L'illustration Journal Universel

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L'illustration Journal Universel L'ILLUSTRATION JOURNAL UNIVERSEL PRIX DU NUMÉRO : 7 S CENTIMES 43e ANNÉE. — VOL. LXXXV. — N° 2208. P R I X D’ABONNEMENT Collection mensuelle : 3 fr.— Volume semestriel : 1 8 fr. PARIS & DÉPARTlI;::;T3 : 3 m ois, 9 fr.; 6 mois, 18 fr.; un an, 36 fr. Les demandes d'abonnement doivent être affranchies et accom­ SAMEDI 20 JUIN 1885 pagnées d'un mandat-poste ou d'une valeur à vue sur Paris au ÉTRANGER : Pour tous les pays faisant partie de l’Union postale : nom du Directeur-Gérant. BUREAUX : 13, RUE ST-GEORGES, PARIS 3 mois, Il francs; 6 mois, 22 francs; un an, hh fran cs L’AMIRAL COURBET D’après la photographie de M. Appert. Toutefois, il a un ennemi qui pourrait bien lui jouer du rapport de M. Mesureur sur la dénomination des voies quelque mauvais tour: c’est son manque de décision. publiques. Conformément aux observations de MM. Strauss Yoilà deux ou trois fois déjà que, par des hésitations et Gamard, le Conseil a repoussé par 42 voix contré 23, sur 65 votants, la proposition tendant à la révision des malencontreuses, il annule l’effet de ses succès. A pro­ noms de rues et à la suppression des noms de saints et de h i s t o i r e d e l a s e m a i n e pos des funérailles de Yic'or Hugo, s’il eût lui-même saintes. pris l’initiative de proposer le Panthéon, il se fut * ** acquis auprès des masses une popularité dont il aura peine à ressaisir l’occasion. Dans nos relations exté­ Le Journal officiel vient de publier les chiffres du com­ merce extérieur de la France pendant les cinq premiers mois rieures, après s’être bien tenu — non sans succès — de l’année 188;. Ces chiffres, comparés à ceux de l’année Il fait bien chaud, il fait bien calme, il fait dans l’affaire du Bosphore, il vient de fléchir plus qu’il 1884, indiquent une amélioration notable dans notre situa­ bien sec; et la politique est tout juste ne faudrait dans l’affaire de Tunis. Cela ne lui fait pa', tion commerciale. Le chiffre total des importations est de comme le temps. quant à présent, grand tort, mais c’est de mauvais au­ très peu inférieur à celui de l’année dernière. Mais il se La paix est faite avec la Chine. C’est gure pour les difficultés à venir. décompose d’une façon toute différente. C’est ainsi que bien la paix, cette fois, et les signatures Quand je vous disais que cette affaire de Tunis ferait l’importation des matières premières a passé de 953,439,000 sont données. Mais, franchement, pour faire cette à 966,586,000, soit une augmentation de treize millions et quelque bruit, je ne pensais pas que l’explosion dût en que l’importation des produits fabriqués est descendue de paix-là, ce n’était pas la peine de se battre pendant être aussi immédiate. Or, depuis quelques jours, les quatorze mois, de dépenser cent cinquante millions, 258,363,000 à 245,212,000 soit une diminution de treize journaux en sont pleins. On s’accorde généralement à millions, qui correspond exactement à l’augmentation cons­ de faire tuer dix mille hommes et de faire mourir à la reconnaître que tout ne va pas pour le mieux dans no­ tatée sur l’entrée des matières premières. A l’exportation, peine l’amiral Courbet. tre royaume barbaresque. Les autorités françaises y la différence totale, au bénéfice de 1885, est de quarante Car cette paix qu’on vient de signer nous donne sont en plein conflit, un conflit à quatre, un conflit millions et demi. L’exportation des matières premières s’est tout juste ce que nous donnait le traité de Tien-Tsin croisé — comme un quadrille de lanciers — et la Tu­ élevée d’environ dix millions ; l’exportation des objets fa­ et trois millions de moins que ne nous accordaient les nisie goûte — sans grand plaisir, à ce qu’il semble — briqués est en augmentation de 36,319,000 fr. C’est un offres faites par la Chine avant notre débarquement à résultat particulièrement heureux et il faut espérer que les douceurs de l’anarchie. M. le ministre-résident cette amélioration se soutiendra. Ké-Lung. Yoilà ce qu’il nous en coûte pour avoir été Cambon est en guerre avec M. le général commandant * un peu trop pressés à Bac-Lé et pour avoir manqué de le corps d’occupation, M. Boulanger, lequel n’èst pas * * sang-froid et de mesure dans les négociations qui ont en paix avec la justice, représentée parle président du Grande-Bretagne. — La crise ministérielle. Le minis­ suivi. « Ces choses-là se paient » disait M. Ferry à la tribunal, M. Pontois, lequel, à son tour, est en parfait tère Gladstone, mis en minorité dans une question de Chambre. Eh ! bien, ce qui se paie le plus cher, ce désaccord avec M. le ministre-résident. D’ailleurs le finances, le 9 juin, a donné sa démission. On discutait en sont encore les fautes des ministres et l’aveuglement bey, Si-Ali, se fâche qu’on le tienne en tutelle par deuxième lecture le budget des recettes et, à ce propos, des Chambres. Nous venons d’en faire l’épreuve. trop serrée, et l'héritier présomptif, Taïeb—Bey, sé­ un amendement tendant à rejeter toute augmentation des La mort de l’amiral Courbet, plus encore que la paix questré comme un simple prévenu, réclame vainement droits sur les esprits et les bières, mais proposant une aug­ mentation correspondante sur les vins. avec la Chine, provoque ces réflexions médiocrement la permission de venir en France. Dès qu’il prend un flatteuses pour M. Ferry. Même, du premier coup, fiacre pour faire un tour de promenade, M. Cambon Les ministres repoussaient l’amendement, et M. Glads­ peut-être est-on allé plus loin que la juste mesure. met l’embargo sur les paquebots qui partent de la Gou- tone avait posé la question de cabinet. 264 voix contre lette. On le « réconcilie » sans qu’il le sache avec le 252 ont adopté l’amendement. Les conservateurs l’ont em­ Dans les couloirs de la Chambre ce n’a été qu’un cri porté grâce aux parnellistes qui ont voté avec eux. lorsqu’on a appris la nouvelle : « L’amira! est mort ? bey son frère, avec qui, d’ailleurs, il n’était pas le moins du monde brouillé, et on lui supprime, sans autre La reine a accepté la démission du ministre et a appelé Ah 1 c’est bien M. Ferry qui l'a tué! » le marquis de Salisbury à Balmoral, où elle se trouve en ce Sans doute, il y a quelque chose de vrai là-dedans; forme de procès, ses revenus et son traitement. De moment. Le marquis de Salisbury a accepté la mission de mais c’est pousser un peu loin la sévérité. Le fait est sorte qu’un de ces jours, on verra dans les rues de former le nouveau cabinet. que l’amiral Courbet, fatigué par une campagne péni­ Tunis l’héritier présomptif du trône faire le portefaix ble — ces mers de Chine sont si dures! — avait de­ pour avoir à déjeuner. C’est drôle comme un conte des Mille et une nuits. Mais c’est vraiment trop de fantaisie mandé son rappel après le bombardement de Fou- Suède et Norvège. — Le royaume de Norvège, qui Théou. L’expédition de Formose, pour plus d’une pour le sérieux du gouvernement français. possède son ministère particulier, n’était cependant pas bonne raison, ne lui plaisait pas. Le climat malsain, la admis jusqu’ici à prendre sa part d’influence dans la direc­ mer sournoise, les ports mauvais, les côtes sans abri, tion des affaires étrangères ; c’est le ministère suédois seul les défenses de l’ennemi redoutables, tout à Formose qui en était chargé. Cette inégalité de droits va cesser pro­ Sénat. — Séance du g juin : Commencement de la dis­ bablement. Le roi Oscar II vient de charger les ministres l’inquiétait. L’insuffisance de ses forces le condamnait cussion en première lecture de la loi sur les sociétés de de la justice des deux royaumes de préparer une loi addi­ à des échecs d’avance prévus et les dépêches qui lui secours mutuels. Discussion générale. Adoption de l’ar­ tionnelle à l’Acte d’union de 1815, d’après laquelle trois commandaient — pour des besoins parlementaires — ticle I er. membres du cabinet norvégien participeraient dorénavant des victoires à jour fixe achevaient de rendre meurtrière Séance du Il : Suite. — L’article 2, qui règle les condi­ à toutes les délibérations relatives aux affaires extérieures. une campagne que ses difficultés naturelles rendaient tions de formation imposées aux sociétés de secours mutuels Mais, d’après une disposition assez défectueuse de l’Acte déjà si pénible. est l’objet d’un long débat entre MM. Lenoël, Lacombe, d’union, la loi additionnelle adoptée et votée par les Cham­ En tout cas, la mort de l’amiral Courbet a produit de Marcère, deGavardie, Tolain, Griffe, Bérenger, auxquels bres respectives des deux royaumes n’entrera pas immé­ diatement en vigueur. En effet, en Suède et en Norvège, une impression très vive. La séance de la Chambre a MM. Léon Say, rapporteur, et Denormandie répondent au toute modification constitutionnelle doit être votée par deux été levée en signe de deuil et il est certain que des nom de la commission. M. Allain-Targé, ministre de l’in­ térieur, intervient également. Le Sénat renvoie l’article à législatures successives.
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