L’hôpital

CONTRAT URBAIN DE COHESION SOCIALE DU PAYS NABORIEN

SOMMAIRE

PREAMBULE (page 5)

PREMIERE PARTIE : QUARTIERS PRIORITAIRES ET ANALYSE DE LEUR SITUATION (page 6)

INTRODUCTION : PRESENTATION DU TERRITOIRE AU NIVEAU DE L’AGGLOMERATION

I. / VALMONT (page 7)

A) PRESENTATION DES COMMUNES

B) ANALYSE DU QUARTIER : Le Furst (catégorie 2)

a) Les aspects urbains b) Les difficultés socio-économiques

II. SAINT-AVOLD (page 9)

A) PRESENTATION DE LA COMMUNE

B) ANALYSE DES QUARTIERS

b1) Carrière-Wenheck (catégorie 2)

a) Les aspects urbains b) Les difficultés socio-économiques

b2) Le Faubourg (catégorie 3)

a) Les aspects urbains b) Les difficultés socio-économiques

III. L’HÔPITAL (page 12)

A) PRESENTATION DE LA COMMUNE

B) ANALYSE DU QUARTIER : Cité Colline (catégorie 3)

13/04/2007 2 DEUXIEME PARTIE : DIAGNOSTIC EN FONCTION DES THEMATIQUES PRIORITAIRES (page 13)

I. LA SITUATION COMMUNE

A) L’INTEGRATION ET LA LUTTE CONTRE LES DISCRIMINATIONS

B) LA SANTE

C) LA CITOYENNETE ET PREVENTION DE LA DELINQUANCE

II. LES PARTICULARITES COMMUNALES (page 16)

A) FOLSCHVILLER / VALMONT : Le Furst

1. HABITAT ET CADRE DE VIE 2. ACCES A L’EMPLOI ET DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE 3. REUSSITE EDUCATIVE 4. CITOYENNETE ET PREVENTION DE LA DELINQUANCE

B) SAINT-AVOLD : Carrière-Wenheck, Le Faubourg (page 22)

1. HABITAT ET CADRE DE VIE 2. ACCES A L’EMPLOI ET DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE 3. REUSSITE EDUCATIVE 4. CITOYENNETE ET PREVENTION DE LA DELINQUANCE

C) L’HÔPITAL : Cité Colline (page 25)

1. HABITAT ET CADRE DE VIE 2. ACCES A L’EMPLOI ET DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE 3. REUSSITE EDUCATIVE 4. CITOYENNETE ET PREVENTION DE LA DELINQUANCE

13/04/2007 3 TROISIEME PARTIE : LE PROJET D’ACTION STRATEGIQUE (page 27)

I. AGGLOMERATION ET PROJETS THEMATIQUES DE TERRITOIRE (page 28)

A) HABITAT ET CADRE DE VIE

B) ACCES A L’EMPLOI ET DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE

C) REUSSITE EDUCATIVE

D) SANTE

E) CITOYENNETE ET PREVENTION DE LA DELINQUANCE

1. Les C.L.S. et C.L.S.P.D.

2. Les actions structurantes

3. Les objectifs transversaux

II. LES QUARTIERS (page 33)

A) FOLSCHVILLER / VALMONT

B) SAINT-AVOLD (Carrière-Wenheck)

C) SAINT-AVOLD / L’HOPITAL (les quartiers Faubourg et Colline)

QUATRIEME PARTIE : LE PILOTAGE POLITIQUE ET TECHNIQUE (page 37)

CINQUIEME PARTIE : SIGNATURES (page 39)

13/04/2007 4 PREAMBULE

Le présent Contrat Urbain de Cohésion Sociale (C.U.C.S.) 2007 – 2009 a été élaboré dans le cadre :

- des décisions du Conseil Interministériel des Villes (C.I.V.) du 9 mars 2006 instituant les C.U.C.S - des circulaires du 24 mai 2006 et du 15 septembre 2006 relatives à la préparation et l’élaboration des C.U.C.S.

Le C.U.C.S. de l’Agglomération de fait suite au Contrat de Ville du Bassin Houiller (2000/2006) qui concernait 16 communes réparties sur deux arrondissements. Désormais, ce sont 4 Contrats Urbains, articulés autour des différentes E.P.C.I., qui interviendront sur les territoires prioritaires.

Pour l’Agglomération de Saint-Avold, le Contrat Urbain est signé entre l’Etat, la Communauté de Communes du Pays Naborien et les Communes de Folschviller, L’Hôpital, Saint-Avold et Valmont.

Le présent contrat s’appuie sur :

- un diagnostic territorial et thématique partagé - un plan d’action stratégique - un pilotage politique et technique

Ce projet urbain de cohésion sociale vise à mobiliser l’ensemble des politiques publiques concernées par les territoires ou les thématiques prioritaires. Les programmes d’actions pluriannuels viendront compléter ce projet en se référant aux objectifs stratégiques.

13/04/2007 5 PREMIERE PARTIE

QUARTIERS PRIORITAIRES ET ANALYSE DE LEUR SITUATION

INTRODUCTION : PRESENTATION DU TERRITOIRE AU NIVEAU DE L’AGGLOMERATION

Située dans la partie Nord-Est du département de la , le territoire du bassin de Saint- Avold et au cœur de la Moselle-Est, à 40 km à l’Est de , 112 km au Nord-Ouest de Strasbourg et 30 km au Sud-Ouest de Sarrebruck.

Les autoroutes A4 Paris-Strasbourg et A320 Freyming-Sarrebruck permettent un accès facile aux différentes villes qui composent ce territoire. Ce site dispose aussi d’une gare SNCF (Saint-Avold / Valmont) qui se trouve à environ 3 km au Sud du centre ville de Saint-Avold. Il faut aussi noter la présence à moins d’une heure de l’aéroport Régional de Metz-Nancy Lorraine par la route RD 910 – Pont à Mousson.

Plusieurs zones industrielles sont implantées sur ce territoire :

• Au Nord-Est de Saint-Avold Z.I.L. du Hollerloch, du Gros Hêtre, rue des Généraux Altmayer (46 hectares). • Au Nord de Saint-Avold ; L’EUROPORT (100 hectares) • Au Sud de Saint-Avold / Valmont ; Zone ACTIVAL (48,5 hectares) • Z.I du FURST à Folschviller (10 hectares) • Z.A. du Grunhof et le site de Vernejoul à (70 hectares)

Ce territoire est couvert en partie par la « Communauté de Communes du Pays Naborien (C.C.P.N.) » et se compose de 10 communes, seules 4 d’entre-elles font parties du Contrat Urbain de Cohésion Sociale (C.U.C.S.)

La géographie prioritaire du C.U.C.S. se présente ainsi :

- La Cité du Furst à Folschviller-Valmont (Catégorie 2) - Les quartiers Carrière / Wenheck à Saint-Avold (Catégorie 2) - Le quartier du Faubourg à Saint-Avold (Catégorie 3) - La Cité Colline à L’Hôpital (Catégorie 3)

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I. FOLSCHVILLER / VALMONT

Communes totalisant 7 777 habitants en 1990, Folschviller (4 695) et Valmont (3 142) se partagent la Cité du Furst qui compte 3 661 habitants (3 271 pour la partie Folschviller et 390 pour la partie Valmont). Ce quartier a été classé en D.S.Q. puis en Z.R.U. mais n’a pas fait partie de la première génération de Contrat de Ville.

A) PRESENTATION DES COMMUNES

Folschviller est une commune d’environ 5 000 habitants située au Nord-est mosellan, à 5 kilomètres au Sud-Ouest de SAINT-AVOLD. Ancienne commune minière, elle a connu toutes les étapes du développement de la mono industrie représentée par les Houillères du Bassin de Lorraine (HBL) jusqu’en 1979, date de la fermeture du puits de mine exploité sur le territoire de la commune. Elle est composée de deux quartiers principaux, l’ancien bourg et le quartier de Furst construit par les HBL pour y héberger les salariés de l’entreprise et leurs familles. En ce qui concerne la commune de Valmont, elle est impliquée dans la réflexion du Contrat urbain de Cohésion Sociale par la présence de 2 rues imbriquées intégralement dans le quartier Furst, mais situées sur le ban de sa commune.

Les difficultés principales des habitants du quartier sont surtout liées au chômage des jeunes, dont le taux avoisine les 20 %. La main courante de la Police Municipale fait apparaître depuis quelques années, une augmentation sensible des actes d’incivilités avec les jeunes (rassemblements, altercations, bruits, etc.), des dégradations des biens appartenant à la commune, aux entreprises et aux particuliers, mais surtout des agressions, des vols et des tags à répétition.

B) ANALYSE DU QUARTIER : Le Furst (catégorie 2)

a) Les aspects urbains

Classée en Zone de Redynamisation Urbaine, le quartier est une cité ancienne isolée dont l'origine est liée au puits de mine de Folschviller. La population du quartier représente 61% de la population totale de la Commune de Folschviller. La réalisation de lotissements sur les terrains voisins a favorisé une certaine mixité. Les zones d'activités proches (zone Sud, zone du Furst) témoignent d’un développement économique dynamique. Il existe une entrée principale du quartier qui reste difficile, ceci étant dû à l’encombrement du C.D. 20. Par contre, l’accessibilité du quartier et de la commune est excellente par la R.D. 20 et la déviation Ouest de Saint-Avold.

La cité, qui domine le reste de l'agglomération, présente globalement une bonne image, malgré une densité du bâti, mais les espaces extérieurs ont été diversement traités (très délaissés pour certains). Les réhabilitations sont relativement réussies, notamment à l'entrée du quartier. Il faut noter la présence de jardins ouvriers au cœur même de la cité, mais très

13/04/2007 7 désorganisés (présence de cabanes en matériaux divers). Il manquait un centre structuré de quartier au début des années 2000. Le projet de ville prévoit l'urbanisation d'espaces libres au Sud-Est de la mairie pour créer un centre ville plus dense à proximité de la mairie. L’habitat est constitué de petits collectifs (petits immeubles espacés) et d'individuels. Dans l'ensemble, la voirie est bonne. De nombreux espaces extérieurs ont été réalisés. Il est à noter quelques commerces au Nord-Ouest, un centre commercial près de la mairie, la poste, une pharmacie, un salon de coiffure, un centre socio-culturel et un marché ambulant le samedi matin. Il existe 3 écoles et un collège dans le quartier.

b) Les difficultés socio-économiques :

Jusque dans les années 70, la communauté italienne était la plus représentée. Les populations maghrébine et notamment marocaine se sont ensuite progressivement agrandies. Depuis quelques années, les populations d’origine turque s’installent de manière importante dans la cité. Beaucoup d’habitations dans le village sont rénovées par des familles turques. 32 ,3 % des habitants sont âgés de moins de 20 ans et le taux de chômage tourne autour de 19 %. L’économie de Folschviller s’est développée grâce à l’activité houillère. La fermeture des puits a engendré une baisse d’activité qui a elle-même entraîné une politique de reconversion industrielle. Celle-ci a permis de transformer l’ancien puits de Folschviller en un parc industriel dynamique. Par ailleurs, l’activité économique revigorée par la création de la rocade sud et la zone d’activités Sud permet de maintenir un taux de chômage moins important que dans les autres Z.U.S. du Bassin Houiller. Les commerces sont peu développés dans la cité même si un véritable centre a été créé. Les commerces le composant souffrent de problèmes d’incivilité générés par une minorité de jeunes et de la concurrence occasionnée par la proximité de Saint-Avold et de ses nombreux équipements commerciaux.

De façon périodique, la cité « fait parler d’elle » : incendies de véhicules en 2000, phénomènes de délinquance collective en 2002 / 2003 et plus récemment divers trafics. Un sentiment d’insécurité très fort a été mis à jour dans le diagnostic du C.L.S.. En fait, les passages à l’acte sont rares et les regroupements de jeunes ont tendance à se déplacer vers le centre de Folschviller. Le mal semble être plus profond car certains jeunes virent vers la grande délinquance qui s’organise en réseau avec d’autres quartiers sensibles du Bassin Houiller ou même de Metz.

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II. SAINT-AVOLD

A) PRESENTATION DE LA COMMUNE :

Ville de 17 473 habitants (recensement de 1999), située au Nord-Est du département de la Moselle, au cœur de la Moselle Est. A 40 km de Metz, à 112 km au Nord Ouest de Strasbourg et 30 km au Sud Ouest de Sarrebruck. Desservie par de nombreux axes routiers: Autoroute A4 (Paris-Strasbourg) et A32 (Freyming-Sarrebruck), ainsi que la RN33 au Nord et la RN3 qui traverse la ville d'Est en Ouest (Metz-Forbach).

Saint-Avold dispose d'une gare SNCF qui ce situe à 3 km au Sud du centre ville, et d’une gare routière qui dessert toutes les communes du Bassin

Pas moins de 6 quartiers et le centre ville constitue la Ville de St-Avold ; le quartier Jeanne D’Arc situé à 8 kilomètres en pleine forêt au Nord-Est, le quartier Huchet isolé aussi en pleine forêt mais limitrophe à la couronne de la ville à l’Ouest, le quartier Dourd’Hal implanté au Sud-Est limitrophe à la couronne de la ville, et les quartiers Carrière / Wenheck et Faubourg qui relèvent d’une priorité “Contrat de Cohésion Sociale ”.

B) ANALYSE DES QUARTIERS :

b1) Carrière-Wenheck (catégorie 2)

Ce quartier classé en Z.R.U. est composée de deux entités distinctes et a bénéficié d'une démarche D.S.Q. multi site (1989 - 1993) et d'une "sortie" D.S.Q. sous forme de convention de quartier 1994 – 1995, mais n’a pas fait partie de la première génération de Contrat de Ville. Il a en revanche bénéficié des interventions du Contrat de Ville du Bassin Houiller.

a) Les aspects urbains

La première partie du quartier Carrière / Wenheck, appelée Wenheck, est située à la périphérie Sud de Saint-Avold, elle est isolée sur le plateau et assez loin du centre. Elle est située au contact de quartiers de communes voisines ( et Valmont), mais sans organisation d'ensemble.

La deuxième partie du quartier Carrière / Wenheck, appelé Carrière, est à vocation essentiellement résidentielle, elle bénéficie d'un environnement agréable, présente une certaine diversité du bâti, avec une multiplicité de bailleurs. La proximité du centre ville en fait un quartier prisé (forte demande). Le bâti présente un certain intérêt architectural (cf. réhabilitations N. Habert). Un vaste espace vert, situé à l'entrée du quartier, gagnerait à être mis en valeur sans traitement lourd. Il est à noter l’existence de nombreuses batteries de garages non mises en valeur.

13/04/2007 9 Le quartier bénéficie de la diversité de l'habitat et d'une relative mixité sociale et s’inscrit dans un environnement agréable. Hormis l'immeuble en copropriété apparaissant fortement dégradé (rue St Exupéry) et qui mériterait d'être "segmenté", l'ensemble du patrimoine apparaît en bon état. Les logements sont très demandés dans ce quartier. Concernant les espaces extérieurs et la voirie, hormis dans le secteur Sud, côté patrimoine de MOSELIS. de Metz et copropriété rue St Exupéry, les espaces extérieurs sont de bonne qualité. L'environnement immédiat des immeubles de LOGI-EST imprime même un caractère résidentiel de qualité supérieure. Les aires de jeux ne font pas défaut. Il est à signaler quelques signes de dégradation en ce qui concerne la voirie.

Ce quartier, bien intégré à la ville, bénéficie d'une diversité des fonctions urbaines. Contrairement à beaucoup de quartiers sensibles, le centre commercial qui se situe entre les secteurs Wenheck et Carrière semble fonctionner très correctement ce qui constitue un signe plutôt positif. Il existe 2 groupes scolaires, 3 gymnases, 2 stades, 1 Lycée Professionnel, 1 Collège et 1 COSEC.

b) Les difficultés socio-économiques

Les quartiers Wenheck et Carrière ont accueilli des mineurs, des ouvriers, des agents de Maîtrise et des ingénieurs (partie est de la Carrière se situant hors du périmètre Z.U.S.). Dans les années 50, Italiens et Polonais représentaient les deux plus grandes communautés. Comme dans d’autres quartiers, avec la relance du pacte charbonnier en 81, une population importante d’origine Marocaine est arrivée dans le Bassin Houiller. En 1999, 31 % des habitants avaient moins de 20 ans et le taux de chômage oscillait autour de 21 %. L’ensemble du quartier n’ayant jamais eu une vocation unique de cité minière, le mouvement de récession est moins sensible qu’ailleurs et sa mutation en quartier urbain traditionnel est bien entamée. Ce quartier a longtemps eu mauvaise réputation et désormais les tensions semblent s’apaiser.

Toutefois, l’extrémité Nord de la Z.U.S. concentre les problèmes : familles en grande difficulté sociale, état des logements peu satisfaisant et dégradation des entrées de certains collectifs. Le sentiment d’insécurité dans ce secteur reste le plus important par rapport au reste de la Z.U.S. Il est à signaler que le quartier des Verts Coteaux situé à proximité de la Z.U.S. présente des dysfonctionnements sociaux de plus en plus graves : montée de la petite délinquance et augmentation du taux de vacances.

b2) Le Faubourg (catégorie 3)

a) Les aspects urbains

Le quartier du Faubourg est situé à l’Est de SAINT-AVOLD, très proche de la N3 et de la D910a, et ce, grâce au grand giratoire, ce qui permet un accès facile aux communes voisines : Folschviller (5 kms), Valmont (5 kms), Longeville-les-Saint-Avold (6 kms), Carling (8 kms)…. Ce quartier est divisé en 2 parties par la rue du Maréchal Foch. L’une est constituée d’habitats de type H.L.M. gérés par LOGI-EST regroupant à peu près 250 familles, que l’on identifiera par le quartier A. L’autre partie est un peu plus résidentielle avec ses « pavillons Melling » où se côtoient maisons individuelles et blocs de 4 étages que l’on appellera quartier B.

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Cette frontière matérialisée par la rue du Maréchal Foch sépare nettement et simplement le quartier en 2 sous-quartiers (A & B), et marque bien la différence entre les 2. Cela est très palpable, visible, identifiable par les codes sociaux. Le quartier sensible et le quartier « A »

Ce quartier « A » est limitrophe avec le Lycée Technique C. Jully, qui accueille à peu près 1300 élèves, 770 en lycée général et 530 en lycée technique (82 internes, 883 ½ pensionnaires et 290 externes). Cette situation a pour conséquence d’augmenter considérablement le nombre de jeunes dans ce quartier durant les périodes scolaires, avec pour effets secondaires de provoquer des nuisances sonores (voitures, autoradio, scooters,…), de cohabitation avec les résidents; les jeunes se retrouvent dans les cages d’escaliers aux alentours du foyer, sur le city stade, à l’hypermarché…où il règne une certaine tension.

Non loin de là, à moins d’un kilomètre, on trouve un grand complexe sportif composé de :

2 terrains de football, 5 cours de tennis extérieurs et 4 intérieurs, un centre balnéaire, un club de billard, un centre culturel composé d’une salle de cinéma de 170 places et d’un théâtre de 800 places, une M.J.C., une salle multifonction de 2 700 m2 où se programment différentes manifestations culturelles, sportives et autres.

Ces infrastructures donnent de larges possibilités aux usagers de varier leurs activités.

Un hypermarché situé à moins de 500m permet aux habitants de faire leurs courses sans avoir la nécessité d’utiliser un moyen de transport, mais c’est aussi un lieu de rassemblement pour les jeunes qui fréquentent les lieux.

b) Les difficultés socio-économiques

On peut constater sur ce quartier un brassage social et culturel très important, mais depuis peu, on peut noter aussi un relogement de familles de plus en plus en difficultés, (RMi, chômage, toxicomanie…) et qui connaissent une grande précarité. Ce quartier aussi petit soit- il, est stigmatisé par le reste de la population Naborienne.

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III. L’HÔPITAL

A) PRESENTATION DE LA COMMUNE

Ville de 6 000 habitants, L’Hôpital n’avait jamais connu de procédure contractuelle de Développement Social Urbain avant d’adhérer au Contrat de Ville du Bassin Houiller 2000 / 2006. Il existe trois quartiers posant des difficultés mais qui forment un tout : La Cité Colline, la Cité Bois Richard et le quartier du Puits III. Il conviendra de considérer ces entités comme territoire global prioritaire du C.U.C.S.

B) ANALYSE DU QUARTIER : Cité Colline (catégorie 3)

Situé à l’Est de la Ville, sur la partie haute, ce quartier d’habitat social de type H.B.L. a été implanté au début des années 1960. Le réseau routier est constitué de 4 rues traversantes et de nombreuses impasses aux tracés sinueux. Essentiellement composé d’immeubles collectifs, ce quartier a connu des mutations importantes en raison de la vente des logements aux particuliers et en raison des importants travaux de rénovation entrepris par la Ville à la fin des années 90. De vastes espaces extérieurs sont à signaler ainsi que l’existence d’un parc central. Le quartier comprend un mini-centre commercial ainsi qu’un groupe scolaire (maternelle- primaire).

Le quartier Colline présente une population vieillissante alors que Bois Richard et Puits III compte en proportion plus de jeunes de moins de 25 ans ce qui incite la Commune à prévoir à terme la création d’une Maison de Quartier à Bois Richard.

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DEUXIEME PARTIE

DIAGNOSTIC EN FONCTION DES THEMATIQUES PRIORITAIRES

INTRODUCTION :

Les thématiques prioritaires sont les suivantes :

• Habitat et cadre de vie • Accès à l’emploi et développement économique • Réussite éducative • Santé • Citoyenneté et prévention de la délinquance

Pour chaque quartier ou territoire et en fonction des thématiques prioritaires de l’Etat, il s’agit de dresser un état des lieux de la mobilisation des politiques de droit commun et de faire l’inventaire des potentialités et des faiblesses des territoires. Au préalable, il convient de rappeler certaines dispositions communes aux différents quartiers et transversales dans les domaines de l’Intégration et de la Santé.

I. LA SITUATION COMMUNE

A) L’INTEGRATION ET LA LUTTE CONTRE LES DISCRIMINATIONS

En 2005, à l’initiative du F.A.S.I.L.D., un diagnostic territorial stratégique dans les domaines de l’intégration et de la lutte contre les discriminations a été réalisé sur le territoire du Contrat de Ville du Bassin Houiller. Le cabinet Bernard Brunhes Consultants, chargé de cette étude, a mis en avant les enjeux et actions prioritaires suivants :

- La reconnaissance de la participation à la vie économique et sociale de la population :

° Réaliser une étude sur l’histoire des mineurs algériens et marocains (édition d’un livre qui pourrait s’intituler « les mineurs maghrébins »-action en cours)

° Organiser des rencontres intergénérationnelles avec la participation d’associations communautaires (A.T.M.F., A.A.M.E.)

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- La lutte contre les discriminations d’accès à l’emploi :

° Organiser un séminaire pour sensibiliser les chefs d’entreprises à l’intégration et la lutte contre les discriminations en associant les partenaires sociaux et les organisations patronales (réalisé en septembre 2006)

° Former les intermédiaires de l’emploi sur cette problématique

- L’acceptation de la diversité culturelle, religieuse et ethnique :

° Organiser des portes ouvertes de lieux de culte en direction des établissements scolaires du Bassin Houiller

- La gestion des conflits intergénérationnels dans la cité de manière non violente :

° Organiser une formation sur la gestion des conflits qui regrouperait travailleurs sociaux, agents des forces de l’ordre.

B) LA SANTE

La santé est affirmée par l’Etat comme un des 5 thèmes prioritaires de la Politique de la Ville pour la cohésion sociale afin d’encourager les acteurs locaux à mieux prendre en compte la prévention et l’accès aux soins pour les habitants des quartiers en difficulté. La spécificité du Bassin Houiller oblige à prendre en considération deux éléments de diagnostic qui doivent orienter la prise en compte globale des questions de santé sur ce territoire :

- le système de protection sociale des mineurs et de leur famille - les problèmes de toxicomanie

L’exploitation charbonnière par les Houillères du Bassin de Lorraine a été caractérisée par une protection sociale des salariés au travers de la S.S.M. (Société de Secours Minière). Cette couverture sociale a longtemps permis un accès aux soins plus facile dans les cités minières que dans les quartiers sensibles traditionnels. En effet, les médecins employés directement par la S.S.M. et la gratuité des soins induisant de fait la dispense d’avance des frais ont permis à la population de bénéficier d’une excellente couverture. Cependant, même si le taux de ménages vivant dans les Z.U.S. du Bassin Houiller et relevant du régime minier avoisine encore les 50 % (voire 60 % dans certaines cités), cette situation va progressivement rejoindre celle du droit commun des quartiers n’ayant pas connu ces avantages. D’ailleurs, les personnes concernées relèvent désormais du Régime Général de la Sécurité Sociale (avec maintien des avantages).

Concernant la toxicomanie, la position frontalière du Bassin Houiller favorise les trafics et la consommation de produits stupéfiants. De plus, jusqu’en 1999, les dispositifs spécifiques de

13/04/2007 14 prise en charge des questions de toxicomanies étaient quasi-inexistants dans l’arrondissement de Forbach. A partir de cette période, grâce au concours des communes du Bassin Houiller et sous l’impulsion de la ville de Forbach, l’Etat a missionné le C.M.S.E.A. pour mettre en place un dispositif prenant en compte la prévention, les comportements déviants et les soins. C’est ainsi qu’est né dans le cadre du Contrat de Ville le Dispositif Coordonné d’Intervention en Toxicomanies (D.C.I.T.). Ce dispositif s’articule autour de trois axes : la prévention en réponses aux problèmes d’usage par l’information tous publics et la formation des professionnels, le Point Accueil Ecoute Jeunes et Parents (P.A.E.J.E.P.) en réponse aux problèmes d’abus et les soins avec l’antenne toxicomane (accueil et accompagnement). Cette action globale de coordination est fortement soutenue financièrement par les communes signataires du Contrat de Ville, le Conseil Général et l’Etat (D.D.A.S.S. et F.I.V.).

En ce qui concerne les statistiques de santé publique, on constate une surmortalité de 10 % par rapport à la Lorraine et de 21 % par rapport à la . La surmortalité par rapport à la France est plus prononcée chez les femmes (26 %) que chez les hommes (17 %). Avant 65 ans, le taux de mortalité est équivalent au taux régional et dépasse le taux français de 2 %.

Le taux de mortalité par maladies de l'appareil circulatoire pour le territoire de santé publique du Bassin houiller est le plus élevé de la région. Il dépasse le taux lorrain de 20 % et le taux français de 38 %. Le taux de mortalité par tumeurs est supérieur au taux régional et dépasse le taux national de 11 %. Le territoire de santé publique du Bassin Houiller se distingue des autres territoires lorrains par un taux comparatif de mortalité par maladie endocrinienne plus élevé qu'ailleurs. Ce taux est supérieur de 34 % par rapport à la France.

C) LA CITOYENNETE ET PREVENTION DE LA DELINQUANCE

Un Contrat Local de Sécurité Intercommunal a été signé en octobre 2003 avec les communes de Saint-Avold, Folschviller, L’Hôpital, Valmont, Carling et Macheren. Un Conseil Intercommunal de Sécurité et de Prévention de la Délinquance (C.I.S.P.D.) a également vu le jour en mai de la même année. C’est dans ce cadre que le C.L.S. a été élaboré.

Le Chef de Projet du Contrat de Ville, site de Saint-Avold, a assuré la coordination de ces instances jusqu’à son départ début 2006. Depuis cette période, on assiste à une absence d’initiatives pour relancer les différentes actions initiées dans ce cadre en raison notamment du manque de moyens humains pour animer cette dynamique.

Il est à signaler l’efficacité des Groupes Locaux de Traitement de la Délinquance (G.L.T.D.), réunis à de nombreuses reprises au début des années 2000. Pour des raisons de multiplication du nombre de sites faisant appel au G.L.T.D., cet outil a été réservé aux situations de crise (violences urbaines ou phénomènes de délinquance collective) et se réunit ainsi beaucoup moins souvent.

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II. LES PARTICULARITES COMMUNALES

A) FOLSCHVILLER / VALMONT : Le Furst

Les deux communes partageant la même Cité, le diagnostic présenté est commun.

1. HABITAT ET CADRE DE VIE

La typologie du bâti est structurée en deux grands ensembles :

- Une partie Ouest, la plus ancienne, composée de logements individuels - Une partie Est, plus récente, composée de collectifs bas (R +2 +3)

La SAREL-Batigère possède quelques logements collectifs dans la partie Est de la Z.U.S. à proximité du pôle administratif. La S.A.S. Sainte Barbe possède 540 logements en immeubles collectifs. De 1991 à 1995, 276 de ces logements ont été entièrement réhabilités et en 2003, le système de chauffage a été modernisé (chaudières charbon remplacées par des chaudières au gaz). La S.A.S. Sainte Barbe possède également quelques individuels (environ 45) qui faisaient partie d’un parc plus important cédé à des privés dans les années 80. Ce patrimoine lui permet de diversifier son offre de logement. Ce type d’habitat est très prisé et la vacance est nulle.

La municipalité, à partir de 1970, a engagé la jonction physique entre la cité et le noyau villageois en déplaçant la Mairie à proximité du Furst. Un nouveau pôle d’équipements (Collège, centre commercial, centre social), un secteur résidentiel et une zone d’activité ont créé une cohérence urbaine dans la commune. L’action combinée des pouvoirs publics et des bailleurs a permis de maintenir une bonne gestion des équipements et d’aménager les espaces publics. Le parc S.A.S. Barbe a ainsi connu une réhabilitation progressive qui donne aujourd’hui une très bonne image de la cité.

2. ACCES A L’EMPLOI ET DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE

Actuellement, il existe sur la commune de Folschviller, un dispositif, mis en place en partenariat avec la ville, l’association AUDACES’S et la Mission Locale de Moselle Centre, permettant aux jeunes du quartier de Furst en recherche d’emploi, y compris les 55 jeunes en CIVIS, de rencontrer les représentants de la M.L.M.C. à l’occasion des permanences tenues au centre Marcel Martin, pour un suivi personnalisé et individualisé. Ces permanences seront développées et le partenariat existant déjà avec l’ANPE, au travers d’un « point emploi » devra être approfondi. Par ailleurs, il est projeté de créer un réseau d’accompagnement des jeunes, avec l’originalité de réunir autour d’une même table l’ensemble des partenaires pouvant intervenir à un degré ou à un autre dans la démarche constructive de recherche d’emploi (ville, ANPE, ASSEDIC, MLMC, Prévention Spécialisée, Association type Forces Moselle-Est, les Associations intermédiaires (AIDE) etc.).

13/04/2007 16 Dans la mesure du possible, il est indispensable de créer une synergie entre les spécialistes du social et les représentants de la vie économique en développant un partenariat avec les entreprises locales et les représentants de la chambre de Commerce et de l’Industrie et de la chambre de Métiers, dans le but de favoriser un accès plus aisé à l’emploi sur les différentes zones d’emploi dynamiques de la Communauté de Communes du Pays Naborien (CCPN). Pour faciliter le déplacement, la CCPN étudie actuellement la mise en place de circuits de transports en commun desservant ces zones d’emplois.

Enfin, pour favoriser l’insertion des familles monoparentales, il sera nécessaire de mettre en cohérence les modes de garde des enfants.

3. REUSSITE EDUCATIVE

Les quatre communes concernées par le C.U.C.S. de la communauté de Communes du Pays Naborien, à savoir Folschviller, l’Hôpital, Saint-Avold et Valmont ne bénéficient d’aucun dispositif spécifique de l’Education Nationale.

Le collège du secteur de ce quartier est le collège Alexandre Dreux de Folschviller. Les écoles concernées sont les écoles maternelles et élémentaires, rue de la Forêt et rue Lamartine à Folschviller (Classement EN : SD).

La réussite éducative et scolaire est bien entendu au cœur des priorités de l’Education Nationale. Sur les territoires identifiés du C.U.C.S. de la Communauté de Commune du Pays Naborien, aucun ne bénéficie d’un dispositif institutionnel Education Nationale d’aide aux établissements les plus en difficulté, cependant les écoles en « situation difficile » de Folschviller, La Carrière et Wenheck de Saint-Avold et les collèges François Rabelais de l’Hôpital et La Carrière de Saint-Avold, identifiés au niveau départemental comme particulièrement défavorisés, se voient attribuer plus de moyens en postes et heures.

Les actions mises en place dans les établissements scolaires du second degré et formalisées dans les projets d’établissement donneront lieu à la formalisation de contrats d’objectifs avec les autorités Académiques dans un avenir prochain, garantissant aux établissements un maintien de moyens en contrepartie d’objectifs chiffrés d’amélioration de la réussite des élèves.

Cette réussite s’articule essentiellement autour de trois axes, mesurables par des indicateurs chiffrés, à savoir :

• la réussite scolaire Les deux indicateurs qui peuvent être retenus sont : - le taux de retard des élèves à l’entrée en 6e, sachant que plus le retard est important plus les chances de réussite scolaire de l’élève sont amputées - le taux de réussite au brevet

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Les taux de retard de 1 an et plus en 6e Folschviller Saint-Avold L’Hôpital La Carrière Collège 23,0 25,0 34,0 Dép Ens Public 2,7 2,7 2,7 Aca Ens. Public 17,0 1,5 1,5

Les taux de réussite au brevet (série collège) : session 2006 Folschviller Saint-Avold L’Hôpital La Carrière Collège 73,63 85,33 75,53 Aca Educ. Prioritaire 78,21 78,21 78,21 Aca Ens. Public 78,30 78,30 78,30

En liaison avec les actions entreprises dans les établissements scolaires sont à privilégier tous les dispositifs oeuvrant à la réussite des élèves : C.L.A.S. (Contrats Locaux d’Accompagnement Scolaire), dispositif partenariaux avec les établissement d’enseignement supérieur, C.E.L. (Contrats Educatifs Locaux), C.T.L. (Contrats Temps Libres), tous les dispositifs s’articulant autour du temps scolaire de l’enfant.

• L’ambition scolaire L’indicateur le plus parlant concerne la taux d’accès 3ème / seconde générale et technologique (GT)

Les taux d’orientation 3ème / scde GT Folschviller Saint-Avold L’Hôpital La Carrière Collège 60,0 65,19 45,0 Aca Educ. Prioritaire 52,0 52,0 52,0 Aca Ens. Public 61,0 61,0 61,0

Sont à privilégier toutes les actions oeuvrant dans le sens d’une poursuite d’études plus valorisante et une meilleure orientation professionnelle. Celles favorisant l’ouverture culturelle et l’orientation positive (tutorat par les élèves des grandes écoles dans le cadre de la Charte pour l’égalité des chances).

• La responsabilité parentale et la lutte contre l’absentéisme Dans ce domaine sont à privilégier toute les dispositifs d’aide à la parentalité : R.E.A.A.P., (Réseaux d’Ecoute, d’Aide et d’Appui à la Parentalité), les modules de soutien aux parents dans le cadre de l’absentéisme, les actions de prévention et de lutte contre la délinquance qui

13/04/2007 18 relèvent notamment d’un partenariat inter-institutionnel (Ecole Ouverte, Classes Relais, prévention des conduites addictives, C.L.S.P.D., G.L.T.D.).

La ville de Folschviller a initié une démarche diagnostic dans la perspective de la mise en place d’un dispositif de réussite éducative. Les premiers éléments font apparaître d’importants retards scolaires, des difficultés pour l’apprentissage de la lecture, la situation de familles ne parlant pas le français à la maison et avec un niveau culturel bas renforcé par un taux de chômage important, des situations de surendettement ou d’allocation des minima sociaux et un niveau d’étude des parents très bas. Le diagnostic fait également apparaître entre autres des violences verbales ou corporelles, de nombreuses incivilités, un manque de suivi pour le travail scolaire à la maison, des parents dépassés, des regroupements communautaires plus fréquents et une hygiène de vie souvent déplorable.

Devant cette situation, le commune souhaite approfondir ce diagnostic et mettre en place dès 2007 un dispositif de réussite éducative avec comme premières priorités la création d’une équipe pluridisciplinaire de soutien et le renforcement des actions d’accompagnement à la scolarité initié dès l’année 2006 dans le cadre du Contrat de Ville.

Spécificités Folschviller :

La commune compte 33 équipements sportifs (dont 2 salles multisports et 6 plateaux d’E.P.S.) représentant 7.12 équipements pour 1000 habitants, ce qui situe la commune à peu près dans la moyenne départementale. 13 clubs sportifs sont agréés par Jeunesse et Sport, représentant 13 disciplines sportives, ce qui correspond à une offre correcte pour la commune. Celle-ci compte 60 associations de toute nature. Un seul club sportif (La Boule de Furst- Folschviller) a été financé au titre du C.N.D.S. sur les 11 clubs agréés implantés dans la cité Furst. Aucun acte de violence sportive n’a donné lieu à une plainte en 2006.

L’association A.U.D.A.C.E.S.’S. gère le Centre Social Marcel Martin. Elle mène un projet visant à travailler sur l’hygiène de vie avec les jeunes, depuis environ deux ans. C’est pourquoi, elle met en place, dans le cadre de la pratique sportive, des actions d’éducation à la santé et favorise la pratique sportive et culturelle. L’équipe de prévention spécialisée du C.M.S.E.A. qui assure le suivi éducatif des jeunes sur le quartier a organisé un atelier jeunes aux vacances de printemps : celui-ci a mobilisé 7 jeunes sur 10 jours.

La commune de Folschviller a signé la reconduction de son Contrat Educatif Local (C.E.L.) le 10 août 2004, pour trois ans. Elle pilote ce dispositif qui comportait, jusqu’en 2005, un fort volet dédié aux enfants de maternelle et au primaire, ce qui a permis de redynamiser certaines associations sportives (club de gymnastique notamment) depuis plusieurs années. La ville a su mobiliser des crédits de droit commun pour mettre en place une prise en charge de l’enfant dès son plus âge (crédits C.A.F., D.D.J.S. jusqu’en 2005).

Le centre social Marcel Martin a pour mission de s’occuper du public des préadolescents et adolescents et mène, à ce titre, un certain nombre d’actions financées dans le cadre du Contrat de Ville du Bassin Houiller, de la C.A.F., des Opérations Ville Vie Vacances, de la D.D.J.S. 3 Opérations Ville Vie Vacances (dont une intercommunale : Folchviller-) ont été menées en 2006. Elles ont concerné 33 jeunes. Le centre social constitue un acteur

13/04/2007 19 incontournable de la vie associative locale, même dans le domaine sportif, puisque l’association a créé une commission sportive réunissant tous les clubs locaux. Ce centre a engagé ses deux animateurs dans un programme de formation qualifiante pour améliorer la qualité de sa prise en charge éducative.

Un renforcement du partenariat A.U.D.A.C.E.S.’S.-C.M.S.E.A. serait souhaitable. 2006 a vu la mise en place d’un poste I.L.E. dans le cadre de l’animation au sein de l’association A.U.D.A.C.E.S.’S. Par ailleurs, malgré l’information faite aux clubs par la D.D.J.S., ceux-ci sollicitent peu le C.N.D.S. alors que l’enveloppe a été multipliée par quatre en dix ans et que ce fonds constitue la première ligne d’intervention budgétaire des clubs.

Spécificités Valmont :

La ville compte 16 équipements sportifs (dont 1 salle polyvalente et 1 terrain multisports, 1 aire de jeux et 2 plateaux d’E.P.S.) représentant 5.09 équipements pour 1000 habitants, ce qui la situe bien en deçà de la moyenne départementale (7.78 ). 2 clubs sportifs sont agréés par Jeunesse et Sport, représentant 2 discipline sportives, soit un niveau très faible en matière d’offre sportive. La commune comporte un nombre restreint d’associations : 12. Aucun club sportif agréé n’est implanté sur le quartier Furst. Aucun acte de violence sportive n’a donné lieu à un dépôt de plainte en 2006.

Ce sont la commune et l’association A.U.D.A.C.E.S.’S . qui ont organisé, en 2005, les Centres de Loisirs Sans Hébergement (C.L.S.H.) sur Valmont. Aujourd’hui, la commune souhaite mener une réflexion pour mettre en place une structure d’animation.

Valmont a bénéficié d’un soutien de l’Etat (D.D.J.S.) de 1995 à 2001. La commune qui possède deux rues sur le quartier de Fürst jouxte Folschviller et c’est donc tout naturellement qu’elle a sollicité l’association A.U.D.A.C.E.S.’S. qui gère le centre social de Folschviller pour l’épauler dans l’animation de l’un de ses deux équipements, la ville se chargeant de l’autre avec une animatrice en formation qualifiante. Cette collaboration a cessé en 2006 et les chiffres concernant les centres de loisirs datant de 2005 ne rendent pas compte de l’activité réelle des centres. Aucun atelier jeunes n’a été organisé en 2006, ni aucune Opération Ville Vie Vacances au titre de la commune de Valmont ou par l’association A.U.D.A.C.E.S.’S. pour le public de Valmont.

Le C.U.C.S. devrait permettre de développer des pistes de réflexion concernant la prise en charge des jeunes au niveau communal, soit en dotant la commune d’un encadrement qualifié, soit en s’appuyant sur une structure extérieure, dans le cadre de l’Intercommunalité. Enfin, une collaboration entre les clubs des différentes villes signataires du C.U.C.S. est à imaginer ou à renforcer.

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4. CITOYENNETE ET PREVENTION DE LA DELINQUANCE

4 sites sont sensibles :

Secteur A) Limite Nord-Est

Depuis plusieurs mois, il a été constaté sur le parking implanté en bordure de la rue d’Alsace, le rassemblement de plusieurs jeunes de la cité, rassemblement auquel viennent se rajouter des jeunes des quartiers Wenheck et Carrière de SAINT-AVOLD. Si aucun trouble de l’ordre public n’a été constaté à ce jour, les riverains se sont déjà plaints plusieurs fois auprès de la Police Municipale pour : du bruit, de la musique dans les voitures et des éclats de voix.

Rue du Parc, au niveau de l’abri-bus à hauteur du Château Furst, constitue le lieu de rassemblement de tous les jeunes défavorablement connus de la cité de Folschviller, où de nombreuses rixes, incendies de véhicules, tags, violences (règlements de compte) sont à déplorer.

Secteur B) Limite Est

La rue Lamartine, plus exactement au niveau du parking de l’Eglise Jean Bosco, constitue le lieu de rassemblement des jeunes mineurs du secteur (Folschviller/Valmont). De nombreuses dégradations ont été constatées au niveau de l’environnement (bris de clôture, jeux de ballon en tous genres)

L’intersection rue de la forêt et avenue du Général Patton, constitue le lieu de rassemblement des majeurs (plus de 30 ans) dont plusieurs sont défavorablement connus des services de police et de gendarmerie.

Secteur C) Limite Sud Sud-Ouest

La proximité du centre commercial et du collège A. Dreux, constituent le lieu de rassemblement des collégiens voire aussi de personnes buvant de l’alcool.

Des dégradations mais aussi surtout des tags sur les murs de ce dernier sont souvent constatés.

Secteur D) Limite Nord-Ouest

Plus particulièrement rue Calmette au niveau des immeubles 70/72/74 les jeunes désoeuvrées, buvant de l’alcool pour la plupart, se rassemblent dans les halls voire aussi dans les caves, des cités de Folschviller / Valmont.

De nombreuses dégradations ont été constatées dans ces bâtiments (tags, démolitions de cloisons et de portes dans les caves voire aussi certains appartements squattés…).

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B) SAINT-AVOLD : Carrière-Wenheck, le Faubourg

1. HABITAT ET CADRE DE VIE

Carrière-Wenheck :

Le quartier a connu deux grandes phases de construction :

- milieu des années 50 jusqu’au début des années 60 : plus 1000 logements en collectif au Wenheck - début des années 60 au début des années 70 : collectifs de la Carrière

Six bailleurs se partagent le parc locatif social de la Z.U.S. : L’O.P.A.C. de Metz (90 logements), Logi-Est (142), S.A.S. Sainte Barbe (118), SAREL-Batigère (107), Néolia ex- F.M.C. (98) et Moselis (90).

Des opérations de requalification et d’amélioration des logements dans les secteurs les plus dégradés ont contribué à maintenir une qualité d’ensemble du parc de logements assez satisfaisante dans la Z.U.S.. Toutefois, un mouvement de différenciation entre les deux quartiers se dessine.

Le Wenheck : une partie du parc immobilier est mis en accession à la propriété ce qui tend à lui conférer une vocation plus résidentielle. Ce quartier est essentiellement composé de grands ensembles de type « barre » (R+3, R+4).

La Carrière : le quartier dispose d’un parc locatif de grands logements insuffisamment réhabilités qui lui confère un caractère plus social. Ce secteur est plus hétérogène et se compose de collectifs en bandes (R+3) et en plots (R+4). La grande barre (R+5) rue du Château d’eau a été divisée en trois bâtiments dans les années 90 (D.S.Q.). Cette diversité des formes et des implantations garde une certaine cohérence. L’ensemble a un cachet urbanistique intéressant.

L’entretien du patrimoine immobilier (façades, entrées d’immeuble, garages), des voiries et du mobilier urbain est dans son ensemble correct. Les actions conjointes des organismes sociaux, des services publics et des associations (notamment la Régie de quartier) permettent de maintenir une gestion urbaine de proximité efficace. En effet, au travers de nombreuses manifestations festives se déroulant dans le quartier et impliquant les habitants, le quartier se révèle très vivant donnant ainsi une image très positive.

A proximité d’un Centre-Ville attractif et dynamique, la Z.U.S. est calme et bien entretenue. La diversité qui la caractérise (6 bailleurs, une large gamme de logements du F2 au F5, des architectures et des espaces public diversifiés, de multiples équipements, commerces et services, de nombreuses actions sociales et de proximité) fait que le maintien et l’entretien de l’existant peuvent suffire à assurer un avenir intéressant pour ce quartier.

13/04/2007 22 2. ACCES A L’EMPLOI ET DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE

La Ville de St-Avold conduit depuis quelques années une politique active dans le domaine de l’emploi et l’économie.

L’implantation de l’A.N.P.E. au cœur même de la ville, apporte au demandeurs d’emploi locaux une proximité non négligeable. La Mission Locale de Moselle Centre (M.L.M.C., suivi des jeunes de 16 à 26 ans et +), Forces-Moselle Est (accompagnement des D.E. sous contrats aidés), Culture & Liberté et autres organismes spécialisés à l’insertion sociale et professionnelle, participent également à l’accompagnement et à l’évolution des recherches pour les demandeurs en terme d’emploi et de formations.

En ce qui concerne les jeunes, 738 sont suivis par la M.L.M.C. sur le territoire de la C.C.P.N. (368 filles et 370 garçons), 3% ont entre 16 et 18 ans, 88 % pour les 18/25 ans, et 9 % pour les plus de 26 ans. 77 % sont de niveau ≤ au C.A.P. ce qui en résulte un niveau faible de qualification. 7 % sont de nationalité hors C.E.E. et 89 % sont célibataires. Il est à noter aussi quant terme de mobilité, 50 % n’ont pas le permis.

Il existe également une régie de quartier (St-Nabor Services) qui génère une centaine de postes de types « contrat aidés » et permet ainsi à une certaine population envoie de marginalisation de trouver un équilibre social, avec pour objectif final, l’accès à l’emploi au sein des entreprises locales sous forme de contrat de travail déterminé ou indéterminé, voir le cas échéant, une formation adaptée. Cette régie de quartier existe grâce aux partenariats étroitement liés avec l’ANPE, la MLMC, les organismes de formations et les bailleurs sociaux.

Des chantiers d’insertion (environnementaux et couture) orchestrés par l’A.S.B.H. jouent également un rôle de régulateur social au sein de la C.C.P.N. En moyenne 4 chantiers par an sont mis en activité générant ainsi 80 à 100 postes sur le bassin de Saint-Avold.

La C.C.P.N., (Communauté de Communes du Pays Naborien) contribue également à l’accroissement potentiel d’offres d’emploi par une synergie conjuguée en intercommunalité vouée à l’implantation d’entreprises nouvelles sur son territoire.

3. REUSSITE EDUCATIVE

Le collège du secteur de ce quartier est le collège La Carrière (classé dans le premier quart des établissements repérés comme les plus en difficulté). Les écoles concernées sont les écoles maternelles Wenheck gr 1, rue du Commandant Charcot et Wenheck gr 2 rue de Montréal, les écoles élémentaires La Carrière, rue du Château d’eau et Wenheck, rue CH. De Foucault (Classement EN : SD des 4 écoles). Il est à signaler également à proximité du quartier du Faubourg la présence du Lycée Professionnel Charles Jully.

Analyse du site (voir chapitre I. C. Folschviller-Valmont)

13/04/2007 23 La priorité est d’améliorer le partenariat avec les centres sociaux et mieux articuler les actions de chacun :

- accompagnement scolaire - C.E.L. - T.I.C.E. (Technologies de l’Information et de la Communication pour l’Education)

Il s’agira également de rechercher une meilleure collaboration avec la police dans le cadre de la prévention de la délinquance.

Enfin, la création de la Maison des Adolescents (en cours) par la ville de Saint-Avold est à encourager.

La ville compte 114 équipements (dont 13 salles multisports et 11 plateaux d’EPS), représentant 6.73 équipements pour 1000 habitants, soit un taux se situant en dessous de la moyenne départementale. 45 clubs sont agréés par Jeunesse et Sport, représentant 33 disciplines sportives. La commune compte environ 150 associations de toute nature. 12 clubs agréés sont implantés en ZUS, dont le Rugby club Naborien qui propose, en partenariat avec la commune, des séances d’initiation au rugball aux jeunes des quartiers (avec une équipe mixte). 2 clubs sportifs (Athlétic Club de St-Avold et Rugby Club Naborien) ont bénéficié de subventions C.N.D.S., en 2006, pour leurs actions dans les quartiers sensibles, en direction des filles notamment. Le Cercle Nautique de Saint-Avold bénéficie d’un PSE (Plan Sport Emploi) sur un poste d’éducateur sportif.

L’association P.A.I.S. gère le Centre Social du Wenheck, les Maisons de Quartier de la Carrière et du Faubourg. Elle conduit les activités traditionnelles d’un centre social qui s’adresse aux publics jeunes et adultes et a bénéficié d’une aide de la D.D.J.S., sur crédits spécifiques, pour favoriser l’accès des préadolescentes des quartiers Carrière-Wenheck à un atelier scrabble. L’équipe de prévention spécialisée du C.M.S.E.A. assure le suivi éducatif des jeunes en difficulté sur les quartiers ciblés par le C.U.C.S..

La commune qui bénéficiait d’un soutien de la D.D.J.S. depuis plusieurs années s’est engagée dans une réflexion sur une politique globale de jeunesse et une prise en charge cohérente du temps de l’enfant pour finalement signer, pour 3 ans, un Contrat Educatif Local (C.E.L.) avec l’Etat le 13 juillet 2005. C’est à Saint-Avold que s’est déroulé le plus grand nombre d’ateliers jeunes en 2006. 15 ateliers ont eu lieu à toutes les périodes de l’année (Février, printemps, été, Toussaint, Noël) ; ils ont mobilisé 80 jeunes pendant 5 jours. Ils ont parfois servi à cofinancer des Opérations Ville Vie Vacances. 2 Opérations labellisées Ville Vie Vacances ont été organisées et ont touché 5 jeunes en 2006.

Depuis quelques années, la ville mène avec son service des sports et la D.D.J.S. une réflexion sur l’accessibilité à la pratique, la dimension éducative du sport et l’intégration des jeunes dans les clubs (Ecole Municipale des Sports, C.L.S.H. sportifs, cycle d’initiation au football).

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4. CITOYENNETE ET PREVENTION DE LA DELINQUANCE

Quartier Carrière-Wenheck: On y retrouve une délinquance de cité (consommation de stupéfiants, quelques vols et dégradations), à l'exclusion de faits de violences urbaines. En raison de l'élucidation des délits et d'interpellations réalisées au cours de l’année 2005, le nombre d'infractions et de délits commis sur ce quartier a sensiblement diminué, par rapport à la délinquance constatée sur le centre-ville.

Quartier Faubourg: Sur l'ensemble de l'année 2006 jusqu'à ce jour seuls 10 faits délictuels étaient constatés. Quelques habitants particulièrement « difficiles à gérer » perturbent la tranquillité des habitants du voisinage issus pour la plupart de milieux défavorisés.

C) L’HÔPITAL : Cité Colline

1. HABITAT ET CADRE DE VIE

Le processus de vente des immeubles collectifs (anciennement HBL) entrepris par la SNI, a eu comme conséquence de transformer une grande partie du quartier Cité Colline en co- propriété. Avant cette vente l’unique propriétaire était les HBL.

La rénovation des VRD entrepris par la ville, associé à cette vente a redonné un nouveau souffle au quartier. Néanmoins, la nombreuse population jeune de ce quartier est confrontée à un manque de structures culturelles. La nécessité de la mise en place d’un centre structuré à ce quartier constitue une des données prioritaires.

2. ACCES A L’EMPLOI ET DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE

Composé en grande majorité d’une population de mineurs, le quartier Cité Colline a vu s’opérer un changement profond dans sa population active. De nombreux mineurs, jeunes de surcroît ont bénéficié d’une retraite anticipée (pacte charbonnier) à un âge ou d’autres sont encore en plein dans la vie active. Ce pacte n’a pas eu des conséquences positives. Au chapitre des moins, il est à noter que beaucoup de jeunes retraités ont eu des difficultés à gérer cette nouvelles situation ; dépenses inconsidérées, divorces, désoeuvrement… le renforcement du rôle joué par l’A.S.B.H., au niveau de l’animation de quartier, encadrement des jeunes,…constitue un des volets prioritaires pour parer aux difficultés socio-économiques du quartier.

L’appel aux structures extérieures telle que ; l’ANPE, la Mission Locale….fait également partie des opérations nécessaires pour revigorer le quartier.

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3. REUSSITE EDUCATIVE

Le collège du secteur de ce quartier est le Collège François Rabelais, rue de Cahors (classé dans le premier quart des établissements repérés comme les plus en difficulté) L’école concernée est l’école primaire Cité Colline Pierre Philipps, rue de Cannes.

Analyse du site (voir chapitre I. C. Folschviller-Valmont).

Constat : Recensement de nombreuses incivilités voir agressions orales et quelques fois physiques au collège

Partenariats et actions recensés : activités péri-éducatives

4. CITOYENNETE ET PREVENTION DE LA DELINQUANCE

Quartier Colline : Il s'agit d'un quartier très calme composé essentiellement de petits pavillons miniers appartenant à la SNI Ste Barbe. Ce quartier a subi une réhabilitation pratiquement terminée à ce jour (maisons repeintes, fenêtres changées...). La population se compose majoritairement de retraités. Les seuls soucis rencontrés ont trait à des différends de voisinage dus à l'inactivité des habitants. Il y a peu de faits de délinquance.

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TROISIEME PARTIE

LE PROJET D’ACTION STRATEGIQUE

Le projet d’action stratégique se présente sous la forme d’un projet thématique qui répond aux besoins mis en avant dans les diagnostics territoriaux et thématiques. Ce projet, partagé par les signataires du présent contrat et les différents partenaires, indique les priorités d’actions assorties d’objectifs quantifiables directement évaluables. A cet effet, des indicateurs accompagnent chaque objectif stratégique. Ces indicateurs de moyens sont destinés à traduire la mise en œuvre effective du projet. Ils se distinguent des indicateurs de résultats ou d’impact dont le but est de mesurer les effets d’une politique menée.

N.B. : les indicateurs retenus présenteront dans le programme pluriannuel d’actions la répartition hommes-femmes et les objectifs en découlant.

Les objectifs opérationnels se déclinent au niveau de l’Agglomération, d’une part, et de chaque quartier, d’autre part. Ils sont limités dans l’espace, dans le temps et dans leur objet. Ils permettent la mise en œuvre d’actions structurantes, d’actions adaptant les outils existant et d’actions innovantes. Le programme d’actions pluriannuel est élaboré à partir du présent chapitre qui constitue le cahier des charges du C.U.C.S..

Le projet d’action stratégique vise à mettre en cohérence les enjeux liés au développement des territoires et les enjeux liés à l’amélioration des conditions de vie des habitants. Le projet combine deux échelles de territoire (l’Agglomération et la Commune) et coordonne les modes d’action qui s’y rapportent. Le contenu du projet comprend une partie générale présentant les axes prioritaires portés par l’Agglomération ainsi que les axes thématiques communs à tous les quartiers. La seconde partie traite spécifiquement des actions stratégiques à mettre en œuvre en fonction des particularités propres à chaque site prioritaire.

13/04/2007 27 I. AGGLOMERATION ET PROJETS THEMATIQUES DE TERRITOIRE

L’objet est de préciser ici l’articulation des deux échelles de territoire en fonction des thématiques prioritaires mais également d’établir les modes d’intervention en fonction de problématiques repérées sur plusieurs quartiers.

Un objectif transversal aux 5 thématiques est à mettre en avant dans le cadre de la lutte contre les discriminations et l’égalité des chances :

Prioriser la qualification des acteurs locaux sur les enjeux de l’intégration et de la lutte contre les discriminations par le biais de formations.

A) HABITAT ET CADRE DE VIE

Les objectifs à atteindre par le C.U.C.S. au niveau de l’Agglomération sont les suivants :

Objectif 1 : Rendre opérationnelles les conclusions du P.L.H. en cours d’actualisation et répondre aux besoins identifiés

- indicateur : Nombre de logements sociaux construits, rénovés ou réhabilités

Objectif 2 : Créer un observatoire du logement social dont les missions sont les suivantes - Interroger le rôle du parc social dans les quartiers prioritaires - Identifier les besoins des habitants en terme de mobilité, d’habitat adapté et de réponses aux besoins des jeunes (décohabitation), des personnes âgées ou handicapées) - Améliorer et coordonner les politiques d’attribution - Promouvoir le développement de la mobilité

Objectif 3 : Participer à la mise en place d’un programme conjoint bailleurs/communes d’amélioration de la Gestion Urbaine de Proximité sur les Z.U.S. et en assurer le suivi et la coordination.

13/04/2007 28 B) ACCES A L’EMPLOI ET DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE

Les leviers déterminants d’une politique d’accès à l’emploi des publics issus des quartiers prioritaires ne se situent pas sur le quartier mais bien à l’échelle du territoire (Agglomération voire bassin d’emploi). L’objectif global d’Agglomération et commun aux différents quartiers est de mettre en cohérence les outils pour l’emploi développés sur le territoire et de les mobiliser en priorité sur les quartiers les plus en difficulté.

Indicateurs : Evolution du nombre des demandeurs d’emploi en ZUS comparée à celle de l’Agglomération et de la commune

Nombre de D.E. des ZUS accueillis par l’ANPE et la Mission Locale Taux de couverture des publics ZUS par les contrats aidés comparé à celui de l’Agglomération Part des jeunes résidant en ZUS dans le total des bénéficiaires d’un CIVIS

Les objectifs opérationnels sont les suivants en matière d’accès à l’emploi :

Objectif 1 : Repérer et cibler les situations individuelles prioritaires (critères à fixer en S.P.E.L.) avec les partenaires de l’emploi afin d’élaborer des réponses collectives adaptées (Groupe Emploi Solidarité)

- indicateur : Nombre de personnes suivies

Objectif 2 : Renforcer l’accompagnement individuel des demandeurs d’emploi issus des quartiers prioritaires en mobilisant les politiques de droit commun et en innovant en matière d’outils

- indicateur : Nombre de demandeurs d’emploi suivis

Objectif 3 : Soutenir l’insertion par l’activité économique en

- proposant des travaux ou activités aux structures d’insertion - développant des chantiers d’insertion d’initiative communautaire - renforçant les actions existantes - adaptant les activités au public féminin

13/04/2007 29 - indicateurs : Nombre d’actions soutenues Nombre de bénéficiaires

Objectif 4 : Lutter contre les discriminations sur le marché du travail et promouvoir la diversité (plan territorial de prévention et de lutte contre les discriminations)

Objectif 5 : Mobiliser dans le cadre d’une stratégie territoriale les formations adaptées aux publics issus des quartiers prioritaires (actions préparatoires au recrutement ou formation aux savoirs de base)

- indicateur : Nombre de formations mises en place Nombre de bénéficiaires

Objectif 6 : Faciliter l’insertion professionnelle des populations issues de l’immigration ou supposées telles et lutter contre les discriminations raciales et sexistes à l’emploi.

Concernant le développement économique, les objectifs prioritaires à atteindre sont les suivants :

Objectif 7 : Favoriser l’accès à la création d’entreprise des demandeurs d’emploi issus des Z.U.S.

- indicateur : Nombre d’accueils de créateurs d’entreprises par les structures

Objectif 8 : Création et formalisation d’un réseau « Ecole -Vie Sociale » sur le territoire afin d’accompagner les jeunes en difficultés, les établissements scolaires et les structures d’accueil des moins de 26 ans

C) REUSSITE EDUCATIVE

La thématique « Réussite Educative » est abordée de manière spécifique dans la seconde partie. Cependant les objectifs communs suivants seront à décliner dans les actions de réussite éducative :

Objectif 1 : Favoriser l’accueil à l’école et la réussite scolaire des jeunes primo-arrivants.

Objectif 2 : Veiller à éviter les discriminations quant à l’orientation et à l’accès aux stages en entreprises des jeunes filles et garçons issus de l’immigration.

13/04/2007 30 Objectif 3 : Renforcer la qualification des intervenants dans l’animation-socioculturelle pour améliorer la prise en charge des publics issus des quartiers

Objectif 4 : Favoriser et soutenir des projets types « forum des jeunes, stage scolaire, clas soutien individualisé,…et prévoir un accompagnement des parents

D) SANTE

Quatre objectifs à l’échelon intercommunal sont fixés dans ce domaine :

Objectif 1 : Renforcer la prise en compte des problèmes de toxicomanies en consolidant le Dispositif Coordonné d’Intervention en Toxicomanies

Objectif 2 : Etudier la pertinence de la mise en place d’un Atelier Santé-Ville sur le territoire du C.U.C.S. voire au niveau du Bassin Houiller.

Objectif 3 : Favoriser l’accès à la santé pour les immigrés (particulièrement les immigrés vieillissants et les femmes).

Objectif 4 : Renforcer les actions de préventions (santé et hygiène de vie)

E) CITOYENNETE ET PREVENTION DE LA DELINQUANCE

Les objectifs dans cette thématique concernent d’une part le Contrat Local de Sécurité Intercommunal ainsi que le Conseil Intercommunal de Sécurité et de Prévention de la Délinquance et d’autre part les actions structurantes mises en place dans le cadre du Contrat de Ville. Enfin, il s’agit de préciser les objectifs transversaux relatif à l’intégration et à la lutte contre les discriminations.

1. Les C.L.S. et C.L.S.P.D.

Objectif 1 : Actualiser le diagnostic local de sécurité du C.I.S.P.D. et centrer les actions du C.L.S. sur les territoires prioritaires dans le cadre du C.U.C.S

Objectif 3 : Prendre en compte, à titre de cohérence, dans les actions intercommunales l’intégralité du territoire de la Communauté de Communes

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Objectif 4 : Soutenir l’ingénierie et les acteurs de la prévention de la délinquance

2. Les actions structurantes

Objectif 1 : Poursuivre la montée en charge de la Maison de Justice et du Droit et consolider son fonctionnement

Objectif 2 : Pérenniser le dispositif de territorialisation des réponses judiciaires

Objectif 3 : Lutter contre les violences conjugales et aider les victimes

Objectif 4 : favoriser la création d’un lieu de traitement des individus perturbant la vie quotidienne du type Maison du Citoyen

3. Les objectifs transversaux

Objectif 1 : Valoriser l‘apport des immigrés au territoire et à son histoire et communiquer sur la réussite professionnelle des immigrés.

Objectif 2 : Favoriser la participation des immigrés aux instances de la vie sociale.

Objectif 3 : Renforcer la laïcité et l’esprit de tolérance en favorisant la connaissance mutuelle des différents groupes présents sur le territoire.

Objectif 4 : Renforcer le sentiment d’appartenance et de valorisation de son environnement direct « Quartier – Ville ». Susciter les rencontres Intergénérationnelles

Objectif 5 : Renforcer et soutenir les actions d’entre aide et les initiatives citoyennes créatrices de liens.

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II. LES QUARTIERS

La présente partie traite des objectifs stratégiques prioritaires spécifiques à chaque quartier (catégorie 2) ou type de quartier (catégorie 3) qui viennent s’ajouter aux objectifs communs et d’agglomération déclinés dans la première partie.

A) FOLSCHVILLER-VALMONT

Les deux communes se partageant la même Cité, la stratégie d’intervention doit être globale.

A) Habitat et cadre de vie :

Objectif : Développer les actions d’amélioration du cadre de vie en impliquant davantage les habitants (Régie de Quartier notamment)

- Indicateur : Nombre d’habitants concernés

B) Accès à l’emploi et développement économique :

Objectif 1 : Création d’un réseau d’accompagnement vers l’emploi en partenariat avec les structures concernées l’A.N.P.E., ML, Association, Prévention,….

- indicateur : Nombre de demandeurs d’emploi bénéficiaires

Objectif 2 : Elaborer une stratégie d’accompagnement vers l’emploi des publics les plus en difficulté du type « coaching »

- indicateur : Nombre de demandeurs d’emploi bénéficiaires

Objectif 3 : Développer de nouvelles actions d’insertion par l’activité économique sur le quartier (chantiers d’insertion, chantiers éducatifs) et consolider l’existant

- indicateur : Nombre de demandeurs d’emploi bénéficiaires

Objectif 4 : Elaboration d’une stratégie d’accueil et de mode garde, principale frein à l’insertion des familles monoparentales et ou en difficultés sociales.

13/04/2007 33 C) Réussite éducative :

Objectif 1 : Mettre en place un Dispositif de Réussite Educative

- indicateur : Nombre d’enfants et d’adolescents repérés et suivis

Objectif 2 : Soutenir les actions concourant aux objectifs de la réussite éducative et notamment celles inscrites au Contrat Educatif Local

E) Citoyenneté et prévention de la délinquance :

Objectif 1 : Prendre en charge les jeunes majeurs dans le cadre de la prévention des violences urbaines et des conduites à risques

- indicateur : Nombre de majeurs suivis

Objectif 2 : Prévenir les violences urbaines et les conduites à risques des mineurs (notamment violences scolaires)

- indicateur : Nombre de mineurs suivis

Objectif 3 : Mettre en œuvre le programme d’action élaboré dans le cadre du Plan Local de Prévention (Cellule de veille voire G.L.T.D., accompagnement renforcé vers l’emploi et mise en place de chantiers éducatifs)

Objectif 4 : Rendre cohérente la démarche O.V.V.V. entre la prévention spécialisée et l’animation socio-culturelle et assurer un couverture complète sur l’année des périodes de vacances scolaires

Objectif 5 : Pérenniser les actions concourants à soutenir la fonction parentale

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B) SAINT-AVOLD (Carrière-Wenheck)

A) Habitat et cadre de vie :

Objectif : Renforcer et consolider les actions d’amélioration du cadre de vie et de gestion urbaine de proximité dans le cadre de l’insertion (du type Régie de Quartier)

- Indicateur : Nombre d’habitants concernés

B) Accès à l’emploi et développement économique :

Objectif 1 : Poursuivre les actions d’insertion existantes sur les quartiers (chantiers d’insertion, chantiers éducatifs)

- Indicateur : Nombre de demandeurs d’emploi concernés

Objectif 2 : Elaborer une stratégie d’accompagnement vers l’emploi des publics les plus en difficulté du type « coaching »

- Indicateur : Nombre de demandeurs d’emploi concernés

C) Réussite éducative :

Objectif 1 : Développer les actions de prise en charge des 6-16 ans dans le cadre du Contrat Educatif Local

- indicateur : Nombre d’enfants et d’adolescents accueillis

Objectif 2 : Repérer et cibler les enfants et adolescents les plus en difficulté et élaborer des parcours éducatifs personnalisés (du type Dispositif Réussite Educative)

- indicateur : Nombre d’enfants et d’adolescents repérés et suivis

E) Citoyenneté et prévention de la délinquance :

Objectif 1 : Mettre en œuvre le programme d’action élaboré dans le cadre du Plan Local de Prévention (Cellule de veille voire G.L.T.D. en intercommunalité, accompagnement renforcé vers l’emploi et mise en place de chantiers éducatifs)

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Objectif 2 : Rendre cohérente la démarche O.V.V.V. entre la prévention spécialisée et l’animation socio-culturelle et assurer une couverture complète sur l’année des périodes de vacances scolaires

C) LES QUARTIERS FAUBOURG ET COLLINE

La réalité de ces quartiers présente des difficultés moindres impose d’y prévoir prioritairement des actions de prévention de la délinquance et de socialisation dans le cadre du Contrat Urbain.

Objectif 1 : S’associer à la dynamique intercommunale de prévention de la délinquance et des actions structurantes menées à l’échelle de l’Agglomération voire du Bassin Houiller.

Objectif 2 : Développer des actions dans le cadre des O.V.V.V. en s’associant au besoin avec les équipes oeuvrant dans les quartiers en Z.U.S.

Objectif 3 : Prévenir la marginalisation des publics ne rencontrant de réelles difficultés d’insertion sociale.

13/04/2007 36 QUATRIEME PARTIE

LE PILOTAGE POLITIQUE ET TECHNIQUE

I. Le pilotage politique

Le pilotage politique est en charge des orientations stratégiques. Il s’effectue au travers d’une instance, le Comité de Pilotage politique, réunissant le Sous-Préfet, le président de l’E.P.C.I., les Maires, le Président du Conseil Général et du Conseil régional ainsi que les représentants des principaux partenaires (A.C.S.é, Caisse d’Allocations Familiales, etc.).

Le Comité de Pilotage est garant de la cohérence d’ensemble du projet. Pour cela, il :

- met en œuvre le plan d’action stratégique du Projet Urbain de Cohésion Sociale - définit et mobilise les moyens des différents partenaires pour mener à bien le projet de territoire - mandate la conduite de projet et l’instance technique de mise en œuvre et de suivi du projet - assure l’organisation des différentes coordinations techniques - veille à l’articulation du projet avec les autres outils de programmation et de planification du territoire (P.L.H., S.C.O.T., etc.) - procède aux arbitrages politiques et financiers

Son travail est préparé en amont par un Comité Technique réunissant les représentants des directions techniques concernées ainsi que les chargés de mission thématiques.

II. Le pilotage technique

Le pilotage technique est assuré par une direction de projet, mandatée par le Comité de Pilotage Politique, pour animer et suivre la mise en œuvre du C.U.C.S.. Elle doit mettre en cohérence les actions menées par les différents acteurs (Services de l’Etat, Collectivités, Associations, etc.).

La Direction de Projet est composée d’un Chargé de Mission co-mandaté employé par la Commune centre, Saint-Avold, et appuyé par des référents techniques au niveau des Communes. Elle travaille directement en relation avec les communes signataires. La mission est financée par l’Etat, d’une part, et les communes signataires du Contrat d’autre part. Responsable devant le Comité de Pilotage, la Direction de Projet organise le travail et anime les instances techniques de pilotage et de suivi. Son rôle consiste notamment à la mise en œuvre du Projet Urbain de Cohésion Sociale (P.U.C.S.) dans ses différentes déclinaisons thématiques et territoriales. Elle élabore et vérifie le bon déroulement des programmes d’action à caractère opérationnel, notamment au plan budgétaire. Pour cela, elle favorise les relations entre les différents partenaires.

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III. Relations avec les partenaires

La Maîtrise d’œuvre Urbaine et Sociale (M.O.U.S.) assure l’interface entre les partenaires du C.U.C.S., notamment dans l’articulation de leurs actions et de leurs concours à sa réalisation. Elle favorise la coordination des travaux des différents Chargés de Mission, animateurs de politiques sectorielles spécifiques (A.N.R.U., C.L.S., Z.F.U., E.R.E., A.S.V., etc…).

En particulier, comandatée par l’Etat et les collectivités locales partenaires, elle veille à l’implication optimale des politiques sectorielles de l’Etat dans le C.U.C.S. et à la prise en compte par celles-ci de ses objectifs.

Elle bénéficie d’une information directe et transparente sur les divers dispositifs spécifiques mis en oeuvre par l’Etat et à ce titre elle est rendue destinataire des circulaires ou instructions relatives à la Politique de la Ville. Elle participe à l’élaboration et à l’évaluation des applications au sein du C.U.C.S. de ces diverses politiques sectorielles et générales et dans ce cadre fournit aux services de l’Etat les éléments d’information ou d’analyse nécessaires.

Le chargé de mission de la M.O.U.S. dispose, d’une part, d’une liaison télématique permanente avec le Sous-Préfet, d’autre part, d’un bureau commun aux autres chargés de mission des C.U.C.S. conclus dans l’arrondissement au sein de la Sous-Préfecture. Il participe en tant que de besoins aux réunions de coordination et de programmation organisées par le Sous-Préfet. Les politiques de cohésion sociale dépassant le cadre géographique de chaque C.U.C.S. sont collectivement animées par les Chargés de Mission des trois C.U.C.S. de l’arrondissement, décidant à cet effet de leur organisation interne.

13/04/2007 38 CINQUIEME PARTIE

SIGNATURE DES PARTENAIRES

LE PREFET DE LA REGION LORRAINE, LE PRESIDENT DE LA LE PREFET DE LA MOSELLE, COMMUNAUTE DE COMMUNES DU PAYS NABORIEN,

Pierre-René LEMAS André WOJCIECHOWSKI

LE MAIRE DE FOLSCHVILLER, LE MAIRE DE SAINT-AVOLD,

Bernard BARON André WOJCIECHOWSKI

LE MAIRE DE L’HOPITAL, LE MAIRE DE VALMONT,

Gilbert WEBER Guy DEUBEL

Fait à Metz, le 2 février 2007

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