PRIJAC Claire

Prospection-thématique dans les Monts d'Arrée : les habitats désertés médiévaux

2000/n°024

Autorisation du 01/02/2000

Tome 1/2 Présentation générale PRIJAC Claire

Prospection-thématique dans les Monts d'Arrée : les habitats désertés médiévaux

2000/n°024

Autorisation du 01/02/2000

Tome 1/2 Présentation générale REMERCIEMENTS

Je tiens à remercier particulièrement M. Michaël Batt pour ce qu'il m'a appris sur les habitats désertés médiévaux, pour les documents personnels aimablement prêtés, pour sa disponibilité et sa collaboration à cette recherche.

J'exprime toute ma gratitude à M. Bernard Tanguy pour avoir patiemment consacré de nombreuses heures à la traduction des microtoponymes et pour ses conseils divers.

J'ai une reconnaissance toute particulière envers M. Daniel Tanguy pour m'avoir suggéré ce sujet passionnant, pour l'intérêt, les conseils et les encouragements qu'il m'a prodigué.

Pour leurs informations je remercie : M. Hallégouèt, pour m'avoir prêté ses photographies aériennes M. Daniel Le Bris, habitant de Kerbruc qui m'a donné de précieuses informations sur les Monts d'Arrée.

M. Jean-Marie Plonéis pour ses indications concernant les microtoponymes dans les Monts d'Arrée.

Je tiens à remercier tous les prospecteurs qui ont participés aux recherches sur le terrain.

Merci au Conseil Général du Finistère, à l'Etat qui m'ont accordé des aides financières afin de mener à bien ces recherches, au Service Régional de l'Archéologie et à l'AFAN qui ont suivi cette recherche à tous les niveaux.

Je remercie pour leur disponibilité : Le personnel de la bibliothèque du C.R.B.C Le personnel des Archives Départementales du Finistère de et de Brest.

2 SOMMAIRE

Tome 1/2 Présentation générale

Introduction p.5

I-Méthodologie et techniques p.6 1-1 La toponymie p.6 1-2 La microtoponymie p. 7 1-3 Les plans cadastraux napoléoniens p. 10 1-4 Les sources écrites p. 13 Les sources manuscrites p. 13 Les sources imprimées p. 15 1-5 Les photographies aériennes p. 17 1-6 La cartographie p. 18 Cartes de Cassini et cartes d'Etat Major p. 18 Cartes topographiques au 1/25000 de l'LG.N p. 19 1- 7 Les prospections au sol p.20 Les résultats positifs p. 21 Les sites détruits p.22 Autres sites p.23

II-Résultats p25 2- 1 Les enceintes p.26 2-2 Les enclos p.28 2-3 Les habitats désertés p.30

Conclusion p.32

3 Tome 2/2 Annexes

Annexe I-Cartographie indiquant la zone prospectée p.2

Annexe II-Liste des découvertes p. 3

Annexe III-Fiches signalétiques et documents des sites prospectés p.4

Annexe IV-Bibliographie p.35

4 INTRODUCTION

Les recherches archéologiques sur le thème des habitats désertés a connu partout en Europe un essor important dans les années 70-80. Il en a été de même pour les Monts d'Arrée, avec la fouille des habitats de Karhaës-Vihan et du Goënidou. Par la suite, quelques sites importants ont été repérés (Goarem ar manec'h), mais leur découverte n'est pas due à un programme sur ce thème. Il est donc prouvé que la zone des Monts d'Arrée recèle quelques habitats qui pourraient éventuellement être plus nombreux avec la mise en place d'un programme de recherche spécifique à l'habitat paysan déserté à l'époque médiévale.

Le territoire des Monts d'Arrée au Moyen-Age a été choisi pour plusieurs raisons : Tout d'abord, il y a dans cette zone, de nombreuses parcelles en friche. La lande occupe également une grande partie du sol, permettant de conserver quelques vestiges. Ce choix est dû également à l'installation de deux ordres religieux au Xlle siècle: les cisterciens au Relecq (Plounéour-Menez) et les hospitaliers à La Feuillée. Leur présence à favorisé la mise en place d'un mode de tenure original : la quévaise. Elle était destinée à attirer des défricheurs qui vont peu à peu se transformer en cultivateurs pour le compte des deux ordres. De cette installation résulte l'apparition de nombreux habitats associés au défrichement. Certains vont se développer tandis que d'autres vont être abandonnés par leurs habitants.

Comment pouvons-nous rechercher de nouveaux sites d'habitats à partir de ces premières données ? Ce programme d'investigation se base sur la pluridisciplmarité des sources puisque la photographie aérienne, les plans cadastraux et les états de section du XLXe, les archives, les cartes géographiques vont être utilisés. Enfin, une prospection au sol permettra de vérifier sur le terrain l'état de ces données (présence, absence, état de conservation des structures...)

Quelles sont les méthodes et les techniques utilisées et quels sont les résultats ?

5 I-METHODOLOGD2 ET TECHNIQUES

La pluridisciplinarité des sources devrait permettre un recoupement des données et l'obtention d'un maximum d'informations avant d'entamer la prospection au sol qui déterminera si le terrain a ou n'a pas conservé des vestiges.

1-1 La toponymie

La toponymie, étude des noms de lieux habités est utilisée pour servir de point de départ à une recherche microtoponymique. En effet, un toponyme désignant un village peut, employé comme nom de parcelle, indiquer la présence d'un habitat déserté.

Seule une partie du toponyme, qualificative de l'implantation humaine dans la région des Monts d'Arrée est prise en compte. Ne sont uniquement relevés que les toponymes fonnés des termes Ker- (village), Plou- (paroisse), Tré- (vieux breton : village) et Liors (courtil) qui se réfèrent à la présence ou à des activités humaines, les toponymes associés à un défrichement comme Coat- (bois) et ceux qui peuvent être révélateurs d'une structure ancienne comme le terme Cos- (vieux). Le terme Ker- est celui qui est le plus souvent rencontré : 22 lieux-dits de Plounéour- Menez sur 31 portent ce terme et 8 sont d'anciennes quévaises (Mode de tenure utilisé par les cisterciens du Relecq et les Hospitaliers de La Feuillée dans le but d'attirer des défricheurs. Dna ce but, la quévaise offrait de nombreux avantages aux candidats à l'installation ); 8 sur 10 à La Feuillée dont 7 quévaises (LAURENT, J., 1972), 13 sur 19 à Berrien dont 3 quévaises, 3 sur 6 à Botmeur et 11 sur 13 à dont aucune quévaise pour ces deux dernières communes. Ce terme, qui connaît une croissance importante à partir du Xle siècle (TANGUY, B.), témoigne de l'arrivée de nouveaux habitants avec notamment l'apparition de villages baptisés Kernevez (nouveau village) ou La Villeneuve, au nombre de trois ( 2 Kernevez : Plounéour- Menez et Berrien ; 1 Villeneuve : Plounéour-Menez). D'autres, moins nombreux, sont tout aussi significatifs. Ainsi, Cos- (vieux) se retrouve dans Coscastel (vieux château) en Berrien ou dans Gos/Cosforn (vieux four) en Berrien, Brennilis et Plounéour-Menez. Dans ces deux cas, l'adjectif est devant le nom, caractéristique de l'époque médiévale.

6 C'est aussi le cas de Coat- (bois) dans Coatmalguen en Plounéour-Menez, qui peut être associé à des activités de défrichement. Liors (courtil), toujours associé à une habitation, donne son nom à deux villages : Liorzou (courtils) et Liors Yvonnic à Berrien.Mais s'agit-il de toponymes médiévaux ? Tré- (village) et Bot- (demeure), qui forment Trédudon en La Feuillée et Berrien, Botmeur (grande demeure) et Botcador en Botmeur, Botbihan (petite demeure) à La Feuillée, sont les plus anciens témoins du peuplement des Monts d'Arrée. Enfin, au Moyen-Age, tous ces villages appartenaient à une paroisse désignée par le terme Plou-.W n'en existe que deux sur le territoire étudié : Plouenez et Plounéour-Menez. Si Plounéour-Menez a conservé sa fonction paroissiale jusqu'à nos jours, ce n'est pas le cas de Plouenez en Brennilis. Cette ancienne Ploue Menez (paroisse de la montagne)qui devait englober, au haut Moyen-Age, plusieurs paroisses actuelles (Berrien, Locmaria-Berrien, Le , Botmeur, La Feuillée, Brennilis, la partie Nord de Locqueffret et l'extrémité Nord de Braspart), perd son influence avec l'arrivée des hospitaliers au XUe siècle et la création d'une nouvelle paroisse au cœur du territoire de Berrien (TANGUY, B.).

L'étude toponymique a permis de constater que les Monts d'Arrée étaient peuplés et organisés en paroisse avant l'implantation des hospitaliers et des cisterciens. Leur arrivée et plus particulièrement celle des quévaisier est rappelée par la présence du terme Ker-. La toponymie peut-elle servir de point de départ à une recherche microtoponymique sur les habitats désertés ? Il serait utile dans ce cas d'effectuer une investigation par comparaison comme par défaut : existe t'il des Kernevez en microtoponymie ? L'absence de Cosquer (vieux village) en toponymie (pourtant fréquent) est-elle due à la désertion de ces habitats au profit des Kernevez ?

1-2 La microtoponymie

Cette recherche, qui est l'étude des noms de parcelles, est un moyen utilisé pour localiser d'éventuels habitats désertés.

7 Le dépouillement des états de section du XLXe siècle, de cinq communes (Berrien, Botmeur, Brennilis, La Feuillée, Plounéour-Menez), a permis de relever plusieurs séries de microtoponymes significatifs d'une implantation ou d'une activité humaine.

Comme en toponymie, ce sont les noms composés du terme Ker- qui sont les plus nombreux.

Cest le cas de Kervein (village de pierre) en Plounéour-Menez, Kerivoal, Kergodic, Kerguéré et peut-être Guergléric à Berrien qui peuvent éventuellement désigner la présence d'anciens habitats qui ont été désertés. Cependant il convient d'être prudent puisque certains microtoponymes en Ker- désignent un nom de famille. Par exemple, Parc Kerbol peut très bien signifier "le champ de la famille Kerbol"(GOURVIL, F., 1993). Les Cosquer (vieux village), à l'inverse de la toponymie, sont bien représentés. Ils sont relativement intéressants puisqu'ils sont d'origine médiévale (l'antéposition de l'adjectif devant le nom est caractéristique des Xle et Xlle siècles). Sur les huit qui ont été relevés, trois sont simplement désignés par Cosquer (Plounéour-Menez, La Feuillée et Berrien), un seul est composé du diminutif -ic dans Ros ar cosqueric ( le coteau du vieux petit village-Brennilis) et les deux autres sont au pluriel : Cozquerou en la Feuillée. Cosquel/lou, rencontré en Berrien et à La Feuillée, peut être un dérivé de Cosquer. En effet, soit il s'est produit une dissimilation du "r" de ker- en "1", comme c'est le cas sur la commune de Plouyé avec Ker-arnou qui devient kel-arnou, (PLONEIS, J.M., 1989) soit il s'agit d'une erreur de transcription d'agents du cadastre non bretonnants.

L'habitat est également indiqué par le terme ti (maison). Sur les six qui ont été retenus, trois sont au pluriel, dont deux précédés de l'adjectif coz- : Goarem ar c 'hoz tier (garenne des vieilles maisons-Plounéour-Menez), Goarem coz tier (garenne des vieilles maisons-Berrien) et Stang an tier (étang, lavoir des maisons-Berrien). Deux sont au singulier et sont également précédés de coz- : C 'hoz ty (vieille maison-Plounéour-Menez) et liors ar coz ty (Courtil de la vieille maison-Berrien). Enfin, Tymeur (la grande maison-Berrien), présente une particularité intéressante : Meur est un adjectif médiéval qui disparaît ensuite au profit de bras. Les parcelles concernées ont peut-être gardées le souvenir d'un habitat éventuellement seigneurial, comme le suggère le microtoponyme de la parcelle voisine nommée Parc an autrou (champ du seigneur).

Loch(oa) (cabane(s), loge(s)), n'est pas aussi révélateur d'un habitat ancien puisqu'il désigne souvent les loges de sabotier des XIXe-XXe siècles. Cependant, il a pu être attribué à des ruines médiévales. C'est le cas par exemple d'un habitat déserté, découvert par M. Le

8 Goffic, situé sur des parcelles appelées Goarem roc 'h al loch (garenne du rocher de la loge) en Plounéour-Menez. Les microtoponymes concernant l'aire ou la place d'un village (franquis, leur ou viller) sont nombreux mais très souvent associé à un hameau existant. Seuls les termes isolés sont pris en compte car ils peuvent marquer l'emplacement d'un habitat déserté.

Certains éléments de fortification ont été retenus puisqu'il peuvent éventuellement indiquer la présence d'un habitat et notamment d'une quévaise qui est souvent enclose. Nous en avons un exemple à Kerbruc (La Feuillée), ancien hameau quévaisier, dont l'enclosure est toujours visible. Cependant des enceintes de ce type s'appliquent parfois à des sites de l'Age du Bronze ou de l'Age du Fer. Quatre Quinquis (Plessis), terme médiéval définissant une surface enclose par une plesse (clôture formée par un clayonnage de bois) ont été relevés. Mais trois sont inutilisables car ils sont associés à des hameaux habités. Cleun, forme dérivée de Cleus(siou) (talus, fortification) a été relevé à deux reprises à Brennilis. Ce terme peut aussi bien indiquer la présence d'un enclos quévaisier comme d'une fortification de l'Age du Bronze ou du Fer. Vastil (bastille) est un microtoponyme uniquement présent à Berrien.

Les microtoponymes concernant le château ont été retenus puisque une demeure seigneuriale est parfois accompagnée d'un hameau paysan à proximité. Castel (château) a été relevé quatre fois et sous différentes formes : ar C'hastil (Plounéour-Menez), microtoponyme d'ailleurs inscrit dans une ellipse, Hastel en Berrien, Castel et Castellic à La Feuillée. Quistillic (petits châteaux) est un microtoponyme qui couvre de nombreuses parcelles à Plounéour-Menez. Son emploi peut suggérer l'emplacement d'un habitat comme d'un site des Ages du Bronze ou du Fer. Sa! (château), caractéristique du Moyen-Age peut désigner une ancienne résidence seigneuriale mais être attribuée également à un habitat médiéval.

Certaines parcelles, évoquent la main-mise des cisterciens et des hospitaliers sur les Monts d'Arrée. Des microtoponymes comme Prat ar Reliée témoignent de l'expansion cistercienne jusque sur la commune de Brennilis qui n'est pourtant pas mentionné dans les archives comme un secteur pourvu de quévaises. Les microtoponymes associés aux

9 hospitaliers sont plus nombreux, surtout à La Feuillée, avec des termes comme Hospital, Commandery.

Enfin, aucun microtoponyme sur la quévaise n'a été relevé. Selon un habitant de Kerbruc (La Feuillée), ce mot n'existe pas dans le breton parlé dans les Monts d'Arrée. Pourtant, Monsieur Jean-Marie Plonéis a relevé à des Parc ar quevezou bras (le grand champ des quévaises), Prat crevezou (pré des quévaises) ou encore Parc quevejou izella (le champ le plus bas des quévaises)( PLONEIS, J.M., 1981 ). Pourquoi aucune des cinq communes étudiées ne détient ce microtoponyme évoquant cette tenure aussi présente dans ce secteur qu'à Scrignac ?

Les microtoponymes les plus significatifs d'un habitat sont incontestablement ceux composés des termes ti- et ker-, surtout quand ils sont précédés de l'adjectif Coz-. Ainsi, les Cosquer (vieux villages) sont des microtoponymes courants alors qu'ils n'existent pas en tant que toponymes, à l'inverse des Kernevez présents en tant que toponymes mais absents comme microtoponymes. Les Cosquer ont-ils disparus au profit des Kernevez ? Enfin les microtoponymes différents d'une commune à l'autre expriment parfois la même chose. Voilà pourquoi nous retrouvons le mot quévaise à Scrignac et pas sur les cinq communes étudiées, qui l'ont peut-être remplacé par Cumunal et Boulin (commun), rappel des parcelles communes aux quévaises.

1-3 Les plans cadastraux napoléoniens

Les plans cadastraux du XIXe siècle ont été utilisés de préférence aux plans cadastraux récents parce qu'ils conservent encore les traces du parcellaire avant le remembrement de la deuxième moitié du XXe siècle. Ils vont permettre de localiser les microtoponymes et d'écarter ceux qui sont en rapport directs avec les habitations actuelles. L'association microtoponymes-parcelles peut éventuellement révéler la présence d'un site archéologique. Enfin, l'étude de ces plans peut permettre la découverte de parcellaires d'origine médiévale.

Tous les microtoponymes associés à des habitats sont abandonnés. C'est le cas pour une majorité de termes à propos des aires, places ou courtils à l'exception de certains qui, par

10 leur isolement étaient peut-être associés à des habitations. Ainsi trois franquislen (un à Berrien et deux à Plounéour-Menez), deux liors (un à Berrien et l'autre à Brennilis) et unpors (Berrien) sont retenus.

Tous les microtoponymes en Ker- suivis d'un anthroponyme et les Cosquer sont retenus à l'exception des parcelles uniques et des termes qui expriment un nom de famille. La plupart s'inscrivent dans un parcellaire anarchique sauf Kerivoal en La Feuillée aux parcelles laniérées, très longues (environ 420 mètres) et très étroites (entre 10 et 40 mètres). Si la plupart de Tiler concernent des parcelles d'un village, certaines en revanche en sont éloignés et peuvent indiquer l'emplacement d'un habitat déserté. Leur parcellaire est soit désorganisé comme C'hoz tier, c 'hoz ty (Plounéour-Menez) et Coz tier (Berrien), soit plus ou moins quadrangulaire comme pour Coz ty, Stang an tier (Berrien) et Tymeur (La Feuillée). Les microtoponymes concernant l'aire ou la place d'un village (franquis, leur ou viller) sont nombreux mais très souvent associé à un hameau existant. Seuls les termes isolés sont pris en compte car ils peuvent marquer l'emplacement d'un habitat déserté. Cinq loch/ou (quatre à Brennilis et un à Plounéour-Menez) ont été sélectionnés pour leur isolement.

Les éléments de fortification, soit parce qu'ils sont associés à des villages occupés soit parce qu'ils ne sont pas pris en compte par le parcellaire (ce qui suppose qu'ils ont été arasés et sont donc inutilisables pour une prospection au sol) ont été laissés de côté. Ne sont retenus que deux Cleun (Brennilis) pour leur plan régulier et leur isolement, un Quinquis (Brennilis), également pour sa régularité et un Vastil (Berrien), parce qu'il forme un ensemble presque carré dans lequel s'inscrit une petite structure carrée d'environ trente mètres de côté.

La plupart des Castel ont été conservés et notamment Ar c 'hastil en Plounéour-Menez qui s'inscrit dans un parcellaire ovoïde. Le Quistillic de Plounéour-Menez est conservé car, très étendu, il porte une marque cadastrale nommée Quistillec. Il s'agit peut-être de l'indication géographique d'un site qui aurait ensuite donné son nom aux parcelles voisines.

Les microtoponymes concernant les cisterciens et les hospitaliers, qui indiquent plus de simples possessions de terres que des habitats, sont laissés de côté.

11 Si les plans cadastraux permettent d'effectuer une sélection microtoponymique ils servent également à détecter des structures agraires qui peuvent être associées à des habitats.

Ce sont les ellipses de défrichement qui sont recherchées. De forme ovoïde, elles sont la plupart du temps associées à un hameau qui se situe à l'intérieur ou plus souvent en bordure de la structure. Elles s'inscrivent généralement dans un paysage de bocage et sont parfois bordées de structures quadrangulaires postérieures à leur mise en place. Ces ellipses sont en général bien délimitées, par des chemins ou des haies plus touffues, plus larges que les autres. Leur établissement serait dû à l'installation de petits groupes humains qui auraient défrichés des parcelles de landes ou des bois, nécessaire à leur vie quotidienne, autour du hameau, sans plan directeur préétabli. Elles étaient à l'origine sans clôture, sans talus, ce que l'on appelle aujourd'hui des champs ouverts, qui ont existés entre l'époque romaine et le XlIIe siècle environ. Elles vont être divisées au cours du temps sous l'impulsion de l'essor démographique. Ce morcellement, arrivé à son terme dans l'ellipse se poursuit sur son pourtour, mais il est mieux organisé et la division en champs laniérés donne une forme plus régulière, généralement rectangulaire au nouveau parcellaire (MEYMER, A., 1996). Puis au cours du temps, l'espace libre qui n'était pas occupé est comblé sans ordre préétabli, constituant ainsi un paysage de bocage.

En comparaison des microtoponymes, le nombre de structures relevé sur les plans cadastraux reste limité.

Cinq ellipses (Brennilis), de taille variable sont retenues : La plus grande, bordée par les hameaux de Kervéguénet et de Keriou mesure 650 mètres de diamètre sur 450, tandis que la plus petite, au Nord de Kerfermon fait 80 mètres sur 50. Les trois autres sont de taille similaire puisque celle du Cosforn mesure 350 sur 220 mètres, celle de Nestavel Bras, 350 sur 250 mètres et celle située au Sud de Nestavel Bihan, 220 sur 190. Sur les cinq ellipses, les deux plus petites, ne dépendent d'aucun habitat et les trois plus grandes sont associées aux villages de Nestavel Bras, du Cosforn et de Kervéguénet/Keriou. Ces dernières sont d'ailleurs probablement d'origine médiévale si l'on se réfère aux toponymes des hameaux qui les accompagnent : Le Cosforn (Le vieux four), Kervéguénet et Keriou sont antérieurs au XlIIe siècle et Nestavel, nom inconnu, pourrait se rapprocher du comique steuel, qui signifie "pièce d'habitation" (indication de M. B. TANGUY).

12 L'ellipse de Nestavel-Bihan, éloignée de tout habitat pourrait être un ancien champ ouvert. La plus petite en revanche, isolée au milieu de grandes parcelles peut correspondre à un enclos. Deux autres structures sont quadrangulaires et bordent le Nord de l'ellipse du Cosforn. Elles mesurent 160 mètres sur 190 et 160 mètres sur 175. Ces deux parcellaires sont 1' exemple de l'aménagement de nouvelles parcelles qui font suite au morcellement de l'ellipse, arrivé à son terme.

L'étude des plans cadastraux a donc permis de sélectionner les microtoponymes intéressants mais aussi de découvrir des structures agraires d'origine médiévale qui sont ou qui étaient peut-être associées à des habitats.

1-4 Les sources écrites

Les sources manuscrites

Les documents concernant les cisterciens du Relecq et les hospitaliers de La Feuillée, consultés aux Archives Départementales du Finistère, sont postérieurs au XVe siècle. Malgré cette lacune, il est quand même possible d'obtenir des informations concernant d'éventuelles quévaises désertées.

Les manuscrits étudiés s'échelonnent sur une période allant du XVe siècle à la première moitié du XVIIe siècle et concernent surtout la quévaise (cahiers d'enregistrement des contrats de quévaise, état et mémoire du fermier général de la commanderie), les rentiers et les aveux. Sur le rentier de 1606 (A.D.F., 4H28) apparaît le toponyme Querhezdrou, également présent dans l'aveu au roi de 1641, mais orthographié Kerhezdrou (LAURENT, J., 1972). Cette unique quévaise de Plounéour-Menez, qualifiée d'ancienne disparaît des archives après 1641 et aucun toponyme actuel n'y correspond. Cet habitat est répertorié sur le rentier de 1606 entre Lanhéric et Garsplégent et sur l'aveu de 1641 entre La Villeneuve et Traon-Milin. Le secteur où il devait se trouver est le même que celui où ont été trouvé des microtoponymes relatifs à l'habitat tels que coz tier (vieilles maisons), guelerou (espace commun), coz candy (vieux lavoir) ou chom (auge). Enfin, la traduction actuelle de Kerhezdrou est Guelerou qui

13 est un microtoponyme attribué à cinq parcelles. Il est donc possible que ces champs détennaient à la quévaise de Kerhezdrou. Sur ce même rentier apparaît le toponyme Rochglad, répertorié entre Traon-Milin et Gozvern (Plounéour-Menez). S'il n'existe aucun hameau de ce nom actuellement dans ce secteur, il y a en revanche des parcelles nommées coz soi (vieille demeure) et coz candy (vieux lavoir) qui peuvent signaler la présence de structures d'habitat. Les aveux de Conan de Keramborgne (1481 et 1482) (A.D.F., 4H22) est le plus ancien document consulté. Il détient une mention intéressante à propos d'un habitat déserté qui réside dans cette courte phrase : "village ou terrouere du Cloistrou en lay paroisse (...) et aussi un villaige inhabitué nommé an Quayneuc". (A.D.F., 4H22) Ce village semble se situer sur la paroisse de Plounéour-Menez puisqu'il est localisé entre Traon Milin, La Villeneuve et Pouleis, sur le territoire du Clostrou. Or un habitat déserté nommé Goarem roc'h al loch, associé à un enclos est situé dans ce secteur. Puisque seuls les documents concernant les seigneuries ecclésiastiques ont été utilisés, les habitats désertés détectés sont donc obligatoirement des quévaises. Mais tous les villages des Monts d'Arrée étaient-ils exclusivement quévaisiers ? Il ne semble pas que ce soit le cas puisque les listes obtenues par les rentiers diffèrent certaines années. Par exemple, Kersimonet (ancien Lansymonit) en Plounéour-Menez, est inscrit comme étant une possession des cisterciens du Relecq en 1542 et 1543 (A.D.F., 4H27) mais n'apparaît plus sur les listes de 1544 et 1606. A l'inverse, beaucoup de villages sont répertoriés en 1606 (A.D.F., 4H28) alors qu'ils ne le sont pas de 1542 à 1544. C'est le cas par exemple de Keryel (ancien Keriel), Scarabin et bien d'autres en Plounéour-Menez qui n'apparaissent pas sur le rentier de 1542 à 1544. Cela peut-il traduire une mouvance dans les possessions cisterciennes, c'est à dire qu'elles ne détiennent pas les mêmes villages d'années en années ? Enfin, pourquoi tous les hameaux de Brennilis et de Botmeur sont-ils absents des archives cisterciennes et hospitalières entre 1481 et 1641 ? Brennilis était intégré dans la paroisse de Locqueffret jusqu'au XIXe siècle et Botmeur dans celle de Berrien (PENVEN,M, 1992). Or, dans les listes de ces paroisses, ces deux "territoires" n'existent pas. Etaient-ils exclus des possessions cisterciennes et hospitalières, constituant ainsi de sérieuses enclaves au cœur du territoire de la quévaise ? Apparemment non puisque des microtoponymes ( Prat ar Rellec-Le pré du Relecq ; Parc ar manac Vz-Le champ du moine) révèlent la présence de propriétés cisterciennes sur la commune de Brennilis.

14 Si les archives révèlent la présence d'éventuels habitats désertés, elles soulèvent aussi des interrogations concernant la permanence des possessions cisterciennes et hospitalières et l'absence de contrôle présumée de certaines zones au cœur de leurs propres terres.

Sources imprimées

L'examen des ouvrages sur l'archéologie dans le Finistère s'est cantonné aux inventaires du début du siècle et d'aujourd'hui et aux études spécifiques, archéologiques ou non, concernant les Monts d'Arrée.

Les sources écrites du début du XXe siècle.

Les ouvrages du baron De la Pylaie (1850), du commandant Bénard le Pontois (1929) et de Paul du Châtellier (1907) qui ont été consultés doivent être pris avec circonspection. En effet, les travaux mentionnant des habitats désertés sont très rares, souvent incomplets et certains sites médiévaux sont assimilés à des sites protohistoriques.

Le commandant Bénard Le Pontois et surtout Paul du Châtellier mentionnent le seul et même site d'habitat déserté qui est celui de Karhaës-Vihan. Mais en aucun cas ils ne le signalent comme étant un village médiéval : Bénard Le Pontois l'attribue à l'époque néolithique (BENARD LE PONTOIS, 1929) tandis que P. Du Châtellier le rapporte à un habitat de l'Age du Bronze ; il est d'ailleurs le seul à en faire une description exacte. Enfin, il mentionne un autre habitat, à proximité de Karhaës-Vihan, qui semble de la même époque et qui est tout aussi vaste. Si Karhaës-Vihan a été fouillé et est bien connu aujourd'hui, le second village en revanche semble avoir totalement disparu. Etait-il en trop mauvais état pour retenir l'attention des chercheurs ou a-t-il été détruit depuis 1907 ? Quelle qu'en soit l'hypothèse, il faut tout de même remarquer que l'utilisation des anciens ouvrages permet de récolter des informations qui peuvent être utiles lors d'une prospection. Si ce n'est pas le cas, elles sont les seules témoins révélant l'existence d'un habitat déserté aujourd'hui disparu : en cela, elles sont également précieuses.

15 Les sources imprimées récentes.

Ces sources sont plus fiables parce que les sites qu'elles évoquent ont été "inventés" récemment et sont donc encore probablement dans l'état de leur découverte qui résulte souvent de prospections au sol ou aérienne, plus précises que les prospections du début du siècle, souvent destructrices et mal datées.

La carte archéologique de Bretagne créée par le Service Régional de l'Archéologie, recense tous les sites, fouillés, prospectés ou découverts fortuitement. Cent-deux sites divers ont été répertoriés sur les communes de Berrien (56 sites), Brennilis (17), La Feuillée (19) et Plounéour-Menez (10). Il n'en est recensé aucun sur la commune de Botmeur. Sur l'ensemble, vingt seulement concernent les périodes médiévale, multiples ou indéterminées : neuf à Berrien, quatre à Brennilis, quatre également pour La Feuillée et enfin trois pour Plounéour-Menez. Sur ces vingt sites enfin, quatre s'appliquent à des villages (dont un fouillé), trois correspondent à des enceintes (dont une rectilinéaire), six sont des enclos, deux contiennent un bâtiment (dont un fouillé), l'un est une structure agraire, un autre un rempart, l'un concerne une fontaine et le dernier correspond à l'abbaye du Relecq. La carte archéologique permet de connaître les zones déjà prospectées ou fouillées et de déterminer ainsi l'importance de certains sites, de connaître leur période et leur nature et de compléter, bien sûr, les informations archéologiques sur chaque commune. Elle permet également de savoir si certains sites, détectés par d'autres méthodes, sont déjà connus. A Berrien, la carte archéologique a permis de confirmer l'existence de deux sites présumés, détectés grâce aux microtoponymes : il s'agit de la parcelle 225,Goarem ar cosquer (cadastre napoléonien), qui détient une enceinte rectilinéaire médiévale découverte par Jacques Briard, et de la parcelle 1020, nommée vastil ar Bernard, qui est un enclos médiéval délimité par une petite levée de terre et inventée par C. Le Potier en 1989. En La Feuillée, sur les parcelles voisines de celles répertoriées grâce aux microtoponymes et appelées Keraliès et loch, se trouvent deux tumulus de l'Age du Bronze. Y a-t-il un seul site concernant cette dernière période ou y a-t-il successivement un site de l'Age du Bronze, déjà connu, puis, à proximité, un site médiéval encore inconnu mais révélé par la présence de ces deux microtoponymes ? Enfin, à Plounéour-Menez, les parcelles nommées goarem roc'h al loch par le cadastre napoléonien, sont répertoriées dans la carte archéologique comme détentrices d'un village et d'un enclos, découverts par M. Henry et prospectées par M. Le Goffic.

16 Certaines données de la carte archéologique sont développées dans des ouvrages ou des articles par des chercheurs l'ayant utilisé ou ayant découvert eux-mêmes des sites répertoriés dans cette carte. Ainsi, M. Patrick Kernevez dans Les fortifications médiévales du Finistère, mottes, enceintes et châteaux (1997), développe les informations concernant des sites répertoriés par la carte archéologique et M. R. Sanquer dans le Bulletin de la Société Archéologique du Finistère (1970) reprend les informations de M. Jacques Briard pour le site de Goarem Cosquer. Ces écrits, très utiles pour compléter les données de la carte archéologique ne peuvent nullement la remplacer car elle fournit toutes les informations nécessaires à une recherche scientifique (coordonnées Lambert, nature des structures, période...).

Si les sources manuscrites ont servi à révéler la présence d'habitats désertés, les sources imprimés en revanche ont permis de confirmer l'existence de certains sites présumés comme tels par les microtoponymes.

1-5 Les photographies aériennes

Les photographies aériennes proviennent de l'Institut Géographique National qui utilise cette méthode pour dresser ses cartes, notamment celles au 1/25 000. Celles qui ont été consultées datent de 1952 et de 1961. Les plus récentes, qui se trouvent encore au siège régional de l'I.G.N. (Rennes) n'ont pas pu être exploitées pour des raisons financières et géographiques.

Certaines photographies de 1952 conservées aux Archives Départementale du Finistère sont en très mauvais état et leur lecture est quasiment impossible. D'autres n'ont pas été classées et sont donc restées introuvables... Celles de 1961, mieux conservées, sont plus explicites. Hélas, une grande partie des clichés, notamment ceux qui couvrent les communes de Plounéour-Menez, Berrien et La Feuillée, n'ont jamais été retrouvés. Seuls quelques-uns concernant la partie Ouest de Brennilis et Botmeur ont pu être utilisés. Une seule structure a été repérée : Il s'agit d'une ellipse située au Nord-Est du réservoir Saint- Michel, sur la commune de Brennilis. Relativement petite, elle se trouve isolée dans un

17 parcellaire orthogonal plus récent. Selon M. Hallégouët, cette ellipse serait une butte granitique exploitée. Cependant, sa régularité ne semble pas naturelle mais plutôt humaine, édifiée à des fins agricoles et qui pourrait dater de l'époque médiévale.

Les photographies, à cause de leur mauvaise qualité ou tout simplement parce qu'elles ont été égarées, n'ont pas révélé beaucoup de parcellaires intéressants sur les communes concernées. En revanche, il faut tout de même signaler que des structures ont été repérées sur d'autres communes comme .

1-6 La cartographie

L'aide de cartes à plus grandes échelles est utile pour situer exactement les sites. La consultation de plusieurs cartes, de différentes époques devrait permettre d'affiner les recherches antérieures (microtoponymie et plans cadastraux).

Cartes de Cassini et cartes d'Etat Major

Ces deux cartes, respectivement du XVUT siècle (carte de Cassini) et du XLXesiècle (carte d'Etat Major), sont à grande échelle et sont donc relativement imprécises pour permettre une observation détaillée du paysage. En revanche, les voies de communication, hameaux et villages y sont représentés.

La carte de Cassini est la plus ancienne carte de pouvant être utilisée comme référence pour cette étude. Elle dénombre tous les villages, écarts et lieux-dits de l'époque et mentionne les principaux axes de communication. Elle a été consultée pour deux raisons essentielles : tout d'abord, certains toponymes ont changé et n'ont plus la même orthographe qu'aujourd'hui. Il y a donc parfois un décalage entre les noms donnés par les archives et ceux représentés sur la carte I.G.N.. La carte de Cassini est donc un bon intermédiaire et permet de ne pas s'engager sur de fausses pistes en croyant que certains toponymes, parce qu'ils n'apparaissent plus sur la carte I.G.N. s'appliquent forcément à des habitats désertés. L'autre intérêt de la carte de Cassini est les voies de communication. Seuls les grands axes y sont figurés mais ils sont souvent tracés en fonction des routes anciennes (voies romaines par

18 exemple) ce qui permet d'avoir une idée, certes très approximative, du réseau routier dans les Monts d'Arrée au Moyen-Age.

La carte d'Etat Major a été consultée pour les mêmes raisons, mais plus récente et plus complète que la carte de Cassini, elle permet surtout de comprendre l'évolution de l'habitat dans cette région, depuis les données de la carte de Cassini jusqu'aux données actuelles.

L'utilisation des cartes de Cassini et d'Etat Major a été relativement limitée puisqu'elles n'ont eu qu'un rôle d'intermédiaires entre les données les plus anciennes et les plus récentes. Cependant, ce sont des instruments de travail utiles puisqu'elles servent à vérifier certaines sources afin d'éviter certaines erreurs.

Les cartes topo graphiques au 1/25000 de l'LG.N.

Elles permettent de replacer l'ensemble des sites détectés par les autres méthodes dans un contexte actuel. Cette démarche, indispensable avant une prospection au sol permet de localiser un site dans son environnement. Il est également important de reconnaître les changements intervenus dans le paysage entre le XIXe siècle (époque ou sont relevés la plupart des sites) et aujourd'hui. Il serait parfois bien impossible de retrouver les sites avec les seuls plans cadastraux, parce qu'entre-temps, il y a eu le remembrement et donc la destruction de certains talus, parce qu'à certains endroits, des bois se sont formés, des routes nouvelles ont été construites tandis que d'autres ont été abandonnées. Replacer les sites présumés sur une carte actuelle est un moyen de vérifier l'état de conservation probable des parcelles à prospecter. La carte au 1/25 000 sert également à détecter des sites qui n'étaient pas forcément apparents sur d'autres supports (plans cadastraux, photographies aériennes). Trois nouveaux sites sont ainsi découverts : deux à Brennilis et un à La Feuillée. De forme plus ou moins elliptique ils sont souvent isolés des habitations comme des autres parcelles (deux cas sur trois). Situés dans des zones de landes ou de tourbières, ils sont parfaitement visibles sur la carte contrairement aux plans cadastraux.

Cette carte est donc un outil précieux car elle permet non seulement de réactualiser et de compléter d'anciennes données, mais elle permet également de découvrir de nouvelles parcelles à prospecter. Elle fournit également des informations sur l'environnement

19 topographique des parcelles étudiées qui est le seul à ne pas avoir changé depuis l'époque médiévale et qui peut donc apporter des informations concrètes sur les choix d'établissement et de désertion des habitats médiévaux.

1-7 Les prospections au sol

Tous les instruments de recherche développés antérieurement vont permettre d'effectuer un travail de prospection au sol. Il consiste à repérer si les sites présumés sont encore en état de conservation par rapport aux plans cadastraux du XIXe mais surtout s'ils détiennent bien des structures ou du matériel archéologique pouvant se rapporter à des habitats désertés. Ce travail de prospection s'est étendu en hiver et au printemps, période ou les parcelles, cultivées ou non, se prêtent le mieux à cette recherche car il y a très peu de mise en culture et les taillis sont plus facilement accessibles. Nous avons effectué ces vérifications à deux afin de repérer rapidement les sites porteurs d'informations. Les terrains abordés étaient tous différents : La plupart étaient des prés et mis à part des structures, visibles, il n'était pas possible de récolter du matériel archéologique, hormis dans les éventuelles taupinières. Beaucoup de champs étaient également en friche et la végétation directement en contact avec la lumière (pas d'arbres pour freiner sa croissance) s'y est donc bien développée. L'accès y est possible mais structure et matériel sont difficilement repérables. Les champs labourés sont peu nombreux, contrairement à ce que nous avions pensé. A cette rareté s'ajoutent des terrains semés et donc inaccessibles. Landes et taillis sont en nombre relativement restreint et révèlent difficilement les structures archéologiques. La prospection des bois en revanche peut s'avérer concluante puisque les bosquets naturels conservent en général parfaitement les structures qui sont d'ailleurs souvent bien visible sous une végétation rase. Enfin, les tourbières ont barré le passage à certaines structures, placées au centre des zones humides et inaccessibles à pied. Sur 25 sites prospectés, 10 n'ont révélés aucune information, 3 ont été détruits par le remembrement et l'installation de la centrale nucléaire de Brennilis, 3 sont restés

20 inaccessibles en raison de leur situation dans les tourbières ou sur des propriétés privées (carrière de kaolin). Un seul n'a pas été localisé.

Les résultats positifs

Sur les 9 structures qui ont retenu notre attention, 6 sont des structures agraires, 1 est un habitat, un autre un petit enclos et le dernier, indéterminé, correspond peut-être à un habitat.

Les 6 structures agraires peuvent être divisées en deux groupes : les structures elliptiques et les parcellaires quadrangulaires. 4 semblent être des ellipses de défrichement du Moyen-Age. Trois sont à Brennilis (Kervéguenet-Keriou, Nestavel Bras et le Cosforn) et une se situe sur la commune de Plounéour-Menez (Kerandraon). Si celles de Nestavel Bras, du Cosforn et de Kerandraon sont simples, celle de Kervéguenet-Keriou semble être double. Leur surface, relativement étendue et leur association à des villages d'origine médiévale (toponymes en ker- ou en cos-) s'y prête parfaitement. Elles seraient un témoignage de l'arrivée des premiers quévaisiers dans cette région. Les deux autres ont une forme quadrangulaire et sont associées à l'ellipse du Cosforn. Elles pourraient correspondre au développement postérieur de cette dernière, arrivée à son extension maximale à la fin du Moyen-Age.

Un habitat a été découvert sur la commune de Plounéour-Menez. Bien conservé, il est situé dans un bois, sur un plateau de faible altitude (200 mètres). Si la prospection a permis de confirmer sa présence, c'est par différents indices qu'il a été détecté. En effet, il se trouve sur une parcelle qui se nommait Goarem ar c 'hoz tier (la garenne des vieilles maisons) au XLXe siècle. D'ailleurs, l'antéposition de l'adjectif (coz) devant le nom (tier) est médiévale. Enfin, les rentiers de l'abbaye cistercienne du Relecq mentionnent l'existence d'une quévaise ancienne nommée Kerhezdrou, qui disparaît au XVIIe siècle. Or, plusieurs parcelles voisines du site se nomment Guelerou, traduction contemporaine de Kerhezdrou. L'absence de matériel sur le site (il s'agit de parcelles boisées) n' a pas permis d'en effectuer une datation plus précise mais il est possible qu'il s'agisse d'un habitat du Moyen-Age parce que les archives mentionnent une quévaise ancienne et parce que le microtoponyme est d'origine médiévale.

21 Un autre site semble être un habitat. Situées sur la commune de La Feuillée, les structures se trouvent sur un groupe de parcelles nommées Goarem Kerivoal. Les structures repérées ne sont pas très concluantes puisqu'il s'agit de plusieurs petits amas de pierres et de terre peu significatifs. Cependant, deux indices permettent de parler d'habitat du Moyen-Age : le microtoponyme {ker-rivoal : le village de Rivoal) est d'origine médiévale et un courrier de M. Yves Menez, classé avec les documents d'un autre habitat déserté dans la carte archéologique, fait état d'un habitat sur ces parcelles.

Enfin, un enclos quadrangulaire nommé Vastil ar Bernard et situé sur la commune de Berrien, répertorié sur la carte archéologique a été de nouveau prospecté pour observer l'état de conservation et la structure de ce site. Il ne subsiste plus que le talus Est.

Les sites détruits

Sur les vingt-cinq sites prospectés, nous avons la certitude que trois ont été détruits. De quelles sortes de destructions s'agit-il ? Sont-elles naturelles ou humaines ?

A Plounéour-Menez, plusieurs parcelles avaient été retenues, autant pour leurs microtoponymes (Kervein, franquisen, Hors toul ar meen et leur ) que pour leurs formes qui évoquaient fortement la présence d'un habitat déserté. La reconnaissance de terrain qui y a été effectuée s'est avérée très décevante : en effet, la plupart des talus qui constituaient le parcellaire du XLXe siècle ont été arasés, transformant profondément le paysage. Enfin, les parcelles nommées Kervein sont actuellement occupées par une maison sur un terrain privé, rendant impossible pour l'instant toute prospection sans autorisation du propriétaire; cependant, la construction d'une habitation a dû détruire la plupart des témoins archéologiques.

A Plounéour-Menez, le site nommé Goarem roc 'h al loch qui détient un enclos et un village, selon la prospection de 1990, ne semble plus abriter que le premier car la recherche du dernier, sur le terrain, s'est révélée infructueuse. Il semble que l'habitat ait fait l'objet d'une destruction, peut-être visible dans 1' amas de pierres placé sur la parcelle où le village aurait dû se trouver, mais il peut également s'agir de pierres provenant de la destruction des talus voisins.

22 A Brennilis, à l'Est de Nestavel-Bihan se trouvait une structure elliptique assez vaste et parfaitement visible sur le cadastre napoléonien. La seule consultation de la carte I.G.N. aura suffi pour constater qu'elle a été détruite lors de la construction de la centrale nucléaire de Brennilis.

Ces trois sites détruits contenaient donc sûrement des structures archéologiques. Ont- elles été éliminées de façon naturelle ou anthropique ? L'auteur semble être l'Homme lui-même et plus précisément celui de la dernière moitié du XXe siècle puisque deux des trois sites étaient parfaitement visibles sur le parcellaire du XLXe siècle. Il semble qu'un des trois ait été détruit dans les années 1960-1970, début du remembrement dans les Monts d'Arrée. Il est donc une cause directe et récente de destruction de sites, mais l'arasement des talus n'est pas une activité exclusive des années soixante puisqu'il continue encore aujourd'hui comme le prouve l'élimination du site de Goarem roc'h al loch au cours de la dernière décennie. Enfin la destruction de l'ellipse de Nestavel-Bihan est également récente puisqu'elle est consécutive à la construction de la centrale nucléaire de Brennilis.

Autres sites

Une prospection révèle aussi certains problèmes, liés ou non au terrain : quelques sites en effet sont restés inaccessibles pour plusieurs raisons.

Le premier est situé sur des parcelles nommées Goarem coz tyer et Franquis ker, sur la commune de Berrien. Malheureusement, leur accès n'est plus possible car elles se trouvent sur le terrain privé d'une carrière de kaolin dont l'accès est formellement interdit. Pourtant ces parcelles ne sont pas forcément détruites...

Les deux autres sites sont inaccessibles à cause du terrain lui-même : Deux enclos, l'un à La Feuillée près de Kerven et l'autre à Brennilis au Nord de Nestavel Bras, sont pour l'instant hors d'atteinte car ils sont établis dans des tourbières ou des marécages. Cependant, il est possible de continuer les recherches et de trouver un autre chemin permettant d'y accéder.

23 Enfin, une dernière raison concerne un groupe de parcelles constitué des termes ker- et franquiss. Il n'a pas été prospecté tout simplement parce qu'il n'a pas été possible de le localiser sur le terrain.

Les prospections ont donc servi à vérifier les suppositions faites lors des travaux précédents. Sur les vingt-cinq sites visités, neuf possèdent des structures intéressantes pour le sujet traité, trois autres en possédaient sans aucun doute et trois en détiennent peut-être.

24 II-RESULTATS

Toutes les parcelles répertoriées dans cette partie détiennent ou ont détenues des sites pouvant dater du Moyen-Age. Ce sont des habitats désertés ou des sites susceptibles d'y être liés. Les résultats émis ici proviennent soit de la carte archéologique, soit du cadastre du XIXe siècle (plans et états de section), soit des deux (certaines sources tirées du cadastre étaient déjà répertoriées dans la carte archéologique). Enfin, seules certaines parcelles, nommées dans le paragraphe précédent, ont fait l'objet d'une prospection afin de s'assurer de l'existence de certains sites ou de leur état de conservation. Le classement se divise en trois grands groupes qui sont définis par des termes communs dont la définition a été réadaptée pour cette recherche: Les enceintes sont généralement des sites de grandes dimensions. Entourées d'un talus, elles ont une fonction plutôt agricole et sont associées à un village qui se situe généralement au bord de l'enceinte. Les enclos sont plus petits. Entourés d'un talus, leur fonction est plus énigmatique car certains ont conservés des traces d'habitats tandis que d'autres n'en possèdent pas. Les habitats désertés. Cette classification a été établie ainsi, afin de constater si les sites d'un même groupe présentent des caractères communs, permettant de tirer d'éventuelles conclusions plus précises sur chacun d'eux.

25 2-1 Les enceintes

Abréviations : OV-Ovale ; RE-Rectangle ; MA-Moyen-Age ; Ind-Indéterminé ; CA-Carte archéologique ; CN- Cadastre napoléonien ; IGN-Carte I.G.N. 1-Nom du Structure Datation Dimen- Situation Point Réseau routier Etat de site Source Particu- Pros sions Géographi- d'eau ancien 2- Lieu-dit Conser- larités que vation ov RE MA Ind CA CN IGN

BRENNILIS 1 -Sans nom 2-Le Cosforn Hoas - Village X X 350x220 Entre Glas Tout ou X associé X m 220/230 m 60m partie encore Ouest 1 -Sans nom habité 2-Le Cosforn Hoas X X 160x190 240m Glas Tout ou X X m 100m partie Ouest 1- Sans nom Hoas 2- Le Cosforn X X 160x175 240 m Glas Tout ou X X m 350m partie Ouest I-Sans nom Village 2Kervéguenet X X 625x375 Entre 225/ Roudou Tout ou X associé Keriou 1 X m 250 m dour partie encore Ouest habité 1-Sans nom Village 2Kervéguenet X X 500x125 Entre Roudou Tout ou X associé X Keriou 2 m 225/250m dour partie encore Ouest habité 1 -Sans nom Village 2-Nestavel Bordé associé Bras X X 350x250 230m par le Tout ou encore X m Yeun partie habité Elez 1- Sans nom 2- Nestavel X X 275x190 Yeun Détruite X X Bihan m elez

PLOUNEOUR-MENEZ 1- Parc ar Ruis- cliastil X X 230x150 Sommet seau Est Tout ou X X 2- Kerambom m 160m et Sud partie

Sur les huit enceintes répertoriées, six sont ovalaires et deux sont rectangulaires. Nous pouvons constater que la taille des enceintes circulaires est assez variable puisque la plus grande mesure 625 sur 375 mètres tandis que la plus petite ne mesure que 275 mètres sur 190. Il faut savoir que celles qui dépassent 350 sur 220 mètres sont toujours associées à leur habitat, situé à la périphérie. Ces enceintes ont dû se développer tout au long de l'époque médiévale voire après, expliquant peut-être leur si grande taille. Ce n'est apparemment pas le cas de la plus petite : elles n'a plus d'habitat (si seulement elle en a eu un) qui a dû être abandonné, marquant la fin du développement de l'ellipse associé. C'est sûrement le cas pour les moyennes et peut-être pour la plus petite ellipse qui n'a subi aucune division intérieure.

26 Les enceintes 1 et 2 de Kervéguénet-Keriou constituent un cas particulier car la plus grande, enveloppe la plus petite. Deux hypothèses peuvent être avancée : Soit les enceintes se sont développées en deux temps : la plus petite ellipse est celle d'origine, associée aux villages de Kervéguénet-Keriou et la plus grande correspond au développement ultérieur de la première, au moment où celle-ci a atteint son développement maximum. Soit les structures sont contemporaines et dans ce cas, la plus petite est associée au village de Kervéguénet et la plus grande au village de Keriou.

Toutes ces enceintes elliptiques sont situées sur des terrains cultivables installés entre 220 et 250 mètres d'altitude.

Les deux enceintes rectangulaires, presque de même taille, sont probablement contemporaines et semblent associées à celle ovalaire du Cosforn. L'ensemble, constitué par les trois enceintes est un exemple type de l'évolution médiévale et moderne des parcellaires : dans un premier temps, le village s'installe et le premier parcellaire qui lui est associé est de forme elliptique. Lorsque ce dernier arrive à son développement maximum, d'autres enceintes prennent le relais à la périphérie de la première et adoptent une forme rectangulaire.

Avec ce dernier exemple et celui de Kervéguénet-Keriou, nous pouvons constater qu'il peut exister deux sortes de développement successif des enceintes : Tout d'abord, la base est constituée par le village et l'enceinte ovalaire. Puis le développement s'effectue : A partir de la base (enceinte ovalaire et village) à laquelle s'ajoute une autre enceinte ovalaire périphérique. A partir de la base, à laquelle s'ajoute une ou plusieurs enceintes rectangulaires périphériques.

27 2-2 Les enclos

Abréviations : Ci-Circulaire ou ovalaire ; Ca-Carrée ou rectangulaire ; MA-Moyen-Age ; Ind-Indéterminée ; CA-Carte archéologique ; CN-Cadastre Napoléonien ; IGN-Carte I.G.N. 1- Nom du Site Struct ure Datation Dimen- Situation Point Réseau Etat de Source Particularités Pros 2- Lieu-dit sions géographi- d'eau routier conservati que ancien on

Ci Ca MA Ind CA CN IGN

BERRIEN 1- Sans nom 2- Keraden X X 70x125 Sommet Source X Restes d'un m 240m 250m bâtiment effondré 1- Toul ar Détient un Bleiz x X Sommet Tout ou X tumulus de 2- Goas an 272m partie l'Age du Hent Cam Bronze 1- Vastil ar Maré- Partiel- Bernard X X 30x30m 260m cages lement X X X 2- Coseastel Ouest détruit

1 -Goarem coquer X X 37,5x42 250m Ruisseau Bordé par un Arasé X X Muni de 2-Le Vem m chemin remparts et ancien de douves

BRENNILIS 1 -Sans nom 2-Kergaradec X X Plateau Ruisseau Tout ou X 215m Sud partie

1- Sans nom 180x80 2- Keriou X X m 1- Sans nom 2- Nestavel X X Tourbières Zone X Reste bras 230 m humide inaccessible

LA FEUILLEE 1 -Sans nom Peut-être Reste 2-Kerven X X Tourbières Ruisseau à traversé X inaccessible 235m l'Est par un chemin 1- Goarem ar Ruisseau à manec'h X X 65x65m 240m l'est, Conservé X 2- Le Fontaine Ruguellou au Sud, marécages

PLOUNEOUR-MENEZ 1 -Goarem roc'h al loch X X 50x125 Sommet Tout ou X X X 2-Clostrou m 214m partie

Comme les enceintes, les enclos forment deux grands groupes : les enclos circulaires ou sub-circulaires, au nombre de sept et les enclos rectangulaires ou carrés, au nombre de trois.

28 Sur les sept enclos circulaires, l'un a conservé les restes d'un bâtiment et l'autre est ou était associé à un habitat médiéval. Deux correspondent aux plus grands enclos : ils sont à peu près de même taille (70x125 mètres et 50x125 mètres) et se situent sur des sommets (240 et 214 mètres).

Pouvons nous affirmer que ces enclos sont presque toujours des sites de sommets, associés à un habitat ? Quelle était la fonction de ces enclos ? Avaient-ils une vocation agricole ? Leur position sommitale servait-elle de fonction défensive au village voisin en cas de danger ?

Trois autres enclos ont une forme carrée ou presque rectangulaire et l'un d'eux clôture un habitat déserté médiéval. Ils correspondent aux plus petits enclos car le plus étendu mesure 65 sur 65 mètres de côté et les deux plus petits font respectivement 30 mètres sur 30 et 37,5 mètres sur 42.

Au moins deux d'entre eux sont installés sur des terrains relativement plats et à proximité d'un marécage. Un seul est situé à proximité d'une ancienne voie de communication et un autre détient un village médiéval. Ils sont en tout cas tous les trois proches d'un point d'eau. Quelle est la fonction de ces enclos carrés ? Abritaient-ils tous un habitat médiéval ? C'est une éventualité car des tessons de céramique onctueuse ont été retrouvés sur deux des sites ; mais est-ce un critère suffisant pour affirmer qu'il y avait bien des habitats dans ces enclos ? Ils sont entourés pourtant de tout ce qui est nécessaire ou presque à l'installation d'un habitat : proche point d'eau, terrain plat aisément cultivable et voie de communication. Nous pouvons constater que ces deux types d'enclos, circulaires ou carrés sont très différents. Les premiers peuvent-ils être antérieurs aux seconds ? En effet, le peuplement des hauteurs du début du Moyen-Age est souvent délaissé au profit des zones plus basses, ce qui n'empêche pas la construction d'enclos, différents des premiers. Ces deux groupes peuvent être également contemporains, mais ils n'ont pas le même usage.

29 2-3 Les habitats désertés

Abréviations: HS-Habitat seul; H/E-Habitat/enclos ; M A-Moyen-Age ; Ind-Indéterminé ; CA-Carte Archéologique ; CN-Cadastre napoléonien

1-Nomdusite Structure Datation Situation Point d'eau Réseau Etat de Source Particularités Pros 2- Lieu-dit géographique routier an- conservation cien HS HZE MA Ind CA CN

LA FEUTLLEE 1- K.erbran coz Sommet Près d'un 2- Kerbran X X 250m Source 250m ancien che- Détruit X Est min 1- Goarem ar Fontaine au Manec'h X X 240 m Sud, maré- Conservé 2- Le Ruguellou cages 1- Goarem Kerivoal X X 245 m Ruisseau 250 Détruit X X X 2- Kermabilou m au Nord

PLOUNEOUR-MENEZ 1- Goarem roc'h Non localisé al loch peut être 2- Le Clostrou X X 210m Détruit X X associé à un X document d'archivé 1- Goarem ar 370 m d'une c'hoz tier X X 200m petite voie romai- Conservé X X 2- Garsplegent hauteur ne 1- Parc ar Kervein X X 220 m Fontaine au Détruit X X 2- Coat Malguen Nord

Sur les six habitats qui ont été répertoriés, au moins quatre sont installés sur les parties hautes des collines, au moins quatre sont protégés par des enclos, deux sont situés à proximité d'une fontaine et un seul borde un ancien chemin.

Nous pouvons constater l'importance que constitue le peuplement en hauteur. Ces sites ne sont pas implantés au sommet d'une colline mais sur l'un de ses "plateau". Quel était l'intérêt d'une telle installation? Etait-ce un moyen préventif face à un quelconque danger, tout en gardant la possibilité de cultiver plus facilement les terrains alentours et d'accéder plus

aisément à un point d'eau situé en aval ? Il faut constater que tous les habitats désertés relevés se situent sur les communes de La Feuillée et de Plounéour-Menez, anciennes paroisses où se sont installées la commanderie hospitalière de la Feuillée et l'abbaye cistercienne du Relecq. Y-a-t-il eu sur ces territoires plus d'habitats quévaisiers que sur les autres paroisses et donc par conséquent plus de

désertion ? Enfin, sur les six habitats, au moins trois voire quatre sont détruits. Ceux qui ont

30 pour deux voire trois sites, démolis lors du remembrement, qui a fait disparaître tous les talus inutiles à une agriculture extensive, notamment ceux qui étaient révélateurs d'un habitat.

Pour ce classement, nous pouvons constater que des particularités apparaissent dans chaque groupe, mais aussi de groupe à groupe : Il est possible en effet que les enclos (circulaires ou carrés) soient presque toujours associés à un habitat, situé à l'intérieur ou à l'extérieur. Deux types d'enceintes se dégagent de ce classement : les circulaires, antérieures aux rectangulaires. Il en est de même pour les enclos puisque certains sont carrés et d'autres circulaires. Il est cependant difficile de dire s'il existe un rapport d'antériorité entre eux, mais nous pouvons remarquer qu'ils ne sont pas installés sur les mêmes terrains. Il est encore plus malaisé d'établir un classement fiable pour les habitats désertés puisque la plupart ont été détruits. Le seul dénominateur commun pour quatre d'entre eux est le peuplement en hauteur. Enfin, d'autres sites, non accessibles ou non localisés mais qui auraient pu présenter un intérêt pour ce classement ont été bien-sûr laissés de côté en l'absence de données plus fiables.

31 CONCLUSION

Cette méthode a été utilisée pour rechercher de nouveaux sites à travers différents moyens d'action. La consultation d'un maximum de données a révélé effectivement la présence de certaines structures intéressantes qui ont ensuite été systématiquement vérifiées sur le terrain. L'intérêt d'une telle méthode repose sur la pluridisciplinarité : L'utilisation de différents modes de recherche a permis en effet d'élargir les chances de retrouver de nouveaux sites. Cette étape, relativement longue, a donné de nombreux résultats, notamment en microtoponymie. L'étape suivante en revanche, qui est la vérification systématique des données a éliminé la plupart des informations qui semblaient intéressantes. Cette méthode est donc un moyen relativement fiable pour détecter avec un maximum de chances les structures recherchées. La campagne 2000 a permis d'actualiser certaines données et d'en découvrir de nouvelles dont un habitat. Il sera étudié de façon plus approfondie au cours de l'année 2001, avec la mise en place d'une prospection au sol, sur les parcelles avoisinant le site, accompagnée de relevés topographiques du sol et des structures.

32

PRIJAC Claire

Prospection thématique dans les Monts d'Arrée : les habitats désertés médiévaux

2000/ n° 024

Autorisation du 01/02/2000

Tome 2/2 Annexes ANNEXE I Cartographie indiquant la zone prospectée

2

ANNEXE II Liste des découvertes

FINISTERE

Commune Lieu-dit Nom de la Particularités, état de Première prospection structure conservation ou vérification Berrien Coscastel Vastil ar Bernard Enclos quadrangulaire, Vérification partiellement détruit Brennilis Cosforn Sans-nom Ellipse de défrichement Première prospection Conservé tout ou partie Brennilis Cosforn Sans-nom Enceinte quadrangulaire Ouest Première prospection Conservée tout ou partie Brennilis Cosforn Sans-nom Enceinte quadrangulaire Est Première prospection Conservée tout ou partie Brennilis Kervéguenet- Sans-nom Double ellipse de défrichement Première prospection Keriou Conservée tout ou partie Brennilis Nestavel- Sans nom Ellipse de défrichement Première prospection Bihan Détruite Brennilis Nestavel- Sans nom Ellipse de défrichement Première prospection Bras Conservée tout ou partie Brennilis Nestavel- Sans nom Enclos Inaccessible Bras Pas de données (tourbières) La Feuillée Kennabilou Goarem Kerivoal Habitat déserté Vérification Détruit La Feuillée Kerven Sans nom Enclos Inaccessible Pas de données (tourbières) Plounéour- Coat Kervein Habitat déserté Première prospection Menez Malguen Détruit Plounéour- Garsplegent Goarem ar c'hoz Habitat déserté Première prospection Menez tier Conservé tout ou partie Plounéour- Kerandraon Parc ar c'hastil Ellipse de défrichement Première prospection Menez Conservé tout ou partie Plounéour- Traon Milin Goarem roc'h al Habitat déserté Vérification Menez loch détruit Plounéour- Traon Milin Goarem roc'h al Enclos Vérification Menez loch Conservé tout ou partie

3 ANNEXE III Fiches signalétiques et documents des sites prospectés

Légende appliquée à toutes les illustrations concernant les sites Observés par rapport à la topographie et à l'hydrographie.

Localisation de structures non apparentes sur la carte I.G.N.

Talus représentatifs d'une structure

Talus détruit

Courbes de niveau

Réseau hydrographique

Sommet

Habitations indissociables du parcellaire

4 Commune de Berrien

Fiche signalétique du site de Coscastel «L^ Oo\ CO\ f-[

Numéros de parcelles (cadastre du XTXe): Vastàl-Vastil ar Bernard-1020 à 1022 Vastil Charlezic-1034 Vastil bras- 1035 à 1041 Ar Vastil- 1042/43

Lieu-dit : Coscastel

Observations : La parcelle 1020 a une forme parfaitement carrée. Les autres parcelles composées de ce terme sont assez régulières et sont toutes perpendiculaire à la première. Ce microtoponyme correspond à un élément de fortification, tout à fait reconnaissable dans la forme de la parcelle 1020. Sur l'ancien cadastre les Vastil semblent faire partie d'une grande structure carrée qui se prolonge à l'Ouest du chemin. En 1989, C. Le Potier découvre cette structure qui est un enclos médiéval carré aux angles arrondis, d'environ trente mètres de côté, délimité par une petite levée de terre, à 260 mètres d'altitude. Recouverte par la lande lors de sa prospection, elle aurait servi, selon un agriculteur, de cimetière aux habitants de Coscastel. La prospection effectuée cette année a permis de constater que cette structure a été arasée en partie puisqu'il ne subsiste qu'un talus à l'Est. La forme est tout de même visible au sol car l'épierrement de la levée de terre a laissé quelques traces.

Situation de la structure nommée Vastil ar Bernard par rapport à la topographie et à l'hydrographie.

5 500 Situation de la structure sur le plan cadastral de 1836.

6 Commune de Brennilis

Fiche signalétique des enceintes du Cosforn

Numéros de parcelles : 337 à 341/42 à 344/46 à 349/64,424 à 427

Lieu-dit : Le Cosforn

Observations : Ellipse de défrichement attenante au Cosforn, sur laquelle s'appuient au Nord deux structures quadrangulaires. Tout le parcellaire semble s'appuyer sur cette structure elliptique qui date peut-être des premiers défrichements. Les parcellaires rectangulaires semblent plus récents et peuvent éventuellement dater des XlVe-XVe siècles. Enfin, le nom du village, Cosforn est lui-même médiéval. Des microtoponymes appelés Parc ar manac'h bihan (le petit champ du moine) et Prat ar Reliée (Le pré du Relecq) est également intéressant puisqu'il peut témoigner de l'extention du territoire des cisterciens du Relecq jusque sur la commune de Brennilis. Cette précision est d'autant plus intéressante qu'aucune archive ne mentionne les villages de Brennilis comme des possessions du Relecq. Cette précision est d'autant plus intéressante qu'aucune archive ne mentionne des villages quévaisiers sur le territoire de Brennilis.

Situation des enceintes du Cosforn par rapport à la topographie et à l'hydrographie.

7 Situation des enceintes du Cosforn sur le plan cadastral de 1813.

r S

CC ce

ce CQ

8 Fiche signalétique des enceintes de Kervéguenet-Keriou

Numéros de parcelles : 117 àl 19/122 à 127/278 à 283/285 à 292/394 à 401/358 à 369/182 à 188

Lieux-dits : Kervéguenet et Keriou

Observations : Il s'agit d'une structure elliptique très étendue, associée aux villages de Kervéguenet et de Keriou. Le parcellaire est divisé au centre par un chemin puis par un talus. Cette division laisse apparaître deux ellipses distinctes pouvant appartenir respectivement à l'un et à l'autre village. Celle de Keriou serait plus grande et enserrerait la plus petite, associée à Kervéguenet. Il est possible que la plus petite soit l'ellipse d'origine et que la deuxième serait apparue au cours d'un second défrichement, en même temps que l'installation du hameau de Keriou. Ce dernier est peut-être un satellite de Kervéguenet, crée grâce à l'arrivée de nouveaux habitants ou par nécessité, à cause de l'accroissement de la population dans l'un ou l'autre village.

Situation des enceintes de Kervéguenet-Keriou par rapport à la topographie et à l'hydrographie.

9 Situation des enceintes de Kervéguenet-Keriou sur le plan cadastral de 1813. Fiche signalétique de l'enclos de Nestavel-Bras

Nom du site : sans nom

Lieu-dit : Nestavel-Bras

Observations : Cette structure est parfaitement visible sur la carte I.G.N. 0617 O ainsi que sur les photographies aériennes de 1961. Sa forme elliptique et son isolement dans un parcellaire quadrangulaire très organisé sont révélateurs d'une structure ancienne pouvant dater de l'époque médiévale et ceci à plus forte raison puisque les parcelles quadrangulaires semblent s'appuyer contre l'ellipse. L'accès à ces parcelles n'a pas été possible pour l'instant malgré plusieurs essais car elles se trouvent au beau milieu de tourbières. Il semble donc invraisemblable qu'un enclos associé à un habitat puisse avoir été aménagé à cet endroit. Cependant, s'il s'agit d'un îlot de terres cultivables isolé dans des marécages, il est fort possible qu'un essai d'implantation ait été tenté.

Situation de l'enclos par rapport à la topographie et à l'hydrographie

SB

11 12 Fiche signalétique des ellipses de Nestavel-Bras et de Nestavel-Bihan

Numéros de parcelles : 729/734 à 739/439 à 459

Lieux-dits : Nestavel-Bras et Nestavel-Bihan

Observations : Une structure elliptique relativement étendue et divisée très régulièrement se trouve au Nord de Nestavel-Bras. Elle borde le réservoir Saint Michel à l'Ouest et est visible sur le cadastre et les photographies aériennes. Une autre structure, au bord d'une route a une forme elliptique et n'est associée à aucun habitat. Elle a une forme régulière au milieu d'un parcellaire désorganisé. Située à l'Est de Nestavel-Bihan et proche de l'Ellez, elle était peut-être associée à un habitat qui aurait disparu. Cette structure a été détruite par l'installation de la centrale électrique nucléaire des Monts d'Arrée.

Situation de l'ellipse de Nestavel-Bras par rapport à l'hydrographie et à la topographie.

13 Situation des ellipses de Nestavel-Bras et de Nestavel-Bihan sur le plan cadastral de 1813. Commune de La Feuillée

Fiche signalétique du site de Goarem Kerivoal

Numéros de parcelles ( cadastre XLXe) : Goarem Kerivoal- 31 à 40 Goarem Kerivoal bihan- 25

Lieu-dit : Kermabilou

Observations : Ce microtoponyme, qui n'est pas un nom de famille d'origine toponymique est peut-être révélateur d'un habitat ancien. Les parcelles concernées, longues et étroites, sont situées au bord d'un ruisseau et sont entourées de sommets qui culminent à plus de 200 mètres. Elles sont bordées au Nord d'un chemin qui ne mène à aucune route. Le 21 août 1981, M. Yves Menez mentionne au Service Régional de l'Archéologie l'existence d'un habitat déserté près du Ruguellou sur ces mêmes parcelles. Il s'agirait d'une série de 5 ou 6 monticules de pierres et de terres dans la partie haute d'une prairie. L'exploration de ces parcelles s'est dirigée vers la partie haute (parcelle 40) ou M. Yves Menez avait découvert les monticules. Ils sont toujours visibles mais il est difficile de dire s'il s'agit de structures d'habitat. D'autres structures sur des parcelles situées au Nord du chemin ont été détectées : beaucoup plus hautes, elles s'apparentent à des talus qui n'existent pas sur le cadastre du XLXe siècle.

Situation du site de Goarem Kerivoal par rapport à l'hydrographie et à la topographie 16 Fiche signalétique de l'enclos de Kerven.

Numéros de parcelles (cadastre de 1970) : 85/86

Lieu-dit : Kerven

Observations : Il s'agit d'un enclos divisé en deux parcelles. Situé au centre de tourbières il n'a pas été accessible pour l'instant.

Situation de l'enclos de Kerven par rapport à l'hydrographie et à la topographie.

17 Situation de l'enclos de Kerven sur le plan cadastral de 1970. Commune de Plounéour-Menez

Fiche signalétique de l'habitat déserté de Goarem roc'h al loch

Numéros de parcelles (cadastre XLXe): Goarem roc'h al loch- 613 à 618

Autres parcelles : Parc Kerguen- 416 Parc Kerguen izella- 419 Parc Kerguen uhella- 420-421 Parcpors ar cleus- 434-435-436-624 Goarem pors ar cleus- 625 Hors- 437

Lieu-dit : Traon Milin

Observations : L'ensemble des microtoponymes (Goarem roc'h al loch-la garenne du rocher de la loge, Kerguen-le village blanc, pors ar cleus-la cour du talus et liors-courtil) tend à croire qu'il y a bien eu un habitat à cet endroit. Trois parcelles forment un enclos au centre de l'ensemble. La carte archéologique mentionne un village et un enclos, médiévaux, au lieu-dit de Traon-Milin sur un site nommé Goarem roc'h al loch. Il a été inventé par M. Henry qui y découvre des tessons de céramique onctueuse lors de travaux de défrichements. Une prospection de M. Le Goffic sur la parcelle défrichée nommée Goarem roc'h al loch révèle la présence d'un habitat déserté en 1990. La prospection conduite en 2000 a permis de constater que l'enclos est toujours en place et culmine en partie à 214 mètres. Il est occupé par un bois, ce qui a permis de conserver une partie des talus. Le village en revanche n'a pas été retrouvé et il est possible qu'il ait été arasé en même temps que les talus. Il est intéressant de constater que cet habitat est situé dans le même secteur qu'un village déserté mentionné dans les archives du XVe siècle.

19 Situation du site de Goarem roc'h al loch par rapport à la topographie et à l'hydrographie. Fiche signalétique de l'habitat déserté de an Cayneuc en rapport avec le site de Goarem roc'h al loch.

Texte : Village ou terrouere du Cloistrou en lay paroisse de [Plounéour-Menez] et aussi un villaige inhabitué nommé An Cayneuc.

Date : 1481-1482-Aveux de Conan de Keramborgne-5eme document-Abbaye du Relecq-Archives départementales du Finistère-Quimper.

Observations : Ce village inhabité semble se trouver sur la paroisse de Plounéour-Menez car les noms de lieux qui sont cités avant et après (Tro-Milin, La Villeneufve et Poulbleiz) appartiennent à cette commune. Le nom de la paroisse est illisible (déchiré) mais le nom de village cité juste avant (Cloistrou) est un village de Plounéour-Menez. Le secteur ou devait se trouver cet habitat est localisable grâce aux autres toponymes qui l'entourent dans le texte (Clostrou, Traon-Milin, Pouleis). Or, c'est entre ces trois villages qu'a été découvert l'habitat déserté de Goarem roc'h al loch, qui pourrait être assimilé au village de An Cayneuc.

21 Fiche signalétique du site de Kervein

Numéros de parcelles (cadastre XLXe) : Ar guer vein izella-1268-1269 Parc ar Kervein-1270-1271 Kervein izella-1276 Ar guer vein huella-1279 Franquisen-1200 Liors toul ar meen-\ 198-1194 Parc toul ar meen-1189-1195-1206-1208/09-1210-1214/15 Parc toul ar meen izella-1188-1197 Parc toul ar meen huella-1187-1196 Goarem toul ar meen-1203/04 Prad toul ar meen-1207 Parc/om-1266/67 Leur-1201

Lieu-dit: Coat Malguen

Observations : Kervein (le village de pierre) est un terme médiéval qui peut indiquer la présence d'un ancien village. Les parcelles nommées ainsi sont bordées par la R.N. 785. D'autres parcelles situées au Nord sont intéressantes puisque les structures appelées Franquisen (les aires), Liors toul ar meen (le courtil du trou de la pierre, Parc forn (le champ du four) et Leur (aire du village) se caractérisent par des parcelles minuscules. Un chemin conduit au cœur de l'ensemble. Ces parcelles sont entourées quelque mètres plus loin par un talus de forme circulaire, aujourd'hui pratiquement détruit qui ressemble aux talus de quévaises, semblable à ceux de Ros ar Yar et de Kerbruc anciens villages quévaisiers. La prospection a permis de constater que l'ensemble des petites parcelles a été arasée. Le sol qui n'était pas en labour n'était pas favorable à la découverte de matériel archéologique.

22 Situation de l'ensemble des parcelles par rapport à l'hydrographie et à la topograph

23 Situation du site de Kervein sur le plan cadastral de 1837.

24 Fiche signalétique de l'habitat déserté de Goarem ar c'hoz tier.

Numéros de parcelles (cadastre XIXe) : Goarem ar c 'hoz tier-343 Parc guelerou d'antraon-352 Parc guelerou-353/54-362/63 Goarem ar c 'hoz candy-339 Parc ar c'hom-34-1/42 Goarien ar c'hom-348

Lieu-dit: Garsplégent

Observations: L'ensemble des microtoponymes relevés ici sont significatifs d'un habitat. Coz tier (vieille maison), Guelerou (les communs), Chom (l'auge) et Coz candy (vieux lavoir), sont les éléments caractéristique au fonctionnement d'un habitat. L'indication coz, placé devant le nom, indique non seulement qu'ils sont anciens, mais qu'ils remontent vraisemblablement à l'époque médiévale. Toutes les parcelles intéressantes se trouvent actuellement dans un bois. L'Ouest de la parcelle 343 est constitué de petites parcelles entourées de talus plus ou moins hauts, formés par des pierres sèches recouvertes d'une couche de terre et de végétation. Le sol est constitué de micro-reliefs qui peuvent être des structures arasées. La présence de gros blocs de pierre débités à proximité du site peut être révélateur d'une activité de taille de pierre associée à l'habitat. Enfin, des archives mentionnent la présence d'un village dans ce secteur appelé Kerhezdrou, jusqu'en 1641. Or, la mutation actuelle de Kerhezdrou est Guelerou, microtoponyme donné à des parcelles situées à côté du site.

25 26 Schéma sommaire de l'habitat, établi à partir des relevés effectués sur le terrain.

27 Situation de l'habitat déserté de Goarem ar c'hoz tier sur le plan cadastral de 1837.

28 Etat actuel de l'habitat déserté de Goarem ar c'hoz tier. 30 31 Fiche signalétique de l'habitat de Kerhezdrou associé au site de Goarem ar c'hoz tier.

Dates des documents : 1606-Rentiers de 1606-Abbaye du Relecq-ADF-Quimper 1641-Aveux au roi-Abbaye du Relecq-ADF-Quimper

Observations : Ce toponyme a été repérés dans deux documents différents : le rentier de 1606 mentionne le village de Querhezdrou, orthographié Kerhezdrou en 1641. Dans l'ouvrage de Jeanne Laurent, Un monde rural en Bretagne au XVe siècle : la quévaise, où sont répertoriées les informations de 1641, toutes les quévaises sont qualifiées d'anciennes. A Kerhezdrou, il n'y a qu'une seule quévaise, ce qui pourrait expliquer qu'elle ait ensuite disparue. Sur le rentier de 1606, cette quévaise est mentionnée entre Lanbiric (actuel Lanhéric) et Garz Pleigean (actuel Garsplégent), tandis qu'en 1641, elle est mentionnée entre La Villeneufve (La Villeneuve) et Tromilin (actuellement Traon Milin). La recherche microtoponymique a permis de relever dans ce secteur des noms de parcelles s'appliquant à l'habitat tels que Coz tier, Chom, Coz candy et Guelerou. Or, ce dernier est la mutation actuelle de Kerhezdrou. Il est donc parfaitement possible que l'habitat déserté découvert sur ces parcelles soit celui de Kerhezdrou. Il s'agirait donc d'un habitat quévaisier, probablement d'origine médiévale puisqu'il est qualifié d'ancien, propriété des moines cisterciens du Relecq.

32 Fiche signalétique de l'enceinte de ar C'hastil

Numéros de parcelles (cadastre XTXe) : Parc ar c 'kastil-743/744/745

Numéros de parcelles : 739/740/741/746/747

Lieu-dit : Keramborn

Observations : Il s'agit d'une structure ovalaire composée de trois parcelles nommées c'hastil (château). La structure en elle-même est particulièrement intéressante puisqu'elle rappelle la forme des ellipses de défrichement médiévaux tandis que le microtoponyme est révélateur d'un habitat seigneurial. L'ensemble permet d'avancer deux hypothèses : s'agit-il d'une ellipse de défrichement ou d'une enceinte qui enserrait une motte associée à une basse-cour ? Le remembrement a détruit presque toutes les parcelles mais l'ellipse a été épargnée. Cependant, la prospection n'a pas permis la découverte de matériel puisque les parcelles étaient en pré.

Situation de l'ellipse de Ar C'hastil par rapport à la topographie et à l'hydrographie. Situation de l'enceinte de Ar C'hastil sur le plan cadastral de 1837.

PLQUNEOUR. MENEZ I SECTION B AR C'HASTIL . lLi-U-715 ELLIPSE

34 ANNEXE IV Bibliographie

Abréviations rencontrées dans les sources et la bibliographie

Q.SJ. : Que Sais-Je ? P.U.F. : Presses Universitaires de France P.U.R. : Presses Universitaires de Rennes CTHS : Comité des Travaux Historiques et Scientifiques A.D.F. : Archives Départementales du Finistère

Sources

Archives

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A.D.F., Abbaye du Relecq.Rentier de 1542 à 1544, 4H27, Quimper.

A.D.F., Abbaye du Relecq, Rentier de 1606,4H28, Quimper.

A.D.F., Abbaye du Relecq, Aveux de Conan de Keramborgne, 1481-1482,4H22, Quimper.

A.D.F., Plan cadastral, matrice et états de sections de la commune de Brennilis, 1813, série G, Brest.

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A.D.F., Plan cadastral et états de section de la commune de Botmeur, 1836, Quimper.

35 A.D.F., Plan cadastral et états de section de la commune de La Feuillée, 1835, Quimper.

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Rapports de fouilles , carte archéologique, mémoires universitaires

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BARRERE, M., BATT,. M., Berrien (29)-Le Goënidou, village médiéval déserté, rapport de sauvetage programmé pour 1985, Direction des Antiquités de Bretagne, 1985.

36 BARRERE, Michel, Rapport de fouille, Berrien, Le Goënidou, 1984.

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-

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47

Déclaration de découverte archéologique annexe

Service Régional de l'Archéologie de Bretagne fi. r\je Ou Ojprtje. 350*^ Rc^rï CtO«

Première mention = Données complémentaires= Année première mention

Année = oob Nature de l'opération = ..AM^Aclifa...^Ï&&L.j.M*... I Responsable = ... Organisme = Mitiitâtëili.MMzQB&ï.

Département : ..i tt Commune = „è&$£à&k#..

Lieu-dit ( du Cadastre) : ..

Lieu-dit (de ri.G.N.) ...Ù&C&xtJl.

Nom du site : iAib.L.ai..xi£(OÙÙ$>&.

Cadastre Section(s) et parce!le

Observations :

Carte I.G.N. Numéro Nom Année d'édition 0641- £ tiUSL&oAT

1

1 i

Coordonnées Lambert Zcne : E3

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Y= | 1 1 0 i û i

Rayon du site (mètres; : I

l Circonstances de la découverte ..lt CtlcJ.Ï^Û^ à>.Jf iA'j».. r

Techniques de repérage :Ré S. ?£.CriAfcî. AMJS&.L.

Ilnformateur : ...C... PÀ.J/iC-

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Etat ce conservation : ...b£T.ilU.iX,ZM~....^

Eléments de datation : ...^it^Z...

Chronologie propesée : ...y^^*fù^£J.t.%JAxl^£.Ç.

Mobilier Oui \~_ Non | Lieu de conservation : .

c Documentation : PtAflJSi?UW= CCAbfoîAAiiXm^ïiUW M|8OIEJtttôiiic&.lt&WI£AiEJ ^ i Bibliographie : .vs.

CAORE RESERVE CELLULE CARTE AROîiCXCOO-Ç

6 N de site attribué l^l ^ &D'^~\ Code AP / AH [ hf

N" d'enregistrement DRACAR i3l>/l L-5T I Modification [~~]

Déclaration de découverte archéologique Annexe I.

•u Service Régional de l'Archéologie de Bretagne a. nj* du ONiprtfe. Rcr^ï Co3<»

Première mention = Données complémentaires= Année première mention = Ti 0 o o

Année = WJo Nature de Topération = ... ?^S?tÇuC!M.-.-H£^L..Qi.'.£

Responsable = ...$&.JJ9.C.....C Organisme = .uAlMEe&xXB .U&0...:.2iB£^![.

Département : ... Jtâ Commune = ...

Lieu-dit ( du Cadastre) : ..

Lieu-dit (de ri.G.N.) : ..Lë.....Cf&.Î.Q&s)...

Nom du site : ....Sâtii>...îiCtii

Cadastre Sections) et parcelle{s) : ...k&.ulûtJ..C'«j

Observations :

Carte I.G.N. Numéro Nom | Année d'édition ÔèW û pL06J5"i/6Z. du TAcu i 1 1 1

Coordonnées Lambert Zone : Contours

Centre site : X = | A I k i i | . | f; | Q 1 0 Xa 1 1 1 1 Yi | i Xb 1 1 i 1 Yb 1 | Y= M i o i a je 1.16" l fc la Xc I ! ! i Yc 1 | XJ | | ! 1 Yd i Rayon du site (mètres) : | [ m Xe 1 | 1 1 Ye |

Circonstances de la découverte : .XO.(»^LlAh.CiÙ..A^.^iM^...ùitAi>JMUjL.

Techniques de repérage : ...Vfâ&?££hû$.^..i£lt!T.

Ilnformateur : .. C r.. ?.&.$&£■ -A Description des vestiges :

Etat de conservation : .{jyù$ZU/.b.

Eléments de datation : .

Chronologie proposée : P.Rc/bAèi£.({£Al HEhisMAUl

Mobilier Oui | | Non | Lieu de conservation :

Documentation ; ?LA*JS .. C/\b^T.(m^..djx.

Bibliographie :

AO«E RÉSERVE CELLULE CARIE ARCXCXCGJOJE

N* de site attribué oLft\ £>|Q ffi Code AP/ AH N" d'enregistrement DRACAR Modification □

I Déclaration de découverte archéologique Annexe

A wounet *j Service Régional de rAronéologie de Bretagne a. njc Oi CN*(J"Ve. Rewi Ced<*

Première mention = r. Données complémentaires= Année première mention * 0 O c

Année = Nature de ropération = &IM P.LGiù'S! Tt£Mti ÛUt

Responsable = ..S&iZMi C- Organisme = lMl).i6(&.!Σ U60« &M.S.f.

Département : ..^^1 Commune = .

Lieu-dit ( du Cadastre) : .

Lieu-drt (de lï.G.N.) : ..C£.....C.CàrOMj.

Nom du site : ... JT.-WS. ..Mutf.i

v / Cadastre tAn-^-c e< f^emAre (nu 1 joui . | j«3 ^ Secti< » «5l et parcelle

Observations ;

Carte I.G.N. Numéro Nom Année o*édition MU.

Coordonnées Lambert Zc-ne : Contours

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Circonstances de la découverte : ...iliUC.T.fc?.fij0.iMÎ^

Techniques de repérage : ....Pfoà?£.CTi.e.sLa*.S*H.A

Ilntormateur : C.A»SAC

De3escrifjjtion des vestig^ (fa.MiÀtlJu. .JMhMK..J.b6jUsM...... lé^ /yJ.Bû..cà....cë.U. Z / /.

Etat de conservation : CÛJJSC(U*£

Eléments de datation :

Chronologie propesée : PftoM&UsttMT. rf£AÎÉS&W..£. (^'~ '^à)

Mobilier Oui | [ Non Lieu de conser/ation :

Documentation : ?MMS . CMîSTWUA tk /rTU'«3 x iL .y!30 U

Bibliographie :

CADRE RÉSERVE CELLULE CVUE ARCXOLOOOJE

N" de site attribué Codode AP / AH

N" d'enregistrement DRACAR Modification □

BP.ENNIU5 I 5CCTI0N Cl

_ L,m,U Ja STRUCTURES ULIPTIQUCS d OfiRLC5 Ju COSFORN

CADASTRE: 1991

> . ' i . i Déclaration de découverte archéologique Annexe I.

.Service Régional de l'Archéologie de Bretagne S. rue du Clupvt. 11>044 Rtw Ce

Première mention = 3 Données complémentaires Année première mention 0 ô\0

Année = £lc I o\o Nature de Topération = PRte?£CûM..r. JAfeWAlv.G.UE.

Responsable = .... 7>.(LiÂâL .C, Organisme = .MitëÊ^tB....M^X..r.MJ&l..

Département : .1% Commune = 8tt£(\à\j.( I Lieu-dit ( du Cadastre) :

Lieu-dit (de ri.G.N.) : ..LE. Û&fDiiW

Nom du site : ...S&ih..SiQM

Cadastre (X dernier* frite 1 puH A 9 U Sections) et parcelles) : ..SéCItCAÎ ££, m£U£$.i JMà..iùk ù..SdÀ. 8ib Observations :

Carte l.G.N Numéro Nom | Ar.ree d'édition CM? 0

i 1

Coordonnées Lambert Zone : Contours

Yi Centre site: X= H ; fa I à I . l5,.fr|0 1 1 1 i 1 Xb 1 ! Yb ! ' 1 ! 1 Xc Yc Y = M i 0 lâ |c? I . I 315 10 ! 1 i ! 1 l 1 Xd Yd 1 i 1 1 1 1 1 X* Rayon du site (mètres) : | j | ~] m 1 i Ya 1 ! 1 1 1

Circonstances de la découverte ..Q)ti^LtiiuQh)...dui.2lAti> CAb&$ïPAtt*dM.jCU.ïà>.

Techniques de repérage : ....9.liX>è>.P.5..CT>.SHi}...OuU.SûL

Ilnformateur : ....P.&i.3AL..,...C..-.

Description des vestiges :....^jpifiéu-Û^.W....^^£^^tiic...^-J^^i'/t^...T^/^.feiV?^.... ,S5C.iW^Lf-!. . ^v. . i^èjf-.

Etat de conservation : ...CCtO sJ.cAV.C

Eléments de datation :

Chronologie proposée : ..BMBAfyi£MMT~M£tΣllÀL...(.A^MJ..^^^

Mobilier Oui | [ Non | 'y(\ Lieu de conservation :

Documentation: .$IM». MMST&U*. (L...J M.h.J-.ok- JML,

Bibliographie :

CAO«E RES£RVÏ CEUU.E CARIE ARCXCXCOCJC

N° de site attribué l^l^l \P\4 $ I V&.G\8\ "CodeAP/AH | [

N" d'enregistrement DRACAR | | | Modification

* Déclaration de découverte archéologique Annexe

. Service Régional de l'Archéologie de 8retagne fi. rue Ou CNaprt/e. RCYKTÏ Crfei

Première mention = Données complémentaires = Année première mention < 0

Année = 4, 0 c 0 Nature de l'opération = ...

Responsable = .j&ÎAÎAC..,..C, Organisme = .Utfj)tâeià{lE...U&Q.-..2>l!£î>r...

Département :... 1% Commune : VIL» 6

Lieu-dit ( du Cadastre).

Lieu-dit (de n.G.N.) : ..\i^(^l5^\XB.tA5T..J.....^iEiXX .Qu..

Nom du site : ...2>jM'^...A0M.

Cadastre 1 9 -1 Sections) et parcelle(s) : ..Mcr/.CrO /4-Xv VhME^.iM\S*.to. ih/.iCH il M iobUjsLiZiil} Observations : JiMi Jj&SV/J^

Carte I.G.N Numéro Nom Annéa d'édition 1 1

Coordonnées Lambert Zone : Contours

Centre site : X = \A \ U 1A \ . 1 MIUOI 1 1 1 1 Yi ! ! i ! 1 » Yb j 1 1 1 i 1 ! 1 1 Xc Y» illol^.i 15 14 151 ! | 1 1 Yc 1 1 1 1 1 Xd fi 1 1 1 1 1 1 1 1 1 Rayon du srte (mètres) : x« Y« i : | m il | | 1 1 1 1 1

Circonstances de la découverte : jCo^tfATJÙtà..^

Techniques de repérage : J^Câj?.C.C(J.Wi...Ou..6jûL.»

Ilnformateur : ..C... ?.&!.J.AL

Description des vestiges : .^lad?»..../^

Etat de conservation : CCtùbëdiJz.

Eléments de datation :

4 Chronologie proposée : .PMM^Lt.M£MT..MSÙ.i£.\/./\û £./Wfë)

Mobilier Oui Q Non Lieu de conservation :

Documentation : ?U>A CA&HTML à. J.%i

Bibliographie :

CAORE RESERVE CEULK.E CARTE ARCXCX.COO'JE

N* de site attribué I 9l °\ Pl/l8l \GO\°) Code AP / AH N" d'enregistrement DRACAR Modification □

Déclaration de découverte archéologique Annexe

A reformer m Service Régional de l'Archéologie de Bretagne 8. rue du Cruitxue. 3SCH* Remrrs Cedex

Première mention = Données complémentaires = Année première mention ; olo

Année = Nature de l'opération = ...P^h?t.Œ!.CM:.JÊ£HAI.i.Q.\À£

Responsable = ... Organisme = ...Mt^l^£.^.ir£...M2>û..-..BS£.$L.

Département : Commune = $.tt£(Û.tij.Ub..

Lieu-dit ( du Cadastre) : ..

Lieu-dit (de n.G.N.) : ...Al.îiSIRV/.EI,

Nom du site : S/Mb... A!.CM

Cadastre (Arr>«e de derrière m've 1 pur) Sections) et parcelles) :.. 1 {% loH

Observations :

Carte I.G.N Numéro Nom Année tf édition

Coordonnées Lambert Zone : Contours

Centre site: X= | H/ Xi Yi f \Q ,[3\0 \ 0\ I X!> I Yb Y = |.4 \0\4\l I . I C\ o\0\ Xc i Ye XJ I Yd Rayon du site (mètres) : ^| m X« i I Ym

Circonstances de la découverte .CûMSUCTiJDiC^

Techniques de repérage : ...?.^.b.?£îXj.b^..ûu.SOl-

Ilnformateur : .pfij. 3M Ç»

Description des vestiges ...cJlMaMJiJii. /.

Etat de conservation : ... JAÎ.WAJ.W.U

Eléments de datation :

Chronologie propesée : ... J-vO-ètTEAMl.WÇ

Mobilier Oui ^ Non Lieu de conservation :

Documentation : ...1?rtQT06W?H(É...A£^MM£ CîÔ/^ A%A...jJt. Cfi.PJtj/XS^ ÛMW + ?L-1AJ CftMiTML di. 1991

Bibliographie :

CAORE RESERVE CEUU.E CARTE ARCXC\COOJÉ

N* de site attribué Code AP / AH

N* d'enregistrement DRACAR Modification n

AJ-6

Déclaration de découverte archéologique Annexe

Service Régional de rArchéologie de Bretagne A. rue 0X1 Cruiprue. 3SO*< Bcrrel Cr

Première mention = Données complérnentaires= Année première mention = £\Q QJQ

Année = g i û \o \o Nature de ropération =

Responsable = ...P&l JAi. C.. Organisme = ..UjUiu£tà!r£I....JUilC!...... /2>.AE.5>r

Département : ... iâ Commune = .

Lieu-dit ( du Cadastre) : .

Lieu-dit (de ri.G.N.) : iSlÊàlAvl£L -....2>LiiàlU

Nom du site : ...ÎÎAlSJS JvlcM

Cadastre •1 Q 9 u Sections) et parcelle

Obser/ations :

Carte I.G.N. Numéro Nom Année d'édition QM 0 i PUMEVEZ <*u TAOLk I [ I

Coordonnées Lambert Zone : Contours

Centre site: X= \A\l\ M | . \£ M 151 Xa I i I I ft ! I Xb I I I I tu 1 l Xc Y= 1-1IQISM l ■ \ A\S\c I I I I Yc I i I Xd ! I I ! fi I I I Rayon du site (mètres) : ■ I rr Xa I I i I Y. I | !

Circonstances de la découverte ..CC^Î^tAll^

Techniques de repérage : ...?.(^.J?.£C.riiÛfcLflA!L.t>.<Î.L

Informateur : ...PRllAC Ci

Descricption des vestiges : ^.^/i^&i^

Etat de conservation : ....Dt.TfiU.tX

Eléments de datation :

Chronologie proposée : PvlûèA&tt McfJl. ft£&l£)fAL

Mobilier Oui Non |X1 Lieu de conservation :

Documentation: PUA, S WO/bTÙvlUA ..

Bibliographie :

CAORE RESERVE CELLULE CARTE ARO-€>-*CXCCiOjEC\CCrOJ€

N° de site attribué Code AP / AH

N" d'enregistrement DRACAR Modification □

Déclaration de découverte archéologique Annexe

i Service Régional de l'Archéologie de Bretagne 0. rue du CKxprtre. Rerxvn Cedex

Première mention = Données complémentaires Année première mention ■ 0\ 0\o

Année = o 1 Nature de ropémtion = . PiXbïE.CuQA.-jtlEMAÎA.Q'AZ.

Responsable = jfy.?A.Q C. Organisme = ..iM}M£î£MÔ0.:M££.

Département : ,2â Commune = i^il£fi.SiiU.^. lieu-dit ( du Cadastre) :

Lieu-dit (de ri.G.N.) : Ù&TAv£L...&J\à

Nom du site : 3àtlk....jl6M

Cadastre t/or**« C-e iWnère rrive 1 jcuT) . 410 10 II Sections) et oarcelle{s) : „«5£CÎAt,Ai....ii ?m£u&.-.. A..A.L2U JfâaJi l llJÊl Observations

Carte I.G.N. Numéro Nom Année d'édition ÙM o

Coordonnées Lambert Zone : Contours

Centre site: X= |-j jfa 1 | , |#| Q |p Xa Yi 1 1 1 1 ! 1 1 1 Xb Yb ! ! i 1 1 Xc Yc ! i 1 i i 1 1 Y- h iQ[q tgj • Xd Yd ! ! 1 Rayon du site (mètres) : | [ | Xc 1 1 Y« 1 1 1 1

Circonstances de la découverte : ....CQAiSUU/'jfa^

Techniques de repérage : .Xki.à£.L

Ilnformateur : £.„

Description des vestiges : . / /

Etat de conservation : ;.û8rtse«,y.£

Eléments de datation :

Chronologie proposée : .!?Âû^biXAZtàT....M^S>i.i.)iAUs.

Mobilier Oui | | Non [ XJ Lieu de conservation :

Documentation : ftjftjfô CAÛ4SIlL4U*A jltà.^ (JLJHÙ

Bibliographie :

CAORE RESERVE CELLULE CARTE ARC-t:(XCCiQUE

N* de site attribué Qv, \C\J |ff 1 \G\y4\£>\ Code AP/AH | |_

N" d'enregistrement CRACAR Modification

BREM11LIS I SECTION B

Limites Je /'ELLIPSEètNESTAVEL.BRAS ■.

Caéastre : WL

I i I i 1 i_J ■ ' ■ I [ KH ■ 1lî5

Déclaration de découverte archéologique Annexe

, Service Régional de l'Archéologie de 8retagne «. Me du 0\iwt, Rcv« CeO«*

Première mention = Données complémentaires = ^ Année première mention = MM ^ I ■? H

Année = l û 0 Nature de l'opération = ? IvCL".?£CT.i.C.fd..:... I.lc/Vl AilM U £"

Responsable &LÎAC.....C,... Organisme = JMl.L)t£(L%iî£ U.fi0..<:. ..StëE&r.

Département : „.i.â Commune = ..../A..££M1LL££.

Lieu-dit ( du Cadastre) : ..J^M£M..^£&".ï/fiA£ £iIftOi*U..ÛU&^At) ■■■■

Lieu-dit (de n.G.N.) : ....\/S(W.A&tJLQU

Nom du site : ....LOÈÏIM. 'XtAi wC Al

Cadastre Sections) et parce!!e(s) : ..S£k!.LC.t\J £>1 Kil.S.n Observations :

Carte I.G.N Numéro Nom Année d'édition

! 1 i

Coordonnées Lambert Zorie : m Contours 4FM0Ai'*MTïtfe&.

Centre site : X = | 1 I f, I 5 1 \6\2\0\ i I I I I l i I I ! I Yb | i i Xc Yc Y= |'1 I Ô\ÇS \L I I ' i •' I I ! I ! I i Xd I I ! ! fi I I Rayon du site (mètres) : x« ra J m I I I i I I

Circonstances de la découverte ...Ù>M£&JJilIi^ T (I Techniques de repérage : ...t'PXSP.bLlï.C.lli'Jt.hcL.

Ilnformateur : MfcJMnjL

Description des vestiges JûuÂiû^..J.5M ...i..Cf^ r .j^YUJm MifMiiA Çca.upi.MtïiL\ûd... /hux ^dtàlicmjk çdJ^wd-ML.^ûdlt'..faM'M> ii

Etat de conservation : CcAfec (i/Ji. —

Eléments de datation :

Chronologie propesée ?&b/\(bL£H&\Z..Mtbi.t;\!AL

Mobilier Oui Q Non [X] Lieu de conservation :

Documentation: CbaftP-iftl oLV'.. H^BZ.. .CAIlJ.£A(iC^Q^i(X^.' MOi CL. UtR^PM (ûZ lA tfiM/ilÊG . PtAUS CftMtrrftMx Je ï&iSdM Ailo Bibliographie :

CAORE RESERVE CEUU.E CITE MCKOlCdO-t

N* de site attribué \Q\S\U\ \Qoç\ Code AP / AH

N* d'enregistrement DRACAR Modification □

- ' " % ) AT / 7 ^

«/"] Un k) fi

'

~~—'"/s""]

GOAREM KERiWAL . j 57 / Localiuim tilt

I «0 «0 M 10 » 0

CCrt : W500 Déclaration de découverte archéologique Annexe

, Service Régional de l'Archéologie de 8retagne G, Me du Chjpiue. Rerv-rï Cedex

Première mention = ^ Données complémentaires= Année première mention = \l\0 O O

Année = 1 oj 0 Nature de feceration = ?.fi£.b?.£Cî.LC/s) :JMfil&IiAUiî

Responsable = ..?iU.3AL....C Organisme = IMi^ilÉ,.. UMrMElK.

Département : . Commune = L.A . f£ U i (.LE tî

Lieu-dit ( du Cadastre) :

Lieu-dit (de n.G.N.) : ...MM&iBtJ.

Nom du site : hM^.S^QiÀ

Cadastre MIT 0 Sections) et parcelles) .Mmu£&.*..£5AiJb. Observations

Carte I.G.N. Numéro Nom I Année d"éd'rtion 06-11 O Pj,CAiet/£Z liaFAou 3âE

Coordonnées Lambert Zone : Contours

Centre site : X = | \j, \Q Y» I I I I I I Xb i I ra i | | Y = Xc I rc i I I Xd j I ! I I Rayon du site ^mètres) : X* re l » l l i I | i I I ! I

Circonstances de la découverte : ..,CCAi&UL7!AIiQ(J .CA/ST.&.Xûft

Techniques ce repérage : .. .?liCbP£Cr.i.C.tj!....Cija.S.OJ_.

IInformateur : ...ÎÀJ.3AC C.

Description des vestiges : ...P.fy.

Etat de conservation : jMS rA I)O.WMOÉS ..-

Eléments de datation :

Chronologie proposée : ..ÎN.bc TERMlAlE

Mobilier Oui [_ Non \}( | Lieu de conservation :

Documentation : CAAJÏ If, M OHl -û xl-PlM CAMblftAL (L.MlQ..

Bibliographie :

C UAORE RESERVE CELLULE C*RTE ARO-e

N" de site attribue lOl^T^I |g|(9| f | Code AP / AH l ]

N" d'enregistrement DRACAR | ! i ' l Modification

Déclaration de découverte archéologique Annexe I.

*~Service Régional de r Archéologie de Bretagne 4. IMC Ou CNiprtïe. Rerrur* CeOe»

Première mentk )n = X Données complémentaires= Année première mention ■ •C> 0

Année = l o 0 o Nature de Topération = ...2llQb?£CTj.0nl.:...IiiQ^du.CLu£

Responsable = r Organisme = ..(j|,ùfl&$iir£ W.Ô.Û.-...ÛSE nénartpmenl * Commune = ...Pûlti Ai£û.U.(L- JféitJ£2 .... f 1 ipu-dit i du Cadastre 1 il AlC M :.: i ieii-da rrip n a NI \ ■ CvAT AML0H.\£AJ

Nom du site : ■,vl

Cadastre t*r»%e< d« derrière m'« 1 joui Sections) et parcelle(s) : ..â.feCr/.CM..£T.ii

Observations :

Carte I.G.N Numéro Nom Année d'édition

i

Coordonnées Lambert Zone Contours >IPPROXIHAT(»ES> CD Centre site : *= Mit, ici. EUH Xi 1 Ya 1 Xb Yb 1 1 ! Y= MM I 0 |>j I . 1015 |5| Xc 1 Yc 1 Xd Yd i Rayon du site (mètres) : | | j "1 m x« 1 Y« 1 1

; Circonstances de la découverte : LOM'j^LTAi IOM ni^ ?UW- Cplfi^TQMt it (in f-îpT^A^ffùlôddu. X/A 7J

Techniques de repérage : ...i?lkCb.?t.Cli.QcJ...ùM.fiQL

Ilnformateur : ....pj&U.ÂA£....,...C--

Description des vestiges. : .^^..jiîîim,..^

^^^••^■••^•••■^•A--'J-^^"^»s^-fc^««»t -7/

Etat de conservation : _4)£.T.fiLMlL

Eléments de datation : ^uCftiiJ&^ï^»:^..jE^Jt/Êf4^1..^téVr£.^.^..^êMU.^^^^(1 .«9(1..^^Li^Z^tlt'...^JUrf>jUu. i(iÛ..- ^Mj

- Chronologie proposée : . Ht&iO fi.L i dcJà^ Y

Mobilier Oui Non |XJ Lieu de conservation :

Documentation : ..Pl&Nk... CACAS TMuxjl...M%LjJi..(kAfà'}

Bibliographie :

CAORE RESERVE CELLULE CARIE ARCXOLCOCV.Ç

N-de site attribué A \°\\ \l\\Q\

N' d'enregistrement DRACAR Modification

75»

VIS

PLOL/MEOUR-ncncz / SLCTlOtt Cl PAR CELLE 5 761-765- Ma-%!■ 767- 10W1728-729- 7125

Cadastre • 19%

Route

M I . i . i , I . i . i J •M 30 M LS 20 0 mn Déclaration de découverte archéologique Annexe

i Service Régional de l'Archéologie de Bretagne B. ne 9J ChjfyVe. 3SO^< Reorsrt CeUe*

Première mention X Données complémentaires = Année première mention »

Année = Nature de Topération = PjlQ&ÊECTlfl*}...-. JjH£MAT/jQjU.t

Responsable = .....?.&kZAL...C.. Organisme = ..Àittl&SQ&ÎT.B Lfc aH*.b.«.j&â£5T..

Département : ...Jtâ Commune = .....^C.iJAfeC.Ul-A!£MéZ..

Lieu-dit ( du Cadastre) :

Lieu-dit (de H.G.N.) : ..CftÂlJ?LtGcA~

Nom du site : .MQAB£H..at...C?MZ...£i£.£,

Cadastre Sections) et parcelle(s) : Sc.C"..i.C.;A.i C -\

Observations :

Carte l.G.N. Numéro Nom I Année d'édition MtVaAi A

Coordonnées Lambert Zone : | X"| Contours

Centre site : X = Xa Y» 11519| . 16.cloi ! I 1 1 1 i 1 Xb i 1 i 1 Yb i i 1 Xc i 1 : | Yc i i ! 1 Xd 1 1 ; | Yd i i | Rayon du site (mètres) : f~~" X* r» i ! 1 1 1 i 1

Circonstances de la découverte : &^£làtX&ft^ ' flii&ftoL

Techniques de repérage : ...MC&.P.fCXicà.aM.'^ML..

[Informateur : ....E&tJAC C...:

4iiu*..mvi...y4;KW4i.i.. t,."- l HPWÎTT.k.,.yI\Ar.T.T7T yV» / <7 «V Etat de conservation : ....ÙCuJ...£UÏ..0L..tëltâAîll3Aj.

r Eléments de datation : . JÇHHiA...^/.'iEftfcCff/itK:..iÂ*.T/Jit'iS^..<»{.fi^j e?r^AJ/.'«€^.,.. //£/yT(M..yj..i?i/£.l'/îj£t Mii&Mlakfià.lkjiW***®

Chronologie proposée : I^MJfi.l,....J,iMQÙ^M

Mobilier Oui | [ Non [^J Lieu de conservation :

Documentation:*.ftMTieAS (k. ifa1k. âÈtAl£.4llL.££IXS&.~L.H.tl„.Aàf?..Qui*tiS6 .. <*LÏ/W.'«5**T au P^^Wr *mfe$k mecs . UHS. AOT aai^ti Bibliographie : ..f.M*K..^Ui'Mi. Jn..$££.'5 .é.jk .d'îH

CACWE ft£S€RVE CEUU.E CARTE AjRO«XC

N" de site attribué flj | l & !,Ç> [ jL| iffifQl^l Code AP / AH [ [_

N" d'enregistrement DRACAR | ! l ! | [ Modification

Déclaration de découverte archéologique Annexe

>.^ Service Régional de l'Archéologie de Bretagne fl. rue Ou Cf\JOrt/e. 3JO-*-* Rc^v^t Ce<3«*

Première mention » Données complémentaires5 -1 0

Année = Nature de ropération = £ CL .ûr>i ..X.tt &H/\" j. &si£

Responsable = ..Ml.îAt. C Organisme = ..U.&Q...,..⣣iI (..Uti.

Département : ^.la- Commune = ...iïtfMEoat^.r.ti.eticL

Lieu-dit ( du Cadastre) :

Lieu-dit (de n.G.N.) : ..JMOÀ HtLiA

Nom du site : ...Cû.bMti ÎLOi'il.AL..Lû.Œ

Cadastre Section(s) et parcelle{s) :

Observations :

Carte I.G.N. Numéro Nom Année d'édition Q6AB 0 MORLAix 1 A^Sft

i 1 ! 1

Coordonnées Lambert Zone : Contours

Centre site : X = | 1 ! L, [Q XJL Yi 0 M I S ! | I I I ! Xb ] | I ! Yb I Y= | m | oi3 1 I O\0 Xc | | I I Yc Xd Yd I | i I | | Rayon du site (métrés) : | X« I I Y» I

Circonstances de la découverte : ..J#A&Mtrar<^

Techniques de repérage : ?Ê<&M(Xi.o.iJ...aM..5QL

Ilnfomnateur : ..H,...llMM d....ti..l£...Gû^i'C

Description des vestiges : ..%JMùt.iL'.ji a., ..Û..^.Mt.^M...M....ûU- Ot,...V.A ..,Ç^.jBmJkL.Micu/L ' /..

Etat de conservation : ..^i(xo.yy.....Ù>tiimi&. /...tiABlTAT. *..it£!jbniT.

Eléments de datation :

Chronologie propesée : PtoM&tfMfAJT ti€b.\Ei/JM.

Mobilier Oui Non I Lieu de conservation :

Documentation : fï m*' ..m>;,imw..ju..Xjgi..±...

Bibliographie :

C/OflË RESÊRVH CELLU.É CVUE ARO^CXCOajE

N* de site attribué Code AP / AH

H' d'enregistrement DRACAR \M\l^\À\ l Modification

Déclaration de découverte archéologique Annexe !..

rd»^ ~ Service Régional de l'Archéologie de Bretagne 1, rue au O^cve. Rcrwrï Ccdc*

: Première mention * \^\ Données complémentaires= Année première mention [ n 1 J 0

1 Année o\o\o Nature de fopération = . ?.kf?à?EŒtQi^...:~M£^ATxQ\it.

Responsable = ...r^tà/S.C C Organisme = M£û.*...&.fâhZ....^.UM.i'MS.(L%.7.g.!)..

Cepartement : . & Commune = ..

Lieu-dit ( du Cadastre) :

Lieu^rt (de rt.G.N.) :.. K^UM'J^Ofà

Nom du site : HUlLCat-C.!jfÀ%.uC.

Cadastre oro* 4 3 6 Sections) et parcelles) : JfôXÙMd .tfl&LUAEh.~.$2k.-.iî5..:. $lk : S3Q. Observations :

Carte I.G.N. Numéro Nom Année d'édition 06.46 0

r \ 1 i

Coordonnées Lambert «ione : Contours

Centre site : X = Xa Yi I . [ 1 1 1 1 1 XS 1 1 Yb ! 1 Y= Ml 4\0\l \ . I U I S I o Xc i I Yc 1 Xd 1 | Yd 1 1 | Rayon du site (mètres) : i j m X* 1 l Yo 1 1 ! 1

Circonstances de la découverte : <».*&UtTATi(^

Techniques de repérage : ..RRaS&£.CÎJ.C(Jl.au..Sôi.

Informateur : ..P&JAC C.

De iptiqn des vestiges : çÙù>k...^é.ka^..

Etat de conservation : JX)tûbblUJiïe

Eléments de datation :

Chronologie proposée : ...înJ.b.Ç'.TÇA.MjWê

Mobilier Oui Non \'/ | Lieu de conservation ;

Documentation : ?WU CH^TMUX (j^^^. ..jd.iLjl%é

Bibliographie :

C-ORE RESERVÎ CELLULE CwrE VOt rxcOOJE jj

N" de site attribué \Q\0\2j Q_ Code AP / AH

N" d'enregistrement DRACAR Modification □ JSA Rusquei -Vihan