Mf Qm b o Mp d b m e ' Vs c b o j t n f  Mf Qm b o Mp d b m e ' Vs c b o j t n f  Vo QB E E e f q f u j u f d p n n v o f g p o e · t v s v o f q p m j u j r v f q b z t b h fi s f g p s u f  Vo QB E E e f q f u j u f d p n n v o f g p o e · t v s v o f q p m j u j r v f q b z t b Fh fi is cf hg p es u f de cas En se concentrant plus sur le bourg, le PADD affiche E f t u s b e v d u j p o t e j s f d u f t b v s fi h m f n f o u  Le PLU  deux in tentions : N°1  Le PADD trouve également des traductions directes  − affirmer l’identité du village, avec la préservation au règlement. Il s’agit par exemple des protections Le Plan Local d’Urbanisme février  du parc du château, l’aménagement des abords de qui y sont édictées, comme celle des boisements le 2007 la mairie, l’amélioration des cheminements pié-  long de la voie ferrée.   tonniers et des maillages…  Les élus ont choisi pour cela un classement en zone  − poursuivre le développement « concentré » du  Mf  Qm b o  Mp d b m  e ' Vs c b o j t n f  village, avec le comblement des dents creuses, le Na, comme pour les Monts St-Rémy, avec pour but  ( QMV)  f t u  m f  e p d v n f o u  e f  maintien de percées visuelles, et la concentration une « préservation stricte des sites naturels », aucune  construction n’étant autorisée (sauf services et clôtu- q m b o j g j d b u j p o  ‰  m ' · d i f m m f  Vo QB E E e f q f u j u f d p n n v o f  du développement sur deux secteurs « fermés par  d p n n v o b m f /  J m  b  s f n q m b d ·  l’urbanisation »… res) dans ces zones. m f  Qm b o  e ' P d d v q b u j p o  e f t  On remarquera qu’ils auraient pu éga- T p m t b w f d m b Mp j T S Ve v 24 lement utiliser les dispositions de l’ar- e · d f n c s f 31 1 1 /  g p o e · t v s v o f q p m j u j r v f q b z t b h fi s f g p s u f  ticle L 123-1-7 (repérage des éléments  de bâti ou paysage « à protéger » ) Mf e p t t j f s e f QMVf t u  pour conserver ces boisements d p n q p t · e f e j w f s t  W j m m f s t -b v -U f s u s f relativement continus, et qui ont pour · m · n f o u t ;  certains, été rachetés par des  Commune rurale du département du , située à 10 Villers au Tertre particuliers. I 1 : Place du -Vo QBBBB EEEE EEEE  kilomètres au Sud-Est de , Villers-au-Tertre Mont Tilleul  comptait en 2005 662 habitants. Son PLU, initié sous -E f t pppp ssss jjjj ffff oooo uuuu bbbb uuuu jjjj pppp oooo tttt  forme de POS le 1er juin 1999 a été approuvé le 25 août eeee '''' bbbb nnnn ···· oooo bbbb hhhh ffff nnnn ffff oooo uuuu  q b s r v b s u j f s p v q b s  2003 par le conseil municipal. Il permet d’assurer le t f d u f v s ( g b d v m u b u j w f t )  développement de la commune tout en affichant une  politique paysagère forte. -Vo ssss fifififi hhhh mmmm ffff nnnn ffff oooo uuuu ffff uuuu tttt ffff tttt  Sigles et abréviations eeee pppp dddd vvvv nnnn ffff oooo uuuu tttt hhhh ssss bbbb qqqq iiii jjjj rrrr vvvv ffff tttt   FACV : Fond d’Amélioration du Vo f n p u j w b u j p o j o j u j b m f e f  -Vo ssss bbbb qqqq qqqq pppp ssss uuuu  Cadre de Vie eeee ffff qqqq ssss ···· tttt ffff oooo uuuu bbbb uuuu jjjj pppp oooo  q s · t f s w b u j p o e v d b e s f s v s b m  FAN : Fond pour l’Aménagement  du Nord -E f t bbbb oooo oooo ffff yyyy ffff tttt  Avant de s’engager dans une démarche de POS L’offre retenue après consultation était d’environ PADD : Projet d’Aménagement et  (devenu PLU), la commune ne disposait pas de 16 800 K HT pour la mise en œuvre du PLU et de Développement Durable  document d’urbanisme : la création d’une carte 23 500 K HT pour l’étude FAN. Le contrat fut passé SIRA : Syndicat Intercommunal de  communale avait été engagée, puis abandonnée. le 19 novembre 1999. L’étude FAN devait notam- la Région d’Arleux  Celle-ci a cependant occasionné la création de ré- ment mettre à jour une première étude FACV  serves foncières, dans le but de réaliser certains amé- « cadre de vie » datant de 1992. F y u s b j u e v QB E E ; ã p s j f o u b u j p o t v s m f c p v s h f u t f t f o w j s p o t ô  nagements, comme des cheminements piétons. Contacts :  Les deux secteurs d’extension urbaine, sont identifiés  Au fil de la démarche, la concertation a donné lieu à  sur le plan par les indices U3 et U4. Olivier BACHELARD Le Fond pour l’Aménagement du Nord (FAN) : CERTU/URB  quelques réunions (dont trois formelles), notam-   ment en conseil municipal, concernant le PADD C’est un financement du conseil général concernant  9, rue Juliette Récamier 69456 Lyon Cedex 06 Tél : 04 72 74 57 88  avec une présentation du diagnostic. les études ou les phases opérationnelles d’aménage-  M' j o u · s ‡ u e v QB E E e f W j m m f s t -b v -U f s u s f   ment. Il dépend de la superficie des communes et de  Mél : olivier.bachelard@ equipement.gouv.fr En bout de course, l’enquête publique n’a pas géné- Le PADD de Villers-au-Tertre est un document court et  leur capacité fiscale. Il peut ainsi atteindre 70 à 80 %  Daniel COLLIGNON, maire  ré beaucoup de remarques. du financement d’un projet selon les communes.  lisible. Il apparaît comme facilement appropriable par Patrick MERCIER , adjoint à l’urbanisme  Les objectifs initiaux de la mairie étaient d’assurer le  les citoyens . Il existe trois lignes de crédit FAN, en fonction du M airie de Villers au Tertre  développement et l’aménagement de la commune,  sujet de l’étude : Il expose clairement le projet de la commune, basé sur Place de la Mairie 59234 Villers au Tertre  en préservant le cadre rural (et notamment paysager)  la protection de l’environnement et du paysage. Il cons- Tél : 03 27 80 90 36  « cher aux habitants ». Ils ont été maintenus et sous- − cadre de vie  titue un véritable projet lié au territoire, visant notam- Fax : 03 27 89 29 41  tendent le PADD comme le reste des dispositions (réaménagement des espaces publics)  ment à maintenir l’urbanisation dans des limites don-  Etienne SINTIVE , architecte du PLU. - équipement  nées et dans un écrin végétal de qualité.   Agence SINTIVE 23, rue Arago 59000  - environnement  E f t e · d m j o b j t p o t f o p s j f o u b u j p o t e ' b n · o b h f n f o u  31 1 8 0 1 4 Vo d b i j f s e f t d i b s h f t d p n n v o   Tél : 03 20 57 84 42 Fax : 03 27 26 56 24  Même si le document étudié constitue un PADD b w f d v o f · u v e f e ' b n · o b h f n f o u  DDDD ffff ssss uuuu vvvv  « ancienne version », puisque approuvé avant la loi UH avec Ludovic DURIEUX, architecte urbaniste aujourd’hui Atelier Ad’auc D f o u s f e ' ¸ u v e f t t v s m f t s · t f b v y ,  (7 juillet 2003), le PLU contient deux schémas Vo d b i j f s e f t d i b s h f t f o e f v y w p m f u t  Vo f · u v e f q b z t b h fi s f e · k ‰ f o h b h · f  m f t u s b o t q p s u t , m ' v s c b o j t n f f u  d’aménagements déclinant le PADD sur des secteurs Christiane DELVAUX , paysagiste Conseil m f t d p o t u s v d u j p o t q v c m j r v f t  d’extension urbaine. Ces schémas constituent clairement 7, chemin des Croix 59530 L’arrondissement de Douai/ de la DDE et La paysagiste Christiane Delvaux a ainsi mené à bien :, s v f K v m j f u u f S · d b n j f s  des Orientations d’aménagement, et auraient pu faire le conseil général ont aidé la commune à rédiger un cette étude paysagère (novembre 2001) qui a eu 7 :56 7 Mz p o D f e f y 1 7  l’objet d’un document à part si le PLU avait été approu- Jacques LENFANT cahier des charges comprenant deux fascicules : un pour objet principal la restructuration du village. U · m ; 1 58 38 56 9 1 1  vé après la mise en œuvre de la loi. L’un de ces secteurs DDE : Arrondissement de Douai/Cambrai concernant le PLU et un concernant une étude FAN Elle constitue aujourd’hui son guide de valorisation U · m · d p q j f ; 1 58 38 56 :1 1  fait l’objet d’une autre fiche de cas (fiche n°2). Centre tertiaire de l’Arsenal 59508 Douai Cedex (voir encadré). Obligation était donnée aux équipes du cadre de vie du « centre village et de son environ- xxxx xxxx xxxx //// dddd ffff ssss uuuu vvvv //// gggg ssss  postulantes de réaliser les deux études. nement ».

5 QMV-G j d i f e f d b t o À 2-g · w s j f s 31 1 8 - D f s u v D f s u v -QMVG j d i f e f d b t o À 2-g · w s j f s 31 1 8 2  Mf Qm b o Mp d b m e ' Vs c b o j t n f  Mf Qm b o Mp d b m e ' Vs c b o j t n f  Vo QB E E e f q f u j u f d p n n v o f g p o e · t v s v o f q p m j u j r v f q b z t b h fi s f g p s u f  Vo QB E E e f q f u j u f d p n n v o f g p o e · t v s v o f q p m j u j r v f q b z t b h fi s f g p s u f

Le parc de logements est constitué principalement L’étude fait apparaître deux vues de qualité, qu’il − la création de stationnements et le maintien Mf d p o u f y u f j o u f s d p n n v o b m  de grands logements (95,8 % de trois pièces et plus), convient de préserver : de la place du Mont Tilleul de la vue sur la plaine grâce à une opportunité que les habitants utilisent comme résidence princi- vers le Nord et les Monts St-Rémy, et du sentier du foncière au Nord de la place du Mont Tilleul. La commune de Villers-au-Tertre appartient à diver- pale à 93,9 %. Le taux de logements vacants est pré vers la crête Mâle (cônes jaunes sur la carte Depuis, des terrains en contrebas de cette ses entités intercommunales : le SIRA (Syndicat In- considéré comme moyen (4,3 %). Les estimations d’analyse). Enfin, les entrées de ville considérées place ont été acquis et la dernière étape (la tercommunal de la Région d’Arleux) et la CAD faites pour déterminer les besoins en logements, et comme peu qualifiées, ainsi que certains carrefours destruction des garages existants) figure dans (Communauté d’Agglomération de Douai). donc en terrains, se basent sur des progressions en sont à réaménager. le projet aujourd’hui en fin de réalisation. Un SCOT est actuellement en cours d’élaboration. nombre d’habitants, entre 0 % et 10 % sur 10 ans, Cependant, au moment de la réalisation du PLU, en considérant une baisse à terme de la taille des M' j n q p s u b o d f e v w · h · u b m e b o t m f q b z t b h f  seul son périmètre était défini. Le SCOT est réalisé ménages. L’étude paysagère met en évidence l’importance de Mf QB E E ; v o f b q q s p d i f q b z t b h fi s f  par le SIRA, qui compte parmi ses compétences, Ainsi, on estime entre 3,5 et 9 ha le besoin en la végétation dans le paysage du fait de la faiblesse e v q s p k f u  l’assainissement, l’acquisition et la vente de terrains, terrain à bâtir (avec un taux de rétention de 50 % de variations du relief. On note ainsi l’existence de l’environnement et le cadre de vie. sur des terrains de 1 000 m¹, c’est-à-dire que pour « formations végétales relictuelles sur buttes tertiai- Une structure de document très lisible : Certaines de ses compétences (dans les domaines de 1 ha ouvert à l’urbanisation, seulement 50 % seront res », dont certaines, comme le Bois de Garenne, On notera la qualité de la présentation du la culture, des projets de territoire rural… ) ont été supposés utilisés au bout de dix ans). font l’objet d’une ZNIEFF de type 1. Il s’agit donc PADD sous la forme de fiches avec en transférées à la CAD, créée après l’approbation du pour la commune d’éviter de nouveaux morcelle- regard des orientations écrites et structurées, PLU. 1999 2009 2009 2009 ments de ces entités, qui constituent des corridors et une carte schématisant les principes rete- avec la population avec une augmentation avec une augmentation biologiques d’importance. nus pour chacune des échelles. Au travers de son projet de territoire, le SIRA a eu de 1999 de la population active de la population active de 5 % de 10 % L’intérêt d’autres entités boisées est également sou- une influence sur le projet communal, notamment Nombre d‘habitants 655 655 687 720 sur les points suivants : ligné : Le choix fait par la municipalité de Villers-au-Tertre Taille des ménages 3,0 2,8 2,8 2,8 a été de décliner son projet de l’échelle intercommu- − le parc du château, comme un point de repère − la valorisation touristique du patrimoine Nombre de résidences 217 233 245 257 permettant d’identifier le village nale à celle du bourg. Cela constitue une logique (naturel, architectural et historique) principales permettant une définition et un exposé détaillé et Variation +16 +28 +40 − − la préservation et la mise en valeur du patri- l’écrin végétal le long de l’ancienne voie ferrée compréhensible du projet de développement du vil- Nombre d‘hectares avec désaffectée, rejoignant le bois des Appas au Sud moine naturel un taux de rétention de lage. +/- 3,5 hectares +/- 6 hectares +/- 9 hectares 50 % sur des terrains de Ainsi, il est basé sur des principes paysagers 1000 m× Mf d p o u f y u f d p n n v o b m  F t u j n b u j p o e f t c f t p j o t f o u f s s b j o ‰ c Ê u j s  forts. Au niveau communal, on note trois intentions  principales : − maintenir le village dans son écrin végétal − préserver les éléments structurants du paysage Vo f v s c b o j t b u j p o f o · u p j m f ;  de la commune La structure du bourg de Villers-au-Tertre est cons- − être attentif aux perceptions lointaines de tituée principalement d’une urbanisation linéaire le Villers-au-Tertre long des quatre voies d’entrée, sans pour autant pri- vilégier une direction particulière. Les constructions Le deuxième point se décline en différents principes récentes sont principalement de nature pavillonnai- selon les éléments de paysages considérés : res, les maisons individuelles construites le long des voies existantes bénéficiant de vues très ouvertes sur − préservation stricte du bois de Garenne le paysage environnant, du fait de l’absence de cons- − préservation des perceptions ouvertes vers les truction en deuxième rideau. deux légers reliefs − maintien de la ligne végétale dessinée par l’an- cienne voie ferrée

Villers-au-Tertre D b s u f e f m b w · h · u b u j p o g j h v s b o u b v s b q q p s u e f q s · t f o u b u j p o e v QMV Ainsi le diagnostic conclut à la nécessité d’un travail sur l’écrin végétal du bâti du bourg, car globalement, la structure des implantations avec pignons sur rue D b s u f e f t j u v b u j p o e f m b d p n n v o f e b o t m f e p v b j t j t  n’est plus respectée et les haies taillées sont de plus  en plus dépourvues d’essences locales, les conifères gagnant également du terrain au niveau des planta- R v f m r v f t e p o o · f t e · n p h s b q i j r v f t  tions sur parcelles. La commune de Villers au Tertre comptait 655 habi- En parallèle au PLU, l’étude FAN, qui portait prin- tants en 1999 (662 en 2005). Après une forte hausse cipalement sur le réaménagement de deux places entre 1982 et 1992, (+ 29,1 %), due à la « tendance (Mont Tilleul et Mairie) a eu des incidences sur le pavillonnaire » de l’urbanisation (création de deux projet communal au travers de différents éléments : lotissements), elle a retrouvé une croissance stable − un principe de maillage visant à relier les ter- (+ 5,47 % entre 1992 et 1999) et elle reste relative- rains de sport (au Nord-Est du bourg) et à ment attractive par rapport aux communes voisines désenclaver le lotissement voisin depuis la (+ 1,77 % seulement d’augmentation sur le canton place du Mont Tilleul (Ce projet figurait déjà d’Arleux sur la même période). dans l’étude FACV de 1992, et des contacts et D b s u f e f m b t u s v d u v s f v s c b j o f j t t v f e v s b q q p s u e f q s · t f o u b u j p o e v QMV des achats de terrains ont eu lieu depuis.) F y u s b j u e v QB E E ; Qb z t b h f f u d ◊ o f t e f w v f 

3 QMV-G j d i f e f d b t o À 2-g · w s j f s 31 1 8 - D f s u v D f s u v -QMVG j d i f e f d b t o À 2-g · w s j f s 31 1 8 4