SOMMAIRE Pages INTRODUCTION 5
TITRE I : DIAGNOSTIC TERRITORIAL ANALYSE DE L'ETAT INITIAL DE L'ENVIRONNEMENT
I.1 - ENVIRONNEMENT PHYSIQUE 11 I.1.1 - La géologie I.1.2 - La topographie I.1.3 - Le réseau hydrographique a. Le bassin versant b. L’hydrologie c. L’hydrogéologie I.1.4 - Données climatiques
I.2 - ENVIRONNEMENT NATUREL ______18 I.2.1 - Les continuités écologiques I.2.2 - Les zones humides a. Les principaux rôles et valeurs des zones humides b. Le cadre réglementaire
I.3 - RESSOURCES NATURELLES ET GESTION ______24 I.3.1 - La gestion de l’eau a. SDAGE du Bassin Loire Bretagne et SAGES du bassin de la Mayenne et de la Sarthe amont b. La protection de la ressource en eau potable c. Objectifs de qualité des eaux I.3.2 - Les sources d’énergies renouvelables a. L’éolien b. Le solaire c. La biomasse
I.4 - ENVIRONNEMENT PAYSAGER 34 I.4.1 - Le patrimoine historique a. Le patrimoine archéologique b. Le patrimoine bâti I.4.2 - Les unités paysagères a. Les espaces ouverts b. Les espaces semi-bocagers aux confins des vallées I.4.3 - L’aménagement de l’espace a. Le bourg ancien b. Les extensions récentes : Les pavillons c. L’habitat dispersé
I.5 - LES RISQUES ET NUISANCES 58 I.5.1 - Les risques naturels a. le risque d’inondation b. le risque de remontées de nappes phréatiques et de débordements de nappes phréatiques c. Le risque retrait gonflement des argiles d. Le risque sismique I.5.2 - Les risques technologiques a. Les installations classées pour la protection de l’environnement b. Les installations agricoles classées pour la protection de l’environnement I.5.3 - Le risque d’exposition au plomb
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I.6 - SERVITUDES D’UTILITE PUBLIQUE 66 I.6.1 - Servitude PT3 : Servitudes relative aux communications téléphoniques et télégraphiques I.6.2 - Servitude T7 : Servitudes établies à l’extérieur des zones de dégagement (aérodromes civils et militaires)
TITRE II : DIAGNOSTIC SOCIO DEMOGRAPHIQUE ET ECONOMIQUE
II.1- DEMOGRAPHIE 70 II.1.1 - Evolution de la population a. Un regain démographique sur la période récente b. Causes de l’évolution de la population II.1.2 - Structure de la population a. Répartition par âge b. Indice de jeunesse c. Des ménages de petite taille
II.2 - HABITAT 75 II.2.1 - Evolution du parc de logement II.2.2 - Les caractéristiques des résidences principales a. Ancienneté du bâti b. La taille des logements c. Le confort des logements II.2.3 - Le statut d’occupation des logements II.2.4 - Les migrations résidentielles II.2.5 - Quelques éléments sur le marché du logement a. Le marché de l’habitat ancien b. Le marché de la construction neuve
II.3 - ECONOMIE 81 II.3.1 - La population active a. Evolution de la population active b. Répartition de la population active par âge c. Evolution du chômage d. les déplacements domicile travail II.3.2 - Activités industrielles, artisanales, commerciales II.3.3 - Activité touristique II.3.4 - Activité agricole a. La Charte départementale d’aménagement b. La production agricole c. Les exploitations agricoles d. Les appellations d’origine contrôlée
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II.4 - EQUIPEMENTS D’INFRASTRUCTURES ET DE SUPERSTRUCTURES 93 II.4.1 - Equipements d’infrastructures a. Hiérarchisation des voies b. Assainissement collectif c. Assainissement individuel d. Eaux pluviales e. Réseau eau potable f. Traitement des ordures ménagères g. Réseaux électriques h. Réseaux numériques II.4.2 - Les équipements de superstructures a. Les équipements scolaires b. Les équipements socioculturels
TITRE III LE PARTI D’AMENAGEMENT RETENU JUSTIFICATION DU REGLEMENT GRAPHIQUE
III.1- BESOINS ET CHOIX RETENUS 103 III.1.1 - La définition des besoins a. Besoins en termes de logement et de foncier b. Besoins en terme économique c. Besoins en termes d’équipements de superstructures d. Besoins en termes d’équipements d’infrastructures e. Besoins en terme environnemental et paysager III.1.2 - Les orientations par thème a. Démographie, Habitat/foncier, Services et équipements b. Activités économiques c. Environnement, cadre de vie, paysages III.1.3 - Le parti d’aménagement retenu et traduction réglementaire a. Permettre un développement maîtrisé de l’habitat b. Maintenir et préserver l’activité agricole c. Permettre une protection du patrimoine naturel et paysager d. Prendre en compte les risques et nuisances
III.2 - COMPATIBILITE AVEC LES LOIS D’AMENAGEMENT ET D’URBANISME 112 III.2.1 - Les grands principes d’équilibre III.2.2 - Le SDAGE du bassin Loire Bretagne, les SAGES de la Mayenne et de la Sarthe amont III.2.3 - Les servitudes d’utilité publique
TITRE IV INCIDENCES DU PROJET SUR L’ENVIRONNEMENT MISE EN VALEUR ET PRESERVATION DE L’ENVIRONNEMENT
IV.1 - L’ENVIRONNEMENT PHYSIQUE 116 IV.1.1 - La topographie IV.1.2 - L’hydrographie et l’hydrologie IV.1.3 - Le climat
IV.2 - LES MILIEUX NATURELS 117 IV.2.1 - La protection de la faune et la flore IV.2.2 - Le site d’importance communautaire « Vallée de la Sarthe et ses affluents»
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IV.3 - LES RESSOURCES NATURELLES 119 IV.3.1 - Les sols IV.3.2 - Le traitement des ordures ménagères
IV.4 - LES POLLUTIONS ET LES NUISANCES 120 IV.4.1 - Les nuisances IV.4.2 - Les pollutions
IV.5 - LES RISQUES 120 IV.5.1 - Les risques technologiques IV.5.2 - Les risques naturels
IV.6 - LE CADRE DE VIE 120 IV.6.1 - Les paysages IV.6.2 - Le patrimoine archéologique et bâti
- TITRE V - APPLICATION DU REGLEMENT NATIONAL D’URBANISME
V.1 - ZONES CONSTRUCTIBLES 123 V.2 - ZONES NON CONSTRUCTIBLES 123 V.3 - REGLEMENT NATIONAL D’URBANISME 123
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INTRODUCTION
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I. PRESENTATION DE LA CARTE COMMUNALE
I.1 - Le régime juridique des cartes communales
L’article 6 de la loi n° 2000 1208 du 13 décembre 2000 relative à la solidarité et au renouvellement urbain insère dans le titre II relatif aux prévisions et règles d’urbanisme du livre 1 er du code de l’urbanisme un chapitre IV relatif aux cartes communales (articles L.124 1 et suivants) consacrant législativement les cartes communales et donnant ainsi à ces documents le statut de document d’urbanisme.
Ce statut est notamment confirmé par le fait que :
- les cartes communales se situent dans le même titre que le code de l’urbanisme que celui qui comporte les schémas de cohérence territoriale et les plans locaux d’urbanisme ; - les cartes communales sont soumises à enquête publique avant leur approbation et leur durée de vie n’est pas limitée ; - les cartes communales approuvées sont opposables aux tiers et ont pour effet la possibilité de transférer aux communes les compétences en matière de délivrance des autorisations d’occuper ou d’utiliser le sol.
Ainsi les cartes communales deviennent des documents d’urbanisme opposables aux tiers, soumis aux obligations en matière de protection des espaces naturels, d’équilibre, d’utilisation économe de l’espace défini par l’article L.121 1 du code de l’urbanisme.
Elles peuvent être élaborées soit à l’échelle d’une commune, soit dans le cadre de groupements intercommunaux.
I.3 - Modalités d’élaboration
L’initiative de l’élaboration d’une carte communale a été prise par le Conseil municipal de Ciral.
I.4 - Le contenu de la carte communale
En application des articles L.124 1 et L.124 2 du code de l’urbanisme, les cartes communales doivent :
- d’une part préciser les modalités d’application des règles générales d’urbanisme prises en application de l’article R.111 1 du code de l’urbanisme, à savoir les articles R.111 1 à R.111 24 du code de l’urbanisme, communément appelés : Règlement National d’Urbanisme ou R.N.U. ; - d’autre part, délimiter les secteurs où les constructions sont autorisées et ceux où elles ne sont pas admises, à l’exception de l’adaptation, du changement de destination, de la réfection ou de l’extension des constructions existantes ou des constructions nécessaires à des équipements collectifs, à l’exploitation agricole ou forestière et à la mise en valeur des ressources naturelles.
I.5 - Le dossier de la carte communale
Un rapport de présentation :
- Etat de lieux (environnement, démographie, économie….) - Justification des choix d’aménagement retenus par la commune - Incidences sur l’environnement et mise en valeur et préservation de l’environnement - Modalités d’application du Règlement National d’Urbanisme retenues pour chaque zone définie par la carte communale
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Un ou plusieurs documents graphiques :
Ces documents ont pour objet de délimiter deux types de zones : - les zones constructibles ; - les zones inconstructibles, à l’exception de l’adaptation, du changement de destination, de la réfection ou de l’extension des constructions existantes ou des constructions ou installations nécessaires à l’exploitation agricole ou forestière et à la mise en valeur des ressources naturelles.
Ces documents graphiques peuvent préciser qu’un secteur est réservé à l’implantation d’activités, notamment celles qui sont incompatibles avec le voisinage des zones habitées.
Le cas échéant, et sans que cela soit une obligation et nuise à la lisibilité de ces documents graphiques, il peut être reporté sur ces derniers un certain nombre d’éléments d’information utiles à l’instruction des demandes d’occuper ou d’utiliser le sol : les réseaux, les servitudes d’utilité publique affectant l’occupation du sol, etc.
II. INTERET DE LA CARTE COMMUNALE – OBJECTIFS DE LA COMMUNE
II.1 - Intérêt de la carte communale
La carte communale permet de lever la constructibilité limitée, permettant ainsi à la commune de Ciral d’étendre sa zone actuellement urbanisée, tout en respectant l’équilibre de son territoire. Ainsi, la carte communale définit un zonage délimitant les secteurs constructibles et inconstructibles (sauf l’adaptation, le changement de destination, la réfection ou l’extension de constructions existantes ou de constructions et installations nécessaires à des équipements collectifs, à l’exploitation agricole ou forestière, ainsi que la mise en valeur des ressources naturelles).
Il s’agit d’un moment privilégié pour la commune pour définir quelques principes d’aménagement et de développement à moyen terme.
La loi S.R.U. (Solidarité Renouvellement Urbain) du 13 décembre 2000 confère à la carte communale, le statut de document d’urbanisme opposable aux tiers. Approuvé conjointement par le Conseil Municipal, après enquête publique, et par le Préfet, elle demeure valide jusqu’à sa révision, le délai de validité de 4 ans ayant été supprimé.
II.2 Objectifs de la commune
Par délibération en date du 09 février 2011, la commune de Ciral a décidé d’élaborer une carte communale en remplacement du Règlement National d’Urbanisme afin : de fixer des règles d’aménagement de manière claire et transparente vis à vis des habitants. d’organiser de façon durable le territoire.
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SITUATION GEOGRAPHIQUE
La commune de Ciral est située au sud du département de l’Orne. Le territoire de la commune de Ciral représente une superficie de 1799 hectares Certaines communes contiguës sont dotées d’un document d’urbanisme : La Lacelle et Gandelain sont dotées d’un plan local d’urbanisme intercommunal.
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CONTEXTE ADMINISTRATIF ET INTERCOMMUNAL
Issue de la transformation du District de l’Agglomération Alençonnaise, créé le 7 novembre 1969, la Communauté Urbaine d’Alençon (CUA) est née le 31 décembre 1996
Par arrêté conjoint du 5 novembre 2012, les Préfets de l’Orne et de la Sarthe ont prononcé à compter du 1er janvier 2013 l’extension du périmètre de la Communauté Urbaine d’Alençon avec l’intégration de 16 nouvelles communes portant ainsi de 19 à 35 le nombre de communes représentant une population de 54 898 habitants.
Les compétences obligatoires sont les suivantes :
- Chartes intercommunales de développement et d'aménagement, schémas directeurs, plans locaux d'urbanisme ou documents d'urbanisme en tenant lieu, programmes locaux de l'habitat, constitution de réserves foncières intéressant la communauté, les conseils municipaux devant être saisis pour avis. Création et réalisation de zones d'aménagement concerté, actions de développement économique, création et équipement des zones d'activité industrielle, tertiaire, artisanale, touristique, portuaire ou aéroportuaire, actions de réhabilitation d'intérêt communautaire. - Prise en considération d’un programme d’aménagement d’ensemble et détermination de secteurs d’aménagement mentionnés à l’article L.332 9 du Code de l’Urbanisme - Construction, aménagement et entretien des locaux scolaires dans les zones et secteurs mentionnés aux 2° et 3° et réalisés ou déterminés par la communauté ; à l'expiration d'un délai de dix ans à dater de leur mise en service, la propriété et l'entretien de ces locaux sont transférés, sur sa demande, à la commune sur le territoire de laquelle ils sont situés ; en ce cas, les conditions de prise en charge des annuités d'emprunt afférentes à ces locaux sont déterminées par délibérations concordantes du conseil de communauté et du conseil municipal intéressé. - Services d'incendie et de secours, sous réserve des dispositions du chapitre IV du titre II du livre IV de la première partie du Code Général des Collectivités Territoriales. - Transports urbains de voyageurs. - Lycées et collèges. - Eau, assainissement, à l'exclusion de l'hydraulique agricole, ordures ménagères (collecte et traitement). - Abattoirs, abattoirs marchés, marchés d'intérêt national. - Voirie des zones d'activités, entrées d'agglomération et entretien des ronds points.
La communauté urbaine est en cours d’élaboration d’un Plan Local d’Urbanisme intercommunal.
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LE PAYS D’ALENCON
La commune de Ciral appartient également au Pays d’Alençon qui est un territoire caractérisé par une cohésion géographique, économique, culturelle et sociale.
Un pays n'est pas un nouvel échelon administratif : un pays ne lève pas l'impôt, il n'a pas de fiscalité propre, ni de compétence réglementaire. Un pays ne se substitue pas aux porteurs de projets, qu'ils soient publics ou privés : il les soutient techniquement, de la définition du projet à la recherche de financements.
Le Pays d'Alençon élabore une stratégie commune de développement , avec les élus de son territoire et les acteurs socioéconomiques, exprimée dans sa charte de développement durable.
Le Pays d'Alençon fédère 122 communes ornaises et sarthoises et 10 intercommunalités , dans un projet de développement partagé.
Le Pays anime la dynamique territoriale , suscitée par la mobilisation de tous les acteurs œuvrant en faveur de son développement.
Le Pays d'Alençon coordonne le développement de son territoire , en favorisant l'inscription des projets dans une logique globale, afin de rationaliser l'aménagement de son territoire et l'utilisation des fonds publics.
Le Pays d'Alençon soutient techniquement et financièrement la réalisation des projets de développement sur son territoire , en accompagnant techniquement les acteurs locaux dans la définition de leurs projets, la recherche de financements, et en mobilisant toutes les opportunités financières.
Les grands principes du Pays d’Alençon sont :