Demande d’autorisation d’exploiter le parc éolien des Saules, composé de 5 aérogénérateurs et 3 postes de livraison sur la commune de SAULZOIR Dossier n° E 19000 135/59
➢ Déclarons sur l’honneur ne pas être intéressé à l’opération à titre personnel ou en raison de nos fonctions, notamment au sein de la collectivité, de l’organisme ou du service qui assure la maîtrise d’ouvrage, la maîtrise d’œuvre ou le contrôle de l’opération soumis à enquête ; au sens des dispositions de l’article L. 123-5 du code de l’environnement.
➢ Avons procédé à ladite enquête du lundi 30 septembre 2019 au jeudi 31 octobre 2019 inclus et établi ci-après notre rapport et nos conclusions motivées.
RAPPORT
1– GENERALITES :
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Préambule : Par courrier enregistré le 02 août 2019, le Préfet du nord demande la désignation d’un commissaire enquêteur en vue de procéder à une enquête publique ayant pour objet la demande d’autorisation d’exploiter un parc éolien composé de 5 aérogénérateurs et de 3 postes de livraison par la société « Energie Saulzoir » sur le territoire de la commune de Saulzoir. Par décision n° 19000 135/59 du 05 août 2019 (PJ1) de Monsieur le Président du tribunal administratif de Lille, a été désigné Mr Jean-Louis COUVOYON, Ingénieur en chef territorial, en qualité de commissaire enquêteur pour conduire cette enquête. Par arrêté préfectoral du 20 août 2019 (PJ2), la préfecture du Nord prescrit l’enquête publique de 30 septembre 2019 au 31 octobre 2019 inclus. Le parc éolien des Saules est soumis à autorisation au titre de la rubrique des Installations Classées pour la Protection de l’Environnement (ICPE), rubrique 2980 -1 (installation terrestre de production d’électricité à partir de l’énergie mécanique du vent et regroupant un ou plusieurs aérogénérateurs dont le mât a une hauteur supérieure ou égale à 50 mètres).
Présentation générale : La commune de Saulzoir est située dans la vallée de la selle à 7.3 KM au Nord-ouest de Solesmes à vol d’oiseau, à 14.4 Km au Sud de Valenciennes et à 16.1 Km de cambrai, le chef-lieu d’arrondissement – Lille est la capitale régionale, elle se positionne à 51.4 Km, du projet. La commune de Saulzoir se situe dans la région des Hauts- de- France, elle fait partie de la Communauté de Communes du Pays Solesmois, sa population qui a été recensée en 2016 comptait 1.787 habitants avec une densité de 177 habitants au Km2. Les communes limitrophes de Saulzoir sont au Nord-Ouest, Haspres, au Nord –Est, Verchain-Maugré, à l’Est, Haussy, au Sud-Est, Montrécourt, au Sud, Saint-Aubert, au Sud-Ouest, Villers-en-Cauchies. Sur le plan hydrographique, géologie et relief, la commune est construite sur les deux rives de la Selle, affluent de rive droite de l’Escaut, un secteur de part et d’autre de la rivière est classé en zone inondable. En ce qui concerne le climat, Saulzoir se situe dans une zone climatique de type océanique dégradé, ou a tendance continentale. Les données climatiques sont comparables à celles de Cambrai – Epinoy, station météorologique la plus proche à une vingtaine de kilomètres.
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Quant aux voies de communication et de transport, Saulzoir se situe au croisement des routes départementales RD 114, dite aussi « Chaussée Brunehaut » ancienne voie romaine de Cambrai à Bavay et la RD 955 du Cateau- Cambrésis à Denain. La commune est desservie par les deux lignes du réseau Cambrésis, groupement composé de six entreprises de transport locales, l’une reliant Caudry à Famars, via Solesmes, l’autre, Cambrai à Haussy. La gare SNCF la plus proche est à Valenciennes. Le Plan Local d’Urbanisme (PLU) est en vigueur depuis 2012, il a été approuvé le 26 octobre 2006 puis modifié le 22 février 2008, deux zones d’urbanisation prévoient la construction d’immeubles en ayant pour objectif la montée en puissance par l’arrivée de 2000 habitants à l’horizon 2015.
En 2014, le Conseil municipal vote l’implantation d’un parc éolien sur le territoire de la commune, à l’horizon 2020. La presse régionale dont notamment « la Voix du Nord » de septembre 2016 faisant l’écho sur l’annonce en manchette ‘l’hiver permettra de savoir combien d’éoliennes seront implantées sur la commune’. « C’était unique dans le Cambrésis, le 19 décembre 2014, à 20 heures, le Conseil municipal commençait à dépouiller le résultat de leur tout premier référendum, 192 salicétains avaient plongé un bulletin « plutôt pour » l’implantation des éoliennes dans l’urne. « Les jeux étaient faits, ils représentaient 73% des votes exprimés, alors même qu’il n’y avait aucune volonté municipale de se lancer dans la production d’énergie renouvelable ». « La commune était contactée par des développeurs explique le Maire de ce village de 1.752 habitants depuis 2014. L’une de nos promesses de campagne était d’associer la population aux grands projets de la commune. On a fait ce qu’on a écrit, on a demandé à la population. Il ne faut pas avoir peur de demander aux gens, s’ils refusent un projet, c’est tout, il faut l’abandonner ». « C’est le contraire qu’il s’est passé. Le Conseil municipal a mis en concurrence trois développeurs ». Le projet s’inscrit dans le contexte de la loi n° 2015 du 17 août 2015 relative à la transition énergétique pour la croissance verte (LTECV) qui confirme et renforce l’ambition nationale et, définit les objectifs environnementaux des politiques publiques notamment, les objectifs de la politique énergétique : - Réduire les émissions de gaz à effet de serre, - Réduire les consommations énergétiques,
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- Réduire les consommations des énergies fossiles, - Réduire la part du nucléaire, - Parvenir à l’autonomie énergétique. Les aérogénérateurs s’inscrivent dans le Schéma Régional Climat Air Energie (SRCAE) créé par les lois Grenelle 1, codifié aux articles L. 222-1 à L. 222-3 et aux articles R. 222-1 à R. 222-6 du code de l’environnement. Le schéma (qui ne fait pas l’objet d’une enquête publique) mais d’une mise à disposition du public et co-piloté par le Préfet de région et le Président du conseil régional, il a pour but d’élaborer : - Un inventaire des émissions de polluants atmosphériques et de gaz à effet de serre, - Un bilan énergétique, - Une évaluation du potentiel énergétique, renouvelable et de récupération, - Un recensement de l’ensemble des réseaux de chaleur, - Une évaluation des améliorations possibles en, matière d’efficacité énergétique, - Une évaluation de la qualité de l’air et de ses effets sur la santé publique et l’environnement. Il est à noter que ce Schéma Régional Nord Pas-de-Calais a été retoqué sur décision du tribunal administratif le 19 avril 2016 ; au titre du code de l’énergie, que le décret n° 2016-687 du 27 mai 2016 relatif à l’autorisation d’exploiter les installations de production d’électricité allégé la procédure de demande d’autorisation d’exploiter une installation de production d’électricité en relevant les seuils pour lesquels une demande d’autorisation d’exploiter doit être effectuée pour les installations de production d’électricité à partir d’énergies renouvelables et des combustions fossiles autres que le gaz naturel. En effet, le décret du 27 mai 2016 modifié par l’article R. 311-2 du code de l’énergie, précise que les installations de production d’électricité citées dans l’article sont réputées autorisées lorsque leur puissance installée est inférieure ou égale aux seuils fixés par l’article.
Présentation du pétitionnaire wpd SAS, créée en 2002 développe, construit et exploite des parcs éoliens. Actuellement, vingt-cinq parcs éoliens ont été réalisés par wpd SAS ou sont actuellement en construction, pour une puissance totale de 353 MW. Afin d’être au plus près des projets, wpd compte plusieurs agences sur le territoire français, Boulogne-Billancourt (siège social) limoges, Nantes et Dijon.
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Pour une question de proximité, de réactivité et de disponibilité, c’est depuis l’agence de Boulogne-Billancourt que le projet éolien des saules a été développé. La société d’exploitation Energie Saulzoir a été créée spécifiquement pour ce projet par le groupe WPD. Elle est dédiée exclusivement au parc éolien des Saules. Elle constitue une filiale à 100% de wpd Europe GmbH et bénéficie de l’ensemble des compétences de ce grand groupe. La société wpd énergie Saulzoir projette de construire et d’exploiter un parc éolien « des Saules » sur cette commune et prévoit l’installation de 5 aérogénérateurs d’une hauteur maximale de 180 mètres en bout de pâle (E1, E2, E3, E4, E5) et de 3 postes de livraison.
L’organigramme de l’actionnariat d’énergie Saulzoir est le suivant : wpd AG SW//M 67% 33% Vers Wpd Europe GmbH Vers wpd SAS Energie wpd construction SAS 100% Saulzoir 100% 100% La société wpd a pour objet unique de porter la demande d’autorisation unique et d’assurer la construction et l’exploitation dudit parc éolien. Cette société est un acteur majeur du développement de la filière éolienne, avec une puissance totale au compteur de 353 MW installée en France.
Parc éolien, implantation sur la commune de Saulzoir : Le parc éolien des Saules est composé de 5 aérogénérateurs et de 3 postes de livraison, ce futur chantier devant être mis en œuvre par la société « Energie Saulzoir » sur le territoire de la commune de Saulzoir. La commune de Saulzoir fait partie de la Communauté de Communes du pays Solesmois qui est un établissement Public de Coopération Intercommunale (EPCI), cet établissement a été créé en 1994 entre 4 communes : - Beaurain, Romeries, Saint Python, et
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- Solesmes. En 2002, les 7 communes rejoignent le SIVOM de l’Ecaillon dont : - Bermerain, Capelle, Escarmain, Saint Martin-sur-Ecaillon, Sommaing, Vendegies-sur-Ecaillon et Vertain ainsi que quelques communes isolées dont : Montrécourt, Saulzoir, Haussy et Viesly, et regroupant 15.008 habitants.
La société wpd SAS projette donc de construire et d’exploiter ce parc éolien.
Cadre juridique De par sa nature et son volume, le projet éolien de l’épinette, relève du régime de l’autorisation, sous la rubrique n° 2980-1 de la nomenclature des ICPE « installations terrestre de production d’électricité à partir de l’énergie mécanique du vent et regroupant un ou plusieurs aérogénérateurs comprenant au moins un générateur dont le mât a une hauteur supérieure ou égale à 50 mètres. Il est donc soumis à autorisation, dénommée autorisation environnementale, au titre des articles L. 511-1, L. 512-1 et L. 181-1 du code de l’environnement. L’article L. 181-1 précise que « l’autorisation environnementale inclut les équipements, installations et activités figurant dans le projet du pétitionnaire que leur connexité rend nécessaires à ces activités, installations, ouvrages et travaux ou dont la proximité est de nature à en modifier notablement les dangers ou inconvénients » Autrement dit, bien que les aérogénérateurs soient les seules installations visées par la nomenclature des ICPE et, soumis à autorisation environnementale, tous les équipements et aménagements nécessaires au fonctionnement du projet éolien du parc de l’Epinette doivent être considérées dans le cadre de la demande d’autorisation environnementale. D’autre part, l’autorisation environnementale regroupe l’ensemble des décisions de l’Etat pour la réalisation du projet d’exploiter des ICPE dont l’autorisation d’exploiter au titre des ICPE. Au vu des différentes autorisations requises : → L’autorisation d’exploiter une installation de production d’électricité au titre de l’article L. 311-1 du code de l’énergie est réputé autorisée, la puissance totale du parc des Saules sur la commune de Saulzoir étant bien inférieur ou égale à 50 MW, → Les autorisations, approbations et dérogation citées dans l’article L. 181-2 du code de l’environnement ne sont pas requises :
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✓ L’autorisation de défrichement au titre des articles L. 214- 13 et 341-3 du code forestier du code forestier, ✓ Dérogation au titre du 4° de l’article L. 411-2 du code de l’environnement. Ce permis unique a été créé par l’ordonnance n° 2017-80 du 26 janvier2017 relative à l’autorisation environnementale suivie des décrets d’application.
L’avis d’enquête a été affiché sur le panneau d’affichage officiel des 29 mairies, dont tout ou partie du territoire se trouve dans un cercle de 6 Km de rayon par rapport au projet, conformément aux préconisations citées dans la rubrique n° 2980-1 de la nomenclature des ICPE.
L’enquête publique se situe dans le cadre juridique défini par les articles : • L. 123-1 et suivant et R. 123-1 et suivant du code de l’environnement, • L. 181-10 du code de l’environnement.
Cadre réglementaire Le permis Unique L’expérimentation prévue par le décret n° 2014-450 du 2 mai 2014 relatif à « l’expérimentation d’une autorisation unique en matière d’installations classées pour la protection de l’environnement » vise à permettre la délivrance d’un « Permis Unique ». Celui-ci réunit l’ensemble des autorisations nécessaires à la réalisation d’un projet soumis à autorisation au titre de la législation relative aux ICPE, à savoir : → L’autorisation ICPE, → Le permis de construire, → L’autorisation de défrichement, si nécessaire, → La dérogation à l’interdiction de destruction d’espèces protégées, si nécessaire, → L’autorisation, au titre du Code de l’Energie.
Le porteur de projet peut ainsi obtenir, après une seule demande et à l’issue d’une procédure d’instruction unique et une enquête publique, une autorisation unique délivrée par le Préfet de département, couvrant l’ensemble des aspects du projet. Le dossier du Permis Unique
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Le contenu du dossier de demande d’autorisation du Permis Unique déposé en préfecture est défini par les articles R. 512-4 à 512-6 et suivants du code de l’environnement.
Dans le cadre d’un projet éolien, il doit notamment comporter les pièces suivantes. • L’étude d’impact sur l’environnement L’étude d’impact sur l’environnement constitue une pièce essentielle du dossier du Permis Unique. La circulaire du 17 octobre 2011 sur les permis de construire et la procédure ICPE rappelle notamment que : « l’étude d’impact qui intègre l’évaluation des incidences Natura 2000 constitue en effet une pièce obligatoire du dossier de demande de permis en vertu des articles R. 431-16 du code de l’urbanisme même dans le cas où l’étude est requise au titre d’une autre autorisation comme pour les installations classées pour la protection de l’environnement ». • L’étude de dangers L’étude de dangers expose les dangers que peut présenter l’activité, cas d’accident et justifie les mesures propres à réduite la probabilité et les effets d’un accident, le résumé non technique l’accompagne. Elle est définie par l’article L. 512-1 du code de l’environnement. Le demandeur fournit une étude des dangers qui précise les risques auxquelles l’installation peut exposer directement ou indirectement, les intérêts visés à l’article 511-1 en cas d’accident, que la cause soit interne ou externe à l’installation. Le contenu de l’étude de dangers doit-être en relation avec l’importance des risques engendrés par l’installateur. En tant que de besoin, cette étude donne lieu à une analyse des risques qui prend en compte la probabilité d’occurrence, la cinétique et la gravité des accidents potentiels selon une méthodologie qu’elle explicite L’avis de l’autorité environnementale Conformément à l’article R. 123-8-1 du code de l’environnement, l’avis de l’autorité environnementale (ou en l’absence d’avis, l’information relative à l’absence d’observation) recueilli préalablement par le Préfet, est joint au dossier soumis à enquête publique. L’avis de la MRAe porte à la fois sur la qualité de l’étude d’impact et sur la manière dont l’environnement est pris en compte dans le projet.
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Il comporte une analyse du contexte du projet, une analyse du caractère complet de l’étude d’impact, de sa qualité et du caractère complet de l’étude d’impact, de sa qualité et du caractère approprié des informations qu’elle contient ainsi qu’une analyse de la prise en compte de l’environnement dans le projet, notamment sur la pertinence et la complétude des mesures d’évitement, de réduction, voire de compensation des impacts. Réglementations urbanistique et environnementale liée aux parcs éoliens
L’étude d’impact doit prendre en compte les aspects législatifs et réglementaires suivants :
→ Code de l’urbanisme Conformément aux articles R. 421-1 et R.421-2 du code de l’urbanisme, les éoliennes terrestres dont la hauteur au-dessus du sol du mât et de la nacelle est supérieure ou égale à 12 mètres, sont soumises a permis de construire.
→ Code de la construction et de l’habitat Article R. 111-38 : décret 2007-1327 du 11 septembre 2007 relatif à la sécurité et à l’accessibilité des ERP et immeubles de grande hauteur. → Loi du 31 décembre 1913 sur les monuments historiques.
→ Loi du 2 mai 1930 sur les sites, articles 3 à 27 et 30 de cette loi ont été remplacés par les articles L.341-1 à 15 et L.341-17 à 22 titre IV livre 3 du code de l’environnement.
→ Loi paysage n° 93-24 du 8 janvier 1993, cette loi porte sur la protection et la mise en valeur des paysages dont l’article1 a été remplacé par l’article. 350-1 du c Environnement et l’article 23 remplacé par l’article L 411-5 titre 1, livre IV du code de l’environnement.
→ Loi sur l’eau n° 92-3 du 3 janvier 1992, article 10 de la loi n° 92-3, traite des installations, ouvrages, travaux et activités qui sont soumis à autorisation ou déclaration suivant les dangers qu’ils présentent et la gravité de leurs effets sur la ressource en eau et les écosystèmes aquatiques .
→ Loi sur l’air n° 96-1236 du 30 décembre 1996, article 19 de la loi n° 96-1236 du 30 décembre 1996 sur l’air et l’utilisation rationnelle de l’énergie, modifie l’article 2 de la loi du 10 juillet 1976 relatif à l’étude
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d’impact, en y introduisant la notion « d’études des effets sur la santé ».
→ Réglementation liée aux espaces et milieux naturels
La protection de la faune et de la flore était assurée par la loi sur la protection de la nature reprise dans le code de l’environnement, le titre 1 remplaçant les articles L. 211 par les articles L. 411-1 et 2, les principales protections réglementaires, se déclinent en Réserves naturelles biotope, parcs nationaux, (ZNIEFF) ainsi que les Zones d’Importance Communautaire pour les oiseaux (ZICO). Natura 2000 - la directive « habitat » 92/43 du 21 mai 1992 - et la directive 2009/147/CE du 30 novembre2009, directive « oiseaux » 79/409 CEE codifié. → Le décret n° 2010/365 du 9 avril2010 Relatif à l’évaluation des incidences Natura 2000, localisation du projet par rapport à la zone Natura 2000, l’article R. 414-19-1 du code de l’environnement, sauf mention contraire, les documents de planification, sont soumis à l’obligation d’évaluation des incidences Natura 2000. → Code de l’énergie Selon l’article L. 314-1, si les producteurs utilisant l’énergie mécanique du vent sont intéressés → Réglementation liée au réseau électrique Le RTE (réseau de transport d’électricité) a défini une procédure de traitement de raccordement des installations de production d’électricité. RTE applique au raccordement des installations de production les principes généraux contenus dans les textes. - Le cahier des charges de la concession du réseau d’Alimentation Générale (RAG) annexe de l’avenant du 10 avril1995 à la convention du 27 novembre1958 - Le décret n° 203-588 du 27 juin 2003 et son arrêté d’application du 4 juillet 2003, définissant les principes techniques de raccordement au réseau public de transport d’électricité…
Contexte énergétique Au niveau mondial Depuis la convention cadre des Nations unies sur le changement climatique de 1994, la communauté internationale tente de lutter contre le réchauffement climatique. Réaffirmé en 1997, à travers le protocole de Kyoto, l’engagement des 175 signataires est de faire baisser les émissions de gaz à effet de serre de 5.5% (par rapport à 1990) au niveau mondial à l’horizon 2008-
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2012. Les engagements de Kyoto prenant fin en 2012, un accord international contre le réchauffement climatique devait prendre sa succession lors du sommet de Copenhague en décembre 2009. Mais celui-ci s’est achevé sur un échec, aboutissant à un accord a minima juridiquement non contraignant.
L’objectif est de limiter le réchauffement de la planète à +2°C d’ici la fin du siècle, pour cela, les pays riches devraient diminuer de 25% à 40% leurs émissions de GES d’ici 2020 par rapport à celles de 1990, et les pays en voie de développement de 15% à 30%.
La COP (Conférence des Parties), créée lors du sommet de la terre de Rio en 1992, reconnait l’existence « d’un changement climatique d’origine humaine et donne aux pays industrialisés le primat de la responsabilité pour lutter contre ce phénomène ».
Le France a accueilli et a présidé la 21è édition, ou COP 21, en 2015. Un accord international sur le climat, applicable à tous les pays, a été validé par l’ensemble des participants et fixe les objectifs une limitation du réchauffement climatique mondial entre 1.5°C et 2°C.
La puissance éolienne construite sur la planète est de 432.42 GW à la fin de l’année 2015 (source : GWEC 2016). Son développement a progressé d’environ 17% par rapport à l’année 2014, avec la mise en service en 2015 de 63 GW.
Au niveau européen
Le conseil de l’Europe a adopté le 9 mars 2007 une stratégie « pour une énergie sûre, compétitive et durable », qui vise à la fois à garantir l’approvisionnement en sources d’énergie, à optimiser les consommations et à lutter concrètement contre le réchauffement climatique. Trois objectifs majeurs attendus pour 2020 et qui imposent : • De réduire de 20% leurs émissions de gaz à effet de serre, • D’améliorer leur efficacité énergétique de 20%, • De porter à 20% la part des énergies renouvelables dans leur consommation énergétique finale, contre 10% aujourd’hui pour l’Europe. Au cours de l’année 2015, la puissance éolienne installée à travers l’Europe a été de 13 805 MW dont 12 800 MW dans l’union Européenne (source : EWEA 2016), soit 5.4% de plus par rapport à 2014. Sur les 12 800 MW installés dans l’Union Européenne, 9. 766MW ont été installés sur terre et 3.034MW en offshore. Cela porte la puissance totale installée en Europe à 147.8GW, dont environ 11GW en offshore.
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Au niveau français Pour la France, l’objectif national est de produire 23% de l’énergie consommée au moyen de sources d’énergies renouvelables à l’horizon 2020. Cet objectif s’inscrit dans la continuité des conclusions du Grenelle de l’Environnement – augmenter de 20 millions de tonnes équivalent pétrole notre production d’énergies renouvelables en 2020. Passer à une proportion de 23% d’énergies renouvelables dans la consommation finale d’énergies, correspond à un doublement par rapport à 2005 (10.3%). Pour l’éolien, cet objectif se traduit par l’installation de 25 000MW, à l’horison2020, répartis de la manière suivante : 19 000MW sur terre et 6 000MW en mer. Le parc éolien en exploitation la fin 2015 atteint 10 312 MW (source RTE, 2015) soit 54% de l’objectif. Le taux de couverture moyenne de la consommation par la production éolienne à fin 2015 est de 4.5% contre 3.7% en 2014. L’éolien en Hauts de France Dans le cadre du Grenelle de l’Environnement fixé par les lois Grenelle, l’ancienne région Nord- Pas-de-Calais, a élaboré son Schéma Régional Climat Air Energie (SRCAE), approuvé le 20 novembre 2012. L’un des volets de ce schéma très général est constitué par un Schéma Régional Eolien (SRE), approuvé le 25 juillet 2012, qui fixe les objectifs des départements du Nord et du Pas-de-Calais à l’horizon 2020, détermine quelles sont les zones favorables à l’accueil des parcs et quelles puissances pourront y être installées. La zone d’implantation envisagée pour l’accueil des éoliennes se situe sur les communes de Clary et Maretz, territoires intégrés à la liste des communes constituant les délimitations territoriales du SRE. Le potentiel éolien total de la région Hauts de France, pour 2020, est situé entre 3.882 et 4.147 MW (source : schémas régionaux éoliens des anciennes régions Nord Pas-de-Calais et Picardie). Le parc régional en activité dans les Hauts de France est composé de 237 parcs éoliens pour une puissance totale de 2.592 MW au 1er janvier 2016, répartis sur 1.207 éoliennes, ce qui en fait la deuxième région de France en termes de puissance construite. Commentaires du commissaire enquêteur : L’ensemble des pays industrialisés a bien noté que l’objectif pour le réchauffement climatique est de limiter le réchauffement entre 1.5°C et 2°C, la COP 21 qui a accueilli et présidé en France en concluant un accord international sur le climat.
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La puissance éolienne est en réel augmentation avec un potentiel sur une stratégie de 432.42 GW en fin d’année 2015, l’objectif attendu pour 2020 en réduisant de 20% les GES, produire 23% de l’énergie ; Le parc éolien a atteint 10.312 MW fin 2015 soit 54% de l’objectif, au 1er janvier, la région des Hauts de France est composé de 237 parcs éoliens répartis sur 1.207 éoliennes pour une puissance d 2.592 MW ; tous les compteurs annoncés sont au vert tant au niveau européen qu’au niveau français et de la région des Hauts de France.
Composition du dossier - Dossier de demande d’Autorisation Environnementale - Etude d’impact sur l’environnement - Résumé non technique de l’étude d’impact sur l’environnement - Volet paysage et patrimoine - Volet écologique et étude d’incidence Natura 2000 - Volet technique - Etude de dangers - Résumé non technique de l’étude de dangers - Classeur des plans - Note de présentation non technique - Réponse de la demande de compléments du 09 août 2018 - Note relative à l’évolution du contexte éolien - Pochette des avis et informations et comprenant : ✓ Avis de la mission régionale d’autorité environnementale du 1 er août 2019 ✓ Avis de la DDTM du 20 juin 2018 ✓ Avis du Ministère des Armées du 18 juin 2018 ✓ Avis de l’architecte des bâtiments de France du 8 juin 2018 ✓ Avis du service départemental d’incendie et de secours du 15 mai 2018 ✓ Avis de météo-France du 7 mai 2018 ✓ Information relative à la concertation préalable Réponse à l’avis de l’autorité environnementale du 1er août 2019
2 – ORGANISATION ET DEROULEMENT DE L’ENQUETE Désignation du commissaire enquêteur
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Par décision n° 19000 135/59 en date du 05 août 2019, Monsieur le Président du tribunal administratif de Lille a désigné Monsieur Jean-Louis COUVOYON, ingénieur en chef territorial, directeur des services techniques, retraité, en qualité de commissaire enquêteur, pour conduire cette enquête publique. (Décision du TA en pièce jointe n° 1). Prescription de l’enquête Les modalités de l’organisation de cette enquête ont été arrêtées en concertation avec Madame Frédérique VAN BROECK du service des Installations Classées pour la Protection de l’Environnement (ICPE). L’arrêté préfectoral du 20 août 2019 indique les modalités de l’enquête publique dont les principales, en conformité avec les lois et décrets applicables à savoir : - Que la durée de l’enquête a été fixée à 32 jours consécutifs soit du 30 septembre 2019 au 31 octobre 2019 inclus, - Que le dossier d’enquête a été déposé en mairie de Saulzoir pendant un mois du 30 septembre 2019 au 31 octobre 2019, une version numérique sera accessible sur le site internet des services de l’Etat dans le nord (http://nord.gouv.fr/icpe), un poste informatique sera également à disposition du public à la préfecture du Nord – 12 rue Jean Sans Peur- Lille Cedex - Toute personne peut par ailleurs, sur sa demande et à ses frais, obtenir communication du dossier d’enquête auprès du préfet du Nord. - Un registre d’enquête sera également déposé dans la mairie de Saulzoir. - Que les observations puissent être consignées sur le registre d’enquête qui sera côté, paraphé et clos par le commissaire enquêteur, - Que les observations ou propositions pourront également être transmises par courriel à l’adresse suivante : pref-installations-classé[email protected], elles pourront également être envoyées par voie postale en mairie de Saulzoir (à l’attention du commissaire enquêteur) ainsi qu’en préfecture du Nord 12 rue Jean sans Peur CS 20003, 59039 LILLE CEDEX - Que le commissaire enquêteur disposera de 30 jours à compter de la date de clôture pour déposer son rapport et ses conclusions motivées (sauf si une demande de prolongation pour dépôt du rapport et des conclusions était sollicitée). - Que le dossier d’enquête comportera : ✓ ✓ L’avis de la Mission Régionale d’Autorité Environnementale du 1er août 2019 (MRAe)
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✓ l’avis de la Direction Départementale des Territoires et de la Mer du 20 juin 2018, ✓ l’avis du Ministère des Armées du 18 juin 2018, ✓ l’avis de l’Architecte des Bâtiments de France du 8 juin 2018 ✓ l’avis du Service départemental d’Incendie et de Secours du 15 mai 2018 ✓ l’avis de Météo France (opérateur radar) du 7 mai 2018 ✓ et de l’information relative à la concertation préalable. Contacts avec le maître d’ouvrage Compte rendu succinct de la réunion préparatoire d’organisation et de présentation du dossier qui sera mis à la disposition du public, réunion du 28 août 2019. Faisant suite à notre entretien téléphonique du 22 août 2019, et sur notre demande, nous nous sommes rencontrés et il nous a été remis l’ensemble du dossier Assistait à cet entretien, Monsieur Vincent SORDEL chef de projets de la société wpd de Boulogne-Billancourt. Cette réunion préparatoire de présentation et de mise au point avait pour objectif de disposer de l’ensemble du dossier (papier) afin d’avoir le meilleur éclairage possible sur cet important projet de demande d’exploitation du parc des « Saules » devant contenir 5 éoliennes et 3 postes de livraison sur le territoire de la commune de Saulzoir. Le dossier papier et numérisé nous fut remis le mercredi 28 août 2019. Un survol rapide nous permis de demander de nous fournir un agrandissement du plan de situation positionnant l’implantation des éoliens et des postes de livraison avec les distances par rapport à la dernière habitation ainsi que l’articulation des retombées économiques au profit des collectivités. Ces deux documents nous seront envoyés par voie postale en raison de leurs formats. Cet ambitieux projet nous semble être à la hauteur des futurs exploitants qui ont mis en place un dossier très détaillé avec une étude d’impact et une étude de dangers que nous avons ensemble discuté et questionné sur les différents aspects de la production de l’énergie terrestre. Ont été discutés la phase sécuritaire afin de répondre à des exigences logiques et objectives de bien-être des administrés des 29 communes situées dans un rayon de 6 KM. Avons également évoqué le principe de la concertation dont les premières réflexions ont commencé dès l’année 2005.
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Un tableau d’information est par ailleurs joint au dossier d’étude d’impact sur l’environnement. Réunions avec l’AFR ainsi que les propriétaires et exploitants présents sur la zone d’implantation ont directement été acteurs de la stratégie d’accès. Leurs implications a permis d’identifier la meilleure solution d’accès au regard des contraintes d’exploitations des pièces agricoles ; Information du public Publicité de l’enquête Avons également indiqué que : ✓ Si la commune de Saulzoir possédait un site internet, selon le décret 2001-2021 (relatif à la communication – l’avis d’enquête et l’ensemble du dossier devait paraître sur ce site – L’affichage mentionne à l’article R. 123-11 du code de l’environnement (JO du 04/05/2012, que l’affiche au format A2 (arrêté du 24/04/2012) doit être sur fond jaune et lettres noires et visibles de la voie publique pour ce qui concerne le site faisant l’objet de l’enquête.
✓ Le commissaire enquêteur signale que les observations et propositions recueillies par voie électronique doivent être prises en compte par le commissaire enquêteur au même titre que les autres observations. L’article L. 123-5-2 précise cette obligation de prise en compte de l’ensemble des observations et propositions par le commissaire enquêteur dans son rapport.
✓ Pour ce qui concerne le registre dématérialisé, la mise en ligne de la totalité des observations écrites et propositions, concerne les enquêtes qui sont mises en ligne à compter du 1er mars 2018 ; il est précisé que la ville disposant d’une adresse électronique, selon le guide de l’enquête publique édité en mars 2018, précise que le registre dématérialisé est recommandé mais n’est pas obligatoire dès lors que la ville dispose d‘une adresse électronique, article L. 123-13 (législatif et donc qui s’impose) – le commissaire enquêteur « permet au public de faire parvenir ses observations et propositions pendant la durée de l’enquête par courrier électronique de façon systématique… » L’arrêté indique obligatoirement l’adresse du site internet comportant un registre dématérialisé et en absence de celui-ci, l’adresse électronique à laquelle le public peut transmettre ses observations et propositions pendant la durée de l’enquête.
✓ Il convient de noter que le recueil des observations par courrier électronique étant obligatoire, l’arrêté d’organisation de l’enquête doit
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indiquer une adresse électronique (c’est-à-dire une adresse courriel), c’est en effet ce qui en découle du texte de l’ordonnance 2016-1060 du 03 août 2016 codifié dans l’article L. 123-13-1 et du décret 2017-626 du 25 avril 2017 codifié dans l’article R. 123-9-3.
✓ Les annonces par la presse locale devaient être jointes au dossier mis à la disposition du public
✓ Un procès-verbal des observations sera notifié au maître d’ouvrage dans les 8 jours suivant la clôture de l’enquête et qu’un mémoire en réponse devait nous être adressé au plus tard dans les 15 jours suivant la notification (si observation du public).
Les affichages réglementaires
Les affichages légaux (cf exemplaire de l’affiche en PJ n° 3)
Ont été effectués par les soins des Maires pour ce qui concerne les communes situées dans le rayon de 6 Km et sur le site du futur parc éolien par le maître d’ouvrage.
Sur le site internet de la préfecture :
L’affichage de l’avis d’enquête a également été fait conformément à l’arrêté préfectoral article 3.2 à savoir : dès le vendredi 13 septembre 2019 dans les communes suivantes ;
Artres, Avesnes-le-Sec, Bermerain, Capelle, Douchy-les-Mines, Escarmain, Famars, Haspres, Haulchin, Haussy, Lieu-Saint-Amant, Maing, Monchaux-sur-Ecaillon, Montrécourt, Noyelles-sur-Selle, Quérénaing, Saint- Aubert, Saint-Martin-sur-Ecaillon, Saint-Python, Saint-Vaast-en-Cambrésis, Saulzoir, Sepmeries, Solesmes, Sommaing-sur-Ecaillon, Thiant, Vendegies-sur- Ecaillon, Verchain-Maugré, Vertain, Villers-en-Cauchies.
J’ai personnellement, les 16, 17 et 18 septembre 2019, procédé à la vérification de l’affichage de l’avis d’enquête sur les panneaux des mairies des 29 communes citées ci-dessus et comprises dans un rayon de 6 Km autour du futur site et reprise dans la nomenclature des installations Classées pour la Protection de l’Environnement.
Vérification de l’affichage par un huissier de justice mandaté par le porteur du projet.
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L’huissier a constaté la régularité de l’avis d’affichage dans les 29 communes du périmètre d’affichage ainsi que la présence de 4 panneaux d’affichage sur le site prévu pour l’implantation de 5 aérogénérateurs et de 3 postes de livraison. Les parutions dans les journaux La voix du Nord des 13 septembre 2019 et 02 octobre 2019 Nord Eclair des 13 septembre 2019 et 02 octobre 2019 Soit 15 jours avant le début de l’enquête, fixée du lundi 30 septembre 2019 au jeudi 31 octobre 2019, elles ont été renouvelées dans les mêmes journaux aux dates reprises ci-dessus dans les 8 premiers jours de l’enquête. Une copie de ces parutions figure en pièce jointe. Documents mis à la disposition du public - Dossier de demande d’Autorisation Environnementale - Etude d’impact sur l’environnement - Résumé non technique de l’étude d’impact sur l’environnement - Volet paysage et patrimoine - Volet écologique et étude d’incidence Natura 2000 - Volet technique - Etude de dangers - Résumé non technique de l’étude de dangers - Classeur des plans - Note de présentation non technique - Réponse de la demande de compléments du 09 août 2018 - Note relative à l’évolution du contexte éolien - Pochette des avis et informations et comprenant : ✓ Avis de la Mission Régionale d’Autorité Environnementale du 1 er août 2019 ✓ Avis de la DDTM du 20 juin 2018 ✓ Avis du Ministère des Armées du 18 juin 2018 ✓ Avis de l’architecte des bâtiments de France du 8 juin 2018 ✓ Avis du service départemental d’incendie et de secours du 15 mai 2018 ✓ Avis de météo-France du 7 mai 2018 ✓ Information relative à la concertation préalable ✓ Réponse à l’avis de l’autorité environnementale du 1er août 2019
Ce dossier complet ainsi que le registre d’enquête qui a été ouvert par le Maire de la commune de Saulzoir, dont nous avons côté et paraphé toutes les pages du registre, que nous avons clos et signé le 31 octobre 2019 à 17 heures,
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Visite de lieux
Accompagné du chef de projet, nous avons fait le pourtour du parc des éoliennes des Saules afin de vérifier par la même occasion, la mise en place des avis d’enquête posés sur les axes de circulation publique et vue de visu, la position de la ligne d’implantation des éoliennes placées sur le parc de la chaussée Brunehaut. Les photos-montages quoi que très souvent contestées, nous ont permis d’imaginer l’insertion des futures installations dans le cadre environnemental, paysager et de bien situer la position des 5 éoliennes ainsi que des 3 postes de livraison dans l’environnement. Permanences du commissaire enquêteur
1. Lundi 30 septembre 2019 de 9 h 00 à 12 h 00 (ouverture de l’enquête) 2. Vendredi 4 octobre 2019 de9 h 00 à 12 h 00 3. Mercredi 9 octobre 2019 de 14 h 00 à 17 00 4. Samedi 19 octobre 2019 de 9 h 00 à 12 h 00 5. Jeudi 24 octobre 2019 de 14 h 00 à 17 00 6. Jeudi 31 octobre 2019 de 14 h 00 à 17h 30 (clôture de l’enquête)
Au cours des 6 permanences reprisent ci-dessus, 20 personnes ont porté des observations, 21 personnes ont souhaité nous rencontrer soit pour obtenir un complément d’informations, soit se faire expliquer l’intégralité du dossier, soit nous poser des questions sur des problèmes particuliers liés au droit des sols mais n’étant pas en lien direct avec cette enquête, soit porter des remarques ou
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observations au registre d’enquête publique, 10 lettres et 4 mail ont été enregistrés, 17 avis favorables et 12 avis défavorables ont été donné par le public. Remarques générales L’enquête publique n’a pas suscité un réel intérêt général avec un enjeu important généré par la construction d’un parc composé de 5 éoliennes et de 3 postes de livraison, il est exact que les entretiens et explications que nous avons pu fournir aux citoyens, notamment sur le plan paysager qui se « fondera » et sonore, ne pouvait que les rassurer s’il en était besoin. Le registre Conformément à l’article R. 123-18 du code de l’environnement relatif à la clôture de l’enquête, j’ai clos le registre le 31 octobre 2019 en mairie de Saulzoir a partir de 17 h 30. Le registre joint au présent rapport ou il figure en tant que (pièces jointes n° 4) Notification du procès-verbal des observations au porteur du projet (Cf. pièce n° 5) Conformément à l’article R. 123-18 du code de l’environnement, Nous commissaire enquêteur, avons remis à Monsieur Vincent SORDEL, référent de la société wpd, le lundi 04 novembre 2019, le procès-verbal de notification des observations sur lequel est précisé que les observations, courriers, figurant sur le registre d’enquête leur étaient remis afin que le porteur de projet puisse nous faire parvenir au plus tard le mardi 19 novembre 2019, leur mémoire en réponse. Ce dernier parvenait à notre domicile par mail le 12 juillet 2019 et par lettre recommandée avec AR le samedi 13 juillet 2019 (Cf pièce n°6) En conséquence, nous constatons que les formalités réglementaires prescrites par l’arrêté préfectoral du 20 août 2019 ont été remplies, un certificat d’affichage de l’avis d’enquête sera délivré par le Maire de Saulzoir, il sera délivré par un huissier de justice pour ce qui concerne le futur parc éolien. Nous n’avons aucune observation à formuler au sujet du déroulement de l’enquête qui s’est effectuée en parfaite sérénité. Sur le déroulement de l’enquête : En conséquence, nous constatons que les formalités réglementaires prescrites par l’arrêté préfectoral du 20 août 2019, ont été remplies. Nous n’avons aucune observation à formuler au sujet de l’enquête qui s’est déroulée en parfaite sérénité. Sur la procédure de l’enquête publique :
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S’il n’est pas de la responsabilité du commissaire enquêteur de se prononcer sur la légalité de l’environnement administratif et de dire le droit, cela étant et restant du ressort des juridictions administratives compétentes, il lui appartient néanmoins de dire si la procédure décrite ci-dessus, lui semble légale et si à son avis elle a été respectée, c’est le cas en ce qui concerne cette enquête objet du présent rapport. Relation comptable des observations Le public a eu accès aux dossiers mis à sa disposition pendant toute la durée de l’enquête, en mairie de Saulzoir, siège de l’enquête. Il a pu s’exprimer sur les registres, par courriers, oralement auprès du commissaire enquêteur ainsi que sur le registre dématérialisé. Au regard du nombre d’observations (20), lettres recensées (10), soit un total de (30) et des visites (21) lors des permanences, la participation des citoyens n’a pas été importante eu égard au projet qui se veut ambitieux mais réaliste, 19 contributions sont favorables au projet, 11 contributions sont défavorables au projet, 2 inscriptions ont été faites sur le registre en vue d’une éventuelle contribution ultérieure.
Répartition géographique Il est à noter que la majorité des observations ont été déposées par les habitants des communes situées dans le périmètre immédiat et plus particulièrement des communes de Saulzoir et Verchain-Maugrè. Climat de l’enquête L’enquête s’est déroulée dans une ambiance sereine et constructive.
3 – ANALYSE DU DOSSIER, ANALYSE DES AVIS DES PERSONNES PUBLIQUES ASSOCIEES ET CONSULTEES ET DE OBSERVATIONS DU PUBLIC Analyse du dossier Une concertation mise en place Sollicité pour le développement du projet éolien sur son territoire, le Conseil Municipal de Saulzoir décide en 2014 d’engager une réflexion en ce sens. Il édite notamment une note d’information sur l’éolien qu’il distribue à l’ensemble des foyers de la commune. Sur cette base, les habitants sont invités à s’exprimer en faveur ou non d’un projet éolien sur le territoire communal.
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Il est à noter que lors de cette consultation, la population de Saulzoir s’est prononcée à 73% en faveur de l’étude d’un projet éolien. En parallèle, le Conseil municipal audite 3 porteurs de projets, ce processus l’a conduit à délibérer fin 2014 en faveur du lancement des études et à sélectionner la société wpd pour développer ce projet. Tout au long du projet, la commune a continué à relayer les informations relatives au projet notamment via la presse régionale et son site internet contribuant à renforcer son implication. Depuis fin 2017, un accord complémentaire est en cours de discussion en vue de permettre à la commune d’entrer au capital de la société Energie Saulzoir, porteuse du projet du parc éolien des Saules. La conclusion de cette opération constituerait une nouvelle étape dans ce partenariat. En complément des démarches officielles, la société wpd a établi plusieurs échanges avec les services et représentants de l’Etat, la société a rencontré les sous-Préfets de Cambrai et de Douai et le chef de la délégation territoriale du Douaisis et du Cambrésis de la DDTM en septembre 2014 pour évoquer la possibilité d’un projet sur le territoire de la commune de Saulzoir. Une nouvelle rencontre avec la DDTM et l’inspecteur ICPE de l’unité territoriale du Hainaut-Cambrésis-Douaisis de la DREAL des Hauts-de France en septembre 2015. En 2016, une rencontre avec la Commouwealth War Grave commission en lien afin de discuter des enjeux principaux liés aux sites de commémorations militaires. Fin 2017, plusieurs échanges ont également eu lieu avec l’inspecteur ICPE en vue de cadrer lez contenu du dossier de demande d’autorisation. Quant aux négociations foncières 2015-2017, les propriétaires fonciers et exploitants agricoles acteurs essentiels dans un projet éolien, ont été régulièrement rencontrés au cours de la phase de développement du projet. Plusieurs réunions avec l’AFR ainsi que les propriétaires et exploitants présents sur la zone d’implantation ont directement été acteurs de la stratégie d’accès. Leurs implications a permis d’identifier la meilleure solution d’accès au regard des contraintes d’exploitations des pièces agricoles ; Echanges également avec les centres communaux d’action sociale de Saulzoir, Cambrai, Verchain-Maugré et les associations foncières de remembrement des communes limitrophes qui sont propriétaires de terrains au sein de la zone d’étude. Une large concertation avec les élus s’est mise en place, la société wpd a par ailleurs rencontré les communes périphériques du projet lors d’entrevues en 2015-2016, les élus d’Haussy, d’Haspres, de Verchain-Maugré, de Sommaing
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Etude d’impact sur l’environnement
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Démarches de la commune de Saulzoir Sollicité pour le développement d’un projet éolien sur son territoire, le Conseil municipal de Saulzoir décide en 2014 d’engager une réflexion en ce sens. Il édite notamment une note d’information sur l’éolien qu’il distribue à l’ensemble des foyers de la commune. Sur cette base, les habitants étaient invités à s’exprimer à bulletin secret en faveur ou non du projet éolien sur le territoire communal. Lors de cette consultation, la population de Saulzoir s’est prononcée à 73 % en faveur de l’étude d’un projet éolien. Depuis fin 2017, un accord complémentaire est en cours de discussion en vue de permettre à la commune d’entrer au capital de la société Energie Saulzoir porteuse du projet du parc éolien des Saules. Démarche de concertation En complément des démarches de consultations officielles, la société wpd, a établi plusieurs échanges avec les services et représentants de l’Etat. Les Sous-Préfets de Cambrai et de Douai ainsi que le chef de la délégation territoriale du Douaisis et du Cambrésis de la DDTM ont été rencontrés. En septembre 2014 pour évoquer la possibilité d’un projet sur le territoire de la commune de Saulzoir, une nouvelle rencontre avec la délégation territoriale de la DDTM et l’inspecteur de l’ICPE de l’unité territoriale du Hainaut-Cambrésis- Douaisis de la DREAL des Hauts-de-France, en septembre 2015 a permis un cadrage du contexte éolien. En octobre 2016, une rencontre avec la Commonwealth a eu lieu afin de discuter des enjeux liés aux sites de commémorations militaires. Fin 2017, plusieurs échanges téléphoniques ont également eu lieu avec l’inspecteur ICPE en vue de cadrer le contenu du dossier de demande d’autorisation environnementale. Négociations foncières Les propriétaires fonciers et exploitants agricoles, acteurs essentiels dans un projet éolien, ont été régulièrement rencontrés au cours de la phase de développement du projet, l’AFR a été incitée à participer à participer aux échanges qui ont été fructueux au sujet des accès. Leur implication a permis d’identifier la meilleure solution d’accès au regard des contraintes d’exploitation des pièces agricoles.
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La commune de Verchain-Maugré, les CCAS de Saulzoir, Cambrai et les associations foncières de remembrement ont participé. Concertation et information locale 2014-2018 Les avancées du projet ont été régulièrement présentées aux élus de Saulzoir, la société WPD a par ailleurs rencontré les communes périphériques du projet. Lors d’entrevues en 2015-2016, les élus d’Haussy, d’Haspres, de Verchain-Maugré et Vendegies-sur-Ecaillon, ont été informés des orientations du projet. La commune de Verchain-Maugré n’ayant pas souhaité prendre part au projet. De nouveaux rendez-vous à l’automne 2017 ont permis de présenter à ces communes limitrophes l’implantation finale du parc éolien. Au cours de ces réunions, une attention particulière a été portée sur les accès et éventuelles appréhensions exprimées ainsi qu’aux réponses qu’il est possible d’apporter. La Communauté de Communes du pays Solesmois et ses services ont été rencontrés lors de ces 2 sessions d’échanges. Un nouvel accord avec la société wpd et la commune de Saulzoir en cours de discussion afin de permettre une entrée de la collectivité au capital de la société Energie Saulzoir. Par ce biais, la commune de Saulzoir serait associée plus étroitement aux décisions relatives au projet. Constitution d’un comité de pilotage Un comité de pilotage a été créé dans le cadre de ce projet réunissant des élus de la commune et des acteurs locaux. Basé sur 3 principes (l’intérêt général, l’esprit constructif et la transparence), permet la présentation de l’ensemble des informations disponibles et un échange autour des choix du projet. L’objectif est d’intégrer les acteurs locaux dans les décisions prises autour du projet. Nous estimons que la mise en place de ce comité constituera une solution permettant d’obtenir des informations sur les conditions d’exploitations en temps réel et a l’exploitant d’avoir les remontées en direct, ces dispositifs étant destinés à atténuer les nuisances s’il y a lieu, les élus des communes impactées par le projet pourraient être utilement des facilitateurs du dialogue entre la population et le maître d’ouvrage. Information de la population
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Outre la note d’information par la commune de Saulzoir, pour la consultation locale préalable au lancement du projet, tous les foyers de la commune, ont reçu une invitation à la permanence publique qui s’est tenue le 14 décembre 2017 dans la salle des fêtes de Saulzoir. Des panneaux détaillant le projet et des photomontages étaient affichées. Les représentants de la commune de Saulzoir et la société wpd étaient présents pour répondre aux diverses questions. La presse ayant également contribué à la diffusion de l’information pour avoir fait paraître 6 articles entre 2014 et 2017.
Commentaires et Avis du commissaire enquêteur Un important tableau récapitulant l’ensemble des actions figure dans le dossier, les premières actions ayant démarrées au cours de l’année 2004, s’est étalée dans le temps une délibération du Conseil municipal a été prise afin de lancer les études nécessaires, rencontre des propriétaires exploitant, constitution de l’ensemble des dossiers, demandes de compléments de la DREAL sur la forme et le fond des dossiers, permanence d’information à la salle des fêtes de Saulzoir, réalisation de suivis des chiropterologiques en hauteur, dépôt du dossier de demande d’autorisation environnementale etc… Malgré un dossier aussi important que nécessaire, l’on peut toutefois regretter que l’ensemble des administrés de la commune de Saulzoir n’a que peut été associé à la démarche de concertation préalable alors que les administrations ont été sollicitées à chaque démarche et mentionnées dans le tableau récapitulatif.
Le scénario de référence Le scénario de référence décrit l’état initial de l’environnement dans lequel s’inscrit le projet. C’est sur cette base des résultats de l’observation de l’état initiale que se fera l’analyse des impacts du projet retenu. Les thématiques suivantes ont été étudiées à savoir : - L’environnement physique - L’environnement naturel - L’environnement humain - L’environnement paysager et patrimonial La démarche du choix du projet
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Après avoir pris connaissance de contraintes et servitudes identifiées dans le cadre du scénario de référence et pris en compte les grandes recommandations des experts paysagistes et écologues, deux scénarii ont tout d’abord été étudiés : le premier présentant un Schéma d’aménagement en matrice (double ligne, le deuxième en ligne simple. Les raisons du choix du site La démarche générale de recherche de sites éoliens repose sur certains critères à savoir : • Le potentiel énergétique éolien (vitesse moyenne des vents en fonction de l’altitude), • Les possibilités de raccordement au réseau électrique, • Les contraintes biologiques autour du site, zonage de protection des milieux naturels d’intérêt ZNIEFF, NATURA 2000, présences d’espèces remarquables, • Les servitudes techniques diverses (hertziennes, aéronautiques, périmètres de protection de captages d’alimentation en eau potable, etc., • L’espace disponible pour implanter des éoliennes, défini en fonction des précédents paramètres et en prenant en compte un périmètre de protection autour de l’habitat de 500 m au minimum,
• L’intégration dans l’une des zones du Schéma Régional Eolien.
Commentaires et Avis du commissaire enquêteur : L’on peut indiquer que le dossier d’implantation des 5 éoliennes ainsi que la construction de 3 postes de livraison, répond aux différents paramètres repris dans ce rapport, une cartographie de ces implantations figure au dossier mis à la disposition du public et indique les distances entre les dernières maisons et l’emplacement de chaque éolienne de E1 à E 5. Description générale du projet Le projet éolien des Saules consiste en la construction de cinq éoliennes d’une hauteur totale en bout de pâle de 180 mètres, et de trois postes de livraison électrique. L’ensemble est localisé sur la commune de Saulzoir dans le département du Nord. Ces 5 éoliennes sont disposées suivant la même orientation que celles de six éoliennes du parc éolien de la Chaussée Brunehaut déjà existant sur la commune de Haussy. Le parc éolien s’implante sur une plaine agricole consacrée essentiellement aux grandes cultures.
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Cette plaine est constituée d’un bombement cerné au Nord et au Sud respectivement par les vallées de l’Ecaillon et de la Selle. Les bourgs et villages se concentrent dans les vallées, seules quelques fermes isolées et certaines habitations récentes se situent sur le plateau ou en frange de celui-ci. Les habitations les plus proches autour du projet sont les suivantes : - Ferme de Monsieur Blanchard à Saulzoir : 705 m au Sud-ouest de E1 - Habitations à l’entrée ouest de Saulzoir (rue d’Haspres, rue Jules Ferry) : à plus de 730 m au Sud de E1 - Ferme du Bréva à Verchain-Maugré : 768 m à l’Est de E5 - Habitations rue de Verdun à Saulzoir : à plus de 883 m au Sud de E2 - Ferme de Monsieur Soreau à Verchain-Maugré : 1240 m au Nord de E4 Les éoliennes retenues ont une puissance nominale unitaire comprise entre 3 et 4.2 MW soit une puissance totale comprise entre 15 et 21MW ; Elles ont une longueur de 180 mètres en bout de pâle pour un diamètre maximal de 140 mètres et une hauteur de moyeu comprise entre 110 et 117 mètres. Le parc éolien permettra la production annuelle de 53 à 68 millions de KWH environ, soit la consommation annuelle de 17.000 à 21.800 personnes. Le mât tubulaire de l’éolienne est composé de plusieurs sections en acier, ancrées sur un massif de fondations enterré. Les pâles sont en matériaux composites, de même que la nacelle qui abrite la génératrice et les systèmes de sécurité ; Chaque éolienne sera équipée d’un transformateur intégré. Les éoliennes du projet sont de couleur blanc-gris-clair, conformément à la réglementation aéronautique. Les postes de livraison, ceux-ci mesureront 2.6 mètres de hauteur, 9 mètres de longueur et 2.7 mètres de largeur, ils seront composés en béton préfabriqué peints dans un ton sombre avec des fondations en béton armé complétement enterrées. Aucune clôture ne sera posée autour des éoliennes mais un panneautage conforme à la réglementation en vigueur sera réalisé. En ce qui concerne le traitement des abords du parc éolien, il est prévu que les chemins d’accès et les aires de grutage soient recouverts de gravier stabilisé ; Les plateformes mesureront 60 mètres de longueur et 40 mètres de largeur, sauf en cas de particularité des parcelles. Pour les zones temporaires et la zone autour des postes de livraison, le sol n’est pas traité, seul un apport granulaire est effectué.
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Le parc éolien sera desservi par la RD 114 depuis le sud du site pour l’ensemble des éoliennes et des postes de livraison. L’accès aux éoliennes se fera par les chemins ruraux et d’exploitation, qui seront renforcés de manière à permettre le passage des convois. La section d’environ 200 mètres de voie pavée empruntée sera protégée et remise e état à la fin des travaux de construction. 2.5Km de chemins d’une largeur de 5 mètres seront également créés suivant un axe Sud-Est Nord-Ouest. De cette manière, ils desserviront le site et permettront d’accéder aux plateformes de grutage des éoliennes. Des réseaux de télécommunication et câbles électriques enfouis relieront les éoliennes aux postes de livraison. Le raccordement extérieur au parc est totalement indépendant de la volonté du pétitionnaire qui n’a à sa charge que le raccordement des éoliennes jusqu’aux postes de livraison. C’est ensuite Enedis (ou RTE dans certains cas) qui fera une proposition technique et financière au pétitionnaire. Commentaires et Avis du commissaire enquêteur L’implantation proposée selon la variante retenue référencée 2.2 nous semble tout à fait correcte, elle est prévue selon la même orientation que celles positionnées au parc éolien de la Chaussée Brunehaut. Le positionnent des éoliennes par rapport aux habitations est conforme à la norme française de 500 mètres, il est contenu dans une fourchette de 705 mètres à 1.240 mètres. La puissance électrique de ce parc permettra une production d’électricité alimentant annuellement 17.000 à 21.800 personnes.
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Distances des éoliennes par rapport aux habitations les plus proches Le projet éolien des saules est donc composé de 5 éoliennes est de 3 postes de livraison. Plusieurs modèles d’éoliennes sont envisagés dans le cadre de ce projet. Les 5 éoliennes étudiées ont une hauteur de 180 mètres en bout de pâle et possèdent un rotor d’un diamètre de 140 m maximum – La puissance unitaire maxi des éoliennes est de 4.2 MW, portant la puissance totale du projet à 21 MW. La production prévisionnelle du projet s’élève à 53 GWh,(dans l’hypothèse d’une puissance unitaire de 3 MW) à 68 GWh (dans l’hypothèse d’une puissance unitaire de 4.2 MW). L’environnement physique Le projet éolien des Saules s’inscrit dans un territoire au relief peu marqué caractérisé par des plateaux entaillés de vallées, les formations géologiques sont principalement des sables et des argiles. La zone d’implantation potentielle se situe au niveau de 2 masses d’eau : la craie du Cambrésis et la craie du Valenciennois. La nappe est sensible aux pollutions de surface, aucune rivière ne traverse la zone d’implantation potentielle, l’aire d’étude immédiate est concernée par 2 affluents de l’Escaut : la Selle et l’Ecaillon. Les cours d’eau faisant l’objet de documents d’orientation. Concernant les aménagements et leur gestion, le projet devra être compatible avec ces derniers.
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Avec un climat océanique, le Nord ne connait pas de saisons très marquées, dans l’ensemble, les hivers sont doux, les étés frais et, les précipitations bien réparties sur l’année. 19 jours d’orage par an ainsi que 61 jours de brouillard sont dénombrés réduisant la visibilité de la zone d’étude. La zone d’implantation est potentiellement concernée par 3 d’entre eux et sont les inondations, les séismes et mouvements de terrain, le risque sismique est faible à modéré. Géologie La zone d’implantation ponctuelle s’inscrit sur un secteur datant de l’éocène inférieur (55.8 à 48.6 Ma). Les formations géologiques comportent principalement des sables et des argiles sur plusieurs dizaines de mètres – sur les extrémités de la zone d’étude, les cours d’eau ont creusé le plateau, faisant affleurer des formations du crétacé supérieur principalement composées de craie et de marnes. Hydrogéologie Les zones d’étude s’inscrivent au niveau de la masse d’eau de la craie du Cambrésis et de la craie du Valenciennois. La délimitation de ces deux entités est sensiblement la même que la limite communale entre Saulzoir et Verchain- Maugré. La craie du Cambrésis est à dominante sédimentaire avec un écoulement libre et s’éteint sur une surface totale de 1.175 Km2. La craie du valenciennois se trouve au Nord de la craie du Cambrésis. C’est aussi une nappe à dominante sédimentaire lais avec un écoulement libre. La carte précise les unités hydrogéologiques affleurant au niveau local. La zone d’étude est donc sensible aux pollutions de surface.
Bassin versant et cours d’eau La zone d’étude fait partie du bassin versant de l’Escaut, mais appartient à 2 sous-bassins au Nord-est. Le bassin versant de l’Ecaillon et, au Sud-ouest le bassin versant de la Selle. La commune de Saulzoir est traversée par la rivière la Selle qui alimente le fleuve de l’Escaut. L’Ecaillon est également un affluent de l’Escaut, traverse quant à lui la commune de Verchain-Maugré. Le ruisseau de Harpie, ainsi qu’un cours d’eau temporaire (le « fossé à l’eau »). Deux affluents de l’Ecaillon se trouvent également au sein de l’aire d’étude. Aucun cours d’eau n’est recensé au sein de la zone d’implantation potentielle.
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Qualité des eaux superficielles Le territoire d’étude est situé sur un bassin versant géré par l’agence de l’eau Artois-Picardie. La gestion est encadrée par un Schéma d’Aménagement et de Gestion des eaux (SDAGE) ayant un double objet. Le SDAGE Artois-Picardie entre dans son deuxième cycle pour la période 2016-2021 où de nouveaux objectifs ont été définis. Le territoire s’inscrit dans le SAGE du bassin de l’Escaut, il permet de définir et mettre en œuvre une politique locale cohérente pour satisfaire les besoins en eau en préservant la ressource et le milieu, il doit tenir compte des orientations du SDAGE.
Commentaires et Avis du commissaire enquêteur Etant donné un niveau très fluctuant de la nappe aquifère, nous pensons qu’une sage précaution soit pise par la mise en place d’un piézomètre afin de constater la fréquence des mouvements de la nappe. De même, au niveau de la zone d’étude, toutes précautions devront être prises étant donné que cette zone est sensible aux pollutions de surface. Le projet éolien des saules devra être compatible avec ces documents, notamment le maintien de la qualité des eaux et des milieux, la protection des milieux naturels, ainsi qu’au regard du risque inondation (la commune ayant eu à souffrir de plusieurs événements naturels d’inondations et de coulées de boue). Climat – vents Le département du Nord est soumis à un climat océanique. Il est caractérisé par de faibles écarts de températures avec des hivers doux et pluvieux et des étés frais. Cependant, ce climat varie sensiblement entre les terres et la façade maritime ou le caractère océanique est plus marqué. Les normales relevées à la station de Lille sur la période 1981-2000 montrent une prédominance des vents du Sud-ouest avec une vitesse moyenne de 10.2 m/s. ces types de vent représentent 38.9 % des vents mesurés et constituent le potentiel énergétique du site le plus important. En second lieu ce sont les vents du secteur Nord-est avec 21.5 % des vents mesurés. Qualité de l’Air A l’échelle nationale, les Schémas Régionaux du Climat de l’Air et de l’Energie (SRCAE) mis en place dans le cadre des lois Grenelle I et Grenelle II contiennent les orientations permettant de prévenir ou réduire les pollutions
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Risques naturels L’objectif du dossier départemental des risques majeurs (DDRM) est d’informer et de sensibilisé les élus locaux et les citoyens sur les risques potentiels auxquels ils sont exposés afin de développer une véritable culture des risques et l’appropriation des mesures pertinentes pour les prévenir et s’en protéger. La commune de Saulzoir a déjà fait l’objet d’une reconnaissance de : - Inondations (PPRn), arrêtés, - Séismes zonage, ( PPRn), - Cavités souterraines (PPRn) La commune de Verchain-Maugré - Inondations (AZI, PPRn, Arrêtés) - Séismes (zonage) - Cavités souterraines (Présence) En ce qui concerne les arrêtés de catastrophes naturelles Saulzoir (inondations coulées de boue) arrêtés des 28/09/1993, 11/01/1994 (Inondations coulées de boue et mouvements de terrain, arrêtés des 29/12/1999, Inondations et coulées de boue arrêtés des 11/04/2006, 15/01/2007, 01/08/2002 La commune de Verchin-Maugré Inondations coulées de boue et mouvements de terrain, 29/12/1999 Inondations et coulées de boue, 01/08/2002.
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Commentaires et Avis du commissaire enquêteur Le projet éolien des saules s’inscrit dans la région des Hauts-de-France, un territoire au relief marqué caractérisé par des plateaux entaillés de vallée. La zone d’implantation potentielle se situe au niveau de deux masses d’eau, la craie de Cambrésis et la craie du Valenciennois. Elles sont toutes les deux à dominante sédimentaire. La zone d’étude étant sur une entité aquifère, la nappe est sensible aux polluants de surface. Aucune rivière ne traverse la zone d’implantation potentielle, cependant, au Sud et au Nord de l’aire d’étude immédiate, on trouve deux affluents de l’Escaut : la Selle et l’Ecaillon. Le projet s’inscrit dans le bassin versant de l’Escaut et est encadré par un SAGE qui tient compte des orientations du SDAGE Artois-Picardie, le projet devra être compatible avec ces deux documents. Avec un climat de type océanique, le Nord ne connait pas de saisons très marquées. Quelques diversités climatiques apparaissent sur le territoire, mais dans l’ensemble les hivers sont doux, les étés frais et les précipitations bien réparties sur l’année. Le risque de gel peut intervenir environ 46.9 jours/an. On dénombre en moyenne 19 jours d’orage par an, ainsi que près de 61 jours où le brouillard est présent. L’ensemble des risques naturels ont été répertoriés. La zone d’implantation est potentiellement concernée par trois d’entre eux : inondations, séisme et mouvement de terrain. Toutefois, à l’exception du risque sismique qui est faible et modéré, on constate qu’au droit de la zone d’implantation potentielle, les risques sont faibles. L’environnement naturel Flore et Habitat L’aire d’étude est concernée dans sa partie Nord par la présence d’un réservoir de biodiversité et correspondant à la vallée de l’Ecaillon, ce territoire est également classé eu ZNIEFF de type 1. La zone de projet éolien des saules est concernée par la présence d’au moins 10 espèces patrimoniales recensées, au total, 118 espèces végétales ont été identifiées. Aucune des espèces inventoriées protégées ou déterminantes d’une ZNIEFF n’a été trouvé dans le secteur de prospection. Les recherches bibliographiques ont conclu sur le positionnement de l’aire d’étude en dehors de tout couloir éolien de migration de l’avifaune au niveau régional.
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L’étude ornithologique s’est traduite par 17 passages d’observation ce que retiennent surtout les expertises, et l’utilisation ponctuelle du site par le Busard saint Martin et le Busard des roseaux durant les périodes de migrations. Sont également mis en exergue la reproduction probable de la Linotte mélodieuse et la présence de grands stationnements de l’Etourneau Sansonnet et de Vanneau Huppé. L’évaluation de sensibilité aux collisions avec les éoliennes de l’avifaune observée à conclu sur une sensibilité supérieure au fonctionnement d’un parc éolien dans l’aire d’étude immédiate de la Buse Variable, du Faucon crécerelle, du Goéland brun et de la mouette rieuse. Plusieurs espèces sont exposées à des effets potentiels d’effets de barrière le plus couramment observées à hauteur supérieure à 30 mètres. Les données chiroptérologiques régionales ne sont concernées par aucun site de gitage et d’hibernation ou d’estivage connu. Les différents protocoles d’écoute mis en place ont conclu sur la représentation très supérieure de la Pipostelle connue dans l’aire d’étude immédiate. Le cortège chiroptérologique présent est très peu diversifié dans les espèces ouvertes, son activité a été modérée dans les espaces ouverts et forte le long des linéaires boisés. Les écoutes sol/altitude ont mis en évidence une activité très faible au sol dans les espaces ouverts (seuls 4 contacts enregistrés) et une activité négligeable à hauteur de 50 mètres. De façon générale, la sensibilité chroptérologique du site est moyenne dans les espaces ouverts et forte à proximité des haies, des lisières et de l’axe préférentiellement fréquenté par les chiroptères sur le site (au centre du secteur). Les investigations de terrain concernant les amphibiens, les mammifères « terrestres » les reptiles de l’entomofaune n’ont mis en évidence aucun enjeu significatif concernant ces taxons. L’étude floristique vise à réaliser un inventaire des espèces végétales associées à chaque grand type d’habitat naturel dans l’aire d’implantation du projet afin d’évaluer les enjeux floristiques spécifiques à chacun des milieux naturels identifiés. D’après les documents du Conservatoire Botanique National de Bailleul, l’aire d’étude est localisée dans communes qui présentent toutes moins de 10 espèces patrimoniales recensées. On note la proximité immédiate de la ZNIEFF de type 1 n° 310014031 « vallée de l’Ecaillon entre Beaudignies et Thiant » dans laquelle sont référencés plusieurs habitats.
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Plusieurs espèces végétales remarquables sont reconnues présentes dans la ZNIEFF de type 1 – Aucune de ces espèces n’a été inventoriée par ENVOL dans la zone du projet. 118 espèces ont été observées dans le périmètre de l’aire d’étude immédiate, aucune espèce n’est patrimoniale. Les espèces sont pour la plupart « très connues » et « connues » avec respectivement 69% et 13% doit 82% du nombre total d’espèces observées. Près de 5% des espèces connues 2% sont assez rares, il y a 2 espèces rares soit à peine 2% des espèces. Enfin, aucune espèce n’est considérée comme exceptionnelle ou très rare – restent 7% des espèces (neuf espèces qui n’ont pas de statuts. Commentaires et Avis du commissaire enquêteur Aucune espèce n’a été observée dans l’air d’étude immédiate. Aucune espèce déterminante ZNIEFF en Nord- Pas-de-Calais. Les grandes cultures occupent 98% de la surface de l’aire d’implantation potentielle – Cet habitat est très fortement marqué par les cultures de céréales. Les plantations de feuillus sur sols non humides pour la grande majorité sont peu représentées- Elles sont relativement homogènes et ne sont pas d’intérêt communautaire. A l’échelle locale, elles jouent, avec les haies, un rôle de corridor écologique (trame verte) pour la dispersion des diaspores. Les haies, si elles restent des corridors écologiques, s’inscrivent dans un contexte bocager dégradé et le linéaire existant est dans un état de conservation moyen – Aucune espèce déterminante de la ZNIEFF (vallée de l’Ecaillon entre Beaudignies et Thiant) n’a été observé au sein du périmètre de la zone d’implantation potentielle). L’avifaune Le volet environnemental lié au plan de Schéma& Régional du Climat, de l’air et de l’Energie du nord Pas-de-Calais présent dans les études relatives à la définition des zones de sensibilités ornithologiques vis-à-vis du développement de l’énergie éolienne en région. La sensibilité des couloirs a été définie selon 2 méthodes : - Les couloirs principaux sont majeurs à l’échelle de la région, ils accueillent des effectifs importants, une grande diversité d’espèces dont certaines sont patrimoniales. - Les couloirs secondaires utilisés comme voie de passage privilégié par une ou plusieurs espèces patrimoniales.
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Le site du projet éolien des saules ne se situe pas sur un couloir de migration majeur connue. Les recherches entreprises n’ont pas permis d’obtenir des données ornithologiques récentes (entre 2007 et 2017). Les données ornithologiques relatives aux zones d’intérêt écologique recensées dans l’air d’étude éloignée signalent principalement la présence d’oiseaux d’eau dans de périmètre. En revanche, la venue sur le site du projet des populations inventoriées dans un rayon de 15 Km et liées aux grands espaces ouverts ou aptes à la fréquentation une large gamme d’habitas possibles. En présence d’un site de nidification sur une parcelle cultivée spécifique au cours de prochaines périodes de reproduction car les zones de nidification des Busards sont dépendantes à l’assolement des cultures (au même titre que le Vanneau Hupé par exemple). Les lieux de reproduction peuvent varier géographiquement d’une année sur l’autre. A noter que les espèces nicheuses de Busards (dont le rayon d’action autour de zones de nidification va de 5 Km pour le Busard saint martin à 10 Km pour le Busard cendré. Une attention particulière a été portée aux populations de Busards. Dans l’aire d’étude (via la réalisation des méthodes d’observation employées ont été adaptées aux enjeux potentiels liée aux rapaces. La sensibilité au dérangement pendant la phase d’aménagements ouverts aux cultures dans lesquels nichent potentiellement l’Alouette de champ. LA Bergeronnette grise, la Bergeronnette printanière, le Bruant proyer, la fauvette grisette et la Perdrix grise et faible le reste du temps. Les Chiroptères L’inventaire des zones de protection et d’inventaire concernant les chiroptères effectué dans un rayon de 15 Km autour de la zone d’implantation du projet a permis de recenser 7 espèces de chiroptères dans l’aire d’étude éloignée : Le grand Murin à oreilles échancrées, le Murin Bechstein, l’oreillard doux, la Noctule commune, la Noctule de l’Eisele et la Pipistelle de Nathusius. Parmi ces espèces, le Grand Murier, le Murier à oreille échancrées et le Murier de Bechstein sont inscrits à l’annexe 1 et 2 de la directive Habitats-Flore-Faune (justifiant la création de zones spéciales de conservation.
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Les déplacements entre les gites estivaux et les territoires de chasse s’effectuent pour la grande majorité des chauves-souris le long des lignes de végétation, soit en les longeant soit en les survolant à faible hauteur. Les zones de chasse des chiroptères sont des endroits riches en insectes, donc également diversifiées au niveau de la végétation. Par conséquent, les chiroptères choisissent de préférence les zones bocagères, avec la présence d’alignements d’arbres et de haies, les zones boisées, les zones humides, les jachères, les friches ou encore les prairies de fauche ou pâturées. Un mat de mesure a permis d’identifier 11 espèces sur les 21 présentées dans le Nord Pas-de-Calais, 7 espèces sont patrimoniales dont le Grand Murin et le Murin Bechstein qui présentent un niveau de patrimonialité fort. La définition d’un enjeu fort pour les secteurs proches des points A9, A10, A11, A12 et A13 dessine un linéaire d’enjeu fort puis un axe traversant l’aire d’étude selon une orientation Nord-est à Sud-ouest. Celui-ci suit un chemin qui traverse le secteur en son centre. Le constat mène à établir l’hypothèse d’un corridor préférentiellement fréquenté par les chiroptères à l’échelle du site, un enjeu fort est attribué aux Busards associés à ce linéaire de par leur fréquentation par les chauves-souris. Mammifères terrestres Aucune espèce de mammifères « terrestres » n’est recensée à partir de l’inventaire des zones naturelles d’intérêt reconnue dans l’aire d’étude éloignée. 5 espèces sont potentiellement présentent dans l’aire d’étude, lapins de Garenne, Blaireau d’Europe, Ecureuil, hérisson d’Europe, Blaireau. 8 espèces de mammifères : la Belette d’Europe, le Campagnol des champs, le Chevreuil Européen, le Hérisson d’Europe, le lapin de Garenne, le Lièvre d’Europe, le Renard doux et le Sanglier. 2 espèces patrimoniales sont présentes : le hérisson d’Europe (espèces protégées en France), et le lapin de garenne. De façon générale, les enjeux associés à la zone du projet sont faibles. Amphibiens Aucune espèce d’amphibien n’a été contacté sur le site, au regard des caractéristiques écologiques de la zone d’implantation du projet, les enjeux batrachologiques associés à l’aire d’étude immédiate sont négligeables. Reptiles Aucune espèce de reptile n’a été contactée sur le site, les enjeux relatifs aux populations de reptiles associées sont très faibles à l’échelle de l’air d’étude immédiate.
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Entomofaune 8 espèces communes de Lépidoptères Rhopalocères ont été contactées dans l’air d’étude immédiate, 5 espèces d’Orthoptères ont été recensées dans l’aire d’étude, aucune des espèces d’insectes rencontrées n’est patrimoniale, c’est pourquoi l’enjeu relatif à l’entomofaune est jugé comme très faible. Environnement Humain La zone d’implantation potentielle concerne principalement les communes de Saulzoir et de Verchain-Maugré – le communes de l’air d’étude immédiate affichent des densités de population inférieures à la moyenne départementale du Nord (452 habitants /Km2, ce qui s’explique notamment par le caractère rural du territoire. Aussi, l’ensemble des agglomérations étudiées se trouvent sous l’influence de valenciennes, à environ 17 Km au Nord-est de Cambrai à environ 17 Km au Sud-est. La zone d’implantation potentielle s’inscrit dans un territoire rural à proximité de 2 grandes agglomérations : Valenciennes et Cambrai. L’habitat est de type groupé et concentré dans les vallées, quelques rares fermes ponctuent le plateau agricole. Le territoire est centré sur les bassins de vie de Solesmes, Cambrai et Valenciennes. La plupart des établissements actifs sur les communes de Saulzoir et Verchain-Maugré concernent les secteurs commerce, transport et service divers. On dénombre 15 parcs éolien à des stades de développement différents dans l’aire d’étude éloigné ; Aucune ICPE n’est située à moins de 500 mètres dans la zone d’implantation potentielle, Aucun établissement SEVESO n’est présent à moins de 8 Km. Le projet n’est pas concerné par les risques technologiques. Les documents d’urbanisme de Saulzoir et de Verchain-Maugré ont été consultés pour les deux communes, l’implantation d’éoliennes est compatible avec les documents d’urbanisme. De nombreuses contraintes et servitudes viennent grever la zone d’implantation potentielle dont notamment plusieurs contraintes radioélectriques de plusieurs réseaux et canalisations (gazoduc, oléoduc et lignes électriques – Le projet est en revanche en dehors de toute servitude aéronautique. L’environnement sonore du site a été évalué lors d’une campagne de mesure acoustique menée sur 15 jours en juin 2017.
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Les niveaux de mesure ont été pris au niveau des habitations les plus proches tout autour de la zone d’implantation potentielle. Le bruit résiduel mesuré varie entre 43.5 et 54.5 (dB A) de jour et entre 25 et 47.5 dB (A) de nuit. La zone d’implantation et ses abords s’inscrivent principalement sur des terres agricoles cultivées, quelques boisements et haies ponctuent la ZIP – Aucune habitation n’est située à moins de 500 mètres. Le site est traversé par des voies pavées et des chemins agricoles.
Evolution démographique
Activités économiques D’après l’INSEE, les communes de Saulzoir et de Verchain-Maugré, dépendent respectivement du bassin de vie de Solesmes et de Valenciennes. Le bassin d’emploi de Saulzoir se situe à Cambrai et celui de Verchain- Maugré à Valenciennes. Il y a donc des flux de mobilité vers le Sud pour Saulzoir et vers le Nord pour Verchain-Maugré. 16 % des habitants actifs à Saulzoir et 12 % à Verchain-Maugré sont employés dans leur commune de résidence, un chiffre inférieur à la moyenne départementale de 27 %. Projets d’aménagement et infrastructures Parcs éoliens connus L’inventaire des parcs éoliens concerne tous les projets en exploitation, autorisés et ceux en instruction ayant reçu un avis de l’autorité environnementale.
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Bien que certains projets n’aient pas reçu d’avis de l’Autorité Environnementale, au moment du dépôt, le porteur du projet a tout de même choisi de prendre en compte dans le contexte éolien étant donné leur proximité avec le projet éolien des Saules. A noter que les projets et parcs éoliens pris en compte se réfèrent aux données connues et disponibles au moment du dépôt du dossier initial, comme définit par l’article R. 122-5 du code de l’environnement.
Urbanisme et servitudes d’utilité publique La délivrance de l’autorisation d’exploiter est subordonnée à l’éloignement des installations d’une distance de 500 mètres par rapport aux constructions à usage d’habitation, aux immeubles habités et aux zones destinées à l’habitation. Au moment de la rédaction de cette étude, le Plan Local d’Urbanisme (PLU) de la commune de Verchain-Maugré a été annulé. Le Plan d’Occupation des Sols (POS) rendu caduc le 26 mars 2017 suite à la loi ALUR continue d’être appliqué en attendant la procédure d’adaptation du PLU intercommunal (PLUi) décidée en 2015 et dont le document est en cours d’élaboration. L’ensemble de la zone d’implantation potentielle s’inscrit au sein de la zone agricole (NC), au sein de laquelle le développement de l’éolien est compatible sous réserve d’un éloignement de 500 mètres de l’habitat. La commune de Saulzoir est soumise au PLUi de la communauté de Communes du pays Solesmois approuvé le 27 septembre 2017, la zone d’implantation potentielle s’inscrit pleinement au sein de la zone agricole (ZA), au
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Dans le cas où l’implantation des éoliennes se ferait entre 180 m et 720 m du pipeline, Trapil devra être consulté sur la base de l’implantation définitive toute implantation à une distance inférieure à 180 m devra faire l’objet d’une étude particulière. Par ailleurs, GRT Gaz signale la présence de canalisations de transfert de gaz haute pression (Action 1 et Action 2). Les éoliennes devront respecter une distance minimum de 360 m pour les éoliennes de 180 mètres en hauteur totale. Pour ce qui concerne le réseau routier, il est indiqué que la zone d’implantation potentielle est longée par la RD 114 et traversée par « le chemin de Saulzoir » sans préconisation particulière, quant à la protection du captage d’eau potable, ce dernier n’intercepte toutefois pas la zone d’implantation potentielle. En ce qui concerne l’aire de protection des monuments historiques, la zone d’implantation potentielle, située à plus de 2 Km des monuments britanniques les plus proches, ne se situe pas dans les périmètres de protection de ces derniers L’environnement sonore 6 points de mesure distincts représentant les habitations susceptibles d’être les plus exposés ont été retenus pour caractériser l’ambiance sonore du site : - Point 1 Ferme de Verchain-Maugré - Point 2 Ferme du Bréval - Point 3 Frange de village Saulzoir 1 - Point 4 Frange de village Saulzoir 2F - Point 5 Frange de village Saulzoir 3 - Point 6 Haspres
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L’environnement paysager et patrimonial Le projet éolien des Saules se situe sur le plateau Quercitain sur interfluve entre les vallées de la Selle et de l’Ecaillon, il devra donc s’intégrer au mieux dans le paysage en accompagnant les lignes de force paysagères de cet interfluve et aménager un recul significatif vis-à-vis des vallées afin d’éviter les surplombs et les rapports d’échelle défavorables. Les documents de cadrage sont favorables au développement éolien dans le secteur, le projet devra s’inscrire dans la stratégie régionale et être en cohérence avec les parcs voisins notamment celui de la Chaussée Brunehaut qui se situe à 1 Km. Les grands axes de communication se trouvent à l’écart du projet éolien à une échelle plus rapprochée depuis la RD 958, un axe fréquenté localement.
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La majorité des zones habitées à moins de 5 Km du site d’étude sont localisées dans les vallées et possèdent des vues limitées sur la zone d’implantation potentielle. Les villages de plateaux seront les plus exposés visuellement, c’est le cas d’Avesnes le Sec et de Villers en Cauchies qui mériteront une vigilance spécifique afin de limiter les impacts visuels en sortie de villages. De nombreux sites UNESCO sont présents, les plus sensibles étant les terrils du bassin minier, le Beffroi Saint Martin à Cambrai est également repris à l’UNESCO. Les sites inscrits et classés et les sites patrimoniaux remarquables (ville de Valenciennes) présents sur le territoire, ne présentent pas d’interactions visuelles potentielles avec le site d’étude. Le site du Gros Caillou qui offre un point de vue remarquable (non protégé) à 2.5 Km du projet éolien est à prendre en compte dans la conception du projet. Plusieurs cimetières Commonwealth sont également recensés mais aucune vue ne présente un sens de commémoration en direction de la ZIP, c’est depuis la Rd 958, un axe fréquenté localement, qu’il pourra y avoir des perspectives. Les autres axes de déplacements impactés par les éoliennes sont des voies secondaires – Fréquentées, comme la RD 114. Quelques circuits de randonnée sont présents à proximité, mais leur portée est principalement locale. La majorité des zones habitées à moins de 5 Km du site d’étude sont localisées dans les vallées et possèdent des vues limitées sur la zone d’implantation, les villages de plateaux seront les plus exposés visuellement. C’est le cas notamment d’Avesnes le sec et de Villers en Cauchies, qui méritent une vigilance spécifique afin de limiter les impacts visuels en sorties de villages. De nombreux sites UNESCO sont présents dans l’axe d’étude du projet. Les terrils du bassin minier pourront présenter des inter visibilités, mais l’accès à leurs sommets n’est généralement pas aménagé. Des vues peuvent exister depuis les terrils de Raismes et de Rieulay, quant au beffroi Saint Martin de Cambrai, les risques d’inter visibilité restent néanmoins limités. Les sites inscrits et classés et les sites patrimoniaux remarquables présents sur le territoire ne présentent pas d’interactions visuelles potentielles avec le site. Le patrimoine architectural protégé et diffus sur l’ensemble du terroir. De nombreux éléments du patrimoine protégés au titre des monuments historiques sont présents, mais intégrés le plus souvent dans les vallées ou dans un cadre urbain dense qui limite les risques de co-visibilités. D’autres éléments
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Liste des propriétaires impactés par le projet de construction du parc éolien des saules
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Les garanties financières Le décret n° 2011-985 du 23 août 2011 précise que « la mise en service d’une installation de production d’électricité utilisant l’énergie mécanique du vent soumise à autorisation, au titre de l’article L. 512-1 subordonnée à la constitution de garanties financières visant à couvrir au cas de défaillance de l’exploitant lors de la remise en état du site, les opérations prévues à l’article R. 553-6. Le montant des garanties financières exigées ainsi que les modalités d’actualisation de ce montant sont fixées par l’arrêté d’autorisation de l’installation. L’arrêté du 26 août 2011 relatif aux installations de production d’électricité utilisant l’énergie mécanique du vent au sein d’une installation
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Demande d’autorisation d’exploiter le parc éolien des Saules, composé de 5 aérogénérateurs et 3 postes de livraison sur la commune de SAULZOIR Dossier n° E 19000 135/59 soumise à autorisation au titre de la rubrique 2980 de la législation sur les ICPE, fixe le montant de garantie, selon la formule donnée, le montant prévu des garanties financières par le projet des Saules est donc de 250.000 €. Description du démantèlement Le démantèlement du parc consiste en une remise en l’état de l’environnement tel que l’on pouvait le trouver avant l’implantation du projet, Le socle des fondations sera quant à lui démoli sur une profondeur de 1.00 mètre, les chemins d’accès et les plateformes verront leurs éléments enlevés et remplacés par de la terre végétale. Commentaires et avis du commissaire enquêteur Le dossier prévoit très bien les garanties financières telles que prévues par le document repris ci-dessus selon la formule imposée. Etude de dangers Environnement Humain L’habitation la plus proche du parc des Saules et la ferme située au Nord de Saulzoir, à environ 705 mètres de l’éolienne E1, les habitations les plus proches et leur distance d’éloignement sont rappelées ci-après.
Toutes les éoliennes sont situées à plus de 500 mètres des habitations et des zones destinées à l’habitation. Le voisinage immédiat du parc éolien des Saules est principalement constitué de cultures, de chemins agricoles et d’une voie privée. Il n’y a pas d’établissement recevant du public (ERP), de site (SEVESO) ou d’installations classées pour la protection de l’environnement (ICPE) à l’intérieur ou à proximité de l’aire d’étude du projet. Le projet respecte ainsi l’arrêté du 26 août 2011 préconisant une distance d’éloignement de 300 mètres entre le parc et toute installation classée pour l’environnement. Environnement Naturel En ce qui concerne les risques naturels, la zone d’implantation présente les caractéristiques suivantes : - Sismicité : aléa au risques sismiques modéré, - Mouvements de terrain : plusieurs - Coulées de boue et mouvements de terrains,
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- Foudre : risque de foudroiement faible, - Tempête peu de jours avec rafales à plus de 100 Km/h, le risque est non nul mais reste faible, - Incendie : risque très faible d’incendie de cultures, - Inondations : le parc éolien des Saules se situe en dehors des zones inondables, le risque de remontée de nappes est également très faible.
Environnement matériel Plusieurs chemins ruraux sont recensés au sein du périmètre de 500 mètres autour des éoliennes, ceux-ci sont très fréquentés et essentiellement utilisés dans le cadre de l’exploitation des terrains agricoles. La zone est traversée par la voie pavée entre Saulzoir et Verchain- Maugré, plusieurs infrastructures, réseaux également recensés, une ligne électrique aérienne de 63 KV traverse la zone à 240 mètres au Nord-ouest de E1, un oléoduc présent, en dehors de la zone d’étude à 610 mètres au Nord de cette même éolienne. Démarche et analyse des risques Cette démarche employée par le porteur de projet pour analyser et réduire les risques liés au parc éolien des Saules est la suivante : - Analyse de l’environnement humain et matériel du parc, - Evaluation des retours d’expérience de la filière éolienne et d’accidentologie afin d’examiner tous les types de scénarios, - Caractérisation des potentiels de dangers par rapport au modèle d’éoliennes. - Analyse préliminaire de tous les risques potentiels en listant toutes les causes extérieures et internes, - Etude détaillée des risques majeurs notamment des risques de projection de fragments, d chute de glace et d’effondrement, - Evaluation de l’acceptabilité du risque. Cette méthode répond aux exigences réglementaires en matière de contenu et de conduite d’une étude de dangers (arrêté du 29/09/2005) et circulaire du 10/05/2010. Retombées socio-économiques Le parc éolien des saules générera environ 167.000 € de fiscalité annuelle pour toutes les collectivités (selon le cadre fiscal actuel avec la contribution économique territoriale (CET) et les taxes foncières bâti. Le calcul suivant a été réalisé sur la base des taux et clef de répartition applicables en 2017, l’articulation est la suivante :
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- Commune de Saulzoir = 47.000 € /an - Communauté de communes du pays Solesmois = 61.000 €/an - Département du Nord = 81.000 €/an - Région des hauts de France = 8.000 €/an. A ces valeurs, il y aura lieu d’ajouter 16.000 €/an pour location de terrain du Centre Communal d’action Sociale (CCAS). Délibérations des Conseils municipaux des communes situées dans un rayon de 6 Km 1 - La commune de Vertain a délibéré et donne un avis favorable au présent projet. 2 – la commune de Verchain Maugré donne un avis défavorable. 3 – la commune de Saulzoir, donne un avis favorable à l’unanimité de ses membres pour la construction du parc éolien des Saules à Saulzoir. 4 - La Communauté de Communes du Pays Solesmois, par lettre communautaire en date du 24 octobre 2019, le bureau de la CCPS lors de la réunion du 16 octobre 2019, s’est entretenu avec l’ensemble de ses membres sur le projet éolien, compte tenu des éléments listés dans la présente lettre, a décidé d’émettre un avis favorable au projet éolien des Saules sur la commune de Saulzoir. 5 - La commune de Capelle sur Ecaillon, par délibération du 24 5octobre 2019, émets un avis défavorable
Avis des autorités administratives Dans le cadre de la consultation des autorités, plusieurs administrations ont répondu à l’appel du groupe Wpd de la société Energie Saulzoir. Mission Régionale d’Autorité Environnementale (MRAe) La Mission Régionale d’Autorité Environnementale de la région des Hauts de France s’est réunie le 1er août 2019 à Amiens. Était inscrit à l’ordre du jour l’avis portant sur le projet de parc éolien des Saules à Saulzoir dans le département du Nord. Il est à noter que l’avis donné par la MRAe ne porte pas sur l’opportunité du projet mais sur la qualité de l’évaluation environnementale et sur la prise en compte de l’environnement.
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Le présent avis est publié sur le site des MRAe. Il est intégré dans le dossier soumis à la consultation du public. La MRAe indique et souligne que : Le dossier présenté par la société Energie Saulzoir porte sur la création d’un parc éolien, dans le département du Nord. Le modèle d’éolienne pour ce parc n’est pas encore connu. Les éoliennes auront une puissance nominale comprise entre 3 et 4.2 MW, une hauteur totale de 180 m de mât comprise entre 110 et 112m et un diamètre de rotor compris entre 136 et 140 mètres. Les 5 éoliennes formeront une ligne parallèle à celle des 6 éoliennes du parc d’exploitation de la Chaussée Brunehaut situé à 1 Km au sud de la commune de Haussy. Le parc s’implantera sur un plateau agricole situé entre deux vallées : la vallée de l’Ecaillon à environ 2 Km du site et la vallée de la selle à environ 1 Km au sud. Des chemins enherbés et des linéaires de haies sont présent au sein de la zone d’implantation à proximité desquels seront implantés deux des éoliennes. Aucun axe d’importance ne traverse la zone d’implantation. La route départementale 114 (Chaussée Brunehaut) passe à environ 600 mètres au Sud de la zone. Quelques routes départementales sont présentes à proximité du projet dont la RD 955, longeant la vallée de la Selle. Le projet nécessitera la consommation de 30.246 m2 de terres agricoles pour l’ensemble de travaux de construction ainsi que 3.355 m2 de chemins existants seront renforcés pour les besoins du projet. Le projet éolien des saules relève de la rubrique 2980-1 de la nomenclature des installations classées pour la protection de l’environnement. Il est soumis à évaluation environnementale au titre de la rubrique 1d du tableau annexé à l’article R. 122-2 du code de l’environnement. Une étude des dangers est incluse dans le dossier. Le projet est localisé dans un contexte éolien très marqué, dans un rayon de 20 Km autour du projet, se situe : - 3 parcs pour un total de 19 éoliennes en fonctionnement, - 6 parcs pour un total de 54 éoliennes autorisées - 9 parcs pour un total de 53 éoliennes en cours d’instruction. L’autorité environnementale note que 2 autres projets éoliens s’intercalant entre le projet des saules et le parc de la Chaussée Brunehaut, soit environ 500 m ont été déposés et sont en cours d’instruction.
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Analyse de l’autorité environnementale L’avis de l’AE porte sur la qualité de l’évaluation environnementale et la prise en compte de l’environnement par le projet. Compte tenu des enjeux du territoire, l’avis de l’Ae cible les enjeux relatifs au paysage et au patrimoine, aux milieux naturels et à la biodiversité, aux risques technologiques et aux nuisances liées aux bruit, qui sont les enjeux essentiels dans ce dossier. Résumé non technique Le résumé non technique de l’étude d’impact fait l’objet d’un fascicule et illustré de façon satisfaisante. Il reprend de manière synthétique les principales caractéristiques du projet. Articulation du projet avec les plans programmes et les autres projets connus Concernant l’articulation avec les plans et programmes L’étude d’impact analyse la compatibilité du projet avec les documents et réglementations d’urbanisme et les plans programmes concernés. Le projet est implanté en zone agricole du PLU intercommunale de la Communauté de communes du pays Solesmois approuvé le 27 septembre 2017, dont le règlement autorise les ouvrages de production d’électricité éolienne. Commentaires et avis du commissaire enquêteur La commune de Saulzoir est pourvue d’un PLUi de la communauté de Communes du pays Solesmois et approuvé le 27 septembre 2017. La zone d’implantation s’inscrit pleinement au sein de la zone agricole (ZA) au sein de laquelle le développement de l’éolien est compatible sous réserve d’un éloignement de 500 mètres de l’habitat. Le dossier de projet d’un parc éolien des Saules répond parfaitement à cette définition, la zone réellement impactée est peu importante. Nous émettons un avis favorable sur les dispositions réglementaires Concernant l’articulation avec les autres projets connus Le dossier traite de l’impact cumulé du parc avec les autres projets éoliens (exploités, autorisés ou en instruction) connus au moment du dépôt de sa demande initiale en avril 2018. Par ailleurs, le pétitionnaire a produit un document complémentaire dédié à l’évolution du contexte éolien entre les 26 avril 2018 et le 14 mai 2019, date du dépôt de ses compléments et traitant des effets cumulés inhérents.
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L’autorité environnementale recommande sur le dossier complémentaire relatif à l’actualisation du contexte éolien adressé par le pétitionnaire soit intégré dans l’étude d’impact
L’analyse des effets cumulés avec les autres projets éoliens dans l’aire d’étude de 15 Km a été traité de manière satisfaisante sur les thématiques milieux naturels et paysage qui sont les enjeux principaux. Scénarios et justification des choix retenus Deux scénarios ont été étudiés sur le même site d’implantation, ligne simple en double ligne d’éoliennes, mais aucun scénario hors de cette zone malgré la proximité avec le parc de la Chaussé Brunehaut à Haussy A partir d’une analyse multicritères, (technique, paysage, écologie, acoustique) l’exploitant a étudié 3 variantes d’implantation - Variante 1 ; 5 éoliennes disposées en double ligne (3+2) - Variante 2.1 : 6 éoliennes disposées en une ligne simple - Variante 2.2 : 5 éoliennes disposées en une ligne simple La solution considérée comme la plus favorable en termes d’insertion paysagère, d’impact écologique et d’impact acoustique a été retenue (Variante 2.2) Le gabarit de l’éolienne a lui aussi fait l’objet d’une analyse comparative. - Eolienne de 150 m de hauteur totale : diamètre du rotor de 117 m, mât de 91 m (modèle retenu ; Vesta V 117) - Eolienne de 180 m de hauteur totale ; diamètre du rotor 141 m, mât de 110 m (modèle retenu Enercon E- 141) - Eolienne de 200 m de hauteur totale : diamètre du rotor de 136 m, mât de 132m (modèle retenu : Vesta V 136. Les scénarios avec les hauteurs d’éoliennes de 150 m et de 180 m présentent un aspect visuel assez proche de celui du parc éolien existant de la Chaussée Brunehaut, c’est pourquoi le choix s’est porté finalement sur une hauteur de 180 m. Par ailleurs, les éoliennes devront présenter une proportion harmonieuse entre la hauteur du mât et le diamètre du rotor, avec une allure similaire au parc éolien existant, le modèle Enercon a été écarté en raison de sa forme évasée du mât à son pied. Néanmoins, l’autorité environnementale note que, pour les éoliennes E3 et E4 de cette variante, les recommandations d’éloignement formulées dans le guide Eurobats (distance d’au moins 200 m en bout de pâles des zones importantes pour les chiroptères) ne sont pas respectées, le pétitionnaire justifie le positionnement de l’éolienne E4 à proximité d’une haie (89 m) au profit d’une meilleur insertion paysagère.
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Comme développé, la variante retenue reste très impactante sur la biodiversité.
L’autorité environnementale recommande d’autres variantes d’implantation moins impactante pour la faune volante et le paysage
Commentaires et avis du commissaire enquêteur Scénarios et justification des choix retenus La variante 2.2 semble être retenue par le porteur du projet, aucun scénario hors de cette zone n’a été retenu malgré la proximité avec le parc de la chaussée Brunehaut. L’autorité environnementale note que les éoliennes E3 et E4 de cette variante, les recommandations d’éloignement formulées par le guide Eurobats (distance d’au moins 200 mètres en bout de pâles des zones importantes pour les chiroptères ne sont pas respectées. Le porteur du projet devra prendre toutes les dispositions nécessaires pour lever ces importantes recommandations. Il est souhaitable que soit étudié d’autres variantes d’implantation moins néfastes pour la faune volante et le paysage ; Dans ces conditions, nous émettons un avis avec recommandations.
Etat initial de l’environnement, incidences notables prévisibles de la mise en œuvre du projet et mesures destinées à éviter et compenser ces incidences. Paysage et patrimoine Sensibilité du territoire et enjeux identifiés Le projet s’insère sur un plateau agricole situé entre deux vallées de la Selle au sein de l’entité paysagère du « plateau Quercitain » (ou hennuyer). Ce paysage vallonné alterne entre de grands plateaux ouverts ponctués de bosquets et maillé ponctuellement de haies, et de vallées verdoyantes occupées par de nombreux villages. On recense dans l’air d’étude éloignée (20 Km) - De nombreux monuments protégés dont les plus proches du projet sont le Gros Caillou à Vendegies sur-Ecaillon, la motte féodale à Haussy, le château d’Avesnes-le-Sec, monuments historiques classé - 6 sites protégés inscrits ou classés dont le plus proche est le site de la chaîne des terrils du bassin minier
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- 2 biens inscrits au patrimoine mondial de l’UNESCO, le bassin minier et le beffroi de ‘église saint Martin de Cambrai - 4 cimetières militaires.
Qualité de l’évaluation environnementale et prise en compte du paysage
La description et les caractéristiques des unités paysagères et du patrimoine sont complètes, elles s’appuient sur les atlas du Nord et du Pas-de- Calais. Un recensement bibliographique a été effectué. L’étude propose des photomontages, qui permettent d’apprécier de façon satisfaisante l’impact du projet au regard des différents monuments et mémoriaux. Une synthèse de l’analyse des impacts du projet est présentée au sein de l’étude rapprochée, éloignée et très éloignée
L’autorité environnementale n’a pas d’observation sur cette partie
Milieux naturels, biodiversité et Natura 2000 Sensibilité du territoire et enjeux identifiés Le site d’implantation du projet est concerné par les zonages d’inventaire et de protection suivants : - Les parcs naturels régionaux de l’Avesnois et de la Scarpe- Escaut - 3 sites Natura 2000 - Des zones naturelles d’intérêt écologiques, Faunistique et Floristique (ZNIEFF), dont les plus proches sont la ZNIEFF 1 vallée de l’Ecaillon entre Beaudignies et Thiant présente au sein de l’aire d’étude immédiate et la ZNIEFF de type 1 marais et terrils de Wavrechain-sous-Denain et Rouvignies à 3 Km pour lesquelles aucune espèce d’oiseau ou de chauve-souris n’est déterminante. Le site d’implantation n’est pas localisé dans un couloir de migration connu de l’avifaune, toutefois les vallées de l’Ecaillon et de la selle bordant la zone d’implantation constituent des voies de déplacement migratoire et locaux.
Qualité de l’évaluation environnementale Pour évaluer les enjeux du territoire, le pétitionnaire a réalisé une étude bibliographique des espèces faunistique et floristique, ainsi que des inventaires. - Floristiques : 2 sorties en 2016 - Avifaunistiques : 17 sorties en 2015 dont les prospections nocturnes ; l’avifaune nicheuse réalisée suivant une méthodologie basée sur les IPA en 14 points d’observation
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- chiroptérologiques : ▪ Recherche de gites d’estivage dans un rayon de 2 Km en 2016 ▪ Écoutes actives au sol (12 sorties depuis 14 points en 2015 et 2016 ▪ Écoutes en altitudes (3 sessions) au moyen d’un ballon sonde en 2015 et 2016 ▪ Écoutes en continu sur un mât de mesure de 10 m de hauteur pour un total de 235 nuits et 2287 heures d’écoutes sur u cycle biologique complet en 2017 et 2018 La pression d’inventaires appliquée permet de quantifier correctement les enjeux. Concernant les chiroptères Les inventaires menés sur la zone du projet et ont ainsi relevé la présence de 11 espèces de chiroptères (toutes protégées), dont 7 sont considérées comme patrimoniales compte tenu de leurs statuts de conservation défavorables (Grand Murin de Bechstein, Noctule commun, Noctule de Leisler, pipistrelle de Nathusius, Séritine commune). La pipistrelle commune et la Pipistrelle de Nathusius sont des espèces patrimoniales les plus couramment contactées et présentent une sensibilité élevée aux collisions avec les éoliennes. L’étude identifie un axe de transit privilégié des chauves-souris à l’échelle traversant l’aire d’étude et constituant un corridor central identifié à enjeux forts. Pourtant, l’étude ne retient qu’une distance d’éloignement des éoliennes minimal de 50 m en bout de pâle de ces secteurs. De plus, l’Ae note qu’un habitat naturel de marges de végétation spontanée et situé à proximité du corridor central et d’une haie au centre du site à enjeux forts n’est pas identifié à enjeux importants pour les chiroptères, à l’instar des habitats similaires du secteur, malgré la présence d’une strate arbustive et d’une strate herbacée.
L’autorité environnementale recommande de considérer cet habitat (haie arbustive) comme présentant des enjeux et une sensibilité chiroptérologique forts à défaut d’inventaires spécifiques menés à son niveau
Commentaires et Avis du commissaire enquêteur Nous estimons que les risques directs de collision sont forts à l’égard de la Pipistrelle commune, en conséquence, du fonctionnement de l’éolienne E4, toutes périodes confondues.
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Les inventaires menés ont relevé la présence de 11 espèces de chiroptères dont 7 sont considérés comme patrimoniales. L’étude identifie un axe privilégié de chauves-souris. D’un point de vue spatial, nous relevons une sensibilité chiroptérologique forte le long des haies et des lisières et de l’axe de fréquentation supérieure et jusqu’à 50 mètres de ces milieux en raison de l’activité particulièrement soutenue de la Pipistrelle commune qui y est enregistrée. LA mise en place d’un bridage adapté aux chiroptères pour les éoliennes E3 et E4 devra être assurée. Il sera nécessaire que le projet de parc éolien soit revu en évitant pour l’ensemble des éoliennes, les zones à enjeux forts, en les maintenant à une distance d’au moins 200 mètres. Nous émettons un avis favorable sous réserve de la modification de l’implantation des éoliennes E3 et E4.
Les éoliennes E3 et E4 sont situées à moins de 200 mètres en bout de pâles de ces zones à enjeux forts, Plus précisément l’étude annonce : - Une inter-distance de 89 m entre E4 et le corridor central, cette distance est tronquée puisqu’elle s’étant depuis le centre du mât, soit à environ20 m en bout de pâles, - Une inter-distance de 169 m entre E4 et la haie au centre du site, cette distance est majorée puisqu’elle s’entend entre le bout de pale et la canopée et non en projection au sol et ne prévoit donc pas que les boisements vont se développer. - Une inter-distance de 206 m entre E3 et la haie au centre du site, de la même façon majorée. De surcroit, et comme développé supra. L’étude n’a pas considéré la haie arbustive située plus près encore, à environ 100 m.
L’autorité environnementale recommande de présenter clairement les distances aux zones à enjeux forts depuis les bouts de pâles des éoliennes et en projection au sol
Commentaires et Avis du commissaire enquêteur Une inter distance de 89 m entre E4 et le corridor central, cette distance est tronquée puisqu’elle s’étend depuis le centre du mât, soit environ 20 m en bout de pâles, un axe de transit et de chasse très fréquenté par la pipistrelle,
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Une inter distance de 169 mètres entre E4 et la haie au centre du site, cette distance est majorée puisqu’elle s’entend entre le bout de pâles te la canopée Une inter distance de 206 m entre E3 et la haie du centre du site, de la même façon majorée de surcroit et, comme développé supra. Un dispositif de bridage sur les éoliennes E3 et E4 dès la mise en fonctionnement du parc éolien. Cependant, compte tenu de la relative proximité entre E3 et les zones à fort enjeux, il est cependant indispensable d’appliquer à cette éolienne le même bridage qu’à l’éolienne E4. Dans ces conditions, nous émettons un avis favorable avec obligation de la mise en place des bridages sur E3 et E4. Compte tenu de la proximité de l’éolienne E4 avec ces zones à enjeux forts, l’étude identifie un impact fort pour la collision et le barotraumatisme vis-à- vis de la Pipistrelle commune et modéré pour 3 autres espèces (la pipistrelle de Nathusius, la Noctule commune et la Noctule de Leisle. Pour les autres éoliennes, l’étude identifie un impact modéré vis-à-vis de ces 4 espèces. Au regard de la proximité de l’éolienne E3 avec les zones à enjeux forts et notamment la haie arbustive, les impacts attendus seront identiques à ceux de l’éolienne E4.
L’autorité environnementale recommande de : Reconsidérer la qualification des impacts pour E3 Maintenir à minima une distance d’éloignement de 200 m entre les éléments paysagers et les éoliennes E3 et E4 du projet, cette distance est à considérer entre les boisements / haies et le bout de l’éolienne
Concernant l’avifaune Les inventaires menés sur la zone du projet existant mettent en évidence que le site est fréquenté par une avifaune patrimoniale notamment nicheuse et constitue un axe de passage local pour l’avifaune. Les éoliennes sont situées au sein de zones à enjeux modérés. Pendant la phase de travaux, Un risque d’impact fort de dérangement et d’abandons de nichées en période de reproduction pour l’Alouette des champs, le Bruant jaune, la Fauvette grise, la linotte mélodieuse, la Perdrix grise et le vanneau huppé Un risque d’impact modéré à fort de destruction de nichées en période de reproduction printanière, le Bruant proyer, la Caille des blés, la Perdrix grise et le Vanneau huppé. Durant la phase de collisions modéré en période
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Demande d’autorisation d’exploiter le parc éolien des Saules, composé de 5 aérogénérateurs et 3 postes de livraison sur la commune de SAULZOIR Dossier n° E 19000 135/59 postnuptiales pour l’Alouette des champs, l’Etourneau sansonnet, le Goéland brun, la Mouette rieuse et le vanneau des champs, un risque modéré d’effets de barrière cumulés à l’égard du Goéland brun, du pigeon ramier et du vanneau huppé, Un risque modéré de mortalité cumulée à l’encontre de la Buse variable et du Faucon crécerelle, du Goéland brun et de la mouette rieuse. Concernant les chiroptères Le pétitionnaire a proposé la mise en place d’un bridage adapté aux chiroptères pour les éoliennes E3 et E4. Cette mesure est qualifiée de mesure de réduction, sans que l’évitement consistant en un déplacement des machines, visant à un éloignement suffisant des zones à enjeux forts, voire la suppression d’une d’entre elles, n’ai été recherché. Commentaires et Avis du commissaire enquêteur La date de démarrage des travaux sera définie en fonction de la période de nidification des oiseaux – les travaux liés aux terrassements pour la réalisation des chemins ruraux, des plateformes, des excavations et des raccordements. Afin de suivre au mieux de début et la fin de la période de reproduction des espèces fréquentant l’aire d’étude immédiate pour les interventions prévues en dehors de ces périodes, elles devront être réalisées avant l’installation des espèces sur le site. Dans la mesure ou la période de nidification n’est pas évitée, la mise en place de mesures adaptées permettra d’éviter tous risques pour l’avifaune. Une mesure de régulation des éoliennes en fonction des périodes d’activités est proposée. Pour une efficacité de la mesure, un suivi de la mortalité des laridés est proposé. Si cette mesure n’apparaissait suffisante pour réduire à un niveau acceptable de mortalité par collisions et après avoir identifié la cause réelle. Cette mesure de régulation (arrêt) basée sur un système détection en temps réel de la ferme volonté sera étudiée. Pour ce qui concerne le suivi de la mortalité des chiroptères et l’avifaune, étant donné la charge importante de la population des chiroptères, nous pensons qu’il est important que la fréquence réglementaire soit reconsidéré à la hausse selon le protocole de suivi environnemental et à l’issue du premier suivi dans les conditions suivantes : Si le suivi mis en œuvre conclu à l‘absence d’impact significatifs les chiroptères et sur les oiseaux , alors le prochain suivi sera effectué dans les 10 ans, conformément à l’article 12 de l’arrêté ICPE du 26 août 2011, Si me suivit met en évidence un impact significatif sur les chiroptères ou sur les oiseaux, alors des mesures correctives de réduction devront être mises
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L’autorité environnementale recommande que le projet de parc éolien soit revu en évitant pour l’ensemble des éoliennes, les zones à enjeux forts, en les maintenant à une distance d’au moins 200 m en bout de pâles des zones importantes pour ces espèces (zones de chasse, bois ou haies) ainsi que des zones à enjeux identifiées par l’étude, conformément au guide Eurobats.
Concernant l’avifaune S’agissant des mesures d’évitement, de réduction et de compensation des impacts, il est prévu de réaliser le chantier en dehors de la période de nidification qui s’étend de mars à juillet. Il est indiqué qu’à défaut, un suivi de chantier sera nécessaire put valider le non dérangement de l’avifaune sur les zones de travaux programmés. Or, il convient de garantir l’évitement des périodes de nidification pour la réalisation des travaux. De plus, l’étude ne se prononce pas sur la distance de la zone tampon autour des éventuels nids, les modalités visant à éviter l’installation des nicheurs doivent intégrer le risque de perturbation intentionnelle d’espèces protégées, ce qui est impossible sans accord. Prise en compte des milieux naturels et de la biodiversité Commentaires et avis du commissaire enquêteur La loi précise que les projets ne doivent en aucun cas, aboutir à une perte de biodiversité. Le pétitionnaire doit prévoir : - L’installation de gites artificiels à chauve-souris, - L’entretient de la haie de saules têtards existants le long du chemin Roy et le prolongement de celle-ci, - La création d’îlots visant à maintenir des parcelles boisées au milieu de la plaine agricole.
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La phase d’évitement de la séquence ERC &a été mise en œuvre, cette étape a permis d’optimiser les caractéristiques du projet tant en termes de caractéristiques techniques qu’en termes de localisation des implantations des zones de travaux. A l’issue de l’analyse et l’application de la séquence ERC, les impacts résiduels du projet sont très faibles à faibles. Les mesures n’apparaissent pas proportionnelles aux impacts et aucune mesure compensatoire n’est nécessaire. Néanmoins, le porteur de projet indique aller plus loin dans la démarche d’intégration du projet. Plusieurs mesures d’accompagnement sont donc proposées : - La plantation des haies au niveau de la ferme du Quesnoy et en entrées et sorties de village pour accueillir un habitat abritant la biodiversité relativement importante notamment pour l’avifaune et les chiroptères, - La restauration de la haie de saules têtards le long du chemin Roy, - La mise en place d’une « bourse aux arbres », - L’installation de gites artificiels à chauves-souris. Dans ces conditions, nous émettons un avis favorable sur ces dispositions.
L’autorité environnementale recommande de garantir l’évitement des périodes de nidification pour la réalisation des travaux
Au vu des enjeux faunistiques du secteur et des impacts identifiés et contrairement à l’analyse des impacts résiduels présentée, cette mesure de régulation programmée n’apparaît pas suffisante pour réduire à un niveau acceptable la mortalité par collisions des espèces identifiées par l’étude.
L’autorité environnementale recommande que la mise en place d’une mesure de régulation (arrêt) basée sur un système de détection réel de la faune volante soit étudiée.
L’étude indique qu’un suivi de mortalité sera réalisé concernant à la fois les chiroptères et l’avifaune ainsi qu’un sui de l’activité en hauteur et en continu des chiroptères au niveau des éoliennes E3 et E4. Ces suivis sont prévus selon la fréquence minimale réglementaire au moins une fois durant les 3 premières années d’exploitation puis une fois tous les 10 ans.
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Un suivi demande au minimum de données ; le suivi environnemental est à réaliser une fois par an durant les 5 premières années, puis une fois tous les 3 ans durant la durée d’exploitation du parc.
Au vu des enjeux faunistiques, l’autorité environnementale recommande de reconsidérer à la hausse la fréquence du suivi environnemental proposé pour le Parc.
Concernant la perte de biodiversité La loi pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages du 8 août 2016 précise que les projets ne doivent pas aboutir à une perte nette de biodiversité. Dans ce cadre, le pétitionnaire prévoit : - L’installation de gîtes artificiels à chauves-souris, - Des plantations dont la vocation primaire est paysagère, qui bénéficieront également à la biodiversité, - L’entretien de la haie de saules têtards existants le long du chemin Roy et le prolongement de celle-ci, - La création d’ilots de sénescences visant à maintenir des parcelles boisées au milieu de la plaine agricole pour une surface totale d’environ 3 hectares. L’étude présentée mentionne la création de milieux favorables supplémentaires, les parcelles proposées ont déjà in intérêt écologique et la mesure consiste en un maintien de ces milieux existants durant la durée d’exploitation du parc. En l’absence de création de milieux, la mesure n’apporte donc pas de plus-value pour la biodiversité existante et ne compense pas la perte d’habitats, de territoire de chasse, d’alimentation, notamment pour l’avifaune et les chiroptères. Des mesures de compensation concrètes sont donc attendues sur ce point.
L’autorité environnementale recommande que soient proposées des mesures de compensation des impacts résiduels sur l’avifaune et les chiroptères, concrètes et pérennes à la hauteur de la perte pour la biodiversité telles que la mise en place d’habitats favorables.
Evaluation des incidences Natura 2000 et prise en compte de sites Natura 2000 L’étude se base sur la distance séparant les sites Natura 2000 de la zone d’implantation et d’évaluation de sa fonctionnalité écologique pour les espèces d’oiseaux et de chauve-souris ayant conduit à la désignation du site Natura 2000 et conclut en l’absence d’incidence.
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Cette conclusion devrait s’appuyer sur l’étude des aires d’évaluations spécifiques des espèces ayant conduit à la désignation du site Natura 2000.
L’autorité environnementale recommande de préciser les aires d’évaluations spécifiques des espèces d’oiseaux et de chauve -souris ayant conduit à la désignation de sires Natura 2000 afin de justifier de l’absence de recoupement avec la zone du projet.
Evaluation des incidences Natura 2000 et prise en compte des sites Natura 2000 Commentaires et Avis du commissaire enquêteur Au regard de l’écologie, des chiroptères et du rayon moyen de déplacement de ces derniers (qui dépasse rarement les 2 Km autour du gite) nous estimons que les effets cumulés potentiels liés à l’exploitation du parc éolien des saules ne sont pas significatifs à l’égard des populations de chauves-souris. Parmi le cortège recensé sur le secteur du projet des saules, le Grand Murin, 10 spécimens de l’espèce ont été enregistrés via l’ensemble des protocoles d’écoute mis en place, ce qui demeure très faible. Il semble qu’un même individu du Grand Murin fréquente les secteurs du parc éolien et des autres parcs éoliens est négligeable. Aucun effet cumulé n’est attendu sur le chiroptérofaune locale, les parcs sont éloignés de 4.5 Km ; les secteurs de gitage connus en région demeurent trop éloignés pour envisager des effets cumulés potentiels. Pour ce qui concerne les effets cumulés sur les aires et les couloirs de déplacement des chiroptères, la totalité des éoliennes du projet des saules et des parcs la plus proches se positionne en plein espace ouvert. Les éoliennes des parcs éoliens des saules et de la Chaussée Brunehaut, ne se localisent pas dans des corridors potentiels de déplacement des chauves- souris Il n’est donc attendu des effets cumulés de fragmentation d’habitats ou de perte de continuités écologiques Analyse des effets cumulés potentiels sur l’autre faune et la flore Considérant leur écologie et leur aptitude de déplacement (nulle à très faible), les effets cumuls liés à l’exploitation du parc éolien des saules, conjointement à celle des autres parcs, seront nuls sur les amphibiens, les reptiles, les mammifères terrestres, les habitats naturels et la flore. Evaluation des effets cumulés avec les projets et les infrastructures autres que l’éolien
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Il n’est pas attendu d’impacts potentiels cumules avec ces projets autres que l’éolien. Rappel du contexte relatif aux zonages Natura 2000 Le site d’implantation du projet éolien des saules est situé : - A 14 Km de la ZPS « vallée de la Scarpe et de l’Escaut, - A 14.3 Km de la ZPS « forêt de Mormal / Saint Amand/Wallers et la plaine alluviale de la Scarpe » - A 14.7 Km de la ZSE « foret de Mormal et du bois l’Evêque, bois de la lanière et plaine alluviale de la Sambre ».
Dans la mesure ou l’exploitation future du parc éolien des Saules est susceptible d’impacter ces sites classés, il y aurait lieu de réaliser l’étude de l’incidence du projet sur les espèces déterminantes associés aux sites Natura 2000. L’ensemble de ce développement, nous permet d’émettre un avis favorable.
Risques technologiques Sensibilité du territoire et enjeux identifiés L’habitation la plus proche du projet se situe à 705 m. Aucune installation sensible n’est présente dans un rayon de 500 m autour de chaque éolienne, à l’exception d’une ligne haute tension aérienne à 240 m de l’éolienne E1, soit au- delà de la distance préconisée par le gestionnaire du réseau. Qualité de l’évaluation environnementale et prise en compte des risques L’étude des dangers est complète et de bonne qualité ; Elle est en relation avec l’importance des risques engendrés par l’exploitation, elle a été rédigée conformément au guide réalisé conjointement par l’Institut National de l’Environnement Industriel et des Risques (INERIS) et le syndicat des énergies renouvelables. Pour aider le public, un résumé non technique de cette étude est joint au dossier. Après un inventaire détaillé des potentiels de dangers, l’ensemble des principaux phénomènes dangereux pouvant se présenter sur le parc éolien est décrit. A l’issue de l’analyse préliminaire des risques, 5 scénarios d’accidents sont repris dans l’étude détaillée des risques : L’effondrement de l’aérogénérateur, La chute de glace, La chute d’éléments de l’aérogénérateur,
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La projection de tout ou partie de pâle, La projection de glace. Les mesures prévues par le pétitionnaire permettant de prévenir ou de réduire les risques présentés par les installations répondent aux exigences de l’arrêté ministériel du 26 août 2011. Sont notamment prévus : - Des extincteurs dans les aérogénérateurs, - Une maintenance régulière des installations, - La mise en place de détecteurs de situations anormales dans les éoliennes (survitesse, foration de givre, échauffement des pièces mécaniques). Le Bruit Sensibilité du territoire et enjeux identifiés
Le projet est situé à plus de 705 m des habitations
Qualité acoustique du parc a été modélisé. Cette simulation montre un respect des seuils réglementaires en période diurne et la nécessité d’un plan de bridage en période nocturne. Après mise en service du parc éolien, un suivi acoustique sera réalisé afin de s’assurer du respect des dispositions réglementaires
L’autorité environnementale n’a pas d’observation sur ce point
Avis de la Direction Départementale des Territoires et de la Mer Par courrier en date du 20 juin 2018, la Direction Départementale des Territoires et de la Mer, fait part de son avis, en réponse à la demande formulée par la société Energie Saulzoir, cette étude conduit le service instructeur à émettre un avis défavorable consécutif à la non prise en compte par mauvaise application de la séquence Eviter, Réduire, Compenser pour les enjeux faunistiques. Aucune réponse du porteur n’a été apporté à la date d’ouverture de l’enquête publique. Ministère des Armées, Direction de la sécurité aéronautique de l’Etat Par courrier du 26 juin 2018, la direction de la sécurité aéronautique d’Etat, en réponse à une demande de Mr le Préfet, indique émettre un avis favorable sous réserve pour la construction et l’exploitation d’un parc éolien comprenant 5 aérogénérateurs d’une hauteur hors tout, pâle haute à la verticale de 180 mètres sur le territoire de la commune de Saulzoir (59).
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Après consultation des différents organismes, il ressort que le projet n’est pas de nature à remettre en cause leurs missions. Chaque aérogénérateur devra être équipé de balisages diurne et nocturne. Direction Régionale des Affaires Culturelles Par courriel du 26 avril 2018, la DDTM du Nord souhaite connaître l’avis sur le parc éolien concernant l’exploitation du parc des Saules sur la commune de Saulzoir, qui sera composé de 5 aérogénérateurs, il sera en face du parc éolien de la Chaussée Brunehaut qui est en exploitation. L’architecte des bâtiments de France note que la version retenue est la n° 2.2, car elle offre une respiration convenable entre le parc existant et le parc projeté. Ainsi, on maintient une percée visuelle le long de la Chaussée Brunehaut. Le panorama du menhir de Vendegies-sur-Ecaillon est affecté, mais on évite un préjudice important grâce à la respiration. Service Départemental d’Incendie et de Secours Par courrier en date du 15 mai 2018, le SDIS faisant réponse à une demande en date du 26 avril 2018 du porteur de projet se rapportant à l’exploitation du parc éolien les Saules, sur la commune d Saulzoir (59), appelle les recommandations suivantes : - Textes applicables : code de l’urbanisme code de l’environnement - Observations, accessibilité des secours - Une voie engin doit permettre l’accès des engins de secours la largeur libre, bandes réservées au stationnement exclues de 3 mètres - Description : le projet intéresse l’exploitation d’un parc éolien comprenant 5 aérogénérateurs et 3 postes de livraison, la hauteur de aérogénérateurs sera de 180 m, la puissance nominale maximum fournie par éolienne sera de 4.2 MW Les mesures de prévention devront être assurées et comporteront : - Affichage sur le chemin des aérogénérateurs, - Les consignes de sécurité à suivre, - L’interdiction de pénétrer dans l’aérogénérateur - La mise en garde face aux risques d’électrocution - La mise en garde face au risque de chute de glace - Afficher sur la porte d’accès des éoliennes et des postes de livraison, le n° d’appel de l’exploitant - La formation des personnels assurant l’entretien des installations
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L’identification SDIS de chaque éolienne sera portée à la connaissance du SDIS. Le SDIS émets un avis favorable à ce projet sous réserve du respect des prescriptions précédemment émises. METEO France Par courrier en date du 07 mai 2018, les services de Météo France indiquent que le parc éolien, selon les coordonnées indiquées, se situerai à une distance supérieure à 28 Km du radar le plus proche utilisé dans le cadre des missions de sécurité météorologique des personnes et des biens, à savoir le radar de Taisniére en Thiérache. Cette distance est supérieure à la distance minimum d’éloignement fixé par l’arrêté du 26 août 2011. Des lors, aucune contrainte ne pèse sur ce projet et l’avis de Météo France n’est pas requis pour sa réalisation. Informations relatives à la concertation préalable La demande d’autorisation environnementale présentée par la société Energie Saulzoir n’a pas donné lieu à l’organisation d’un débat public ou d’une concertation préalable au sens de l’article R. 123-8 du code de l’environnement. Toutefois, une information du public sur le projet a été prévue sous la forme de permanences publiques. Cette information ne relevant pas des modes de participation du public définis selon l’article R. 123-8 du code de l’environnement, elle ne requière pas la transmission des éléments mentionnés à l’alinéa 5 de cet article. Contribution du public
Codifications : E = Ecrite, O = déposition orale, C = courrier, mail = e- mail
Permanence du lundi 30 septembre 2019
E1 : Monsieur et Madame Gautier demeurant 29 rue de Monchaux à Verchain Maugré, sont venus prendre connaissance du projet et souhaitent recueillir des précisions afin de formuler d’éventuelles observations ultérieurement avant la clôture de l’enquête publique. Pas d’avis donné - Visite de Mr le Maire - Visite du chef de projets de la société wpd, pour connaître les observations déposées.
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01 : Un couple habitant Saulzoir est venu nous demander des explications sur le parc éolien des Saules sur le territoire de Saulzoir, il va déposer un courrier Permanence du vendredi 04 octobre 2019
E2 : Monsieur POTTIEZ Jean, demeurant 4 rue neuve à Verchain Maugré, accompagné de Madame COGNIAUX sa fille, demeurant 2 rue Auguste Huart à Préseau, indiquent être favorables à la construction du parc éolien composé de 5 aérogénérateurs sur le territoire de Saulzoir. Favorables au projet
O2 : visite de Monsieur CARPENTIER Lucien, demeurant 94 rue Emile Zola à Thiant, est venu s’assurer que son terrain mis à disposition du parc éolien figure dans le dossier, lui avons conseillé de se rapprocher téléphoniquement auprès de Monsieur SORDEL chef de projet. Favorable au projet Hors permanence :
Mail n°1 : Monsieur GEOFFROY de MEYER demeurant 8 rue de l’abbé Edmond Rubben à Verchain Maugré, indique qu’il vient d’apprendre qu’il y avait encore un projet d’installation d’éoliennes sur la commune de Saulzoir, ayant déjà en visu les premières éoliennes de Saulzoir depuis chez lui, est totalement opposé à ce nouveau projet, qui sera une nouvelle fois devant leurs fenêtres. Défavorable au projet
C1 : un courrier daté du 3 octobre 2019 nous ayant été remis le 9 octobre (lors de notre permanence), de Madame Françoise WAXIN qui indique faire part de son avis favorable au parc éolien des Saules sur le territoire Saulzoir. Favorable au projet Permanence du mercredi 9 octobre 2019 E3 : Madame Edmonde BAILLON et sa fille, demeurant 13 rue du 8 mai à 59129 Avesnes les Aubert, confirme son accord favorable pour la réalisation du parc éolien composé de 5 aérogénérateurs et de 3 postes de livraison sur le territoire de Saulzoir. Favorables au projet E4 : Monsieur André GILLERON demeurant rue des écoles des filles à 59227 Verchain Maugré donne un avis favorable à l’implantation des éoliennes sur le territoire de Saulzoir. Favorable au projet Visite de Monsieur le Maire. Visite du chef de projets de la société Energie Saulzoir. Hors permanence : C2 : par courrier en date du 17 octobre 2019, la Région des Hauts de France indique avoir pris position contre le développement non maitrisé de l’énergie
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éolienne et, le 28 juin 2018, en assemblée plénière, le Conseil Régionale a adopté une délibération concernant le mix énergétique. Souhaite faire part de l’opposition du CR à la réalisation de tout projet d’implantation sur le territoire de la commune de Saulzoir. Défavorable au projet Permanence du samedi 19 octobre 2019 Hors permanence : Mail n° 3 : Monsieur Régis LEFEBVRE a par le canal de la préfecture, sur son site internet, en date du 21 octobre 2019 à 19h 05, indique être défavorable à l’installation d’éoliennes entre Saulzoir et Verchain. Défavorable au projet
E5 : Madame SOREAU Bénédicte demeurant 3 rue de l’Epecele à Avesnes lez Aubert, indique qu’elle confirme son accord pour le projet éolien des Saules à Saulzoir. Favorable au projet E6 : Mr et Mme DELSART demeurant 33 rue du Ravin Pollet à Escarmain, indiquent être intéressés par la production d’énergie éoliennes sur le territoire de la CCPS tout en restant raisonnable quant au nombre d’éoliennes (Maxi 40). Favorable au projet C3 : Monsieur Bruno PLANCKE, président de l’association APEEVA, 1 chemin de la petite chaussée à Vendegies sur Ecaillon a déposé un courrier de 9 pages et concluant à un avis défavorable au présent projet attirant l’attention sur l’adresse indiquée sur les affiches jaune fluo qui ne serait pas bonne ! (Le courrier est daté du 04/10/2019). Défavorable au projet C4 : Monsieur Marc GILLERON, Maire de la commune de Verchain Maugré a déposé un courrier daté du 16 octobre par lequel le Maire fait part de son avis défavorable concernant l’implantation d’éoliennes, le Conseil Municipal mis en place depuis 2014, a confirmé cette position. Défavorable au projet E7 : Monsieur Thomas SOREAU 1 chemin de Bouchain à 59227 Verchain Maugré fait part de son inquiétude de l’impact potentiel avec autant de machines à proximité immédiate de son élevage de vaches laitières et de porcs mais aussi de l’impact sur la santé de sa famille, ce qui l’inquiète en premier lieu, ces nuisances dues aux ondes hertziennes qui peuvent provoquer des troubles sur la santé des animaux et des êtres humains ;
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Ces bâtiments d’élevage sont récents, ils ont fait l’objet de permis de construite et sont classés ICPE. L’agriculteur a fait le choix de s’éloigner du village pour construire ses bâtiments d’élevage afin d’éviter les nuisances auprès de la population (bruit, odeurs), il trouve dommage de devoir supporter à cause de cela. Les investissements qu’il a réalisés sont très lourds, ces pourquoi je ne puis supporter une baisse de production. Par ailleurs, l’impact visuel de 5 machines lui parait important pour lui qui est le plus prêt, la société WPD lui a d’ailleurs proposé d’implanter une haie pour masquer, preuve indique-t-il, je suis le premier concerné. Défavorable au projet E8 : Monsieur Michel VERQUIN demeurant 42 rue Foch à Saulzoir indique, bon projet pour l’écologie et l’économie de la commune et de ses habitants. Favorable au projet C5 : Société EITF ayant son siège à la ZI Voie d’Hermenne CS30001 à 59267 Proville, fait part de son offre de service pour le projet porté par la société WPD relatif à la construction du parc éolien « les saules » sur le territoire de la commune de Saulzoir. Mail n° 2 : par mail n° 2 adressé à la préfecture du Nord sur son site réservé à la présente enquête, j’ai pris connaissance du document envoyé par Monsieur Damien TAISNE résidant à Verchain Maugré qui indique de prendre en compte les effets suivants : 1. Sur la santé : bruit audible jusqu’à 1.5 Km (sans compter les effets d’écho) 2. Infra-sons jusqu’à plus de 5 Kms 3. Flashs lumineux de jour comme de nuit 4. Sur la valeur des maisons et des terrains.
Défavorable au projet Permanence du jeudi 24 octobre 2019 E9 : Monsieur Jacques DEROO demeurant 14 rue Jean-Jacques Rousseau à Saulzoir, précise qu’il s’agit d’un bon projet, chacun doit faire sa part d’amélioration énergétique et écologique, favorable au présent projet. Favorable au projet E10 : Monsieur Michel BRIOIS demeurant 36 rue Emile Zola à Saulzoir signale que l’E4 sera à 19 mètres en bout de pâles du corridor eurobats préconise 200 mètres, nulle part il n’est indiqué 50 mètres. Semble être favorable au projet
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E11 : Monsieur Joseph MARCHANT demeurant rue du Bill… ? ,à 59223 Saulzoir est favorable au projet de Saulzoir
Favorable au projet Hors permanence Mail n° 3 : Par Mail n° 3 en date du 25 octobre 2019 à 20 h 42, adressé à la Préfecture du Nord, sur son site des ICPE, Monsieur Régis LEFEBVRE demeurant 85 rue de Monchaux à Verchain Maugré, indique son opposition au présent projet de parc éolien sur la commune de Saulzoir pour les raisons suivantes : - Le parc détruira l’habitat d’espèces protégés, - Il produira des infrasons, - Il détruira les paysages, - Provoquera des troubles du sommeil chez les riverains, - Quelques infos sur l’Académie nationale de médecine Déjà comptabilisé
Mail n° 4 : Monsieur Christian BISIAUX indique être opposé à ce projet ; il détruit l’habitat d’espèces protégés, il produit des infrasons, il détruit nos paysages, il provoque des troubles du sommeil chez les riverains, les nuisances sont minimisées par les industriels… Défavorable au projet Hors permanence E 12 : Mme Delphine SEMAILLE demeurant 1 bis rue Jean-Jaurès à Saulzoir indique être favorable au projet éolien en respectant évidemment le besoin de biodiversité (28 octobre 2019). Favorable au projet Permanence du jeudi 31 octobre 2019 E 13 : Monsieur François MOREAU demeurant 52 rue Jules Bouchy à Saulzoir, indique être favorable au projet éolien cela permet d’avoir de l’énergie nouvelle renouvelable et propre tout en respectant une biodiversité. De même, avec ce projet les chemins de la commune vont être rénovés et d’autres seront créés. Favorable au projet C 6 : lettre de Monsieur Hubert ANCEAUX demeurant 22 rue de la République à 80240 Roisel, indique être favorable à la réalisation du parc éolien des Saules. Favorable au projet
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Délibération n° 4 : lettre en date du 24 octobre 2019 de la Communauté de Communes du Pays Solesmois fait part de son avis favorable au projet de parc éolien des Saules sur la commune de Saulzoir. Favorable au projet E 14 : Mr et Mme BOURSIEZ- POTTIEZ Denis et Béatrice indiquent être favorables à l’installation de 5 éoliennes sur le parc éolien des Saules Favorables au projet C 8 : lettre en date du 30 octobre de Madame Cécile GAUTIER demeurant 29 rue de Monchaux à Verchain Maugré, dans un courrier de 3 pages elle dresse un inventaire complet sur l’état quantitatif des éoliennes et indique ne pas comprendre pourquoi autant d’erreurs sont relevées dans le rapport de la MRAe, elle estime que l’échelle du plan qui permet de visualiser l’implantation réelle des éoliennes par rapport à son village… et note qu’elle est farouchement opposée à l’installation de ces éoliennes… Défavorable au projet E 15 : deux personnes anonymes ont mentionné un certain nombre de choses mais globalement elles ne permettent pas leur déchiffrage mais émettent un avis favorable Favorables au projet E 16 : Madame DEROO demeurant 14 rue Jean-Jacques Rousseau à Saulzoir, indique être très favorable à ce projet à l’heure de l’urgence climatique, il est nécessaire d’utiliser toutes les énergies « durables » possibles » projet parc éolien des Saules sur le territoire de Saulzoir. Favorable au projet Les comptages des mentions portées au registre s’établissent comme suit : ✓ Avis favorable = 21 ✓ Avis défavorable = 11 Les prises de position par délibération et par e-mail sont reprises dans le décompte général ✓ Délibérations adressées au commissaire Favorables = 3 Défavorables = 2 ✓ Avis déposé par e-mail = 4 défavorables Concernant les réponses apportées suite aux avis des citoyens, il y a lieu de consulter les réponses dans le « mémoire et réponses » du Commissaire enquêteur, ce document est placé dans le registre des pièces jointes.
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Sur la forme Le dossier d’enquête présenté au public est conforme aux exigences de la réglementation en matière de pièces à produire ; les chapitres étant bien délimités pour un repérage rapide par le public. Les chapitres portent les indications nécessaires et procèdent à un véritable inventaire. Le sommaire permet également un très bon repérage de l’ensemble de diverses rubriques constituant le dossier. Les explications qui ont été fournies ont permis une compréhension aisée de la nature des éléments techniques ainsi que de son fonctionnement. Sur le fond Les raisons qui justifient ce projet sont clairement exposées. Le dossier permet de bien appréhender les conditions d’exploitations. Toutes les mesures compensatoires ou aménagements nécessaires sont précis, bien traités et développés avec une réelle objectivité et réalisme. Il semble que la procédure et les règles de forme et de fond ont bien été respectées quant au déroulement de la procédure d’enquête publique ainsi qu’en attestent les différents documents produits dans ce rapport. Il n’est bien entendu pas de la responsabilité du commissaire enquêteur de se prononcer sur la légalité de l’environnement administratif. Il n’est donc pas du ressort du commissaire enquêteur de dire le droit mais simplement il peut dire s’il lui semble que la procédure décrite ci-dessus est légale et si à son avis, elle a été respectée. Sur le fond et la forme du mémoire en réponse fourni par le maître d’ouvrage, le commissaire enquêteur tient à faire observer que s’agissant de la mise en œuvre d’un parc éolien sur le territoire de Saulzoir relève d’une Installation Classée Pour la Protection de l’Environnement, le mémoire en réponse aux observations du public et aux questionnements du commissaire enquêteur, revêt un caractère obligatoire conformément à la législation. Le soin pris par le maître d’ouvrage à répondre aux questions posées sur le procès-verbal de notification par le commissaire enquêteur, quelle que soit l’opinion personnel que l’on peut avoir, mérite d’être souligné car c’est un très bon exemple de transparence administrative et de démocratie participative. Aussi, nous vous convions pour notre avis final et les motivations qui doivent l’étayer, à vous reporter à nos conclusions motivées ci-jointes.
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Fait à Aniche le novembre 2019 Le commissaire enquêteur
Jean-Louis COUVOYON
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