NEUROPTERA INTERNATIONAL 1 (3) 1981. p.99..109

CHRYSOPES (NEUROPTERA) PEU CONNUES OU NOUVELLES POUR LA FRANCE

M. Canard Laboratoire de Biologie des Insectes, Université Paul-Sabatier, 1 18 route de Narbonne, F - 31062 Toulouse Cédex, France

Résumé

Quatre espèces de Chrysopes peu communes sont mentionnées pour la faune de France : Tjederina gracilis (Schneider) répandue en Europe centrale, Chrysoperla mediterranea (Holzel) et Rexa lordina Navas toutes deux connues du pourtour méditerranéen, Brinckochrysa nachoi Mon- serrat récemment décrite d'Espagne et nouvelle pour la France. Une clé permettant de les séparer des espèces pouvant leur être confondues est proposée. L'analyse du contenu du tube digestif de spécimens récoltés dans un verger d'oliviers du Var montre que Ch. mediterranea et B. nachoi ont un régime essentiellement glycophage. Ces deux espèces sont susceptibles d'héberger le braconide parasite imaginal Chrysopoph- thorus hungaricus (Zila h i-Kiss).

Summary Chrysopids (Neuroptera) little-known or new to France

Four uncommon chrysopid species are reported from France : Tjederina gracilis (Schneider) occuring in central Europe, Chrysoperla mediterra- nea (Holzel) and Rexa lordina Navas known around the Mediterranean sea, and Brinckochrysa nachoi Monserrat newly described from Spain, new to France. A key for separating them from the species with which they might be misidentified is given. The gut-content analysis of Ch. mediterranea and B. nachoi specimens collected in an olive orchard in southeastern France (Var) showed an essentially glycophagous diet. These two species are capable to harbour the imaginal braconid parasite Chrysopophthorus hungaricus (Zihaki-Kiss).

Dans leur récent ouvrage sur les Névroptères d'Europe (ASPOCK et al., 1980), les auteurs estiment à trente-cinq le nombre des espèces de Chry- sopidae présentes en France. Peu de temps auparavant, trente Chryso- pides avaient été incluses dans une clé d'identification valable pour la faune française (SÉMÉRIA, 1980). Pour notre part, nous avons eu au cours de ces dernières années l'occasion de déterminer quelques spéci- mens de quatre espèces qui ne sont pas comprises dans cette première clé et que nous présentons sommairement ici. Trois d'entre elles ne sont connues en France que par quelques exemplaires et sont toujours inhabi- tuelles dans les biotopes où elles ont été récoltées. Ce sont: Tjederina gracilis (Schneider), Chrysoperla mediterranea (Holzel) et Rexa lordina Navas. Quant à la dernière, Brinckochrysa nachoi Monserrat, elle est nouvelle pour la France. Si toutes quatre sont sans aucun doute rares, elles n'en présentent pas moins un intérêt certain pour la connaissance de la faune névroptérologi- que française. A ce titre, leur inclusion dans la clé citée ci-dessus per- mettra, nous l'espérons, d'obtenir à brève échéance des données concernant leur distribution, leurs exigences écologiques et leurs carac- téristiques biologiques.

Tjederina gracilis (Schneider) - Arreau (Hautes-Pyrénées); bordure de forêt de Pinus silvestris L. et de prairies, 1000m environ; à la lumière; 1 die 16/8/74; M. C. col.

Cette espèce est partout assez rare. Elle est connue de toute l'Europe centrale, depuis la Suisse (EGLIN, 1979) jusqu'en Moldavie et au-delà en Azerbaïdjan (CHOUVAKHINA, 1974). Elle a été signalée dans l'ouest de la France (LACROIX, 1920). Cette Chrysope semble le plus souvent liée au milieu collinéen ou montagnard ou elle affectionne les conifères (GEPP, 1977). Elle hiverne à l'état imagina1 et développe deux générations annuelles (ASPOCK et ASPOCK, 1964; ZELENY, 1971). T. gracilis est rattachée au genre Tjederina introduit en 1970 par HOL- ZEL afin de séparer cette espèce des Anisochrysa et Cunctochrysa dont elle est par certains aspects voisine. Ses ailes sont étroites et pointues à I'apex; dans l'aile antérieure, la série des scalariformes externes est réduite à une ou deux nervures. De plus, sa couleur vert foncé, la pilosité noire, l'allure des segments génitaux du mâle et les ongles simples per- mettent de la distinguer aisément sur le vivant.

Chrysoperla mediterranea (Holzel) - Région d'Orléans (Loiret); proximité de marais et de cultures de céréales; 1 o;/ 1 C+ en juin 1977; HENRY leg. - Le Luc-en-Provence (Var); oliveraie cultivée; piège de McPhail appâté au phosphate d'ammonium; 6?~+Ies13.20.26/7/79,22.29/8/79 et 18/9/79 ; ALROUECHDI leg.

Cette intéressante espèce de Chrysope est fort peu connue et probable- ment souvent confondue avec Chrysoperla carnea (Stephens) dont elle est très proche par les caractères principaux et la livrée, au moins en ce qui concerne la coloration printanière et estivale hors diapause. Un exa- men plus soigné laisse voir que les ailes et plus particulièrement les antérieures sont étroites, pointues à I'apex et que les ongles sont sim- ples, non dilatés à la base.

Ch. mediterranea est jusqu'à présent considérée comme méditerra- néenne, liée aux pins de milieux secs et arides. Elle est connue d'Afrique du Nord, du sud de la France : Bouches-du-Rhône (HOLZEL, 1972), Alpes- Maritimes (SÉMÉRIA, 1976b), Vaucluse (ASPOCK et al., 1980), ainsi que de plusieurs régions d'Espagne (MONSERRAT, 1978a, 1978b). Sa décou- verte dans une région marécageuse du centre de la France change consi- dérablement les idées qu'on se faisait de sa répartition et de ses exigences écologiques et élargit les possibilités de rencontres avec un observateur attentif. Sa biologie, toutes les formes préimaginales sont totalement incon- nues. L'examen du contenu du tube digestif de trois femelles capturées dans l'oliveraie du Luc nous indique que le régime alimentaire de Ch. mediterranea est semblable sinon identique à celui de Ch. carnea. En effet, on trouve en abondance des spores de champignons probablement absorbées avec le miellat souvent associé à des fumagines dans le verger expérimental; en outre dans un cas, la grande quantité de pollens variés observée laisse penser à une récolte systématique de ce type de nourri- ture; enfin on note toujours la présence de quelques soies qui peuvent fort bien provenir des activités de toilettage ainsi que de quelques écailles de papillons qui étaient sans doute collées sur le miellat ingurgité.

La présence d'œufs chorionnés dans les voies génitales des femelles provenant du même biotope les 29/8 et 18/9 laisse penser que les conditions de la diapause de Ch. mediterranea diffèrent de ce que l'on connaît pour Ch. carnea. Enfin, on a pu constater sur le spécimen du 26/7 que le Braconide Chrysopophthorus hungaricus (Zilahi-Kiss)" est susceptible de parasiter et de se développer totalement au dépens de Ch. mediterranea ce qui confirme l'affinité de cet endoparasite imagina1 à l'encontre du genre Chrysoperla (SÉMÉRIA, 1976a)

Rexa lordina Navas - Le Luc-en-Provence (Var); oliveraie cultivée ; piège de McPhail appâté au phosphate d'ammonium; 1 le 3/7/79; ALROUECHDI leg.

Lors de la campagne de piégeage effectuée dans une oliveraie pendant l'été 1979 (ALROUECHDI et al., 1980), nous avons eu la chance de captu- rer un exemplaire d'une curieuse Chrysope, appartenant au genre peu répandu Rexa Navas avec lequel le genre Eurochrysa Esben-Petersen est tombé ultérieurement en synonymie (HOLZEL, 1973). 11 est principale- ment caractérisé par : - un labre échancré ; - dans les deux ailes (fig. l),Rs presque parallèle à R; - la cellule intramédiane le plus souvent quadrangulaire; - les nervures scalariformes internes disposées à l'aile antérieure en deux ou plusieurs rangées irrégulières tandis que les scalariformes externes forment une rangée régulière; - les sternites 8 et 9 du mâle fusionnés laissant visible entre eux une fine suture de séparation; - une structure génitale mâle constituée d'un gonarcus avec entopro- cessus et arcessus et d'un gonapsis; pas de tignum.

En l'absence de précisions sur Chrysopa corsica Hagen qui servit d'es- pèce type dlEurochrysa et dont le statut est à ce jour douteux (ASPOCK et al., 1980), le genre Rexa n'est donc formé que de deux espèces paléarctiques :

- R. lordina**connue d'Algérie d'où elle fut décrite, du Maroc, de diverses régions d'Espagne, de Corse et du sud de la France (HOLZEL et OHM, 1972), de Yougoslavie et de Sardaigne;

* = Ch. chrysopirnaginis Goidanich ** = Chrysopa almerai Navas, Chrysopidia jordani Navas, Chrysopa corsicana Holzel (HOLZEL. 19731 - R. raddai (Holzel) trouvée en Grèce septentrionale et en Turquie (HOLZEL, 1966), puis en Crète (CANARD et al., 1979). Le spécimen récolté au Luc a été rapporté à R. lordina* . II a des ailes de grande taille (aile antérieure : 14,5 mm ; aile postérieure : 13,5 mm), à extrémité arrondie (fig. 1). Elles sont recouvertes d'une pilosité très dense, constituée de poils noirs, souvent arqués, d'une longueur allant jusqu'à 270pm. La longueur du corps est de Il mm. Les ongles sont simples. Les pontes, les formes préimaginales, la biologie de R. lordina sont inconnues.

Brinckochrysa nachoi Monserrat - Le Luc-en-Provence (Var); oliveraie cultivée; piège de McPhail appâté au phosphate d'ammonium ; 1 $le 22/6/79/ 1 ?le 20/7/79,6 ba et 5 entre le 2 et le 29/8/79, le 1 9 le 18/9/79; ALROUECHDI leg.

B. nachoi a été récemment décrite de la région de Cadix en Espagne (MONSERRAT, 1977) où elle a été trouvée en quelques exemplaires au mois de mai, dans une zone sèche et peu pourvue en végétation. Elle fait partie d'un genre introduit en tant que sous-genre de Chrysopa Leach par TJEDER (1966) et connu jusqu'à ces dernières années comme repré- senté essentiellement en Afrique du Sud et en Asie tropicale. Ce genre est caractérisé par : - une structure abdominale mâle très particulière dans laquelle les ectoproctes très développées sont séparées dorsalement (fig. 2) et enve- loppent latéralement l'extrémité de I'abdomen; - les génitalias du mâle formées d'un gonarcus avec entoprocessus et arcessus spiniforme; les apodèmes du dernier sternite forment une paire de robustes et longs solimères. Pas de tignum, ni de gonapsis, ni de pseudopénis ; - la présence chez la femelle d'une incision axiale à l'arrière du sep- tième sternite (fig. 3).

Le genre est constitué de 6 espèces. Outre celle qui nous intéresse ici et qui n'est actuellement mentionnée que d'Espagne, seule B. michael- seni (Esben-Petersen) est connue en Europe: elle a été en effet récoltée en 1976 en Grèce continentale (CANARD et LAUDÉHO, 1977) puis en Crète (CANARD et al., 1979) avec la même méthode de capture que celle qui donne lieu aux observations présentes.

Une description très détaillée et illustrée de B. nachoi a été faite par l'auteur de sa découverte. Nous n'en donnerons donc que quelques-uns des caractères essentiels bien visibles ainsi que quelques figures com- plémentaires susceptibles d'en faciliter la détermination. Cette petite Chrysope se singularise par: - la tête, le thorax et I'abdomen sans taches sombres, les palpes et les pattes non colorés (il faut toutefois noter que la méthode de capture utilisée ne permet pas, hormis pour les parties mélanisées, de donner des indications sur les couleurs naturelles non persistantes des individus vivants) ;

* Identification faite par le Dr H. HOLZEL que nous remercions vivement - la tête large aux yeux très proéminents; les antennes longues qui dépassent les ailes antérieures en position de repos chez le mâle; - le prothorax court; - les ailes relativement étroites, pointues à l'apex, à nervation typique de Chrysopinae (fig. 4); - les ongles portant une dilatation basale à bord inférieur concave; - les parties antéro-inférieures de chaque ectoprocte qui forment chez le mâle deux pointes garnies de spicules brunes se touchant presque sur la face ventrale de I'abdomen.

Les mensurations des spécimens récoltés et conservés en alcool sont les suivantes (en mm):

- longueur du corps: d8,O à 8,3; p 8,2 à 9,2; - longueur de l'aile antérieure: 68,5 à 9,8; (F 10.4 à 12,2, - longueur de l'aile postérieure: 67,8 à 8,9; 9,3 à 10,5, - longueur de l'antenne : b10.5 à 1 1.5; (F 1 1,% à 12.7. B. nachoi est présente dans l'oliveraie tout l'été; elle a même été relativement abondante au mois d'août 1979 pendant lequel elle a repré- senté 3,6% de l'ensemble des Chrysopes récoltées dans les pièges. A ce que l'on sait du comportement de cette petite espèce et de celui de l'espèce voisine B. michaelseni, les adultes font preuve d'une activité motrice extrêmement grande (MONSERRAT, NEUENSCHWANDER, comm. pers.). Aussi, les captures au filet à main peuvent-elles être problémati- ques et la présence de ces Chrysopes dans les pièges de McPhail montre l'intérêt de la diversification des techniques de récolte. Sans préjuger de I'attractivité des pièges et de l'amorce utilisée à l'encontre de B. nachoi, il faut cependant rappeler ici que B. michaelseni figure toujours en effectif restreint dans les pièges par rapport à celui de la population réellement présente dans les oliviers (NEUENSCHWANDER et al., sous presse).

La ponte, les formes préimaginales, la biologie de B. nachoi sont incon- nues. Les tubes digestifs de quatre individus examinés contiennent sur- tout des spores de champignons auxquelles s'ajoutent quelques grains de pollens et des débris divers non identifiables; le régime alimentaire semble donc être, comme celui de B. michaelseni (NEUENSCHWANDER et al., sous presse), essentiellement glycophage.

La dissection de la femelle capturée le 22/6/79 dont I'abdomen était anormalement gonflé a laissé voir une larve endoparasite solitaire dont les caractéristiques morphologiques sont celles du premier stade d'un Braconide , c'est-à-dire de type mandibulé et caudé (PRINCI- PI, 1948; PRINCIP1 et al., 1979). Selon toute vraisemblance, on a affaire à Ch. hungaricus présent dans ce milieu dans environ 5 à 18% des imago des diverses espèces susceptibles d'être parasitées (ALROUECHDI et al., b, sous presse). Cette observation ponctuelle n'autorise pas à affirmer que le parasite peut terminer effectivement son développement sur B. nachoi; mais elle étend à un nouveau genre la liste des hôtes recherchés et contaminés par les femelles pondeuses de Ch. hungaricus jusqu'à ce jour restreints aux genres Anisochrysa et Chrysoperla (SÉMÉRIA, 1976a).

Manuscrit reçu le: 23 janvier 1981 COMPL~MENT AUX 'Clés d'identification des Chrysopides de France" (Y. Séméria, 1980).

CHRYSOPINAE

1 (2) - Cellule intramédiane quadrangulaire, de forme et d'importance voisines de celles de la cellule adjacente postérieure ..... a a (b) - Grande taille, espèce robuste de couleur blanche et pourpre. Transverse de I'aire sous-costale située environ au niveau du milieu de la deuxième cellule médiane. Ongles dilatés à la base ...... ltalochrysa italica (Rossi) b (a) - Taille moyenne. Transverse de I'aire sous-costale située près de l'aplomb de la base de la deuxième cellule médiane. Ongles sim- ples ...... Rexa lordina Navas 2 (1) - Cellule intramédiane triangulaire, le sommet dirigé vers l'apex de l'aile, le plus souvent de taille très inférieure à celle de la cellule adjacente latéro-postérieure ...... 3 3 (4) - La première nervure transverse entre Rs et M tombe au-delà de l'apex de la cellule intramédiane ...... c c (d) - Aile arrondie à l'extrémité; ongles dilatés à la base ...... Chrysoperla carnea (Stephens) d (c) - Aile étroite et pointue à l'extrémité; ongles simples ...... Chrysoperla mediterranea ( Holzel)

4 (3) t La première transverse entre Rs et M tombe normalement à I'in- térieur de la cellule intramédiane, parfois près de I'apex ..... (T. gracilis) ...... e

e (f) - Tergites et ectoproctes du mâle dépassant largement les sternites vers l'arrière ou recouvrant latéralement I'extrémité abdominale g (h) - Extrémité abdominale du mâle formant une pointe relevée vers l'arrière. Poils noirs sur le corps. Ongles simples ...... Tjederina gracilis (Schneider)

h (g) - Extrémité abdominale du mâle épaissie, paraissant incisée en vue dorsale. Antennes plus longues que les ailes antérieures. Ongles dilatés à la base ...... Brinckochrysa nachoi Montserrat f (e) - Tergites et ectoproctes du mâle ne dépassant pas ou dépassant de peu les sternites vers I'arrikre ...... 5 5 (6) - Chez les mâles ...... RÉFÉRENCESBIBLIOGRAPHIQUES

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Fig. 2: le mâle en vue dorsale; Fig. 3: la femelle en vue ventrale; ect: ectoproctes, sgl: plaque sous-génitale. Figure 4. - Schéma de la nervation de B. nachoi (mâle) Bibliography of the Neuropterida

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Reference Citation: Canard, M. 1981 [1981.08.01]. Chrysopes (Neuroptera) peu connues ou nouvelles pour la France. Neuroptera International 1:99-109.

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