LES DEUX BATAILLES DE LA SEPTEMBRE 1914 – JUILLET/AOÛT 1918 (sources : Dictionnaire de de PERRIN – ATLAS HISTOIRE de FRANCE (PERRIN) – LA VOIX du COMBATTANT…) ______Résumé de cette grande bataille de la Marne qui a mobilisé des millions d’hommes depuis les Vosges jusqu’à la Somme et rappel des noms des combattants originaires de Brézins qui ont participé à cette guerre entre 1914 et 1918 et qui ont perdu la vie, soit tués au combat, ou suite à blessures, à maladie ou disparus.

Le 3 août 1914 l’ALLEMAGNE et la FRANCE sont en guerre. Et dès les premiers jours d’août les Allemands dédaignant la neutralité belge se ruent sur les places fortes de LIEGE et de NAMUR qui résistent mais qui ne peuvent pas arrêter le gros des forces d’invasion qui ont un objectif : écraser rapidement la FRANCE par une offensive aussi soudaine que massive, puis retourner toutes les forces contre les Russes. C’est « l’aile marchante » du plan SCHLIEFFEN établi dès 1905 par le chef d’état major impérial pour qui le chemin le plus court de FRANCFORT à PARIS passe par LIEGE, NAMUR, Saint QUENTIN et SENLIS, qu’applique son successeur Helmut MOLTKE, neveu du grand stratège de 1870. Le commandement français est surpris. Il a concentré le principal de ses forces en LORRAINE. En hâte, JOFFRE fait remonter la Ve armée de LANREZAC vers la BELGIQUE à laquelle se joignent 6 divisions du Corps expéditionnaire britannique. Dans la seconde quinzaine d’août les « batailles de frontière » dans les ARDENNES, à MONS et à CHARLEROI sont autant d’échecs pour les alliés. C’est le début d’une éprouvante retraite qui s’étend, dit un communiqué français de début septembre, des VOSGES à la SOMME. Le front de LORRAINE tient des VOSGES à VERDUN et le roi Albert Ier avec l’armée belge glissent d’ANVERS vers les terres inondables de la région de l’YSER où se trouvent des forces franco- britanniques. Les Allemands progressent en direction de PARIS ce qui amène le gouvernement français à se replier le 2 septembre sur BORDEAUX.

Le « rouleau compresseur » allemand est composé de 4 armées qui déferlent de la MEUSE à l’OISE. Parmi ces 4 armées, 2 des meilleures : la 1ère armée de VON KLUCK et la 2e de BÜLOW. Elles constituent le fer de lance de cette ruée impressionnante où progressent sans fin, jour et nuit, sur 3 files, des fantassins dont le nombre paraît inépuisable. Mais dédaignant le camp retranché de PARIS confié à GALLIENI, la vague « feldgrau » infléchit sa progression vers le Sud Est glissant à l’Est de PARIS pour franchir la MARNE et dévaler en direction de la SEINE et du MORVAN, de la SAÔNE, de la BOURGOGNE et du JURA point final d’un gigantesque « coup de faux » capable d’enfermer comme en 1870 le gros de l’armée française.

Mais dès le 31 août cet infléchissement du mouvement des 4 armées allemandes en particulier celle de VON KLUCK a été décelé par une reconnaissance de cavaliers du 5e Chasseurs dirigée par le Capitaine LEPIC, notant qu’à hauteur d’ESTREES-SAINT DENIS la vague abandonnait la RN.17 menant vers PARIS au profit de la direction de COMPIEGNE par RESSONS. Durant 3 heures le Capitaine a vu déferler l’aile droite du dispositif allemand avec ses unités de reconnaissance, ses cavaliers, son artillerie et ses colonnes de fantassins progressant par doubles files de chaque côté de la route laissant le centre de la chaussée aux voitures de l’intendance. Dans le même temps des reconnaissances aériennes britanniques confirment l’information. Le temps que cette nouvelle arrive aux divers échelons, elle entraîne diverses réactions qui vont conduire à l’arrêt et au reflux de la déferlante allemande. Le 3 septembre GALLIENI décelant le parti qui peut-être tiré d’une attaque de flanc contre ces colonnes en marche qui négligent NANTEUIL le HAUDOIN et CREPY en VALOIS,

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dévale entre MARNE et MORIN. GALLIENI dresse le plan d’attaque de la 6e armée de MAUNOURY-JOFFRE approuve ce plan. Dans la journée du 5 septembre MAUNOURY se porte à l’ennemi entre MONTHYON et IVERNY sur le plateau s’étendant entre DAMMARTIN-EN-GOELE et MEAUX. De part et d’autre, les pertes sont lourdes, symbolisées par la mort du Lieutenant Charles PEGUY non loin de VILLEROY à une dizaine de kilomètres au Nord-Ouest de MEAUX. Le 6 septembre à l’aube, l’armée de PARIS repart à l’attaque, tandis que sur le reste du front jusqu’aux abords de VERDUN, les unités en retraite depuis 3 semaines se cabrent. Et progressivement, répondant à l’ordre 406 de JOFFRE appelant toutes les unités à ne « plus regarder en arrière mais que tous les efforts doivent être employés à attaquer et à refouler l’ennemi » une ligne de feu continue s’ébauche des deux MORINS à la MEUSE. Les Allemands ont si piètre estime pour l’armée à laquelle ils sont opposés que VON TAPPEN de l’Etat-Major de MOLTKE exulte : « Enfin nous les tenons. Maintenant on va s’empoigner et on est à deux de feux. C’est la force qui va parler. Nos braves troupes règleront vite l’affaire ».

Au « jeu » de l’encerclement comme cela se passe en 1870 à METZ et à SEDAN les forces de JOFFRE par replis successifs ont pu se dérober. L’Allemand estime que maintenant doit succéder l’affrontement et que sa supériorité en nombre, en cohésion et en armement, notamment en artillerie, lui apportera le succès final.

Alors commence un affrontement sauvage, les deux parties jetant toutes leurs disponibilités dans une suite de combats aussi confus, qu’acharnés.

Le 7 septembre 1914, GALLIENI envoie à MAUNOURY les 25e, 71e, 62e divisions plus le 7e régiment d’infanterie et une partie du 4e corps d’armée ramené de LORRAINE. Il n’hésite pas à réquisitionner 700 taxis parisiens qui dans la nuit du 7 au 8 acheminent 4000 fantassins à NANTEUIL le HAUDIN. Cet évènement est révélateur de la détermination et de l’esprit d’initiative d’un commandement français animé selon les termes de la proclamation de JOFFRE « d’une farouche volonté de résister donc de vaincre ».

Sur 200 kilomètres de ligne de feu s’étirant de MEAUX à VERDUN, deux millions et demi d’hommes s’affrontent dans « l’une des plus grandes batailles de l’histoire » Au centre de ce dispositif légèrement incurvé vers le sud, la 5e armée de FRANCHET-d’ESPEREY, et la 9e armée de FOCH font face à la 2e armée du BÜLOW et la 3e armée de HAUSEN, tandis que le KRONPRINZ impérial de part et d’autre de VERDUN avec la 4e et la 5e armées allemandes fait face à la 3e armée de SARRAIL qui s’arc-boutant avec détermination va prendre une part déterminante dans le succès final aidé de la 4e armée de LANGLE de CARY. Si les combats font particulièrement rage de part et d’autre d’, de SEZANNE et de FERE-CHAMPENOISE où l’assaillant croit pouvoir emporter la décision, le sort de la lutte se dessine un peu plus sur la gauche du plateau MULTIEN où KLUCK à la tête de la 1ère armée allemande y dirige toutes ses disponibilités y compris les 2 corps d’armée de son aile gauche que lui a confié BULOW, pour poursuivre sa poussée sur l’armée de PARIS, la 4e de MAUNOURY. Mais ce dernier aidé des renforts adressés par GALLIENI, non seulement résiste, mais aspire progressivement toutes les forces rassemblées

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par KLUCK. La belle ordonnance du « rouleau compresseur » allemand est stoppée. De son côté le 1er corps britannique qui voisine MAUNOURY sur sa droite et l’épaule franchit le GRAND puis le PETIT MORIN et débouche dans la vallée de la MARNE à la FERTE-SOUS-JOUARRE le 9 septembre. BÜLOW est obligé d’évacuer la région de MONTMIRAIL ce qui entraîne avec l’échec de KLUCK devant MAUNOURY un ordre de repli général décidé par l’état-major de MOLTKE. Le 10, l’ennemi fait le vide. Chariots, attelages, armes, canons parsèment les routes de la retraite de la 1ère et de la 2e armées allemandes. L’ampleur de la retraite s’étend au-delà de l’AISNE et s’opère sur les hauteurs du CHEMIN des DAMES et au Nord de . « La bataille de la MARNE s’achève par une victoire incontestable » câble JOFFRE au gouvernement à BORDEAUX. Ce succès chèrement payé n’est cependant pas décisif. Epuisés les vainqueurs voient la retraite adverse se fixer sur des positions creusées à la hâte. Et sur ces positions établies de NOYON sur OISE au Nord de VERDUN, c’est une nouvelle guerre qui va se dérouler : la guerre de tranchées. Et si les combattants de la première bataille de la MARNE ont selon JOFFRE « bien mérités de la patrie » il faudra bien d’autres combats à VERDUN, sur la SOMME, au CHEMIN des DAMES et ailleurs, pour arriver en juillet 1918 à une Deuxième Bataille de la MARNE qui mènera à la victoire finale. Mais quel meilleur hommage, pour cette bataille de septembre 1914 qui cassa l’élan Allemand, que celui du Général KLUCK qui dans ses mémoires parlant des soldats alliés écrira : « que des hommes ayant reculé pendant 15 jours, que des hommes couchés par terre et à demi-morts de fatigue, puissent reprendre le fusil et attaquer au son du clairon, c’est une chose avec laquelle nous autres Allemands n’avons jamais appris à compter. C’est là une possibilité dont il n’a jamais été question dans nos écoles de guerre ». Le miracle de la MARNE tient en ces quelques mots.

Deux sillons parallèles proches parfois à se toucher éventrent le sol des Vosges jusqu’à NIEUPORT sur le littoral flamand. Les soldats creusent ces tranchées qui symbolisent la fin de la guerre de mouvement et le début d’une sorte de guerre de siège qui mue le fantassin en troglodyte se protégeant par d’inextricables réseaux de barbelés, les « techniciens » inventant les méthodes les plus horribles de combat : grenades aux éclats dévastateurs, mines souterraines, lance-flammes et surtout fin 1915 les épouvantables gaz toxiques dont plus tard la redoutable ypérite.

Au cours de l’année 1915 de vaines offensives en CHAMPAGNE, en PICARDIE et en ARTOIS n’aboutissent qu’à du grignotage. En février 1916 c’est le début de la bataille de VERDUN. Bataille d’usure imaginée par le successeur de MOLTKE, VON FALKENHAYE et qui va se dérouler dans la zone de commandement du prince impérial qui recherche un succès pour la famille régnante. Vagues successives de fantassins allemands, pilonnages d’artillerie n’ont pas raison des fantassins français qui s’accrochent à un terrain lunaire et rendent coup pour coup. Le KRONPRINZ ne parvient pas à obtenir les lauriers qu’il espérait mais près de un million de combattants des deux camps seront tués. Ce combat se termine en décembre 1916 sur des positions voisines de celles de février.

Partout le front s’enlise et les offensives d’AVRIL 1917 en ARTOIS, en PICARDIE ainsi que la calamiteuse attaque de NIVELLE au CHEMIN des DAMES, ne

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changent pas les positions des uns et des autres Au printemps 1918, LUDENDORFF ramène progressivement du front russe des troupes sans cesse plus nombreuses libérées par la conclusion de l’Armistice Germano-Russe du 3 mars. LUDENDORFF veut en finir. Il attaque en PICARDIE, en FLANDRE, mais décide d’une « offensive de la dernière chance » en centrant ses moyens sur le front de CHAMPAGNE. Cette partie du front français est tenue par la 4e armée du Général GOURAUD. PETAIN pour parer à la manœuvre de LUDENDORFF, demande à GOURAUD d’évacuer les lignes avancées en n’y laissant que de petits postes isolés chargés de tenir à tout prix et de faire choix d’une ligne de résistance en retrait. Placée trois kilomètres en arrière, cette ligne de résistance reste hors des feux d’artillerie ennemis et permet à l’artillerie française, massée derrière elle, de couvrir les positions avancées. GOURAUD les jours qui précèdent la bataille visite inlassablement ses unités. D’un tempérament énergique il a été gravement blessé aux DARDANELLES en juin 1915, les jambes et le bassin brisés. Et il a été amputé d’un bras. Le 14 juillet 1918 est un dimanche. Le silence le plus complet règne mais un coup de main mené par le 366e d’infanterie à 20 heures fait 27 prisonniers qui livrent l’heure de la préparation d’artillerie, minuit 10 minutes et celle de l’attaque de l’infanterie : quatre heures 20 minutes le 15 juillet. A 23 heures, le 14 juillet, GOURAUD anticipant sur la préparation allemande, déclenche le feu de ses canons d’une violence inouïe semant le désordre dans les premières lignes allemandes. Minuit dix, la terre s’embrase. On entend la canonnade jusqu’à PARIS. Ce 15 juillet 1918 ce sont trois armées aux ordres du KRONPRINZ venu près de la ligne de feu depuis son PC de CHARLEVILLE pour conduire « l’assaut pour la Paix ». qui vont attaquer.

Les Allemands n’ont pas éventé le piège tendu par PETAIN et GOURAUD et ils pilonnent des tranchées vides. A quatre heures 20 minutes, l’infanterie allemande se porte à l’attaque. Les hommes des petits postes avancés, masques sur la figure pour se protéger des gaz forment un échiquier de petits fortins, croisent leurs feux et sèment le trouble dans l’attaque ennemie. Surpris par cette résistance les Allemands cherchent refuge dans les abris français abandonnés mais en ressortent aussitôt car ceux-ci ont été ypérités. Sans méfiance les Allemands s’approchent de la ligne de résistance. L’artillerie française et américaine tire à vue dans la première ligne d’assaut, pilonne et broie hommes, chevaux, véhicules. Bientôt la deuxième et la troisième rattrapent la première. Elles sont livrées à découvert au feu terrible des mitrailleuses et des canons. Le 15 juillet 1918 à 16 heures la dernière offensive allemande menée par 15 divisions et une importante artillerie contre 7 divisions françaises et la vaillante 42e division américaine, la RAINBOW l’une des premières unités américaines arrivée en France et dont le chef d’Etat-Major est le Général MAC- ARTHUR est définitivement brisée. La bataille est gagnée par les alliés. CHALONS sur MARNE et PARIS sauvés. En revanche, la 5e armée de BERTHELOT cède du terrain à l’Ouest de REIMS et une poche est creusée dans le front de la 6e armée de DEGOUTTE au Sud de CHATEAU-THIERRY. Mais nulle part le front est percé et LUDENDORFF arrête les opérations le 16 juillet. C’est ignorer que FOCH sous le couvert de la forêt de VILLERS-COTTERET prépare une contre attaque de flanc, visant à réduire la hernie de CHATEAU-THIERRY. C’est le Général FAYOLLE disposant des armées de MANGIN (la 10e) et de DEGOUTTE (la 6e) et de détachements de chars qui va mener le 18 juillet l’attaque. Surpris entre la MARNE et l’AISNE les Allemands

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se replient d’une dizaine de kilomètres, perdent plus de 10 000 prisonniers. Le 20 juillet, la 5e armée de BERTHELOT s’ébranle à son tour, attaque le flanc Est menaçant les forces du KRONPRINZ de débordement, voire d’encerclement. LUDENDORFF se résigne à un repli, sur SOISSONS, FERE en TARDENOIS, VILLE en TARDENOIS et y résiste du 28 au 31 juillet, mais ne pouvant se maintenir il ramène son front sur l’AISNE et la où FAYOLLE arrive le 3 août 1918. La poche de CHATEAU-THIERRY est résorbée. L’assaillant y abandonne 30000 prisonniers, 600 canons de tous calibres et 3000 mitrailleuses. En raison du site et de l’objectif de l’attaquant cette bataille « de la dernière chance » lancée par LUDENDORFF, est alors surnommée la « seconde victoire de la MARNE ». Et FOCH qui depuis le 17 avril 1918 est commandant en chef des armées alliées reçoit pour cette victoire, le 22 juillet le titre de MARECHAL.

A partir du 20 août, le front de l’AISNE s’embrase forçant les Allemands à se replier sur la ligne HINDENBURG. Le 12 septembre, les Américains donnent la mesure de leur importance numérique en réduisant le saillant de Saint- MIHIEL. Partout les Allemands cèdent du terrain, tout en livrant de durs combats d’arrière garde de la LYS à la MEUSE. De GAND à MEZIERES les arrières gardes germaniques refluent toujours disputant chèrement le terrain. Mais LUDENDORFF n’a plus de réserves et le 29 septembre 1918, il fait savoir à GUILLAUME II que la situation militaire est désespérée, et il quitte son poste le 26 octobre. Le 9 novembre l’Empereur se résout à l’abdication et se réfugie en HOLLANDE. La Révolution éclate en Allemagne et le 11 novembre 1918, une délégation de plénipotentiaires allemands se trouve dans le wagon Q.G. du Maréchal FOCH pour signer l’Armistice. La FRANCE pleure son un million quatre cents mille morts des divers champs de bataille. 52 mois de guerre ont entraîné la mort de 9 millions de personnes et 17 millions de blessés. Le 28 juin 1919 est signé le traité de paix de VERSAILLES.

Et 20 ans après …

Paul BURLET (07/2008)

P.S. : Les HONORES du titre de MARECHAL : JOFFRE (1916) – FOCH (1918) – les vainqueurs des batailles de la MARNE de 1914 et 1918. Tous deux côte à côte, ils conduisirent le défilé de la victoire sur les CHAMPS-ELYSEES à la tête des armées alliées – PETAIN (1918) – GALLIENI – FRANCHET d’ESPEREY – FAYOLLE (1921, en même temps que LIAUTEY – MAUNOURY (1923).

Les OUBLIES : GOURAUD – MANGIN – SARRAIL… C’est à que le Maréchal FOCH fit édifier le Mémorial des Batailles de la MARNE – C’est sur la route de VAREDDES près de MEAUX qu’un Monument rappelle le point extrême de l’avance allemande en 1914. C’est dans un champ à proximité de ce Monument, qu’en 2011 s’élèvera un Musée sur la « Première Guerre Mondiale ». Du Nord à l’Est des Cimetières feront le souvenir des combats. Tous appellent, à la méditation, mais celui du BOIS BELLEAU encarté dans un paysage vallonné m’a toujours impressionné. (Près du Cimetière Américain, un Cimetière Allemand).

Les noms qui figurent ci-dessous sont ceux des combattants originaires de Brézins qui ont participé à cette guerre entre 1914 et 1918 et qui ont perdu la vie, soit tués au combat, ou suite à blessures, à maladie ou disparus.

1914

DOUCET, Léon, Félix né le 16 avril 1887 à Brézins – sergent au 22ème régiment d’infanterie décédé le 27 avril 1914 à Urbach (Vosges) COMPTE, Gaston, Charles, Axel né le 5 janvier 1885 à Brézins – soldat au 222ème régiment d’infanterie tué à l’ennemi le 30 août 1914 à Gerbervillers (Meurthe et Moselle). RENEVIER, Joseph, Auguste, Alfred né le 11 septembre 1887 à St Pierre de Bressieux – soldat au 99ème Régiment d’infanterie tué à l’ennemi le 22 août 1914 à St Blaise (Alsace) VINCENDON, Louis, Auguste né le 2 février 1893 à Brézins – soldat au 22ème régiment d’infanterie tué à l’ennemi. COLLET, Alexandre né le 28 février 1884 à Brézins – sergent au 13ème bataillon de chasseurs alpins décédé des suites de blessures de guerre le 22 septembre 1914 à Lesseux (Vosges) REVOIRE, Charles VEYRON, Louis, Antoine, Alexis né le 2 avril 1892 à Brézins – soldat 22ème régiment d’infanterie décédé des suites de blessures de guerre le 5 septembre 1914 à Bruyeres (Vosges) BOIS, Louis né le 9 avril 1881 à Brézins – soldat 22ème régiment d’infanterie tué à l’ennemi le 25 septembre 1914 à Faucaucourt (Somme) TROPEL, Noël DUBORDEAU, Raoul BRUN, Félix né le 12 janvier 1883 à Brézins – soldat 22ème régiment d’infanterie décédé des suites de blessures de guerre à Marcourt (Somme)

1915

MASSE, Charles, Samuel né le 21 août 1894 à Chambon (Ardèche) – soldat au 4ème régiment d’infanterie coloniale tué à l’ennemi le 4 mai 1915 à (Marne) LUC-PUPAT, Marius, Pierre, Joseph né le 24 juin 1888 à Brézins – soldat dans un régiment du génie tué à l’ennemi le 6 avril 1915 à Erarges (Meuse) CHEVALIER, Félix, Auguste né le 19 décembre 1887 à Brézins – soldat au 66ème régiment d’infanterie décédé dans l’ambulance n° 3 à Pareringle (Belgique) des suites de blessures de guerre. VAUDAINE, Fernand, Marius né le 27 juin 1890 à Brézins – soldat au 97ème régiment d’infanterie tué à l’ennemi le 2 octobre 1915 à Waucourt (pas de Calais) ALBERTIN, André, Joseph né le 16 septembre 1880 à Brézins – soldat au 222ème régiment d’infanterie décédé des suites de blessures de guerre à l’hôpital militaire de Lunéville (Moselle) CHEVALIER, Joseph PORCHEY, Adrien

1916

COLLEAT, Auguste, Elie né le 10 septembre 1894 à Brézins – soldat au 114ème régiment d’artillerie lourde disparu le 29 février 1916 à Verdun AURNAUD JOUFFRAY, Pierre, Jean, Joseph né le 25 janvier 1894 à Brézins – soldat au 113ème régiment d’infanterie tué à l’ennemi le 7 août 1916 à Haucourt (Meuse) CHAPELLE, Jean GATEL, Emile DOUCET, Henri (du conflit de 1870)

1917

BERGERET, Victor, Joseph, Auguste né le 17 mars 1884 à Brézins – soldat au 6ème régiment d’artillerie de campagne décédé des suites de blessures multiples causées par l’éclatement de projectiles de l’ennemi le 28 mars 1917 à La Queue de Leu (Aisne) GIGNIER, Francisque ROUDET, Jean, Baptiste, Henri, Joseph né le 20 mars 1882 à Brézins – caporal au 24ème régiment d’infanterie coloniale tué à l’ennemi à Laffaut (Aisne) VILLARD, Joseph, Henri né le 9 mars 1896 à Brézins – soldat au 2ème zouaves tué à l’ennemi le 16 août 1917 dans le secteur du Godat (Marne) TIRON, Joseph, Alphonse né le 21décembre 1891 à Brézins – soldat au 9ème bataillon de chasseurs à pied tué à l’ennemi le 23 juillet 1917 à Estres (Meuse) JACQUEMET, Auguste GILLET DE CHALLONGES, Jean né le 26 mars 1899 à Brézins – soldat au 28ème bataillon de chasseurs décédé le 7 juin 1917 des suites d’une maladie contractée en service

1918

DOUCET, Adrien VINCENDON, Félix, Joseph, Claude né le 24 février 1891 à Brézins – soldat au 4ème régiment de dragons tué le 26 avril 1918 par des éclats d’obus dans le ravin Nord Ouest du Mont Rouge (Belgique) JACQUET, Gustave VACHON, Elie, Joseph né le 9 février 1888 – canonnier conducteur au 232ème R.A. de campagne décédé le 1 octobre 1918 dans un hôpital militaire belge des suites de plaie pénétrantes à l’abdomen par des éclats d’obus GIGNIER, Henri BRUN, Auguste né le 3 juillet 1889 à Brézins – canonnier conducteur au 233ème R. A. tué à l’ennemi le 3 novembre 1918 à Villers le Sec (Aisne) CHILLIARD, Joseph né 30 août 1872 à Brézins – soldat au 107ème régiment d’infanterie territorial décédé dans un accident le 9 avril 1918 à Vadenay (Marne) BLAIN Joseph, Désiré né le 8 novembre 1894 – soldat au 414ème régiment d’infanterie décédé des suite d’une maladie contactée en service le 8 juillet 1918 à l’hôpital militaire bénévole à Valréas (Vaucluse) COLLET, Marius – Sous-lieutenant DOUCET, Jules – Lieutenant ROUDET, Louis - Caporal COLLET, Calixte