4444Y\ LÀÇ1 (q) CARTULAIRE

DU PRIEURÉ PE NOTftEllUEDbiOî

IEN HAUTE AUVERGNE

PRÉCÉDÉ DE

LA BIOGRAPHIE 0E SON FONOPLTEIIR, OERÎRM1O 0E GRIPEIJILLE

TEXTES INÉDITS DU DOUZIÈME SiÈCLI

PUBLIÉS PAR

Antoine THOMAS

(Extrait des Annales du Midi, tome XX, année 4908.)

TOULOUSE IMPItIMERIE ET LII311AIRJE ÉDOUARD PRIVÂT Librairie de lUniversité - 14. RUE DES ARTS (SQUARE DU MUSÉE)

1908

n--- TIRE A PART 1 1111 ii n 003004364 L — [1 F

t

L1 piN,

CARTULAIRE

DU PRIEURÉ DE NOTRE-DAME-PU-PONT EN HAUTE AUVERGNE

PRÉCÉDÉ nu

lA UIOIIRAPIIIE DE SON FONDATEUR, BERTIIANI) DE GRIFEIJILLE

TEXTES ZNO1T5 DU DOUZIkME SICLE

INTRODUCTION

I.

LA PIOGRAPRIE.

On sait, dune manière générale, quelle expansion prit brusque- ment le monachisme en à partir de la seconde moitié du xi° siècle, tuais on est loin de connaltre tous les détails du mou- vement qui donné naissance ii de multiples maisons religieuses, parmi lesquelles celles de Grandmont, de la Chartreuse, de Fon- tevraod, de Citeaux, de Tiron, de Clairvaux et du Paraôlet sont les plus célèbres. Les noms dEtienne de Muret, de Bruno de Cologne, de Robert dArhrissel, de Roheri de Clteaux, de Bernard (le Tirou, de Bernard de Clairvaux, de Géraud de Sales et de quelques autres ont été entourés par lÉglise de lauréole, des saints ou, pour le moins, de celle des bienheureux; quant k Abai- lard, fondateur du Paraclet, il a, par ailleurs de quoi se passer de cette pieuse consécration. Mais combien de vaillants « lion-

1. Quil me suffise de renvoyer aux pages écrites à. ce sujet par M. Achille i:4uohaire, dans IHifloire de France, publiée sous le Roui de M. Ernest Lavisse, t, II, 2 partie, P. 260. F-

4 ANtOINE tFIÔMAS. mes de Dieu » se sont dévoués à la mémo tâche sur le sol de Fiance sans que le succès de leurs efforts, circonscrits dans un hoizon provincial dé peu détendue, les ait tait sorLir de robs- entité si chère à leur ascétisme • Obscurité relative, pensera-t-on, car à tout le moins le Gailia ch,-i.stiana a dû retracer, diocèse par diocèse et abbaye par abbaye, toute loeuvre religieuse qui sest épanouie au sue siècle; et là où le recueil des Bénédictins offre des insuffisances ou des lacunes, il a dû être complété par les recherches tics savants de province dont la pullulation, au siècle dernier, atteint presque celle des moines â lépoque que nous avons en vue. Une découverte faite en 1897 aux archives du Vatican, par M. G. de Manteyer, mem- bre de lÉcole françiise de Rome, et grâce à laquelle lhistoire religieuse du Massif central de la Francs se trouve subitement illuminée dune clarté dont aucun rayon navait encore pénétré ni dans le Galtia chrisiiana ni dans les ouvrages publiés depuis, montre combien notre information est précaire et ce quon peut encore attendre des bibliothèques inexplorées. Le cas estsi curieux que je demande la permission de métendre sur les circonstances dont lenchatnement a reculé jusquà lheure actuelle la publica- tiondun texte qui avait ôté signalé dès 1085 par le père de lhis- toire de- France, André Duchesne. Dans le catalogue intitulé Series auctoruni omnium qui de Franeorurn historia et relais francicis ...... ipserunt, prospectus du recueil monumental des Historia e Fancorun-r Scriptores quavait conçu André Duchesue, on trouve une notice ainsi conçue

(3esta Bertrandi Pictauiensis. primi Domus de Ponte in Aruerriia fundatoris. Ex Cod. MS. V. cl. Alex. Petauij Senatoris Paris 2 »

Cette notice a été reproduite par le Père Lelong, dans sa Biblio- thèque historique de La France, sous le n° 12271 3 , et depuis lors personne ne semble y avoir prêté attention. -

1. Cf. Annales du Midi, XVIT, 67, une notice intitulée Une préteh- due histoire de labbaye de Beau lieu au xi" siècle. 2 Sertes, etc., édit. de 1635, p. 21. La première édition, publiée en 1633, ne contient pas cette notice. 3. Le Père Lelong n omis de mentionner la source de linfàrination de Duchesne.

T

CARTULAIRE DU PRIEURÉ 0E NOTRE-DAME-DU-1ONT, 5

La collection de manuscrits que possédait Alexandre Petau, et qui avait été en majeure partie formée par son pèle, Paul Petau, fut acquise par la reine de Suède Christine, en 1651, et vendue, après sa mort, au pape Alexandre VIII elle forme encore aujour- dhui le noyau principal de la section dite RegMa de la biblio- thèque du Vatican 1 . Montfaucon e publié un catalogue à la fois alphabétique et méthodique des manuscrits dAlexandre Petau 2, rédigé en 165 on ny trouve aucune mention de lopuscule visé par André Duchesne. Mais il nen est pas tout à fait de môme si lon consulte an catalogue postérieur rédigé peu après lentrée des manuscrits de la reine au Vatican (vois 1690), et publié également parMontfancon sous le titre suivant: Jiibtiotheca ieginae Sueciac in lTaticana. Dans ce catalogue, larticle 168 est ainsi conçu

Auonymus Historia de Gestis pontificuin et Comitum Engo- - lismensitim ex Historia Hugonis Eugolismensis desurnta.A dditur in fine historia m.onasterii Belliloci Lernovicensis a Bertrando Pictaviensi constructi 3. ii

Or, le premier de ces deux ouvrages est enregistré dans le cata- logue dAlexandre Peton dans les termes suivants

r Engolismensium Pontilicum et Comitum gesta, 738, 168. »

On est donc porté à penser que lopuscule signalé par André Duchesne est le môme (malgré la différence du titre) que celui (1W fonnait la seconde partie dun manuscrit (les .Peton qui aurait porté successivement les n° 733 et 168. Là est la viirité, comme on le verra plus loin. Mais suivons dahord la nouvelle direction donnée par le catalogue de In reine Christine. Le Père Lelong enregistre la mention suivante

- e Histoire du monastère de Beaulieu, dans le diocèse de Limo- ges (uni à la congrégation de Saint-Maur). o 11687. Historia monasterii belliloci •Lemovicencis; à 13cr- trando, Pietnviensi. -s Cette histoire est conservée dans la bibliothèque du Vatican, entre les manuscrits de la reine de Suède, n° 168. n

J. Voir liter roh?aflurn du D lleda Dudik (Vienne, 1855), t J, pp. 122 et sttiv. - - 2.-Bibi. bibi. mavuscriptorum nov,7, t. J (Paris, 1739), pp. 61-96. 3. Ibid., p. 17b. 4. Ibid., p. 50h

0 r

G ANTOINE THOMAS.

Par suite de lomission du mot eohstructi, voilà notre fonda- teur de monastère transformé en écrivain, et sur I ra du Père [dong, Daunou n écrit dans lHistoire littéraire de la France, t. XV, P. 013 s Bertrand de Poitiers est lauteur dune histoire du monastère de Bea.ulieu, au diocèse de Limoges. his- toire qud. lon conserve dans la bibliothèque du Vatican, pairtii les manuscrits clé la reine de Suède, n° 108. M. Alfred Eeiôux, archiviste de la Haute-Vienne, à qui lhis- toire du Limousin -il tant dobligations, était préoccupé depuis longtemps de ce manuscrit de Bertrand de Poitiers à sa demande, M. Ldopold Delisle et M. labbé Ardant firent dans le fonds Regina de la Bibliothèque vaticane des recherches qui neurent quun résultat négatif, I:i constatation que le précieux inanus- • crit ne se trouvait plus là où il était légitime lespérer le trouver. Enfin la lumière sest faite lorsque M. Georges de Manteyer a publié dans les Mélanges darchéologie et dhistoire de lÉcole de Home un article révélateur intitulé « Les manuscrits de la reine Christine aux ar cliives du Vatican , ii Dans le manuscrit actiielle]ne)it coté Mi,çectlanca. ilirn. XV, 1. 143, il a reconnu le manuscrit 108 du catalogue de Montfaucon inLitulé JHblio- iii eca ieginae Suecire in Vaiicana, et il a constaté que ce manus- crit portait encore, entre autres cotes ou numéros périmés, le no 733 indiqué ci-dessus. Lidentification est donc pleinement assurée. Il ne reste plus quà mettre en lumière, après ces prélirni- haires bibliographiques indispensables, le profit scientifique (lui cri résulte pour lhistoire religieuse de notre pays. Pour le Limousin, cest une déconvenue. Bertrand de Poitiers ria pas plus ècrit lhistoire de labbaye de Beaulieu quil na cons- truit labbaye elle-même. Il ny a pas dhistoire de labbaye de Beaulicu dans les collections clii Vatican et il ny en a jamais cii. Le rédacteur du catalogue de la reine Christine sest laissé abuser par les premières lignes de lopuscule qui se trouve en tête de la seconde partie de notre manuscrit et où il est question de ],a (et noi de labba ye) deBeaulieu. Ces premières lignes sont. «ail- leurs, tout ce qui en a été imprimé jusquici. Elles ont été repro- duites par Maximin ])cloche dans une note-de la page LXXXII (le son Cailuioire de labbaye çle BeaUUeU , niais ijeloclie ii ;i PaS pris le temps dexaniiner le lêxle qui lui êlait tombé sous les veux

1. Année 1897, pp. 28322. ^ l

CARTULAIRE DU PRIEURE DE NOTItE-DAME-DU-PONT. 7 et qui, en fait, navait aucun rapport avec lhistoire de labbaye dont il publiait le cartulaire I . André Duchesne a intitulé notre opuscule Gesla Ijeririindi PielaviensiS, prirni dontus de Ponte in Arvernia fundatoris. Pour être complet, pour être juste, il aurait fallu ajouter ces mots: et Wiltelrni Rot5erui suceessoris «jus. On trouvera plus loin le texte original latin, publié et annoté,

« Bertrand, quittant Je Poitou et le château de Civray, doù il était originaire, sen alla en Limousin dans la ville de I3eaulieu. Là, pendant quelque temps, il enseigna cumule inaitre la loi de Dieu aux clercs qui voulaient lentendre, Puis, considérant que. ce que lon enseigne par In parole na pas autant daction sur tes esprits qué ce que lon met sous les yeux des spectateurs, il se résolut à quitter le monde et û instruire par les oeuvres. Il séloi- gna donc et se réfugia seul, pour servir Dieu, dans ]a solitude dune vaste forêt nommée Aguifolia; de là lui vint le non] sous lequel on le désigna par la suite. Les gens lu voisinage voyant sa dévotion, bien quil voulût rester solitaire, se réunirent et liètirent lin oratoire en lhonneur de Dieu et de saint Jean-Bap- tiste. Partant le là, û la prière de Hugues de Rupe, seigneur de Malaviela, H bâtit un au tre oratoire dans un domaine de ce sei- de gneur appelé Ramena. .11 bâtit ensuite, à la prière du vicomte sur les rives CaI.viniaco, un autre oratoire nommé J.pûniacus, dun ruisseau appelé Celer, prés dc léglise (le Beencgas. s Lan de lJocarnatiOfl 1151, il bâtit un autre oratoire dans le lieu appelé Carmetus. A la même époque; noble homme Girbert de Marcenac, ayant entendu parler de lui, le pria de bâtir dans ses domaines un oratoire au nom du Seigneur. Accédant û son désir, lhomme de lieu bâtit un oratoire en lhonneur de Dieu et de la bienheureuse Marie, mère de Dieu, et il voulut quil sappe- lât la Maison du Pont (Donius de Ponte). Plein de joie, Girbert donna ii Dieu et à la bienheureuseMarie, et à Dom Bertrand et 5, ses successeurs, des terres à cultiver pour y trouver leur nourri-

(Limo- .1. Voir Alrred Leroux. Les Sources de lhistoire du Limousin n du moins le mérite ges, 1805). ,p. 6:3-64. La citation faite par ])cloche de nous apprendre qiiAadré Duchesne avait copié sur notre manuscrit le texte signalé par lui et parfaitement caractérisé dans sa Sertes ancto- ruai, etc. Cette copie se trouve â ta Bibliothèque uuationale, colt. Du- chesne, t. XXXVIiI. f Dl, précédée de cette indication r Ex cod. aie. D. Pet[aviij post Gesta 00m, lingot. 7 c1 ANTOINE THOMAS.

turc, le droit do pacage dans tout son domaine pour leur bêlait gros et menu, le droit de prendre du bois pour leur usage, le droit dacquérir "l des llornmés de sa juridiction. Après avoir fondé tant de monastères, Bertrand reçut de lévêque de Clermont, Aimeric, la bénédiction solennelle et le titre dabbé. Mais lui, connaissant la réputation de léglise de Notre-Dame-de la-Cou- ronne, se donna à ladite église avec ses possessions, ,I quils instituassent un autre abbé à sa place, parce quil nai- mait que la solitude. Mais eux nen voulurent rien faire et insis- tèrent pour quil gardât son office à sa volonté, consentant seule- ment h disposer plus tard de ses possessions. Très affligé, Bertrand chercha et trouva lin lien écarté et sau- vage, daccès difficile, nommé Rstorrotz, situè sur le bord dun cours deau appelé Esey, et y fit bâtir un oratoire cest I è. quil se retirait, toutes les fois que les circonstances le permettaien t pour se livrer loin de ses frères â la vie contemplative. A la fin, prévoânt que la mort allait lui apporter la récompense de tant de travaux, il appela un de ses compagnons, nommé Guillaume

Robert , avec lequel il avait la plus grande familiarité et : qui il avait confié ladministration de la Maison du Pont, et il lui dit cc Frère, sache que cette nuit mème, qui est celle dans laquelle le Seigneur a délivré ceux qui étaient dans les ténèbres et lombre de la mort, je! sortirai de cette prison corporelle. Après avoir lavé et revêtu mon corps selon lusage, selle un âne et transporte kir- diment mon corps pendant la nuit dans la Maison du Port. Jai obtenu du Seigneur la grâce do mourir ici et daller attendre ]à_ bas son avènement. n Et après lavoir exhorté à lobservance de la sainte religion et è lhonnêteté de la vie, se recommandant lui et lés siens au Seigneur, il rendit lesprit nui milieu de la prière. Fidèle aux ordres reçus, le.discipie prit le corps saint et, à travers les dangers dc la nuit, grâce à sa protection, il arrin au lieu désiré. Dès le matin, la nouvelle se répandit de tous côtés. Les seig neurs des environs, apprenant le décès du saint homme et son enlèvement, rassemblèrent des troupes et se mirent à sa. potir- suite. Le disciple, plein de prudence, aussitôt quil fut arrivé à destination, fit prévenir Girbert de Marcenac de ce qui sétait Passé pour quil. pût, si Céta i t nécessaire, repousser la force par la force. Lavant appris, ceux qui le poursuivaient sen retournè- rent pleins de tristesse. Alors le disciple ensevelit le corps de son maître dans léglise où il est encore honoré de tous les gens des environs « En ce temps-1h, cétait Etienne rie Mercoeur qui gou vrnait léglise de Clermont et qui lillustrait autant par la de ses moeurs que par la noblesse de sa race. Dom Guillaume Rohert alla auprès de lui et il obtint ses bonnes grâces ai point que bientôt il fut très célèbre clans tout le diocèse. Lévêque désirant CARTULAIRE DL) ?R[EUR DE NOTRE-DAME-Du-PONT. 91

favoriser la Maison du Pont, qui se trouve située clans la paroisse le Leynhac, lui donna à perpétuité léglise de Leynhac et toutes ses dépendances en lie réservant que le dioit épiscopal. « Bertrand de Rocafort, .1 tier. Peinard et labbé de .Brioude, frères de noble race, prièrent Guillaume Robert de ]utir clans leurs domaines une maison pour le service de Dieu il exauça leur désir fidèlement, à la grâce de Dieu la maison sappelle ValUs Gla,vt. • Ji bâtit aussi un autre oratoire dans le domaine des seigneurs de CasI.ronovo et à leur prière; on lappelle Boltilocus. • Il bâtit aussi un autre oratoire dans le domaine dun chevalier nbtnmè Guillaume de Veyriorns; le lieu sappelle Muratet. « Bec de Cnl,non, dont la mère sappelait Valborg, donna à per- pétuité à Guillaiiuie Robert et à ses successeurs In domaine qui est nommé Mumnarti, que son père avait acquis pour une somme considérable, et il lexempta de toute redevance. Le même Bec donna aussi à Guillaume Ilohert et à ses successeurs le droit dac- quérir le ses hommes et In permission de prendre ce dont ils auj-aient besoin dans sa terre inculte, dans les forêts et dans les herbages. Etienne, dont nous avons pni-lé, suceéda sur le siège de Cle r- mont k Pons, moine de Clairvaux. Guillaume Robert eut ses bonnes grâces ou -point que celui-ci lui accorda la faveur de ne payer aucune dune \ aucune personne, soit ecclésiastique, soit laique. « Enfin, après aVoir gouverné longtemps les lieux dont il n été parlé, et sêtre rendu agréable à Dieu et au> hommes,Guillaunie mourut dans là Maison du Pont â un âge avancé; il fut enterré prés de son maltre Dom Bertrand , du mur extérieur , de léglise. » -

Lopuscule que je viens de traduire est anon y me et le nom de lauteur qui la rédigé j-esterd sans doule è jamais inconnu ; niais il est évident quil émane dun religieux de celle Maison du Pont ou vinrent côte k côte dormir leur dernier sommeil Bertrand de Grifeuille et son disciple et successeur uillaurne Robert. A quelle époque faut-il en placer la rédaction? Une seule date y est expressément donnée, celle do 1151, relative à la construction de loratoire de £armotus. Lauteur connaît très exactement lordre de succession des évèques de Clermont dans la seconde moitié du douzième siècle, dabord Ainieric, puis Etienne de Mercceumr, pui l.ons [de .Polignac], moine de Clervaux mais il ne nous apprehd ni la date de la moi tdebcrtj-andde Grifenille, ni ce)le de la mort (le son su ccesseur Giullanine Robert. Il sait seulementque Bertrand roçut le titre dabbé, de lévêque Airneric et que Guillaume ilôbert

(I 40 ÀNtoifl PIIOMAS. .

fut très en faveur auprês dEeune de Mercoeur et de Pons (le Polignac. Nous savons par ailleurs que Bons mourut en 1188; la mort rie Guillaume Robert dut survenir vers la même époque. Notre biographe anonyme na. (in prendre lu p]ume que dans les premières années du treizième siècle. Son récit a, clans lensem- ble, une belle allure historique; mais les éléments nous manquent pour faire une critique rigoureuse de tous les détails. Sur un. point cependant., il semble que la tradition quil suivait soit sujette à caution. Daprès lai, cest en 1151 que Bertrand de OH- feuille bâtit loratoire de Cas-inclus, et la fondation tic Notre- Dame-du-Pont neut lieu quaprès; plus tard enfin, « fundatis Lot cenobiis s, l évoque de Clermont Mmeric lui confère sole- n ettement le titre dabbé. Or, tin document authentique, cité par le Galira ckrisliana , atteste quen lan 11M le siège épiscopal de Clermont était occupé par liltienne de Mercœur , successeur dAimcric. Le contrôle géographique est plus facile que le contrôle histo- rique, et il ne nous laisse dans lemb:rras que sur un ou deux points que nous indiquerons à leur place. Parti de Civray, en Poitou, sa paIrie, Bertrand se fixe quelque temps à Beaulieu, en Jitnoi1sin, où il vit dans le monde des clercs. Ces deux localités sont assez connues pour se passer de commentaire. De i3eaulieu, il se retire dans un lieu isolé nommé Açjaifolia, où lon hû I.) t . bientôt un oratoire en lhonneur de saint Jean-Baptiste. Il sagit de Grifeulue, commune, le Mont- vert, canton de Lnroquebrou, arrondissement dA urillèc, où il y eut effectivement jusquau xvii [O siècle un prieuré de Saint-Jean, dit aussi de Notre:Dame, dépendant de labbaye de la Couronne, au diocèse dAngoulême, sur lequel on ne savait rien jusquici antérieurement à lannée 1203 2 . Jignore pourquoi le Diction- naire topographique du de M.. Amé adopte, comme nom moderne, la forme Gri/Jouilte une lettre de M. Lefort, institu- teur de , mapprend quon prononce Grificilic a et que

1. Tome 11, col. 270. 2. Voir le Phd. stat. du Cantal, par Déribier-du-Châtelet; le Dict; topogr. du Cantal, par Emile Ainé, et surtout luise. de labbaye de Notre-Damc-de-la . Co,r.ronne, par labbé J-P-G. J3lajcbet, dans le Bail. de la Soc. arc!.. ci Mn. de la C/.arenie. t. X (1883), P. 365. . 3. Borine francisée du patois actuel Griflèlbo, plus anciennement Gri- fuètha. On remarquera que le cartulaire.de Notre-Damne-dit.Pont, publié

L CARTULAIRE DO PRIEURE DE NOTRE-DAME-DU-PONT. 4f ce nest plus quun lieu-dit situé à la lisière des forêts, sur la route d ,t Plèaux, où quelques pierres couvertes de mousse sont les seuls restes du prieuré. Aucune carte, pas même celle de Cas9ini, ne fait mention de cette Localité, dont le nom doit rester attaché au fondateur de Notre-Dame-du-Pont1. Grifeuille est à proximité de la route de Beaulieu à Aurillac. Bertrand se trouvait là au diocèse de Clermont, mais à quelques kilomètres seulement du diocèse de Limoges 2, quil venait de quitter, et du diocèse de Cahors, où allaient bientôt lappeler les instances de ses admirateurs. Ramena, où il bâtit son second oratoire, est Lara,niêre, commune du canton de Limogne, arron- dissement de Cahors, à environ 75 kilomètres de Crifeuille. Nous trouvons effectivement plus tard mention de Notre-Darne-de-Lara- miére parmi les possessions de labbaye de La CouronneS. Mais que dire de Hugo de Rupe, qui erat dominus de Malaviela, dans les possessions duquel se trouvait Laramière? Si lon remarque que Laramière, bien que situé au diocèse de Cahors, ètiit sur les confins du diocèse de Rodez, on sera porté à identi- fier ce seigneur avec un Hugo della Rocca qui intervient dansdes donations faites à tabbâye de Conques relativement à léglise de Maleville, canton de Montbazens, arrondissement rie Villefranche (Aveyron) 4, ou du moins, car les donations faites à Conques paraissent remonter sensiblement plus haut, à supposer quil pouvait être le fils de ce donateur. Après la construction de loratoire de Lnrannére se place celle de foratoire « quod vocatur Ispaniacus super ripam fin minis quod voctur Celer prope ecclesiam de Berenogas s, construit à la prière du vicomte de Calvigilac. Le Celer est la rivière appelée encore aujourdhui le Nié, affluent du Lot, qui passe dAuver- gne en Quercy, et sur les bords de laquelle se trouve effectivement

plus loin )art. 38), donne la forme Grefolha, où le nest pas dipthongué enflé.- 1. M. Alexandre Bruel croit que le « prier de Agrifuelha s mentionné sous le n 153 par le plus ancien pouillé du diocèse do SaintFlour doit être localisé à Orifeuitre, commune de Roannes-Saint-Mary (Pouil!té -des dive. de Clermont et de Saint-J"lour, p. 225). Je suis lbpinion courante, mais je dois avouer que je nai pas trouvé de raison décisive eu faveur de • lune ou de lautre identification, - 2. Il va de soi que je fais abstraction de la création postérieure des diocèses de Tulle et de Saint-Fleur (1317-1.318). 3. l3lsnchèt, op. land., p. 392. 4. CariaI, de Conques, p. p. A. Desjardins, n" 536, 551, 560. I r

12 .. ANTOINE TEOMÂS.

léglise do Jirengues; canton de Livernon arrondissement, de Figeac (Lot). Dans la même région, plus ni sud, se trouve Calvi- gaine, canton de Limogne, arrondissement (le Cahors, dont les seigneurs portèrent de bonne heure le titre de vicomte. Quant à I&paniaeus, cest Espagnac, gros hameau de la commune dEspa- gnac-Sainte-Eulalie, canton de Livernôn, où se juxtaposèrent et se superposèrent ah moyen Ae trois fondations pieuses celle de Bertrand. dAgrifeuille, que nous révèle notre texte, celle dune dame Elisaheth, f:ute en 12W (prieuré de femmes), et celle de lévêque de Coïmbre, Aimeric Hébi:ard, qui, en 1293; imposa ail prieuré dE]isaheth rebâti par lui clans un lieu moins exposé aux inondations (lit Célé, le nom plus éclatant de Val du paradis dEspagnac. Aimeric l-lébrard, coin ne Elisabeth, sentendirent avec lfibhaye de La Couronne pour leurs fondations, ce qui non- firme implicitement les données de notre texte Bertrand dAgri- feuille avait bien passé par là, et lé comme ailleurs labbaye de La Couronne était son héritière I. Avec loratoire de Carme lus, bâti en 1151, nous revenons dans le diocèse de Clermont pour ne plus le qditter. Il sagit dEscal- mets, commune de Saint-Saury, canton de Saint-Marnet-la-Salve- tat, arrondissement dAurillac, où se trouve encore aujourdhui une chapelle. jadis siège dun prieuré, dédié k Notre-Dame, h la nomination de labbé de La Couronne. Le Dictionnaire topogra- phique du Cantal de M. Mué fait remonter la fondation de ce prieuré au Xi e siècle, mais sans donner. de preuve à lappui de cette affirmationque contredit catégoriquement notre tete . Bernat prior dels Calmclhs figure nue fois dans ]e cartulaire de Notre-Dame-du-Pont (art. C); il est plus que vraisemblable quil faut lidentifier avec le J?ernart, qui revient fréquemment clans le cartulaire en qualité de prieur de Notre-Daine-du-Pont. La fondation de beaucoup la pins importante de Bertrand dAgrifehille fut celle dé .Not,e-Dame-du-Pont, dans les domaines

1. Blanchet, op. land., P. 897; Edmond Albe, Familles du Quel-Gy... Maison. dHdl,rard (C,ibors, 19fl5), p. S. 2. (fac intéresartté mention du prieur dEscal,nels, qui a échappé à M. Amé, se trouve dans le compte do Gérard de Parai, bailli dAuvergne en 1200 De priore de Carnielo, pro 00 quia aliqni monnGhi dicti prie- rubis ceperuni. cl. perciisserant G. Baufet, servientemn doruini regis, xx I. «Le regretté Ang. Chassaing, qui a édité ce texte (Spicileginan un- Dateuse, p. 257), a identifié à tort le prier de Garmete avec le prieur du convent des. Cannes dAurillac. . .,. . <1

CARTULAIRE DU PRIEURÉ DE NOTRE-DAME-DU-PONT. 13

rie Guirbert de M:ircenae, paroisse et communs de Leynhac, canton de Mauts, arrondissement dAurillac, Jy reviendrai dans lintro- duction du cartulaireque nous ri conservé le manuscrit du Vati- can et qui sera publié plus loin intégralérnent. 11 ne reste plus quune étape géographique dans la biographie de Bertrand de Giifeuilte , et malheureusement je ne sais oû la placer. Jai fait de vain efforts pour localiser loratoire dE.stor- rots, bâti sur le bord du cours deau appelé Elsey, où le saint il homme aimait retirer et où il mourut. Labbé Blanchet, histo- rien de La Couronne, signale parmi les possessions de labbaye• « la capellan ie sans bénéfice d Enbero& » et, dautre part, Il Wotre-Dame dA nlere/l », qui sont pvidemment identiques â ce mystérieux oratoire, mais il en ignore Femplacement Dans la biographie de Oniibturne-flohert, successeur de Ber- trand rie Grifeuille, il est question (le trois fondations doratoires laites par lui, et dune importante donation dont il bénéficia. Le premier oratoire fondé par lui, à la demande de la famille de Rocaforl, est appelé Valus Clam. Cest Vauclaire 2 . commune .de Molomize, canton de , arrondissement de Saint-Flour, où il y a eu effectivement un prieuré de Notre-Darne, dépendant de labbaye de La Couronne. M. labbé Blanchet ne sait rien rie son origine et se borne à mentionner indirectement des docu- ments du xv5 siècle ft son sujet; le Dictionnaire topographique du Cantal est mieux renseigné, puisquil cite un acte de 1370 ou figure leprioratus VaiNs Clore, ordinis beali Marie de Corona. Rien ne permet de combler la lacune de deux siècles environ qui existe entre cet acte et le témoignage de noire biographe anonyme. Pour les deux autres oratoires, Bellilocus et Muratet, je nai rien de positif à proposer comme identification, et je juge inutile de faire des conjectures gratuites. Enfla, te domaine de Muû Mari!, dont Guillaume Robert reçut la donation de Bec oit de Calmant et de sa mère Valborg, est probablement Mont-Marty, commune de Saint-Etienne-de- . dont il est question dans le cartulaire ilè Notre-Dame- du-Pont, art. M et 42.

3. Op. land.. 1). 398 2. Ecri t. abusivement Vrwcleir dans lusage actuel. Lahus est le mémo dans Ctaircaux, dailleurs, et plus difficile à.rérornier. 1 r

14 - ANTOINE THOMAS.

il.

LE CARTULAIRE.

Le cartulaire de Notre-Dame-du-Pont est transcrit dans le ma- nuscrit du Vatican, sans aucune solution de continuité, à la suite de la biographie que nous venons détudier; mais les cieux docu- ments sont absolument indépendants lun de iantre, et le biogra- plie ni\on yme ne paraît- pas avoir eu connaissance (lu cartuloire. On-a teHement,pub1ié,étudiéit commenté de cartulairesreligieux quil serait tout û. fait oiseux de se livrer ici à des considération générales sur cette matière. Je men tairai donc. Jestime que .ma tâche essentielle consiste û publier exactement le cartulaire (je Notre-Damé-du-Pont daprès le £eui manuscrit qui nous.lait con- servé, e" y joignant les identifications des lieux et des personnes quil ma été possible de faire, et je laisse aux érudits de la Haute Auvergne le soin de tirer de ce document tout le profit que peut on attendre Ihistoire religieuse, féodale et • sociale -de. la région quil concerne. Voici seulement quelques remarques prélimi- naires. . . - Le scribe a transcrit les acteè h la suite les uns des autres, sans alinéa, se contentant de mettre par-ci par-là quelques , qui ne sont pas toujours rigoureusement et méthodiquement distribués. Jai établi de taon propre chef une numérotation destinée à. bibi- liter lusage du cartulaire et L, préciser les références que les his- toi-ions pourront avoir Li y foire. Mn division en numéros nest pas Parfaite, car il est parfois assez difficile de distinguer les actes des sections dun innie acte; onvoudra bien excuser les quelques inconséquences quon y pourra remarquer. La carlidoire concerne exclusivement Notre-Dame-du-font, la Mayso ou Mayo) dal Pont, comme il est dit à chaque article; il laisse de côté les autres fondations de Bernard de Grifeuille et de Guillaume Bobert.. Si le prieur dEscalme!s y figure, une seule fois (11° fi), ce. nest pas à raison de sa qualité de prieur, mais comme ayant reçu, concurremment avec le prieur du Pont, une - donation faite à la Maison du Pont. Aucune date chronologique ne s y trouve formellement exprimée; notons cependant que lacte 20 est précédé de cette mention: rcgnrtnte Lodovico m-ego Francom-um, qui cuni exercilv .Jhentsatem pcciii ddmi nous pouvons conclure que cet dcte est de peu postérieur à lannée k Y N

CARTULAIRE DU PRIEURE DE NOTRE-DAME-DU-PONT. 45 1147. Le fondateur du Pont, Bertrand de Giiteuille. ne figure que dans deux donations, où son nom nest suivi daucun litre cest donc à la biographie seule que nous devons (le savoir quil avait reçu le titre dabbé, titre personnel, à ce quil semble, car le maison du Pont nest jamais désignée comme étant une abbaye. Ce litre passa-t-il à son successeur Guillaume Rohert? La biographie nen parle pas. Parmi les actes, plus nombreux, où ce derhier inter- vient, il cri est un qui le qualifie de senher dal Pon (no 18), ce qui porterait k croire quil était revêtu dune dignité personnelle assez analogue au titre dabbé. Mais les autres actes ou ne le qualifient pas (nos 4, 19, 24. 33, 39 1 ou le qualifient simplement de prior dal Pont (nu 22). Deux autres prieurs (le la maison figurent dans le cartulaire Thomas (nos G et 21) et R. Bernard (passim). La donation qui porte le n° 21 établit que Thomas est antérieur à R. 13ernard et la donation que R. Bernard avait été prieur dEs- calmels avant dêtre prieur du Pont. 11 est donc probable que Thouns succéda immédiatement à Guillaume Robert. Les religieux qui vivaient dans la Maison du Pont sont ordinai- rement appelés frères (frayres); niais Bertrand de Grifeuille ayant affilié toutes ses fondations à labbaye de La Couronne, de.lordre de saint Augustin, cétait, à proprement parler, des chanoines; ce titre plus précis ne se trouve quune fois dans te cartulaire un des religieux, B. Gautier, est appelé prestre e canonies dans lacte 14, ce qui correspond à la qualification de fiayve eprestre que lui donne lacte 12. Les chanoines devaient y être assez nombreux à la fin du xn° siè- cle, car lacte 26 nous montre quil y avait plusieurs offices claus- traux dans le prieuré et comme une mnaniàre de petit chapitre; au-dessous du prieur, nous voyons mentionnés le eellerier, lhô- telier et lécrivain. Les donations faites au prieuré sappliquent toutes à des biens fonds ou k des rentes du voisinage. Sa situation sur les confins de plusieurs diocèses explique la variété des espèces monétaires qui y étaient concurremment en usage celles de Cahors (Caor- cencs), celles de Rodez (Rodanés), celles du Puy (Poids). Lho- rizon de notre cartulaire est singulièrement borné il ne sélargit que cinq fois, pour nous laisser entrevoir home, où les seigneurs de Leynhac vont en pèlerinag e (42), et Jérusalem, où le roi Lonis conduit larmée des croisés (20). et ou des femmes (art. 18) et des chevaliers (art. 22 et 34) vont en pèlerinage.

74

r

16 ANTOINE THOMAS. Le cartulaire de Notre-1)a1ne-d-p0 offre un intérêt partidu lier au point de vue linguistique, car tons les actes, sauf tin (art. 20, rédigé du vivant de l3erlrand de (,rifenille), sont rédigés non en latin, niais en langue vulgaire. On sait combien sont rares les textes dccc genre dons la région de la I-Jante Auvergne avant le xrve siècle. Oit ne possède que quelques lignes remontant ail. s XIII iècle, . La publication de notre cartitiaire comble donc une véritable lacune linguistique, puisque tons les actes en sont vrai semblablement adtérieurs nu xiii siècle. Il est prohab]e que le compilateur du cartulaire (quon peut supposer avoir vécu dans la pre mi ère moitié du xiii siècle, plutôt quan xli) et e copiste dii manuscrit (lit (lequel nest certainement pas antérieur au rive siècle) ont parfois rajeuni lorthographe. Cest ainsi que ]emploi fréquent des groupes 1h et )Ih, pour noter les sons respec- tifs de I!i et de In un mouiilées,eiIle soupçon de rajeunissement,

car il est rarè clans les pays de langue doc avant le xxiiI sièc]e 2, Jen dirai autant de la ptoîiision de l y clans les dipli longues ay, ey, et ailleurs. Mais le fond de la langue na pas été touché, li noffre dailleurs rien q ne de con foi-inc à ce quon pouvait. induire des textes postérieurs et dit contemporain. On trouvera plus • loin un glossaire alphabétique de quelques mots rares ou non attestés jusquici qui figurent dans notre document, avec la tra- duction ou le commentaire linguistique quils nous ont paru com- loxtçr.

1. Voir R. Grand, Les plus anciens textes romans (trOis la Moule- Auvergne. Paris, Picard, ]l (extrait de la Revue rie la haute-A user- qnc). Lauteur de ce recueil na lias songé il faire entrer les actes 525 et 533 du Cartulaire de Conques. Telatifs A Moloinpize et à Saiat-Mamet. 2. ],.a lion v/i appala} L cependant déjà dans min charte de la région rie Toutouse, datée de ITOU, qui figure dans le Recueil de textes de M. P. Meyer sous le n°47.

k ci

CARTULAIRE 1W PRIEUR DE -NOTRE-DAME-DU-PONt. 47

F[1 TE X ES

I.

BIOGRAPHIE 0E BERTRAND hn GRIFEUILIE. FONDATEUR DL LA MAISON DU PONT 2 , ET DE GUILLAUME ROBERT, SON DISCIPLE ET SUCCESSEUR.

1. [Fol. 21 r] No yerint universi quod domnus Bertrandus, egressus de Piotavia 3 , castro videlicet de Sievray, unde oriundus erat, velliL in pago LelnoviciûO in villa que voca- tur BeIiilocus 6 , bique aliquandiu legem Dei clericis audire volentibus quasi magister edocuit. Considerans itaque ea que irritant aûimos demissa per aurem, quoniam que sont oninia subjeta Udelibus et que ïpse sibi elegit spectator, quia mun- duIn relinquere volebat, pari debere docuerat, operibus docere sategit 8 . Elonguare ergo communi conversatione hominum

I. Daprès un ma. du XIV0 siècle, coté Mïscell., Arm. XV, 143, aux archives du Vatican, copié par un copiste professionnel, dont le travail n été obligeamment collationné par mou jeune confrère, lvi. Nartin-Chahot, alors membre de lit-colo de Reine, aujourdhui archiviste aux Archives Nationales, Je prie, M. Martin-Ohabot dagréer lexpression publique de Tues remerciements pour son obligeance toute désintéressée. 2. Le Pont, hameau de la commune de Leynhac, dauba de Maure, arrondissement dAurillac, Cantal. 3. Le Poitou, pays correspondant à lancienne civitas Pictavorum, capitale Poitiers, Vienne. 4. C-ivray, chef-lieu darrondissement, Vienne. 5. Le Limousin, pays correspondant à lancienne civiles Lemovicu,n. capitale Limoges, Haute-Vienne. - - Q. Beantieu, chef-lieu de canton de larrondissement de hirive, Corrèze. 7. Ms;: qui. - - S. Cette phrase est grammaticalement inintelligible; je ne devine pas les corrections quelle comporte- et je me borne à reproduire la leçon du manuscrit. fQ-.---)oe--".— JL.:0L "titarc rs-z. ()4.it.L7ttrJ 3

(4 r

ÀRTÔINE Ttt0MA.

cupiens, fiigitl ad servieudum 2 Domino softs in quadam vasta solitudiue neinoris quoi] vocatur Agrifolia , unde deiucejs agnominatus est».

2. Videntes autem quidam de circumstantibus devotionem illius, accensi cabre tidei, licet ipse sotitarius vellet manere, tamen ilico juncti edificaverunt oratorium ad honorent lYei et beaU Johannis Baptiste.

3. Inde progrediens, ad preces Tigonis de. Rupe, qui erat dorninus de Malaviela 5 , edificavit in possessione illius aliud oratorium in boco qui vocaturRarneria°.

4. Edificavit preterea, ad preces vicecomitis (le Calviniaco 7, aliud oratorium quod vocatur Ispaliiacus 8 , super ripam fiumi- fis quod vocatur Celer 5 , prope ecc.lesiam de Berencgas 10. 5.. Anno autem Incarnationis Dominice M. C. primo, edili- cavit aliud oratorium 1fl 1000 qui dicitur Oarxnelus1.

6. Per idem tempus, uohilis vit Girbertus de Marcenac,

1. fils. fugere. La correction en fugit n été adoptée par Duchesne (Bibi. net,, colt. Dochesne. 38, fol. 91). 2. Mg . r,erviendum. 3. Grifeuide. lieu-dit de la commune, do Montvert, canton de Laro- quebrou, arrondissement dAurillac, Cantal, ait se voient encore quelques ruines dun ancien prieuré. -. L Bertrand est ettectivement surnommé de Aqrifolio et, eu langue - vulgaire,re, dc Grefolha dans le cartulaire du Pont publié plus loin, art. 20 et88. - 5. fils. malaunela. - 0f. un Fïugo de Roca, de La boa, bic., qui fait des donations é labbaye (le Conques relativement à léglise de Mnla Villa » MalevilI-e, canton de Montbnzens, arrondissement de Villiefran- clic, Aveyron),. dans le Canut, de Conques, n° 444, 53Ç, 551, 560). 6. Lara,nière. canton de Limoges, arrondissement de Calmis, Lot, sur les contins (le lAveyron. 7. Caloiqnac, . canton de Limogne, arrondissement de Caliors, Lot. S. Espagnac, commune dEspagnnc-Sainte-Eulalie, canton de Livernon, arrondissement de Figene. Lot. 9. Le Célé, affluent du Lot. 10. Jlrengtes, canton de Livernon, arrondissement de Figeac, Lot. Il, Escal,nels, commune de Saint-Saury, canton de Saint-iylnmet-La- Salvetat, arrondissement dAurillac, Cantal. 1.2. Un Guirbert de Mareenec, fils dMustorc, figure dans deux actes du cartulaire du Pont ( Ii" 9 et 24), mais il est postérieur à lépoque de Ber- trand de Grifeuille; un homonyme, dont le pûre sappelle aussi Austor- gins, figure dans la donation à conques de léglise de Saint-Mamet (Cnn- k ç

CAI1TULAIRIt bu PRittiR DE NOTRE-DAME-DÛ-PONT. 19 auttiens farnain ii lins, rogavi t eum ut in possessione il titis edificaret domum nnmini Domini altissirni. [fol. M r°i Cognita itaque vir .Dei vo] natale ejus, edificav iL oratorium in honore Dei et heate Marie, matrisDomini, etvoluit ut vocaretur tonus illel)omus de Ponte. Repletus igitur gaudio predictusOirbertus dedit Deo et heate Marie et doinno Berirando et successoribus ejds terrain an excollendum unde haberent victai necessaria. ?rete rea dedit eis in tota terra suapaspua ad alenda peCQra et jumenta. Dedit etiam eis nemorihus quicqutd opus haberent ad omne opus. Et insupr denlit eis quidquid adquirere pos- sent de suis hominibus, ut esset sui j uns in perpetuuin. 7. Fuodatis igitur Lot cenobiis, a domino Aymerico, Claro- montensi 1 episeopo 2, promotus est benedictione solernai [in] abbateiu. Audiens autem percelebre •nomen ecclesie heate Marie de Coroua 3, piod selut nardus odore suavitatiS orbem resperserat, se et sua predicte ecclesie contulit. mli condi- boue ut !psi in prediclis iocis Ioco ipsius abbatem prefjceneat, quia ipse sôlituilinein hominutn affectabat. Quod ipsi facere nolueîuut, dicentes lion contra suum esse propositum, sed ipse, rivarndi u vi veret 4 , sua fuugeretur ofûcio, et ïloStea il li secundum propositum providerent. - 8, Quod Hie audiens veheluentec il)doluit, et sollicite per- quirens boum proposito sue salis congrunm, nomine et

(il) vers 1025 tcartul. de Con rJueR, n 0 81), amis il est beaucouptro1 ancien. Le pro motet ii de .1 u fondation du Pont appartient à une généra- tion intermédiaire do la inéilie famille. Cette famille jtire 5011 110111 soit ditn des quatre Marçejiac ou Marcenat actuellement subsistants dans le Cantal, soit plutû t dun banteau voisin du Pont et qui parait avoir disparu; cf. les art, 5, 7, 9 et 88 du cartulaire du Pont. - 1. Ifs. claromuntenci. 2. Aimeric, dabord abbé de La Chaise-Dieu, évêque de Clermont de 1111 à 1151 au plus lard. 3. La Couronne, premier canton dAugo ulêine, Charente. Labbaye de La Couronne, le lordre de saint Augustin, lut fondée en 1118 par le prêtre .Lan..bert, depuis évêque dAngoulême (113(;-1149). ),L labbé Blan- chet lui o consacré un gros volume (Hist. de labbaye royale de Notre- Dame de La Couronne, Angoulêmne, 1888-9, 2 vol. in-8); il na pas connu notre texte et il ignore par conséquent lorigine des possessions (le La Couronne en Auvergne et eu Querci. 4. Ms. vellet, F

20 ANtÔINIt titoMAs. aspectu table [h]orrihilern [Iocum] invenit. Vocatiir autem bous 111e 1storrotz 1 , accessu hi oc iode difficilis, super ripam fluzuinis qui (sic) dicitur EIsey 2 , modicam habens planiciem, ibique ediflcato oratorio oportunis teniporihiis a cetu fratruin se suhtra[h]ens in superni a Inspectons oculis mo- [fol. 22. r] rabatur sec um. 9. Ad ubtiniurn, pro tântis lahoribus premium recepturus, divinitus suum previdens obitum, vocavit unum ej us .[sociumj, qui vàcabatur Willeltnus Rotherti 4 et ei familiarior erat, oui etiam curam Domus de Ponte commiserat, et dixit ei c Frater, noveris me ea noct.e. qua Dominus eduxit vinctos « de .tenehris et ombra noctis, egressuruin de hujus corporis « crgastulo. Tu igitur corpus ablutum ex more inclue statimque « itt ipsa nocle, strato ,asiuo, nihil venitus, M Domuin de Ponte « ilind iransfer sic enim ohtiuui a Domino ut, hic resolutus, « ibi prestolera adventum ipsius. » Admonens itaque eum de observantia sancte religionis viteque honestaté, se suosqiie commenclans Domino, inter verba orationis misit spintum. 10. Igitur apprehensa discipulus, ut jussus fuerat, sancti corponis gleba, iter arripiens, multa incommoda occasione noctis perpessus est, sicut ille vir Dei prediKerat, se] tainea omnia mentis iblius evadens, prospere ad boum pervenit ohtatum 7 . Mane igitur facto, rumor facti circumquaque inso- nuit. Audientes itaque domini terre illilis tanti viri decessum et abcessum, congregata multitudine virorum, insecuti sont. Discipulus au tein 111e, ut vi r prudens, hoc previdens, quam cita devenit M metam, rei eveatum mandavit Girberto de Mar-

1. Localité non identifiée. 2. Cours deau non identifié : la forme Elsey pariât être celle du génitif, bien que la syntaxe appelle un nominatif. 3. Ms. superais; 4. Fréquemment mentionné dans le cartulaire du Pont, art. 4, 18,. 19, 22, 24, 33, 39. .5, Ms. prestoletur. 6. 11 senible, daprès ce récit, que la mort de Bertrand de Grifeuillo soi t silr\ene clans la nuit dit vendredi au samedi saint. 7. Par suite, nous pouvons nous faire une idée de la distance qui sépa- rait la Maison du ] >ont du lieu inconnu Eslojrotz, oit mourut Bertrand tIn Grifeuillo. Il

CARTULAIRE DU PRIEURÉ DE NOTRE-DAME-DU-PONT. 21 couac ut, si necesse erat, vim vi repefleret. Quo cognito, inse- queutes tristes redierunt ad sua. DicipuIus vero magislri corpus in ecclesia condivit, ubi usque nunc n circurnstantibus honoratur!. 11. Regebat bis temporibus ecclesiam Claromontenseln dom- nus Stephanus [f0 22 vol de Mercoi 1 , eamque sicut 4 nobili- tate generis, sic niorum splendorihusillustrahal. Cujus presen- tiam domnus Willelmus Robberti adiens, tantam familiarita- tem cum eo adeptus est ut in brevi per tolani diocesim clarissimus haberetur. Bains igitur gratia dictus episcopus Dornui de Ponte providere volens, quia prefata Dotons sedet in parrochia ecclesie de Laihac 5 , dedit prdicIani ecclesiain cuin omnibus pei-tinencs suis Domui superius - nominale, salvo jure episcopali, perpetuo possidendam. • 12. Preterea Bèrtrandus de Rocafort° et Iterius et Beruar- dus et abbas Brivatensis, fratres, nobiles viii, rogavernat predictum Willelmum Rohberti ut in possessione eornm edi- ficaret domum ad serviendum Domino, quod Deo donante fideliter adimplevit vocatur ille locus Valus Clam8.

avait pour 1. Cette prise darmes (les seigneurs des environs dEstorrotS but la conservation du corps de lhomme do Dieu, transporté subreptice- ment à In Maison du Pont; on sait de quoi fanatisme étaient lobjet les reliques de ceux quon considérait Gomine des saints,. assez grand nombre dannées 2. Cette formule semble indiquer qu au assez sest écoulé entre la mort de Bertrand do Grifeuill.e et le moment où - n été rédigée sa biographie. 3: Etienne deMeremur, évêque de Clermont de 1151, au p IMS tard, an 20 janvier 1109 (nnc. style). 4. lIts. cicut. 5. Leynhac, canton de MouS, arrondissement dAurillac, Cantal, léglise était dédiée à Notre-Dame et resta depuis lors dans la dépendance du chapitre de Notre_Dame-du-Pont. li. Probablement Rochefort, commune de Saint-Poncy, canton do Mas- sine, arrondissement de Saint-Fleur, Cantal: 7. B-viciais, chef-lieu darrondissement, Haute-Loire. Cet abbé, de la famille de Rocliefort, est peut-étre labbé .13., dont le GalUa christialla ne connait que deux mentions, en 1101 et 1162 (t. il, col. 47). commune de Moloni piï,e. 8. Va.,tcl q ire (écrit. ha lia renient l-auclair), camïtùii do Massine. n rrondissement de Saint-Flour, Cantal. Le prieuré de Not t-eDanie . de_Vnilclai rO est ovationné dans des documents postérieurs colonie une dépendance de labbaye de la Couronne. 22 - ANTOINE THOMAS. 1-3. Alitai etiam oratorjum edifleavit in possessione domi- forum de Castro Nos-o, ad preces eorumdem, quoti vocatur Bellilocus2.. 14. Edifleavit e!; aliut] oratorjuni in possessione cujiisclam mi!itis qui vocabatur Willelmus de Veyreyras; et locus voca- tur Muratet4.

15. Bego etiam de Calmon 5 , cujus mater est vocata est Valborges 6 , (ledit ac 7 perpetun pacifice possidendum concessit predicto WiIIelrno Rohherti et sucoessorihus ejus quandam possessionem que vocatur Mua Marti , quam possessioneni pater ejus mult.a summa . pecunie adquisierat et ah oniii exactione penitus liberam feceratet. immunem. Dedit etiam idem Bego predicto WiIIe]mo Robberti et successoribus ejus tu quidquid adquirere laissent de suis hominihus esset sui jans in perpetuuuu et insuper ( ledit eis in toUt terra sua inculla quidquid opus haherent in nernoribus et in herbis. 16 Predicto Stephano successit in regirni ne Claroniontensis ecclesie doniaus Poncius, Clare- J .Jol. 23 roi vallensis nions- chus, apud quem domnus Willelmus Robherti tautam inve-

1. Lidentification do cette fann le est subordonnée â celle do loratoire de Bollilocus. 2. I ocalité quo je ne puis identifier avec certitude. Il y avait lin prieuré â I3eïiti lieu-haut, cent nu lie do Peines, arrond isseinen t do Sain t-Flou r, liais il était do lordre des Cannes. 3. Famille difficile A identilier tant que la situation exacte do Mw-ciel ne sera pas élucidée, 4. Peut-être M-arafat, connoune de Vitrac, canton (le Saint-Mamnet_La Salvetat, arrondissement dAurillac, Cantal. .5. Calment-dOIt couiniune dEsoIion Aveyron. La famille de (al- mont n joué ulI rAie important dans le Rouergue voir sagénéalogie dans H ipp. de Barraa, Doc. hist. et généal sur les famille,. t2It lIeue,- que. 1 (1858), 57t-508. Le personnage ici mentionné est l3egon UI, encore vivant e 1214. 6. (;es[ lancien nom gel manique lltlde/uiqix FI. de larrau (el). lave!., j. 581. n. 1, uienhio,io,e cotte rIante sous les 1101118 allèles do iialhu,-qe et Sut bureje. - 7. ils. bac. 8. lrohat,lomm,em,t Aient-Mari,,, co,il,n,,ne dc Saint-Etien,,e_tle_Iniirs; et. le carkuulaire du Polit. art. 41 et 42. 9. Po,,s, ,noine, puis abbé de Clairvaux, évêque de Clerimiont, de 1170 â 1187. CARTULAIRE DU PRIEURE DE NOTRE-DAME-DU-PONT. .23 oit gratiam quod eulu haciiberatitate douàvit ut nulli ecele-. siastice sen iaicali persone in tota diocesi sua de.nutrimentis vel lahoribus suis decimas persolvere teneretur. 17 Deuique, cum predictus Willeirnus jam dicta loca diu rexissot et acceptes esset tain Den quant hominibus, in bona senectiite oMit apud Dornuin de Ponte, et sepultus est prope magistrum suum doinnumBertraQdum juxta parieteta eccle- sie forinsecus1.

J.

CARTUI,AIRE DU PRIEURE DE NOTRE- DAMEOU-PONT2.

1. [Fôl. 23 r°] Onilhelmus de Mala Planha donet se meiz a Deo e a la Mayso dal Pont, e ai) sé donet a la Mayzo la fasenda dal Maset 1 , que era delie.ura de tota sessura. 2. Peyre de La Garriga 4 , Io payre den B. e den Guio, tota donet ah se meys a Deo e a la Mayso da) Pon La Lodeira 5 per entier, e donet u Camp s de terra queis té ah Io Maset, e coïnandet sos fllhs que totz temps fesesso annal a la Mayso dal Pont per Iuy e per lot son linatge; e se Ii filhs flou fasiant lannal, la Maysos Igues ï, sestier de segle el quart de la Mar- tiaia 7 ; e part ayssO flonet per toiz temps 10 deyme e. la Mar- tinia. 3. Guirbertz de Vigoro douai a Deo e la Mayso dal Pou ab se meys lt fasenda dat Vigoro 8 quels té ah los PansUs, e es quitia de tota cesura.

i: M g. foriùseIus. 2. Outre la ponctuation logique et lusage de lapostrophe, jai introduit dans le texte des accents (aigus ou graves, selon quil sagissait dune -c et voyelle fermée ou ouverte) pour distiuguer les désinences toniques -es des mêmes désinences atones. 3. Le Mazet, 000h,nune de Le3-nllmc. 4, La Garrigue, domaine ruiné, commune de Leynhar.. l auls, un dmunine (lu r. La ï,oudière, commune de Sniut4-tienne.de-?u mède nom, aujourdhui ruiné, se trouvait aussi duos la con Inline tIc Marnolés, iii nord de Leynliac. 6. Mg . r donet .ij. camps. 7. La Martine, oomnmnuuo de Mau,s. S. 11 est manifeste que eu Vigoro était dans le voisinage du Pont et ne

4 24 ANTOINE THOMAS. 4. Coneguda causa sia quen B. Paretz se donet, a la fi, a la Mayso dal Pan, e donet a Deo e a la Mayso, per sa e per son payre e per sas frayres que ero trespassatz, la fasenda de .Genellach l tota per entier, aytal teguda quai sas payre. I tenta. Uayso sa testirnoijj Guilherns Rohbertz, que receps la do, B. deLa Garriga e G., sas frayre, en [fol. 23 vo] oui mayso 10 fach.

5 Coneguda causa sia que Ji orne 3 de Fellinas, Bos e Mau- rizis, sas frayre, e P.; Jar oasis, dernandavo el mas de Marce- naob 5 una pessa de terra e u sestier r de seguel de brasatgac e aihere messohenc; e deinandavo a La Mo!ivairja très cmi- nase! quart e totz los camps e lberc. E sia sauhutla causa que Bos se donct a la Mayso da! Pou per frayre, e (jouet a Deo e a la Mayso la soit part, e ayso era la quarta pari. Ayso, e tatas las quere!as que far sabia en tatas las tegudas que la Mayas tenia, sols e donel: aDieu e a la Maya del Pou, a bona fé. e ses en-an, e jurai sabrais sanbs avaugelis queja mtynoy quesis réel ni boni per lui; e se la parti, de negnu de sçs par- ceriers tornava a lui, per eys sagramdnt lautreiet a la Mayso. - Per atreslals cavons autreiet lot aysso sas fllhs et juret sobrels avangelis que enayssi o tegués a bous. té. Seguentre ayso, P., sas oasis, quoy deniandava la xneytat, feiz acordier ab la Maya dal Pan dayso e (le tot quant querra nidemaudar pallia en tatas las fasendas que la Maysos tenta, e juret ho sobre Ialtar e sabrais avangelis que ja may rénoyquesis niey

peut tro identifléavoc Vigowoux, cotn,nune dc Saint-Mortii-sous_vigou_ roux, canton de , nrrondissornei,( de Saint-Flour, où il y avait un célèbre château ! - 1. Ginaihac, Comm une de Saint-Etienne.de-Maurs. 2. Aïs. sas payre uenia. - 3. Aïs. que home. 4. p robablement Félines, conmI,ne do Prudhornat, canton de Bréte- Doux, arr. (le Figeac (Lot). 5. Lieu disparu. IYnprès la biographie, loratoire luèrrie do Notre .Darne- di-: ont avait été bi sur les domaines de oftbd de Marcenar,. 6. Ms. e ustier. 7. Ais.. brasaeguo. 8. Mx..- ifloliliaina - La Moneyric (dans Cassini La Moindyrie), commune,i ne de .Levnh oc. O. Aïs..: sobreis.

w I

CARTULAIRE DU PRIEURÉ DE NQTRE-DAME-DUPONT. 25 demandés el ni boni per lui; elh frayre receubro le si heni- Çach espirital e tornero Ihi de cantaL L. sol. (le Caorcencs . Ayso fo fach ê la glieya del Pou e la ma R. Beruat. 10 priai:; e sunt test.irnonii G. de Sanh Sauri 2, Bertrans La Croiz, B. Guirhertz de Laiach 3 , [loi. 24 r] preveire, e Joans de Fratger 4, Joans Trobatz, P. dAntraygas 8, B. de Gatmau6, P. de Rosol, e molE 1 dautres. 6. Coneguda causa sia a totz homes, aIs presens e ais ende- venidors, que Maurisis de Fellinas donet sé meysa Dieu e a Sià Maria e a la Mayo de! Pou per frayre, e donet ai) sé la son part de totas las fasendas que sos frayre ni sas rosis i avio n part partida. Ayso ,fetz n la glieya dal Pon e las mas den R. Bernat (sic), pior dels Calmelhs 8 , e den Thomas, la prior clal Pont; e de part juret sobre sanhs que ja may ré noy quesis el ni hom per lui; elh frayre receubro Io espiritalment P corporalment et benifach de la Maya, e de part dero liii .xx. sol. de Caorencs°. Ayso vie ausi Wiliernsen P. de Sanh Mamet", e Bos de Feliinas, ses frayre, B. de La Crotz B. Guirhertz, P. dAlitraigas, Jeans de • Fratguier 12, en P. (le Rosois. 7. Conogbda causa sia queu P. (le La loca 13 ; que (o filbs den Guirhertz. donet ab sé meys a Dieu e â la Mayso dal

I Ais. caorcence. - 2. Saint-Saury, commune de SaiTlt-MameWa-Salvetat. :3. Leynhae, commune de Meurs, 4. Froquier, commune de Jeynhac. 5. Soit ilntraiques, hameau avec manoir, commune de Boisset, soit Ant-raygues, village, corilmune de Saint-Constant. 6. Lu Cap-Mou, commune de .Iloisset. 7. )lfs.: mois. S. Escalrnels, commune de Saint-Saury, fondation de Bertrand de Cri- feuille.- 9. Ah. cl ]ienifach.. 10. M g . caorcenco. 11. frfs saTlllrnamliet. - Sain t-Ma,nct, comninhifle do Saint-Mamet-LrL- Siilvetat. • 12. Ms. de fatginer. 13. 11 y s plusieurs La Roque dans le voisinage de Notre-Damne-du. Pont, et nous navons pas le moyeu de faire une identification certaine. 26 ANTOINE THOMAS. Pont las tres partz del mas de La Rrigàldia 1 , queis té ah Mai- cenacb, e las tres partz de lapendaria que a nom Rocacegada, e la rihieyra que es sotz Ferrieyras. - De rescaps, sia san- buda causa quen P. La Rota, loncle daquest, donet ah se meysaDieu e a la Mayso dal Pont la quarta pari (le] mas da La Rrigaldia, al bosc de Gosttt Rossa 3 , e una pessa de terra al pé del poh del[s] Pauzils.

S. Conoguda causa sia a totz [fol. 24 vo] homes, aIs presens e ais endeveuidors, quens Marsas donet si meys a Dieu e n Mayso dal Pont, e donet ihi La Molinayriai et camp de Cas- sannias, e tota la terra que La Molenayria saperté. Autorici Rama] de Melet 4, en P. Forestiers, en Durans La Tron- queyra 5, en G. La Garriga, que mostret las bolas del camp. - Seguentre 6 ayso; sia saubuda causa que Daurdè Mantellis (sic) fasia demanda en aquesta fazenda, e Ihi frayre de la Mayso vengro ne [a] acordier ah lui, e sols a la Mayso lot quant querre ni demandar y podia, •e juret sobre sauhs queja may ren noy queils niey demandés cl ni hom per lui; e ]hi frayre donero ]hi de caritat...... sol. de Caorcencs 7. Ayso fo fach e la ma R. Bernart le prier. Dayso se testinioniB. de La Croiz, frayre prestre, en Harnais de Melet, en B. La arriga, en Gui 505 frayre, en P. La Garriga en Steve, ses frayre en Jôans de Fratguier, en P. Brociers. 9. Conoguda causa sia que Hastorchs de Marcenacli donet, a la fi, a Dieu e a ta Mayso de] Pont la senoria 5 del mas de Marcenach e lot quant demandava a la gliela de Laiach, e la soa part del deume de la paroquia. E siato causa conoguda

1. La .Rigahlie, commune de Leynliac. 2. Ms. londe. 3. Cosée-Housse, écart, commune de Loynhac. 1. Vraisemblablement Méallet, ch:iteau ruiné, comnmuiie de Fournoulès 5. £atronquière, c1ef-lien de r;uiton. arrondissement du Figeac, Lot. 6. Mot de lectd]re ,:lotttenso, plusieurs lettres étant effacées. 7. Ms. caorcence. S. 31s.: fra1iner. O. Ms. cenovia. 40. Ms. ois, CARTULAIRE DU PRIEURÉ DE NOTRE-DAM-DU-P0NT. 27 que Hastorcs dè lVornolés l teûia 10 lieu 2 de ifiuil, e quant se més al Pont, donet a la Mayso Lot quant querra ni demandar y pailla; e donet Io nias del Garrich, .que era sens en domini; e donet aquo que demandava e La Molenayria, aquo era .1. sestier (le ivada [fol. 25 r] e unagalhina; e sols aquo que demandava en Espeltieyra. Aquest do autrelero sien filh Hebrartz en Guirbertz, e jurera sobre sanhs que may ré DO) quesisso niey demandesso; elb frayre donero ]or .c. sa]. de Caorcencs 1 , • e elh promeyro garebtia de tolz homes a lor potier. Dayso fo autoricis Bert.rans La Crotz 4 , Guirbertz de Laihac, P. de Tornamira 5 , en R. Bernai, en cul teguda fo faeh. - 10. Conouda causa sia quens Naustores de Cassanhas donet a Dieu e a la Mayso dal Pont k dans (sic) (le Cassanhas, que es sotz Cantperditzt. Il. Conoguda causa sia que la mayre e Ihi frayre de Has- tore de Roana 7 Io donero a la Mayso dal Pont e ah ihul donero la parra desotz La Boria 5 entro a layga e u vinhal em Poli Andrieu; e la parra es quitia de tata cesura. 12. Conoguda causa sia que Guirberiz Amblartz fo us sir- y ens de Murat", e avia sa mayre el castel, e era soa La Ba- do]hia, e avia .i. camp de terra e la fasenda de La Casa, e altre e Mesina; e Vo plagatz e mon; e, a cap de temps, sa inoihier, que ada sa causer e la terra e !avia tracha de penhs, e nEbratz de Fornotés t °, que na sos cosis e .sos here-

1. Le Fournoulès, canton de Meurs. 2. 118. flous. 3. ifs. caorcence. 4. ifs. Iacrortz. - 5. Il y n dciii Tourne,nirc dans le Cantal, bus deux fort éioigns (le Notre-Dante-clu-Poul. une commune du canton de Saint-Cernin et tin moulin de la commune de flaulhn o. (J. On ne trouve quun seul Van e-Perd,ix dans la ,io,iienclature actuelle du (jan 11(1, commune iii, M ar I,,:. iii ne ce ne p eu t être le nôtre 7. Roenn cx. commune de ltominnes-Saint-N.ary. S. La Borie, écart, 000im une de .l4eynliao. 9. Muret, ion de deux châteaux voisins, euttiinune du Saint-Etienne- de-Maurs, lita dit La haSe et Vautre Le Guiole, 10.. .Ms.:forclioles,

pi 28 ANT01NE THOMAS. tiers voigro la sebeihir e aportero la osa al Pont, e sebeihi la hem cl sernileri, e dotera a Dieu e a la Mayso dal Pont tatas aquestas fasendas sobre dichas; e jurera }Jebrartz e Elastores, sas fllhs, que ja may pur fort re no y quesesso niey demandesso e que dayso fesesso bona garentia a la Maya de toiz haines a Jar potier. Daiso [fol. 25 va] sotestimouii R. Ber- nariz, que era priors, que receup la do, B. Gantiers, frayre e rostre, P. de Raula 1 , P. Brossiers, P. de Rossoih, en B. Es- triquers e malt dautres.

13 5. Conoguda causa sia que Willeni Tremolhas 6 donet a Dieu e a la Mayso dol Pont sa fasenda da Rien Gros, et (jou et u La BauUeyra .x. d. (le ces de Rodanés e la terra que tenia B. tic! Toron de lui, et deu nesser guirens à la Mayso en Garniers de Treniolhas en Bertrans, sos fllbs, e siey frayre. En Willerus donet an Carnier la senhoria 8 cIa vestiso per tal cavent que légués aquest do quitià la Mayso dal Pont.

140. Conoguda causa cia quen Raolffps (sic) de Mural, frayre (le Hugo de Mural, e ssa darrieyra malaudia pausatz, donet u Dieu e a la Mayso dal Pont los pratz de Rescinol. Aquesta donassios fa facha a Taorsach, e la mayso S. Aymar, e la ma den R. Beruart, que cru priors cl receup els bé.s espi- ritals e tetuparats, sen levava, Ïestimonii so B. Gantiers, prestre e canonjes, Joans tic Fratguiers, P. Daur4è de Taor- sach e dautres.

15". Conoguda causa sin que la Maysos dal Ponta uns.

1. Mx. heretihers. 2. Mx. sebeihier. 8. Mg . iiiret. 4. Peut-être Raulharj, canton de Vie-sur-Gère. 5. Cf. le j0 16, où se trouve une autre rédaction. 6. leut-être Trôrnonifles, commune de Ladinliac. 7. Jeu t-être Le Hie-u-C,-og, coin nn]Ie rie Marcolés. 8. M nu cornier lu sencliorju. - 9. Larticle 85 contient une notice abrégée de ccUo donation. 10. Pro bal, embu t Te m-,.vqe. cii III 10110e (Je Sait t-J tille, Io t rsac, pi titôt quun écart homonyme, cojammiujiude Boisset. 11. Cet article fait double emploi avec larticle 32.

L. CARTULAIRE 013 PltIEtRI 0E MOTItR-DAME-DU-PONT . 29 emina rie froment a Murat, e la fasenda G. de Car rio, ladersi de la mayre Guio de Murat. 161. Conoguda causa sin quen \Vi 11cm de Tremoihas douel a Dieu et a la Mayso dat Pont la fasenda da Rien Cros e .x. d. a La Bautieyra e la mayso P. del Toron. Testimonit so G. de Sorps 2, le capelas, en G: de Sanli Sauri, P. de Rosolh, B. Estriquers. B. dal Mas, nAstorc dal Mas e dautres. .47. &I bose [fol. 26 ra] en Casilhac 3, una terra que té .vj. s esLayradas, e det las &Ebrarlz de Foruolés e la ma den R. Bernart, que era priors. Testimonnii G. de Sorps, prestre, en B. Gantier. 18. Conogu(la causa sia que na Gibelina e sa flIha, que fo moUler Ramun dAinhayrac, feyro acordier ai) WilIem Rob- hert, que era senher dul Pou, e donero hi sa fasenda da la Raynaldia e cl doretior aver ab que anesso nitra mar. 19. Conoguda causa sia quen B. eus TJc Malnoyriiz, (loi cavalier de Murat°, se donero aDieu e a la Mayso dat Pont, e doneio a ta Mayso tota lor terra. B seguentrd ayso, WitIem Robhert fetz acordier ab Bonet de Murat en Boneiz donet a Dieu e a la Mayso dal Pont! 10 mas dal Pont ah Lots sos aper- tenernens, que era seus eu domini, en Willems Rohhertz laysset ]hi Lot quant avia dels Malnoyritz7. 20. Regnante Lodovico regs Francorum, qui curïi exereitu Jherusalern peciit, f-acta est hec cartula a Bertrandh de Agri-. folio. 13go de Fornolés8 et G,iibertus et Ostorgius, fratres ejus, dederunt ma[n]sum de Lacu de Frigidis Edibus et cambones et iredietatem de Ver[njha° in perpetuum sine ullo retinaculo

L Cf. le n 13, où se trouve une autre rédaction. 2. Sors, commune de Boisset. 3. Probablement Cazillac, commune de La .i3esserette. 4. Ms. forclioles. 5. Probablement Ambeifrac, canton de Villeneuve, arrondissement - de Villefranche, Aveyron. 6. lIs, muret. 7, lyls. mais iioyritz. 8. Ms. forholes. Y La Vergne, commune de Leynhac. - go . ANtÔINE tIIOMAS. Bert rando de Agrifêlioet successoribus ejus etfratrihus (,.jus pro maire sua et sua quos recepit Bertranil us in regi- mine. Cujus rei testes sunt Willelmtis de Becieyra et P. Va- civels et P. (le Inter Aquas et A]eaitz do Ma[n]so et ceteri mufti. 21.Cooguda causa sia que B. Aldoys dAlbi donet a Dieu e ais frayres di] Pont, per larma de.so frayre Wiltem Aldoi, los fraus de Las Garrigas [loi. 26 v o] el molé qe si aparté e la ma dei prier Thomas, que receup la do. E cant més sa serai, e la Mayso dal Pont, douera Dieu e [a] la mayso , ta mas (lai Poh (le Freyas Mayos, âh sas apertenemens, e la ma R. Ber- nait, qe ara prions (le la Mayo. 22. Couoguda causa sia que Wiliems (le Coiue da Torsacb, caut anet ultra mac, fetz acordier ah Wiltem Rohbert, que ara priors (lai Pont, de lapàndaria de La Gardelai da Freins Mayos et sols aDieu e a la Mayso toi cant guerre ni dematidar y sabin. - E sia saubuda causa que R. Balsas de Freias Mayos e sa soi y demaudavo vegayria, e veugro ne a acordier ah la Mayso e solsero toi cant demandai i sabla, e agro ne .iiij. sol. de caritat. Antorici B. de Toruamira, en W. Arual, eu G. Lhautart, e S. Forestier. 23. Conoguda causa sia quens R. Balsas (te Freias Mayas e sa mayre deniandavo vegayria el mas (lai Lac; e vengro ne a acordier ah la Maya dal Pont e solsero a Dieu . e [a] la Mayso fat canE guerre ni demandai y sabla, e agro ne .xx. soi. de daritat. 24. Conoguda causa sia que nue Arnals, eu R., en Aruals, e nAmielhs meyro Jar mayre e ]or frayre ê loi soror (sic) e la Mayso dal Pont, e douera a Dieu e {a] la Mayso la faseuda (le Poh Guirbai 4 e tata ta teguda queth tenlo aqui de lafar de Garaiach, e jurera sobre sanhs evangetis e sobre lalitai , que

1. La llessière, commune de Ley]IIIac. 2. II est évident quil ne sagit pas de la ville dÂIhv, Tara; peut-être Aubin, commune de , canton nord dAurillac, Cantal. 3.La Gardelie, écart, commune de Leynliac. 4. Le 1)ict top. du Cantal enregistre PUCCIb-GUiTU1 (Le), domaine ruiné

L CARTULAIRE DU PRIEURÉ DE NOtItÈ-bAME-DtJ-PONt. 21 may re noy quesisso ni noy demandesso. e promeyron gueren- ha lus (le J nitre e us iuex de tolz homes. n Ior poder, n hoba (é; e]h (rayre autrelero lor et la Maya lor seholiura () ses messio e (n) ses dan de la Mayo [fol. 27 r oi, e de part dero lor .c. sol. de Caorcenes de.caritat. Autoricis R: Beruafz, eu oui ma fo fach, en P. de Blasela 2, Guirbertz de Laihac, preveyre, e malt dautres. - E segueutre ayso, cani fa nort nAmielhs, li autre trey (rayredonero a Dieu e a la Mayso dal Pont, per la salut de larma del mort, una bordaria sotz lo.Mas dal Pont, e jurero eu Uc, en R,, en ArnaIS 4 sobre sanhs avangelié queja inay uoy quesissunt re niey demandessunt. - E sia saubuda [causa] que Gui{r]hertz de Marcenhac demandava senhoria en aquesta terra e sols a Dieu e a la Mayso Lot caut pierre ni demandar i sabla, e proniés guerentia daqnes[tz] e [de] totz autres, y ne ne Lx. sol- de Caorcenx. Autoricis R. Ber- natz, S. dAndrael 5 , Haustorc de Fornolés, t yrnars de Melet, P. GiscaiLz. Per ais covens o autreit p ., sos (rayre, el mas- tier da Maurtz ejurel sobre saühs que enayssi o tegués a bona (é. Autorici R. Bernata, W. de Corbier, Rigalhs de Sauta Cêr, P. de Caltruna 8 , B. Benech. E ac ne de caritat .xx. sol. de Caorcenx: - E sia conoguda causa que R. Balsas da Freias Mayos fasia demanda en aquesta fasenda, e donet a Dieu e a la Mayso(s) dal Pont tot-cant y demandava; elh frayre de laMayo donero Ihi una bonagonela de drap negre - E sia saubuda causa quen W. Robbertz feiz acordier fl la glieyada Cayrois° del deman que fasia sobre aquestafasenda; le 0 de In commune de Leynhac, et Puechgirbal Le), domaine rainé de la commune de Buisset. I. Us. caorcence. - 2. Probablement Btesle, arrondissement de Brioude, Haute-Loire. 3. Us. mols. 4. Us.: en r. harnais. - 5— Un domaine ruiné de in commune de Saiut•Gerons portait ne non en 1295; le Diet. top. lenregistre sous la forme postérieure And,cit. 6. Meurs, chef-lieu de canton, siège dune abbaye de lordre de saint l3enolt. 7. Saint-Géré, Lot, 8. Gautrune, commune de . 9. Gayrcls, canton de Saint-Mamet-L-a-Salvetat. r:

2 ANTOINE Tl-IOMÀS. e Iacordier fo aytals, •que la Mayos (lai Pont doués cadans [fol. 27 vo] a ta glieya de xi i. Poiés. 25. Conoguda causa sia quen W. Atdoys, Io dons, avia là meytat del deime ein Poh Guittal, e catit 10 priera e ihi frayre dal Pont se foro acordatz ah les Muais, preguero W. Aldoy que sacordès ah la Maye dal Pont daquest deime; e dis W. Aldoys que aquon fana quen Guirbertz de Laynhac dize- ria. E ajustero se a la glieya de Cassauhosa le priors dal Pont, en Guirhértz de Laynach (sic), en W. Âlddys ab Io[s] sens; e acordero se daytal guia, queu W. Aldoys douait u Dieu e a la Mayso dal lont, a hona fê e ses engan, le deime que demandava em Poil Guirbat (le Iota aytal l teguda cal la Mayso dal Pont avia conquistada dels 4 Muais, e juret sobre saillis evangelis queja miiy aquest deime noy quisés cl ni hom per lui; e aqui meseys per cys convent jureron o siey filh, so es a saber Maunis.teu Gui, en Austorcs, eu P. E ayso (o fach Io dia de Panlacosten (sic); en R. Bernatz, que ara pniors dal Pont, receup aquest do Autorici Guirbeniz de Laynhac, que felz lacordier, en P. de Rosols, en P. Brossiers. EIh frayre de la Mayso Øonero Ihi .i. sol. de Canrcenx; e après juret ho Haidois par- eys convent a la Boyga dal Mous. 26. Conoguda causa sia quen Aldoys avia u vinhal cm Poh Guirbal, e donet Io a Dieu e a la Mayso dal Pont per salut de sarma. Aques do autreiet sa molhier, e NArtmans de La Scura. Dayso son autonici R. Bernartz, que era pniors, en B. flonafos, 10 ce- [fol. 28 F0] laniers, en Andrieus,.losda- liera, en Joaùs Amielhs, lescnivas. E.lhifrayrs autreiero Ihi .x. soi. de Caorceni de carRaI. Ayso fo fach u la veynia de la glieya delsCalmelhs. --- Seg[u]entre lot ayso, venc el a la

.1. Cayrois canton do Saint-Msniet•La-SaivetaL. 2. Cagsaniouze, canton do Moatsalvy. -. 3. M.: o.Ital. 4. Afs.. deis. 5. Il y a La 1JÔtq/ge et La l3ouygucal-Bos, commune de Loyriliac, et daut.rhs La .Uouygue dans la région. O. Ms. . avia.u.vinhal. 7. M g. : anihels. S. Mg . : ca]smelhs. IL

CARTULAIRE DU PRIEURÉ DE NOTRE-DAME-DU-PONT. 33 M-ayso tiai Pont e profers scbre laltr Id do ah unaatidela,. las vespràs de Pantcosten Autorici G. de Sanh Sain-i-, B. Guirbertz;.Guirbertz Escudiers, P. Arnals. 27. Bernartz Aniielhs donet a Dieu y a la Mayo dal Pont lapendaria de La Rrigaldia, que es ses Poh Guirba],- e es delieura l de tofa cesura; e donet la Tranlonia (le Saridolutz. 28. Guirberiz Uc donet ah si meys, a Dieu e a la Myso dal Pont la fasenda de Camp Maur; e es quitia de tota cesura. 29. Conoguda causa sia que HarnaIs de Seiudolulz ac una grau malaudia, e, sse moris, laysava a Dieu e a la mayso dal Pont ta fasenda dAntraygas e aquela da La Broa.; e no mon daquela malaudia. E après, per voluntat de Dieu, (e) el ne- guet; e aportet lom a la Mayo dal Pont, elh frayre receubro Io e sebelhiro b; e syeu amie volgrô que la layssa que el avia fâcha tes teguda, e prôrneseto ne gu[e]rentia n. la Mayo dal Pont s lor potier. 30. P. Aldo ys, que Co morgues da Orlhac, donet a Dieu e- la Mayso da] Pont lapendaria que es sotz Antraygas. Si. Conoguda causa sia quens Poils Alcboys, quant se unis a la Màyso dal Pont, donet a la Mayso Io pradel dels eomtals de Longoyro 6. - E sia sauhuda causa que cl, en B., [fol. 28 vo] -ses frayre, demandavo deyme e La Rrigabdia e lapendania e la vinha domerguieyra, e proferens e la Ribieyra; e done- ron o ambidoy a la -Mayso. - E sia sauhuda causa que W. Baras tin. Sanh Estephe fazia demanda e la ribieyra dal Pont e cl prat dels Corntals, e veac ne a acordier ah la Mayo

1. Ms. douera. 2. Sandolutz, plus.bas Sejmdotutz (art. 29) et 1ssando1nt (art. 80), parait identique au nom de la commune dIssendolus, canton de Laca- pelle-Marival; Lot; mais il doit sappliquer à une localité disparue située dans le voisinage de notre monastère- 3. Ms. ab sumieys. 4. Lro,ab commune de Leynhac. é. Aurillac. 6. Langoirou, domaine ruiné, commune de .Snint-Mamct-la-Salvotat, 7. Saint-Étienne-de-Maurs, canton de Maurs,--

(À 34 ANTOINE THOMAS. e sols Io seu l drech e la soa raso; elh frayre receubro Io cl benifach de la Mayso, e ac ne .vij. sol. 322. Conoguda causa sia que la .Maysos dal Pont a una emina de froment de ces a Murat, e la fasenda G. Carrio, per ladersi de la mare Guio de Murat. 33. Conoguda causa sia quens W. de Rotgier, le frayre den 13.; donet ah si meys a Dieu e a la Mayso dal Pont Io mas de La Carrieyra 4 , cl mas Angelbertène, el mas Gaardene, - En Guirbertz lic de Cavano avia .c. sol, de penhura 5 cl mas de La Carrieyra, elh altre doy mas en delhyeure; en W. Rob- bertz preguet Guirbert TJgo que la peuhura 7 que cl avia el mas de La Carrieyra presés sobr& demieeh 8 mas Angelber- tene, e el fetz ho per amer de lui. Ayso vi e ansi 13. de Cam[p] Maur, en G. de La Carrieyra. - E sia conoguda causa quen B. A]doys dAlbi intretteguda daquest dimiech mas e, a la fi, redet b ah si rneseys a Dieu e a la Mayso dal lont. - Après ayso, B. de Rogier, le frayre den W., fo plagalz per mort!, e fetz se aportar al Pont, e donet a Dieu e. a la Mayso dal Pont Io mas Laurenc; e era totz ern penhs; en R. Bernartz, que (o priors dal Pont, deihieuret la meytat daquest mas den B. Peyro, e Vautra meytat de Hugo Peyro e dels seuslO e de Hugo de [fol. 29 r] Boysset; - E seguentre ayso, Hue de Rrogier c que era cosis germas den W., e den 13., trebalhat la Mayso dal Pont per aquesta almorna; elh frayre de la Mayso donero 1W la meytat del mas Gaardenc pet so que amès la Mayo.

34. Conoguda causa sia quen B Aldoys Laymes (sic), cant anet oltra mat, laysset aDieu e a la Mayso dal Pont la meytat

1. Mg . : cou, 2. Cet article fait double emploi avec larticle 15. . Jiouziers. canton de Maurs. 4. La Carrière, commune de Boisset. 5. AIs. : periubra. G. Mg.: doys. 7. 31e.: penulira. 8. Mg .: cleinmiee,h. 9. Le Cali-Mau, commune do Boise. 10. Ms. ç CARTULAIRE DU PRIEURÉ DE NOTRE-DAME-DUFONT. 35 • del mas Sereac, el forn dal Bose. - E siasaubuda causa quen Rigals de Rrogier, eu P., sos frayre, calumpnero aquesta - layssa, e Bardes playget ho, e agro ne xxv. sot., e jurera sobre sanhs avangelis, per se e per lor frayres, que ja may tort ni contraria noy fesesso. Autorici R. Bernart, en cul ma fa fach, .en B. Gautiers, prestre, en W. de Sanh Mamet, en G. de Feihinas, en S. Auncirs (sic). 85 1 . Conoguda causa sia quenRaølff de Murat laysset, a la fi,a Dieu e a la Mayso dal Pont .xviij. d. de cés el prat de Rescinol. Autoici B Galber, prestre, eu G. de Sorps, la capelas. . ,. • . 36. Conoguda causa sia quen W. Peyre de Toflach donet ab si meys a Dieu e a la Mayso (lai Pont la vinha Carnieyra dIssandolutz2. 37. Conoguda causa sia quen R. Peyre de Taorsac es sehe- • Ihit al Pont, e siey filh (e) donero aDieu e alaMayso aquo que àvio en Agrifolieyra 3 . - sis saubuda causa que Flue Peyre y demandet sa part, e donet a Dieu e a la Mayso dal Pont, e ac ne .x. sol, de caritat.. 38. Conoguda causa sia queus tJc Aldoys, la dons, donet an Bertran de Grefoiha la soa part! del (leyme de la parroquia de Laynhac e toI aytan quant poyria iaorar la. cors de la Mayso dal Pont. [fol. 29 y] E poysas, quant e! (o mortz, T,Jc Aldoys, sos filhs, emplaygi las frayres dal Pont per aquest do, e play- gel, ho labas de Maurtz, en Guirberiz de Laynhac, en Tic Peyre, e sols e autreiet lot quant Ihi frayre querieu (sic) ni demandavo en totz los mas e e las fasendas dal Pont, e e La Raynaldia, en Rossoyl, e à la boria de Marcenach, en Pissa: iop, e Marcenach la VieiL e laSudria, el nias de Girich, el Maset, e La Moienayria, eis fraus de La Molenayria, el cam de Cassayncihs (sic); e juret sobrels avangelis, per sé e pois - sens, que aquést do tegués a bona fé per totz temps. Ayso fo • fach a Manrtz. Testituoni labat (le Mauriz, Guilletn de Cor-

[article 14 contient, ne notion plus étend tic de cette donation. 2. Sur ce nom de lieu, cf. larticle 27. - 3. Grfflou(idre, commune de Saint_1ttieiine-do4daur. , -

1 r

ANTOINE tHÔMAS. hier, W. La Garriga, Guirberlz [de] Laynhac, W. Uc, Uc Peyre, P. de Tornaniira, eus AndHeus e Joan[s], frayre E quant veac ai Pont los deniers recebre, juret sobre iaitar e sobrels avangelis què aquSt do tegués a bona fé, ses lot én- gan. Autorici Durant Tronquiera, W. Arnal, W. Pontier, P. dal Pont; G. Lauran, Astore ]3attitan, Guirbert de Roca. P. Brossier, P. de Rossoyl, G. dAlborieu, Guirbert Mirô; B. de Gapmau, 39. Conoguda causa sin quen W. Robbertz conquistet den R. de Galhiac la meitat de! dêi6e de la parroquia (le Laynhac et det lhen .c. sol de Pelés e acolhi Io el befach de la Mayo. Aquest doline era de la senhoria de Gironda. E puy, W. Aldoys en B., ses frayre, intrero en aquesta senho pia e, demaudero an W. Rohhert(z) 10 deime, e dissero que ]or devia essor ah aquo que ci y avia donat; e vengro ne [n acordier] e la nia de labat de [fol 30 rOi Maurtz,lor frair; e el playget ios daytal guia, quen W. Robberl.z agués In deime de toi; ] .laor que firia e la parroquia de Laynhac e e) mas dal Lac de Frelas Mayos, e db que aguesso lot laitre. - E poy se- g[u]entre la mort den W. Robbert(z) e den B. Aldoy, Ihi filbi den B., W. -e B., emplaygiro los fraytes dal Pont pet deime de] mas dal Lac, que era de la herelat de lor mayre, e vengro ne il ah la Mavso, ejurero sobre sanhs que ja may ré noy deniandesso, db ni hem per ]or, en aytant de laor .catit la mayso poyria far el mas dal Lac ni e la parroquia de Lay nhac. Autoricis G. Polverels, Guirhertz [de] Laynhac, P. de Tornamira, W. Aldoys, en Estols, ses frayre, en Astorcs Battitan; EUh frayre donero lor de carilàt n. soi. de CaorL cent— Seguentre ayso, W. Aldoy, le dons, emplaygi les f rlayr es dal Pont perla soa part del demie; elh frayre acor- dero.se ab lui, e dero li L. so]. de Caorcenx; e ci donét e autreiet a la Mayo la soa part del demie de tot ]o laor que poyria far e lIa parroquia de Laynhac,e juret sobre sanbs, clii e totz (sic) syey filh, que ja may ré noy quisesso. Autorici

i Mon.Mariy; commune de Saiut-Etienue.de.l,taurs; cf. la biographie, article 15. 21

CARTULAIRE DU PRIEURi DE NOTRE-DAPWDU-PONT. ;7 R. Bernai; Guirberiz de Laynhac, Bertrans La Crût; en P. Brossiers. me 40. Conoguda causa sia quen Arnals de Melet s se ûlh e lia Mayo dal Pont, e tionet a Dieu e a la Mayo dal Pont la quarta part del deime de la parroquia de Laynhac. 41. Conoguda causa sis, que Ihi senhor de Melet demandavo e lafar de Mont Marti 1 xviij. garbas, ix. de [fol. 30 v ol seguel e .ix. de civada; 6 dayso avia la meytat B. de Meaiet(sto).. E sia saubuda causa quens Symeons, b bos hom 2 , venc unit veguada s Metet,e quisi an B. que donés ayso a Dieu e a la Mayso da] Pont; en Bertrans, pci prec del bon home, donet a Dieu e a la Mayso dat Pont aquestas ix. garbas. Aquest (10 au(reiet nArnal, en Ayrnars, en Berenguiers, siey fllh. Ayso te fach a Melet, sus e la sala rnaior, Io dia de la Sauh Peyre de febrier. Autorici $ymeon, en B. de La Crotz, frayre pre- veyre, en W. Aldoys, en lic de Mdci, Bernartz de La Garriga, candelier, ela molhier den Arnal(s), na Galiane (fle),.. 42. Conoguda causa sia que Ji orne 4 de Laynac demandavo la meytai duna pessa de terra de Mont Marli ques Lé -ah la Cuinha Guiraldenca, e, cant auero a Roma Guirbertz en R., clonero aDieu e a ta Mayso dal Pont Io 1er dret(z) e la lor rase. Ayso feyro, ai) lautorgament de lor mayre, e la ma R. Bernart(z), Io prier, en E. La Crotz. - B sia saubuda causa quen Aymars de Melet demandava la quarta part 4n tota aquesta terra, e venu ne a acordier ah la Mayso, e sols a Dieu e a la Mayso Lot quant querre ni demandar y podia, e juret sobre sanhs queja may [ré] noy quisis niey demandés, e ac ne .xxx. sol. (le Caorceux. Ayso Lu fach e laina R. Eernart(z), b prier. Autorici Harnal de Melet. - E siasaubuda causa que Huc (le Melet demandava lultra pari, e de part demandava .ix. garbas, entre seguel 5 et civada en iota0...

1. Le (;allia ne connait andin abhè do Maurs ,tnt,iriettr RU Xlii siècle. 2. M g . qne honte. :. Le 22 Mvrier. I — 4. On ne sait rien par ailleurs sur ce religieux. r. Mg. segueel. U. Le scribe a ai iosi brusquement interrompit sa copie au in lieu dune phrase.

V r-

L TABLE ALPHABÉTIQUE

DES NOMS PROPRES DE LA BIOGRAPHIE

ÀgiijWia, oratoire, I, 2. JTERIUB DE BooArottT, 12. AYMKIious, évêque de Clermont, 7, tajac, église, 11. Bicuo DE CALMON, M. Lem,vrieeneig (pagus). 1, Belliincns. ville du Limousin, 1. 31alaviela. seigneurie, 3. BeUijocue, oratoire, 13. - MARCIr,NAC (de). Voy. GIRBERTUS. Betenegac, église du Quercy, 4. MERCOR (de). Voy. STIEPIIANUS, BERNAItDUS Ils ROCAFOIIT, 12. iWnn .dfart, domaine, 15. BEItTIIANDUS {DE AGR[FOLIA], fon- flïuratat,.oratoire, 14. dateur de Notre . flame.du.Pont, iNotavia, pays, 1. 1-JO, 17. PoNctue, évêque de Clermont, 16. BERTÏtANDUS DE ROCAFORT, 12. Ponte (Domus de), 6. 9, 10,11, 17. BREVATENSIR (abbas), 12. Ramena, oratoire, 3. CALMON (de), famille du Rouergue, RoBnrnlTr, R0TBERTI (Willelmns),. 15, 9.17. CALVINJACO (vicecotues de), 4, Rues (de). Voy. Uao. cannei,rs, oratoire, 5. - }tocàFoar (de), famille, 12. CASTIIONOVO (te), famille, 13. Sievray, ville du Poitou, 1. Celer (flumen), 4. STKP}fANos DE MELIC0R, évêque de OLAttEVALLICNSIS (monaohus), 1G. Clermont. 1), 16. CLAI(OMONTIVNSES (episeopi). Voy. lJGo DE Ru pa, 3, - AnssRiCns, PoNdus, STIEPHA- VALBOIIOES, m&e de BEDON DE N US. CALMON, 16. - Crnoncz (Bouta Maria de), abbaye, 7. ValUs Clara, oratoire, 12. EIgeZ, (flumon), S. VEy naynAs (,VilIe[mus (le), 14. Bsto,rotv, oratoire, S. WILI,uIalus ROBBEItTI, Voy. lion. Gituseicros DE MARCENAC, 6, 10. BERTI. Jsjaiacue, oratoire, 4. WILLIILMIJS DE VEYIÏEYRAS, 14.

LÀ r

TABLE ALPHABÉTIQUE

DES NOMS PROPRES DU CA1tTUI.A!R.E

A TORCS, OsToitoufs) DE FOL(NO. LÉS, 9, 20, 24. - DM MARCE?4AC, AqrifoUs, lieu, 37. 9.— DIRoAi,Il. AGRIFOLIO (OERTRANDUS DE). Voy. Auxcias (8.), 34. BE ET RA N I) US. AUSIORCS. Voy. AsToites. ALDOYS (AUsTOIià), 25.— (13.), 21, AYMA iii (S.), 14. - DE M ELET. 24, 33, 39. - DALhL n.); n, 33. - 40, 41, 42. (ESTOLS), 39. - (Oui), 25. - ()IAORIs), 25. - (P.), 25, 30, - (IONS), 31.— (Uc). 38.— (W.), 71. 25, 26, 39, 4].— LArMES (W), I). ALDOYS, 21, 31, 39. 34. B. ÀLDOYS LArMES, 34. AI.EAITZ DE MANSO, 10. B. BENECE, 24. Albi, lieu, 21, 33. B. Ilo gAwos, 26. AMBAYIIAC (RAMONS D),IS. B. DAt MAS, 16. ALRORIEU (G. n). 38. B. DE OAPMAUR (CAftAn). 5, 38. AMBLARTZ (Guiurntwrz), 12. B. Dit LA Caorz. Voy. .1IIuiNATZ. AMIISLIIS ARNALS, 24. B. DE LA OAtatoA.Voy. BERNAIrPZ.. AMIEIÀIS (IIICItNATh),27. - (JANS), B. DEL TORON, 13. 26. B. DE MEALET. Voy. BERTRANS. ANDRANT (S. Di, 24. 13 DE ItOTGIICR. 33. Andrieu (Pok), lieu, 11. B. DE TORSIAN1RA, 22. AND1WlS, 26. B. ESTRIQU.E ES, 12, 16. AxoltiEus Dit TORNAMIRA, 38. il. GAnTIERS, 12, 14, 17, 34, 35. Angdhertene (ruai), 33. 13. GUIRBIERTZ, 5, 6, 26. Antra.ygas, lieu, 20, 30. 13. MALNOYRITZ, 19, ANIItAYGAS (P. D), 5, 0,20(1. DE R, PAILTTE, 4. - INTER AQUAS). B. PEVRO, 33. ARNALS (AM1ELIIS), 24.— (ARNALS), Badoihia (Lal lieu dit., il. 24. 25.— (P.), 26. - (R.). 24, 25 BALSAS (R.), 22, 23, 24. - ((3e). 24.25.— (W.), 22, 25, 38: I3ARAS (W.), 31. - DE MELET, 8. -. Dit SATND0 I3ARDOS, 34. LUTZ, 29. I3ATTIrAN (Asroncs), 38, 39. ARTMANS Dit LA SCURA, 26. ilaut-leyra (La), lieu, 13, 16. AST0ROS (AusTOI1es ALD0 yS, 26. BEOIEy ItA (WILLELMUS DE), 20. - BAnITÀN, 38,39 - DAL MAS, BENECI! (B.), 24, 36, - DE CASHANIIAS, 10.— (A US. BERENOUntRS DE MEALET, 41. CARTULAIRE DU PRIEURÉ DE NOTRE-DAME-DU-PONT. 41.

BERNARTZ (l1), prieur dEscalmels, Onis ohm ), lieu, 13, 16. 6; prieur de Notre-Dame-du- Pont, Giton (B. LA). Voy. BERTIjANS. 6, 8, 9, 12, I?, 21, 24, 25, 26, 38, 34, Gui Sa Guiratde,zca (La), lieu, 42. 42. BERNARTE AMIELRS, 27. - DE LA: D GARuIGA, 2, 4, 8, 41. BERTRANDOS DE AGRIIi0LIA, B ga- liA U not (r.), 14. TItANS DE GREF0LEA, fondateur DAUItDÈ MANTELLIS, S. de Notre . Dame;du-Pont, 20 38. - DuRANS LA TItoNQuIE y uA, LiON- DE LA CRoTz, 5, 6, 8, 9, 39, 41, QUJEYRA, 8, $8. 42.— DE MELET, 41, - De TEE- MOLHAS, 13. E BLASELA (1. DE), 24. BONAF0S (B.), 26. BBI1ARTZ DE FORNOLÉS, 12. 130NET DE MURAT, 19. B»inus (LAces 0E FMOIDJS). Voy., Boria (La), lieu, 11. FREIAS MATOS. Bbs DE FELLINAS,5, G. Eseunizes (GUIRBERTZ), 26. Base (La), four, 34. Espetthyma, lieu, 9. Boyga rial MaR (La), lieu, 25. Jilstep)ia (SanA), lieu, Si. Boyssrr (Huoo DE), 33. EsToLs Alinoys, 30. .R-roa (La), lieu, 29. •ESTRJQUERS (B), 16. Enoewas, BROSSIERS (P.), 8 1 12, 25, 38. P

r" Fett in as, lieu, 5. FELLINAS (Bos DE), 5.6. - (G. DE), Catnwths, prieuré, 6, 26, 34. - (MAnuEls DE), 5, 6. - CALTRUNA (I. DE), 24. (P. DE), 5,6. Canipmaur, lieu, 28 ; cf. Caprnawr. Ferricyras, lieu, 7. (]aa,tape,-ditz, lieu, 10. FORESTIERS (P.), 8. - (S.), 22. Gaarcencs, Caoreenx, deniers de F0ISE0LÈS (AsToncs, AUSTORCS DE), Gabors, 6. 8, 9, 24, 26, 39, 12. 9,12, 24.— (JCIIRAETZ DE), 12,17. CA:IaIAUR, CATMAU (B. DE), 5, 38. — (GUIBERTES DE), 20.—(OsToe. Gara ?aeh, lieu, 24. (41 us 0E), 20. (Uô DE), 20. Carricyra (La), lieu, 33. FRATOEIt, FRArauIzIL (JeANS DE), GAURIRYRA (G. DE LA), 33. 5,6,8,14. CAflR,O (G. 0E), 16, 32. F,-ejas Mayas, lies,, 20,21, 22, 24,89. Casa (La), lieu, 11. FulaioIs Eninus (LAQue DE). Voy. Casithac, lieu, 17. FumAs MATOS. Cassauhas, Cassannias, lieu, s, W. CASSANNAS (AtJSTOROS DE), 10, G CASSANEOSA, 25. Cassa ynei/ts, lieu, 38. G. DALJtoRIEU, 38. OATMAU (B. Dli). Voy. OAPalAuJt. G. DAL PQNr, 38. Cayrots, lieu, 24. G. DE LA ()ARRIEYI1A, 33. CEltl (BIGALIIS DE SANII), 24. G. DE SANa SA (III!, 5, 16, 26. CO1.NE (WILLEMS DE), §2. G. 0E 50m-s, 16, 17, 35. Constats de Languir,, (pradet de), GALLANE, femme dArnal de Melel, lie,,, 31. 41. GoILBIER (GUILLEM ou W. DE), G. LEAUTARTE, 27. 24, 38. G. P01,YERELS, 30. Costa Bossa, lieu, 7. Caardeae (mas), 33,

42 ANTOINE THOMAS.

GALEIAC (R. DE), 39. CAlmaRs, V. GAUTIERS. Cordela (La), lieu, 22. ,1 liera cal cvi, ville de lalestine, 20. Garnièyra ( Vinlia), lieu, 36. JOANS AMIELES, 26. GARsildus DE TILIGMOLIIAS, 13. JOANS DE FUATOER (FliAtOuiRri), Cai,ieI, (La), lieu, 9, 38. 3,6,8,14; G. LAuRAN, 38. JuANS DE TORNAMIIIA, 38. G ARItIUA (13. DIt LA), 2, 4. - ( BER. JuANS TLLOBATZ 5. - NAInE DE LA). 41.— (Gui Dit LA), 2, 4. - ( PJtYRE DE LA), 2. - W. LA), 38. Gan9as (Lire), lieu, 21. Lac de Frein Mayos (Lv), lieu, 20, GAUTIERS (Ii.), 12, 14, 17, 34, 35. 23.19. Cenrltaob, lieu, 4, Laiae, Laiaeh, La-ubac, y. GIBEMNA, femme de Ramon dArn- Laynliac. Lar,igaldia, y. Edgaldia (La). bayrac, 18. Laurene (Mas). 33. Gironde, seigneurie, 39. LAYAI ES (B. A l.DOTS), GIscAirTz (P.). 24. 34. Laij. lice (souvent écrit Laq GREFOLHÈ (BEItTICAN ria), fonda- ac, Lai- lac), lieu, tour (le Notre-Dame - (litS Pont; 5, 9,38,39, 40, 42. LAYNIIAC(GUIRIiItRTz DC). 9,24,25, V. BERTRANDUS. 38, 42. -. (Il. DE), 42. Gui ALDOYS, 25. LIIAUTARTE (G.). 22. Gui DE MURÂT. 15, 32. - .Lodci,a (La), lien, 2. Guiuicwric ne MAUCÊNAC, V. Coin- Lonovieus RItE FRANCOItUM BEitrz. Louis VU), 20. Guinritrus Dit i?ui(NOLI1S, 20. ( Longoi.ro, lieu. 31. GUILIi.ICMS Roanmcnz, V. ItoanaicTic. GUILIIELMUS Dit MALA ILANIIA, 1. GUILLEM Dit CORnIER, 24, 38. M Cuiraldenca (Ounibr4, lieu, 42. Gtuirhal (Pois), lieu, 24, 25, 26, 27. MA LA PLANJIA (G OiLIIELM US 0E)!. GUIRIIERTE (B.). 5, 6, 26. - ( Ait- MALEOIRITE (B. et tI(J), 19. 1SLARiZ), 12. - DELAI1IAC (LAY- MAil ET (G. DE SARIs), 134. - ( p DIS NIIAC), 9, 24, 25, 38, 42. - (lic LA SA NE), 6. boA), 7, 38. - ( flic IIARCENAC), MANSO (ATEAIrz DE), 20. 9, 24. - ( ESCUDiRRS), 26. - MANTELLIS (DAuLIDÉ), 8. (Mut), 38. - ( na Vicono), 3. - Marcenac, lieu, 5, 7, 9, 38. - La Uc -(DE CAVÂNO), 28, 33. Vielh, 38. M A UCEN e (Asro 1105 Di.), 9. - H (EDRARTZ DE), 9. - (GUIRBERTZ DC), 9. - (P. Dit ), 24. HARNAIS. V. AitsALs. MAirSAS (eus), 8. HASTOROS. y . Asioncs. .iltartinia (La), lieu, 2. UAUSTORCS, V. AuSToiros. Mas dal Pont (La), lieu, 24. JJEBRARTZ, V. EBICARTL. MAS (ATORC DAL), 16. - (B. DAL), Hue, licou, y . tic. 16. Â!asct (La), lieu, 1, 2, 38. MA il iris ALUOTS, 25. MAUiSI/IS DE FIdLL1NA8, fi, 6. INTER AQUAS (P.DE), 20 cf. Ant ra y- Mawt, ]icu. 24. 38; abbé, 38, 39. gris, MEALET, V. MELET. lssandr,lvtz, lieu, 27, 29, 36. JkZcl, lieu, 41.

L CARTULAIRE DU PRIEURE DE NOTRE-DAME-DU- p ONT. 43 MELET (ARNA LE DE), 8, 40,41, 42. - (AYMARS DE). 24, 41, 42. - R (DO 11E). 41. 42. - (B. DE), 41. - (IiItREvGuIEIiS ni), 41. R. A RNA IS, 24. ,4/exMa, lieu, 12. R. BAuss, 22, 23, 24. fifaln.ayria.,MoNnayria (La), lieu, R. 1%s RNARTZ. prieur d Escaloic la et de Notre-Dame-du. Pont, V. Mou (La .floyga dol), lieu, 25. NA

4 j

44 ANTOINE THOMAS.

SoItiH (G. nia), 16,17.35. Uc FEYRE, 33, 37, 35. STEVE LA GARKIGA,8. - DE ItOTOIBI,, 33. &dria (La) lien, 38: - (GUIHBEHTZ), 23, 33. SYMEONS, le bos boni, 39. 38. - Huoo, V. Uc. T - V 2borsach, Torsaci,, lieu, 14, 30, 37. de Not,t-Danie-du THOMAS, prieur VACIVELS (P.),20. Pont, 6, 38. Vernha. lien, 20. TORNAMJRA (B. DE), 22. - (J0ANS Vor, (L(,), lie,,, 3. DE), 9, 38, 39. »E) 38.— (P. - (GUIEBEITTZ DE), 3. ToI,oN (B. DEL), 13. - (ANDRJEUB .0E), 38. w jba,donia. (La). lien, 27. TREMOL}IAS (GAJÉNUtIIS DE), 13. - W., y. GUI LLEMS et W1JLitNS. (Wil.LEMS DE), 13. 36). WEDLE3IS ALDOYS, 21, 25, Si), 41. TROBATE (JOANS), 5. - ARNALS, 22,3S. TROlQUItCYRA (DUFANS LA), 8, 38. - [DE SANH MAMET], 6, 34. - DE GOBETER, 24, 38. n - DE TREM0LMA, 13, 16. UC .ALDOTS, 38. HARAS, 31. - AIiNALS, 24, - DE Roio]icR, 33. - DE I3OISSET,33, - PETItE, 36, 38. - DE FORN0LÉS, 20. - ROBIIERTE, V. ROISIIERTE. - DE TIELET, 40, 41. - 110, 38. - MALNOIHITZ, 19. -. WILLELMIJS DE .BEC1EYRA, 20.

Il

s t GLOSSAIRE 1)11 CARTTJLAIRE1

jteordier, 5, 8, 18, 10, 22, etc., accord. sens primitif) dans un acte du car- .Âdersi, 15, 32, direction, entretien. tulafre de Conques, éd. Desjar. Cest la même phrase qui revient dins, n 546 Per antorici et per Per Padersi de la rnajre Gnia de landament dci abbad. Murat. Dérivé du verbe aderear, Jlefae/s, 39; benifaeh. il, 6, participa- mieux ade,er, qui signifie propre- tion aux prières; cf. Du Cangc, ment soit s diriger » soit s é!ever benefactum et benejieiu,n. cf. Raynouard, Lan. Rom., 111,137) ]ienifaeh, voy. befae. et qui sest employé spécialement .Eoia, 8, borne. au sens de « diriger dans la vie flgg4je, 5, redevance de nature religieuse » (cf. ce passage dune indéterminée; cf. larticle brada charte de 1189, publiée par M. Paul tien 54, de Do Cauge. le ne sais â Andrand, La vie et loeuvre dis quelle source Mistral a puisé lin- troubadour Raimon de Miraval, dication dun mot e roman o bras- p. 241 : Per V, nostra garer, quen- sadge. ,norguero e nadersero). Dans notre -Cancer, 12, dot. Lexistence effec- cartulaire. Merci correspond an tive de ce mot confirme ce que jai lutin regimcn de larticle 20. dit niiguère du bas auvergnat AiSe.,, 5, droit (le gîte; cf. meisso- changera et du bas limousin tsanse neng. dans mes Mélanges détymol. Alnwrna, 33, aumône. franç., p 47 ; cf. Remania, Ambidoy, 31, tous les deux. XXXVII, p. 117. Anoal, 2, anniversaire (service reli- 3, 11, 27, 28; cescura, 1, gieux). cens, redevance. Apenriaria, 7, 22, 27, 30, petit do- (kntraria, 34, contrariété, maine rural. Baynonârd, IV, 493, Dan.r, 10, mot inconnu, probable. se contente de traduire par e dé- - ment fautif: peut-être pourfravs. pendance ; cf. Du Cange. Dis. Baisse, 25, 29; deyme, 2, Si, 38; paru du patois vivant, aperidaria deume, 9, dîme. sest conservé dans la toponymie, ljizeria, 25, dirait. et les L Apenderie, La Pendarie, 31, seigneuriale. Va- La Penderie, abondent dans Al- riante intéressante de domeegier. lier, lAveyron, le Cantal, etc. Lié, 9,24,39, ils. Ântorici., 8j 10, 22, 24, 25, 26, 31, 88, Emplaygero, 39, mirent en procès. - 39, garant. Ce mot, calqué sur le Emplaygï, 38, 39, mit en procès. bas latin an-etorie juin, manque Fr1eenda, 1, 3, 4, 5, 6, 12, 13, 15, 18, mus Itaynouard et tians le Peur. 24, exploitation agricole. de M.-E. Levy; il se Franc (plur.); 21, 38, terres incultes. trouve, an sens abstrait (qui est le Manque à Raynouard; cf. Levy,

I, l,ss mots dont on ne co,t,,alt pas dexemples ailleurs sont précédé, dun n,térisque.

A r

46 ANTOINE THOMAS. article fran.. De nombreux exem- qui manque à Raynouard, Annales ples pourraient être relevés dans du Midi, ViIi, 117. - les textes latins et provençaux du Piagat;, 12, blessé. Massif central cf. les articles Playget, 34, 38, ménagea (une trou- fraustum de DLI Cange et fro de section); 39, mit daccord (les par- Godefroy. Ides). Gaihina, 9, poule. Froferens, 31, sorte de redevance: Glieia,.9; glieya, 5, 6, église. cf. le bas lat. proferentia, rrofe- Guis, 39, guise. rentiwm dans Du Cange. Maya, voy. nea,so. - Pro,nesero, 29; prooLlflJia, 24, promi-. 2i/ayso. 1,2,1,4, 5, etc.; maya, 5, 6, rent. 23, 24, 29, 33, maison. - Queis (= que si, proclitique), 1, 2. Meir, 1; meys, 2, 3, 6, 7, etc.; ,neseys, Quarie-u, 38; gnons, 8; quesesso, 12; 25, 33, même. quasis, 5, 6, 7, 8; gue.tisso, -s,unt, jlfei gyonenc, 5, qui u lieu à lépoque 9, 24; guises, 25, réclamaient, ré- des moissons; cf. larticle moisson- clamât, réclamassent. sen de Mistral. Dieu que le mot .Reoeps, 4, reçut; ordinairement re- manque à Raynouard et à Levy, il coup, 12, 14. etc. nest pas particulier à notre texte; &, voy. si. cf. la charte n° 546 du cartulaire &gle, 2, segnet, 5, seigle. de Conques et larticle an.eisonegs Si, forme du pron. pers. (employée de Du Cange. concurremment avec se), 8, 28, 33. -Molé, 21, moulin, Vegayria-, 22, 23, voirie (terme deue. .Niey,5, 9, 12, 24, ni y. Élargisse- droit français). ment curieux de ni j. Veyria, 26, vitrail. Casa, 12, les ossements. Vinhal, 11, 26, vignoble. Pana (mot oxyton), terre de-bonne Y ( e conj. devant une voyelle), qualité, jardin. Voyez sur ce mot, 24, 27.

I Ii iiI se. SF11 IL l)OULAOO,S flE1IIIVAT, ne S- Rouie, lu. - 6445

LL.