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Sommaire ...... 1

Table des illustrations ...... 5

Préambule ...... 8 1. Contexte réglementaire ...... 8 2. Contexte du projet...... 8

Données de cadrage ...... 10 1. Présentation de la commune ...... 10 a) Situation générale ...... 10 b) Contexte historique ...... 10 2. Contexte intercommunal ...... 11 a) La Communauté de Communes du Confolentais ...... 11 b) Les autres syndicats ...... 12

Partie I : Bilan du Plan d’Occupation des Sols et Analyse de la Consommation d’Espaces Naturels Agricoles et Forestiers ...... 13 1. Etat des Lieux du Plan d’Occupation des Sols ...... 13 a) Zonage et règlement ...... 13 b) Autres dispositions du POS ...... 20 2. Bilan des surfaces urbanisées ...... 21 3. Analyse de la consommation de l’espace de 1999 à 2011 ...... 28 a) Rappel de la Loi Grenelle II ...... 28 b) Analyse générale de la consommation de l’Espace ...... 29

Partie 2 : Analyse de l’état initial de l’environnement ...... 35 1. Milieu physique ...... 35 a) Géologie, pédologie ...... 35 b) Relief, hydrographie ...... 35 c) Repères climatiques ...... 35 d) La protection des captages d’eau potable ...... 36 e) Les documents de gestion de l’eau ...... 36 2. Milieu naturel ...... 46 a) Occupation des sols ...... 46 b) Contexte écologique ...... 46 3. Approche paysagère ...... 58

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a) Le relief dessine le territoire communal ...... 58 b) La représentation des paysages et les motifs de qualité ...... 60 c) En conclusion de la reconnaissance des paysages : des enjeux pour la préservation mais aussi l’aménagement des paysages ...... 68 4. Le patrimoine ...... 70 a) Le patrimoine naturel ...... 70 b) Le patrimoine bâti ...... 70 c) Le patrimoine archéologique ...... 71 5. Analyse urbaine ...... 73 a) Organisation urbaine ...... 73 b) Typologies architecturales ...... 93 6. Réseaux et services urbains ...... 100 a) L’assainissement ...... 100 b) La desserte par le réseau d’eau potable ...... 102 c) La défense incendie ...... 102 d) La gestion des ordures ménagères ...... 105 e) Réseau électrique ...... 105 f) Desserte en téléphonie mobile et Internet...... 105 7. Les contraintes à l’urbanisation : risques, nuisances et servitudes ...... 107 a) Risques naturels ...... 107 b) Les risques technologiques...... 111 c) Les servitudes d’utilité publique ...... 112

Partie 3 : Diagnostic socio-économique du territoire ...... 114 1. Des indicateurs démographiques témoignant d’une croissance récente mais fragile 114 a) Une population dont la croissance reprend depuis 1999 ...... 114 b) Une population dont la jeunesse est dépendante de l’installation de nouveaux ménages 116 c) Une prédominance des petits ménages ...... 118 2. Une commune rurale accueillant les actifs de plusieurs pôles d’emplois ...... 120 a) Une forte proportion de résidences secondaires et vacantes ...... 120 b) Un rythme de construction en lien avec la commercialisation du lotissement communal 122 c) Un marché immobilier principalement basé sur la construction neuve ...... 123 d) Un parc dominé par les propriétaires occupants où la part des locataires se maintient 124 e) Un parc âgé où le confort peut encore être amélioré ...... 125 3. Une gamme d’équipements de base modeste adaptée à la taille démographique de la commune ...... 126 4. Economie ...... 128 a) Une commune résidentielle où l’emploi peine à se maintenir ...... 128

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b) Une population d’employés et d’ouvriers ...... 130 c) Une petite commune rurale qui a su maintenir son tissu économique de proximité..... 131 d) Une commune où l’agriculture reste une activité prépondérante ...... 133 e) L’activité sylvicole et la mise en valeur des espaces boisés ...... 135 f) Tourisme ...... 144 5. Déplacements ...... 145 a) Desserte routière ...... 145 b) Transports en commun ...... 146 c) Déplacements doux ...... 146 d) Stationnement ...... 147

Partie 4 : Le projet - Explication des choix retenus ...... 148 1. Justification des choix du PADD ...... 148 a) Contexte règlementaire ...... 148 b) Rappel méthodologique ...... 148 c) Justification des orientations du PADD ...... 149 d) Synthèse du projet de Manot ...... 162 2. Objectifs de modération de la consommation d’espace et de lutte contre l’étalement urbain ...... 163 3. Justification des orientations d’aménagement et de programmation ...... 164 a) La Pièce des Vigneaux ...... 164 b) Le Maine ...... 165 c) Le Bourg Sud ...... 165 d) Le Bourg Ouest ...... 166 4. Justification des choix du règlement graphique et écrit ...... 166 a) Exposé et justification du zonage ...... 166 b) Justification du règlement écrit ...... 203 c) Exposé et justification des emplacements réservés ...... 213 d) Exposé et justification des Espaces Boisés Classés ...... 215 e) Exposé et justification des éléments de paysage et de patrimoine protégés au titre de l’article L12315 7° du code de l’Urbanisme ...... 218 f) Bâtiments agricoles pouvant changer de destination au titre de l’article L.12331 du Code de l’urbanisme ...... 220 g) Exposé et justification des éléments d’information reportés sur le plan de zonage ...... 221 5. Exposé et justifications des évolutions de zonage du POS au PLU ...... 221 a) Zones à vocation d’habitat ...... 222 b) Zones à vocation autre que l’habitat ...... 223 c) Zones agricoles et naturelles ...... 223 6. Tableau de superficie des zones ...... 223 a) Bilan des capacités par zone (surfaces et unités constructibles) au POS et au PLU ...... 224 b) Comparaison tableau de superficie des zones POS/PLU ...... 226 c) Estimation des superficies urbanisables par zone et par village ...... 228

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7. Articulation du PLU avec les plans et programmes ...... 228 a) PLU et SCOT ...... 228 b) PLU et SDAGE ...... 228 c) PLU et SAGE ...... 233 d) PLU et Schéma Régional de Cohérence Ecologique ...... 234 e) PLU et Plan Climat Energie Territorial ...... 235 f) PLU et Document de gestion de l’espace agricole et forestier ...... 237 8. L’instauration de mesures destinées à accompagner l’application du PLU ...... 237 a) Le Droit de Préemption Urbain ...... 237 b) Le Permis de démolir ...... 237

Partie 5 : Evaluation des incidences des orientations du PLU sur l’environnement et manière dont le PLU prend en compte le souci de sa préservation et de sa mise en valeur ...... 238 1. Incidences du PLU sur l’environnement ...... 238 a) Impacts sur l’occupation du sol ...... 238 b) Impacts sur la qualité des eaux...... 238 c) Impacts sur les milieux naturels ...... 240 d) Impacts sur la qualité de l’air...... 241 e) Collecte et tri des déchets ...... 241 f) Prise en compte des risques et nuisances ...... 242 2. Incidences sur le milieu humain et sur le cadre de vie ...... 243 a) Impacts sur l’économie et l’emploi ...... 243 b) Impacts sur l’activité agricole ...... 243 c) Impacts sur l’habitat ...... 243 d) Impacts sur les équipements ...... 244 e) Impacts sur les circulations et déplacements ...... 244 f) Impacts sur la qualité des paysages ...... 245

Partie 6 : Indicateurs élaborés pour l’évaluation des résultats de l’application du PLU ...... 246 1. Cadrage réglementaire ...... 246 2. Organisation du suivi : fréquence et opérateurs chargés du suivi ...... 246 3. Les indicateurs généraux possibles du suivi ...... 246

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Carte de localisation de la commune de Manot dans le Pays Limousine ...... 10 Carte : Extrait du plan de zonage du POS : zone UA ...... 13 Carte : Extrait du plan de zonage du POS : zone UB...... 14 Carte : Extrait du plan de zonage du POS : zone UX ...... 15 Carte : Extrait du plan de zonage du POS : zone NAH ...... 16 Carte : Extrait du plan de zonage du POS : zone NAX ...... 17 Carte : Extrait du plan de zonage du POS : zone NB ...... 18 Tableau des superficies du POS ...... 20 Carte : Extrait du plan de zonage du POS : Les EBC ...... 20 Carte : Extrait du plan de zonage du POS : Les emplacements réservés ...... 21 Carte des espaces consommés depuis l’entrée en vigueur du POS (1989) ...... 22 Graphe : Répartition de la consommation de l’espace par vocation de 1999 à 2011 ...... 30 Graphe : Localisation des espaces consommés ...... 32 Graphe : Répartition annuelle des constructions neuves, réhabilitations / changements d’usage, opérations de renouvellement urbain ...... 34 Cartes de l’analyse de la consommation de l’espace ...... 34 Carte de l’évolution des parcelles bâties ...... 34 Carte géologique ...... 35 Carte de l’hydrographie ...... 35 Carte des périmètres de protection du captage de Coulonge ...... 36 Carte générale d’occupation du sol ...... 46 Carte de localisation des ZNIEFF et des sites NATURA 2000 aux abords de Manot ...... 47 Carte des données environnementales la ZNIEFF des Landes du Petit Chêne ...... 48 Carte de la ZNIEFF du Bois des Signes ...... 48 Carte de la ZNIEFF de la Prairie du Breuil ...... 49 Carte de la ZNIEFF de la Garenne (Fongardèche) ...... 50 Carte de la trame verte et bleue potentielle ...... 54 Carte des continuités écologiques ...... 55 Carte des zones à dominantes humides sur le territoire de Manot ...... 56 Carte de représentation du relief ...... 58 Carte de superposition des unités boisées et du relief ...... 59 Carte de superposition des espaces construits et du relief ...... 60 Carte de représentation des paysages ...... 60 Carte du patrimoine naturel, végétal et bâti ...... 71 Carte des zones soumises à la loi sur l’archéologie préventive ...... 72 Carte de l’Evolution des parcelles construites ...... 73 Photo aérienne et cadastre du Bourg ...... 74 Cartes extraites de la carte de Cassini et de la carte d’Etat Major ...... 74 Extrait cadastral du centre bourg ...... 75 Extrait cadastral des secteurs d’extension récents ...... 76 Photo aérienne et cadastre du Vieux Fougerat ...... 77 Photo aérienne et cadastre du Jeune Fougerat et des Vergnes ...... 77 Photo aérienne et cadastre du Buisson ...... 79 Photo aérienne et cadastre de Lavenaud / Chez Patri ...... 79 Photo aérienne et cadastre de La Pairie ...... 81 Photo aérienne et cadastre de Vicroze ...... 81 Photo aérienne et cadastre de La Vigne Blanche...... 82 Photo aérienne et cadastre de La Foranchie – La Gare ...... 83 Photo aérienne et cadastre de La Grange ...... 84 Photo aérienne et cadastre de Bel Air ...... 85 Photo aérienne et cadastre de La Jourlie ...... 86 Photo aérienne et cadastre du Mas Gaudy – Le Maine ...... 86

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Photo aérienne et cadastre de La Goutrie / Chez Gauthier – Chez Mesnier – Le Moulin de La Goutrie ...... 87 Photo aérienne et cadastre des Monts / Le Courti ...... 88 Photo aérienne et cadastre de Gandrieux ...... 89 Photo aérienne et cadastre d’Assit ...... 90 Photo aérienne et cadastre de La Chabeaudie ...... 91 Photo aérienne et cadastre du Couret ...... 91 Typologies des maisons de Bourg ...... 93 Fermes linéaires et leurs granges simples ...... 94 Les fermes et leur grange à double demigroupes ...... 95 La maison du paysan propriétaire ...... 95 Carte de délimitation du zonage d’assainissement collectif ...... 100 Carte de l’aptitude des sols à l’assainissement non collectif ...... 101 Carte du réseau d’eau potable ...... 102 Schéma du triangle du feu ...... 102 Carte du développement des réseaux et du marketing trafic ...... 106 Carte du programme départemental de résorption des zones d’ombres haut débit ...... 106 Coupe de principe de fonctionnement des nappes superficielles ...... 107 Carte : Sensibilité aux remontées de nappes ...... 108 Carte du Zonage règlementaire du PPRI de la à Manot ...... 109 Carte de l’aléa de retrait – gonflement des argiles ...... 110 Carte des risques de submersion en cas de rupture du barrage de Vassivière ...... 111 Carte des sites de carrières – Voir partie activités économiques ...... 112 Graphe : Courbe d’évolution de la population de 1821 à 2007 ...... 115 Tableau et graphe : Evolution des différents soldes de population de 1962 à 1999 ...... 115 Tableau et graphe : La part des différentes tranches d’âge dans la population ...... 117 Effectif de population par classe d’âge ...... 117 Graphe : Evolution des classes d’âge entre 1990 et 2007 ...... 117 Tableau et graphe : La taille des ménages ...... 118 Tableau et graphe : Répartition des logements par catégorie ...... 121 Graphe : Les logements neufs commencés de 1990 à 2007 ...... 122 Carte de la construction neuve et de la réhabilitation depuis 2000 ...... 123 Tableau : Statut d’occupation des résidences principales ...... 124 Graphe : Evolution des effectifs scolaires de 2000 à 2008 ...... 127 Carte des équipements et des propriétés communales ...... 127 Tableau et graphe : Evolution de la population active de 1982 à 2007 ...... 128 Graphe : Commune de destination des actifs de Manot ...... 129 Graphe : Commune de provenance des actifs travaillant sur la commune ...... 130 Tableau et graphe : Evolution des actifs stables de 1982 à 1999 ...... 130 Graphe : Répartition de la population par Catégorie SocioProfessionnelle ...... 131 Carte des sites de carrières : anciens, en cours d’exploitation, potentiels...... 132 Tableau : Nombre et taille des exploitations ...... 133 Carte des activités agricoles ...... 134 Carte de l’occupation agricole des sols ...... 134 Carte des cours d’eau soumis à conditionnalité ...... 135 Tableau : Réparition des peuplements de feuillus à l’échelle e La Charente Limousine ...... 136 Tableau : Réparition des peuplements de conifères à l’échelle e La Charente Limousine . 136 Carte de localisation des forêts communales et des Plan Simple de Gestion ...... 138 Carte de La filière forêt / bois ...... 142 Carte du réseau viaire ...... 145 Carte des intersections dangereuses, stationnement et arrêts de car ...... 145 Carte des itinéraires de randonnées ...... 146 Graphique : Hypothèse de croissance de Manot à l’horizon 2023 avec une croissance de 7 habitants supplémentaires par an ...... 152 Graphique : Objectif de croissance de population retenue à l’horizon 2023 ...... 154 Tableau : Calcul du point mort entre 1990, 1999, 2006 et 2010 ...... 155 Tableau : Calcul du point mort pour le projet démographique retenu ...... 156

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Carte du potentiel constructible hors zones d’urbanisation future ...... 157 Tableau : Calcul des besoins fonciers de 2013 à 2023...... 158 Carte de justification du zonage NP ...... 185 Carte de la justification des EBC ...... 217 Carte de l’évolution des EBC du POS au PLU ...... 217 Carte : Justification des évolutions du zonage constructible du POS au PLU ...... 221 Tableau de superficie des zones du POS (avant révision pour élaboration du PLU) et capacité restante ...... 224 Tableau de superficie des zones du PLU et capacité potentielle ...... 225 Mise en œuvre et suivi du PCET Poitou ...... 236

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1. Contexte réglementaire

Le Plan Local d’urbanisme est un document qui fixe les règles générales d’utilisation du sol pour l’ensemble du territoire communal. En plus de fixer la destination des sols, il expose aussi les projets d’aménagement et de développement durables retenus par la Commune, sans obligation pour celleci de les réaliser. Le PLU est élaboré par le maire de la commune et la commission d’urbanisme désignée. Les services de l’Etat ainsi que toutes les Personnes Publiques le souhaitant y sont associées. L’élaboration du PLU fait l’objet de concertation Les objectifs généraux du Plan Local d’Urbanisme peuvent être définis comme suit : - Assurer l’équilibre entre renouvellement urbain, maîtrise du développement urbain, développement de l’espace rural et préservation des espaces affectés aux activités agricoles, forestières, à la protection des espaces naturels et des paysages en respectant les objectifs du développement durable. - Respecter la diversité des fonctions urbaines et la mixité sociale dans l’habitat urbain et dans l’habitat rural en intégrant activités économiques, commerciales, sportives, culturelles… en tenant compte de l’équilibre emploihabitat, ainsi que des moyens de transport et de la gestion des eaux. - Utiliser l’espace de manière économe, maîtriser les besoins de déplacements et la circulation automobile, préserver la qualité de l’air, de l’eau, des écosystèmes. Le dossier de Plan Local d’Urbanisme est composé de plusieurs pièces : - Le rapport de présentation - Le Projet d’Aménagement et de Développement Durables - Les orientations d’aménagement et de programmation - Le règlement : pièce écrite et pièce graphique (zonage) - Des annexes

2. Contexte du projet

La commune de Manot est dotée d’un Plan d’Occupation des Sols depuis 1989. Le Plan d’Occupation des Sols en vigueur a été approuvé par le Conseil municipal le 08/03/1989. Depuis son approbation, il a évolué grâce à une procédure de modification approuvée le 25 Janvier 2005 qui a entériné des modifications de zonage : transfert d’une partie de parcelles situées en zonage à vocation d’activités économiques en zonage urbain mixte et transfert du zonage agricole vers un zonage naturel protégé pour la vallée du Praloux. Pour définir un projet communal répondant aux besoins de Manot, et tenir compte des évolutions réglementaires (lois SRU, ENE), la mise en révision générale du Plan d’Occupation des Sols pour élaboration d’un Plan Local d’Urbanisme a été prescrite par délibération du conseil municipal en date du 04 Juillet 2008. Au printemps 2012 le Conseil municipal de Manot a décidé de « grenelliser » le Plan Local d’Urbanisme en cours d’élaboration. Tout en conservant ses objectifs initiaux de maîtriser l’évolution communale le Conseil municipal a fait évoluer son projet dans le sens de la réduction de la consommation d’espace.

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Les statistiques récentes ont montré pour la commune des signes d’alerte inquiétants liés à la conjoncture actuelle. Le projet de Manot est plus que jamais de rendre la commune accueillante et dynamique pour enrayer la baisse démographique, renverser la tendance en attirant de nouveaux habitants. Pour cela la commune a opté pour un projet politique volontaire et a réuni dans ce projet de Plan Local d’Urbanisme les conditions nécessaires à sa réalisation.

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1. Présentation de la commune

Manot est un village typique de Charente Limousine et du Confolentais, caractérisé par sa localisation sur la vallée de la Vienne. Dominant celleci il présente un charme authentique. Son patrimoine de maisons de granit rose et bleu est préservé et le cœur de village a été mis en valeur récemment par l’aménagement des rues et place. Le territoire communal est occupé de nombreux hameaux où la vocation agricole domine. Dans ce pays de charente limousine, l'agriculture est complètement vouée à l'élevage bovin et le paysage de bocage ainsi préservé associé à des massifs boisés et à la présence de la Vienne est d’une grande qualité. Site de tourisme vert le village est animé par le vélo rail et par son village vacances. Par ses atouts patrimoniaux, ses services (commerce, poste, école en regroupement pédagogique avec Ansac), ses entreprises locales, par une politique d’accueil de population à travers la création de lotissements, par la restauration de fermes et de maisons longtemps abandonnées redonnant vie aux villages… cette commune rurale d’environ 600 habitants a pu lutter contre l'exode rural, sa population a pu reprendre une pente ascendante ces dernières années et assurer son dynamisme comme en témoigne l’évolution significative des effectifs scolaires. a) Situation générale

Situé à peu près à égale distance de trois grands centre urbains, Angoulème 50 km, préfecture de la Charente, 60 km (Hte Vienne), Poitiers 80 km (Vienne), Manot fait partie du canton de Nord situé au nord du département et limitrophe de la Vienne. Ce canton, au climat froid et humide, s'étend sur la rive gauche de la Vienne. Il est parcouru du nord au sud par la ligne de partage entre les bassins de la Loire et de la Charente. L'abondance des cours d'eau a permis l'établissement de nombreuses prairies d'élevage. La commune de Manot forme la pointe sud du canton. Elle s'étend sur la rive gauche de la Vienne qui forme sa limite orientale. Sillonnée de nombreux cours d'eau, elle offre de belles prairies au bétail. Le réseau routier départemental se développe en étoile à partir du bourg. La RD 16 assure la liaison nordsud, les RD 166, 170 et 346 permettent les déplacements estouest. La voie ferrée Angoulême Limoges traverse l'extrémité méridionale de la commune. Le bourg est construit audessus de la Vienne. Les villages sont nombreux et généralement assez importants. On peut citer : Le Vieux Fougerat, Le Jeune Fougerat, Vicroze, Les Monts et Assit…

La commune de Manot est classée en zone de Revitalisation Rurale 1 (ZRR) et fait donc partie à ce titre d’un ensemble de communes « fragiles » bénéficiant d’aides fiscales destinées à soutenir le développement des territoires ruraux.

CARTE DE LOCALISATION DE LA COMMUNE DE MANOT DANS LE PAYS CHARENTE LIMOUSINE b) Contexte historique

Le site de Manot a été occupé depuis la préhistoire (dolmen et pierre couchée en attestent). Un très ancien chemin, antérieur à l'occupation romaine, traverse l'est de la commune.

1 Les communes en ZRR doivent être situées dans un canton ou un arrondissement à faible densité de population et connaître soit un déclin de leur population totale ou active, soit une forte proportion d’emplois agricoles.

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La racine « MAN » (rocher) remonte à l’époque préhistorique devenant MANOC puis MANOT. C’est une des plus anciennes localités de la région (site préhistorique et galloromain). On trouve aussi d'importants vestiges galloromains. Le nom de la commune évoque l’idée de pierre, de rocher, sans doute en référence au dolmen dressé au hameau de La Couchadie. Située sur la rive gauche de la Vienne, la localité a été donnée vers 950 à l’abbaye Saint Martial de Limoges. C’est au 16 ème siècle, lors du démembrement de la principauté de et de Confolens que fut créée la seigneurie de Manot. De cette époque date le château édifié par Bertrand de Salignac, seigneur de la Mothe Fénelon. D'un passé plus récent, Manot conserve : "l'église Saint Martial du 12 ème siècle, inscrite au Monuments Historiques, le moulin à blé, situé à Assit, dont le bâti d'origine date du MoyenÂge, a été reconstruit pour la dernière fois au 18 ème siècle. Il ne fonctionne plus depuis les années 1970, le château, datant de la fin du 16 ème siècle, peutêtre édifié à l'emplacement d'un prieuré détruit durant les guerres de Religion. Il possède plusieurs dépendances dont une tour circulaire isolée au sudouest contenant une petite cheminée, elle aurait été utilisée comme pigeonnier , le port, vestige d'un passage de bac permettant de traverser la Vienne. Quelques édifices témoignent du passé de Manot La Chapelle du Couret est un site ancien puisqu’une chapelle y est citée dès 1097. Cet édifice fondé d’après la légende par Sainte Radegonde (6 ème siècle) est dédié à Saint Jean l’Evangeliste. Sur le plan architectural, l’église priorale Saint Martial, en majeure partie datée du 12 ème siècle, recèle de multiples particularités : D’une part, la porte est surmontée d’un tympan, exemple rare dans la région. Audessus, un Christ est représenté assis en gloire entre des anges. Sur des chapiteaux sont représentés les vertus et les vices, notamment un bouc jouant de la harpe, symbole de paresse. D’autre part, le carré de transept est couvert d’une coupole octogonale représentant un dispositif dissymétrique très rare. Elle est supportée au Nord par des pendentifs, alors qu’au Sud, elle est soutenue par des trompes. C’est dans cette église que fût célébré en avril 1789 le mariage du futur Conventionnel régicide Jacques Crevelier. Le château de Fénelon a été construit en 1586 et fortement modifié en 18301831. La tour de Manot date du 16 ème siècle La chapelle du cimetière Saint Michel semble dater du 15 ème siècle ou de la fin du 16 ème . Le cimetière qui entoure la chapelle date au moins du 17 ème siècle. Il fut clos de murs en 1847, alors que jusqu’à là il n’était entouré que de haies et fossés. Il était planté d’arbres qu’un ouragan va abattre en partie en 1935. Manot abrite également des chapelles, des maisons à pans de bois et plusieurs lavoirs. La commune accueille aussi un village de vacances, situé à la Goutrie, et elle est traversée par une voie de chemin de fer désaffectée permettant la pratique du vélorail.

2. Contexte intercommunal

a) La Communauté de Communes du Confolentais

La commune fait partie de la Communautés de Communes du Confolentais dont le siège est basé à Confolens. Elle exerce ses compétences dans les domaines suivants :

 Compétences obligatoires

 Actions de développement économique intéressant l’ensemble de la communauté de communes: Prise de compétence du centre d’abattage de Confolens : transfert de propriété et exploitation, aménagement extension, entretien et gestion des zones d’activités existantes ( ZAE de la Croix Saint Georges, de Terre Neuve à Confolens, du Cluzeau à , des

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Trouillards à Ansac, des Granges Gagnards à Champagne Mouton), création, aménagement, entretien de nouvelles zone d’activités de superficie de plus de 2.00ha, maîtrise d’ouvrage pour l’immobilier d’entreprises favorisant l’accueil ou l’extension d’entreprises ou d’artisans, création de multiples ruraux, accueil, information touristique et promotion, projets touristiques d’importance intercommunal.  L’aménagement de l’espace: Bâtir un « projet de développement communautaire »

 Compétences optionnelles :

 Politique du logement et du cadre de vie : définition et suivi d’une politique communautaire (OPAH RR)  Protection et mise en valeur de l’environnement : Contrôle d’assainissement non collectif et création du SPANC (Service Public d’Assainissement Non Collectif), collecte et traitement des ordures ménagères et assimilés, traitement des déchets industriels banals, sentiers de randonnées, établissement d’une charte de la signalétique pour l’ensemble de la communauté.  Action sociale d’intérêt communautaire : Création, aménagement et entretien d’un centre d’accueil destiné aux personnes handicapées et à d’éventuelles populations en difficultés, étude et programmation d’un foyer de jeunes travailleurs, création, aménagement et entretien de nouvelles structures sociales et médicosociales

 Compétences facultatives

 Prise en charge de la participation financière versée au service département d'incendie et de secours (SDIS) ;  C.LA.S. pour la gestion de J'EHPAD de Confolens et des chantiers d'insertion de la Communauté de Communes du Confolentais ;  Adhésion au Syndicat Mixte pour l'accueil des Gens du Voyage en Charente;  Maîtrise d'ouvrage déléguée pour les travaux éligibles au FDAC ;  Fonds de concours éventuels sur les routes départementales qui constituent des dessertes économiques;  Maîtrise d'ouvrage déléguée à titre exceptionnel pour des travaux de rénovation d'édifices cultuels non classés et noninscrits ;  Travaux d'investissement, gestion et entretien de la piscine communautaire de «La Tulette» à Ansac sur Vienne  Aide au développement et à la recherche de gestionnaires pour les villages de vacances du territoire de la Communauté de Communes à la demande des communes;  Soutien éventuel aux animations culturelles organisées sur le site communautaire du château de SaintGermaindeConfolens;  Soutien en fonctionnement au Festival de Confolens et à l'Association «La Maison du Comédien Maria Casarès» ;  Maîtrise d'ouvrage des travaux d'investissement nécessaires au fonctionnement de «La Maison du Comédien Maria Casarès» uniquement sur les bâtiments mis à la disposition de la Communauté de Communes;  Projet Communautaire d'Animation par contractualisation d'actions avec l'Etat, le Département et autres organismes éventuels ;  Organisation de spectacles scolaires à destination des écoles maternelles et primaires du territoire de la Communauté de Communes;  Assistance à l'élaboration des schémas d'aménagement des bourgs et villages; b) Les autres syndicats

La commune appartient au Syndicat de Pays de Charente Limousine, au Syndicat Intercommunal de la Fourrière, au groupement de lutte contre les organismes nuisibles, à l’Association d’Aide aux Personnes Âgées, au Syndicat Intercommunal à VOcation Scolaire et bénéficie des services du Conseil d’Architecture d’Urbanisme et de l’Environnement.

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Le projet de Plan Local d’Urbanisme a été établi sur une lecture bien renseignée de l’évolution du territoire La commune a évoluée dans le cadre de son document d’urbanisme qu’il convenait d’analyser. Les enjeux identifiés ciaprès ont permis de recadrer le projet. De même l’ « analyse de la consommation d’espace » a permis d’évaluer cette évolution notamment et précisément pour les 10 dernières années et d’envisager un effort significatif pour réduire cette consommation et prévoir un projet plus durable.

1. Etat des Lieux du Plan d’Occupation des Sols

a) Zonage et règlement

 Les zones urbaines Elles se localisent essentiellement dans le bourg même de Manot et en extension contiguës de celuici.

 Zone UA

CARTE : EXTRAIT DU PLAN DE ZONAGE DU POS : ZONE UA

Elle correspond au centre bourg ancien, avec habitat ancien essentiellement implanté en ordre continu à l’alignement. Elle présente une mixité des fonctions urbaines : habitat, équipements, activités… La règle générale est l’implantation à l’alignement et en limite séparative (article 6 et 7) L’emprise au sol n’est pas règlementée. La hauteur est limitée à 9m.

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Enjeu : conserver le caractère du bourg, pour les constructions neuves et les réhabilitations (implantations, volumes, matériaux, clôtures…) et la mixité des fonctions

 Zone UB

CARTE : EXTRAIT DU PLAN DE ZONAGE DU POS : ZONE UB

Elles correspondent aux extensions récentes du bourg, avec habitat pavillonnaire. La densité des constructions est faible. C’est une zone de transition entre le Bourg ancien et l’espace rural environnant. Elle présente une mixité des fonctions urbaines : habitat, activités… Un recul de 4m par rapport à la limite d’emprise publique est exigé (Article 6). Les constructions doivent être implantées soit en limite séparative soit à 3m au moins de celleci (article 7). L’emprise au sol n’est pas règlementée. La hauteur est limitée à 6m. Enjeux : permettre/encourager des formes urbaines moins consommatrices d’espace, maîtriser la qualité urbaine / architecturale / paysagère des constructions et opérations

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 Zone UX

CARTE : EXTRAIT DU PLAN DE ZONAGE DU POS : ZONE UX

Elle correspond à un secteur en partie Sud du Bourg destiné à l’accueil d’activité dont le voisinage n’est pas forcément compatible avec la vocation d’habitat et à des bâtiments artisanaux existants. Le règlement globalement adapté à la vocation particulière de la zone Sont notamment règlementées l’implantation par rapport aux emprises publiques (article 6 : recul de 5m au moins) et l’implantation par rapport aux limites séparatives (article 7 : recul de 4m au moins ou en limite séparative) La règle générale limite la hauteur à 9m (article 10) Enjeux : prévoir des espaces destinés à l’accueil d’activités économiques garantir la mixité des fonctions urbaines à l’échelle de la commune

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 Les zones naturelles

 Zone NAH

CARTE : EXTRAIT DU PLAN DE ZONAGE DU POS : ZONE NAH

Elles correspondent à des secteurs insuffisamment équipés destinés à l’urbanisation future sous forme organisée (lotissement, opération groupée) à usage d’habitation. Ces zones se situent en en continuité Ouest du Bourg, au Nord du Bourg entre la Vigne Blanche et Vicroze et à l’Ouest du Bourg, entre Le Maine et Les Forges. Ces deux derniers secteurs sont déconnectés du Bourg. Un recul de 5m par rapport à la limite d’emprise publique est exigé (Article 6), avec possibilité d’un recul autre propre à l’opération aménagée. Les constructions doivent être implantées soit en limite séparative soit à 3m au moins de celleci (article 7). L’emprise au sol n’est pas règlementée. La hauteur est limitée à 6m. Des prescriptions en matière de plantation et d’espaces libres sont données dans l’article 13 : plantation d’un arbre de haute tige pour 4 places de stationnement et aménagement d’espaces verts représentant au moins 10% de l’opération pour les opérations portant sur plus de 5000m². Enjeux : permettre/encourager des formes urbaines moins consommatrices d’espace, maîtriser la qualité urbaine / architecturale / paysagère des constructions et opérations

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 Zone NAX

CARTE : EXTRAIT DU PLAN DE ZONAGE DU POS : ZONE NAX

Elles correspondent à des secteurs non équipés destinés à l’urbanisation future à usage d’activités artisanales. Elles se situent en bordure du chemin départemental n°16 en continuité de la zone UX et à La Nèple. Si les entreprises peuvent s’installer de façon « isolée », elles doivent cependant « participer à un aménagement d’ensemble de la zone ». Le règlement globalement adapté à la vocation particulière de la zone Sont notamment règlementées l’implantation par rapport aux emprises publiques (article 6 : recul de 6m au moins) et l’implantation par rapport aux limites séparatives (article 7 : recul de 3m au moins ou en limite séparative) La hauteur ne peut dépasser deux fois la distance qui sépare la construction de la limite séparative. Enjeux : prévoir des espaces destinés à l’accueil d’activités économiques garantir la mixité des fonctions urbaines à l’échelle de la commune

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 Zone NB

CARTE : EXTRAIT DU PLAN DE ZONAGE DU POS : ZONE NB

Elles correspondent à des secteurs partiellement desservis par les équipements. Les constructions à usage d’habitation sont autorisées (en dehors des opérations d’ensemble ou de lotissements) si les équipements existent ou peuvent être amenés sur l’unité foncière. Les zones NB se situent en partie Ouest du Bourg et au niveau de certains villages dont ils reprennent le bâti existant ainsi que de larges secteurs d’extension. Leur localisation correspondait

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à des secteurs où « le développement de l’habitat individuel ne risque pas d’entraver le développement de l’activité agricole ». Les villages concernés sont : Vicroze, un espace au Sud de La Courade, Lavenaud, La Foranchie, Bel Air – La Jourlie, Chez Gauthier – La Goutrie, Assit. Un recul de 3m par rapport à la limite d’emprise publique est exigé (Article 6). Les constructions doivent être implantées soit en limite séparative soit à 3m au moins de celleci (article 7). L’emprise au sol n’est pas règlementée. La hauteur est limitée à 6m.

 Zone NC Elle correspond à une zone de richesses naturelles et agricoles réservées aux activités agricoles et de carrières. Un secteur NCa est défini pour prendre en compte les emprises de la voie ferrée. Elle concerne la majeure partie du territoire de la commune (terres agricoles, exploitations agricoles, y compris habitations de particuliers) Enjeu : protéger l’activité agricole et l’activité d’extraction

 Zone ND Elle correspond à zone naturelle de protection des sites liés à la qualité paysagère ou à des risques (inondation). Elle concerne la vallée de la Vienne en partie Est de la commune La zone inondable de la Vienne n’est pas représentée sur le zonage du POS. Il n’existe pas de sous secteurs indicés « i » pour signaler le risque. Enjeu : protéger les secteurs naturels et soumis à risques

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 Surfaces approximatives des zones du POS

TABLEAU DES SUPERFICIES DU POS

Zones du POS Total en ha % Zones U 32,00 1,60% UA 3,00 0,15% UB 24,00 1,20% UX 5,00 0,25%

Zones NAH 12,00 0,60% NAH 8,00 0,40% NAX 4,00 0,20%

Zones N 1957,00 97,80% NB 45,00 2,25% NC (dont Nca) 1823,00 91,10% ND 81,00 4,05% Nda 8,00 0,40%

Surface Commune 2001,0 100,00%

EBC 53,00 2,65%

b) Autres dispositions du POS

 Les espaces boisés classés

CARTE : EXTRAIT DU PLAN DE ZONAGE DU POS : LES EBC Cf. Recueil cartographique

 Quatre principaux secteurs de la commune sont concernés par des EBC au POS : - Quelques boisements en bordure de la Vienne - Des boisements entre Le Buisson et Lavanaud - Des boisements au Sud de Chez Patri - Des boisements au Sud du Courti et de Gandrieux Enjeu : assurer la protection des boisements ayant un intérêt écologique et/ou paysager

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 Les emplacements réservés

CARTE : EXTRAIT DU PLAN DE ZONAGE DU POS : LES EMPLACEMENTS RESERVES

Ils sont destinés à : - L’extension du cimetière - Elargissement du chemin des Fosses au Bourg (réalisé il s’agit d’une voie desservant aujourd’hui des habitations) - L’aménagement d’un parking face à la mairie Enjeu : adapter les emplacements réservés aux projets communaux (ou autres projets publics) qui seront réalisés à plus ou moins long terme

2. Bilan des surfaces urbanisées

 Bilan quantitatif des surfaces consommées Depuis l’approbation du POS en 1989 seule une faible partie des zones NAH a été consommée : environ 1ha, sur les 8 ha prévus ouverts à l’urbanisation. Tous les espaces consommés dans le cadre des zones NAH se situent dans la zone Ouest du Bourg. Seule la partie Nord de la zone a été concernée par l’opération d’aménagement, la partie Sud étant occupée par des jardins soumis à forte rétention foncière. Les zones UX et NAX localisées au Sud du Bourg n’ont connu aucune construction nouvelle. Seule la zone NAX de La Nèple a reçu quelques constructions de faible emprise. Cela dit on peut considérer que l’espace est complètement consommé, l’activité existante occupant l’intégralité de la zone. La majeure partie des constructions réalisées a consommé des espaces restés libres dans les zones UB du bourg et dans les zones NB des hameaux. La zone UA n’a pas connu de constructions, le tissu étant complet.

 Localisation des surfaces urbanisées Le développement de l’urbanisation de Manot depuis l’élaboration du POS s’est principalement effectué en périphérie du Bourg et autour de certains villages.

 sous la forme d’opérations d’ensemble, au nord du Bourg (Le Bourg (Les Fosses) – Prés de La Croix du Malade)

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Cette forme d’urbanisation permet une maîtrise de l’urbanisation. Elle pose la question des connexions entre les différentes opérations (intégrer une réflexion à long terme), des liaisons vers le bourg, de la mixité urbaine et sociale, des espaces publics (création de véritables quartiers).

 ou par des constructions isolées Cette forme d’urbanisation peut permettre le comblement des dents creuses dans les espaces bâtis, mais a également concouru à l’étalement linéaire de certains villages. Elle pose la question de la maîtrise et de la cohérence de l’urbanisation (sur des secteurs de taille plus importante), de la consommation d’espace (terrains souvent de taille importante, optimisation en termes d’organisation), de la gestion des accès (enclavement de parcelles situées à l’arrière). Les hameaux ont également accueilli un bon nombre de constructions depuis l’approbation du POS au sein des zones NB. Il s’agit de constructions isolées, souvent consommatrices d’espaces (grands terrains), mais qui ont constitué une offre alternative à la construction dans les opérations du bourg. Les principaux hameaux concernés sont : Chea Mesnier, La Courade… L’espace agricole à lui aussi accueilli quelques constructions (sous forme de bâtiments agricoles ou de maisons d’habitation d’agriculteurs). C’est le cas au Buisson, à Lavenaud, La Goutrie, Chez Mesnier, Le Couret, La Couchadie, La Roche Tanet, Chez Boisonneau – Chez Grivette – La Chabeaudie, Les Prés Durs – Bois Pelé, Cachedenier – L’Âge Bac,

CARTE DES ESPACES CONSOMMES DEPUIS L ’ENTREE EN VIGUEUR DU POS (1989) Le Bourg

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Légende :

Le Buisson – La Courade

La Nèple – Lavenaud – Chez Patri

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La Gare –La Foranchie Vicroze

La Goutrie – Chez Mesnier Le Couret

La Couchadie – Roche Tanet

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Cachedenier – L’Âge Bac

Les Prés Durs – Bois Pelé

Chez Boisonneau – Chez Grivette – La Chabeaudie

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 Bilan des surfaces non consommées

 Les zones NAH Le total des zones NAH (à vocation d’habitat) non consommées représente environ 7ha. La zone au Nord du Bourg n’a connu aucune construction en raison de la rétention foncière et de l’absence de porteurs de projet. Située entre La Vigne Blanche et Vicroze, elle est éloignée du Bourg et ne présentait pas la localisation la plus favorable pour être aménagée en priorité. Occupée par des champs utilisés en prairie, son aménagement présenterait l’inconvénient de relier La Vigne Blanche à Vicroze qui sont à ce jour encore sépares par une centaine de mètres.

Vue depuis la Vigne Blanche en direction de Vicroze La zone NAH du POS se situe de part et d’autre de la voie La zone du Bourg : Présentant la localisation la plus favorable, ce secteur a été en partie aménagé sous forme de lotissement. Le reste de la zone est constitué de jardins et de pâture concernés par une forte rétention foncière, sans espoir de déblocage.

Vue des jardins depuis la rue du Bourg

Vue sur les jardins et la prairie depuis le cimetière

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La dernière zone NAH se situe à l’Ouest du Bourg. Sans connexion avec celuici, elle n’a pas été aménagée. Elle inclut de vastes espaces agricoles reliant l’urbanisation des Forges à la RD n°346. De par sa localisation, sa topographie et l’absence de porteur de projet ce site n’a pas été urbanisé. Occupé par des champs en pente utilisés en prairie, son aménagement présenterait l’inconvénient de s’inscrire difficilement dans le paysage et l’environnement.

Vue de la zone (en arrière plan) depuis la RD n°170

Vue de la zone NAH depuis la RD n°346

 Les zones UA et UB Les zones UA ne comportent pas de terrains disponibles Les zones UB pourraient accueillir entre 20 et 30 habitations. Les parcelles sont principalement localisées en bordure de la RD n°170, entre la Gare et Le Bourg, aux abords du cimetière, en partie Sud du Bourg en rive Nord du Praloux, au Sud des Chaises, en sortie Nord du Bourg. Les principales difficultés qui ont empêché le remplissage de ces espaces sont : la rétention foncière (secteurs de jardins ou parcs / terrains d’agrément, parcelles agricoles), le morcellement du foncier, la configuration de certains parcelles, l’insuffisance d’accès (enclavement), l’éloignement des réseaux…

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 Les zones NB des villages et hameaux Les surfaces classées en NB concernent 45ha desquels, il faut retirer les espaces déjà bâtis au moment de l’élaboration du POS plus ceux construits depuis son entrée en vigueur. Le potentiel restant est considérable. Les espaces libres en NB sont principalement localisés en partie Ouest du Bourg (entre le stade et les limites bâties actuelle du bourg), en partie Sud de Vicroze, entre Bel Air et La Jourlie, entre la Goutrie et Chez Mesnier, à Assit Ces surfaces et potentiels dans les hameaux posent la question : - de la vocation des hameaux à se développer, et de la compatibilité avec leur éventuelle vocation agricole - des accès (certains terrains ne sont pas accessibles ou que par des chemins) - de la desserte en réseaux des hameaux - de la maîtrise foncière (forte rétention foncière) - de la vocation des terrains (jardins, boisement…) - de la consommation d’espace (terrains de grande taille, impossibilité dans le POS de réaliser des opérations d’aménagement d’ensemble - de la protection des espaces agricoles

 Secteurs à vocation d’activités : zone UX et NAX Il reste environ 3.60ha disponibles dans la zone vouée aux activités et 1.60ha dans les zones d’urbanisation future à vocation d’activité. Depuis l’élaboration du POS, il n’y a pas eu d’urbanisation nouvelle sur ces secteurs mise à part à La Nèfle. La question de la pertinence de maintenir de telles zones au PLU se pose.

3. Analyse de la consommation de l’espace de 1999 à 2011

a) Rappel de la Loi Grenelle II

La loi n° 2010788 du 12 juillet 2010 portant engagement national pour l'environnement, dite loi « Grenelle II », est l’une des principales traductions juridiques du vaste débat national consacré à l'environnement, qui a eu lieu à partir de l'année 2007 : le « Grenelle de l'environnement ». Une première loi avait déjà été promulguée au cours de l'année 2009 qui fixe les objectifs à atteindre. Il s'agit de la loi n° 2009967 du 3 août 2009 de programmation relative à la mise en œuvre du Grenelle de l'environnement. La loi « Grenelle II » assure la mise en œuvre de ces objectifs.  Les grands objectifs de la loi Grenelle II en matière d’urbanisme

 Objectif de lutte contre l’étalement urbain et la lutte contre la régression des surfaces agricoles et naturelles

 Objectifs environnementaux : - réduction des émissions de gaz à effet de serre, préservation et remise en état des continuités écologiques, maîtrise de l’énergie et de la production énergétique (à partir de ressources renouvelables et du développement des communications électroniques) - préservation de la biodiversité

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Les objectifs issus de la loi SRU (mixité sociale et urbaine, préservation des paysages, etc.) sont maintenus. L’accent est mis sur des enjeux anciens (gestion économe des sols), et sur des thématiques nouvelles (NTIC, biodiversité, etc.)  Impact de la loi sur les Plans Locaux d’Urbanisme Les pièces du plan local d’urbanisme impactées sont les suivantes :

 Le rapport de présentation doit : - contenir une analyse de la consommation d’espaces naturels, agricoles et forestiers. Celle ci doit permettre de mesurer les efforts réalisés pour atteindre les objectifs de lutte contre l’étalement urbain et contre la régression des surfaces agricoles et naturelles - compléter le diagnostic environnemental par l’identification des continuités écologiques - justifier les objectifs du PADD au regard des objectifs de consommation d’espace fixés dans le SCOT et au regard des dynamiques économiques et démographiques.

 Le PADD doit : - fixer « des objectifs de modération de la consommation de l’espace et de lutte contre l’étalement urbain » - définir les orientations générales des politiques de préservation ou de remise en bon état des continuités écologiques (notamment trame verte, trame bleue) - définir les orientations générales concernant le développement des communications numériques

 Les orientations d’aménagement, - jusquelà facultatives, deviennent les « orientations d’aménagement et de programmation », et sont désormais obligatoires pour toutes les zones à urbaniser (2AU, pas seulement 1AU) b) Analyse générale de la consommation de l’Espace

 Méthodologie Il a été retenu par la commune de produire une analyse détaillée de la consommation de l’Espace depuis les années 1999. Cette analyse est basée sur les recensements statistiques INSEE de 1999 et 2008 et sur les données recensées et transmises par la commune. La commission d’urbanisme en charge de la révision du PLU a recensé de façon exhaustive, l’ensemble des demandes d’urbanisme ayant trait à la construction neuve et la réhabilitation. Ces éléments ont ensuite été traités par la réalisation d’une cartographie et des calculs.  Vocation des constructions ayant consommé de l’espace Globalement, toutes constructions confondues et quel que soit l’usage, la consommation foncière a concerné 9,25ha de 1999 à 2011 (13 ans), ce qui représente un rythme annuel de 0.71ha. 0.45% de la superficie communale a été consommée sur la période (1999 – 2011) La consommation d’espace depuis 1999, s’est répartie entre les diverses fonctions urbaines de la commune. Il n’y pas eu d’espace consommé pour l’aménagement de voirie ou autres infrastructures de transport, mais des espaces collectifs aménagés dans le cadre du Permis d’Aménager du lotissement des Fossés qui représentent environ 3600m². Afin de pouvoir comparer la taille des parcelles en lotissement et en dehors ces espaces ne seront plus comptabilisés sauf mention contraire.

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La consommation foncière à usage d’équipement est nulle. Seul un vestiaire a été aménagé au stade en extension du bâtiment existant, donc sans consommation réelle d’espace. La consommation foncière à usage d’activités (bureau, atelier) a concerné l’aménagement d’un hangar sur une parcelle d’environ 700m2 pour 215m² de surface bâtie. La consommation foncière vouée aux activités représente 0.79% de l’ensemble des superficies consommées. 2.83ha ont été consacrés à la construction de bâtiments agricoles sous forme de stabulations et bâtiments de stockage principalement. Un peu plus de 3500m2m² ont été bâtis. A noté que certains bâtiments agricoles de petite taille et aménagé en continuité directe de bâtiments existants ou sur des espaces déjà compromis (accès à un bâtiment agricole existant) n’ont pas été comptabilisé comme consommateur d’espace nouveau. L’habitat a consommé 5.77 ha (soit 0,44 ha/an), ce qui représente 0.28 % de la superficie communale. C’est le domaine de l’habitat qui a consommé le plus de foncier.

GRAPHE : REPARTITION DE LA CONSOMMATION DE L ’ESPACE PAR VOCATION DE 1999 A 2011

Autre 6% Activité 1%

Equipement 0%

Agricole 31%

Habitat 62%

 Densité des logements construits La superficie consommée pour les logements neufs est de 5.77 ha entre 1999 et 2011, ce qui représente une taille moyenne de parcelle par logement de 2062m². Bien que l’ensemble de la parcelle ne soit pas bâti, les espaces libres ne sont plus autant naturels ou agricoles. Des différences sont cependant observables en fonction de la localisation de la construction : - Dans les villages, la taille moyenne des parcelles supportant les constructions est de près de 3000 m² (3035m² en moyenne, avec des parcelles allant de 1116m² à 8416m²) - Dans le bourg, en dehors du cadre des lotissements, elle est proche de 1500m² (1506m² en moyenne, avec des parcelles allant de 632 m² à 3000 m²) - Dans le bourg, dans le cadre du lotissement, elle tombe à 600m² (586m² en moyenne avec des parcelles allant de 410m² pour les logements sociaux à 961m² pour les lots privés). Ainsi, dans les villages, la densité est de 3.3 logements par hectare, de 6.6 logements par hectare dans le Bourg en dehors des lotissements et de près de 17 logements par hectare dans le cadre du lotissement de La Fosse. A noter que ce lotissement comprend une tranche de logements sociaux

Commune de MANOT Rapport de présentation 2/13 23/12/13 Révision du POS en PLU PLU approuvé le 09 octobre 2014 30 ECP Urbanisme Jacques Ségui Christine Guérif Urbaniste Paysagiste bâtis sur des terrains de petite taille. Pour les terrains libres, la densité est de 800m². Si on inclut à la moyenne, les espaces collectifs réalisés dans le cadre de l’aménagement la taille moyenne par parcelle est de 950m². Même compris les espaces collectifs, l’aménagement dans le cadre d’une opération globale est moins consommatrice d’espace que les constructions isolées. Les formes urbaines récentes sont donc très consommatrices d’espace. On n’observe pas de variation significative de la taille moyenne des parcelles sur la période.  Forme urbaine des constructions En ce qui concerne les logements réalisés entre 1999 et 2011, tous sont des maisons individuelles (modèle pavillonnaire), avec cependant quelques logements groupés réalisés dans le cadre d’une opération de logements sociaux. Ils représentent 21% des logements construits sur du foncier nouveau consommé. La généralisation de formes plus économes en foncier est à rechercher pour Manot. Sur les 28 logements construits et ayant consommé du foncier nouveau : - 2 ont été réalisés dans des dents creuses du tissu - 26 en extension du tissu sur des parcelles sortant de l’enveloppe bâtie de 1999 dont 11 dans le cadre de l’aménagement du lotissement des Fosses. Dans le premier cas, la taille moyenne des parcelles est proche de 1100m² (1133), dans le second elle est de l’ordre de 2100m² (2134). La consommation d’espace est donc beaucoup plus forte quand les constructions se répandent en dehors de l’enveloppe bâtie que quand elles s’y inscrivent. Cependant la taille moyenne des dents creuses remplies sur la période 19992011 reste importante elle aussi. Ce chiffre est relativisé étant donné le faible nombre d’unités réalisées en dents creuses. Il est intéressant de remarquer que les dents creuses compléter sur la période ne concernent pas le Bourg. Les dents creuses du Bourg ne se sont pas remplies sur la période 1999 – 2011, ce qui laisse à conclure que la rétention foncière qui s’y exerce est importante et que le potentiel à bâtir dans les dents creuses du Bourg ne pourra pas représenter une forte part des besoins définis par le PADD.  Localisation des espaces consommés En fonction de la vocation de la construction, la localisation diffère. Pour ce qui est des constructions à usage agricole, toutes ont été réalisées en dehors du Bourg. Les villages concernés sont ceux de Chez Mesnier, Chez Patrie, La Chabeaudie, La Couchadie, La Goutrie, Le Petit Oiseau, Les Meillauds, Les Plissons. La seule construction à usage d’activité économique a été réalisée Chez Gauthier. Seules les constructions à usage d’habitation concernent à la fois le Bourg et quelques villages. Sur l’ensemble des nouveaux logements construits, à l’exception de celui constituant une opération de renouvellement urbain (donc sans consommation d’espace), soit 28, plus de la moitié a été réalisée dans le Bourg (53.6% soit 15 logements). Les constructions réalisées dans les villages ont concerné La Goutrie (3), Les Plissons (3), et dans une moindre mesure : La Chabeaudie, La Courade, la Croix, La Vigne Blanche, La Châtenet, Les Prés Durs, Vicroze. Les constructions réalisées récemment dans le Bourg (période 19992011) ont pour la plus grande partie été réalisées sous forme d’opérations individuelles en dehors du cadre des lotissements. Seuls 6 logements ont été réalisés un lotissement dont 6 sous forme d’une petite opération de logements sociaux. Il est à noter que sur la période un seul lotissement a été aménagé alors que le POS prévoyait des zones pour l’urbanisation.

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GRAPHE : LOCALISATION DES ESPACES CONSOMMES

Bourg Hors lotissement 14%

Village 47%

Bourg en lotissement 39%

 Type d’espace consommé

 Ensemble des constructions Plus de la moitié des constructions neuves ont été réalisées sur des espaces artificialisés (espace de jardins, espace compromis par une construction existante). 15 constructions neuves ont été aménagées sur des espaces agricoles. Une construction (agricole) a été bâtie sur un espace naturel occupé anciennement par un boisement. Ce sont donc 5.71ha d’espaces agricoles qui ont été affectés à la construction neuve et leurs espaces dédiés depuis 1999. Les autres espaces prélevés pour la construction neuve sont soit des espaces de jardins, des dents creuses (délaissés agricoles ou parcelles libres incluses dans des lotissements aménagés), et dans une moindre mesure des espaces bâtis, déconstruits puis reconstruits (renouvellement urbain). Certains espaces agricoles aujourd’hui bâtis peuvent cependant être toujours considérés comme à vocation agricole, même si ils ne sont plus des champs. Les annexes et autres installations faisant partie de l’évolution du bâti existant non pas été comptabilisées dès lors qu’elles étaient installées sur le terrain occupée par l’habitation principale.

 Constructions à vocation d’habitat Sur les 28 logements construits : - 11 l’ont été sur des espaces agricoles, consommant 4.16 ha. - 17 ont été réalisés sur des espaces délaissés ou des friches générées par leur position en dent creuse ou à proximité des limites de l’enveloppe bâtie, souvent concernés par des jardins ou des espaces d’agrément sans lien avec l’agriculture.  Consommation d’espace et évolution de la population Entre 1999 et 2008, la population de Manot a augmenté de 17 habitants (en 9 ans). Pour la même période la surface consommée pour la réalisation de logements est de 3.34ha soit 1960m² par habitant supplémentaire et 0.37ha/an.

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Entre 2008 et 2011, la surface consommée pour la réalisation de logements est de 1.59 ha, soit 0.53ha/an.  Approche globale de l’évolution de l’urbanisation

 Les espaces consommés L’évolution de l’urbanisation montre que le bâti à l’origine était dense et assez regroupé en entités bien définies. Depuis le milieu des années 70, le développement pavillonnaire a touché la commune, avec des extensions urbaines sous forme de constructions isolées principalement et un lotissement. Les coupures entre les noyaux anciens et le Bourg s’estompent et des constructions se réalisent le long des voies. L’ouverture du lotissement des Fosses a permis de canaliser l’urbanisation du Bourg, mais les villages s’étendent parfois audelà de leur enveloppe bâtie originelle. Cependant à part quelques exceptions les noyaux bâtis restent différenciés et l’urbanisation linaire a été modérée. A ce jour, le manque de disponibilités dans le cadre de lotissement (pas d’aménagement en cours), nécessite la réalisation de constructions isolées sur des parcelles, développement urbain qui bien que « maitrisé » par le POS en vigueur reste trop consommateur d’espace.

 Les espaces économisés Si une quantité assez importante d’espace a été consommée pour l’urbanisation, des espaces ont également été économisés par des opérations de renouvellement urbain ou de réhabilitation du bâti ancien. Des changements d’usage et ou réhabilitations ont eu lieu. On peut considérer qu’ils ont permis d’économiser de l’espace en compensant des surfaces à trouver pour du logement neuf. 26 bâtiments anciens ont été concernés sur la période et ont permis d’économiser de l’espace. Il s’agit le plus souvent de réhabilitations et de transformation. Une opération de renouvellement urbain a eu lieu. Une construction neuve a été construite à La Chabeaudie après déconstruction d’un bâtiment ancien, donc sans que de l’espace nouveau ne soit consommé. 27 opérations concernant du logement ont été réalisées sans consommation d’espace supplémentaire sur la période 1999 – 2011 pour une superficie foncière de près de 3.6ha.

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GRAPHE : REPARTITION ANNUELLE DES CONSTRUCTIONS NEUVES , REHABILITATIONS / CHANGEMENTS D ’USAGE , OPERATIONS DE RENOUVELLEMENT URBAIN

683 2070 0 3206 3000 7290 15495 8836 12382 17505 8416 12652 0 91535

2550 4650 486 563 535 410 882 450 2937 1088 441 3635 5237 6108 3182 2300 849 3908 2347 2960 1700 2090 3500 961 661 890 4350 4500 683 2070 1116 3000 1490 3600 632 3908 1150 8416 1300 Espaceconsommé

1102 433 780 607 863 2400 469 808 1663 1941 968 4247 247 1340 375 591 301 507 5574 2834 1941 740 401 524 Espace 780 76 économisé 3400

2070 0 433 7861 854 4144 4295 1060 1510 2170 0 11515 0 35912 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 Construction neuve à vocation d'habitat réalisée en dent creuse Construction neuve à vocation d'habitat réalisée en extension de l'enveloppe urbaine de 1999 Réhabilitation et/ou changement d'usage à fin d'habitat de constructions existantes Construction neuve à vocation d'habitat réalisée après démolition d'une construction ancienne (renouvellement urbain) Construction neuve à vocation agricole Construction neuve à vocation autre (activité, annexe sur espace non compromis) CARTES DE L ’ANALYSE DE LA CONSOMMATION DE L ’ESPACE Cf. Recueil cartographique

CARTE DE L ’EVOLUTION DES PARCELLES BATIES Cf. Recueil cartographique

Source : www.pegase-poitou-charentes.fr

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1. Milieu physique

a) Géologie, pédologie

A l’instar du reste de la partie NordEst du département de la Charente appelé « Charente limousine », la commune de Manot se trouve sur le plateau du Limousin, partie occidentale du Massif central, ensemble composé de roches cristallines et métamorphiques, relique de la chaîne hercynienne. Le granit occupe une grande moitié orientale de la commune, sur toute sa longueur. Les plateaux à l'ouest de la commune sont couverts d'arènes argilosableuses. La vallée de la Vienne est occupée localement par des alluvions (argiles, sables, graviers, galets).

CARTE GEOLOGIQUE Cf. Recueil cartographique

Source :www. géoportail.fr (producteur de la donnée BRGM) b) Relief, hydrographie

La commune est située sur la rive gauche de la Vienne, en amont de Confolens et en aval de Chabanais. De nombreuses sources et petits étangs parsèment son territoire, et des ruisseaux parfois temporaires affluent vers la Vienne, comme le ruisseau de Gandrieux au sud, le Praloux au bourg, le Turliquet au Nord, et le Ris Mort en limite d'Ansac. Le Braillou, affluent de la Charente à , a sa source à l'ouest. La ligne de partage des eaux entre Charente et Loire traverse l'ouest de la commune

CARTE DE L ’HYDROGRAPHIE Cf. Recueil cartographique

Source :www. géoportail.fr c) Repères climatiques

Le climat, en PoitouCharentes, est de nature océanique aquitain pour la partie charentaise, et océanique ligérien pour la partie poitevine. Les précipitations, réparties sur l'ensemble de l'année, varient environ entre 650 mm et 900 mm, le NordEst de la région (nord du département de la Vienne) étant moins arrosé que le SudOuest (littoral de la CharenteMaritime). Les hivers sont doux, les étés chauds mais sans excès. La région bénéficie d'un ensoleillement important (plus de 2000 heures par an sur le littoral). Malgré des pluies réparties sur l'ensemble de l'année, l'évapotranspiration est élevée durant les mois d'été : de mai à septembre. Le climat océanique aquitain se modifie en Charente limousine, on parle de climat océanique dégradé. En effet, il devient progressivement plus continental en allant vers l'est du département et dans un même temps le relief se relève progressivement (pour atteindre 353 mètres à Mazerolles, dans la Communauté de communes de HauteCharente) ce qui va faire barrage aux arrivées océaniques et explique la très forte pluviosité. Le tableau cidessous donne les moyennes pour Limoges, et de Cognac à Limoges les températures minimales comme maximales sont progressivement plus basses.

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A Manot, le climat est océanique dégradé. C'est celui de la Charente limousine, plus humide et plus frais que celui du reste du département. d) La protection des captages d’eau potable

A l’heure actuelle la commune est concernée par l’application des servitudes d’utilité publique du périmètre de protection rapprochée du captage de Coulonge situé en Charente Maritime (DUP du 31 décembre 1976).

CARTE DES PERIMETRES DE PROTECTION DU CAPTAGE DE COULONGE Cf. Recueil cartographique

Source - Porter à Connaissance e) Les documents de gestion de l’eau

 Le Schéma Directeur d’Aménagement de la gestion des eaux Loire Bretagne La commune de Manot prend place dans le périmètre du Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux LoireBretagne. Ce SDAGE 20102015 (articles L.2121 et suivants du Code de l’Environnement) a été élaboré par le comité de bassin et approuvé par l’État par arrêté du Préfet coordonnateur du bassin du 18 novembre 2009 et est entré en vigueur le 17 décembre 2009 (date de publication au Journal Officiel). Il définit les grandes orientations de la gestion équilibrée de l'eau sur le bassin LoireBretagne. Il a l’ambition de concilier l’exercice des différents usages de l’eau avec la protection des milieux aquatiques. Cet outil de planification a été défini par la loi n°923 sur l’eau du 3 janvier 1992. Il intègre les évolutions législatives et réglementaires (Loi sur l’eau et les milieux aquatiques n°20061772 du 30 novembre 2006, Loi n°2004338 du 21 avril 2004 de transposition de la Directive Cadre sur l’Eau 2000/60/CE). Conformément aux dispositions du Code de l’Environnement (L. 2121), « tout programme, toute décision administrative dans le domaine de l'eau doit être compatible ou rendue compatible avec le SDAGE ». En d'autres termes, le SDAGE est opposable à l'ensemble des actes administratifs (État, collectivités, établissements publics) dans le domaine de l'eau. Le présent document d’urbanisme doit être compatible avec les orientations fondamentales et avec les objectifs de qualité et de quantité des eaux définis par le SDAGE LoireBretagne (articles L.122112, L.12319 et L.1242 du code de l’urbanisme). Le S.D.A.G.E. LoireBretagne a été élaboré afin de répondre aux préconisations de la Directive Cadre sur l’Eau (DCE) d’octobre 2000. L’ensemble des objectifs du SDAGE vise l’obtention du bon état des eaux. Pour cela 15 grandes orientations sont définies :

Application au projet OBJECTIFS DU S.D.A.G.E. (NDC : Non Directement Concerné)

1- Repenser les aménagements de cours d’eau

1A : Empêcher toute nouvelle dégradation des milieux Assurer la préservation des milieux 1B : Restaurer la qualité physique et fonctionnelle des naturels cours d’eau Apporter une information pédagogique à la population 1C : Limiter et encadrer la création de plans d’eau

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1D : Limiter et encadrer les extractions de granulats alluvionnaires en lit majeur

1E : Contrôler les espèces envahissantes

1F : Favoriser la prise de conscience

1G : Améliorer la connaissance

2- Réduire la pollution par les nitrates

2A : Rendre cohérentes les zones vulnérables avec les objectifs du S.D.A.G.E.

2B : Inclure systématiquement certaines dispositions dans les programmes d’action en zones vulnérables NDC 2C : En dehors des zones vulnérables, développer l’incitation sur les territoires prioritaires

2D : améliorer la connaissance

3- Réduire la pollution organique

3A : Poursuivre la réduction des rejets directs de S’assurer de l’adéquation entre les phosphore capacités d’accueil de la commune et la capacité des systèmes de 3B : Prévenir les apports de phosphore diffus collecte et de traitement des eaux usées 3C : Développer la métrologie des réseaux Prendre en compte l’aptitude des d’assainissement sols à l’assainissement autonome

3D : Améliorer les transferts d’effluents collectés à la Améliorer/poursuivre la gestion des station d’épuration et maîtriser les rejets d’eaux eaux pluviales pluviales Prendre en compte les zones de passage d’eau et les risques inondation (La Vienne)

4- Maîtriser la pollution par les pesticides

4A : Réduire l’utilisation des pesticides à usage agricole

4B : Limiter les transferts de pesticides vers les cours d’eau

4C : Promouvoir les méthodes sans pesticides dans les NDC villes et sur les infrastructures publiques

4D : Développer la formation des professionnels

4E : Favoriser la prise de conscience

4F : Améliorer la connaissance

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5-Maîtriser les pollutions dues aux substances dangereuses

5A : Poursuivre l’acquisition et la diffusion des connaissances

5B : Réduire les émissions en privilégiant les actions NDC préventives

5C : Impliquer les acteurs régionaux, départementaux et les grandes agglomérations

6- Protéger la santé en protégeant l’environnement

6A : Améliorer l’information sur les ressources et équipements utilisés pour l’alimentation en eau potable

6B : Finaliser la mise en place des arrêtés de Garantir la prise en compte de la périmètres de protection sur les captages disponibilité de la ressource Préserver la ressource via 6C : Lutter contre les pollutions diffuses, nitrates et notamment l’intégration des pesticides dans les aires d’alimentation des captages prescriptions de protection de captage et la prise en compte des 6D : Mettre en place des schémas d’alerte pour les nappes réservées dans le futur à captages en eau superficielle l’alimentation en eau potable 6E : Réserver certaines ressources à l’eau potable Intégrer la problématique de gestion des eaux usées et eaux 6F : Maintenir et/ou améliorer la qualité des eaux de pluviales dans le document baignades littorales et continentales d’urbanisme

6G : Mieux connaître les rejets et le comportement dans l’environnement des substances médicamenteuses

7- Maîtriser les prélèvements d’eau

7A : Assurer l’équilibre entre la ressource et les besoins

7B : Économiser l’eau S’assurer de l’adéquation entre la 7C : Gérer les prélèvements de manière collective ressource en eau potable et les dans les zones de répartition des eaux capacités d’accueil de la commune Contrôler l’installation d’activités 7D : Faire évoluer la répartition spatiale et temporelle polluantes et consommatrices d’eau des prélèvements

7E : Gérer la crise

8- Préserver les zones humides et la biodiversité

8A : Préserver les zones humides Garantir la préservation des milieux aquatiques (lit majeur de la Vienne 8B : Recréer des zones humides disparues, restaurer les et des ruisseaux) et des zones zones humides dégradées pour contribuer à l’atteinte

Commune de MANOT Rapport de présentation 2/13 23/12/13 Révision du POS en PLU PLU approuvé le 09 octobre 2014 38 ECP Urbanisme Jacques Ségui Christine Guérif Urbaniste Paysagiste du bon état des masses d’eau de cours d’eau humides associés Proposer un classement systématique des zones humides en 8C : Préserver les grands marais littoraux zones suffisamment protectrices pour en interdire la destruction, même 8D : Favoriser la prise de conscience partielle

8E : Améliorer la connaissance

9- Rouvrir les rivières aux poissons migrateurs

9A : Restaurer le fonctionnement des circuits de migration

9B : Assurer la continuité écologique des cours d’eau Préserver la Vienne, le Praloux…, continuité écologique et réservoir 9C : Assurer une gestion équilibrée de la ressource biologique piscicole

9D : Mettre en valeur le patrimoine halieutique

10- Préserver le littoral

10A : Réduire significativement l’eutrophisation des eaux côtières et de transition

10B : Limiter ou supprimer certains rejets en mer

10C : Maintenir et/ou améliorer la qualité des eaux de baignade

10D : Maintenir et/ou améliorer la qualité sanitaire des zones et des eaux conchylicoles NDC 10E : Renforcer les contrôles sur les zones de pêche à pieds

10F : Améliorer le littoral en prenant en compte l’environnement

10G : Améliorer la connaissance et la protection des écosystèmes littoraux

10H : Préciser les conditions d’extraction de certains matériaux marins

11- Préserver les têtes de bassin versant

11A : Adapter les politiques publiques à la spécificité des têtes de bassin NDC 11B : Favoriser la prise de conscience

12- Réduire le risque d’inondation par les cours d’eau

12A : Améliorer la conscience et la culture du risque Considérer la problématique

Commune de MANOT Rapport de présentation 2/13 23/12/13 Révision du POS en PLU PLU approuvé le 09 octobre 2014 39 ECP Urbanisme Jacques Ségui Christine Guérif Urbaniste Paysagiste et la gestion de la période de crise inondation par crue Garantir la protection des 12B : Arrêter l’extension de l’urbanisation des zones populations et des activités inondables anthropiques, sur le territoire communal, ainsi qu’à l’amont et à 12C : Améliorer la protection dans les zones déjà l’aval urbanisées Préserver la dynamique des cours 12D : Réduire la vulnérabilité dans les zones d’eau afin de ne pas aggraver les inondables risques

13- Renforcer la cohérence des territoires et des politiques publiques

13A : Des S.A.G.E. partout où c’est nécessaire

13B : Renforcer l’autorité des Commissions Locales de l’Eau NDC 13C : renforcer la cohérence des actions de l’État

13D : renforcer la cohérence des politiques publiques

14- Mettre en place des outils réglementaires et financiers

14A : Mieux coordonner l’action réglementaire de l’État et l’action financière de l’Agence de l’Eau NDC 14B : Optimiser l’action financière

15- Informer, sensibiliser, favoriser les échanges

15A : Mobiliser les acteurs et favoriser l’émergence de solutions partagées NDC 15B : Favoriser la prise de conscience

15C : Améliorer l’accès à l’information sur l’eau

En particulier, la disposition 8A-1 du SDAGE Loire-Bretagne impose que « Les PLU incorporent dans les documents graphiques les zones humides dans une ou des zones suffisamment protectrices et, le cas échant, précisent, dans le règlement ou dans les orientations d’aménagement, les dispositions particulières qui leur sont applicables en matière d’urbanisme. »  Le SAGE du bassin de La Vienne La commune est concernée par le SAGE Vienne dont la révision a été approuvée le 08 Mars 2013. Le SAGE est compatible avec le SDAGE. Conscients de la nécessité de renforcer l’animation en phase de mise en œuvre du SAGE, les régions Limousin et PoitouCharentes, les départements de la Vienne et de la Charente et les communautés d’agglomération de Châtellerault et de Poitiers s’associent pour créer, le 10 septembre 2007, l’Établissement Public du Bassin de la Vienne, structure porteuse du SAGE reconnue en Établissement Public Territorial de Bassin (EPTB) en octobre 2008.

La Commission Locale de l’Eau (CLE) a pour mission de suivre la mise en œuvre du SAGE, elle est un centre d’animation, de débat et d’arbitrage. Ainsi, la CLE anime le processus de concertation, définit les axes de travail et débat pour anticiper et résoudre les conflits d’usage.

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Au cours des premières années de mise en œuvre du SAGE, les efforts sont dirigés prioritairement vers les problématiques majeures du bassin telles que les déficits quantitatifs, la dégradation morphologique ou l’atteinte aux zones humides. Ainsi, outre l’acquisition de connaissances mises à disposition des acteurs, des prestations d’assistance conseil sont prodiguées auprès des maîtres d’ouvrage pour faciliter la mise en œuvre des actions. De plus, plusieurs actions de communication et de sensibilisation adoptant diverses formes sont effectuées Un des objectifs du SAGE Vienne est de garantir la qualité de l’eau : Selon la zone concernée et le paramètre étudié, la qualité des eaux du bassin, globalement bonne, est cependant très contrastée Ainsi, l’amont est marqué par la présence de ressources en eaux souterraines acides et peu minéralisées. Les captages, nombreux, sont difficiles à contrôler. Par ailleurs, une dégradation en matières organiques et oxydables et une présence forte de micropolluants marquent la partie médiane du cours de la Vienne, partie caractérisée par un pôle urbain et industriel important. L’impact des pesticides et des nitrates est à surveiller avec une vigilance accrue sur la zone aval, notamment sur l’Envigne et l’Ozon. Le Clain influence fortement les concentrations de nitrates dans les eaux de la Vienne, mais il n’est pas inclus dans le périmètre du SAGE Vienne. Visàvis du phénomène d’eutrophisation, notamment lié à la présence de phosphore, les petits affluents sont les plus sensibles. En effet, leur débit ne permet pas la dilution des nutriments, les rejets sur ces sous bassins n’ont pas tendance à diminuer (rejets de petites stations d’épuration, érosion de parcelles,…), et enfin, des plans d’eau, accumulant le phosphore, sont davantage présents sur ce réseau hydrographique. La présence de nombreux barrages et étangs, notamment sur la partie médiane, met en exergue la problématique des matières en suspension lors des vidanges. Leur sédimentation peut poser un problème sur les barrages servant à l’Alimentation en Eau Potable (Gué Giraud, retenue de Saint GermaindeConfolens). Enfin, la qualité hydrobiologique des cours d’eau est à conforter : l’Indice Biologique Global Normalisé (IBGN), globalement bon, est passable sur trois stations de l’axe Vienne ; une amélioration est cependant constatée sur ces points. De plus, l’Indice Poisson Rivière met en évidence une situation dégradée sur les affluents de la Vienne aval. Une vingtaine d’objectifs a été retenu pas le SAGE peuvent être classés selon 5 thèmes (qualité, quantité, crise, cours d’eau, paysages et espèces), et répondent à 4 enjeux :

 Gestion de la qualité de l’eau

 Objectif 1 : Améliorer la connaissance de la qualité des eaux - 1. Mieux connaître les rejets de la centrale électronucléaire de Civaux - 2. Développer et mettre en cohérence les réseaux de suivi à l’échelle du bassin - 3. Quantifier les rejets ponctuels et déterminer leurs impacts sur le milieu aquatique

 Objectif 2 : Diminuer les flux particulaires de manière cohérente - 4. Minimiser les perturbations du milieu aquatique engendrées par les opérations de vidanges et de chasses des grands barrages - 5. Réduire les rejets industriels et domestiques de matières en suspension à l’échelle du bassin - 6. Limiter les flux de Matières En Suspension générés par certaines pratiques agricoles - 7. Développer des pratiques d’exploitations forestières limitant les flux particulaires

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 Objectif 3 : Maîtriser les sources de pollutions dispersées et diffuses - 8. Localiser et prendre en compte les rejets sauvages de polluants et les sites pollués - 9. Identification des aires d’alimentation de captages d'eau potable d'une importance particulière (article L. 2113 du Code de l'Environnement - 10. Réhabiliter et mettre aux normes les installations d’assainissement non collectif - 11. Réaliser des diagnostics sur les bassins alimentant des plans d'eau exposés à des risques sanitaires ou à des phénomènes d'eutrophisation - 12. Gestion des effluents d'élevage - 13. Réduire l'utilisation des pesticides par les usagers non agricoles et notamment les collectivités - 14. Lutter contre les pollutions par les pesticides d'origine agricole

 Objectif 4 : Stabiliser ou réduire les concentrations en nitrates - 15. Développer des pratiques culturales agricoles permettant de réduire la pollution par les nitrates - 16. Renforcer la protection des eaux dans les aires d'alimentation de captages d'eau potable d'une importance particulière (article L.2113 du Code de l'Environnement

 Objectif 5 : Poursuivre la diminution des flux ponctuels de matières organiques et de phosphore - 17. Développer les filières d’épuration des industries, notamment des papeteries, pour réduire les pollutions en matières organiques et phosphorées - 18. Améliorer le fonctionnement des stations d'épuration < 2000 Eh - 19. Rénover le parc d'assainissements collectifs défectueux ou vieillissants - 20. Optimiser ou mettre en place des systèmes d’épuration du phosphore sur les principales stations d’épuration

 Objectif 6 : Sécuriser les ressources en eau de la zone cristalline - 21. Accélérer le changement des canalisations en plomb - 22. Réaliser une étape de désinfection dans le traitement de l’eau avant distribution aux particuliers - 23. Mettre en œuvre des schémas directeurs d’Alimentation en Eau Potable

 Gestion quantitative de la ressource en eau

 Objectif 7 : Mieux gérer les périodes d’étiage, notamment sur les affluents sensibles - 24. Ajouter une station hydrométrique sur la Blourde - 25. Connaître et respecter les débits minimums biologiques de bassin pour les affluents sensibles de la Vienne - 26. Respecter les objectifs de débits sur les cours d’eau sensibles du bassin

 Objectif 8 : Optimiser la gestion des réserves d’eau - 27. Déterminer et respecter les débits réservés des cours d'eau - 28. Optimiser la gestion des stockages des grandes retenues en période d’étiage - 29. Prendre en compte l’impact des éclusées dans les modalités de gestion des ouvrages hydrauliques

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- 30. Réaliser un guide sur les modalités de bonne gestion hydraulique des microcentrales

 Objectif 9 : Sécuriser les ressources en eau et limiter l’augmentation des prélèvements - 31. Améliorer la gestion patrimoniale des réseaux d’alimentation en eau potable - 32. Développer les programmes locaux de diversification de la ressource en eau potable - 33. Mettre en œuvre des démarches à “économie d’eau’’ dans les bâtiments et espaces publics - 34. Évaluer les volumes prélevables et la répartition entre les catégories d'usagers en Vienne aval - 35. Promouvoir et développer des filières relatives aux cultures économes en eau - 36. Mieux gérer quantitativement l’eau exploitée sur les sites industriels

 Objectif 10 : Conserver et compenser les zones d’infiltration naturelles - 37. Réduire l'imperméabilisation des sols et ses impacts dans les projets d'aménagement - 38. Développer les programmes permettant la protection et le maintien des zones d’infiltration naturelles, sensibiliser et informer sur l’intérêt de préserver ces zones

 Gestion des crises

 Objectif 11 : Prévenir et gérer les crues - 39. Mise en place ou achèvement des Plans de Prévention des Risques d’Inondation (PPRI - 40. Informer la population visàvis du risque inondation et organiser les secours - 41. Mettre en place une démarche de réduction de la vulnérabilité aux inondations des activités économiques - 42. Réaliser un inventaire des zones d'expansion des crues et établir des règles de gestion et de préservation

 Objectif 12 : Prévenir les pollutions accidentelles - 43. Mettre en place des bassins de décantation pour les projets d’aménagements routiers - 44. Mettre en place des bassins d’isolement des pollutions accidentelles ou des eaux d’incendie sur les sites industriels

 Gestion des cours d'eau

 Objectif 13 : Restaurer la qualité hydromorphologique des cours d'eau du bassin - 45. Restauration et entretien des berges et des lits par les propriétaires riverains - 46. Développer les outils de gestion des berges et des lits de manière cohérente et coordonnée à l’échelle du bassin - 47. Restaurer et mettre en valeur les berges et les lits par des méthodes douces respectueuses de l’environnement - 48. Restaurer la morphologie des lits mineurs par des actions de renaturation des cours d'eau - 49. Aménager des points d’abreuvement et de passage pour le bétail

 Objectif 14 : Contrôler l’expansion des espèces envahissantes, autochtones et introduites

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- 50. Recenser et mesurer l’impact des espèces animales envahissantes - 51. Mettre en place ou poursuivre les campagnes de lutte contre les espèces animales envahissantes (hors ragondin) et les coordonner sur le bassin - 52. Poursuivre la lutte appropriée contre le ragondin et la coordonner à l’échelle du bassin - 53. Organiser le suivi de l'évolution des espèces végétales envahissantes - 54. Engager de manière réactive et cohérente des opérations de lutte contre les espèces végétales envahissantes - 55. Sensibiliser les jardineries, animaleries et le grand public sur les dangers d’introduction des espèces envahissantes

 Objectif 15 : Gérer les déchets flottants à l’échelle du bassin - 56. Sensibiliser les communes aux problèmes de dépôts d’ordures localisés dans les champs d’expansion des crues - 57. Éliminer de manière coordonnée les déchets flottants sur les cours d’eau du bassin

 Objectif 16 : Assurer la continuité écologique - 58. Restaurer la continuité écologique (espèces, sédiments) sur les cours d'eau du bassin - 59. Restaurer la libre circulation des poissons grands migrateurs en Vienne aval et évaluer les conditions nécessaires à la reconquête de la Vienne amont - 60. Restaurer la continuité pour développer la pratique des activités nautiques dans le respect des différents usages

 Gestion des paysages et des espèces

 Objectif 17 : Maintenir ou restaurer la qualité piscicole des cours d’eau - 61. Poursuivre l’inventaire, la préservation et la restauration des frayères - 62. Réactualiser les Schémas Départementaux à Vocation Piscicole (SDVP) et élaborer les Plans Départementaux pour la Protection du milieu aquatique et la Gestion des ressources piscicoles (PDPG) - 63. Préserver les populations de truite fario de souches autochtones par une gestion patrimoniale des milieux

 Objectif 18 : Préserver, gérer et restaurer les zones humides de l’ensemble du bassin - 64. Développer et étendre l’utilisation du «guide d’identification des zones humides en Limousin » - 65. Intégrer dans les documents d’urbanisme les zones humides à protéger prioritairement - 66. Informer pour une bonne gestion des zones humides - 67. Gérer les zones humides à l'échelle du bassin - 68. Connaître et restaurer les zones humides dégradées - 69. Organiser la préservation des zones humides en fonction des enjeux associés dans les ZHIEP et les ZSGE - 70. Poursuivre la gestion des brandes humides situées sur la zone aval du bassin - 71. Poursuivre la restauration et l’entretien des îles et des carrières en lit majeur

 Objectif 19 : Préserver les têtes de bassin - 72. Identifier et mettre en place un plan de gestion sur les têtes de bassin

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 Objectif 20 : Maintenir et améliorer la biodiversité du bassin de la Vienne - 73. Élaborer et réactualiser les documents d’objectifs « Natura 2000 » sur les sites d’intérêt communautaire - 74. Intégrer dans les Plans Locaux d’Urbanisme (PLU) les boisements reconnus pour leur intérêt naturel ou récréatif - 75. Recenser et protéger les espèces emblématiques du bassin - 76. Sensibiliser les aménageurs du territoire et le grand public à l’intérêt de préserver les espèces remarquables ou protégées

 Objectif 21 : Gérer les étangs et leur création - 77. Limiter la création des plans d’eau - 78. Procéder à la mise aux normes ou à l’effacement des étangs - 79. Développer et valoriser les bonnes pratiques de gestion des étangs - 80. Préserver les étangs reconnus de bonne qualité écologique

 Objectif 22 : Préserver et mettre en valeur le patrimoine culturel, architectural et paysager - 81. Développer les projets pour l’amélioration de la qualité des paysages, notamment les chartes paysagères - 82. Réaliser un guide touristique pour le territoire du SAGE du bassin de la Vienne

Le PLU est compatible avec le SAGE dans la mesure où il protège au mieux de ses possibilités les zones humides et les zones d’infiltration. Le PLU s’inscrit particulièrement dans les dispositions suivantes du SAGE : Gestion des effluents d'élevage : Les constructions agricoles ne sont autorisées que dans des espaces limités et à l’écart de la Vienne. Les espaces les plus fragiles ont été classés en un zonage protecteur où les constructions agricoles pouvant générées des concentrations d’effluents importantes ne sont pas autorisées Renforcer la protection des eaux dans les aires d'alimentation de captages d'eau potable d'une importance particulière (article L.2113 du Code de l'Environnement) : le fait que la commune soit dans le périmètre de protection rapprochée du captage de Coulonge a été pris en compte. Améliorer le fonctionnement des stations d'épuration < 2000 Eh : cette disposition a été prise en compte par des prescriptions règlementaires (raccordement obligatoire quand le réseau existe, interdiction de rejet d’eaux pluviales dans le réseau d’eaux usées. Organiser le suivi de l'évolution des espèces végétales envahissantes : la définition d’une palette végétale peut être raccrochée à cette disposition Sensibiliser les communes aux problèmes de dépôts d’ordures localisés dans les champs d’expansion des crues : Le zonage classe ses espaces en zonage NP. Le règlement correspondant à ce zonage interdit ce type de dépôt. Intégrer dans les documents d’urbanisme les zones humides à protéger prioritairement : Le PLU les a pris en considération en les classant sous son zonage le plus protecteur : zonage NP Intégrer dans les Plans Locaux d’Urbanisme (PLU) les boisements reconnus pour leur intérêt naturel ou récréatif : Les boisements répondant à ces critères ont été classées en zonage NP et/ou en EBC. Sensibiliser les aménageurs du territoire et le grand public à l’intérêt de préserver les espèces remarquables ou protégées : Par le classement de certains sites en zonage NP et la préservation des boisements (EBC), le PLU (document public opposable aux tiers) met en avant la présence de

Commune de MANOT Rapport de présentation 2/13 23/12/13 Révision du POS en PLU PLU approuvé le 09 octobre 2014 45 ECP Urbanisme Jacques Ségui Christine Guérif Urbaniste Paysagiste milieux recélant des espèces remarquables et concourt ainsi à la sensibilisation de tous et particulièrement des porteurs de projets d’aménagement.

2. Milieu naturel

a) Occupation des sols

Dans le cadre du PLU, l’occupation du sol se limite à distinguer les secteurs homogènes sur la commune. Une détermination des habitats selon la nomenclature CORINE Biotope n’est en effet envisageable que sur des secteurs restreints, notamment ceux pouvant être impactés. L’inventaire biophysique de l’occupation des terres, CORINE LAND COVER, permet de distinguer les différents types d’occupation des sols. Il est issu de l’interprétation visuelle d’images satellitaires. L'échelle d'utilisation est le 1/100 000ème. Cette cartographie et les valeurs présentées proviennent de la dernière version disponible datant de 2006 (Source : IFEN). Bien que cette analyse se révèle parfois peu précise, elle permet toutefois de dégager de grands ensembles et des tendances d’occupation du sol. Elle sert ainsi de base à l’analyse d’occupation du sol. Le résultat reste toutefois indicatif. Suite à nos prospections de terrain et recueil d’informations auprès de la commission communale, certaines occupations du sol, non visibles sur la base de données Corine Land Cover (faible superficie, évolution depuis 2006, etc.), ont été précisées, notamment sur les secteurs à enjeux d’urbanisme. Ainsi sur la carte suivante n’apparaissent pas l’urbanisation des villages, le site d’équipement du Bourg, le village vacances, le site occupé par les gens du voyage, certains petits espaces occupés par des activités…

CARTE GENERALE D ’OCCUPATION DU SOL Cf. Recueil cartographique

La plus grande partie du territoire est occupée par des terres agricoles. Cellesci sont principalement occupées par des prairies de graminées herbacées le plus souvent pâturées ou fauchées pour la réalisation de fourrage à destination des bovins élevées sur place. Cette occupation du sol correspond à la vocation d’élevage (bovin principalement) pratiquée sur la commune. Ces espaces agricoles apparaissent souvent cloisonnés par des haies bocagères qui rendent le parcellaire complexe. Un secteur de terres arables hors périmètre d’irrigation se trouve à l’Ouest de Cachenier. Le reste des espaces agricoles est occupé par des systèmes agricoles complexes où se côtoient un patchwork de petites cultures annuelles ou permanentes et de prairies. Une partie des espaces est occupée par des secteurs agricoles ou des espaces naturels sont inclus. Ils se trouvent principalement aux abords du ruisseau situé au Sud de Cachedenier, sur des espaces au Sud de La Goutrie et au Sud d’Assit. Les espaces restants sont majoritairement occupés par des boisements peuplés majoritairement de feuillus. Les autres espaces sont occupées par l’urbanisation au niveau du Bourg et par un espace d’extraction au niveau du Coculet.

b) Contexte écologique

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1) Inventaire des zones d’inventaire et de protection du milieu naturel La commune est uniquement concernée par une zone d’inventaire : la ZNIEFF de type I n°558 « Les Landes du Petit Chêne », toutefois il a également été tenu compte des secteurs recensés sur les communes voisines. En plus de la ZNIEFF qui concerne directement le territoire de Manot, les zones d’inventaire et de protection les plus proches de Manot ont été recensées pour voir si le projet de Manot pouvait avoir un impact sur ces zones à enjeux environnementaux.

CARTE DE LOCALISATION DES ZNIEFF ET DES SITES NATURA 2000 AUX ABORDS DE MANOT Cf. Recueil cartographique

Source - Porter à Connaissance

 Les zones d’inventaires Les ZNIEFF sont des inventaires du patrimoine écologique Cet inventaire différencie deux types de zone : - Les ZNIEFF de type 1 sont des sites, de superficie en général limitée, identifiés et délimités parce qu’ils contiennent des espèces ou au moins un type d’habitat de grande valeur écologique, locale, régionale, nationale ou européenne. - Les ZNIEFF de type 2, concernent les grands ensembles naturels, riches et peu modifiés avec des potentialités biologiques importantes qui peuvent inclure plusieurs zones de type 1 ponctuelles et des milieux intermédiaires de valeur moindre mais possédant un rôle fonctionnel et une cohérence écologique et paysagère. L’inventaire ZNIEFF est un outil de connaissance (circulaire du). Il ne constitue pas une mesure de protection juridique directe. Toutefois l’objectif principal de cet inventaire réside dans l’aide à la décision en matière d’aménagement du territoire vis à vis du principe de la préservation du patrimoine naturel.

 La ZNIEFF de type I n°558 « Les Landes du Petit Chêne » La ZNIEFF de type I touche la partie Nord Ouest de la commune. L’ensemble de la zone correspond à une mosaïque de milieux variés typiques du bocage de Charente Limousine, avec des étangs, des mares des prairies bordées de haies, quelques ruisseaux et des bois de chênes pédonculés. Ainsi sur le territoire de Manot, la ZNIEFF concerne des espaces boisés peuplés de chênes principalement incluant des mares et des clairières agricoles. La ZNIEFF rassemble un cortège intéressant d’oiseaux du bocage avec notamment la chouette chevêche, le vanneau huppé, la pie grièche écorcheur et l’alouette lulu. On y trouve également une population de batraciens et de libellules (odonates) témoignant d’une grande diversité biologique liée à la présence de milieux adaptés et de qualité. La présence d’un réseau de mares générant des prairies humides, ainsi que des ornières constituent un milieu favorable à la présence d’importantes populations de batraciens et notamment du crapaud calamite qui s’y reproduit ainsi qu’à la rainette arboricole (deux espèces inscrite sur la liste rouge régionale). Le passage d’engins agricoles dans les ornières, le comblement naturel des mares ou leur altération par les pratiques humaines sont autant de dangers pour les populations de batraciens. Les coupes, abattages, arrachages et déboisements, ainsi que la pratique de l’activité agricole agissent sur le cadre de vie des animaux. Ainsi les pratiques agricoles peuvent perturber l’alouette lulu, très exigeante d’un point de vue de son habitat qui de plus installe son nid en végétation rase.

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De même le Vanneau huppé qui fréquente les zones humides est très sensible à la disparition ou l’altération des mares en raison de son régime alimentaire qui se compose en partie de mollusques présents dans les espaces humides. Les enjeux pour la préservation de cette faune sont le maintien de ces milieux. Il s’agit de conserver les habitats, de restaurer et de conserver la présence et l’état sanitaire des mares, de mettre en place des habitats faunistiques.

Chouette Chevêche – Alouette lulu - Crapaud Calamite – Rainette Arboricole Source Site Internet : Oiseaux d’Europe - Nature Deux Sèvres Environnement

Bien que la définition d’une ZNIEFF n’est pas de portée juridique, la qualité écologique de ces secteurs mérite à elle seule que toutes les mesures nécessaires à la préservation de l’écosystème présent soient mises en œuvre avant toute intervention sur ce site.

CARTE DES DONNEES ENVIRONNEMENTALES - LA ZNIEFF DES LANDES DU PETIT CHENE Cf. Recueil cartographique

 la ZNIEFF n°00000444 du Bois des Signes C’est une ZNIEFF de type 1, d’une superficie de 1324.60ha. Elle concerne les communes d’Ambernac, Ansac sur Vienne, et . Son point le plus proche du Bourg de Manot est à environ 6km. Extrait de la fiche ZNIEFF 0000044 : http://www.poitou-charentes.developpement- durable.gouv.fr/cartographie-dynamique-r873.html « L’intérêt faunistique de ce site est dû à l’avifaune qui se signale par la présence d’un riche cortège de Rapaces nicheurs où figurent plusieurs espèces à statut de conservation défavorable en Europe Busard StMartin, Busard cendré, Circaète JeanleBlanc, Bondrée apivore ainsi que diverses autres telles que l’Engoulevent, la Fauvette pitchou ou la Bécasse des bois, nicheur rare en PoitouCharentes. Parmi les mammifères, la présence du Cerf et de la Martre des pins, deux espèces peu fréquentes au niveau régional, est également à signaler. La faune des Invertébrés n’est pas connue à ce jour mais mériterait des inventaires complémentaires, notamment sur certains groupes tels que les libellules, susceptibles d’abriter dans certains des milieux humides de la zone des éléments d’intérêt patrimonial. L’intérêt botanique de la zone paraît plus diffus hormis, ponctuellement, au niveau de certaines landes tourbeuses ou rives d’étangs à niveau variable où croissent plusieurs plantes rares telles que le Saule à oreillettes ou la Pilulaire, une fougère semiaquatique aux curieux fruits en forme de noisette. »

CARTE DE LA ZNIEFF DU BOIS DES SIGNES Cf. Recueil cartographique

 la ZNIEFF n°00000774 de la Prairie du Breuil C’est une ZNIEFF de type 1 d’une superficie de 6.44ha. Elle concerne la commune d’Ambernac. Son point le plus proche du Bourg de Manot est à environ 8km.

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Extrait de la fiche ZNIEFF 00000774 : http://www.poitou-charentes.developpement- durable.gouv.fr/cartographie-dynamique-r873.html « A une dizaine de kilomètres au nordest de St Claud, sur l’extrême marge occidentale des terrains granitiques du Massif central, là où les "hautes terres froides" du Confolentais viennent rejoindre les plaines vallonnées et boisées du Ruffécois, la zone intègre une prairie située sur la rive gauche du ruisseau des Vergnes, un petit affluent de la Charente voisine. Sur les sols sableux mêlés de galets de quartz provenant de l’altération du socle cristallin sousjacent, les conditions sont peu favorables aux cultures et les habitats naturels (boisements) ou agricoles traditionnels (prairies) ont pu subsister jusqu’à nos jours relativement préservés du processus d’intensification agricole qui a bouleversé tant de milieux des plaines atlantiques. Ces conditions de sol particulières un substrat très acide et pauvre en substances nutritives, présentant souvent des zones d’engorgement du fait de l’irrégularité du soussol argileux allié à une mode de gestion extensive traditionnelle basée sur la récolte de foin, a permis le maintien d’un type de prairie abritant une grande diversité d’espèces végétales adaptées à de telles conditions "frugales" et ne pouvant généralement pas se maintenir dans les prairies "améliorées" où la fertilisation sélectionne un petit nombre d’espèces fourragères très productives mais agressives vis à vis des autres plantes moins compétitives. De fait, l’intérêt biologique majeur de la zone réside, dans l’état actuel des connaissances, dans sa richesse et son originalité botaniques qui se concrétisent surtout dans la présence d’un remarquable cortège d’Orchidées dont 10 espèces différentes ont pu être recensées au cours d’un cycle annuel. Si certaines de ces espèces sont encore relativement répandues dans des milieux similaires de la région, d’autres ne sont plus connues que d’une poignée de stations favorables ; c’est le cas pour l’Orchis punaise, un Orchidée des prairies légèrement humides, autrefois relativement répandue mais en voie d’extinction aujourd’hui en PoitouCharentes comme dans toutes les régions de plaine de l’ouest de l’Europe et qui ne se rencontre plus avec une certaine fréquence qu’en moyenne montagne. En sa compagnie, croissent d’autres Orchidées également peu communes dans la région telles que l’Orchis grenouille ou le Sérapias langue, une espèce d’origine méditerranéenne qui trouve en PoitouCharentes la limite nord de sa répartition continue. La faune du site n’est pas connue mais semble peu susceptible, étant donné la faible surface concernée, d’héberger, au moins en ce qui concerne les Vertébrés, d’espèces remarquables. En revanche, divers groupes d’Invertébrés tels que les Insectes ou les Mollusques mériteraient des inventaires complémentaires, la richesse botanique de la prairie laissant envisager la possibilité de la présence d’espèces à fort intérêt patrimonial. »

CARTE DE LA ZNIEFF DE LA PRAIRIE DU BREUIL Cf. Recueil cartographique

 La ZNIEFF n°00000571 de la Garenne (Fongardèche) C’est une ZNIEFF de type 1, d’une superficie de 73.55ha. Elle concerne les communes d’Exideuil et de La Péruse. Son point le plus proche du Bourg de Manot est à environ 14km. Extrait de la fiche ZNIEFF 00000571 : http://www.poitou-charentes.developpement- durable.gouv.fr/cartographie-dynamique-r873.html « A quelques kilomètres à l’ouest de Chabanais, la ZNIEFF intègre une petite zone humide située sur les "terres froides" de la marge orientale du département, une région bocagère appartenant déjà par la nature de son substrat de roches cristallophylliennes et ses sols d’arène granitique au socle primaire du Massif central. Il s’agit de deux petits vallons humides au modelé modeste, trouvant leur exutoire dans la vallée de la Vienne toute proche et présentant une gamme variée d’habitats : ruisseau eutrophe drainant le territoire de la ferme de Fontgardèche, basmarais acide sur substrat localement tourbeux, peuplements de hautes herbes, prairies humides et pelouses calcifuges. Dans l’état actuel des connaissances, l’intérêt biologique essentiel de la zone réside dans l’originalité de sa flore, notamment au niveau de la tourbière des Ecureuils qui abrite plusieurs plantes rares inféodées dans notre région à ce type de milieu : Linaigrette à feuilles étroites, une

Commune de MANOT Rapport de présentation 2/13 23/12/13 Révision du POS en PLU PLU approuvé le 09 octobre 2014 49 ECP Urbanisme Jacques Ségui Christine Guérif Urbaniste Paysagiste curieuse Cypéracée aux inflorescences cotonneuses, typique des tourbières montagnardes mais très rare en plaine atlantique, Droséra à feuilles rondes qui compense la pauvreté nutritive du substrat tourbeux par la carnivorie de ses feuilles adaptées à capturer et digérer des micro invertébrés, ou encore Orchis élevé, une robuste Orchidée de tourbières dont les tiges peuvent atteindre en conditions favorables un mètre de hauteur. La faune héberge également quelques éléments remarquables, notamment parmi les mammifères et les oiseaux ; au titre des premiers, il faut citer la présence de la Musaraigne aquatique, un petit mammifère insectivore des eaux non polluées, en fort déclin partout en ; en ce qui concerne l’avifaune, l’élément le plus remarquable est la nidification de la Rousserolle turdoïde, une fauvette inféodée aux roselières, ici dans une de ses deux seules localités départementales ; outre cette espèce, la zone abrite également d’autres oiseaux peu communs tels que la Pie grièche écorcheur qui chasse les insectes à l’affût depuis les haies épineuses basses ou l’Alouette lulu, un oiseau typique des haies bocagères et des bois clairiérés. »

CARTE DE LA ZNIEFF DE LA GARENNE (F ONGARDECHE ) Cf. Recueil cartographique

 Les zones de protection issues d’un engagement international : Natura 2000 La commune n’est concernée par aucun site du réseau Natura 2000. Toutefois, certains sites prennent place sur les communes voisines.

 Zone Spéciale de Conservation « Vallée de l’Issoire » - FR5400403 Le DocOb a été validé le 02/07/2002. La superficie du site est de de 507ha. Il concerne les communes de Saint Germain de Confolens, , Esse et Lessac. Son point le plus proche du Bourg de Manot est à 12km. Ce site est en relation avec aucun autre site.

 Description et intérêt du site Extrait des sites : http://inpn.mnhn.fr/site/natura2000 et http://www.pegase-poitou- charentes.fr Petite vallée sur socle cristallin (bordure ouest du Massif Central), localement encaissée, avec affleurements rocheux (falaises granitiques, arènes sableuses) présentant une grande diversité de milieux et de groupements végétaux : landes calcifuges à Ericacées, pelouses oligotrophes sur surplombs rocheux, groupements chasmophytiques des falaises granitiques, prairies mésophiles à hygrophiles, mégaphorbiaies à Aconit tueloup des rives de l'Issoire, petite rivière à courant rapide et eaux bien oxygénées, boisements de divers types, y compris hygrophiles (à Aulne) des bords de l'Issoire etc... Site abritant plusieurs espèces et habitats d'intérêt communautaire dont certains prioritaires (forêt alluviale à Aulne et Frêne, divers chiroptères, etc...), inventorié aussi au titre des Zones Naturelles d'Intérêt Écologique Faunistique et Floristique (4 espèces végétales protégées au niveau national ou régional).

 Habitats et espèces justifiant de la désignation du site

 Habitats (Annexe I de la Directive Habitat, Faune et Flore) Habitat(s) d'intérêt communautaire prioritaire(s) : - 91E0 : Forêts alluviales à Aulnes et Frênes Habitat(s) d'intérêt communautaire(s) : - 3260 : Rivières des étages montagnards à planitiaires avec végétation flottante à renoncules aquatiques

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- 4030 : Landes sèches européennes - 6430 : Mégaphorbiaies hygrophiles d'ourlets planitiaires et des étages montagnard à alpin • 6510 : Pelouses maigres de fauche de basse altitude - 8220 : Pentes rocheuses siliceuses avec végétation chasmophytique - 8230 : Roches siliceuses avec végétation pionnière du SedoScleranthion ou du Sedo albi Veronicion dillenii

 Espèces Espèce(s) de l'Annexe II de la Directive Habitat, Faune et Flore : - AMPHIBIEN : 1193 : Sonneur à ventre jaune Bombina variegata - INSECTES : 1088 : Grand Capricorne Cerambyx cerdo, 1083 : Lucane cerfvolant Lucanus cervus - MAMMIFERES : 1324 : Grand murin Myotis myotis, 1304 : Grand rhinolophe Rhinolophus ferrumequinum, 1355 : Loutre Lutra lutra, 1303 : Petit rhinolophe Rhinolophus hipposideros - POISSONS : 1163 : Chabot Cottus gobio, 1096 : Lamproie de Planer Lampetra planeri

 Autres espèces patrimoniales

 Espèce(s) de l'Annexe IV de la Directive Habitat, Faune et Flore : - AMPHIBIENS : Grenouille agile Rana dalmatina, Rainette verte Hyla arborea, Triton marbré Triturus marmoratus - MAMMIFERES : Murin à moustaches Myotis mystacinus, Murin de Daubenton Myotis daubentonii, Noctule commune Nyctalus noctula, Noctule de Leisler Nyctalus leisleri, Pipistrelle commune Pipistrellus pipistrellus, Pipistrelle de Kuhl Pipistrellus kuhlii, Sérotine commune Eptesicus serotinus, - REPTILES : Couleuvre verte et jaune Coluber viridiflavus, Lézard des murailles Podarcis muralis, Lézard vert Lacerta viridis

 Espèce(s) de la Directive Oiseaux : - A246 : Alouette lulu Lullula arborea, A072 : Bondrée apivore Pernis apivorus, A082: Busard SaintMartin Circus cyaneus, A080 : Circaète JeanleBlanc Circaetus gallicus, A224 : Engoulevent d'Europe Caprimulgus europaeus, A103 : Faucon pèlerin Falco peregrinus, A229 : Martin pêcheur Alcedo atthis, A073 : Milan noir Milvus migrans, A234 : Pic cendré Picus canus, A238 : Pic mar Dendrocopos medius, A236 : Pic noir Dryocopus martius, A338 : Piegrièche écorcheur Lanius collurio

 Vulnérabilité Les barrages de retenue ainsi que les lacs collinaires qui se multiplient sur les versants sont susceptibles d'affecter la qualité des eaux de l'Issoire et des ruisseaux qui l'alimentent (réchauffement, eutrophisation, diminution de l'oxygène dissous etc...). Des tentatives de remplacement des boisements spontanés et des landes par des monocultures résineux sur les versants constituent une menace encore peu active mais qui pourrait à terme devenir préoccupante. L'abandon des parcelles les moins intéressantes pour l'agriculture avec le développement de friches et la fermeture du milieu pourrait également être une menace pour le site à moyen terme. Les prairies pâturées extensivement qui forment encore l'essentiel du tissu interstitiel du site pourraient, dans le contexte actuel de déprise agricole, être remplacées par des cultures céréalières intensives dans les zones les plus planes.

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 Zone de Protection Spéciale « Région de Pressac, étang de Combourg » - FR5412019 Cette zone couvre une superficie de 3360.99ha. Elle concerne les communes de Pressac, Mauprévoir et . Son point le plus proche du Bourg de Manot est à environ 19km. Le DocOb est en cours d’élaboration Ce site est en relation avec aucun autre site. Extrait des sites : http://inpn.mnhn.fr/site/natura2000 et http://www.pegase-poitou- charentes.fr

 Description et intérêt du site Située à la frontière des départements de la Vienne et de la Charente, la région de Pressac Étang de Combourg est une zone humide d’importance régionale, constituée d’une quarantaine d’étangs, d’une forêt essentiellement feuillue d’environ 800 hectares, de quelques zones de landes et d’un bocage humide relativement bien préservé. D’une superficie d’environ 3400 hectares, la zone occupe une demicuvette très peu profonde, ouverte vers le nord et le nordouest. Les sols sont argileux et imperméables. Ils retiennent facilement les eaux de ruissellement qui alimentent un important réseau de ruisseaux. Le site accueille chaque année de nombreux oiseaux d’eau en migration ou en hivernage et permet la reproduction de 16 espèces d’intérêt communautaire. Le site est remarquable par l'association d'étangs à des milieux forestiers bocagers. La faible profondeur des étangs permet le développement d'une importance végétation aquatique très favorable à l'avifaune (roselières, saulaieaulnaies...). Ce complexe humide d'importance régionale est une zone d'alimentation et de repos pour de nombreux hivernants (500 à 1000 canards et foulques) et migrateurs. Il abrite la plus importante colonie de Hérons cendrés et la deuxième colonie de Hérons pourprés de la Vienne. On y trouve également de fortes densités de rapaces et de Piegrièches.

 Espèces justifiant de la désignation du site

 Espèce(s) de la Directive Oiseaux : - A026 : Aigrette garzette Egretta garzetta - A246 : Alouette lulu Lullula arborea - A094 : Balbuzard pêcheur Pandion haliaetus - A023 : Bihoreau gris Nycticorax nycticorax - A072 : Bondrée apivore Pernis apivorus - A084 : Busard cendré Circus pygargus - A081 : Busard des roseaux Circus aeruginosus - A082 : Busard SaintMartin Circus cyaneus - A166 : Chevalier sylvain Tringa glareola - A031 : Cigogne blanche Ciconia ciconia - A030 : Cigogne noire Ciconia nigra - A080 : Circaète JeanleBlanc Circaetus gallicus - A151 : Combattant varié Philomachus pugnax - A224 : Engoulevent d'Europe Caprimulgus europaeus - A103 : Faucon pèlerin Falco peregrinus - A302 : Fauvette pitchou Sylvia undata - A060 : Fuligule nyroca Aythya nyroca - A027 : Grande aigrette Egretta alba

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- A127 : Grue cendrée Grus grus - A196 : Guifette moustac Chlidonias hybridus - A197 : Guifette noire Chlidonias niger - A029 : Héron pourpré Ardea purpurea - A222 : Hibou des marais Asio flammeus - A229 : Martinpêcheur d'Europe Alcedo atthis - A073 : Milan noir Milvus migrans - A074 : Milan royal Milvus milvus - A133 : Oedicnème criard Burhinus oedicnemus - A238 : Pic mar Dendrocopos medius - A236 : Pic noir Dryocopus martius - A338 : Piegrièche écorcheur Lanius collurio - A140 : Pluvier doré Pluvialis apricaria - A193 : Sterne pierregarin Sterna hirundo

 Vulnérabilité Bocages : intensification agricole par conversion des prairies en cultures intensives, drainage, irrigation, destruction des haies. Zones humides : destruction des roselières par le ragondin, eutrophisation des eaux, introduction d'espèces (poissons, écrevisses, canards colverts) pour les loisirs de la pêche et de la chasse. Forêts et landes : artificialisation des peuplements, destruction des landes.

 Les Sites Inscrits et classés La législation des sites inscrits et classés a pour objectif d’assurer la préservation des monuments naturels et des sites dont le caractère artistique, historique, scientifique, légendaire ou pittoresque relève de l’intérêt général. Il n’y a pas de sites inscrits ou classés sur la commune de Manot.

 Autres sites ayant des particularités sur la commune La Vienne et sa vallée apparaissent comme un site d’intérêt écologique majeur sur la commune. Il accueille un patrimoine naturel intéressant. Les prairies humides et les boisements en bordure de cours d’eau ajoutent une plusvalue non négligeable à cette vallée. Le maillage bocager apparaît quantitativement et qualitativement important. La commune accueille une nature plutôt « ordinaire » riche avec également la présence de mares et d’étangs.

 Les trames vertes et bleues

 Généralités Les Trames vertes et bleues sont une mesure phare du Grenelle de l’Environnement visant à enrayer le déclin de la biodiversité par la préservation et la restauration des continuités écologiques ou corridors écologiques. Les Trames vertes et bleues constituent un outil d’aménagement du territoire dont l’objectif est de (re)constituer un réseau écologique cohérent, à l’échelle du territoire national, pour permettre aux espèces animales et végétales, de circuler, de s’alimenter, de se reproduire, de se reposer, etc., en d’autres termes, d'assurer leur survie, et permettre aux écosystèmes de continuer à rendre à l’homme leurs services. Les continuités écologiques correspondent à l'ensemble des zones vitales (réservoirs de biodiversité) et des éléments (corridors écologiques) qui permettent à une population d'espèces

Commune de MANOT Rapport de présentation 2/13 23/12/13 Révision du POS en PLU PLU approuvé le 09 octobre 2014 53 ECP Urbanisme Jacques Ségui Christine Guérif Urbaniste Paysagiste de circuler et d'accéder aux zones vitales. Les trames vertes et bleues sont ainsi composées des réservoirs de biodiversité et des corridors qui les relient. Le terme « corridor écologique » ou « corridor biologique » désigne un ou des milieux reliant fonctionnellement entre eux différents habitats vitaux pour une espèce ou un groupe d’espèces (habitats, sites de reproduction, de nourrissage, de repos, de migration, etc.). Ces structures écopaysagères permettent de connecter ou reconnecter entre elles plusieurs sous populations (patchs). Elles permettent la migration d’individus et la circulation de gènes (animaux, végétaux ou fongiques) d’une souspopulation à l’autre. La restauration d’un réseau de corridors biologiques (maillage ou trame écologique) est une des deux grandes stratégies de gestion restauratrice ou conservatoire pour les nombreuses espèces menacées par la fragmentation de leur habitat. L’autre, complémentaire, étant la protection ou la restauration d’habitats. Les corridors écologiques les plus évidents sont souvent les vallées et les boisements. Toutefois, la notion de corridor est à considérer en fonction des espèces en présence et de leurs habitats. La loi n°2009967 du 3 août 2009 de mise en œuvre du Grenelle de l'Environnement dite "Loi Grenelle I" instaure dans le droit français la création de la Trame verte et bleue, d'ici à 2012, impliquant l'État, les collectivités territoriales et les parties concernées sur une base contractuelle. La loi n°2010788 du 12 juillet 2010 portant engagement national pour l'environnement, dite "Loi Grenelle II", propose et précise ce projet parmi un ensemble de mesures destinées à préserver la diversité du vivant. Elle prévoit notamment l’élaboration d’orientations nationales pour la préservation et la remise en bon état des continuités écologiques, ces dernières devant être prises en compte par les schémas régionaux de cohérence écologique coélaborés par les régions et l'État. Les documents de planification et projets relevant du niveau national, notamment les grandes infrastructures linéaires de l'État et de ses établissements publics, devront être compatibles avec ces orientations. Les documents de planification et projets des collectivités territoriales et de l'État devront prendre en compte les schémas régionaux. Ces schémas régionaux étant en cours de réflexion, le présent document vise à mettre en évidence, à une échelle plus locale, les corridors écologiques et leurs ruptures afin de les intégrer à la réflexion menée lors de l’élaboration du Plan d’Aménagement et de Développement Durable du PLU.

CARTE DE LA TRAME VERTE ET BLEUE POTENTIELLE Cf. Recueil cartographique

 Méthode d’élaboration et de détermination des corridors écologiques La première étape consiste à identifier les zonages écologiques déterminés par les services de la DREAL auxquels s’ajoutent les secteurs particuliers et ayant un intérêt écologique précédemment identifié sur le territoire d’étude. L’analyse des habitats et des espèces en présence permet d’envisager le fonctionnement des écosystèmes, leurs interactions et les échanges entre zones homogènes. La superposition cartographique des zonages naturels, de l’occupation des sols, et des structures paysagères (haies, cours d’eau, boisements) permet de visualiser les distances entre zones homogènes (forêt, culture, bocage…). A cela s’ajoutent les structures pouvant constituer un obstacle ou une contrainte (route, urbanisation, falaise…). Ainsi sont déterminées les connexions les plus favorables et les plus courtes entre zones homogènes. L’ensemble de ces paramètres permet alors d’estimer la présence des principaux corridors écologiques à l’échelle d’un territoire.

 Identification des corridors écologiques

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La Vienne, sa vallée (prairies humides, rives, ripisylves, etc.) constituent un corridor aquatique et semiaquatique important. Il est relayé par des petits ruisseaux le plus souvent orientés Ouest Est. Ce maillage aquatique est renforcé par la présence de nombreux boisements qui permettent des liaisons entre les vallées. La Vienne est à la fois un lieu de déplacement des espèces aquatiques, mais également une coupure pour certains mammifères, ce qui en fait un axe privilégié de déplacement. Le réseau formé par les boisements et les haies apparaît extrêmement favorable aux déplacements terrestres et ils servent de base au déplacement du grand gibier (sanglier, chevreuil…) La voie ferrée en service au Sud de la commune, est parfois bordée de petits talus. Malgré leur faible hauteur, ils peuvent représenter une coupure pour la faune qui recherche le plus souvent les parcours les plus courts et les plus faciles.

CARTE DES CONTINUITES ECOLOGIQUES Cf. Recueil cartographique

Pour Manot, les principaux corridors écologiques sont la Vienne et sa vallée, ainsi que les ruisseaux qui sillonnent la commune d’Ouest en Est.

 Les zones humides Selon le Code de l’Environnement, une zone humide est un « terrain exploité ou non, habituellement inondé ou gorgé d’eau douce, salée ou saumâtre, de façon permanente ou temporaire [on parle de sols hydromorphes]. La végétation, quand elle existe, est dominée par des plantes hygrophiles pendant au moins une partie de l’année. » (Article L.2111 du Code de l’Environnement). Le décret du 30 janvier 2007 précise cette définition : une zone humide est caractérisée par la « présence prolongée d’eau d’origine naturelle et la présence éventuelle de plantes hygrophiles. En l’absence de végétation hygrophile, la morphologie des sols suffit à définir une zone humide. » L'article R211108 du code de l'environnement indique quant à lui : « I.Les critères à retenir pour la définition des zones humides mentionnées au 1° du I de l'article L.2111 sont relatifs à la morphologie des sols liée à la présence prolongée d'eau d'origine naturelle et à la présence éventuelle de plantes hygrophiles. Cellesci sont définies à partir de listes établies par région biogéographique. En l'absence de végétation hygrophile, la morphologie des sols suffit à définir une zone humide.

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Les dispositions du présent article ne sont pas applicables aux cours d'eau, plans d'eau et canaux, ainsi qu'aux infrastructures créées en vue du traitement des eaux usées ou des eaux pluviales. » De plus le SDAGE Loire Bretagne intègre au 8A : « Préserver les zones humides ». Pour cela il est nécessaire de proposer un classement systématique des zones humides en zones suffisamment protectrices pour en interdire la destruction, même partielle » Les zones humides présentent de nombreux intérêts, dont notamment : - Elles assurent une autoépuration de l’eau et un effet tampon entre les parcelles et les cours d’eau. En effet, elles piègent une partie des pollutions diffuses contenues dans les eaux de ruissellement (nitrates, phosphates, certains pesticides, matières en suspension,…) - Elles participent à la régulation des débits de crues et d’étiages : En hiver, elles se gorgent d’eau et limitent ainsi les apports vers les cours d’eau. En été, elles restituent progressivement cette eau emmagasinée, soit vers les ruisseaux, soit vers les nappes phréatiques. En bordure de rivière, elles peuvent également constituer des zones d’extension de crues ou participer au maintien des berges et à la limitation de l’érosion. - Elles abritent une faune et une flore riche et parfois rares et inféodées aux zones humides. Ce sont des lieux de reproduction, d’abri, de nourrissage. Il s’agit de milieux isolés ou en liaison par des corridors écologiques. - Enfin, elles peuvent accueillir différents usages : support de pratiques agricoles (pâturage, fauche, irrigation), loisirs (pêche, chasse,…), éducation à l’environnement,… Une cartographie des zones humides pour la commune de Manot a été établie par l’Etablissement Public du Bassin de la Vienne (ETPB). Cependant, lors de projets, l’absence de zone humide sera vérifiée. Les secteurs de zones humides avérées devront bénéficier d’un zonage protecteur approprié à leur préservation.

CARTE DES ZONES A DOMINANTES HUMIDES SUR LE TERRITOIRE DE MANOT Cf. Recueil cartographique

Synthèse : La commune de Manot accueille une zone d’inventaire (ZNIEFF), mais aucune protection (site du réseau Natura 2000) sur son territoire, ni aucun site inscrit ou classé. Elle dispose d’un riche maillage bocager qui rayonne sur l’ensemble du territoire. Elle comprend également de nombreux boisements assez dense dans sa partie Nord. Le réseau formé par ces haies et boisements se révèle favorable aux déplacements terrestres de la faune. Elle affiche enfin un patrimoine naturel très intéressant : la Vienne et sa vallée, divers petits ruisseaux et étangs... Cette vallée, composée de prairies humides et de boisements rivulaires plus ou moins étendus présente constitue un corridor aquatique et semi aquatique. La richesse de la commune s’appuie ainsi particulièrement sur la nature « ordinaire ».

Enjeux : Il s’agit donc sur la commune de préserver les milieux naturels, leur diversité et surtout leurs relations, notamment leur continuité. La préservation du maillage de haies s’avance ainsi comme une action clé.

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Enfin, la vallée de la Vienne s’impose comme l’enjeu majeur, avec notamment deux points importants que sont la préservation des prairies, des zones humides, des boisements et le maintien de leur implantation en mosaïque (imbrication des milieux).

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3. Approche paysagère

a) Le relief dessine le territoire communal

 Le relief participe à la formation de six entités paysagères et morphologiques

CARTE DE REPRESENTATION DU RELIEF Cf. Recueil cartographique

La représentation des grandes formations morphologiques du territoire communal, montre des entités paysagères très lisibles, identifiantes pour la commune et simplifiées

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4 5 6 - 1. Les paysages de proximité à la vallée de la VIENNE - 2. Les pentes et versant vers la vallée - 3. Les mailles bocagères - 4. Les plateaux et les hauts de reliefs boisés - 5. Les villages et leur environnement - 6. Le bourg, l’architecture et l’espace libre  L’architecture paysagère existante est un élément fort associant le relief, la trame bocagère et le bâti. 1 Le relief forme une typologie particulière découpant le territoire communal en de petites unités de sensibilité différentes. Ainsi les espaces urbanisés peuvent s’intégrer, se fondre dans ce paysage constitué d’enclos ou être plus visible sur des pentes orientées face à la Vienne. 2 Le bâti est constitué avec une typologie variable soit avec une configuration dense et groupée autour des places et des rues, soit avec une configuration plus ouverte sur les hameaux ou bien encore avec des formes plus géométriques sur les opérations récentes 3 La trame bocagère est souvent constituée de grands arbres, chênes, inclus dans les haies du bocage existant. Avec ces grands arbres, un sous étage arbustif préserve l’évolution future de cette haie avec de jeunes plantations intégrées.

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Typologies générales : le relief (1), le bâti sur les pentes (2) et la trame végétale (3)  Le relief et les espaces naturels

CARTE DE SUPERPOSITION DES UNITES BOISEES ET DU RELIEF Cf. Recueil cartographique

La superposition des unités boisées sur la carte du relief met en évidence des grandes entités boisées sur les plateaux à l’Ouest et des unités plus petites et plus morcelées sur les pentes et les versants tournés vers la VIENNE. Les berges de la rivière sont souvent ouvertes avec une ripisylve très discontinue. Les hauts des reliefs ont des pentes peu prononcées et sont recouvertes de larges parcelles souvent boisées car peu bâties et peu accessibles à l’agriculture.

Les pentes orientées vers la VIENNE ont des boisements moins importants. Ces pentes sont souvent ouvertes vers l’EST avec des vues très lointaines.

Une trame bocagère reste à mettre en évidence. Elle relie les villages, les routes, les sentiers et le tracé du vélorail. Elle révèle des ambiances plus intimistes avec des vues plus cloisonnées.

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 Le relief et les espaces construits

CARTE DE SUPERPOSITION DES ESPACES CONSTRUITS ET DU RELIEF Cf. Recueil cartographique

La superposition de la carte du bâti et les schémas de son implantation sur les reliefs, mettent en évidence des typologies bien différentes. Les constructions des villages, du bourg, ainsi que les routes suivent les courbes de niveaux et s’intègrent aux reliefs avec des expositions préférentiellement tournées vers l’EST. La RD.16 par son tracé suit le relief et met en évidence avec de petits ouvrages la traversée sensible des talwegs. Le bâti a une configuration dense et regroupée autour des places avec des rues étroites. Les pentes vers la VIENNE sont des éléments à mettre en valeur (effets de belvédère, jardins, murets traditionnels,…) Le bâti linéaire s’organise le long de la route de SAINT MAURICE. Le mitage s’organise par ailleurs sur des terrains plats et aux abords des routes principales.

Typologie bâtie du centre et l’orientation vers la VIENNE

Typologie bâtie linéaire avec les jardins en façade b) La représentation des paysages et les motifs de qualité

CARTE DE REPRESENTATION DES PAYSAGES Cf. Recueil cartographique

La carte de représentation des paysages est une photographie de la situation existante, mais elle met aussi en évidence le dessin architectural de la commune et de son territoire.

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La carte de représentation des paysages sur l’ensemble de la commune fait ressortir au Nord le dessin de la vallée de la Vienne, les coteaux ouverts et les secteurs plus boisés au Sud. L’organisation du bâti se superpose au dessin des prairies et des espaces boisés et se positionne aux effets de la morphologie des talwegs et à l’orientation des pentes, principalement vers l’EST. 1 – La carte met en évidence toute la partie des paysages de la vallée de la VIENNE, longitudinale au tracé des rives, mais aussi élargie par des talwegs. 2 – Les pentes ou versants sont souvent ouvertes, transparentes avec des vues lointaines depuis la RD.16 3 – Les mailles du bocage de la CHARENTE LIMOUSINE s’organisent entre le bourg et les villages. Le tracé de l’ancienne voie ferrée forme une continuité exploitable pour la promenade, alors que quelques enclos intègrent du bâti. 4 – Les plateaux sont davantage des espaces cultivés que des prairies et sont occupés par des unités foncières plus larges. Leurs points hauts formés de boisements sont des éléments qui forment des limites visuelles. 5 – Les villages paraissent isolés soit sur les plateaux soit aux bords des talwegs 6 – Le bourg calé dans le relief est vu depuis quelques fenêtres à partir du pont.  Les paysages de la vallée de la Vienne et leurs ambiances qualitatives

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4 1 – La vallée de la VIENNE au bas du village de JEUNE FOUGERAT 2 – La vallée au niveau du PONT DE LA VIENNE 3 – Les ambiances sensibles au MOULIN de LA GOUTRIE 4 – Un paysage sauvage au MOULIN D’ASSIT  Les pentes ou les versants tournés vers la Vienne

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8 5 – Le passage des talwegs et les ponts en pierres 6 – Pente vers la VIENNE au niveau de L’AGE BAC à partir de la RD.16 7 & 8 – Eléments de structuration végétale et haie semitransparente  Les mailles d’un bocage resserré dans les talwegs et autour des villages

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10 13 9 – Ambiance très ombragée et petite route vers les MONTS (à noter l’emprise esthétique de la voie) 10 – Le vélo rail, élément de reconnaissance paysagère touristique et architectural (les anciennes gares) 11, 12 & 13 – Bocage et ambiances fermées au Nord de MANOT vers le MAINE sur la RD.346  Les plateaux et les massifs boisés sur la partie Ouest de la commune

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16 14 – Les limites forestières sur le coteau marquent les limites visuelles sur les grandes unités cultivées en prairie. Elles constituent une limite entre les pentes à l’OUEST et les plateaux à l’EST. 15 – Le paysage agricole des plateaux à l’OUEST forme un paysage banal mais très sensible. Ici, au niveau de LEVENAUD, Vue depuis la RD.170 16 – Des paysages ouverts, des routes droites sur le plateau vers le village de CHEZ DAHUT  Les villages et leur environnement, une recherche d’identité

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20 21 17 – Le JEUNE FOUGERAT 18 – La GOUTRIE 19 – ASSIT 20 – Village agricole de CHEZ PATRIE, 21– LES MONTS, village intégré dans un talweg  Le bourg, calé dans le relief, sa typologie architecturale identifiante et ses espaces libres

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La vision d’ensemble du bourg de MANOT, montre une architecture calée dans les pentes et orientée vers la VIENNE. Des rues très serrées forment des promenades qui descendent vers la rivière 22 – Espaces sensible depuis le PONT sur la VIENNE 23 – Une entrée NORD à requalifier 24 – Une silhouette affirmée et des espaces publics à mettre en scène 25 – Effet de belvédère vers la VIENNE

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 Eléments d’architecture traditionnelle et identifiants des paysages locaux

a b c

d e d

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a – Enduit beurré à la chaux b – Mur en tuiles c – Elément de clôture et de jardin en bois peint d – Enduit et menuiserie colorés e – Mur de moellons f – Porte et jardin g – Maison à colombages

c) En conclusion de la reconnaissance des paysages : des enjeux pour la préservation mais aussi l’aménagement des paysages

La commune de MANOT est un territoire situé au SUD de l’agglomération de CONFOLENS, en limite EST du Département de la CHARENTE, insérée dans les paysages de la CHARENTE LIMOUSINE, bien souvent constitués de bocages et de petites vallées vertes. Situé sur les abords de la VIENNE, MANOT a un patrimoine architectural remarquable, d’une typologie traditionnelle, resserré autour de places et de rues étroites, d’aspect médiéval et calé dans le relief. Des extensions bâties s’éparpillent aujourd’hui sur les plateaux, plus faciles à construire, et le long de la RD.16 au Nord et au Sud.

Vue aérienne de référence Outil qui permettra la visualisation des intentions en phase de PADD et de projet

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La qualité des paysages a su jusqu’à présent, être préservée et les extensions bâties réalisées peuvent encore être reprises dans des intentions de réaménagements, d’identification et de mise en scène en rapport avec le noyau ancien du bourg. Ainsi, l’extension de la commune peut être engagée à partir d’éléments paysagers et architecturaux identitaires en vue de protéger mais aussi de mettre en scène un développement harmonieux. La présence forte de la vallée de la VIENNE est un atout qui doit inciter d’une part à une forte préservation, mais d’autre part à une mise en connaissance des lieux pour les habitants et les visiteurs. Un parcours touristique ou sentier, peut être imaginé à partir du bourg, des villages de la vallée et des Moulins de LA GOUTRIE et d’ASSIT. Les villages sont plutôt retirés et calés dans les ambiances bocagères ou sur les pentes sensibles. Une approche détaillée dans le PADD devra orienter quelques intentions d’extensions modestes et mesurées juste en répondant à des besoins de maintien des habitants actuels. Une mise en valeur peut s’imposer comme un reflet du grand projet de bourg posé là comme une expression montrant que le village appartient aussi à la commune (mobilier identitaire, arbres d’ombrage, un point de rencontres,…). Les versants et les pentes vers la VIENNE jalonnent le parcours de la RD.16 et montrent des vues remarquables en balcon et lointaines. Le passage des talwegs marqué par de petits ouvrages, identifie le parcours SUD/NORD et les séquences ouvertes sont très sensibles. Le bourg a commencé la réflexion sur la mise en valeur de ses espaces publics. Des intentions mesurées et adaptées au contexte et au patrimoine identifieront avec moins de banalisation les places, le carrefour RD.16 et la route de SAINT MAURICE, le chemin des Marches, le Chemin du Port. La réflexion doit être très légère et doit se prolonger sur la mise en valeur des nouveaux lotissements situés au Nord (Lot.du PIGORD et Lot.du PRE de la CROIX du MALADE). Des liaisons piétonnes et des structures végétales doivent être inventées. L’entrée SUD est aussi un autre enjeu dans l’aménagement. La forêt n’est pas une forme d’occupation dominante et reste liée aux espaces à usages agricoles. C’est une base dans les paysages à partir de laquelle toute intervention peut être soit positive, soit déterminante. Une attention doit être posée pour les extensions des bâtiments d’habitations et des bâtiments à usage agricole. Le bocage est l’élément prépondérant souvent décousu sur les pentes, il est plus dense aux abords des talwegs au Nord et au Sud de MANOT et près de quelques villages comme LES MONTS, VICROSE, LE MAINE, et le VIEUX FOUGERAT. C’est un élément de couture des paysages et il doit être préservé mais aussi être réintégré dans les projets. Les enjeux de préservation n’interdisent pas des réponses en terme d’urbanisation et de développement. Les enjeux de préservation du paysage Les perceptions fortes de la vallée et ses ambiances. Les positions en balcon de la route de LA PEROUSE à ANSAC et les vues vers la VIENNE Les motifs architecturaux et paysagers le long de la vallée (Pont, Moulins, rives,..). Les paysages agricoles et ouverts sur les plateaux Les paysages de pentes ouvertes vers la vallée Le bourg de MANOT et la typologie bâtie bien intégrée aux reliefs Les villages et une recherche d’identité

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Le vélo rail et les actions légères et touristiques pour la mise en connaissance des lieux

4. Le patrimoine

a) Le patrimoine naturel

La commune de Manot dispose d’un environnement naturel riche et remarquable. Audelà des milieux et des sites recensés (cf. chapitre « milieu naturel »), il est à noter sur la commune la présence d’éléments plus ponctuels remarquables tels que : - de nombreuses mares - un arbre isolé dans le village vacances de La Goutrie - des boisements épars - un réseau de haies inégalement préservé et entretenu, formant la structure bocagère et témoin de la tradition d’élevage sur la commune Tous ces éléments végétaux (haies, arbres…) constituent le patrimoine arboré champêtre communal. b) Le patrimoine bâti

La commune de Manot a une histoire riche dont est témoin le patrimoine bâti présent sur le territoire.  Le grand patrimoine historique et le patrimoine rural On recense un élément de patrimoine inscrit au titre des monuments historiques et faisant l’objet d’une protection de ses abords par un périmètre de 500 m de diamètre : Le patrimoine architectural comprend des éléments importants publics, tels que l’église, la mairie, privés, demeures chapelle, moulins, corps de ferme, ensembles bâtis et notamment le Château (mutilé), le Logis de l’Estournellerie... La plupart de ces éléments sont bien réhabilités et entretenus et ne sont pas en danger. - l’église Saint Martial (inscrite en totalité à l’inventaire des MH le28 Octobre 1985). Il s’agit d’une église romane datant du XIIe siècle En plus de cet élément recensé par les Monuments Historiques, d’autres châteaux et belles demeures viennent compléter le grand patrimoine historique de la commune. On recense notamment : - un château et des demeures dans le Bourg - des demeures à La Foranchie – La Gare - une demeure à Assit - une chapelle au Couret - Une chapelle au niveau du cimetière - … En plus du grand patrimoine historique, on recense également des éléments de patrimoine rural, comme de nombreuses granges, des bâtiments de ferme, moulins…

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 Le petit patrimoine A côté de ce patrimoine facilement repérable existe également un patrimoine plus discret, parfois méconnu et dont la préservation est plus incertaine. Il s’agit principalement de petits patrimoine lié à la présence de l’eau : puits, lavoir et de petits éléments divers : croix, fours… Le petit patrimoine disséminé sur la commune contribue à l’attrait paysager du terroir et participe à l’identité de la commune. Il est un des témoins de l’histoire locale. Il a fait l’objet d’un inventaire détaillé par la commune. Le petit patrimoine de Manot est riche et diversifié. Certains éléments ont été restaurés et mis en valeur. Parmi ce patrimoine vernaculaire, on cite : - les points d’eau (puits, lavoir,…) - les croix - les fours à pain - … L’ensemble de ce patrimoine disséminé sur le territoire contribue à l’attrait paysager de la commune et à sa qualité de vie. La présence de chemins de randonnée et la mise en valeur de nouveaux, permet de le faire découvrir.

CARTE DU PATRIMOINE NATUREL , VEGETAL ET BATI Cf. Recueil cartographique

c) Le patrimoine archéologique

La commune de Manot dispose d’un patrimoine archéologique, notamment au niveau du bourg dans la vallée de la Vonne. Un périmètre d’archéologie préventive a été défini par arrêté préfectoral. Il concerne les zones dans lesquelles des mesures de détection, de conservation et de sauvegarde peuvent être prises par l’étude scientifique archéologique.  La protection du patrimoine archéologique

 Le cadrage législatif La protection du patrimoine archéologique est réglementée par les textes suivants :

 La loi n°414011 du 27 Septembre 1941 modifiée relative à la réglementation des fouilles archéologiques  La loi n°200144 du 17 Janvier 2001, relative à l’archéologie préventive, modifiée par la loi n°2003707 du 1er Août 2003

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 Le décret n°892002, relatif aux procédures administratives et financières en matière d’archéologie préventive  La loi du 27 septembre 1941 impose la déclaration de toute découverte fortuite soit auprès du maire qui avertit le Préfet, soit auprès du Service régional de l’Archéologie.  La loi du 10 juillet 1980 protège les vestiges archéologiques de toute dégradation ou destruction intentionnelle.

 L’application du cadre législatif

 Les découvertes fortuites Toute découverte fortuite doit faire l’objet d’une déclaration soit auprès du maire qui avertit le Préfet, soit auprès du Service Régional de l’Archéologie (Direction Régionale des Affaires Culturelles – service de l’archéologie – 102 Grand’Rue – 86020 Poitiers Cedex).

 L’archéologie préventive Le Code du Patrimoine définit l’archéologie préventive dans son article L521.1 et fixe les opérations à mettre en œuvre. Le décret n°2004290 du 03 Juin 2004 confie au préfet de Région le rôle de prescripteur des opérations d’archéologie préventive et édicte les procédures administratives et financières en la matière. Ces prescriptions, qui imposent tant au pétitionnaire qu’à l’autorité chargée de délivrer l’autorisation, et naturellement, à l’Institut National de la recherche Archéologique Préventive, ont pour objet de permettre la détection, la conservation ou la sauvegarde par l’étude scientifique des éléments du patrimoine archéologiques affectés ou susceptibles d’être affectés par des travaux d’aménagement. Elles interviennent à l’occasion des projets d’aménagement. Pour les espaces concernés, des zones de saisine de la DRAC sont définies en fonction des projets : Dans la zone A (le Bourg de Manot), toutes les demandes de permis de construire, de démolir et d’autorisations d’installations et de travaux divers, d’autorisation de lotir, de décision de réalisation d’une Zone d’Aménagement Concerté devront être transmises au Préfet de région (Direction Régionale des Affaires Culturelles – service de l’archéologie – 102 Grand’Rue – 86020 Poitiers Cedex) pour instruction et prescriptions archéologiques éventuelles. Dans la zone B (Partie NordOuest et Sud Est de la commune), les demandes de permis de construire, de démolir et d’autorisations d’installations et de travaux divers, d’autorisation de lotir, de décision de réalisation d’une Zone d’Aménagement Concerté concernant une superficie supérieure à 1000m2 devront être transmises au Préfet de région (Direction Régionale des Affaires Culturelles – service de l’archéologie – 102 Grand’Rue – 86020 Poitiers Cedex) pour instruction et prescriptions archéologiques éventuelles lorsque la surface des terrains d’assiette est supérieure à 1000m 2. Il en est de même pour les projets supérieurs à 30000m2 sur les secteurs de la commune non concernés par les autres seuils (A, B, C)

 Les sites archéologiques identifiés Les demandes d’autorisation d’urbanisme qui portent sur des terrains concernés par les sites archéologiques font l’objet d’une consultation de la Direction Régionale des Affaires Culturelles (Direction Régionale des Affaires Culturelles – service de l’archéologie – 102 Grand’Rue – 86020 Poitiers Cedex).

CARTE DES ZONES SOUMISES A LA LOI SUR L’ARCHEOLOGIE PREVENTIVE Cf. Recueil cartographique

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Synthèse : La commune de Manot dispose d’un patrimoine bâti et naturel riche et diversifié. Ce patrimoine a fait l’objet d’inventaires (haies, petit patrimoine…), cependant il est inégalement mis en valeur, et la sensibilisation à connaître et protéger le patrimoine est inégale.

Enjeux : La prise en compte la diversité de l’occupation des sols et des milieux les plus bio diversifiés dans le projet communal La connaissance et la sensibilisation au patrimoine La protection, l’accessibilité et la mise en valeur du patrimoine naturel La préservation et la mise en valeur du grand patrimoine historique et du petit patrimoine L’animation du patrimoine

5. Analyse urbaine

a) Organisation urbaine

La commune est organisée de la façon suivante. - Le bourg de Manot est le principal espace urbanisé de la commune, situé en partie Ouest de la vallée de la Vienne. - Les villages et hameaux constitués : Le Vieux Fougerat, Le Jeune Fougerat, Le Buisson, Chez Patri, Vicroze, La Foranchie – La Gare, La Grange, Bel Air, La Jourlie, Le Mas Gaudy – Le Maine, Chez Gauthier, Le Courti, Gandrieux, Assit, La Chabeaudie, Le Couret, - Les nombreux écarts et fermes isolées répartis sur le territoire communal : Chez Dahut, Chateauplat, Saint Martial, La Courade – Les Vergnes, Bellevue, La Pairie, Le Petit Oiseau, Chez Mesnier, La Foreterie, Maison Neuve, Le Fumellan, Les Monts, Cachedenier, lÂge Bac, La Couchadie, La Roche Tanet, La Richerie, Le Moulin d’Assit, Chez Boisonneau, Le Mas Moreau, Les Grands Champs, Pomaret, Le Pérat Les fermes ou écarts se sont disséminés sans ordre; la proximité des terres cultivées paraît la seule règle. Il n'en est pas de même des bourgs et villages.

CARTE DE L ’E VOLUTION DES PARCELLES CONSTRUITES Cf. Recueil cartographique

Source : www.pegase-poitou-charentes.fr

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 Le Bourg de Manot

PHOTO AERIENNE ET CADASTRE DU BOURG

Source : www.geoportail.fr

Le Bourg de Manot s’est implanté sur les bords de Vienne à une distance raisonnable de la zone inondable du cours d’eau. Le Bourg de Manot présente une typologie groupée. Le Bourg est un ensemble dense regroupé autour de son centre, à la confluence de plusieurs routes. Il reflète l'histoire du peuplement. Le Bourg présente un noyau ancien qui s’est constitué autour de l’église et se sa place (« cœur de Bourg »).

CARTES EXTRAITES DE LA CARTE DE CASSINI ET DE LA CARTE D ’E TAT MAJOR Cf. Recueil cartographique

Source : www.geoportail.fr

L'unité du Bourg s’est effilochée au fur en raison de l'extension urbaine qu'il a connu. Au petit Bourg dense et compact du XIXème a succédé un étalement vers le Nord. Le noyau initial s’est constitué autour de l'Eglise avec la création d’un petit groupement commercial autour de la place et de logements mitoyens et denses comprenant des jardins à l'arrière. Le Bourg s’est constitué autour de la place et le long de la D16. Des accès étroits desservant des constructions et les espaces en arrière plans subsistent dans le tissu.

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Le Bourg s’est étendu et à rattraper certains noyaux bâtis anciens par la création de pavillons. Ces extensions s’implantent selon des logiques différentes du bâti ancien. Les logements récents s'implantent en recul de la voie sur de grandes parcelles, sans mitoyenneté du bâti et s'étalent sur le plateau plus facile à construire. Les lotissements s'organisent en quartiers. Celui du Pré de la Croix du Malade est organisé en impasse. Celui du Bourg, plus récent présente un bouclage. Il accueille une opération de logements social sur des parcelles de petites taille, avec une forme urbaine peu répandue mais intéressante en terme de gestion économique de l’espace. En extension du tissu urbain des bâtiments d’activités ont été créés et notamment en partie Sud du Bourg, ce qui a contribué à linéariser l’urbanisation et à dégrader l’image de l’entrée de Bourg. L’école et la mairie ontelles aussi été créées en extension du centre originel et ont contribué à un certain glissement vers le Nord de l’animation du Bourg. Les petits commerces et services de proximité sont implantés majoritairement entre ces deux pôles de vie communaux.

EXTRAIT CADASTRAL DU CENTRE BOURG

Source : : www.cadastre.gouv.fr

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Des constructions récentes se sont également implantées au coup par coup au gré des opportunités foncières. Les extensions récentes constituent un tissu urbain souvent peu dense, où subsistent quelques dents creuses. Le bâti est de type pavillonnaire, implanté sur de grandes parcelles. La forme urbaine se démarque donc de celle du centre bourg. Les vides existants dans ce tissu préfigurent du découpage des futures parcelles.

EXTRAIT CADASTRAL DES SECTEURS D ’EXTENSION RECENTS Lotissement du Pré de la Croix du Malade – Lotissement du Bourg – Extension urbaine au coup par coup

Source : : www.cadastre.gouv.fr

Les limites à l’urbanisation du bourg ne sont pas toujours facilement identifiables. - Au Nord la limite de l’urbanisation se situe entre Les Vignes Blanches et Vicroze. Une dernière fenêtre subsiste encore entre les deux espaces urbanisés - A l’Est la limite de l’urbanisation s’est figée en direction de la Vienne en raison des pentes qui commencent à s’accentuer et de la prise en compte d’un espace de sécurité par rapport à la rivière. - Au Sud, la limite peut être située aux Barbaris au niveau des constructions implantées au Sud des bâtiments d’activités. - A l’Ouest, la limite du bourg peut être située au niveau du bâtiment en continuité Ouest du cimetière. Cependant, dans un souci de lisibilité de l’urbanisation, certaines des limites actuelles gagneraient à devenir la limite définitive à l’urbanisation, comme celles du Nord, du Sud et de l’Est

Limite Nord – Limite Ouest – Limite Sud

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 Les villages

 Le Vieux Fougerat

PHOTO AERIENNE ET CADASTRE DU VIEUX FOUGERAT

Il s’agit d’un hameau ancien qui comporte moins d’une dizaine d’habitations. Une des construction à fait l’objet d’une réhabilitation importante. La vocation du village est agricole et on y trouve la présence d’élevage. Son urbanisation est limitée à l’Ouest par l’ancienne voie ferrée. L’aptitude des sols à l’assainissement non collectif est bonne. La desserte en eau potable et en électricité est suffisante. La défense incendie fait défaut. Le village est accessible par la voie communale n°7 de Manot au Vieux Fougerat. L’état des voiries est satisafaisant.

 Le Jeune Fougerat – Les Vergnes

PHOTO AERIENNE ET CADASTRE DU JEUNE FOUGERAT ET DES VERGNES

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 Le Jeune Fougerat

Le village comporte plus d’une dizaine d’habitations. Le bâti y est en bon état. Le village comporte des constructions anciennes en bon état. Plusieurs bâtiments du village composent des ensembles architecturaux de qualité. La vocation du village est résidentielle. Le village est bordé à l’Est par un boisement. L’aptitude des sols à l’assainissement non collectif est bonne. La desserte en eau potable et en électricité est suffisante. La défense incendie fait défaut. Le village est accessible depuis le RD16 par la voie communale n°103. L’état des voiries est satisafaisant.

 Les Vergnes

Les Vergnes sont un petit village qui mixte bâti ancien et constructions récentes. Il compte moins d’une dizaine d’habitations Composé d’un noyau central ancien à proximité de la voie ferrée, il s’étend vers l’Est de façon linéaire en partie Nord du chemin rural n°3, sous forme de constructions récentes jusqu’à rattraper une construction ancienne isolée. La vocation du village est résidentielle. L’aptitude des sols à l’assainissement non collectif est bonne. Le village n’est pas desservi par l’assainissement collectif. La desserte en eau potable et en électricité est suffisante. La défense incendie fait défaut. Le noyau ancien du village est desservi par le chemin rural n°3. Cette voie est reliée par la voie communale n°201 à la RD16. L’état des voiries est satisfaisant.

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 Le Buisson

PHOTO AERIENNE ET CADASTRE DU BUISSON

Le Buisson est un village au bâti ancien. Plusieurs constructions du village ont connu des réhabilitations, ce qui en fait un village bien préservé, présentant quelques ensembles architecturaux de qualité. Il compte moins d’une dizaine d’habitations. La vocation du village est mixte : résidentielle et agricole (présence d’élevage bovin). L’aptitude des sols à l’assainissement non collectif est bonne. Le village n’est pas desservi par l’assainissement collectif. La desserte en eau potable et en électricité est suffisante. La défense incendie fait défaut. Le village est desservi par la voie communale n°11 du Buisson à Manot. L’état des voiries est satisfaisant.

 Lavenaud (Le Petit Châtaignier) Chez Patri

PHOTO AERIENNE ET CADASTRE DE LAVENAUD / CHEZ PATRI

A l’extrême Ouest deux constructions isolées Lavenaud (Le Petit Chataignier) sont présentes. Il s’agit de deux maisons d’habitation et de leurs espaces compromis (jardins). Ces constructions ont plus de 10 ans mais restent assez récentes par rapport au reste.

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Le village de Chez Patri est un village au bâti ancien. La présence de bâti récent est cependant représentée par une construction agricole imposante (stabulation) implantée en arrièreplan d’un autre bâtiment agricole, mais en premier plan de l’entrée SudOuest du village.

La vocation du village est mixte : résidentielle et agricole (bâtiments d’élevage bovin lait et siège d’exploitation).

L’ensemble comporte une dizaine d’habitations. L’aptitude des sols à l’assainissement non collectif est bonne. Le village n’est pas desservi par l’assainissement collectif. La desserte en eau potable et en électricité est suffisante. La défense incendie fait défaut. Le village est desservi par la voie communale n°12 des Chéronnies. L’état des voiries est satisfaisant.

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 La Pairie

PHOTO AERIENNE ET CADASTRE DE LA PAIRIE

La Pairie est un petit ensemble bâti à l’Est de Chez Patri. Sa vocation est résidentielle. Elle regroupe quelques habitations anciennes. Quelques constructions ont connu des réhabilitations. Cet ensemble bâti est bien préservé et présente deux ensembles architecturaux de caractère. L’aptitude des sols à l’assainissement non collectif est bonne. Le village n’est pas desservi par l’assainissement collectif. La desserte en eau potable et en électricité est suffisante. La défense incendie fait défaut. Le village est desservi par la voie communale n°14 de Vicroze à Chez Patri.

 Vicroze

PHOTO AERIENNE ET CADASTRE DE VICROZE

Vicroze est un des villages les plus importants de la commune. Il comporte plus d’une dizaine d’habitations. Plusieurs constructions du village ont connu des réhabilitations. La trame urbaine ancienne a été complétée par des constructions récentes dont certaines implantées complètement en dehors de l’enveloppe bâtie du village, tant et si bien que les deux noyaux bâtis ne sont plus séparés que par quelques dizaines de mètres. L’extension urbaine s’est aussi réalisée en partie Sud de la voie communale n°14 sur des parcelles qui ont tendance à raccrocher le village à La Vigne Blanche.

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L’urbanisation du village est bloquée vers l’Ouest par la présence de la voie ferrée. La voie ferrée et l’urbanisation existante génèrent des espaces résiduels peu propices à l’agriculture. La vocation du village est mixte : résidentielle et agricole (présence de bâtiments d’élevage bovin et de siège d’exploitation). Le village est desservi par le réseau d’assainissement collectif. La desserte en eau potable et en électricité est suffisante. Le niveau de défense incendie n’est pas suffisant. Le village est desservi par la voie communale n°14 qui permet de rattraper la RD16.

 La Vigne Blanche

PHOTO AERIENNE ET CADASTRE DE LA VIGNE BLANCHE

L’entité de la Vigne Blanche peut être considérée comme une extension du Bourg, au sens où elle est continuité de celuici par la présence de deux constructions récentes. Ce noyau bâti est de réalisation récente et à vocation unique d’habitat. Une dizaine d’habitations s’y trouve sous forme de pavillons. Il s’est constitué de part et d’autre de la voie sous forme d’extension linéaire, sans souci d’organisation, les constructions débouchant toutes sur la RD16. La présence d’un espace non urbanisé au sein de la trame bâtie de la Vigne Blanche représente une sorte de coupure, une continuité écologique potentielle dans l’espace urbain depuis la Vienne. Tantôt sous forme de parc planté et clos, tantôt sous forme de jardin non clos ouvert sur un espace plus ou moins humide.

Le village est desservi par le réseau d’assainissement collectif. La desserte en eau potable et en électricité est suffisante. Le niveau de défense incendie n’est pas suffisant. Le village est desservi par la voie communale n°14 qui permet de rattraper la RD16.

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 La Foranchie – La Gare,

PHOTO AERIENNE ET CADASTRE DE LA FORANCHIE – LA GARE

La Gare est un petit ensemble urbain de quelques unités de constructions. Le noyau ancien s’est étiré en direction du Bourg le long de la RD170 de à Champagne Mouton jusqu’à rejoindre le stade. Les constructions au Nord de la voie sont relativement anciennes. La vocation des constructions est principalement résidentielle, mais on trouve aussi un siège d’exploitation.

Quelques constructions isolées récentes ont également été réalisées en rive Sud de la RD en direction du Bourg.

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Le village est desservi par le réseau d’assainissement collectif. La desserte en eau potable et en électricité est suffisante. Le niveau de défense incendie n’est pas suffisant. En partie Ouest de la voie ferrée (La Foranchie), quelques constructions sont présentes. On y trouve à la fois des constructions anciennes et des constructions récentes. Elles son timplantées de part et d’autre de la RD170, avec cependant d’importantes discontinuités les séparant.

La vocation du village est résidentielle. Le village n’est pas desservi par l’assainissement collectif. L’aptitude des sols à l’assainissement non collectif est bonne. La desserte en eau potable et en électricité est suffisante. Le niveau de défense incendie n’est pas suffisant. Les deux entités sont desservies par la RD170. La sorties des parcelles se font directement sur la voie. Etant donné les interstices entre les entités bâties, le tissu urbain n’est pas perçu et il est difficile de savoir que l’on est déjà dans le tissu urbain de la commune.

 La Grange

PHOTO AERIENNE ET CADASTRE DE LA GRANGE

La Grange est un petit ensemble de quelques unités de constructions. L’ensemble du village est ancien et présente un bâti bien préservé en bon état dont certains bâtiments présentent un intérêt architectural certain.

Commune de MANOT Rapport de présentation 2/13 23/12/13 Révision du POS en PLU PLU approuvé le 09 octobre 2014 84 ECP Urbanisme Jacques Ségui Christine Guérif Urbaniste Paysagiste

La vocation des constructions est résidentielle. Le village n’est pas desservi par le réseau d’assainissement collectif. L’aptidude des sols à l’assainissement non collectif est bonne. La desserte en eau potable et en électricité est suffisante. Le niveau de défense incendie n’est pas suffisant.

 Bel Air

PHOTO AERIENNE ET CADASTRE DE BEL AIR

Bel Air est un petit village composé de moins de 10 habitations. Il s’agit d’un village ancien préservé. Une seule construction récente y est implantée. Le bâti y est en bon état. Certains bâtiments présentent un intérêt architectural certain, dont un bâtiment de stockage agricole encore en activité. La vocation des constructions est résidentielle et agricole. On y trouve notamment la présence d’un élevage ovin. Le village n’est pas desservi par le réseau d’assainissement collectif. L’aptidude des sols à l’assainissement non collectif est bonne. La desserte en eau potable et en électricité est suffisante. Le niveau de défense incendie n’est pas suffisant. Le village est desservi par la RD346. L’état de la voirie de desserte est satisfaisant.

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 La Jourlie

PHOTO AERIENNE ET CADASTRE DE LA JOURLIE

La Jourlie est un petit village composé de moins de 10 habitations. Il s’agit d’un village ancien avec une seule construction récente implantée en sortie Est du village. Certaines des constructions ont fait l’objet de réhabilitation. Une partie du village constitue un petit noyau. Les autres ont été édifiées de façon linéaire le long de la voie Le bâti y est en bon état. Certains bâtiments présentent un intérêt architectural certain. La vocation des constructions est résidentielle. Le village est desservi par le réseau d’assainissement collectif. La desserte en eau potable et en électricité est suffisante. Le niveau de défense incendie n’est pas suffisant. Le village est desservi par la RD346. L’état de la voirie de desserte est satisfaisant.

 Le Mas Gaudy – Le Maine

PHOTO AERIENNE ET CADASTRE DU MAS GAUDY – LE MAINE

Le Mas Gaudy – Le Maine sont deux petits villages à peine séparés l’un de l’autre. Cette coupure permet cependant de bien individualiser les noyaux bâtis.

Commune de MANOT Rapport de présentation 2/13 23/12/13 Révision du POS en PLU PLU approuvé le 09 octobre 2014 86 ECP Urbanisme Jacques Ségui Christine Guérif Urbaniste Paysagiste

Ils ne comportent pas de constructions récentes. Chacun des villages ne regroupe que quelques habitations. Le reste des bâtiments sont des dépendances à ces maisons Il s’agit de villages anciens sans construction récente. Certaines des constructions présentent un intérêt. Le bâti y est en bon état. Quelques bâtiments présentent un intérêt architectural certain. La vocation des constructions est résidentielle. Le village est desservi par le réseau d’assainissement collectif. La desserte en eau potable et en électricité est suffisante. Le niveau de défense incendie n’est pas suffisant. Les villages sont desservis par la RD346. L’état de la voirie de desserte est satisfaisant.

 La Goutrie / Chez Gauthier – Chez Mesnier – La Moulin de La Goutrie

PHOTO AERIENNE ET CADASTRE DE LA GOUTRIE / CHEZ GAUTHIER – CHEZ MESNIER – LE MOULIN DE LA GOUTRIE

Commune de MANOT Rapport de présentation 2/13 23/12/13 Révision du POS en PLU PLU approuvé le 09 octobre 2014 87 ECP Urbanisme Jacques Ségui Christine Guérif Urbaniste Paysagiste

La Goutrie – Chez Gauthier est un des villages les plus importants de la commune. Il comporte plus d’une dizaine d’habitations. Le village comporte à la fois des logements anciens et des logements récents. Le village a une vocation mixte, puisqu’il accueille à la fois des logements et à la fois des constructions agricoles (présence d’un siège d’exploitation et d’élevage bovin en entrée Nord Ouest du village). Ces villages comportent plusieurs ensembles architecturaux de qualité. Chez Mesnier est un village qui comporte un petit noyau ancien de quelques unités et qui a connu des extensions en direction du Moulin de La Goutrie, le long de la voie communale n°302. Quelques espaces vides sont présents dans ce tissu linéaire. Le village a une vocation mixte : résidentielle et agricole (bâtiment de stockage en sortie SudOuest du village)). Le Moulin de La Goutrie est composé d’un noyau ancien correspondant au Moulin et d’un site aménagé à proximité en village vacances. La vocation du site (Moulin et village vacances) est à usage d’équipement de loisirs et touristique notamment la présence de la salle polyvalente au sein du village vacances. Ces villages ne sont pas desservis par le réseau d’assainissement collectif. L’aptidude des sols à l’assainissement non collectif est bonne. La desserte en eau potable et en électricité est suffisante. Le niveau de défense incendie n’est pas suffisant. Les villages de La Goutrie / chez Gauthier et de Chez Mesnier sont accessibles depuis la voie communale n°8 de La Goutrie à Manot. Le Moulin de La Goutrie est desservi par la voie communale n°302. L’état des voiries de desserte est satisfaisant.

 Le Courti – Les Monts

PHOTO AERIENNE ET CADASTRE DES MONTS / LE COURTI

Le village des Monts / Le Courti est un village à vocation agricole dominante. Il comporte également des maisons d’habitations de tiers sans lien avec l’agriculture. Il comporte un siège d’exploitation et de nombreux bâtiments agricoles. Le bâti est ancien, en bon état et certains bâtiments présentent une grande qualité architecturale. Le village n’est pas desservi par le réseau d’assainissement collectif. La desserte en eau potable et en électricité est suffisante. Le niveau de défense incendie n’est pas suffisant. Le village est accessible depuis la voie communale n°5. L’état de la voirie de desserte est satisfaisant.

Commune de MANOT Rapport de présentation 2/13 23/12/13 Révision du POS en PLU PLU approuvé le 09 octobre 2014 88 ECP Urbanisme Jacques Ségui Christine Guérif Urbaniste Paysagiste

 Gandrieux

PHOTO AERIENNE ET CADASTRE DE GANDRIEUX

Le village de Gandrieux est composé de deux parties. Il comporte moins de 10 habitations. La partie Nord du village est composé de bâti ancien avec adjonction d’une construction récente en bordure de voie à sa sortie Ouest.

La partie Sud du village est composée uniquement de bâti ancien. Le village comprend quelques constructions de qualité architecturale. La vocation du village est résidentielle. Le village n’est pas desservi par le réseau d’assainissement collectif. La desserte en eau potable et en électricité est suffisante. Le niveau de défense incendie n’est pas suffisant. Le village est accessible depuis la RD166 pour sa partie Nord et depuis la RD16 pour son noyau Sud.

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 Assit

PHOTO AERIENNE ET CADASTRE D ’A SSIT

Le village d’Assit est un village à vocation résidentielle. Le bâti est ancien est en bon état et certains bâtiments présentent une grande qualité architecturale. Quelques constructions neuves ont été réalisées à l’Ouest du village, à l’écart des bâtiments anciens Le village n’est pas desservi par le réseau d’assainissement collectif. La desserte en eau potable et en électricité est suffisante. Le niveau de défense incendie n’est pas suffisant. Le village est accessible depuis la voie communale n°10. L’état de la voirie de desserte est satisfaisant.

Commune de MANOT Rapport de présentation 2/13 23/12/13 Révision du POS en PLU PLU approuvé le 09 octobre 2014 90 ECP Urbanisme Jacques Ségui Christine Guérif Urbaniste Paysagiste

 La Chabeaudie

PHOTO AERIENNE ET CADASTRE DE LA CHABEAUDIE

La Chabeaudie est un petit village dominé par la vocation agricole (sièges d’exploitation et élevage bovin). La trame urbaine ancienne a été complétée par l’implantation de constructions récentes. Le bâti est ancien est en bon état et certains bâtiments présentent une grande qualité architecturale. Le village n’est pas desservi par le réseau d’assainissement collectif. La desserte en eau potable et en électricité est suffisante. Le niveau de défense incendie n’est pas suffisant. Le village est accessible depuis la RD16. L’état de la voirie de desserte est satisfaisant.

 Le Couret

PHOTO AERIENNE ET CADASTRE DU COURET

Commune de MANOT Rapport de présentation 2/13 23/12/13 Révision du POS en PLU PLU approuvé le 09 octobre 2014 91 ECP Urbanisme Jacques Ségui Christine Guérif Urbaniste Paysagiste

Le Couret est un petit village à vocation mixte : résidentiel et agricole. La trame urbaine ancienne a été complétée par l’implantation de quelques constructions récentes. Le bâti est ancien est en bon état et certains bâtiments présentent une grande qualité architecturale. Le village n’est pas desservi par le réseau d’assainissement collectif. La desserte en eau potable et en électricité est suffisante. Le niveau de défense incendie n’est pas suffisant. Le village est accessible depuis la voie communale n°201 du Point du Jour à la Chapelle du Couret . L’état de la voirie de desserte est satisfaisant.

 Les écarts Les écarts sont disséminés sur l’ensemble du territoire de la commune. La grande majorité des écarts étaient à l’origine des exploitations agricoles. Certaines sont toujours en activité, on y trouve alors la maison de l’exploitant, les bâtiments agricoles et des dépendances. Les autres écarts ont vu leur activité agricole cesser et sont désormais habités par des particuliers. Les bâtiments agricoles ont parfois conservé leur vocation et sont utilisés par l’exploitant ayant repris les terres et ayant son siège sur un autre site. Le plus souvent, les anciens bâtiments agricoles sont utilisés comme dépendances de la maison et parfois réhabilités, ce qui permet de préserver ce patrimoine. Dans les écarts, le bâti (agricole ou d’habitation) est ancien pour la grande majorité. Il s’agit de constructions d’habitat et de bâtiments agricoles de typologie typique, faisant à ce titre partie du patrimoine local. On recense néanmoins quelques constructions neuves (en général des logements de fonction construits par des agriculteurs), dont l’architecture et l’implantation se démarque souvent de la typologie locale traditionnelle.

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b) Typologies architecturales

 L’habitat

 L’habitat ancien L’habitat ancien de Manot est typique de La Charente limousine. Pour les maisons de bourg, les caractéristiques principales sont : - Constructions en R+1 (ou R+1+c) - Une porte centrale avec une fenêtre de chaque côté - Ouvertures plus hautes que larges, alignées en travées, plus petites en haut qu’en bas, parfois encadrées de pierre de taille - Murs enduits, ton pierre de pays, sable ou pierres apparentes - Toitures en tuiles canal, ton rouge foncé - Toitures à 2 pans, pentes autour de 25 à 35% (14 à 19°)

TYPOLOGIES DES MAISONS DE BOURG

Source : Charte paysagère du Pays de Charente Limousine – Atelier du Sablier

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Pour les habitations anciennes plus importantes (maison de maître, maison bourgeoise, logis, château…), l’architecture est marquée par : - des volumes plus importants, - une hauteur atteignant en général le R+2 - des toitures en tuiles ou en ardoise, à 4 ou 2 pans - des détails architecturaux (corniches, linteaux, décorations en toiture…)

Le bâti rural ancien prend en général la forme d’un corps de ferme linéaire où la maison d’habitation est attenante avec la grange et l’étable ou de plusieurs bâtiments organisés autour d’une cour : l’habitation charentaise, la grange et les servitudes.

FERMES LINEAIRES ET LEURS GRANGES SIMPLES

Commune de MANOT Rapport de présentation 2/13 23/12/13 Révision du POS en PLU PLU approuvé le 09 octobre 2014 94 ECP Urbanisme Jacques Ségui Christine Guérif Urbaniste Paysagiste

LES FERMES ET LEUR GRANGE A DOUBLE DEMI -GROUPES

LA MAISON DU PAYSAN PROPRIETAIRE

Source : Charte paysagère du Pays de Charente Limousine – Atelier du Sablier

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La maison rurale traditionnelle est une longère, dont les principales caractéristiques architecturales sont : - Construction plus longue que large - RDC surmonté d’un grenier - Une porte centrale avec une fenêtre de chaque côté - Ouvertures plus hautes que larges, alignées en travées, plus petites en haut qu’en bas, souvent encadrées de pierre de taille, présence d’un œil de bœuf près de la porte - Murs en pierre apparente ou enduits - Toitures en tuiles canal, ton rouge foncé - Toitures à 2 ou 4 pans, pentes autour de 25 à 35% (14 à 19°)

 L’habitat d’âge intermédiaire

 Les habitations récentes et neuves L’habitat récent se démarque de l’habitat traditionnel par son implantation. Il s’agit d’habitat pavillonnaire, les constructions sont implantées en retrait de l’alignement et des limites séparatives, sur des parcelles de taille souvent importante.

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Les caractéristiques architecturales des constructions sont assez banales, elles s’apparentent à l’habitat pavillonnaire contemporain sans mettre en avant de caractère local révélateur d’identité. Les principales caractéristiques architecturales sont : - Volumes simples - Constructions sur soussol ou de plainpied - Murs enduits de couleurs variées - Toitures en tuile canal ou mécanique, de couleur variable - Présence de châssis de toitures - Pentes de toitures autour de 25 à 35% Certaines de ces caractéristiques pour les constructions récentes font référence à l’architecture traditionnelle (volumes simples, pentes de toiture, utilisation de la tuile), ce qui contribue à une meilleure insertion dans l’environnement bâti. Certaines constructions récentes font appel à l’architecture contemporaine (utilisation du bois…).

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 Les constructions à usage agricoles Le bâti agricole ancien de Manot est typique de la Haute Charente. La construction typique est la grange traditionnelle, intégrée aux corps de ferme. Ses caractéristiques architecturales sont : - Volume principal avec toiture à 2 pans - Des écuries adossées de chaque côté avec une toiture à 1 pan - Des murs en pierres apparentes - Une toiture en tuiles canal, ton rouge foncé - A l’heure actuelle, ces granges sont en plus ou moins bon état et plus ou moins bien restaurées. Les granges ne sont parfois plus utilisées pour l’agriculture (disparition d’exploitations, dimensions inadaptées par rapport au matériel moderne…). Elles représentent alors un potentiel pour le changement de destination. Quelquesunes ont déjà été transformées en logement.

Les bâtiments agricoles modernes se démarquent totalement du bâti ancien : - Ils ne s’inscrivent pas dans le schéma d’implantation avec intégration à un corps de ferme et sont construits isolément. - En termes d’architecture, la pierre et la tuile des bâtiments anciens traditionnels ont laissé la place à des matériaux contemporains (bardages métalliques, bois…). Les volumes, se sont simplifiés et ont souvent gagné de la hauteur, pour s’adapter à la taille du matériel agricole actuel. Des couleurs différentes (vert, blanc…) sont également apparues. L’intégration dans l’environnement de ces bâtiments (qui n’ont pas toujours d’accompagnement végétal) est variable en fonction des volumes et matériaux.

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 Les constructions à usage d’activités Les activités (ex : commerces, services…) implantés dans le tissu urbain (notamment le centre bourg) ne se démarquent pas des habitations d’un point de vue architectural. Elles sont donc bien intégrées au tissu bâti. Elles sont identifiées par la signalétique qui leur est propre (enseignes, panneaux…) Les constructions à usage spécifique d’activité, implantées notamment en sortie de Bourg Sud, en sortie de Bourg SudOuest et en partie Ouest du Bourg, ont une architecture moderne qui se démarque totalement de la typologie architecturale de référence et des caractéristiques des constructions d’habitation, que ce soit au niveau des volumes, de l’implantation, des couleurs et des matériaux, mais aussi de l’accompagnement végétal. Les bâtiments d’activités sont donc aisément identifiables, mais ne sont pas toujours très bien intégrés à l’environnement urbain et paysager. Ils ne contribuent pas à marquer favorablement les entrées de Bourg.

Enjeux : les liaisons entre les différentes composantes du territoire et du bourg (quartiers) la maîtrise du développement de l’urbanisation (localisation, rythme, formes, etc.) la lutte contre l’étalement urbain pour économiser l’espace l’organisation et la lisibilité des formes urbaines la conservation et le développement de la mixité des fonctions urbaines la préservation et la valorisation du bâti ancien (image et identité de la commune, qualité de vie) la conception de l’urbanisation en rapport avec l’architecture rurale locale de référence l’insertion urbaine et architecturale des constructions

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6. Réseaux et services urbains

a) L’assainissement

 Les eaux usées À noter que les Dispositions 3D1, 3D3, 5B1, 5B3, 5C1 du SDAGE LoireBretagne peuvent être associées à cette problématique.

 Le zonage d’assainissement La commune dispose d’un d’une étude préalable à l’élaboration d’un schéma directeur d’assainissement datant de 1995 et d’un zonage d’assainissement en date de 2003.

 Modalités d’assainissement des eaux usées domestiques sur la commune

CARTE DE DELIMITATION DU ZONAGE D ’ASSAINISSEMENT COLLECTIF Cf. Recueil cartographique

Source :Communauté de Communes du Confolentais – Délimitation du zonage d’assainissement de la commune de Manot – Octobre 2003

Pour mémoire, un système d’assainissement collectif est composé d’un réseau de collecte et d’un système de traitement des eaux usées (filtres plantés de roseaux). L’entretien du réseau de collecte est assuré par la commune ainsi que la station. La Communauté de Communes du Confolentais assure l’exploitation des réseaux et des ouvrages liés à l’assainissement collectif sur la commune. Le réseau d’assainissement du bourg et des quelques villages desservis est séparatif et gravitaire. Sa longueur totale est d’environ 5km. L’ensemble du Bourg est desservi ainsi que ses extensions : Vicroze, La Vigne Blanche, La Gare, La Mas Gaudy, La Jourlie. Le réseau de desserte collectif collecte les eaux usées jusqu’aux Chaises. L’ensemble des eaux usées collectées est dirigé vers la station d’épuration. Sa capacité est de 350EH. Environ 152 branchements y seraient raccordés. Des branchements correspondant à environ 50eq hab sont possibles sous réserve de réhabilitation du réseau d’eaux usées afin de diminuer la surcharge hydraulique. Quelques dysfonctionnements sont constatés : Les eaux pluviales de quelques habitations étant rejetées dans le réseau d’eaux usées. Les eaux collectées sont acheminées vers la station d’épuration du Pré Cailloux mise en fonctionnement 2008. La capacité de la station est modulable. Les terrains l’entourant appartiennent à la commune et pourront en cas de besoin servir à une extension éventuelle de sa capacité. L’étude du Schéma Directeur d’Assainissement a porté sur la possibilité d’installer le réseau d’assainissement collectif pour les villages de La Goutrie, Chez Mesnier et le village vacances. Il a été décidé de laisser ces villages en assainissement non collectif pour des raisons de coût et de faible densité de constructions. Pour rappel, en zone d’assainissement non collectif, chaque logement se doit d’être muni d’un dispositif d’assainissement individuel conforme et faire l’objet de contrôles réguliers de son bon fonctionnement. Le contrôle des assainissements individuels est actuellement assuré par la Communautés de Communes du Confolentais (SPANC).

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La carte d’aptitude des sols révèle des secteurs inaptes à l’assainissement individuel et présentant des contraintes majeurs. Il s’agit des hameaux, villages et lieux dits suivants : La Grange, La partie Sud du Vieux Fougerat, la partie Sud de Chez Mesnier, le site du village vacances. Pour les autres noyaux bâtis, les espaces construits sont soit des sites ne présentant pas de contraintes majeure pour l’épuration et la dispersion des effluents, soit des sites globalement satisfaisant, soit des sites présentant des contraintes importantes en raison de la perméabilité réduite ou de nappes temporaires. Cela ne signifie pas que l’assainissement autonome ne peut être mis en place, mais la complexité des dispositifs à mettre en œuvre est plus grande et plus couteuse plus l’aptitude des sols est défavorable. L’absence d’exutoire suffisamment dimensionné pour recueillir les effluents traités pose problème, notamment en ce qui concerne la mise en place de filières drainées qui nécessitent un rejet vers le milieu naturel superficiel. Les études sont à mener par le SPANC de la Communauté de Communes du Confolentais. C’est le particulier qui est responsable du choix de la filière d’assainissement et il doit déposer une demande d’assainissement avec les justificatifs attendus (étude de sol si besoin). L’aptitude des sols à l’infiltration, le niveau de la nappe, la proximité de puits d’eau potable doivent être étudiés. En cas de faible perméabilité, le rejet des eaux traitées peut être nécessaire en surface. La présence d’un exutoire est primordiale. L’autorisation de rejet dans le réseau de fossé ou le réseau pluvial n’est pas systématiquement accordée. Il est parfois nécessaire d’obtenir l’accord du Préfet.

CARTE DE L ’APTITUDE DES SOLS A L’ASSAINISSEMENT NON COLLECTIF Cf. Recueil cartographique

Source :SESAER – Etude préalable à l’élaboration d’un Schéma Directeur d’Assainissement Novembre 1995

 La gestion des eaux pluviales À noter que les Dispositions 3D4, 3D2, 5B2 du SDAGE LoireBretagne sont notamment associées à cette problématique. Les eaux pluviales non gérées sont une source importante de pollution des eaux. En effet, elles se chargent en polluants naturels et artificiels en ruisselant et se déversent ensuite dans le milieu hydrographique superficiel ou souterrain. Ces polluants comprennent (liste non exhaustive) : - des excédents d'engrais, d'herbicides et d'insecticides provenant des terres agricoles et des secteurs résidentiels; - des huiles, des graisses et des produits chimiques toxiques provenant des ruissellements urbains et de la production d'énergie; - des sédiments provenant de sites de construction mal gérés et de l'érosion des berges; - des bactéries et des éléments nutritifs provenant du bétail, des excréments d'animaux et des fosses septiques défectueuses; - des dépôts atmosphériques. La pollution diffuse est la principale cause résiduelle des problèmes liés à la qualité de l'eau. Ses incidences varient selon les eaux et ne sont pas toujours entièrement évaluées. Cependant ces polluants ont des conséquences nocives avérées notamment sur l'approvisionnement en eau potable et sur la faune. Le bourg est desservi par un réseau d’évacuation des eaux pluviales, ainsi que les villages du Jeune Fougerat, de Bas Assit, La Chabeaudie et de Gandrieux. Dans les écarts, les réseaux d’eaux pluviales restent embryonnaires, de types fossés enherbés.

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Seul le Bourg et quelquesuns de ses écarts les plus proches sont desservis par l’assainissement collectif. La grande majorité des autres logements est en assainissement non collectif, et leur dispositif de traitement est le plus souvent non conforme, ce qui se traduit par des rejets d’eaux usées non traitées dans le milieu naturel. Il convient de porter une attention particulière sur les secteurs ouverts à l’urbanisation dans le cadre du PLU de manière à gérer les eaux pluviales le plus en amont possible. Les orientations d’aménagement ne doivent pas aggraver les ruissellements et les risques d’inondation. Elles peuvent proposer des mesures compensatoires visant à maîtriser le débit de ruissellement à la source. Le maintien des haies en contexte agricole peut également permettre de ralentir les écoulements (obstacles). Des prescriptions liées aux nouveaux ouvrages de rejets d’eaux pluviales dans le milieu naturel, ou sur des ouvrages existants faisant objet d’une modification pourront être émises : décantation à minima des eaux pluviales ayant ruisselé sur une surface potentiellement polluée avant rejet, interdiction des rejets d’eaux pluviales dans les puits d’injection et puisards en lien direct avec la nappe, favorisation des bassins d’infiltration au lieu de puits d’infiltration, etc. b) La desserte par le réseau d’eau potable

Le Syndicat d’eau de la commune est le S.E.P. du Confolentais dont le siège est localisé à Confolens. Le contrôle sanitaire des eaux est réalisé par le syndicat. Il regroupe les communes suivantes : Abzac, Ansac, Brillac, , Chirac, Confolens, Esse, Etagnac, Exideuil, Lessac, , Manot, , Oradour Fanais, , Saint Christophe, St Germain de Confolens, Saint Maurice des Lions L’assistance technique (gestion et maintenance) est assurée par la SAUR. L’eau qui alimente la commune provient des points de captage du barrage de l’Issoire situé sur la commune de Saint Germain de Confolens.

CARTE DU RESEAU D ’EAU POTABLE Cf. Recueil cartographique

c) La défense incendie

 Généralités (Sources : SDIS et DREAL)

Un feu est avant tout l’assemblage obligatoire de 3 éléments : - le combustible : corps qui a la particularité de brûler, - le comburant : corps simple qui, mis en présence d'un combustible, permet puis entretient la combustion. Le plus répandu est l’oxygène. - la source d’énergie : quantité de chaleur nécessaire pour démarrer la combustion.

SCHEMA DU TRIANGLE DU FEU

(Source : OFME)

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La soustraction d’un de ces éléments entraîne l’extinction du feu. Ainsi, le feu pourra se développer selon le potentiel calorifique exposé (la nature, le volume ou la surface des matériaux en feu), selon les courants d’air (convection) et les matériaux qui peuvent ou non conduire la chaleur (conduction). Comment éteindre alors un feu ? En utilisant un produit universel, disponible partout, peu cher, qui permet d’absorber l’énergie dégagée et de rabattre les flammes : l’eau. Cet agent extincteur universel permet, à l’aide de différents types de jets, de réduire la température d’un foyer (jet diffusé), de faire pénétrer une masse d’eau (jet bâton) ou encore de constituer de réelles barrières physiques (rideau d’eau). Les services de lutte contre l’incendie devront utiliser 60 m³ d’eau par heure pour éteindre un feu moyen et en limiter propagation. Ce débit correspond aux performances des engins de lutte contre l’incendie équipant les centres de secours. Il est établi qu’il faut en moyenne 2 heures d’intervention pour maîtriser un sinistre, ce qui nécessite de disposer de 60 m³ d’eau par heure pendant 2 heures soit 120 m³. La distance entre le projet et l’hydrant ne doit pas être supérieure à 200 m pour permettre à l’engin de base des services de lutte contre l’incendie d’assurer l’alimentation des lances à hauteur de 60m³/h à l’aide des tuyaux dont il dispose, en sachant que 30m³/h peuvent circuler dans un tuyau de refoulement (de 65 mm). La règle générale est donc : Les services de lutte contre l’incendie ont besoin de 60 m³ d’eau par heure ou un volume d’eau de 120 m³ à moins de 200 mètres du risque à défendre. Les besoins réglementaires peuvent donc se représenter de la manière suivante :

 Réseau de distribution Le réseau de distribution doit présenter les caractéristiques suivantes : - les canalisations doivent être aptes à fournir un débit minimum de 60m³/h (soit 1000l/min 17l/sec) à chaque hydrant ; (des débits de 30m³/h peuvent être acceptés sous certaines conditions).

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- la pression de fonctionnement des hydrants doit être de 1 bar, 1Kg/cm² minimum de pression dynamique pour permettre l’utilisation de tuyaux souples d’alimentation. - si le réseau est alimenté par une réserve d’eau (exemple : Château d’eau), celleci devra être de 120m³ minimum.

 Les hydrants Le réseau de distribution doit alimenter des hydrants conformes aux normes françaises homologuées. Aux bouches incendies, peu visibles, seront préférés des poteaux incendie.  Responsabilités en matière de défense incendie La défense incendie dans une commune est de la responsabilité du Maire, conformément au Code Général des Collectivités Territoriales article L 22122 §5. Cela inclus la répartition ainsi que l'état de fonctionnement des points d'eau contribuant à cette fonction. Le Service Départemental d'Incendie et de Secours (SDIS) pour sa part se doit de contrôler l'existence et le bon fonctionnement des points d'eau. L'arrêté du 1er Février 1978 le précise et cela de manière périodique. Les services instructeurs de permis de construire doivent être vigilants à l'existence et le dimensionnement de la Défense Extérieure Contre l'Incendie (DECI) Les sociétés d'affermage ont la gestion du réseau d'adduction mais peuvent avoir la charge de l'entretien des hydrants installés sur leurs canalisations. A ce jour chaque service dispose de ces informations et malgré des mises à jour on ne peut que constater un risque d'erreur entre les services. Cela rend plus difficile l’analyse des zones géographiques faisant l'objet d'un développement urbain.  Contrôle annuel

 Généralités Tous les ans le SDIS contrôle le bon fonctionnement ou les caractéristiques hydrauliques des points d'eau contribuant à la défense incendie des communes. Cette action concerne les points d'eau publics et privés. Un courrier d'information est envoyé aux communes, aux gestionnaires des réseaux d'eau précisant les dates et le type de contrôle qui va être effectué. A la date prévue les sapeurspompiers font le point des évolutions apportées en matière de défense incendie avec les communes et les gestionnaires du réseau. Pour chaque point d'eau un relevé est complété mentionnant son état de fonctionnement. En cas de dysfonctionnement majeur d'un hydrant une procédure d'information particulière est appliquée.

 Indisponibilité des hydrants Suivant l'anomalie constatée le point d'eau sera mis en indisponibilité pour un usage en matière de défense incendie. Cet état nécessite une information urgente vers les centres de secours compétents, le centre de traitement d'alerte (CTA), la mairie, et la société d'affermage. Chaque service prendra les dispositions nécessaires afin de palier à cet incident.  Cas de la commune de Manot La défense incendie de Manot est assurée par 3 poteaux incendie normalisés (débit >60m3/h) dont deux sont situés dans le Bourg poteaux) et un à La Pellargie (RD16). Un autre poteau non normalisé, mais pouvant être utilisé par le SDIS (débit >30m3/h), est situé à La Gouterie.

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Les autres lieux dits de la commune ne dispose d’aucune défense incendie, toutefois pour certains d’entre eux, la proximité de la Vienne ou la présence d’étangs pourra constituer un point d’eau sous réserve d’être accessible aux engins (16t) de secours à moins de 5m. d) La gestion des ordures ménagères

La collecte des ordures ménagères est une compétence de la communauté de communes du Confolentais. Les déchets recyclables sont collectés en porte à porte dans des sacs, le vendredi une semaine sur deux. Les verres sont collectés par regroupement à 3 points d’apport volontaires : - Bourg, au carrefour de la D170 et de la D16 - Entrée du village de vacances - Parking du stade Les ordures ménagères sont quant à elle collectées le mercredi de chaque semaine. Les déchets sont dirigés vers le site de traitement de Ste Sévère ou ils sont stockés et traités. Le site de Ste Sévère a été reconfiguré. Il est composé de 6 pôles qui permettent d’assurer l’ensemble du traitement des déchets. - Une usine de prétraitement mécanobiologique permet la valorisation des métaux et le compostage de la part organique des ordures ménagère, - Une plateforme de compostage de 10 000 t/an de végétaux de déchèterie - Une nouvelle zone de stockage de 30 000 t/an sur 30 ans - une unité de traitements des lixiviats de 8 000 à 24 000m3/an et une unité de valorisation énergétique du biogaz Calitom à la charge de la collecte. La déchetterie la plus proche se situe à Confolens. e) Réseau électrique

Pour l’électricité Manot fait partie du syndicat d’Electricité et de Gaz et du syndicat d’électrification de Champagne Mouton (fournisseur et distributeur d’électricité et de gaz. Le bourg, les hameaux et l’ensemble des écarts habités sont desservis par le réseau public d’électricité. Il n’a pas été signalé de problème particulier sur le réseau électrique basse tension. f) Desserte en téléphonie mobile et Internet

La stratégie de cohérence régionale d'aménagement numérique (SCORAN) a pour objectif de mettre en place une concertation régionale afin d'atteindre un niveau commun d'information suffisant sur l'enjeu du très haut débit (THD), d'arrêter une stratégie partagée et d'assurer la dynamique ainsi que la cohérence des actions menées par les collectivités. Avec la fin du déploiement du plan départemental de résorption des zones d’ombre internet, les Charentais ont désormais accès au haut débit, y compris dans les zones isolées. Après la mise en place de l’ADSL dans tous les centraux téléphoniques de la Charente, près de 20% des foyers, situés principalement en zones rurales, se sont trouvés exclus d’une connexion haut débit à 2 Mégabits/seconde (Mbps). L’affaiblissement avec la distance du signal porté par la paire de cuivre du fil téléphonique en est la cause principale. Certaines zones de Charente, parce qu’elles ne présentaient pas d’intérêt commercial pour les fournisseurs d’accès à Internet, n’étaient toujours pas raccordées au haut débit.

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Alors même que les secteurs urbains et denses ont pu bénéficier sans la moindre contrepartie des meilleurs niveaux de service à des prix très concurrentiels, seule une intervention publique incitative pouvait permettre d’éviter une fracture numérique durable dans l’équipement de nos territoires. L’ensemble des foyers charentais, situés en zones d’ombre (zones inférieures à 2Mbps), peuvent aujourd’hui souscrire une connexion internet illimitée à un coût proche des tarifs pratiqués en milieu urbain et périurbain grâce à l’initiative départementale. Le réseau, construit par la société Alsatis, est achevé et couvre la quasitotalité des habitations non éligibles à l’ADSL (zones blanches) et la très grande majorité (90 %) des habitations ne bénéficiant pas de plus de 2 Mbps en ADSL (zones grises). Le projet abouti et mis en œuvre concerne ainsi 340 communes sur les 404 que compte la Charente avec une infrastructure radio dense qui permet d’avoir des débits 2 fois supérieurs à l’objectif initial, soit 4 Mbps 2*. En complément de cette infrastructure, les nouvelles offres du satellite KaSat permettent aux foyers situés dans les zones particulièrement enclavées de souscrire également un abonnement internet haut débit. Le Département offre pour les 3000 premiers abonnés les frais d’accès au réseau (équipement et installation) afin que les administrés mal desservis puissent souscrire un abonnement sans avoir à supporter financièrement une charge trop importante (de 250 à 400 euros). L’accès à Internet ne fait absolument pas partie des compétences du Département puisque il s’agit depuis le démantèlement du service public des Télécoms, d’un secteur marchand. Pour autant, le Département a décidé de prendre en charge le raccordement des zones délaissées par les opérateurs privés. C’est l’objet de l’opération "Hautdébit, partout pour tous". Le programme est ambitieux puisqu’il concerne, après construction du réseau, 30 000 abonnés téléphoniques (la Charente en compte 160 000 au total), dont plusieurs milliers qui ne sont pas éligibles à l’adsl en raison de leur situation géographique. Les technologies Wifi et Wimax ont été choisies car dans les zones concernées, c’est la seule façon de raccorder, pour un coût raisonnable, les laissées de côté par les opérateurs privés. Aujourd’hui, la fibre optique ne peut être amenée jusque dans les habitations les plus éloignées. Pour leur très grande majorité, les zones concernées par ce chantier sont extrêmement dispersées et situées à la campagne, notamment dans le sudCharente particulièrement mal desservi. Au total, le plan haut débit coûte 7,3 millions d'euros dont 4,5 millions d’euros cofinancés par le Département (1 027 800 € / 22,84%), la Région PoitouCharentes (1 027 350 € / 22,83%), l’Union Européenne (1 417 500 € / 31,50%) et l’État (1 027 350 € / 22,83%). Les 2,8 millions d'euros restants sont pris en charge par l'opérateur Alsatis. La commune de Manot est globalement couverte par les réseaux de téléphonie mobile et est desservie par les lignes de téléphonie fixe et Internet ADSL. Toute la commune est couverte par le haut débit depuis 2011. Le sud de la commune (La Chabaudie) est couvert par la commune de La Péruse et Roumazières. Plusieurs schémas sont en cours d'élaboration au niveau régional et départemental.

CARTE DU DEVELOPPEMENT DES RESEAUX ET DU MARKETING TRAFIC Cf. Recueil cartographique

CARTE DU PROGRAMME DEPARTEMENTAL DE RESORPTION DES ZONES D ’OMBRES HAUT DEBIT Cf. Recueil cartographique

2 Le Wifi permet d'offrir une connexion à Internet à 4 Mbps. Comme dans le cas de l'ADSL, le débit commercialisé est le débit crête descendant de la connexion (de l’Internet vers l’ordinateur). 4 Méga, c’est 8 fois plus qu’une liaison ADSL à 512k.

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Enjeu : La prise en compte du niveau de desserte par le réseau assainissement collectif et l’aptitude des sols dans la définition des zones de développement urbain. La prise en compte du niveau de défense incendie La prise en compte du fonctionnement de la collecte des ordures ménagères dans le projet de développement communal La prise en compte de la desserte électrique et de la capacité du réseau dans le projet de développement La prise en compte de la desserte en téléphonie mobile et Internet dans le projet de développement, particulièrement pour l’accueil d’habitat et d’activités Adapter le développement des services urbains aux besoins de la population présente et à venir La capacité d’accueil des équipements

7. Les contraintes à l’urbanisation : risques, nuisances et servitudes

a) Risques naturels

 Remontée de nappe

 Définition de la sensibilité Le B.R.G.M. a dressé une cartographie de la sensibilité aux remontées de nappes phréatiques. L'immense majorité des nappes d'eau sont contenues dans des roches que l'on appelle des aquifères. Ceuxci sont formés le plus souvent de sable et graviers, de grès, de calcaires. L'eau occupe les interstices de ces roches, c'est à dire les espaces qui séparent les grains ou les fissures qui s'y sont développées. La nappe la plus proche du sol, alimentée par l'infiltration de la pluie, s'appelle la nappe phréatique (du grec "phréïn", la pluie). Dans certaines conditions, une élévation exceptionnelle du niveau de cette nappe entraîne un type particulier d'inondation : une inondation «par remontée de nappe». On appelle zone « sensible aux remontées de nappes » un secteur dont les caractéristiques d'épaisseur de la Zone Non Saturée (Z.N.S. : terrains contenant à la fois de l'eau et de l'air), et de l'amplitude du battement de la nappe superficielle, sont telles qu'elles peuvent déterminer une émergence de la nappe au niveau du sol, ou une inondation des soussols à quelques mètres sous la surface du sol. Pour le moment en raison de la très faible période de retour du phénomène, aucune fréquence n'a pu encore être déterminée, et donc aucun risque n'a pu être calculé.

COUPE DE PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT DES NAPPES SUPERFICIELLES

Source : B.R.G.M.

Commune de MANOT Rapport de présentation 2/13 23/12/13 Révision du POS en PLU PLU approuvé le 09 octobre 2014 107 ECP Urbanisme Jacques Ségui Christine Guérif Urbaniste Paysagiste

La cartographie des zones sensibles est étroitement dépendante de la connaissance d'un certain nombre de données de base, dont : - la valeur du niveau moyen de la nappe, qui soit à la fois mesuré par rapport à un niveau de référence (altimétrie) et géoréférencé (en longitude et latitude). Des points sont créés et renseignés régulièrement, ce qui devrait permettre à cet atlas d'être mis à jour. - une appréciation correcte (par mesure) du battement annuel de la nappe dont la mesure statistique faite durant l'étude devra être confirmée par l'observation de terrain. - la présence d'un nombre suffisant de points au sein d'un secteur hydrogéologique homogène, pour que la valeur du niveau de la nappe puisse être considérée comme représentative.

 Limites de la cartographie En raison du caractère des données utilisées, trois cas n'ont pas pu être mis en évidence par l'atlas, bien qu'ils aient été parfois remarqués sur le terrain : - les inondations par phénomène de barrière hydraulique : lorsqu'un cours d'eau se jette dans un plus grand et que ce dernier est en crue, la nappe aquifère du petit cours d'eau ne peut plus trouver son exutoire dans le cours d'eau principal en crue. Le niveau de l'eau du grand cours d'eau est en effet trop haut. Il agit alors comme une barrière visàvis de l'écoulement de la nappe du petit cours d'eau. En conséquence, le niveau de cette dernière monte. Ce phénomène peut déterminer une inondation par remontée de nappe. A priori ce phénomène peut se produire dans toute vallée alluviale à la confluence de deux aquifères. - la saturation de surface : en particulier lorsque l'épaisseur de la zone non saturée est importante et que sa perméabilité est faible, et sous l'effet d'épisodes pluvieux importants et rapprochés, les terrains proches de la surface peuvent atteindre un degré de saturation suffisamment élevé pour provoquer des inondations de soussols, sans que nécessairement la montée du niveau de la nappe sousjacente soit directement en cause. - les aquifères locaux de faible étendue : ces aquifères ne sont généralement pas pourvus d'un réseau d'observation des niveaux d'eau. Ainsi les buttes tertiaires du bassin parisien peuvent receler des niveaux aquifères calcaires ou même sableux, perchés sur des niveaux imperméables. Lors d'épisodes pluvieux exceptionnels ces petits aquifères peuvent déterminer des inondations par remontées et débordement. Cependant, la trop faible densité du réseau d'observation des niveaux d'eau ne permet pas de les mettre en évidence autrement que par observation directe.

 Sensibilité sur la commune

CARTE : SENSIBILITE AUX REMONTEES DE NAPPES Cf. Recueil cartographique

La sensibilité aux remontées de nappes est partiellement envisagée sur la commune ( Source : BRGM ). Des secteurs de « Nappe subaffleurante » et de sensibilités qualifiées de « Très Forte » à « Moyenne » sont mis en évidence en partie NordOuest de la commune à l’Ouest de Chez Dahut sur un site non construit, au niveau du Bourg, entre le Jeune Fougerat et le Vieus Fougerta au lieu dit Bellevue et en partie Nord de la commune aux Cerisiers. Les habitations du bourg et de Bellevue sont particulièrement concernées par cette sensibilité.  Le risque inondation La commune est concernée par le Plan de Prévention du Risque Inondation (PPRI) de la vallée de la Vienne, approuvée par arrêté préfectoral le 29 Août 2003 et modifié le 12 Mai 2005.

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Dans le cadre de ce risque, Manot a d’ailleurs fait l’objet d’arrêtés de catastrophe naturelle pour inondation par crue le 11 Janvier 1983, le 26 Janvier 1994, le 06 Février 1995, le 29 Décembre 1999. La commune a également fait l’objet d’arrêtés pour inondation par ruissellement et coulée de boue aux mêmes dates. Les secteurs concernés par le PPRI sont étroits et se trouvent en rive gauche de la Vienne. En fonction de l’intensité du risque les secteurs inondables sont classés en zone rouge ou en zone bleue. La zone rouge comprend deux secteurs : les centres urbains se situant sous une hauteur d’eau de plus de 1m par rapport à la crue de référence (datant de 1944), les champs d’expansion des crues quelle que soit la hauteur d’eau, qui sont des zones naturelles non ou peu urbanisées où la crue peur stocker un volume d’eau important. En zone rouge, les nouvelles constructions sont interdites ainsi que les utilisations ou occupations du sol susceptibles de faire obstacles à l’écoulement des eaux. La zone bleue est une zone où l’intensité du risque de crue est plus faible, se situant sous une hauteur d’eau inférieure à 1m par rapport à la crue de référence. Dans la zone bleue, les nouvelles constructions sont admises sous certaines conditions édictées par le règlement du PPRI. Il n’y a pas de secteurs concernés par la zone bleue à Manot.

CARTE DU ZONAGE REGLEMENTAIRE DU PPRI DE LA VIENNE A MANOT Cf. Recueil cartographique

Source : http://www.charente. Pref.gouv.fr

 Le risque mouvements de terrain

 Le retrait gonflement des sols argileux Une étude BRGM initiée par le Ministère de l’Ecologie, du Développement Durable et de l’Aménagement du Territoire (MEEDDAT) a permis de mettre en évidence la présence d’argiles gonflantes dans le département de la Charente. Les variations de la quantité d'eau dans certains terrains argileux produisent des gonflements (période humide) et des tassements (périodes sèches) et peuvent avoir des conséquences importantes sur les bâtiments à fondations superficielles. Les mouvements de terrain liés au retraitgonflement des argiles étant souvent peu rapides, les victimes sont, fort heureusement, peu nombreuses. En revanche, ces phénomènes sont souvent très destructeurs, car les aménagements humains y sont très sensibles et les dommages aux biens sont considérables et souvent irréversibles. Les bâtiments, s'ils peuvent résister à de petits déplacements, subissent une fissuration intense en cas de déplacement de quelques centimètres seulement. Les désordres peuvent rapidement être tels que la sécurité des occupants ne peut plus être garantie et que la démolition reste la seule solution. En revanche, les mouvements de terrain rapides et discontinus (effondrement de cavités souterraines, écroulement et chutes de blocs, coulées boueuses), de par leur caractère soudain, augmentent la vulnérabilité des personnes. Ces mouvements de terrain ont des conséquences sur les infrastructures (bâtiments, voies de communication …), allant de la dégradation à la ruine totale ; ils peuvent entraîner des pollutions induites lorsqu’ils concernent une usine chimique, une station d’épuration… Les éboulements et chutes de blocs peuvent entraîner un remodelage des paysages. La mise en place d'instruments de surveillance (inclinomètre, suivi topographique …), associée à la détermination de seuils critiques, permet de suivre l'évolution du phénomène, de détecter une aggravation avec accélération des déplacements et de donner l'alerte si nécessaire. Néanmoins, la combinaison de différents mécanismes régissant la stabilité, ainsi que la possibilité de survenue d'un facteur déclencheur d'intensité inhabituelle rendent toute prévision précise difficile.

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Des travaux peuvent en revanche permettre de réduire l’aléa mouvement de terrain ou la vulnérabilité des enjeux : réalisation de piliers ou de remblaiement des carrières, purges des falaises et des parois, amarrage par câbles ou nappes de filets métalliques, confortement des parois par massif bétonné ou béton projeté, contrôle des infiltrations d’eau, contrôle de la végétation avec destruction d’arbres trop proches des habitations en zone sensible, végétalisation des zones exposées au ravinement… Quelques secteurs de la commune sont concernés par ce phénomène de retrait – gonflement des sols argileux susceptibles d’entraîner des mouvements différentiels de sols. Ainsi, les constructeurs seront informés et sensibilisés aux dispositifs adaptés à la réalisation de constructions dans ces secteurs. La limite Est de la commune, aux abords de la Vienne, ainsi qu’un secteur en partie Ouest au niveau des Monts sont concernés par un aléa faible.

CARTE DE L’ALEA DE RETRAIT – GONFLEMENT DES ARGILES Cf. Recueil cartographique

Source : BRGM : http://www.ariles.net

 Les glissements de terrain Ils se produisent généralement en situation de forte saturation des sols en eau. Ils peuvent mobiliser des volumes considérables de terrain, qui se déplacent le long d'une pente.

 Séismicité Au regard de la carte d’aléa sismique élaborée au plan national en 2005 et du décret n°20101255 du 22 Octobre 2010 portant sur la délimitation des zones de sismicité du territoire français, la commune est concernée par un aléa faible (zone de sismicité 2). En zone d’aléa faible, les bâtiments classés en catégories d’importance III et IV sont concernés par des règles de construction parasismique figurant dans l’arrêté du 22 Octobre 2010 annexe du rapport de présentation. Il fixe les règles de construction parasismique pour les bâtiments à risque normal, applicables aux nouveaux bâtiments, et aux bâtiments anciens dans des conditions particulières, dans les zones 2 à 5. Les dispositions en matière de risque sismique sont entrées en vigueur le 01 Mai 2011. La réglementation impose l’application de règles parasismiques pour les constructions neuves. La norme Eurocode 8, dont l’objectif principal est d’assurer la protection des personnes contre les effets des secousses sismiques, définit ces règles. Des prescriptions spécifiques sont utilisées pour les équipements et installations, les ponts, les barrages, les installations classées et les installations nucléaires. Les grandes lignes de ces règles de construction parasismiques sont le bon choix de l’implantation (notamment par la prise en compte de la nature du sol), la conception générale de l’ouvrage (qui doit favoriser un comportement adapté au séisme) et la qualité de l’exécution (qualité des matériaux, fixation des éléments non structuraux, mise en œuvre soignée).

 Arrêté de reconnaissance de catastrophes naturelles La commune est concernée par 4 arrêtés de reconnaissance de catastrophe naturelle :

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b) Les risques technologiques

 Les installations classées et industries SEVESO Le risque industriel majeur est un évènement accidentel se produisant sur un site industriel et entraînant des conséquences immédiates graves pour le personnel, les riverains les biens et l’environnement. Afin d’en limiter la survenue et les conséquences, l’Etat a répertorié les installations les plus dangereuses et les a réparties en 3 catégories : - Les installations soumises à déclaration, qui ne présentent pas de graves dangers ou inconvénients - Les installations soumises à autorisation, qui doivent faire l’objet d’études d’impact et de dangers - Les installations visées par la directive « SEVESO », qui sont les plus dangereuses, elles même réparties en deux catégories : seuil bas et seuil haut pour les plus dangereuses. Il n’existe pas d’installations de ce type sur la commune. Aucune activité Seveso susceptible de générer un risque pour la population communale n’est recensée sur le territoire ou à proximité.  Le risque transport de marchandises et matières dangereuses L’aléa transport de marchandises dangereuses est identifié sur la commune. Généralement lié aux grandes voies de dessertes et aux industries à risque, il peut intervenir sous trois formes distinctes ou concomitantes : une explosion, un incendie et/ou un dégagement de nuage toxique. Le risque de transport de matières dangereuses est consécutif à un accident se produisant lors du transport, par voie routière, ferroviaire, aérienne, fluviale ou par canalisation. Par définition le risque est itinérant. Sur la commune de Manot, il existe un risque lié au transport de marchandises dangereuses, dû à la présence de la voie ferrée n°610 000 dite d’Angoulême à Limoges.  Le risque rupture de barrage Il existe un risque lié à la rupture du barrage de Vassivière. La commune de Manot est située dans la zone de submersion de ce barrage en raison de la traversée de son territoire par la Vienne. Lors d’une rupture partielle ou totale d’un barrage, on observe en aval une inondation catastrophique comparable à un raz de marée, précédée par le déferlement d’une onde de submersion. Le risque de rupture brusque et imprévue est aujourd’hui extrêmement faible, la situation de rupture pouvant plutôt venir d’une dégradation de l’ouvrage. Pour le barrage de Vassivière, la seule situation reconnue pouvant entraîner un risque de rupture est la crue exceptionnelle, donc supérieure à une crue dont la survenance est de un pour une période de 1000 ans. La commune de Manot est donc soumise au Plan particulier d’Intervention (PPI) qui prévoit, en cas de rupture du barrage de Vassivière (situé sur la commune de Royère de Vassivière dans la Creuse), des moyens d’alerte et de secours à mettre en œuvre.

CARTE DES RISQUES DE SUBMERSION EN CAS DE RUPTURE DU BARRAGE DE VASSIVIERE Cf. Recueil cartographique

Source : Porter à Connaissance Extrait de l’étude BRGM

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 La protection contre les nuisances sonores Le bruit pose un problème de santé publique et constitue depuis plusieurs années une préoccupation majeure. Certaines occupations du sol : activités industrielles, artisanales, agricoles, commerciales, équipements de loisirs, voies de circulation, génèrent des bruits. Leur implantation est donc à prévoir en amont pour limiter les nuisances avec d’autres formes d’occupation du sol (habitat…)  Le risque carrière La commune est concernée par le risque carrière, car elle est le siège d’une activité d’exploitation de l’argile. Le schéma départemental des carrières du Département de La Charente approuvé le 27 Septembre 2000, conclut le paragraphe sur l’utilisation rationnelle et optimale des gisements par « c’est pourquoi à l’occasion de la création, de la modification ou de la révision des POS (PLU), il y aura lieu de se préoccuper de ces gisements dont l’accès doit être facilité par un zonage adapté ». Des gisements potentiels d’argile se trouvent sur la commune. Un site de carrière arrive en fin d’exploitation.

CARTE DES SITES DE CARRIERES – VOIR PARTIE ACTIVITES ECONOMIQUES c) Les servitudes d’utilité publique

La commune est concernée par 7 servitudes : - Servitude A4 ; concernant les terrains riverains des cours d’eau non domaniaux ou compris dans l’emprise du lit de ces cours d’eau : La Vienne - Servitude AC1 ; relative à la protection des Monuments Historiques concernant l’Eglise Saint Martial, inscrite à l’inventaire des Monuments Historiques le 28 Octobre 1985. - Servitude AS1 relative à la conservation des eaux destinées à la consommation humaine pour le périmètre de protection rapprochée du captage de Coulonge sur Charente. - Servitude EL7 d’alignement des routes départementales : RD16, RD170, RD166, toutes en ce qui concerne leur portion dans le bourg - Servitude I4 relative à l’établissement des canalisations électriques : ligne électrique aérienne 90kV N01 – Confolens – Longchamp – Ruffec. A noter qu’en raison de la présence de cette ligne électrique, RTE – GMR Poitou Charentes doit être consulté pour toute demande d’autorisation d’urbanisme, afin que la compatibilité des projets de construction avec la présence des ouvrages soit assurée. De plus, il est rappelé que le Code de l'Environnement Livre V Titre V Chapitre IV impose à tout responsable d'un projet de travaux, sur le domaine public comme dans les propriétés privées, de consulter le Guichet Unique des réseaux (téléservice www.reseauxetcanalisations.gouv.fr) afin de prendre connaissance des nom et adresse des exploitants de réseaux présents à proximité de son projet, puis de leur adresser une Déclaration de projet de Travaux (DT). Les exécutants de travaux doivent également consulter le Guichet Unique des réseaux et adresser aux exploitants s'étant déclarés concernés par le projet une Déclaration d'Intention de Commencement de Travaux (DI CT). Durant les travaux à proximité des réseaux, les exécutants des travaux doivent se conformer aux prescriptions et recommandations du Guide Technique relatif aux travaux à proximité des réseaux (V1 Juin 2012). - PM1 ; plan de prévention des risques : PPRI de la Vallée de la Vienne - Servitude T1 relative aux lignes de chemin de fer pour la ligne n°210000 Limoges – Angoulême

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Synthèse : La commune est concernée par divers risques et servitudes qui peuvent interférer sur l’urbanisation

Enjeu : Prendre en compte les différents risques et contraintes concernant la commune dans le projet de développement

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1. Des indicateurs démographiques témoignant d’une croissance récente mais fragile

a) Une population dont la croissance reprend depuis 1999

Entre 1821 et 2007, la population de Manot a été divisée par plus de 2. Bien que la population de Manot se soit maintenue audessus des 1000 habitants jusqu’en 1911, depuis cette date et jusqu’en 1999, la commune connaît une baisse significative de son nombre d’habitant Après une période de croissance entre 1821 et 1851, la population a connu une baisse continuelle de son nombre d’habitants, malgré quelques sursauts de croissance à la fin du 19 ème siècle. Pour la période 18211851, la commune rurale est très agricole et comme la plupart des campagnes françaises, celle de Manot connaît une augmentation de la population agricole. A partir de 1851, la baisse de la population traduit l’exode rural qui amène les habitants des campagnes à s’installer dans les villes qui offrent des emplois, des logements salubres, et les équipements et commerces associés à la présence d’une population en croissance. L’emploi se concentrant près des villes, les ruraux peu motorisés n’ont d’autre choix que de s’installer au plus près de cellesci. Les habitants quittent la commune pour s’installer au plus près de Confolens et d’Angoulême. Cette décroissance est également confirmée par l’impact des deux guerres mondiales (morts et déficit de naissances). Pour la période donnée, la commune atteint son seuil démographique en 1990 (576 habitants). Bien que pour la plupart des communes rurales la donne change à la fin des années 70 et les décennies suivantes, Manot fait figure d’exception en poursuivant le recul de son nombre d’habitants, qui cependant se ralentit. Manot ne bénéficie pas de la périurbanisation en raison de son relatif isolement de pôles urbains en croissance et du maintien de la prédominance des activités agricoles. De la fin des années 60 à 1999, la baisse de la population est due à la combinaison de soldes naturels et migratoires fortement négatifs, qui sont en déficit soit ensemble (dans ce cas leurs effets s’additionnent) soit l’un après l’autre (dans ce cas leurs effets s’opposent, mais le solde négatif est toujours largement supérieur au solde positif). C’est principalement le solde migratoire qui engendre la baisse du nombre d’habitants, sauf pour les périodes 68/75 et 82/90. Il y a plus de personnes qui quittent la commune que de personnes qui s’y installent. Le nombre de logements neufs atteste de la faiblesse des installations sur le territoire alors que les jeunes nés sur la commune, à la recherche d’un premier emploi quittent la cellule familiale. Ce n’est qu’entre 1999 et 2007, qu’un frémissement de croissance de la population se fait sentir, en raison de la reprise de la croissance et de la saturation de certains pôles urbains proches qui n’arrivent plus à répondre aux demandes d’accueil de certaines catégories de ménages. Depuis 1999, le solde naturel et le solde migratoire sont tous les deux positifs, le solde migratoire étant encore une fois déterminant dans l’évolution de la population. Ce phénomène s’explique par un retour des ménages sur la commune qui se traduit par la construction et la réhabilitation de logements. Les ménages qui s’installent, sont en âge d’avoir des enfants ce qui a des effets positifs sur le solde naturel dans les années qui suivent leur installation. La croissance dans les années 2000 est due à une combinaison de facteurs : terrains à bâtir disponibles et bon marché par rapport aux villes, surmotorisation des ménages, recherche d’un cadre de vie rural…

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La récente croissance de la population (19992007) est d’environ 2 habitants supplémentaires par an (1.8), ce qui correspond à une croissance globale de 2.4% et peut même être estimée à près de 4 (3.5) si on prend en compte l’année 2008 non comptabilisée dans le dernier recensement. L’année 2008 correspond à une année de construction significative et à l’occupation de logements neufs réalisés dans le cadre d’un lotissement qui crée un pic dans l’installation de population et gonfle légèrement la moyenne (19992008). Le lotissement en cours est complet et les possibilités d’installation sur la commune vont donc devenir plus sélectives, ce qui risque d’inverser à nouveau la tendance. Dans le même temps la commune continue de connaître le départ d’une partie de ses jeunes devenus adultes, c’est pourquoi, la pérennité de la croissance de la population passe par la poursuite de l’accueil d’un nombre raisonnable de nouveaux ménages. Sur la période 1990-1999, la population de la Communauté de Communes du Confolentais à connu un recul de 0.48% de sa population et le Département un recul de 0.08%. Manot quant à elle a connu une progression de 1 habitant en 9 ans.

GRAPHE : COURBE D ’EVOLUTION DE LA POPULATION DE 1821 A 2007

1550

1353 1345 1298 1309 1350 1240 1275 1320 1340 1196 1212 1282 1269 1161 1150 1164 1160 1124 1009 950 821 885 802 708 750 770 672 590 687 591 684 681 576 550 584 577

350

150 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2007

Source : INSEE

TABLEAU ET GRAPHE : EVOLUTION DES DIFFERENTS SOLDES DE POPULATION DE 1962 A 1999

62/68 68/75 75/82 82/90 90/99 99/08 Naissances 64 64 57 59 68 48 Décès 57 75 72 63 53 41 Solde naturel 7 -11 -15 -4 15 7 Solde migratoire -34 2 -67 -2 -23 25 Variation de population -27 -9 -82 -6 -8 32 3

3 Source INSEE complétée par état civil et estimation communale pour 1999 à 2008

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Naissances Décès Solde migratoire Variation de population

75 72 57 68 64 64 59 63 60 57 53 48 41 32 25

10 2

-2 -6 -9 -8 -27 -23 40 -34

-67 90 -82

62/68 68/75 75/82 82/90 90/99 99/08

Source : INSEE RGP : 75, 82, 90, 99 et estimation communale

Depuis le dernier recensement la tendance à la hausse de la population se confirme. La connaissance communale évalue même le nombre d’habitants à près de 609, en raison de l’occupation des logements neufs récemment construits dans le lotissement communal. b) Une population dont la jeunesse est dépendante de l’installation de nouveaux ménages

La classe d’âge la plus représentée est celle des 019 ans qui sont les plus nombreux en 1999. Le dernier recensement (2007) montre un recul de leur part. Le dernier recensement ne prend pas en compte les installations nombreuses qui ont eu lieu depuis 2007 et qui se sont traduites par l’arrivée de ménages avec enfants ou les enfants nés sur le territoire. Le nombre de jeunes actifs (2039 ans), dont la tendance était à la progression jusqu’en 1999, recule sévèrement entre 1999 et 2007, année où ils ne représentent plus que 20% de la population. La tendance s’est poursuivie depuis 1982, ce qui témoigne des installations régulières qui se produisent sur la période 822007. Il semble que leur part soit en recul depuis 1999. La plus grande partie des jeunes issus de la commune ne peut s’y implanter à l’âge adulte. Le nombre de décohabitants est important et en lien avec l’ampleur des installations de la génération qui les précède. La difficulté pour eux à s’installer est liée à la fois au recul de l’emploi sur la commune combiné à un manque de petits logement locatifs adaptée aux personnes en début de parcours résidentiel. Le recul de la part de cette catégorie d’âge est inquiétant car c’est la plus à même d’entretenir un solde naturel positif. Malgré le nombre important de construction neuve, cette catégorie diminue, les ménages faisant construire étant principalement des ménages un peu plus âgés, quasiment constitués (quelques familles avec 3 ou 4 enfants) et/ ou plus avancé dans leur parcours résidentiel. Les personnes de 4059 ans sont les plus nombreuses et ont connu une forte progression entre les derniers recensements. Cette augmentation s’explique par le vieillissement de la classe d’âge des 2039 ans (qui elle est en diminution) et par l’installation de ménages déjà constitués de cette tranche d’âge. Le nombre et la part des 60 ans et forte, mais en progression modérée par rapport à 1982. Cette catégorie représente plus du quart de la population. Les personnes de 60 ans et plus sont à ce jour plus nombreuses que les 2039 ans. Cette croissance de la part des personnes âgées de 60 ans

Commune de MANOT Rapport de présentation 2/13 23/12/13 Révision du POS en PLU PLU approuvé le 09 octobre 2014 116 ECP Urbanisme Jacques Ségui Christine Guérif Urbaniste Paysagiste s’inscrit dans la tendance nationale. La commune a également connu quelques « retours aux sources » de personnes qui ont quitté le territoire pendant leur vie active et y revienne à leur de la retraite. A noter également l’installation de ménages anglosaxons plus ou moins âgés. En 1999, l’indice de jeunesse 4 de la commune est de 0.98, ce qui en fait donc une commune à population âgée.

TABLEAU ET GRAPHE : LA PART DES DIFFERENTES TRANCHES D ’AGE DANS LA POPULATION

0-19 ans 20-39 ans 40-59 ans 60-74 ans 75 ans et + Total 1982 28,8% 21,5% 24,4% 15,2% 10,1% 100,0% 1990 27,4% 25,2% 23,8% 13,7% 9,8% 100,0% 1999 25,8% 25,1% 22,7% 18,4% 8,0% 100,0% EFFECTIF DE POPULATION PAR CLASSE D ’AGE

200 171 160 149 145 145 147 139 128 131 106

100 90 80 60 57 46

0 1982 1990 1999

0-19 ans 20-39 ans 40-59 ans 60-74 ans 75 ans et + Source : INSEE RGP : 82, 90, 99

GRAPHE : EVOLUTION DES CLASSES D’AGE ENTRE 1990 ET 2007

Source : Insee, Enquête annuelle de recensement 2007 – RP99 – Exploitations principales

4 Rapport entre le nombre des moins de 20 ans et le nombre des 60 ans et plus. Au delà de 1, la population peut être considérée comme jeune.

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c) Une prédominance des petits ménages

Depuis 1999, la commune compte 22 ménages supplémentaire soit une hausse de 10.1% du nombre des ménages, alors que dans le même temps la population n’a progressé que de 2.4%, ce qui indique une diminution de la taille des ménages. En 2007, le nombre de ménages est de 239 et la taille moyenne des ménages est de 2.47 habitants par logement pour 2.64 en 1999. Le desserrement 5 des ménages continue de se faire sentir. Il s’agit parfois de couples de personnes âgées dont l’un des membres décède, mais une autre explication vient du profil des ménages qui se sont installés sur la commune : ménage sans enfant. Les ménages les plus nombreux sont ceux de 2 personnes. . Ils atteignent (36.9%) des ménages en 1999. Il s’agit de petits ménages jeunes sans enfants, mais surtout de ménages plus ou moins âgés dont les enfants ont quitté le domicile familial. Leur croissance traduit l’avancée en âge des populations qui se sont installées il y a quelques décennies. En 1999, les ménages sans enfant représentent près de 37% (36.8%) de l’ensemble des ménages. A noter la présence d’une quinzaine de familles monoparentales en 1999. Les ménages d’une seule personne ont diminué par rapport à 1990, mais ré augmentent depuis 1999. En 2007, ils représentent le quart des ménages. Il s’agit le plus souvent de personnes âgées seules Par rapport à 1982, les ménages de 3 et 4 personnes ont augmenté. Cette augmentation s’explique par le profil des ménages implantés sur la commune : couple avec un enfant ou deux enfants pour la plupart. Les foyers de 3 ou 4 personnes sont majoritairement des ménages jeunes avec enfants en bas âge, et des ménages plus grands dont tous les enfants n’ont pas encore décohabités. Les ménages de taille supérieure à 4 personnes représentent 9% des ménages. Cette catégorie de ménage est en recul conformément à la tendance nationale. Il s’agit de ménages constitués plus ou moins âgés qui ne pourront que connaître la décohabitations des enfants et iront donc grossir la classe des ménages de taille inférieure au fur et à mesure du départ des enfants.

TABLEAU ET GRAPHE : LA TAILLE DES MENAGES

Total 1 pers 2 pers 3 pers 4 pers 5 pers 6 pers ou + nombre part nombre part nombre part nombre part nombre part nombre part nombre part 1982 214 100% 56 26,2% 62 29,0% 31 14,5% 27 12,6% 24 11% 14 7% 1990 221 100% 60 27,1% 65 29,4% 41 18,6% 22 10,0% 26 12% 7 3% 1999 217 100% 51 23,5% 80 36,9% 36 16,6% 31 14,3% 11 5% 8 4% 100 1 pers 2 pers 3 pers 50 4 pers 5 pers 6 pers ou + 0

1982 1990 1999

Source : INSEE RGP : 82, 90,99

5 Desserrement des ménages : Le desserrement des ménages résulte de la décohabitation définie comme le moment où une personne quitte un ménage pour en former un autre. Les formes de décohabitations sont multiples mais les deux principales sont la décohabitation juvénile (un jeune quitte le domicile de ses parents pour habiter de façon indépendante) et la décohabitation par éclatement familial consécutif à la séparation du couple.

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Synthèse : La commune connaît une croissance récente et fragile. Après une longue période de décroissance, la commune connaît une augmentation significative de sa population due principalement à l’implantation de nouveaux ménages. Les ménages qui s’installent sont principalement des ménages le plus souvent âgés d’une quarantaine d’années, mais les possibilités d’implantation se raréfient.

Enjeux : Le maintien des équilibres démographiques et de la jeunesse de la population Le maintien d’une offre accessible aux ménages en début de parcours résidentiel. Le maintien des décohabitants sur la commune Le développement d’une offre adaptée aux personnes âgées Le maintien de l’attractivité de la commune au sein de la Communauté de Communes

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2. Une commune rurale accueillant les actifs de plusieurs pôles d’emplois

a) Une forte proportion de résidences secondaires et vacantes

Depuis 1975, le parc de logement global a progressé de 44 unités, celui des résidences principales seulement de 7. Leur nombre augmente moins rapidement que celui des résidences secondaires dont le nombre a quasiment doublé (X1.95) entre 1975 et 2007. A noter un léger recul du nombre des logements vacants. La progression des résidences principales se fait plus particulièrement sentir entre 1999 et 2007 où leur augmentation est de 22 unités, recouvrant la mise en chantier de 29 logements neufs. La part des logements vacants (16.7% bien qu’en recul) et des résidences secondaires (22.1% en forte progression) apparaît forte par rapport à celle des résidences principales. Le nombre de logements vacants (65) est important et en étroite relation avec l’ancienneté du parc : 64% des logements ont été construits avant 1948. La croissance du parc des résidences secondaires peut s’expliquer en partie par la reprise de quelques logements vacants, souvent réhabilités et occupés temporairement. Le nombre élevé de résidences secondaires correspond à du patrimoine appartenant à des anglosaxons. Une partie des logements à d’ailleurs bénéficié de la part de ces acquéreurs étrangers de réhabilitation de qualité. L’importance du nombre des résidences secondaires est aussi liée à la qualité du cadre touristique offert par la commune : présence de la rivière, caractère rural et paisible… Ce cadre naturel conduit également des locaux ayant dû quitter la commune pour des raisons professionnelles à garder un pied à terre à Manot ou des logements hérités sont conservés avec espoir de retour des descendants. Bien que cet attachement au patrimoine familial ait tendance à s’estomper au fil des successions, elle restera encore importante et bon nombre de logements seront conservés en résidences principales dans les décennies à venir. Les résidences secondaires sont majoritairement dans le Bourg et participent à son animation en période estivale. L’effet contraire notable en dehors de ces périodes est une relative désertification du Bourg accentuée par les volets clos. La croissance récente de la population ayant pu été absorbée par des constructions neuves et des réhabilitations, la pression ne s’est pas encore trop portée sur les résidences secondaires, contrairement à des communes plus urbaines. Bien que ce parc puisse représenter un potentiel important, les attaches sentimentales à ces logements ne les destinent pas dans un avenir proche à être remis sur le marché. Les logements vacants sont quant à eux également en nombre important et correspondent à un parc désaffecté insalubre, voire à la limite d’être encore considéré comme des logements. Ce sont souvent des biens délaissés par leurs héritiers. Il y en a peu dans le Bourg. Le chiffre de la vacance cache des disparités et certains ne pourront pas être réaffectés à un usage de résidence principale tant leur état de dégradation est avancé. Une partie, vacante, ne trouve pas preneur en raison d’un prix de mise en vente trop élevé, correspondant à des tarifs basés sur des références anciennes, alors que les logements anciens de caractère étaient très recherchés donc très chers du fait de la convoitise d’acheteurs européens à gros budget. La plus grande partie des logements vacants ne sont pas portés sur le marché (vacance structurelle). N’étant pas mis en vente par leur propriétaire, ils sont conservés en l’état et représentent un potentiel difficilement accessible. A noter également que certains logements recensés vacants sont des constructions neuves non encore habitées ou des logements mis en vente (en attente d’un nouveau propriétaire) ou en location (vacance technique entre deux locataires). Il s’agit de vacance conjoncturelle, inhérente au fonctionnement du marché du logement.

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Le parc du logement vacant comprend également d’anciens corps de ferme incluant la maison de l’exploitant aujourd’hui délaissée pour diverses raisons : agriculteur ayant fait bâtir un logement récent plus fonctionnel, terres reprises par une exploitation extérieure ayant déjà un siège et pour lequel les bâtiments d’habitation n’ont pas d’utilité…, d’autant plus que l’activité agricole et en particulier l’élevage se prête peu à l’installation de tiers au cœur des exploitations. Entre 1999 et 2007, le parc de résidences principales augmente de 7 logements, ce qui traduit l’augmentation du nombre d’habitants (+14). La relative pression résidentielle qui s’exerce sur la commune se ressent pour des raisons de localisation de celleci par rapport à de petits pôles d’emplois voisins (Confolens, Roumazières – Loubert, Exideuil sur Vienne, Chabanais…), et départementaux (Angoulême et son agglomération), de cadre de vie, de disponibilité du foncier (prix et quantité).

TABLEAU ET GRAPHE : REPARTITION DES LOGEMENTS PAR CATEGORIE 1975 1982 1990 1999 2007 nombre part nombre part nombre part nombre part nombre part Total logements 346 100% 341 100% 371 100% 362 100% 390 100% Résidences principales 232 67,1% 210 61,6% 221 59,6% 217 59,9% 239 61,3% Résidences secondaires 44 12,7% 45 13,2% 68 18,3% 72 19,9% 86 22,1% Logements vacants 70 20,2% 86 25,2% 82 22,1% 73 20,2% 65 16,7%

70,0% 67,1% 61,6% 59,6% 59,9% 61,3% 60,0%

50,0%

40,0% 2 0 ,2 % 2 5,2 % 2 2 ,1% 2 0 ,2 % 30,0% 16 ,7%

20,0% 18 ,3 % 19 ,9 % 12 ,7% 13 ,2 % 2 2 ,1% 10,0%

0,0% 1975 1982 1990 1999 2007 Résidences principales Résidences secondaires Logements vacants

Source : INSEE RGP : 75, 82, 90, 99 et enquête annuelle 2007

Le potentiel en logements vacants réellement ré-occupables en résidences principales est faible. La reprise éventuelle de quelques-uns de ces logements n’aura pas un rôle important dans l’implantation des futurs ménages. Cependant la reprise de quelques logements vacants permettra d’économiser du foncier et de lutter contre l’inconfort. Le potentiel de résidences secondaires semble difficilement mobilisable étant donné que certaines d’entre elles sont destinées à accueillir des populations qui ont quitté la commune le temps de leur vie active et qui réoccuperont ces logements à l’heure de la retraite. Ce phénomène reste limité.

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Une partie de la croissance des ménages s’est traduite par des réhabilitations de logements dans le cadre de ventes consécutives à des décès de personnes âgées, des départs pour raisons professionnelles ou des évolutions des structures familiales. Ce phénomène a concerné un nombre non négligeable de logements, mais le potentiel semble aujourd’hui très limité. Les réhabilitations ont eu lieu dans les villages de Vicroze, La Courty, Le Buisson, au Vieux Fougerat, La Courade – La Croix, La Pairie, La Jourlie, Les Barbaris, Le Petit Oiseau, Le Couret, Saint Martial. b) Un rythme de construction en lien avec la commercialisation du lotissement communal

De 1990 à 2007, près de 40 logements neufs ont été commencés sur la commune, ce qui porte le rythme annuel de construction à un plus de 2 logements neufs par an (2.29). Cette moyenne cache des disparités dans la dynamique de construction, avec des années où peu de logements sont commencés (de 1990 à 2002) et des années où il y a plus de 2 logements commencés (à partir de 2003). Ces variations du rythme des constructions sont fonction des possibilités d’implantation de nouveaux ménages sur la commune. Dans un premier temps les logements neufs se sont construits sur des terrains privés, au gré des opportunités foncières. Les constructions des années 2003 et suivantes correspondent à la mise sur le marché des parcelles du lotissement communal du Bourg et dans une moindre mesure des ventes de terrains privés. Le nombre de logements mis en construction ces dernières années est assez important par rapport aux périodes précédentes : entre 3 et 9 par an. Il est principalement destiné à accueillir une population déterminée à s’installer durablement sur le territoire, d’où la majorité de pavillons individuels en accession à la propriété. Le lotissement nouveau est complet, seuls quelques terrains isolés en périphérie du bourg et dans les villages de Bel Air et Les vergnes sont disponibles à la vente. Alors que la plupart des constructions se faisaient de façon isolée, deux opérations ont permis d’envisager une urbanisation organisée dans le cadre de lotissements communaux dont l’un date des années 75 (lotissement du Pré de la Croix du Malade) et l’autre de 2003 (lotissement du Bourg). Ce dernier d’une superficie d’environ 9000m2 comporte 11 terrains à bâtir, dont 6 lots destinés à l’accueil de logements sociaux, tous bâtis. La taille moyenne des parcelles du lotissement du Bourg est de 625m2, avec des disparités entre les terrains voués au logement social occupés par de l’individuel groupé ayant des parcelles moyennes de 481m2 et les terrains accueillant des logements individuels purs avec des superficies moyennes 799m2. Hors lotissements la taille des terrains à bâtir est de l’ordre de 1300m2 – 1500m2.

GRAPHE : LES LOGEMENTS NEUFS COMMENCES DE 1990 A 2007

individuels purs individuels groupés collectifs en résidence 9

8

6 5 4 4 3 3 2 2 2 1 1 1

0 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007

Source : Sitadel - Direction Régionale de l’Equipement

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CARTE DE LA CONSTRUCTION NEUVE ET DE LA REHABILITATION DEPUIS 2000 Cf. Recueil cartographique

c) Un marché immobilier principalement basé sur la construction neuve

Alors que la dynamique du marché immobilier reposait sur les transactions dans l’ancien, elle dépend majoritairement de la construction neuve depuis 2003.  Un marché des transactions peu alimenté Régulièrement des biens se trouvent portés à la vente sur la commune, mais trouvent rapidement preneur. Il y a environ 4 à 5 logements à vendre simultanément. Quelquesuns ont du mal à trouver preneur en raison de prix trop élevés ou d’absence de garage, d’exiguïté, de promiscuité trop importante avec le voisinage, d’assainissement difficile à mettre aux normes…. Les ventes se réalisent souvent dans le cadre de succession, mais aussi suite à quelques retours vers leur pays d’origine d’acheteurs européens.  Un parc locatif bien présent mais insuffisant pour répondre à la demande Les biens locatifs étant en sous effectifs par rapport aux demandes, il a été observé une tendance à l’augmentation des loyers dans le parc privé. Il n’y a pas de bien locatif disponible sur la commune. Les rotations sont lentes et les locataires sortants sont remplacés immédiatement. La commune a conscience de la pénurie en bien locatif, car les prétendants à la location vont s’adresser en mairie. Elle connaît ainsi leur profil et les biens recherchés. Il s’agit de jeunes couples avec enfants qui cherchent des T3/T4. Un manque de logements locatifs de petite taille se fait également sentir, principalement à destination des jeunes ménages en début de parcours résidentiel. Une offre de ce type pourrait également permettre de lutter contre la sousoccupation de grands logements anciens habités par des personnes âgées, parfois très limitées en moyen pour en améliorer le confort, qui pourraient être libérés et repris par des familles. Parmi les logements locatifs se trouvent 15 logements sociaux sous forme de pavillons accolés intégrés au sein des deux lotissements communaux. Dans le dernier lotissement, 6 des 11 logements sont des logements sociaux : 2 T3 et 4 T4. A noter que la commune possède un logement locatif. Aucun nouveau projet de logement social n’est en cours à ce jour. La commune est également concerné, de façon relative à sa taille, par la construction de logements locatifs de la part d’investisseurs privés qui achètent des parcelles, construisent et louent. La commune souhaite le développement du parc locatif car c’est un moyen de maintenir l’école et de renforcer la fréquentation des services. Afin de soutenir le développement du parc locatif, la commune a ellemême porté une opération de logement locatif en acquérant et en réhabilitant un ensemble bâti composé d’un commerce et d’un ancien logement. A ainsi été créé un logement de T5 (4 chambres) mis en location par la commune. Par le passé 2 ou 3 porteurs de projet ont réalisé des logements neufs pour en faire du locatif.  Un marché de la construction neuve n’ayant plus que peu de réserves disponibles Les terrains à bâtir disponibles deviennent très rares. Il reste quelques possibilités dans les villages de Bel Air, Les Vergnes et en périphérie du Bourg, qui se débloquent suivant la volonté des

Commune de MANOT Rapport de présentation 2/13 23/12/13 Révision du POS en PLU PLU approuvé le 09 octobre 2014 123 ECP Urbanisme Jacques Ségui Christine Guérif Urbaniste Paysagiste propriétaires fonciers privés. Ces terrains sont donc soumis à une rétention foncière à des degrés divers et variable dans le temps. Les terrains à bâtir sont restés bon marché, notamment en raison du prix pratiqué pour la vente des terrains du lotissement communal sur lequel se sont alignés les propriétaires privés. Il était de l’ordre de 4.50€ le m2. En réalisant le lotissement, l’objectif de la commune était d’attirer de jeunes familles sur son territoire Les terrains privés ne constituent pas une réserve foncière suffisante pour alimenter le marché de la construction neuve et de nombreux terrains constructibles au POS sont indisponibles du fait de la rétention foncière qui s’y exerce. Même en périphérie du centre bourg, certains terrains ne sont pas portés sur le marché. Les propriétaires ne sont pas vendeurs. La vente de ces terrains est généralement plus consommatrice d’espace que la vente de terrains (taille moyenne parfois très grande pour éviter une division parcellaire, jugée comme trop lourde administrativement) réalisée dans le cadre d’opérations d’ensemble, pour lesquelles, les réseaux, espaces publics sont mutualisés. A noter qu’une PVR a été mise en place sur le secteur de La Pièce des Vignauds. Les ménages qui recherchent des terrains sur Manot sont souvent des ménages avec un enfant dont les membres du couple travaillent dans les communes voisines pourvus de petits pôles d’emplois, très importants à l’échelle locale : abattoir de Confolens et secteur tertiaire, tuilerie de Roumazières – Loubert, cartonnerie d’Exideuil sur Vienne… A plus grande échelle, la localisation géographique de la commune, située dans le triangle Angoulême – Poitiers – Limoges, offre un intérêt. Le choix de la construction neuve est motivé par les prix par rapport à une réhabilitation de qualité, et la capacité du neuf à mieux répondre aux attentes en terme de fonctionnalité des ménages : stationnement, exposition, agencement, implantation dur la parcelle…) d) Un parc dominé par les propriétaires occupants où la part des locataires se maintient

Le statut d’occupation le plus représenté est la propriété. La part du logement locatif n’est pas négligeable, puisqu’elle représente 18.4% du parc des résidences principales. Ce parc est principalement détenu par des propriétaires privés, mais la part des propriétaires bailleurs sociaux est en progression grâce à la réalisation de 6 pavillons accolés dans le dernier lotissement. La construction de ces derniers a permis de maintenir la part du locatif dans le parc global. Des projets privés de construction de locatif sont en cours. Le développement des logements locatifs peut s’expliquer par la demande qui émane de jeunes ménages qui ne souhaitent pas ou ne peuvent pas se fixer définitivement. Le parc locatif permet plus que le parc occupé par leur propriétaire, les mouvements de population et donc son renouvellement . Le renouvellement des ménages propriétaires occupants se réalise sur des cycles plus longs et induit des déséquilibres dans la population entre le moment où le ménage connaît le départ des enfants et le moment où il quitte le logement. Le développement du parc locatif correspond à une demande, mais ne suffit pas à la satisfaire.

TABLEAU : STATUT D ’OCCUPATION DES RESIDENCES PRINCIPALES 1990 1999 2007 nombre part nombre part nombre part Total logements 221 100% 217 100% 239 100% Propriétaires 165 74,7% 160 73,7% 188 78,7% Locataires 33 15,2% 30 12,5% 34 15,4% Locataires HLM 8 3,7% 14 5,9% Autres 22 10,0% 16 7,4% 7 2,9% Source : INSEE : RGP 1999 et enquête annuelle de recensement 2007

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La présence de logement social favorise la mixité sociale . Les logements sociaux accueillent quelques ménages âgés et des familles. Deux organismes de logements sociaux possèdent des constructions sur la commune. Il s’agit de Logélia (9 pavillons) et de l’Office Public d’Aménagement et de Construction de l’Angoumois – OPAC (6 logements). Les rotations au sein du parc des logements apparaissent faibles : 61.1% des ménages sont installés dans le même logement depuis plus de 10 ans. La durée moyenne d’occupation d’un logement est de 20 ans. e) Un parc âgé où le confort peut encore être amélioré

Près de la moitié (48%) des résidences principales ne comportent pas tous les éléments de confort (au sens INSEE). Il en est de même pour les logements occupés par leur propriétaire dont plus du tiers (34%) sont dans la même situation, ce qui place la commune audessus de la moyenne départementale pour l’absence de l’ensemble des éléments de confort dans les résidences principales. Dans le cadre de l’intercommunalité, une opération Programmée d’Amélioration de l’Habitat – Revitalisation Rurale a été mise en œuvre, avec pour objectif d’améliorer les logements inconfortables, d’économiser l’énergie, et de lutter contre l’insalubrité au sein du parc privé. Ce dispositif a pour but d’améliorer le parc privé, garant de l’attractivité communale et de remettre des logements vacants sur le marché. Ainsi 3 OPAH auront concernées le territoire communal, avec cependant des résultats mitigés, certains propriétaires ayant déjà été sollicités individuellement sans succès, ce qui ne permet pas d’envisager le reprise à court terme de ces logements. Le nombre moyen de pièces par logement est en légère augmentation (4.6), alors que la taille des ménages est en diminution (2.47). Synthèse : Le développement du parc de logement est en lien avec le développement démographique. Après la vague de réhabilitation de logements anciens qui a concerné Manot, les demandes d’installation s’épanchent sur la construction neuve, les rotations au sein du parc existant étant relativement longues. Cependant le potentiel constructible s’essouffle et les terrains à bâtir encore disponibles ne sont plus suffisants. La présence d’un grand nombre de logements vacants et de résidences secondaires Malgré un parc locatif bien représenté, il manque des biens locatifs à destination des ménages jeunes et ou modestes.

Enjeu : La consommation de l’espace à vocation d’habitat La réhabilitation du bâti existant et la remise sur le marché de logements vacants Le développement de l’offre locative Le maintien de la mixité de la population par le levier du logement L’offre de produits diversifiés : terrains à bâtir, reconquête des logements vacants, changement d’usage de certains bâtiments, création de logements en petits collectifs, locatif privé ou social, petits terrains accessibles aux primo accédants…

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3. Une gamme d’équipements de base modeste adaptée à la taille démographique de la commune

La configuration du Bourg et l’implantation des divers équipements induits des distances assez longues entre certains d’entre eux. Si les équipements scolaires et périscolaires, l’agence postale, l’église, le cimetière, la salle des associations sont concentrés dans un rayon de 200m du cœur de bourg, les équipements sportifs sont à plus de 500m, ce qui peut sembler éloigné pour certaines catégories d’usagers. La sécurité des déplacements doux est assurée avec les équipements sportifs notamment grâce à la présence d’un cheminement passant derrière le lotissement. Il en est de même pour les équipements touristiques à plus de 1km du Bourg, ce qui peut représenter un frein à la fréquentation du petit tissu commercial de base par les touristes. Les équipements sportifs sont distants du pôle touristique de 1.4km. Sont présents sur le territoire communal : - Une mairie - Une agence postale - Une église et un cimetière - Une école avec garderie et une cantine où les repas sont fabriqués sur place - Deux salles polyvalentes - Une salle de réunion - Une salle des associations - Des équipements sportifs : terrain de football avec vestiaire, terrain de tennis - Un village vacances de 18 gîtes - Une aire naturelle de camping La commune de Manot est en regroupement pédagogique Intercommunal avec la commune d’Ansac sur Vienne. Manot accueille dans son école, les classes élémentaires et les classes moyennes fréquentées par cinquante élèves (à la rentrée 2008) répartis en 2 classes. L’école est également fréquentée par les enfants du camp des gens du voyage. L’ensemble scolaire (locaux et cours) est regroupé en un seul site dans le centre bourg de la commune. La cantine est séparée mais elle peut être rejointe dans de très bonnes conditions de sécurité par les enfants. Un système de transport scolaire est en place dans le cadre du SIVOS et s’adapte en fonction du lieu d’habitat des élèves à ramasser. Il existe également une navette du Département gérée par le Conseil Général qui assure une liaison vers le collège de Confolens. La cantine offre des repas à une cinquantaine d’enfants. La garderie assure l’accueil d’environ 5 enfants. La commune envisage l’extension du cimetière existant, elle a dans ce but acquis les parcelles en continuité Est de l’emprise existante.

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GRAPHE : EVOLUTION DES EFFECTIFS SCOLAIRES DE 2000 A 2008

60

53 42 41 45 40 38 29 36

25 20 23

0 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008

Source : données communales

Les effectifs scolaires sont en sensible augmentation surtout depuis 2005. Les effectifs scolaires sont en 2008 de 53 enfants et traduisent bien l’accélération démographique qui a eu lieu à depuis 2005. La fréquentation des équipements périscolaires suit l’augmentation des effectifs. La quasitotalité des élèves déjeune à la cantine, mais la garderie est peu fréquentée, les élèves les plus jeunes étant scolarisés sur la seconde commune du RPI. L’extension des vestiaires du terrain de football et de la rénovation de la salle de réunions sont en projet. L’aménagement des espaces publics du centre bourg est en cours.

CARTE DES EQUIPEMENTS ET DES PROPRIETES COMMUNALES Cf. Recueil cartographique

Synthèse : Les équipements de proximité les plus basiques sont présents sur la commune. Les liens avec Confolens en terme de fréquentation d’équipements sont très forts.

Enjeu L’aménagement des espaces publics et propriétés communales existants ou de nouveaux espaces publics à créer Le maintien des équipements existants permettant de garder une commune attractive pour l’installation de ménages avec enfants L’évaluation des besoins en équipements publics en rapport avec le développement démographique L’adaptation de la gamme d’équipement aux besoins de la population L’accueil d’équipements intercommunaux

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4. Economie

a) Une commune résidentielle où l’emploi peine à se maintenir

Le nombre de chômeurs a globalement augmenté entre 1982 et 2007, date à laquelle le taux de chômage est de 12.4%. Le recensement de 2007 indique une augmentation conséquente du chômage qui atteint en 2007 le taux de 14.2%. Depuis le dernier recensement il semble que le chômage n’est pas progressé de façon significative. A noter la présence de gens du voyage, implantés sur la commune, travaillant par intérim et comptabilisé parmi les chômeurs, regroupant une population jeune sans qualification. Cette augmentation du chômage peut s’expliquer en partie par la fermeture d’entreprises. Les résidents de la commune sont majoritairement des actifs travaillant sur les communes voisines et dans un rayon d’une dizaine de kilomètres.

Le taux d’activité est de 66.1% en 2007. 6

TABLEAU ET GRAPHE : EVOLUTION DE LA POPULATION ACTIVE DE 1982 A 2007

1982 1990 1999 2007 nombre part nombre part nombre part nombre part Total actifs 231 100% 213 100% 220 100% 240 100% Actifs occupés 220 95,2% 191 89,7% 200 90,9% 206 85,8% Actifs salariés 133 60,5% 128 67,0% 158 79,0% ? ? Actifs non salariés 87 39,5% 63 33,0% 42 21,0% ? ? Chomeurs 11 4,8% 22 10,3% 20 9,1% 34 14,2% 7

250 11 20 22 34 200

150 Chomeurs Actifs non salariés 206 100 Actifs salariés 158 133 128 50

0

1982 1990 1999 2007

Source : INSEE RGP 1999 et enquête annuelle de 2007

Alors qu’en 1982 plus de la moitié (61%) des actifs ayant un emploi travaillait sur la commune, au fil des recensements, cette part diminue. En 1999, elle n’est plus que de 33.3%, ce qui reste important étant donnée la taille démographique et le statut de commune rurale de Manot. On peut estimer que ce recul du nombre d’actifs stables s’est poursuivi depuis 1999 si on prend en compte la disparition de certaines structures agricoles et la fermeture (2002) de l’usine de meubles basée sur

6 Nombre d’actifs par rapport à la population de 15 à 64 ans 7 Le nombre d’actifs occupés issus des données INSEE est différent selon que l’on prend en compte le tableau « Référence Métropole » ou le traitement statistique « Recensement de la population 1999 – Navettes domicile / travail ». Le chiffre pris en compte est celui du traitement statistique.

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la commune. Sur les 50 emplois supprimés, une dizaine d’employés ont réussi à retrouver un emploi sur la commune. Les autres travaillent désormais à l’extérieur. Le recul du nombre et de la part des actifs stables s’explique également par la proximité de plusieurs petits pôles d’emplois que représentent Confolens, Roumazières Loubert, Exideuil et Chabanais et pour lesquelles la distance depuis Manot n’excède pas 10km. La typologie des ménages qui se sont installés accentuent la tendance : actifs travaillant en dehors de la commune avant implantation. Les actifs sortants bien que dispersés dans diverses entreprises ont cependant quelques pôles d’emplois préférentiels : Confolens : abattoir, tertiaire, Roumazières : tuilerie, Exideuil : Cartonnerie… Bien que le nombre d’actifs stables diminue, les actifs sortants ont tendance à se reconcentrer vers certaines communes. Le nombre de communes de destination passe de 21 à 15 entre 1990 et 1999. Sur 116 actifs sortants, près des ¾ (75.8%) travaillent à moins de 10km du bourg de la commune.

GRAPHE : COMMUNE DE DESTINATION DES ACTIFS DE MANOT

1990 1999

40 35

28 24

20 15 16 12 8 8 6 7 7 6 4 4 4 4 3 2 4 4 4 0 2 1 1 1 0 1 0

s L il L en ers i rac nt en es ême es ffec e r deu ti l nsac d u è xi Jun A R t Claud Poi hab em ement onfol E t C C ngou S rice art art Chabanais A u Sain ép ép oumazi D D R t Ma rs S du e est e Ho R est R Source : INSEE Traitement statistique Navettes domicile / travail

Au total en 1999, le territoire communal offre près de 150 (152) emplois dont 57.8% sont occupés par des habitants de Manot. Les entreprises les plus grosses pourvoyeuses d’emplois sur la commune sont l’entreprise d’entretien forestier et l’entreprise de construction de bâtiments qui offrent chacune plus d’une vingtaine d’emplois. Les artisans et les exploitations agricoles sont également une source d’emplois qui compte à l’échelle communale, même si les effectifs occupés par entreprise sont peu nombreux. En 1999, les actifs extérieurs travaillant sur la commune proviennent de Saint Maurice des Lions, Roumazières Loubert, Ambernac, Alloue… A noter, l’absence d’actifs en provenance de Confolens A l’instar des actifs sortants, les actifs entrants ont tendance à se reconcentrer depuis certaines communes. Le nombre de communes de provenance passe de 21 à 10 entre 1990 et 1999, cependant ce chiffre doit être nuancé car le nombre d’emplois sur la commune à régresser, passant de 171 à 152 entre 1990 et 1999. Sur 64 actifs entrants, plus de la moitié (56.2%) réside à moins de 10km du bourg de la commune.

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GRAPHE : COMMUNE DE PROVENANCE DES ACTIFS TRAVAILLANT SUR LA COMMUNE

1990 1999

20 19 17 16

10 10 8 8 8 8 6 4 44 4 3 3 2 2 2 0 0 0 0 0 0 0 0

e t ss es L es L E irac r lloue h Ansac d A C Hiesse ement emen bernac t ce aziè r rt Confolens ri Am a a m ép p D Rou st Mau rs Dé o e H Reste du Rest

Source : INSEE Traitement statistique Navettes domicile / travail

TABLEAU ET GRAPHE : EVOLUTION DES ACTIFS STABLES DE 1982 A 1999

1982 1990 1999 nombre part nombre part nombre part Total actifs occupés 220 100% 191 100% 200 100% Emploi dans commune 135 61% 97 51% 66 33% Emploi hors commune 85 39% 94 49% 134 67%

9,09% En 1999 400 30,00% 350 Chomeurs Emploi dans commune 300 Emploi hors commune 20 250 11 22 200 66 150 135 97

100 60,91% 134 50 85 94 0 Emploi dans commune Emploi hors commune 1982 1990 1999 C homeurs

Source INSEE RGP 1990, 1999 b) Une population d’employés et d’ouvriers

La catégorie d’actifs occupés la plus représentée est celle des ouvriers. Il s’agit principalement d’ouvriers du secteur de l’industrie des biens intermédiaires (extraction de minéraux). Les autres

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travaillent dans le milieu de l’agriculture – sylviculture, la construction, les transports, les services. Bien qu’en recul, leur part reste prépondérante. Ce recul est une tendance nationale. La catégorie des employés est en nette progression au sein de la population. Il s’agit surtout de personnes travaillant dans l’administration publique et dans une moindre mesure dans les postes et télécommunications, les services domestiques à la personne et l’action sociale ou médicale. Les cadres qui étaient quasiment absents du territoire communal commencent à s’y implanter. L’éloignement d’un grand pôle tertiaire ne favorise pas leur implantation, cependant le cadre de la commune séduit ce type de population, désormais prête à s’éloigner des centres urbains pour bénéficier d’un quatre de vie de qualité. Ils travaillent presque exclusivement dans le domaine de l’éducation et plus rarement dans l’action sociale et la santé et le conseil, l’assistance La catégorie des professions intermédiaires diminue en part dans les CSP. Ces actifs travaillent principalement dans le domaine de l’industrie des biens intermédiaires. Les artisans, commerçants, chefs d’entreprises sont peu représentés dans la population active occupée totale. Il s’agit surtout de personnes travaillant dans le domaine du commerce de détail, de la réparation. La majorité travaille sur le territoire communal, ce qui se traduit par la présence de commerces, artisanat et services : boulangerie, épicerie, garage, entreprises du BTP… La part des agriculteurs est en net recul par rapport à 1982. Le recul de cette catégorie n’est pas propre à la commune.

GRAPHE : REPARTITION DE LA POPULATION PAR CATEGORIE SOCIO -PROFESSIONNELLE 8

70% 1982 60% 1990 49% 50% 1999 35% 40% 36%

30% 27% 22% 22% 15% 24% 20% 13% 11% 7% 6% 7% 8% 4% 10% 10% 4% 0% 0%

Agriculteurs Artisans, Cadres, professions Professions Employés Ouv riers exploitants commerçants, chefs intellectuelles intermédiaires d'entreprise supérieures

Source INSEE RGP 1990, 1999 c) Une petite commune rurale qui a su maintenir son tissu économique de proximité

Le tissu économique de la commune représente une part d’emplois importante en comparaison à sa taille démographique, puisque près de 150 emplois sont présents sur le sol communal en 1999. Ce chiffre est à prendre avec précaution étant donnée l’évolution du tissu économique depuis cette date : fermeture de l’usine de meubles en 2002, augmentation de l’entreprise de travaux forestiers… Sont présents sur la commune : - Une boulangerie pâtisserie

8 Données non disponibles pour 2007

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- Une épicerie - Un grossiste en produits de boulangerie pâtisserie - Un garage de réparation automobile - Deux transporteurs - Un forain en mercerie - Un plombier – serrurier – électricien - Un menuisier (aluminium) - Une couturière - Une entreprise d’élagage et de débroussaillement (≈+ 20 emplois) - Une entreprise de constructions de bâtiments (≈+ 20 emplois) - Une entreprise en traitement des murs et des sols - Une Poste Malgré sa petite taille, la commune offre une gamme diversifiée de petits commerces ou services de proximité qui parviennent à se maintenir en dépit de la proximité de structures commerciales plus développées à proximité (Confolens). Les commerces alimentaires de base sont présents et bien concentrés dans le bourg. A noter l’absence des services de santé et de services tertiaires en dehors de La Poste qui fait également office de banque. Pour couvrir ce type de besoin, les habitants de la commune se rendent principalement vers Confolens. Cette rareté des services tertiaires, de santé, de grands commerces… peut être une entrave au maintien de populations sans moyen de transports motorisés sur la commune, comme cela peut être le cas de personnes âgées ou de personnes très modestes. Il existe également une offre en structures d’accueil liée au tourisme : Village vacances et aire naturelle de camping – caravaning. La présence de carrières est à prendre en compte, même si les emplois générés sont peu nombreux et basés en dehors de la commune. Cette activité excentrée du Bourg (SudOuest de la commune) ne génère pas de nuisances en matière de déplacements pour les habitants de la commune. Les poids lourds circulant dans le cadre de l’exploitation de la carrière passent en limite d’un hameau situé sur la commune voisine. Le site du Brulet – Le Clos de Chez Jean est en fin d’exploitation. L’exploitation de celleci s’est achevée récemment. L’exploitation du site du Grand Champ commence et devrait durer une période de 30 ans. L’exploitation de la carrière des Grands Champs a été autorisée par l’arrêté préfectoral du 27 Juillet 2007. Y est extrait du sable argileux qui est utilisé à Roumazières Loubert (commune voisine) comme dégraissant dans la fabrication des tuiles. La production annuelle extraite à l’heure actuelle oscille entre 71562t et 118000t. Le gisement, ne procure pas le matériau escompté tant en qualité qu’en quantité. L’exploitation et le réaménagement du site pourraient ne prendre qu’une douzaine d’années. Suite à cela une demande d’extension de la carrière é été faite. Un travail commun avec la commune voisine qui subit des nuisances plus importantes est réalisé. La requalification des anciens sites de carrières est un élément important pour l’évolution de l’activité. Mise à part la carrière, aucune des entreprises de la commune n’est installation classée. Un ancien site de friche correspondant à une centrale à béton est en cours de réaffection.

CARTE DES SITES DE CARRIERES : ANCIENS , EN COURS D ’EXPLOITATION , POTENTIELS Cf. Recueil cartographique

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d) Une commune où l’agriculture reste une activité prépondérante

 Une diminution du nombre des exploitations et une tendance à la concentration des terres Le nombre actuel de sièges d’exploitation est de 17. Tous semblent avoir une pérennité assurée à moyen ou long terme. Plusieurs exploitants extérieurs à la commune exploitent des terres à Manot. L’ensemble des exploitations pratiquent la polyculture – élevage. La commune compte 2 élevages ovins. L’ensemble des exploitations élève des bovins. Il s’agit essentiellement de bovins lait et de bovins viande. Il n’est recensé aucune culture particulière à haute valeur ajoutée. Les cultures spécifiques comme la vigne n’entrent pas dans les productions des exploitations, le produit des surfaces concernées par ces productions est destinée à l’autoconsommation. La vocation agricole de la commune est marquée à en juger par le paysage et la quantité de bâti destiné à l’exploitation agricole. Beaucoup de village sont concernés : Chez Patri, Vicroze Cachedenier, La Goutrie, Le Vieux Fougerat, Le Mas Moreau, La Roche Tanet, La Chabeaudie, L’Âge Bac, Les Monts…et certains d’entre eux ont l’agriculture comme unique ou principale vocation. Le nombre de siège d’exploitation est en fort recul depuis 1988. Ce sont surtout les exploitations non professionnelles qui ont disparu, car elles ne se sont pas adaptées. Ces exploitations étaient le plus souvent exploitées par des doubles actifs, ou des exploitants âgés qui se gardent quelques terres, l’âge de la retraite arrivé. Il reste encore quelques exploitations de ce type sur la commune. Etant donné l’âge des exploitants, les exploitations qui ont subsisté devraient se maintenir.

TABLEAU : NOMBRE ET TAILLE DES EXPLOITATIONS

Exploitations 1979 1988 2000 Exploitations professionnelles 11 42,3% 8 36,4% 5 50,0% Autres exploitations 15 57,7% 14 63,6% 5 50,0% Toutes exploitations 26 100,0% 22 100,0% 10 100,0% Exploitations de 50ha et + c c 3 c 4 40,0% SAU moyenne 1979 1988 2000 Exploitations professionnelles 36 45 62 Autres exploitations 3 8 6 Toutes exploitations 17 22 34 Exploitations de 50ha et + c 74 74 Source : RA 2000

 La présence de bétail dans la majorité des exploitations La plupart des exploitations pratique la polyculture élevage. Il s’agit principalement d’élevage bovin allaitant et dans une moindre mesure d’élevage laitier. Il s’agit de petites structures d’élevage. Le faible nombre d’animaux par exploitation ne génère pas un classement des exploitations en installations classées. Les élevages laitiers se situent à L’Âge Bac et Chez Patri. Les élevages de bovins allaitants se localisent à :

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- Vicroze - Le Buisson - La Goutrie - Cachedenier - La Richerie - Les Monts - Le Mas Moreau - La Roche Tanet - La Chabeaudie - Chez Boissonneau Deux élevages ovins sont également présents à Bel Air et au Vieux Fougerat. Il n’existe pas d’élevage intensif et/ou hors sol. L’article 105 de la loi d’orientation agricole n°99754 du 09 Juillet 1999 (L1113 du Code Rural), introduit la réciprocité des distances d’éloignement à respecter entre les bâtiments agricoles abritant des élevages et habitations ou immeubles habituellement occupés par des tiers. Ces distances d’éloignement visent à éviter des conflits générés par des exploitations trop proches des habitations. Dans le cas de Manot, en l’absence d’Installations Classées, elles sont fixées par le Règlement Sanitaire Départemental, le Plan Local d’urbanisme. La Loi Solidarité et Renouvellement Urbain du 13 décembre 2000 a apporté deux assouplissements à cette règle. Le respect des distances d’éloignement peut ainsi ne pas être appliqué aux extensions de constructions existantes et une distance inférieure peut être autorisée par dérogation, après avis de la Chambre d’Agriculture, pour tenir compte de spécificités locales, notamment dans les zones urbaines délimitées par les documents d’urbanisme et dans les parties actuellement urbanisées. Le Plan Local d’urbanisme (article L12331 du CU) permet également le changement de destination pour les bâtiments agricoles (grange, étables …) repérés au plan de zonage qui présentent un intérêt architectural ou patrimonial dès lors que ce changement ne compromet pas l’exploitation agricole. Les quelques bâtiments agricoles qui auraient pu avoir une valeur patrimoniale peuvent difficilement être réaffectés à de l’habitat étant donné l’état d’avancement de leur dégradation. La commune est comprise dans l’aire Appellation d’Origine Contrôlée « Beurre Charente Poitou », ainsi que dans l’aire géographique des Indications Géographiques Protégées « Agneau Poitou Charentes », « Charentais » (ou « vins du Pays Charentais »), « Jambon de Bayonne », « Porc du Limousin », et « Veau du Limousin ». Dans le cadre de la mise en œuvre de la conditionnalité et en application des articles L61510 et R61512 du Code Rural relatifs aux exigences règlementaires de gestion des exploitations et aux Bonnes Conditions Agricoles et Environnementales (BCAE), tous les exploitants disposant de surfaces cultivées en grande culture bénéficiant de certaines aides et/ou déclarant des surfaces en gel doivent disposer sur leur exploitation, d’une superficie minimale consacrée à un couvert environnemental. Ces surfaces doivent représenter au minimum 3% des surfaces déclarées pour l’obtention de l’aide aux grandes cultures et être localisées en priorité le long des cours d’eau, sous forme de bandes enherbées d’au moins 5m de large, ce qui présente plusieurs intérêts environnementaux : protection des sols contre le risque d’érosion, limitation des risques de pollution diffuse dans le sol et les eaux. Dans ces espaces de couverts, il est interdit d’utiliser des produits phytosanitaires et des fertilisants.

CARTE DES ACTIVITES AGRICOLES Cf. Recueil cartographique

CARTE DE L ’OCCUPATION AGRICOLE DES SOLS

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Cf. Recueil cartographique

CARTE DES COURS D ’EAU SOUMIS A CONDITIONNALITE Cf. Recueil cartographique

Source : Porter A Connaissance e) L’activité sylvicole et la mise en valeur des espaces boisés

NB : La plupart des informations concernant la forêt et la sylviculure sont extraites du « Document de Stratégie Locale de Développement Forestier et Bocagere du Pays de Charente Limousine ». La commune de Manot se trouve sur la ligne de séparation entre la zone du confolentais (Est et Sud) et la zone des argiles à silex (Nord Ouest). A cheval sur ces deux espaces Manot est une commune moyennement boisée, avec une partie Nord Ouest où la présence des boisements est plus importante.  Les paysages boisés La description des espaces boisés correspondant à ces deux entités mentionnée dans l’Inventaire Forestier National de 1967 caractérise bien la situation de Manot : Pour le secteur du « Confolentais » : « paysages des bas pays limousins : bocage dense, composé d’îlots boisés, de nombreuses haies, et de rideaux d’arbres renfermant des chênes émondés et des cépées de châtaignier, de nombreux chênes et châtaigniers épars au milieu des champs et des prairies dont l’extension actuelle est liée à l’élevage des bovins de race limousine. Forêts irrégulièrement réparties, atteignant rarement la taille de massifs tels que ceux du Bois de Chambon, de la Forêt de ou de la Forêt de Monette. Elles se présentent soit à l’état de futaie, soit de taillis simple ou de taillis sous futaie à réserves de chêne pédonculé et de taillis de châtaignier ». « L’importance relative des boqueteaux dans la surface boisée (21,3 %), est aussi caractéristique d’une faible densité de boisement (15,3 %) comportant de nombreux îlots et peu de massifs étendus ». Pour le secteur des « Argiles à Silex » : « la place de la forêt est assez importante dans le paysage. Le domaine agricole, partagé entre les prairies et les champs occupe une grande partie d’un plateau au relief assez mou et peu marqué, mais il est un peu partout parsemé de taches boisées, généralement de faibles étendues. Il existe aussi d’importants massifs forestiers tels le Bois de QuatreVaux, le Bois de BelAir ou la forêt de Chasseneuil. Nombreux éléments linéaires qui cloisonnent le domaine agricole et nombreux arbres épars dans les champs. Dans ces formations, le châtaignier occupe la première place, accompagné par le chêne et l’orme. Le châtaignier se développe surtout en taillis où il figure fréquemment à l’état pur ». « La forêt occupe dans cette zone, sous forme de tâches boisées et de massifs plus étendus, une place nettement plus importante dans le paysage qui est caractérisé par la présence de nombreux arbres épars dans les prairies et les champs (...) L’importance relative des boqueteaux, qui n’est plus que de 13 %, traduit bien la caractère plus nettement forestier de cette région ». La surface boisée sur la commune de Manot est d’environ 427 ha.  Le peuplement forestier Le peuplement forestier de Manot est principalement représenté sous la forme de boisements morcelés de feuillus. On y trouve également un site de futaie de conifères et une partie de mélange de futaie de conifères et taillis. Les feuillus sont majoritaires dans les peuplement. Il sont principalement représentés par les chênes (sessiles, pédonculés, rouges d’Amérique…), les chataigniers et d’une façon plus ponctuelle les frenes, les charmes, bouleaux, trembles, acacias faux robiniers, répartis de façon disséminée.

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TABLEAU : REPARITION DES PEUPLEMENTS DE FEUILLUS A L’ECHELLE E LA CHARENTE LIMOUSINE

Source : Document de Stratégie Locale de Développement Forestier et Bocagere du Pays de Charente Limousine

A Manot les peuplements à base de résineux sont rares. Ils résultent de boisements ou de reboisements artificiels. On y trouve principalement des Douglas, des pins sylvestres

TABLEAU : REPARITION DES PEUPLEMENTS DE CONIFERES A L ’ECHELLE E LA CHARENTE LIMOUSINE

Source : Document de Stratégie Locale de Développement Forestier et Bocagere du Pays de Charente Limousine

A l’échelle de La Charente limousine, les espaces boisés ont progressé au moins jusqu’en 1999 (année de la tempête) en raison de 3 phénomènes principaux : colonisation par des boisements spontanés de petites parcelles agricoles délaissées, plantation de boisement sous l’impulsion d’aides, durcissement de la réglementation sur les défrichements depuis 2005.  La propriété forestière Il n’y a aucune forêt domaniale sur le territoire de Manot, ni de forêt communale. L’ensemble des boisements est donc privé

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La plupart des propriétaires forestiers privés gèrent euxmêmes leurs parcelles. A l’échelle de La Charente Limousine, certains font occasionnellement ou régulièrement appel à des coopératives forestières, des experts forestiers ou des organismes de vulgarisation.  Les outils d’aide à la gestion forestière Les propriétaires disposent de plusieurs outils d’aide à la gestion de leurs parcelles boisées : certains sont réglementaires, d’autres relèvent simplement d’une démarche volontaire. Une documentation technique riche et variée leur est également proposée.

 Le Schéma Régional de Gestion Forestière Le schéma régional de gestion forestière (S.R.G.S.) est un document réglementaire, inscrit dans la politique forestière nationale. C’est avant tout un document technique destiné à aider les propriétaires forestiers privés à gérer leurs parcelles boisées, et notamment à rédiger certains documents de gestion forestière durable, tels que les Plans Simples de Gestion. Rappelons que c’est l’article L1 du code forestier qui précise la notion de gestion forestière durable : « la gestion durable des forêts garantit leur diversité biologique, leur productivité, leur capacité de régénération, leur vitalité et leur capacité à satisfaire, actuellement et pour l’avenir, les fonctions économique, écologique et sociale pertinentes, aux niveaux local, national et international, sans causer de préjudices à d’autres écosystèmes ». La mise en œuvre de cette politique est adaptée au niveau régional par les Orientations Régionales Forestières, qui concernent à la fois l’amont (forêts privées et publiques) et l’aval de la filière (entreprises de la 1ère et 2ème transformation). Le S.R.G.S. fixe les grandes orientations qui permettent de valoriser les fonctions des forêts privées, qu’elles soient économiques, sociales ou environnementales. Il comprend notamment : - une présentation de la forêt privée de la région, ses composantes, ses enjeux ; - un guide de description des peuplements ; - des informations permettant de choisir des essences adaptées aux conditions locales ; - les méthodes sylvicoles préconisées pour atteindre les objectifs de gestion et de production qui sont identifiés ; - des indications sur l’équilibre sylvocynégétique, sur la gestion des milieux naturels associés. Des adaptations par zones naturelles forestières permettent d’ajuster les orientations aux conditions stationnelles locales (sols, climat, ...). Le S.R.G.S. constitue ainsi la référence en matière de gestion des forêts privées et de rédaction des différents documents de gestion durable que sont : - le Plan Simple de Gestion – P.S.G. - le Code des Bonnes Pratiques Sylvicoles – C.B.P.S. - le Règlement Type de Gestion – R.T.G. Toute forêt gérée selon l’un de ces documents présente alors une garantie (ou présomption de garantie) de gestion durable. Le propriétaire peut ainsi bénéficier d’aides publiques, d’allègements fiscaux adaptés à la forêt, et demander la certification forestière de ses bois (certification P.E.F.C.). En PoitouCharentes, le S.R.G.S. des forêts privées a été approuvé par arrêté ministériel le 26 janvier 2005.

 Le Plan Simple de Gestion La Loi du 6 Août 1963 a instauré l’obligation du Plan Simple de Gestion (P.S.G.) pour tous les propriétaires forestiers privés de plus de 25 ha de forêts d’un seul tenant. Ce sont les C.R.P.F. qui dans chaque région, sont chargés d’instruire et d’agréer ces documents de gestion. A défaut de présentation ou d’agrément d’un P.S.G. dans les délais impartis, les propriétaires voient leurs forêts

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soumises à un Régime Spécial d’Autorisation Administrative de Coupe (R.S.A.A.C.) : toute coupe de bois (en dehors des coupes de bois de feu pour l’autoconsommation) doit alors faire l’objet d’une autorisation préalable de l’Administration, et aucune aide financière ni avantage fiscal ne peut être accordé aux forêts des propriétaires concernés. En Charente Limousine au 1er trimestre 2011, 83 forêts étaient dotées d’un P.S.G. agréé, pour 7372ha, et 10 forêts sont placées sous R.S.A.A.C. pour 493 ha. Les forêts publiques et privées disposant d’un document de gestion durable agréé

CARTE DE LOCALISATION DES FORETS COMMUNALES ET DES PLAN SIMPLE DE GESTION Cf. Recueil cartographique

La Loi de modernisation agricole du 27 Juillet 2010 a étendu l’obligation de P.S.G. à tous les propriétaires forestiers de plus de 25 ha de bois, qu’ils soient d’un seul tenant ou non. En Charente Limousine, cette nouvelle disposition devrait faire augmenter le nombre de propriétés soumises à P.S.G. d’environ 50%. A noter enfin, que tout propriétaire de bois de 10 à 25 ha, peut présenter à l’agrément du C.R.P.F. un Plan Simple de Gestion « volontaire » A Manot, une forêt en partie NordOuest de la commune est concernée par un Plan Simple de Gestion. La forêt se situe à Château Plat. La surface est d'environ 2025ha. Le PSG a été signé en 1998.

 Le Code des Bonnes Pratiques Sylvicoles de Poitou-Charentes Créé par la Loi d'Orientation Forestière du 9 juillet 2001, le Code des Bonnes Pratiques Sylvicoles (C.B.P.S) est un document d'orientation élaboré par le C.R.P.F de chaque Région, et approuvé par le représentant de l'État, après avis de la Commission Régionale de la Forêt et des Produits Forestiers. Ce document comprend, par type de peuplement, des recommandations visant à conduire à une gestion durable des forêts. En PoitouCharentes, il a été validé en 2005. Les propriétaires de moins de 25ha de bois peuvent rédiger et présenter euxmêmes le formulaire d’adhésion au C.B.P.S. Au 1er trimestre 2011, 49 d’entredeux avaient adhéré au C.B.P.S. pour une surface totale de 391ha.

 Le Règlement Type de Gestion Le Règlement Type de Gestion (R.T.G.) est un document élaboré par un gestionnaire professionnel agréé : expert forestier ou organisme de gestion en commun (coopérative forestière). Ce document décrit les modalités d’exploitation, de reconstitution et de gestion par grand type de peuplement. Il donne également des indications sur la prise en compte des principaux enjeux environnementaux, et des recommandations sur la gestion des populations de grand gibier. Le contenu de chaque R.T.G. doit être en accord avec le Schéma Régional de Gestion Sylvicole. Le R.T.G. s’adresse uniquement aux propriétaires de petites forêts sans obligation de P.S.G. L’engagement est souscrit pour 10 ans minimum, soit au travers d’une adhésion à une coopérative forestière, soit par un contrat avec un expert pour une liste de parcelles clairement identifiées et enregistrées au C.R.P.F. Deux R.T.G. sont actuellement agréés sur la Région PoitouCharentes, l’un présenté en commun par les deux coopératives forestières (CAFSA et COFOGAR) en 2008, l’autre par l’association PoitouCharentes des experts forestiers. Fin 2010, aucun propriétaire n’avait encore adhéré à l’un ou l’autre de ces R.T.G. en Charente Limousine.

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 Les documents techniques régionaux Rédigés par le C.R.P.F. de PoitouCharentes, ils abordent aussi bien la présentation des essences forestières, que les techniques de gestions sylvicoles, la description des peuplements forestiers, les prescriptions de gestion des milieux associés à la forêt, la présentation des caractéristiques des régions naturelles, et un certain nombre de fiches dédiées à la culture du peuplier.  Le foncier forestier Le foncier forestier est très morcelé à l’échelle de La Charente Limousine. Sur les 26773ha de parcelles cadastrales classées en nature de bois sur le territoire du Pays, 11000 propriétaires différents sont recensés, soit une moyenne de 2,4ha par propriétaire. La tendance au morcellement est la même pour Manot.  Les espaces bocagers L’arbre emblématique des linéaires bocagers de Charente Limousine est le chêne pédonculé, présent sous formes d’alignements de grands arbres, parfois très denses, longtemps traités par émondage pour la production du bois de chauffage des métayers et des fermiers  Les espaces boisés et l’eau Les statistiques font défaut, mais Lors d’une réunion organisée le 2 Mars 2011 dans le cadre de la consultation de la Stratégie Forestière et Bocagère de Charente Limousine avec les « acteurs de l’eau », le sentiment recueilli semblait indiquer qu’il n’y avait pas d’inquiétude particulière concernant la gestion des espaces boisés rivulaires en Charente Limousine, puisque c’est justement la quasi absence d’intervention humaine qui semble le mieux caractériser cette gestion. Il n’existe que peu de prescriptions d’ordre réglementaire qui fixe le cadre de gestion des espaces boisés rivulaires ou alluviaux, sauf dans les Schéma d’Aménagement et de Gestion de l’Eau (S.A.G.E.). Dans le règlement de celui du bassin de la Vienne, on peut lire : « Règle n° 5 : afin de limiter les flux particulaires générés par des opérations de gestion sylvicole, tout exploitant sylvicole ou tout propriétaire d’un terrain boisé situé dans les zones de tête bassin telles qu’identifiées sur la carte (...), et jouxtant un cours d’eau, est soumis à : - l’interdiction de plantation de résineux et de peupliers à moins de 10 m des berges, - l’interdiction de coupe à blanc sur une largeur de 20 m à compter des berges, - l’obligation de mettre en place des andains parallèles à la rivière pour limiter les lessivages lors des travaux d’exploitation forestière, et mise en place de dispositifs décanteurs ». « Règle n° 7 : compte tenu de la nécessité de restaurer les cours d’eau du bassin, tout propriétaire d’un terrain agricole jouxtant un cours d’eau et situé dans les zones d’érosion telles qu’identifiées sur la carte (...), est tenu de maintenir et d’opérer un entretien sélectif de la ripisylve existante. S’agissant des terrains jouxtant un cours d’eau dont la largeur est supérieure ou égale à 2 m, le propriétaire de ces terrains procède à la mise en place d’une ripisylve d’au moins 2 m de largeur à compter du haut de berge, constituée d’essences inféodées aux milieux aquatiques permettant d’assurer le maintien des berges, telles que les aulnes, saules ou frênes. La ripisylve ainsi reconstituée présente un taux de recouvrement d’au moins 80 % du linéaire de cours d’eau au droit de la propriété concernée ». Parmi les outils de vulgarisation et de prescription de gestion des espaces boisés en relation avec l’eau, on peut citer le « Guide de Gestion des Milieux Naturels Associés à la Forêt » rédigé par le C.R.P.F. de PoitouCharentes en collaboration avec la Direction Régionale de l’Environnement et PoitouCharentes Nature en 2004. Les propriétaires y trouveront des recommandations de gestion des ripisylves ou de parcelles boisées à proximité de mares, d’étangs, des sources, suintements et ruisseaux.

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 Dans les périmètres de captage Le rôle des arbres dans la protection et la gestion des ressources en eau potable est particulièrement intéressant. Leur capacité à absorber de grandes quantités d’éléments azotés ou phosphatés, ainsi qu’un certain nombre de molécules composant divers produits phytosanitaires, permet de prévenir et d’atténuer tout risque de pollution d’origine biotique ou humaine. Les arbres sont aussi des éléments de régulation des écoulements et du ruissellement des eaux pluviales. En Charente Limousine, il existe 15 points de captages destinés à l’approvisionnement en eau potable. Dans les arrêtés préfectoraux encadrant les prescriptions de gestion dans les périmètres de protection de captages immédiats ou rapprochés, on peut lire, parmi les activités interdites : - « la suppression des bois. Les zones boisées doivent être classées en espaces boisés à conserver au plan local d’urbanisme ou carte communale » - « la suppression des talus et des haies faisant obstacle aux écoulements vers la zone de captage » - « le déboisement (ceci ne concerne pas les coupes de bois) » - « le défrichement et le dessouchage des parcelles boisées dont l’état ne doit pas être modifié – les coupes à blanc sont autorisées » - « la destruction des haies » - « le défrichement et l’arrachage des souches. Les coupes de bois qui ne modifient pas la destination des parcelles sont autorisées » - « le défrichement : l’exploitation du bois et le débroussaillage sont autorisés et dans les documents d’urbanisme, les zones boisées sont classées en espaces boisés à conserver » - etc … Les périmètres de protection immédiats et rapprochés des captages de Charente Limousine représentent une surface globale de plus de 1900ha, dans lesquels l’application de ces prescriptions est donc difficile à contrôler. A noter que Manot se situe dans le périmètre de protection rapprochée du captage de Coulonge. Quant aux périmètres de protection éloignés, leurs surfaces cumulées dépassent 30000ha. Les contraintes relèvent simplement de la plus grande vigilance dans l’application des réglementations existantes. S’il est vrai que toute demande de défrichement est obligatoirement rejetée par l’Administration dans une zone E.B.C., l’abattage des arbres n’est en revanche pas forcément interdit : selon les cas, il doit faire l’objet d’une autorisation préalable (voir arrêté préfectoral de Charente du 1er Mars 1979).

 La place des espaces boisés dans les inventaires naturels Le morcellement des espaces boisés, leur gestion souvent extensive, la variété des types de peuplements, des mélanges d’essences d’arbres et d’arbustes, et des types de stations, la présence d’arbres à proximité des nombreuses rivières, étangs et zones humides…, offrent une grande diversité d’habitats, de bonnes potentialités pour le développement d’une faune et d’une flore riches et variées. Pour Manot, les espaces forestiers situés entre Chez Dahut et Château Plat font partis d’une ZNIEFF.  Les activités économiques liées aux espaces boisés Les activités économiques liées aux espaces boisés de Charente Limousine relèvent, pour la plus grosse part, de l’exploitation et de la transformation du bois. La location de la chasse génère un

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revenu complémentaire régulier, mais uniquement pour les propriétaires de surfaces boisées importantes (> 50 ha). Enfin, l’exploitation pour l’autoconsommation de bois de chauffage et de piquets est également très pratiquée, même s’il est difficile d’en connaître l’importance. Les boisements sont très morcelés et leur desserte se fait principalement par des chemins ruraux et communaux qui y donnent accès Les chemins ruraux appartiennent au domaine privé des communes. Cellesci peuvent donc les vendre ou les échanger. Elles ne sont pas tenues de les entretenir, mais peuvent en réglementer l’utilisation. Les chemins communaux font partie du domaine public des communes. Leur propriété en est donc inaliénable. Les communes ont seules, la responsabilité de leur entretien. Elles peuvent bien entendu en réglementer l’utilisation. Les espaces boisés de Manot n’étant pas exploités en masse de façon professionnelle, il n’y a pas d’infrastructures liées à l’exploitation du bois (plateforme de stockage). Les bois exploités sont le plus souvent stockés en bordure de chemin en attendant d’être acheminés par tracteur vers leur lieu de séchage.

 Les coupes de bois La nature des coupes pratiquées dépend directement de la nature des peuplements : - dans les taillis, il s’agit le plus souvent de coupes rases. Mais lorsque l’essence dominante est le chêne, des éclaircies ou des balivages peuvent y être réalisés. - dans les mélanges taillisfutaies, le taillis est généralement exploité entièrement, mais avec parfois recrutement de baliveaux destinés à passer dans l’étage de la futaie pour remplacer les réserves mûres récoltées. Dans certains types de mélange d’essences comme le châtaignier et le chêne, la dynamique de croissance de la première met de plus en plus en péril le maintien pérenne de la seconde. - dans les futaies (naturelles ou artificielles), sont généralement pratiquées des éclaircies ou des coupes d’amélioration. Les futaies mûres sont très rarement régénérées naturellement, et après coupe rase, la reconstitution se fait le plus souvent par reboisement artificiel. L’intérêt de la sylviculture n’est plus le seul élément qui définit la nature, la fréquence et l’ampleur des coupes de bois : désormais, la logique économique et les besoins du marché prennent de plus en plus de place. L’exemple le plus spectaculaire est celui du marché du bois énergie, qui s’intéresse au bois des troncs, des branches et des racines. Les moyens matériels mis en œuvre sont coûteux et doivent être rentabilisés, ce qui laisse peu de place à la réflexion sylvicole. On entend désormais parler d’exploitation (de « moisson ») d’arbres entiers (troncs et branches) : à la valorisation poussée des rémanents d’exploitation se heurte néanmoins l’impact environnemental de ces exploitations, en particuliers sur la qualité et le renouvellement de la richesse des sols. En Charente, 151 000 m3 de bois ont été récoltés en 2009, dont 54 % de bois d’industrie (papeterie, piquet, panneau…), 26 % de bois d’œuvre (sciage, charpente, menuiserie…) et 20 % de bois énergie (principalement bois bûche) dont la part augmente régulièrement depuis 10 ans. Il est à noter que la part de bois de chauffage récolté en direct pour l’autoconsommation n’entre pas dans ces statistiques : il est probable qu’elle représente au moins l’équivalent du volume de bois énergie récolté par les professionnels de l’exploitation (soit +/ 30 000 m3). Les espaces boisés de Charente Limousine, de par la diversité des essences présentes, permettent la récolte de bois pour de multiples usages, dont les principaux sont : la charpente (feuillus et résineux), la menuiserie (feuillus), l’emballage (feuillus et résineux), le piquet (châtaignier et robinier fauxacacia), le bois de chauffage (feuillus divers), la papeterie et les panneaux (feuillus et résineux).

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 La filière forêt-Bois

CARTE DE LA FILIERE FORET / BOIS Cf. Recueil cartographique

 Les entreprises de travaux forestiers Il en existe moins de 10 dont le siège est implanté sur le territoire de Charente Limousine. Elles proposent des prestations de bûcheronnage (manuel ou mécanisé), de débardage, de nettoyage, de broyage, de plantation, d’entretien de boisements ou d’élagage. Elles emploient une trentaine de personnes.

 Entrepreneurs Des Territoires de Charente Pour mieux faire connaître leurs métiers et valoriser la qualité de leurs savoirfaire, certains entrepreneurs agricoles et forestiers se sont regroupés dans une structure départementale d’Entrepreneurs Des Territoires (E.D.T.), rattachée à une fédération régionale et nationale. Ces structures appuient leurs adhérents pour toutes leurs démarches : investissements, recrutements, communication… En Charente Limousine, 3 entreprises de travaux forestiers sont adhérentes d’E.D.T. 16.

 Les entreprises d’exploitation forestière Cette activité concerne l’achat de bois sur pied, l’exploitation, le tri des produits et le négoce avec les acteurs de la 1ère transformation. Aucune entreprise installée en Charente Limousine ne pratique cette seule activité : tous les professionnels de l’exploitation sont également scieurs ou producteurs de merrains. Ce sont la taille et l’importance de l’activité « 1ère transformation » qui conditionnent le rayon d’intervention de l’entreprise. Les entreprises de 1ère transformation : Ce sont essentiellement des scieries et des mérandiers. Il ne reste que 6 scieries en Charente Limousine, alors qu’elles étaient encore 22 en 1985. A cette époque, une étude du C.R.P.F. de PoitouCharentes relevait que 52 % d’entre elles transformaient moins de 1 000 m3 de bois par an. Souvent de trop petites dimensions, mal équipées, avec du matériel obsolète, sans valorisation par le séchage ni le tri des bois, beaucoup ont fermé après le départ en retraite du chef d’entreprise ou après un dépôt de bilan. Aujourd’hui, 3 d’entre elles ont une réelle dimension industrielle avec des volumes transformés qui dépassent 30 000 m3 de bois ronds. Une ne scie que des feuillus, les 2 autres traitant plutôt des résineux. Leur rayon d’approvisionnement est nécessairement très large (jusque parfois 150 Km), et leur logique industrielle ne peut pas se résumer à une activité purement locale, que ce soit pour les achats de bois ou pour la commercialisation des produits transformés. Pour les autres, ce volume ne dépasse pas 5 000 m3/an. Elles travaillent aussi bien des feuillus que des résineux, sauf pour une d’entre elle, uniquement positionnée sur le sciage de châtaignier. La pérennité de ces dernières n’est pas assurée à moyen terme : pas de successeur dans le cercle familial, ni de repreneur compte tenu de l’âge des installations et des investissements à prévoir. Les bois proviennent d’un rayon limité lorsque l’achat est fait sur pied, mais peuvent venir des départements limitrophes lorsqu’ils sont achetés à un négociant. Les produits finis sont parfois expédiés à plusieurs centaines de kilomètres. Il existe également 4 fabriques de merrains (pour la tonnellerie), souvent de dimensions artisanales, mais qui s’approvisionnent rarement localement, faute de quantité de bois de chêne de la qualité recherchée. Les merrains ne sont d’ailleurs pas non plus utilisés sur place, mais pour la plupart expédiés dans la région cognaçaise. Les entreprises de 1ère transformation de Charente Limousine emploient environ 235 personnes (source FUTUROBOIS)

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Les entreprises de 2ème transformation : Elles utilisent des produits en bois ou à base de bois ayant subi au moins une transformation : usine de conditionnement de ramettes de papier à Étagnac, meubles DELIAS à Suris, usine TOUBOIS à Chasseneuil, Action Bois Construction (charpente industrielle) à Saint Claud... Ces entreprises emploient plus de 400 personnes, mais n’utilisent presque pas de bois issus des forêts de Charente Limousine. Elles représentent néanmoins des savoirfaire reconnus, et qui méritent d’être valorisés auprès du grand public. S’ajoutent à ce réseau quelques négoces de bois et entreprises artisanales de menuiserie, d’ébénisterie, de charpente..., qui sont peu sensibilisées à l’utilisation des essences locales, cherchant avant tout à satisfaire des clients qui expriment rarement des exigences dans ce domaine. A Manot une entreprise travaille dans le domaine du bois. Elle réalise des travaux d'élagage, d'entretien, de défrichage de bois et forêt. L’entreprise INEO RESEAUX ELAGAGE emploie 25 salariés.

 Les activités de loisirs dans les espaces boisés

 Des activités variées De nombreuses activités de loisirs se déroulent dans le cadre ou en liaison avec les espaces boisés : Les randonnées : ce sont des activités très répandues, pratiquées soit individuellement, soit dans le cadre de l’une des 15 à 20 associations qui organisent régulièrement des circuits ou des animations touristiques sur le territoire. La randonnée se pratique aussi bien à pied, en vélo, en V.T.T. ou à cheval sur les quelques 1 600 Km de sentiers existant en Charente Limousine. Les loisirs motorisés : en quad, en moto et beaucoup plus rarement en 4 X 4, ces loisirs semblent de plus en plus pratiqués. Il est en fait difficile de s’en faire une idée exacte, car les pratiquants ne sont que peu regroupés en associations (3 ou 4 en Charente Limousine). Ces loisirs ont souvent un impact fort, car une moto ou un quad passent plus difficilement inaperçus qu’un groupe de 20 marcheurs, et les traces de passages au sol restent bien visibles. Ces disciplines sont donc facilement pointées du doigt, même si réellement les mauvais comportements restent peu nombreux. La chasse : avec une Association Communale de chasse par commune, c’est l’activité qui regroupe le plus de pratiquants en Charente Limousine. Elle s’exerce sur un territoire très varié, où les espèces chassables sont nombreuses : perdrix, faisan, bécasse, lièvre, chevreuil, cerf, sanglier… C’est évidemment l’activité la plus ancienne, qui quoique l’on puisse en penser, joue un rôle extrêmement important, par exemple pour réguler les populations de cervidés dont l’impact sur les espaces boisés (plutôt forestiers) prend localement une ampleur inquiétante. En Charente, chaque propriétaire foncier est titulaire du droit de chasse sur ses parcelles, et peut donc choisir d’interdire cette activité, comme n’importe quelle autre d’ailleurs. La pêche : il existe une dizaine d’Associations Agrées de Pêche et de Protections du Milieu Aquatique (A.A.P.P.M.A) en Charente Limousine, dont les pratiquants bénéficient d’un réseau hydrographique très dense, complété par quelques plans d’eau publics (Lavaud, MasChaban…). Le long de nombreux cours d’eau du territoire, l’accès aux berges est rendu très difficile par l’absence de gestion des ripisylves. Le droit de pêche appartient normalement aux propriétaires des terrains riverains des cours d’eau, qui ont donc la responsabilité de la gestion de ces espaces boisés très particuliers. Les cueillettes : l’arrivée de la saison des champignons, des fleurs, des châtaignes… est pour de nombreuses familles l’occasion d’une promenade dans la nature. Cette pratique n’a pourtant rien de légale : depuis 1804, le Code Civil rappelle dans ses articles 546 et 547 que tout ce qui est attaché ou tombé sur le sol appartient au propriétaire de ce sol. Les cueillettes sont heureusement tolérées par la plupart des propriétaires fonciers. Ce n’est pas le cas partout, puisque des panneaux d’interdiction de ramassage ou de passage sont parfois apposés aux limites de certaines parcelles, ou à l’entrée de chemins privés.

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A ces activités s’en ajoutent d’autres comme la découverte et l’observation de la faune ou de la flore, individuellement, en famille ou dans le cadre de sorties régulièrement organisées par le monde associatif ou par certains offices de tourisme. La commune de Manot est particulièrement concernée par les activités de randonnée, de chasse et de pêche. f) Tourisme

La commune de Manot de par son cadre de vie et son environnement paysager possède des atouts pour la présence et le développement du tourisme vert. Elle est dotée d’un embryon de pôle touristique au niveau du village vacances qui propose plusieurs types d’hébergement : chalets, aire naturelle de camping. L’hébergement compte aussi quelques gîtes et de résidences secondaires. Les loisirs liés au tourisme sont confirmés par la présence du vélorail. La vocation de tourisme nature et familial reste à conforter, notamment dans le cadre du projet d’aménagement du musée du vélorail en cours de réflexion. Synthèse : Le nombre d’actifs stables reculent au fil du temps, la vocation résidentielle de la commune s’affirme. Les commerces et services de proximité de base sont présents sur la commune. Les navettes domiciles travail s’effectuent pour la majorité dans un rayon de 10km du bourg de la commune. Le nombre d’exploitations agricoles régresse, mais la pérennité de celles qui se sont maintenues semble assurée. L’identité de la commune reste très liée à l’activité agricole et en particulier à l’élevage bovin L’occupation sylvicole de Manot est inégalement répartie. L’exploitation du bois se fait surtout dans le cadre de l’autoconsommation en dehors d’une filière structurée. Les espaces boisés sont surtout des supports d’activités de loisirs.

Enjeu : Un développement équilibré entre la vocation résidentielle et le développement économique. Le devenir de la commune : « village dortoir » La gestion des mouvements pendulaires de travail La place des activités agricoles dans l’avenir de la commune : équilibre entre la vocation résidentielle et la vocation agricole. L’identité de la commune La création de nouveaux services de proximité La prise en compte des fonctions économique, environnementale et sociale de l’agriculture pour participer à l’aménagement du territoire en vue d’un développement durable La protection des espaces boisés.

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5. Déplacements

a) Desserte routière

La commune n’est pas traversée par des voies importantes, cependant depuis Manot deux axes importants au niveau départemental sont rapidement accessibles : La RD948 et la RD951. A l’échelle de la commune, le réseau principal est composé de routes départementales secondaires convergeant en étoile vers le bourg : - La D16 menant d’Ansac sur Vienne à La Péruse et permettant d’accéder à Confolens au Nord et à la RN141 au Sud - La RD170 menant à Ambernac et permettant de rattraper la RD951 - La RD346 permettant de rejoindre la RD951 et Saint Claud - La RD166 menant soit à Roumazières Loubert (commune équipée d’une gare) et Saint Maurice des Lions, Lesterps A cela s’ajoute un réseau très dense de voies communales qui permet de desservir la totalité des hameaux et écarts de la commune et de mailler l’ensemble du territoire. En fonction de leur importance, ces différentes voies de communication supportent un trafic plus ou moins important. Les routes départementales constituent des axes importants et à ce titre supportent un trafic plus élevé que les autres voies maillant le territoire. Les autres voies de communication sont des axes tertiaires supportant un trafic moindre uniquement lié à la desserte locale. Aucun accident corporel n’a été enregistré sur le territoire communal durant la période du 1 er août 2002 au 31 juillet 2007. On note toutefois que les déplacements peuvent parfois être difficiles en raison de l’étroitesse des routes et que certains carrefours sont potentiellement dangereux du fait d’un manque de visibilité. Les sites les plus enclins aux risques sont les sorties sur les routes départementales. Leur nombre doit rester limité et des dispositions permettant de garantir une bonne visibilité notamment aux carrefours peuvent être prises. Le Conseil Général conduit actuellement une étude pour un aménagement de sécurité au niveau du carrefour RD16 et RD166. Le Conseil Général envisage également la réhabilitation d’un ouvrage d’art franchissant la Vienne, situé sur le RD1666 au PR17+420. La programmation de cette restauration n’est pas arrêtée.

CARTE DU RESEAU VIAIRE Cf. Recueil cartographique

CARTE DES INTERSECTIONS DANGEREUSES , STATIONNEMENT ET ARRETS DE CAR Cf. Recueil cartographique

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b) Transports en commun

Les habitants de Manot bénéficient des lignes de transports en commun du Département de la Charente organise le fonctionnement du réseau de lignes régulières et celui des transports scolaires nécessaires aux déplacements quotidiens des collégiens et lycéens. Manot n’est pas directement desservie par les lignes régulières. La ligne qui relie Confolens à Angoulême est la ligne n°24. Son circuit passe par Roumazières, Chabanais, Chasseneuil sur Bonnieure et La Rochefoucauld, trois communes desservies par des gares SNCF. Les arrêts les plus proches se situent à Ansac sur Vienne et Saint Maurice des Lions. En termes de desserte ferroviaire, les habitants de Manot disposent des gares TER de Roumazières Loubert (à 9km ≅12mn du Bourg) et de Chabanais (à 11km ≅16mn) desservies par la ligne Angoulême – Limoges. Pour pallier à la faiblesse des transports en commun, le covoiturage permet de réduire l’utilisation de la voiture et d’assurer les déplacements des personnes ne disposant pas de véhicules. La pratique est en développement sur la commune de Manot qui organise également des navettes vers Confolens pour les personnes âgées. c) Déplacements doux

Une partie des habitants du bourg se déplacent à pied pour se rendre aux équipements (école, mairie...) et commerces. Cependant, les déplacements à pied pourraient être plus nombreux et fréquents, en alternative à la voiture, mais restent parfois limités du fait que certains secteurs ne permettent pas un cheminement aisé. La commune de Manot a réalisé son Plan de mise en Accessibilité de la Voirie et des aménagements des Espaces publics (PAVE) approuvé par le Conseil Municipal le 21/07/2011. L’étude a identifié les cheminements doux existant dans le bourg, qu’il s’agisse de trottoirs, de chemins, etc. Elle a mis en avant des contraintes, notamment pour la circulation des personnes à mobilité réduite. Ces contraintes sont liées à la largeur de trottoir, la nature ou la qualité de revêtements, les traversées de rues (ressauts), les pentes. Le réaménagement récent du centre Bourg a cependant réduit de façon importante les problèmes d’accessibilité. La mise en accessibilité du cimetière est en projet. Dans le cadre de l’aménagement du bourg, la question de l’accessibilité a été traitée sur le périmètre concerné. Pour les vélos, il existe peu d’aménagements destinés à leur circulation et leur stationnement. Dans les hameaux, il n’existe pas de cheminements doux particuliers aménagés. Les piétons et vélos circulent sur la chaussée qu’ils partagent avec les véhicules. La commune dispose de nombreux chemins ruraux qui sillonnent le territoire communal. Il s’agit soit de chemins ruraux destinés à l’agriculture, soit de chemins de randonnées. Ces chemins sont davantage utilisés pour l’activité agricole ou pour la promenade que pour se déplacer.

CARTE DES ITINERAIRES DE RANDONNEES Cf. Recueil cartographique

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d) Stationnement

Le stationnement dans le bourg est assez développé : présence de 4 poches de stationnement Le stationnement répond globalement aux besoins (équipements, commerces, services…). Cependant, il est parfois mal identifié, notamment par défaut de signalétique. On relève un besoin de stationnement en face de la mairie. Synthèse : La commune se trouve à l’écart de voies importantes. Les déplacements bien que perfectibles ne posent pas de problèmes graves. La présence d’itinéraires de randonnée qui permettent la découverte du territoire

Enjeux : La sécurisation des déplacements et l’amélioration du confort des usagers Le développement des itinéraires de randonnée et des moyens de déplacements doux

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1. Justification des choix du PADD

a) Contexte règlementaire

La justification des orientations du PADD réside dans le respect des objectifs fixés énoncés dans le Code de l’Urbanisme par les articles L110 et L1211. Article L110 : « Le territoire français est le patrimoine commun de la nation. Chaque collectivité publique en est le gestionnaire et le garant dans le cadre de ses compétences. Afin d'aménager le cadre de vie, d'assurer sans discrimination aux populations résidentes et futures des conditions d'habitat, d'emploi, de services et de transports répondant à la diversité de ses besoins et de ses ressources, de gérer le sol de façon économe, de réduire les émissions de gaz à effet de serre, de réduire les consommations d'énergie, d'économiser les ressources fossiles d'assurer la protection des milieux naturels et des paysages, la préservation de la biodiversité notamment par la conservation, la restauration et la création de continuités écologiques, ainsi que la sécurité et la salubrité publiques et de promouvoir l'équilibre entre les populations résidant dans les zones urbaines et rurales et de rationaliser la demande de déplacements, les collectivités publiques harmonisent, dans le respect réciproque de leur autonomie, leurs prévisions et leurs décisions d'utilisation de l'espace. Leur action en matière d'urbanisme contribue à la lutte contre le changement climatique et à l'adaptation à ce changement.» Article L121.1 : «Les schémas de cohérence territoriale, les plans locaux d'urbanisme et les cartes communales déterminent les conditions permettant d'assurer, dans le respect des objectifs du développement durable : 1° L'équilibre entre : a) Le renouvellement urbain, le développement urbain maîtrisé, la restructuration des espaces urbanisés, la revitalisation des centres urbains et ruraux ; b) L'utilisation économe des espaces naturels, la préservation des espaces affectés aux activités agricoles et forestières, et la protection des sites, des milieux et paysages naturels ; c) La sauvegarde des ensembles urbains et du patrimoine bâti remarquables ; 1° bis La qualité urbaine, architecturale et paysagère des entrées de ville ; 2° La diversité des fonctions urbaines et rurales et la mixité sociale dans l'habitat, en prévoyant des capacités de construction et de réhabilitation suffisantes pour la satisfaction, sans discrimination, des besoins présents et futurs en matière d'habitat, d'activités économiques, touristiques, sportives, culturelles et d'intérêt général ainsi que d'équipements publics et d'équipement commercial, en tenant compte en particulier des objectifs de répartition géographiquement équilibrée entre emploi, habitat, commerces et services, d'amélioration des performances énergétiques, de développement des communications électroniques, de diminution des obligations de déplacements et de développement des transports collectifs ; 3° La réduction des émissions de gaz à effet de serre, la maîtrise de l'énergie et la production énergétique à partir de sources renouvelables, la préservation de la qualité de l'air, de l'eau, du sol et du sous-sol, des ressources naturelles, de la biodiversité, des écosystèmes, des espaces verts, la préservation et la remise en bon état des continuités écologiques, et la prévention des risques naturels prévisibles, des risques technologiques, des pollutions et des nuisances de toute nature. » b) Rappel méthodologique

Sur la base des objectifs énumérés dans la délibération prescrivant l’élaboration du PLU, les élus de Manot ont élaboré leur projet d’Aménagement et de Développement Durables. Les choix retenus par la commune, s’appuient sur les éléments de diagnostic mis en relief dans les parties précédentes. De ces éléments ont été dégagés des enjeux, qui ont servi à

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leur tour à déterminer les orientations de la commune dans divers domaines : démographie, économie, aménagement de l’espace, environnement, paysage, habitat, transports, équipements, services, réseaux, desserte numérique…. Sur la base de ce travail, les élus ont également réfléchi sur la vision actuelle de leur commune, sur l’identité et sur le devenir de Manot dans les dix à vingt années à venir, selon une réflexion orientée sur le développement durable. A partir de cette réflexion s’est dégagée une idée forte, un slogan, une vision globale, qui a servi de guide à l’élaboration du projet : Faire de Manot une commune encore plus agréable et accueillante Cet objectif a été décliné en sousobjectifs thématiques qui annoncent les grandes lignes du projet c) Justification des orientations du PADD

 Un projet communal centré sur la valorisation de la vie locale et du bourg

 Améliorer l’image de la commune à travers la requalification des espaces publics et du patrimoine bâti existant Cette orientation se justifie par le choix d’inscrire l’avenir de la commune dans un cadre de vie de qualité. Pour atteindre son objectif démographique, la commune doit rester attractive. L’amélioration de son image par la requalification des espaces publics et du patrimoine bâti en sont un des leviers. Les espaces publics du cœur de bourg ont déjà bénéficié de ces requalifications. D’autres espaces pourraient également en faire l’objet.

 Sécuriser et améliorer les déplacements Cet objectif se justifie par l’obligation de la collectivité d’assurer la sécurité des habitants et usagers dans tous leurs déplacements et de favoriser les déplacements doux. Il se justifie par la nécessité de prendre en compte l’environnement L’amélioration et la sécurisation des déplacements sont un des objectifs du PADD. Cette orientation se justifie au regard du diagnostic qui a révélé des dysfonctionnements ou améliorations possibles dans les déplacements. Ainsi cette amélioration de tous les modes de déplacement permettra à toutes les populations (jeunes, anciens, personnes sans voiture et autres…) de se déplacer dans de bonnes conditions à toute occasion (loisirs, courses, travail…). Cette volonté affiche la prise en compte du mode de vie des habitants (de plus en plus mobiles) et de l’augmentation de la population communale générant de plus en plus de déplacements. Cet objectif du PADD est en lien direct avec l’enjeu d’offrir les conditions d’un territoire économe en déplacements. Cet objectif peut également se justifier par la volonté de limiter l’utilisation de la voiture et ainsi de privilégier des modes de déplacements doux que ce soit à l’échelle du bourg, entre les quartiers et d’une manière plus globale à l’échelle de la commune. Ainsi, il est important d’assurer une interconnexion piétonne et deux roues entre les quartiers existants et futurs au sein des espaces urbanisés (développement et sécurisation des liaisons piétonnes entre les différents lieux de vie), mais également dans les villages et aussi à l’échelle de la commune par la préservation des chemins existants plus en lien avec un usage ludique et de découverte du territoire, élément important d’un cadre de vie de qualité.

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 Renforcer le tissu économique Il s’agit d’apporter un soutien à la vie économique. La fonction résidentielle de la commune est prédominante, l’activité agricole y est également très importante. Le choix d’afficher l’objectif de maintenir les activités économiques se justifie par le souhait de garantir la présence de diverses fonctions urbaines de la commune, l’enjeu étant de limiter le poids de la résidentialisation croissante au détriment de la vocation d’activités économiques. De plus le maintien des commerces se justifie également dans le souhait de garantir un cadre de vie de qualité et d’animation de la commune, tout en maintenant quelques emplois sur la commune. La vitalité et l’animation de la commune sont donc des justifications à la volonté de soutenir le tissu économique de la commune. De plus les entreprises sont également une source de revenus de la commune. Cette orientation se justifie par la volonté de développer harmonieusement la commune dans un souci d’équilibre entre les diverses fonctions : habitat, activités, équipement… Soutenir l’activité économique de Manot, c’est réduire légèrement le nombre ou la longueur des déplacements automobiles et rendre service à une population qui n’a pas les moyens de se déplacer quotidiennement. Ainsi les commerçants et artisans de Manot résident le plus souvent sur la commune et n’ont donc que des trajets domicile – travail très limités. L’utilisation des commerces, entreprises artisanales présents sur la commune par des usagers réguliers ou occasionnels contribue également à réduire les déplacements véhicules. Le maintien de ces commerces est donc à la fois favorable à une bonne qualité de vie et à la préservation de l’environnement. Il s’agit de soutenir l’ensemble du tissu économique, artisanat, commerces et services de proximité, par le maintien des activités existantes, et l’accueil de nouvelles activités. Il s’agit dans cette optique d’affirmer la vocation des espaces déjà voués aux activités : Les Chaises, La Nèple… L’activité d’extraction, même si elle présente des retombées économiques très limitées pour la commune est cependant une forme d’activité économique pour le territoire au sens large. Cette orientation s’inscrit dans le cadre du schéma départemental des carrières et prend donc en compte « l'intérêt économique national, les ressources et les besoins en matériaux du département et des départements voisins, la protection des paysages, des sites et des milieux naturels sensibles, la nécessité d'une gestion équilibrée de l'espace, tout en favorisant une utilisation économe des matières premières ». Ce choix d’autoriser la possibilité d’exploiter les ressources naturelles présentes se justifie par la nécessité de contribuer à la mise en valeur du soussol et de fournir à l’industrie d’extraction des matériaux locaux, générant des emplois non délocalisables et utilisables à proximité (tuileries de Roumazières Loubert). La possibilité de reconvertir les anciens sites se justifie par le souhait de ne pas gaspillé l’espace en le laissant à l’abandon après extraction, c’est pourquoi les sols doivent être rendus soit à l’agriculture, soit affectés à des projets comme celui de champ solaire, dont la justification s’inscrit dans la protection de l’environnement par le biais de la production d’énergie renouvelables. L’activité agricole, ainsi que le tourisme nature sont également des volets importants du tissu économique communal, c’est pourquoi leur prise en compte n’est pas négligée. La justification des orientations qui les concernent sera explicitée au moment où le rapport abordera les orientations qui leur sont consacrées.

 Centrer le développement de l’habitat sur le bourg et remettre des logements vacants sur le marché

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L’objectif de centrer la plus grande partie du développement sur le Bourg et ses alentours se justifie par le souhait d’organiser le développement en instaurant des priorités entre les différentes entités de la commune. Le développement du Bourg se justifie par le souhait de limiter les déplacements véhicules depuis les futures zones d’habitat vers le cœur de la commune. La présence des équipements publics utiles quotidiennement à la population et des commerces et services de proximité conduit également au développement prioritaire du Bourg. Le Bourg est également l’entité la mieux desservie par les réseaux, ce qui limite l’impact sur l’environnement du développement urbain. La remise de logements vacants sur le marché est un objectif retenu dans le cadre de la volonté d’économiser de l’espace et de protéger les éléments bâtis traditionnels de l’architecture charentaise. Cet objectif s’inscrit également dans le souhait d’encourager la mixité au sein de la population : mixité générationnelle, sociale.

 Faire évoluer les hameaux et petits villages, suivant leur niveau d’équipement, leurs caractéristiques patrimoniales, leur vocation L’objectif se justifie par le souhait de ne pas délaisser les villages et hameaux par rapport au Bourg. Même si le développement du Bourg est prédominant, il a été choisi pour des raisons d’équité entre les habitants et de diversification des espaces à bâtir de permettre un développement de certains villages. Le choix des villages pouvant recevoir des constructions se justifie au regard de la prise en compte des risques, du niveau d’équipement et de desserte existant, de la qualité environnementale et paysagère, de la qualité du bâti existant (présence ou non de constructions récentes, état de conservation du village originel) et de la vocation du village (ne pas engendrer ou aggraver les conflits d’usage agricole / résidentiel…)

 Promouvoir une politique de l’habitat visant à maintenir les équilibres et à instaurer une mixité sociale, la collectivité s’impliquant dans la production de logements locatifs Cet objectif rejoint l’objectif précédent. Sa justification s’inscrit dans le souhait de garantir à long terme le renouvellement de la population et de pérenniser les équipements en assurant leur fréquentation. L’implication de la collectivité dans la production de logement social se justifie par la nécessité d’encourager la production d’une offre variée. La plupart des implantations se réalisant sur la commune se fait dans des constructions neuves réalisées par des propriétaires occupants. Le rôle du locatif étant important dans la rotation des ménages et pour le renouvellement de la population, la collectivité souhaite se positionner en exemple, et permettre la remise sur le marché de bâti ancien.

 Evolution du projet de Manot au cours de la phase d’élaboration du PLU Le PADD de Manot a été débattu en Septembre 2012. Les hypothèses et objectifs de développement avaient été basés sur les chiffres INSEE disponibles à cette période, c’est à dire sur le recensement de 2009. La population était en croissance lente. La méthode de calcul avait permis de définir un objectif démographique ambitieux de 7 personnes par an.

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GRAPHIQUE : HYPOTHESE DE CROISSANCE DE MANOT A L ’HORIZON 2023 AVEC UNE CROISSANCE DE 7 HABITANTS SUPPLEMENTAIRES PAR AN

Le projet démographique a été recalé sur la base de la méthode du point mort et en intégrant les données de « l’étude prospective sur les besoins en logements territorialisés en PoitouCharentes à l’horizon 2020 » pilotée par la DREAL et plus particulièrement de la fiche de synthèse qui évalue les besoins en logements par EPCI pour la Charente. L’étude classe la Communauté de Communes du Confolentais dans les territoires à dominante rurale.

Indicateur Etude Projet Explication DREAL communal

Point Mort 3 2.1 Le projet communal estime que le nombre de logements à construire pour assurer strictement le maintien de la population est inférieur à l’étude prospective. Cette différence s’explique par le fait que la commune s’engage à agir en faveur de la mobilisation de logements vacants

Desserrement 2.45 2.6 Pour anticiper la réduction de la taille des des ménages ménages, le projet communal prévoit un nombre de logements similaires à l’étude DREAL qui se traduira par un différentiel de 1.5 logement sur 10 ans

Renouvellement 0.3 0.6 Le projet communal envisage un renouvellement du parc du parc inférieur à l’étude prospective, c'estàdire que plus de constructions existantes seront mobilisées pour créer de nouveaux logements, ce qui permet d’avoir moins recours à la construction neuve. Ainsi la commune mobilisera des logements vacants, aménagera des logements dans des bâtiments à vocation autre, ou connaîtra des restructurations de logement par division de grands bâtiments en unités plus petites. Ainsi ce

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renouvellement permettra d’économiser la construction de 6 logements neufs sur 10 ans. L’effort communal en ce sens sera supérieur à ce que prévu par l’étude DREAL.

Variation 0.26 1.1 Alors que l’étude DREAL envisage une croissance Résidences du parc des résidences secondaires et des secondaires / logements vacants, le projet communal prend en logements compte le fait que ces logements sont en vacants progression entre 1999. Ils continueront d’augmenter avec cependant une progression des résidences secondaires et une diminution des logements vacants en raison de la politique volontariste de la commune pour reprendre des logements vacants. La part de ces deux segments du marché du logement se réduira cependant

« Entre 1999 et 2005, le département de Charente a connu une légère attractivité migratoire, ce qui n’était pas le cas entre 1990 et 1999. Sa population a donc progressé alors qu’elle diminuait légèrement auparavant. Selon le scénario central de projection, celle-ci devrait se poursuivre jusqu’en 2030 : entre 300 et 500 nouveaux habitants continueraient ainsi à venir s’installer tous les ans en Charente. Ce solde migratoire positif compensait jusqu’à présent l’excédent des décès sur les naissances, permettant une augmentation du nombre d’habitants dans le département. Or, à partir de 2009-2010, cet excédent migratoire ne suffira plus à contrebalancer le déficit naturel, le vieillissement de la population entraînant une forte hausse des décès. Ce déficit naturel évoluerait ainsi de -200 en 2005 à -1200 en 2030, largement supérieur à l’excédent migratoire. Et la population de Charente déclinerait jusqu’à atteindre 333000 habitants en 2030, soit une baisse de -3,0% du nombre d’habitants. Ainsi, bien que demeurant attractif, le département de la Charente se retrouverait en 2030 à un niveau équivalent à celui de 1968. » La commune de Manot alertée par les prévisions INSEE, souhaite enrayer la baisse de sa population et conserver une commune vivante et animée en valorisant ses atouts. En ce sens la collectivité s’est fixée un objectif démographique ambitieux de 5 habitants supplémentaires par an pour inverser la tendance. Le projet communal se justifie par la volonté très forte de la commune à soutenir une politique de logement dynamique. Ce choix repose principalement sur le levier du marché du logement qui luimême repose sur deux axes principaux : le locatif et l’accession. La commune envisage de soutenir toutes les initiatives visant à favoriser la production de logements. Dans un passé récent la commune a porté une opération de logements locatifs et a permis de remettre sur le marché un bâtiment vacant : un ancien commerce réaménagé en logement, tout en augmentant le parc locatif, le tout à un prix accessible. La collectivité est prête à renouveler cette expérience en essayant de mobiliser du bâti vacant et/ou dégradé. Des investisseurs privés ont également à 2 ou 3 reprises soutenu le parc locatif par la réalisation de constructions neuves. Cependant très peu de logements vacants peuvent être pris en compte dans le projet malgré le potentiel car la plupart d’entre eux ne sont pas portés sur le marché. N’étant pas mis en vente par leur propriétaire, ils sont conservés en l’état et représentent un potentiel difficilement accessible. L’inversion de la tendance passera également par la création de logements en accession pour cela, la commune est prête à prendre part à des opérations d’aménagement, cependant devant la difficulté à monter les opérations, plusieurs sites doivent être trouvés afin de permettre la faisabilité d’au moins un projet. Devant l’incertitude concernant la possibilité de réalisation opérations groupées, la commune a souhaité diversifier les opportunités de constructions en permettant des constructions sous forme isolées, en des lieux variés.

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Cet objectif est en lien direct avec l’objectif de croissance démographique affiché dans le PADD. Le projet communal vise un objectif de 5 personnes supplémentaires par an. Pour compenser le desserrement des ménages, (départs, solde naturel), il faut prévoir l’implantation d’un nombre supérieur de personnes annuellement, à la fois dans le parc existant (rotation des ménages, renouvellement du parc remise sur le marché de logements vacants, changement de destination…) et dans des constructions neuves à réaliser (en dents creuses du tissu urbain, en extension de celuici ou dans des zones d’urbanisation future).

GRAPHIQUE : OBJECTIF DE CROISSANCE DE POPULATION RETENUE A L ’HORIZON 2023

Afin de traduire en politique de logements l’objectif démographique, il est nécessaire de prendre en compte différentes tendances en termes d’évolution des caractéristiques de population et de logements. Pour assurer la réalisation du projet démographique, 52 logements doivent être mobilisés dont : - 10 logements à trouver dans l’existant (4 logements vacants remis sur le marché + 6 logements récupérés dans le cadre du renouvellement du parc – changement d’usage de construction à vocation autre, division de grands logements…) - 42 logements neufs à construire

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TABLEAU : CALCUL DU POINT MORT ENTRE 1990, 1999, 2006 ET 2010 1990 1999 2006 2010 Demographie Population 584 577 589 574 Taux d'évolution annuel 0,13% 0,29% 0,64% Taille des ménages (population totale) 2,6 2,7 2,5 2,3 Parc de logements Résidences principales 221 217 238 247 Résidences secondaires 68 72 85 79 Logements vacants 82 73 65 79 TOTAL 371 362 388 405 Construction ... entre 2 RGP 5 14 11 ... soit par an 0,6 2,0 2,8 Utilisation de la construction Renouvellement du parc 14 12 6 Compensation des mouvements des parcs de RS et LV 5 5 8 Compensation de la réduction de la taille des ménages 1 16 15 Besoin en construction pour le maintien de la population 8 9 17 Excédent permettant l'augmentation de la population -3 5 -6 Sur la base de ces tendances, pour atteindre l’objectif de croissance de 5 habitants par an, le besoin annuel en construction neuve s’élève à environ 4 logements, soit un total d’une quarantaine (42) de logements pour 10 ans.

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TABLEAU : CALCUL DU POINT MORT POUR LE PROJET DEMOGRAPHIQUE RETENU

Projet démographique : x habitants supplémentaires par an point "zero" : 5hab/an Aujourd'hui: chiffres 2013 L'échéance: INSEE 2010 2023 Démographie (à l'échéance) Population 574 625 Taux d'évolution annuel entre 2010 et l'échéance 0,66% Taille des ménages (population totale) 2,32 2,10

Parc de logements (à l'échéance) Résidences principales 247 298 Résidences secondaires 79 84 Logements vacants 79 75 TOTAL 405 457

Construction neuve Logements à construire entre 2010 et l'échéance 46 dont logements construits entre 2010 et aujourd'hui 4 Logements restant à construire 42 … soit un rythme moyen d'aujourd'hui à l'échéance : 4,2 … soit un rythme moyen de 2010 à l'échéance : 2,7

Utilisation de la construction (2010 à l'échéance) Renouvellement du parc 6 Compensation des mouvements des parcs de RS et LV 1 Compensation de la réduction de la taille des ménages 26 Besoin en construction pour le maintien de population 21 Excédent permettant l'augmentation de la population 24

Le point mort calculé est de 21 logements neufs, c'estàdire que près de la moitié des logements qui seront construits serviront à maintenir la population à son niveau actuel. 24 logements serviront donc à l’augmentation de la population. Ce rythme est un plus soutenu que le rythme de construction connu par la commune au cours de ces dernières années (où un manque de disponibilités foncières, ainsi qu’un ralentissement lié à la crise ont pu être constatés), mais correspond au projet de la commune et à son choix politique d’inverser la tendance. En effet, dans la commune de Manot, l’absence de porteurs de projets, conjuguée à la rétention foncière et la multiplicité des propriétaires fait que les opérations d’aménagement ne sortent pas régulièrement. Seules quelques constructions se réalisent au coup par coup, mais le potentiel ne permet pas la croissance de la population, le desserrement des ménages n’étant pas compenser par l’arrivée de nouvelles populations dans les constructions neuves. Il est rappelé que Manot n’a pas connu de construction de logements neufs au cours des années 2011 et 2012. Il faut donc prévoir un potentiel important pour que des habitations neuves puissent se réaliser et maintenir la vitalité de la commune. En termes de localisation, les 42 logements à construire se répartiront entre : - des constructions à l’intérieur du tissu existant, dans les dents creuses (où il s’agit de terrains isolés, déjà desservis, où les parcelles sont déjà définies dans leur configuration et leur taille), dans le bourg et les villages

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- des constructions en secteur d’extension, à l’intérieur de l’enveloppe bâtie ou en limite immédiate (à aménager, plus propices à la réalisation d’opérations d’ensemble) En tenant compte de la rétention foncière très forte sur les terrains situés hors des zones d’urbanisation future, soit en dent creuse dans les enveloppes bâties soit en continuité immédiate de cellesci, on estime qu’ils accueilleront environ 7 logements sur un potentiel de 33 logements (1/5). - Pour les constructions en dents creuses 3 logements sur un potentiel total à terme de 14 pourraient être réalisées. - Pour les constructions hors opérations d’aménagement en extension de l’enveloppe urbaine actuelle, 4 pourraient être réalisées sur un potentiel total à terme de 19. Le nombre de logements neufs réalisés dans ce type d’espace sur la période 19992011 est de 2 habitations en dent creuse et de 15 en extension du tissu urbain. Soit un ratio supérieur de moitié à ce qui est envisagé dans le projet communal. Ceci s’explique par le fait que les constructions réalisées sur la dernière période ont exploité les terrains les moins soumis à rétention foncière et les plus faciles à aménager et par le fait que le POS offrait un potentiel constructible bien supérieur au PLU. Il y avait donc plus d’offre potentielle en terrain constructible. Dans le PLU, il y a moins de terrains constructibles en dents creuses et en extension (hors zone d’urbanisation future) et en plus ceux qui restent sont les plus difficiles à mettre sur le marché des terrains à bâtir. De plus la conjoncture fait que Manot est en concurrence avec d’autres communes et qu’aucune habitation neuve n’a été bâtie en 2011 et 2012. C’est pourquoi le potentiel de logements neufs à construire sur ces espaces ne peut être calculé dans le prolongement de la tendance observée de 1999 à 2011. Pour définir le potentiel de logements constructibles, la rétention foncière sur ces terrains a été estimée au plus juste en fonction de la connaissance communale en prenant en compte la possibilité de déblocage dans les années à venir de certaines parcelles aujourd’hui bloquées (et ce depuis de nombreuse années puisque pour la plupart leur constructibilité est acquise depuis longtemps), et en prenant en compte les contraintes liées à la capacité des réseaux, de la desserte, de la présence d’activité agricole difficilement compatible avec la présence d’habitat, de la qualité architecturale des espaces bâtis avoisinants… Nombre de ces terrains sont des espaces d’agrément ou de jardins que les propriétaires, dans leur majorité, souhaitent conserver. La commune a donc pris le parti de déclasser certains espaces et d’en proposer de nouveaux sur lesquels la rétention foncière n’est pas aussi affirmée.

CARTE DU POTENTIEL CONSTRUCTIBLE HORS ZONES D ’URBANISATION FUTURE Recueil cartographique

La commune devra donc réserver une surface foncière suffisante pour accueillir 35 logements en 10 ans dans des secteurs à aménager, sous forme de zones d’urbanisation future. Le calcul des besoins en foncier pour l’accueil de 35 logements tient compte de : - une taille moyenne de parcelles (espaces privatifs) de 750m². Ces tailles moyennes de parcelles sont globalement inférieures à celles observées sur la commune lors de la dernière décennie pour les opérations d’habitat individuel pur. Il n’a pas été introduit de différenciation entre la surface moyenne de parcelle nécessaire à la réalisation de logements en accession et de logements locatifs, celleci n’étant pas significative en espace rural pour les opérations déjà réalisées (hors logement opération de logement social) - la surface à affecter aux opérations, intégrant les futurs espaces collectifs :

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La surface nécessaire aux opérations d’aménagement pour répondre aux besoins en logements est calculée sur la base de la surface moyenne des parcelles, et en prenant en compte le fait que 25% de la surface des futures opérations sera dédiée aux espaces collectifs (voirie, espaces publics, espaces verts, stationnement, gestion des eaux pluviales…). Seule 75% de la surface des opérations sera affectée aux parcelles à bâtir (surface cessible). Ces chiffres correspondent à une moyenne régulièrement constatée dans de nombreuses opérations d’aménagement. - la rétention foncière Le bilan du POS a montré que de nombreux secteurs sur Manot font l’objet de rétention foncière. La plupart des zones NA (près de 90%) n’ont pu être aménagées lors des 10 dernières années. Les propriétaires n’ont pas souhaité les vendre ou les aménager (la rétention foncière effective ces dernières années a donc été très élevée). Sans intention de vendre, la commune n’a pas pu constituer de réserves foncières. Avec le remplacement du POS en vigueur par le Plan Local d’Urbanisme, rien ne garantit que les propriétaires dont les terrains sont constructibles seront disposés à les vendre dans les 10 prochaines années, d’autant plus que la majeure partie des secteurs dont la constructibilité est envisagée dans le PLU étaient déjà constructibles dans le POS. De plus, étant située en contexte rural sous influence urbaine, la pression foncière constatée sur la commune est moins importante qu’à Confolens et ses communes riveraines : la demande existe, mais peut se reporter sur les communes voisines (bénéficiant d’atouts similaires), dès lors que Manot n’est pas en mesure d’y répondre. La pression foncière, même si elle n’est pas négligeable, n’est donc pas suffisamment importante pour pousser les propriétaires à la vente et avec la crise elle s’allège. Il apparaît notamment que la population locale est très attachée à la terre, qui représente bien souvent un héritage familial et ne souhaite pas se séparer de son patrimoine. Ainsi, malgré le contexte communal qui témoigne d’une réalité de forte rétention foncière sur la commune, la rétention foncière a été sousestimée dans le calcul des besoins en foncier, notamment afin de prendre en compte les exigences de l’Etat. Ainsi, afin de ne pas s’exposer à un risque de forte consommation d’espaces agricoles et naturels (qui pourrait résulter d’une ouverture à l’urbanisation plus importante, dans le cas éventuel – mais peu probable où tous les terrains constructibles se libèreraient), la commune fait le choix et prend le risque de ne pas disposer de suffisamment d’espaces disponibles dans les 10 prochaines années pour répondre à ses objectifs de développement (dans le cas où la rétention foncière constatée perdure). La rétention foncière a donc été prise en compte à hauteur de 20% dans le calcul des surfaces à ouvrir à l’urbanisation. La commune doit donc réserver une surface d’environ 4 à 5 hectares de foncier en extension urbaine (à l’intérieur de l’enveloppe bâtie ou en limite) pour répondre à ses besoins en termes d’accueil de population à l’horizon 2023.

TABLEAU : CALCUL DES BESOINS FONCIERS DE 2013 A 2023

Surface nécessaire aux opérations Surface à ouv rir à l'urbanisation Nb Log Surface soit une soit une croissance de 5 habitants par an neufs sur moyenne des total en ha moy. en densité de total en ha soit en ha/an besoin de 42 logements neufs 10 ans terrains en m² m² / logt logts / ha

Construction en dent creuse 7

Construction en zone à aménager 35 750 3,5 1000 10 4,33 0,43

Total 42 0,00 0,00

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Le potentiel total des zones AU (1AU) définies au plan de zonage est de 4,37ha, ce qui correspond globalement aux besoins estimés et à l’objectif de développement de la commune.

 Prévoir une diversification dans les types d’habitat pour instaurer une mixité sociale Des statuts d’occupation variés garants de la mixité sociale Cet objectif se justifie par la nécessité d’accueillir tout type de population

 Prévoir le développement des équipements publics de façon à accompagner la croissance démographique Le choix d’anticiper les besoins de la population en termes d’équipements se justifie par la prise en compte du projet démographique. Celuici retenant une croissance de la population, il est logique que la collectivité fasse le choix de répondre aux besoins qui vont être générés. Cet objectif se justifie par le souhait de permettre aux habitants de satisfaire leurs besoins en équipements au plus près de leur lieu habitat. Il s’agit de garantir à long terme la fréquentation des équipements de la commune. Cela se traduit par les équipements directement liés à l’implantation de nouvelles constructions : assainissement, développement des réseaux … et ceux liés à la vie quotidienne des Manotais. De plus, l’évolution du site du village vacances n’étant pas maitrisée par la collectivité, cette dernière a fait le choix de prévoir des espaces supplémentaires dans le cas où le site ne pourrait les accueillir.

 Assurer un développement harmonieux des espaces bâtis dans le respect de l’identité du patrimoine et du caractère du site Ce choix se justifie par le besoin pour la commune de conserver son identité. Il s’agit d’inscrire le développement urbain dans son cadre paysager. L’objectif se justifie par le souhait de conserver un cadre de vie attractif. Cet objectif intègre le projet de développement urbain le long de la RD170 en conditionnant son urbanisation à l’amélioration de la sécurité routière.

 Maitriser l’urbanisation et fixer des objectifs de modération de la consommation d’espace L’objectif de réduction de la consommation d’espace va de pair avec un objectif de maîtrise de l’urbanisation. Il s’agit de s’inscrire dans le cadre du Grenelle de l’environnement, en préservant les espaces agricoles et naturels pour les générations futures (limiter et optimiser la consommation, donner la priorité aux dents creuses…), et en se fixant des objectifs de modération de la consommation d’espace, que la commune a souhaité ambitieux (réduction de la taille des parcelles, réduction de la surface totale ouverte à l’urbanisation). Il s’agit d’optimiser, afin de pouvoir répondre aux objectifs et aux besoins de développement de la commune. La maîtrise de l’urbanisation passe aussi par fixer des limites claires à l’urbanisation, localiser les secteurs de développement en continuité immédiate des espaces déjà bâtis en respectant les formes urbaines, proscrire l’urbanisation linéaire, traiter de l’intégration urbaine et paysagère des futurs quartiers et veiller à la qualité des franges urbaines. Cela se justifie par la nécessité de protéger l’identité et les paysages de la commune en recherchant une urbanisation de qualité (ce qui doit s’accompagner d’une sensibilisation aux enjeux de

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maîtrise de l’urbanisation), ainsi que de limiter la consommation des espaces agricoles et naturels.  Maintenir la vocation agricole de la commune

 Confirmer la vocation des espaces d’activités agricoles Protéger les sièges d’exploitation agricole Prendre en compte les projets agricoles L’activité agricole est associée à l’identité de la commune. La recherche d’un équilibre entre le développement des espaces urbanisés et des espaces agricoles et naturels permettra à l’activité agricole, garante du cadre de vie et de la ruralité de la commune, de se maintenir. La volonté de maintenir sur place quelques emplois grâce à l’activité agricole est exprimée, de même qu’il est confirmé que les agriculteurs ont la vocation de mettre en valeur le territoire communal et peuvent en assurer le développement, par le biais d’un tourisme vert par exemple. Il est ressorti du diagnostic que le nombre d’exploitations a fortement reculé et qu’une concentration des terres s’est opérée. Cependant, les exploitations existantes devraient perdurer au moins à moyen terme. Or l’activité agricole joue un rôle important que ce soit au niveau de la vie locale ou encore au niveau de la préservation et de l’entretien des paysages. L’objectif s’inscrit donc dans une logique de préservation des acquis : préservation de l’activité en ellemême au travers du maintien des emplois agricoles et préservation des paysages agricoles, garants de l’identité communale. Cet objectif se justifie également au regard du développement de l’urbanisation. Il convient en effet de protéger les sièges d’exploitation existant et également de prendre en compte l’existence des activités d’élevage afin de permettre leur évolution notamment au regard de la mise aux normes des bâtiments mais également d’éviter tout conflit d’usage avec les tiers, en limitant réciproquement les nouvelles implantations (tiers, bâtiments d’élevage) en définissant clairement la vocation agricole de certains villages.  Mettre en valeur le potentiel touristique de la vallée de la Vienne comme vecteur de développement local La collectivité a souhaité inscrire dans son projet, l’activité touristique. Cela se justifie par le souhait de tirer parti de ses atouts naturels et de la qualité de son cadre de vie préservée. Le tissu économique assez faible à Manot a permis la préservation de son environnement paysager et environnemental. Soucieuse de son cadre de vie, la collectivité souhaite développer le tourisme, mais un tourisme vert à échelle humaine. Il s’agit d’inscrire le développement des pôles existants et de leur permettre d’être conforter, avec des retombées sur les commerces de proximité de la commune pendant les saisons. Il s’agit également de développer le potentiel touristique local, qui est vecteur d’activité économique, et de vitrine pour la commune. Il s’agit de mettre en valeur le patrimoine, mais également de développer le réseau d’itinéraires de promenade, qui permet la découverte de la commune, de ses qualités paysagères, patrimoniales et environnementales.

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 Protéger le patrimoine paysager lié à la vocation d’élevage, garant de l’identité communale L’identité paysagère et rurale de Manot est définie par la vallée de la vienne accompagnée d’une ripisylve et d’une grande richesse paysagère et par des espaces agricoles bocagers, ponctués de mares, de boisements et de petits noyaux bâtis.

 Protéger le Bourg de Manot, les villages et le bâti ancien L’objectif de protéger le Bourg de Manot, les villages et le bâti ancien, se justifie par le souhait de préserver la qualité architecturale et de composition de la trame ancienne. Il s‘agit de préserver la qualité du cadre de vie.

 Protéger et mettre en valeur les paysages naturels et également les motifs architecturaux et paysagers le long de la vallée (Pont, Moulins, rives,..) Cette orientation se justifie par le souhait de concilier développement urbain, nécessaire à l’équilibre démographique de la population et respect du cadre dans lequel il s’inscrit. Il s’agit de permettre le développement dans les espaces en dehors des espaces recensés comme ayant les plus grandes qualités paysagères et ou environnementales. L’identité rurale en lien avec la vallée de la Vienne et la vocation agricole marquée de nombreux espaces de la commune (champs, prairie) sont garants de la qualité de vie des habitants et du cadre attirant offert aux visiteurs. Leur préservation se justifie par le souhait de pérenniser ces constantes, afin que la qualité de vie soit transmise aux générations futures. Cet objectif s’inscrit également dans le souhait d’inscrire le développement de la commune dans un souci d’équilibre et d’économie de l’espace.

 Préserver les aspects identifiants de la RD.16 (petits ouvrages, terrassements, végétaux,…) Ce choix se justifie par le besoin pour la commune de conserver son identité. Par la protection de petits éléments ponctuels du patrimoine, la commune affirme son identité par petites touches. Malgré sa proximité de la ville de Confolens, elle garde ses caractéristiques et son image. Il s’agit de préserver les éléments de son cadre de vie, qui participe à son attractivité, se développer tout en gardant « son esprit village ». Cette orientation se justifie par la prise en compte de la valeur du petit patrimoine qui participe à l’identité de la commune autant que les grands ensembles paysagers La protection du patrimoine bâti, paysager et naturel se justifie par le souhait de conserver l’identité communale et de la transmettre aux habitants futurs. Cette orientation se justifie également par le souhait de donner une image agréable de la commune et d’offrir des points de repère, des animations visuelles sur le territoire, notamment pour les promeneurs… Elle se justifie aussi par l’objectif de faire vivre ce patrimoine, en recherchant dans la mesure du possible, audelà de sa simple protection, sa mise en valeur et son animation. La question du patrimoine renvoie également à la qualité du cadre général offert à ce patrimoine, et donc au maintien de l’identité locale (qui passe notamment par le respect de l’architecture locale).  Inscrire le projet communal dans le respect de l’environnement

 Protéger et valoriser l’environnement

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Ce choix se justifie au regard du diagnostic précédemment établi à savoir que la commune comporte des espaces riches ou importants d’un point de vue de la biodiversité (ZNIEFF, vallée de la Vienne). En effet, la commune est maillée par divers éléments favorisant une biodiversité faunistique ou floristique importante. Par la présence de haies, de boisements, d’arbres isolées (trame verte) et de la Vienne (cours d’eau et abords : ripisylve…), de mares, ruisseau (trame bleue) constituant un réseau, la commune est à la fois le lieu d’habitat et de transit de certaines espèces. Cet objectif se justifie par la nécessité de préserver la trame verte et bleue de la commune, dans ses composantes (boisements, vallées, zones humides) et dans son fonctionnement (corridors écologiques, réseau de haies, de boisements, de mares…). Il s’agit de prendre en compte toute cette richesse environnementale, de trouver les conditions de son maintien et de sa remise en état, dans un souci de préservation de la biodiversité locale. Chacun des espaces de la commune en fonction de ses conditions physiques et de ses conditions d’occupations du sol à des degrés de sensibilités environnementales diverses. A ce titre ils représentent un patrimoine qu’il est décidé de transmettre en meilleur état possible aux générations futures. Pour cela, le développement de la commune les prend en compte aussi bien en terme de localisation qu’en terme de moindre impact pour les sites retenus.

 Prendre en compte les risques et les servitudes Cet objectif se justifie à lui seul. Le projet de Manot ne peut s’affranchir des contraintes liées au territoire et doit les intégrer afin de limiter l’exposition des biens et des personnes aux risques (risque inondation notamment). d) Synthèse du projet de Manot

La commune de Manot est implantée à proximité de Confolens mais dans un contexte rural et agricole. Mise à part l’activité agricole, peu d’activités sont implantées sur la commune. Dotée d’un cadre de vie très agréable et préservé, elle a pour principale vocation l’habitat que ce soit sous forme de résidence principale, secondaire, voire précaire pour certains de ces habitants. Les équipements principaux s’y maintiennent malgré les aléas de la croissance démographique. Quelques petits commerces subsistent également apportant un service non négligeable aux habitants. Ses commerces, services et équipement apportent de la vitalité à la commune. Dans cette commune où il fait bon vivre, la collectivité a investi pour améliorer encore le cadre de vie en aménageant le cœur du Bourg. Elle s’est également positionnée pour réaliser et/ou encourager la réalisation d’opérations de logements, dans le seul but d’attirer de nouveaux habitants et de maintenir sa démographie avec en point de mire le fait que seule la croissance de la population permettra le maintien de la qualité de vie due aux habitants en place et qui s’installent. De ces expériences, la collectivité a acquis une certaine maitrise qu’elle est prête à mobiliser de nouveau. A l’heure des choix pour l’avenir de la commune le projet souhaite intégrer que la démographie communale est sur une pente descendante pour mieux inverser la tendance. Le projet ne peut se bâtir dans l’optique de prolonger la tendance sans tenter de lui résister, c’est pourquoi les élus ont retenu une hypothèse haute (5 habitants supplémentaires par an) afin d’endiguer cette tendance. Même si la conjoncture ambiante est peu favorable à l’heure actuelle, Manot se prépare à une reprise en mettant dès aujourd’hui en place les moyens de ses choix. Le PADD a fixé des orientations en matière de développement démographique conséquentes et à prévu les capacités d’accueil adaptées à ce projet. Il s’est attaché à inscrire le développement dans son cadre paysager et environnemental en regroupant les sites d’urbanisation au plus près du Bourg en prenant en compte la volonté de pas le

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dénaturer et en renforçant quelques villages. Pour les autres noyaux bâtis, le projet a à minima prévu l’évolution des existants, afin que les habitants puissent valoriser leur bien et à terme le transmettre. Les autres fonctions communales découlant des autres activités humaines ont été prises en compte : Un regard attentif a été porté à l’activité agricole, afin qu’elle perdure et qu’elle puisse se développer sur les sites ou c’est nécessaire. L’activité sylvicole même si elle s’exerce surtout à des fins d’autoconsommation a également été prise en compte. L’activité de carrière est rendue possible, sous condition et en extension du site en cours d’exploitation. La reconversion d’un ancien site, à ce jour délaissé a également été prévue. L’activité économique liée à la présence d’entreprises a été confortée par la définition d’espaces qui lui est dédiée. Le projet de Manot a été pensé comme un équilibre à atteindre entre les diverses activités humaines, ellesmêmes mises en équilibre avec l’environnement et le paysage. Enfin, toutes les activités humaines rendues possibles dans le cadre du PLU ont toujours été envisagées dans le respect de l’environnement, support sine qua none de la qualité du cadre de vie, c’est pourquoi de larges portions du territoire sont concernées par des dispositions protégeant l’environnement.

2. Objectifs de modération de la consommation d’espace et de lutte contre l’étalement urbain

La question du dimensionnement spatial des espaces urbanisés de la commune est une question délicate et sensible. Plusieurs objectifs ont été pris en compte simultanément dans le projet communal : - Anticiper la configuration urbaine de la commune à long terme, pour pouvoir imaginer dès à présent les dessertes à réaliser, les protections à mettre en place, les éléments à préserver ou à mettre en valeur, les infrastructures et les équipements à aménager pour accompagner le développement communal. - Prévoir les capacités suffisantes pour satisfaire la diversité des besoins à venir, que ce soit en termes d’offre de logements, d’équipements… - Prendre en compte les incertitudes liées au déblocage du foncier nécessaire à la réalisation des opérations d’aménagement envisagées. - Tenir compte de la préservation d’intérêts économiques qui imposent d’anticiper l’avenir très longtemps à l’avance car les projets nécessitent des investissements lourds pour des retours tardifs : cas des exploitations agricoles qui doivent avoir une vision à très long terme de l’occupation des sols et des collectivités pour la création d’infrastructures : réseaux ou équipement Prévoir plusieurs options possibles pour inclure la possibilité qu’un des projets ne se réalisent pas sans que pour autant tout le projet communal soit bloqué : diversifier les possibilités de développement de l’habitat (hors opérations d’aménagement dans les zones urbaines, dans le cadre d’opérations d’aménagement dans les zones d’urbanisation future, développement majoritaire du Bourg mais possibilités également dans les villages, prévision de plusieurs sites d’urbanisation future avec des zones de réservés à moyen et long terme, diversifier les possibilités d’implantation d’équipements (salle des fêtes, possibilité de réalisation à proximité du village vacances ou à proximité du stade)

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- Préserver des espaces naturels sensibles connus aujourd’hui et ceux qui pourraient l’être à plus long terme : choix du classement en zonage naturel de grands espaces - Garder des espaces libres pour permettre aux générations futures de pouvoir mettre en place des projets Comme l’a démontré l’analyse de la consommation de l’espace, c’est la vocation d’habitat qui consomme la plupart des superficies retirées à l’espace naturel et/ou agricole. Pour cette raison, le PADD et plus globalement le PLU se sont attachés à intégrer des dispositions visant à modérer la consommation de l’espace pour l’habitat. Il a été retenu de : - Permettre le renouvellement urbain et de favoriser la remise sur le marché de constructions hors du parc de logement : changement d’usage de constructions agricole ou autre, remise sur le marché de logements vacants. Cette potentialité a été comptabilisée dans la recherche de solutions à l’accueil de la population attendue pour atteindre l’objectif démographique visé dans le PADD. - Prévoir le reste du besoin en logement principalement dans des zones destinées à être urbanisées à moyen et long terme pour permettre d’assurer la satisfaction des besoins des populations actuelles et futures - Autoriser l’urbanisation des dents creuses dans le tissu urbain - Pour limiter la consommation des sols, le PLU a choisi de ne pas plafonner de densité d’occupation du sol et de prévoir une partie importante du développement urbain sous forme d’opération d’ensemble (interdisant les constructions isolées) - Fixer dès à présent les limites de l’urbanisation à long terme, en intégrant cependant des possibilités d’évolution pour les générations futures - Revisiter le zonage du POS pour réduire les espaces urbanisables en dehors des enveloppes bâties et des espaces compromis par l’urbanisation actuelle. Ainsi certains secteurs ont été confirmés dans leur constructibilité, d’autres ont été invalidés, d’autres ont été orientés vers une nouvelle vocation correspondant mieux au PADD et ceci au regard des éléments de diagnostic. Cette approche, résolument tournée vers la modération de la consommation foncière, a conduit à abandonner de nombreux sites précédemment envisagés du fait de leur surdimensionnement par rapport au projet communal et/ou de leur sensibilité écologique, paysagère ou agricole.

3. Justification des orientations d’aménagement et de programmation

Sur les secteurs à enjeux, à savoir toutes les zones d’urbanisation future (zones AU) et certaines des zones UB, des orientations d’aménagement et de programmation ont été définies. Le respect de ces orientations permettra de réaliser les objectifs énoncés au Projet d’Aménagement et de Développement Durables, relatifs notamment, aux déplacements doux, à la cohérence d’aménagement et d’urbanisation, à la maîtrise de la consommation d’espace et à la volonté de diversifier les formes urbaines. a) La Pièce des Vigneaux

Ce secteur bien que doté d’orientations d’aménagement peut recevoir des constructions isolées dans la mesure où leur implantation est compatible avec les orientations d’aménagement.

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Un principe de desserte ultérieure des espaces en arrièreplan a été défini. Sa définition se justifie par le souhait de ne pas enclaver les espaces agricoles situés audelà de l’espace constructible et de ne pas bloquer à long terme les possibilités d’urbanisation du secteur. Il s’agit d’anticiper l’avenir et le développement à très long terme de l’urbanisation du Bourg en gardant un accès dans le futur tissu qui permettra de réaliser un bouclage avec le chemin rural existant, si l’urbanisation doit un jour se développer en arrièreplan des parcelles. La localisation du principe se justifie par la nécessité de prendre en compte la faisabilité d’aménagement des parcelles. Situé approximativement au milieu de la bande urbanisable il permettra un découpage rationnel des parcelles de part et d’autre sans générer d’espace inutilisé ou découpant de fait une parcelle de très grande taille limitant le nombre de parcelles. Les Orientations d’Aménagement prescrivent le maintien et le confortement d’une haie existante ainsi que la création d’une haie. Ces prescriptions d’ordre paysager se justifient par la nécessité d’intégrer les futures constructions dans l’environnement paysager et naturel. En effet, la protection et la plantation de haies permettra une transition entre l’espace agricole et l’espace urbanisé. Elles permettront également de renforcer le maillage des haies participant de ce fait au renforcement de la trame verte. b) Le Maine

Ce secteur bien que doté d’orientations d’aménagement peut recevoir des constructions isolées dans la mesure où leur implantation est compatible avec les orientations d’aménagement. Les Orientations d’Aménagement et de Programmation prescrivent le maintien et la protection d’une haie existante ainsi que la création d’une haie en partie Sud des parcelles. Ces prescriptions d’ordre paysager se justifient par la nécessité d’intégrer les futures constructions dans l’environnement paysager et naturel. En effet, la protection et la plantation de haies permettra une transition entre l’espace agricole et l’espace urbanisé. Elles permettront également de renforcer le maillage des haies participant de ce fait au renforcement de la trame verte. c) Le Bourg Sud

Trois accès à la zone ont été prescrits. La justification de leur emplacement s’explique au regard de la sécurité routière. Ils ont été positionnés pour limiter le nombre d’accès sur les voies existantes, à des endroits sécurisés ou à sécuriser et pour permettre une desserte judicieuse des zones. La définition de ces accès se justifie également pour permettre la réalisation de voie de desserte formant un bouclage. Il s’agit d’éviter les impasses pour fluidifier la circulation à l’intérieur de la zone et de créer des liens entre les différents quartiers. Les Orientations d’Aménagement prescrivent le maintien et la protection de certaines parties de haies existantes ainsi que la création d’une haie. Ces prescriptions d’ordre paysager se justifient par la nécessité d’intégrer les futures constructions dans l’environnement paysager et naturel. En effet, la protection et la plantation de haies permettra une transition entre l’espace agricole et l’espace urbanisé. Elles permettront également de renforcer le maillage des haies participant de ce fait au renforcement de la trame verte. La protection de la haie permet également de garantir la qualité du cadre de vie en maintenant l’ombrage du chemin existant. Un aménagement paysager en bordure de la RD46 a été défini. Il se justifie par la volonté de créer un cadre de vie agréable pour les habitants de la zone et par le souhait d’améliorer l’entrée de bourg. Il s’agit de créer un espace entre la voie et la zone d’habitat, d’isoler l’itinéraire piétons de la RD et de donner un aspect champêtre à l’entrée de Bourg. Les orientations d’aménagement et de programmation comportent également un paragraphe concernant le futur programme de logements. Il s’agit de mettre en œuvre l’une des orientations du PADD qui vise à assurer la croissance et la mixité de la population

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par une offre de logements diversifiée. Il s’agit également de maîtriser la consommation d’espace. Les orientations d’aménagement et de programmation comportent quelques dispositions relatives à l’implantation des constructions, et à la desserte en réseaux, de manière à promouvoir une approche plus environnementale de l’urbanisme, et à anticiper la phase opérationnelle. d) Le Bourg Ouest

Un accès à la zone a été prescrit. La justification de son emplacement s’explique au regard de la sécurité routière afin de limiter le nombre d’accès sur la voie existante. La définition de cet accès se justifie également pour permettre la réalisation de voie de desserte permettant un bouclage. Il s’agit d’éviter les impasses pour fluidifier la circulation à l’intérieur de la zone et de créer des liens entre les différents quartiers. Un principe de desserte ultérieure des espaces en arrièreplan a été défini. Sa définition se justifie par le souhait de ne pas enclaver les espaces agricoles situés audelà de l’espace constructible et de ne pas bloquer à long terme les possibilités d’urbanisation du secteur. La prescription de la création d’un cheminement piétons se justifie par le souhait d’encourager les déplacements doux et de renforcer le maillage de chemins existants. Sa réalisation permettra également de maintenir un accès aux espaces agricoles d’arrièreplan pour les engins agricoles sans que ceuxci aient à traverser la future zone d’urbanisation. Il s’agit de ne pas générer de conflits d’usage en ne pénalisant ni les exploitants agricoles qui pourront continuer d’avoir accès aux espaces agricoles, ni les futurs habitants de la zone d’urbanisation qui ne seront pas soumis aux nuisances liées à l’activité agricole. Les Orientations d’Aménagement prescrivent la création d’une haie ou d’un espace de transition. Cette prescription d’ordre paysager se justifie par la nécessité d’intégrer les futures constructions dans l’environnement paysager et naturel. En effet, la plantation de haies permettra une transition entre l’espace agricole et l’espace urbanisé et d’isoler les futures constructions de la voie. Elle s’inscrit dans le cadre de la protection du paysage et de la qualité de vie. Elles permettront également de renforcer le maillage des haies participant de ce fait au renforcement de la trame verte. Les orientations d’aménagement et de programmation comportent également un paragraphe concernant le futur programme de logements. Il s’agit de mettre en œuvre l’une des orientations du PADD qui vise à assurer la croissance et la mixité de la population par une offre de logements diversifiée. Il s’agit également de maîtriser la consommation d’espace. Les orientations d’aménagement et de programmation comportent quelques dispositions relatives à l’implantation des constructions, et à la desserte en réseaux, de manière à promouvoir une approche plus environnementale de l’urbanisme, et à anticiper la phase opérationnelle.

4. Justification des choix du règlement graphique et écrit

a) Exposé et justification du zonage

 Principes généraux Les principes généraux ayant guidé l’élaboration du zonage sont les suivants :

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- S’inscrire dans la logique de la loi SRU et de la loi ENE (loi Grenelle 2) qui offre de nouvelles possibilités en matière réglementaire - Transcrire le PADD en projet de PLU en restant cohérent avec ses différents objectifs du PADD - Prendre en compte les caractéristiques de la commune et les différents modes d’occupation des sols et les transcrire en zonage et règlement. Il existe 4 grands types de zones à Manot, les zones urbaines (U), à urbaniser (AU), naturelles (N) et agricoles (A). Sur la base des enjeux et objectifs énoncés dans le Projet d’Aménagement et de Développement Durables, l’élaboration du zonage et du règlement s’est réalisée chronologiquement suivant les grandes orientations suivantes :

 Préserver les secteurs naturels sensibles, les continuités écologiques et les secteurs soumis aux risques : La commune s’inscrit dans un cadre paysager et environnemental riche et de qualité, qui lui confère aujourd’hui une identité forte et une image remarquable. Face à ce constat, le PLU s’est attaché à préserver ces espaces. Cela s’est traduit par la mise en place d’un zonage de protection sur les espaces les plus sensibles (vallée de la Vienne…), les boisements et les secteurs à risques (zone inondable, …) et les secteurs à enjeu paysager ou enjeu de continuité écologique.

 Protéger et développer l’activité agricole : Garante de la préservation des paysages communaux, l’activité agricole représente un maillon important de la vie locale communale. Dans ce contexte, le zonage a été réalisé en prenant en compte la vocation agricole des terres, bâtiments et sièges d’exploitation. Pour garantir la préservation des paysages agricoles.

 Promouvoir une politique d’accueil de la population et de l’habitat adaptée au projet communal et soutenir et développer la vie économique en complément de l’accueil de population (actifs) Cette étape découle directement des réflexions engagées sur la protection et la préservation des espaces agricoles et naturels mais également sur la volonté d’économiser l’espace et de limiter l’urbanisation en l’inscrivant à l’intérieur du tissu urbain existant ou dans sa proximité immédiate. Sur cette base, le projet d’urbanisation s’est axé sur deux points majeurs :

 Conforter le bourg de Manot, en maîtrisant son urbanisation Le bourg de Manot est le principal pôle de la vie communale. Il accueille une part importante des habitants de la commune et concentre la quasitotalité des équipements et activités. Le projet communal prévoit donc de renforcer et développer le bourg. Il en fait le lieu principal de développement de l’urbanisation pour les années à venir. Cette étape a donc permis d’une part de définir les contours de l’enveloppe urbaine actuelle, qui a vocation à continuer à s’urbaniser en priorité (par comblement des dents creuses ou densification). Elle a également permis de définir les secteurs de développement de l’urbanisation. Ceuxci s’inscrivent à l’intérieur du tissu urbain ou en périphérie. Ils sont localisés :

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- de manière à éviter le développement linéaire de l’urbanisation ou à conforter des entités bâties existantes afin de leur donner une consistance urbaine générant la nécessité d’aménagement bénéficiant à tous - sur les espaces libres les plus proches du centre bourg dont la rétention n’est pas avérée et/ou durable - de manière à créer des connexions urbaines mettant en lien les axes principaux et permettant le bouclage de la desserte des quartiers - de manière à garantir leur insertion urbaine et paysagère De ce fait, l’empiètement des secteurs de développement de l’urbanisation sur les grands secteurs agricoles et naturels est limité. Cette étape a également consisté à définir les secteurs existants à vocation d’équipements, de loisirs, d’activités, etc., et les secteurs à vocation d’activité économique (en confirmant les secteurs existants).

 Réduire le potentiel urbanisable dans les villages, tout en maintenant quelques possibilités de construction judicieusement localisées La commune compte de nombreux hameaux et écarts non agricoles, à vocation résidentielle ou à vocation mixte. Dans la majeure partie des cas, il s’agit d’un bâti ancien, typique de l’architecture rurale locale, qu’il s’agit de prendre en compte dans le projet communal. Cette étape a permis de cibler quelques villages (la Courade – Les Vergnes, Vicroze, La Foranchie, La Goutrie – Chez Mesnier, La Chabeaudie) qu’il sera possible de conforter par l’accueil de quelques constructions supplémentaires dans l’enveloppe bâtie existante (ou en limite immédiate sans empiéter sur les espaces agricoles ou naturels). Il ne s’agit donc pas d’une véritable extension de l’urbanisation, mais plutôt de constructions ponctuelles destinées à combler les dents creuses ou conforter un village important pouvant supporter de nouvelles constructions. Cette urbanisation des villages a été définie en prenant en compte la capacité des réseaux (notamment la problématique de l’assainissement), l’activité agricole et l’intégration future des constructions. Il s’agit ici de diversifier les possibilités de constructions par rapport au bourg et ainsi de répondre à une diversité plus importante de demandes d’installation sur la commune, qui est un des objectifs du PADD. Cette étape a ensuite permis de délimiter les villages et écarts dont la vocation est résidentielle, pour lesquels les constructions neuves sont interdites, mais l’évolution ou la mise en valeur du bâti existant est possible (réhabilitation, changement de destination, extensions, annexes…).  Les zones urbaines ou « zonage U » Elles correspondent à des secteurs déjà urbanisés et aux secteurs où les équipements (voirie et réseaux, y compris le réseau d’assainissement) actuellement existants ou en cours de réalisation ont une capacité suffisante pour accueillir de nouvelles constructions. Elles peuvent recevoir de l’habitat, des équipements, des activités… On distingue plusieurs types de zones : UA, UB, pour les zones où l’habitat est la vocation dominante, selon les critères de densité et d’implantation des constructions UE, UX pour les zones réservées à l’accueil d’équipements collectifs et d’activités économiques.

 Les zones UA

 Objectifs

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- préserver le caractère dense du centre bourg et des villages anciens concernés - respecter la typologie architecturale et patrimoniale du centre bourg. - assurer une mixité des fonctions urbaines

 Description et localisation : La zone UA correspond à la partie ancienne du centre bourg où le bâti est dense et le plus souvent implanté à l’alignement. La qualité architecturale de ce secteur ancien est très forte et typiquement charentaise

 Vocation de la zone et justification La zone UA du Bourg associe un ensemble bâti homogène, constitué d’habitat dense, de commerces et d’équipements communaux insérés dans un tissu urbain plutôt compact. La mixité des fonctions y est de rigueur, ces zones ont pour vocation l’habitat, en position dominante, les activités associées à la vie du bourg, notamment en rapport avec les équipements publics (mairie, école…). Pour garantir le caractère urbain et patrimonial des zones UA, les dépôts de ferrailles, de véhicules de déchets, le stationnement de caravanes et les terrains de campings, les constructions agricoles sont en particulier interdits, ainsi que les activités nuisantes. De plus, l’obtention d’un permis de démolir sera demandée avant toute démolition de bâtiment pour préserver la qualité architecturale du centre bourg et des villages. Le principe général est la construction à l’alignement des voies avec une assez forte densité. Les constructions peuvent être édifiées en limites séparatives, l’emprise au sol n’est pas réglementée, permettant la densification. Au niveau de l’article 11 du règlement des prescriptions particulières sur le bâti existant et les futures constructions ont été formulées afin de garantir une intégration optimale de ces constructions, l’objectif étant de préserver l’identité architecturale locale. Il ne reste plus de potentiel constructible au sein de la zone UA du fait de la configuration actuelle du bâti et de la rareté des disponibilités foncières. Les espaces libres constituent le plus souvent les jardins des habitations existantes et ne seront pas portés sur le marché. Certains sont également des parcelles enclavées sans possibilités de desserte. Le maintien de ces terrains en zonage constructible se justifie par leur ancien classement dans le POS. La densité du bâti et le niveau de desserte en font une zone urbaine. La mise en place de règles strictes au niveau du règlement permettra de garantir l’intégration du bâti dans son environnement.

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 Incidences potentielles sur l’environnement L’incidence du classement des espaces en zone UA n’aura pas d’effets négatifs significatifs sur l’environnement. Il n’y aura pas d’incidences au niveau de la consommation d’espaces agricoles, ni au niveau de la destruction d’espèces ou d’altération d’habitats, les espaces concernés étant urbanisés ou sous influence urbaine. Il n’y aura pas non plus d’incidences au niveau de la consommation de ressources naturelles. La partie ancienne du Bourg ne pouvant plus accueillir de constructions neuves, si une hausse de population dans cette zone est posssible, elle restera limitée. Il n’y aura donc pas d’effets notables sur le niveau sonore, le climat, la qualité de l’air, la production de déchets supplémentaires. La définition de la zone UA n’aura pas d’incidence sur la sécurité des biens et de spersonnes au regard de l’exposition aux risques. Les incidences positives sont d’ordre visuel, grâce au règlement qui permettra d’assurer la protection et l’amélioration des qualités architecturales des constructions anciennes, nouvelles et des réhabilitations. La définition de la zones UA aura également des incidences positives sur la qualité de vie des habitants, en favorisant l’aménagement des espaces publics et des voiries, en permettant la sécurisation des déplacements, comme le traduit le PADD. La définition de la zone UA n’aura pas d’incidences négatives sur l’environnement. Au contraire, les enjeux d’efficacité énergétique et d’énergies renouvelables sont pris en compte tout en garantissant une intégration paysagère et architecturale.

 Mesures d’éviction, de réduction et de compensation des incidences dommageables Néant, car absence d’incidences négatives notables.

 Les zones UB

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 Objectifs - assurer une mixité des fonctions urbaines - permettre un développement ponctuel de l’urbanisation - densifier l’existant, combler les dents creuses - assurer l’intégration du bâti récent avec le bâti ancien

 Description et localisation : Il s’agit de zones de bâti en continuité et en extension du bâti ancien. Les zones UB correspondent aux secteurs présentant un bâti aéré, ou pavillonnaire et sont en général équipées de tous les réseaux. Un secteur a été défini au sein de la zone : UBo. Il s’agit d’un secteur de la zone UB pouvant recevoir un nombre important de constructions dont la constructibilité est conditionnée à la compatibilité avec des orientations d’aménagement. Ce type de zonage se trouve principalement en extension de la zone urbanisée du Bourg (UA et espace urbanisé voué aux activités).

 Vocation de la zone et justification L’urbanisation au sein de cette zone s’est réalisée soit au coup par coup le long des axes de communication (routes départementales et voies communales) soit plus récemment sous la forme de lotissement. Le tissu urbain est de faible densité, discontinu, avec du bâti entouré de jardin et incluant des espaces verts. Les constructions sont le plus souvent implantées en retrait de l’alignement. La mixité des fonctions y est de rigueur. Ces zones ont pour vocation l’habitat, en position dominante et dans une faible proportion l’accueil d’équipements publics et d’activités compatibles avec le milieu urbain. Le tissu urbain est aéré et intègre parfois du bâti pavillonnaire. Pour garantir le caractère urbain des zones UB, les dépôts de ferrailles, de véhicules de déchets, le stationnement de caravanes et les terrains de campings sont en particulier interdits. Les possibilités théoriques de construction sont importantes et des terrains libres existent pour quasiment tout l’ensemble des sites concernés par le zonage UB. Une partie importante se trouve dans le secteur UBo. Le classement de ces espaces en zone UB se justifie par le type d’urbanisation existante, leur localisation en continuité d’espaces urbanisés et leur niveau de desserte. La limite (profondeur de la zone) donnée à la zone se justifie par la prise en compte de la configuration des terrains bâtis voisins (alignement avec les parcelles existantes) et/ou par la prise en compte des limites parcellaires. Dans certains cas, pour des raisons de protection paysagère et de limitation de la consommation d’espace, la profondeur de la bande constructible a été limitée à 30m. Cette profondeur permet de prévoir un espace dédié à l’accès à la construction, à une bande pour la construction et à une bande en arrièreplan de la construction en prévision de l’implantation ultérieure d’annexes. Le choix de définir des secteurs UBo, se justifie par le fait que la commune souhaite offrir un potentiel de parcelles immédiatement disponibles pour palier à la rétention foncière et à la rareté des opérations portés par des aménageurs. Il ‘agit de remédier au fait que la commune n’a connu aucune construction ces dernières années en offrant un stock limité de de parcelles urbanisables facilement.

Commune de MANOT Rapport de présentation 2/13 23/12/13 Révision du POS en PLU PLU approuvé le 09 octobre 2014 171 ECP Urbanisme Jacques Ségui Christine Guérif Urbaniste Paysagiste

Pour le site situé au Châtenet, le classement en UB se justifie par l’occupation actuelle du sol. Le site étant occupé par un dépôt de matériaux d’une entreprise en activité qui n’a pas besoin de cet espace pour fonctionner. Dans le cadre de la requalification de cet espace et à l’occasion de projets d’habitat, le secteur a été classé en zone UB.

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 Incidences potentielles sur l’environnement Pour les espaces classés en UB où du potentiel constructible a été identifié, certains secteurs n’ont pas une occupation agricole : c’est le cas de l’espace situé en sortie Sud du Bourg, au Sud des Chaises : l’espace est détenu par un habitant non agriculteur et cet espace n’est pas exploité. Le terrain est associé au bâti existant situé au Nord. Au Chatenet, le terrain pouvant potentiellement recevoir des constructions nouvelles est utilisé en dépôt de matériaux liés à la présence d’une entreprise dont l’activité, n’a pas nécéssité d’occuper cet espace. Son enclavement entre le ruisseau l’espace bâti du bourg, ainsi que son occupation actuelle ne lui confère aucun intérêt pour l’agriculture. Son propriétaire n’est pas agriculteur.. Au Sud du terrain de foot (La Mirabelle) les espaces concernés par un potentiel constructible sont utilisés en prairie. Les terres agricoles n’ont pas reçu d’investissement particulier. Ils ne représentent pas d’enjeux majeurs pour l’agriculture. Les incidences notables liées au classement des espaces en zone UB, ayant des effets négatifs sur l’environnement sont principalement la consommation d’espaces agricoles sur des secteurs cependant restreints. Le secteur UBo à l’Ouest du Bourg est un espace occupé par une prairie. Le secteur UBo du Maine est un espace de prairie détenu par un propriétaire exploitant à la retraite. Son urbanisation n’aura pas de conséquence dommageable sur l’activité agricole. Le classement des zones UB, n’aura pas d’incidences au niveau de la destruction d’espèces ou d’altération d’habitats, les espaces concernés étant urbanisés, sous influence urbaine ou sans intérêt significatif de par leur occupation agricole. Il n’y aura pas non plus d’incidences au niveau de la consommation de ressources naturelles. Les zones UB permettant l’implantation de constructions nouvelles, le remplissage des espaces de potentiel identifié conduira à une augmentation de la population. Il y aura donc des effets notables sur la production de rejets (eaux usées, eaux pluviales, déchets ménagers) Bien que les déplacements véhicules et le bruit augmenteront sur les espaces concernés et environnants du fait de la présence de nouvelles populations, il n’y aura pas d’effets notables sur le niveau sonore, le climat, la qualité de l’air.

Commune de MANOT Rapport de présentation 2/13 23/12/13 Révision du POS en PLU PLU approuvé le 09 octobre 2014 173 ECP Urbanisme Jacques Ségui Christine Guérif Urbaniste Paysagiste

La définition de la zone UB n’aura pas d’incidence sur la sécurité des biens et des personnes au regard de l’exposition aux risques. Les incidences positives sont d’ordre visuel, grâce au règlement qui permettra de garantir l’intégration des constructions dans le paysage notamment grâce à la gestion de l’aspect extérieur des constuctions (nouvelles et anciennes). La définition de la zones UB aura également des incidences positives sur la qualité de vie des habitants, du fait que leur urbanisation sera accompagnée par l’aménagement d’espaces publics, de voiries, de cheminements piétons… La définition de la zone UB n’aura pas d’incidences négatives sur l’environnement. Au contraire, les enjeux d’efficacité énergétique et d’énergies renouvelables sont pris en compte tout en garantissant une intégration paysagère et architecturale.

 Mesures d’éviction, de réduction et de compensation des incidences dommageables Les éléments naturels d’intérêt (haies, arbres) sont au maximum préservés dans les OAP et par le zonage. Les secteurs sont desservis par le réseau d’assainissement et la prise en compte de la gestion des eaux pluviales est assurée sans rejets dans l’environnement. Les déchets ménagers produits peuvent être pris en charge dans le cadre de la collecte actuelle. L’intégration du bâti dans l’environnement et la qualité architecturale sont prises en compte dans le règlement de la zone. Bien que la consommation de terres agricoles, reste une incidence notable, elle est résiduelle car elle ne sera pas source de déstabilisation d’une exploitation existante. Le PADD de Manot devant être traduit réglementairement, des espaces d‘extension de l’urbanisation ont dus être trouvés. Le projet s’est attaché à concillier besoins fonciers (localisation, surface) et protection de l’environenemnt et de l’agriculture. Les sites destinés à l’urbanisation ont été localisés sur les espaces les moins impactants pour l’agriculture et l’environnement. Les espaces constructibles ont été définis au plus près du Bourg dans le souci de prise en compte de l’environnement : protection des milieux, espèces et habitats, protection du bâti ancien, possibilités de déplacements doux. Le maintien de l’accès aux espaces agricoles en arrièreplan est garanti et le projet ne crée pas d’espaces agricoles résiduels inexploitables.

 Les zones UE

 Objectifs - Renforcer la vie locale - Permettre la mise en valeur des équipements touristiques - Préserver des espaces pour la mise en valeur et la réalisation des espaces publics et des équipements (existants et à venir)

 Description et localisation : Les zones UE sont des secteurs destinés à l’accueil d’équipements d’intérêt collectif (activités sportives, de loisirs et de détente, de tourisme). Elles correspondent au secteur d’équipement sportif existant (terrain de foot), au secteur de La Gare et au village vacances. Des espaces localisés à proximité de ces deux noyaux d’équipement ont été prévus pour anticiper les besoins communaux à proximité du terrain de foot (aménagement éventuel d’une salle des fêtes) et de développement du village vacances.

 Vocation de la zone et justification

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Afin de garantir la vocation d’équipement collectif de ces espaces, aucune construction en dehors de celles en rapport avec les équipements d’intérêt collectif n’est autorisée. Au POS, ces espaces étaient classés en zonage constructible, sans que la vocation pour équipements collectifs ne soit spécifiée.

La délimitation de ces zones se justifie aujourd’hui par le souhait de garder des secteurs judicieusement localisés (proximité du Bourg, renforcement de pôles existants) pour des aménagements collectifs. Il s’inscrit dans l’objectif de prévoir des équipements pour accompagner la croissance démographique et d’inscrire le développement local dans le potentiel généré par la vallée de la Vienne et la voie ferrée utilisée en vélorail.

 Incidences potentielles sur l’environnement Les incidences notables liées au classement des espaces en zone UE, ayant des effets négatifs sur l’environnement sont principalement la consommation d’espaces agricoles.

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Cette consommation d’espace agricole est cependant très limitée car elle ne concerne qu’un seul site, les autres correspondant à des espaces déjà occupés. Le seul site non urbanisé concerné est celui stué en prolongement du stade de foot. Il fait l’objet d’un emplacement réservé pour l’aménagement d’une salle des fêtes et ses abords. D’un point de vue agricole le site est occupé par une prairie. Cependant ces terres sont conservées par leur propriétaire aujourd’hui à la retraite. Elles ne participent pas à la vie d’une exploitation « professionnelle » pérenne. De plus, cette localisation présente l’avantage de participer à un certain regroupement des équipements communaux. Le classement des zones UE, n’aura pas d’incidences au niveau de la destruction d’espèces ou d’altération d’habitats, les espaces concernés étant urbanisés, sous influence urbaine ou sans intérêt significatif de par leur occupation agricole. Il n’y aura pas non plus d’incidences au niveau de la consommation de ressources naturelles. Les zones UE permettant l’implantation de constructions nouvelles à usage d’équipement collectif de sport, de tourisme, de loisirs… La réalisation de ce type de construction n’aura pas pour conséquence d’augmenter de façon permanente la population communale. Il n’y aura donc pas d’effets notables sur le niveau sonore, le climat, la qualité de l’air, la production de déchets supplémentaires. La définition de la zone UE n’aura pas d’incidence sur la sécurité des biens et des personnes au regard de l’exposition aux risques. Les incidences positives sont d’ordre visuel, grâce au règlement qui permettra de garantir l’intégration des constructions dans le paysage notamment grâce à la gestion de l’aspect extérieur des constuctions (nouvelles et anciennes). La définition de la zones UE aura également des incidences positives sur la qualité de vie des habitants, du fait de la vocation même de la zone qui contribuera à renforcer la gamme d’équipements collectifs. La définition de la zone UE n’aura pas d’incidences négatives sur l’environnement. Au contraire, les enjeux d’efficacité énergétique et d’énergies renouvelables sont pris en compte tout en garantissant une intégration paysagère et architecturale.

 Mesures d’éviction, de réduction et de compensation des incidences dommageables Les éléments naturels d’intérêt (haies, arbres) sont au maximum préservés. L’intégration du bâti dans l’environnement et la qualité architecturale sont prises en compte dans le règlement de la zone. Bien que la consommation de terres agricoles, reste une incidence notable, elle est résiduelle car elle ne sera pas source de déstabilisation d’une exploitation existante pérenne. Le PADD de Manot devant être traduit réglementairement, des espaces voués au développement des équipements ont du être trouvés. Le projet s’est attaché à concillier besoins fonciers (localisation, surface) et protection de l’environenemnt et de l’agriculture. Les sites destinés à l’urbanisation ont été localisés sur les espaces les moins impactants pour l’agriculture et l’environnement. Malgré cette incidence, les espaces classés en UE ont été définis au plus près des équipements existants afin de leur constituer un espace de développement qui reste somme toute de superfcie limitée et dans le souci de prise en compte de l’environnement : protection des milieux, espèces et habitats, protection du bâti ancien, possibilité de déplacementx doux. Le maintien de l’accès aux espaces agricoles en arrièreplan est garanti et le projet ne crée pas d’espaces agricoles résiduels inexploitables.

 Les zones UX

Commune de MANOT Rapport de présentation 2/13 23/12/13 Révision du POS en PLU PLU approuvé le 09 octobre 2014 176 ECP Urbanisme Jacques Ségui Christine Guérif Urbaniste Paysagiste

 Objectifs - Renforcer la vie locale - Permettre le maintien des activités économiques et la mixité des fonctions urbaines

 Description, localisation et justifications : Ces espaces correspondent à des espaces occupés par des activités de type industriel, artisanal, commercial, tertiaire et de services. Ils prennent en compte des secteurs déjà occupés par ce type d’activités et comprennent aussi des espaces anciennement voués aux activités économiques aujourd’hui partiellement désaffectés mais pour lesquels une remise en activité est envisagée, en cours ou souhaitée. Il s’agit du site d’activités des Chaises en partie Sud du Bourg et d’un petit espace contiguë au bourg ancien occupé par des existants ainsi qu’un espace libre prévu pour l’implantation éventuelle de nouvelle activités (agrandissement d’entreprises locales ou création de nouvelles activités). Pour les deux sites concernés par les existants, les implantations bâties sont assez denses, avec des constructions de grand volume implantées en retrait de l’alignement. Un autre site a été délimité à la Nèple, pour prendre en compte un ancien site de production de béton à ce jour utilisé comme espace de stockage de matériaux. Le projet communal affiche le souhait que ce site puisse un jour redevenir un site d’activité en fonctionnement. Le maintien de la vocation d’activité affichée au POS est donc confirmée par le PLU, avec cependant une réduction de la surface pour calage de la limite sur l’espace compromis et conservation de l’espace boisé. Le site libre en sortie SudOuest du Bourg destiné à recevoir des activités économiques est quant à lui occupé par une prairie. La définition des zones UX se justifie par la prise en compte de l’occupation du sol existante et de l’objectif du projet communal qui est de pérenniser cette occupation. Pour le site libre de construction, la définition de la zone se justifie par le souhait de garder un espace de réserve spécifique à destination principalement des entreprises locales qui pourraient avoir besoin de s’agrandir. De plus sa localisation se justifie également au regard de son classement au POS. Cependant par rapport au POS, le PLU à intégrer l’objectif d’économiser l’espace et de mieux préserver l’environnement et a donc recalibrer la taille des superficies vouées aux activités et protéger l’espace aux abords du ruisseau.

Site d’activités des Chaises : Vue en sortie de Bourg

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Site d’activités des Chaises : Vue en entrée de Bourg

Site d’activités Route de Chantrezac

Le ruisseau au Sud de la zone UX route de Chantrezac

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Site de La Nèple

 Incidences potentielles sur l’environnement Il n’y aura pas d’incidences au niveau de la consommation d’espaces agricoles, ni au niveau de la destruction d’espèces ou d’altération d’habitats, les espaces concernés étant urbanisés ou sous influence urbaine. Le seul site libre est celui stué en sortie de Bourg Ouest au niveau du village du Maine en bordure de la RD346. Cet espace appartient à un ancien agriculteur aujourd’hui en retraite. La prairie n’a pas à un usage agricole. Elle est paturée par des chevaux de loisirs. Il n’y aura pas non plus d’incidences au niveau de la consommation de ressources naturelles. Les zones UX permettent l’implantation de constructions nouvelles à usage d’activités… La réalisation de ce type de construction n’aura pas pour conséquence d’augmenter de façon permanente la population communale. Le fait que des entreprises puissent s’installer ou s’étendre dans ces espaces pourra conduire à une augmentation de la production de déchets et à l’augmentation de nuisances sonores. Cependant ces incidences aux effets négatifs sur l’environnement ne peuvent être considérés comme notables étant donné que la plupart des espaces voués aux activités sont déjà occupés. La taille des espaces disponibles étant très limitée et le règelemnt imposant une notion de compatibilité avec le caractère du voisinage, il peut être conclus qu’il n’y aura donc pas d’effets notables sur le niveau sonore, le climat, la qualité de l’air, la production de déchets supplémentaires. La définition de la zone UX n’aura pas d’incidence sur la sécurité des biens et des personnes au regard de l’exposition aux risques. Les incidences positives sont d’ordre visuel, grâce au règlement qui permettra de garantir l’intégration des constructions dans le paysage notamment grâce à la gestion de l’aspect extérieur des constuctions. La définition de la zones UX aura également des incidences positives sur la qualité de vie des habitants, du fait de la création ou du maintien d’emplois sur le territoire communal avec pour conséquence le maintien de la diversité des fonctions urbaines de la commune. La définition de la zone UX n’aura pas d’incidences négatives sur l’environnement. Au contraire, les enjeux d’efficacité énergétique et d’énergies renouvelables sont pris en compte tout en garantissant une intégration paysagère et architecturale.

 Mesures d’éviction, de réduction et de compensation des incidences dommageables Les éléments naturels d’intérêt (haies, arbres) sont au maximum préservés. L’intégration du bâti dans l’environnement et la qualité architecturale sont prises en compte dans le règlement de la zone.

Commune de MANOT Rapport de présentation 2/13 23/12/13 Révision du POS en PLU PLU approuvé le 09 octobre 2014 179 ECP Urbanisme Jacques Ségui Christine Guérif Urbaniste Paysagiste

Le maintien de l’accès aux espaces agricoles en arrièreplan est garanti et le projet ne crée pas d’espaces agricoles résiduels inexploitables.  Les zones à urbaniser ou « zonage AU » Les zones AU sont des zones qui ne sont pas ou peu urbanisées. Elles correspondent à des secteurs à caractère naturel destinés à être ouverts à l’urbanisation. Ce sont des territoires d’extension urbaine future. Elles seront urbanisées sous certaines conditions et à plus ou moins long terme. Elles ont pour vocation principale de recevoir à terme de l’habitat.

 Les zones 1AU

 Objectifs - assurer une mixité des fonctions urbaines - assurer un développement harmonieux de l’urbanisation - conforter le tissu urbain - ouvrir de nouveaux secteurs à l’urbanisation aménagés globalement

 Description et localisation : Les zones 1AU correspondent aux secteurs d’extension urbaine. Elles se localisent essentiellement en continuité du tissu urbanisé existant. Une zone 1AU a été définie à l’Ouest du Bourg ancien à une distance assez importante de ce dernier. Cette localisation se justifie par le choix de ne pas venir ajouter du bâti neuf au contact direct du bâti ancien traditionnel du Bourg. Le second secteur à lui aussi été défini assez loin du bâti cœur de Bourg tout en gardant une continuité avec le tissu bâti plus récent. Il est placé au Sud et intègre un espace libre situé entre la RD16 (site d’activité des Chaises) et la route de Chantrezac La localisation des zones 1AU permet ainsi de conforter le bourg et de poursuivre l’urbanisation dans la continuité de l’existant, tout en préservant l’image ancienne de celui ci. L’avantage de la localisation des zones 1AU est de permettre les connexions piétons à destination du Bourg tout en limitant les connexions visuelles entre le bourg et les constructions nouvelles.

 Vocation de la zone et justification Les zones AU sont des zones qui ne sont pas ou peu urbanisées. Elles correspondent à des secteurs à caractère naturel destinés à être ouverts à l’urbanisation. Ce sont des territoires d’extension urbaine future. Elles ont pour vocation principale de recevoir à terme de l’habitat, même si la mixité des fonctions est souhaitée : équipements publics, commerces, services, activités économiques compatibles avec la présence d’habitat. Une zone 1AU est constructible dans la mesure où, à sa périphérie immédiate, la viabilité existante voies publiques et réseaux d’eau, d’électricité et le cas échant d’assainissement est suffisante pour desservir les constructions à implanter dans l’ensemble de cette zone. Leur ouverture à l’urbanisation est conditionnée au respect des orientations d’aménagement énumérant un certain nombre de prescriptions par rapport aux accès, à la desserte interne, à l’intégration paysagère, à la densité et aux formes urbaines. Afin de garantir la réalisation d’opération d’ensemble, les constructions isolées sont interdites.

Commune de MANOT Rapport de présentation 2/13 23/12/13 Révision du POS en PLU PLU approuvé le 09 octobre 2014 180 ECP Urbanisme Jacques Ségui Christine Guérif Urbaniste Paysagiste

 Les zones naturelles ou « zonage N » Les zones N correspondent à des secteurs à protéger en raison de la qualité des sites, des milieux naturels, des paysages et de leur intérêt d’un point de vue esthétique, historique, ou écologique, soit de l’existence d’une exploitation forestière, soit de leur caractère d’espaces naturels. Ces zones sont peu ou pas équipées. Un principe de constructibilité limitée s’y applique parfois. Elles n’ont pas vocation à être densifiées. On distingue, selon leurs caractéristiques, le critère de vocation principale et le degré de sensibilité du secteur concerné : - des zones de protection stricte, NP - des zones neutres, N - des secteurs pouvant être aménagés, Nh, Ne, Nc, Ng, Nj, Ns

 Les zones NP de « protection stricte »

 Objectifs - Préserver les espaces naturels de toute urbanisation - Prendre en compte les espaces naturels protégés au titre de l’environnement (ZNIEFF…), des secteurs de risques (Zone inondable) - Préserver les paysages de qualité - Offrir un cadre de vie de qualité

 Description et localisation : Les zones NP correspondent aux espaces naturels sensibles au niveau de la vallée de la Vienne et d’un cours d’eau au Sud du Bourg, ainsi que d’espaces sensibles sur le plan environnemental en raison de leur richesse faunistique et floristique et sur le plan paysager.

 Les paysages de la vallée de la Vienne et les pentes à partir de la RD.16 1a : Au niveau du pont de La Vienne : Ouverture générale en amont et en aval du pont traversant la VIENNE sur la route qui descend du bourg. Les vues sont bloquées sur les ripisylves et sur les pentes audelà lorsque celleci sont transparentes. Elles sont aussi sensibles vers le bourg et depuis le bourg vers la vallée.

Commune de MANOT Rapport de présentation 2/13 23/12/13 Révision du POS en PLU PLU approuvé le 09 octobre 2014 181 ECP Urbanisme Jacques Ségui Christine Guérif Urbaniste Paysagiste

1b : Au niveau des Moulins de la Gouterie et d’Assit : Préservation des ambiances sauvages entre les flancs de coteaux et la rivière sur un périmètre visuel large de la vallée

1c : Les pentes ouvertes vers la Vienne au niveau de l’Âge Bac : A partir de la RD.16, les vues en balcon sur la vallée sont toutes intéressantes et notamment celles qui concernent des paysages ouverts avec des vues lointaines à partir des champs ou des prairies. Les vues permettent ainsi la perception vers les rives opposées de la Vienne.

1d : La vallée de la Vienne au nord de la commune : C’est le prolongement des vues sensibles du corridor paysager le long de la Vienne en considérant les abords du village du

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Jeune Fougerat et les paysages de transition jusqu’au bourg. Les portes ouvertures et transparences vers l’autre rive sont à prendre en considération

Le classement en NP de la vallée de La Vienne se justifie également d’un point de vue écologique (trame bleue, protection de la biodiversité) et pour la prise en compte du risque inondation (protection des hommes, des biens et des espaces d’expansion des crues)

 Les maillages bocagers des talwegs autour des villages 2a : Les ambiances formées et cloisonnées de la petite route vers Les Monts et le cloisonnement du paysage bocager autour du bourg sur les reliefs de talwegs

2b : Un espace au Sud de la RD170 comportant intégrant la vallée du ruisseau allant des Courants – Bois Brunot vers Pré Cailloux et de la vallée du Praloux

Vue sur la zone NP depuis la route de Chantrezac

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Vue du ruisseau depuis la RD346 et de la RD166

Vue sur la vallée du Proloux depuis la RD166 2c : Les abords bocagers des villages : Les abords de Jeune Fougerat, La Goutrie, Assit, Les Monts

 Les autres espaces 3a : La ZNIEFF pour des raisons écologiques

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Espaces en partie gauche de la route de Chantrezac 3b : Les abords de l’ancienne voie ferrée ont également été classés en zonage NP.

CARTE DE JUSTIFICATION DU ZONAGE NP Recueil cartographique

 Vocation de la zone et justification Compte tenu du caractère environnemental et paysager des zones NP, toutes les constructions et utilisations du sol nouvelles sont interdites sauf celles liées au fonctionnement des services publics et les constructions légères pour l’abri des animaux afin de permettre des conditions décentes de détention d’animaux dans le cadre d’une activité de loisirs ou d’élevages familiaux, ainsi que les petits aménagements pour la mise en valeur de la voie ferrée (aire de détente, panneaux d’information…) ne demandant pas obligatoirement d’autorisation en urbanisme…. En raison de l’inconstructibilité de cette zone, la plupart des articles ne sont pas réglementés. Toutefois pour prendre en compte les occupations et utilisations du sol autorisées dans la zone, les articles 6, 7, 10, 11 et 13 sont réglementés afin d’assurer l’intégration de ces constructions dans l’environnement.

 Incidences potentielles sur l’environnement L’incidence du classement des espaces en zone NP n’aura pas d’effets négatifs significatifs sur l’environnement, bien au contraire. Le fait que les occupations et utilistions du sol soient très limitées ne produit que des effets notables positifs sur l’environnement : - Economie des espaces naturels et agricoles du fait de leur préservation - Amélioration de la qualité de l’air - Protection d’espèces et d’haibitat

Commune de MANOT Rapport de présentation 2/13 23/12/13 Révision du POS en PLU PLU approuvé le 09 octobre 2014 185 ECP Urbanisme Jacques Ségui Christine Guérif Urbaniste Paysagiste

- Protection des biens et des personnes visàvis du risque inondation. - Protection du cadre paysager Les incidences seront nulles au niveau du bruit, du climat, de la production des déchets. La définition de la zones NP aura également des incidences positives sur la qualité de vie des habitants et sur la qualité des paysages. La définition de la zone NP n’aura pas d’incidences négatives sur l’environnement. Au contraire, les enjeux d’efficacité énergétique et d’énergies renouvelables sont pris en compte tout en garantissant une intégration paysagère et architecturale.

 Mesures d’éviction, de réduction et de compensation des incidences dommageables Néant, car absence d’incidences négatives notables.

 Les zones N

 Objectifs - Offrir un cadre de vie de qualité - Préserver le caractère patrimonial de certains villages - Permettre l’évolution du tissu bâti à l’intérieur de ces villages - Prendre en compte l’existence de jardins et d’espaces résiduels sans vocation forte… - Permettre des aménagements d’intérêt collectif en lien avec la mise en valeur du territoire - Anticiper les espaces de développement de l’urbanisation à très long terme - Prendre en compte les projets d’extraction liés à la mise en valeur du soussol - Se positionner comme site de production d’énergie verte

 Description et localisation : Les zones N correspondent aux espaces naturels aux enjeux paysagers, environnementaux ou agricoles limités. Ce sont en général des espaces de jardin, des espaces de prairies utilisées pour le pâturage d’animaux de loisirs ou des parcelles construites mais enclavées en site naturel. Les zones N se localisent dans les espaces de creux délimités par la définition des autres zones. Les zones N se trouvent principalement dans la continuité des espaces bâtis ou à bâtir du Bourg et de ses extensions et des villages bien constitués (classés en U). Elles intègrent des espaces de transition entre le Bourg et la Vigne Blanche, entre Chez Mesnier et Les Versennes de La Goutrie. Elles marquent tantôt la transition entre les espaces naturels ou agricoles et les espaces urbanisés, tantôt une coupure, une respiration permettant des vues sur l’espace naturel entre des espaces bâtis. Pour le site classé en zonage N à l’Ouest du Bourg, la justification se trouve dans le fait de constituer une réserve foncière urbanisable à très long terme. Sont autorisés les affouillements ou exhaussements de sols, les abris légers pour animaux, toute construction ou utilisation du sol constituant une évolution du bâti existant.

 Vocation de la zone et justification Elles sont par principe inconstructibles.

Commune de MANOT Rapport de présentation 2/13 23/12/13 Révision du POS en PLU PLU approuvé le 09 octobre 2014 186 ECP Urbanisme Jacques Ségui Christine Guérif Urbaniste Paysagiste

On y autorise de manière limitée, dans le bâti existant, l’usage hôtelier, l’usage d'habitation, d'équipement collectif, de commerce ou d'artisanat, de bureaux ou de services. Dans les secteurs de la zone N où l’évolution du bâti est possible, les annexes, piscines et abris de jardins sont autorisés sous certaines conditions (surface, obligation de proximité avec les habitations existantes) afin de garantir une intégration optimale et de limiter le phénomène de mitage. Les extensions des bâtiments existant sont également autorisées en zone N et sont de 50% de l’emprise au sol de la construction existante. La mise en place de cette règle se justifie par la volonté de permettre l’évolution du bâti existant sans que cela ne dénature le site. A l’intérieur de la zone N, plusieurs secteurs spécifiques sont définis :

 Le secteur Nc Le secteur Nc en partie Sud de la commune concerné par une activité de carrière en cours d’exploitation. Le projet communal souhaite permettre l’exploitation du site dans de bonnes conditions. Les exploitants peuvent avoir besoin d’installations nouvelles en cours d’exploitation.

Suite aux deux premières années d’exploitation, les produits extraits sont inférieurs aux attentes en quantité et qualité. La demande d’autorisation d’extension de la carrière est en cours d’instruction. Elle concerne quelques parcelles situées à l’Est du site actuel dans son prolongement. Pour autoriser ce projet le zonage carrière est agrandi

Les espaces concernés par ces projets sont à vocation agricole. Ils ne présentent pas d’intérêt patrimonial remarquable. La justification de la présence de sites voués aux carrières se justifie par la prise en compte d’un des objectifs du PADD qui affiche la volonté de poursuivre la mise en valeur du soussol. La délimitation de site de carrières dans le PLU ne suffit pas à la mise en activité des sites, mais elle permet la poursuite des études pour savoir si le gisement supposé est présent et suffisamment important pour être exploiter. L’exploitation des carrières est ensuite

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conditionnée à une demande préfectorale d’exploiter. Cette demande est basée sur un projet très précis d’exploitation avec étude d’impact et projet de réaménagement validé par la Préfecture. Pour que les carrières puissent être autorisées, il faut que le PLU les autorise et que le carrier obtienne son autorisation d’exploiter. Si le PLU ne prend pas en compte le projet, il devra être adapté ultérieurement. Bien que les études de prospection n’en soient qu’au début d’autres sites sont d’ores et déjà envisagés et mentionnés dans le PADD.

 Incidences potentielles sur l’environnement Les incidences notables de la définition des secteurs Nc sur l’environnement ne peuvent être détaillées dans le PLU. Elles feront l’objet de l’étude réalisée par le porteur de projet dans le cadre de sa demande d’autorisation. Cependant, les incidences notables prévisibles peuvent être envisagées. Ainsi, l’exploitation engendrera de fait des nuisances sonores liées à l’extraction des matériaux et à leur transport. La qualité de vie subira elle aussi des effets notables négatifs générés par le passage de camions, la production de poussières et de particules Le classement des secteurs Nc, n’aura pas d’incidences notables au niveau de la destruction d’espèces ou d’altération d’habitats d’intérêt environnental significatif, cependant, des nuisances environnementales liées à l’activité humaine en espace boisé occasionnera une modification de l’habitat et un dérangement des espèces présentes. L’exploitation des carrières se faisant suivant un phasage long, la totalité des espaces de carrières ne sera pas exploité en même temps, ce qui permettra à l’activité agricole de ne pas en souffrir. Des terres seront rendues à l’activité agricole avant que les suivantes ne soient mises en exploitation. Il n’y aura pas à long terme d’incidences au niveau de la consommation d’espaces agricoles. La définition des secteurs Nc aura pour conséquence une consommation de ressources naturelles. La définition des secteurs Nc aura des incidences sur la sécurité des personnes en lien avec l’augmentation du trafic poids lourds.

 Mesures d’éviction, de réduction et de compensation des incidences dommageables Une grande partie des effets notables de l’exploitation des carrières cessera de fait avec la fin de l’exploitation. Cependant, le dossier de demande d’autorisation qui conditionne l’ouverture des carrières reprendra l’ensemble des incidences mentionnées cidessous pour y apporter des propositions en termes d’éviction, de réduction et de compensation des incidences dommageables. Ainsi par exemple, après précision et quantification des incidences notables, des mesures permettant l’atténuation des nuisances pourront être proposées et mises en application comme par exemple : - Plage horaires d’exploitation au moment où cela incommode le moins les riverains - Arrosage pour limiter la dispersion des poussières - Compensation des espaces défrichés par la création de nouveaux boisements

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- Plan de réaménagement pour reconstituer la biodiversité et restituer un espace agréable après exploitation - Itinéraire spécifique des camions pour sécuriser les déplacements des autres usagers, déviation de chemins… - …

 Le secteur Nv Les secteurs Nv correspondent au bâti existant des écarts, c’estàdire à des parcelles construites mais enclavées en site naturel : Le principe général est l’inconstructibilité. Le secteur Nv comprenant des espaces bâtis (écarts et hameaux) inclus en zone naturelle où seule l’évolution du bâti existant est possible (annexes, extensions, réhabilitation, …). Ils prennent en compte les constructions existantes et les espaces à caractère naturel anthropisés, déjà compromis par la présence humaine. L’inconstructibilité (constructions d’habitations neuves) de ces secteurs permettra de préserver la qualité des petits ensembles bâtis. Ces espaces alentours aux constructions, constituent le plus souvent l’espace d’agrément ou de jardin des constructions existantes et leur espace potentiel de création d’annexes. Leur délimitation sur des espaces restreints s’est effectuée en prenant en compte les existants, par compromis entre le souhait de laisser des possibilités aux existants, tout en limitant la possibilité d’étalement des annexes, dans un souci de protection des espaces naturels, parfois plantés (parc, vergers…). La définition des limites des secteurs Nv se justifie également par le choix d’avoir un zonage cohérent, la volonté d’éviter de créer des espaces résiduels qui deviendront des friches. Les secteurs Nv se trouvent à Bellevue, Au Jeune Fougerat, au Port, à La Goutrie, au Courti, à Assit, au Moulin d’Assit, à Pommaret et au Pérat. Bellevue – Le Jeune Fougerat

Sud des Vergnes – Le Port

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La Goutrie / Chez Gauthier

Les Monts – Le Courti

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Assit – Le Moulin d’Assit

Pommaret

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Le Peyrat

 Incidences potentielles sur l’environnement L’incidence du classement des espaces en secteur Nv n’aura pas d’effets négatifs significatifs sur l’environnement. Il n’y aura pas d’incidences au niveau de la consommation d’espaces agricoles, ni au niveau de la destruction d’espèces ou d’altération d’habitats, les espaces concernés étant bâtis ou anthropisés (secteurs de jardins). Il n’y aura pas non plus d’incidences au niveau de la consommation de ressources naturelles.

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La construction de nouvelles habitations n’étant pas possible, la population n’aura pas vocation à augmenter. Il n’y aura donc pas d’effets notables sur le niveau sonore, le climat, la qualité de l’air, la production de déchets. La définition des secteurs Nv n’aura pas d’incidence sur la sécurité des biens et des personnes au regard de l’exposition aux risques. Les incidences positives sont d’ordre visuel, grâce au règlement qui permettra d’assurer la protection et l’amélioration des qualités architecturales des constructions anciennes et des réhabilitations. La définition des secteurs Nv aura également des incidences positives sur la qualité de vie des habitants, en leur permettant de faire évoluer leur biens au gré de leur besoin et en préservant leur environnement paysager, naturel et bâti. La définition des secteurs Nv n’aura pas d’incidences négatives sur l’environnement. Au contraire, les enjeux d’efficacité énergétique et d’énergies renouvelables sont pris en compte tout en garantissant une intégration paysagère et architecturale.

 Mesures d’éviction, de réduction et de compensation des incidences dommageables Néant, car absence d’incidences négatives notables. Aucune nouvelle habitation n’est possible dans les écarts et hameaux concernés. Seuls les changements de destination, les extensions et les réhabilitations sont autorisés.

 Le secteur Ne Le secteur Ne concerne un espace au Sud Est du Bourg. Il prend en compte la station d’épuration existante et confirme sa vocation en autorisant les installations nouvelles qui ont pour vocation l’accueil d’équipements collectifs liés au fonctionnement de la commune.

Sa justification et ses limites sont issues de l’occupation même du sol.

 Incidences potentielles sur l’environnement L’incidence du classement des espaces en secteur Ne n’aura pas d’effets négatifs significatifs sur l’environnement. Il n’y aura pas d’incidences au niveau de la consommation d’espaces agricoles, ni au niveau de la destruction d’espèces ou d’altération d’habitats, les espaces concernés étant occupés par le site de traitement. Il n’y aura pas non plus d’incidences au niveau de la consommation de ressources naturelles. Etant donnée la vocation du site, il n’y aura pas non plus d’effets notables sur le niveau sonore, le climat, la qualité de l’air, la production de déchets.

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La définition des secteurs Ne n’aura pas d’incidence sur la sécurité des biens et des personnes au regard de l’exposition aux risques. Les incidences positives sont d’ordre environnemental puisque la confirmation de la vocation du site renforce sa pérennité et garantit le traitement des eaux usées des espaces bâtis desservis en évitant le limitant le recours à l’assainissement autonome. La définition des secteurs Ne aura également des incidences positives sur la qualité de vie des habitants, en garantissant le traitement des eaux usées des populations desservies.

 Mesures d’éviction, de réduction et de compensation des incidences dommageables Néant, car absence d’incidences négatives notables.

 Le secteur Ng Le secteur Ng est un secteur de constructibilité limitée à vocation d’habitat pour les gens du voyage. Il est localisé en partie Nord de la commune au lieudit Les Cerisiers. Le site a été défini pour prendre en compte la situation existante : des familles de gens du voyage y sont implantées, le secteur n’est donc plus vraiment naturel. Le projet communal s’inscrit dans le cadre de l’article L110 du Code de l’urbanisme qui impose aux collectivités publiques d’harmoniser, dans le respect réciproque de leur autonomie, leurs prévisions et leurs décisions d'utilisation de l'espace afin d'aménager le cadre de vie, d'assurer sans discrimination aux populations résidentes et futures des conditions d'habitat… satisfaisantes.

Le projet envisagé est la construction de 6 logements. La définition de ce secteur se justifie par la nécessité de permettre aux occupants actuels du site de vivre dans des conditions décentes et de réduire leur empreinte sur l’environnement. Le site n’est actuellement desservi par aucun réseau. Une étude sur ce sujet est en cours, faisant participer la mairie, les familles, et le bailleur social Logelia. La communauté de communes, qui dispose de la compétence Gens du Voyage, est également associée et pourrait participer à l’investissement.

 Incidences potentielles sur l’environnement L’incidence du classement des espaces en secteur Ng n’aura pas d’effets négatifs significatifs sur l’environnement. Il n’y aura pas d’incidences au niveau de la consommation d’espaces agricoles, ni au niveau de la destruction d’espèces ou d’altération d’habitats, les espaces concernés étant déjà anthropisés. Il n’y aura pas non plus d’incidences au niveau de la consommation de ressources naturelles.

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L’amélioration des conditions de vie des personnes vivant sur le site par le biais de la constructions de 6 petites unités d elogments n’aura donc pas d’effets notables sur le niveau sonore, le climat, la qualité de l’air, la production de déchets. La définition du secteur Ng aura des incidences positives sur la sécurité des biens et des personnes en leur permettant d’avoir accès à des conditoins de vie améliorées. Les incidences positives sont d’ordre visuel, grâce au règlement qui permettra d’assurer l’intégration des constructions réalisées dans l’environnement paysager. La définition du secteur Ng aura également des incidences positives sur la qualité de vie des habitants, en leur offrant accès à un certain confort. La définition du secteur Ng n’aura pas d’incidences négatives sur l’environnement. Au contraire, le fait d’y faire des constructions permettra de le protéger en réalisant des systèmes d’assainissement autonomes conformes faisant défaut à ce jour malgré la présence de familles.

 Mesures d’éviction, de réduction et de compensation des incidences dommageables Néant, car absence d’incidences négatives notables.

 Le secteur Nh Le secteur Nh concerne des espaces urbanisés situés en zone naturelle, pour lesquels des espaces libres constructibles sont inclus dans l’enveloppe urbaine actuelle. Ces secteurs sont donc constructibles. Leur développement est cependant limité étant donné le potentiel présent, puisque seulement 4 constructions pourraient y être réalisées. Ils se situent à La Foranchie, Chez Gauthier, La Chabeaudie. La définition de ses secteurs se justifie par la prise en compte de dents creuses dans les enveloppes urbaines de certains villages ou de terrains à proximité immédiate de ces villages que le projet communal a choisi de conforter au regard des espaces libres, du niveau d’équipement, de l’impact limité des constructions nouvelles sur la qualité bâtie du village, de la bonne cohabitation entre la vocation d’habitat et les autres fonctions du village. La limite (profondeur de la zone) donnée à la zone se justifie par la prise en compte de la configuration des terrains bâtis voisins (alignement avec les parcelles existantes) et/ou par la prise en compte des limites parcellaires. Dans certains cas, pour des raisons de protection paysagère et de limitation de la consommation d’espace, la profondeur de la bande constructible a été limitée à 30m. Cette profondeur permet de prévoir un espace dédié à l’accès à la construction, à une bande pour la construction et à une bande en arrièreplan de la construction en prévision de l’implantation ultérieure d’annexes La définition des limites des secteurs Nh se justifie également par le choix d’avoir un zonage cohérent, la volonté d’éviter de créer des espaces résiduels qui deviendront des friches. A la Foranchie, l’espace pouvant potentiellement accueillir une construction neuve est une sorte de parc clos dont le fonds est arboré. Sa position enclavée entre deux constructions existantes en fait un secteur difficilement utilisable en agriculture. Il s’agit d’une dent creuse dans le tissu existant. Le deuxième site pouvant accueillir des constructions nouvelles (potentiel à terme de 5 logements) se situe à La Goutrie. Au Nord du village de la Goutrie, il s’agit d’espace de prairie appartenant à des propriétaires à la retraite sans lien avec l’activité agricole. L’usage de ces prairies est donc domestique. En partie Ouest de La Goutrie, l’espace n’est pas utilisé par une exploitation agricole. Le propriétaire du terrain n’est pas un exploitant agricole, et ces terrains ne sont pas non plus

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loués à un exploitant. L’urbanisation de ces terrains ne pénalisera donc pas l’activité agricole. En partie Est de La Goutrie, l’espace libre est une enclave entre deux parcelles bâties. Sa position enclavée entre deux constructions existantes en fait un secteur difficilement utilisable en agriculture. Il s’agit d’une dent creuse dans le tissu existant. Le village de La Chabeaudie présente également un potentiel d’accueil d’un logement. L’espace concerné n’est pas agricole puisqu’il s’agit de grands jardins.

 Incidences potentielles sur l’environnement Il n’y aura pas d’incidences au niveau de la consommation d’espaces agricoles, ni au niveau de la destruction d’espèces ou d’altération d’habitats, les espaces concernés étant urbanisés ou sous influence urbaine. Il n’y aura pas non plus d’incidences au niveau de la consommation de ressources naturelles. Les secteurs Nh permettant l’implantation de constructions nouvelles, le remplissage des espaces de potentiel identifié conduira à une augmentation de la population. Etant donné le faible potentiel offert par ces secteurs l’augmentation de la population n’induira pas d’effets notables sur la production de rejets (eaux usées, eaux pluviales, déchets ménagers) Il en est de même pour les déplacements véhicules et le bruit. Il n’y aura pas d’effets notables sur le niveau sonore, le climat, la qualité de l’air. La définition des secteurs Nh n’aura pas d’incidence sur la sécurité des biens et des personnes au regard de l’exposition aux risques. Les incidences positives sont d’ordre visuel, grâce au règlement qui permettra de garantir l’intégration des constructions dans le paysage notamment grâce à la gestion de l’aspect extérieur des constuctions (nouvelles et anciennes). La définition des secteurs Nh aura également des incidences positives sur la qualité de vie des habitants, du fait que les villages verront leur population se renouveller. La définition des secteurs Nh n’aura pas d’incidences négatives sur l’environnement. Au contraire, les enjeux d’efficacité énergétique et d’énergies renouvelables sont pris en compte tout en garantissant une intégration paysagère et architecturale.

 Mesures d’éviction, de réduction et de compensation des incidences dommageables Bien que les incidences liées à la production de nouveaux rejets ne puissent pas être considérés comme notables, la gestion de ces rejets est prise en compte dans le PLU : dispositifs assainissement non collectif conformes, gestion des eaux pluviales est assurée sans rejets dans l’environnement, collecte des déchets ménagers absorbée dans le cadre de la collecte actuelle. L’intégration du bâti dans l’environnement et la qualité architecturale sont prises en compte dans le règlement de la zone. Le projet s’est attaché à concillier besoins fonciers (localisation, surface) et protection de l’environenement et de l’agriculture. Les sites destinés à l’urbanisation ont été localisés sur les espaces les moins impactants pour l’environnement. Les espaces constructibles ont été définis au plus près des espaces déjà urbanisés dans le souci de prise en compte de l’environnement : protection des milieux, espèces et habitats, protection du bâti ancien…. Le projet ne crée pas d’espaces agricoles résiduels inexploitables.

 Le secteur Nj

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Le secteur Nj prend en compte des espaces de jardins et de prairies pour élevage familial du centre Bourg, dont le maintien est souhaité pour garantir un aspect végétalisé du Bourg. Afin de garantir cet aspect aéré, seuls les abris de jardin de taille limitée sont autorisés. Le Nj intègre les fonds de parcelles non bâtis des constructions classées en zone UA. Espaces d’agrément des constructions du tissu ancien et dense, ils sont soumis à une très forte rétention foncière, ce qui renforce l’explication de leur classement. De plus, le classement en Nj sur ces espaces permet d’empêcher la construction de bâtiments neufs aux abords immédiats du bâti ancien du Bourg.

 Incidences potentielles sur l’environnement L’incidence du classement des espaces en secteur Nj n’aura pas d’effets négatifs significatifs sur l’environnement en raison des occupations autorisées dans le secteur. Il n’y aura pas d’incidences au niveau de la consommation d’espaces agricoles, ni au niveau de la destruction d’espèces ou d’altération d’habitats, les espaces concernés étant occupés par des espaces de jardins et de prés pour élevage familial. Il n’y aura pas non plus d’incidences au niveau de la consommation de ressources naturelles. Etant donnée la vocation du site, il n’y aura pas non plus d’effets notables sur le niveau sonore, le climat, la qualité de l’air, la production de déchets. La définition des secteurs Nj n’aura pas d’incidence sur la sécurité des biens et des personnes au regard de l’exposition aux risques. Les incidences positives sont d’ordre environnemental puisque la confirmation de la vocation du site renforce son inconstructibilité. La définition du secteur Nj aura également des incidences positives sur la qualité de vie des habitants, en garantissant la préservation du bâti ancien du Bourg et en préservant un espace vert en arrière plan de celuici.

 Mesures d’éviction, de réduction et de compensation des incidences dommageables Néant, car absence d’incidences négatives notables.

 Le secteur Ns Le secteur Ns est localisé en limite Ouest de la commune au Sud. Il s’agit d’un site de carrière dont le réaménagement est envisagé sous la forme d’un champ solaire photovoltaïque. Le classement en secteur Ns de cet espace se justifie par la volonté de la collectivité de permettre ce projet. Ainsi la commune en prenant des dispositions particulières dans son PLU, favorise le réaménagement du site et contribue à encourager la production d’énergie verte, tout en soutenant l’activité économique.

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Les espaces concernés par ce projet d’anciens espaces de carrières dont l’exploitation est terminée. Ils se présentent sous forme d’espaces dénudés et d’un plan d’eau relié au site d’exploitation. La partie du site situé au Sud Est est un espace de végétalisation post exploitation qui commence à être reboisé par des arbres. Ils ne présentent pas d’intérêt patrimonial remarquable. Les limites du site se justifient par cellesde l’ancien site occupé par l’exploitation, afin que le projet de réaménagement puisse prendre en compte l’ensemble de l’espace, ce qui ne veut pas dire que toute la surface sera affectée à l’implantation de panneaux. Des espaces pourront être aménagés ou protégés dans le cadre du projet. La délimitation di site pour réaménagement en champ solaire dans le PLU ne suffit pas à la création de celuici. Elle permet simplement de ne pas bloquer le projet qui devra par ailleurs faire également l’objet d’autorisations d’urbanisme. Cette demande est basée sur un projet très précis avec étude d’impact, mesures de compensation si besoin en est. Pour que le projet de reconversion du site puisse être autorisé, il faut que le PLU le permette et que le porteur de projet obtienne son autorisation. Si le PLU ne prend pas en compte le projet, il devra être révisé ultérieurement sur la base d’un projet défini.

 Incidences potentielles sur l’environnement Les incidences notables de la définition du secteur Ns sur l’environnement ne peuvent être détaillées dans le PLU. Elles feront l’objet de l’étude réalisée par le porteur de projet dans le cadre de sa demande. Le classement des secteurs Nc, n’aura pas d’incidences notables au niveau de la destruction d’espèces ou d’altération d’habitats d’intérêt environnental significatif, cependant, des nuisances environnementales liées à la présence humaine en phase chantier occasionnera une modification de l’habitat et un dérangement des espèces présentes. L’impact sur la faune et la flore n’est pas notable étant donné l’absence d’espèces patrimoniales sur le site.

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La fin de l’exploitation du site étant récente, la colonisation par les espèces n’est pas très avancée. Les espèces pionnières n’ont rien de remarquable. Il n’y aura pas d’incidences au niveau de la consommation d’espaces agricoles, le site n’ayant pas été réaménagé à des fins agricoles. La définition du secteur Ns n’aura pour conséquence une consommation de ressources naturelles, celleci ayant dja été mises en valeur. Aucune habitation ne jouxtant le site, aucune incidence notable sur l’environnement humain ne peut être prise en compte à ce jour. Cependant quelques incidences notables potentielles peuvent être envisagées. En phase de chantier : imperméabilisation, tassement, érosion du sol, pollution chimique. En phase chantier, la pollution des eaux par des substances chimiques n’est pas une incidence notable, elle n’est envisageable que dans le cadre accidentel. En phase d’exploitation il n’y a pas lieu que le projet engendre l’émission de substances polluantes. En phase chantier, des poussières et particules sont susceptibles d’être dégagées avec des incidences sur l’air et le climat. Ces effets cesseront d’eux même à la fin du chantier. L’impact sur l’occupation des sols aura des incidences positives, puisque le site à ce jour non réaménagé au terme de l’exploitation des carrières deviendra un site productif n’engendrant pas de nuisances pour l’environnement et participant à la production d’énergie propre. Des incidences potentielles en termes d’intégration dans le paysage peuvent exister. La définition des secteurs Nc aura des incidences sur la sécurité des personnes en lien avec l’augmentation du trafic poids lourds.

 Mesures d’éviction, de réduction et de compensation des incidences dommageables Une grande partie des effets notables cessera avec la fin du chantier. Cependant, la demande d’autorisation qui conditionne la réalisation du projet, affinera les incidences sur l’environnement et y apportera en son temps des propositions en termes d’éviction, de réduction et de compensation des incidences dommageables. Ainsi par exemple, après précision et quantification des incidences notables, des mesures permettant l’atténuation des incidences notables négatives pourront être proposées et mises en application. Pendant la phase de chantier, des précautions limitant les incidences sur les sols et la géologie seront prises : limitation des espaces imperméabilisés, bon entretien des véhicules de chantier, absence de stockage de produits chimiques… Même si la pollution des eaux n’a pas lieu d’être le projet prévoira quand même des dispositifs pour lutter contre ce type d’accidents. Les incidences temporaires concernant l’air et le climat seront compensées en phase d’exploitation grâce à la production d’énergie renouvelable. Les incidences potentielles d’intégration dans le paysage seront prises en compte dans le projet par le biais de mesures d’accompagnement paysagères d’intégration.

 Les zones agricoles ou « zonage A »

 Les zones A

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 Objectifs - Pérenniser l’activité agricole - Prendre en compte l’existence de bâtiments d’élevage - Permettre l’évolution du bâti agricole - Protéger les espaces naturels à vocation agricole - Maintenir la diversité des fonctions du bâti en garantissant une bonne cohabitation entre les différents usages

 Description et localisation : Les zones A concernent des secteurs équipés ou non, à protéger en raison de leur potentiel agronomique, biologique ou économique des terres agricoles. Afin de permettre la pratique de l’agriculture et l’évolution des exploitations, la construction de bâti liée à l’activité agricole est autorisée. Ces zones sont donc protégées de toute forme d’urbanisation incompatible avec l’exploitation ou la mise en valeur des richesses naturelles qui s’y trouvent. Elles sont exclusivement destinées à l’activité agricole. Seuls les exploitants agricoles peuvent y réaliser des constructions nécessaires au fonctionnement de l’exploitation y compris le logement de fonction. Ces constructions doivent être édifiées à proximité du bâti existant. Afin d’assurer le confort de vie aux agriculteurs et à leur famille (n’exerçant pas de profession agricole) certaines maisons d’habitation ont été classées en dehors du zonage agricole. Les zones A ont été définies sur la base d’un diagnostic des espaces et activités agricoles de Manot ainsi que sur une réunion de rencontre avec les agriculteurs. Les choix réalisés par les agriculteurs présents ont été étudiés et pris en compte favorablement quand ils n’allaient pas à l’encontre des orientations du PADD, de l’intérêt collectif communal, de la préservation de l’activité agricole. Le zonage A a été défini après estimation de la pérennité des exploitations agricoles et recensement des projets connus ou envisagés des exploitations. De cette façon a également ont également été définis les bâtiments agricoles pouvant changer d’usage sous réserve de ne pas compromettre l’activité agricole, comme le permet l’article L12331 du Code de l’Urbanisme. Un consensus permettant à la fois le développement des activités agricoles, l’évolution, la protection des secteurs d’habitat et la protection des paysages a été trouvé. Leur délimitation tient compte du souhait d’éviter les conflits d’usage entre vocations agricole et résidentielle. Il s’agit de permettre en priorité le maintien et le développement de la vocation des sites agricoles surtout lorsque celleci est prédominante en évitant d’y renforcer la vocation résidentielle avec laquelle la cohabitation est parfois problématique (salissage des voies, circulation des engins agricoles, nuisances liées à la présence d’animaux…). Les zones A correspondent aux espaces agricoles excluant les espaces où l’intérêt paysager ou environnemental a été estimé d’un intérêt supérieur : secteur de la vallée de la Vienne, de la vallée du ruisseau au Sud du Bourg, de la ZNIEFF des Landes du Petit Chêne et des espaces inclus en zone agricoles dont la vocation est sans lien avec l’agriculture.… Les espaces classés en A se justifient par leur usage agricole. Il s’agit soit d’espaces de grande culture soit de prairies liées à la tradition d’élevage de la commune. Les espaces de taille restreintes classés en A se justifient par la prise en compte du besoin de développement du bâti des exploitations (mise aux normes, agrandissements, création de nouveaux bâtiments agricoles…). Pour ces derniers, leur localisation se justifie par la présence à proximité de bâtiments agricoles existants et/ou de projets affichés par les agriculteurs.

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Le zonage A comprend plusieurs secteurs :

 Le secteur Ah Le secteur Ah concerne des espaces urbanisés situés en zone agricole, pour lesquels des espaces libres constructibles sont inclus dans l’enveloppe bâtie actuelle. Ces secteurs sont donc constructibles. Leur développement est cependant limité étant donné le potentiel présent, puisque seulement à terme 7 constructions pourraient y être réalisées. Ils se situent à Les Vergnes La Courade, Vicroze.

La définition de ses secteurs se justifie par la prise en compte de dents creuses dans les enveloppes urbaines de certains villages ou de terrains à proximité immédiate de ces villages que le projet communal a choisi de conforter au regard des espaces libres, du niveau d’équipement, de l’impact limité des constructions nouvelles sur la qualité bâtie du village, de la bonne cohabitation entre la vocation d’habitat et les autres fonctions du village. La définition des limites des secteurs Ah se justifie également par le choix d’avoir un zonage cohérent, la volonté d’éviter de créer des espaces résiduels qui deviendront des friches. Aux Vergnes, l’espace potentiellement concerné par le potentiel de construction correspond à de grands jardins exploités par des personnes retraitées. Ils n’ont donc pas de vocation agricole. A Vicroze, le secteur constructible inclus entre l’espace bâti et l’ancienne voie ferrée n’est pas non plus utilisé à des fins agricoles. Ce sont des espaces résiduels enclavés entre l’espace bâti et la voie du vélorail. La limite (profondeur de la zone) donnée à la zone se justifie par la prise en compte de la configuration des terrains bâtis voisins (alignement avec les parcelles existantes) et/ou par la prise en compte des limites parcellaires. Dans certains cas, pour des raisons de protection paysagère et de limitation de la consommation d’espace, la profondeur de la bande constructible a été limitée à 40m. Cette profondeur permet de prévoir un espace dédié à l’accès à la construction, à une bande pour la construction et à une bande en arrièreplan de la construction en prévision de l’implantation ultérieure d’annexes

 Incidences potentielles sur l’environnement Le classement d’espaces en secteur Ah Il n’y aura pas d’incidences au niveau de la consommation d’espaces agricoles, ni au niveau de la destruction d’espèces ou d’altération d’habitats, les espaces concernés étant bâtis, anthropisés, sous influence urbaine ou utilisés pour des activités humaines de jardinage. Il n’y aura pas non plus d’incidences au niveau de la consommation de ressources naturelles. Les secteurs Ah permettant l’implantation de constructions nouvelles, le remplissage des espaces de potentiel identifié conduira à une augmentation de la population. Etant donné

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le faible potentiel offert par ces secteurs l’augmentation de la population n’induira pas d’effets notables sur la production de rejets (eaux usées, eaux pluviales, déchets ménagers) Il en est de même pour les déplacements véhicules et le bruit. Il n’y aura pas d’effets notables sur le niveau sonore, le climat, la qualité de l’air. La définition des secteurs Ah n’aura pas d’incidence sur la sécurité des biens et des personnes au regard de l’exposition aux risques. Les incidences positives sont d’ordre visuel, grâce au règlement qui permettra de garantir l’intégration des constructions dans le paysage notamment grâce à la gestion de l’aspect extérieur des constuctions (nouvelles et anciennes). La définition des secteurs Nh aura également des incidences positives sur la qualité de vie des habitants, du fait que les villages verront leur population se renouveller. La définition des secteurs Ah n’aura pas d’incidences négatives sur l’environnement. Au contraire, les enjeux d’efficacité énergétique et d’énergies renouvelables sont pris en compte tout en garantissant une intégration paysagère et architecturale.

 Mesures d’éviction, de réduction et de compensation des incidences dommageables Néant, car absence d’incidences négatives notables. Bien que les incidences liées à la production de nouveaux rejets ne puissent pas être considérés comme notables, la gestion de ces rejets est prise en compte dans le PLU : dispositifs assainissement non collectif conformes, gestion des eaux pluviales est assurée sans rejets dans l’environnement, collecte des déchets ménagers absorbée dans le cadre de la collecte actuelle. L’intégration du bâti dans l’environnement et la qualité architecturale sont prises en compte dans le règlement de la zone.

 Le secteur Av Les secteurs Av correspondent au bâti existant des écarts, c’estàdire à des parcelles construites mais enclavées en espace agricole pour lesquels le projet communal a souhaité arrêté le développement. Le principe général est l’inconstructibilité. Le secteur Av comprenant des espaces bâtis (écarts et hameaux) inclus en zone agricole où seule l’évolution du bâti existant est possible (annexes, extensions, réhabilitation, …). Il prend en compte les constructions existantes et les espaces avoisinants anthropisés, déjà compromis par la présence humaine. L’inconstructibilité (constructions neuves) de ces secteurs permettra de préserver la qualité des petits ensembles bâtis. Toute construction nouvelle est interdite. Ces espaces alentours aux constructions, constituent le plus souvent l’espace d’agrément ou de jardin des constructions existantes et leur espace potentiel de création d’annexes. Leur délimitation sur des espaces restreints s’est effectuée en prenant en compte les existants, par compromis entre le souhait de laisser des possibilités aux existants, tout en limitant la possibilité d’étalement des annexes, dans un souci de protection des espaces naturels, parfois plantés (parc, vergers…). Le choix de l’arrêt du développement de ces villages se justifie également par la prise en compte des différentes vocations des villages et hameaux. Il s’agit d’éviter d’aggraver ou d’empêcher les conflits d’usage entre l’activité agricole et la vocation d’habitat. La définition des limites des secteurs Av se justifie également par le choix d’avoir un zonage cohérent, la volonté d’éviter de créer des espaces résiduels qui deviendront des friches.

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Il est à noter que le classement en dehors du zonage A de certains villages, hameaux ou écarts à dominante agricole se justifie par l’obligation de ne pas classer en zonage A des bâtiments de tiers sans lien avec l’activité agricole, dont l’évolution est à autoriser. De même la situation d’agriculteurs pluriactifs ou de ménages à emploi mixte (un des conjoints ne vivant pas de l’agriculture) a été prise en compte. Ainsi des exploitations agricoles ont été classées en Av pour prendre en compte la pluriactivité des ménages ou l’incertitude de devenir des exploitations. Certaines risquent dans les années à venir de voir le poids des activités annexes se renforcer. Les secteurs Av se trouvent au Vieux Fougerat, au Buisson, Chez Dahut, au Petit Châtaignier, à La Pairie, à La Foranchie, à La Grange, à Château Plat à Saint Martial, au Bois Brunot, au Mas Gaudy, à La Forêterie, au Petit Oiseau, au Couret, à Maison Neuve, au Fumellan, à Gandrieux, à La Couchadie, à l’Âge Bac, à Cachedenier, à l’Ouest d’Assit, Chez Boissonneau, Chez Grivette.

 Incidences potentielles sur l’environnement L’incidence du classement des espaces en secteur Av n’aura pas d’effets négatifs significatifs sur l’environnement. Il n’y aura pas d’incidences au niveau de la consommation d’espaces agricoles, ni au niveau de la destruction d’espèces ou d’altération d’habitats, les espaces concernés étant bâtis ou anthropisés. Il n’y aura pas non plus d’incidences au niveau de la consommation de ressources naturelles. La construction de nouvelles habitations n’étant pas possible, la population n’aura pas vocation à augmenter. Il n’y aura donc pas d’effets notables sur le niveau sonore, le climat, la qualité de l’air, la production de déchets. La définition des secteurs Av n’aura pas d’incidence sur la sécurité des biens et des personnes au regard de l’exposition aux risques. Les incidences positives sont d’ordre visuel, grâce au règlement qui permettra d’assurer la protection et l’amélioration des qualités architecturales des constructions anciennes, des réhabilitations et des bâtiements annexes à venir. La définition des secteurs Av aura également des incidences positives sur la qualité de vie des habitants, en leur permettant de faire évoluer leur biens au gré de leur besoin et en préservant leur environnement paysager, naturel et bâti. La définition des secteurs Av n’aura pas d’incidences négatives sur l’environnement. Au contraire, les enjeux d’efficacité énergétique et d’énergies renouvelables sont pris en compte tout en garantissant une intégration paysagère et architecturale.

 Mesures d’éviction, de réduction et de compensation des incidences dommageables Néant, car absence d’incidences négatives notables. Aucune nouvelle habitation n’est possible dans les écarts et hameaux concernés. Seuls les changements de destination, les extensions et les réhabilitations sont autorisés. b) Justification du règlement écrit

Pour chaque zone du règlement, un paragraphe reprenant les caractéristiques de la zone sont mentionnées en chapeau de zone. Il s’agit d’une aide à l’utilisation du règlement qui n’a rien d’opposable. Il s’agit d’une synthèse d’extraits du rapport de présentation destinée à faciliter l’appropriation du règlement par les pétitionnaires, les élus et le services instructeur.

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Les dispositions règlementaires se trouvent dans les articles 1 à 16 du règlement de chaque zone.  Justification des principes règlementaires s’appliquant à l’ensemble des zones (sauf exceptions)

Article du règlement Justifications

- Garantir la sécurité routière - Permettre l’accessibilité des parcelles et offrir des accès sécurisés et faciles - Offrir des accès adaptés pour les différents usagers, pour tout véhicule - Rechercher la fluidité des déplacements, la possibilité de faire demi-tour dans de bonnes conditions en rapport avec les flux - Offrir des conditions de déplacements adaptées à tous les usages Article 3 - Favoriser les déplacements doux - Spécificité zones UBo et AU : Indiquer l’obligation de compatibilité avec les orientations d’aménagement Spécificité secteur Ng : Limite du nombre d’accès à 1 pour garantir la sécurité routière Spécificité zone NP : Limitation des dispositions, les espaces concernés n’étant pas constructibles - Protéger l’environnement - raccorder les futures habitations aux réseaux existants - obliger au raccordement des habitations en cas d’extension du réseau - rappeler la réglementation - permettre la construction en dehors du réseau collectif dans le respect de la réglementation en vigueur - gérer durablement les eaux pluviales - améliorer le cadre de vie, réduire l’investissement de la collectivité pour Article 4 l’enfouissement des réseaux Spécificité zone 1AU : Obliger les aménageurs à se soucier de la gestion des eaux pluviales au fur et à mesure de l’avancement de l’aménagement de la zone afin de ne pas se retrouver dans l’impossibilité de les gérer à la fin et encourager à la mise en place de dispositifs plus respectueux de l’environnement visant notamment à la réutilisation des eaux pluviales. Spécificité zone NP : Non règlementé, la zone ne pouvant être aménagée, ni construite - Protéger l’environnement - Permettre la mise en œuvre des dispositifs d’assainissement Article 5 - Spécificité zone NP : Non règlementé, la zone ne pouvant être aménagée, ni construite - Non règlementé - La réglementation de cet article n'est pas nécessaire au regard des caractéristiques locales Article 8 - Offrir aux habitants, aux entreprises la possibilité de valoriser leur patrimoine et d’agencer leur espace à leur gré - Spécificité zone NP : Non règlementé, la zone ne pouvant être aménagée, ni construite - Non règlementé excepté pour les secteurs Nh, Ng et Nj - La réglementation de cet article n’est pas nécessaire au regard des caractéristiques locales Article 9 - Offrir aux habitants, aux entreprises la possibilité de valoriser leur patrimoine et d’agencer leur espace à leur gré - Permettre la densification et l’économie de l’espace

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- Spécificité zone NP pour les constructions autorisées : Conserver le caractère naturel, protéger l’environnement, intégrer les constructions dans l’environnement, permettre la réalisation de constructions de taille en rapport avec l’occupation autorisée - Spécificité secteurs Nh, Ng, Nj : Conserver le caractère naturel des secteurs, intégrer les constructions dans leur environnement paysager, respecter la typologie bâtie voisine, répondre aux exigences de l’article L123-1-5 alinéa 14 du CU, permettre la réalisation de constructions de taille en rapport avec l’occupation autorisée - Spécificité secteurs Ah, Av : Intégrer les constructions dans leur environnement agricole, respecter la typologie bâtie voisine, répondre aux exigences de l’article L123-1-5 alinéa 14 du CU, permettre la réalisation de constructions de taille en rapport avec l’occupation autorisée - Non règlementé - La réglementation de cet article n'est pas nécessaire au regard des Article14 caractéristiques locales - Offrir aux habitants, aux entreprises la possibilité de valoriser leur patrimoine et d’agencer leur espace à leur gré - Favoriser la prise en compte de l’environnement lors de construction de bâtiments - Imposer la construction de bâtiments économes, utilisant le plus Article15 favorablement possible les conditions bioclimatiques locales - Intégrer les constructions à l’environnement - Améliorer le cadre de vie - Faire réaliser des économies à long terme aux pétitionnaires - Anticiper la possibilité de desserte par les communications numériques de secteurs non desservis à ce jour dans le cadre d’aménagement de voirie - Eviter d’avoir ultérieurement des projets sur des secteurs non desserviables par les communications numériques Faire des économies à long terme en prévoyant une desserte en gardant la Article16 possibilité de desserte par les communications numériques sur des secteurs à ce jour non desservis (moins cher quand intégré dès le départ) - Spécificité zones N, NP et A : les zones N n’étant pas destinées à recevoir d’opérations groupées, ou de constructions nécessitant une desserte en communications numériques, la réglementation de cet article n’est pas nécessaire.  Justification des principes règlementaires généraux s’appliquant aux zones UA et UB

Article du règlement Justification

- Conserver l’identité de Manot - Respecter le caractère urbain et veiller à la compatibilité des futures constructions avec le caractère urbain du bourg - Respecter le caractère patrimonial, le cadre de vie et l’image urbaine et Article 1 éviter toute dégradation de l’image qualitative du bourg et d’une manière générale du cadre de vie - Eviter l’installation permanente de ménages dans des conditions précaires -Eviter l’implantation d’installations générant des nuisances pour le voisinage - Garantir la mixité des fonctions urbaines - Autoriser les travaux liés à l’édification des constructions et leur insertion Article 2 dans l’environnement - Permettre l’installation d’activités soumises à déclaration ou autorisation propres au milieu urbain (station essences, pressing, …) sous réserve de ne

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pas créer de nouvelles nuisances vis-à-vis du voisinage - Permettre l’évolution des activités existantes sous condition de ne pas exposer la population à des nuisances accrues - Spécificité UBo : Indiquer l’obligation de compatibilité avec les orientations d’aménagement Spécificité UA : Renforcer la protection de bâtiments anciens de qualité architecturale par l’instauration du permis de démolir - Inscrire les nouvelles constructions dans le tissu existant - Respecter la forme du bâti avoisinant la rue et les caractéristiques du tissu urbain - Respecter la forme urbaine du Bourg - Permettre des dérogations, sous condition, à la règle générale pour prendre en compte des situations particulières - Respecter la typologie locale et permettre une diversification du tissu bâti - Améliorer l’image urbaine Article 6 - Assurer la sécurité pour la circulation - Améliorer la composition urbaine - Eviter les constructions en arrière-plan - Spécificité zones UA (alignement ou 2m pour les extensions) et UB (2m) en rapport avec la composition urbaine du tissu existant - Spécificité UB : recul de 5m du garage pour permettre le stationnement d’un véhicule devant celui-ci et garantir la sécurité routière lors de l’accès à la voie publique. - Favoriser une implantation raisonnée des constructions par rapport aux limites séparatives - Assurer le bon voisinage, limiter les ombres portées dans l’espace plus aéré en arrière-plan - Respecter la typologie locale et favoriser la densité urbaine - Eviter les espaces extérieurs exigus Article 7 - Permettre des dérogations, sous condition, à la règle générale pour prendre en compte des situations particulières - Spécificité zone UA / UB : pas de condition de hauteur par rapport à l’implantation car le tissu est plus dense et les constructions existantes plus hautes. Une règle conditionnée à la hauteur en UA empêcherait pratiquement la réalisation de toute construction. - Inscrire les nouvelles constructions dans le tissu existant - respecter la typologie locale - favoriser le développement du logement collectif Article 10 - permettre aux équipements de déroger -Spécificité UA/UB : Possibilité de construire des bâtiments plus hauts en UA qu’en UB car le tissu existant ancien (UA) est globalement plus haut qu’en UB (pavillonnaire) - Intégrer les nouvelles constructions dans leur environnement bâti - respecter l'architecture traditionnelle locale - Imposer des conditions plus strictes au bâti le plus ancien pour assurer la préservation de ces qualités architecturales lors de réhabilitations - Prendre en compte les spécificités du bâti ancien existant - préserver le cadre de vie et l'image qualitative du bourg Article 11 - Permettre une bonne intégration des bâtiments dans l’environnement - prévoir que les adaptations nécessaires à l’architecture bio-climatique seront conçues pour garantir l’harmonie avec le bâti existant - Respecter l’environnement et inscrire le développement communal dans une logique de développement durable - Autoriser une architecture innovante de qualité - intégrer et harmoniser les clôtures pour améliorer l’image depuis l’espace

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public - Rappeler la nécessité de faire une demande préalable avant l’édification de clôture - Garantir la réalisation du stationnement lors de constructions - Gérer le stationnement en fonction des besoins, sans encombrer les voies publiques et en améliorant l’image urbaine - Améliorer le cadre de vie des habitants Article 12 - Spécificité UA/UB : nombre de places exigées plus important en UB car quasi absence de possibilité de réaliser de nouveaux logements en UA et foncier à consacrer au stationnement très difficile à mobiliser. Si le nombre de places imposées en UA est trop contraignant la densification ou la création de nouveaux logements sera entravée - Prévoir l’accompagnement végétal des constructions - Préserver la trame végétale existante - Respecter la typologie végétale locale Article 13 - Respecter le caractère du centre bourg - Garantir la qualité des nouvelles opérations - Intégrer les nouveaux espaces bâtis au paysage environnant : traitement des franges urbaines  Justification des principes règlementaires généraux s’appliquant à la zone 1AU

Article du règlement Justification

- Greffer les nouveaux quartiers au tissu urbain existant - Respecter le caractère urbain et veiller à la compatibilité des futures constructions avec le caractère urbain du bourg - Respecter le caractère patrimonial, le cadre de vie et l’image urbaine et éviter toute dégradation de l’image qualitative du bourg - Eviter toute dégradation de l’image qualitative des futures zones Article 1 d’urbanisation et d’une manière générale du cadre de vie - Eviter l’installation permanente de ménages dans des conditions précaires - Eviter l’implantation d’installations générant des nuisances pour le voisinage - Assurer une cohérence de l’aménagement des zones - Rappeler la nécessité de prévoir un aménagement global de la zone compatible avec les Orientations d’Aménagement et de Programmation. - Autoriser les travaux liés à l’édification des constructions et leur insertion dans l’environnement - Economiser l’espace et gérer l’aménagement des réseaux… Article 2 - Intégrer les futures zones d’urbanisation dans l’environnement proche - Autoriser la desserte de la zone et la création installations liées au fonctionnement des services publics ou d’intérêt collectif en dehors du cadre de l’aménagement global sous condition - Respecter la forme urbaine des espaces bâtis existants sur la commune - Possibilité d’implanter les constructions comme dans le tissu ancien du bourg afin de permettre la densification et la création d’espace d’agrément d’un seul tenant - Permettre des dérogations, sous condition, à la règle générale pour prendre Article 6 en compte des situations particulières - Améliorer l’image urbaine - Favoriser la densification et les opérations économes en espace) - Spécificité 1AU : si l’implantation n’’est pas çà l’alignement, recul de 5m du garage pour permettre le stationnement d’un véhicule devant celui-ci et garantir la sécurité routière lors de l’accès à la voie publique.

Commune de MANOT Rapport de présentation 2/13 23/12/13 Révision du POS en PLU PLU approuvé le 09 octobre 2014 207 ECP Urbanisme Jacques Ségui Christine Guérif Urbaniste Paysagiste

- Assurer le bon voisinage, limiter les ombres portées dans l’espace plus aéré en arrière-plan - Respecter la typologie locale et favoriser la densité urbaine Article 7 - Eviter les espaces extérieurs exigus - Permettre des dérogations, sous condition, à la règle générale pour prendre en compte des situations particulières Article 10 - respecter la typologie locale

- respecter l'architecture traditionnelle locale - préserver le cadre de vie et l'image qualitative des espaces environnants - Respecter l’environnement et inscrire le développement communal dans une logique de développement durable Article 11 - Autoriser une architecture innovante de qualité - intégrer et harmoniser les clôtures pour améliorer l’image depuis l’espace public - Rappeler la nécessité de faire une demande préalable avant l’édification de clôture - gérer le stationnement en fonction des besoins, sans encombrer les voies publiques et en améliorant l’image urbaine Article 12 - Prendre en compte le mode de vie des habitants en prévoyant du stationnement supplémentaire mutualisé dans le cadre des opérations d’aménagement - Préserver la trame végétale existante - Respecter la typologie végétale locale - Respecter le caractère du centre bourg - Garantir la qualité des nouvelles opérations, notamment des entrées de zone Article 13 - Indiquer l’obligation de compatibilité avec les orientations d’aménagement et de Programmation - Imposer une part d’espaces verts pour améliorer le cadre de vie et l’environnement - Intégrer les nouvelles zones par l’axe paysager  Justification des principes règlementaires généraux s’appliquant à la zone UE

Article du règlement Justification

- Réserver des espaces spécifiques pour les constructions d’équipement d’intérêt collectif. - Respecter le caractère urbain et veiller à la compatibilité des futures constructions avec le caractère urbain des espaces environnants - Respecter le caractère patrimonial, le cadre de vie et l’image urbaine et Article 1 éviter toute dégradation de l’image qualitative du bourg et d’une manière générale du cadre de vie - Protéger la population et les biens du risque d’inondation, limiter le nombre de personnes exposées, éviter la pollution des nappes alluviales, maintenir les espaces d’expansion des crues, Article 2 - Préciser les conditions d’occupation du sol - Respecter la typologie locale d’implantation des équipements existants - Prendre en compte la présence d’habitants et d’activités existantes en secteur inondables, limiter les dégâts potentiels liés au risque inondation Article 6 - Imposer un recul significatif afin de permettre des aménagements entre l’espace public et la construction, mettre en valeur la construction et ne pas écraser l’espace public, les constructions autorisées étant parfois de volume

Commune de MANOT Rapport de présentation 2/13 23/12/13 Révision du POS en PLU PLU approuvé le 09 octobre 2014 208 ECP Urbanisme Jacques Ségui Christine Guérif Urbaniste Paysagiste

important - Conserver des espaces aérés autour des bâtiments à usage collectif pour y autoriser des aménagements - Respecter la typologie locale d’implantation des équipements existants - Eviter les espaces extérieurs exigus Article 7 - Eviter les conflits d’usage liés aux nuisances potentielles dues à l’utilisation des équipements autorisés en éloignant les implantations des limites quand elles sont voisines d’une zone d’habitat en gardant la possibilité de pouvoir y créer des espaces tampons - Favoriser l’intégration des constructions dans le paysage et dans le tissu bâti tout en tenant compte de la vocation de la zone et de sa capacité à Article 10 accueillir des bâtiments de taille importante - Permettre des dérogations pour les activités le nécessitant - respecter l'architecture traditionnelle locale - s’adapter aux caractéristiques du site - préserver le cadre de vie et l'image communale - Permettre une bonne intégration des bâtiments dans l’environnement - Autoriser une architecture innovante de qualité Article 11 - Intégrer et harmoniser les clôtures pour améliorer l’image depuis l’espace public - Donner des prescriptions qui permettent d’identifier la vocation de la zone - Rappeler la nécessité de faire une demande préalable avant l’édification de clôture - gérer le stationnement en fonction des besoins, sans encombrer les voies Article 12 publiques - Préserver la trame végétale existante Article 13 - respecter la typologie végétale locale - Garantir la qualité des nouvelles opérations  Justification des principes règlementaires généraux s’appliquant à la zone UX

Article du règlement Justification

- Réserver des espaces spécifiques pour les constructions à vocation d’activités économiques. - Respecter le caractère urbain et veiller à la compatibilité des futures Article 1 constructions avec le caractère urbain du bourg - Respecter le caractère patrimonial, le cadre de vie et l’image urbaine et éviter toute dégradation de l’image qualitative du bourg et d’une manière générale du cadre de vie - Préciser les conditions d’occupation du sol - Permettre le bon fonctionnement des entreprises en autorisant l’habitation Article 2 dans la zone sous condition afin qu’elles ne puissent pas être utilisés indépendamment du bâtiments d’activités et engendrer ultérieurement des incompatibilité d’usage. - Respecter la forme urbaine - Améliorer l’image urbaine - Respecter la typologie locale d’implantation des principaux bâtiments activités existants Article 6 - Imposer un recul significatif afin de permettre des aménagements entre l’espace public et la construction, mettre en valeur la construction et ne pas écraser l’espace public, les constructions autorisées étant parfois de volume important Article 7 - Conserver des espaces aérés autour des bâtiments d’activités pour y

Commune de MANOT Rapport de présentation 2/13 23/12/13 Révision du POS en PLU PLU approuvé le 09 octobre 2014 209 ECP Urbanisme Jacques Ségui Christine Guérif Urbaniste Paysagiste

autoriser des aménagements - Respecter la typologie locale d’implantation des entreprises existantes - Eviter les espaces extérieurs exigus - Eviter les conflits d’usage liés aux nuisances potentielles dues à l’activité des entreprises autorisées en éloignant les implantations des limites quand elles sont voisines d’une zone d’habitat en gardant la possibilité de pouvoir y créer des espaces tampons - Favoriser l’intégration des constructions dans le paysage et dans le tissu bâti tout en tenant compte de la vocation de la zone et de sa capacité à Article 10 accueillir des bâtiments de taille importante - Permettre des dérogations pour les activités le nécessitant - s’adapter aux caractéristiques du site - intégrer les constructions dans leur environnement proche - Autoriser une architecture innovante de qualité Article 11 - Intégrer et harmoniser les clôtures pour améliorer l’image depuis l’espace public - Rappeler la nécessité de faire une demande préalable avant l’édification de clôture - gérer le stationnement en fonction des besoins, sans encombrer les voies Article 12 publiques - Préserver la trame végétale existante - respecter la typologie végétale locale Article 13 - Garantir la qualité des nouvelles opérations - Intégrer le site d’activité existant au niveau de La Folie  Justification des principes règlementaires généraux s’appliquant à la zone N

Article du règlement Justification

- respecter le caractère naturel et urbanisé des lieux Autoriser uniquement la desserte pour le fonctionnement des services publics ou d’intérêt collectif - Protéger la population et les biens du risque d’inondation, limiter le nombre Article 1 de personnes exposées, éviter la pollution des nappes alluviales, maintenir les espaces d’expansion des crues, - Réserver des secteurs à des activités ou projets identifiés (secteur Ns, Nc, Ng) - Autoriser les travaux liés à l’édification des constructions et leur insertion dans l’environnement - Permettre les abris pour animaux et leur intégration dans l’environnement - Prendre en compte l’occupation réelle et actuelle des sols - Permettre au bâti inclus dans les zones naturelles d’évoluer sans compromettre la qualité paysagère ou environnementale - Limiter les évolutions possibles des existants - Protéger la zone N tout en laissant évoluer les existants Article 2 - Prendre en compte le risque inondation - Autoriser des occupations spécifiques en fonction de la vocation actuelle de certains espaces, en affichant leurs spécialisations - Autoriser la mise en valeur du sous-sol et la reconversion d’anciens sites - Permettre à tous de vivre dans des conditions de vie décentes - Prendre en compte la présence d’habitants et d’activités existantes en secteur inondables, limiter les dégâts potentiels liés au risque inondation - Définir des secteurs spécifiques prenant en compte l’occupation des sols conditionnés au respect du cadre naturel

Commune de MANOT Rapport de présentation 2/13 23/12/13 Révision du POS en PLU PLU approuvé le 09 octobre 2014 210 ECP Urbanisme Jacques Ségui Christine Guérif Urbaniste Paysagiste

- Conditionner l’évolution des constructions à la proximité des existants - Eviter le mitage des espaces éloignés des constructions existantes - Respecter la typologie locale et la forme urbaine des villages anciens - Permettre des dérogations, sous condition, à la règle générale pour prendre en compte des situations particulières - Eviter les constructions en arrière-plan des constructions existantes Article 6 - Assurer la sécurité pour la circulation - Spécificité du secteur Ng : recul de 10m pour obliger à la conservation d’un espace tampon (protection des nuisances et intégration des con structions) entre la voie (RD) et les constructions et permettre le stationnement de caravanes sur l’avant des constructions - Respecter la typologie locale forme urbaine des villages anciens - Assurer le bon voisinage, limiter les ombres portées dans l’espace plus aéré Article 7 en arrière-plan - Eviter la création d’espaces exigus - Spécificité secteurs Nh, Ng, Nj : Conserver le caractère naturel des secteurs, intégrer les constructions dans leur environnement paysager, respecter la Article 9 typologie bâtie voisine, répondre aux exigences de l’article L123-1-5 alinéa 14 du CU, permettre la réalisation de constructions de taille en rapport avec l’occupation autorisée - respecter la typologie locale Article 10 - veiller à l’insertion dans l’environnement bâti - respecter les dispositions de l’article L123-1-5 du code de l’urbanisme - respecter l'architecture traditionnelle locale - Prendre en compte les spécificités du bâti ancien existant - Imposer des conditions plus strictes au bâti le plus ancien pour assurer la préservation de ces qualités architecturales lors de réhabilitations - préserver le cadre de vie et l'image qualitative du bourg et des villages - Permettre une bonne intégration des bâtiments dans l’environnement - Respecter l’environnement et inscrire le développement communal dans Article 11 une logique de développement durable - Autoriser une architecture innovante de qualité - intégrer et harmoniser les clôtures pour améliorer l’image depuis l’espace public - Rappeler la nécessité de faire une demande préalable avant l’édification de clôture - spécificité pour les secteurs Ng et Ne afin de favoriser leur intégration dans le milieu naturel. - gérer le stationnement en fonction des besoins, sans encombrer les voies Article 12 publiques - Préserver la trame végétale existante Article 13 - respecter la typologie végétale locale et le paysage local - spécificité secteur Ng pour maintenir le caractère naturel des lieux  Justification des principes règlementaires généraux s’appliquant sur la zone NP

Article du règlement Justification

- respecter le caractère naturel des lieux - Eviter toute dégradation de l’image qualitative du cadre de vie - Prendre en compte le risque d’inondation. Protéger la population et les Article 1 biens du risque d’inondation, limiter le nombre de personnes exposées, éviter la pollution des nappes alluviales, maintenir les espaces d’expansion des crues.

Commune de MANOT Rapport de présentation 2/13 23/12/13 Révision du POS en PLU PLU approuvé le 09 octobre 2014 211 ECP Urbanisme Jacques Ségui Christine Guérif Urbaniste Paysagiste

- Autoriser la desserte pour le fonctionnement des services publics ou d’intérêt collectif et veiller à leur intégration Article 2 - Permettre les abris pour animaux sous réserve d’une bonne intégration dans l’environnement - Respecter le caractère des lieux - Permettre une souplesse d’implantation en veillant à l’intégration pour les Article 6 occupations autorisées - intégrer les constructions dans le paysage, en limitant leur perception depuis l’espace public - Respecter la typologie locale Article 7 - Permettre une souplesse d’implantation en veillant à l’intégration Article 9 - Respecter le caractère naturel des sites Article 10 - Veiller à l’insertion dans l’environnement bâti des occupations autorisées - Permettre une bonne intégration des bâtiments dans l’environnement - Respecter l’environnement et inscrire le développement communal dans Article 11 une logique de développement durable - Rappeler la nécessité de faire une demande préalable avant l’édification de clôture - Etant donnée l’occupation de la zone autorisé, il n’est pas nécessaire de Article 12 règlementer cet article - Préserver la trame végétale existante Article 13 - respecter la typologie végétale locale et le paysage local  Justification des principes règlementaires généraux s’appliquant sur la zone A

Article du règlement Justification

Article 1 - respecter le caractère naturel et agricole des lieux - Autoriser la desserte pour le fonctionnement des services publics ou d’intérêt collectif et veiller à leur intégration - Autoriser les travaux liés à l’édification des constructions et leur insertion dans l’environnement - Autoriser toutes les constructions, aménagements, et évolution du bâti liés à l’activité agricole Article 2 - Autoriser sur des secteurs de taille limitée l’évolution du bâti existant parfois sans vocation agricole et la construction de nouvelles habitations - Eviter le mitage des espaces agricoles - Intégrer les constructions agricoles dans l’environnement - Autoriser l’habitat dans la zone agricole, uniquement pour les agriculteurs - Limiter les conflits de voisinage par l’installation de tiers au sein des espaces agricoles - Respecter la typologie locale - Permettre des dérogations, sous condition, à la règle générale pour prendre en compte des situations particulières Article 6 - Spécificité du secteur Ah : Obliger à l’implantation des constructions à usage d’habitation dans une bande de 15m pour éviter les constructions en arrière-plan des constructions existantes - Respecter la typologie locale forme urbaine des villages anciens - Assurer le bon voisinage, limiter les ombres portées dans l’espace plus aéré Article 7 en arrière-plan - Permettre des dérogations, sous condition, à la règle générale pour prendre en compte des situations particulières Article 9 - respecter les dispositions de l’article L123-1-5 du code de l’urbanisme Article 10 - respecter la typologie locale

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- veiller à l’insertion dans l’environnement bâti - respecter les dispositions de l’article L123-1-5 du code de l’urbanisme - Favoriser l’intégration des constructions dans le paysage et dans le tissu bâti tout en tenant compte de la vocation de la zone et de sa capacité à accueillir des bâtiments de taille importante - Permettre des dérogations pour les activités agricoles le nécessitant - respecter l'architecture traditionnelle locale - Prendre en compte les spécificités du bâti ancien existant - Imposer des conditions plus strictes au bâti le plus ancien pour assurer la préservation de ces qualités architecturales lors de réhabilitations - respecter le paysage communal - Assurer l'intégration du bâti agricole dans l'environnement naturel - préserver le cadre de vie et l'image qualitative des espaces naturels et du bâti existant Article 11 - préserver le cadre de vie et l'image qualitative de la commune - Permettre une bonne intégration des bâtiments dans l’environnement - Respecter l’environnement et inscrire le développement communal dans une logique de développement durable - Autoriser une architecture innovante de qualité - intégrer et harmoniser les clôtures pour améliorer l’image depuis l’espace public - Rappeler la nécessité de faire une demande préalable avant l’édification de clôture - gérer le stationnement en fonction des besoins, sans encombrer les voies Article 12 publiques - Préserver la trame végétale existante Article 13 - respecter la typologie végétale locale et le paysage local c) Exposé et justification des emplacements réservés

Dans la continuité du projet d’aménagement et de développement durables, plusieurs emplacements réservés ont été définis sur le territoire communal afin de mettre en œuvre la politique communale. Ces emplacements réservés s’inscrivent dans la logique du PADD et à ce titre répondent à certains objectifs du PADD.  Les emplacements réservés supprimés Par rapport au POS, deux des trois emplacements réservés ont été supprimés. Le troisième a été reconfiguré. L’emplacement réservé n°1 correspondant à l’extension du cimetière a été supprimé car bien que le projet d’agrandissement du cimetière soit maintenu, celuici se fera du côté Ouest sur des parcelles achetées par la collectivité (parcelles 528 à 531). L’emplacement réservé n°2 correspondant à l’élargissement du chemin des Fosses au Bourg est supprimé, le projet ayant été réalisé.  Les emplacements réservés reconfigurés L’emplacement réservé n°3 du POS destiné à l’aménagement d’un parking face à la mairie a été reconfiguré et modifié dans son appellation. Son morcellement en deux petits espaces tient du fait que la commune a acquis les autres parcelles. Son libellé a été changé pour mentionner que l’ensemble bien que sa vocation de parking soit maintenue intègre également un espace vert. L’inclusion d’un espace vert au projet d’aménagement ne remet pas en cause la nature collective du projet et se justifie par le

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souhait de créer un espace bien intégré en harmonie avec les aménagements de centre bourg déjà réalisé. Il s’inscrit notamment dans les objectifs suivants du PADD : - Améliorer l’image de la commune à travers la requalification des espaces publics et du patrimoine bâti existant - Maintenir la « ruralité » dans les aménagements de bourg Sa superficie approximative est de 733m²  Les emplacements réservés crées Un emplacement réservé pour aménagement d’un accès pour désenclavement de la zone naturelle en arrièreplan de la zone de la pièce des Vigneaux est défini. Il se justifie par la nécessité de réserver un accès aux espaces agricoles situés audelà de la zone UBo. Il s’inscrit notamment dans l’objectif suivant du PADD : - Confirmer la vocation des espaces d’activités agricoles Sa superficie approximative est de 392m² Cet emplacement réservé se justifie également par la nécessité de prendre en compte l’avenir et le développement à très long terme de l’urbanisation du Bourg. Il s’agit de garder un accès dans le futur tissu qui permettra de réaliser un bouclage avec le chemin rural existant, si l’urbanisation doit un jour se développer en arrièreplan des parcelles. Sa localisation se justifie par la nécessité de prendre en compte la faisabilité d’aménagement des parcelles. Situé approximativement au milieu de la bande urbanisable il permettra un découpage rationnel des parcelles de part et d’autre sans générer d’espace inutilisé ou découpant de fait une parcelle de très grande taille limitant le nombre de parcelles. Un emplacement réservé pour l’aménagement d’un espace vert d’une largeur de 5m de part et d’autre du ruisseau en partie Sud du Bourg se justifie par le souhait de protéger le ruisseau et de le mettre en valeur Il s’inscrit notamment dans les objectifs suivants du PADD : - Protéger et mettre en valeur les paysages naturels - Protéger et valoriser l’environnement Sa superficie approximative est de 1264m². Un emplacement réservé pour l’aménagement d’un cheminement piétons et de ses abords le long de la RD170 est créé. Il se justifie par la nécessité de sécuriser les déplacements piétons aux abords de la zone d’équipements existants et de son extension future. Cet aménagement sera en continuité de ceux qui seront réalisés dans le cadre de la sécurisation du reste des abords de la RD170. Le but étant à terme de relier les espaces de La Gare au Bourg. Il s’inscrit notamment dans les objectifs suivants du PADD : - Sécuriser les déplacements - Donner de la cohérence au secteur bâti entre la gare et le centre bourg, en associant sécurisation des déplacements doux et densification de l’habitat Sa superficie approximative est de 417m². Un emplacement réservé pour l’aménagement d’une salle des fêtes et de ses abords est défini. Il se justifie par le fait que la commune doit prévoir un tel aménagement, la salle polyvalente actuelle étant intégrée au village vacances, site devenu privatisé. Sa localisation se justifie par le souhait de constituer une réserve foncière pour l’équipement en lien avec le site d’équipement collectif communal existant.

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Il s’inscrit notamment dans l’objectif suivant du PADD : - Prévoir le développement des équipements collectifs de façon à accompagner la croissance démographique Sa superficie approximative est de 7346m². Cinq emplacements réservés pour l’aménagement de réserves incendie sont créés dans le bourg (bourg ouest) et dans les villages (la Vicroze, les Vergnes, la Goutrie et la Chabeaudie). Ils se justifient par la nécessité d’assurer la défense incendie dans des secteurs où le projet communal prévoit l’accueil de constructions neuves (classement au zonage du PLU en U, AU, Ah ou Nh), actuellement non couverts par la défense incendie. Ils s’inscrivent notamment dans les objectifs suivants du PADD : Prévoir le développement des équipements collectifs de façon à accompagner la croissance démographique Leur surface approximative est de : - Le bourg ouest (6) : 206 m² - La Vicroze (7) : 243 m² - Les Vergnes (8) : 663 m² - La Goutrie (9) : 223 m² - La Chabeaudie (10) : 241 m² d) Exposé et justification des Espaces Boisés Classés

Extrait de l’article L130-1 du Code de l’urbanisme « Les plans locaux d'urbanisme peuvent classer comme espaces boisés, les bois, forêts, parcs à conserver, à protéger ou à créer, qu'ils relèvent ou non du régime forestier, enclos ou non, attenant ou non à des habitations. Ce classement peut s'appliquer également à des arbres isolés, des haies ou réseaux de haies, des plantations d'alignements. Le classement interdit tout changement d'affectation ou tout mode d'occupation du sol de nature à compromettre la conservation, la protection ou la création des boisements. » Le Plan d’Occupation des Sols de Manot définissait déjà des EBC. La commune a choisi lors de la révision du POS en PLU de maintenir la plupart des EBC, cependant quelques évolutions sont notables. - Les EBC maintenus - Les EBC retirés - Les EBC ajoutés Les espaces boisés et les haies ont un rôle majeur au niveau écologique et paysager à l’échelle de la commune, qui justifie leur classement en EBC. La définition des EBC classés à ce jour se justifie par la prise en compte de cinq critères dont seulement 4 sont identifiés à Manot : - la qualité paysagère - la préservation d'écosystèmes particuliers et/ou de forêts relictuelles - le maintien de corridors biologiques, notamment le long des cours d'eau - le maintien de coupures d'urbanisation servant également le plus souvent de corridors biologiques - la protection contre les nuisances liées aux routes, voies de chemin de fer... A Manot, les secteurs classés en EBC concernent des forêts, des espaces de parcs, des bosquets plus ou moins isolés en espace agricoles de bocages ou de champs ouverts en haut de coteaux ou sur des pentes. Ils se trouvent également le long des vallées des cours d’eau et en accompagnement de la voie ferrée.

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La commune de Manot est peu concernée par l’activité sylvicole, mais la présence des boisements est importante pour l’autoconsommation et les activités de loisirs. Grâce à ces activités, la forêt est gérée et assure donc le maintien du caractère en partie boisé de la commune qui fait en partie son identité et sa qualité de vie. Les EBC, de par leur niveau de protection n’empêchent pas l’exploitation forestière, ils protègent au contraire la filière sylvicole en garantissant la nature boisée du sol qui ne peut être défriché (mis à part pour quelques exceptions liées à l’exploitation sylvicole ellemême). En garantissant l’occupation du sol, les EBC sont même un gardefou contre la tentation de transformer l’usage du sol à des fins économiquement plus rentables à court terme… La forêt manotaise est concernée par un Plan Simple de Gestion qui n’est pas incompatible avec la présence d’EBC étant donné qu’il s’y applique avec une portée supérieure. La superposition des EBC au secteur concerné par un Plan Simple de Gestion se justifie par la différence de durée de vie des PSG qui coïncident rarement avec la durée de vie des PLU et la volonté de protéger la nature boisé de ces espaces dont certains sont inclus dans le périmètre de la ZNIEFF. Contrairement au PSG, la présence d’EBC empêche le défrichement. La définition des EBC a été réalisée en prenant en compte le fait que les boisements font partie de l’identité de la commune (élément de qualité du cadre de vie), qu’ils représentent parfois un revenu complémentaire à leur propriétaire et qu’il servent de support à des activités de loisirs respectueuse de l’environnement. Certains boisements ou haies ont également été classés pour le rôle qu’ils jouent dans la délimitation ou l’intégration des zones urbanisées dans le paysage agricole ou naturel. Le classement en EBC des boisements se justifie : - Pour le boisement situé en partie Est de la commune par son intérêt paysager et son rôle écologique (ZNIEFF avec présence notamment d’une faune et d’une flore intéressantes). - Pour les parcs et petits boisements proches des villages, ils participent à l’intégration et à la mise en valeur d’un bâtiment de qualité architecturale auquel ils servent d’écrin de verdure. Ils servent également de limite franche à l’urbanisation et marquent des coupures entre différentes entités bâties. - Pour les bosquets situés dans les espaces agricoles et/ou naturels par leur intérêt dans le paysage global comme point de repère et d’un point de vue écologique comme étape (repos, nourrissage…) dans les continuités écologiques de la trame verte. - Pour les boisements le long des vallées, ils se justifient par leur intérêt d’accompagnement des cours d’eau dans le paysage et dans la trame verte en accompagnement de la trame bleue. La protection de la ripisylve permet notamment de créer des espaces refermés et protégés, qui sont des lieux propices à la biodiversité et à certaines espèces ayant besoin simultanément de la présence de l’eau et de végétation. La définition d’EBC se justifie globalement par la volonté de protection du milieu naturel environnemental, patrimonial, et elle répond donc aux objectifs du PADD en lien avec la protection du milieu, la préservation du cadre de vie. Leur localisation est également un élément de justification. Pour les boisements couverts par la ZNIEFF, il s’agit de maintenir les conditions particulières d’habitat d’espèces intéressantes. Modifier définitivement la nature du sol reviendrait à prendre le risque de perdre la présence de certaines espèces. Afin de prendre en compte la présence d’une ligne électrique inscrite comme Servitude d’Utilité Publique, la partie des boisements située dans une bande de 30m de part et d’autre de la ligne n’a pas été classée en EBC. L’absence de classement se justifie par la prise en compte de la servitude et la nécessité de permettre des travaux sur cette ligne sans avoir à faire évoluer le PLU.

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CARTE DE LA JUSTIFICATION DES EBC  L’évolution des EBC par rapport au POS :

 Au Nord de la commune, au niveau de Chez Patri Initialement le POS classait en EBC des parcelles boisées décousues sans qu’il n’y ait de véritable unité. Quelques parcelles sont aujourd’hui déboisées et la gestion de ces EBC parait difficile à appliquer. Le PLU définis de nouveaux EBC pour créer deux véritables unités forestières l’une au Sud du hameau formant un premier plan entre la route D70 et les fermes, l’autre au Nord du hameau dessinant une ligne boisée continue sur le haut du vallon du Turliquet.

 A l’Est de la commune au niveau du Mas de Saint Martial : Initialement le POS classait en EBC plusieurs parcelles. Une partie de cellesci sont aujourd’hui déboisées notamment sur des prairies et sur l’emprise d’une ligne aérienne. Le PLU prend en compte ces déboisements en retirant les EBC sur ces parcelles. Les autres EBC du POS sur ce site sont maintenus.

 Entre le bourg et la voie verte (vélo-rail) : Le POS n’avait prévu aucun classement en EBC. Pourtant des petits massifs boisés et des haies, structurent le paysage et soulignent notamment le tracé d’un chemin important entre le stade et le bourg. Le PLU inscrit en EBC deux bosquets importants entre le bourg et la gare, des haies structurantes.

 Au Sud du bourg Le POS n’avait inscrit aux EBC que trois parcelles sur le lieudit La Garenne. Ces parcelles seront maintenues en EBC car ce site boisé constitue l’environnement immédiat de la vallée. La proposition introduit d’autres EBC en complétant l’emprise de ce boisement jusqu’à la Vienne. Cet EBC classé avec le critère 3 notamment pour ce qui concerne la continuité du corridor biologique le long de la vallée. Les haies structurantes sont aussi classées en EBC en limite d’urbanisation, le long du vallon du Praloux et sur les lignes perpendiculaires de haies visibles depuis la RD.16 et sur l’entrée Sud.

 Au Sud de la Commune au niveau de Assit Le POS ne classait aucun EBC à l’exception de l’ile boisée sur la Vienne. Dans le PLU, un maillage important de haies structurantes entre la rive et les abords du hameau est classé. Au total, les EBC représentent 82,14 ha, soit 4,03% du territoire communal, alors que la surface boisée sur la commune est d’environ 427 ha.

CARTE DE L ’EVOLUTION DES EBC DU POS AU PLU

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e) Exposé et justification des éléments de paysage et de patrimoine protégés au titre de l’article L123-1-5 7° du code de l’Urbanisme

 Extraits de l’article L123-1-5 – alinéa 7 « Les plans locaux d'urbanisme comportent un règlement qui fixe, en cohérence avec le projet d'aménagement et de développement durable, les règles générales et les servitudes d'utilisation des sols permettant d'atteindre les objectifs mentionnés à l'article L. 121-1, qui peuvent notamment comporter l'interdiction de construire, délimitent les zones urbaines ou à urbaniser et les zones naturelles ou agricoles et forestières à protéger et définissent, en fonction des circonstances locales, les règles concernant l'implantation des constructions. A ce titre, ils peuvent : […] 7 - Identifier et localiser les éléments de paysage et délimiter les quartiers, îlots, immeubles, espaces publics, monuments, sites et secteurs à protéger, à mettre en valeur ou à requalifier pour des motifs d'ordre culturel, historique ou écologique et définir, le cas échéant, les prescriptions de nature à assurer leur protection ; […] » Cette protection s’applique sur les éléments remarquables du patrimoine local. Elle concerne quelques éléments de petit patrimoine bâti et du patrimoine naturel (éléments de paysage). La commune a défini, pour chaque typologie d’éléments remarquables, des prescriptions de nature à assurer leur protection, adaptées aux enjeux et contraintes liés à ces éléments. Cette protection et ces prescriptions se justifient au regard d’une des orientations du PADD : « Protéger les petits éléments de patrimoine » et « Mettre en valeur le potentiel touristique de la vallée de la Vienne comme vecteur de développement local » Sont protégés (cf. liste) : - La pierre couchée de Saint Martial - Le dolmen de La Couchadie - L’accompagnement végétal le long de la voie ferrée La protection du dolmen et de la pierre couchée se justifie par la nécessité d’assurer leur protection. Ces sites étant situés à l’écart des zone bâties, ils sont méconnus et de bénéficient pas de travaux d’entretien de leurs abords, ce qui les exposent à des dégradations. Ces éléments appartiennent à l’histoire et au patrimoine de la commune, et sont pour certains des témoins de l’occupation très ancienne du territoire communal. Contrairement à d’autres éléments de patrimoine, ceuxci sont rares, ne bénéficient pas de la même attention ni d’autre protection. Ils méritent à ce titre d’être préservés. L’ancienne emprise de la voie ferrée aujourd’hui aménagée en voie verte, s’est progressivement boisée sur ses talus, et constitue aussi une ligne paysagère forte qui traverse la commune la reliant à la gare d’ANSAC au Nord et à CONFOLENS ROUMAZIERE au Sud. La protection des arbres aux abords de l’ancienne voie ferrée, à ce jour utilisée pour le vélo rail se justifie par le fait que la pratique du vélo rail s’inscrit dans le cadre du développement du potentiel touristique de la commune. Il s’agit de garantir des conditions agréables d’utilisation du vélo rail en lui donnant un cadre ombragé et propice à la présence d’une faune visible par les utilisateurs. Cette protection s’inscrit plus globalement dans la préservation et la mise en valeur du patrimoine paysager et naturel remarquable de la commune. Ces éléments de paysage ou souvent un rôle écologique (continuités)… Ils font partie de l’identité communale et méritent d’être préservés.

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Pierre couchée de Saint Martial

Dolmen de La Couchadie

Les abords végétalisés du vélo rail au niveau de La Gare

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Les abords végétalisés du vélo rail au niveau du Fumellan f) Bâtiments agricoles pouvant changer de destination au titre de l’article L.123-3-1 du Code de l’urbanisme

 Extraits de l’article L123-3-1 « Dans les zones agricoles, le règlement peut désigner les bâtiments agricoles qui, en raison de leur intérêt architectural ou patrimonial, peuvent faire l'objet d'un changement de destination, dès lors que ce changement de destination ne compromet pas l'exploitation agricole. » Le plan de zonage du PLU de Manot comporte un figuré () qui repère les bâtiments agricoles classés en zone A dont le changement de destination est possible. Les bâtiments concernés sont localisés à : - Aux Grands Champs (Sud de Chez Grivette) - Au Vieux Fougerat Il s’agit de permettre le changement de destination (et ainsi la mise en valeur) de bâtiments agricoles de qualité (granges, bâtiments de ferme…), et d’éviter le risque d’abandon et de dégradation le cas échéant si ces bâtiments venaient à perdre leur vocation agricole. Leur désignation se justifie par leur qualité architecturale traditionnelle spécifique à la région

Construction agricole aux Grands Champs

Construction agricole au Vieux Fougerat

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g) Exposé et justification des éléments d’information reportés sur le plan de zonage

 Zone inondable Il s’agit de reporter sur le zonage la limite de la zone inondable définie dans le cadre du PPRI de la vallée de la Vienne avec distinction entre la zone bleue et la zone rouge. Il a été approuvé par arrêté préfectoral le 29 Août 2003 et modifié le 12 Mai 2005. Le tracé a une valeur informative, son objectif est de signaler le risque. Il reste nécessaire dans le cadre de l’instruction des demandes du droit des sols de se reporter au PPRI pour connaître la limite de la zone inondable ainsi que les dispositions règlementaires qui s’y rapportent en fonction de l’aléa. Ce report se justifie par la nécessité de faciliter la prise en compte du risque inondation de manière à assurer la sécurité des biens et des personnes.  Constructions existantes non reportées au cadastre ou PC en cours Il s’agit de reporter un figuré sur les parcelles qui ne sont plus disponibles (car construites ou en passe de l’être) mais pour lesquelles les constructions n’apparaissent pas encore sur le fond de plan cadastral. Cela permet une meilleure appréhension du potentiel restant à urbaniser dans le tissu existant (dents creuses),

5. Exposé et justifications des évolutions de zonage du POS au PLU

La commune de Manot a conduit l’élaboration de son plan local d’urbanisme par révision générale de son plan d’occupation des sols. La révision générale a donc conduit la commune à repenser son projet dans sa globalité (avec la définition de son projet d’aménagement et de développement durables). Le règlement graphique du PLU (et l’ensemble des pièces réglementaires) ont donc été conçues en tant que traduction réglementaire des orientations du PADD, en « partant de zéro », et donc en s’affranchissant des documents réglementaires du POS. Néanmoins, le code de l’urbanisme stipule à l’article R.1232 : « En cas […] de révision […], le rapport de présentation est complété par l'exposé des motifs des changements apportés. » Il s’agit donc dans ce chapitre d’exposer les évolutions de zonage entre le POS et le PLU. Pour chaque évolution, le principal motif du changement est de s’inscrire dans les orientations définies dans le projet d’aménagement et de développement durables. Un autre motif important est de prendre en compte la vocation réelle des terrains (secteur de jardin, secteur agricole, secteur naturel…) Il s’agit ici plus précisément d’exposer les évolutions concernant les secteurs déclassés, et les secteurs devenus constructibles. Par constructible, il faut entendre, les espaces pouvant accueillir des constructions nouvelles hors constructions liées à l’évolution d’une construction principale existante. Située à plus de 15km de la périphérie d’une agglomération de 15km, la commune ne Manot n’est donc pas soumise à l’application de l’article L.1222.

CARTE : JUSTIFICATION DES EVOLUTIONS DU ZONAGE CONSTRUCTIBLE DU POS AU PLU Cf. recueil cartographique

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a) Zones à vocation d’habitat

Au POS comme au PLU, les zones constructibles à vocation d’habitat concernent le bourg de Manot et les principaux villages. Au niveau du bourg, la plupart des zones ouvertes à l’urbanisation au niveau du PLU (zones AU) l’étaient déjà au niveau du POS. Au niveau des villages, seuls les villages des Vergnes – La Courade, de Vicroze, de Chez Mesnier – La Gouterie et de La Chabeaudie peuvent accueillir des constructions neuves. Cependant, même si globalement les orientations retenus par la commune présentent une certaine continuité par rapport au POS, le PLU a modifié quelques orientations de développement et reconfiguré le zonage sur plusieurs secteurs. Il s’est agi de prendre en compte les grandes orientations du Grenelle de l’environnement, et de traduire les orientations du projet communal définies dans le PADD. Certains secteurs ont été déclassés en zone naturelle ou agricole, d’autres ont été intégrés aux zones constructibles. D’autres secteurs ont également vu leur vocation s’affiner au niveau du zonage (ex : secteurs destinés aux équipements)  Secteurs déclassés Certains secteurs du bourg et des villages ont été déclassés (transférés de zonage constructible au POS, soit U, NA et NB, en zonage non constructible au PLU, soit N et A) car ils n’étaient pas cohérents avec les orientations définies au Projet d’Aménagement et de Développement Durables ou ne faisaient pas partie des priorités affichées au PADD, la commune s’étant fixé un objectif de modération de la consommation d’espace. Néanmoins, étant donné leur localisation, ils demeurent un potentiel pour l’urbanisation future et restent ainsi envisageables comme possibilités de développement à plus long terme (dans le cadre de l’évolution du plan local d’urbanisme). Le déclassement des espaces est justifié par les motivations suivantes : 1 : Prendre en compte de la vocation agricole et/ou ne pas miter l’espace agricole 2 : Maintenir une coupure verte entre deux noyaux bâtis anciens 3 : Limiter l’espace bâti aux existants car le site n’est pas identifier comme un espace de développement de l’urbanisation dans le PADD et absence d’espace libre dans le tissu urbain existant 4 : Mettre en adéquation les besoins fonciers nécessité par le projet communal (espace représentant un potentiel trop important par rapport au besoin foncier nécessaire) 5 : Protéger d’un espace environnemental important (abord de ruisseau, espace faisant partie de la trame verte et bleue, corridor écologique…) 6 : Protéger un espace paysager de qualité (fenêtre paysagère au sein dans le tissu urbain, espace sensible visuellement, paysage de la vallée de la Vienne…), ne pas entamer une entité naturelle bien délimitée et hors espace urbanisé 7 : Conserver un espace tampon entre le Bourg ancien et les espaces constructibles et une respiration verte dans le tissu du Bourg 8 : Prendre en compte l’occupation du sol actuelle (espace compromis dépendant d’une construction principale existante : jardin, parc…) et/ou la position enclavée de fonds de parcelle 9 : Eviter l’urbanisation linéaire 10 : Préserver un village ancien en évitant l’implantation de nouvelles habitations

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 Secteurs intégrés aux zones constructibles Certains secteurs du bourg de Manot et des villages ont été intégrés aux zones constructibles (transférés de zones agricoles NC et naturelles ND du POS en zones U, AU, Ah ou Nh du PLU). A : Prendre en compte l’occupation du sol actuelle (construction existante et espace compromis dépendant d’une construction principale existante incluse à l’espace urbanisé : jardin, parc…) et/ou la position enclavée de fonds de parcelle, sans possibilité de création d’une habitation nouvelle. Cette extension des espaces constructible peut être considérée comme un ajustement des limites de zones qui n’offriront pas de possibilités de constructions supplémentaires. B : Permettre un aménagement global rationnel et économe en espace en donnant un contour cohérent à une zone constructible au POS C : Conforter un village repéré au PADD comme site pouvant accueillir des constructions neuves Pour le village de La Chabeaudie, l’extension correspond à un projet identifié en cours, mais n’ayant pas encore été concrétisé par une demande de permis de construire.  Bilan Il apparaît que la révision du plan d’occupation des sols en plan local d’urbanisme a déclassé une surface libre plus importante que celle qu’elle a ouverte à l’urbanisation, réduisant le potentiel constructible sur la commune (notamment dans les villages). b) Zones à vocation autre que l’habitat

 Secteurs déclassés 1 : Prendre en compte de la vocation agricole et/ou ne pas miter l’espace agricole 11 : Prendre en compte l’occupation du sol actuelle : espace occupé par une activité  Secteurs intégrés aux zones constructibles D : Permettre la mise en œuvre du PADD en confirmant la vocation de certains espaces à intérêt collectif et/ou en leur donnant la possibilité de se développer.  Bilan L’ensemble des espaces d’extension des surfaces constructibles nouvelles est destinée au renforcement des équipements collectifs existants. c) Zones agricoles et naturelles

Sur le reste du territoire communal, des évolutions de zonage ont eu lieu entre le POS et le PLU. Il s’est agi notamment de tenir compte de la vocation agricole ou naturelle, ou de la vocation particulière (habitat pour les secteurs Av et Nv, équipements pour les secteurs Ne, etc.) des espaces et du bâti, et de traduire les grandes orientations définies dans le Projet d’Aménagement et de Développement Durables. Au total, ce sont plus de 50ha qui ont été retirés du zonage constructible, alors que seulement 9.3ha sont des extensions du zonage constructible dont 6ha sont destinés à des équipements d’intérêt collectif.

6. Tableau de superficie des zones

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a) Bilan des capacités par zone (surfaces et unités constructibles) au POS et au PLU

 Estimation du potentiel constructible dans le POS NB : L’estimation du potentiel entre est basé sur les surfaces libres redessinées et calculées de façon numérique. La différence entre le potentiel restant (calculé numériquement) et la surface classée au POS, ne peut être considérée comme la surface consommée depuis l’élaboration du POS du fait que le potentiel ne prend en compte que les parcelles potentiellement « constructible » à l’exception des voies et des espaces bâtis dans le cadre du POS ou antérieurement au POS. Pour l’estimation du nombre de constructions potentielles réalisables dans les espaces libres du POS, il a été choisi d’appliquer les superficies moyennes calculées dans le cadre de l’analyse de la consommation foncière réalisées sur la période 19992011. Il peut cependant être estimé que la taille moyenne des parcelles était plus grande au moment de l’entrée en vigueur du POS. Ainsi pour les villages, la surface théorique appliquée aux parcelles sera de 3000m² Pour le Bourg : zone UA et UB, la surface théorique prise en compte sera de 1500m² Pour les zones NAH, la surface théorique appliquée sera de 1000m²,

TABLEAU DE SUPERFICIE DES ZONES DU POS (AVANT REVISION POUR ELABORATION DU PLU) ET CAPACITE RESTANTE Surface classée au POS Capacité restante Surface Unité (Nb moyenne Zones du POS Surface (Ha) Part (%) Surface (Ha) logements) par logement Zones U 32,00 1,60% 8,79 1500,00 UA 3,00 0,15% 0,00 0,00 0,00 UB 24,00 1,20% 5,53 37 1500,00 UX 5,00 0,25% 3,26

Zones NAH 12,00 0,60% 10,31 1000,00 NAH 8,00 0,40% 7,21 72 1000,00 NAX 4,00 0,20% 3,10

Zones N 1957,00 97,80% 27,81 3000,00 NB 45,00 2,25% 27,81 93 3000,00 NC (dont Nca) 1823,00 91,10% ND 81,00 4,05% Nda 8,00 0,40%

Total 2001,0 100,00% 46,9 Total constructible - 80,0 4,00% 40,6 202 2011 habitat Ainsi, le POS offre un potentiel de 40.6ha pouvant accueillir des habitations neuves. Au regard des surfaces moyennes attribués selon le zonage et la localisation (Bourg, village), on

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arrive à un potentiel à terme de 202 logements ce qui correspond à une superficie moyenne par parcelle proche de 2000m². NB : Pour certains secteurs ou zones pourtant libres de construction (UBo et 1AU), la capacité urbanisable diffère de la surface classée au PLU. En effet, le découpage des zones sur le plan de zonage intègre des espaces qui ne sont pas aménageables, comme certaines voies existantes (trait de zonage placé à l’axe de la route), ….  Estimation du potentiel constructible dans le PLU

TABLEAU DE SUPERFICIE DES ZONES DU PLU 9 ET CAPACITE POTENTIELLE Surface classée au Capacité PLU

Surface Surface Unité (Nb moyenne Zones du PLU Total en ha Part (%) (Ha) logements) par logement

Zones U 34,21 1,68% 1,99 UA 3,63 0,18% 0,00 0 0 UB 17,45 0,86% 0,82 7 1164 UBo 1,53 0,07% 1,18 10 1176 UE 9,02 0,44% 0 UX 2,59 0,13% 0

Zones AU 3,30 0,16% 3,23 1AU 3,30 0,16% 3,23 32 1000

Zones N 721,15 35,41% 0,77 N 14,04 0,69% 0 Nc 44,73 2,20% 0 Ne 0,48 0,02% 0 Ng 0,60 0,03% 0 Nh 6,37 0,31% 0,77 7 1093 Nj 1,58 0,08% 0 NP 623,30 30,60% 0 Ns 16,93 0,83% 0 Nv 13,12 0,64% 0

Zone A 1278,16 62,75% 0,61 A 1245,47 61,15% 0 Ah 3,96 0,19% 0,61 7 870 Av 28,73 1,41% 0

Surface Commune 2037 100,00% 7 63 1042

9 La différence de superficie totale entre le POS et le PLU s’explique par le fait que les surfaces du POS étaient calculées à la main à partir d’un plan de zonage papier. Les zones du PLU ont été calculées de façon numérique à partir du zonage dessiné sur un fonds de plan cadastral numérisé.

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Le PLU offre un potentiel de 7ha à vocation principale d’habitat permettant l’accueil d’un minimum de 63 constructions (habitations). Ce chiffre a été évalué pour chaque site avec la commission communale. La plupart se localisent dans les zones 1AU et le secteur UBo. Les villages ne comportent que peu de potentiel à terme (14) qui se ne se libèrera qu’au comptegoutte. Il faudra plus que la durée du PLU pour que ces terrains se débloquent. La taille moyenne des parcelles sera proche de 1040m², ce qui fait diminuer de près de moitié la superficie moyenne des parcelles potentiellement constructibles du POS au PLU. Sur 10 ans, ce sont environ 4.3ha qui devraient être consommés pour la construction de logements neufs.  Justification de l’économie de l’espace Sur la période 19992011, 28 logements neufs ont été construits et ont consommé 5.77ha soit 0.44ha par an. Le PLU prévoit pour la période 20132023, la construction de 42 logements neufs sur 4.3ha soit une consommation annuelle de 0.43ha. Le rythme de consommation d’espace reste similaire à celui de la période précédente, mais il correspond à un projet démographique basé sur une croissance de la population. Il permet l’accueil de plus de logements sur des superficies équivalentes. Ainsi la taille moyenne des parcelles sera proche de 1040m², alors qu’elle est de 2060m² sur la période 19992011. En proportion, la consommation d’espace sera divisée par deux.

b) Comparaison tableau de superficie des zones POS/PLU

NB : La comparaison entre les surfaces du POS et du PLU ne peut être qu’approximative étant donné la différence de surface communale totale affichée dans le POS et le PLU en raison de l’imprécision des mesures des surfaces du POS. Ces chiffres sont donc à prendre comme des ordres de grandeurs. Ainsi le zonage du POS redessiné et mesuré numériquement montre que les surfaces réelles des zones constructibles sont de : - 3.28ha pour les zones UA - 20.56ha pour les zones UB - 4.87ha pour les zones UX - 8.23ha pour les zones NAH - 3.49ha pour les zones NAX - 48.54ha pour les zones NB. La comparaison a surtout un sens pour les espaces constructibles. Les espaces urbanisés à vocation principale d’habitat regroupant les zones UA et UB du POS et correspondant aux zones UA, UB et UBo du PLU ont peu évolué en surface. Ils peuvent être considérés comme stables du POS au PLU . Les zones UX et NAX du POS correspondant à la zone UX du PLU ont diminué de près de 3.5 fois leur taille . Une partie des espaces notamment celui situé aux Barbaris a été rendue au zonage agricole, alors que l’autre partie a été destinée à une zone d’urbanisation future à vocation principale d’habitat. Plus aucun espace n’est affiché en zone d’urbanisation future à vocation principale d’activités économique dans le PLU.

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Les zones d’urbanisation future à vocation principale d’habitat du POS (NAH), correspondant aux zones 1AU du PLU ont vu leur superficie diminuer de plus de la moitié , notamment grâce à la suppression de la zone du Mas Gaudy / Le Maine et de celle de Vicroze / La Vigne Blanche. Les zones NB du POS autorisant les constructions dans les villages peuvent être mises en correspondance avec les zones Ah et Nh du PLU, qui correspondent à des espaces de village où les constructions neuves (habitations nouvelles notamment) sont autorisées. Ces secteurs ont connu un très large recul tant en localisation qu’en superficie . Ainsi leur taille a été divisée par plus de 4 . Cette diminution des anciennes zones NB s’est traduite par un reclassement des espaces en secteur Nv ou Av pour les villages où le bâti existant et ses abords doivent pouvoir être aménagés et par une réintégration de ces espaces au zonage agricole principalement. La définition des secteurs Nv et Av n’entraine pas une expansion de l’urbanisation. A noter la création de secteurs spécifiques de taille limitée destinés à des projets identifiés ou des occupations du sol particulières : - Le secteur Ng afin de prendre en compte la sédentarisation de familles de gens du voyage - Le secteur Nc destiné aux activités de carrière, globalisé dans le POS dans la zone NC, avec la volonté de contrôler leur expansion dans le PLU (2.20% environ 45ha). Le POS autorisait les carrières sur la quasi-totalité du territoire (91.10%), la demande d’autorisation d’exploiter étant l’unique moyen de les limiter ou de les empêcher sur des sites de qualité agricole ou paysagère. - Le secteur Ns voué à l’implantation d’un champ solaire sur le site d’une ancienne carrière. - Le secteur Ne pour les équipements collectifs (site de traitement des eaux usées) - Le secteur UE Le secteur UE prenant en compte les équipements sportifs, culturels, touristique de la commune existants ou en projet, cela afin de donner un zonage et un règlement plus adéquat à la vocation de l’espace. Le secteur NDa autorisant les activités destinées « aux constructions et installations sportives, ou de loisirs ou à l’hébergement saisonnier. Ce secteur concernait le stade et des espaces pour son développement et l’extension du village vacances. Le PLU a pris le parti de confirmer la vocation d’équipement du village vacances et du stade en tant qu’espaces urbanisés et a redéfini les limites de leur réserve foncière potentiellement aménageable (revu en légère baisse 1ha). Le secteur NDa du POS est supprimé. La Gare et ses abords ont également été classés en zone UE pour prendre en compte un projet culturel et touristique lié à la présence du vélo-rail , alors que le POS lui affectait un secteur NCa « réservé aux installations nécessaires au fonctionnement du service public ferroviaire ». La vocation projetée du site ayant changé, le secteur NCa du POS n’est pas reconduit. De ce fait, le secteur NCa a été ventilé entre la vocation d’équipement du site de La Gare et le zonage naturel protégé du PLU (NP) pour la voie ferrée ellemême du fait de vouloir conserver son usage et ses abords dans le cadre du vélorail. - Le secteur Nj, secteur de jardin en partie Ouest du Bourg permettant de garder une vue de qualité sur celuici depuis le Pigord. Parallèlement à la création de ces nouveaux secteurs dans le PLU, certains secteurs du POS ont été supprimés Globalement les secteurs construits, constructibles à vocation d’habitat, d’activités ou d’équipement du PLU (UA, UB, UBo, UE, UX, 1AU, Ng, Nh, Ah) pouvant être mis en

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comparaison avec leur équivalent dans le POS (UA, UB, UX, NAH, NAX, NB) représentent 2.37 de la superficie communale. Ils représentaient 4.45 de celleci dans le cadre du POS. La réduction des sites consommant définitivement de l’espace pour l’urbanisation est donc tangible et va dans le sens d’une consommation d’espace plus économe et rationnelle.

c) Estimation des superficies urbanisables par zone et par village

22120 Bourg Sud Zone 1AU 9466 Bourg Ouest Zone 2AU supprimé La Gare Total 31586 3,2 3031 Le Maine Secteur UBo 8726 Pièce des Vignaux Total 11757 1,2 3606 Les Forges Les Fosses Zone UB 3359 Le Châtenet 1186 Les Barbaris Total 8151 0,82 1481 La Foranchie Secteur Nh 5106 Le Goutrie Chez Mesnier 1067 La Chabeaudie Total 7654 0,77 2026 Vicroze Secteur Ah 4065 La Courade Les Vergnes Total 6091 0,61 Potentiel 65239 6,52 urbanisable m² ha

7. Articulation du PLU avec les plans et programmes

a) PLU et SCOT

La commune de Manot n’est intégrée à aucun périmètre de SCOT. b) PLU et SDAGE

Pour rappel, les objectifs du SDAGE LoireBretagne sont les suivants :

Application au projet OBJECTIFS DU S.D.A.G.E. (NDC : Non Directement Concerné)

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1- Repenser les aménagements de cours d’eau

1A : Empêcher toute nouvelle dégradation des milieux Le PLU de Manot préserve la vallée 1B : Restaurer la qualité physique et fonctionnelle de la Vienne par un classement à des cours d’eau caractère « Naturel ». Il n’y autorise que la réalisation de 1C : Limiter et encadrer la création de plans d’eau constructions ou d’installations nécessaires au fonctionnement des 1D : Limiter et encadrer les extractions de services publics et la construction granulats alluvionnaires en lit majeur d’abris pour animaux sous condition.

1E : Contrôler les espèces envahissantes Il apporte également une information 1F : Favoriser la prise de conscience pédagogique à la population

1G : Améliorer la connaissance

2- Réduire la pollution par les nitrates

2A : Rendre cohérentes les zones vulnérables avec les objectifs du S.D.A.G.E.

2B : Inclure systématiquement certaines dispositions dans les programmes d’action en zones vulnérables NDC

2C : En dehors des zones vulnérables, développer l’incitation sur les territoires prioritaires

2D : améliorer la connaissance

3- Réduire la pollution organique

3A : Poursuivre la réduction des rejets directs de La commune a engagé des réflexions phosphore pour améliorer l’assainissement sur son territoire. 3B : Prévenir les apports de phosphore diffus Le PLU intègre cette problématique. Il oblige au raccordement des 3C : Développer la métrologie des réseaux constructions dès qu’il y a présence d’assainissement du réseau collectif et à la réalisation d’un dispositif d’assainissement 3D : Améliorer les transferts d’effluents collectés à autonome pour les secteurs non la station d’épuration et maîtriser les rejets d’eaux desservis par le réseau. pluviales

Le PLU intègre la problématique pluviale. Il impose la gestion des eaux pluviales à l’échelle des projets. La définition des zones AU prend également en compte une superficie suffisante pour intégrer des dispositifs de gestion des eaux pluviales.

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Le PLU prend en compte les zones de ruissellement et les risques inondation. Il ne permet aucune nouvelle construction d’habitation en zone à risque et n’augmentera donc pas la population exposée.

4- Maîtriser la pollution par les pesticides

4A : Réduire l’utilisation des pesticides à usage agricole

4B : Limiter les transferts de pesticides vers les cours d’eau

4C : Promouvoir les méthodes sans pesticides dans NDC les villes et sur les infrastructures publiques

4D : Développer la formation des professionnels

4E : Favoriser la prise de conscience

4F : Améliorer la connaissance

5-Maîtriser les pollutions dues aux substances dangereuses

5A : Poursuivre l’acquisition et la diffusion des connaissances

5B : Réduire les émissions en privilégiant les actions NDC préventives

5C : Impliquer les acteurs régionaux, départementaux et les grandes agglomérations

6- Protéger la santé en protégeant l’environnement

6A : Améliorer l’information sur les ressources et Le PLU prend en compte la équipements utilisés pour l’alimentation en eau disponibilité de la ressource en eau. potable Il protège les équipements publics relatifs à la ressource en eau au 6B : Finaliser la mise en place des arrêtés de moyen d’un zonage et d’un périmètres de protection sur les captages règlement adapté 6C : Lutter contre les pollutions diffuses, nitrates et Il est compatible avec les pesticides dans les aires d’alimentation des prescriptions du périmètre de captages protection de captage. Les problématiques de gestion des 6D : Mettre en place des schémas d’alerte pour eaux usées et eaux pluviales sont les captages en eau superficielle intégrées et autant que possible traitées dans le document 6E : Réserver certaines ressources à l’eau potable d’urbanisme. 6F : Maintenir et/ou améliorer la qualité des eaux Les secteurs d’activités sont localisés

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de baignades littorales et continentales en retrait de la Vienne sur la commune. Le règlement de la zone 6G : Mieux connaître les rejets et le comportement UX impose la gestion des eaux usées dans l’environnement des substances et pluviales et interdit tout rejet non médicamenteuses traité en milieu naturel.

7- Maîtriser les prélèvements d’eau

7A : Assurer l’équilibre entre la ressource et les besoins Il y a bien adéquation entre la 7B : Économiser l’eau ressource en eau potable et les capacités d’accueil de la commune 7C : Gérer les prélèvements de manière collective L’installation d’activités polluantes et dans les zones de répartition des eaux consommatrices d’eau n’est pas en projet sur la commune. 7D : Faire évoluer la répartition spatiale et temporelle des prélèvements

7E : Gérer la crise

8- Préserver les zones humides et la biodiversité

8A : Préserver les zones humides

8B : Recréer des zones humides disparues, restaurer les zones humides dégradées pour Hormis le site de la station contribuer à l’atteinte du bon état des masses d’épuration, le PLU protège la vallée d’eau de cours d’eau associés de la Vienne et les zones humides associées au moyen d’un zonage 8C : Préserver les grands marais littoraux suffisamment protecteur (naturel). 8D : Favoriser la prise de conscience

8E : Améliorer la connaissance

9- Rouvrir les rivières aux poissons migrateurs

9A : Restaurer le fonctionnement des circuits de migration Le PLU préserve la Vienne, considérée 9B : Assurer la continuité écologique des cours comme axe migrateur, cours d’eau d’eau concerné par la continuité écologique et réservoir biologique 9C : Assurer une gestion équilibrée de la ressource par le SDAGE piscicole

9D : Mettre en valeur le patrimoine halieutique

10- Préserver le littoral

10A : Réduire significativement l’eutrophisation des NDC eaux côtières et de transition

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10B : Limiter ou supprimer certains rejets en mer

10C : Maintenir et/ou améliorer la qualité des eaux de baignade

10D : Maintenir et/ou améliorer la qualité sanitaire des zones et des eaux conchylicoles

10E : Renforcer les contrôles sur les zones de pêche à pieds

10F : Améliorer le littoral en prenant en compte l’environnement

10G : Améliorer la connaissance et la protection des écosystèmes littoraux

10H : Préciser les conditions d’extraction de certains matériaux marins

11- Préserver les têtes de bassin versant

11A : Adapter les politiques publiques à la spécificité des têtes de bassin NDC 11B : Favoriser la prise de conscience

12- Réduire le risque d’inondation par les cours d’eau

12A : Améliorer la conscience et la culture du Le PLU considère la problématique risque et la gestion de la période de crise inondation par crue et par ruissellement 12B : Arrêter l’extension de l’urbanisation des Il garantit la protection des zones inondables populations et des activités sur son territoire, mais aussi à l’aval 12C : Améliorer la protection dans les zones déjà hydraulique, en interdisant toute urbanisées augmentation des personnes exposées au risque (pas de nouvelle 12D : Réduire la vulnérabilité dans les zones habitation, réhabilitation hors d’eau, inondables etc.) et en ne permettant aucun aménagement susceptible d’accroître le risque inondation en zone inondable. Il préserve la dynamique des cours d’eau pour ne pas aggraver les risques.

13- Renforcer la cohérence des territoires et des politiques publiques

13A : Des S.A.G.E. partout où c’est nécessaire NDC 13B : Renforcer l’autorité des Commissions Locales de l’Eau

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13C : renforcer la cohérence des actions de l’État

13D : renforcer la cohérence des politiques publiques

14- Mettre en place des outils réglementaires et financiers

14A : Mieux coordonner l’action réglementaire de l’État et l’action financière de l’Agence de l’Eau NDC 14B : Optimiser l’action financière

15- Informer, sensibiliser, favoriser les échanges

15A : Mobiliser les acteurs et favoriser l’émergence de solutions partagées NDC 15B : Favoriser la prise de conscience

15C : Améliorer l’accès à l’information sur l’eau

Le PLU est compatible avec les objectifs du SDAGE. c) PLU et SAGE

La commune est concernée par le SAGE Vienne dont la révision a été approuvée le 08 Mars 2013. Le SAGE est compatible avec le SDAGE. Un des objectifs du SAGE Vienne est de garantir la qualité de l’eau. Une vingtaine d’objectifs a été retenu dans le cadre du SAGE. Ils peuvent être classés selon 5 thèmes (qualité, quantité, crise, cours d’eau, paysages et espèces), et répondent à 4 enjeux : bonne qualité des eaux superficielles et souterraines, préservation des milieux humides et des espèces pour maintenir la biodiversité du bassin, restauration des cours d’eau du bassin, optimisation de la gestion quantitative des eaux du bassin. Le PLU est compatible avec le SAGE dans la mesure où il protège au mieux de ses possibilités les zones humides et les zones d’infiltration. Le PLU s’inscrit particulièrement dans les dispositions suivantes du SAGE : Gestion des effluents d'élevage : Les constructions agricoles ne sont autorisées que dans des espaces limités et à l’écart de la Vienne. Les espaces les plus fragiles ont été classés en un zonage protecteur où les constructions agricoles pouvant générées des concentrations d’effluents importantes ne sont pas autorisées Renforcer la protection des eaux dans les aires d'alimentation de captages d'eau potable d'une importance particulière (article L.2113 du Code de l'Environnement) : le fait que la commune soit dans le périmètre de protection rapprochée du captage de Coulonge a été pris en compte. Améliorer le fonctionnement des stations d'épuration < 2000 Eh : cette disposition a été prise en compte par des prescriptions règlementaires (raccordement obligatoire quand le réseau existe, interdiction de rejet d’eaux pluviales dans le réseau d’eaux usées. Organiser le suivi de l'évolution des espèces végétales envahissantes : la définition d’une palette végétale peut être raccrochée à cette disposition

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Sensibiliser les communes aux problèmes de dépôts d’ordures localisés dans les champs d’expansion des crues : Le zonage classe ses espaces en zonage NP. Le règlement correspondant à ce zonage interdit ce type de dépôt. Intégrer dans les documents d’urbanisme les zones humides à protéger prioritairement : Le PLU les a pris en considération en les classant sous son zonage le plus protecteur : zonage NP Intégrer dans les Plans Locaux d’Urbanisme (PLU) les boisements reconnus pour leur intérêt naturel ou récréatif : Les boisements répondant à ces critères ont été classées en zonage NP et/ou en EBC. Sensibiliser les aménageurs du territoire et le grand public à l’intérêt de préserver les espèces remarquables ou protégées : Par le classement de certains sites en zonage NP et la préservation des boisements (EBC), le PLU (document public opposable aux tiers) met en avant la présence de milieux recélant des espèces remarquables et concourt ainsi à la sensibilisation de tous et particulièrement des porteurs de projets d’aménagement. Le PLU est compatible avec les objectifs du SAGE. d) PLU et Schéma Régional de Cohérence Ecologique

Conformément à l’article L3713 du Code de l’environnement, le Schéma Régional de Cohérence Écologique constitue un document cadre régional à élaborer conjointement par les services de l’État et ceux de la Région PoitouCharentes (Pôle Environnement Agriculture Eau Tourisme) d’ici à 2012. Son élaboration se fait en concertation avec l’ensemble des partenaires socioéconomiques regroupés au sein d’un Comité Régional Trame Verte et Bleue. Le SRCE décline la Trame verte et bleue à l’échelle de la région. Cet article précise que le SRCE "sera également mis à jour et suivi conjointement par la région et l’État en association avec un comité régional "Trame verte et bleue" créé dans chaque région." Le SRCE se compose de : - un résumé non technique ; - une présentation et une analyse des enjeux régionaux relatifs à la préservation et à la remise en bon état des continuités écologiques ; - un volet identifiant les espaces naturels, les corridors écologiques, ainsi que les cours d’eau et zones humides ; - une cartographie comportant la Trame Verte et Bleue (échelle proche 1/100 000) ; - des mesures contractuelles permettant d’assurer la préservation et la remise en état de la fonctionnalité des continuités écologiques ; - des mesures prévues pour accompagner la mise en œuvre des continuités écologiques dans les communes. Actuellement, cinq thématiques (ou soustrames) de réflexion ont été dégagées : « Zones humides, cours d’eau et milieux littoraux », « Plaines ouvertes », « Forêts et Landes », « Systèmes bocagers » et « Pelouses sèches calcicoles ». Le Comité Régional Trame Verte et Bleue PoitouCharentes se réunit en groupe de travail par sous trame. Les objectifs sont de réaliser le diagnostic « état / pression » pour chacune d’elle et de choisir les espèces à considérer dans l’élaboration de la TVB. Pour chaque thématique, 5 réunions de travail sont envisagées. Leur enchaînement comporte une logique. Les copilotes sont conscients que l'investissement souhaité est difficilement compatible avec les responsabilités professionnelles de chacun.

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La démarche est actuellement en cours, une première réunion par sous trame s’étant tenue en juin 2012. Les comptes rendus et éléments produits par le Comité sont disponibles sur http://www.tvbpoitoucharentes.fr ). e) PLU et Plan Climat Energie Territorial

La première version du Plan climat national en 2004 a introduit des Plans Climat Territoriaux (PCT) : démarches volontaires à l’initiative des collectivités, ils sont le cadre d’actions de différents niveaux de territoire afin de maîtriser les consommations d’énergie, augmenter la production d’énergie de sources renouvelables, et réduire les émissions de gaz à effet de serre . Par la suite, la Loi Grenelle 2 a rendu obligatoire l’élaboration de Plans Climat Énergie Territoriaux (PCET) pour les collectivités locales de plus de 50 000 habitants.  Le Plan Climat Énergie Territorial Poitou- Charentes Le Plan Climat Énergie Territorial PoitouCharentes a été lancé en octobre 2005. Son plan d’action a été adopté en mars 2006. Il se trouve actuellement en phase de mise en œuvre. Les principaux secteurs d’activités émetteurs de gaz à effet de serre dans la région sont : le secteur résidentiel avec 21%, les transports avec 29%, l’industrie avec 17% et l’agriculture avec 32%. Il a notamment été fixé comme objectif de réduire les émissions de gaz à effet de serre de 800 000 tonnes d’équivalent CO2 d’ici 2010 (stabilisation des émissions à hauteur de celles de 1990) et de s’inscrire dans la perspective du facteur 4 (Source : Observatoire des PCET). Plusieurs actions sont ainsi proposées :

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MISE EN ŒUVRE ET SUIVI DU PCET POITOU -CHARENTES

(Source : Observatoire des PCET)

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f) PLU et Document de gestion de l’espace agricole et forestier

La commune a pris en considération le document de gestion de l’espace agricole et forestier dans l’élaboration de son projet de PLU. Celuici s’attache à préserver les espaces agricoles et forestiers, et à permettre leur exploitation par l’activité agricole ou forestière. Le PLU de Manot est donc compatible avec l’ensemble des Plans et Programmes

8. L’instauration de mesures destinées à accompagner l’application du PLU

a) Le Droit de Préemption Urbain

La commune de Manot a décidé de se doter du Droit de Préemption Urbain sur l’ensemble des zones U et AU de son territoire. Cela se justifie au regard du projet communal qui prévoit de maîtriser son développement en matière de politique locale de l’habitat et d’accueil, de maintien ou d’extension d’activités économiques. L’acquisition de foncier dans l’intérêt collectif est un enjeu majeur. b) Le Permis de démolir

La commune de Manot a décidé de se doter du Permis de Démolir sur l’ensemble des zones UA de son territoire. Cela se justifie au regard du projet communal qui prévoit la protection de son patrimoine, la qualité des espace bâtis notamment dans son cœur de Bourg.

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1. Incidences du PLU sur l’environnement

a) Impacts sur l’occupation du sol

L’occupation générale des sols a été prise en compte lors de l’élaboration du PLU. Ainsi, la vocation de chaque espace sera préservée. Pour cela les limites de zonage ont notamment fait l’objet de la plus grande attention. Les espaces agricoles font en particulier l’objet d’un zonage dit « Agricole » adapté les protégeant ainsi de tout changement de destination. Lorsque les enjeux paysagers ou environnementaux le nécessitent, ils bénéficient d’une protection plus forte (zone NP), interdisant toute construction, y compris agricole, mais permettant les pratiques agricoles. b) Impacts sur la qualité des eaux

Deux sources de pollution principales peuvent accompagner le développement de l’urbanisation d’une commune : - Les eaux usées - Les eaux pluviales.  Les eaux usées Au regard des bilans et des informations à notre disposition, l’assainissement sur la commune est globalement bien assuré. Il ne pose pas de problème particulier et le site de traitement des eaux usées collectées est récent et fonctionne bien. Le potentiel restant permettra de prendre en charge les effluents des constructions neuves desservies par le réseau collectif d’autant plus que les espaces d’urbanisation future du PLU sont inclus dans le zonage d’assainissement collectif. Le zonage d’assainissement et le PLU sont donc compatibles. Les nouvelles habitations non desservies par le réseau collectif de collecte des eaux usées devront se munir de systèmes d’assainissement autonome dans les hameaux notamment ou quelques possibilités de constructions neuves ont été définies. Le permis de construire autorisant leur construction est conditionné à une étude présentant un dispositif de traitement des eaux usées conformes. L’équipement en termes d’assainissement collectif sur la commune est donc ainsi en adéquation avec les prévisions de développement avancées dans le cadre du PLU.

Au regard de la capacité résiduelle du site de traitement et de l’obligation de mise en œuvre de dispositifs d’assainissement autonomes conformes pour les constructions futures non desserviables par le réseau d’assainissement collectif le projet de PLU n’aura pas d’incidence négative sur la qualité des eaux.

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 Les eaux pluviales La gestion des eaux pluviales doit être appréhendée sous trois axes de réflexion : - La gestion quantitative, - La gestion qualitative, - La gestion des fils d’eau (profondeur du système de collecte par rapport au terrain naturel). La problématique de gestion des eaux pluviales doit s’accompagner d’une réflexion sur son intégration paysagère (noue, bassin d’étalement superficiel des EP plutôt que bassin de rétention profond…).

 Gestion quantitative Dans le cas où aucune mesure de régulation des eaux n’est prise, l’augmentation des surfaces imperméabilisées provoquera une augmentation des débits aux exutoires des zones ouvertes à l’urbanisation. Selon l’exutoire, l’augmentation des débits de pointe peut avoir une incidence plus ou moins importante (érosion, débordement des réseaux, inondations, etc.). Dans le cas d’un rejet vers le réseau pluvial existant ce dernier pourrait rapidement être sous dimensionné. C’est pourquoi, une étude spécifique à l’aménagement projeté sera conduite par chaque lotisseur afin de considérer l’ensemble du bassin versant. La gestion à la parcelle sera imposée.

 Gestion qualitative Les eaux pluviales de voiries doivent être gérées préférentiellement de manière superficielle en favorisant l’utilisation de noues et de fossés permettant à la fois : - de contribuer à l’épuration des eaux pluviales de façon pérenne et naturelle, - de faciliter l’exploitation, - de rendre visible une éventuelle pollution, - de faciliter l’intégration paysagère. Ce type de gestion des eaux pluviales avec bassin d’étalement extensif induit une décantation avant rejet vers les exutoires naturels permettant un abattement de la charge en matières en suspension compris entre 80 et 90 %. Or, des études ont montré que la fraction dissoute de la pollution des eaux pluviales est relativement réduite, les polluants étant majoritairement adsorbés aux matières en suspension (voir tableau suivant).

Paramètres de pollution

DCO % DBO5 % NTK % HAP (3-4 cycles) % HAP (5-6 cycles) % Plomb %

83 à 90 77 à 95 67 à 82 65 93 95

D’après Pollution particulaire / pollution totale (source : SETRA 1993 et Bressy 2006)

Enfin, la mise en place de techniques alternatives superficielles permet un abattement supplémentaire, notamment sur les contaminations bactériologiques et les micropolluants.

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 Gestion des fils d’eau La gestion superficielle des eaux pluviales (de type noues) permet de limiter la profondeur des ouvrages de régulation et n’hypothèque pas les possibilités de raccordement au réseau pluvial lorsqu’il est présent.

 Intégration paysagère Les volumes de rétention ainsi que les dispositifs d’évacuation des eaux pluviales peuvent prendre la forme de noues, de fossés ou de bassins paysagers et être intégrés au sein d’espaces verts ou le long de cheminements de type « liaison douce ».

 Mesures prises dans le PLU Dans le cadre de l’élaboration du PLU, les élus ont porté une attention particulière aux zones de ruissellement connues. Cellesci n’affectent pas les espaces d’urbanisation. Il n’y a donc pas d’exposer des constructions nouvelles au risque inondation ne de générer de désordre hydraulique. L’écoulement naturel des eaux est ainsi au maximum préservé. Ensuite, dans le règlement du projet de PLU, le traitement des eaux pluviales est imposé. Il se fera le plus tôt possible, en favorisant l’infiltration à l’échelle du projet (logement, lotissement, etc.) et en régulant l’écoulement (bassins de rétention et de stockage, noues, etc.). Enfin, les aménagements d'ensemble pour lesquels la gestion des eaux pluviales est plus facilement envisageable et cadrée réglementairement (loi sur l'eau notamment) ont été favorisés dans les secteurs d’habitats (OAP pour les zones ouvertes à l’urbanisation 1AU). Le PLU n’aura pas pour incidence d’aggraver le ruissellement des eaux pluviales, ni de saturer le réseau collectif de collecte c) Impacts sur les milieux naturels

Il n’y pas sur la commune de Manotl de milieux naturels bénéficiant d’un zonage de protection (Natura 2000). Cependant on y relève la présence d’une zone d’inventaire (ZNIEFF) en plus de la ZNIEFF, il existe de nombreux espaces d’intérêt : vallée de la Vienne, boisements, maillage bocager, mares, etc. Les espaces naturels seront protégés de tout changement de destination grâce à un zonage adapté : NP pour les espaces strictement naturels (bois, vallée de la Vonne, etc.) et Nj pour les jardins. Seules des constructions à usage d’abris de jardin ou pour animaux y seront réalisables, sous conditions, notamment de surface. Un zonage Ne permet le maintien des équipements collectifs existants ou envisagés dans certains espaces naturels. Le réseau boisé communal se révèle d’un grand intérêt écologique ; chaque îlot constitue une zone refuge et/ou un réservoir de biodiversité (habitat), mais également un lien vers les îlots voisins (corridor écologique). Le PLU prévoit donc de faire bénéficier plusieurs espaces boisés et haies importantes d’un classement en Espaces Boisés Classés. Un important massif boisé au NordOuest de la commune est notamment concerné par cette protection bien qu’il bénéficie d’un Plan Simple de Gestion qui n’assure pas à lui seul la destination boisée du sol à long terme. Les ripisylves et boisements linéaires situés dans la vallée de la Vienne bénéficient pour certains d’un classement en EBC en raison de leurs enjeux écologiques et hydrauliques. Des haies présentant un intérêt paysager et/ou écologique ont fait l’objet d’un inventaire et font l’objet d’une protection.

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Une protection plus souple (L123157) a également été définie pour protéger les espaces boisés aux abords de l’ancienne voie ferrée (vélorail). Bien que toutes les haies soient importantes d’un point de vue écologique, la commune n’a retenu que le classement de quelquesunes, d’intérêt plus grand. Cette protection permettra l’entretien, indispensable au maintien de la haie, et l’arrachage, parfois nécessaire au bon état sanitaire de la haie (individu infecté, etc.) ; tout en protégeant contre l’« arrachage sauvage ». Le PLU prend en compte les continuités écologiques et les trames vertes et bleues. Il les préserve. L’urbanisation est contenue, limitant au maximum tout mitage des espaces naturels et agricoles et toute extension préjudiciable. La préservation de la qualité des eaux de la Vienne permet également le maintien de sa fonction de continuité aquatique. Il en est de même de la protection des abords de certains ruisseaux au niveau de leur traversée en zone urbaine. Les éléments participant aux trames vertes et bleues bénéficient de zonages protecteurs agricoles protégés ou naturels garantissant leur pérennité. Le PLU préserve également les zones humides. La principale incidence résiduelle reste la fréquentation des zones naturelles. Toutefois cette dernière s’avère très réduite et donc d’incidence négligeable sur la commune. d) Impacts sur la qualité de l’air

Il n’y pas sur la commune de Manot d’industrie ou d’activités susceptibles de porter atteinte à la qualité de l’air. Le développement des habitations augmentera forcément la population et donc les déplacements. Ces derniers en particulier peuvent constituer des menaces pour la qualité de l’air. Le PLU favorise le développement autour du bourg, limite l’urbanisation dans les hameaux et interdit la création ou l’extension d’écarts, réduisant ainsi les déplacements potentiels entre habitat et équipements. Il propose également la création de cheminements doux (OAP, etc.) et encourage ainsi le recours aux déplacements non motorisés. Ces orientations permettent de limiter les déplacements motorisés et les distances à parcourir et vont donc dans le sens de la réduction de la production de gaz à effet de serre. Le PLU, bien qu’autorisant la présence d’activité de tout type spécifiquement en zone UX, limite le risque d’installation d’activités présentant des incidences négatives sur la qualité de l’air par la taille et la localisation des zones (proximité d’habitat donc principe de compatibilité avec le caractère du voisinage). Les haies et espaces boisés sur la commune participent au cycle naturel de transformation du dioxyde de carbone en dioxygène. Leur préservation dans le PLU participera donc aussi au maintien de la qualité de l’air local. e) Collecte et tri des déchets

Manot, dans le cadre de la Communauté de communes du Confolentais, participe déjà à la collecte sélective des déchets. Le volume des déchets à collecter et à recycler devrait augmenter progressivement en raison de l’accroissement de la population et des activités économiques qui s’exprime à travers le PLU. Cependant, cette augmentation pourra être absorbée sans problème dans le cadre du dispositif actuel, en évolution constante. Parallèlement, la commune pourra

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sensibiliser ses habitants au gaspillage et au tri sélectif pour limiter l’augmentation des déchets. f) Prise en compte des risques et nuisances

 Mouvement de terrain Sur la commune, lorsqu’il existe, l’aléa retrait/gonflement des argiles est estimé faible. Il ne concerne pas d’espaces urbanisés ni d’espaces à urbaniser. Les zones 1AU sont en totalité soumise à un aléa à priori nul. La mise en œuvre de mesures constructives préventives permet de limiter les dommages liés au retrait gonflement des sols argileux. Afin d’informer le public, ce risque a été exposé au préalable dans le rapport de présentation.  Inondation Le risque inondation identifié par le Plan de Prévention du Risque Inondation de la vallée de la Vienne a été pris en compte lors de l’élaboration du PLU. Dans les secteurs concernés, la constructibilité est limitée d’une part par le règlement du PLU et par le règlement du PPRI. Ils ne pourront ainsi pas accueillir de nouvelles habitations. Seuls les réhabilitations, la reconstruction et les changements de destination de l’existant, sous réserve de réduire la vulnérabilité au risque et de ne pas accroître le nombre de personnes exposées au risque, seront autorisés. Des éléments légers (d’agrément, abris pour animaux, etc.) pourront également être mis en place.  Séisme Au regard de la carte d'aléa sismique élaborée au plan national en 2005 et du décret n° 20101255 du 22 octobre 2010 portant sur la délimitation des zones de sismicité du territoire français, la commune de Manot est concernée par un aléa par un aléa faible (zone de sismicité 2). La mise en œuvre de mesures constructives préventives permet de limiter les dommages liés à la sismicité. Afin d’informer le public, ce risque a été exposé au préalable dans le rapport de présentation.  Transport de marchandises dangereuses Ce risque concerne essentiellement la voie ferrée n°610 000 dite d’Angoulême à Limoges. Elle ne traverse la commune que sur environ 400m en partie Sud du village de La Chabeaudie. Bien que ce village puisse accueillir un logement neuf, celuici sera implanté à plus de 200m de la voie et audelà de constructions existantes. Le PLU ne va pas avoir pour conséquence d’augmenter la population exposée au risque.  Le risque rupture de barrage Bien que le risque existe, il extrêmement faible. De plus, les zones de développement de l’urbanisation ne figurent pas parmi les zones submergées. Dans le cadre de la mise en œuvre Plan particulier d’Intervention (PPI) des moyens d’alerte et de secours sont prévus.

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2. Incidences sur le milieu humain et sur le cadre de vie

a) Impacts sur l’économie et l’emploi

La mise en œuvre du PLU devrait avoir un impact positif sur l’économie et l’emploi. Le projet de PLU repose sur la volonté de soutenir la vie locale par le maintien et le développement des artisans, commerces et services de proximité mais également par la volonté d’accueillir de nouvelles activités, notamment artisanales. La volonté des élus de poursuivre le développement économique sur la commune aura des impacts sur la vie locale, en développant sur la commune des emplois et en permettant aux habitants de répondre sur place à certains besoins. Le fait de développer ces emplois permet de maintenir la vie locale sur la commune et participe également à la réduction des déplacements vers les agglomérations proches (notamment Confolens) et à ce titre représente un impact positif. b) Impacts sur l’activité agricole

L’identité de Manot est très marquée par son caractère rural et agricole. Le projet de PLU permet le maintien de l’activité agricole existante, dans un souci d’équilibre entre activité agricole et préservation des secteurs les plus sensibles sur le plan écologique ou paysager. Il a été développé avec le souci de ne pas mettre en péril l’activité des exploitations agricoles pérennes. Les secteurs ouverts à l’urbanisation étaient déjà constructibles au POS. Les zones AU concernent des espaces agricoles le plus souvent utilisées en prairie. L’urbanisation des zones d’urbanisation ne remettront pas en cause la pérennité des exploitations concernées. Les nouveaux secteurs ouverts à l’urbanisation concernent des espaces agricoles. Cependant les surfaces ouvertes à l’urbanisation (toutes vocations confondues) sont largement inférieures aux espaces agricoles classés constructibles au PLU et rendus à la vocation agricole. L’impact sur les surfaces agricoles est de fait limité. Le PLU prend également en compte les besoins de développement des exploitations, en offrant des possibilités de développement (zones A) aux exploitations. Le PLU ne permet pas la construction de nouvelles habitations de particuliers à proximité des sièges et bâtiments agricoles des exploitations pérennes et/ou générant des nuisances incompatibles avec la proximité d’habitat. L’activité agricole est prise en compte au niveau des terres et des bâtiments par un classement en zones A pour les bâtiments et les terres (modulé cependant en fonction des enjeux écologiques, paysagers et des risques). Le règlement permet le développement des exploitations existantes (extensions de bâtiments, construction de nouveaux bâtiments…), ainsi que l’implantation de nouvelles exploitations si des projets voient le jour. c) Impacts sur l’habitat

Une autre priorité du projet porte sur le développement de l’habitat, la diversification de l’offre en logements pour mieux répondre aux besoins identifiés.

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Ces objectifs se traduisent dans le PLU par : - La mise en place d’espaces destinés à l’accueil d’habitat (zones UBo et AU avec orientations d’aménagement et de programmation) en prenant en compte les caractéristiques architecturales et paysagères locales tout en préservant les espaces naturels : les secteurs ouverts à l’urbanisation (zones AU) n’empiètent pas sur les boisements ni la vallée. Ils densifient l’existant ou se développent sur des espaces localisés à proximité du bourg, qui étaient déjà tous identifiés constructibles au POS - La définition de zones U qui permettent l’évolution des existants dans le bourg et les principaux villages, et la densification urbaine, tout en garantissant la préservation de la typologie urbaine et architecturale locale - La volonté de promouvoir une architecture bioclimatique utilisant des matériaux renouvelables en autorisant ce type de construction dans le règlement sous réserve d’intégration avec l’existant. d) Impacts sur les équipements

Le PADD affirme la volonté « Prévoir le développement des équipements collectifs de façon à accompagner la croissance démographique ». Le PLU intègre cet objectif sous plusieurs formes : - en spécifiant des secteurs voués au développement des équipements publics ou collectifs : zone UE et secteur Ne, en lien avec les équipements et les loisirs - en permettant la mixité des fonctions urbaines à l’intérieur des futures zones d’habitat en autorisant notamment les équipements publics, commerces et services. Ces différentes dispositions permettront donc d’assurer un maintien, voire un développement des équipements sur la commune et ainsi de maintenir la vie locale et de développer les activités de loisirs, tourisme vert…. Ces différentes règles auront donc un impact positif pour la commune de Manot, ses habitants actuels et futurs et ses visiteurs. De plus, les objectifs de développement choisis par la commune sont compatibles avec la capacité et le niveau d’équipement de la commune (ex : école) et sont même facteurs de maintien des équipements existants. La mise en œuvre du PLU aura donc un impact positif sur les équipements. e) Impacts sur les circulations et déplacements

L’objectif de développement de l’emploi, de l’habitat, des équipements, ne pourra être atteint sans s’accompagner d’une augmentation des déplacements de toute nature, sur, depuis et vers la commune, également en rapport avec le développement des communes voisines. Les secteurs identifiés pour accueillir ce développement sont déjà bien desservis par le maillage routier, puisqu’ils se situent dans l’enveloppe urbaine du bourg. Pour chaque zone de développement, les accès ont été pris en compte afin de ne pas créer de points dangereux de circulation et d’augmenter le trafic sur les voies les plus aptes à le soutenir. Si le projet de PLU ne vise pas à développer de façon significative le réseau de voirie, en dehors des voies de desserte interne des zones, le projet fait la part belle au développement des moyens de déplacements doux affiché dans le PADD. Cet aspect du projet est confirmé - dans les orientations d’aménagement et de programmation par la prescription de liaisons piétonnes entre les différents quartiers De plus afin de limiter les déplacements automobiles, pour des trajets sur de courtes distances, les zones d’habitat ont été définies, autour du bourg et dans la continuité de bâti existant. Le renforcement de la centralité limitera donc les impacts du projet sur les déplacements.

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Le projet de PLU prend en compte la sécurité des usagers dans leurs déplacements en projetant la sécurisation de la liaison entre le Bourg et La Gare. f) Impacts sur la qualité des paysages

La mise en œuvre du PLU s’accompagnera de mesures en faveur des paysages. Le PLU vise à valoriser les entités paysagères de la commune à travers différentes mesures réglementaires : - Localisation des secteurs de développement à l’intérieur ou en continuité des secteurs déjà bâtis (bourg de Manot, et comblement de dents creuses dans les villages, extension très limitée de quelques villages) - Délimitation de zones de protection stricte où les constructions nouvelles sont interdites : zones NP - Classement des principaux espaces boisés sous forme d’Espaces Boisés Classés et protection de haies au titre de l’article L.123.1.5 7° du Code de l’urbanisme. - Prise en compte du paysage dans des projets d’aménagement : prescriptions dans les orientations d’aménagement et de programmation de principes en termes d’accompagnement paysager, de création d’espaces verts et traitement des lisières urbaines - Mise en valeur du patrimoine par la protection d’éléments de patrimoine au titre de l’article L.123.1.5 7° du Code de l’urbanisme. - Mise en place de différentes règles favorisant l’intégration urbaine, architecturale et paysagère futures constructions.

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1. Cadrage réglementaire

Comme le stipule l’article L.123121 du Code de l’Urbanisme « Trois ans au plus après la délibération portant approbation du plan local d'urbanisme ou la dernière délibération portant révision de ce plan, un débat est organisé au sein du conseil municipal sur les résultats de l'application de ce plan au regard de la satisfaction des besoins en logements et, le cas échéant, de l'échéancier prévisionnel de l'ouverture à l'urbanisation des zones à urbaniser et de la réalisation des équipements correspondants. Le conseil municipal délibère sur l'opportunité d'une application des dispositions prévues au sixième alinéa de l'article L. 123-1-1, d'une mise en révision ou d'une mise en révision simplifiée de ce plan dans les conditions prévues à l'article L. 123-13. Ce débat est organisé tous les trois ans dès lors que le plan n'a pas été mis en révision. » Cet article du Code de l’urbanisme ne s’applique pas aux Plans Locaux d’Urbanisme prescrits avant le 01/01/2013 (ce qui est le cas du PLU de Manot, prescrit le 04/07/2008). Néanmoins, la commune a souhaité réfléchir à un dispositif de suivi de l’application du PLU après son entrée en vigueur, même si elle n’y est pas contrainte réglementairement. Ce chapitre a ainsi pour objet de proposer une gamme d’éléments de suivi pour évaluer les résultats de l’application du PLU en rapport avec la satisfaction des besoins en logements, et l’ouverture des zones à l’urbanisation.

2. Organisation du suivi : fréquence et opérateurs chargés du suivi

La commune sera l’opérateur chargé du suivi. Certaines données pourront être collectées en interne au fur et à mesure (autorisations d’urbanisme…), alors que d’autres seront réalisées ponctuellement (comptage…) tous les ans. Pour Manot, il est envisagé qu’une synthèse de ces données soit effectuée tous les 3 ans, période identique à celle du bilan de la consommation de l’espace exigé dans le cadre de la loi.

3. Les indicateurs généraux possibles du suivi

Indicateur Source Périodicité

annuelle (mise à jour Evolution de la population INSEE des chiffres INSEE) Solde naturel : nombre de naissances et décès Etat civil annuelle par année Evolution des effectifs scolaires Mairie (inscriptions) annuelle annuelle (mise à jour Evolution du nombre total de logements INSEE des chiffres INSEE) Evolution des résidences principales : nombre INSEE annuelle (mise à jour

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et taux des chiffres INSEE) Evolution des résidences secondaires : nombre annuelle (mise à jour INSEE et taux des chiffres INSEE) Evolution des logements vacants : nombre et annuelle (mise à jour INSEE taux des chiffres INSEE) Evolution des logements locatifs : nombre, % de annuelle (mise à jour résidences principales, et répartition parc INSEE des chiffres INSEE) public / parc privé Nombre de logements neufs construits Registre des PC annuelle Nombre de logements créés par changement Registre des PC annuelle de destination Nombre de logements réhabilités (logements Registre des PC annuelle vacants réoccupés après réhabilitation) Surface moyenne consommée par logement : Registre des PC annuelle en m² Surface totale consommée : en ha (ou en m²) Registre des PC annuelle Localisation des surfaces urbanisées : surface en ha (ou m²) en opération d’ensemble, dent Registre des PC annuelle creuse bourg, dent creuse hameau Taille des nouveaux logements : selon le type Registre des PC annuelle de logement (nombre de pièces) Ouverture à l’urbanisation des zones AU : mairie tous les 3 ans localisation, surface concernée Implantation de nouvelles activités (artisans, mairie annuelle commerces, services) : localisation, nature Surface consommée pour les activités : en ha mairie annuelle Implantation de nouveaux équipements : mairie annuelle localisation, nature Surface consommée pour les équipements : en mairie annuelle ha Maîtrise foncière : acquisitions par la commune (localisation, classement au zonage du PLU, mairie tous les 3 ans surface) Projet public ou privé dont a connaissance la commune qui n’est pas compatible avec les mairie tous les 3 ans dispositions du PLU : localisation, nature du projet…

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