Les Arts Martiaux Japonais

Le judo http://fr.wikipedia.org/wiki/Judo

Le judo (柔道, jūdō?, littéralement voie de la souplesse ou principe de l'adaptation) est un art martial, un sport de combat et un principe de vie d'origine japonaise (budō), fondé par Jigoro Kano en 1882. Il se compose pour l'essentiel de techniques de projection, de contrôles au sol, d'étranglements et de clefs. Le lieu où l'on pratique le judo s'appelle le dojo (道場, dōjō?, littéralement lieu d'étude de la voie). Les pratiquants (les judokas—judokate au féminin) portent une tenue en coton renforcée appelée judogi, souvent appelée à tortkimono, qui est le nom générique de la tenue traditionnelle japonaise. Le judogi est généralement blanc, mais pour faciliter la distinction entre les combattants dans les compétitions, un judoka peut avoir un judogi bleu à tous les niveaux de compétitions (si le judoka n'a pas de judogi bleu, la distinction se fera à l'aide de ceinture rouge ou blanche). Pour les compétitions à partir du niveau national, l'un des deux judokas doit revêtir un judogi bleu. Le judo se pratique pieds nus et torse nu (sauf pour les filles) sous le judogi. Les judokas exercent, à l'entraînement et en compétition, sur un tatami, un tapis raide qui amortit les chocs et délimite une zone de combat en carré à l'aide de tapis de couleurs différentes. Le judo est un sport olympique et nécessite de l'implication tant au niveau du combat qu'au niveau des rencontres techniques et de l'aide aux événements pour atteindre un grade élevé.

Le Karaté http://fr.wikipedia.org/wiki/Karat%C3%A9

Le karaté est une discipline martiale dont les techniques visent à attaquer (atemi (当て身?)) ou à se défendre (uke (受け?)) au moyen des différentes parties du corps : doigts (nukite), mains ouvertes (shuto) et fermées (), avant-bras (uke), pieds (geri), coudes (enpi), genoux (ex: hiza geri), … Des nuances de contenus techniques et philosophiques sont relativement marquées en fonction du style (shōrin- ryū, shōtōkan, , wadō-ryū, shitō-ryū, gojū-ryū...). Pour acquérir la maîtrise de ces techniques en combat, l'enseignement comporte trois domaines d'étude complémentaires : le (基本), les (型 ou 形) et le (組手). Mais d'autres domaines d'étude font partie de l'apprentissage. Le placement et la maîtrise de la respiration sont essentiels à la compréhension des techniques de karaté. En outre, certains maîtres pratiquent la méditation Zen.

 Le kihon (qui signifie « technique de base ») consiste à répéter individuellement et la plupart du temps en groupe des techniques, positions et déplacements. Pratiqué avec un partenaire de façon codifiée, on parle alors de kihon-kumite.

 Le kata (qui signifie « forme ») est un enchaînement codifié et structuré de techniques, représentant un combat réel contre plusieurs assaillants virtuels quasi simultanés, ayant pour but la formation du corps, l'acquisition d'automatismes ainsi que la transmission de techniques secrètes. Le kata dépasse l'aspect purement technique en permettant au pratiquant, après de nombreuses répétitions, de tendre vers la perfection des mouvements.

 Le dernier domaine est le kumite ou combat. Littéralement cela signifie « grouper les mains », c'est-à-dire travailler en groupe et non plus tout seul (voir randori). Cette notion de kumite peut prendre de multiples formes en karaté de la plus codifiée à la plus libre. Le combat peut être pré-défini (kihon-kumite), fixé à un nombre d'attaques précis ("ippon kumite" pour une attaque, "nippon kumite" pour deux attaques, sanbon kumite pour trois attaques, …), dit souple (jū kumite), sans contact (kunde kumite) ou libre (jiyū kumite).

L'aïkido http://fr.wikipedia.org/wiki/Aikido

L'aïkido (合気道, aikidō?) est un art martial japonais (budo), fondé par Morihei Ueshiba entre 1925 et 1960. L'aïkido a été officiellement reconnu par le gouvernement japonais en 1940 sous le nom d’aikibudō1. Il a été créé à partir de l'expérience que son fondateur avait de l'enseignement des koryu (écoles d'arts martiaux anciennes), essentiellement le ju-jitsu de l'école daitō ryū, le kenjutsu2 (art du sabre japonais) et l'aikijutsu. L'aïkido est né de la rencontre entre ces techniques de combat et une réflexion métaphysique de Morihei Ueshiba sur le sens de la pratique martiale à l'ère moderne.

L'aïkido se compose de techniques avec armes et à mains nues utilisant la force de l'adversaire, ou plutôt son agressivité et sa volonté de nuire. Ces techniques visent non pas à vaincre l'adversaire, mais à réduire sa tentative d'agression à néant3. L'aïkido peut être considéré comme la concrétisation du concept de légitime défense : une réaction proportionnée et immédiate à une agression. En fait, dans l'esprit de l'aïkido, il n'y a pas de combat, puisque celui-ci se termine au moment même où il commence. Conformément à cette logique, il n'existe pas de compétition d'aïkido excepté dans le style Shodokan fondé par Kenji Tomiki (et de ce fait appelé aussi Tomiki ryu, École Tomiki).

Le kobudō de Honshū http://fr.wikipedia.org/wiki/Kobud%C5%8D

Sur l'île principale (Honshū), l'éducation martiale, dispensée au sein des koryu (écoles traditionnelles anciennes), comprenait l' étude du sabre considéré comme noble, ainsi que d'armes complémentaires telles que la lance yari, le bâton long bō (environ 1,80 m), ou le bâton court jō. Des koryu se spécialisèrent dans certaines armes exotiques telles que le kusarigama (la faucille-chaîne) par exemple. Cette éducation s'adressait à une élite aisée. On retrouve dans toutes ces koryu des déplacements typiques du maniement du sabre, ainsi que dans les arts qui y sont affiliés tels que l'aikidō ou le ju jutsu. On parle donc de kobudō pour désigner la pratique des armes de l'aikidō, ou celle des écoles de sabre pluri- disciplinaires (telles que les Araki Ryu, Sekiguichi Ryu, Shinto Muso Ryu, Katori Shintō Ryu et Yamate Ryu) ou encore des écoles de ju jutsu qui intègrent des armes dans leurs curriculum (Hakko-Ryu Jujutsu 1941).

Les armes les plus courantes du kobudō de Honshū sont :  le sabre long : katana

 le sabre court : wakizashi

 le sabre en bois : bokken

 le couteau : tantō

 le bâton long : bō

 le bâton court : jo (voir Jo-jutsu)

 la lance à lame droite : yari (généralement symétriques, à double tranchant)

 la lance à lame courbe : naginata

 la grande lance à lame courbe : nagamaki

Le Goshindo Kan,

Le Goshindo Kan se définit en japonais , comme la Voie ( Do) de la Protection du Corps (Goshin) et de l’Esprit , l’Intuition ou le 6° Sens (Kan) .

Art martial japonais , d’origine ancestrale, pratiqué par les Guerriers sur les Champs de bataille avec ou sans armes, le Goshindo Kan, rassemble diverses techniques que l’on retrouve dans le -Do, l’Aïki-Jutsu, le Judo- Jujitsu et le Kobudo, ainsi unis par une même philosophie du rapport de l’Homme à la Nature et à l’Autre : solidarité et respect dans l’éternel combat pour la Vie .

La diversité des techniques permet d’éviter et de répondre, tout en respectant la Loi, aux diverses agressions physiques par un ou plusieurs adversaires :  le Karate pour ses coups de poings et coups de pied ,  l’Aïki-Jutsu avec ses esquives, ses clés ,  le Judo-Jujitsu pour ses projections, ses immobilisations et ses étranglements ,  le Kobudo et les armes traditionnelles d’Okinawa, le bâton, le couteau, le tonfa, le nunchaku, etc …

Par ailleurs, afin de compléter la formation martiale des Etudiants au sein du Goshindo Kan, des cours de Chambara (sabres mousse), de Bokken (sabre bois) et de Iaïdo ( katana ) sont proposés . Même si le seul combat qui prévaut est celui que l’on fait contre soi-même, des Randoris avec casque, plastron et gants, protège pied-tibia et autres, permettent des affrontements ludiques en toute sécurité .

Renseignements : Vincent DENIS Téléphone : 06 47 23 77 26 www.goshindo-kan.com