Bukkake 1 Bukkake

? Le bukkake (ぶ っ か け, bukkake , du verbe japonais bukkakeru qui signifie éclabousser d'eau)[1] est une pratique sexuelle de groupe rencontrée dans les films pornographiques dans laquelle un groupe d'hommes éjacule tour à tour sur une personne (homme ou femme), de préférence sur le visage (éjaculation faciale) mais aussi sur les seins[2],[3],[4],[5],[6],[7]. Certains auteurs expliquent que le bukkake implique l'humiliation de la personne sur laquelle d'autres individus ont éjaculé ; les actrices jouant [8] dans les scènes de bukkake n'exposent généralement aucun orgasme . Exemple de bukkake

Étymologie

Bukkake est la racine d'un verbe japonais qui, utilisé seul, signifie éclabousser[6]. Le verbe bukkakeru (éclabousser d'eau)[9] peut être ? ? décomposé en deux verbes : butsu (ぶ つ ) et kakeru (掛 け る ). Littéralement, butsu signifie frapper, mais dans le cas présent, il s'agit

plutôt d'un préfixe augmentatif retrouvé dans buttamageru (ぶ っ た ? ? ま げ る , complètement choqué) ou butchigiri (ぶ っ ち ぎ り , victoire écrasante). Kakeru désigne l'action de verser.

Bukkake est le plus souvent utilisé en japonais pour désigner un type

de plats où l'accompagnement est versé sur des nouilles (bukkake-udon Le mot bukkake est utilisé en japonais dans de et bukkake-soba, par exemple). nombreux domaines, comme ici à propos de nouilles. Historique

Le bukkake a été popularisé dans les médias pour adultes japonais, par des entreprises de vidéos telles que Shuttle Japan, Soft on Demand et Moodyz dans le milieu et au plus tard des années 1980[6]. Certains pensent qu'un des facteurs du développement des bukkakes est le fait que le paysage pornographique japonais soit très restreint : les réalisateurs n'ayant pas le droit de montrer les organes génitaux sans filtre de censure, ils ont dû inventer des approches du sexe à la fois nouvelles et attirantes afin de satisfaire leur public sans violer la loi japonaise[10]. Cependant, la popularisation de l'acte et du terme ont été crédité par le réalisateur Kazuhiko Matsumoto en 1998[10].

Le studio japonais Shuttle Japan enregistre le terme « ぶ っ か け/B U K K A K E » en tant que marque de fabrique (N° 4545137) en janvier 2001[11].

Cette pratique s'étend par la suite du Japon jusqu'en Amérique et en Europe après que les réalisateurs pornographes américains aient découvert les vidéos de bukkake japonais au plus tard des années 1990[12],[13]. Les vidéos bukkake étaient les prémices des vidéos pornographiques « plus hard », précédées par une mode pour les vidéos de double pénétration au milieu des années 1990, et apparues en parallèle avec les vidéos gang bang vers la fin de la décennie[14]. Il existait un avantage économique des films bukkake asiatiques ne contenant qu'une seule actrice et souvent des acteurs amateurs dont l'audience était faible[13]. Cependant, les films bukkake asiatiques diffèrent de ceux qui sont réalisés au Japon ; dans les vidéos bukkake japonaises, les actrices sont fréquemment habillées en secrétaires ou portant un uniforme scolaire et placées dans des positions de soumises, tandis que les actrices asiatiques apprécient la scène[15],[16]. Une autre variante du bukkake japonais est le gokkun, dans lequel plusieurs Bukkake 2

acteurs éjaculent dans un récipient, afin que la personne le boive ensuite[4],[17]. Le bukkake est moins populaire que d'autres domaines de la pornographie, sûrement parce que les éjaculations faciales sont perçues comme le final d'une scène, plutôt qu'un événement principal[13].

Risques Le bukkake est une pratique sexuelle à risque, comme l'est la pratique de la fellation sans préservatif. À la différence de la fellation, les pathogènes peuvent potentiellement aussi entrer dans l'organisme par la voie oculaire ou par des lésions de la peau[18].

Notes et références [1] (en) bukkake, HarperCollins Publishers, 2009 [2] (en) Paul Pamelar, Pornified: How Is Damaging Our Lives, Our Relationships, and Our Families, Owl Books, 8 octobre 2006, 61 p. (ISBN 978-0-8050-8132-9 0-8050-8132-1) [3] (en) Eric Partridge, Tom Dalzell, Terry Victor, The New Partridge Dictionary of Slang and Unconventional English: A-I, Taylor & Francis, 2006, 288 p. (ISBN 0415259371) [4] (en) Tom Dalzell, The Routledge Dictionary of Modern American Slang and Unconventional English, Taylor & Francis, 2008 (ISBN 0415371821) [5] (es) Alba H. Gonzalez Reyes, La pornografia: ficcion y violencia sim sobre los cuerpos, Veracruz, Université de Veracruz Gonzalez [6] (en) Paul Baker, Fantabulosa: The Dictionary of Polari and Gay Slang, Continuum International Publishing Group, 29 avril 2004 (ISBN 9780826473431) [7] (en) Russ Kick, , The Disinformation Company, 1er octobre 2005 (ISBN 9781932857177) [8] (en) Moore Lisa, Sperm Counts: Overcome by Man's Most Precious Fluid, New-York, NYU Press, 1er juillet 2007, 256 p. (ISBN 978-0814757185)

[9] (ja) The (Almost) Complete Japanzine Dictionary of Japan Sex (http:/ / www. seekjapan. jp/ article-1/ 744/ The+ (Almost)+ Complete+

Japanzine+ Dictionary+ of+ Japan+ Sex), Jon Wilks, Japanzine

[10] (en) Xeni Jardin, « Fix for Japan Pop-Culture Addicts (http:/ / www. wired. com/ culture/ lifestyle/ news/ 2004/ 04/ 63009?currentPage=2) », Wired, 4 décembre 2004. Consulté le 1er juillet 2009.

[11] (ja) Registered Trademark (http:/ / www. shuttle-japan. com/ regi. html) sur www.shuttle-japan.com (http:/ / www. shuttle-japan. com/ ). Consulté le 9 juillet 2009. [12] (en) Pp. 31–37 My, My American Bukkake by Susannah Breslin in Greta Christina, Daniel Clowes, Best Erotic Comics 2008, illustrated edition, Last Gasp, 2007. ISBN 0867196866. [13] (en) Lisa Z. Sigel, International exposure: perspectives on modern European pornography, 1800–2000, Rutgers University Press (ISBN 0813535190) [14] (en) Megan Tyler, Everyday Pornography, Taylor & Francis, 27 août 2010 (ISBN 9780415543781) . [15] (en) Jerry Hopkins, , Tuttle Publishing, 26 décembre 2006 (ISBN 9780794603960) [16] (en) Phillip Vannini, Net.seXXX: Readings on Sex, Pornography, and the Internet, Peter Lang, 2004 (ISBN 978-0-8204-7072-6) [17] (en) Gail Dines, Pornland: How Porn Has Hijacked Our Sexuality, Beacon Press, 1er juillet 2010 (ISBN 9780807044520)

[18] (en) Jeff Hudson, « Bukkake (http:/ / www2. hu-berlin. de/ sexology/ GESUND/ ARCHIV/ SEN/ CH06. HTM#BUKKAKE) », GARLAND PUBLISHING. INC. New York & London 1994. Consulté le 16 août 2008. Sources et contributeurs de l’article 3 Sources et contributeurs de l’article

Bukkake Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?oldid=85669864 Contributeurs: Archeos, Ash Crow, Asram, Baboben5, Badmood, Barraki, Binabik155, Chatsam, Chris93, Colindla, Colt35, CommonsDelinker, Coyau, Coyote du 86, DSCH, Deansfa, Deux esprits, Diti, DocteurCosmos, Draky, EDlove, Factory, FelixL0107, Forveilthomas, FrankyLeRoutier, Gaetan34440, Garfieldairlines, Grenouilleroze, Grook Da Oger, GwenofGwened, Hashar, Haypo, Iluvalar, Isaac Sanolnacov, JLM, Jean-Christophe BENOIST, Kilith, Lamiot, Le gorille, Leag, Letartean, Like tears in rain, Lomita, Loveless, Mafiou44, Malost, Manuguf, Marc Mongenet, Matth97, MetalGearLiquid, Micthev, Moez, Mouna75, Nnemo, Oblic, Orlodrim, Palmer73, Pixeltoo, Pseudomoi, Psychoslave, Rapcat, Rhizome, Rudloff, Rémih, Salsero35, Seedfeeder, Shajithan, Skarn, Spooky, Stef48, Stolaike, Symbolium, Thekeuponsauvage, Theoliane, TwoWings, Veilleur,

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