LE MAGAZINE D’INFORMATION DEMONTPELLIER MÉDITERRANÉE MÉTROPOLE // N°55DÉCEMBRE 2019

Illustrations © Claire Degans ses promenades. gré de ses recherches et de offert àchacun à compléter au proposer undébutdecollections éléments singuliers,afinde de la Métropole quelques pour chacunedes31 communes territoires, nousavonssélectionné et croyances populaires des pour lamémoire, lestraditions l’insolite, durare, élargi àl’attrait collections, cetattraitde Inspirés parl’esprit de ces Étude etméditation à laméditation. l’étude, àl’émerveillementou créatures chimériquesinvitantà voisinaient aussiavecquelques anciennes. Lespierres deluney les pierres précieuses oustatuettes médailles, lesobjetsd’orfèvrerie, exotiques, en passant par les mystérieux, desfossilesauxfleurs produire derare, d’étrange,de la nature oul’hommepouvait autrefois pêle-mêle,tout ce que de curiositésrassemblaient Ancêtres desmusées,lescabinets fil despagesetàprolongerd’unevisitesurplace. réalisé pour chacune des31 communes, àdécouvrirau de curiositésnotre métropole. Unassemblagealéatoire légendes, personnages, rares etsingulierscomposentlecabinet peintsàSaussan…Objets,le-Lez, figures, des« dauphins » herbes delaPampaàClapiers, uneroche magiqueà Castelnau- Un poètecow-boy à , tisséen cabane » un« monstre de lamétropole et curiosités Merveilles Merveilles etcuriositésdelamétropole

et curiositésdelamétropole. grandes les portes des merveilles du Lavérune auxeauxbienfaitrices de la tulipe de Perse de l’usage du escalettes et partager. Delarecette des chacun estinvitéàtransmettre de patrimoine immatériel que ce dossierconstituentunesorte sélectionnés danslecadre de oubliés, laplupartdesobjets Secrets, confidentiels,parfois Un trésoràpartager dans lessouvenirsdesanciens. d’un imaginaire encore vivant d’interventions artistiquesou de mouvementsgéologiques, périodes avérées del’histoire, la simpleanecdote,d’autres de entourent. Certainesrelevant de richesses insoupçonnéesquinous certains pour la première fois, les de décembre découvriront, Les lecteursdecedossierspécial boulidou rabotin de à deCournonterral de Pérols, ouvrez dos de , deSussargues,

sier

24

25 dossier dossier Merveilles et curiosités de la métropole Merveilles et curiosités de la métropole

2 1 Des bugadières Les mangeurs De beaux en bottes de zinc 3 DE PIES dauphins © C.Ruiz LesÀ bugadièresGRABELS ou lavandières recueillaient de Beaulieu à Au nord-est de la métropole, ix-neu artistes saussanais ont peint le linge des riches Montpelliérains. © Shutterstock quand quelqu’un évoque les mangeurs Le lessivage s’effectuait dans des bassins de une cinquantaine de dauphins qui de pies, en occitan Manjo-agasso, faible profondeur. Afin de marcher dans l’eau recrachent les eaux pluviales des 2 il faut comprendre que l’on parle des froide, elles étaient chaussées de bottes en chéneaux et gouttières. Ce projet d’art Beaulieurois et Beaulieuroises. Selon la zinc. Le linge séchait ensuite sur les plantes populaire, initié par la commune, ore légende, ils portent ce sobriquet depuis aromatiques de la garrigue qui parfumaient un musée ciel ouvert. l est le premier une ancienne période de diète. Une époque 3 le linge. Ces courageuses bugadières ont en avoir investi ce support durant laquelle, avec les habitants de assuré la vie économique du village de et avoriser la création d’un lien Restinclières, ils se disputèrent un nid 1650 jusqu’en 1960. Certaines pouvaient particulier entre les 1 500 habitants. de pie juché sur un grand chêne. même gagner deux fois et demi le revenu Une curiosité complétée par la Les Beaulieurois le récupérèrent annuel d’un ménage d’ouvriers agricoles. réalisation de cinq resques découvrir à la barbe de leurs voisins qui les au gré d’une balade pied. dénommèrent li Manjo-agasso. 4 Saint Georges d’Orques 5 La légende du et son dragon © Shutterstock Selon la légende, un jeune officier de l’armée rocher de Substantion romaine fit escale dans une cité terrorisée par un à Castelnau-le-Lez dragon. Le monstre affamé exigeait le sacrifice La légende raconte que le roc surplombant le Lez s’entrouvre la 5 de deux jeunes gens dont la fille du roi. Le jeune nuit de la Saint-Sylvestre. La rivière s’arrête de couler, et un génie © officier combattit le dragon qu’il terrassa de sa B vêtu de blanc sort de la caverne et crie : « De la part du Grand ru n o D o lance. Cette légende est mise à l’honneur du a Venant (Le Diable) qui veut de l’argent ? ». Une vive lumière éclaire n village éponyme, sur les frontons de la coopérative d’innombrables galeries, véritable labyrinthe scintillant de viticole et de l’église. Par ailleurs, deux sculptures cristaux de roches. Au bout d’une lieue et après bien des détours, représentent saint Georges au rond-point de la 4

on tombe sur un amoncellement d’or « 440 millions en doubles © L.Séverac route de et dans le jardin de la mairie. ducats d’Espagne, autant de rixdales d’Allemagne et 550 millions de louis d’or ». L’on sait aussi que l’intrépide qui ose pénétrer dans l’antre doit, au retour, retrouver son chemin dans ce dédale et en sortir avant que le dernier coup de minuit ne tinte au clocher de 6 Castelnau-le-Lez sinon, à cet instant, le génie pousse un grand cri, Deux bornes les lumières s’éteignent et le roc se referme sur l’infortuné… romaines au Crès mplantées le long de la voie domitienne qui reliait Rome l’Espagne, les antiques bornes milliaires étaient les anctres 7 UNE PIERRE © L. Pitiot de nos panneaux routiers. Réalisées en pierre, elles avaient guérisseuse généralement une orme de colonne et portaient une inscription destinée marquer les distances sur les principales à Villeneuve-lès-Maguelone Elle porte plusieurs noms, variolite, pierre des bergers ou pierre voies romaines d’talie et des provinces romaines. eux sont à venin, mais est une seule et même roche. Un basalte vert situées au Crès. La première dédiée Tibère, est igée dans la sombre, issu des Alpes, dont le relief présente de petits boutons 7 aade sud de l’église, droite du portail d’entrée. Une seconde blanchâtres à l’image de la variole. Avant de se retrouver polies

borne milliaire, dédiée uguste est implantée au carreour © L.Séverac sur la plage, les variolites ont été roulées par la Durance et le 1 de la voie omitienne et de la rue Romaine. Rhône. Nombreux sont ceux qui leur attribuent des propriétés 6 magiques et des pouvoirs guérisseurs, notamment les bergers.

26 LE MAGAZINE D’INFORMATION DE MÉDITERRANÉE MÉTROPOLE // N°55 // DÉCEMBRE 2019 27 dossier dossier Merveilles et curiosités de la métropole Merveilles et curiosités de la métropole

12 Jean Matte : La « cagaraulette » LE POÈTE COWBOY François-Xavier Fabre : de Baillargues de Saint-Brès Avec son chapeau de cowboy, sa chemise à carreaux, Avec le « tamarou » de , le petit escargot LE MARMITON on aurait pu le croire un héros du far-west. Jean Matte, de Saint-Brès est l’un des derniers nés des qui a donné son nom à la médiathèque de animaux totémiques de la métropole. Une sculpture DE MONTFERRIER Baillargues était un poète, romancier et réalisée par l’Atelier Petra orne le parvis du parc devenu baron de la commune baptisé à son nom. Hampartzounian © André 8 félibre baillarguois. Membre de la « nacioun À sa mort, Franois-avier Fabre - gardiano » il est l’auteur notamment de légua la ille de Montpellier ses collections 13 « Gitana, un amour en Camargue », publié en 9 d’art et son Hôtel particulier « Massilian », Quand le marquis de Castries 1950 et préfacé par une lettre de Georges donnant ainsi naissance au musée qui porte son faisait construire un aqueduc Duhamel de l’Académie française. Il est aussi nom. Le rang de baron, lui avait été octroé par l’auteur des paroles de « l’hymne » du club le roi Charles . C’est pourtant dans les cuisines pour arroser son jardin ! taurin Baiargou : « Voulen de bious ». L’aqueduc de Castries ne fut conçu en 1670 par l’ingénieur Paul Riquet que © Ville de Baillargues du chteau de Monterrier, o l’on raconte que son père, de condition modeste, le plaa comme pour permettre à son ami, le marquis de Castries, d’amener l’eau suffisante marmiton que commena la carrière pour arroser ses beaux jardins dessinés par le paysagiste Le Nôtre… Établi tantôt en tranchées à flanc de colline, tantôt en tunnel et parfois © C.Ruiz de ce personnage romanesque. juché sur d’immenses arceaux (les plus élevés atteignent 20 mètres), il devait malgré une pente totale d’à peine trois mètres, réussir à amener 10 l’eau de la source de Fontgrand distante de près de 7 kilomètres. Les escalettes de Cournonterral Confectionnées traditionnellement lors du Carnaval, les escalettes se dégustent aussi bien seules qu’accompagnées de Carthagène. Saint Jean Ingrédients : 1 kg de farine – 500 g de sucre – 375 g de beurre – le zeste de 8 citrons – 4 œufs – 1 pincée de sel – ½ verre d’eau. Préparation : 11 de Védas Mettre la farine dans un saladier et faire un puits. Y ajouter tous les ingrédients : le sucre, le sel, le zeste, le beurre ramolli, l’eau. Pétrir et la pistole jusqu’à obtention d’une boule de pâte lisse. Laisser reposer une petite s e

lm u a heure. Faire des boules de la grosseur d’une noix. Cuire ensuite sur le feu J volante F. © Ville de - e br Fa En 1663, des étudiants dans un moule à escalettes bien chaud. Bonne dégustation ! ée Mus © désargentés débauchent un prêtre de la cathédrale

© Ville de Saint-Pierre pour invoquer le diable et se procurer une pièce de monnaie 15 qui, même après paiement, 14 retrouve le chemin de leur Un « monstre La poupée poche… L’anecdote de la « pistole volante » prêterait cabane » mignonne à rire, si certains des à Clapiers de Jacou protagonistes, sous la Avec son corps gigantesque tressé en herbes écouverte lors des travaux de restauration du chteau pression du scandale, de la Pampa par l’artiste plasticienne eDline, de Jacou, en 2010, le petit buste en bois d’une poupée, n’avaient trouvé le le « Monstre Cabane » installé en 2017 sur vraisemblablement du e siècle, est précieusement chemin des galères. le chemin de la Draye, au Fesquet, a lancé conservé la mairie. Enduite régulièrement d’huile de le programme de soutien à la création lin, cette figurine qui mesure à peine 8 cm de hauteur, artistique locale, initié par la municipalité © DR aux traits délicatement ciselés, ut sans doute laissée, de Clapiers. L’objectif : proposer chaque année comme c’était la tradition, en guise de signature dans différents quartiers, une installation par un compagnon btisseur de l’époque. artistique, éphémère, urbaine et paysagère.

© DR 28 LE MAGAZINE D’INFORMATION DE MONTPELLIER MÉDITERRANÉE MÉTROPOLE // N°55 // DÉCEMBRE 2019 29 dossier dossier Merveilles et curiosités de la métropole Merveilles et curiosités de la métropole

16 18

16 22 Fontcaude, 17 une source bienfaisante Un poirier à La verrerie d’Orient Dans ses écrits, Jean-Marie Amelin (1785-1858) planté à indique les bienaits de l’eau bicarbonatée antique Montaud 5 156 © Montpellier Méditerranée Médiathèque - Cote 1652RES Vol calcique de la source de la aladière. l les À Montaud, les anciens racontent accompagne de dessins, dont le pavillon des bains de Lattes Les objets en verre de Lattara sont exposés au que le poirier planté aux abords présenté ci-contre. L’eau qui sort de cette source k c du château de Montlaur aurait été to musée enri Prades. Ces pièces antiques du rs tte au lieu-dit Fontcaude la ontaine chaude une hu quotidien, que l’on retrouve dans l’ensemble de ramené des croisades. Ce monument, © S température constante de C. Bienaisante, l’empire romain, sont dans un état exceptionnel propriété privée dont l’accès est 17 DR © 21 elle a été exploitée durant l’ntiquité, puis au interdit au public, fut édifié au e de conservation. Elles ont été trouvées dans siècle. Prosper Mérimée fut l’un des e la nécropole du site archéologique. X siècle par Bernard de Montlaur célèbres curistes aant réquenté le lieu. qui participa à la première croisade en 1095.

19 LES SCOURTINS UN ÉCORCHÉ © Ville de Sussargues – D.R. végétaux à la faculté de médecine 20 de Pignan de Montpellier Froid Buffet Miss - UM © Le scourtin est une poche en fibre végétale qui fait office de L’écorché d’Alphonse Lami est la pièce emblématique du filtre. Une fois les olives passées sous la meule, elles étaient conservatoire d'anatomie de la faculté de médecine ouvert à mises dans les scourtins, qui pressés permettaient d’extraire Montpellier en 1795. Il figure parmi les 13 000 objets de la k c o l’huile d’olive. À Pignan, la coopérative oléicole créée en t s r collection qui est l’une des plus grandes collections de France e t

t

u

1939 a utilisé cette technique jusqu’en 1956, année durant h

S 19 en la matière. Elle est présentée dans une galerie édifiée par © laquelle une vague de froid sans précédent a tué de très l’architecte Pierre-Charles Abric (1800-1871), juste en face du 18 nombreux oliviers. Aujourd’hui, la coopérative toujours en jardin des plantes. Ce fut un incomparable outil pédagogique pour activité produit selon des procédés mécaniques modernes. des générations d’étudiants en médecine avant que n’existent les techniques modernes d’exploration du corps humain. À noter, la faculté de médecine célèbre ses 800 ans en 2020. 20 21 22 Le rabotin Des mesures de Sussargues La tulipe de Perse antiques c ra Le rabotin ou chemin de fer est un outil ve à Lavérune 23 é S L. des anciens carriers de Sussargues. De fin mars à avril, la Tulipa Clusiana, à Murviel- © Il permettait de travailler les pierres dite tulipe de l'Écluse ou tulipe de Perse, lès-Montpellier tendres en enlevant les inégalités laissées fleurit au pied d'un platane centenaire dans Exhumée en 2008 du site de par les autres instruments. Adapté aux le parc du château des Évêques. D'abord l’agglomération antique de Murviel- grandes surfaces, il était utilisé dans baptisée Tulipa persica, il faudra attendre lès-Montpellier et présentée au musée les carrières dites de la Font d’Armand 1803 pour que Candolle la baptise Tulipa Soyris, cette table de mesures est exploitées manuellement jusqu’en 1952. Clusiana en l'honneur de son prédécesseur l’un des seuls exemplaires conservés Le rabotin est apparu avec les nouvelles Charles de l'Écluse, botaniste du XVIIe aujourd’hui. Elle servait à mesurer les constructions de l'époque néoclassique siècle. Sauvage et vivace, elle est signalée marchandises avec précision à l’aide de au début du XXe siècle. Il est constitué dans le Flore de Montpellier en 1886. Elle vases-étalon en métal, dont les fonds

d'un corps en bois servant de poignée sur est inscrite dans le Livre rouge de la Flore étaient percés d’un trou qui © DR © lequel sont insérées des lames en acier. menacée en France, paru en 1995. pouvait être fermé ou ouvert. 23

30 LE MAGAZINE D’INFORMATION DE MONTPELLIER MÉDITERRANÉE MÉTROPOLE // N°55 // DÉCEMBRE 2019 31 dossier dossier Merveilles et curiosités de la métropole Merveilles et curiosités de la métropole

24 25 Quand les joueurs de foot s’envolent à Vendargues 29 Mais quel est donc ce petit avion rouge qui se promène Quand R D sur l’écusson du club de foot de Vendargues ? © Saint-Geniès En , alors qu’ils se préparent pour la première LE traversée de l’tlantique ord, reliant Paris e sort du bois or, le duo d’aviateurs ieudonné Costes et Maurice Martyrisé par les Romains sur les FOUGASSET Bellonte survolent endargues o ils ont établi leur de Restinclières berges du Rhône, Saint-Geniès, base d’entranement. Le point d’interrogation sur patron de la ville a désormais sa C’est en musique que la carlingue de leur Breguet Super Bidon s’annonce chaque année

© 1833 Jean Marie Amelin, source Memonum Médiathèque Montpellier © 1833 Jean Marie Amelin, source statue, sculptée dans le cadre des sera adopté par les joueurs du club. Le Point fêtes du Millénaire de l’abbatiale, à Restinclières l’arrivée d’nterrogation endarguois P est né. par une poignée de bénévoles, tous 28 du fougasset. Préparée par le boulanger du Le pont perdu apprentis sculpteurs. Exposée en village, la traditionnelle brioche est distribuée mairie jusqu’à la fin de l’année, aux habitants par le Comité d’animation en de Fabrègues échange d’une petite obole qui sert à financer Les habitants du pays l’appelaient le pont de Bordelet. la figure du saint rejoindra les diverses manifestations de la fête votive. Jusqu’en 1956, on pouvait voir son arche unique, prochainement l’abbatiale. © DR © L’accès à l’ensemble des spectacles taurins sur laquelle passait la voie romaine, enjamber le Coulazou. est ainsi offert gratuitement. Subsistent aujourd’hui quelques belles illustrations signées Amelin dans les collections de la médiathèque centrale © Ville de Saint-Geniès-des-Mourgues Émile Zola. Et sur l’actuelle route départementale, les deux culées qui supportaient le poids de la voûte. LES PIERRES oubliées Les vertus curatives © DR du temple 27 DU « BOULIDOU » de de Pérols Après la paix d’Alès, la population À Saint-Drézéry, Trouble, de couleur verdâtre, d’une odeur marécageuse, d’un de Cournonsec, à majorité goût assez insipide… L’eau du Boulidou de Pérols n’a pas laissé protestante, résista à sa manière le vin était un souvenir mémorable. Ce bassin naturel, qui conservait même à l’obligation donnée par les sous la aux saisons chaudes sa froideur naturelle, ne cessa jamais Le beau Chabot 31 évêques de détruire leur lieu de d’impressionner cependant par le bouillonnement culte. Soigneusement classée, croix continuel qui, dans le langage du pays, de Prades-le-Lez empilée, chaque pierre de l’édifice En 2013, lors du déplacement 26 lui donna son nom. On lui fît l’objet d’un soin jaloux. de la Croix de la Mission, prêta même pendant La légende raconte que certains on retrouva dans le socle un temps plusieurs Cournonsécois cachèrent des centenaire, une bouteille vertus curatives, 30 pierres chez eux. Certaines, n’ayant de vin scellée en position contre les pu retrouver leur place, furent debout, ainsi qu’une ampoule attaques de déposées contre le mur lorsqu’on © Shutterstock de verre contenant une goutte et les reconstruisit le temple en 1818. coupure de presse datée de rhumatismes. © DR . Lors de la construction du nouveau socle, la municipalité prit soin de C’est en 1964 que des chercheurs roumains ont identifié

glisser une médaille de la ville, un texte dans un échantillon de poissons en provenance du Lez, © Ville de Cournonsec de Ville © du Maire, un journal du jour. Et un Cournonsec de Ville © © Ville de Pérols une espèce inconnue jusque-là : le chabot du Lez (Cottus coret de douze bouteilles de vin oert petiti). Un petit poisson à grosse tête, vivant caché entre par les vignerons, membres du sndicat les pierres et dont l’aire de répartition semble limitée à des vins de Saint-rézér. une zone située en amont du Lez, en particulier entre Prades-le-Lez et Saint-Clément-de-Rivière.

32 LE MAGAZINE D’INFORMATION DE MONTPELLIER MÉDITERRANÉE MÉTROPOLE // N°55 // DÉCEMBRE 2019 33