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OPERA DE LILLE SAISON 07 / 08 LIEDER 7 FEV. 08 / 20H

PROGRAMME exe-prog-brahms.qxd:Mise en page 1 7/05/08 11:53 Page 2

De gauche à droite : Marlis Petersen, Christa Mayer, Konrad Jarnot, Werner Güra exe-prog-brahms.qxd:Mise en page 1 7/05/08 11:53 Page 3

3 Lieder Johannes Brahms

PROGRAMME Konrad Jarnot, Camillo Radicke Johannes Brahms (1833-1897) Dein blaues Auge hält so still (Lieder und Gesänge, op. 59 n°8) Es liebt sich so lieblich im Lenze (Fünf Gesänge, op.71 n°1) Werner Güra, Christoph Berner Die Mainacht (Vier Gesänge, op.43 n°2) Sagt mir, o schönste Schäf’rin mein (Deutsche Volkslieder, WoO. 33 n°1) Wie bist Du meine Königin (Lieder und Gesänge, op. 32 n°9) Da unten im Tale (Deutsche Volkslieder, WoO. 33 n°6) Das Mädchen spricht (Fünf Lieder, op. 107 n° 3) Es steht ein’ Lind’ (Deutsche Volkslieder, WoO. 33 n°41) Meine Liebe ist grün (Lieder und Gesänge, op.63 n°5) Jungfräulein, soll ich mit euch gehn (Deutsche Volkslieder, — Entracte : 20 mn — WoO. 33 n°11) Mein Mädel hat einen Rosenmund (Deutsche Volkslieder, WoO. 33 n°25) Marlis Petersen, Christa Mayer, Werner Güra, Konrad Jarnot, Christoph Berner, Camillo Radicke Christa Mayer, Camillo Radicke Liebeslieder-Walzer, op.52 n°1-18 Wir wandelten (Vier Lieder, op.96 n°2) Zum Schluß (Neue Liebeslieder, op.65 n°15) Wehe, so willst du mich wieder (Lieder und Gesänge, op.32 n°5) Unbewegte laue Luft (Lieder und Gesänge, op.57 n°8) Avec Von ewiger Liebe (Vier Gesänge, op.43 n°1) Marlis Petersen, soprano Christa Mayer, alto Marlis Petersen, Christoph Berner Werner Güra, ténor Liebe und Frühling I (Sechs Gesänge, op.3 n°2) Konrad Jarnot, baryton Liebe und Frühling II (Sechs Gesänge, op.3 n°3) Christoph Berner, piano Ach,wende diesen Blick (Lieder und Gesänge, op.57 n°4) Camillo Radicke, piano Es träumte mir (Lieder und Gesänge, op.57 n°3) Mein wundes Herz (Lieder und Gesänge, op.59 n°7) Durée : 1h40 avec entracte exe-prog-brahms.qxd:Mise en page 1 7/05/08 11:53 Page 4

4 Johannes Brahms (1833-1897)

Fils de musicien, Johannes Brahms vit aussi de la musique dans sa ville natale, Hambourg. Il fait peu à peu la rencontre de personnalités musicales comme Liszt, les Schumann ou Berlioz, qui lui prêtent tous une grande admiration. Il s’installe à Vienne en 1862 et mène une importante carrière de pianiste et chef d’orchestre. Sa carrière de compositeur, menée de front avec la fonction de chef de chœur (notamment de la Gesellschaft der Musikfreunde) lui permet enfin de vivre décemment. Brahms est très critiqué par les musiciens progressistes. Il assume son amour d’une musique classique et pure, soutenu dans son choix par le célèbre critique Hanslick. Outre son important corpus de musique instrumentale, pour piano, ensembles de chambre et orchestre, il consacre une très importante partie de son œuvre à la voix. Il est l’auteur de plus de 200 Lieder. exe-prog-brahms.qxd:Mise en page 1 7/05/08 11:53 Page 5

5 Textes chantés

Deutsche Volkslieder, Chansons populaires allemandes, « So will ich aus Erbarmen dann « Alors, je veux bien par charité WoO. 33 n°1 WoO. 33 n°1 erhören deine Bitt, Ecouter ta prière, die Pforte stehet offen schon, La porte s’ouvre maintenant, Sagt mir, o schönste Dis-moi, ô ma jolie bergère komm nur in meine Hütt.’’ Entre-donc dans ma cabane. » Schäf’rin mein, Noble parure des yeux ! Ach Schatz, wie seh ich euch hier stehn? Ah bon ami, quelle allure est la vôtre ? der Augen edle Zier! Ne puis-je pas m’approcher de chez toi, Wie tugendsam, wie zart, wie schön Que de vertu, de délicatesse, de beauté Darf ich bei euch nicht kehren ein Comme un fidèle berger ? seid ihr, seid ihr, seid ihr! Vous avez, vous avez, vous avez ! als ein getreuer Hirt? Depuis longtemps déjà j’attends à Ich steh schon lang vor eurer Tür, ta porte « Ach wie war ich so unbedacht, « Ah comment ai-je pu être si étourdie o Schäferin eröffnet mir Ô bergère ouvre-moi o edler schöner Hirt! Ô noble et beau berger die Pfort, die Pfort, die Pfort. Ta porte, ta porte, ta porte. daß ich nicht ehr hab aufgemacht, Que je ne vous aie ouvert plus tôt, du hast mein Herz gerührt. Tu as ému mon cœur. « Wer da? wer klopft vor meiner Tür «Qui est là, qui frappe à ma porte Komm ‘nein, o schönster Schäfer mein, Entre donc, ô mon beau berger und will zu mir herein? Et veut entrer chez moi ? ich will alzeit dein eigen sein, Je veux être à toi toujours, Mein Hüttlein ich eröffne nicht, Je n’ouvre pas ma chaumière ich will, ich will, ich will! Je le veux, je le veux, je le veux ! ich lasse niemand ein, Je ne laisse entrer personne und wenn er auch der Schönste wär, Et fût-il le plus beau de tous O werter Schäfer, mach dein Hütt Ô valeureux berger, construis ta chaumière so macht er mir mein Herz nicht schwer. Personne ne fera souffrir mon cœur. nur alsobald bei mir; A l’instant auprès de moi ; Umsonst! Umsonst! Umsonst! » Personne, personne, personne ! » so wahr ich leb, ich mach kein Schritt Sur ma vie, je ne ferai plus un pas jetzund mehr ab von dir. Dorénavant, loin de toi. Die finstre Nacht hat mich verführt La nuit sombre m’a égaré Mein Herz ist dein, o werter Hirt, Mon cœur est à toi, ô valeureux berger, in’n Wald, mein trautes Kind! Dans la forêt, ma chère enfant ! bis es der Liebe machen wird Jusqu’à la fin de l’amour Drum bitt ich, schlagts euch aus dem Sinn Alors ôtez-vous ceci de l’esprit, ein End, ein End, ein End!” La fin, la fin, la fin ! » und macht mir auf geschwind; Et, je vous en prie, ouvrez-moi vite ! ich hab mich allzeit aufgeführt, Je me suis toujours conduit Wies einem treuen Hirt’n gebührt, Comme il se doit pour un honnête berger, Allzeit, allzeit, allzeit. Toujours, toujours, toujours. exe-prog-brahms.qxd:Mise en page 1 7/05/08 11:53 Page 6

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Deutsche Volkslieder, Chansons populaires allemandes , daß ich mein’ Lieb’ verloren hab’. Car j’ai perdu mon amour ! WoO. 33 n°6 WoO. 33 n°6 Es sitzt ein Vöglein auf dem Zaun, Et sur la haie cet oiseau, Da unten im Tale Là-bas dans la vallée ach Gott, was tut es da? Mon Dieu, que fait-il là ? Läuft’s Wasser so trüb, L’eau coule si tristement Es will mir helfen klagen, klagen, Il veut me plaindre ; Und i kann dir’s net sagen, Et je ne sais te dire daß ich mein’ Lieb’ verloren hab’, Car j’ai perdu mon amour ! I hab’ di so lieb. Combien je t’aime. daß ich mein’ Lieb’ verloren hab’. Car j’ai perdu mon amour ! Sprichst allweil von Liebe, Que tu parles d’amour, Es quillt ein Brünnlein auf dem Plan, Dans la plaine cette petite fontaine, Sprichst allweil von Treu’, Que tu parles d’être fidèle ach Gott, was tut es da? Mon Dieu, que fait-elle là ? Und a bissele Falschheit Il y a toujours là-dedans Es will mir helfen weinen, weinen, Elle joint ses larmes aux miennes Is auch wohl dabei. Un peu de fausseté daß ich mein’ Lieb’ verloren hab’, Car j’ai perdu mon amour ! daß ich mein’ Lieb’ verloren hab’. Car j’ai perdu mon amour ! Und wenn i dir’s zehnmal sag, Et si je te dis dix fois, Daß i di lieb und mag, Que je t’aime et te veux, Deutsche Volkslieder, Chansons populaires allemandes , Und du willst nit verstehn, Toi tu ne veux rien entendre, WoO. 33 n°11 WoO. 33 n°11 Muß i halt weitergehn. Alors je dois passer ma route. Jungfräulein, soll ich mit euch gehn Jeune fille, dois-je t’accompagner Für die Zeit, wo du gliebt mi hast, Pour le temps que tu m’as aimé in euren Rosengarten, Dans ton jardin de roses Da dank i dir schön, Je te remercie fort, da wo die roten Röslein stehn, Où les jeunes roses rouges éclosent, Und i wünsch, daß dir’s anderswo Et j’espère qu’ailleurs pour toi die feinen und die zarten, Si délicates et subtiles, Besser mag gehn. Les choses iront mieux. und auch ein Baum der blühet Et où l’arbre aussi fleurit, und seine Läublein wiegt, Balançant ses petites feuilles Deutsche Volkslieder, Chansons populaires allemandes , und auch kein kühler Brunnen, Et où nulle fontaine WoO. 33 n°41 WoO. 33 n°41 der grad darunter liegt. Ne s’écoule plus rafraîchissante. Es steht ein’ Lind’ in jenem Tal, Dans la vallée ce tilleul, « In meinen Garten kannst du nicht « Dans mon jardin, tu ne saurais ach Gott, was tut sie da? Mon Dieu, que fait-il là ? an diesem Morgen früh, Venir ce matin, Sie will mir helfen trauren, trauren, Il veut me consoler, den Gartenschlüssel findst du nicht, Tu ne trouveras pas la clé, daß ich mein’ Lieb’ verloren hab’, Car j’ai perdu mon amour ! er ist verborgen hie. Elle demeure cachée. exe-prog-brahms.qxd:Mise en page 1 7/05/08 11:53 Page 7

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Er liegt so wohl verschlossen, Il est si bien fermé so segn dich Gott, mein feines Lieb, Alors bénis, mon Dieu, mon délicat amour er liegt in guter Hut, Et sous si bonne garde jetzt fahr ich ins Elend. Maintenant je file vers ma détresse. der Knab darf feiner Lehre, Que celui qui l’ouvrira Deutsche Volkslieder, Chansons populaires allemandes, der mir den Gart’n auftut.” Sera bien avisé. » WoO. 33 n°25 WoO. 33 n°25 In meines Buhlen Garten Dans le jardin de mon amante Mein Mädel hat einen Rosenmund, Ma mie à une bouche rouge da stehn der Blümlein viel, Où tant de fleurs s’épanouissent Und wer ihn küßt, der wird gesund; Et celui qui l’embrasse en tire la santé. wollt Gott sollt ich ih’r warten Puisse Dieu m’accorder de l’attendre ici O du! o du! o du! Oh toi, oh toi, oh toi! wohl, das wär mein Fug und Will, Que s’accomplisse enfin ma pleine volonté O du schwarzbraunes Mägdelein, Oh toi ma brune fiancée die roten Röslein brechen, De cueillir la rose rouge Du la la la la! Toi lalalala, denn es ist an der Zeit, Car il est bien temps Du läßt mir keine Ruh! Tu ne me laisses aucun repos ! ich hoff, ich wollt erwerben, Je l’espère, que j’obtienne die mir im Herzen leit. Celle qui habite mon cœur Dein Augen sind wie die Nacht Tes yeux sont noirs comme so schwarz, la nuit, “Gut G’sell, darum mich beten hast, « Cher ami, qui porte vers moi ta prière Wenn nur zwei Sternlein funkeln drin; Seules deux étoiles y brillent, das kann und mag nicht sein, Ceci ne peut et ne doit être O du! o du! o du! Oh toi, oh toi, oh toi! du würdest mir zertreten han, Tu foulerais du pied O du schwarzbraunes Mägdelein, Oh toi ma brune fiancée die liebsten Blümlein mein. Mes fleurs bien aimées Du la la la la! Toi lalalala, So kehre nun von hinnen, Détourne donc d’ici tes pas Du läßt mir keine Ruh! Tu ne me laisses aucun repos ! und geh nun wied’rum heim, Retourne donc chez toi du brächst mich doch zu Schanden, Tu me laisserais déshonorée Du Mädel bist wie der Himmel gut, Ma chérie est pure comme le ciel fürwahr, das wär nicht fein.” Vrai, ce n’est pas délicat. » Wenn er über uns blau sich wölben tut; Quand il tient sur nous sa voûte bleue. O du! o du! o du! Oh toi, oh toi, oh toi! Dort hoch auf jenem Berge, Là-haut sur une montagne O du schwarzbraunes Mägdelein, Oh toi ma brune fiancée da steht ein Mühlenrad, Se trouve un moulin à roue Du la la la la! Toi lalalala, das mahlet nichts als Liebe, Qui ne moud rien que de l’amour Du läßt mir keine Ruh! Tu ne me laisses aucun repos ! die Nacht bis an den Tag. De la nuit jusqu’au jour Die Mühle ist zerbrochen, Le moulin est brisé die Liebe hat ein End, L’amour a pris fin exe-prog-brahms.qxd:Mise en page 1 7/05/08 11:53 Page 8

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Vier Lieder, op.96 n°2 Quatre chansons, Saugend ätherischen Duft! Nourrie de parfums éthérés! Texte de Georg Friedrich Daumer op.96 n°2 Va contre le vent, (1800-1875) Strebe dem Wind nur entgegen Qu’il rafraîchisse tes joues, Daß er die Wange dir kühle, Wir wandelten, wir zwei Nous nous promenions, Salue le ciel avec plaisir ! Grüße den Himmel mit Lust! zusammen, tous deux ensemble, Est-ce qu’un sentiment de crainte Werden sich bange Gefühle ich war so still und du so stille, J’étais en paix, tu étais en paix, T’élèverait dans l’immensité ? Im Unermeßlichen regen? ich gäbe viel, um zu erfahren, J’aurais donné beaucoup pour savoir Exhale cet ennemi de ta poitrine ! Atme den Feind aus der Brust! was du gedacht in jenem Fall. Ce que tu pensais à chaque instant. Chansons et chants, Lieder und Gesänge, op.57 n°8 Was ich gedacht, unausgesprochen Ce que je pensais, je le garde op.57 n°8 Texte de Georg Friedrich Daumer verbleibe das! sous silence (1800-1875) Nur Eines sag’ ich: Je ne dirai qu’une chose : L’Air est immobile et tiède, So schön war alles, was ich dachte, Charmantes étaient toutes mes idées, Unbewegte laue Luft, La nature dans un profond repos ; so himmlisch heiter war es all’. Tout était si sublime ! Tiefe Ruhe der Natur; Dans la nuit tranquille du jardin Durch die stille Gartennacht In meinem Haupte die Gedanken, Dans ma tête les pensées La fontaine seule murmure. Plätschert die Fontäne nur. sie läuteten wie gold’ne Glöckchen: Tintaient comme de petites cloches dorées Mais dans mon âme s’élève Aber im Gemüte schwillt so wundersüß, so wunderlieblich Si doucement si chèrement Un désir ardent, Heißere Begierde mir, ist in der Welt kein and’rer Hall. Il n’y a pas au monde d’autres échos. Et dans mes veines s’enflent Aber in der Ader quillt La vie et l’impatience de vivre. Lieder und Gesänge, op.32 n°5 Chansons et chants, Leben und verlangt nach Leben. Ta poitrine ne sent-elle pas Texte de August von Platen- op.32 n°5 Sollten nicht auch deine Brust Aussi un ardent désir ? Hallermünde (1796-1835) Sehnlichere Wünsche heben? Le cri de mon âme Sollte meiner Seele Ruf Ne résonne-t-il pas dans la tienne ? Wehe, so willst du mich wieder, Hélas, ainsi veux-tu à nouveau, Nicht dir deine tief durchbeben? Doucement de ton pas éthéré Hemmende Fessel, umfangen? Chaîne qui m’entrave, m’emprisonner ? Leise mit dem Ätherfuß Ne tarde pas à flotter vers moi. Auf, und hinaus in die Luft! Dehors ou dedans, à travers les airs ! Säume nicht, daherzuschweben! Viens, ô viens, afin que nous puissions Ströme der Seele Verlangen, Flot de l’âme désirante, Komm, o komm, damit wir uns Echanger une satisfaction céleste ! Ström’ es in brausende Lieder, Ecoule-toi dans la clameur des chants, Himmlische Genüge geben! exe-prog-brahms.qxd:Mise en page 1 7/05/08 11:53 Page 9

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Von Ewiger Liebe D’amours éternelles « Unsere Liebe sie trennet sich nicht! « Notre amour, il ne saurait rompre ! Vier Gesänge, op.43 n°1 Quatre Chansons, Fest ist der Stahl und das Eisen gar sehr, Solide est l’acier et le fer tout autant, Texte de Josef Wenzig (1807-1876) op.43 n°1 Unsere Liebe ist fester noch mehr. Notre amour, lui, est plus solide encore. Dunkel, wie dunkel in Wald und in Feld! Sombre, comme il fait sombre par la forêt Eisen und Stahl, man schmiedet sie um, Le fer et l’acier, par la forge on les Abend schon ist es, nun schweiget die et par les champs ! Unsere Liebe, wer wandelt sie um? transmute, Welt. C’est déjà le soir, le monde est silencieux. Eisen und Stahl, sie können zergehn, Notre amour, qui pourrait le transformer ? Nirgend noch Licht und nirgend noch Plus de trace de lumière, plus de trace Unsere Liebe muß ewig bestehn! » Le fer et l’acier, ils peuvent fondre, Rauch, de fumée Notre amour doit durer éternellement ! » Ja, und die Lerche sie schweiget nun auch. Et voilà que l’alouette elle-même se tait. Liebe und Frühling I L’Amour et le Printemps I Kommt aus dem Dorfe der Bursche Sortant du village, le jeune homme Sechs Gesänge, op.3 n°2 Six Chansons, heraus, Raccompagne chez elle celle qu’il aime, Texte de August Heinrich Hoffmann von op.3 n°2 Gibt das Geleit der Geliebten nach Haus, Passant avec elle auprès des roseaux, Fallersleben (1798-1874) Führt sie am Weidengebüsche vorbei, Lui parlant d’abondance et de maintes et Wie sich Rebenranken schwingen Comme la vigne qui tremble Redet so viel und so mancherlei: maintes choses. In der linden Lüfte Hauch, Au souffle tiède de la brise, « Leidest du Schmach und betrübest du « Si tu es humiliée et que tu t’en affliges, Wie sich weiße Winden schlingen Comme le liseron blanc qui s’enroule dich, Si d’autres t’humilient à cause de moi, Luftig um den Rosenstrauch: Tendrement autour du rosier : Leidest du Schmach von andern um Qu’alors l’amour entre nous rompe aussi Also schmiegen sich und ranken Ainsi se blottissent et s’enroulent, mich, rapidement, Frühlingsselig, still und mild, Dans la joie printanière, tranquilles et Werde die Liebe getrennt so geschwind, Aussi vite qu’autrefois nous avons été unis. Meine Tag- und Nachtgedanken douces, Schnell wie wir früher vereiniget sind. Qu’il s’en aille avec la pluie, qu’il s’en aille Um ein trautes, liebes Bild. Mes pensées jour et nuit Scheide mit Regen und scheide mit avec le vent, Autour de l’image aimée et chérie. Wind, Aussi vite qu’autrefois nous avons été Schnell wie wir früher vereiniget sind. » unis ! » Spricht das Mägdelein, Mägdelein C’est alors que la jeune fille, la jeune fille spricht: dit : exe-prog-brahms.qxd:Mise en page 1 7/05/08 11:53 Page 10

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Liebe und Frühling II L’Amour et le Printemps I Lieder und Gesänge, op.57 n°4 Chansons et chants, Sechs Gesänge, op.3 n°3 Six Chansons, Texte de Georg Friedrich Daumer op.57 n°4 Textes de August Heinrich Hoffmann op.3 n°3 (1800-1875) von Fallersleben (1798-1874) Ach, wende diesen Blick, wende dies Ah, tourne ce regard, tourne ce visage ! Ich muß hinaus, ich muß zu dir, Je dois partir, je dois te rejoindre, Angesicht! Qu’il ne m’emplisse pas encore d’une Ich muß es selbst dir sagen: Je dois te le dire moi-même : Das Inn’re mir mit ewig neuer Glut, ardeur nouvelle, Du bist mein Frühling, du nur mir Tu es mon printemps, toi seule compte Mit ewig neuem Harm erfülle nicht! Et encore d’une nouvelle peine ! In diesen lichten Tagen. Par ces claires journées. Wenn einmal die gequälte Seele ruht, Quand pour une fois mon âme torturée Ich will die Rosen nicht mehr sehn Je ne veux plus voir de roses Und mit so fieberischer Wilde nicht se repose, Nicht mehr die grünen Matten; Ni le vert des prairies ; In meinen Adern rollt das heiße Blut — Et que mon sang brûlant ne mène pas Ich will nicht mehr zu Walde gehn, Je ne veux plus partir en forêt Sa course fiévreuse dans mes veines — Ein Strahl, ein flüchtiger, von deinem Nach Duft und Klang und Schatten. Fi des parfums, des sons, des ombres. Licht, Un rayon, même furtif, de ta lumière, Ich will nicht mehr der Lüfte Zug, Je ne veux plus du souffle de l’air, Er wecket auf des Wehs gesamte Wut, Réveille toute la véhémence de ma folie, Nicht mehr der Wellen Rauschen, Ni de l’éclat des vagues, Da [schlangengleich] 1 mich in das Herze Et mord mon cœur comme le serpent. Ich will nicht mehr der Vögel Flug Je ne veux plus du vol des oiseaux sticht. Und ihrem Liede lauschen. Ni prêter l’oreille à leurs chants. Lieder und Gesänge, op.57 n°3 Chansons et chants, Ich will hinaus, ich will zu dir, Je veux partir, je veux te rejoindre Texte de Georg Friedrich Daumer op.57 n°3 Ich will es selbst dir sagen: Je veux te le dire moi-même : (1800-1875) Du bist mein Frühling, du nur mir Tu es mon printemps, toi seule compte Es träumte mir, J’ai rêvé In diesen lichten Tagen. Par ces claires journées. Ich sei dir teuer; Que tu m’aimais ; Doch zu erwachen Mais de me réveiller, Bedurft’ ich kaum. Je me serais bien passé. Denn schon im Traume Car dans mon rêve Bereits empfand ich, J’avais déjà compris Es sei ein Traum. Que c’était un rêve. exe-prog-brahms.qxd:Mise en page 1 7/05/08 11:53 Page 11

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Lieder und Gesänge, op.59 n°7 Chansons et chants, Fünf Gesänge, op.71 n°1 Cinq chansons Texte de Klaus Groth (1819-1899) op.59 n°7 Texte de Heinrich Heine (1797-1856) Mein wundes Herz verlangt Mon cœur blessé cherche un Die Wellen blinken und fließen dahin, Les flots scintillent et s’écoulent, nach milder Ruh’, doux repos, Es liebt sich so lieblich im Lenze! On s’aime si adorablement O hauche sie ihm ein! Oh, souffle-lui ! Am Flusse sitzet die Schäferin au printemps ! Es fliegt dir weinend, bange schlagend zu Il vole vers toi, frappé de crainte Und windet die zärtlichsten Kränze. Assise au bord de la rivière, O hülle du es ein! Oh, rassure-le! La bergère tresse les plus jolies couronnes. Das knospet und quillt und duftet und Wie wenn ein Strahl durch schwere Comme un rayon de soleil pointant blüht, Tout bourgeonne et sourd, tout embaume Wolken bricht, à travers les nuages lourds, es liebt sich so lieblich im Lenze! et fleurit, So winkest du ihm zu: Ainsi fais-lui signe : Die Schäferin seufzt aus [tiefer Brust : On s’aime si adorablement au printemps ! O lächle fort mit deinem milden Licht! Oh, souris-lui toujours avec ta douce «Wem geb’ ich meine Kränze? » La bergère pousse un soupir profond : Mein Pol, mein Stern bist du! lumière! « À qui vais-je donner ma couronne? » Tu es mon pôle, mon étoile ! Ein Reiter reitet den Fluß entlang, er grüßet so blühenden Mutes, Un cavalier chevauche le long de la Lieder und Gesänge, op.59 n°8 Chansons et chants, die Schäferin schaut ihm nach so bang, rivière. Texte de Klaus Groth (1819-1899) op.59 n°8 fern flattert die Feder des Hutes. Il salue avec toute la hardiesse Dein blaues Auge hält so still, Tes yeux bleus s’attardent du jeune âge ! Sie weint und wirft in den gleitenden Ich blicke bis zum Grund. si tranquillement, La bergère, le cœur battant, le suit du Fluß Du fragst mich, Qu’ils me font baisser les yeux. regard, die schönen Blumenkränze. Was ich sehen will? Tu me demandes, Au loin la plume du chapeau flotte au vent. Die Nachtigall singt von Lieb’ und Kuß, Ich sehe mich gesund. Ce que je veux y voir ? es liebt sich so lieblich im Lenze! Elle se met à pleurer et jette dans la J’y vois mon bonheur. Es brannte mich ein glühend Paar, rivière coulant doucement Noch schmerzt, noch schmerzt das Les belles couronnes de fleurs. Deux yeux ardents m’ont brûlé une fois Nachgefühl: Le rossignol, dans son chant, parle J’en ressens encore la douleur. Das deine ist wie See so klar d’amour et de baisers, Mais les tiens sont comme la mer, si clairs, Und wie ein See so kühl. On s’aime si adorablement au printemps ! Et comme la mer, si froids. exe-prog-brahms.qxd:Mise en page 1 7/05/08 11:53 Page 12

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Die Mainacht La Nuit de Mai Lieder und Gesänge, op. 32 n°9 Chansons et chants, Vier Gesänge, op.43 n°2 Quatre chansons, Texte de Georg Friedrich Daumer op. 32 n°9 Ludwig Heinrich Christoph Hölty op.43 n°2 (1800-1875) (1748-1776) Quels délices tu répands, Wie bist du, meine Königin, Wann der silberne Mond durch die Quand la lune argentée luit à travers ô ma reine, Durch sanfte Güte wonnevoll! Gesträuche blinkt, les buissons Par ta mansuétude ! Du lächle nur, Lenzdüfte wehn Und sein schlummerndes Licht über den Et qu’elle répand sa lueur ensommeillée Il te suffit de sourire que des exhalaisons Durch mein Gemüte, wonnevoll! Rasen streut, sur le gazon printanières Und die Nachtigall flötet, Et que chante le rossignol Frisch aufgeblühter Rosen Glanz, Remplissent de leur souffle mon âme, Wandl’ ich traurig von Busch zu Busch. J’erre tristement de buissons en buissons. Vergleich ich ihn dem deinigen? délicieusement ! Ach, über alles, was da blüht, Selig preis ich dich dann, flötende J’espère que tu es heureux, rossignol Compare-je à ton éclat Ist deine Blüte wonnevoll! Nachtigall, chantant, Celui de la rose fraîchement éclose ! Weil dein Weibchen mit dir wohnet in Car tu partages ton nid avec ton épouse, Durch tote Wüsten wandle hin, Ah ! à tout ce qui fleurit einem Nest, Son époux chantant Und grüne Schatten breiten sich, La fleur de ta beauté est supérieure, Ihrem singenden Gatten Lui donne librement mille baisers. Ob fürchterliche Schwüle dort délicieusement ! Tausend trauliche Küsse gibt. Ohn Ende brüte, wonnevoll! Parcours des déserts arides Caché par les feuillages, un couple de Überhüllet von Laub girret ein Laß mich vergehn in deinem Arm! Et alors des verts ombrages s’étendront, colombes Taubenpaar Es ist ihm ja selbst der Tod, Malgré la suffocante chaleur Roucoule à mes oreilles son transport; Sein Entzücken mir vor; aber ich wende Ob auch die herbste Todesqual Qui règne sans relâche, délicieusement. Mais je m’efface et recherche la pénombre, mich, Die Brust durchwüte, wonnevoll! Et verse une larme de solitude. Laisse-moi m’éteindre entre tes bras ! Suche dunklere Schatten, Car la mort elle-même, Und die einsame Träne rinnt. Quand, ô souriante image, qui luit Même si la plus âpre agonie Wann, o lächelndes Bild, welches wie comme l’aube dans mon âme, En ravage la poitrine, y survient Morgenrot Quand te trouverai-je sur terre ? délicieusement ! Durch die Seele mir strahlt, find ich auf Et la larme solitaire, tremble Erden dich? Et tombe, brûlante, de ma joue. Und die einsame Träne Bebt mir heißer die Wang herab! exe-prog-brahms.qxd:Mise en page 1 7/05/08 11:53 Page 13

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Das Mädchen spricht La Jeune fille interroge Liebeslieder-Walzer, op.52 n°1-18 Valses de chants d’amour, Fünf Lieder, op. 107 n° 3 Cinq chansons, Texte de Georg Friedrich Daumer op.52 n°1-18 Texte de Otto Friedrich Gruppe op. 107 n° 3 (1800-1875), extrait de Polydora (1804-1876) 1. Rede, Mädchen, allzu liebes 1. Laisse-toi attendrir Schwalbe, sag’ mir an, Hirondelle, dis-moi, Rede, Mädchen, allzu liebes, Réponds-moi, belle chèrement aimée, Ist’s dein alter Mann, Est-ce avec ton vieux mari, das mir in die Brust, die kühle, Dont la froideur a embrasé mon cœur, Mit dem du’s Nest gebaut? Que tu as construit ton nid, hat geschleudert mit dem Blicke Faisant naître d’un regard Oder hast du jüngst erst Ou viens-tu tout fraîchement diese wilden Glutgefühle ! Ces violentes braises ! dich ihm vertraut? De te confier à lui? Sag’, was zwitschert ihr, Dis, que gazouilliez-vous, Willst du nicht dein Herz erweichen, Ne laisseras-tu ton cœur s’émouvoir ? sag’, was flüstert ihr Dis, que chuchotiez-vous willst du, eine Überfromme, Veux-tu, selon un vœu pieux, des Morgens so vertraut? Ce matin si familièrement rasten ohne traute Wonne, T’isoler en renonçant au bonheur de Gelt, du bist wohl Eh vraiment, toi aussi oder willst du, daß ich komme ? l’amour, auch noch nicht lange Braut? Tu n’es pas mariée depuis longtemps ? Ou veux-tu que je vienne à toi ? Rasten ohne traute Wonne, Lieder und Gesänge, op.63 n°5 Chansons et chants, op. 63 n°5 nicht so bitter will ich büßen. D’un destin sans amour Texte de Felix Schumann (1854-1879) Komme nur, du schwarzes Auge. Je ne porterai pas la peine amère. Komme, wenn die Sterne grüßen. Viens maintenant, sombre regard, Meine Liebe ist grün op.63 Nr. 5 Mon amour est vert comme les lilas Viens quand les étoiles scintillent. Meine Liebe ist grün wie der Et mon amour est aussi beau que le soleil Fliederbusch, Qui illumine les lilas 2. Am Gesteine rauscht die Flut 2. Sur les rochers les flots und mein Lieb ist schön wie die Sonne, Et qui les emplit de parfums et de die glänzt wohl herab auf den charmes. Am Gesteine rauscht die Flut, Sur les rochers mugissent les flots Fliederbusch heftig angetrieben; Qui s’agitent avec violence. und füllt ihn mit Duft und mit Wonne. Mon âme a les ailes du rossignol wer da nicht zu seufzen weiß, Soupirer si tu n’as pas l’expérience Qui vient se poser dans les lilas, lernt es unterm Lieben. Le mal d’amour te l’apprendra. Meine Seele hat Schwingen der Et qui, envahi de parfums, siffle et chante Nachtigall, 3. O die Frauen, o die Frauen 3. Ô femmes Des chants enivrés d’amour. und wiegt sich in blühendem Flieder, O die Frauen, o die Frauen, Ô femmes, ô femmes, und jauchzet und singet vom Duft wie sie Wonne tauen ! Vous, qui faites nos délices ! berauscht viel liebestrunkene Lieder. exe-prog-brahms.qxd:Mise en page 1 7/05/08 11:53 Page 14

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Wäre lang ein Mönch geworden, Il y a longtemps que je serais moine 6. Ein kleiner, hübscher Vogel 6. Un joli petit oiseau wären nicht die Frauen ! Si vous n’existiez pas ! Ein kleiner, hübscher Vogel nahm den Un joli petit oiseau s’envole 4. Wie des Abends schöne Röte 4. Telle la splendeur Flug Dans le jardin, plein de fruits. zum Garten hin, Si j’étais un joli petit oiseau, Wie des Abends schöne Röte Telle la splendeur du soleil couchant da gab es Obst genug. Je n’hésiterais pas, möcht ich arme Dirne glühn, Je voudrais m’enflammer, moi pauvre Wenn ich ein hübscher, kleiner Je ferais comme lui. Einem, Einem zu gefallen, fille, Vogel wär, sonder Ende Wonne sprühn . Si un cœur était tendre avec moi La glu perfide ich säumte nicht, Je lui prodiguerais des délices sans fin. Le guette sur la branche ; ich täte so wie der. Le pauvre oiseau 5. Die grüne Hopfenranke 5. Le vert houblon rampant Leimruten-Arglist Ne peut plus partir. Die grüne Hopfenranke, Le vert houblon rampant lauert an dem Ort; Si j’étais un joli petit oiseau, sie schlängelt auf der Erde hin. Serpente sur la terre. der arme Vogel Je n’hésiterais pas, Die junge, schöne Dirne, Belle jeune fille konnte nicht mehr fort. Je ferais comme lui. so traurig ist ihr Sinn ! Si triste est ton cœur ! Wenn ich ein hübscher, L’oiseau se retrouva kleiner Vogel wär, Dans la main d’une belle, Du höre, grüne Ranke ! Tu entends, vert houblon rampant ! ich säumte doch, Et là goûta Was hebst du dich nicht himmelwärts ? Pourquoi ne te dresses-tu pas vers le ich täte nicht wie der. Du höre, schöne Dirne ! ciel ? De tendres délices en abondance. Was ist so schwer dein Herz ? Tu entends, belle jeune fille ! Der Vogel kam Si j’étais un joli petit oiseau, Qu’est-ce qui pèse dans ton cœur ? in eine schöne Hand, Je n’hésiterais pas, Wie höbe sich die Ranke, da tat es ihm, Je ferais comme lui. der keine Stütze Kraft verleiht ? Comment le houblon qui croît en dem Glücklichen, nicht and. Wie wäre die Dirne fröhlich, s’alourdissant Wenn ich ein hübscher, wenn ihr das Liebste weit ? Peut-il gagner en vigueur sans tuteurs ? kleiner Vogel wär, Comment une jeune fille est heureuse ich säumte nicht, Si son amoureux est loin ? ich täte doch wie der. exe-prog-brahms.qxd:Mise en page 1 7/05/08 11:53 Page 15

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7. Wohl schön bewandt 7. Combien était belle l’aube 9. Am Donaustrande 9. Au bord du Danube Wohl schön bewandt Combien était belle l’aube des lendemains Am Donaustrande, Au bord du Danube war es vor ehe Du temps de mon Amour, da steht ein Haus, Se trouve une maison, mit meinem Leben, Mon très cher Amour. da schaut ein rosiges Où regarde à la fenêtre mit meiner Liebe; A travers un mur, Mädchen aus. Une jeune fille. durch eine Wand, Une dizaine de murs Das Mädchen, Cette jeune fille ja, durch zehn Wände Jadis ton regard amical es ist wohl gut gehegt, Elle est bien gardée, erkannte mich Lisait dans mon cœur. zehn eiserne Riegel Dix verrous de fer des Freundes Sehe. Maintenant peu t’importe, sind vor die Türe gelegt. Ferment sa porte. Doch jetzo, wehe, Quand je vois Zehn eiserne Riegel Ces verrous de fer wenn ich dem Kalten Ton visage froid et impassible das ist ein Spaß; Sont pour moi une bagatelle, auch noch so dicht Devant moi, die spreng ich Je les ferai sauter vorm Auge stehe, Il est visible que ces yeux als wären sie nur von Glas. Comme s’ils étaient en verre ! es merkts sein Auge, Ne sont plus ceux 10. O wie sanft die Quelle sich 10. Comme elle était douce sein Herze nicht. D’un cœur épris. O wie sanft die Quelle sich Comme elle était douce la source durch die Wiese windet ! Qui serpente à travers la prairie ! 8. Wenn so lind dein Auge mir 8. Quand tu me regardes avec O wie schön, wenn Liebe sich Que de beauté quand l’Amour amour Wenn so lind dein Auge mir zu der Liebe findet ! Rencontre son égal ! und so lieblich schauet, Quand tu plonges ton regard dans le mien 11. Nein, es ist nicht auszukommen 11. Non, on ne peut s’entendre jede letze Trübe flieht Avec douceur et amour welche mich umgrauet. Les soucis qui me hantent Nein, es ist nicht auszukommen On ne peut s’entendre Disparaissent jusqu’au dernier. mit den Leuten ; Avec les gens ; Dieser Liebe schöne Glut, Alles wissen sie so giftig Ils interprètent tout laß sie nicht verstieben ! Ce bel amour passionné auszudeuten. Avec tant de mauvais esprit ! Nimmer wird, wie ich, so treu Ne le laisse pas mourir ! dich ein andrer lieben. Jamais personne d’autre que moi Bin ich heiter, hegen soll ich Suis-je gai ? de mauvais instincts Ne t’aimera d’un amour si fidèle ! exe-prog-brahms.qxd:Mise en page 1 7/05/08 11:53 Page 16

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lose Triebe; Je suis assailli ; 15. Nachtigall, sie singt so schön 15. Rossignol, comme tu chantes bien bin ich still, so heißts, Suis-je silencieux ? Nachtigall, sie singt so schön, ich wäre L’amour Rossignol, comme tu chantes bien, wenn die Sterne funkeln. irr aus Liebe. M’a rendu fou. A la clarté des étoiles. Liebe mich, geliebtes Herz, Aime-moi, cher cœur, 12. Schlosser auf, und mache 12. Serrurier küsse mich im Dunkeln ! Embrasse-moi dans l’ombre ! Schlösser Serrurier ! Faites des serrures sans 16. Ein dunkeler Schacht ist Liebe 16. Un sombre puits que l’amour Schlosser auf, und mache Schlösser, compter ! Schlösser ohne Zahl; Je veux faire taire Ein dunkeler Schacht ist Liebe, Un sombre puits que l’amour denn die bösen Mäuler will ich Toutes les mauvaises langues ein gar zu gefährlicher Bronnen; Une source très dangereuse ; schließen allzumal. A jamais ! da fiel ich hinein, ich Armer, J’y suis tombé, pauvre de moi, kann weder hören noch sehn, Je n’entends ni ne vois plus rien ; 13. Vögelein durchrauscht die Luft 13. Le petit oiseau parcourt les nur denken an meine Wonnen, Maintenant je songe au bonheur, airs Vögelein durchrauscht die Luft, nur stöhnen in meinen Wehn. Gémir est tout ce qu’il me reste. sucht nach einem Aste; Le petit oiseau parcourt les airs 17. Nicht wandle, mein Licht, dort 17. Ne t’aventure pas, mon amie und das Herz, ein Herz, ein Herz A la recherche d’une branche. außen begehrt’s, Le cœur aspire à un autre cœur Ne t’aventure pas, mon amie, wo es selig raste. Pour s’y reposer dans la félicité. Nicht wandle, mein Licht, dort außen Dans les champs ! im Flurbereich ! Tes pieds délicats 14. Sieh, wie ist die Welle klar 14. Vois comme la vague est claire Die Füße würden dir, die zarten, S’y mouilleraient. Sieh, wie ist die Welle klar, Vois comme la vague est claire zu naß, zu weich. Tous les chemins, les sentiers blickt der Mond hernieder ! Sous la lune qui brille ! All überströmt sind dort die Wege, Sont inondés Die du meine Liebe bist, Toi, mon amour, die Stege dir; Tant de larmes liebe du mich wieder ! Aime-moi toujours ! so überreichlich tränte dorten Y versent mes yeux. das Auge mir. exe-prog-brahms.qxd:Mise en page 1 7/05/08 11:53 Page 17

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18. Es bebet das Gesträuche 18. Le buisson tressaille Zum Schluß Pour conclure Neue Liebeslieder, op.65 n°15 Nouveaux Chants d’amour, Es bebet das Gesträuche, Le buisson tressaille, Texte de Johann Wolfgang von Goethe op.65 n°15 gestreift hat es im Fluge Le petit oiseau l’a frôlé (1749-1832) ein Vögelein. En s’envolant. In gleicher Art erbebet A sa façon mon cœur frémit, Nun, ihr Musen, genug! Maintenant, vous les muses, assez ! die Seele mir, erschüttert Il se trouble Vergebens strebt ihr zu schildern, En vain cherchez-vous à décrire von Liebe, Lust und Leide, D’amour, de joie et de peine wie sich Jammer und Glück Comment la misère et la joie gedenkt sie dein. En pensant à toi. wechseln in liebender Brust. Alternent dans un cœur amoureux. Heilen könnet die Wunden Vous ne pouvez guérir les blessures ihr nicht, die Amor geschlagen, Que l’Amour a causées, aber Linderung kommt einzig, Mais l’apaisement ne peut venir ihr Guten, von euch. Que de vous, êtres aimés. exe-prog-brahms.qxd:Mise en page 1 7/05/08 11:53 Page 18

18 Repères biographiques

Marlis Petersen, soprano Clara/ Der Zwerg à Athènes. Marlis Petersen donne aussi de nombreux concerts, avec Après ses études à l’Académie de Musique de , Marlis Petersen est et l’Académie Bach de Stuttgart, avec René Jacobs, avec l’Orchestre de la lauréate de nombreux concours lyriques. RAI de Turin et l’Academia Santa Cecilia de Rome. Récemment, elle a Membre de la Städtische Bühnen de Nuremberg elle chante les rôles de : chanté avec le Deutsches Sinfonieorchester Berlin, le Aennchen, Blonde, Adele, Oscar, Rosina, et la Reine de la nuit. Elle se Gewandhausorchester Leipzig et le Boston Symphony Orchestra. produit sur la scène lyrique à Berlin, Brême, Düsseldorf, Hannovre, Elle participe à la création de La grande magia de Manfred Trojahn au Karlsruhe, Munich, Francfort et Wiesbaden. En 1998/99, elle intègre la Dresden, Lulu au Chicago Lyric Opera, Susanna/ Le nozze di troupe du Deutsche Oper am Rhein de Düsseldorf. Elle y interprète Figaro à Los Angeles, Natalie/ Der Prinz von Homburg au Theater an der Susanna/ Le nozze di Figaro , La Fille du Régiment , Sophie/ Der Wien et apparaît aussi à Munich (Zdenka/ Arabella ), Vienne (Sophie/ , Norina/ Don Pasquale , La Petite Renarde rusée , Rosenkavalier , Medea ). Viola/ Was ihr wollt de Manfred Trojan, Konstanze/ Die Entführung aus dem Serail et Ophélie/ . Christa Mayer, alto Marlis Petersen fait ses débuts à Vienne avec Lulu . Elle chante ce rôle dans la production de Peter Konwitschny à Hambourg et dans une nouvelle Christa Mayer travaille le chant à l’Université de Musique et de Théâtre de production à Athènes. On peut citer également : Zerbinetta/ Ariadne auf Münich. Elle suit la classe d’interprétation du d’ et Naxos à Covent Garden, Oscar/ Un ballo in maschera au Festival de prend part à diverses représentations au Prinzregententheater Munich. Bregenz, Nightingale/ Die Vögel de Walter Braunfels à Genève, Adele/ Die Elle remporte le Concours de l’ARD en 2000, entre autres nombreux prix. Fledermaus à l’Opéra Bastille, au et au Chicago Lyric En 2001/2002 elle est membre du Saxon State Opera à Dresde, où elle Opera, Elisa/ Il re pastore au Festival de Salzbourg, Konstanze/ Die interprète Erda dans Das Rheingold , et participe à Siegfried avec Peter Entführung aus dem Serail à La Monnaie de Bruxelles et au Festival Schneider et Michael Boder. Elle chante Fenena dans Nabucco , Suzuki d’Aix-en-Provence, la première mondiale de Phaedra (Aphrodite) de H.W. dans Madama Butterfly avec Fabio Luisi, Quickly dans Falstaff avec Henze à Berlin et Bruxelles (repris à Frankfort et à Vienne) et Donna Daniele Gatti, Baba dans The Rake’s Progress avec Michael Boder, exe-prog-brahms.qxd:Mise en page 1 7/05/08 11:53 Page 19

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Adelaïde dans Arabella avec Peter Schneider. Werner Güra , ténor Sous la direction de Christian Thielemann, elle intègre le Deutsche Oper Berlin pour Das Rheingold et Die Walküre , qu’elle reprend au Bavarian Le ténor allemand Werner Güra se forme au Mozarteum de Salzbourg Staatsoper de Münich sous la direction de Zubin Mehta. et auprès de Kurt Widmer. En 2006 elle reprend le rôle d’Erda dans Das Rheingold au Semperoper Invité des opéras de Francfort et Bâle, il rejoint en 1995 la troupe du de Dresde sous la direction de Fabio Luisi et débute dans le rôle de Semperoper de Dresde où il chante Mozart (Tamino dans Die Zauberflöte , Waltraute dans Die Götterdämmerung . Elle tient à nouveau le rôle d’Erda Ferrando dans Così fan tutte , Lindoro dans L’Italiana in Algeri) , mais à Valence et Florence sous la direction de Zubin Mehta en 2007. Elle aussi Don Ramiro dans La Cene rentola, Lysandre dans A donne de nombreux concerts à travers l’Europe. Midsummernight’s Dream et une version mise en espace des Elle participe à plusieurs enregistrements consacrés à Strauss avec Karl Liebesliederwalzer de Brahms. En 1998, Daniel Barenboim l’invite au Anton Riekenbacher. Suite à son enregistrement consacré à Hermann Staatsoper Berlin, où il chante Der hochmütige, gestürzte und wieder Zilcher pour Orfeo International, elle se produit au Schubertiade à erhabene Croesus de Keiser, Ariadne auf Naxos, Die Entführung aus dem Schwarzenberg, au Festival de Bad Kissingen et au Festival de Schleswig- Serail (Belmonte), Così fan tutte, Il Barbiere di Siviglia (Comte Holstein. Almaviva). Il est invité pour le rôle de Tamino à l’Opéra National de Paris, A l’été 2008 Christa Mayer fera ses débuts au Festival de Bayreuth, avec et à Dresde pour Wie liegt die Stadt so wüste de Heinrich Schütz, Il les rôles d’Erda et Waltraute. ritorno d’Ulisse in patria (Eumete) à Berlin et Die Zauberflöte à La Parmi ses projets en cours, on peut citer Rigoletto, Peter Grimes, Die Monnaie de Bruxelles et à Lille. Gotterdammerung, Siegfried, Die Walküre, Das Rheingold, Le nozze di Il mène une importante carrière de concertiste avec les grands orchestres Figaro, Die Meistersinger von Nürnberg, Madama Butterfly, Die européens (Berliner Philharmonisches Orchester, Royal Zauberflöte à Dresde. Orchestra, London Philharmonic Orchestra, Wiener Symphoniker… sous la direction de chefs tels , Trevor Pinnock, , René Jacobs, , Riccardo Chailly, Claudio Abbado, Marek Janowski… Il part en tournée en Europe et au Japon, et exe-prog-brahms.qxd:Mise en page 1 7/05/08 11:53 Page 20

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réalise des enregistrements, notamment Fidelio (Jaquino) avec Daniel Konrad Jarnot, baryton Barenboim, Orp heus de T ele mann, Der Rose Pilger fahrt de Schu mann, L’Oratorio de Noël et La Passion selon Saint Matthieu de Bach et avec Konrad Jarnot est lauréat du Premier prix de l’ARD de Münich. Il s’est René Jacobs Der hoch müti ge, gestür zte und wieder erhabe ne Croesus , produit dans les plus grandes salles : Lincoln Center de New York, Così fan tutte et Jahreszeiten de Haydn. Concertgebouw d’Amsterdam, Konzerthaus de Vienne, de Intrerprète du Lied, il donne des récitals au London Wigmore Hall, au Londres, Cité de la Musique à Paris, Alte Oper Frankfurt, Philharmonie de Amsterdam Concertgebouw, à La Monnaie de Bruxelles, au Lincoln Center Cologne et Münich, Gewandhaus de Leipzig, Konzerthaus de Berlin, de New York, au Gulbenkian à Lisbonne, au Schubertiade de Barcelone et Festivals de Baden Baden et de Salzbourg, Tonhalle de Zürich… Il colla - de Schwarzenberg. Il enregistre Die schöne Müllerin de Schubert, bore aussi avec de nombreuses maisons d’opéra : Royal Opera House Dichterliebe, Liederkreis de Schumann, et récemment Schöne Wiege Covent Garden, Teatro Real Madrid, Théâtre des Champs-Elysées, Théâtre meiner Leiden avec le pianiste Christoph Berner (mélodies de Clara et de la Monnaie de Bruxelles, Grand Théâtre de Genève. et Johannes Brahms), les Mörike Lieder de Hugo Wolf Il a chanté sous la direction de chefs tels que Riccardo Chailly, Antonio et le Schwanengesang de Schubert . Tous ces enregistrements ont été Pappano, Marek Janowski, Jesus-Lopez-Cobos, , salués par la critique. Jonathan Nott, Gustav Kuhn, Ulf Schirmer, Ralf Weikert, , Parmi ses projets en cours : Die Schöpfung à Copenhague, la Missa solem - Philippe Herreweghe…, et accompagné au piano par Hartmut Höll, Irwin nis de Beethoven avec Paul McCreesh et Frieder Bernius, Szenen aus Gage, Helmut Deutsch, Wolfram Rieger, Alexander Schmalcz. Parmi ses Goethes Faust de Schumann avec Nikolaus Harnoncourt et le Royal prestations avec orchestre, on peut citer l’Israel Philharmonic, le Concertgebouw Orchestra. Gewandhausorchester, le Royal Concertgebouw Orchestra, l’Orchestre National de France, le Symphonieorchester des Bayerischen Rundfunk, l’Orchestra Sinfonica di Milano, le Mozarteum Orchester Salzburg. Il tra - vaille aussi avec des chœurs tels Rias Kammerchor, Collegium Vocale Gent, Accentus, Dresdner Kreuzchor, Windsbacher Knabenchor. Il est invité aux festivals de Schleswig Holstein, Rheingau, Schwetzinger, exe-prog-brahms.qxd:Mise en page 1 7/05/08 11:53 Page 21

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au Festival Beethoven de Bonn, au Festival Menuhin de Gstaad, aux Folles Christoph Berner, piano Journées de Nantes. Il est aussi un interprète du Lied sur les scènes inter - nationales. Christoph Berner a été primé pour son interprétation de Mozart et Schumann au Concours Géza-Anda 2003, ainsi qu’au concours Camillo Radicke, piano Bösendorfer en 1995 et au Xème Concours Beethoven en 1997. Il se forme à l’Université de Vienne avec Imola Joo, Hans Graf et Hans Originaire de Dresde, le pianiste Camillo Radicke est lauréat du Concours Petermandl, puis avec Maria Tipo à Fiesole en Italie. de Palma de Majorque en 1990, d’Athènes en 1992 et de Vercelli en 1992. Il se produit au Musikverein et au Konzerthaus de Vienne, et en festival au Il se produit en concert dans le monde entier, et participe à plusieurs festi - Carinthian Summer, aux Schubertiades de Schwarzenberg et au Festival vals : Salzbourg, Piano en Ruhr, festival Beethoven de Bonn, BBC Menuhin de Gstaad. On le retrouve dans les plus grandes salles de concert, Lunchtime Concerts à Londres, Festival Great Irish Houses, Festival Costa en Europe, au Japon et aux Etats-Unis, notamment au Carnegie Hall de Verde, Festival Al Bustan à Beyrouth, Festival Haydn d’Eisenstadt, Festival New York. Il s’est produit en soliste avec l’Orchestre National de Toulouse, de Dresde, Schubertiade de Schwarzenberg. le Moscow Tchaikowski Orchestra, les Philharmoniques de Brême, Dresde Il se produit en concert avec la Dresdner Philharmonie, les Stuttgarter et Bergen, le Göteborg Symphony Orchestra, le Northern Sinfonia, le Philharmonikern, le Münchner Kammerorchester et la RAI de Turin, sous Mahler Chamber Orchestra, sous la direction de Neeme Järvi, Michel la direction de Marek Janowski, Gerd Albrecht, Michel Plasson, Juri Plasson, Vladimir Fedosejev, Andrew Litton, Thomas Zehetmair, Walter Temirkanow, Tamas Vasary, Bernhard Klee et Jörg Peter Weigle. Weller et Dennis Russell-Davies. Passionné de musique de chambre, il col - On a pu l’entendre au Teatro Colon Buenos Aires, au Concertgebouw labore avec le ténor Werner Güra, mais aussi Heinrich Schiff, Christian d’Amsterdam, au Alten Oper Frankfurt, à la Berliner Philharmonie et au Altenburger et Ernst Kovacic ainsi qu’avec des membres du Musikverein de Vienne. Il est aussi pianiste accompagnateur de Lieder, Philharmonique de Vienne : Tamas Varga, Franz Bartolomey et Wolfgang notamment avec Peter Schreier, Olaf Bär et Juliane Banse. Schulz entre autres. Cette saison, il se produit avec le Symphonique de Trondheim, le Philharmonique de Stuttgart et l’Orchestre de chambre de Cologne. Il a enregistré l’œuvre pour piano de Robert Schumann et les dernières œuvres pour piano de Mozart. exe-prog-brahms.qxd:Mise en page 1 7/05/08 11:53 Page 22

PROCHAIN CONCERT À L’OPÉRA DE LILLE

AKADEMIE FÜR ALTE MUSIK BERLIN PASTICHES A LA FRANÇAISE 13 MAI 08 - Tarif 5 à 21 euros — Skip Sempe direction musicale Judith van Wanroij soprano

Après Thésée de Lully, l’Opéra poursuit son exploration de la musique baroque française et de l’opéra-ballet avec ce programme composé d’extraits d’œuvres de Rameau ( Les Indes Galantes, Castor et Pollux, Les Paladins , etc…), ainsi que des pièces de Couperin et de De La Barre. L’Akademie für Alte Musik Berlin est l’un des ensembles les plus remarquables et les plus originaux dans sa spécialité. Sa venue exceptionnelle à Lille fait un bel écho à notre ensemble en résidence, Le Concert d’Astrée.

Réservations www.opera-lille.fr ou 0820 48 9000 exe-prog-brahms.qxd:Mise en page 1 7/05/08 11:53 Page 23

LES PARTENAIRES INSTITUTIONNELS L’OPÉRA DE LILLE ET LES ENTREPRISES 23

L’Opéra de Lille est subventionné par : L’Opéra de Lille propose aux entreprises d’associer leur Partenaires Associés LA VILLE DE LILLE image à celle d’un opéra moderne, ouvert sur sa région CAPGEMINI LILLE M ÉTROPOLE COMMUNAUTE URBAINE et sur l’international, en soutenant un projet artistique CRÉDIT DU NORD LE CONSEIL R ÉGIONAL NORD-PAS DE CALAIS innovant. Les partenaires bénéficient ainsi d’un cadre CICOBAIL - Groupe Caisse d'Epargne exceptionnel et d’un accès privilégié aux spectacles LE MINISTÈRE DE LA CULTURE (DRAC Nord-Pas de Calais). de la saison, et permettent l’ouverture de l’Opéra à CRÉDIT MUTUEL NORD EUROPE Inscrit dans la durée, leur engagement permet à l’Opéra de nouveaux publics. (plus d’informations sur DALKIA NORD de Lille d’assurer l’ensemble de son fonctionnement www.opera-lille.fr dans la rubrique « Partenaires ») DELOITTE et la réalisation de ses projets artistiques. FRANCE TELECOM Mécènes et Parrains d’un événement : ICADE CIC BANQUE BSD-CIN IMPRIMERIE HPC2 CAISSE DES DÉPÔTS ET CONSIGNATIONS KPMG MEERT LES PARTENAIRES MÉDIA PRICEWATERHOUSECOOPERS TÉLÉRAMA RAMERY FRANCE BLEU NORD SOCIÉTÉ DES EAUX DU NORD MEZZO Parrains d’un événement : TRANSPOLE CALYON CRÉDIT DU NORD LE PRINTEMPS LILLE AUTRE PARTENAIRE RABOT DUTILLEUL Le Consulat du Japon de Lille SOCIÉTÉ GÉNÉRALE

LES ARTISTES EN RESIDENCE A L’OPÉRA DE LILLE LE CONCERT D’ASTRÉE Direction Emmanuelle Haïm L’ENSEMBLE ICTUS LE CHŒUR DE L’OPÉRA DE LILLE Direction Yves Parmentier CHRISTIAN RIZZO chorégraphe / ASSOCIATION FRAGILE exe-prog-brahms.qxd:Mise en page 1 7/05/08 11:53 Page 24

OPERA DE LILLE 2, rue des Bons-Enfants BP 133 – F 59001 Lille cedex — Informations & Billetterie T 0820 48 9000 www.opera-lille.fr