Pays d’art et d’histoire du Perche Sarthois

laissez-vous conter Torcé-en-Vallée Parcours-découverte Vue aérienne du bourg dans les années 1950. Vue Sud-Est du bourg. Le nouveau groupe scolaire L’ancienne gare de tramway, en Groupe scolaire Marie-Pape Carpantier. forme la limite avec l’espace agricole. fonctionnement jusqu’en 1947.

Présentation générale Parence et du ruisseau du amorcée dès le second quart du fut l’activité dominante jusqu’au Développement du Torcé-en-Vallée et . administrative et économique, Le nom actuel de Torcé-en- Moulin aux Moines présentent XIXe siècle. En effet, après XXe siècle mais le nombre peuplement et voies C’est d’ailleurs à proximité de dès 796. Au Moyen Age, cet Vallée a remplacé définitivement des dépôts alluvionnaires plus avoir atteint son maximum de d’exploitations n’a cessé de se de communication cette voie, dans le champ des axe routier fut complété par un en 1919 les appellations récents. En dehors de quelques population en 1831 avec 1 701 réduire depuis les années 1950. Attestée dès le néolithique par la Trois Barreaux dépendant de nouveau chemin parallèle situé anciennes de Torcé et Notre- buttes généralement couvertes habitants, Torcé, à l’image de la Encore au nombre de 180 en présence du dolmen (vers La Blanchardière, qu’un carrier plus à l'est. Connu sous l’appel- Dame-de-Torcé. de bois comme celles du Pavé, plupart des communes rurales, 1953, il en restait une trentaine – 4000), l’occupation humaine mit au jour, en 1874, un trésor lation de chemin Mansais, il La commune occupe un du Haut-Moulin, de connaît ensuite un long déclin. à la fin des années 1970 et de Torcé fut probablement monétaire constitué de plus de reliait Paris au Mans par territoire de 16,86 km2. Elle est La Brulonnière, et du Grand Cependant, située à mi-chemin seulement 13 en 2015. Ces intermittente à cette époque. 8000 monnaies de bronze du Bellême et Bonnétable. arrosée par la Vive Parence qui Bauray, le reste de la commune des bassins d’emploi du Mans dernières, traditionnellement Le peuplement dans le secteur IIIe siècle réparties dans deux Ce grand chemin devint la prend sa source au sud-ouest de présente un relief moyen de 85 et de La Ferté-Bernard, la orientées vers la polyculture et de Torcé fut facilité au cours des vases de terre cuite. Aussi, si première route royale traversant la forêt de Bonnétable et coule mètres d’altitude. commune est désormais l’élevage, se sont agrandies. premiers siècles de notre ère Torcé n’est mentionné qu’au XIe le Maine au XVIIIe siècle, mais sur près de 25 km avant En 2015, la commune compte convoitée par les citadins qui Aujourd’hui, Torcé est une grâce à l’existence de la voie siècle, son peuplement est il perdit ensuite son importance d’affluer dans l’Huisne à Yvré- 1 345 habitants soit 561 de plus s’installent le plus souvent dans commune résidentielle où se gallo-romaine -Vieux probablement antérieur. avec la création de la route l’Evêque. La géologie locale est qu’en 1990. Cette croissance des zones pavillonnaires développent les services à la (près d’Evreux). Le tracé de D’ailleurs, le village voisin de royale ouverte par La Ferté- dominée par les sables et le grès soudaine intervient après une développées à la périphérie du population, à l’image du cette voie, aujourd’hui Beaufay est mentionné comme Bernard à partir des années du Cénomanien datant d'entre longue période d’exode rural bourg ancien. Cette évolution nouveau groupe scolaire achevé confondu avec le chemin dit de Vicus publicus, sorte de petite 1772. 92 et 96 millions d’années (ère démographique s’accompagne fin 2013. la Huchette sur la portion située agglomération à vocation Le réseau de chemins secondaire, période du Crétacé). d’une transformation des entre La Picaudière et Le Petit secondaires, établi ancien-

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La commune sarthoise de Torcé-en-Vallée, située dans La commune sarthoise de Torcé-en-Vallée, le Pays du Perche Sarthois, à 22 km au nord-est Mans, est l’une des quinze formant la communauté de communes du Pays des Brières et Gesnois. Toutefois les vallées de la Vive activités locales. L’agriculture Chesnay, marque encore la nement et amélioré au XIX Introduction Introduction et historique géographique limite entre les communes de

2 3 Extrait cadastral des Aulnays, 1836. Le château des Aulnays au Pontigny, extrait du plan de la route Le Chesnay : élévation du château par Vue du château du Chesnay et de ses début du XXe siècle. du Mans à Mortagne, 1747. Charles Lemaire, architecte, 1840. dépendances au début du XXe siècle.

siècle, forme encore une grande conserve rien d’autre qu’une rue fondation du prieuré. Dès cette 1279. Très tôt, ces détenteurs abords des cours d’eau, vignes diminuèrent dans la Mans vers 1679. Le site des Levavasseur, écuyer, gouverneur partie du réseau viaire actuel. de La Gare qui en signale époque le territoire de Torcé de domaines ont profité de la propices au développement de seconde moitié du XIXe siècle Aulnays, composé aujourd'hui de la ville et du château de Il fut complété momentanément l’implantation, il est encore semblait organisé en domaines Vive Parence pour établir des l’élevage. A propos de ces avant de disparaître totalement d'un logis seigneurial, d'un Bonnétable. Le site fut ensuite par la desserte ferroviaire de la possible d’apprécier la qualité agricoles aux mains de moulins, source de pouvoir et dernières, la distinction faite au début du XXe siècle. moulin et d'une ferme, conserve converti en ferme et le logis ligne des tramways de la , des ouvrages d’art de cette ligne différents personnages, dont de revenus. Ainsi le seigneur de entre l’usage de la première d'importantes douves transformé en grange. reliant Le Mans à La Ferté- conçue par l’ingénieur Louis- certains sont cités régulièrement Fleuret construisit le moulin de herbe et du regain dès 1281 La seigneurie de paroisse de remontant probablement au Le Chesnay était la propriété, Bernard via la bifurcation de la Harel de La Noë, sur la dans les transactions seigneu- Charruel (Cherruau) au annonce peut-être déjà le Torcé relevait en partie des Moyen Age, mais le logis date en 1630, de Noël Péan, docteur Détourbe (commune de commune voisine de Savigné- riales. Ainsi dès le XIe siècle, tournant des XIIe et XIIIe système de gestion complexe domaines de Montfort et de de la limite des XVIe et XVIIe en médecine au Mans. Simple Bonnétable). Cette ligne, l’Evêque, où subsiste Gilduin de Courparent était siècles. Apparaissent ensuite des prairies dites communes, Bonnétable et était rattachée à siècles. métairie à la fin du XVIIIe ouverte en 1897, facilita les notamment un viaduc au bord témoin de la fondation du dans les sources les moulins de répandues dans l’est de la la seigneurie des Aulnays. Cette A l'Epoque Moderne, d’autres siècle, il devint, avant 1809, déplacements des habitants vers de la route du Mans. prieuré. Aux siècles suivants Pualliarcs (Paillards) en 1284, Sarthe jusqu’au XXe siècle. dernière appartenait en 1279 à propriétés comme Pontigny, la la propriété de Nicolas Bonnétable, d’où ils pouvaient d’autres noms apparaissent les moulins et étangs de Cette occupation des terres, Jean Taschel, au XVIe siècle aux Brulonnière ou le Chesnay se Alexandre René Chéron, emprunter la ligne secondaire Structuration du cadre associés à des fiefs basés sur des Beauroy (Beauray) en 1458 et concédées progressivement par familles Rochefort, Dyerreau distinguent, elles sont le plus régisseur du domaine du -Saint-Calais, ou vers de vie et mise en valeur lieux qui existent encore de Rousay (Rose) en 1509. les détenteurs des domaines puis Boisnay, laquelle détenait souvent aux mains de bourgeois château de Bonnétable de 1784 Le Mans, nœud ferroviaire des terroirs souvent de nos jours, à l’image Au Moyen Age, les terres seigneuriaux à la paysannerie, également Courparent et du Mans ou de Bonnétable. à 1813. Sa descendante Pauline national. Déficitaire et déjà Les premières mentions de de l’Ile (Fleuret) dès le XIIe étaient occupées par des bois resta de mise jusqu’au XIXe Fleuret, puis aux familles de Ainsi, Pontigny était un fief Simon, épouse Lambert, concurrencée par l’automobile, Torcé sous la forme Torciaco siècle, de Touque en 1241 ou (les Essarts), des landes (Bois- siècle. Seules les landes et les Sallaines et de Thieslin dans le détenu par François Gervais entreprit la construction du elle ferma en 1947. Si Torcé ne apparaissent vers 1080 dans le d’Alneris (Les Aulnays) en Olivier), des champs cultivés en premier tiers du XVIIe siècle. château actuel sur les plans de cartulaire de l’abbaye de céréales et en vignes mais aussi La propriété fut acquise par le l’architecte manceau Charles Marmoutier, à l’occasion de la par des prairies naturelles aux couvent de la Visitation du Lemaire en 1840.

4 5 Extrait cadastral du bourg de Site du prieuré de Torcé, ancienne Place de l’église Notre-Dame, Vue aérienne du bourg dans les années 1950. Torcé-en-Vallée, 1836. fromagerie au début du XXe siècle. un jour de pèlerinage. A gauche de l’église, l’ancien prieuré.

Le bourg de Torcé-en-Vallée Bonnétable au lieu-dit Saint- terrain actuel par la commune leur âme. Quoiqu’il en soit, ce comptant quelques moines tout et fut également abbé commen- de Torcé pour 16 200 livres et s’étire sur un axe nord-est / sud- Roch, un autre cimetière associé en 1846. phénomène contribua à fonder au plus dès ses débuts. Il fut dataire de l’abbaye de l’Epau. la métairie des Pâtis, attribuée à est ; il s’est formé peu à peu à à une chapelle éponyme. Fondé Les deux bâtiments embléma- nombre d’abbayes et prieurés. d’ailleurs momentanément Ainsi, à la fin de l’Ancien un marchand de Bonnétable partir de trois pôles agglomérés à une date inconnue à l’écart de tiques de la place sont l’église et C’est ainsi qu’un seigneur local, rattaché au prieuré de en Régime le prieuré était géré pour 18 700 livres. autour de carrefours de l’agglomération, ce cimetière, l’ancien prieuré. Albéric, donna à la fin du XIe 1241. Il fut ensuite placé sous le comme un simple bien Vraisemblablement reconstruit communication. dédié au saint protecteur de la siècle à l’abbaye tourangelle de régime de la commende. Cette temporel, affermé au plus au XVIe siècle, le prieuré peste, était probablement le lieu 2 Le prieuré Notre- Marmoutier, les églises, le pratique consista à attribuer les offrant. Une annonce des consistait encore en 1898 en 1 La place de l’église d’inhumation des personnes Dame (n° 2 place de cimetière, les dîmes de Torcé revenus du monastère à un Affiches du Mans, en 1778 en deux habitations situées au et 4 l’ancien cimetière atteintes de maladies l’église) ainsi qu’une pièce de terre. religieux qui les percevait donne la description à la nord de l’église : le logis prioral Située au carrefour de trois contagieuses. Il ne reste rien de Sous l’impulsion de l’Eglise, au Cette donation, dont furent personnellement et qui ne rubrique des terres à louer. Le avec cave dessous, le logis du routes aboutissant au prieuré et la chapelle, vendue en tant que XIe siècle, un vaste mouvement témoins Guy de Courvalain prenait guère la peine de se prieuré se composait alors de la fermier accolé au premier et à l’église Notre-Dame, la place bien national en 1792 à un de donation en faveur de (La Chapelle-Saint-Rémy) et déplacer au prieuré, dont la maison priorale située dans le dans la cour séparant le prieuré de l’église est très réduite. marchand de Torcé. Le communautés religieuses se Gilduin de Courparent (Torcé), gestion était confiée à un bourg, d’une métairie, plusieurs de l'église, la grange dîmière, Jusqu’au XIXe siècle, elle se cimetière jouxtant l’église fut développa. Cette générosité fut confirmée par Rotrou de fermier général. L’un des prieurs jardins, 55 à 56 journaux de détruite avant 1836. limitait au parvis de l’église. quant à lui modifié en 1774 soudaine des seigneurs laïcs, qui Montfort, seigneur suzerain du les plus célèbres fut Louis de terre labourable, 22 hommées Propriété de l’abbé Lochet au L’espace au sud et à l’est de pour dégager l’accès à la cour consista souvent à restituer des donateur, et abondée par Lavergne de Tressan qui de pré et 4 quartiers de vigne. XIXe siècle, le prieuré fut loué l’édifice était dévolu au du prieuré, puis remplacé, biens d’Eglise appropriés par d’autres seigneurs locaux. termina sa vie comme Cette description coïncide avec par la commune pour servir cimetière. Il existait sous conformément aux préoccupa- leurs ancêtres, fut motivée par Ainsi, les moines s’établirent à archevêque de Rouen en 1733 les biens du prieuré vendus d’école de garçons de 1848 à En partant de la place l’église, découvrez quelques lieux témoins de l’histoire Torcé.

Parcours-découverte au cœur du village l’Ancien Régime, route de tions hygiénistes de l’époque, la préoccupation du salut de proximité de l’église Notre- comme biens nationaux en par le cimetière actuel route de Dame mais le prieuré resta un 1791 en deux lots : le prieuré et Bonnétable après l’achat du établissement modeste son domaine, attribué au vicaire 6 7 Façade occidentale Portail roman, rez-de-chaussée Carte postale éditée à l’occasion de la bénédiction Eglise Notre-Dame. Extrait de Vierge en plomb, XVIe siècle, visible Vue ancienne de l’église : au chevet, l’espace de de l’église. de la tour-clocher. de deux nouvelles cloches en 1923. Froger (L.), La paroisse et l’église de au faîtage du chœur de l’église l’ancien cimetière est loué par la commune à Notre-Dame de Torcé, Mamers, 1898. (cliché collection privée). un artisan qui y entrepose son bois.

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1864. Cette maison fut recons- d’une dévotion particulière à la La construction de la tour siècle également, la nef fut En 1874, une porte donnant sur En plus de la Duchesse de truite vers 1900 telle qu’on peut Vierge, qui donna lieu à un débuta peut-être dès le XIIIe augmentée de deux bas-côtés, le parvis fut ouverte à l’ouest de Doudeauville, propriétaire du encore la voir aujourd’hui. pèlerinage attesté dès 1391. siècle et fut réalisée en plusieurs peut-être en plusieurs chacun des bas-côtés et la porte château de Bonnétable, elles ont 3 Elle abrita dans la première Ainsi, dans le passé, les pèlerins étapes. La nef, de 8,50 m de campagnes de travaux. Le bas- couverte en plein cintre du bas- pour parrain et marraine les moitié du XXe siècle une affluaient à Torcé, surtout le 2 longueur, et le chœur primitifs côté sud est remarquable par sa côté sud, qui donnait sur le bienfaiteurs de la paroisse, laiterie-fromagerie fabriquant juillet, jour de la Visitation et le ont disparu suite aux agrandis- toiture composée de toits à cimetière, fut bouchée. Mme Narbonne, propriétaire 5 4 un camembert 8 septembre, date de la Nativité sements réalisés à partir du croupes perpendiculaires à l'axe L’église comprend deux flèches du Godet, et Gaston Bonnery

e sous l’appel- de la Vierge. Actuellement, seul début du XVI siècle. de la nef, simulant autant de en charpente et un clocheton capitaine en retraite, chevalier EGLISE NOTRE-DAME Plan et chronologie lation Notre- le pèlerinage du 2 juillet appelé Le chœur à deux travées chapelles. Son élévation, situé au-dessus de la première du Saint-Sépulcre et auteur de 6 7 relative Dame de Torcé. localement la “Juillette” est terminé par une abside à trois défendue par des fenêtres de tir travée du bas-côté sud. La plus plusieurs récits de voyages encore célébré. pans et les deux chapelles et les imposantes grilles fermant petite flèche, au-dessus de la inspirés de ses campagnes Fin XIe - XIIe s. 3 L’église Notre-Dame formant transept ouvrant sur la ses fenêtres témoignent du première travée du chœur, militaires en Orient. 8 XIIIe - XIVe s. Elle est classée au titre des Evolutions architecturales première travée datent des climat d’insécurité dans la daterait du XVIe siècle, et aurait L'édifice était orné à l'extérieur e e XVI s.- avant 1531 Monuments Historiques depuis de l’édifice premières années du XVI région pendant les guerres de abrité la cloche du prieur. La de statues de la Vierge, dont 9 10 XVIe s. le 7 janvier 2003. De l’église en pierre de l’époque siècle : la chapelle nord fut Religion. flèche principale, au-dessus de deux subsistent aujourd'hui. La e Dédiée à la Vierge, l’église de romane, il n’existe plus construite vers 1514 sur un Au XVIIe siècle, le chœur fut la tour, renfermait les cloches plus ancienne est une rarissime XVII s. 12 e Torcé - ecclesia de Torciaco - aujourd’hui que le portail terrain du prieuré, et les flanqué au sud d'une nouvelle de la paroisse. Deux nouvelles statue en plomb du XVIe siècle, XVIII s. est mentionnée vers 1080. Dès couvert d’un arc en plein cintre travaux du chœur semblent chapelle puis au siècle suivant cloches ont été bénies en 1923. placée en guise d’épi de faîtage XIXe s. le Moyen Age, l’église fit l’objet souligné d’une double achevés avant 1531. Au XVIe d'une sacristie, en complément à la jonction de la couverture 14 Numérotation des baies (0) archivolte, visible au rez-de- de celle située derrière le retable du chœur. A l’opposé, dans la chaussée de la tour. du maître-autel. 11 16 8 9 Chœur de l’église. Haut-relief de la Dormition de la Vierge, 1531, autel du chœur. La tribune et l’orgue, Maître-autel, 1863. Banc de la famille Gendrot dans l’église. Retable latéral sud, 1638. fin XVIe siècle.

niche au-dessus du portail, la en montrent Le mobilier Sa présence ne s’explique à Démantelé pour réaménager le L’une des Vierge à l’Enfant de en bois peints encadrés de tabernacle et statue de saint Vierge à l’Enfant en terre cuite d'autres exemples. Parmi les éléments les plus Torcé que par la réputation de chœur, il subsiste de ce retable l’ancien retable a été installée colonnes torses, mis en place en Jean-Baptiste en terre cuite, fut du XVIe siècle, fragilisée par le La nef est séparée des bas-côtés exceptionnels de l’église Notre- l’édifice liée au pèlerinage le haut-relief de la Dormition contre le pilier du bas-côté sud. 1638. orné au XVIIIe siècle d'un temps, a été remplacée en 2012 par six colonnes. L’ensemble Dame figure l’orgue de la fin du marial, et la présence d’écus de la Vierge, daté de 1531, Datée de la fin du XVIe siècle, Le retable sud, dédié à saint tableau illustrant la scène de par une statue réalisée par la était jusqu’au XIXe siècle XVIe siècle, mobilier rare dans autrefois armoriés sur la tribune placé sous le maître-autel elle s’inspire de la Vierge à Joseph est surmonté d'un saint Charles Borromée céramiste Lucie Becuwe. couvert d’un lambris sous les églises rurales. En Sarthe, laisse supposer qu’il fut financé actuel. La Dormition de la l’Enfant de Germain Pilon groupe sculpté en terre cuite donnant la confession aux charpente, remplacé par une seules la cathédrale du Mans, par un donateur privé. Vierge de Torcé est un rare conservée à l’église de la contemporain, figurant saint pestiférés de Milan. Dispositions intérieures voûte en brique enduite au l’église Notre-Dame-des-Marais L’instrument n’est plus utilisable témoin des retables du XVIe Couture au Mans. La seconde a Joseph et Jésus. De part et Dans le bas-côté sud, le groupe A l’intérieur, le chœur est plâtre en 1850, sous la à la Ferté-Bernard et celle de en l’état et nécessite une siècle conservés dans les églises été déplacée près du pont, rue d’autre, deux ensembles en terre sculpté en pierre figure la couvert de voûtes d’ogives à direction de l’abbé Tournesac, Torcé conservent des orgues de importante restauration. rurales. Ce haut-relief est Notre-Dame. cuite du XVIIe siècle figurent le Charité de saint Martin, daté de liernes et tiercerons ornées de inspecteur des Monuments cette époque. Installé sur une Jusqu’aux années 1850, l’église d’autant plus intéressant qu’il L’autel actuel, mis en place en Miracle de saint Julien et une la limite des XVe et XVIe siècles. clés sculptées. Ce type de Historiques, afin d’harmoniser tribune contemporaine de de Torcé disposait d’un retable s’agit d’un sujet iconogra- 1863, est surmonté par un Education de la Vierge. En Il proviendrait de la chapelle du voûtement, très en vogue à la la nef avec le chœur confor- l’orgue au revers du portail, il de la Renaissance, orné de deux phique, tiré de La Légende décor architecturé néo-gothique revanche, le tableau central prieuré de Saint-Célerin, fin du XVe siècle et au début du mément au goût de l’époque. comprend deux buffets statues de la Vierge et de deux Dorée rédigée par Jacques de renfermant cinq statuettes de représentant la mort de Joseph dépendant comme celui de XVIe siècle, est rarement mis en En 1854, la chapelle du XVIIe superposés, décorés de bas- reliefs. L’un, représentant Voragine au XIIIe siècle, saints et, sous un dais central, et le tabernacle datent du XIXe Torcé de l’abbaye de œuvre dans les paroisses rurales siècle fut transformée pour reliefs de style Renaissance. l’Assomption de Marie, a été rarement sculpté à la une statue de la Vierge à siècle. Le retable nord, avec Marmoutier, détruite au début en raison de sa complexité et de créer une véritable sacristie. détruit; ceux qui l’ont vu Renaissance. l’Enfant en terre cuite du XVIe des années 1830. Ce thème, peu son coût. Les églises de Préval, Cette phase de travaux permit affirment qu’il était sans valeur. siècle. Les deux autels représenté dans les églises Nogent-le-Bernard ou de réaménager totalement le L’autre représentait la secondaires, refaits au XVIIIe sarthoises, compte deux autres chœur et d’intervenir sur les Dormition de la Vierge. siècle, conservent des retables vitraux. 10 11 Calvaire en terre cuite polychrome, Vitrail de la Crucifixion, Détail de Marie-Madeleine Vitrail de saint Louis et la Vierge, Verrière de la Vierge à l’Enfant, Vitrail de saint Jacques et la Vierge, XVIe siècle, mur du bas-côté Nord. 1520 (baie 9). dessiné par Ferdinand Hucher. détail des donateurs, XVIe siècle (baie 2). par Julien Chappée, première par Antoine Lusson, 1860 (baie 5). Extrait de Froger (L.), moitié du XXe siècle (baie 9). La paroisse et l’église de Notre- Dame de Torcé, Mamers, 1898.

représentations dans le Perche sacristie au moment des travaux verrières consacrées à l’icono- emplacement actuel (baie 3) Nous n’avons pas d’infor- Anne de Saint-Germain pour la en 1520 entre Charles de tradition du XIXe siècle par des Sarthois, à Vancé et . du XIXe siècle jusqu’à sa graphie mariale : lors de la transformation de mation relative à la vitrerie baie d'axe, représentation de Coesme, seigneur de Lucé et de représentations de saints. Leur Le calvaire, composé d’un restauration en 2012, après l'Annonciation dans la baie cette chapelle en sacristie. Suite ancienne des baies des bas- leur fille Jeanne d’Harcourt Bonnétable et Jean Mauclerc, fabrication fut confiée à Christ en croix entouré de la laquelle elles furent installées à d'axe (baie 0), l'Adoration des aux travaux de réaménagement côtés, aujourd’hui détruite. dans la verrière de la vitrier au Mans. La verrière plusieurs maîtres-verriers, d’où Vierge et de saint Jean, est l’emplacement actuel. mages à gauche (baie 1), la du chœur au XIXe siècle, les Seule, la baie 8, dans le bas-côté Crucifixion, dans laquelle a représentant Saint-Louis et la l’absence d’unité de style. Les remarquable par le choix de Au XIXe siècle, comme aux Vierge à l'Enfant à droite (baie deux premières verrières furent sud, conserve les principaux également été replacée le Vierge est attribuée au même nouveaux vitraux du chœur et son traitement en terre cuite. siècles passés, l’église fut l’objet 2), l'Assomption (baie 3) et la refaites sur le même thème éléments d’une Visitation et portrait du frère André artisan. de ses chapelles furent exécutés Spécialité mancelle du XVIe à la de dons divers qui enrichirent Crucifixion placée à l’origine (remplacement de l'Adoration différents panneaux du XVIe Rapicault, prieur de Torcé entre par l’atelier de Léopold Lobin fin du XVIIe siècle qui fit la l’édifice, ainsi plusieurs statues dans la baie sud du chœur. des mages par l'Adoration des siècle provenant de verrières 1550 et 1583, représentation de La restauration de l'église au de Tours (baie 4, verrière de la réputation de plusieurs furent offertes par des religieux Seules les verrières de la Vierge Bergers) en conservant les disparues. Loys Pillet, chatelain de XIXe siècle sous la direction de Vierge de Douleur et saint générations de sculpteurs, la ou des laïcs. à l'Enfant et de la Crucifixion tympans anciens, et Les vitraux portent les Bonnétable, de sa femme Marie l'abbé Tournesac inclut la Joseph, 1859) et par le maître- terre cuite fut rarement utilisée sont conservées, la première à l'Assomption fut détruite. armoiries ou les représentations Juglet et de leurs six enfants réalisation de nouveaux verrier manceau puis parisien pour réaliser les sculptures des Les vitraux son emplacement originel, la Malgré les destructions, des donateurs laïcs ou ecclésias- dans la baie 2, associée aux vitraux. Si l’iconographie de la Antoine Lusson (baie 5, verrière poutres de gloire, en raison du Mis à part l’écu armorié du seconde déplacée à deux restaurations et créations du tiques qui les ont financés : armoiries de la famille de Vierge reste le sujet principal, de saint Jacques et la Vierge, poids qu’elle génère. Les XIVe siècle figurant dans le reprises, d’abord de la baie du XIXe siècle, il semble que les armoires de François Vabres de Castelnau. elle est complétée dans la 1860), puis par ce dernier sculptures de ce calvaire avaient tympan de la baie 5, les vitraux mur sud du chœur à la fenêtre interventions au cours de ce d'Harcourt, seigneur de Les auteurs de vitraux anciens associé à son successeur d’ailleurs été déplacées dans la les plus anciens datent des de la chapelle du XVIIe siècle, siècle se soient attachées à Bonnétable et de sa femme sont souvent difficiles à Lefebvre (baie 0, Annonciation, premières années du XVIe siècle. puis de celle-ci à son conserver ce qui pouvait l’être déterminer, mais à Torcé, nous 1871 et baie 1, Adoration des En particulier, la reconstruction des vitraux du XVIe siècle. disposons pour la verrière de la Mages, 1876). du choeur fut l'occasion de Crucifixion d’un marché passé mettre en place un ensemble de 12 13 Ancienne auberge “Au soleil d’or” La poste construite en 1906. L’ancien monument Bourg de Torcé, extrait du plan de la Ancien presbytère, place de la Mairie. et rue Notre-Dame. aux morts. route du Mans à Mortagne, 1747.

Dans la nef, les vitraux de la Ainsi, l’église de Torcé a connu réalisés au début du XVIe siècle notables remontant à l’Epoque XXe siècle, cette auberge offrait une construction en moellons; une grande maison, des pièces dédiées à cette fonction à première moitié du XXe siècle une évolution architecturale se justifie peut-être par la Moderne pour la plupart, elles une hôtellerie renommée où seuls la corniche et les dépendances et un grand jardin. l’étage de l’école de garçons sont l'oeuvre du maître-verrier assez caractéristique des églises fréquentation de l’église dans abritaient jusqu’au milieu du logeaient régulièrement, dans chambranles des ouvertures Appartenant à la fabrique suite (n°7, rue du Stade). manceau Albert Echivard (baie rurales du Haut-Maine, pour la laquelle la dévotion à la Vierge XXe siècle différents commerces les années 1960, notables et sont en pierre de taille. Elle se au don de l’abbé Lochet, A l’arrière se trouve désormais 6, Apparition de la Vierge à plupart agrandies ou recons- attire de nombreux paroissiens et auberges. Parmi ces écuries automobiles au moment distingue des maisons de bourg l’ancien logis fut transformé en l’école Marie-Pape Carpantier. sainte Bernadette) et de l'artiste truites dans la période extérieurs. Plus encore, l’impor- dernières, celle formant l’angle des 24 Heures du Mans. de l’époque par son inscription presbytère vers 1884. Cette Ce groupe scolaire fut réalisé en et érudit Julien Chappée (Baie florissante qui succède à la tance et la qualité du mobilier de la place et de la rue Notre- Au XIXe siècle, l’espace laissé dans un grand cartouche fonction cessa provisoirement deux tranches. La première 7, Visitation et baie 9, Vierge à guerre de Cent-Ans. La création s’expliquent par la ferveur Dame (n°2 rue Notre-Dame et vacant par le cimetière fut mouluré. avec la séparation de l’Eglise et comprend, en fond de parcelle, l'Enfant). Fidèle à la tradition de bas-côtés et de chapelles religieuse des pèlerins dont la 8 place de l’Eglise) est restée la l’objet de plusieurs projets A côté, après la guerre 1914- de l’Etat en 1905 et en raison l’école maternelle (3 classes) des siècles passés, ces trois associés ou non à un nouveau générosité permit au fil du plus célèbre. Cette maison fut d’urbanisation comme la 1918, un monument aux morts d’un différend entre la associée à la cantine scolaire et verrières ont été offertes par un chœur à chevet polygonal est temps d’enrichir l’édifice d’un nommée successivement construction d’une école fut érigé. Très endommagé, il commune et le desservant de à différents espaces d’accueil et notable originaire de Torcé, alors fréquente : les églises de mobilier de qualité. Le Soleil d’Or, Les Trois publique avec mairie et prison fut remplacé par l’actuelle stèle l’époque. Puis, en 1920, le curé de repos. Elle fut construite par Gaston Bonnery. Les représen- Montmirail, Tuffé, Nogent-le- Mousquetaires, Mimi Pinson. en 1862 mais l’idée fut commémorative en 2010. réintégra ce presbytère, qui l’architecte manceau Michel tations de saints figurant dans Bernard, Saint-Aubin-des- 5 Commerces et Cette dernière appellation est abandonnée et l’ancien conserva sa fonction jusqu’en Roinné (agence AAUE ) et les baies 10, 11, 12, 14, 16 ne Coudrais en sont d’autres urbanisation autour encore lisible sur l’enseigne. cimetière devint de fait peu à 6 Place de la Mairie 1962. Il est aujourd'hui affecté ouverte en 2008. La seconde sont pas signées mais sont exemples. Cette évolution a fait de l’église : l’exemple de Propriété de britanniques peu une place publique. En face de la Poste, l’espace en logement et salle associative. tranche, composée de cinq également attribuées à Julien de l’église Notre-Dame un l’auberge de Mimi Pinson pendant une grande partie du A l’extrémité Est, la commune était occupé au XIXe siècle par L’actuelle mairie fut construite Chappée. édifice composite à l’allure Aux abords de la place, se créa une bascule et la Poste une vaste propriété comprenant dans le jardin du presbytère par massive et peu homogène. distinguent encore plusieurs entre 1906 et 1910. l’architecte manceau Lévesque A Torcé, l’ampleur des travaux maisons à étage. Demeures de Maison très simple, la Poste est en 1926. Elle remplaça les deux

14 15 Groupe scolaire Marie-Pape Rue des Rosiers, autrefois appelée Maisons de tisserands, rue Notre-Dame. Atelier de charron de Louis Provost, Carpantier, école élémentaire. route de Lombron. rue du Stade, début du XXe siècle.

classes, d’annexes et d’un patio, laisser croire à une construction 8 Le Palais, 14 rue en 1836, comprenait une 9 Maisons de tisserands, apportait un complément de des plus anciennes maisons du probablement de la limite des est occupée par l’école plus ancienne, fut édifiée entre des Rosiers maison et des dépendances. 6 et 8, rue Notre-Dame revenu aux familles. A l’inverse, village dans l’enceinte de XVe et XVIe siècles, fut réaffecté élémentaire. Mis en service en 1860 et 1864 par Guillaume Cette maison appartenait au Le logis en L, situé dans le Rue principale, peut-être la plus le métier de tisserand était une l’ancienne école. au XIXe siècle en presbytère, janvier 2014, ce bâtiment aux Levasseur, agent d’affaires au milieu du XVIe siècle à la bâtiment au toit à croupe ancienne du village, la rue activité à part entière réservée fonction qu’il conserva jusqu’en lignes très graphiques et épurées bourg. Cette création ex-nihilo famille Boisnay, connue comme perpendiculaire à la rue, Notre-Dame était occupée aux hommes. Il était pratiqué 10 Ancienne école, ancien 1884 environ. est l’œuvre de l’architecte semble tirer son nom de celui propriétaire des seigneuries de comprenait alors dix portes et jusqu’à la seconde guerre dans les caves semi-enterrées collège, ancien presbytère, Au XIXe siècle, les écoles de Frédéric Barbier de l’agence de la parcelle - le champ de la Courparent et des Aulnays. fenêtres. Amputé de son aile en mondiale par de nombreux auxquelles l’artisan accédait par 7 et 9 rue Notre-Dame garçons et de filles occupèrent fertoise A3dess. Il clôt la place Mare Creuse - où elle fut bâtie. Selon la tradition locale, peut- retour, il fut probablement commerçants et artisans, une porte ouvrant sur la rue. Cette maison à étage de neuf diverses maisons dans le bourg à laquelle il apporte une touche Elle fut ensuite agrandie à être née lors de la découverte en transformé en dépendances cordonniers, charrons, épiciers L’endroit était ainsi pièces, couverte d’un toit à et firent l’objet de plusieurs très contemporaine. plusieurs reprises à la fin du 1840 d’une pièce datée de suite à la construction de la et autres. Parmi ces métiers, suffisamment éclairé mais forte pente et percée d’au moins projets d’aménagement ou de Vous pouvez ensuite longer le XIXe siècle et au cours des 1601, Louis XIII aurait dormi maison actuelle en 1842. certains ont disparu dès le XIXe conservait l’humidité nécessaire une baie ancienne, fut construction. Il faut attendre groupe scolaire pour rejoindre premières années du XXe siècle. au Palais lors de son pèlerinage Revenu sur la place de l’église, siècle. En effet, si le bourg à la souplesse et à la solidité du probablement le collège, école 1869 pour qu'une mairie-école la rue des Rosiers par l’ancien Un lavoir privé fut notamment en l’église Notre-Dame de vous pouvez poursuivre votre comptait plusieurs dizaines de fil. Les maisons n°6 et 8 sont tenue par un religieux et publique de garçons soit chemin de l’Ogerie. construit en 1890 sur une Torcé. Cependant, rien ne découverte par la rue Notre- fileuses et 15 tisserands en susceptibles d’avoir abrité des dispensant un enseignement construite au 7, rue du Stade, et parcelle voisine donnant accès à permet de confirmer cette Dame. 1836, l’effectif n’était plus que tisserands jusqu’au XIXe siècle. élémentaire et des rudiments de 1884 pour que l'école des filles, 7 La Mare-Cireux, la Vive Parence. légende ni même le pèlerinage de 12 fileuses et 2 tisserands dès Un peu plus loin sur gauche, latin. Fondé en 1605 par tenue par les sœurs de la 22 rue des Rosiers. Revenant en direction de la royal. Occupant une vaste 1851. Le filage était une activité une vaste parcelle abrite l’une Jacques de Boisnay, écuyer, Congrégation d'Evron, soit Cette maison de notable, place, vous pourrez observer parcelle, cette propriété annexe exclusivement féminine. sieur de Courparent et des installée dans l'ancien collège malgré sa tour qui pourrait Le Palais. appartenant à Pierre Gendrot Pratiqué dans le bourg mais Aulnays, il fut supprimé à la puis presbytère. En 1887, on aussi dans les fermes, il Révolution. Le bâtiment, datant

16 17 Ancienne école de garçons, construite en 1869, Maison Gendrot, 13 rue Notre-Dame. Rue Notre-Dame. Au premier plan, la 18 rue Notre-Dame. 7 rue du Stade. Vierge du Pont; au fond à droite, la maison Gendrot avec son toit à comble brisé.

ajoute à cette dernière, dans le En 1955, l’architecte Goussin nouvelle classe à l’arrière de 11 Maison Gendrot revenir s’installer définitivement attaché à Torcé où il conserva commune mais faute de Prolongeant votre parcours en vaste jardin face à la rue, un construit une troisième classe à l’école puis d’envisager la (n°13 rue Notre-Dame) à Torcé en 1885 où il mourut une maison et écrivit, en 1937, ressources, l’institution ne descendant la rue, vous pourrez bâtiment distribué en deux l'angle gauche de la cour. construction du groupe scolaire Cette maison fut la propriété de en 1891. un ouvrage en cinq volumes perdura pas et la maison fut observer sur la droite une salles de classes de 40 élèves Du fait de la baisse des effectifs Marie-Pape Carpantier, place de la famille Gendrot. Cette Né à Cambridge dans le intitulé “Mosaïques d’histoire revendue à un particulier en imposante maison et la Cour chacune, construit par l’archi- et suite à l'instauration de la la Mairie. Ce dernier fut ouvert famille anciennement implantée Massachusetts le 18 avril 1866, de la commune de Torcé et ses 1976. Cette maison avait été Cherruau. tecte-voyer Constant Guyon, mixité en 1966, il fut décidé en en deux temps, en 2008 pour à Torcé est surtout connue pour son fils Felix Gendrot reçut environs”. Mort sans transformée en 1885 par Pierre selon les normes de l’archi- 1973 de transformer l'école des l’école maternelle et la cantine deux de ses membres Pierre et comme son père une formation descendant en 1955, il fit une Gendrot dans le style néo- 12 Le 18 rue Notre- tecture scolaire en vigueur sous filles en école mixte de trois et en 2014 pour l’école Félix. Après un apprentissage artistique à la sculpture et à la donation à la bibliothèque de régionaliste; elle était composée Dame, à l’angle de la la IIIe République. Laïcisée en classes. L'ancienne école de élémentaire. Les anciens de sculpteur en , Pierre peinture, aux Etats-Unis mais Melrose dans la banlieue de au début du XXe siècle du rez- Cour Cherruau 1899, l'école de filles fut de garçons, vendue en 1973 à logement et cantine des 12 et Gendrot, né en 1826, s’expatria aussi en France, à l’académie Boston en mémoire de son père. de-chaussée actuel, couvert d’un Composante, comme Cherruau, nouveau augmentée en 1950. M. Dumoutier, fondateur de 14 rue Notre-Dame ont été en 1847 à New-York, mais Julian, où il eut pour professeur Celle-ci a permis de constituer toit à comble brisé, et d'un du fief de Fleuret, cette Une classe maternelle mixte fut l’entreprise de confection vendus en 2006, les autres revint épouser à Torcé en 1859 Jean-Joseph Constant dit le fonds Gendrot, toujours imposant corps transversal imposante demeure est la ouverte au rez-de-chaussée de la Macosa à Bonnétable, fut bâtiments de l'école furent Marie Bigot, originaire de Benjamin-Constant (1845- accessible au public selon la traité à la façon des maisons en réunion de deux propriétés maison ancienne et deux transformée en atelier de quant à eux occupés par Beaufay. Dessinateur de 1902). Travaillant aux Etats- volonté de son bienfaiteur. pans-de-bois à pignon sur rue. comprenant trois maisons en maisons situées en face, aux couture. Elle est aujourd'hui différents services publics et meubles et sculpteur, il fit Unis comme artiste et A Torcé, il fonda en 1926 dans Ce traitement original a disparu 1836. Appartenant à différents n° 12 et 14, furent acquises et une maison particulière. associations de la commune. ensuite une grande partie de sa professeur d’arts, il resta la maison familiale l’œuvre des au profit d’une charpente membres de la famille Hervé affectées en logement pour la Avec l’augmentation démogra- carrière aux Etats-Unis, dans la malades pour porter assistance traditionnelle en bâtière. dont Joseph, alors maire de directrice ainsi qu’en cantine. phique du début des années région de Boston, avant de aux malades et blessés. A sa 2000, la municipalité fut mort, il fit don de cette maison, obligée de construire une dite “de l’œuvre”, à la

18 19 Cour Cherruau, détail du mur Extrait cadastral du bourg, 1836. Coupe de charpentes à la Philibert Delorme. Vierge du Pont, pierre, XIVe siècle. Plan du lavoir et de ses abords, 1864. d’enceinte du 18 rue Notre-Dame. Extrait de Menjot-d’Elbenne (G.), Constructions rurales, moyen de perfectionner les toits, et de les rendre plus commodes, plus économiques, en conciliant l'élégance et la solidité ; ou Supplément à l'art du charpentier, du tuilier et du chaussumier. Paris, 1808.

Torcé, l’ensemble est ensuite de cours communes partagées Régime, le moulin fut vendu Bourray (Beauray), des Aulnais, comprenant l’équipement du raison de ces petits moulins Sarthois, l’une d’elles se situe cette fontaine recouverte d’un rassemblé et les deux maisons entre les habitants des maisons comme bien national en 1791 d’Epaillard. moulin, le site ressemblait à une entre la fin du XIXe siècle et le sur une ancienne dépendance puits maçonné est surmontée donnant sur la rue réunies. construites tout autour. La avec sept hommées de pré Exploité par Armand Aubourg ferme ordinaire. La maison début des années 1950. du domaine de Pescheray, d’une statue de la Vierge à Néanmoins, la partie formant Cour Cherruau, comme la cour (2,3 ha. env.) et un journal et en 1875, le moulin de Cherruau disposait d’une seule pièce à feu On remarque encore sur le lieu d’autres sont visibles sur les l’Enfant, autrefois associée à un l’angle de la cour, construite sur de Beauregard située au début demi de pâture (66 a. env.) à un disposait d’une chute d’eau de en 1873; elle était complétée de un bâtiment couvert d’un toit chapelles de l’église de Jauzé. tronc recueillant les dons des une cave et desservie sur la rue de la rue du Stade, en sont de fermier de Sillé-le-Philippe, 2,80 m donnant lieu à une force deux bâtiments autour d’une en carène. Ce mode de fidèles. Cette statue en pierre par un perron détruit à la fin bons exemples. Jacques Fouquet. Moulin à motrice de sept chevaux faisant cour. couvrement consistant à 15 La Vierge du Pont calcaire, probablement des années 1960, est la partie la Au fond de cette cour se situe foulon à l’origine, il fut donc fonctionner deux roues Considéré comme le second par assembler des bois de petites Rue Notre-Dame, sur la rive polychrome à l’origine, date de plus ancienne; elle conserve une l’ancien moulin de Cherruau. d’abord utilisé pour battre les entraînant deux paires de ordre d’importance à Torcé à la sections afin de dégager l’espace gauche de la Vive Parence, la fin du XIVe siècle. Elle est la cheminée du XVIIIe siècle. Cette étoffes de laine à l’aide de meules. Mais faute d’un débit fin du XIXe siècle, après celui des combles et d’économiser le existait autrefois une fontaine plus ancienne conservée à Torcé maison aurait été, selon un 14 L’ancien moulin maillets afin de les assouplir d’eau suffisant, l’une des paires des Aulnays, Cherruau était bois d’œuvre fut inventé par dite fontaine du Miracle ou de et l’une des rares sculptures de document daté de 1455, l’habi- de Cherruau (accès privé) avant de devenir à une date de meules était à l’arrêt quatre encore en activité en 1910. l’architecte Philibert Delorme Notre-Dame où venaient boire ce style en Sarthe. Elle se tation du seigneur de Fleuret. Cherruau est connu depuis la inconnue un moulin à céréales. mois par an. Outre les On ne date pas précisément au XVIe siècle. Il fut réactualisé les pèlerins, pour se purifier. caractérise notamment par sa fin du XIIe siècle grâce à une En 1873, il était l’un des six aménagements spécifiques au l’arrêt du moulin de Cherruau, et introduit dans la Sarthe à la Exemple du syncrétisme qualité d’exécution et le soin 13 Cour Cherruau charte du prieuré signalant moulins à farine de Torcé moulin comme le bief mais débit d’eau insuffisant, fin du XVIIIe siècle par Georges religieux entre croyances apportée aux détails. Placée à Le développement progressif de l’existence du moulin à foulon encore en activité, avec ceux de (dérivation de la Vive Parence), défaut de modernisation, Menjot-d’Elbenne, propriétaire païennes et christianisme, l'origine sur le maître-autel de l’habitat dans les bourgs de Charruel, nouvellement Rose, du Petit et du Grand la retenue d’eau et le bâtiment concurrence des minoteries du château de Couléon à La l'église, elle fut installée à son entraîna souvent la constitution construit par Foulques de L’Ile mentionné “cage de l’usine” industrielles eurent peu à peu Chapelle-Saint-Rémy. Il reste emplacement après 1863. (Fleuret). Propriété des sœurs de quelques exemples de ces la Visitation à la fin de l’Ancien charpentes dans le Perche

20 21 Maison du Godet, 30 rue Notre- Maison du Godet, détail. Extrait cadastral du bourg, 1836. Maisons n°31 et 33 rue Notre-Dame, Dépendances de l’ancien bordage du Thuau. Dame, vue d’ensemble. et 1 rue du Dolmen.

Après avoir franchi le pont, le les lavoirs sont l'un des jalons antérieurs à la IIIe République, Mans, les maisons et les terres appartenu à la famille Richard, 18 Le Frêne (n°31, à Moitron, qui y détenait un notables locaux; la dernière bâti est moins dense. Jusque du progrès au XIXe siècle dans le bassin du lavoir de Torcé furent aliénées et vendues en Le Godet devint la propriété de rue Notre-Dame) hôpital accueillant malades, porte le chronogramme 1904. dans la seconde moitié du XIXe les campagnes. n’était pas couvert à l’origine ; 1791. La propriété fut restruc- la famille Foussard-Narbonne, Poursuivant en direction de la indigents et pèlerins. S’il est Aujourd’hui le bourg s’étend siècle, les terrains de part et Encouragé par l’Etat, leur il ne le fut qu’en 1923, sur les turée à partir des années 1840 : dont plusieurs membres furent sortie du bourg, sur la gauche, assuré que la commanderie bien au-delà de ce carrefour d’autres étaient essentiellement développement fut lié aux plans de l’architecte Levesque. trois maisons y furent détruites notaires de Torcé entre 1857 et l’ancienne ferme du Fresne fut détenait un fief à Torcé, aucune mais autrefois il était occupé occupés par des jardins et des préoccupations sanitaires qui en 1843, la maison actuelle 1926. Parmi eux, Jean Honoré exploitée jusqu’en 1992. Elle est source en notre possession ne par des fermes à l’image du champs à droite et à gauche par permirent peu à peu de 17 Le Godet (n°30, construite vers 1856 pour Jean Foussard fut également maire la propriété, dès 1800, de la permet d’en préciser l’implan- bordage du Thuau. le “petit pré du Godet” sur dissocier les utilisations de rue Notre-Dame) Richard, puis augmentée, vers de la commune de 1862 à famille Levacher dont l’une des tation. lequel fut construit le lavoir et l’eau, entre l’usage alimentaire Un peu plus loin, la vaste 1867, d’une étude notariale 1884. Son arrière-petit-fils, Jean descendantes, Laure Levacher- Quoiqu’il en soit, les trois 19 L’ancien bordage du la maison appelée La Fontaine, avec les puits et fontaines, les propriété du Godet comprenait pour Honoré Foussard. Colcanap (1911-1977), fut Renoult, est l’auteur d’une maisons (n°33, 35 rue Notre- Thuau, rue du Dolmen dont la lucarne porte le chrono- besoins du bétail avec l’aména- en 1836 l’essentiel des terres La maison, de plan en L, auteur de romans policiers sous monographie sur Torcé-en- Dame et 1 rue du Dolmen) Autrefois petite exploitation gramme 1874. gement d’abreuvoirs et enfin la situées entre la Vive Parence et présente une élévation à deux le pseudonyme de Jérôme Vallée publiée en 1983. Selon formant l’angle gauche du agricole de quelques hectares création de bassins pour la Fleuret dont elle constituait le niveaux et trois travées Caval. Au bout de la rue, une elle, le bordage du Frêne et les carrefour témoignent dans leur seulement, le site comprenait 16 Le lavoir lessive. Aussi, c’est rive droite domaine seigneurial à l’origine. régulières sur la rue. Au centre, ancienne ferme à l’angle du maisons voisines étaient sous état actuel des importantes une maison à l’angle du chemin Perçus aujourd'hui comme de la Vive Parence, dans le Devenue propriété à la fin de la porte principale est chemin de Fleuret est encore l’Ancien Régime une propriété transformations dont elles et de la rue détruite en 1910 ; l'emblème de la société “petit pré du Godet” que la l’Ancien Régime des sœurs du surmontée d’un élégant connue des habitants comme de la commanderie du Guéliant furent l’objet entre la fin du toutefois le Thuau a conservé, traditionnelle dans les villages, commune décida en 1862 de couvent de la Visitation du trumeau sculpté. Après avoir ancienne graineterie. De XIXe siècle et la première moitié construire un lavoir public. nouvelles dépendances y furent du XXe siècle, à l’initiative de Comme la plupart des lavoirs construites entre 1882 et 1890.

22 23 .Le dolmen au début du XXe siècle. Le dolmen dans son environnement actuel. Vue aérienne de Torcé-en-Vallée et de Début de la rue Saint-Roch actuelle, autrefois route ses environs dans les années 1950. de Bonnétable, deuxième quart du XXe siècle.

parallèlement au chemin de 20 Le dolmen les uns ce seraient les sœurs de qu’il soit officiellement protégé l’Allière, ses anciennes Le dolmen est le premier témoin la Visitation, propriétaire au titre des Monuments dépendances. Celles-ci sont de l’occupation humaine du jusqu’à la Révolution qui Historiques. Appelé “Palet de caractéristiques des construc- territoire de Torcé à la auraient commencé la Gargantua”, le dolmen de Torcé tions rurales anciennes du préhistoire. Cette construction destruction de ce symbole des s’est prêté à de nombreuses secteur par ses volumes mégalithique consistait à temps païens. Plus vraisembla- croyances et légendes imbriqués et ses matériaux l’origine en une grande dalle de blement, les fouilles pratiquées populaires au fil des siècles. locaux. L’ensemble associe grès supportée par des blocs de à sa base en 1800 seraient à Trônant au milieu d’un vaste construction en moellons même nature abritant un espace l’origine de sa déstabilisation. espace champêtre, dans le Documentation de la Sarthe, Le Mans, 6 vol., route du Mans à Mortagne, cliché exemplaires à l’occasion du maçonnés au mortier de chaux de sépultures collectives datant Quelle que soit l’origine de sa carrefour des rues conduisant à Archives départementales 1929-1942. Yves Guillotin, service patrimoine- Monument du Mois de Torcé-en- de la Sarthe. ¢ Pfliger (Mathilde), La diffusion de Région des . vallée, du 19 septembre au 17 octobre et de sables locaux et structure d’environ – 4000 an avant dégradation, c’est le Préfet la route du Mans urbanisées la Renaissance dans les campagnes du - p. 21 : plan du lavoir 2 O 368 8. 2015. Bibliographie Haut-Maine : l’exemple de l’église de ¢ Médiathèque du Mans : p. 21, ¢ Dépôt légal : septembre 2015. en pan-de-bois hourdée de notre ère. Recouvert à l’origine Auvray qui intervint auprès du récemment, le dolmen apparaît ¢ Roger Boulay, La fabuleuse histoire Torcé-en-Vallée, Maîtrise d’histoire de fonds patrimoine, SA-4-1572-pl-02 ¢ Rédaction : Sylvie Lemercier. du basilic et de la Vierge Marie. Torcé- l’art sous la direction de Salamagne (coupe de charpentes). ¢ Relecture : Julien Hardy, Martine torchis. Le bâtiment principal d’un monticule de terre, il fut propriétaire en 1802 pour en comme un véritable marqueur en-Vallée. Beaufay, 2015. (A.) et Hérold (M.), Université de ¢ Autres documents d’archives et de Anta. ¢ conserve un toit à forte pente découvert puis mutilé. Seule stopper la destruction. Il fallut spatio-temporel emblématique Brillant (Xavier), La Juillette, Tours, 2004. cartes postales anciennes : collections ¢ Remerciements à la municipalité de Notre-Dame de Torcé, Beaufay, 1993. privées. Torcé-en-Vallée et au personnel témoignant de son ancienneté. subsiste, inclinée, la grande toutefois attendre 1969 pour du village. ¢ Froger (Louis), La paroisse et Crédits photographiques ¢ Photographies actuelles, sauf communal ainsi qu’aux associations de l’église de Notre-Dame de Torcé, ¢ Archives Départementales mention contraire, Jean-Philippe la commune, en particulier à dalle d’environ 6 m sur 5,50 m Mamers, 1898. de la Sarthe : Berlose / CEMJIKA - Perche Sarthois l’Association Culture et Patrimoine ¢ Levacher-Renoult (Laure), Torcé-en- - p. 9 et 12 : Coll. Louis Calendini 2015. Torcéens et aux habitants qui ont et plusieurs supports partiel- Vallée, domaine de la Tour et de 13F1108. contribué à l’élaboration de ce Notre-Dame, Bonnétable, 1983. - p.6, 20 et 22 : Cadastre 1836, Edition document. lement enfouis. La tradition ¢ Lochet (Jacques-Louis), Pèlerinage à PC/366/008 section B2 de Conhard. ¢ Document édité par le Pays d’art et ¢ Mise en page : J. Bulard / Teatime - locale rapporte plusieurs causes Notre-Dame de Torcé, Le Mans, 1856. - p.4 : PC/366/010 section B4 de d’histoire du Perche Sarthois, sur 06 72 66 49 71, d’après LM ¢ Pesche (Julien-Rémy), Dictionnaire Conhard. papier issu de forêts gérées Communiquer. à sa destruction partielle, pour topographique, historique et statistique - p. 4 et 15 : C add. 142, plan de la durablement, certifiées PEFC, à 5000 ¢ Impression : Numeriscann, Le Mans.

24 25 Bourg de Torcé et ses environs,

e extrait du plan de la route du c n Mans à Mortagne, 1747. e

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Bourg de 1 Place de l’église 6 Place de la Mairie 11 Maison Gendrot 16 Lavoir 2 Prieuré Notre-Dame 7 La Mare-Cireux 12 18 rue Notre-Dame 17 Le Godet

To r c é - 3 Eglise Notre-Dame 8 Le Palais 13 Cour Cherruau 18 Le Frêne en-Vallée 4 Ancien cimetière 9 Maisons de tisserands 14 Ancien moulin 19 Ancien bordage du Thuau 5 Ancienne auberge 10 Ancienne école 15 Vierge du Pont 20 Dolmen de Mimi Pinson 26 Torcé-en-Vallée, parcours de découverte… Le Pays du Perche Sarthois appartient au réseau national des Que vous soyez habitant ou touriste de passage, ce Villes et Pays d’art et d’histoire document est fait pour vous, il a pour but de vous faire Le ministère de la Culture et de la Communication, direction de découvrir l’évolution de la commune et les principaux l'architecture et du patrimoine, attribue l'appellation Villes et éléments du patrimoine du village grâce à une Pays d'art et d’histoire aux collectivités territoriales qui animent introduction sur l’histoire de Torcé et à une promenade leur patrimoine. Il garantit la compétence des guides- d’environ 1,8 km au cœur du bourg. conférenciers et des animateurs de l'architecture et du patrimoine et la qualité des animations proposées. Aujourd'hui Laissez-vous conter Le Pays du Perche Sarthois, un réseau de 181 villes et pays vous offre son savoir-faire sur Pays d’art et d’histoire… toute la France. Pour enrichir votre découverte, le Pays d'art et d'histoire du Perche Sarthois et ses guides-conférenciers, en A proximité, partenariat avec les offices de tourisme, vous proposent Le Mans, Le Pays Vallée du Loir, Vendôme, Laval, Le Pays des animations parmi lesquelles des balades et visites Coëvrons-Mayenne, Angers, Tours, Nantes, Guérande, générales et thématiques des communes du Pays, du Fontenay-le-Comte, Saumur, Le Pays du Vignoble Nantais, printemps à l'automne pour le public individuel et toute bénéficient de l'appellation Villes et Pays d'art et d'histoire. l'année pour les groupes. Pour tout renseignement Le Pays d’art et d’histoire, c’est également un service éducatif Pays d’art et d’histoire du Perche Sarthois A destination des scolaires, de la maternelle à la 24 Avenue de Verdun, BP 90100 terminale. Il propose des parcours, des ateliers, des 72 404 La Ferté-Bernard cedex journées et des classes du patrimoine pour une approche 02 43 60 72 77 [email protected] sensible et active du patrimoine, de l’architecture, de www.perche-sarthois.fr l’urbanisme et du paysage. Mairie de Torcé-en-Vallée 2, rue de La Poste 72110 Torcé-en-Vallée 02 43 29 37 15 [email protected]

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