Chers résidentes et résidents, Chers collaboratrices et collaborateur, Madame, Monsieur,

Par François Nyfeler

Fin octobre, nous avons subi la 2ème vague de Covid de « plein fouet » : 18 résidentes et rési- dents ont attrapé et subi le virus de même que 14 collègues. Les mesures d’hygiène ont été montées en puissance. C’est seulement le 18 décembre que nos résidents ont pu à nouveau partager les repas de midi et du soir en salle à manger. Pour respecter le nombre maximum de 50 personnes par endroit, une deuxième salle à manger a été installée en salle polyvalente.

Nous avons l’interdiction de recevoir des tiers en salle à manger et à l’heure où j’écris ce texte, les visites sont limitées en chambres et au parloir. À l’heure où vous lirez ces lignes, la campagne de vaccination se sera déroulée le mercredi 20 janvier pour les résidents et le personnel de La Roseraie. Pour ma part, je souhaite me faire vacciner pour me protéger contre le coronavirus. Je souhaite protéger les groupes à risques, mes collègues, ma famille, et bien sûr, relancer la vie sociale tout en continuant à respecter les mesures d’hygiène. « Un ensemble d’ingrédients et de nouvelles technologies ont permis de développer des vaccins en 12 mois. Il aura fallu moins de 10 jours pour obtenir le génome détaillé du virus. Il y a 20 ans, avec les méthodes à disposition, cela durait plusieurs mois ou même années. Il a fallu 18 mois pour isoler le virus du sida et 2 années supplémentaires pour obtenir la séquence génétique. De nouvelles plates-formes de fabrication des vaccins étaient disponibles suite au développement d’un vaccin contre Ebola. D’autres méthodes et technologies sont développées depuis une dizaine d’années, testant des vaccins contre la Par François Nyfeler grippe saisonnière et assuraient de disposer d’une méthode particulièrement rapide. Depuis le printemps 2020, des dizaines d’équipes de chercheurs se sont lancées dans la bataille au vaccin dans le monde entier. Une mobilisation jamais vue dans la communauté scientifique. Habituellement, leur mise au point ne repose que sur quelques rares laboratoires. Là où les budgets se déployaient en millions d’euros, ce sont des milliards qui sont tombés sur les chercheurs, qui tous éprouvaient à participer à cette mission collective. Ce sont ensuite des dizaines de milliers de volontaires qui ont répondu aux appels des laboratoires. À chaque phase du développement (13) ce sont 30'000 à 40'000 personnes qui ont accepté de recevoir un produit encore incertain. Dans ce nouveau vaccin, il n’y a donc rien de miraculeux, c’est juste une volonté collective de chercheurs, de citoyens, de responsables politiques et industriels qui a conduit à ce résultat. » Extrait du journal Le Monde 26.12.2020. La pandémie bouleverse notre vie sociale. En 2020, la sortie comme le souper du personnel ont dû être annulés. La direction a décidé d’offrir des bons du CIDE à tous ses collaborateurs. À travers ce geste c’est aussi un soutien aux commerçants locaux. D’autre part, chaque collaborateur a reçu une prime Covid exceptionnelle, versée avec le salaire de décembre et la part du 13ème.

Pandémie: pour rappel, toutes informations, restrictions, conditions de visites et d’hygiène figurent sur notre page principale www.laroseraie.ch et sur notre page Facebook. Nous respectons les directives de l’OFSP et de la Direction de la santé du canton de Berne. Et bientôt, nous espérons retrouver toutes nos libertés sociales. Nous devons tenir bon. Le respect des mesures, votre volonté à tous, résidents, familles, amis, collaborateurs et collaboratrices nous permettent de lutter contre ce virus.

Livres en liberté : depuis le début de l’année, la bibliothèque de Villeret, par l’intermédiaire de Madame Catherine Zbinden, alimente les rayons de nos bibliothèques d’étages « Livres en liberté ». Au nom des résidents, nous vous remercions sincèrement pour ce geste. Par François Nyfeler

Nouvelle responsable du service de l’animation : à la fin du mois de février, Chantal Matthey prendra une retraite bien méritée. C’est Carine Jeannerat qui reprendra la tâche de responsable du service de l’animation et du Foyer de jour. Madame Jeannerat a terminé ses études d’animatrice socioculturelle HES à Lausanne en 2013. Depuis lors, elle a travaillé en tant que responsable d’un foyer de jour à Lucens, dans le canton de Vaud. Native du canton du Jura, dans la région du Clos du Doubs, elle souhaitait se rapprocher de sa famille et revenir vivre dans la région.

Madame Jeannerat apprécie la randonnée et le chant. La musique par conséquent aussi, elle qui a joué dans une fanfare pendant plusieurs années.

Carine se réjouit de participer à la vie de l’institution en poursuivant les activités et en respectant les rituels de la maison, tout en apportant de nouvelles idées.

Mesdames, Messieurs, je réitère mes meilleurs vœux à vous toutes et tous, j’espère des horizons meilleurs pour retrouver une nouvelle vie sociale et associative et ceci avec la mise en route de la vaccination à large échelle qui est en cours dans notre institution au moment où vous lisez ces lignes.

François Nyfeler, 19.01.2021 Par l’administration

Bienvenue à 01.10.2020 Boukhamla Abdel, aide de cuisine 01.12.2020 Almeida Catia, collaboratrice hôtellerie 04.01.2021 Jeannerat Carine Nous leur souhaitons beaucoup de plaisir dans leurs nouvelles fonctions.

Bonne continuation à Argenio Agathe, apprentie ASSC 02.10.2020 Jacot Myriam, GEI 31.12.2020 Perret Jérémie, ASE 31.12.2020 qui ont quitté l’institution pour d’autres horizons.

La Direction félicite Jean-François Marquis pour la réussite de son brevet fédéral de conciergerie.

Jubilaires 2020 La Direction complimente les personnes suivantes pour leur dévouement à La Roseraie :

Maryline Châtelain, hôtellerie 5 ans Jennifer Juillard Gerber, soins 5 ans

Pascal Vettorato, soins 10 ans

Elisabeth Leuenberger, soins 15 ans François Nyfeler, directeur 15 ans

Jean-Claude Gruss, hôtellerie 20 ans

Cristina Duarte Guerne-Videira, soins 25 ans

Maria Esteves, soins 30 ans Yvette Thibault, soins 30 ans Corinne Seidler, soins 30 ans Eliane Schafroth-Vuilleumier, lingerie 30 ans

Par Gilles Schenk, chef service Hôtelier-Intendance

Afin de favoriser l’hydratation de nos résidents et de notre personnel, nous avons installé de longue date deux fontaines à eau équipées de gobelets jetables. Dans notre ligne de protection environnementale, nous avons fait un nouveau pas en avant. Nous les avons changés et les avons remplacés par des gobelets réutilisables. Nous avons profité d’apposer notre logo pour les rendre plus attrayants.

Depuis mars de cette année, nous avons malheureusement dû fermer à deux reprises nos tables d’hôtes. Pour continuer à aider au mieux nos clients et les fidéliser, nous avons mis sur pied un système de cantines. L’équipe de cuisine a tâtonné un moment avant de trouver un système pragmatique. Depuis, la cuisine est en mesure de produire une grande quantité de cantines chaque jour. Ces cantines sont livrées froides pour garantir une hygiène irréprochable.

Avant de les déguster, il faudra réchauffer les plats : - au four à 180° en retirant le plastique,

- au four à micro-ondes en perçant ce même plastique.

Notre secrétariat se tient à votre disposition pour d’autres informations. Par l’animation

Cette année tumultueuse placée sous le signe de la Covid-19 a contraint notre service de l’animation, parfois avec l’aide des résidents, à une gymnastique imaginative pour répondre aux différentes mesures mises en place par le Conseil fédéral. Il en est notamment ressorti

Le chariot sensoriel Grâce à lui, nous avons pu apporter un accompagnement individuel en chambre à nos ainés. Équipé de différentes sources lumineuses, de diffuseurs d’odeurs et d’images, il permet de créer un climat réconfortant et un moment de détente à nos résidents.

Le nouveau tableau indicatif pour la lecture du journal

Ce tableau indicatif a été créé quasiment en totalité par les résidents lors des ateliers créatifs. Sur le tableau viennent s’afficher la date, l’heure, la météo, la saison et le temps qu’il fait. Le but de ce tableau est de permettre aux résidents de rester orientés dans le temps tout au long de l’activité.

Cette pandémie a impacté toutes nos activités. Impacté, oui. Mais n’a pas empêché nos classiques : Préparation des cornets offerts par le Comité des Dames La pandémie n’a pas empêché le Comité des Dames de préparer les cornets de Noël pour nos résidents. Des cornets bien garnis comme d’habitude avec des douceurs et une jolie bougie de Noël à pile. Par contre, c’est le service de l’animation qui les a distribués. au Comité des Dames pour ces jolis cornets. Par l’animation

La visite de Saint-Nicolas

Le Saint-Nicolas et la Mère Fouettard ont rendu visite à tous nos résidents pour leur offrir en petit cadeau une branche de chocolat et bien évidemment aussi au Foyer de jour. Nous avons passé de très beaux moments avec chacune et chacun. Les résidents ont eu du plaisir à nous recevoir et réciproquement. Pouvoir apporter un peu de bonheur dans cette période est très agréable.

Atelier de bricelets La fabrication des bricelets est une valeur sûre à La Roseraie. Habituellement, nous en produisons trois fois par année à raison de 12 kg par fois. Et les adeptes pour venir aux ateliers culinaires ne manquent pas. En respectant les mesures sanitaires, un jour, nous avons produit les boules de pâtes et le lendemain, trois résidents géraient leur four à bricelet. Les gestes reviennent, la cadence et la dextérité aussi. Les souvenirs se ramassent à la pelle en bois…aussi. Les 9 kg de bricelets ainsi réalisés ont été distribués à nos résidents à l’issue des six représentations de Noël.

Par l’animation

Décoration de l’arbre de Noël Peu avant les fêtes de Noël, trois résidents ont apporté leur aide lors de la décoration du sapin de Noël traditionnel. C’est avec enthousiasme qu’ils y ont accroché boules, étoiles, cœurs et bien plus encore, tout cela afin d’obtenir un résultat éblouissant. Les fêtes de Noël

Elles se sont déroulées en six étapes, soit une fête par demi- étage.

À chacune de ces manifestations, les résidents ont prêté l’oreille à un discours de notre directeur, regardé et écouté une vidéo contenant les messages des églises protestante et catholique, la prestation de certains pensionnaires de l’éveil musical et enfin une production tout en chants et en danses de l’école enfantine de Madame Carole Bassard. Puis Madame Christine Krüttli a proposé un concert de piano. Avec brio et beaucoup de sensibilité, elle a interprété des œuvres de Mozart, Bach, Schumann et Tchaïkovski. Finalement, un florilège de chants de Noël a éveillé l’esprit de cette Fête si particulière cette année.

Le match au loto Oui, lui aussi a eu lieu ! Sur 3 jours et par étage. Les personnes qui n’ont pas pu y participer, par manque de bénévoles et de place, ont assisté à deux concerts de Japy Mélodies. L’ambiance conviviale, légère et joyeuse ainsi que la bonne humeur ont primé. Extraits des histoires de vie établies par les familles et l’administration

Madame Annetta Antonini est née le 28 août 1935. Elle a commencé sa scolarité à Dongio, dans le canton du Tessin. A l’âge de 4 ans, c’est à Bellinzona qu’elle vécut, jusqu’à ses 14 ans. Sa grande famille se composait de 4 sœurs et un frère. Actuellement, seule Maria est encore en vie. Annetta a suivi des cours de commerce ainsi qu’une école de ménage à Riva San Vitale. C’est dans une famille à Bellinzona et à Zürich qu’elle travaille la majorité de ces années. En 1957, elle s’installa dans la région et travaillera aux Longines. Elle y restera jusqu’à sa retraite. Madame Antonini possède une grande famille : beaucoup de nièces et de neveux, beaucoup d’enfants et de petits-enfants, séjournant aussi bien à Paris, à Thun, qu’à Berne ou Porrentruy. Elle a pour hobbies la Corale Ticinese, le tricot et le crochet. Le loto fait également partie de ses centres d’intérêts. De plus, elle aime beaucoup les animaux. Paris, Mallorca et Ticino font partie des endroits qu’elle a visité. Par Elisabeth Castiglioni, le 4 janvier 2021

Madame Hedwige Huguette Béguelin est née le 10 février 1931 à Cormoret où elle a passé toute son enfance et adolescence. Toutes ses écoles se sont passées à Cormoret. Ses parents Edouard Helbling et Martha née Zaugg étaient paysans à Cormoret. Ils avaient une grande

ferme. La famille était composée de 2 frères : Henri et Emile ainsi que 3 sœurs : Marguerite, Henriette et Adrienne. Durant la scolarité et après l’école elle aidait sa famille dans les différents travaux de la ferme. Elle est allée en séjour près de Zürich pour apprendre le suisse allemand et les travaux de ménage. Elle a travaillé à domicile pour des entreprises horlogères et travaillera pour Camille Bloch pour les nombreuses commandes de chocolat avant les fêtes de Pâques. Elle s’est mariée à avec Roland Eric Béguelin le 2 avril 1955 ; par ce mariage elle est devenue originaire de en lieu et place de Walperswil par son père. Son mari est décédé le 17 juin 1982 dans sa 60ème année. Extraits des histoires de vie établies par les familles et l’administration

Elle a eu trois enfants : Marcel, Chantal et Josette qui a leur tour lui ont donné 6 petits-enfants : David Eric ; Sabrina, Laetizia ; Kristel décédée le 25 juin 2017 dans sa 32ème année, Jessica et Mathieu. La danse était sa passion et les jeux de cartes ont été un passe-temps favori pendant des années, ceci permettait de passer de manière agréable les retrouvailles du dimanche avec ses beaux-parents. Membres du Ski club de Courtelary, toute la famille se rendait à pied jusqu’au chalet. Elle s’est occupée du jardin potager dans la maison de ses parents et celle de ses beaux-parents. Elle se déplaçait toujours en vélo entre Courtelary et Cormoret, durant ces trajets elle « léchait une douzaine de diplomates ». Elle a passé son permis de conduire en 1975. Les vacances estivales en famille se passaient sous tente au camping en Italie et en Suisse. Par la suite, avec son mari, ils ont entrepris des voyages qui les ont emmenés en Egypte, Grèce, Iles Canaries, Italie, Sri Lanka, etc. Des belles croisières également qui leur ont permis de connaître d’autres lieux du monde. Ultérieurement, elle a participé à plusieurs voyages organisés en car à travers la Suisse et l’Europe. La musique champêtre plus particulièrement l’accordéon lui plaisent beaucoup. Par sa famille, le 7 janvier 2021

Monsieur Gino Casagrande de Courtelary est entré à La Roseraie le 9 octobre 2020. Son parcours de vie sera présenté dans la prochaine édition de notre Écho des Roses.

Madame Jocelyne Demont est née le 14 mars 1937 à Sonceboz. Un village qu’elle n’a jamais quitté, elle y a effectué ses classes et ensuite travaillé à la SIS jusqu’à son mariage avec Georges Demont. Deux filles, quatre petits-enfants et deux arrière-petits- enfants sont venus au fil des ans agrandir la famille. Elle s’est toujours dévouée corps et âme pour le bien de chacun dans son entourage, frère, tante, neveu et bien sûr, enfants petits-enfants et arrière-petits-enfants. Extraits des histoires de vie établies par les familles et l’administration

Atteinte dans sa santé et veuve depuis de nombreuses années et dans l’impossibilité de quitter son domicile, elle a néanmoins continué d’avoir de très nombreux contacts avec sa famille et ses amis que ce soit au téléphone ou par de nombreuses visites. Passionnée par son intérieur elle n’hésitait pas à mettre la main à la pâte, ou plutôt au pinceau, pour enjoliver sa maison lorsqu’elle le pouvait encore. Elle a continué d’apporter des améliorations jusqu’à son arrivée au home. Elle apprécie aussi les jeux télévisés et certains chanteurs comme Mika qu’elle a découvert en regardant fidèlement The Voice. Les émissions culinaires sont aussi une des occupations de celle qui est un vrai cordon-bleu. Madame Demont nous a quittés le 25 novembre 2020. Par la famille, le 10 novembre 2020

Madame Bernadette Doyon est née le 1er mai 1940 à Cornol. Elle a passé son enfance et suivi ses écoles à Alle en Ajoie. Ses parents tenaient une boulangerie et plus tard un restaurant. Elle a vécu son enfance entourée de ses 2 sœurs cadettes, Liliane et Chantal. A la fin de sa scolarité, elle tout d’abord été dans un pensionnat en France puis elle a travaillé en usine à Porrentruy. Elle a également soutenu ses parents dans leur restaurant. En 1961, elle s’est mariée à Raymond. Après un bref passage à Delémont où elle a eu son premier fils Michel en mars 1964, Bernadette et son mari ont alors décidé de se mettre à leur compte et fin 1964, ils ont décidé de déménager dans le vallon de St-Imier afin de reprendre la boulangerie de Villeret. En 1967, elle eut le bonheur d’élargir le cercle familial avec son deuxième fils Pascal. Ces années passées à Villeret ont été très marquantes dans sa vie. En effet, dans un village, le rôle social de la “boulangère“ était très important. Bernadette n’était pas qu’une commerçante, elle appréciait avant tout le contact avec ses clients qu’elle considérait très souvent comme des amis et des confidents. En 1988, suite à la vente de la boulangerie, Bernadette a continué de servir des clients en travaillant à la laiterie de Courtelary puis dans une boulangerie à Corgémont, sans la pression d’être propriétaire. Par la suite, elle a pris une retraite bien méritée. Extraits des histoires de vie établies par les familles et l’administration

C’est également en 1988 qu’elle emménagea avec son mari dans une jolie maison proche de la forêt à Cormoret où elle apprécia la tranquillité de la nature en particulier la proximité des pâturages avec ses chevaux en liberté. Bernadette a toujours aimé les animaux, avant tout les chiens qui l’ont accompagnée durant une bonne partie de sa vie. Les autres étapes importantes de sa vie furent l’arrivée de ses 4 petits-enfants, Quentin, Léo, Célia et Julien qui lui apportèrent beaucoup de joie. Le camping fut important dans sa vie, elle aimait s’y ressourcer après une dure semaine de travail, elle aimait également découvrir de belles randonnées en montagne à travers la Suisse. Beaucoup de voyages ont jalonné la vie de Bernadette et de son mari. Elle se rappelle en particulier avoir pris le train de nuit pour l’Italie toute seule avec son fils en bas âge, une réelle aventure à l’époque. Elle se souvient également d’un grand voyage en Asie à la découverte d’endroits plus lointains comme Hong- Kong et la Thaïlande avec le stress de devoir essayer de manger avec des baguettes. Elle aimait également faire profiter sa famille et ses amis de ses talents de cuisinière. Par son fils, le 11 janvier 2021

Madame Josiane Favre est née le 12 septembre 1932 à , berceau de sa famille maternelle et paternelle. Elle est le 2ème et dernier enfant de la famille, après un frère de 3 ans plus âgé qu’elle. Elle a grandi au milieu de nombreux cousins et cousines. Elle a fréquenté l’école primaire puis l’école secondaire dans son village, chaque fois dans des classes de filles et garçons mélangés, ce qui n’était pas encore le cas partout à cette époque-là. Elle aimait bien l’école et ses copains- copines avec qui elle a gardé des contacts toute sa vie. Ses branches préférées étaient le français, l’allemand et l’anglais. Sa maman était horlogère et travaillait à domicile ; son papa était horloger- rhabilleur et travaillait dans un des nombreux ateliers d’horlogerie du village. Après sa scolarité obligatoire, elle a effectué un apprentissage de secrétaire dans les bureaux d’une entreprise horlogère du village ; son diplôme en poche elle a continué de travailler dans la même usine jusqu’à son mariage en 1954. Dans sa famille on parlait le français mais aussi le suisse-allemand car ses grands-parents maternels avaient déménagé d’Argovie pour s’établir à Reconvilier à la fin du XIXe siècle. Elle a toujours travaillé dans son métier, même une fois mariée, car elle s’occupait de la gestion du bureau dans l’entreprise qu’elle a dirigée avec son mari. Extraits des histoires de vie établies par les familles et l’administration

En 1954 elle se marie avec Francis Favre de Saint-Imier, qu’elle avait rencontré quelques années auparavant lors d’un concert à la Collégiale. Le couple a alors emménagé à Bâle où Francis travaille comme imprimeur ; 2 filles viennent au monde en 1955 et 1956, puis la famille s’installe définitivement à Saint-Imier où le couple reprend l’imprimerie de Georges Favre, oncle de Francis. En 1957 leur 3ème fille naît à la maternité de l’hôpital de Saint-Imier. Le couple a eu le bonheur d’avoir 6 petits-enfants et 11 arrière-petits-enfants. Francis et Josiane Favre ont dirigé leur entreprise jusqu’à leur retraite en 1992 ; en 1994 ils s’établissent aux Breuleux où vit leur fille cadette. La même année ils ont le chagrin de perdre leur 2ème fille, emportée par la maladie. Ils ont fêté leur 60e anniversaire de mariage en 2014, entourés de toute leur famille. La santé de Francis Favre se dégradant, ils décident de déménager à Saint-Imier, dans un appartement avec encadrement. Josiane Favre a le chagrin de perdre son mari en janvier 2019. Sa vie durant, en dehors de son travail à l’imprimerie, Josiane se passionne pour la couture, le crochet et le tricot : elle habille avec goût ses 3 filles puis plus tard ses petits-enfants. C’est une excellente cuisinière et sa famille se souvient avec gourmandise de ses délicieux repas de famille ! Par ses filles, le 2 novembre 2020

Madame Marie-Rose Geiser est née le 28 avril 1938 à Saint-Imier. Elle a suivi toute son enfance ainsi que ses classes dans la cité imérienne. Son papa travaillait aux Longines dans un atelier de pignons et sa maman était maman au foyer. Marie-Rose a une sœur qui se prénome Lisette et qui est 2 ans plus âgée qu’elle. Lisette est malheureusement décédée en 2018 ce qui a causé beaucoup de chagrin à Marie-Rose qui était si proche de sa sœur. Après l’école, Marie-Rose a rejoint les Longines pour travailler dans le même atelier que son papa. Lorsque cet atelier a déménagé à Corgémont, Marie-Rose n’a pas eu le choix que de faire les courses pour travailler chaque jour. Elle ne s’y plaisait pas du tout. 3 ans avant la retraite elle a dû arrêter de travailler car son moral était trop affecté. Marie-Rose n’a pas eu d’enfants. Ce manque a été comblé par tous les contacts qu’elle avait avec sa sœur Lisette. Extraits des histoires de vie établies par les familles et l’administration

Elle a beaucoup visité la Suisse avec ses parents et sa sœur bien évidemment. Elle adorait Zermatt en été. Marie-Rose s’adonne au tricot et au crochet. Elle a confectionné beaucoup de petits linges et des napperons. Par elle-même, le 8 janvier 2021

Madame Simone Hug a vu le jour le 16 janvier 1943 a , village où elle a passé son enfance, entourée de deux sœurs, Micheline et Marie-Claire. Sa maman était mère au foyer, alors que son père était chef d’entreprise de composants horlogers, chez Chronolithe Gonseth & Cie, ancienne fabrique de pierre d’horlogerie également située à Sonvilier. Avant d’effectuer un apprentissage d’employée de commerce à la Goule, Simone Hug est partie pour un séjour linguistique à Iseltwald pour apprendre le suisse allemand. Elle a exercé son premier emploi dans l’entreprise familiale. Elle finira sa vie professionnelle chez Rochat Ameublement. Madame Hug a donné naissance à 2 garçons : Christian et Cyril. Elle est l’heureuse grand-maman de 4 petits-enfants, Thomas, Nathan, Axel et Gwendolyne. Simone Hug a pour passion le tricot et la couture. Elle adore participer aux matchs au loto. Elle a eu l’occasion de voyager en Italie, en France, en Angleterre et également en Allemagne. Madame Hug nous a quittés le 28 décembre 2020. Par la famille, le 11 novembre 2011

Madame Angela Ishisaka est née le 31 mai 1944. Elle a passé son enfance entre Locarno et Sonceboz. Sa maman était enseignante d’école primaire. Son père est mort lorsqu’Angela avait 3 ans. Elle est fille unique. Après avoir suivi une formation de secrétaire, elle a effectué plusieurs séjours linguistiques en Angleterre et en Allemagne. Elle a exercé son métier aux Longines, à la Banque cantonale de Berne et chez Fontana-Bitz SA à Saint-Imier. Maman d’un enfant, Alessio, et grand-maman de 2 petits-enfants, Andreina et Gabriel, Angela apprécie notamment la lecture. Autre fait marquant, elle a vécu 4 ans au Japon. Par son fils, le 24 novembre 2020 Extraits des histoires de vie établies par les familles et l’administration

Sa naissance à Bienne, un 5 avril 1928, a comblé une maman, ménagère, et un papa, cheminot. Rita, fille unique, passe son enfance et jeunesse dans sa ville natale. Elle y suit sa scolarité obligatoire, primaire et secondaire. Par la suite, son diplôme d’employée de commerce en poche, elle se perfectionne en droit et assume le poste de secrétaire dans une étude d’avocat pendant 8 ans. Dans une ville en fête, elle rencontre son futur mari, Fritz Krüttli, alors tout jeune agent de police en poste à Bienne. Un coup de foudre scellé par leur mariage, le 22 mars 1952. Le jeune couple s’installe à Delémont, où le mari débute une carrière dans la police. Une tranche de vie riche et active, vécue pleinement entre 1952 et 1973. C’est aussi l’arrivée de 3 garçons, Eric, décédé subitement à 11 mois, Roland et Philippe. En 1973, déménagement à Courtelary. Un mari chef de district, des enfants aux études, un nouveau cadre de vie. Rita s’engage avec énergie dans des activités publiques : politique, vie scolaire et gymnastique. Un engagement aucunement démenti jusqu’en 1988, année de la retraite de son mari. A cette date, le couple s’établit à St-Imier. Période qui voit l’arrivée de 5 petits- enfants qu’elle chérit et, il y a un peu plus d’une année d’un arrière-petit-fils. Le 17 juillet 2009, décès de Fritz, son cher époux qu’elle a fidèlement accompagné et soutenu au travers de leur parcours de vie commun. Le reste du chemin depuis, elle le fait seule, entourée de sa famille, avec détermination et courage. Pour Rita, personnalité riche et curieuse, le piano, les concerts, le tricot et la peinture sur bois, la marche et le ski de fond, la gymnastique de maintien, les vacances à la mer et à la montagne, les voyages à l’étranger et la lecture assidue des journaux ont enrichi sa vie. Après mûre réflexion, Rita rentre à La Roseraie le 5 octobre 2020, sa nouvelle demeure où elle se plaît beaucoup. Par sa famille, le 4 décembre 2020

Monsieur Gérald Robert est né le 24 août 1934 à Saint- Imier, cité dans laquelle il passera une grande partie de sa vie. Sa maman s’occupait de la maisonnée, son papa était mécanicien sur vélo. Il a également travaillé dans l’horlogerie. Gérald a eu une sœur, malheureusement décédée. Extraits des histoires de vie établies par les familles et l’administration

Après avoir suivi les écoles obligatoires, il embrasse la formation d’horloger complet au Technicum de Saint-Imier. Une profession qu’il exercera en grande partie aux Longines. Il sera aussi un temps aide-concierge à La Goule. Monsieur Robert a eu deux enfants, une fille et un garçon. Il est l’heureux grand- papa de 5 petits-enfants et arrière-grand-papa d’une petite fille. Outre de nombreux voyages à travers tous les continents, Monsieur Robert appréciait chasser les champignons. Il est toujours amateur de jass. Par sa famille, le 2 novembre 2020

Madame Lucienne Schwaar de Saint-Imier est entrée à La Roseraie le 11 janvier 2021. Son parcours de vie sera présenté dans la prochaine édition de notre Écho des Roses.

Monsieur Stegmüller Jean-Louis a passé son enfance et suivi ses écoles à Undervelier, dans le canton du Jura. Il était le fils d’un mécanicien et d’une journalière. Sa mère allait également faire le ménage et travailler chez les paysans. Ses parents ont donné naissance à ses deux frères et à sa sœur : Germain, Stéphane et Madeleine. Jean-Louis a travaillé 1 année à Zwingen en tant que paysan et 1 année à l’usine. Il a ensuite effectué 4 ans d’apprentissage à Saint-Imier, afin d’obtenir un diplôme de radioélectricien. Il a travaillé 3 ans à Soleure chez Autophon, comme radioélectricien. Dès 1959, il a enseigné au Lycée Technique de Saint-Imier. M. Stegmüller a eu 3 enfants : Charles-André, Anne-Marie et Claudine. Ses 3 enfants ont donné naissance à 7 petits-enfants ainsi qu’un arrière-petit-fils, Arno, né le 10 février 2020. Jean-Louis avait pour hobbies le jardinage, ainsi que les randonnées. Il était également radioamateur. Il aimait voyager : les Iles Canaries, la Grèce, la Tunisie, l’Autriche, l’Allemagne, la France, la Hollande, l’Angleterre et Chypre font partie des pays qu’il a notamment visités. Par sa famille, octobre 2020 Extraits des histoires de vie établies par les familles et l’administration

Madame Lily Voumard est née le 13 mai 1927 à Tramelan où elle y passe une enfance heureuse au milieu de nombreux cousins et cousines. Son papa était horloger et sa maman femme au foyer. Lily a eu un frère aîné puis deux frères plus jeunes. À la sortie de l’école secondaire, Lily a entrepris un apprentissage d’horlogère, une spécialité bien ancrée dans la famille. Employée dans une petite horlogerie jusqu’à son mariage, elle a poursuivi son activité professionnelle à domicile. Maman de 4 enfants, grand-maman de 8 petits-enfants et arrière grand-maman de 11 petits, dont la dernière, née en octobre se prénomme Lily. Lily a beaucoup tricoté et fait de la couture. Elle a la « main verte » et aime faire des boutures de Saintpaulia et d’autres plantes d’appartement. Par sa famille, le 2 novembre 2020

Par l’administration

Nous avons une pensée émue pour les personnes qui nous ont quittés depuis le mois d’octobre :

Charlotte Michelle Jocelyne Simone Breguet Burri Demont Hug de Saint-Imier de Saint-Imier de Sonceboz de Sonvilier

Giuseppe Alfred Ginette Lo Presti Müller Pellissier de Corgémont de Saint-Imier de Sonvilier

Rolf Anne-Marie Madeleine Péquegnat Voirol Vollaert de Cormoret de Saint-Imier de Saint-Imier

Par l’animation

Mini marché de Noël Lui aussi a été revu. Notre mini marché de Noël s’est déroulé en interne uniquement. Pas de visite de l’extérieur, pas de cornemuse ou de cors des alpes, pas de vin chaud ni de thé de Noël, pas de chalets à l’extérieur ni de stands artisanaux. Une belle ambiance adéquate régnait néanmoins dans le corridor du rez-de- chaussée offrant à nos résidents ce moment de chaleur et de contact. Les produits tels que sirops, confitures, caramels réalisés avec l’aide de nos résidents ont ainsi trouvé preneurs.

Noël au Foyer de jour Mardi 23 décembre, le Foyer de jour a vécu son Noël avec sept personnes présentes. Une bonne dynamique régnait ce jour-là. Un jeu sensoriel était organisé. Chacun à tour de rôle devait deviner des objets relatifs à la décoration du sapin cachés dans un sac et les mettre en évidences sur la table.

Tous sont repartis avec un paquet de petits fours confectionnés durant la matinée. Pour le plus grand plaisir d’une de nos hôtes, une photo souvenir a même été envoyée à son petit-fils, en Colombie.

Journal interne de La Roseraie Home pour personnes âgées, EMS, Les Fontenayes 19, 2610 Saint-Imier Tél. 032 942 45 45 – [email protected] – www.laroseraie.ch CCP 23-1789-3