieu d’adopter la stratégie de vente précoce.

22

3.2. Besoins en information de marché et conditions d’adoption des SIM exprimés par les riziculteurs

3.2.1. Accès des riziculteurs aux informations

Les détails concernant l’accès des riziculteurs aux informations se trouvent en ANNEXE 13.

3.2.1.1. Types et sources d’information auxquels les riziculteurs ont accès

Les résultats sont représentés graphiquement dans les Figures 9 et 10.

Figure 9 : Accès aux informations/conseils (%) Figure 10 : Sources d'information (%) Source : Auteur, 2014 Source : Auteur, 2014

En moyenne, 59% de l’échantillon ont accès à des informations et/ou conseils. D’après la Figure 9, les riziculteurs enquêtés ont plus d’accès aux informations sur leurs marchés habituels : prix de vente et périodes de vente. Par contre, ils ont très peu d’accès aux informations sur les préférences des consommateurs et les prix de vente dans les marchés lointains. La Figure 10 montre par ailleurs que les riziculteurs s’informent surtout de bouche à oreille. A peu près 10% des vendeurs précoces seulement s’informent par radio.

3.2.1.2. Moyens et capacités de communication

Environ 87% des riziculteurs qui reçoivent des informations les partagent, surtout à toute personne qui le demande ainsi qu’aux familles et amis. Ce sont surtout les vendeurs étalés et tardifs qui sont les plus actifs au partage d’information. Plus de 96% des enquêtés possèdent et écoutent les radios. Près de 63% de l’échantillon possèdent un téléphone portable. Pourtant, 51% des ménages seulement ont fourni un contact téléphonique. La possession de radio est plus marquée chez les vendeurs précoces tandis que celle de téléphone portable chez les producteurs-collecteurs. Par ailleurs, plus de 2/3 de l’échantillon disposent d’au moins un membre qui sait manipuler les SMS.

23 A peu près 16% de l’échantillon uniquement disposent de 3 à 6 membres du ménage qui savent utiliser les SMS.

3.2.1.3. Accès aux informations sur le marché

La Figure 11 représente le niveau d’accès de chaque catégorie aux informations de marché.

Figure 11 : Accès aux informations de marché (%) Source : Auteur, 2014

D’après cette Figure 11, les producteurs-collecteurs ont le plus d’accès aux informations sur le marché. Pour ce qui est des producteurs non-collecteurs, les vendeurs tardifs ont plus d’accès aux informations sur les prix et sur les périodes de vente tandis que les riziculteurs à vente étalée sur les acheteurs. Les vendeurs précoces ont moins d’accès à ces types d’information sur le marché. D’après les dires des enquêtés, les informations sur les prix habituels auxquels ils ont accès sont importantes mais insuffisantes. En revanche, les informations sur les périodes de vente auxquelles ils ont accès sont satisfaisantes.

Le contact des clients, pour se renseigner sur leurs prix, est très net chez les producteurs-collecteurs puis chez les vendeurs de façon étalée. En moyenne, 15 clients sont contactés par saison. Pour les collecteurs, presque la moitié des contacts se font « toujours » par téléphone tandis que pour les non-collecteurs, les renseignements sur le prix par téléphone est assez rare. Les collecteurs passent en moyenne 19 appels téléphoniques par saison, avec un maximum de 192. A propos des contacts de clients pour proposer les offres, les vendeurs précoces sont les deuxièmes en termes de nombre de clients contactés, après les collecteurs. Le taux d’utilisation du téléphone mobile va de 4 à 7% chez les producteurs non-collecteurs alors qu’il s’élève à 41% chez les collecteurs qui passent en moyenne 18 appels téléphoniques par saison avec un maximum de 240.

24 3.2.2. Besoins en information de marché exprimés par les riziculteurs

Les résultats du diagnostic des besoins en informations de marché sont détaillés en ANNEXE 14.

3.2.2.1. Besoins en informations en général

En général, les besoins prioritaires d’information exprimés par les riziculteurs enquêtés concernent les techniques de production et les fournisseurs de capitaux. Les besoins en informations de marché sont peu prioritaires. Cette hiérarchisation des besoins en information est montrée par la Figure 12.

Figure 12 : Hiérarchisation des besoins en informations générales (%) Source : Auteur, 2014

Pour avoir accès à ces informations, généralement liées à la production et à la productivité, la plupart des enquêtés (56%) préfèrent les recevoir via le canal le plus simple : la radio. La réception d’information par téléphone ou via les techniciens de projets n’intéresse que respectivement 20% et 17% des enquêtés. Les autres canaux – leaders paysans, affichage, télévision ou support vidéo ainsi que bulletins d’informations et/ou documents – sont mentionnés de façon très marginale.

3.2.2.2. Besoin en informations de marché

Bien que les besoins en information de marché soient peu prioritaires pour les riziculteurs enquêtés, leur avis sur la priorisation a quand même été sollicité, dans l’hypothèse où un SIM serait mis en place. A plus de 95% des déclarations, le riz demeure le produit prioritaire qui les intéresse. Néanmoins, d’autres produits sont cités marginalement à moins de 5% : manioc, arachide, maïs, haricot, soja, pomme de terre, oignon et tomate. Les informations de marché qui les intéressent sont logiquement celles auxquelles ils n’ont pas accès : prix dans les marchés de destination, contacts d’acheteurs, préférences des consommateurs et prix dans les zones de production pour les collecteurs.

25 La hiérarchisation des besoins en information de marché est résumée dans le Tableau 7.

Tableau 7 : Type d’informations de marché prioritaires intéressant les riziculteurs

Catégorie de producteurs Rang Messages prioritaires % Produits prioritaires Prix dans les marchés de 1 destination 34 Riz à 98% Vendeurs précoces 2 Contact d'acheteurs 28 Autres produits: manioc, Préférences des pomme de terre, Arachide 3 consommateurs 23 Prix dans les marchés de 1 destination 32 Riz à 96% Vendeurs tardifs 2 Contact d'acheteurs 28 Autres produits: Haricot, Préférences des Arachide, maïs, manioc, 3 consommateurs 23 soja Prix dans les marchés de Riz à 95% 1 destination 34 Vendeurs de façon étalée 2 Contact d'acheteurs 27 Autres produits: Arachide, Préférences des manioc, maïs, oignon, 3 consommateurs 20 haricot, tomate Prix dans les marchés de 1 destination 20 Riz presque à 100% Producteurs-collecteurs Prix dans les zones de 1seul collecteur intéressé 2 production 19 par haricot 3 Contacts d'acheteurs 17 Source : Auteur, 2014

En termes de motifs des besoins, s’informer est encore prioritaire pour la moitié des enquêtés. Utiliser les informations reçues pour des décisions de commercialisation et de production n’intéresse que respectivement 28% et 19% des enquêtés. Moins de 6% vont utiliser les informations comme élément de négociation de prix.

3.2.3. Attentes des riziculteurs par rapport à la diffusion d’information de marché

Les résultats relatifs aux attentes des riziculteurs vis-à-vis des SIM sont détaillés en ANNEXE 15.

3.2.3.1. Modes de diffusion préférés

Les canaux de diffusion préférés sont plus « techniques » et précis pour les catégories de riziculteurs les plus insérées dans le marché (SMS). En revanche, les vendeurs précoces, qui vendent par obligation et sont également les moins dotés, sont plutôt demandeurs de moyens d’information plus simples (radio).

La fréquence de diffusion souhaitée par la grande partie de l’échantillon est « par semaine ». Elle devient « à la demande » pour ceux qui sont plus intéressés à recevoir les informations selon leur gré. Pour qu’un SIM soit utilisé, les informations à diffuser devraient être (i) « fiables et à jour », (ii) « accessibles » et (iii) « disponibles et régulières ». La grande majorité des riziculteurs, soit

26 85%, déclarent être prêts à payer au moins 26 000 Ar par an pour avoir accès aux informations de marché. Les producteurs-collecteurs sont prêts à payer presque 3 fois plus que les non-collecteurs.

Le Tableau 8 résume les préférences des riziculteurs en termes de modes de diffusion.

Tableau 8 : Modes de diffusion préférés par les riziculteurs et conditions d’adoption des SIM Cibles Canal de diffusion21 Fréquence de Coût supportable diffusion Vendeurs précoces - Radio - Semaine 31 900 Ar/an pendant 8 - SMS automatique - Mois mois - Bulletin périodique - Saison Vendeurs tardifs - Radio - Semaine 39 100 Ar/an pendant 8 - Appel/SMS à la demande - À la demande mois - SMS automatique -saison Vendeurs de façon - SMS automatique - Semaine 26 260 Ar/an pendant 8 étalée - Radio - À la demande à 9 mois - Appel/SMS à la demande -mois Producteurs collecteurs - Appel/SMS à la demande - Semaine 93 720 Ar/an pendant 9 - Radio - À la demande à 10 mois - SMS automatique

Source : Auteur, 2014

3.2.3.2. Résultats de l’analyse relative à l’écoute de la radio

Si les informations de marché vont être diffusées via Radio, les radios les plus écoutées par les enquêtés sont (i) la Radio Feon’Itasy ou Radio FI et (ii) la Radio Don Bosco ou RDB. L’émission radiophonique préférée par les enquêtés est principalement le journal. Mais ils aiment également écouter les émissions sur le monde rural et les théâtres radiophoniques.

Le créneau horaire à forte écoute des radios se trouve dans la soirée, entre 18 et 21 heures. Les créneaux à taux d’écoute moyen se placent dans la matinée et à la pause déjeuner de midi. La durée d’écoute moyenne par jour des radios est de 113 minutes dont 115 pour la Radio FI et 104 pour la RDB. Par ailleurs, la durée d’écoute moyenne dans la soirée est de 83 minutes avec un minimum de 58 minutes et un maximum de 101 minutes.

21 Les SMS automatiques sont des systèmes d’envoi régulier d’informations (généralement sur les prix d’une sélection de produits et/ou marchés) aux numéros d’une liste d’abonnés ou de destinataires définis – systèmes push, en anglais. Les Appel/SMS à la demande sont des systèmes de diffusion « à la carte » où l’utilisateur formule lui-même sa demande, selon ses besoins et quand il en a besoin ; soit par envoi d’un SMS encodé, pour une demande spécifique (produit / marché), soit en ayant accès à un menu d’informations (via un numéro court donnant accès à un système USSD) – système pull, en anglais.

27 4. DISCUSSIONS ET RECOMMANDATIONS

4.1. Discussions

4.1.1. Déterminants des stratégies de mise en marché du riz 4.1.1.1. Caractérisation des riziculteurs a) Limites de la définition des producteurs-collecteurs

Les producteurs-collecteurs ont été discriminés car ils sont globalement mieux dotés que les non- collecteurs. Toutefois, ils peuvent vendre aux différentes périodes de commercialisation. En outre, ceux qui auraient omis de déclarer leur activité de collecte, alors que le ratio vente/récolte est inférieur à 100%, peuvent être confondus parmi les non-collecteurs. En effet, les quantités achetées puis revendues n’ont pas fait l’objet d’enquêtes. En revanche, il se pourrait que des non-collecteurs aient les mêmes caractéristiques structurelles que les collecteurs mais ils demeurent des non- collecteurs.

b) Echantillon de producteurs relativement favorisés

Les riziculteurs enquêtés, même les vendeurs précoces, considérés comme les moins favorisés, sont relativement bien dotés en capitaux par rapport à la moyenne nationale et régionale. D’après le dernier recensement agricole (MAEP, 2007), moins de 10% des gens ont un niveau d’instruction collège. Donc, les chefs d’exploitation vendeurs précoces, avec une moyenne de dernière classe réussie de 5,4, sont parmi ces 10%. En outre, la superficie rizicole exploitée par les vendeurs précoces (128 ares), est presque 2 fois plus élevée que la moyenne régionale estimée par ce recensement agricole. Cela confirme que les enquêtés sont les plus favorisés des riziculteurs.

c) Echantillon de producteurs tournés vers le marché

En termes de ratio vente/récolte, les vendeurs précoces mettent sur le marché 2 fois plus que la moyenne régionale22. Cela implique que les riziculteurs enquêtés dans la région Itasy ont dépassé l’économie de subsistance et se tournent de plus en plus vers l’économie de marché. Environ 73% des enquêtés adoptent des stratégies autres que la vente précoce, où les prix du paddy sont très peu rémunérateurs. Cela indique que les riziculteurs enquêtés cherchent à rentabiliser leur activité rizicole et ils ont adopté une certaine culture entrepreneuriale. Par ailleurs, étant donné que le riz malgache est fortement compétitif à la ferme et que la perte de compétitivité se situe en aval23

22 Estimée à 24% : d’après le dernier recensement agricole (MAEP, 2007), calculée pour le rapport sur l’étude de la filière riz (BANQUE MONDIALE, 2011). 23 La perte de compétitivité en aval résulte essentiellement de la structure de commercialisation : intervention de nombreux agents successifs, rôle prépondérant d’une poignée de grossistes dans les approvisionnements extra- régionaux et les importations, difficultés matérielles du transport (FAO/UPDR, 2000).

28 (FAO/UPDR, 2000), les 90% des enquêtés qui vendent à la ferme bénéficieraient de cette compétitivité du riz.

4.1.1.2. Déterminants communs à 2 ou 3 types de stratégies de vente non-précoce

Certaines variables significatives sont communes aux probabilités d’adoption de 2 ou 3 stratégies24 autres que celle de vente précoce. L’influence de la plupart des variables a été conforme aux attentes et aux logiques. Cependant, l’influence de certains facteurs y a été non conforme.

a) Non significativité de la variable d’accès aux greniers sur la stratégie de collecte

Considérons la non-significativité des modalités de la variable d’accès aux greniers sur la probabilité d’adoption de la stratégie de collecte. Il a été attendu que cette variable influence positivement la probabilité d’adoption de cette stratégie. Sur un plan méthodologique, cette non- conformité peut être liée à l’insuffisance des données disponibles entrainant des résultats qui semblent aberrants pour cette variable dans les résultats obtenus avec les modèles de régression. L’incohérence chez les producteurs-collecteurs peut signifier que certains producteurs-collecteurs ne stockent pas, mais font tourner leurs capitaux par vente/achat. Cela peut induire que la significativité de la variable « épargne sous-forme de stockage et/ou de collecte de produits agricoles », pour ces collecteurs, pourrait correspondre en fait à « épargne sous-forme de collecte ».

b) Influence négative de la variable d’accès aux greniers sur la stratégie de vente tardive

Sur la probabilité d’occurrence de la vente tardive par rapport à celle précoce, les deux modalités de la variable « accès aux greniers » ont des influences négatives. Or, vendre tardivement implique stocker les produits dans des greniers jusqu’au moins en octobre. Cependant, le fait que certains riziculteurs stockent leur paddy, non dans des greniers spécifiques (magasin ou salle de stockage), mais dans des sacs à un coin de la maison, peut affecter les résultats. Pour l’accès à des greniers non particuliers, par location ou via les greniers communautaires, la non-conformité peut être due à l’augmentation du coût de stockage, donc du coût de revient. Ainsi, si le riziculteur est sans grenier spécifique à riz, il lui revient moins cher, donc il est plus rentable pour lui, de vendre précocement que de vendre tardivement en dépensant pour des greniers non particuliers.

24 Déterminants communs des trois stratégies : la possession de voiture utilitaire et/ou de camion, le fait d’être à Anosibe Ifanja et à Ambatoasana, l’exercice d’activités sociales, le recours aux emprunts, les prix moyens pondérés, l’accès à des greniers non particuliers. Variables communes à la stratégie de vente tardive et celle étalée : la disponibilité de la production par tête et l’accès à des greniers particuliers. Facteurs communs aux stratégies de vente tardive et de collecte : le nombre de personnel permanent, la superficie exploitée, l’accès à des services d’encadrement et la quantité de paddy vendue. Déterminants communs à la stratégie de vente étalée et collecte : le fait d’être à Manazary au lieu d’être à Analavory, la perception des contraintes en termes de moyens comme majeures, le nombre de cheptel.

29 c) Influence négative de la variable « appui extérieur » sur les stratégies de vente tardive et de collecte

L’accès à des appuis extérieurs a une influence négative sur la probabilité d’adoption des stratégies de vente tardive et de collecte. La variable considérée concerne tous les types d’appuis (techniques, financiers, commerciaux…). Dans la plupart des sites d’enquêtes, il est plus question de l’encadrement en termes d’intensification de la production que celle de la commercialisation. Or, les collecteurs et les vendeurs tardifs considèrent plus l’insertion au marché que l’augmentation de la production. Par ailleurs, les projets, par soucis d’équité, ne cherchent pas à cibler les producteurs qui sont les mieux dotés en foncier. Une étude sur la relation de dépendance entre l’intervention des projets de développement agricole et le niveau d’insertion des bénéficiaires sur le marché pourrait donner plus d’explications.

4.1.1.3. Facteurs déterminants spécifiques à chaque catégorie a) Facteurs déterminants spécifiques à la stratégie de vente tardive

Pour la stratégie de vente tardive, toutes les variables significatives sont des déterminants communs avec la stratégie de vente étalée et/ou celle de collecte. Il a été fortement attendu que la variable « épargne sous-forme de stockage et/ou de collecte de produits agricoles » soit significative à effets positifs mais les résultats montrent qu’elle est non significative. Cela peut s’expliquer par le fait que la pratique de cette forme d’épargne est une caractéristique commune à tout l’échantillon.

b) Facteurs déterminants spécifiques à la stratégie de vente étalée

Concernant la stratégie de vente étalée, les déterminants spécifiques à effet positif sont : la transaction fidélisée avec des clients résidents, le nombre de membres actifs de 15 à 50 ans dans le ménage, le nombre de transactions commerciales faites durant la campagne 2012-2013, la part de revenu agricole issu des autres cultures. Tandis que la variable à influence négative est la possession de motocyclette. L’influence positive de la variable « part de revenu agricole issu des autres cultures » sur cette stratégie a été contre toute attente. Son influence aurait dû être négative étant donné que le taux de diversification agricole élevé est caractéristique des vendeurs précoces. Cependant, les résultats inattendus peuvent être liés au fait que la catégorie des vendeurs de façon étalée est assez hétérogène. En fait, elle regroupe des producteurs qui font de la contre-saison25 et d’autres qui ne font que de la saison principale mais qui ont délibérément adopté une stratégie de stockage et vente étalée.

25 Des exploitations agricoles liées, peut-être, à une dotation de type de surfaces qui leur permet d’en faire ou qui ont globalement des surfaces plus importantes

30 c) Facteurs déterminants spécifiques à la stratégie de collecte

Pour ce qui est de la stratégie de collecte, les variables spécifiques à influence positive sont : le fait d’être à Sarobaratra et à Antanetibe, l’épargne sous-forme de stockage et/ou de collecte de produits agricoles, l’affiliation à des organisations de producteurs et l’accès à des clients fidèles non- résidents. Par contre, le déterminant négatif est la variable de rendement. Même si l’influence négative de la superficie exploitée sur la stratégie de collecte, n’a pas du tout été attendue, le plus plausible des interprétations suit une logique de l’offre et de la demande. Plus le riziculteur dispose de surface à exploiter, plus il dispose de produits et de surplus commercialisables pour répondre aux besoins du marché, et il est moins probable qu’il collecte.

L’influence positive des variables « Sarobaratra » et « Antanetibe » sur la stratégie de collecte a été contre toute attente, étant donné que ces deux sites abritent très peu de producteurs-collecteurs. L’influence positive du fait d’être dans ces sites peut être expliquée par rapport à l’opportunité de marché et la situation d’oligopole. Ainsi, vu que ces sites sont moins accessibles, et que le nombre de collecteurs y est faible, les riziculteurs qui se trouvent à Antanetibe ou à Sarobaratra ont plus de chance que ceux qui sont à Analavory d’adopter la stratégie de collecte que celle de vente précoce.

4.1.1.4. Niveau de vérification de l’Hypothèse 1

Pour résumer, les facteurs qui influencent la probabilité d’adoption des stratégies de vente autres que celle de vente précoce sont des variables de capitaux et de pratiques de vente. Ainsi, l’Hypothèse 1 «Les riziculteurs adoptent différentes stratégies de vente selon leur dotation en capitaux et leurs pratiques de commercialisation » est vérifiée.

4.1.2. Besoins en informations de marché et attentes des riziculteurs vis-à-vis des SIM 4.1.2.1. Accès aux informations a) Possession de téléphone portable et nombre de contacts téléphoniques

Près de 2/3 de l’échantillon possèdent au moins un téléphone portable mais seulement la moitié a fourni un contact téléphonique. Cela peut être lié au fait que 23% des enquêtés avec téléphone n’ont pas donné leur contact par oubli, méconnaissance ou parce qu’ils ont refusé de le transmettre. Cependant, 7% de ceux sans téléphone ont donné les contacts de leurs proches. Par ailleurs, les enquêteurs n’ont pas pu vérifier les contacts quand le téléphone est avec un autre membre du ménage ou quand la batterie est déchargée alors que la plupart des sites d’enquêtes ne sont pas encore électrifiés. Cependant, il existe des points de recharge de batterie via des panneaux solaires ou des groupes électrogènes dans presque tous ces sites mais c’est payant : 500 Ar par heure. Le fait est aussi que certaines personnes ne rechargent leurs téléphones que lorsqu’ils en ont besoin et/ou qu’ils sont au marché. Or, le téléphone se décharge très rapidement car il recherche constamment du

31 réseau qui est assez instable. Ainsi, l’utilisation du téléphone n’est pas encore systématique et opérationnelle au niveau de la plupart des riziculteurs enquêtés dans la Région Itasy.

b) Zone encadrée, possession et utilisation de téléphone dans la vente

D’après une étude faite à l’Est de Madagascar, le fait de vivre dans des zones d’intervention des projets de développement de la commercialisation agricole, dans ce cas par le PPRR/FIDA, fait partie des facteurs qui accroissent la probabilité de possession et d’utilisation de la téléphonie mobile dans les transactions agricoles (ABEL-RATOVO et al., 2012). Les résultats de la présente étude montrent au contraire que le taux de possession de téléphone le plus élevé (83%) se trouve à Ambatoasana, un site sans aucune intervention de projet de développement ; mais c’est une zone d’intervention des IMF et où le taux de producteur-collecteurs est le plus élevé. Les autres sites, où le téléphone portable est très répandu, Analavory (75%) et Sarobaratra (64%)26, sont des zones à forte présence d’IMF.

c) Utilisation du téléphone pour la vente et insertion dans le marché

A propos de l’utilisation du téléphone dans les transactions commerciales, la présente étude a mesuré le nombre de contacts établis avec des clients pour connaître le prix ou pour proposer une offre. Les sites qui abritent le plus d’utilisateurs de téléphone pour ces contacts sont alors, Sarobaratra, Manazary27 et Ambatoasana. Ambatoasana surtout et Sarobaratra sont 2 sites où la production moyenne est importante et les volumes vendus importants. Ceci semble cohérent avec l’utilisation du téléphone pour la vente, pour les producteurs fortement insérés dans le marché.

d) Accès aux informations de marché et possibilité d’arbitrage

Selon SHEPHERD (1997), les agriculteurs qui ont accès aux informations de marché peuvent planifier leur production en fonction de la demande, organiser leurs récoltes de façon à coïncider avec les époques les plus favorables, choisir les marchés où ils veulent écouler leurs produits, négocier avec les intermédiaires en meilleure connaissance de cause, gagner plus en plaçant les produits de surplus sur des marchés déficitaires et mieux évaluer la viabilité des stockages. Dans la présente étude, cette théorie est surtout valable pour les producteurs-collecteurs qui ont le plus d’accès aux différents types d’informations de marché. En effet, ils produisent et collectent pour suivre la demande qui s’offre à eux ; ils ciblent les périodes et lieux de vente. Certains écoulent leurs produits dans les grands marchés en négociant avec des grands collecteurs, grossistes et

26 Analavory se classe 2ème vis-à-vis de la possession de téléphone (75%). C’est un site d’intervention des projets de développement agricole (BVPI, AGRISUD), des IMF (CECAM, OTIV, PAMF) ainsi que du centre de service agricole ou CSA. Cependant, dans ce site, le taux d’insertion des enquêtés dans les IMF est assez faible (20%). Sarobaratra se classe 3ème (64%) alors qu’il n’y intervient que CECAM. Or, le taux d’affiliation des enquêtés est assez élevé (32%). 27 A Manazary, 46% des enquêtés sont encadrés dont 18% par des organismes d’appui non technique (de production), les IMF y sont présentes, notamment CECAM et le taux d’insertion des enquêtés dans les IMF est un des plus faibles (21%).

32 riziers. D’autres stockent leur récolte (comme la catégorie des vendeurs tardifs) et/ou les produits qu’ils collectent pour vendre à la période de soudure où le riz se fait rare et le prix plus attractif.

e) Apport d’information de marché et niveau d’insertion dans le marché

A ce sujet, deux questions méritent réflexion, voire approfondissement :

- Si les producteurs-collecteurs sont déjà informés, est-ce que les SIM leur apporteraient quelques choses de plus ? - Est-ce que le fait d’apporter de l’information de marché à ceux qui n’en ont pas leur permettrait de mieux valoriser leur récolte et de mieux s’insérer au marché (passer, par exemple, de vente précoce à vente étalée ou tardive) ?

Mais vu la différence de dotation, il peut être déjà supposé que l’apport d’information à elle seule ne suffirait pas à faire passer les producteurs d’un des types à un autre. D’où d’intérêt d’une approche globale des contraintes.

4.1.2.2. Besoins en information de marché a) Intérêt limité des riziculteurs enquêtés d’Itasy pour un SIM

L’intérêt pour un SIM est limité d’après la déclaration des riziculteurs enquêtés dans la Région Itasy. L’intérêt prioritaire ne va pas à de l’information de marché. Toutefois, le fait que la grande majorité se déclare prête à payer pour avoir accès à de l’information de marché, indique tout de même qu’il y a un intérêt manifeste. Cet intérêt est nettement plus marqué pour les producteurs- collecteurs que pour les autres (dont les capacités d’arbitrage sont plus contraintes).

b) Besoins en informations de marché peu prioritaires

En plus, du fait que les enquêtés ont un taux d’accès élevé aux informations sur le marché et que très peu perçoivent les contraintes liées à ces dernières comme majeures, les besoins en informations de marché sont déclarés peu prioritaires. Cela peut aussi être influencé par la considération des prix et périodes de vente habituels comme les seules informations sur le marché. Ainsi, lors de la collecte des données, les différents types d’informations sur le marché ont dû être abordés avant la partie « besoins en informations de marché ». Donc, les réponses concernant la priorisation de ces besoins ont été sollicitées et plus ou moins dirigées en émettant l’hypothèse de la mise en place d’un SIM.

33 c) Transactions fidélisées, intérêt pour les SIM limité

Par ailleurs, dans les cas de transactions fidélisées ou liées, les possibilités d’arbitrage sont réduites, pour les petits producteurs comme pour les consommateurs, et les informations fournies par les SIM perdent de leur intérêt (DAVID-BENZ et al., 2012). Les choix du producteur au moment de la vente sont limités et, en conséquence, ses besoins d’informations sur les conditions du marché le sont aussi (GALTIER & EGG, 2003). Or, plus de 60% de l’échantillon entretiennent des relations fidélisées avec leurs clients spécifiques et/ou habituels. C’est également pourquoi l’intérêt par rapport aux SIM est faiblement exprimé.

d) Prix dans les marchés de destination, information prioritaire

Le besoin prioritaire en informations de marché, pour tous les enquêtés sans distinction, concerne les prix dans les marchés de destination. En effet, les riziculteurs enquêtés ont accès aux informations sur les prix au niveau de leur localité. La localité la plus éloignée, sur laquelle la plupart des enquêtés ont accès aux informations sur le prix, est Analavory, là où ils vont de temps à autres. Si l’on considère les noms des lieux de vente les plus fréquemment cités, en dehors des marchés locaux, les marchés de destination qui intéresseraient l’échantillon sont Imerintsiatosika et Anosibe Antananarivo.

e) Catégorie de riziculteurs et priorisation des besoins

La priorisation des besoins en information de marché diffère d’une catégorie à une autre à partir de la 2ème position. Les producteurs non-collecteurs sont plus intéressés par les « contacts d’acheteurs » et les « exigences de qualité et de conditionnement ». Par contre, les collecteurs mettent en avant leurs besoins en informations sur « les prix dans les zones de production ». Cela confirme que les besoins en informations de marché sont différents selon le type de producteurs et que la nécessité d’ajuster les SIM aux besoins des utilisateurs est justifiée.

f) Raison d’utilisation des information et SIM à mettre en place

La mise en place des SIM devra également considérer les raisons pour lesquelles les utilisateurs ont besoin des informations à diffuser. Cela permettra de cibler les destinataires potentiels, de formuler les messages pertinents à diffuser et de calculer le coût de revient de la diffusion. En effet, si les cibles en ont besoin pour simple information, comme les 49% de l’échantillon, il serait plus pertinent de leur envoyer des informations générales, dont les données sont collectées, traitées et diffusées à moindre coût. En revanche, les informations à diffuser devraient être de plus en plus pointues si les besoins étaient liés à des décisions de production, à des décisions de commercialisation ou à des négociations de prix. Dans ce cas, les informations à diffuser seront plus spécifiques, plus détaillées et plus onéreuses.

34 4.1.2.3. Diffusion d’information sur le marché a) Préférences différentes avant et après le test de diffusion

Dans cette phase de diagnostic des besoins du Projet INFORIZ, où la collecte des données s’est passée durant les mois de novembre et de décembre 2013, l’ordre de préférence des principaux canaux de diffusion exprimée par les riziculteurs est : radio – SMS automatique – appel ou SMS à la demande – bulletins périodiques. Cependant, cet ordre de préférence a déjà beaucoup changé après un test de diffusion d’informations sur les prix du paddy via radio (Radio FI) et SMS automatique28 depuis le deuxième trimestre de 2014.

b) Préférence pour des interactions directes

En effet, d’après les résultats de la collecte de feedback, auprès d’un échantillon de destinataires de SMS, entreprise en juin 2014 par Chiara CHIMIRRI, les riziculteurs-cibles opteraient plus pour des interactions directes avec des techniciens ou d’autres informateurs/formateurs étant donné que la radio est peu écoutée (CHIMIRRI, 2014). Ainsi, les préférences déclarées a priori lors de la présente étude et celles après une première offre d’information sont différentes29. Le manque d’opérationnalité des téléphones mobiles a bien été confirmé lors de la phase de diffusion d’information par SMS, qui rencontre beaucoup de difficultés de cet ordre.

c) Diffusion à ajuster aux jours de marché et aux créneaux horaires des journaux radiophoniques

Par rapport à la fréquence de diffusion souhaitée par la grande partie de l’échantillon (par semaine), les jours de diffusion des informations, via radio ou SMS automatique, peuvent être ajustés aux jours de marché dans les sites ciblés. Dans le cas de la présente étude, ces jours de marché sont : (i) le mardi pour Analavory, (ii) le jeudi pour Antanetibe, (iii) le vendredi pour Anosibe Ifanja et Manazary, et (iv) le vendredi pour Sarobaratra et Ambatoasana.

Si le canal de diffusion sélectionné est la radio, le taux d’écoute le plus élevé se trouve dans la soirée où la durée d’écoute moyenne est de 83 minutes. Donc, si les durées moyennes de diffusion des journaux (30 à 45 minutes), des émissions sur le monde rural (15 à 20 minutes) et des théâtres radiophoniques (30 à 45 minutes) sont soustraites de cette durée moyenne, la plage restante à la diffusion des informations de marché se situe entre 5 à 10 minutes. Etant donné que la Radio FI est la plus écoutée, le créneau horaire à cibler est son journal du soir à 19h.

28 Destinés à 30 techniciens de projet et 70 producteurs d’Analavory, Ambatoasana, Anosibe Ifanja et Sarobaratra Ifanja. Ces 70 producteurs ont été sélectionnés parmi l’échantillon de la présente étude par rapport à la possession de téléphone, la disponibilité de contact téléphonique, à un ratio d’encadrés/non-encadré de 50/50, au degré d’accessibilité par rapport à la route nationale et au grand marché d’Analavory. 29 Mais il faut prendre en compte que c’est l’avis d’une trentaine de producteurs d’Analavory, d’Ambatoasana et d’Anosibe Ifanja.

35 d) Conditions de fiabilité et de régularité des informations à respecter

A propos des conditions d’adoption, la fiabilité et la mise à jour des informations à diffuser sont prioritaires parce que les enquêtés se renseignent de « bouche à oreille » où les rumeurs circulent beaucoup. Ainsi, pour changer, ils veulent savoir de qui viennent les informations, comment, quand et où elles ont été collectées…. Les conditions de régularité, en jours voire en heures de diffusion, s’imposent également parce que des préparations, du moins mentales, sont nécessaires pour être disposé à recevoir des messages. Or, si la diffusion est par radio, par exemple, l’intéressé doit préparer l’alimentation électrique (piles, plaque solaire, essence pour le groupe électrogène…), peut-être régler l’antenne pour bien capter les ondes, etc. En revanche, si la diffusion se fait par téléphone, l’intéressé doit recharger sa batterie, vider les boîtes de réception, aller sur un point culminant pour capter le réseau, réserver la personne du ménage qui sait manipuler le téléphone ou le SMS, etc.

e) Coût supporté par les enquêtés à prendre avec prudence

Pour la considération des résultats sur le coût supporté par les enquêtés, il convient de bien différencier ce que les producteurs déclarent être prêts à payer et ce qu’ils seraient réellement prêts à dépenser si le système était en place. En effet, la question y afférente a été posée au conditionnel : « si un SIM était opérationnel, combien d’Ariary par semaine seriez-vous prêts à dépenser pour avoir accès aux informations de marché ? ». Par ailleurs, au niveau de beaucoup d’enquêtés qui ont eu du mal à réfléchir sur combien ils vont dépenser pour une chose qui n’existe pas encore, la question a été réorientée en termes de nombre de piles achetés par période pour la radio puis ramené par semaine, de coût de recharge de la batterie de téléphone, de volume de crédit téléphonique qu’ils dépensent par semaine pour se renseigner sur les prix, de frais de déplacement liés à la prospection de marché par saison, notamment d’acheteurs, puis ramenés par semaine, …. En plus, durant les mois où ils déclarent vouloir recevoir des informations, il y a des périodes de haute et de basse saison pour leur activité.

4.1.2.4. Niveau de vérification de l’hypothèse 2

Bref, les besoins et attentes vis-à-vis des SIM exprimés par les riziculteurs diffèrent d’une catégorie à une autre. Cela implique que l’Hypothèse 2 « Les besoins et les attentes des riziculteurs vis-à-vis des SIM diffèrent selon les stratégies de commercialisation adoptées par les riziculteurs » est également vérifiée.

36 4.2. Recommandations

4.2.1. Renforcement des capacités d’insertion des riziculteurs dans le marché 4.2.1.1. Promoteurs de projets de développement agricole a) Augmenter la productivité agricole

Les promoteurs de projets de développement agricole devraient toujours miser sur l’augmentation de la productivité afin d’augmenter la production et ainsi les surplus à commercialiser. En effet, la vente en grande quantité est achetée à meilleur prix, donc plus rémunérée. En outre, si la quantité récoltée est élevée, la disponibilité par tête l’est aussi. Donc, soit l’exploitant peut stocker ses produits et vendre de façon tardive ou étalée ; soit il peut mettre sa production en GCV ou en vente et réinvestir dans les activités de collecte. Ce stock pourrait constituer une garantie pour un collecteur-client qui, par rapport au volume, donnerait des avances pour la campagne de collecte.

b) Renforcer les compétences en gestion de l’exploitation

Le renforcement de capacité en gestion simplifiée d’exploitation est également de rigueur : tenue de journal de production, comptabilité simplifiée, notion de fiscalité… Le but est que l’exploitation peut évaluer sa consommation annuelle en paddy30 et ses coûts de production pour pouvoir faire des décisions de production et/ou de vente. La vulgarisation devrait être conjuguée avec la construction et/ou la réhabilitation des infrastructures hydro-agricoles. Mais les communes, districts et régions voisins – surtout ceux en amont des systèmes d’irrigation – devraient faire partie intégrante de tout projet d’infrastructures hydro-agricoles.

c) Plaidoyer pour la réhabilitation des pistes rurales

Les promoteurs de projets, avec les autorités locales et les producteurs leaders, devraient faire du plaidoyer, auprès des autorités compétentes pour la réhabilitation des pistes rurales. En effet, beaucoup plus de collecteurs non-résidents, qui achètent généralement à meilleurs prix que les résidents, seraient intéressés de s’approvisionner dans les sites-cibles, si les accès étaient plus praticables. Les producteurs pourraient également choisir de se déplacer vers les grands marchés parce que le nombre de transporteurs pourrait aussi augmenter et les frais de transport être révisés à la baisse.

4.2.1.2. Responsables d’institutions de microfinance a) Faciliter l’accès au crédit pour pallier les transactions fidélisées

Les responsables d’institutions de microfinance devraient trouver des solutions pérennes pour faciliter l’accès à leur crédit afin de pallier les transactions liées aux collecteurs, qui réduisent les

30 Repas dans le ménage, dépenses – en espèce ou en paddy - liées aux travaux agricoles, évènements et obligations sociaux, scolarité des enfants (salaire des enseignants FRAM en paddy)…

37 pouvoirs de marché des producteurs et donc l’intérêt des SIM. Or, les riziculteurs savent que les prêts des collecteurs sont très coûteux mais facilement accessibles. Ainsi, les IMF devraient trouver des moyens pour faciliter l’accès aux crédits en allégeant les procédures, leurs critères de sélection des membres, la part sociale exigée aux membres, les taux d’intérêt et la valeur de la garantie.

b) Collaboration avec les assureurs agricoles

Pour la garantie, par exemple, elles peuvent développer le système de warrantage31 agricole sur la production en cours et/ou les stocks dans le grenier. Mais cela requiert l’étroite collaboration avec des assureurs agricoles comme l’assurance ARO concernant l’assurance des récoltes sur pied et celle du stock. La sensibilisation des riziculteurs sur les différentes offres de crédits (crédit social, crédit de campagne agricole et/ou de collecte, crédit commercial, GCV) est aussi nécessaire. Quant aux GCV, pour être attractif, le quantum devrait un peu suivre les cours du paddy. Enfin, les techniciens des IMF devraient aussi participer au renforcement de capacité en gestion simplifiée d’exploitation des membres.

4.2.2. Renforcement des capacités de l’OdR et développement des SIM à Madagascar 4.2.2.1. Personnes responsables de la diffusion des informations

Pour être pertinents, les messages devraient contenir des informations à jour sur les prix du riz dans les marchés de consommation – au moins les chefs-lieux de districts, les marchés d’Imerintsiatosika et d’Anosibe Antananarivo – traduites pour être très facilement compréhensibles et utilisables.

a) Diffusion par radio

 Les émissions sont à diffuser via la Radio FI, au moins une fois par semaine32 et dans la soirée, 5 à 10 minutes avant ou après la diffusion du journal ;  Les messages présentent, le plus simplement possible, qui fournit les informations ainsi que comment, quand et où est-ce que les données ont été collectées ;  Des petits spots audio de sensibilisation à l’écoute des émissions (message, jour et heure de diffusion et éventuellement de rediffusion, …) doivent être aussi diffusés de manière régulière et systématique ;  La condition de régularité est aussi de rigueur : faire des annonces en cas d’absence de diffusion liés à d’éventuels problèmes de collecte et/ou de traitement de données, problèmes d’ordre technique comme les pannes techniques des matériels et les délestages.

31 Action de donner ou de recevoir du warrant. « Le warrant est un récépissé délivré aux commerçants, lorsqu’ils déposent des marchandises dans un entrepôt, et qui constate la valeur de ces marchandises, pour but de garantie financière sur ce bien. » (Définition issue du dictionnaire wiktionary sur http://wiktionary.org) 32 Soit le jour de la diffusion du théâtre radiophonique hebdomadaire, soit la veille du jour du grand marché d’Analavory ou le lundi

38 b) Diffusion par SMS automatique

 Il est nécessaire d’identifier les personnes intéressées par ce mode de diffusion ;  Il faudrait cibler celles qui sont familières avec les SMS ;  Il faudrait discuter avec elles des conditions sur l’opérationnalité de leur téléphone.

4.2.2.2. Personnes responsables du développement des SIM a) Former les utilisateurs sur la lecture et l’utilisation des informations

Les techniciens responsables de la diffusion des informations via SMS automatique doivent composer des informations dans un maximum de 160 caractères. Pour ce faire, ils vont utiliser des codes pour chaque information. Ainsi, des séances d’information et de formation sur le décodage ainsi que sur la lecture de cette syntaxe de SMS sont à prévoir au niveau des destinataires. A ces moments-là, sont également nécessaires des formations sur comment et dans quel but utiliser de façon pragmatique les informations reçues via radio et/ou SMS : prise de notes, représentation graphique, intérêt de connaître l’évolution des prix….

b) Entreprendre des formations en cascade jusqu’aux producteurs leaders

La manière la plus sûre de passer les messages est d’entreprendre des formations en cascade : techniciens formateurs, techniciens de proximité (agent vulgarisateur de base ou techniciens des IMF), producteurs leaders et autorités locales, producteurs-cibles. Mais les producteurs leaders devront être sélectionnés parmi ceux qui partagent les informations qu’ils reçoivent et qui sont disposés à former et à encadrer leurs pairs. En outre, durant ces séances de formation, les producteurs peuvent être sensibilisés à former des groupes de lecture régulière des SMS pour mettre à niveau ceux qui manquent de capacité. Enfin, les producteurs peuvent être sensibilisés et formés à l’accès et à l’utilisation de BAZARMADA, un SIM à système de diffusion par SMS à la demande, promu par le PPRR/FIDA.

c) Toujours accompagner les SIM par des dispositifs d'apprentissage

Accompagner les SIM par des dispositifs d'apprentissage vise également à donner aux producteurs une compréhension plus globale du fonctionnement du marché, et d'en apprécier l'efficacité. Les producteurs auront besoin d’être formés sur la maîtrise des éléments de négociation de prix comme les coûts de revient et les seuils de rentabilité, sur les techniques de conditionnement et de stockage du paddy, sur les techniques de négociation et de développement de marché, sur les normes de qualité requises par les différents acteurs en aval de la filière riz, etc.

39 4.2.2.3. Responsables de la gestion de qualité des informations a) Suivre et contrôler systématiquement les informations à diffuser

La première condition d’adoption d’un SIM émise par les producteurs concerne la fiabilité des informations diffusées. Cela implique la nécessité d’un système de suivi et de contrôle systématique de la qualité des informations collectées, traitées et diffusées. Au niveau de la collecte des données, sont requis la mobilisation de personnel compétent et bien formé, le recoupement des données envoyées, les visites inopinées, la mise en place d’un réseau centralisé, etc.

b) Sélectionner et former une équipe très compétente

Au niveau du traitement et de l’analyse des données, la revue et relecture d’autres membres de l’équipe sont indispensables pour éviter la mauvaise interprétation, par exemple. Au niveau de la diffusion, il est primordial que les personnes en charge de la conception des émissions ou des syntaxes de SMS soient bien formées à la transcription, en des termes exacts et faciles à comprendre, des informations traitées. Il faut aussi bien sélectionner et former les techniciens radio qui peuvent animer les émissions de façon à faciliter la réception des messages par les destinataires.

c) Développer un système de collecte régulier de feedback d’utilisateurs

Par ailleurs, une difficulté récurrente pour les SIM concerne le manque de retour sur l’utilisation qui est faite des informations diffusées. Les SIM ont surtout besoin d’un feedback régulier sur l’utilisation de l’information qu’ils diffusent (GALTIER, et al., 2012). Sont alors requis la mise en place d’un système de feedback systématique et/ou régulier d’utilisateurs, d’informateurs relais et/ou de personnes ressources, l’analyse de la tendance et de l’évolution des demandes pour les systèmes de diffusion à la demande, des formations et recyclages régulières des utilisateurs.

4.2.2.4. Pour un 4P effectif dans le développement des SIM a) Mobiliser tous les acteurs de la filière considérée

Les SIM visent à la fois à améliorer la commercialisation des produits agricoles et à renforcer la pertinence des politiques agricoles, alimentaires et commerciales par une meilleure prise en compte de la situation et de la dynamique des marchés (DAVID-BENZ, et al., 2012). Cela implique que les SIM touchent tous les acteurs de la filière : acteurs directs de filière, opérateurs radiophoniques et téléphoniques, projets de développement et IMF, secteur public. Ainsi, le développement du partenariat public – privé – producteur ou 4P est indispensable.

b) Assurer la fonction régulateur et facilitateur de l’Etat

L’Etat doit assurer sa fonction de régulateur et de facilitateur. Il doit toujours veiller à la régulation des prix du marché, jouer le rôle de garant et de médiateur avec les bailleurs de fonds et les

40 investisseurs, faciliter l’accessibilité des zones en réhabilitant les pistes rurales ou en les électrifiant, faciliter l’accès de la population aux crédits productifs et commerciaux en continuant à subventionner les taux d’intérêt, par exemple. Les techniciens de projet et d’IMF doivent renforcer les capacités des riziculteurs, non seulement sur les techniques de production, mais aussi sur les techniques liées à la gestion, à la vente, aux opérations de crédits et à l’utilisation des SIM. Les radios et les opérateurs téléphoniques doivent miser sur l’amélioration et/ou l’extension de leur zone de couverture. Tandis que les utilisateurs doivent penser à payer, même à titre symbolique, l’accès aux SIM.

41 CONCLUSION

Pour conclure, rappelons que la présente étude a été initiée pour déterminer dans quelles mesures les SIM peuvent s’adapter aux stratégies de vente et aux besoins en informations de marché des riziculteurs. L’étude a pu différencier 4 catégories de riziculteurs selon les stratégies de vente qu’ils adoptent : vendeurs précoces, vendeurs tardifs, vendeurs de façon étalée et producteurs-collecteurs. Les producteurs-collecteurs sont les mieux dotés, en termes de capitaux et de pratiques de commercialisation, et les vendeurs précoces les moins favorisés. Par ailleurs, plus le riziculteur a accès à des capitaux et à de meilleures pratiques de commercialisation, plus sa capacité d’insertion dans le marché est élevée. Ainsi, le premier objectif spécifique est atteint et l’Hypothèse 1 vérifiée.

La seconde partie des résultats révèle que les riziculteurs enquêtés ont surtout accès à des informations sur les prix et les périodes de vente au niveau de leur localité. Globalement, les besoins en information concernent plus la production que l’information de marché. Cependant, ces riziculteurs sont intéressés à recevoir des informations de marché auxquelles ils ont peu d’accès : prix de vente dans les marchés de destination, contact des acheteurs, préférence des consommateurs. D’après les enquêtés, les informations diffusées par les SIM doivent avant tout concerner le riz et être « fiables et à jour » ; le mode de diffusion préféré est la radio et la fréquence de diffusion hebdomadaire. Les producteurs à vente étalée préfèrent les SMS automatiques et les producteurs- collecteurs les SMS à la demande. Les riziculteurs seront prêts à payer, pour avoir accès aux SIM, au minimum 5 200 Ariary par an (100 Ariary par semaine) sur une durée de 8 mois. Or, l’expression de ces besoins et attentes vis-à-vis des SIM varie en fonction des catégories de riziculteurs. Donc, le second objectif spécifique est également atteint et l’Hypothèse 2 est vérifiée.

Un SIM est pertinent s’il est adapté au contexte et aux besoins de son public-cible. Ainsi, un SIM est pertinent au niveau des riziculteurs enquêtés dans la Région Itasy si la capacité de commercialisation de ces derniers est renforcée et si les formes de diffusion d’information sur le marché sont ajustées aux besoins et attentes qu’ils ont exprimés. Pour ce faire, chacun des acteurs a son rôle à jouer pour le développement des SIM à Madagascar et de l’OdR en particulier.

La présente étude ouvre la voie à d’autres études : est-ce que le fait d’apporter régulièrement de l’information de marché à ceux qui y ont peu accès leur permettrait de mieux valoriser leur récolte et de mieux s’insérer dans le marché. La méthodologie développée offre des opportunités d’application à une analyse sur l’arbitrage spatial à travers l’étude des lieux de vente et à des secteurs autres que le riz. Enfin, les résultats peuvent servir de références et d’éléments d’orientation, pour les experts et les opérateurs œuvrant pour le développement des SIM, afin de pouvoir les adapter aux besoins de la population cible.

42 RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES

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ANNEXES

ANNEXE 1. DOCUMENT RELATIF AU PROJET INFORIZ DE PARRUR ...... - 1 -

ANNEXE 2. CARACTERISTIQUES DES SITES D’ENQUETES ...... - 11 -

ANNEXE 3. LISTE DES PERSONNES RESSOURCES INTERVIEWEES ...... - 12 -

ANNEXE 4. QUESTIONNAIRES SUR LES PRODUCTEURS – PROJET INFORIZ - 2013 ...... - 15 -

ANNEXE 5. EVOLUTION DES PRIX DU PADDY DANS LES DISTRICTS DE MIARINARIVO ET SOAVINANDRIANA EN 2013 ...... - 30 -

ANNEXE 6. VARIABLES DE CAPITAUX CONSIDEREES ...... - 31 -

ANNEXE 7. VARIABLES DE PRATIQUES DE COMMERCIALISATION CONSIDEREES ...... - 36 -

ANNEXE 8. VARIABLES EXPLICATIVES ET EFFETS ESCOMPTES, LECTURES ET INTERPRETATIONS DES RESULTATS ...... - 38 -

ANNEXE 9. VARIABLES D’ACCES AUX INFORMATIONS CONSIDEREES ...... - 42 -

ANNEXE 10. RESULTATS PAR SITE POUR LA CATEGORISATION ...... - 44 -

ANNEXE 11. CARACTERISATION DE CHAQUE CATEGORIE DE PRODUCTEURS ...... - 45 -

ANNEXE 12. MODELISATION DES STRATEGIES DE VENTE DU RIZ ...... - 59 -

ANNEXE 13. ACCES DES RIZICULTEURS AUX INFORMATIONS ...... - 64 -

ANNEXE 14. BESOINS EN INFORMATIONS EXPRIMES PAR LES RIZICULTEURS ...... - 69 -

ANNEXE 15. ATTENTES DES RIZICULTEURS VIS-A-VIS DES SYSTEMES D’INFORMATION DE MARCHE ...... - 75 -

- 1 -

ANNEXE 1. DOCUMENT RELATIF AU PROJET INFORIZ DE PARRUR

Titre du projet :

Accès à l’information des producteurs et des acteurs de la commercialisation pour améliorer le fonctionnement du marché du Riz et réduire son instabilité (INFORIZ)

Institutions participantes :

CIRAD, OdR/PADR, ESSA, FOFIFA, Tranoben’ny Tantsaha, OSDR(M)/Fondation Aga Khan, Orange et PROSPERER/FIDA

Résumé :

Ce projet s’inscrit dans le domaine 2 de l’appel à proposition (Promotion de l‘innovation technologique dans le secteur rural / Technologies agroalimentaires et agricoles : leur développement en zones rurales) et l’axe stratégique 1 (Recherche-action qui favorise le lien public-privé / Mise au point de technologies nouvelles pour optimiser la R&I).

L’objectif général est d’améliorer le niveau d’information sur le marché du riz des producteurs et des acteurs de la commercialisation, afin d’améliorer le fonctionnement de ce marché (stratégique pour les producteurs comme pour les consommateurs malgaches) et de réduire son instabilité. Ceci passe par une amélioration du dispositif de diffusion de l’Observatoire du Riz (OdR), qui assure un suivi hebdomadaire de ce marché depuis fin 2005, afin de mobiliser différents media de diffusion, adaptés aux utilisateurs ciblés et au contexte local (affichage, radio, SMS). Le projet se base sur le dispositif OdR existant de collecte, gestion, analyse de données sur les marchés agricoles, en mobilisant des « relais » de terrain directement impliqués dans l’appui aux producteurs et aux micro-entreprises rurales qui assureront la sensibilisation et la formation des utilisateurs : le programme OSDR(M) / Fondation Aga Khan, dans la région Sofia et le projet PROSPERER / FIDA dans la région Itasy. Une démarche participative et itérative d’identification des besoins des utilisateurs et d’ajustement du dispositif de diffusion sera adoptée. L’opérateur téléphonique Orange apportera sa contribution par son savoir-faire dans le domaine de la conception de plateformes de téléphonie mobile et par des conditions préférentielles pour la diffusion de données par SMS. Les enquêtes et le suivi du public cible permettra d’analyser l’ensemble des contraintes d’accès aux marchés, les conditions d’utilisation de l’information diffusée et son incidence. Les connaissances génériques produites par l’équipe de chercheurs et d’enseignants-chercheurs (CIRAD, ESSA, FOFIFA), constitueront un apport scientifique et méthodologique pour la communauté des Systèmes d’Information de Marché (SIM), à Madagascar et plus largement dans les pays en développement, sur la mobilisation des technologies de l’information pour améliorer de l’accès au marché par les petits producteurs.

Mots clés : système d‘information, technologies de l’information, marchés agricoles, prix, instabilité, riz

- 2 -

Coordinateurs du projet : Hélène DAVID-BENZ, CIRAD, chercheur, [email protected], 032 07 235 29 (coordination scientifique)

Bezaka RIVOLALA, OdR, responsable de projet, [email protected], 034 05 900 51 (coordination technique)

Institution porteuse :

CIRAD (Centre de coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement)

Ampandrianomby, BP 853, Antananarivo

Tel : (261) 20 22 406 23 ; Fax : (261) 20 22 408 21

1. Etat de l’art et originalité du projet

Les systèmes d’information de marché (SIM) agricoles sont des dispositifs visant à collecter, traiter et diffuser de l’information sur la situation et la dynamique des marchés agricoles. Dans les pays en développement, ils se multiplient dans les années 80, mis en place dans le cadre des programmes d’accompagnement de la libéralisation des marchés agricoles et du retrait des offices publiques de la commercialisation. Leur objectif est double : (1) améliorer la circulation de l’information au sein des acteurs du marché, afin d’optimiser leurs arbitrages dans le temps et dans l’espace et de favoriser une distribution équitable de la valeur entre les différents acteurs ; (2) fournir aux décideurs publics des informations permettant d’orienter l’élaboration des politiques et d’apprécier l’impact de leur mise en œuvre, notamment dans le domaine de la sécurité alimentaire (Shepperd, 1997 ; Galtier et Egg, 1998).

Mais rapidement, leur efficacité en matière de fourniture de services aux acteurs de la commercialisation est apparue mitigée (Shepherd 1997 ; Galtier et Egg, 1998 ; Robbins, 2000 ; Tollens, 2002). Les défaillances identifiées relèvent de faiblesses techniques (fiabilité insuffisante des données, retards de transmission, qualité des produits non prise en compte…), de faiblesses institutionnelles (lourdeurs et manque de réactivité liés au rattachement du dispositif à des administrations publiques), mais également de problèmes plus fondamentaux liés à l’insuffisante prise à compte du fonctionnement réel des marchés (circulation de l’information entre les acteurs et formes de coordination). A partir de la fin des années 90, la rapide pénétration de la téléphonie mobile dans les pays en développement, le renforcement des politiques d’intégration régionale, la montée en puissance des organisations paysannes et leur sensibilité aux enjeux d’une meilleure maîtrise de la commercialisation, ont suscité un regain d’intérêt pour les SIM. De nouveaux systèmes apparaissent, les SIM plus anciens évoluent, des innovations apparaissent, sur le plan technique comme organisationnel : une nouvelle génération de SIM émerge (David-Benz et al, 2012).

Les innovations développées ont apporté de réelles améliorations d’un point de vue technique, conformément au souci de mieux répondre aux besoins des acteurs du marché. Toutefois, le recours à la téléphonie mobile augmente les contraintes d’accessibilité pour les plus défavorisés (couverture incomplète des réseaux, contrainte de maîtrise de l’outil, coût). Ainsi, les SIM qui se basent uniquement sur ce mode de

- 3 - diffusion présentent le risque de renforcer les inégalités, plutôt que d’améliorer l’accès au marché des plus démunis (Galtier et al, 2012). La diffusion par radio permet de toucher un public plus large, mais son succès est fortement lié à l’implication des communautés locales dans la définition du contenu des programmes (Sulaiman et al, 2011). Par ailleurs, Gakuru et al. (2009) mettent en avant que les producteurs agricoles ne peuvent être considérés comme de simples consommateurs d’information ; des communautés d’apprentissage sont nécessaires, tant pour définir les besoins en information spécifiques aux zones considérées que pour favoriser un apprentissage sur la base du dialogue et de l’échange. Plus les medias de communication sont performants, plus les besoins d’accompagnement des utilisateurs dans la compréhension des informations et de l’usage qu’ils peuvent en faire est nécessaire ; cette dimension est pour l’instant insuffisamment prise en compte par les SIM (David-Benz et al, 2012).

Plusieurs travaux les plus récents sur les SIM au niveau international se sont penchés sur la mesure de l’impact des SIM sur les acteurs du marché, notamment sur les producteurs. Plusieurs auteurs mettent en évidence un impact significatif sur les prix perçus par les producteurs et sur les volumes vendus (Subervie et Galtier, 2012 ; Kizoto et al. 2012 ; Goyal, 2010 ; Svensson et Yanagizawa, 2009) ; dans d’autres cas, l’impact est beaucoup moins perceptible (Fafchamps et Minten, 2012). Mais l’analyse de l’utilisation des SIM souffre encore de lacunes importantes : d’une part les conditions d’adoption sont encore peu explorées ; d’autre part, l’appréciation des utilisateurs est encore très peu utilisée pour orienter et ajuster les informations diffusées. L’originalité de la présente proposition est de s’attacher à mieux comprendre les besoins en information des utilisateurs et les conditions d’adoption du système, à caractériser les types d’acteurs enclins à utiliser ce système (et ceux qui ne l’utilisent pas), à mieux cerner les raisons de l’adoption ou de la non adoption. Une approche itérative d’identification des besoins et d’ajustement du dispositif de diffusion sera privilégiée, afin d’identifier les modes de diffusion les plus adaptées à ces différentes catégories d’acteurs et au contexte local.

Les membres de l’équipe disposent d’une expérience de plus de 10 ans sur des travaux portant sur les systèmes d’information de marchés, les filières agricoles et plus particulièrement la filière riz (pour plus de détails, voir les paragraphes Ressources humaines et Bibliographie ci-après).

2. Justification, enjeux et problématique scientifique

Justification et enjeux

Le riz constitue à Madagascar la base de l’alimentation dans la plupart des régions ; il constitue 48 % de la consommation totale en calories. En milieu rural, 85% des exploitations agricoles produisent du riz, mais la production est avant tout destinée à l’autoconsommation. L’accès au marché reste fortement contraint par des questions d’enclavement et de faible efficacité des réseaux de commercialisation. Les travaux réalisés à partir des enquêtes ILO (Cornell Univ., FOFIFA, enquête 2000-2001) ont montré que si le marché du riz est relativement bien intégré à des échelles locales33, le degré d’intégration est bien moindre au niveau régional34

33 Au sein d’un même fivondronana 34 Entre fivondronana

- 4 - et devient très faible au niveau national35 (Moser, Barret et Minten, 2009). L’insécurité, les coûts de transport et le manque d’information sont mis en évidence par les auteurs comme étant des contraintes fortes à l’intégration des marchés. Une décennie plus tard, l’enjeu de l’amélioration de l’intégration des marchés demeure crucial en termes de sécurité alimentaire : certaines zones excédentaires sont insuffisamment valorisées du fait de leur trop faible connexion au marché ; certains bassins excédentaires avoisinent des zones déficitaires chroniques, présentent des niveaux très élevés d’instabilité des prix, attestant d’un net dysfonctionnement de la commercialisation (Andriambelona, 2012). Cette instabilité est préjudiciable tant aux producteurs (qu’ils soient vendeurs nets ou acheteurs nets) qu’aux consommateurs.

Depuis fin 2005, l’OdR (Observatoire du Riz) assure un suivi hebdomadaire des prix du riz (ainsi que des principaux produits vivriers et des Produits de Première Nécessité ou PPN) depuis 2009. Au sein du PADR (Plan d’Action pour le Développement Rural), il vise d’une part à fournir une information régulière sur le marché aux acteurs des filières, d’autre part à apporter aux décideurs politiques des éléments d’aide à la décision et de suivi des politiques relatives à la filière riz. Un bulletin sur les prix est diffusé chaque semaine par courrier électronique (InfoHebdo) ; un bulletin d’analyse plus approfondi sur le marché national et le marché international (Horizon) est élaboré tous les deux mois et diffusé par le même canal. L’OdR produit également des notes de conjoncture ponctuelles destinées aux décideurs, à leur demande ou lorsque la conjoncture est particulièrement délicate. De par ces formes de diffusion, l’OdR touche jusqu’à présent essentiellement un public institutionnel (administrations, bailleurs de fonds, projets, recherche et enseignement supérieur…) et très peu les acteurs directs de la filière, alors que le déficit en information est identifié comme l’un des facteurs qui limite la fluidité des échanges et l’accès au marché pour les producteurs. L’enjeu est ainsi de développer des outils de diffusion adaptés à des utilisateurs de faible niveau de formation, à faibles revenus, de les accompagner par des dispositifs d’apprentissage permettant d’avoir une compréhension plus globale du fonctionnement du marché, et d’en apprécier l’efficacité.

Cette enjeu ne concernant pas uniquement l’OdR, partenaire central de mise en œuvre du présent projet, mais également les autres SIM existants à Madagascar, avec qui l’OdR entretien d’ors et déjà des relations et qui seront associés à la réflexion suscitée par ce projet (cf. ateliers prévus en partie 4). Il s’agit (1) de BazardMada, développé par le PPRR/FIDA et premier SIM à Madagascar à avoir intégré le téléphone mobile comme outil de diffusion ; (2) le SIEL, centré spécifiquement sur les légumes et associant l’information à de l’appui-conseil plus général apporté par FERT aux producteurs ; (2) le système d’information InfoComm de Tranoben’ny Tantsaha en cours d’élaboration, qui cible les CSA et des agents du MinAgri.

Problématique scientifique

Le principe des SIM se fonde sur la base de la théorie néoclassique : la « transparence des marchés », qui figure parmi les cinq conditions de la « concurrence pure et parfaite », doit permettre aux prix de s’établir à un niveau permettant d’assurer une allocation optimale des ressources. Les prix sont dans ce cadre

35 En référence au marché de Tana

- 5 - considérés comme les principaux indicateurs qui guident les décisions individuelles et incitent les producteurs à ajuster leur production à la demande. Diffuser de l’information sur les prix permet donc d’intensifier la concurrence et d’améliorer les arbitrages (les choix) des acteurs du marché, dans le temps comme dans l’espace (Shepherd, 1997). De plus, le pouvoir de marché des petits producteurs est entravé par un déficit d’information par rapport aux collecteurs et autres commerçants. Réduire ces asymétries d’information doit permettre de renforcer les capacités de négociation des producteurs et de favoriser une répartition plus équitable des marges. Le cadre d’analyse de l’économie institutionnelle et de l’économie des organisations a toutefois permis de mettre en avant le fait que le prix n’est pas le seul déterminant des décisions ; les marchés de produits agricoles sont caractérisés par un fort niveau d’incertitude, qui conduisent à adopter différentes formes d’arrangements institutionnels, qui vont fortement influer sur les conditions de transactions (Williamson, 1985). Une information imparfaite constitue un paramètre de l’incertitude, mais bien d’autres paramètres rentrent en jeu dans les décisions de mise en marché et dans les types de relations des producteurs avec les acheteurs, notamment l’enclavement, l’accès au crédit, l’accès aux facteurs de production, les moyens de stockage (Arias et al., 2013).

3. Objectifs et hypothèses

Objectifs scientifiques

 mieux comprendre la place de l’information dans les contraintes d’accès au marché pour les petits producteurs, dans des contextes de productions vivrières destinées en premier lieu à l’autoconsommation

 analyser le rôle des asymétries d’information au sein d’un ensemble de facteurs concourants à l’instabilité des marchés intérieurs domestiques des produits de base

Objectif de développement

Améliorer les méthodes de diffusion des informations des marchés destinées aux producteurs et aux acteurs locaux de la commercialisation, en s’appuyant sur la complémentarité entre différentes formes de communication, afin de favoriser l’accès au marché pour les petits producteurs et l’efficacité du marché du riz.

Hypothèses

 Le déficit d’information sur les marchés place les producteurs en position d’asymétrie de pouvoir de négociation vis-à-vis des acheteurs

 Un apport externe d’information contribue à réduire ces asymétries mais, à lui seul, est insuffisant pour permettre d’améliorer les arbitrages spatiaux et temporels, en présence d’autres entraves majeures à la commercialisation

 Une information ponctuelle sur les prix est insuffisante ; l’efficacité d’un SIM sera renforcée par un apport de connaissances plus générales et conjoncturelles sur le marché

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 L’efficacité d’un SIM peut être renforcée par l’implication directe des utilisateurs à la définition de leurs besoins en information

Inscription dans une programmation scientifique plus large

Cette proposition s’inscrit dans des travaux en cours, qui se poursuivront au-delà du présent projet dans le cadre de recherches autour des dispositifs d’information économique sur le secteur agricole. Améliorer la circulation de l’information sur les marchés est la fonction centrale de l’OdR, et parvenir de façon opérationnelle à atteindre des acteurs de la commercialisation (producteurs compris) constitue l’une des améliorations majeures que l’OdR s’est fixé. Parallèlement, pour l’Unité Mixte de Recherche Moisa36 (CIRAD), l’accès aux marchés pour les petits producteurs ruraux est une des thématiques prioritaire. L’OdR et l’UMR Moisa collaborent sur ces questions depuis 2010, au travers d’une convention de partenariat entre le PADR et le CIRAD. Le CIRAD est également engagé de longue date avec le FOFIFA et l’ESSA, dans différents domaines de recherche et d’enseignement supérieur touchant au développement agricole. Par ailleurs, Madagascar est l’un des pays pilotes du démarrage de l’initiative OAM (Observatoire des Agricultures du Monde), impulsée par la FAO, le CIRAD et le FIDA. Dans ce cadre, un partenariat de long durée autour d’un observatoire visant à mieux comprendre les évolutions du monde rurale, en articulant le suivi des exploitations agricoles, des marchés et des territoires, est en cours de montage, impliquant le CIRAD, le FOFIFA, le ROR, l’OdR, l’ESSA.

4. Outils et méthodes

Le projet permettra de contribuer à la mise en place participative, dans deux zones test, d’un dispositif de diffusion multi-supports d’information sur les marchés, destiné aux acteurs de la filière riz, et d’évaluer les conditions d’utilisation de l’information diffusée et les changements de comportement induits.

Démarche scientifique et présentation des activités prévues

L’opération portera sur deux sites test, présentant des excédents de production importants, mais contrastés en matière de contraintes de commercialisation et d’instabilité des prix (annexe 1 : éléments de caractérisation des sites). Au-delà des caractéristiques locales du marché, le choix des sites a été guidé par la présence de partenaires du développement travaillant auprès des producteurs et/ou des organisations paysannes sur des aspects relatifs à la commercialisation des produits agricoles. Deux sites ont été retenus (et seront confirmés en début de projet, en accord avec l’ensemble des partenaires impliqués) :

a) La Région Sofia (districts de Bealalana, Befandriana, Itasy), qui compte parmi les principaux bassins de production rizicole, avec une forte dynamique de croissance au cours des dernières années. Contraints par leur enclavement, ces districts sont caractérisés par une très forte instabilité des prix, qui témoigne d’un dysfonctionnement de la commercialisation. Le programme OSRD(M)37 de la Fondation Aga Khan intervient dans la zone depuis 2005 dans le domaine de l’intensification de la

36 Moisa : Marchés, Organisations, Institutions et Stratégies d’Acteurs. 37 ORSD(M) : Organisation de Soutien pour le Développement Rural à Madagascar.

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production (SRI38), ainsi que, depuis 2010, sur l’appui à l’organisation des producteurs et à leur accès au marché.

b) La Région Itasy, fortement excédentaire en riz est à l’inverse privilégiée par un accès rapide au marché de la capitale. Le FIDA intervient dans la zone au travers le projet PROSPERER, dans la formation et l’aide à l’organisation des micro-entreprises rurales (y compris agricoles)

La situation contrastée en termes d’accès aux marchés de ces deux zones excédentaires permettra de comparer les enjeux de l’information dans deux contextes différents.

Le projet se déroulera autour de sept activités principales :

i. Définir les besoins en information des acteurs (producteurs, collecteurs, grossistes, agents de développement) dans les sites test, en fonction de leurs pratiques de commercialisation : leurs sources d’information, les canaux de communication utilisés, leurs modalités de décision (achat, vente, stockage, lieu de collecte ou vente), les volumes et périodes de transactions, les types de relations amont/aval, leurs contraintes à la commercialisation autres que l’information (transport, financement, stockage…)…

Enquêtes initiales auprès d’un échantillon d’acteurs (dans chaque zone39 : 200 à 300 producteurs ; 10 à 20 OP ; 15-20 collecteurs/grossistes ; agents techniques de projets ; pré-enquêtes puis enquêtes plus approfondies). Identification des acteurs de la commercialisation sur la base de l’enquête de caractérisation de Yutaka et al. (2013).

 4 stages de Master 2 Agro-management de l’ESSA (octobre à mars ; 2 par zone) + missions d’appui au démarrage et aux étapes clé et encadrement des enseignants/chercheurs pour l’analyse.

ii. Elaborer des programmes de diffusion d’information sur les marchés, à partir des données OdR et des bulletins hebdomadaires et bimensuels produits (Infohebdo et Horizon), en tenant compte des besoins identifiés lors de la pré-enquête et sur la base d’expériences antérieures ; en utilisant les différents modes de communication disponibles (radio, affichage, SMS).

a) Emissions hebdomadaires diffusées sur les radios nationales/locales : prix dans les districts environnants et les principaux marchés urbains de destination, tendance au niveau local et national, mini-débats, offres / demandes de vendeurs/acheteurs

b) Version abrégée du bulletin Infohebdo, en malgache, pour affichage

c) Diffusion par SMS : envoi d’une sélection de marchés dans un premier temps, puis par requêtes des utilisateurs

L’ensemble des outils de diffusion seront mis en place dès le démarrage du projet, après une pré-enquête auprès des utilisateurs ciblés. L’enquête approfondie de caractérisation des besoins permettra de les affiner,

38 SRI : Système de Riziculture Intensive. 39 La taille des échantillons mentionnée ici est un ordre de grandeur approximatif.

- 8 - puis des entretiens individuels et des groupes de discussion d’utilisateurs permettront de suivre l’appréciation et l’usage des différents outils et d’en ajuster le contenu et les modalités d’accès (cf. activité 4).

 Un stagiaire en communication ISCAM (ou consultant en communication) + appui de la chargée de communication de l’OdR.

iii. Sensibiliser les utilisateurs aux outils mis en place et les accompagner dans l’apprentissage de l’utilisation de l’information diffusée

La méconnaissance des systèmes d’information et/ou de leur utilisation, la compréhension incomplète de l’information et de la façon dont elle peut être exploitée, constituent des entraves majeures à l’utilisation des SIM de 2e génération, basés sur la téléphonie mobile. Un travail de vulgarisation des outils, d’apprentissage de l’usage l’information disponible dans les décisions de commercialisation, de compréhension des mécanismes de base de fonctionnement du marché sera mené par le relai des opérateurs de développement (OSDR(M)/Fondation Aga Khan et FIDA/PROSPERER) intervenant dans les zones ciblées et travaillant en appui aux producteurs et aux OP.

 Conception des supports de vulgarisation par les stagiaires et partenariat avec les opérateurs locaux de développement pour leur mise en œuvre

iv. Evaluer la pertinence des outils de diffusion, leurs limites, leur utilisation, les modifications de pratiques induites

Compte tenu de la durée du projet, une évaluation d’impact senso strictu n’est pas pertinente (cela impliquerait d’établir une situation initiale puis une situation après au moins une ou deux campagnes de mise en place du dispositif de diffusion). L’objet est ici plutôt de disposer de feed-back périodiques de la part du public cible, qui puissent être utilisés pour ajuster le dispositif, ainsi que d’avoir un regard réflexif sur la démarche adoptée. Des entretiens périodiques individuels (auprès d’un sous échantillon de l’enquête initiale), ainsi que des groupes de discussion entre utilisateurs (ciblant notamment les collectifs – OP), permettront de suivre l’appréciation et l’usage des différents outils et d’en ajuster le contenu et les modalités d’accès.

v. Améliorer la base de données de l’OdR afin de faciliter l’extraction et l’analyse de données et d’alimenter une plateforme d’envoi de SMS

La base de données actuellement sous Excel est devenue lourde à manipuler (plus de 8 années de relevés hebdomadaires pour une dizaine de produits) et ne permet pas d’effectuer rapidement les extractions nécessaires à l’analyse. Un nouveau système sera conçu afin de permettre une saisie aisée, des procédures automatiques de vérification des incohérences, des possibilités d’extraction avec interfaces sur Excel pour l’analyse. Avec la contribution de l’expertise d’Orange Madagascar, cette base de données sera associée à une plateforme de diffusion par SMS. Ce système doit privilégier la simplicité et la robustesse, tout en offrant la possibilité d’un enrichissement progressif du contenu et des formes d’extraction et de diffusion.

 Un prestataire informatique spécialisé en conception de BDD et de plateforme SMS

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vi. Capitaliser les expériences antérieures et en cours des SIM de Madagascar (OdR, SIEL/FERT, BazarMada, SIM/CITE, InfoComm Tranoben’ny Tantsaha), sur une base bibliographique, ainsi que d’entretiens auprès des administrateurs des SIM et d’utilisateurs (potentiel et effectifs).

 Un stagiaire Agroparitech en césure + appui des enseignants/chercheurs

vii. Animer la réflexion nationale sur les SIM et partager les résultats du projet :

a) Deux ateliers d’échanges d’expériences et de débats entre les différents SIM existants ou en cours de développement à Madagascar (SIEL / FERT, BazarMada/ Chambre de Commerce/FIDA, InfoComm de Tranoben’ny Tantsaha, OdR) et les utilisateurs (responsables d’organisations professionnelles faitières)

b) Un atelier final de présentation débat des résultats, mobilisant un publique plus large

 Ensemble de l’équipe

Résultats et produits attendus

- Productions scientifiques académiques : 2 articles dans des revues à comité de lecture. Thèmes pressentis : « Asymétries d’information et formes de coordination pour gérer les risques de marché ; cas de la filière riz à Madagascar » ; « Adaptation des SIM aux besoins des utilisateurs : apports et limites d’une approche participative et complémentarité des medias de diffusion»

- Mémoires d’étudiants : 4 mémoires de Master ESSA/Agro-management, 1 mémoire de fin d’études ISCAM, 1 mémoire de césure Agroparistech.

- Produits et résultats pour le développement :

o Des supports pédagogiques sur le fonctionnement du marché du riz et les stratégies de commercialisation, destinés aux organisations de producteurs et à leurs partenaires

o Une palette de formats et supports de diffusion « type » sur l’information de marché, validés par les utilisateurs

o Une base de données performante sur le marché du riz et des principaux produits de base, mise à jour hebdomadairement par l’OdR

o Une plateforme opérationnelle de diffusion d’informations sur le marché du riz via SMS, mise à jour hebdomadairement par l’OdR

Impact dans le monde de la R-D

Le projet se veut innovant, en intégrant une institution qui œuvre dans la diffusion des informations sur le marché qu’est l’Observatoire du Riz, des partenaires de développement qui interviennent directement auprès des petits producteurs, un opérateur téléphonique et des chercheurs et d’enseignants. Les résultats de ce projet, mené à des échelles locales pilotes, pourront être mobilisés par l’OdR pour développer son dispositif national de diffusion et améliorer son efficacité sur le fonctionnement de l’ensemble de la filière riz comme

- 10 - des autres produits agricoles. Le potentiel réel des TIC (notamment de la téléphonie mobile) et leurs limites pour améliorer l’efficacité des SIM est encore loin d’avoir été totalement exploré ; ce projet permettra d’apporter une illustration documentée sur un processus de recherche-action innovant de mise en place participative de dispositif de diffusion d’information. Les enseignements tirés pourront contribuer à faire avancer la réflexion méthodologique de l’ensemble de la communauté des SIM et à en améliorer l’efficacité.

Contribution à la création d’une plateforme pour les technologies innovantes en milieu rural à Madagascar

Le présent projet adhère aux objectifs institutionnels du projet PARRUR qui visent à apporter un soutien aux réflexions menées dans le cadre de la stratégie nationale de la recherche conduite par le MESupReS, au travers d’une plateforme multisectorielle sur les technologies innovantes en milieu rural.

Le souci partagé du Ministère, des équipes de recherche et de leurs partenaires au développement est bien de prioriser une recherche répondant à un véritable besoin des populations rurales. A ce titre, le présent projet, en cherchant à renforcer les organisations paysannes et les acteurs de la commercialisation dans leur connaissance des conditions de mise en marché, s’inscrit bien dans cette logique, tout en attirant l’attention du MESupReS et des décideurs sur l’importance de l’enjeu de la structuration professionnelle dans le développement rural à Madagascar. Le développement rural implique une approche plurisectorielle qui suppose la collaboration d’institutions publiques, d’organismes de développement et d’opérateurs privés au côté des populations rurales. Cette philosophie, qui anime le PADR (Plan d’Action pour le Développement Rural) au sein duquel se déploie l’OdR, est en parfaite adéquation avec la perspective d’une plateforme pluridisciplinaire regroupant les différents collectifs sélectionnés dans le cadre du projet PARRUR. Le PADR pourra assurer la pérennisation de la réflexion stratégique du présent projet auprès de cette plateforme, même une fois le projet terminé. Un site dédié existe déjà pour la circonstance (www.padr.gov.mg). De même, l’OdR et ses partenaires pourront se positionner sur les appels à projet lancés par le fonds national de la Recherche du MESupReS.

Enfin, le présent projet, en œuvrant parallèlement pour la réflexion menées au sein de la politique sectorielle de l’agriculture, de l’élevage et des pêches au travers de l’implication du FOFIFA, milite pour un rapprochement des compétences du Minagri, du MESupReS, et de leurs organismes rattachés sur des problématiques communes en faveur du développement rural à Madagascar.

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ANNEXE 2. CARACTERISTIQUES DES SITES D’ENQUETES

Commune – *Nombre *Population *Indice Coût de **Enclavement **Encadrement *Rizières site d’habitants Agricole d’éloignement transport irriguées (échantillon) (%) d’un sac par de 50kg barrage de riz vers (%) le CUP en SP (en Ar) Analavory 45 284 85 1 1 000 Néant BVPI, 25 (61) AGRISUD, CECAM, PAMF, OTIV Anosibe 16 888 95 2 1 000 Moyen BVPI 30 Ifanja (60) Sarobaratra 18 565 98 3 2 000 Fort Néant 75 Ifanja (31) Manazary 36 721 55 1 1 500 Faible BVPI, 40 (60) AGRISUD Antanetibe 8 058 98 5 3 000 Fort BVPI 20 (60) Ambatoasana 8 929 99.5 4 2 000 Moyen CECAM, 5 (29) PAMF (Plateau à riz pluvial) Notes : CUP = Commune Urbaine le plus proche et SP = Saison des Pluies

Sources : *ILO, 2014 ;** Auteur, 2014

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ANNEXE 3. LISTE DES PERSONNES RESSOURCES INTERVIEWEES

Personnes ressources auprès des collectivités locales décentralisées et des fokontany N° Nom et/ou Prénoms Site Fonction Contact 1 Chef de Région Région Itasy Chef de Région Région Itasy/Cellule Ingénieur Agronome, Mme Iharisoa (Voahangy) d’Appui Technique premier responsable 0346802023 2 3 Chef de District Miarinarivo District Miarinarivo Chef de District Adjoint au maire de la Commune Commune rurale 4 rurale d’Analavory d’Analavory Adjoint au maire Adjoint au maire de la Commune Commune rurale 5 rurale d’Antanetibe d’Antanetibe Adjoint au maire Mr Tahiana BIF CR Antanetibe Responsable BIF 6

Maire et Président du Conseil Commune rurale de d’Administration de la 0324888598/ 7 Mr Donatien Manazary CECAM 0330607541 Adjoint au maire de la Commune Commune rurale de 8 rurale de Manazary Manazary Adjoint au maire Maire et grand 9 Mr Lezafy CR Ambatoasana producteur-collecteur 0332182401 10 Maire de la CR d’Anosibe Ifanja CR d’Anosibe Ifanja Maire CR de Sarobaratra 324300713/ 11 Mr Jean Laurent Ifanja Maire 348467462 Antsahavory, CR Chef Fokontany Mr Sylvain Manazary Antsahavory 325503394 12 Chef Fokontany Chef Fokontany Anosibe ambony CR Anosibe Ifanja Anosibe ambony 13 Adjoint au chef Fokontany Sanganoro, CR Adjoint au chef Sanganoro Sarobaratra Ifanja Fokontany Sanganoro 14 Adjoint au chef Adjoint au chef Fokontany Ambatoasana, CR Fokontany Ambatoasana Ambatoasana Centre Ambatoasana 15 Adjoint au chef Adjoint au chef Fokontany Miarinkofeno, CR Fokontany Miarinkofeno Ambatoasana Centre Miarinkofeno 16

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Personnes ressources auprès des services techniques déconcentrés et des projets de développement N° Nom et/ou Prénoms Organisation/Services Fonction Contact 1 Mr Davida DRDR Itasy Directeur 0340561093 2 Mr Alexandre DRDR / BVPI Coordonateur BVPI 0344941016 3 Mr Edmond BRL Coordonateur BRL 0344941027 Responsable 4 Mr Célestin BRL Antanetibe/Mangabe 0331380634 Technicien Composante A, Anosibe 0330473952/ 5 Mr ANDRIANJATOVO Rijhà BRL Ifanja 0348589285 Coordonateur régional 7 Mr Olivier PROSPERER Itasy/ 0341424000 0344941019/ 8 Mme Yasmina CSA Miarinarivo Coordinatrice 0334941016 9 Mr Robena CSA Miarinarivo Technicien Assistant 0337884907 Centre de Formation ILOFOSANA Mr Jean Jacques RAMAROSON (par Antanetimboahangy 10 téléphone) Analavory Directeur 0340759043 Coordonateur Région 11 Mr Stephan Agrisud Itasy 0320767165 Technicien responsable 12 Mr Martin Agrisud Analavory 0320767161

Technicien responsable Miarinarivo II et 13 Mr Tojo Agrisud Manazary 0320767162 Mr le Directeur de l’URCECAM URCECAM Itasy Directeur régional Responsable de crédit 0340554249/ 17 Mr Joëlà RABARIMALALA URCECAM Itasy régional 0332400407 20 Mr Tahiana CSA Coordonateur 0331463557

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Leaders paysans N° Nom et/ou Prénoms Organisation/Services Fonction Contact Producteur, Maitre- Exploitant (MEX) Mme RASOAMANANA Lucile Imazy, Analavory Agrisud 0330488296 Producteur collecteur, ex- Paysan-relais BVPI Mr ANDRIATIANA Mahefa Harilala Beteheza, Analavory et MEX Agrisud 0324290382 Président AUE plaine Mr RANDRIANARIVONY Jean d’Analavory, ex- 0322552884/ Chrysostome Ankotrabe, Analavory Paysan-relais BVPI 0337982405 Croisement vers Président Association, Mr Donné , Analavory ex-Paysans-relais BVPI 0320266113 0348762305/ Mr Nicolas Bengitsy MEX Agrisud 0325656214/ Ambohibola, Andranomavo, CR 0327184303/ Mme Jeannine Analavory MEX Agrisud 0340869778 Mahatsinjo, Producteur, Agent RAKOTONIRINA Jean Baptiste de la Ambohimarina, CR vulgarisateur de Base, 0322624244/ Salle Antanetibe 2ème Adjoint au Maire 0338127251 Producteur, Président Ambohimarina, CR du Conseil Communal, Mr Tovo Antanetibe bénéficiaire BVPI 0334532813 Grand producteurs, Bemahatazana, CR Doyens de la Mr Stanislas Antanetibe communauté 0334375924 Nga Jean (Dadan’i Sitraka) Antanetibe 0331848916 Mahatsinjo, Beapombo, Mr Armand Manazary MEX Agrisud Mahatsinjo, Beapombo, Paysans relais BVPI, 0324976707/ Mr Richard Manazary Membre Agrisud 0338709483

Antsahavory, CR Président du Fokontany Mr Sylvain Manazary Antsahavory 0325503394 Ambatomisangy, CR Mr Bruno Manazary MEX Agrisud 0331384032

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ANNEXE 4. QUESTIONNAIRES SUR LES PRODUCTEURS – PROJET INFORIZ - 2013 1. IDENTIFICATION (ID)

ID1- Identification du ménage |__| |__| |__|__|__| ID1.a. : 1= Bealanana ; 2= Itasy ID1.a/ ID1.b ID1.c ID1.b. Si Bealalana : 1= Mangindrano ; 2= Tanambao 5; 3=Ambovonomby; 4=Antanambao Ampandrana; 5= Andranotakatra Ambony; 6= Bemololo Si Itasy : 1= Analavory- Anosibe Ifanja; 2 = Zone Sarobaratra Ifanja; 3 = Zone Manazary ; 4= Zone Antanetibe ; 5= Axe - ; 6= Zone Ambatoasana ID1.c: Numéro séquentielle par site ID2- Date de l’enquête |__|__| |__|__| |__|__|__|__| ID3- Heure |__|__| |__|__| ID4- Heure de fin |__|__| |__|__| de début ID5- Code de l’enquêteur |__| Pour Bealanana, 1= Helgina ; 2= Bako ; 3= Elga ; 4= Yves Pour Itasy, 1= Norontsoa ; 2= Eric ; 3= Samoela; 4= ...... ID6- Numéro de l’informateur dans le ménage |__|__| ID6.a- Contact Telma |__|__|__|__|__|__|__|__|__|__| ID6.b- Contact Orange |__|__|__|__|__|__|__|__|__|__| ID6.d- Contact Airtel |__|__|__|__|__|__|__|__|__|__| ID7- Repère ………………………………………………………………………………………………….……………………………..……. …………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..…… …………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..…… …………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..…… …………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..…… …………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..…… …………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..…… …………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..……

ID7.a- |__|__|__|__|__|__|__|__|__|__|__|__|__|__|__|__|__|__|__|__| Code |__|__| Fokontany ID7.b- |__|__|__|__|__|__|__|__|__|__|__|__|__|__|__|__|__|__|__|__| Code |__|__| Commune ID7.d- |__|__|__|__|__|__|__|__|__|__|__|__|__|__|__|__|__|__|__|__| Code |__|__| District ID7.e- |__|__|__|__|__|__|__|__|__|__|__|__|__|__|__|__|__|__|__|__| Code |__|__| Région COM5. La localité est-t-elle couverte par du réseau téléphonique (1= oui ; 2= non) |__| COM5.a- Si oui, le(s)quel(s) ? 1= Orange |__| 2= Telma |__| 3= Airtel |__| COM5.b- Si non, à quelle distance devez-vous vous déplacer pour accéder au réseau |__|__|__| téléphonique le plus proche (en minutes) ?

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2. CARACTERISTIQUES DES MEMBRES DU MENAGE (M)

M6 Quelle M3. M7. M9. est la M8. Relation M4. M5. Savez- Situation M2. Prénom du membre du ménage dernière Savez- M1 avec le Sexe Age vous de classe vous Chef du lire? résidence réussie ? écrire? ménage (00 à 20)

1. |__|__|__|__|__|__|__|__|__|__| |__| |__| |__|__| |__|__| |__| |__| |__|

2. |__|__|__|__|__|__|__|__|__|__| |__| |__| |__|__| |__|__| |__| |__| |__|

3. |__|__|__|__|__|__|__|__|__|__| |__| |__| |__|__| |__|__| |__| |__| |__|

4. |__|__|__|__|__|__|__|__|__|__| |__| |__| |__|__| |__|__| |__| |__| |__|

5. |__|__|__|__|__|__|__|__|__|__| |__| |__| |__|__| |__|__| |__| |__| |__|

6. |__|__|__|__|__|__|__|__|__|__| |__| |__| |__|__| |__|__| |__| |__| |__|

7. |__|__|__|__|__|__|__|__|__|__| |__| |__| |__|__| |__|__| |__| |__| |__|

8. |__|__|__|__|__|__|__|__|__|__| |__| |__| |__|__| |__|__| |__| |__| |__|

9. |__|__|__|__|__|__|__|__|__|__| |__| |__| |__|__| |__|__| |__| |__| |__|

10. |__|__|__|__|__|__|__|__|__|__| |__| |__| |__|__| |__|__| |__| |__| |__|

11. |__|__|__|__|__|__|__|__|__|__| |__| |__| |__|__| |__|__| |__| |__| |__|

12. |__|__|__|__|__|__|__|__|__|__| |__| |__| |__|__| |__|__| |__| |__| |__|

M3 M4 M7-M8 M9 1. Chef du ménage 1. Homme 1. Oui 1. Résident > 6 2. Epoux (se) 2. Femme 2. Non mois 3. Enfant 3. Un peu 2. Résident < 6 4. Parent/Beau parent mois 5. Gendre/Bru 3. Visiteur 6. Petit enfant 4. Réside ailleurs 7. Autre parent 8. Autres à préciser ……………..

M10. Quelle est la principale source de revenus du ménage ? |__| 1= Agriculture ; 2= Elevage ; 3= Pêche ; 4= Artisanat ; 5= Commerce ; 6= Salariat agricole ; 7= Salariat non agricole ; 9= Autres (à préciser) ……………..

M11. Quelle est la source de revenus additionnelle du ménage ? |__| 1= Agriculture ; 2= Elevage ; 3= Pêche ; 4= Artisanat ; 5= Commerce ; 6= Salariat agricole ; 7= Salariat non agricole ; 9= Autres (à préciser) ……………..

M12. Combien de téléphones portables avez-vous dans le ménage ? |__|__|

M13. Combien de personnes savent utiliser les SMS parmi les membres du ménage ? |__|__|

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3. CARACTERISTIQUES DE L’EXPLOITATION AGRICOLE

IC-Indicateurs de confort (surtout par observation)

IC1. Mur de la maison |__| 1= En béton ; 2= En briques ; 3= En bois ; 4= En pisées ; 9= Autres (à préciser) IC2. Le toit |__| 1= En tôle ; 2= En tuiles ; 3= En chaume ; 9= Autres (à préciser) …………….. IC3. Le sol |__| 1= Terre battue ; 2= Bois ; 3= Briques, pierre ; 4= Ciment, béton ; 9=Autres (à préciser) …………….. IC4. Nombre de pièces dans la maison |__|__| IC5. Adduction d’eau potable |__| 1= Robinet ; 2= Borne fontaine publique ; 3= Puits ; 4= Source ; 5=Rivière ; 9=Autres (à préciser) ….. IC7. Moyen de cuisson |__| 1=Charbon ; 2=Bois de chauffe ; 3= Charbon et bois de chauffe ; 4=Pétrole ; 9= Autres (à préciser) …….. IC8. Source d’éclairage |__| 1=Electricité ; 2=Pétrole ; 3= Bougies ; 4=Pile ; 9= Autres (à préciser) …………….. IC9. Toilettes 1=Plein air ; 2= Fosse septique ; 3= Latrine particulière ; 4=Latrine commune ; 5= WC public ; 9= Autres (à |__| préciser) …………….. F- Foncier F1. Usage 2013 F2. Localisation F3. Surface F4.Gestion de F5. Statut F6.Mode de (en ares) l’eau faire-valoir

Riz irriguée |__| |__|__|__| |__| |__| |__| Riz pluvial |__| |__|__|__| |__| |__| |__| Culture vivrières |__| |__|__|__| |__| |__| |__| Cultures |__| |__|__|__| |__| |__| |__| maraîchères Arboriculture |__| |__|__|__| |__| |__| |__| Pâturage |__| |__|__|__| |__| |__| |__| Pisciculture |__| |__|__|__| |__| |__| |__| Jachère |__| |__|__|__| |__| |__| |__| Non cultivée |__| |__|__|__| |__| |__| |__| Autres (à préciser) |__| |__|__|__| |__| |__| |__| …………….. F2 : 1= Plaine ; 2= Bas-fonds ; 3= Vallée ; 4= Tanety; 9= Autres (à préciser) …………….. F4 : 1=Sans irrigation ni drainage ; 2= Maîtrise partielle de l’eau ; 3= Bonne maîtrise de l’eau ; 4= Attente de la pluie F5 : 1= Titrée à un membre de la famille ; 2= Titrée aux aïeuls ou à autrui ; 3= Cadastrée ; 4= Avec certificat foncier ; 5= Acte de vente ; 6= Cautionnée par les notables ; 7= Sans certificat ni caution ; 8= Ne sait pas ; 9= Autres (à préciser) …………….. F6 : 1= direct ; 2= location ; 3= métayage ; 9= Autres (à préciser) ……………..

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MT- Matériel et équipements MT1-Matériel et Cheptel MTR- Matériels roulants MEE- Electroménagers CP- CHEPTEL Désignation Nombre Désignation Nombre Désignation Nombre MTR1- Charrette |__|__| MEE1- Radio |__|__| CP1- Volailles |__|__| MTR2- Bicyclette |__|__| MEE2-TV |__|__| CP2- Bovins |__|__| MTR3- Brouette |__|__| MEE3- Lecteur CD/DVD |__|__| CP3- Porcins |__|__| MTR4- Moto MEE4- Téléphone CP4- Caprins |__|__| |__|__| |__|__| portable MTR5- Camion |__|__| MEE5-Téléphone fixe |__|__| CP5- Ovins |__|__| MTR6- Voiture MEE6- Ordinateur CP6- Bassins |__|__| |__|__| |__|__| utilitaire piscicoles MTR7- Autres (à MEE7-Autres (à CP7- Autres (à |__|__| |__|__| |__|__| préciser) …………….. préciser) …………….. préciser) …………….. EQP- Equipements de production EQP1- Pré-production EQP2- Production EQP3- Post-récolte Matériel Combien Matériel Combien Matériel Combien EQP1.a- Angady EQP2.a-Motopompe EQP3.a- Chapeau de |__|__| |__|__| |__|__| masse (en m²) EQP1.b- Charrue EQP2.b- Sarcleuse EQP3.b- Batteuse à |__|__| |__|__| |__|__| pédale EQP1.c- Herse |__|__| EQP2.c- Pulvérisateur |__|__| EQP3.c- Vanneuse |__|__| EQP1.d- EQP2.d- Faucille EQP3.d- Grenier à riz |__|__| |__|__| |__|__| Râteau/fourche EQP1.e- Motoculteur EQP3.e- |__|__| |__|__| |__|__| Décortiqueuse EQP1.f- Tracteur EQP3.f- Rizerie (avec |__|__| |__|__| |__|__| dépailleur) EQP1.g- Autres (à EQP2.e-Autres (à EQP3.g- Autres (à |__|__| |__|__| |__|__| préciser) …………….. préciser) …………….. préciser) ……………..

MO- Main d’œuvre

MOP : Main d’œuvre permanent MOP. MOP1- Sexe MOP2- MOP3- Dans quelle branche d’activité (1= oui ; 2 = non) Personnel (1= homme ; Origine (2012-2013) 2 = femme) N° Personnel MOP3.a- MOP3.b- MOP3.c- MOP3.d- Riziculture Autres Elevage Autres AGR cultures 1 |__| |__| |__| |__| |__| |__| 2 |__| |__| |__| |__| |__| |__| 3 |__| |__| |__| |__| |__| |__| 4 |__| |__| |__| |__| |__| |__| 5 |__| |__| |__| |__| |__| |__| MOP2 : 1= même village ; 2= Même Fokontany ; 3=Même Commune ; 4= Même District ; 5= Même Région ; 6= Région voisine …………….. ; 9= autre Région ……………..

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MOR Main d’œuvre Non Permanente : Riziculture (2012-2013) MOR MOR1. Main d’œuvre salarié MOR2.Entraide Riziculture MOR1.c. Traction MOR1.d. Manuel MOR2.a MOR2.b MOR2. (2012-2013) animale . . Nbr c

Nbr

MOR1.c.1 MOR1.c.2 MOR1.d1 MOR1.d.2

n

– . Nombre . Salaire . Nombre . Salaire

jour) (Traction- journalier (Homme- journalier -

; 2= non ;2=

; 2= no 2= ; jour) (Ar) jour) (Ar/homme-

Activités jour) traction jour) homme

MOR1.a. MOR1.a. oui 1= Origine MOR1.b. oui 1= Traction animale ( de Nbr personnes ( Labour |__| |__| |__|__| |__|__|__|__| |__|__| |__|__|__|__| |__| |__|__| |__|__| Hersage |__| |__| |__|__| |__|__|__|__| |__|__| |__|__|__|__| |__| |__|__| |__|__| Repiquage |__| |__| |__|__| |__|__|__|__| |__|__| |__|__|__|__| |__| |__|__| |__|__| Sarclage |__| |__| |__|__| |__|__|__|__| |__|__| |__|__|__|__| |__| |__|__| |__|__| mécanique Sarclage |__| |__| |__|__| |__|__|__|__| |__|__| |__|__|__|__| |__| |__|__| |__|__| manuel Moisson |__| |__| |__|__| |__|__|__|__| |__|__| |__|__|__|__| |__| |__|__| |__|__| Battage |__| |__| |__|__| |__|__|__|__| |__|__| |__|__|__|__| |__| |__|__| |__|__| Transport |__| |__| |__|__| |__|__|__|__| |__|__| |__|__|__|__| |__| |__|__| |__|__|

MOR1.b et MOR2.a. : 1= même village ; 2= Même Fokontany ; 3=Même Commune ; 4= Même District ; 5= Même Région ; 6= Région voisine …………….. ; 9= autre Région ……………..

SOC- Capital social

ENC- Bénéficiez-vous d’un appui exterieur (d’ONG, d’un projet de développement publique privé ? |__| 1= oui ; 2=non (Si non, allez à MB1) Si ENC=1, remplir le tableau ENC2. ENC3. Depuis ENC4. ENC5. . Faites-vous des ENC6. Si oui, via ENC1. Nom Principale (mm/aaaa) Services échanges d’info avec quel Canal de des Services vocation bénéficiés l’Organisation? communication d’appui (1= oui ; 2= non) ? (Si non, allez à MB1) 1 2 3

|__| |__|__|__|__| |__| |__| |__| |__| |__|

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|__| |__|__|__|__| |__| |__| |__| |__| |__| |__| |__|__|__|__| |__| |__| |__| |__| |__| ENC2. : 1= encadrement technique ; 2= Service d’appui à la commercialisation; 3= accès au crédit ; 4= GCV ; 9= Autre (à préciser) …………….. ENC4. : 1= accès au crédit ; 2= formation ; 3= épargne ; 4= achats d’intrants et d’équipements ; 5= stockage ; 6= accès au marché ; 7=health facilities ; 8=sécurité alimentaire ; 9= autres (à préciser) …………….. ENC6 : 1= Support physique (lettre, documents, affiche…) ; 2= Bouche à oreille ; 3= SMS ; 4= Appel téléphonique ; 5= Radio ; 9=Autres (à préciser) ……………..

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MB1- Etes-vous membre d’une (plusieurs) association(s) ou coopérative(s) agricole(s) ? |__| 1= oui ; 2=non (Si non, allez à MB2) Si oui, veuillez m’aider à remplir le tableau suivant MB1.a. Nom de l’organisation MB1.b. Fonction MB1.c. Depuis MB1.d. Principal MB1.e. MB1.f. Faites-vous des MB1.g. Canal (mm/aaaa) Motif d’entrée Principale échanges d’info au sein de communication principal bénéfice l’Organisation (1= oui ; 2= non) (Si non, allez à MB2) 1 2 3 1 2 1 2 3

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MB1.b. : 1= Président ; 2= Conseiller ; 3= Bureau exécutif; 4= Contrôleur de gestion ; 5= Simple membre ; 9= Autre (à préciser) …………….. MB1.e. et MB1.f. : 1= Accès au crédit ; 2= Formation ; 3= épargne ; 4= achats d’intrants et d’équipements ; 5= stockage ; 6= activités commerciales ; 9=Autres (à préciser) …………….. MB1.h. : 1= Bouche à oreille ; 2= Radio ; 3= Lettre ; 4= SMS ; 5= Appel téléphonique ; 6= CD Rom ; 7= e-mail ; 9=Autres (à préciser) ……………..

|__| MB2- Avez-vous des responsabilités sociales au sein de votre localité ? 1= oui ; 2=non (Si non, allez à CF)

MB2.a. Activités sociales MB2.b. Responsabilité MB2.c. Depuis (mm/aaaa) MB2.d. Faites-vous des échanges d’info au sein de l’Organisation MB2.e. Canal de (1= oui ; 2= non) communication (Si non, allez à ENC)

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|__| |__|__| |__|__|__|__| |__| |__| |__| |__| MB2.b. : 1= Président ; 2= Conseiller ; 3= Bureau exécutif; 4= Contrôleur de gestion ; 5= Simple membre ; 9= Autre (à préciser) …………….. MB2.h. : 1= Bouche à oreille ; 2= Radio ; 3= Lettre ; 4= SMS ; 5= Appel téléphonique ; 6= CD Rom ; 7= e-mail ; 9=Autre (à préciser) ……………..

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CF- Capital financier CF1- Comment est-ce que vous avez épargné en 2013 ? |__| |__| |__| 1= Thésaurisation ; 2= Prêt à autrui ; 3= Achat/Collecte (Paddy, bétail, immobilier, Si CF1= 2, 3, 4, 9, allez à CF2 bijoux…) 4= Exploitation de nouvelles parcelles de cultures ; 5= Epargne à la Banque (______) ; 6= Epargne aux IMF (______) ; 7= Utilisation de Mobile money ; 8= Epargne dans d’autres associations ; 9= Pas d’épargne CF1.a- Si CF1=1, 5, 6, 7, 8, vous épargnez pour quoi ? |__|

1= Investir dans le secteur agricole 6= Rehabilitation de la maison et/ou achat de |__| 2= Investir dans le secteur pêche vêtements et/ou de équipements 3= Usure domestiques 4= Investir dans d’autres secteurs |__| 7= Obligations, us et coutumes 5= Investir dans des objets précieux (sauf 1 et 2) 8= Education des enfants 0= Imprévus et période de soudure |__| 9= Autres (à préciser) ……………..

CF2- Participez-vous au système de GCV (2012 pour Bealanana pour Itasy ? |__| 1= oui ; 2=non Si non, allez à CF3 CF2.a- Si oui, nom du groupement : |__|__|__|__|__|__|__|__|__|__|__|__|__|__| CF2.b- Depuis quand ? (mm/aaaa) |__|__| |__|__|__|__| CF2.c- Quelle quantité par campagne en général (en |__|__|__|__|__|__| kg) ? CF2.d- Quelle quantité pour la dernière campagne |__|__|__|__|__|__| (en kg) ? CF2.e- Pourquoi faites-vous du GCV ? |__| 1= attendre que le prix monte (stockage seulement) ; 2= obtenir de fonds pour réinvestir en AGR ; 3= obtenir de |__| l’argent pour les dépenses en évènements sociaux/familiaux ; 4= Autres (à préciser) : …………….. |__| CF2.f- Est-ce que la valeur du quantum peut influencer votre décision ? |__| 1= oui ; 2= non Si non, allez à CF3 CF2 f.bis- Si oui, pourquoi ? ______CF2-g et Pour cette année 2013, Participez-vous encore au système de GCV |__| CF3- Avez-vous fait des emprunts à la dernière campagne (2012/13) ? |__| 1= oui ; 2=non Si non, allez à CF4

CF3.a- CF3.b- CF3.c- Valeur de CF3.d- Durée CF3.e- Pour CF3.f- Valeur à CF3.g- Part Nature Origine l’emprunt (semaines) quoi ? rembourser remboursée (Ar 1000) (Ar 1000) (%) 1 |__|__| |__| |__|__|__|__|__| |__|__|__| |__| |__|__|__|__|__| |__|__|__| 2 |__|__| |__| |__|__|__|__|__| |__|__|__| |__| |__|__|__|__|__| |__|__|__| 3 |__|__| |__| |__|__|__|__|__| |__|__|__| |__| |__|__|__|__|__| |__|__|__| 4 |__|__| |__| |__|__|__|__|__| |__|__|__| |__| |__|__|__|__|__| |__|__|__| 5 |__|__| |__| |__|__|__|__|__| |__|__|__| |__| |__|__|__|__|__| |__|__|__| CF3.a : 99= En espèce ; 01= Paddy ; 02= Riz blanc ; 03= Manioc ; 04= Maïs ; 05= Cheptel ; 07= Intrants et équipements agricoles ; 08= Patate douce ; 09= Grains secs ; 10= PPN autres aliments ; 11= PPN non alimentaire ; 12= Pomme de terre ; 06= Autres (à préciser) …………….. CF3.b : 1= Ami/voisin ; 2= Usurier ; 3= Commerçant vendeur d’intrants ; 4 = Commerçant acheteur de produits agricoles ; 5 = commerçant autre ; 6=CECAM ; 7= OTIV ; 8= BOA; 9= Autres (à préciser) …………….. CF3e : 1= Alimentation ou achat de PPN ; 2= Besoin inopiné d’argent (maladie, décès) ; 3= Achat de cheptel ; 4= Dépenses liées à l’agriculture (achat de terrain de culture, intrants, main d’œuvre) ;5= Construction de maison ou de tombeaux ; 6= Différents évènements sociaux ; 7= Achat ou collecte de produits agricoles ; 8= Achat d’équipements de production ; 0= Dépenses liés à d’autres activités ; 9= Autres (à préciser) : …………….. CF4- Avez-vous encore disposé d’épargne au début de ce mois ? |__| (1= oui, 2= non)

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4. PRODUCTION ET PRATIQUES DE COMMERCIALISATION

PRO- Production et vente en 2012-2013 (Les principales cultures) PRO1. PRO2. Surface PRO3. Récolte PRO4. Quantité vendue PRO5. Prix unitaire PRO6. Code cultivée moyen par kg Nombre_ quantité Unité En kg quantité Unité En kg Culture (ares) ( en Ar) transaction locale locale 1 |__|__| |__|__|__|__| |__|__|__|__|__| |__|__|__|__|__| |__|__|__|__|__| |__|__| 2 |__|__| |__|__|__|__| |__|__|__|__|__| |__|__|__|__|__| |__|__|__|__|__| |__|__| 3 |__|__| |__|__|__|__| |__|__|__|__|__| |__|__|__|__|__| |__|__|__|__|__| |__|__| 4 |__|__| |__|__|__|__| |__|__|__|__|__| |__|__|__|__|__| |__|__|__|__|__| |__|__| 5 |__|__| |__|__|__|__| |__|__|__|__|__| |__|__|__|__|__| |__|__|__|__|__| |__|__| 6 |__|__| |__|__|__|__| |__|__|__|__|__| |__|__|__|__|__| |__|__|__|__|__| |__|__| 7 |__|__| |__|__|__|__| |__|__|__|__|__| |__|__|__|__|__| |__|__|__|__|__| |__|__| 8 |__|__| |__|__|__|__| |__|__|__|__|__| |__|__|__|__|__| |__|__|__|__|__| |__|__| 9 |__|__| |__|__|__|__| |__|__|__|__|__| |__|__|__|__|__ |__|__|__|__|__| |__|__| 10 |__|__| |__|__|__|__| |__|__|__|__|__| |__|__|__|__|__ |__|__|__|__|__| |__|__| PRO1. : 1= Riz ; 2= Manioc ; 3= Maïs ; 4= Patate douce ; 5= Pomme de terre ; 6= Haricot ; 7= Arachide ; 55= Autres légumineuses …………….. ; 9= Tomate ; 10= Brèdes ; 74 oignon ; 66= Autres légumes …………….. ; 12= Ananas ; 13= Papaye ; 14= Avocat ; 77= Autres fruits …………….. ; 16= Vanille ; 88= Autres cultures de rente …………….. Conversion: 1 Unité locale= ______kg COM- Distance entre votre maison et le marché

Paramètres Avec le marché local le plus proche Avec le grand Marché le plus proche COM1. Moyen de déplacement |__| |__| COM2. Durée de trajet (Minutes) |__|__|__|__| |__|__|__|__| COM3. Estimation de la distance |__|__|__| |__|__|__| (en Km) COM4. Etat de la route |__| |__| COM1. : 1= A pied ; 2= En charrette ; 3= A Bicyclette ; 4= En moto ; 5= En tracteur ; 6= En taxi-brousse ; 9= Autres (à préciser) …………….. COM4. : 1= bitumé ; 2= piste praticable en véhicule toute l’année ; 3=piste praticable en véhicule en saison sèche, 4= piste praticable uniquement en moto ou charrette , 5 = chemin, 9= Autres (à préciser) ……………..

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5. STRATEGIES DE COMMERCIALISATION DU RIZ (STR)

STR1- Revoir EQP.3.e. (page 4) si le ménage enquêté a accès à au moins un grenier à riz ? |__| Si EQP.3.e. > 00, mettre 1= oui et aller à STR1.a. ; si EQP.3.e. = 00, mettre 2=non, et allez à STR2 STR1.a- Si STR1=1, oui, quel type de grenier utilisez-vous ? |__| 1= Grenier individuel ; 2= Grenier en location ; 3= Grenier communautaire Si STR1 .a=2, en location : STR1.b- prix de location |__|__|__|__|__|__| STR1.c- Par (périodicité) |__| 1= jour ; 2= semaine ; 3= mois ; 4 : année STR2- Durant les 5 dernières années, à quelle fréquence avez-vous vendu du riz ? |__| 1= chaque année ; 2=certaines années ; 3= Très rarement STR3- En général, vendez-vous à des clients spécifiques/habituels ? |__| 1= oui ; 2=non Si non, allez à STR4 STR3.a- Si oui, quel type d’acheteur principalement ? |__| 1= Collecteur résident ; 2= Collecteur non résident ; 3= Grossiste/Rizier résident ; 4= Grossiste/Rizier non résident ; 9= Autres (à préciser) …………….. STR3.b- Pourquoi ? |__| 1= ils nous prêtent de l’argent ; 2=ils ont les meilleurs prix ; 3= ce sont des connaissances ; 4= Autres (à préciser) …………….. STR4- Quelle quantité de riz avez-vous vendu en 2012-2013 ? (en Kg)? |__|__|__|__|__|__|__| 1= oui ; 2=non Si non, allez à STR6 STR5- Par rapport aux autres années, comment voyez-vous le prix de vente du riz en 2013 ? |__| 1= meilleur qu’avant ; 2= moins bon qu’avant ; 3= idem

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STR6. VEUILLEZ M’AIDER A REMPLIR LE TABLEAU SUIVANT CONCERNANT LA VENTE DU PADDY OU DU RIZ BLANC

Vente STR6.a- STR6.b- STR6.c- STR6.d- STR6.e- STR6.f- STR6.g- STR6.g.bis. STR6.h- STR6.i- STR6.j- STR6.k- Coût N° Mois Type Quantité Unité Quantité Prix Lieu de Nom du Type Mode Modalité Transport/ (en unité vendue unitaire kg vente marché d’acheteur de de transformation locale) (en kg) (Ar) Vente paiement Manutention

1 |__|__| |__| |__|__|__|__| |__| |__|__|__|__|__| |__|__|__|__| |__| |__| |__| |__| |__|__|__|__|__|__| 2 |__|__| |__| |__|__|__|__| |__| |__|__|__|__|__| |__|__|__|__| |__| |__| |__| |__| |__|__|__|__|__|__| 3 |__|__| |__| |__|__|__|__| |__| |__|__|__|__|__| |__|__|__|__| |__| |__| |__| |__| |__|__|__|__|__|__| 4 |__|__| |__| |__|__|__|__| |__| |__|__|__|__|__| |__|__|__|__| |__| |__| |__| |__| |__|__|__|__|__|__| 5 |__|__| |__| |__|__|__|__| |__| |__|__|__|__|__| |__|__|__|__| |__| |__| |__| |__| |__|__|__|__|__|__| 6 |__|__| |__| |__|__|__|__| |__| |__|__|__|__|__| |__|__|__|__| |__| |__| |__| |__| |__|__|__|__|__|__| 7 |__|__| |__| |__|__|__|__| |__| |__|__|__|__|__| |__|__|__|__| |__| |__| |__| |__| |__|__|__|__|__|__| 8 |__|__| |__| |__|__|__|__| |__| |__|__|__|__|__| |__|__|__|__| |__| |__| |__| |__| |__|__|__|__|__|__| 9 |__|__| |__| |__|__|__|__| |__| |__|__|__|__|__| |__|__|__|__| |__| |__| |__| |__| |__|__|__|__|__|__| 10 |__|__| |__| |__|__|__|__| |__| |__|__|__|__|__| |__|__|__|__| |__| |__| |__| |__| |__|__|__|__|__|__| STR5.b. : 1=Paddy ; 2= Riz blanc STR5.e.: 1= Charette ; 2= Sacs ; 3=Vata daba ; 4= Zinga ; 5= Kg ; 9= Autres (à préciser) …………….. STR5.h- : 1= A la ferme/localement ; 2= Au bord de la route ; 3= Au marché communal le plus proche ;4= Au grand marché le plus proche ; 9= Autres (à préciser) …………….. STR5.i. : 1= Voisins ; 2= Collecteur du village (demarcheur) ; 3= Collecteur externe ; 4= Grossiste/Rizier local ; 5= Grossiste/Rizier externe ; 9= Autres (à préciser) …………….. STR5.j. : 1= individuel ; 2= via coopérative/groupement/association ; 3= les deux mais principalement individuel ; 4= les deux mais principalement via coopérative/groupement/association STR5.k : 1= en acompte (quelques jours/mois avant la livraison) ; 2= au comptant ; 3= à crédit (quelques jours/ mois après la livraison) Conversion : 1 Charette= ______kg ; 1 Sac=______kg ; 1 Zinga=______kg

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STR6- Parlez-nous des contraintes qui peuvent freiner votre commercialisation

Contraintes STR6.a- STR6.b- Ordre STR6.c- STR6.d- Si oui, quelles mesures Pouvez- d’importance Lesquelles avez-vous prises pour lever ces vous nous avez-vous fait contraintes ? les citer face en 2013 ? (Si non, allez à STR7) 1 Enclavement ______|__| |__| |__| ______2 Etat de la Route ______|__| |__| |__| ______3 Coût de transport et ______|__| |__| |__| de manutention ______4 Quantité offerte ne ______suivant pas celle de la |__| |__| |__| ______demande 5 Prix du marché à la ______|__| |__| |__| récolte dérisoire ______6 Mauvaise qualité des ______|__| |__| |__| produits ______7 Informations de ______|__| |__| |__| marché indisponibles ______8 Informations de ______|__| |__| |__| marché inaccessibles ______9 Autres (à préciser) ______|__| |__| |__| ______STR6.a. : 1= oui ; 2= non STR6.b. : 1= plus important à 9= moins important STR6.c. : 1= oui, 2= non

STR7- Contactez-vous les clients pour savoir leur prix ? |__| 1= oui ; 2=non Si non, allez à STR8 STR7.a- Si oui, combien de clients par semaine contactez-vous à la période de post- |__|__| récolte ? STR7.b- Utilisez-vous des téléphones mobiles pour les contacter ? |__| 1= toujours ; 2=quelques fois ; 3= rarement ; 4=jamais STR7.c- passez-vous d’appels durant la période post-récolte ? 1-Nombre d’appels |__|__| 2-Périodicité |__| STR7.d - A Quelle fréquence envoyez-vous des sms durant la période post-récolte ? 1 - Nombre d’appels |__|__| 2-Périodicité |__| STR8- Contactez-vous les clients pour leur proposer votre offre ? |__| 1= oui ; 2= non Si non, allez à INF1 STR8.a- Si oui, combien de clients par semaine à la période de post-récolte ? |__|__| STR8.b- Si oui, utilisez-vous des téléphones mobiles pour les contacter ? |__| 1= toujours ; 2=quelques fois ; 3= rarement ; 4=jamais STR8.d- Combien d’appels/semaines passez-vous durant la période post-récolte ? |__|__| STR8.e- Combien de sms/semaines envoyez-vous durant la période post-récolte ? |__|__| |

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6. ACCES AUX INFORMATIONS ET PRISE DE DECISION (INF) INF1. Conseils et/ou informations auxquels vous avez accès

INF1.a- Avez- INF1.b- Si oui, par INF1.c- Sont- INF1.d- Les INF1.e- Si vous INF1.f- Si oui, INF1.g- Quel est vous accès à quelles sources les elles informations avez des avec qui ? le coût lié au … obtenez-vous ? importantes auxquelles vous informations, les Si non, allez à dernier accès à Si non pour vos avez accès sont – partagez-vous ? INF1.g l’information partout, activités ? elles… (Ariary) allez à INF2. 1 Choix des produits, des |__| |__| |__| |__| |__| |__| |__|__|__|__|__| variétés 2 Techniques de production |__| |__| |__| |__| |__| |__| |__|__|__|__|__| 3 Crédit (productif et GCV) |__| |__| |__| |__| |__| |__| |__|__|__|__|__| 4 Stockage (lieu et conditions) |__| |__| |__| |__| |__| |__| |__|__|__|__|__| 5 Prix de vente sur vos marchés |__| |__| |__| |__| |__| |__| |__|__|__|__|__| habituels 6 Prix de vente sur les marchés |__| |__| |__| |__| |__| |__| |__|__|__|__|__| lointains 7 Acheteurs |__| |__| |__| |__| |__| |__| |__|__|__|__|__| 8 Périodes de vente favorable / |__| |__| |__| |__| |__| |__| |__|__|__|__|__| défavorables 9 Exigences de qualité / |__| |__| |__| |__| |__| |__| |__|__|__|__|__| conditionnement

Codes : INF1.a INF1.b 7 = Document INF1.c INF1.d INF1.e INF 1.f 1= Oui 1= Nulle part 8 = Fournisseurs/ 1 = très importantes 1 = très insuffisantes 1= Oui 1= Famille et amis seulement 2= Non 2 = Gens du village Acheteurs 2 = moyenne 2 = insuffisantes 2= Non 2= Toute personne qui demande 3 = Famille/amis en ville 9 = Autres (à préciser) importantes 3 = correctes 3= Membres de l’OP à laquelle j’appartiens 4 = OP/leaders paysans 3 = peu importantes 4 = satisfaisantes …………….. 4= Autres producteurs 5 = Techniciens de projets …………….. 6 = Radio

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INF2- Besoins en informations

INF2.b- Veuillez INF2.c- Si INF2.a=1, y avez-vous INF2.e- Pour quoi en INF2.f- Par quel canal INF2.a- Quel hiérarchiser vos déjà accédé? INF2.d-Année de avez-vous besoin? préféreriez-vous obtenir type d’infos Thème besoins Si INF2.a=2, passez à SIM1. 1ère l’information? avez-vous utilisation besoin? 1 2 3 1 2 3 1 Choix des produits, des |__| |__| |__| |__|__|__|__| |__| |__| |__| |__| |__| |__| variétés 2 Techniques de production |__| |__| |__| |__|__|__|__| |__| |__| |__| |__| |__| |__| 3 Crédit (productif et GCV) |__| |__| |__| |__|__|__|__| |__| |__| |__| |__| |__| |__| 4 Stockage (lieu et conditions) |__| |__| |__| |__|__|__|__| |__| |__| |__| |__| |__| |__| 5 Prix de vente |__| |__| |__| |__|__|__|__| |__| |__| |__| |__| |__| |__| 6 Acheteurs ou lieux de vente |__| |__| |__| |__|__|__|__| |__| |__| |__| |__| |__| |__| 7 Périodes de vente |__| |__| |__| |__|__|__|__| |__| |__| |__| |__| |__| |__| favorable / défavorables 8 Exigences de qualité / |__| |__| |__| |__|__|__|__| |__| |__| |__| |__| |__| |__| conditionnement 9 Services d’appui à la |__| |__| |__| |__|__|__|__| |__| |__| |__| |__| |__| |__| commercialisation 10 Accès et/ou utilisation des |__| |__| |__| |__|__|__|__| |__| |__| |__| |__| |__| |__| NTIC 11 Autres (à préciser): |__| |__| |__| |__|__|__|__| |__| |__| |__| |__| |__| |__| ……………..

INF2.a- INF2.b- INF2.d- INF2.g- INF2.h- 1.Oui 1 à 11 1. Oui 1. Information, connaissance 1. Radio 2.Non 2. Non 2. Décisions de production 2. Techniciens de projets 3. Décisions de commercialisation 3. OP/leaders paysans 4. Elément de négociation de Prix 4. Téléphone (SMS) 9. Autres (à préciser) 9. Autres (à préciser) …………….. ……………..

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INF3. Ecoute de la radio

INF2.b- INF2.c- Heure INF2.d- Durée d’écoute Emission préférée? d’écoute (minutes) INF3.a Nom de la Radio

1 2 3 1 2 3 1 2 3 1 Radio nationale (RNM) |__| |__| |__| |__| |__| |__| |__|__|__| |__|__|__| |__|__|__| 2 Radio Don Bosco (RDB) |__| |__| |__| |__| |__| |__| |__|__|__| |__|__|__| |__|__|__| 3 Radio Feon’Itasy (RFI) |__| |__| |__| |__| |__| |__| |__|__|__| |__|__|__| |__|__|__| 4 Radio Soavinandriana |__| |__| |__| |__| |__| |__| |__|__|__| |__|__|__| |__|__|__| 5 Radio Bongolava |__| |__| |__| |__| |__| |__| |__|__|__| |__|__|__| |__|__|__| 6 ……………………… |__| |__| |__| |__| |__| |__| |__|__|__| |__|__|__| |__|__|__| 7 ………………………. |__| |__| |__| |__| |__| |__| |__|__|__| |__|__|__| |__|__|__| 8 ………………………. |__| |__| |__| |__| |__| |__| |__|__|__| |__|__|__| |__|__|__| 9 ………………………. |__| |__| |__| |__| |__| |__| |__|__|__| |__|__|__| |__|__|__| 10 ………………………. |__| |__| |__| |__| |__| |__| |__|__|__| |__|__|__| |__|__|__| 11 Autres (à préciser): |__| |__| |__| |__| |__| |__| |__|__|__| |__|__|__| |__|__|__| ______INF2.b- : 1= Journal ; 2= Reportage ; 3= Emission sur le monde rural ; 4= Dédicace ; 5= Théâtre radiophonique ; 6= Plage musicale ; 7= Emission évangélique ; 9= Autres (à préciser) …………….. INF.c- : 1= Tôt dans la matinée ; 2= Le matin ; 3= Entre midi et 14h ; 4= L’Après-midi ; 5= La fin d’après-midi ; 6= Dans la soirée ; 7= La nuit

7. PERCEPTION SUR LES SYSTEMES D’INFORMATIONS DE MARCHE (SIM) (Explication sur les SIM)

SIM1- Avez-vous déjà reçu/vu des informations régulières sur la commercialisation ? |__| 1= oui ; 2= non Si non, allez à SIM2 SIM1.a- Si oui, par quelle voie ? |__| 1= Panneau d’affichage, 2= Radio, 3= SMS ; 4= Bouche à oreille ; 9= Autres (à préciser) …………….. SIM2- Si un système d’information de marché est disponible ici, quel pourrait être son SIM2.a|__| impact/effet sur le fonctionnement du marché (du plus probable au moins probable)? SIM2.b|__| 1=augmenter la concurrence ; 2= contribuer à mieux connaître le marché; 3= aide à profiter de bonnes opportunités d’affaires ; 4 = ne va pas plaire aux commerçants ; 5 = ne va rien changer ; SIM2.c|__| 6=Autres (à préciser) …………….. SIM2.d|__| SIM3- Est-ce qu’il vous serait utile de recevoir des informations sur le marché ? |__| 1= oui ; 2= non SIM3.a- Si non, pourquoi ? |__| 1= je suis déjà bien informé ; 2 = je n’aurai pas confiance dans ces informations ; 3 = je ne veux pas dépenser de l’argent pour cela ; 4 = je ne maîtrise pas bien le téléphone ; 9=Autres (à préciser) …………….. SIM3.b- Si oui, pour quoi ? |__| 1=s’informer de façon générale; 2 = acheter / vendre au bon moment : 3 = acheter / vendre au bon endroit ; 4= trouver de nouveaux acheteurs ; 5 = fierté d’ête au courant ; 6= Autres (à préciser) ……………..

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SIM4.Si oui, quel type d’information ? SIM4.a Niveau SIM4.b. Type SIM4.c Mode SIM4.d de priorité de Produit de diffusion Fréquence de prioritaire préféré diffusion souhaitée 1 Prix dans les zones de production |__| |__| |__| |__| 2 Prix dans les marchés de |__| |__| |__| |__| consommation 3 Indications sur les quantités disponibles dans les zones de |__| |__| |__| |__| production 4 Indications sur les quantités disponibles dans les marchés de |__| |__| |__| |__| consommation 5 Préférences de consommateurs |__| |__| |__| |__| (qualité) 6 Etat de déroulement de la campagne dans les grands bassins de production |__| |__| |__| |__| (et conséquences possibles sur la production) 7 Connaissances générales sur les périodes de récolte dans les |__| |__| |__| |__| différentes zones de production 8 Contacts de vendeurs dans les zones |__| |__| |__| |__| de production 9 Contacts d’acheteurs |__| |__| |__| |__| 10 Autres à préciser |__| |__| |__| |__| SIM4.a : 1 = prioritaire ; 2 = priorité moyenne ; 3 = peu/pas important SIM4.b : PRO1. : 1= Riz ; 2= Manioc ; 3= Maïs ; 4= Patate douce ; 5= Pomme de terre ; 6= Haricot ; 7= Arachide ; 55= Autres légumineuses …………….. ; 9= Tomate ; 10= Brèdes ; 74 oignon ; 66= Autres légumes …………….. ; 12= Ananas ; 13= Papaye ; 14= Avocat ; 77= Autres fruits …………….. ; 16= Vanille ; 88= Autres cultures de rente …………….. SIM4.c. : 1=sms automatique ; 2= sms à la demande ; 3= système vocal automatique ; 4= e-mail ; 5= RNM ; 6 = radio locales ; 7 = affichage ; 8 = séances périodiques d’information ; 9 = autres (à préciser) SIM4.d : 1=saison ; 2= mois ; 3=semaine ; 4= jour ; 5= à la demande SIM5- Selon vous, qu’est-ce qui conditionnerait son adoption ? |__| 1=facile à utiliser ; 2= à coût abordable ; 3= l’information est réellement disponible ; 4= à jour ; 5= fiable ; 9=Autres (à préciser) …………….. SIM6- Etes-vous prêt à dépenser de l’argent pour accéder à des informations |__| régulières sur le marché ? 1= oui ; 2= non SIM6.a – Si oui, jusqu’à combien d’Ariary par semaine ? |__|__|__|__|__| SIM6.b- Pendant combien de mois par an seriez-vous prêt à dépenser cette somme ? |__|

SIM7- Etes-vous prêt à investir dans des moyens de communication que n’utilisez |__| pas encore? 1= oui ; 2= non SIM7.a- Si oui, lequel en priorité ? |__| 1=radio, 2 = téléphonemobile ; 2= ordinateur ; 3=connection internet personelle ; 4 = connection au cyber REMARQUES GENERALES

……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ID4- Heure de fin |__|__| |__|__| Merci de votre collaboration !

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ANNEXE 5. EVOLUTION DES PRIX DU PADDY DANS LES DISTRICTS DE MIARINARIVO ET SOAVINANDRIANA EN 2013

Source : OdR, 2013

Les prix du paddy chutent aux environs de 600 Ar/kg à la période de grande récolte entre avril et juin dans les Districts de Miarinarivo et Soavinandriana. Ils s’élèvent entre 700 et 750 Ar/kg entre les mois de juillet et septembre, période d’évènements sociaux. Ensuite, ils frôlent la barre des 800 Ar/kg entre octobre et décembre, période de soudure. Entre janvier et mars, les prix moyens entre les deux districts redescendent à 700 – 720 Ar/kg grâce à la présence des récoltes de riz de contre-saison et de riz pluvial.

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ANNEXE 6. VARIABLES DE CAPITAUX CONSIDEREES

Les variables de capitaux considérées pour la caractérisation des exploitations rizicoles et qui pourraient influencer les stratégies de vente du riz sont :

- Pour le capital humain :

Code variables Nom et/ou Définitions Transformation Modalités de réponses m5 Age du Chef de ménage keep if m3==1 (pour le chef du continue positive ménage) m6 dernière classe réussie CM keep if m3==1 (pour le chef du 0 à 13 ménage) maxeduc niveau d'éducation maximal atteint recode de educmax "maximum de Selon la dernière classe par un ou plusieurs membres du m6 (dernière classe réussie de 0 à réussie: 0 = primaire ménage 13) pour les membres résidents (jusqu'à T4); 1=collège (m9=1 ou m9=2)" (T5 à T8); 2=lycée et plus (plus de T9) taille taille du ménage en équivalent gen taille=0 Continue positive non consommation adulte replace taille=coefficient par rapport nulle sexe et âge (cf. Tableau base de transformation ci-dessous) nb_15_50 nombre de membres actifs et somme des membres avec variable continue positive ou dynamiques dans le ménage (entre âge "m5>=15 & m5<50" nulle 15 à 50 ans) nbmop nombre de main d'œuvre permanent nombre total du personnel continue positive ou permanent oeuvrant pour nulle l'exploitation dans ses AGR mop_riz nombre de main d'œuvre permanent replace mop3a=0 if mop3a==2 continue positive ou travaillant pour la riziculture collapse (sum) mop3a, by(id1) nulle ren mop3a mop_riz hj_mnop Nombre de main d’œuvre saisonnier gen val_np1=(mor1c1*mor1c2) continue positive ou travaillant pour la riziculture gen val_np2=(mor1d1*mor1d2) nulle collapse (sum) mor1c1 mor1d1 mor2b mor2c val_np1 val_np2, by(id1) *1traction=5 homme-jour gen eq_traction1=mor1c1*5 gen hj_mnop=eq_traction1+mor1d1

- Pour le capital naturel :

Code variables Nom et/ou Définitions Transformation Modalités de réponses pro2 surface de rizière exploitée surface totale des riizières exploitées continue positive en ares par le ménage rdt rendement moyen rizicole rdt=(pro3k/1000)/(pro2/100): continue positive en rapport entre récolte (en tonnes) et tonne par hectare surface en (hectares) site Sites/Communes d'intervention gen site=substr(id1,2,1) 0= Analavory (base); destring site, replace 1=Anosibe Ifanja; recode site (1=0) (2=1) (3=2) (4=3) 2=Sarobaratra Ifanja; (5=4) (6=5) 3=Manazary; 4=Antanetibe; 5=Ambatoasana

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- Pour le capital financier :

Code variables Nom et/ou Définitions Transformation Modalités de réponses m11 source de revenu additionnel recode m11 (1/3 6 = 1) (4/5 7 = 2). 0= "sans revenu Revenu agricole = Agriculture, additionnel"; 1= "revenu Elevage, pêche, salariat agricole; additionel agricole"; 2= Revenu non agricole = reste "revenu additionnel non agricole" prodtete disponibilité annuelle en riz par tête gen prodtete=prod_riz/taille; avec Continue positive en kg en équivalent consommation adulte prod_riz=pro3k=quantité récoltée de paddy par personne (kg) (kg) et taille=taille du ménage en adulte par an équivalent consommation adulte prodtete2 recodage prodtete en 3 classes recode prodtete (0/600 = 1) 1= "inférieur à (600/1200 = 2) (1200/max = 3), 600kg/tête"; 2= "600 à 1 gen(prodtete2) 200 kg/tête"; 3= "Plus de label define prodtete2 1 "inf 0.6t" 2 1 200 kg/tête" "0.6t-1.2t" 3 "Plus de 1.2t" part1rev_ac part du revenu agricole issu des gen part1rev_ac= valeur en pourcentage autres cultures par rapport au revenu (valprod_ac/revagritot1) *100; avec total agricole (valeur de la valprod_ac=revenu total issu de la production non de la vente) valeur des autres cultures et revagritot1= revenu total issu de la valeur de toutes les cultures stock Forme d’épargne sous forme de gen stock=0 0= non; 1= oui stockage ou de collecte de produits replace stock=1 if cf11==3 | agricoles cf12==3; avec cf11= forme d'épargne première et cf12= forme d'épargne secondaire cf2 Participation au système GCV 0= non ; 1= oui

expce_GCV année d'expérience dans la pratique recode cf2ba (min/2004 = 3) 0= "Sans GCV"; 1= du GCV (2005/2010=2) (2011/max = 1) "moins de 3ans"; 2= "3 à (.=0), gen (expce_GCV); avec cf2ba 8ans"; 3= "Plus de 8ans" = année de début de la participation au système GCV cf3 Recours aux emprunts replace cf3=0 if cf3==2 0= non; 1= oui cf3f_heb valeur des emprunts ramenée par collapse (sum) cf3d cf3f, by(id1) continue positive ou semaine avec cf3d=durée de l'emprunt en nulle (en Ariary par semaines et cf3f = valeur à semaine) rembourser (x1000 Ar) gen cf3f_heb=cf3f/cf3d*1000 replace cf3f_heb=0 if cf3f_heb==.

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- Pour le capital physique et/ou matériel :

Code variables Nom et/ou Définitions Transformation Modalités de réponses nb_charret possession de charrette gen nb_charret=0 0=non; 1= oui replace nb_charret=1 if charrette>=1; avec charrette=mtr1= nombre de charrettes à disposition de l'exploitation nb_moto possession de moto gen nb_moto=0 0=non; 1= oui replace nb_moto=1 if Moto!=0; avec Moto=mtr4=nombre de motocyclettes à disposition de l'exploitation nb_auto possession de voiture et/ou de gen nb_auto=0 0=non; 1= oui camion replace nb_auto=1 if Camion!=0 | Voiture!=0; avec Camion=mtr5=nombre de camion à disposition de l'exploitation et Voiture=mtr6=nombre de voiture utilitaire à disposition de l'exploitation sum_UBT nombre total de cheptel en unité de tout le cheptel (CP): volailles, continue positive ou bétail tropical bovins, porcins, caprins et ovins nulle transformés en unité de bétail tropicale (UBT) puis sommés neqp34 Nombre de greniers à riz spécifiques use équipement_postrécolte.dta continue positive ou (salle ou magasin) auxquels les keep if eqp3==1 | eqp3==4 nulle riziculteurs ont accès drop eqp3l reshape wide neqp3, i(id1) j(eqp3) replace neqp34=1 if (neqp34==0 & stg1!=2) nbgrenier Nombre de greniers à riz (neqp34) recode neqp34 (0 = 0) (1 = 1)(2/max 0= "sans grenier" recodé en 3 classes = 2), gen (nbgrenier) 1= "1 grenier" 2= "plus de 2 greniers" type_grenier type de grenier à disposition gen type_grenier=stg1a 0= "sans grenier"; 1= replace type_grenier=0 if stg1==2 "grenier particulier"; 2= avec stg1=str1=type de grenier que "grenier non particulier" l'exploitation utilise (grenier en location et recode type_grenier (2 3 =2) grenier communautaire)

- Pour le capital social : o L’accès aux appuis extérieurs et/ou aux services d’encadrement (accès, nombre et type d’appui), o l’affiliation à des organisations de producteurs, associations et/ou coopératives agricoles ou membership, o la prise de responsabilité sociale au niveau local o l’accès à des clients fidèles ou habituels pouvant mesurer le système de fidélisation des ventes

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Code variables Nom et/ou Définitions Transformation Modalités de réponses appuiext appuyé par des organismes ren enc0 appuiext 0=non ; 1= oui d’encadrement replace appuiext=0 if appuiext==2 nb_appui Nombre de services d’encadrement use nb_appui 0= sans appui auxquels les riziculteurs ont accès recode nb_appui (0=0) (1=1) (2/max 1=avec 1 appui = 2) 2= 2 appuis ou plus nature_appui Type de services d’encadrement use nature_appui 0 : sans appui, 1 : appui auxquels les riziculteurs ont accès gsort id1 –nature_appui technique de production, by id1: gen cpte=[_n] 2 : autres appuis drop if cpte !=1 merge id1 using itasy12, keep(appuiext) replace nature_appui=0 if appuiext==0 mb1 être membre d’OP mb1=affiliation à des associations ou 0=non ; 1= oui coopératives agricoles mb2 avoir des responsabilités sociales mb2= responsabilités sociales au sein 0=non ; 1= oui de la localité stg3 Accès à des clients spécifiques ou recode stg3 (2=0) 0= non ; 1= oui habituels stg3a Type de clients spécifiques ou recode stg3a (9=1) 1= Collecteur résident ; habituels 2= Coll. non résident ; 3= Rizier résident ; 4= Rizier non résident client_fidel être en relation avec des clients gen client_fidel=0 if stg3==2 0= sans clients fidèles; spécifiques et/ou habituels replace client_fidel=1 if stg3a==1 | 1= avec clients fidèles stg3a==3 residents, 2= avec replace client_fidel=2 if stg3a==2 | clients fidèles non stg3a==4 résidents replace client_fidel=1 if stg3a==9 & stg3a_autre=="CONSOMMATEUR" replace client_fidel=1 if stg3a==9 & stg3a_autre=="MPANAO MOFO" replace client_fidel=2 if client_fidel==.

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Base de la transformation en équivalent consommation adulte Age Male weight Female weight < 1 0.33 0.33 1 0.46 0.46 2 0.54 0.54 3‐4 0.62 0.62 5‐6 0.74 0.70 7‐9 0.84 0.72 10‐11 0.88 0.78 12‐13 0.96 0.84 14‐15 1.06 0.86 16‐17 1.14 0.86 18‐29 1.04 0.80 30‐59 1.00 0.82 60 et + 0.84 0.74 Source: DERCON & KRISHNAN, 199840

Equivalences en unités de bétail tropical pour les différentes espèces animales

Espèces Equivalent UBT Bovins 0.73 Chevaux 1 Anes 0.5 Ovins 0.12 Caprins 0.12 Porcins 0.16 Volailles 0.004 Source : ZIEBE, et al., 200541

40 DERCON, S. & KRISHNAN, P. (1998). Changes in Poverty in Rural Ethiopia 1989-1995 : Measurement, Robustness Tests and Decomposition. Leuven: Center for the Study of African Economies – Katholieke Universiteit 41 ZIEBE, R., THYS, E., & DE DEKEN, R. (2005). Analyse de systèmes de production animale à l’échelle d’un canton: cas de Boboyo dans l’Extrême-Nord Cameroun. Revue d'élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux (3), pp. 159-165.

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ANNEXE 7. VARIABLES DE PRATIQUES DE COMMERCIALISATION CONSIDEREES

Variables de pratiques de commercialisation Code variables Nom et/ou Définitions Transformation Modalités de réponses stg6b Type de riz vendu use "vente riz.dta" 1= paddy tostring id1, replace 2= riz blanchi sort id1 merge m:1 id1 using "itasy_modele", keepusing(typo site) drop _merge tab typo stg6b stg6h Type d’acheteurs drop if stg6b==1 & stg6f>=1000 (semences) 1= voisins replace stg6h=1 if stg6h==9 & stg6h_autre=="CONSOMMATEUR" 2= collecteur replace stg6h=1 if stg6h==9 & stg6h_autre == "PRODUCTEURS" resident replace stg6h=1 if stg6h==9 & stg6h_autre== "RIZICULTEUR" 3= collecteur replace stg6h=1 if stg6h==9 & stg6h_autre=="MPANAO MOFO" non resident replace stg6h=1 if stg6h==9 & stg6h_autre=="MPANAO MAFO" 4=rizier replace stg6h=1 if stg6h==9 & stg6h_autre=="MOFO MPANAO" résident replace stg6h=3 if stg6h==9 & stg6h_autre=="COLLECTEUR" 5= rizier non résident stg6i Mode de vente tab typo stg6i, row nofreq 1= individuel 2= via la coopérative 3=les deux stg6j Modalités de paiement tab typo stg6j, row nofreq 1= en acompte 2= au comptant 3=à crédit vente_riz quantité de riz vendu gen vente_riz=pro4k ; avec pro4k= somme des ventes de riz en valeur (2012-2013) équivalent paddy positive en kg pxmoyen prix moyen pondéré de gen pxmoyen=valeurtot/qttevente avec valeur vente en équivalent valeurtot=valeur1+valeur2+valeur3+valeur4 et positive en paddy qttevente=qttevente1+qttevente2+qttevente3+qttevente4 ;; Ariary valeur(i)=qttevente(i)*pxunit(i) avec i : 1= « Apr_Jun » ; 2= « Jul_Sept » ; 3= « Oct_Dec » ; 4= « Jan_Mars » pro6 nombre de transactions nombre total de transactions de vente valeur positive pxtransport prix de transport du kilo ANNEXE (dépend du site et du lieu de vente) valeur de paddy vers le lieu de positive vente (Ar/kg) lieu_vente Principal lieu de vente recode pxtransport (0/10=1) (10/20=2) (20/max=3), gen 1= à la ferme (lieu_vente) 2=au marché label define lieu_vente 1 "A la ferme" 2 "marché local" 3 " grand local, marché" 3=au grand label values lieu_vente lieu_vente marché label variable lieu_vente "Lieu de vente"

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Variables de contraintes

Code variables Nom et/ou Définitions Transformation Modalités de réponses déclaration des contraintes recode str6xb (2=1) (3=2) (4=3) (5=4) (6=5) 0=non; 1= oui physiques rencontrées (7=6) (8=7) (9=8) recode str6x0 (1 2 12 = 1) (3 9 11 13 = 2) (4 5 6 10 = 3) (7 8 = 4) label define STR6X0 1 "Physiques" 2 "Moyens" ctr_physik 3 "Marché" 4 "Informations de marché", déclaration des contraintes modify 0=non; 1= oui en termes de moyens label var str6x0 STR6X0 rencontrées tab str6x0 collapse (sum) str6xb, by(id1 str6x0) reshape wide str6xb, i(id1) j(str6x0) ren str6xb1 ctr_physik ctr_moyen ren str6xb2 ctr_moyen déclaration des contraintes ren str6xb3 ctr_marche 0=non; 1= oui informations sur le marché ren str6xb4 ctr_infos recode ctr_physik (0=0) (1/max = 1) recode ctr_infos (0=0) (1/max = 1) recode ctr_moyen (0=0) (1/max = 1) recode ctr_marche(0=0) (1/max = 1) ctr_infos Prix de transport (pxtransport) en Ariary par Kilo de paddy

Fokontany Si lieu de vente Si lieu de vente « stg6g » = 4 (grand marché) « stg6g » = 3 (marché Pour les producteurs non- communal) Pour producteurs- Code "id7a1" Nom collecteurs collecteurs 1 Analavory 0 0 40 2 Mandrevo 10 10 50 3 Ankotrabe 10 10 50 4 Ngilomby 20 20 60 5 Andranomavo 20 20 60 6 Ambohibary 1 10 10 50 7 Anosibe 0 30 70 8 Sanganoro 0 30 70 9 Masindray 20 30 60 10 Beampombo 10 25 55 11 Manazary 0 15 45 12 Ambatomisangy 20 35 65 13 Ambohimasina 20 35 65 14 Anatroa 15 30 60 15 Ambohimarina 10 40 70 16 Soanavela 10 40 70 17 Antanetibe 0 30 60 18 Ambatoasana 0 40 80 19 Miarinkofeno 10 50 90

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ANNEXE 8. VARIABLES EXPLICATIVES ET EFFETS ESCOMPTES, LECTURES ET INTERPRETATIONS DES RESULTATS

Liste des variables et effets escomptés

Code variable Nom de la variable Effets escomptés Stratégie(s) influencée(s) par rapport à la vente précoce m5 Age du Chef de ménage Plus le chef de ménage est jeune, plus vente étalée et collecte il peut adopter des stratégies qui nécessitent du dynamisme (vente étalée, collecte) maxeduc niveau d'éducation maximal atteint par Plus le chef de ménage est appuyé par les trois un ou plusieurs membres du ménage des membres avec des niveaux d'éducation plus élevés, méilleure est la stratégie de vente adoptée nb_15_50 nombre de membres actifs et plus le ménage dispose de membres les trois dynamiques dans le ménage (entre 15 actifs et dynamiques entre 15 et 50 à 50 ans) ans, plus leur stratégie de vente est meilleure nbmop nombre de main d'œuvre permanent plus le ménage dispose de personnel vente étalée et collecte permanent, plus il peut adopter la stratégie de vente étalée et celle de collecte pro2 surface de rizière exploitée (ares) moins le ménage dispose de rizières à collecte exploitée, plus il adopte la stratégie de collecte rdt rendement moyen rizicole (t/ha) plus petit est le rendement rizicole, collecte plus grand est l'activité de collecte site Sites/Communes d'intervention plus le ménage est loin du grand les trois marché (Analavory) où le prix de vente est encore acceptable, moins ils doivent vendre précocement prodtete2 disponibilité annuelle en riz par tête plus la quantité récoltée est grande, vente tardive et étalée en équivalent consommation adulte meilleure est la stratégie adoptée (kg) part1rev_ac part du revenu agricole issu des autres plus le ménage est rémunéré par la vente tardive et étalée cultures par rapport au revenu total production d'autres cultures, plus il agricole (valeur de la production non peut vendre tardivement ou de façon de la vente) étalée stock épargne sous forme de stockage ou de plus le ménage stocke ou collecte du Vente tardive collecte de produits agricoles paddy, meilleur est sa stratégie expce_GCV année d'expérience dans la pratique du plus le ménage est expérimenté dans vente tardive GCV la pratique du GCV, plus il adopte la stratégie de vente tardive cf3 Recours aux emprunts plus le ménage a recours aux les trois emprunts, plus il peut adopter de meilleure stratégie

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Code variable Nom de la variable Effets escomptés Stratégie(s) influencée(s) par rapport à la vente précoce nb_moto possession de moto plus le ménage dispose de moto, plus vente étalée le chef de ménage peut bouger pour vendre de façon étalée nb_auto possession de voiture et/ou de camion plus le ménage dispose de voiture ou collecte de camion, plus le chef de ménage peut exercer l'activité de collecte sum_UBT nombre total de cheptel en unité de plus le ménage est doté en cheptel, les trois bétail tropical meilleur est sa stratégie type_grenier type de grenier à disposition les ménages qui ont accès à des vente tardive et collecte greniers à riz spécifiques ont plus de chance d'adopter la stratégie de vente tardive et de collecte appuiext appuyé par des organismes les ménages qui sont encadrés ont les trois d'encadrement moins de chance d'adopter la stratégie de vente précoce mb1 être membre d'OP les ménages qui sont membres d'une les trois OP ont moins de chance d'adopter la stratégie de vente précoce mb2 avoir des responsabilités sociales plus un des membres du ménage les trois dispose d'une responsabilité sociale, plus le ménage est enclin à adopter une meilleure stratégie client_fidel être en relation avec des clients les ménages qui entretiennent des vente étalée et collecte spécifiques et/ou habituels relations avec des clients spécifiques et/ou habituels ont plus de chance d'adopter les stratégies de vente étalée et de collecte vente_riz quantité de riz vendu (2012-2013) plus leur surplus commercialisable est les trois élevé, meilleur est leur stratégie pxmoyen prix moyen pondéré de vente en plus le prix de vente est élevé, vente tardive et étalée équivalent paddy meilleure est la stratégie pro6 nombre de transactions les ménages qui vendent en plusieurs vente étalée et collecte transactions sont ceux qui adoptent la stratégie de vente étalée et de collecte pxtransport prix de transport du kilo de paddy vers plus le prix de transport est élevé, les trois le lieu de vente meilleure est la stratégie ctr_physik déclaration des contraintes physiques moins le ménage se considère les trois rencontrées contraint physiquement meilleure est sa stratégie ctr_moyen déclaration des contraintes – moyens moins le ménage se considère les trois rencontrées contraint par les moyens dont il dispose meilleure est sa stratégie ctr_infos déclaration des contraintes moins le ménage se considère les trois informations sur le marché contraint par le manque d'information meilleure est sa stratégie

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Construction de Mlogit et explication du logit (LONG, 1997) Soit Y la variable dépendante avec quatre (4) réponses nominales dénommées stratégies. Les catégories de réponses sont énumérées de 0 à 3 et ne sont pas ordonnées. On a m=0 pour la stratégie de vente précoce, m=1 pour la stratégie de vente tardive ; m=2 pour la stratégie de vente étalée et m=3 pour la stratégie de collecte.

Soit Pr (Y=m|X) la probabilité d’occurrence de la stratégie m sachant la matrice des variables explicatives X. 1- Supposons que Pr(Y=m|X) est une fonction de la combinaison linéaire Xβm Le vecteur βm = (βom, β1m …βjm…β(k-1)m)’ inclue l’intersection β0m et le coefficient βkm exprimant l’effet de la variable explicative xk associés à Y=m. Pour le Mlogit, chaque coefficient βm est différent pour chaque valeur nominale m de Y. 2- Pour s’assurer que les probabilités ne soient pas négatives, on prend la fonction exponentielle de Xβm : exp(Xβm). Tant que le résultat n’est pas négatif, la somme diffère de 1. 3- Pour que la somme des probabilités soit égale à 1, l’on divise exp( par Donc, on obtient (1)

En normalisant la probabilité, il s’ensuit que Pour pouvoir identifier le modèle, des contraintes sont imposées aux coefficients β. a) On suppose que b) L’une des coefficients βm est nulle. Dans cette étude, la stratégie de vente précoce m=0 a été considérée comme base, donc β0=0 Par conséquent, avec ces contraintes, l’équation de probabilité (1) devient :

où β0=0 (2)

Etant donné que exp(xiβ0) = exp(xi0)=1, le modèle de probabilité s’écrit : (3)

Pour tout m>0 (4)

Le modèle logistique multinomiale Mlogit peut être exprimée en termes de probabilité. C’est la probabilité Ωm | n(xi) d’adopter la stratégie m (m=1 à 3) par rapport à celle de référence 0 tout en sachant X variables explicatives. (5) Dans cette équation (5), en remplaçant les valeurs de et de par leurs valeurs respectives dans les équations (3) et (4), on a (6)

En appliquant le logarithme népérien sur Ωm | 0 (xi), le modèle est linéaire sur le logit. Ce qui fait que : (7)

En appliquant la dérivation partielle de ln Ωm | 0(x) par rapport à xk on a : (8)

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Ainsi, avec la contrainte où β0=0, βkm est l’effet de la variable explicative xk sur le Logit (logarithme népérien de la probabilité d’occurrence) de la stratégie m en se référant à la stratégie 0 de vente précoce. Lecture et interprétation des résultats du Mlogit

Pour chaque variable explicative xk, on lit, « à un seuil de significativité α = 5%, la variable xk augmenterait ou réduirait (selon le signe de km) de km point la chance qu’un riziculteur adopte la stratégie m au lieu de celle de vente précoce considérée comme stratégie de référence ».

Autrement dit, pour toute variation de la variable explicative xkm d’une unité, le Logit ou probabilité d’occurrence de la stratégie m par rapport à celle de vente précoce augmente ou diminue (selon le signe de km) de km unités, tout en maintenant les autres variables explicatives constantes.

Si les valeurs associées à la variable explicative xk sont discrètes et à valeurs nominales non ordonnées, la première valeur de xk, habituellement la valeur nulle ou la moins favorable des valeurs, est considérée comme base, pour expliquer l’influence des autres valeurs de xk sur Y=m versus Y=0

Exemple de lecture si la variable explicative xk est discrète et valeurs nominales non ordonnées Résultat typo Coef. km Std.Err. z P>z [95%Conf. Interval]

VENDEURS TARDIFS PAR RAPPORT AUX VENDEURS PRECOCES

_Isite_1 2.428846 1.060848 2.29 0.022 0.3496228 4.50807

Interprétation A un seuil de significativité α = 5%, le fait que le producteur se trouve à Anosibe Ifanja au lieu d'être à Analavory (base) augmente le Logit d'adopter la stratégie de vente tardive de 2.4 unités par rapport à celle précoce.

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ANNEXE 9. VARIABLES D’ACCES AUX INFORMATIONS CONSIDEREES Code variables Nom et/ou Transformation Modalités de réponses Définitions inf0a Informations use acces_info 1=Choix des produits, des variétés auxquelles les tostring id1, replace 2=Techniques de production riziculteurs ont sort id1 3=Crédit (productif et GCV) accès merge m:1 id1 using "itasy_modele", 4=Stockage (lieu et conditions) keepusing(typo site) 5=Prix de vente sur les marchés habituels drop _merge 6=Prix de vente sur les marchés lointains tab inf0a inf1a, row nofreq 7=Acheteurs 8=Périodes de vente favorable / défavorables 8=Exigences de qualité / conditionnement infb Sources replace inf1b=2 if inf1b==9 & 1=Nulle part d’informations inf1b_autre=="JOUR DU MARCHE" 2=Gens du village replace inf1b=2 if inf1b==9 & 3=Famille/amis en ville inf1b_autre=="PARENTS" 4=OP/leaders paysans replace inf1b=5 if inf1b==9 & 5=Techniciens de projet inf1b_autre=="FORM° DRDR2012" 6=Média (Radio, TV) replace inf1b=5 if inf1b==9 & 7=Document/affichage inf1b_autre=="FORMATION" 8=Fournisseurs/ Acheteurs replace inf1b=5 if inf1b==9 & inf1b_autre=="SIEL/CEFFEL" replace inf1b=5 if inf1b==9 & inf1b_autre=="FIERMADA" replace inf1b=5 if inf1b==9 & inf1b_autre=="VISITE" replace inf1b=5 if inf1b==9 & inf1b_autre=="agent de crédit" replace inf1b=6 if inf1b==9 & inf1b_autre=="TV" replace inf1b=6 if inf1b==9 & inf1b_autre=="tv" replace inf1b=7 if inf1b==9 & inf1b_autre=="SUP.VIDEO" replace inf1b=7 if inf1b==9 & inf1b_autre=="tableau commune" tab inf1b inf1e Partagez-vous les Recode inf1e (2=0) 0= non ; 1= oui informations que vous obtenez ? Inf1f Avec qui partagez- 1= Famille et amis seulement vous les 2= Toute personne qui demande informations 3= Membres de l’OP à laquelle j’appartiens 4= Autres producteurs stg7 Contactez-vous recode stg7 (2=0) 0= non ; 1= oui des clients pour savoir leur prix stg7x Périodicité du replace stg7x=1 if id1==24110 1= saison, 2= mois, 3= semaine contact prix replace stg7x=2 if id1==25011 stg7a Nombre de clients stg7a valeur positive ou nulle contactés par périodicité contact_px Nombre de clients gen contact_px=0 if stg7==2 valeur positive ou nulle contactés par replace contact_px=stg7a if stg7x==1 saison pour savoir replace contact_px=stg7a*6 if stg7x==2 leur prix replace contact_px=stg7a*6*4 if stg7x==3 tab contact_px

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Code variables Nom et/ou Transformation Modalités de réponses Définitions stg8 Contactez-vous recode stg8 (2=0) 0= non ; 1= oui des clients pour leur proposer une offre stg8x Périodicité du 1=saison ; 2= mois ; 3=semaine ; 4= jour contact offre stg8a Nombre de clients contactés par périodicité contact_offre nb de clients gen contact_offre=0 if stg8==2 valeur positive ou nulle contactés par replace contact_offre=stg8a if stg8x==1 saison pour leur replace contact_offre=stg8a*6 if stg8x==2 proposer une offre replace contact_offre=stg8a*6*4 if stg8x==3 code_radio Radio la plus gen code_radio=4 1 "Radio FI" 2 "Radio RDB" 3 "RNM" 4 écoutée replace code_radio=1 if inf3a=="Radio FI" "Autres" replace code_radio=2 if inf3a=="Radio RDB" replace code_radio=3 if inf3a=="RNM" replace code_radio=. if inf3a=="" duree Duree d’écoute de replace inf3d1=0 if inf3d1==. la radio replace inf3d2=0 if inf3d2==. replace inf3d3=0 if inf3d3==. gen duree=inf3d1+inf3d2+inf3d3 collapse (max) duree, by(id1) inf3b1, Première, 1= Journal ; 2= Reportage ; 3= Emission sur inf3b2, deuxième et le monde rural ; 4= Dédicace ; 5= Théâtre inf3b3 troisième émission radiophonique ; 6= Plage musicale ; 7= préférée Emission évangélique ; 9= Autres (à préciser) …………….. inf3c1, Premier, deuxième 1= Tôt dans la matinée (avant 8h) ; 2= Dans inf3c2, et troisième la matinée (8-12h) ; 3= Entre midi et 14h ; inf3c3 créneau horaire 4= L’Après-midi (14-16h) ; 5= La fin d’après- d’écoute midi (16-18h) ; 6= Dans la soirée (18 -21h) ; 7= La nuit (après 21h)

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ANNEXE 10. RESULTATS PAR SITE POUR LA CATEGORISATION

Production par site (kg) Commune Moyenne Ecart-type Minimum Maximum CV Ambatoasana 9 026 9 769 2 000 46 000 108.2% Analavory 3 970 5 170 990 40 000 130.2% Anosibe Ifanja 7 199 5 216 1 500 25 500 72.5% Antanetibe 4 233 3 298 900 21 000 77.9% Manazary 4 586 4 368 1 500 30 000 95.3% Sarobaratra Ifanja 5 486 3 275 1 700 15 000 59.7% Moyenne Echantillon 5 429 5 411 900 46 000 99.7% Vente de paddy par site (kg) Commune Moyenne Ecart-type Minimum Maximum CV Ambatoasana 44 653 93 121 700 310 000 208.5% Analavory 2 593 6 015 240 47 000 232.0% Anosibe Ifanja 22 420 84 883 480 630 000 378.6% Antanetibe 2 598 2 465 130 11 000 94.9% Manazary 4 633 6 306 480 35 000 136.1% Sarobaratra Ifanja 7 855 17 083 480 93 000 217.5% Moyenne Echantillon 11 524 49 364 130 630 000 428.4% Part de la récolte vendue par site (%) Commune Moyenne Ecart-type Minimum Maximum CV Ambatoasana 259 447 25 1 941 173% Analavory 53 20 12 118 38% Anosibe Ifanja 225 724 20 5 250 322% Antanetibe 61 48 8 285 79% Manazary 99 124 24 732 126% Sarobaratra Ifa 108 130 20 620 120% Moyenne Echantillon 123 364 8 5 250 295% Distribution de l’échantillon par rapport à la part de la récolte vendue classe partv_riz Freq. Percent Cum. moins de 50% 118 39.07 39.07 50 à 100% 135 44.7 83.77 >100% 49 16.23 100 Total 302 100 Récapitulation des prix modaux du paddy à Miarinarivo et Soavinandriana en 2013 (données OdR, 2013) janv- févr- mars- avr- mai- juin- juil- août- sept- oct- nov- déc- District 13 13 13 13 13 13 13 13 13 13 13 13 Miarinarivo (CL) 743 765 785 600 605 653 696 710 738 773 780 790 Soavinandriana 660 670 655 605 595 638 704 720 738 788 780 754 Moyenne OdR 701 718 720 603 600 645 700 715 738 780 780 772

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ANNEXE 11. CARACTERISATION DE CHAQUE CATEGORIE DE PRODUCTEURS

SCORING DES CAPITAUX PAR CATEGORIE Les scores donnés à chaque catégorie sont de 1 à 4 selon le niveau de leurs dotations par variable. Ainsi, pour chaque ligne, un score de 1 est donné à la catégorie la moins dotée et 4 à celle la plus dotée. Si certaines catégories accusent les mêmes valeurs, le même score leur est affecté.

Récapitulation des scores affectés à chaque catégorie concernant ses dotations en capitaux Vendeurs Vendeurs Vendeurs Producteurs Moyenne précoces tardifs étalés collecteurs d'ensemble Capital humain 14 20 24 30 22 Capital naturel (basé sur le score du rendement) 1 3 3 4 2.75 Capital financier 13 18 19 26 19 Capital matériel 9 14 10 19 13 Capital social 13 19 25 22 19.75

Indice radar pour construction de l’axe de la représentation graphique des dotations en capitaux (valeur de cellule / moyenne d’ensemble) Vendeurs précoces Vendeurs tardifs Vendeurs étalés Producteurs collecteurs Capital humain 0.6 0.9 1.1 1.4 Capital naturel 0.4 1.1 1.1 1.5 Capital financier 0.7 0.9 1.0 1.4 Capital matériel 0.7 1.1 0.8 1.5 Capital social 0.7 1.0 1.3 1.1

Récapitulation des variables de capital humain typo Vendeurs précoces Vendeurs tardifs Vendeurs étalés Producteurs collecteurs Ensemble Age CM 48 49 42 42 46 Niveau CM 5.4 6.3 6.4 6.9 6.2 Educ_max 8.4 8.7 8.9 9.4 8.8 taille 4.8 4.8 5.3 5.4 5.0 nb_15_50 2.7 2.8 3.4 4.1 3.1 nbmop 0.2 0.4 0.5 1.8 0.6 mop_riz 0.1 0.3 0.3 0.8 0.3 hj_mnop 187 274 371 452 299

Score obtenu par rapport aux variables de capital humain Typo Vendeurs précoces Vendeurs tardifs Vendeurs étalés Producteurs collecteurs Age CM 3 4 2 2 Niveau CM 1 3 3 4 Educ_max 3 3 3 4 taille 2 2 4 4 nb_15_50 2 2 3 4 nbmop 1 2 3 4 mop_riz 1 2 3 4 hj_mnop 1 2 3 4 Sum_Score 14 20 24 30

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Récapitulation des variables de capital naturel typo Vendeurs précoces Vendeurs tardifs Vendeurs étalés Producteurs collecteurs Ensemble Surface 128 177 239 314 199 Rendement 2.7 2.9 3.0 3.1 2.9 Analavory 34.15 22.73 11.48 2.04 20.2 Anosibe Ifanja 7.32 18.18 31.15 30.61 19.87 Sarobaratra Ifanja 8.54 9.09 13.11 12.24 10.26 Manazary 19.51 19.09 18.03 26.53 20.2 Antanetibe 20.73 22.73 19.67 12.24 19.87 Ambatoasana 9.76 8.18 6.56 16.33 9.6

Score obtenu par rapport aux variables de capital naturel Typo Vendeurs précoces Vendeurs tardifs Vendeurs étalés Producteurs collecteurs Surface 1 2 3 4 Rendement 1 3 3 4 Analavory 4 3 2 1 Anosibe Ifanja 1 4 3 2 Sarobaratra Ifanja 1 2 4 3 Manazary 3 2 2 4 Antanetibe 2 4 3 1 Ambatoasana 3 2 1 4 Sum_Score 16 22 21 23 Récapitulation des variables de capital financier typo Vendeurs précoces Vendeurs tardifs Vendeurs étalés Producteurs collecteurs Ensemble m11_non agricole 28.05 38.18 27.87 73.47 39.07 mean(prodtete) 776 1 148 1 521 1 940 1 251 mean(part1r~c) 27.4 22.5 22.6 21.2 23.6 stock (%) 89.02 87.27 88.52 93.88 89.07 GCV (%) 8.54 30.91 19.67 42.86 24.5 Emprunt (%) 13.4 25.5 27.9 46.9 26.16 mean(cf3f_heb) 2 559 7 473 9 311 98 508 21 280

Score obtenu par rapport aux variables de capital financier Typo Vendeurs précoces Vendeurs tardifs Vendeurs étalés Producteurs collecteurs m11_non agricole 2 3 2 4 mean(prodtete) 1 2 3 4 mean(part1r~c) 4 2 3 2 stock (%) 3 3 3 4 GCV (%) 1 3 2 4 Emprunt (%) 1 2 3 4 mean(cf3f_heb) 1 3 3 4 Sum_Score 13 18 19 26

Récapitulation des variables de capital matériel typo Vendeurs précoces Vendeurs tardifs Vendeurs étalés Producteurs collecteurs Ensemble sum_UBT 3 3 2 4 3 charrette 0.5 0.6 0.5 0.6 0.6 avec moto 19.5 22.7 11.5 40.8 22.5 avec auto 1.2 1.8 4.9 16.3 4.64 nb grenier 1.0 1.0 1.2 1.5 1.1

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Score obtenu par rapport aux variables de capital financier

Typo Vendeurs précoces Vendeurs tardifs Vendeurs étalés Producteurs collecteurs sum_UBT 2 3 1 4 charrette 2 4 2 3 avec moto 2 3 1 4 avec auto 1 2 3 4 nb grenier 2 2 3 4 Sum_Score 9 14 10 19

Récapitulation des variables de capital matériel typo Vendeurs précoces Vendeurs tardifs Vendeurs étalés Producteurs collecteurs Ensemble avec appui 34.2 55.5 54.1 55.1 49.3 autres appui 12.2 28.2 24.6 42.9 25.5 membership 15.9 28.2 44.3 32.7 28.8 activités_sociales 34.2 32.7 42.6 36.7 35.8 clients fidels 53.7 58.2 72.1 61.2 60.3 clients résidents 37.8 40.9 55.7 18.4 39.4 clients non-résidents 15.9 17.3 16.4 42.9 20.9

Score obtenu par rapport aux variables de capital matériel Typo Vendeurs précoces Vendeurs tardifs Vendeurs étalés Producteurs collecteurs avec appui 1 4 4 4 autres appui 1 3 2 4 membership 1 2 4 3 activités_sociales 3 1 4 3 clients fidels 1 3 4 3 clients résidents 3 3 4 1 clients non résidents 3 3 3 4 Sum_Score 13 19 25 22

Récapitulation des scores obtenus par catégorie et par groupe de capital Vendeurs précoces Vendeurs tardifs Vendeurs étalés Producteurs collecteurs Moyenne Capital humain 14 20 24 30 22 Capital naturel 16 22 21 23 20.5 capital financier 13 18 19 26 19 Capital matériel 9 14 10 19 13 capital social 13 19 25 22 19.75

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CAPITAL HUMAIN

Age des chefs de ménage typo mean(m5) sd(m5) min(m5) max(m5) CV Vendeurs précoces 48 13 24 84 27% Vendeurs tardifs 49 13 23 88 27% Vendeurs étalés 42 11 25 85 26% Producteurs collecteurs 42 9 25 60 22% Ensemble 46 12 23 88 27% Dernière classe réussie par les chefs de ménage typo mean(m6) sd(m6) min(m6) max(m6) CV Vendeurs précoces 5.4 3.4 0 13 63% Vendeurs tardifs 6.3 3.2 0 13 51% Vendeurs étalés 6.4 3.4 0 13 52% Producteurs collecteurs 6.9 2.8 2 13 41% Ensemble 6.2 3.3 0 13 53% Niveau d’éducation le plus élevé atteint par l’un des membres résidents du ménage typo mean(educmax) sd(educmax) min(educmax) max(educmax) CV Vendeurs précoces 8.4 2.8 3 13 34% Vendeurs tardifs 8.7 2.9 1 13 33% Vendeurs étalés 8.9 2.7 3 13 30% Producteurs collecteurs 9.4 2.5 2 13 27% Ensemble 8.8 2.8 1 13 32%

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Taille du ménage en équivalent consommation adulte typo mean(taille) sd(taille) min(taille) max(taille) CV Vendeurs précoces 4.821707 1.906473 1.62 11.38 40% Vendeurs tardifs 4.809091 2.270554 1.04 11.68 47% Vendeurs étalés 5.333279 2.534654 1 15.28 48% Producteurs collecteurs 5.422041 2.958985 1.66 15.82 55% Ensemble 5.017848 2.365383 1 15.82 47% Nombre d’actifs de 15 à 50 ans dans le ménage typo mean(nb_15_50) sd(nb_15_50) min(nb_15_50) max(nb_15_50) CV Vendeurs précoces 2.695122 1.512818 0 8 56% Vendeurs tardifs 2.772727 1.695429 0 9 61% Vendeurs étalés 3.360656 1.983539 0 10 59% Producteurs collecteurs 4.061224 2.867985 1 15 71% Ensemble 3.07947 2.000077 0 15 65% Nombre de personnel permanent dans les activités génératrices de revenu typo mean(nbmop) sd(nbmop) min(nbmop) max(nbmop) CV Vendeurs précoces 0.2 0.5 0 2 287% Vendeurs tardifs 0.4 0.8 0 3 198% Vendeurs étalés 0.5 0.7 0 3 157% Producteurs collecteurs 1.8 2.4 0 9 135% Ensemble 0.6 1.3 0 9 221% Nombre de personnel permanent dans la riziculture typo mean(mop_riz) sd(mop_riz) min(mop_riz) max(mop_riz) CV Vendeurs précoces 0.1 0.4 0 2 350% Vendeurs tardifs 0.3 0.6 0 3 252% Vendeurs étalés 0.3 0.6 0 3 219% Producteurs collecteurs 0.8 1.5 0 6 183% Ensemble 0.3 0.8 0 6 264% Nombre de mains d’œuvre directs donnant leur prestation dans la riziculture (équivalent homme-jour) typo mean(hj_mnop) sd(hj_mnop) min(hj_mnop) max(hj_mnop) CV Vendeurs précoces 187 94 24 560 50% Vendeurs tardifs 274 197 65 1 385 72% Vendeurs étalés 371 296 59 1 584 80% Producteurs collecteurs 452 458 39 2 600 101% Ensemble 299 275 24 2 600 92%

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CAPITAL NATUREL

Surface de rizières exploitées (ares) typo mean(pro2) sd(pro2) min(pro2) max(pro2) CV Vendeurs précoces 128 69 48 425 54% Vendeurs tardifs 177 135 50 800 76% Vendeurs étalés 239 200 50 1 200 84% Producteurs collecteurs 314 353 70 2 000 112% Ensemble 199 199 48 2 000 100%

Rendement moyen rizicole (t/ha) typo mean(rdt) sd(rdt) min(rdt) max(rdt) CV Vendeurs précoces 2.7 1.0 1.1 5.0 36% Vendeurs tardifs 2.9 1.3 0.8 6.7 44% Vendeurs étalés 3.0 1.4 0.7 7.0 45% Producteurs collecteurs 3.1 1.1 1.1 6.0 38% Ensemble 2.9 1.2 0.7 7.0 42%

Sites où se trouvent les riziculteurs Anosibe Sarobaratra typo Analavory Ifanja Ifanja Manazary Antanetibe Ambatoasana Total Vendeurs précoces 46% 10% 23% 26% 28% 28% 27% Vendeurs tardifs 41% 33% 32% 34% 42% 31% 36% Vendeurs étalés 11% 32% 26% 18% 20% 14% 20% Producteurs collecteurs 2% 25% 19% 21% 10% 28% 16% Ensemble 100% 100% 100% 100% 100% 100% 100%

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CAPITAL FINANCIER

Source de revenu additionnelle typo aucune agricole non agricole Total Vendeurs précoces 9.76 62.2 28.05 100 Vendeurs tardifs 7.27 54.55 38.18 100 Vendeurs étalés 6.56 65.57 27.87 100 Producteurs collecteurs 2.04 24.49 73.47 100 Ensemble 6.95 53.97 39.07 100 Disponibilité en riz par personne en équivalent adulte par an (kg/tête en équivalent adulte/an) typo mean(prodtete) sd(prodtete) min(prodtete) max(prodtete) CV Vendeurs précoces 776 492 130 2 419 63% Vendeurs tardifs 1 148 904 217 5 615 79% Vendeurs étalés 1 521 1 512 211 8 242 99% Producteurs collecteurs 1 940 2 222 243 12 406 115% Ensemble 1 251 1 327 130 12 406 106% Taux de diversification agricole (%) typo mean(part1r~c) sd(part1r~c) min(part1r~c) max(part1r~c) CV Vendeurs précoces 27.4 23.2 0.0 85.8 85% Vendeurs tardifs 22.5 22.0 0.0 86.9 98% Vendeurs étalés 22.6 20.1 0.0 73.7 89% Producteurs collecteurs 21.2 22.3 0.0 66.1 105% Ensemble 23.6 22.1 0.0 86.9 93%

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Epargne sous forme de stockage ou de collecte de produits agricoles (%) typo non oui Total Vendeurs précoces 10.98 89.02 100 Vendeurs tardifs 12.73 87.27 100 Vendeurs étalés 11.48 88.52 100 Producteurs collecteurs 6.12 93.88 100 Ensemble 10.93 89.07 100 Taux de participation au système de GCV (%) typo non oui Total Vendeurs précoces 91.46 8.54 100 Vendeurs tardifs 69.09 30.91 100 Vendeurs étalés 80.33 19.67 100 Producteurs collecteurs 57.14 42.86 100 Ensemble 75.5 24.5 100 Niveau d’insertion au système de GCV mesuré par le nombre d’années d'expérience (%) typo Sans GCV moins de 3 ans 3 à 8 ans plus de 8 ans Total Vendeurs précoces 24.8 2.0 0.0 0.33 27.15 Vendeurs tardifs 25.2 3.0 5.0 3.31 36.42 Vendeurs étalés 16.2 1.0 2.3 0.66 20.2 Producteurs collecteurs 9.3 3.6 2.3 0.99 16.23 Ensemble 75.5 9.6 9.6 5.3 100 Recours aux emprunts typo non oui Total Vendeurs précoces 86.6 13.4 100 Vendeurs tardifs 74.6 25.5 100 Vendeurs étalés 72.1 27.9 100 Producteurs collecteurs 53.1 46.9 100 Ensemble 73.84 26.16 100 Valeur des emprunts ramenée par semaine (en Ariary) typo mean(cf3f_heb) sd(cf3f_heb) min(cf3f_heb) max(cf3f_heb) CV Vendeurs précoces 2 559 7 918 0 50 000 309% Vendeurs tardifs 7 473 17 402 0 116 279 233% Vendeurs étalés 9 311 17 978 0 65 789 193% Producteurs collecteurs 98 508 299 623 0 1 716 667 304% Ensemble 21 280 125 189 0 1 716 667 588%

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CAPITAL PHYSIQUE OU MATERIEL

Nombre de cheptel en unité de Bétail Tropical (UBT) typo mean(sum_UBT) sd(sum_UBT) min(sum_UBT) max(sum_UBT) CV Vendeurs précoces 3 3 0 16 107% Vendeurs tardifs 3 3 0 15 104% Vendeurs étalés 2 2 0 6 95% Producteurs collecteurs 4 5 0 29 131% Ensemble 3 3 0 29 117% Nombre de charrettes typo mean(charre~e) sd(charre~e) min(charre~e) max(charre~e) CV Vendeurs précoces 0.5 0.7 0 4 131% Vendeurs tardifs 0.6 0.7 0 3 110% Vendeurs étalés 0.5 0.6 0 2 127% Producteurs collecteurs 0.6 0.6 0 2 107% Ensemble 0.6 0.7 0 4 118%

Possession de motocyclettes (%) typo sans moto avec moto Total Vendeurs précoces 80.5 19.5 100 Vendeurs tardifs 77.3 22.7 100 Vendeurs étalés 88.5 11.5 100 Producteurs collecteurs 59.2 40.8 100 Ensemble 77.5 22.5 100

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Possession de voiture et/ou de camion (%) typo sans auto avec auto Total Vendeurs précoces 98.8 1.2 100 Vendeurs tardifs 98.2 1.8 100 Vendeurs étalés 95.1 4.9 100 Producteurs collecteurs 83.7 16.3 100 Ensemble 95.36 4.64 100

Nombre de greniers spécifiques à riz typo mean(neqp34) sd(neqp34) min(neqp34) max(neqp34) CV Vendeurs précoces 1.0 0.4 0 2 41% Vendeurs tardifs 1.0 0.5 0 3 45% Vendeurs étalés 1.2 0.4 1 2 34% Producteurs collecteurs 1.5 0.8 0 4 55% Ensemble 1.1 0.5 0 4 48%

Type de grenier à riz typo sans grenier grenier particulier grenier non particulier Total Vendeurs précoces 8.54 82.93 8.54 100 Vendeurs tardifs 8.18 79.09 12.73 100 Vendeurs étalés 0 83.61 16.39 100 Producteurs collecteurs 2.04 91.84 6.12 100 Ensemble 5.63 83.11 11.26 100

CAPITAL SOCIAL

Accès aux appuis extérieurs (%) typo sans appui avec appui Total Vendeurs précoces 65.9 34.2 100.0 Vendeurs tardifs 44.6 55.5 100.0 Vendeurs étalés 45.9 54.1 100.0 Producteurs collecteurs 44.9 55.1 100.0 Ensemble 50.7 49.3 100.0

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Nombre de services d'encadrement auxquels les riziculteurs ont accès (%) typo sans appui avec 1 appui plus de 1 appuis Total Vendeurs précoces 65.9 26.8 7.3 100 Vendeurs tardifs 44.6 36.4 19.1 100 Vendeurs étalés 45.9 36.1 18.0 100 Producteurs collecteurs 44.9 26.5 28.6 100 Ensemble 50.7 32.1 17.2 100 Type de services d'encadrement auxquels les riziculteurs ont accès (%) typo sans appui appui technique autres appui Total Vendeurs précoces 65.9 22.0 12.2 100 Vendeurs tardifs 44.6 27.3 28.2 100 Vendeurs étalés 45.9 29.5 24.6 100 Producteurs collecteurs 44.9 12.2 42.9 100 Ensemble 50.7 23.8 25.5 100 Affiliation à des organisations de producteurs (%) typo non membre membre Total Vendeurs précoces 84.2 15.9 100 Vendeurs tardifs 71.8 28.2 100 Vendeurs étalés 55.7 44.3 100 Producteurs collecteurs 67.4 32.7 100 Ensemble 71.2 28.8 100 Prise de responsabilité sociale au niveau local (%) typo non oui Total Vendeurs précoces 65.9 34.2 100 Vendeurs tardifs 67.3 32.7 100 Vendeurs étalés 57.4 42.6 100 Producteurs collecteurs 63.3 36.7 100 Ensemble 64.2 35.8 100 Accès à des clients spécifiques ou habituels typo non oui Total Vendeurs précoces 46.3 53.7 100 Vendeurs tardifs 41.8 58.2 100 Vendeurs étalés 27.9 72.1 100 Producteurs collecteurs 38.8 61.2 100 Ensemble 39.7 60.3 100 Type de clients fidèles collecteurs collecteurs non- typo résidents résidents riziers résidents riziers non-résidents Total Vendeurs précoces 70.5 27.3 2.3 0.0 100 Vendeurs tardifs 62.5 28.1 9.4 0.0 100 Vendeurs étalés 72.7 22.7 4.6 0.0 100 Producteurs collecteurs 20.0 40.0 10.0 30.0 100 Ensemble 59.9 28.6 6.6 5.0 100

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Clients fidèles et résidences typo sans clients fidèles clients résidents clients non-résidents Total Vendeurs précoces 46.3 37.8 15.9 100 Vendeurs tardifs 41.8 40.9 17.3 100 Vendeurs étalés 27.9 55.7 16.4 100 Producteurs collecteurs 38.8 18.4 42.9 100 Ensemble 39.7 39.4 20.9 100

PRATIQUES DE COMMERCIALISATION Type de riz vendu (%) typo Paddy Riz blanchi Total Vendeurs précoces 83.9 16.1 100 Vendeurs tardifs 82.3 17.8 100 Vendeurs étalés 80.9 19.1 100 Producteurs collecteurs 94.2 5.8 100 Ensemble 85.4 14.7 100 Type d'acheteurs Collecteur Collecteur non Grossiste Grossiste typo Voisins résident résident résident non résident Total Vendeurs précoces 7.8 62.4 24.8 4.3 0.7 100 Vendeurs tardifs 11.0 62.1 18.9 7.5 0.4 100 Vendeurs étalés 9.9 55.9 25.3 8.9 0.0 100 Producteurs collecteurs 1.4 20.2 33.7 7.2 37.5 100 Ensemble 7.6 49.4 25.6 7.2 10.3 100 Mode de vente typo individuel via la coopérative les deux Total Vendeurs précoces 98.6 0.0 1.4 100 Vendeurs tardifs 99.1 0.9 0.0 100 Vendeurs étalés 98.5 1.5 0.0 100 Producteurs collecteurs 100.0 0.0 0.0 100 Ensemble 99.1 0.6 0.3 100 Modalités de paiement typo en acompte au comptant à crédit Total Vendeurs précoces 5.7 82.3 12.1 100 Vendeurs tardifs 3.1 84.1 12.8 100 Vendeurs étalés 1.5 81.7 16.8 100 Producteurs collecteurs 4.3 77.4 18.3 100 Ensemble 3.5 81.4 15.2 100

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Lieu de vente typo à la ferme au marché local au grand marché Total Vendeurs précoces 87.8 9.8 2.4 100 Vendeurs tardifs 92.7 5.5 1.8 100 Vendeurs étalés 90.2 8.2 1.6 100 Producteurs collecteurs 85.7 0.0 14.3 100 Ensemble 89.7 6.3 4.0 100 Quantité de paddy vendu (kg) typo mean(vente_riz) sd(vente_riz) min(vente_riz) max(vente_riz) CV Vendeurs précoces 1 717 1 858 130 13 000 108% Vendeurs tardifs 2 939 2 421 240 12 000 82% Vendeurs étalés 4 491 5 126 480 26 000 114% Producteurs collecteurs 55 963 113 213 500 630 000 202% Ensemble 11 524 49 364 130 630 000 428% Prix moyen pondéré de vente du paddy (Ar) typo mean(pxmoyen) sd(pxmoyen) min(pxmoyen) max(pxmoyen) CV Vendeurs précoces 631 73 400 750 12% Vendeurs tardifs 755 51 604 865 7% Vendeurs étalés 712 63 547 831 9% Producteurs collecteurs 721 75 585 830 10% Ensemble 707 81 400 865 11% Nombre de transaction typo mean(pro6) sd(pro6) min(pro6) max(pro6) CV Vendeurs précoces 2 1 1 8 79% Vendeurs tardifs 2 2 1 10 83% Vendeurs étalés 4 3 2 20 79% Producteurs collecteurs 7 10 1 44 129% Ensemble 3 5 1 44 147%

CONTRAINTES Contraintes physiques auxquelles les riziculteurs font face 1=Enclavement; 2=Etat de la Route; 12= Contraintes naturelles (inondations, cyclone…) typo non oui Total Vendeurs précoces 40.2 59.8 100 Vendeurs tardifs 41.8 58.2 100 Vendeurs étalés 31.2 68.9 100 Producteurs collecteurs 51.0 49.0 100 Ensemble 40.7 59.3 100

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Contraintes en termes de moyens auxquelles les riziculteurs font face

3= Coût de transport et de manutention; 9= Facteurs de production; 11= Moyens financiers; 13=Système d'irrigation typo non oui Total Vendeurs précoces 13.4 86.6 100 Vendeurs tardifs 5.5 94.6 100 Vendeurs étalés 19.7 80.3 100 Producteurs collecteurs 16.3 83.7 100 Ensemble 12.3 87.8 100

Contraintes en termes de marché et d'écoulement des produits 4=Quantité offerte ne suivant pas celle de la demande; 5=Prix du marché à la récolte dérisoire; 6=Mauvaise qualité des produits ; 10=Débouchés typo non oui Total Vendeurs précoces 3.7 96.3 100 Vendeurs tardifs 2.7 97.3 100 Vendeurs étalés 1.6 98.4 100 Producteurs collecteurs 0.0 100.0 100 Ensemble 2.3 97.7 100

Contraintes en termes d'informations sur le marché 7=Informations de marché indisponibles; 8=Informations de marché inaccessibles typo non oui Total Vendeurs précoces 78.1 22.0 100 Vendeurs tardifs 70.9 29.1 100 Vendeurs étalés 75.4 24.6 100 Producteurs collecteurs 81.6 18.4 100 Ensemble 75.5 24.5 100

- 59 - ANNEXE 12. MODELISATION DES STRATEGIES DE VENTE DU RIZ

Définition des variables explicatives après Mlogit Code variables Label variables Nom et/ou Définitions des variables m5 Age chef ménage Age du Chef de ménage ou du chef d’exploitation _Imaxeduc_1 Max_mb_collège le niveau d'éducation maximal atteint par un ou plusieurs membres du ménage est le niveau collège au lieu de primaire _Imaxeduc_2 Max_mb_lycée le niveau d'éducation maximal atteint par un ou plusieurs membres du ménage est le niveau lycée ou plus au lieu de primaire nb_15_50 Nb_15_50 ans nombre de membres actifs et dynamiques dans le ménage (entre 15 à 50 ans) nbmop MO.permanent nombre de main d'œuvre permanent pro2 Surface_riz surface de rizière exploitée (ares) rdt Rendement rendement moyen rizicole (t/ha) _Isite_1 Anosibe le fait que le riziculteur réside à Anosibe Ifanja au lieu d'être à Analavory _Isite_2 Sarobaratra le fait que le riziculteur réside à Sarobaratra Ifanja au lieu d'être à Analavory _Isite_3 Manazary le fait que le riziculteur réside à Manazary au lieu d'être à Analavory _Isite_4 Antanetibe le fait que le riziculteur réside à Antanetibe au lieu d'être à Analavory _Isite_5 Ambatoasana le fait que le riziculteur réside à Ambatoasana au lieu d'être à Analavory prodtete2 Disponible/tête disponibilité annuelle en riz par tête en équivalent consommation adulte (kg) part1rev_ac Diversification part du revenu agricole issu des autres cultures par rapport au revenu total agricole agricole (valeur de la production non de la vente) stock Epargne_stock épargne sous forme de stockage et/ou de collecte de produits agricoles expce_GCV Expce_GCV année d'expérience dans la pratique du GCV cf3 Emprunts Recours aux emprunts nb_moto nb_moto possession de motocyclette nb_auto nb_auto possession de voiture utilitaire et/ou de camion sum_UBT sum_UBT nombre total de cheptel animal en unité de bétail tropical _Itype_gre~1 Grenier possession de grenier à riz particulier par rapport aux sans greniers particulier _Itype_gre~2 Grenier non possession de grenier à riz non particulier (communautaire ou en location) par particulier rapport aux sans greniers appuiext Encadrement accès aux services d'encadrement mb1 Membership affiliation à des organisations paysannes mb2 Resp. Sociales avoir des responsabilités sociales _Iclient_f~1 Clts_fid_résident être en relation avec des clients spécifiques et/ou habituels résidents par rapport aux sans clients fidèles _Iclient_f~2 Clts_fid_non- être en relation avec des clients spécifiques et/ou habituels non-résidents par résident rapport aux sans clients fidèles vente_riz Qtte_vente_riz quantité de paddy vendu (2012-2013) pxmoyen pxmoyen prix moyen pondéré de vente en équivalent paddy pro6 Nb_transaction nombre de transactions commerciales pxtransport pxtransport prix de transport du kilo de paddy vers le lieu de vente ctr_physik ctr_physik le fait de faire face à des contraintes physiques ctr_moyen ctr_moyen le fait de faire face à des contraintes en termes de moyens ctr_infos ctr_infos le fait de faire face à des contraintes en termes d'informations de marché

- 60 -

Résultats issus de Mlogit . *itération 13 . xi: mlogit typo m5 i.maxeduc nb_15_50 nbmop /// > pro2 rdt i.site /// > prodtete2 part1rev_ac stock expce_GCV cf3 /// > nb_moto nb_auto sum_UBT i.type_grenier /// > appuiext mb1 mb2 i.client_fidel /// > vente_riz pxmoyen pro6 pxtransport ctr_physik ctr_moyen ctr_infos, b(0) vce(robust) i.maxeduc _Imaxeduc_0-2 (naturally coded; _Imaxeduc_0 omitted) i.site _Isite_0-5 (naturally coded; _Isite_0 omitted) i.type_grenier _Itype_gren_0-2 (naturally coded; _Itype_gren_0 omitted) i.client_fidel _Iclient_fi_0-2 (naturally coded; _Iclient_fi_0 omitted)

Iteration 0: log pseudolikelihood = -404.68264 Iteration 1: log pseudolikelihood = -207.98741 Iteration 2: log pseudolikelihood = -171.54523 Iteration 3: log pseudolikelihood = -149.67022 Iteration 4: log pseudolikelihood = -140.74549 Iteration 5: log pseudolikelihood = -137.52493 Iteration 6: log pseudolikelihood = -135.2054 Iteration 7: log pseudolikelihood = -134.38336 Iteration 8: log pseudolikelihood = -134.30214 Iteration 9: log pseudolikelihood = -134.30174 Iteration 10: log pseudolikelihood = -134.30168 Iteration 11: log pseudolikelihood = -134.30167

Multinomial logistic regression Number of obs = 302 Wald chi2(102) = 2959.69 Prob > chi2 = 0 Log pseudolikelihood -134.30167 Pseudo R2 = 0.6681

Pour la suite, Cette couleur : Variables significatives au seuil de 5% Cette couleur : Variables significatives au seuil de 10%

- 61 -

typo Coef. km Std.Err. z P>z [95%Conf. Interval] VENDEURS TARDIFS PAR RAPPORT AUX VENDEURS PRECOCES m5 0.0068133 0.0188894 0.36 0.718 -0.0302092 0.0438359 _Imaxeduc_1 0.2267859 0.9943012 0.23 0.82 -1.722009 2.17558 _Imaxeduc_2 1.09015 0.9193716 1.19 0.236 -0.7117856 2.892085 nb_15_50 0.1231694 0.2119318 0.58 0.561 -0.2922092 0.5385481 nbmop 1.408186 0.6870242 2.05 0.04 0.0616437 2.754729 pro2 0.0118895 0.0048512 2.45 0.014 0.0023813 0.0213976 rdt 0.0310277 0.4579886 0.07 0.946 -0.8666134 0.9286688 _Isite_1 2.428846 1.060848 2.29 0.022 0.3496228 4.50807 _Isite_2 -0.7557457 1.072787 -0.7 0.481 -2.85837 1.346878 _Isite_3 -0.167949 0.910564 -0.18 0.854 -1.952622 1.616724 _Isite_4 0.2772067 0.9167428 0.3 0.762 -1.519576 2.07399 _Isite_5 6.155423 1.474604 4.17 0 3.265253 9.045593 prodtete2 1.155508 0.5308728 2.18 0.03 0.1150166 2.196 part1rev_ac 0.0251 0.0137563 1.82 0.068 -0.0018618 0.0520619 stock -0.3228762 0.8191507 -0.39 0.693 -1.928382 1.28263 expce_GCV 0.2569866 0.4617252 0.56 0.578 -0.6479781 1.161951 cf3 2.253015 1.089526 2.07 0.039 0.1175838 4.388447 nb_moto -0.8728391 0.6206334 -1.41 0.16 -2.089258 0.3435801 nb_auto 6.543547 1.812417 3.61 0 2.991276 10.09582 sum_UBT -0.083771 0.1045088 -0.8 0.423 -0.2886045 0.1210625 _Itype_gre~1 -4.51007 1.15933 -3.89 0 -6.782315 -2.237825 _Itype_gre~2 -5.859905 1.392888 -4.21 0 -8.589914 -3.129895 appuiext -1.62263 0.7520118 -2.16 0.031 -3.096546 -0.1487134 mb1 -0.072461 0.7822548 -0.09 0.926 -1.605652 1.46073 mb2 2.287634 0.8790732 2.6 0.009 0.5646823 4.010586 _Iclient_f~1 0.747295 0.699226 1.07 0.285 -0.6231628 2.117753 _Iclient_f~2 1.489212 0.9789764 1.52 0.128 -0.4295465 3.40797 vente_riz -0.0005413 0.0002109 -2.57 0.01 -0.0009547 -0.0001279 pxmoyen 0.0706479 0.009187 7.69 0 0.0526418 0.088654 pro6 0.1772849 0.1756923 1.01 0.313 -0.1670657 0.5216355 pxtransport 0.0314725 0.0358139 0.88 0.38 -0.0387214 0.1016664 ctr_physik 0.3651402 0.6248548 0.58 0.559 -0.8595528 1.589833 ctr_moyen 0.3365377 1.021949 0.33 0.742 -1.666445 2.33952 ctr_infos 0.493779 0.7323539 0.67 0.5 -0.9416083 1.929166 _cons -52.38513 6.650627 -7.88 0 -65.42012 -39.35014

- 62 -

typo Coef. km Std.Err. z P>z [95%Conf. Interval] VENDEURS ETALES PAR RAPPORTS AUX VENDEURS PRECOCES m5 -0.0552118 0.0293571 -1.88 0.06 -0.1127507 0.0023271 _Imaxeduc_1 -1.583342 1.295373 -1.22 0.222 -4.122226 0.9555416 _Imaxeduc_2 -1.543305 1.257783 -1.23 0.22 -4.008515 0.9219053 nb_15_50 0.8779548 0.2916286 3.01 0.003 0.3063733 1.449536 nbmop 1.387064 0.7839594 1.77 0.077 -0.1494679 2.923597 pro2 0.007387 0.0044797 1.65 0.099 -0.0013931 0.0161671 rdt -0.3972444 0.6241332 -0.64 0.524 -1.620523 0.8260342 _Isite_1 5.286241 1.769351 2.99 0.003 1.818378 8.754105 _Isite_2 2.225104 1.724404 1.29 0.197 -1.154666 5.604875 _Isite_3 2.981504 1.271128 2.35 0.019 0.4901392 5.472868 _Isite_4 2.124701 1.543528 1.38 0.169 -0.9005572 5.14996 _Isite_5 5.134082 1.68713 3.04 0.002 1.827367 8.440796 prodtete2 1.503882 0.7100896 2.12 0.034 0.1121317 2.895632 part1rev_ac 0.0397981 0.0163106 2.44 0.015 0.0078299 0.0717663 stock -0.5513317 0.8272155 -0.67 0.505 -2.172644 1.069981 expce_GCV -0.6311815 0.5389582 -1.17 0.242 -1.68752 0.4251571 cf3 2.152807 1.145929 1.88 0.06 -0.0931729 4.398786 nb_moto -1.850802 0.8662941 -2.14 0.033 -3.548707 -0.1528962 nb_auto 5.711598 2.536893 2.25 0.024 0.7393795 10.68382 sum_UBT -0.8494799 0.2484078 -3.42 0.001 -1.33635 -0.3626097 _Itype_gre~1 18.09369 2.217378 8.16 0 13.74771 22.43967 _Itype_gre~2 17.87392 2.421683 7.38 0 13.12751 22.62033 appuiext -1.449891 0.7999501 -1.81 0.07 -3.017764 0.1179823 mb1 1.938504 1.029278 1.88 0.06 -0.0788442 3.955851 mb2 1.921364 0.9280062 2.07 0.038 0.1025057 3.740223 _Iclient_f~1 2.241657 0.8260876 2.71 0.007 0.622555 3.860759 _Iclient_f~2 1.365977 0.9070446 1.51 0.132 -0.4117975 3.143752 vente_riz -0.0001005 0.0002016 -0.5 0.618 -0.0004957 0.0002946 pxmoyen 0.0382964 0.0081009 4.73 0 0.0224189 0.0541738 pro6 0.7356022 0.2006952 3.67 0 0.3422467 1.128958 pxtransport 0.0579032 0.0406638 1.42 0.154 -0.0217963 0.1376027 ctr_physik -0.1082258 0.7258928 -0.15 0.881 -1.53095 1.314498 ctr_moyen -2.557453 1.145631 -2.23 0.026 -4.802849 -0.3120574 ctr_infos 0.0945733 0.8420809 0.11 0.911 -1.555875 1.745022 _cons -49.19397 5.949743 -8.27 0 -60.85525 -37.53269

- 63 -

typo Coef. km Std.Err. z P>z [95%Conf. Interval] PRODUCTEURS COLLECTEURS PAR RAPPORT AUX VENDEURS PRECOCES m5 -0.0240539 0.0313375 -0.77 0.443 -0.0854742 0.0373664 _Imaxeduc_1 -0.08044 1.366957 -0.06 0.953 -2.759627 2.598747 _Imaxeduc_2 -0.2361905 1.359759 -0.17 0.862 -2.901268 2.428887 nb_15_50 0.544938 0.3160557 1.72 0.085 -0.0745197 1.164396 nbmop 2.766335 0.9996403 2.77 0.006 0.8070758 4.725594 pro2 -0.0253232 0.0075435 -3.36 0.001 -0.0401082 -0.0105382 rdt -2.908564 1.024551 -2.84 0.005 -4.916647 -0.9004809 _Isite_1 14.75714 3.437435 4.29 0 8.019887 21.49439 _Isite_2 11.39692 3.22186 3.54 0 5.082192 17.71165 _Isite_3 12.93386 3.119776 4.15 0 6.819208 19.0485 _Isite_4 10.6768 3.25008 3.29 0.001 4.306757 17.04684 _Isite_5 13.03693 3.746171 3.48 0.001 5.694566 20.37929 prodtete2 1.258627 0.93934 1.34 0.18 -0.5824453 3.0997 part1rev_ac 0.0118174 0.0190685 0.62 0.535 -0.0255562 0.049191 stock 11.0506 3.567795 3.1 0.002 4.057854 18.04335 expce_GCV -0.1365086 0.8332902 -0.16 0.87 -1.769727 1.49671 cf3 4.150932 1.99967 2.08 0.038 0.2316502 8.070214 nb_moto 0.0725436 1.035529 0.07 0.944 -1.957056 2.102143 nb_auto 9.823738 2.015105 4.88 0 5.874204 13.77327 sum_UBT -0.7053687 0.2381774 -2.96 0.003 -1.172188 -0.2385497 _Itype_gre~1 -2.329052 1.544064 -1.51 0.131 -5.355361 0.6972574 _Itype_gre~2 -4.330515 1.804273 -2.4 0.016 -7.866825 -0.7942053 appuiext -3.17283 1.24171 -2.56 0.011 -5.606538 -0.7391229 mb1 2.685667 1.123357 2.39 0.017 0.4839282 4.887406 mb2 3.364816 1.383654 2.43 0.015 0.6529037 6.076729 _Iclient_f~1 0.2043798 1.178091 0.17 0.862 -2.104635 2.513395 _Iclient_f~2 2.771902 1.290038 2.15 0.032 0.243473 5.30033 vente_riz 0.0009291 0.0002456 3.78 0 0.0004477 0.0014104 pxmoyen 0.0390271 0.0094733 4.12 0 0.0204597 0.0575945 pro6 -0.0978848 0.3771042 -0.26 0.795 -0.8369954 0.6412258 pxtransport 0.0682995 0.0946281 0.72 0.47 -0.1171681 0.253767 ctr_physik -1.367605 0.9579362 -1.43 0.153 -3.245126 0.509915 ctr_moyen -2.62218 1.305367 -2.01 0.045 -5.180654 -0.0637071 ctr_infos -0.1411544 1.406662 -0.1 0.92 -2.89816 2.615852 _cons -41.35225 8.310108 -4.98 0 -57.63977 -25.06474

- 64 - ANNEXE 13. ACCES DES RIZICULTEURS AUX INFORMATIONS

INFORMATIONS ET/OU CONSEILS Informations et/ou conseils non oui Total Choix des produits, des variétés 14.0 9.1 11.1 Techniques de production 3.9 16.1 11.1 Crédit (productif et GCV) 13.7 9.3 11.1 Stockage (lieu et conditions) 8.4 13.0 11.1 Prix de vente sur vos marchés habituels 1.1 18.0 11.1 Prix de vente sur les marchés lointains 22.5 3.2 11.1 Acheteurs 10.1 11.8 11.1 Périodes de vente favorable / défavorables 2.7 16.9 11.1 Exigences de qualité / conditionnement 23.6 2.4 11.1 Total 100.0 100.0 100.0

Accès aux informations et/ou conseils Pourcentage de riziculteurs qui ont accès aux différents types d’informations et/ou conseils Vendeurs Vendeurs Vendeurs Producteurs Informations et/ou conseils précoces tardifs étalés collecteurs Total Choix des produits, des variétés 13.0 8.5 6.5 8.0 9.1 Techniques de production 17.2 15.2 17.5 15.0 16.1 Crédit (productif et GCV) 9.0 9.5 9.1 9.8 9.3 Stockage (lieu et conditions) 9.2 14.2 14.3 14.3 13.0 Prix de vente sur vos marchés habituels 19.5 17.7 18.2 16.7 18.0 Prix de vente sur les marchés lointains 2.0 4.3 1.6 4.5 3.2 Acheteurs 11.2 11.3 13.3 12.2 11.8 Périodes de vente favorable / défavorables 16.2 17.2 17.2 17.1 16.9 Exigences de qualité / conditionnement 2.7 2.3 2.3 2.4 2.4 Total 100 100 100 100 100 Partage d'information (%) typo non oui Total Vendeurs précoces 16.7 83.3 100 Vendeurs tardifs 9.2 90.9 100 Vendeurs étalés 7.5 92.5 100 Producteurs collecteurs 24.4 75.6 100 Ensemble 13.4 86.6 100 Groupe de personnes avec qui les riziculteurs partagent les informations Famille et amis Toute personne Membres de l’OP à typo seulement qui demande laquelle j’appartiens Autres producteurs Total Vendeurs précoces 37.7 53.0 4.2 5.1 100 Vendeurs tardifs 38.0 46.4 3.6 12.1 100 Vendeurs étalés 38.8 55.2 1.4 4.6 100 Producteurs collecteurs 46.1 52.1 1.8 0.0 100 Ensemble 39.3 50.7 3.0 7.0 100

- 65 -

MOYENS ET CAPACITES DE COMMUNICATION Sources d'information Vendeurs Vendeurs Vendeurs Producteurs Source précoces tardifs étalés collecteurs Total Nulle part 8.0 6.5 7.1 7.7 7.2 Gens du village 34.4 24.4 20.8 19.2 25.3 Famille/amis en ville 1.5 2.8 3.3 3.5 2.7 OP/leaders paysans 12.0 11.9 6.2 10.5 10.6 Techniciens de projet 14.2 24.7 28.9 22.3 22.5 Média (Radio, TV) 10.2 5.4 3.3 2.8 5.7 Document/Affichage 1.3 1.1 1.3 1.4 1.2 Fournisseurs/ Acheteurs 18.5 23.2 29.2 32.8 24.9 Total 100 100 100 100 100 Possession de postes radio typo sans radio 1 radio 2 radios et plus Total Vendeurs précoces 4.88 80.49 14.63 100 Vendeurs tardifs 1.82 74.55 23.64 100 Vendeurs étalés 1.64 86.89 11.48 100 Producteurs collecteurs 6.12 65.31 28.57 100 Ensemble 3.31 77.15 19.54 100 ECOUTE DES RADIOS Taux d’écoute de la radio (%) code_radio Freq. Percent Cum. Radio FI 172 59.5 59.5 Radio RDB 90 31.1 90.7 RNM 11 3.8 94.5 Autres 16 5.5 100 Total_écoute 289 100 N'écoute pas 13 4.3

Possession de téléphone portable typo sans téléphone avec téléphone Total Vendeurs précoces 41.46 58.54 100 Vendeurs tardifs 35.45 64.55 100 Vendeurs étalés 40.98 59.02 100 Producteurs collecteurs 30.61 69.39 100 Ensemble 37.42 62.58 100 Nombre de ménages qui ont des contacts téléphoniques typo sans contact avec contact Total Vendeurs précoces 59.76 40.24 100 Vendeurs tardifs 46.36 53.64 100 Vendeurs étalés 47.54 52.46 100 Producteurs collecteurs 40.82 59.18 100 Ensemble 49.34 50.66 100 Possession de téléphone portable et disponibilité de contact téléphonique nb_tel sans contact avec contact Total sans téléphone 92.92 7.08 100 avec téléphone 23.28 76.72 100 Total 49.34 50.66 100

- 66 - Nombre de personnes qui savent utiliser les SMS dans le ménage typo 0 1 2 3 4 5 6 Total Vendeurs précoces 32.9 29.3 20.7 11.0 4.9 1.2 0.0 100 Vendeurs tardifs 29.1 30.0 24.6 9.1 4.6 0.9 1.8 100 Vendeurs étalés 34.4 23.0 26.2 6.6 6.6 3.3 0.0 100 Producteurs collecteurs 24.5 26.5 34.7 8.2 4.1 2.0 0.0 100 Ensemble 30.5 27.8 25.5 8.9 5.0 1.7 0.7 100 ACCES AUX INFORMATIONS DE MARCHE Taux d’accès à des informations régulières sur le marché typo non oui Total Vendeurs précoces 20.7 79.3 100 Vendeurs tardifs 10.9 89.1 100 Vendeurs étalés 8.2 91.8 100 Producteurs collecteurs 0.0 100.0 100 Ensemble 11.3 88.7 100 Mode d'accès aux informations régulières sur le marché typo Non Bouche à oreille Radio Téléphone Total Vendeurs précoces 20.7 69.5 7.3 2.4 100 Vendeurs tardifs 10.9 82.7 4.6 1.8 100 Vendeurs étalés 8.2 75.4 11.5 4.9 100 Producteurs collecteurs 0.0 71.4 4.1 24.5 100 Ensemble 11.3 75.8 6.6 6.3 100 Prix de vente sur les marchés habituels pas peu important / peu important important / important et typo d'accès insuffisant /suffisant insuffisant satisfaisant Total Vendeurs précoces 4.9 9.8 4.9 61.0 19.5 100 Vendeurs tardifs 1.8 14.6 3.6 56.4 23.6 100 Vendeurs étalés 8.2 9.8 1.6 57.4 23.0 100 Producteurs collecteurs 2.0 4.1 2.0 46.9 44.9 100 Ensemble 4.0 10.6 3.3 56.3 25.8 100 Prix de vente sur les marchés lointains typo non oui Total Vendeurs précoces 90.2 9.8 100 Vendeurs tardifs 76.4 23.6 100 Vendeurs étalés 91.8 8.2 100 Producteurs collecteurs 73.5 26.5 100 Ensemble 82.8 17.2 100 Informations sur les Acheteurs (qui, où, quelle demande) typo non oui Total Vendeurs précoces 45.1 54.9 100 Vendeurs tardifs 37.3 62.7 100 Vendeurs étalés 32.8 67.2 100 Producteurs collecteurs 28.6 71.4 100 Ensemble 37.1 62.9 100

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Informations sur les périodes de vente favorable / défavorables peu pas peu important / important/suffi important / important et typo d'accès insuffisant sant insuffisant satisfaisant Total Vendeurs précoces 20.7 8.5 4.9 26.8 39.0 100 Vendeurs tardifs 4.6 4.6 5.5 17.3 68.2 100 Vendeurs étalés 13.1 6.6 3.3 9.8 67.2 100 Producteurs collecteurs 0.0 2.0 4.1 16.3 77.6 100 Ensemble 9.9 5.6 4.6 18.2 61.6 100 Informations sur les exigences de qualité et de conditionnement peu pas peu important / important/suffi important / important et typo d'accès insuffisant sant insuffisant satisfaisant Total Vendeurs précoces 86.6 1.2 1.2 7.3 3.7 100 Vendeurs tardifs 87.3 2.7 0.0 9.1 0.9 100 Vendeurs étalés 88.5 3.3 0.0 6.6 1.6 100 Producteurs collecteurs 85.7 2.0 0.0 12.2 0.0 100 Ensemble 87.1 2.3 0.3 8.6 1.7 100

CONTACT DE CLIENTS POUR SAVOIR LEUR PRIX Contactez-vous les clients pour savoir leur prix ? typo non oui Total Vendeurs précoces 69.5 30.5 100 Vendeurs tardifs 63.6 36.4 100 Vendeurs étalés 78.7 21.3 100 Producteurs collecteurs 85.7 14.3 100 Ensemble 71.9 28.2 100 Nombre de clients contactés par saison pour savoir leur prix typo mean(contac~x) sd(contac~x) min(contac~x) max(contac~x) CV Vendeurs précoces 9 14 0 72 154% Vendeurs tardifs 9 13 0 96 144% Vendeurs étalés 18 21 0 96 118% Producteurs collecteurs 32 41 0 192 127% Ensemble 15 23 0 192 159% Utilisation de téléphone pour contacter les clients afin de savoir leur prix typo toujours quelques fois rarement jamais Total % tél_prix Vendeurs précoces 1.8 5.3 0.0 93.0 100 7.0 Vendeurs tardifs 1.4 2.9 2.9 92.9 100 7.2 Vendeurs étalés 0.0 6.3 4.2 89.6 100 10.4 Producteurs collecteurs 21.4 9.5 11.9 57.1 100 42.9 Ensemble 5.1 5.5 4.2 85.3 100 14.8

- 68 -

Nombre moyen d'appel fait par saison pour savoir prix typo mean(appel_px) sd(appel_px) min(appel_px) max(appel_px) CV Vendeurs précoces 3 19 0 144 720% Vendeurs tardifs 1 3 0 24 521% Vendeurs étalés 0 2 0 12 454% Producteurs collecteurs 19 41 0 192 216% Ensemble 5 22 0 192 465% CONTACT DE CLIENTS POUR PROPOSER OFFRE Contactez-vous des clients pour leur proposer une offre typo non oui Total Vendeurs précoces 30.5 69.5 100 Vendeurs tardifs 39.1 60.9 100 Vendeurs étalés 23.0 77.1 100 Producteurs collecteurs 20.4 79.6 100 Ensemble 30.5 69.5 100 Nombre de clients contactés par saison pour leur proposer une offre typo mean(contac~e) sd(contac~e) min(contac~e) max(contac~e) CV Vendeurs précoces 4 12 0 72 320% Vendeurs tardifs 2 5 0 48 282% Vendeurs étalés 2 3 0 12 129% Producteurs collecteurs 6 14 0 96 258% Ensemble 3 9 0 96 301% Utilisation de téléphone pour proposer une offre à des clients typo toujours quelques fois rarement jamais Total % tél_offre Vendeurs précoces 1.8 1.8 3.5 93.0 100 7.0 Vendeurs tardifs 0.0 1.5 3.0 95.5 100 4.5 Vendeurs étalés 0.0 2.1 4.3 93.6 100 6.4 Producteurs collecteurs 25.6 7.7 7.7 59.0 100 41.0 Ensemble 5.2 2.9 4.3 87.6 100 12.4 Nombre moyen d'appel fait par saison pour proposer une offre typo mean(appel_~e) sd(appel_~e) min(appel_~e) max(appel_~e) CV Vendeurs précoces 3 16 0 144 624% Vendeurs tardifs 1 7 0 48 624% Vendeurs étalés 2 10 0 72 513% Producteurs collecteurs 18 41 0 240 230% Ensemble 4 20 0 240 462%

- 69 - ANNEXE 14. BESOINS EN INFORMATIONS EXPRIMES PAR LES RIZICULTEURS

BESOINS EN INFORMATIONS GENERALES Hiérarchisation des besoins en informations Thème 1er 2ème 3ème 4ème 5ème Choix des produits, des variétés 28 33 9 11 10 Techniques de production 38 29 11 8 8 Stockage (lieu et conditions) 1 2 16 15 13 technique compostage 100 0 0 0 0 technique compostage 100 0 0 0 0 Appui technique 100 0 0 0 0 Accès et/ou utilisation des NTIC 0 1 4 9 18 INFORMATIONS TECHNIQUES 52 9 6 6 7 Prix intrants 0 0 100 0 0 Prix de vente 26 23 26 12 7 Acheteurs ou lieux de vente 21 18 15 22 12 Périodes de vente favorable / défavorables 13 11 22 16 13 Exigences de qualité/conditionnement 4 10 26 17 17 Services d’appui à la commercialisation 3 6 15 31 23 INFORMATIONS SUR LE MARCHE 11 12 34 16 12 Fournisseurs d'intrants 67 0 0 33 0 Fournisseurs d'intrants 100 0 0 0 0 Fournisseurs d'intrants 0 100 0 0 0 Fournisseur de materiels agricoles 0 0 0 0 100 Fournisseur de materiels agricoles 0 0 0 0 100 Fournisseur kubota 0 0 0 0 100 Fournisseur kubota 0 100 0 0 0 Subvention 0 0 0 0 0 Crédit (productif et GCV) 5 1 4 9 14 Partenaire financier 0 100 0 0 0 INFORMATIONS SUR LES FOURNISSEURS DE CAPITAUX 17 30 0 4 31 Total 16.15 15.93 16.04 15.66 13.38

Pourquoi vous en avez besoin ?

Pour quoi en avez-vous besoin? Freq. Percent Cum. Information, connaissance 904 49.2 49.2 Décisions de production 307 16.7 65.9 Décisions de commercialisation 522 28.4 94.3 Elément de négociation de Prix 102 5.6 99.9 Autres raisons 2 0.1 100 Total 1 837 100

- 70 - Raisons par type (%) Information, Décisions de Décisions de Elément de Autres typo connaissance production commercialisation négociation de Prix raisons Total Vendeurs précoces 46.7 17.5 31.6 4.0 0.2 100 Vendeurs tardifs 52.8 17.8 23.7 5.7 0.0 100 Vendeurs étalés 48.4 15.4 31.4 4.8 0.0 100 Producteurs collecteurs 46.2 14.2 29.6 9.6 0.4 100 Ensemble 49.2 16.7 28.4 5.6 0.1 100 Par quel canal voulez-vous obtenir ces informations ?

Canal de diffusion préféré Freq. Percent Cum. Radio 1 027 55.8 55.8 Techniciens de projets 313 17.0 72.8 OP/leaders paysans 88 4.8 77.6 Téléphone (SMS) 374 20.3 97.9 Autres canaux 38 2.1 100 Total 1 840 100

Autres canaux

Autre canal Freq. Percent Cum. Affichage 21 55% 55% INTERNET 1 3% 58% TV ou SUPPORT VIDEO 11 29% 87% Bulletin d'info ou Documents 5 13% 100% Total 38 100%

- 71 -

BESOINS EN INFORMATIONS DE MARCHE DES VENDEURS PRECOCES Priorisation des besoins en informations de marché par les vendeurs précoces Priorité Type d'information Pas prioritaire Peu prioritaire moyenne Prioritaire Total Prix dans les zones de production 8.7 20.16 7.6 4.65 11.02 Prix dans les marchés de consommation 1.74 0 3.51 34.42 11.02 Quantité disponible dans les zones de production 22.61 20.99 1.75 0.93 11.02 Quantité disponible dans les marchés de consommation 15.65 9.47 21.64 1.86 11.02 Préférences des consommateurs 2.61 1.23 15.79 22.79 11.02 Déroulement campagne dans grands bassins de production 12.17 7.82 26.9 1.4 11.02 Information sur périodes de récolte 14.78 19.75 8.77 0.93 11.02 Contacts de vendeurs 20 18.52 5.85 1.86 11.02 Contacts d'acheteurs 1.74 2.06 8.19 28.37 11.02 Lieu et/ou période de transaction 0 0 0 1.4 0.4 Appui technique 0 0 0 1.4 0.4 Total 100 100 100 100 100

Messages prioritaires par typologie de récolte pour les vendeurs précoces

Type d'information inférieur à 2.5t 2.5t à 5t Plus de 5t Total Prix dans les zones de production 2.79 1.4 0.47 4.65 Prix dans les marchés de consommation 19.07 10.7 4.65 34.42 Quantité disponible dans les zones de production 0.47 0 0.47 0.93 Quantité disponible dans les marchés de consommation 0.93 0.47 0.47 1.86 Préférences des consommateurs 10.7 7.44 4.65 22.79 Déroulement campagne dans grands bassins de production 0.93 0.47 0 1.4 Information sur périodes de récolte 0.47 0.47 0 0.93 Contacts de vendeurs 0.93 0.93 0 1.86 Contacts d'acheteurs 12.56 9.77 6.05 28.37 Lieu et/ou période de transaction 0.93 0.47 0 1.4 Appui technique 0.93 0 0.47 1.4 Total 50.7 32.09 17.21 100

Produits prioritaires pour les vendeurs précoces

Produits prioritaires Fréquence Pourcentage Pourcentage cumulé Riz 210 97.7 98 Manioc 3 1.4 99 Pomme de terre 1 0.5 100 Arachide 1 0.5 100 Total 215 100

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BESOINS EN INFORMATIONS DE MARCHE DES VENDEURS TARDIFS Priorisation des besoins en informations de marché par les vendeurs tardifs

Priorité Type d'information Pas prioritaire Peu prioritaire moyenne Prioritaire Total Prix dans les zones de production 8.19 21.25 8.41 5.13 11.04 Prix dans les marchés de consommation 2.34 0.35 2.21 32.05 11.04 Quantité disponible dans les zones de production 21.64 21.95 2.65 1.28 11.04 Quantité disponible dans les marchés de consommation 15.79 5.92 26.55 1.92 11.04 Préférences des consommateurs 2.92 0 14.6 23.08 11.04 Déroulement campagne dans grands bassins de production 12.28 8.36 26.11 1.92 11.04 Information sur périodes de récolte 13.45 23 4.87 3.21 11.04 Contacts de vendeurs 21.05 18.82 7.08 1.28 11.04 Contacts d'acheteurs 2.34 0.35 7.52 28.21 11.04 Lieu et/ou période de transaction 0 0 0 1.28 0.4 Appui technique 0 0 0 0.64 0.2 Total 100 100 100 100 100

Produits prioritaires pour les vendeurs tardifs prioritaire Fréquence Pourcentage Pourcentage cumulé Riz 299 95.8 95.8 Manioc 1 0.3 96.2 Maïs 2 0.6 96.8 Haricot 5 1.6 98.4 Arachide 4 1.3 99.7 Soja 1 0.3 100.0 Total 312 100

- 73 -

BESOINS EN INFORMATIONS DE MARCHE DES RIZICULTEURS A VENTE ETALEE Priorisation des besoins en informations de marché par les riziculteurs à vente étalée

Priorité Type d'information Pas prioritaire Peu prioritaire moyenne Prioritaire Total Prix dans les zones de production 2.44 23.81 7.41 5.26 10.97 Prix dans les marchés de consommation 2.44 0 0.74 33.92 10.97 Quantité disponible dans les zones de production 24.39 20.24 3.7 1.17 10.97 Quantité disponible dans les marchés de consommation 13.41 5.95 25.93 2.92 10.97 Préférences des consommateurs 4.88 1.19 14.81 20.47 10.97 Déroulement campagne dans grands bassins de production 14.63 7.14 24.44 2.34 10.97 Information sur périodes de récolte 18.29 22.02 5.19 1.17 10.97 Contacts de vendeurs 17.07 19.64 8.15 1.75 10.97 Contacts d'acheteurs 2.44 0 9.63 26.9 10.97 Lieu et/ou période de transaction 0 0 0 2.34 0.72 Fournisseurs de facteurs de production 0 0 0 1.17 0.36 Appui technique 0 0 0 0.58 0.18 Total 100 100 100 100 100

Produits prioritaires pour les riziculteurs à vente étalée prioritaire Fréquence Pourcentage Pourcentage cumulé Riz 163 95.32 95.32 Manioc 1 0.58 95.91 Maïs 1 0.58 96.49 Oignon 1 0.58 97.08 Haricot 1 0.58 97.66 Arachide 3 1.75 99.42 Tomate 1 0.58 100 Total 171 100

- 74 -

BESOINS EN INFORMATIONS DE MARCHE DES PRODUCTEURS-COLLECTEURS Priorisation des besoins en informations de marché par les producteurs-collecteurs

Priorité Type d'information Pas prioritaire Peu prioritaire moyenne Prioritaire Total Prix dans les zones de production 2.94 0 6.49 19.1 10.96 Prix dans les marchés de consommation 2.94 0 5.19 20.1 10.96 Quantité disponible dans les zones de production 11.76 20 14.29 5.53 10.96 Quantité disponible dans les marchés de consommation 14.71 28.33 14.29 2.51 10.96 Préférences des consommateurs 14.71 5 9.09 13.57 10.96 Déroulement campagne dans grands bassins de production 20.59 6.67 17.53 5.53 10.96 Information sur périodes de récolte 17.65 25 11.04 5.53 10.96 Contacts de vendeurs 14.71 11.67 13.64 8.04 10.96 Contacts d'acheteurs 0 3.33 8.44 17.09 10.96 Lieu et/ou période de transaction 0 0 0 0.5 0.22 Fournisseurs de facteurs de production 0 0 0 0.5 0.22 Appui technique 0 0 0 2.01 0.89 Total 100 100 100 100 100 Priorisation des besoins par typologie (disponibilité par tête)

Type d'information Inférieur à 0.6t 0.6t-1.2t Plus de 1.2t Total Prix dans les zones de production 21.43 18.84 18.63 19.1 Prix dans les marchés de consommation 17.86 17.39 22.55 20.1 Quantité disponible dans les zones de production 10.71 8.7 1.96 5.53 Quantité disponible dans les marchés de consommation 7.14 1.45 1.96 2.51 Préférences des consommateurs 10.71 10.14 16.67 13.57 Déroulement campagne dans grands bassins de production 3.57 5.8 5.88 5.53 Information sur périodes de récolte 7.14 7.25 3.92 5.53 Contacts de vendeurs 3.57 11.59 6.86 8.04 Contacts d'acheteurs 17.86 17.39 16.67 17.09 Lieu et/ou période de transaction 0 0 0.98 0.5 Fournisseurs de facteurs de production 0 0 0.98 0.5 Appui technique 0 1.45 2.94 2.01 Total 100 100 100 100

Produits prioritaires pour les producteurs-collecteurs produits prioritaires Fréquence Pourcentage Pourcentage cumulé Riz 198 99.5 99.5 Haricot 1 0.5 100 Total 199 100

- 75 - ANNEXE 15. ATTENTES DES RIZICULTEURS VIS-A-VIS DES SYSTEMES D’INFORMATION DE MARCHE

Mode de Fréquence Dépenses Nombre Type de Messages diffusion Radio de supportables de mois Condition Condition producteurs Rang prioritaires préféré % préférée % diffusion % (Ar par an) concernés d'adoption % émission radio Prix dans les dans la soirée, marchés de 54.4 Fiable et à aux alentours du 1 consommation Radio 2 Radio FI 49.02 semaine 55.35 jour 59.07 journal via radio Vendeurs Contact SMS 24.1 31 900 8 Disponible FI ou RDB; précoces 2 d'acheteurs automatique 9 Radio RDB 42.16 mois 17.67 et régulier 24.19 moins de 5 Préférences des Bulletin 11.1 minutes 3 consommateurs périodique 6 saison 12.56 Accessible 16.74 Prix dans les dans la soirée, marchés de 47.4 Fiable et à aux alentours du 1 consommation Radio 4 semaine 57.69 jour 56.73 journal via radio Vendeurs Contact Tel à la 24.0 Radio FI 65.13 A la 39 100 8 FI; entre 5 à 10 tardifs 2 d'acheteurs demande 4 demande 21.15 Accessible 25.32 minutes Préférences des SMS 23.0 Disponible 3 consommateurs automatique 8 saison 7.69 et régulier 17.95 Prix dans les dans la soirée marchés de SMS 48.5 Fiable et à et/ou dans la Riziculteurs 1 consommation automatique 4 semaine 56.14 jour 60.23 matinée, aux à vente Contact 30.9 Radio FI 76.05 A la 26 260 8 à 9 alentours du étalées 2 d'acheteurs Radio 9 demande 18.13 Accessible 25.15 journal via radio FI; plus de 15 Préférences des Tel/SMS à la 18.1 Disponible minutes 3 consommateurs demande 3 mois 14.04 et régulier 14.62 Prix dans les dans la soirée marchés de Tel à la 33.6 Fiable et à et/ou dans la 1 consommation demande 7 Radio FI 55.98 Semaine 50.25 jour 59.3 matinée, aux producteurs Prix dans les alentours du 93 720 9 à 10 -collecteurs zones de 30.1 journal via radio A la 2 production Radio 5 Radio RDB 33.15 36.68 Accessible 23.62 FI ou Radio RDB; demande Contacts SMS 27.6 Disponible environ 5 3 d'acheteurs automatique 4 et régulier 17.09 minutes

- 76 - Emissions préférées via radio, créneau horaire et durée d’écoute

Vendeurs précoces Vendeurs tardifs Vendeurs étalés Producteurs collecteurs Ensemble Journal (78%) Journal (83%) Journal (88%) Journal (87%) Journal (83%) Emission sur le monde Théâtre radiophonique Théâtre radiophonique Théâtre radiophonique Emission sur le monde Emissions préférées rural (41%) (30%) (33%) (33%) rural (36%) Théâtre radiophonique Emission sur le monde Emission sur le monde Emission sur le monde Théâtre radiophonique (36%) rural (29%) rural (11%) rural (31%) (34%) Créneau horaire Dans la soirée (48%) Dans la soirée (55%) Dans la soirée (39%) Dans la soirée (49%) Dans la soirée (49%) Entre midi et 14h (19%) Entre midi et 14h (19%) Dans la matinée (25%) Dans la matinée (31%) Dans la matinée (20%) Dans la matinée (13%) Dans la matinée (16%) Entre midi et 14h (17%) Entre midi et 14h (13%) Entre midi et 14h (18%) Durée d'écoute Radio FI (min) 105 112 109 147 115 Durée d'écoute RDB (min) 87 96 154 120 104

TABLE DES MATIÈRES

Remerciements ...... i Résumé ...... ii Abstract ...... ii Sommaire ...... iii Liste des tableaux ...... iv Liste des figures ...... iv Liste des abréviations ...... v Introduction ...... 1 1. Concept et Etat de l'art ...... 3 1.1. Filière riz à Madagascar : situation actuelle ...... 3 1.1.1. Etat des lieux ...... 3 1.1.2. Enjeux ...... 3 1.2. Systèmes d’information de marché ...... 4 1.2.1. Définitions et objectifs ...... 4 1.2.2. Historique ...... 4 1.2.3. Evolution des SIM ...... 5 1.2.4. Limites des SIM ...... 5 2. Matériels et méthodes ...... 6 2.1. Matériels ...... 6 2.1.1. Justification du thème ...... 6 2.1.2. Zone d’étude ...... 6 2.1.3. Documents étudiés ...... 7 2.2. Méthodologie...... 8 2.2.1. Démarche commune aux hypothèses ...... 8 2.2.1.1. Échantillonnage raisonné ...... 8 2.2.1.2. Méthodologie de collecte des données ...... 8 a) Bibliographie ...... 8 b) Entretiens ...... 8 c) Enquête auprès des 302 riziculteurs ...... 9 2.2.1.3. Traitements et analyses des données ...... 9

2.2.2. Démarches spécifiques de vérification des deux hypothèses ...... 9 2.2.2.1. Démarches de vérification de l’Hypothèse 1 : « Les riziculteurs adoptent différentes stratégies de vente selon leur dotation en capitaux et leurs pratiques de commercialisation » 9 a) Catégorisation des riziculteurs selon leurs stratégies de vente ...... 9 Variables de différenciation traduisant la performance de vente ...... 9 Logique d’analyse ...... 9 Résultats obtenus ...... 10 b) Caractérisation des différentes catégories de riziculteurs ...... 10 Variables et valeurs observées ...... 10 Logique d’analyse ...... 10 Résultats obtenus ...... 11 c) Analyse des déterminants de la probabilité d’adoption de la stratégie de vente m par rapport à la stratégie de vente précoce ...... 11 Variable dépendante et variables indépendantes ...... 11 Logique d’analyse ...... 11 Résultats obtenus ...... 11 2.2.2.2. Démarches de vérification de l’Hypothèse 2 : « Les besoins et les attentes des riziculteurs vis-à-vis des SIM diffèrent selon les stratégies de commercialisation adoptées par les riziculteurs » ...... 12 a) Détermination du niveau d’accès des riziculteurs aux informations ...... 12 Variables considérées ...... 12 Logique d’analyse ...... 12 Résultats obtenus ...... 12 b) Analyse des besoins en informations de marché des riziculteurs ...... 12 Variables étudiées ...... 12 Logique d’analyse ...... 13 Résultats obtenus ...... 13 c) Mis en relief des attentes des riziculteurs par rapport aux SIM ...... 13 Variables analysées ...... 13 Logique d’analyse ...... 13 Résultats obtenus ...... 13 2.2.3. Limites de l’étude...... 13 2.2.4. Chronogramme des activités ...... 14

3. Résultats ...... 15 3.1. Déterminants des stratégies de mise en marché du riz au niveau des riziculteurs ...... 15 3.1.1. Catégorisation des riziculteurs selon leurs stratégies de commercialisation du riz ..... 15 3.1.1.1. Distinction des producteurs-collecteurs via le ratio vente/récolte ...... 15 3.1.1.2. Différenciation des producteurs non-collecteurs suivant les périodes de vente ...... 15 3.1.1.3. Répartition des riziculteurs enquêtés dans la Région Itasy ...... 15 3.1.2. Caractérisation des différentes catégories de riziculteurs ...... 16 3.1.2.1. Dotations en capitaux ...... 16 3.1.2.2. Pratiques de commercialisation ...... 16 3.1.2.3. Perception des contraintes majeures de commercialisation ...... 18 3.1.3. Modélisation des stratégies de vente du riz ...... 18 3.1.3.1. Adoption de la stratégie de vente tardive au lieu de celle de vente précoce ...... 18 3.1.3.2. Adoption de la stratégie de vente étalée au lieu de celle de vente précoce ...... 19 3.1.3.3. Adoption de la stratégie de collecte au lieu de celle de vente précoce ...... 20 3.2. Besoins en information de marché et conditions d’adoption des SIM exprimés par les riziculteurs ...... 22 3.2.1. Accès des riziculteurs aux informations ...... 22 3.2.1.1. Types et sources d’information auxquels les riziculteurs ont accès ...... 22 3.2.1.2. Moyens et capacités de communication ...... 22 3.2.1.3. Accès aux informations sur le marché ...... 23 3.2.2. Besoins en information de marché exprimés par les riziculteurs ...... 24 3.2.2.1. Besoins en informations en général ...... 24 3.2.2.2. Besoin en informations de marché ...... 24 3.2.3. Attentes des riziculteurs par rapport à la diffusion d’information de marché...... 25 3.2.3.1. Modes de diffusion préférés ...... 25 3.2.3.2. Résultats de l’analyse relative à l’écoute de la radio ...... 26 4. Discussions et recommandations ...... 27 4.1. Discussions ...... 27 4.1.1. Déterminants des stratégies de mise en marché du riz...... 27 4.1.1.1. Caractérisation des riziculteurs ...... 27 a) Limites de la définition des producteurs-collecteurs ...... 27 b) Echantillon de producteurs relativement favorisés ...... 27 c) Echantillon de producteurs tournés vers le marché ...... 27

4.1.1.2. Déterminants communs à 2 ou 3 types de stratégies de vente non-précoce ...... 28 a) Non significativité de la variable d’accès aux greniers sur la stratégie de collecte ..... 28 b) Influence négative de la variable d’accès aux greniers sur la stratégie de vente tardive 28 c) Influence négative de la variable « appui extérieur » sur les stratégies de vente tardive et de collecte ...... 29 4.1.1.3. Facteurs déterminants spécifiques à chaque catégorie ...... 29 a) Facteurs déterminants spécifiques à la stratégie de vente tardive ...... 29 b) Facteurs déterminants spécifiques à la stratégie de vente étalée ...... 29 c) Facteurs déterminants spécifiques à la stratégie de collecte ...... 30 4.1.1.4. Niveau de vérification de l’Hypothèse 1 ...... 30 4.1.2. Besoins en informations de marché et attentes des riziculteurs vis-à-vis des SIM ...... 30 4.1.2.1. Accès aux informations ...... 30 a) Possession de téléphone portable et nombre de contacts téléphoniques ...... 30 b) Zone encadrée, possession et utilisation de téléphone dans la vente ...... 31 c) Utilisation du téléphone pour la vente et insertion dans le marché ...... 31 d) Accès aux informations de marché et possibilité d’arbitrage ...... 31 e) Apport d’information de marché et niveau d’insertion dans le marché ...... 32 4.1.2.2. Besoins en information de marché ...... 32 a) Intérêt limité des riziculteurs enquêtés d’Itasy pour un SIM ...... 32 b) Besoins en informations de marché peu prioritaires ...... 32 c) Transactions fidélisées, intérêt pour les SIM limité ...... 33 d) Prix dans les marchés de destination, information prioritaire ...... 33 e) Catégorie de riziculteurs et priorisation des besoins ...... 33 f) Raison d’utilisation des information et SIM à mettre en place ...... 33 4.1.2.3. Diffusion d’information sur le marché ...... 34 a) Préférences différentes avant et après le test de diffusion ...... 34 b) Préférence pour des interactions directes ...... 34 c) Diffusion à ajuster aux jours de marché et aux créneaux horaires des journaux radiophoniques ...... 34 d) Conditions de fiabilité et de régularité des informations à respecter ...... 35 e) Coût supporté par les enquêtés à prendre avec prudence ...... 35 4.1.2.4. Niveau de vérification de l’hypothèse 2 ...... 35

4.2. Recommandations ...... 36 4.2.1. Renforcement des capacités d’insertion des riziculteurs dans le marché ...... 36 4.2.1.1. Promoteurs de projets de développement agricole ...... 36 a) Augmenter la productivité agricole ...... 36 b) Renforcer les compétences en gestion de l’exploitation ...... 36 c) Plaidoyer pour la réhabilitation des pistes rurales ...... 36 4.2.1.2. Responsables d’institutions de microfinance ...... 36 a) Faciliter l’accès au crédit pour pallier les transactions fidélisées ...... 36 b) Collaboration avec les assureurs agricoles ...... 37 4.2.2. Renforcement des capacités de l’OdR et développement des SIM à Madagascar ...... 37 4.2.2.1. Personnes responsables de la diffusion des informations ...... 37 a) Diffusion par radio ...... 37 b) Diffusion par SMS automatique ...... 38 4.2.2.2. Personnes responsables du développement des SIM ...... 38 a) Former les utilisateurs sur la lecture et l’utilisation des informations ...... 38 b) Entreprendre des formations en cascade jusqu’aux producteurs leaders ...... 38 c) Toujours accompagner les SIM par des dispositifs d'apprentissage ...... 38 4.2.2.3. Responsables de la gestion de qualité des informations ...... 39 a) Suivre et contrôler systématiquement les informations à diffuser ...... 39 b) Sélectionner et former une équipe très compétente ...... 39 c) Développer un système de collecte régulier de feedback d’utilisateurs ...... 39 4.2.2.4. Pour un 4P effectif dans le développement des SIM...... 39 a) Mobiliser tous les acteurs de la filière considérée ...... 39 b) Assurer la fonction régulateur et facilitateur de l’Etat ...... 39 Conclusion ...... 41 Références bibliographiques ...... 42 Annexes ...... 45