Synthèse des principales informations relatives aux eaux souterraines pour la commune de CREPY

Rapport édité le 30/05/2018 Synthèse des principales informations relatives aux eaux souterraines pour la commune de CREPY Sommaire

Présentation du territoire...... 3 Territoire communal...... 3 Occupation du sol (CORINE LAND COVER) ...... 4 Cours d'eau (BD Carthage) ...... 5 Géologie ...... 6 Carte géologique ...... 6 Hydrogéologie ...... 7 Masses d'eau souterraine...... 7 BD LISA...... 9 Cartes piézométriques...... 15 Quantité/Qualité...... 19 BSS Eau ...... 19 ADES...... 21 Restriction d'eau (PROPLUVIA) ...... 22 Vulnérabilité...... 23 Indice de développement et de persistance des réseaux (IDPR)...... 23 Zone de répartition des eaux...... 24 Vulnérabilité intrinsèque ...... 25 Usage...... 26 Prélèvements en eau (BNPE)...... 26 SAGE...... 27 Bibliographie...... 28 Rapports BRGM ...... 28 Synthèse des principales informations relatives aux eaux souterraines pour la commune de CREPY

Présentation du territoire

Territoire communal

Les données sur le territoire de la commune sont issues de la BD TOPO®, produit par l'IGN.

Commune : CREPY

Département : 02 -

Superficie : 27.76 km²

Population : habitants (en 2011)

Communes voisines : - BESNY-ET-LOIZY - BRIE - BUCY-LES-CERNY - CERNY-LES-BUCY - COUVRON-ET-AUMENCOURT - - SAINT-GOBAIN - SAINT-NICOLAS-AUX-BOIS - 2 km

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Occupation du sol (CORINE LAND COVER)

Les données présentées ci-dessous sont issues de CORINE Land Cover, base de données d'occupation des sols, dont le Ministère en charge de l'environnement est chargé d'assurer la production, la maintenance et la diffusion.Le programme CORINE Land Cover repose sur une nomenclature standard hiérarchisée à 3 niveaux et 44 postes. Les données présentées ci-après reposent sur le niveau 2 de la nomenclature, comprenant 15 postes.

Pour en savoir plus : Lien vers la rubrique sur l'occupation des sols

2 km

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Cours d'eau (BD Carthage)

Les données sont issues de la BD CarTHAgE® (Base de Données sur la CARtographie THématique des AGences de l'Eau et du Ministère chargé de l'environnement).

Linéaire global de cours d'eau sur la commune : 6.27 km

Classe Nom Longueur Fiche 4 Le Rucher 3.795 km Fiche cours d'eau (SANDRE) 4 Ruisseau du Sart Labbe 0.24 km Fiche cours d'eau (SANDRE) 6 Cours d'Eau 01 de la Commune de Crépy 2.237 km Fiche cours d'eau (SANDRE)

Classe 4 : Cours d'eau de 10 à 25km Classe 6 : Cours d'eau inférieur à 5km

2 km

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Géologie

Carte géologique

Les cartes géologiques au 1/50 000 du BRGM permettent de connaitre les formations géologiques du territoire communal présentes à l'affleurement ou en subsurface.

Pour en savoir plus : Lien vers l'article sur les cartes géologiques

Feuille n°83 - LA FERE (Notice) Eboulis

Eboulis sableux

Colluvions de dépression, de fond de vallée et de piedmont Limons loessiques de plus de 1 m d'épaisseur

Limons sableux de plus de 1 m d'épaisseur

Limons sableux de 0,5 m à 1 m d'épaisseur sur Lutétien

Limons sableux de 0,5 m à 1 m d'épaisseur sur Sénonien

Sables limoneux de plus de 1 m d'épaisseur

Sables limoneux de 0,5 m à 1 m d'épaisseur sur Sénonien Alluvions modernes

Tourbe

Lutétien supérieur : Argile de Saint-Gobain

Lutétien supérieur : Calcaires à Cérithes, Marnes et Caillasses Lutétien inférieur et moyen : Calcaire grossier

Yprésien supérieur : Cuisien Argile de

Yprésien supérieur : Cuisien Sables de Cuise 2 km

Thanétien supérieur : Marnes de , sables et grès de Bracheux Thanétien supérieur : Poudingues et galets de Montceau-les-Leups et Versigny Thanétien moyen : Argile de Vaux-sous-Laon

Sénonien : Craie blanche sans silex

Réseau hydrographique

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Hydrogéologie

Masses d'eau souterraine

La commune se situe au droit d'une ou de plusieurs masses d'eau souterraine (MESO).Une masse d'eau souterraine est un volume distinct d'eau souterraine constituant une unité d'évaluation de la directive-cadre européenne sur l'eau (DCE, 2000/60/CE).

Pour en savoir plus : Lien vers la rubrique du référentiel MESO

Masse d'eau souterraine FRHG106

Code national : HG106

Code européen : FRHG106

Nom : Lutétien - Yprésien du Soissonnais-Laonnois

Niveau : 1

Type : Dominante sédimentaire non alluviale

Ecoulement : Entièrement libre

Fiche masse d'eau nationale Fiche masse d'eau du bassin Seine-Normandie résumée Fiche nitrates

24 km

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Masse d'eau souterraine FRHG206

Code national : HG206

Code européen : FRHG206

Nom : Craie de Thiérache-Laonnois-Porcien

Niveau : 1

Type : Dominante sédimentaire non alluviale

Ecoulement : Libre et captif, majoritairement libre

Fiche masse d'eau nationale Fiche masse d'eau du bassin Seine-Normandie résumée Fiche nitrates

22 km

Masse d'eau souterraine FRHG218

Code national : HG218

Code européen : FRHG218

Nom : Albien-néocomien captif

Niveau : 2

Type : Dominante sédimentaire non alluviale

Ecoulement : Entièrement captif

Fiche masse d'eau nationale Fiche masse d'eau du bassin Seine-Normandie résumée Fiche nitrates

71 km

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BD LISA

La succession des entités hydrogéologiques affleurantes au droit de la commune, c'est-à-dire l'empilement des couches géologiques aquifères (contenant une nappe d'eau souterraine) et des formations imperméables pouvant les séparer, est présentée ci-dessous. Ces données sont issues du référentiel hydrogéologique BDLISA (Base de Données sur les LImites des Systèmes Aquifères) à une échelle locale (niveau 3).Les entités BDLISA sont présentées de haut en bas de la page par ordre croissant de recouvrement : sur ce principe, l'entité d’ordre 1 se trouve à l'affleurement alors que l'entité d'ordre 5 est surmontée par 4 entités moins profondes (la profondeur de la couche n'est pas renseignée).

Pour en savoir plus : Lien vers la rubrique BD LISA

Entité hydrogéologique 113AK05

Code : 113AK05

Nom : Sables du Marinésien (sables de Mortefontaine, Calcaire de Ducy, Sables d'Ezanville ) et de l'Auversien (Sables de BeauChamps, d'Auvers) du Bassin Parisien

Fiche nationale Fiche bassin

2 km

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Entité hydrogéologique 113AO01

Code : 113AO01

Nom : Marnes et caillasses du Lutétien sup. du Bassin Parisien, contenant localement du gypse

Fiche nationale Fiche bassin

2 km

Entité hydrogéologique 113AQ25

Code : 113AQ25

Nom : Calcaires grossiers du Lutétien du bassin de l'Oise amont et de l'Aisne

Fiche nationale Fiche bassin

2 km

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Entité hydrogéologique 113AT01

Code : 113AT01

Nom : Argiles de Laon imperméables de l'Yprésien sup. du Bassin Parisien (bassin Seine-Normandie)

Fiche nationale Fiche bassin

2 km

Entité hydrogéologique 113AT03

Code : 113AT03

Nom : Argiles de Laon semi-perméables de l'Yprésien sup. du Bassin Parisien (bassin Seine-Normandie)

Fiche nationale Fiche bassin

2 km

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Entité hydrogéologique 113AV01

Code : 113AV01

Nom : Sables de Cuise sous couverture des argiles de Laon de l'Yprésien sup. du Bassin Parisien (bassin Seine-Normandie et sud du bassin Artois-Picardie)

Fiche nationale Fiche bassin

2 km

Entité hydrogéologique 117AC03

Code : 117AC03

Nom : Argiles, sables et lignites de l'Yprésien inf. du Bassin Parisien (bassin Seine-Normandie et sud du bassin Artois-Picardie)

Fiche nationale Fiche bassin

2 km

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Entité hydrogéologique 119AC01

Code : 119AC01

Nom : Sables, marnes et calcaires de l'Yprésien basal et du Paléocène du Bassin Parisien (bassin Seine-Normandie et sud du bassin Artois-Picardie)

Fiche nationale Fiche bassin

2 km

Entité hydrogéologique 119AC03

Code : 119AC03

Nom : Argiles et tuffeaux du Thanétien du Bassin Parisien (bassin Seine-Normandie et sud du bassin Artois-Picardie)

Fiche nationale Fiche bassin

2 km

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Entité hydrogéologique 121AL01

Code : 121AL01

Nom : Craie du Séno-Turonien du Bassin Parisien de la Thiérache et du Laonnois - bassin versant amont de l'Oise (bassin Seine-Normandie)

Fiche nationale Fiche bassin

2 km

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Cartes piézométriques

Les cartes piézométriques sont une représentation cartographique de la surface des nappes libres ou de la pression hydrostatique des nappes captives. Elles peuvent être lues comme des cartes topographiques, les de niveau (ou isopièzes) correspondant aux altitudes de la nappe au moment de la mesure piézométrique, donnent des indications sur la situation de la nappe, le sens des écoulements et leur vitesse. L'écoulement de la nappe est perpendiculaire aux isopièzes. Les niveaux sont variables au cours de l'année (hautes eaux, basses eaux ou moyennes eaux) et fluctuent d'une année à l'autre (variations inter-annuelles). La précision de la carte dépend de la densité de points de mesure et le tracé des isopièzes dépend de la méthode d'interpolation.

Pour en savoir plus : Lien vers la rubrique "Mesurer le niveau des nappes" Lien vers toutes les cartes piézométriques du bassin Seine-Normandie consultables sur le SIGES

Isopièzes de la nappe du Lutétien (HE 2014) - BRGM

Aquifère du Lutétien (Eocène moyen et inférieur) Cartes piézométriques basses eaux 2013 et hautes eaux 2014 des nappes du Lutétien et de l’Yprésien supérieur dans le Bassin Parisien. Rapport final BRGM/RP-64887-FR (Bault V, Bourgine B., Loiselet C. et Anquetil E. avec la collaboration de Bel A., Chabart M., Braibant G., Gallais Q., Joublin F., Koch F., Leconte S., Lefevre Y., Legendre S., Merlin E., Neveux A., Nicolas J., Rousseaux E., Vieville A.)

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43 km

SIGES Seine-Normandie - http://sigessn.brgm.fr Edité le 30/05/2018 Page 15/28 Synthèse des principales informations relatives aux eaux souterraines pour la commune de CREPY

Isopièzes de la nappe de l'Yprésien (HE 2014) - BRGM

Aquifère de l'Yprésien (Eocène moyen et inférieur) Cartes piézométriques basses eaux 2013 et hautes eaux 2014 des nappes du Lutétien et de l’Yprésien supérieur dans le Bassin Parisien. Rapport final BRGM/RP-64887-FR (Bault V, Bourgine B., Loiselet C. et Anquetil E. avec la collaboration de Bel A., Chabart M., Braibant G., Gallais Q., Joublin F., Koch F., Leconte S., Lefevre Y., Legendre S., Merlin E., Neveux A., Nicolas J., Rousseaux E., Vieville A.)

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44 km

Isopièzes de la nappe du Lutétien (BE 2013) - BRGM

Aquifère du Lutétien (Eocène moyen et inférieur) Cartes piézométriques basses eaux 2013 et hautes eaux 2014 des nappes du Lutétien et de l’Yprésien supérieur dans le Bassin Parisien. Rapport final BRGM/RP-64887-FR (Bault V, Bourgine B., Loiselet C. et Anquetil E. avec la collaboration de Bel A., Chabart M., Braibant G., Gallais Q., Joublin F., Koch F., Leconte S., Lefevre Y., Legendre S., Merlin E., Neveux A., Nicolas J., Rousseaux E., Vieville A.)

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37 km

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Isopièzes de la nappe de l'Yprésien (BE 2013) - BRGM

Aquifère de l'Yprésien (Eocène moyen et inférieur) Cartes piézométriques basses eaux 2013 et hautes eaux 2014 des nappes du Lutétien et de l’Yprésien supérieur dans le Bassin Parisien. Rapport final BRGM/RP-64887-FR (Bault V, Bourgine B., Loiselet C. et Anquetil E. avec la collaboration de Bel A., Chabart M., Braibant G., Gallais Q., Joublin F., Koch F., Leconte S., Lefevre Y., Legendre S., Merlin E., Neveux A., Nicolas J., Rousseaux E., Vieville A.)

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38 km

Isopièzes de la nappe de la craie en Picardie - ME (mesures asynchrones 1960 - 2007 BRGM)

Carte piézométrique des moyennes-eaux de la nappe de la Craie en Picardie extraite des atlas hydrogéologiques de l’Aisne de 2009 et de l'Oise 2012. l’Aisne de 2009. Aquifère de la craie (Crétacé supérieur).

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41 km

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Isopièzes de la nappe de l'Albien - 1997 (BRGM) source : BRGM/RR-39702-FR - Synthèse hydrogéologique du Crétacé inférieur du bassin de Paris. Aquifère de l'Albien (crétacé inférieur).

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71 km

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Quantité/Qualité

BSS Eau

Tous les points d'eau référencés sur le territoire communal (forages, piézomètres, puits, sources…) sont listés ci-dessous. Ces données sont issues de la base de données BSS Eau du BRGM dans laquelle chaque ouvrage dispose d'un identifiant national : le code BSS (Banque de données du Sous-Sol).La BSS Eau permet de visualiser la répartition des points et d'accéder à des informations ponctuelles sur le sous-sol, comme le niveau de la nappe ou la coupe géologique de l'ouvrage.L'inventaire des points d'eau n'est pas nécessairement exhaustif et les renseignements techniques sur les ouvrages peuvent être partiels. Toutes les informations disponibles sont compilées dans la "fiche BSS Eau".Les nouveaux points d'eau référencés au fil du temps sont automatiquement intégrés à la fiche.

Pour en savoir plus : Lien vers la rubrique sur le niveau des nappes

Nombre d'ouvrages : 19 (dont 4 avec une pronfondeur non renseignée)

Code BSS Lieu dit Nature Profondeur Fiche 00833X0008/HY BELLEVUE-FERME Source 0 m Fiche BSS Eau » 00833X0021/HY HAMEAU DE VERTEFEUILLE Source 0 m Fiche BSS Eau » 00837X0049/HY MORIEULOIS-FERME Source 0 m Fiche BSS Eau » 00834X0029/F COMMUNE Puits 0 m Fiche BSS Eau » 00833X0010/F M.J.SIGLOTTE Puits 2.1 m Fiche BSS Eau » 00834X0028/F PUITS COMMUNAL DE LA PLACE DU CAFE Puits 4.67 m Fiche BSS Eau » 00833X0039/F HALTE DE FOULDRAIN Puits 5.7 m Fiche BSS Eau » 00834X0027/F NUMERO 4 Puits 7 m Fiche BSS Eau » PRES DE L'EGLISE NOTRE-DAME, SUR LA PLACE 00834X0025/F Puits 9.2 m Fiche BSS Eau » FACE AU 00834X0026/F COMMUNE Puits 9.2 m Fiche BSS Eau » 00833X0020/F M.CAPITAINE HAMEAU DE VERTEFEUILLE Puits 10 m Fiche BSS Eau » 00834X0030/F BUT-FERME Puits 11.5 m Fiche BSS Eau » 00834X0017/F PUITS DE LA FERME DANDRY Puits 19 m Fiche BSS Eau » 00834X0036/F LE HANGAR SECTION ZP - PARCELLE NO 23 Forage 30 m Fiche BSS Eau » 00834X0047/F_2013 LE CHAUFOUR - SECTION ZE - PARCELLE N°23 Forage 31.5 m Fiche BSS Eau » 00834X0013/F GARE Forage 35.35 m Fiche BSS Eau » 00833X0009/F LE MONT DE JOIE Forage 52 m Fiche BSS Eau » 00834X0032/F RAPERIE Forage 90.5 m Fiche BSS Eau » 00834X0024/F UNION SUCRIERE DE L'AISNE Puits 150 m Fiche BSS Eau »

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2 km

2 km

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ADES

Lorsqu'un point d'eau fait partie d'un réseau de surveillance des eaux souterraines, il dispose de mesures régulières de la qualité ou du niveau des nappes. Ces données sont rassemblées dans la banque nationale ADES, gérée par le BRGM.Tous les points ADES référencés sur la commune sont listés ci-dessous. Les informations disponibles sur les ouvrages ainsi que les données associées sont accessible à partir de la "fiche ADES".En cas d'absence de points sur la commune, les 3 points les plus proches situés à moins de 10 km de la commune sont signalés.

Pour en savoir plus : Lien vers la rubrique sur le niveau des nappes Lien vers la rubrique de la qualité des eaux

Nombre de piézomètres : 0

Nombre de qualitomètres : 2

Nombre de piézomètres/qualitomètres : 0

Qualitomètres

Code BSS Lieu-dit Profondeur Fiche 00833X0009/F LE MONT DE JOIE 52 m Fiche ADES 00834X0024/F UNION SUCRIERE DE L'AISNE 150 m Fiche ADES

Points les plus proches et à moins de 10 km de la commune

Code BSS Type Distance Commune Profondeur Fiche 00833X0074/F Qualitomètre 0.08 km COUVRON-ET-AUMENCOURT32 m Fiche ADES 00834X0007/F Qualitomètre 0.19 km COUVRON-ET-AUMENCOURT40 m Fiche ADES 00834X0006/F Qualitomètre 0.34 km COUVRON-ET-AUMENCOURT40.2 m Fiche ADES

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Restriction d'eau (PROPLUVIA)

Les données présentées ci-après sont issues du site PROPLUVIA qui présente les mesures de suspension ou de limitation des usages de l'eau prises par les préfets pour faire face à une insuffisance de la ressource en eau (souterraine et superficielle).

Pour en savoir plus : Lien vers l'article sur les arrêtés sécheresse

Il n'existe aucune restriction en eau à ce jour sur cette commune.

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Vulnérabilité

Indice de développement et de persistance des réseaux (IDPR)

Cet indicateur spatial traduit l'aptitude des formations du sous-sol à laisser ruisseler ou s'infiltrer les eaux de surface. Il a été créé par le BRGM pour réaliser des cartes nationales ou régionales de vulnérabilité intrinsèque des nappes aux pollutions diffuses.L'IDPR est disponible à l'échelle de la sous forme de grille. Son échelle de validité est le 1/50 000.

Pour en savoir plus : Lien vers l'article sur l'IDPR

2 km

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Zone de répartition des eaux

Une zone de répartition des eaux (ZRE) se caractérise par une insuffisance chronique des ressources en eau par rapport aux besoins. L'inscription d'une ressource (bassin hydrographique ou système aquifère) en ZRE constitue le moyen pour l'État d’assurer une gestion plus fine des demandes de prélèvements dans cette ressource, grâce à un abaissement des seuils de déclaration et d'autorisation de prélèvements.

Pour en savoir plus : Lien vers l'article sur les ZRE

Zone de répartition des eaux 03001

Code : 03001

Nom : Albien

Type : Zone de répartition des eaux souterraines

65 km

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Vulnérabilité intrinsèque

La carte de vulnérabilité intrinsèque simplifiée évaluée sur l'ensemble du bassin Seine-Normandie correspond à la sensibilité des eaux souterraines aux pressions anthropiques par la considération des caractéristiques du milieu naturel (et non par la nature et les propriétés de polluants : vulnérabilité spécifique). Cette notion, élaborée par le BRGM et mise en oeuvre par traitement cartographique (Système d'Information Géographique – logiciel ArcGis©), combine l'épaisseur de la Zone Non Saturée (ZNS) et l'Indice de Persistance des Réseaux (IDPR).Limites d'utilisation : la limite d'interprétation, d'exploitation, de la carte de vulnérabilité simplifiée est fixée par la méthode d'élaboration des données qui la composent. Par construction, on peut considérer une échelle minimum de 1/100 000. Celle ci est directement due aux échelles de validité des données cartographiques exploitées (MNT, BD Carthage). Une exploitation à un niveau plus précis est à exclure.

Pour en savoir plus : Lien vers l'article sur la vulnérabilité intrinsèque simplifiée

Vulnérabilité intrinsèque :

Densité des cavités karstiques :

2 km

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Usage

Prélèvements en eau (BNPE)

La banque nationale des prélèvements quantitatifs en eau (BNPE) est l'outil national dédié aux prélèvements sur la ressource en eau, pour la France métropolitaine et les départements d'outre-mer.Les informations portent sur les volumes annuels directement prélevés sur la ressource en eau et sont déclinées par localisation et catégorie d'usage de l'eau. Issues aujourd'hui de la gestion des redevances par les agences et offices de l'eau, elles sont appelées à être complétées à court terme par d'autres producteurs de données. Les données sont actuellement mises à jour une fois par an.

Accès à la fiche commune BNPE

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SAGE

Le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) est un document de planification de la gestion de l'eau à l'échelle d'une unité hydrographique cohérente (bassin versant, aquifère, ...). Il fixe des objectifs généraux d'utilisation, de mise en valeur, de protection quantitative et qualitative de la ressource en eau et il doit être compatible avec le schéma directeur d'aménagement et de gestion des eaux (SDAGE).

Il n'existe aucun SAGE sur cette commune.

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Bibliographie

Rapports BRGM

Liste des rapports BRGM en lien avec la commune.

Aucun rapport concernant cette commune.

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Landes de Versigny

Fiche d'identité du site

Statut : ZSC Code : FR2200391 Superficie : 233 ha Structure porteuse du DOCOB : Etat Opérateur ou animateur technique : Conservatoire d'espaces naturels de Picardie

Drosera à feuilles rondes Drosera rotundifolia © T. Rigaux Actualités Enjeux et objectifs de conservation Milieu naturel rare en Picardie, le site des Landes de Versigny tire son caractère exceptionnel de la présence de landes à bruyères

A la confluence du pays Marlois, plaine crayeuse, et du pays Laonnois, parsemé de buttes sableuses, les Landes de Versigny se caractérisent en partie par la présence de nombreuses landes en régression dans le nord-ouest de la France. Classé Réserve naturelle en 1995, le site abrite une série exceptionnelle de landes sèches, de landes humides, de tourbières et de petits systèmes forestiers.

La diversité des groupements confère donc un intérêt écologique remarquable au site pour la flore (11 espèces protégées) et la faune (oiseaux nicheurs rares, nombreuses espèces de libellules, papillons…) .

Certains habitats d'intérêt communautaire présentent un enjeu de conservation prioritaire. La Lande sèche à Callune

La Callune ( Calluna vulgaris ), ou « fausse bruyère » affectionne les sols secs et sableux et se développent sur environ 3 à 5 ha du site, sous forme de petits buissons. La Callune évolue au détriment du Genêt poilu ( Genista pilosa ), petit arbrisseau fortement menacé de disparition dans la région.

Cet habitat est particulièrement apprécié par la Decticelle des bruyères ( Metrioptera brachyptera ), sauterelle à l’armure dorée et métallique. Une autre espèce spécifique et menacée apprécie cet habitat : l’Engoulevent d’Europe ( Caprimulgus europaeus europaeus ), un oiseau rarement observé à cause de son camouflage, qui chante au crépuscule et chasse les papillons de nuit.

Une gestion stricte est menée sur ce site (fauche, pâturage, déboisement…) afin de conserver un milieu ouvert et diversifié. Les pelouses acides

Ces végétations des sols sableux se composent de plantes de petite taille dont la floraison est souvent précoce (mai-juin). La Violette des chiens (Viola canina ) et l’Oeillet couché ( Dianthus deltoides ), espèces menacées de diparition en Picardie, sont typiques de ces pelouses présentes dans les pâtures des domaines de Terre-Neuve et des Usages de Versigny. On peut également y observer le Lézard des souches ( Lacerta agilis agilis ), appartenant à la Liste rouge des espèces menacées en France.

Une pelouse à Molinie bleue ( Molinia coerulea ) se développe également, et dans les endroits les plus humides apparaissent la Linaigrette à feuilles étroites ( Eriophorum polystachion ), le Cirse d’Angleterre ( Cirsium dissectum ) ou encore la Laîche déprimée ( Carex demissa ), trois espèces exceptionnelles en Picardie. Les floraisons y sont alors magnifiques, ce qui n’est pas pour déplaire à l’Ecaille chinée ( Callimorpha quadripunctaria ), papillon qui aime se nourrir sur les Cirses.

Une bonne conservation passe ici par des opérations de restauration des pelouses en cours de boisement. On note sur l’ensemble du site des opérations d’étrepage, une méthode peu fréquente qui consiste à décaper les couches superficielles du sol afin de remettre à la lumière les graines des plantes qui y sont enfouies. Les résultats sont très intéressants : les landes et pelouses humides ont ainsi connu les plus fortes progression de superficie.

La tourbière à Linaigrette vaginée et Sphaignes

Au centre d’une dépression et baignée par une nappe d’eau acide, cette tourbière est rarissime dans les plaines de France. Fortement menacées de disparition, on retrouve la Linaigrette vaginée ( Eriophorum vaginatum ), plante protégée en Picardie. Elle se développe au milieu de bombements de Sphaignes ( Sphagnum fallax ), mousses des eaux acides à l’origine de la formation de tourbe (matière combustible issue de la décomposition de végétaux).

On rencontre également dans cette tourbière la rarissime Rossolis à feuilles rondes ( Drosera rotundifolia ), petite plante carnivore, seulement présente dans quelques tourbières de l’Aisne.

On note enfin aux abords de cette tourbière exceptionnelle la présence d’une Bétulaie à Sphaignes, tout aussi rare en Picardie : le Bouleau pubescent ( Betula pubescens ) se développe, de manière éparse, sur un sol tapissé de Sphaignes ( Sphagnum fallax ), ce qui en fait son caractère original.

Le maintien des habitats et leur restauration sont indispensables à la conservation de la Tourbière.

MENACES SUR LE SITE

abandon de gestion (fauche, pâturage..) qui entraîne la fermeture de la lande et l’évolution naturelle vers le boisement phénomène d’assèchement de la tourbière par des opérations de drainage, qui entraîne l’accélération de la colonisation par les ligneux forte fréquentation de sangliers dans la bétulaie provoquant le piétinement des tapis de sphaignes, qui n’ont pas le temps nécessaire pour se réinstaller

Paysage original de landes « sauvages », il s’agit aujourd’hui de conserver et de restaurer l’une des dernières réserves de landes à bruyères picardes.

Actions menées Nautra2000 - Picardie

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Forêts picardes : massif de Saint-Gobain

Fiche d'identité du site

Statut : ZPS Code : FR2212002 Superficie : 11757 ha Structure porteuse du DOCOB : Etat Opérateur ou animateur technique : Office National des Forêts

Martin pêcheur Alcedo Atthis © cc-by-sa.3.0.Mareck.Szczepanek Actualités Enjeux et objectifs de conservation Le massif forestier de St-Gobain, promontoire des plaines du Laonnois apprécié d’une riche avifaune

Les forêts domaniales de Saint-Gobain et Coucy-Basse représentent l'un des plus vastes complexes forestiers de Picardie. Elles occupent une importante butte témoin du rebord septentrional de la côte de l'Ile de France. Cette butte domine d'une centaine de mètres les plaines du Laonnois ; elle présente un relief marqué et est entrecoupée de vallons étroits et sinueux. Les vallées de Saint-Nicolas-aux-Bois et de Prémontré entaillent plus fortement le massif. Celui-ci, occupé sur un peu plus de la moitié de sa surface par de la hêtraie, intègre une grande part des potentialités forestières et biologiques des sols et du climat du Tertiaire parisien.

Le massif forestier de Saint-Gobain et Coucy-Basse constitue un ensemble écologique remarquable du fait de ses dimensions et est caractérisé par une avifaune nicheuse diversifiée. Le Pic Mar ( Dendrocopos medius )

Le Pic mar est inféodé aux vieilles chênaies matures et âgées (diamètre supérieur à 40 - 50 cm à 1 m 30 de hauteur, ce qui correspond globalement à des chênaies de plus de 100 ans). La présence de cet oiseau requiert des peuplements riches en vieux chênes (plus de 20 chênes de diamètre important par hectare, sur des surfaces assez grandes, de 10 ha environ). La population actuelle est assez importante sur la forêt et la représentation spatiale peut être très forte dans les peuplements de gros bois comme sur le massif de Coucy-Basse. Le Pic Noir ( Dryocopus martius )

La présence du Pic noir est très fortement corrélée aux peuplements de hêtres (éventuellement de pins) de plus de 40 cm de diamètre, où il niche. Il utilise des peuplements plus hétérogènes pour chasser. L’enjeu de conservation est fort pour cette espèce. En raison du réchauffement climatique, la part occupée par le hêtre en forêt pourrait progressivement diminuer, au profit du chêne sessile. Le Pic noir est actuellement moyennement représenté sur le massif. La réduction progressive du Hêtre peut donc conduire à une diminution significative de la population. La Pie-grièche écorcheur ( Lanius collurio )

La Pie-grièche écorcheur est présente dans les prairies agricoles bordées de haies avec la présence importante d’épineux comme l’Aubépine et le Prunellier. Pour trouver sa nourriture (insectes), elle a également besoin d’une haute strate herbacée. Son habitat est lié aux pratiques agricoles. Sa conservation est donc liée au maintien de zones d’élevage (prairies, pâtures) avec un système de haies et de bosquet. La Bondrée apivore ( Pernis apivorus )

La Bondrée apivore est bien présente sur l’ensemble de la ZPS, où les données d’observations indiquent une présence régulière. Cet oiseau apprécie la juxtaposition de milieux différents. Le massif de Saint-Gobain Coucy-Basse présente donc un habitat favorable à la Bondrée apivore, qu'il convient de préserver.

MENACES SUR LE SITE

disparition d’habitats favorables à la nidification des oiseaux dérangement des espèces pendant la période de reproduction

Sur le massif de St-Gobain, la préservation des populations d’oiseaux passe par une gestion adéquate. Pour la conservation des pics, il s’agit de maintenir un réseau de vieux bois, habitats favoris de l’espèce.

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DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER

ETUDE DE DANGERS – RESUME NON TECHNIQUE INSTALLATION DE STOCKAGE ET DE PREPARATION DE COMMANDES DE MATIERES ET D’OBJETS EXPLOSIBLES

INSTALLATION DE STOCKAGE ET DE DESTRUCTION DE MUNITIONS HISTORIQUES Lieu-dit « La poudrière » Rue du Lavier 02 870 CREPY

Référence : EDD-DGSCGC/2015/14 Indice : A Date de création : 05/02/2016 Date de révision :

DIRECTION GENERALE DE LA SECURITE CIVILE ET DE LA GESTION DES CRISES Bureau du déminage Commune de CREPY (Aisne)

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ETAT DES MODIFICATIONS

Date Nature de la modification Auteur Indice

16/10/2015 Version initiale ESP CONSEIL A

VISA M. Laurent PREVOST Préfet, Directeur Général de la Sécurité Civile et de la Gestion des Crises

Document réalisé par : SAS ESP CONSEIL Centre Montesquieu 1, allée Jean Rostand 33650 MARTILLAC Tél / Fax 05 47 47 89 27

[email protected]

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SOMMAIRE

1. PRESENTATION DU PROJET 4

1.1. PRESENTATION GENERALE 4 1.2. PRESENTATION DU PROJET 5 2. RESUME NON TECHNIQUE 6

2.1. ANALYSE DES RISQUES LIEE A L’ENVIRONNEMENT DE L’ETABLISSEMENT 6 2.2. ANALYSE DES RISQUES LIEE AUX PRODUITS ET AUX PROCEDES 7 2.3. PRESENTATION DES MOYENS D’INTERVENTION DE SECOURS ET DE PROTECTION MIS EN PLACE PAR LA DGSCGC 10 3. CONCLUSION 12

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1. Présentation du projet

1.1. Présentation générale

La notion de DGSCGC découle de l'histoire des secours en France, elle-même issue de la réponse pragmatique apportée aux nouveaux risques. Elle a évolué en fonction des attentes sans cesse accrues des citoyens quant à leur sécurité. La prévention des risques, l'organisation des secours et la protection des personnes et de leurs biens ont longtemps relevé de la seule commune. Le maire demeure aujourd'hui la première autorité responsable de la prévention des risques et de la direction des secours au titre de ses pouvoirs de police. Depuis la Seconde guerre mondiale, l'émergence de risques majeurs et le développement de moyens complexes de prévention et de secours ont cependant amené une montée en puissance des interventions de l'Etat. La sauvegarde des populations civiles a été à l'origine de dispositifs de défense passive (lois du 8 avril 1935 et du 11 juin 1938) initiés par le ministère de la Défense. A partir de 1944, la protection civile, confiée au ministère de l'Intérieur (service national de la protection civile en 1951, assortie en 1954 d'un service national de l'alerte) a pris en charge la préparation des dispositifs de prévention des risques et d'organisation des secours en temps de paix (exemple du groupement des moyens aériens). Le service national de la protection civile est transformé en direction de la DGSCGC (1975) puis en direction de la défense et de la DGSCGC (DDSC), puis en direction générale de la DGSCGC et de la gestion des crises en 2011. La direction du déminage a été créée par ordonnance du Générale De Gaule en date du 21 février 1945 et rattachée au ministère de la reconstruction et de l’urbanisme (MRU), puis au ministère de l’intérieur. Parmi les acteurs de la DGSCGC figurent les sapeurs-pompiers, les militaires des unités d'instruction et d'intervention, les pilotes d'avions et d'hélicoptères ainsi que les démineurs. Tous ensembles, ils luttent au quotidien pour porter secours et assistance, en France comme à l'étranger. Pour eux, une seule vocation : la sauvegarde des personnes et des biens. Le bureau du déminage de la DGSCGC est régi suivant les articles L733-1 à L733-3 du code de la Sécurité Intérieure et réparti en vingt-quatre centres, trois sites et une antenne, répartis sur tout le territoire français, dont deux en outre-mer. Les démineurs sont chargés de détecter, d’identifier, enlever, de neutraliser et de détruire les munitions de guerre ainsi que les objets ou véhicules suspects sur les terrains civils. Ils procèdent également, sur les terrains militaires, à l’identification et à l’enlèvement des munitions chimiques et des objets pyrotechniques isolés. Ils assistent aussi les forces de l’ordre à l’occasion de certaines interventions. Et enfin, ils participent à la sécurité du chef de l’Etat et hautes personnalités lors de déplacements officiels en France ou à l’étranger. Une permanence est assurée 24h sur 24. Au sein du bureau, certains démineurs ont une spécialisation supplémentaire : en plongée, travaux de grandes hauteurs ou groupe effraction, car les démineurs doivent agir en tous temps et tous lieux. Les demandes d’intervention sont transmises par les mairies et les forces de l’ordre à la préfecture du département qui les centralise et les transmet au centre de déminage. La saisine est effectuée par l’intermédiaire du Centre Opérationnel de Gestion Interministériel des Crises (COGIC) en dehors des heures ouvrables. Les délais de réponse du service de déminage dépendent du degré de danger pour la population. La priorité des démineurs est la mise en sûreté de la population, qu’il s’agisse d’une menace à caractère terrorisme (engin explosif improvisé ou prise d’otage), ou liée au grand banditisme. Dans ce cas-là, le danger étant immédiat, ils interviennent sous trois heures au maximum sur l’ensemble de leur zone de compétence, en contact direct avec le Centre Opérationnel de Gestion Interministériel des

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(COGIC) et le avec le Centre d'Opérations et de Renseignement de la Gendarmerie (CORG), le Centre Information et de Commandement de la police nationale (CIC) ou le RAID. Le traitement des interventions sur munitions de guerre peut être immédiat ou différé selon le type d’engin et de sa localisation.

L’installation de la DGSCGC est soumise à Autorisation au titre des Installations Classées pour la Protection de l’Environnement (ICPE) avec un rayon d’affichage de 6 km.

1.2. Présentation du projet

Le site de la DGSCGC est implanté au Nord de la commune de Crépy, dans le département de l’Aisne (02). Il s’agit : ▪ Du centre de déminage de Laon-Crépy, dont la zone de compétence est le département de l’Aisne (02) ; ▪ Du dépôt national des matières et objets explosibles qui sont utilisés par les centres de déminage pour les besoins de leurs missions. Ce dépôt contient également les munitions conventionnelles collectées par le centre de déminage de Laon-Crépy.

Les terrains et les bâtis appartenaient auparavant à l’Escadron de Soutien Munitions « Emile Dewotine ». Ils sont mis à la disposition de la DGSCGC par l’administration chargée des Domaines. Ils s’étendent sur une superficie de 79.5 ha. Aucuns travaux de gros œuvre ne sont envisagés, seul un puit de destruction des munitions historiques va être réalisé.

Le site de Crépy se situe dans un secteur desservi par les routes et voies ferrées suivantes : ▪ La départementale 1044, qui relie Laon à Saint-Quentin, se situe à 900 mètres au Sud, ▪ La départementale 543, qui relie Couvron à Fourdrain, se situe en bordure du site à l’Ouest, ▪ La voie ferrée, qui relie Laon à La Fère, se situe au plus près à 870 mètres au Nord.

Le site possède trois accès : ▪ Deux accès depuis la route départementale 543 : - l’entrée principale avec un poste de filtrage, - l’entrée secondaire Sud. ▪ Un accès secondaire Est, utilisé comme accès pompier.

Le site de la DGSCGC de Crépy comprend plusieurs zones : ▪ Une zone de vie, ▪ Une zone technique, ▪ Trois enceintes pyrotechniques.

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2. Résumé non technique

L’étude de dangers a été réalisée conformément à la circulaire du 10 mai 2010 et de l’arrêté du 29 septembre 2005. Elle rend compte de la probabilité d’occurrence, de la cinétique, de l’intensité et de la gravité des accidents potentiels susceptibles de découler de l’exploitation du site de la DGSCGC sur la commune de CREPY et d’affecter les intérêts visés par l’article 511-1 du Code de l’Environnement. Les installations ont fait l’objet d’une évaluation des risques et 26 scénarios d’accidents ont été retenus aucun d’entre eux n’est qualifié de scénario d’accidents majeurs. En effet, le site de la DGSCGC est conçu de façon à contenir, dans les limites de propriété du site, tous les effets susceptibles d’être rencontrés en cas d’accident.

2.1. Analyse des risques liée à l’environnement de l’établissement

Les conclusions des risques liés à l’environnement du site sont présentées ci-dessous :

▪ Risque d’intrusion et malveillance : Les mesures mises en place par la DGSCGC sont en conformités avec l’arrêté du 13 décembre 2005, fixant les règles techniques de sûreté et de surveillance relatives à l'aménagement et à l'exploitation des installations de produits explosifs.

▪ Foudre : Les installations sont munies de protection installées suite à une étude foudre. Ce risque n’est donc pas considéré comme un risque représentatif.

▪ Séisme : Le site est situé en zone de sismicité très faible de niveau 1 selon le décret n°2010- 1255 du 22 octobre 2010 portant délimitation des zones de sismicité du territoire français. Le risque sismique n’est donc pas considéré comme un risque représentatif.

▪ Inondation : Le site n’est pas classé en zone inondable, ce risque n’est donc pas considéré comme un risque représentatif.

▪ Phénomènes climatiques : Les installations sont adaptées aux conditions climatiques de la région. Elles ne représentent pas un risque représentatif.

▪ Voies de communication : Les voies de communications (routières, fluviales, ferrées) n’entrainent pas un risque représentatif.

▪ Environnement industriel : Aucune installation classée pour l’environnement ne se situe à proximité du site. Ce risque n’est donc pas considéré comme un risque représentatif.

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2.2. Analyse des risques liée aux produits et aux procédés

Cette analyse des risques s’appuie sur les caractéristiques des produits mis en œuvre, sur l’accidentologie, sur les conditions de stockage, sur les opérations de chargement/déchargement ainsi que sur les opérations de destruction.

L’objet de l’analyse est d’identifier les scénarii susceptibles d’être à l’origine d’un accident majeur, c’est-à-dire ayant des effets sur la santé humaine en dehors des limites de clôtures du site. Elle consiste à prendre en compte à la fois la gravité des conséquences de chaque scénario ainsi que sa probabilité d’occurrence, le risque d’effets dominos (c’est-à-dire l’action d’un phénomène dangereux sur les installations voisines qui pourrait déclencher un autre phénomène dangereux conduisant à une aggravation du premier phénomène) tout en mettant en évidence les barrières de prévention et de protection existantes.

Les risques liés aux produits et aux procédés, identifiés dans cette étude de danger, sont liés aux effets de surpression, aux effets de projection, aux effets thermiques et à la dispersion de fumées toxiques consécutifs à un incendie.

Les distances d’effets de ces phénomènes dangereux sont définies par la règlementation :

Effets létaux Effets Effets Zones arrêté PCIG Effets létaux significatifs irréversibles réversibles Décès potentiel Pour les conséquence sur Décès potentiel de 5% Indirect par de 1% des individus l’homme des individus exposés bris de vitres individus exposés exposés Seuils des effets SELS SEL SEI SER toxiques Zones d’effets Z1 Z2 Z3 Z4 Z5 pyrotechniques

Les phénomènes dangereux majeurs identifiés sur le site de la DGSCGC sont les suivants :

SELs SEL SEI SER Ref Définition Probabilité Cinétique (m) (m) (m) (m) Explosion SC1 P1 / D Rapide 15 20 74 106 soute 1 Explosion SC2 P1 / D Rapide 90 136 532 849 soute 2 Explosion SC3 P1 / D Rapide 90 136 532 849 soute 3 Explosion SC4 P1 / D Rapide 90 136 532 849 soute 4 Explosion SC5 P1 / D Rapide 90 136 532 849 soute 5 Explosion SC6 P1 / D Rapide 90 136 532 849 soute 6 Explosion SC7 P1 / D Rapide 90 136 532 849 soute 7

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SELs SEL SEI SER Ref Définition Probabilité Cinétique (m) (m) (m) (m) Explosion SC8 P1 / D Rapide 90 136 532 849 soute 8 Explosion SC9 P1 / D Rapide 90 136 532 849 soute 9 Explosion SC10 P1 / D Rapide 101 154 568 973 soute 10 Explosion SC11 P1 / D Rapide 101 154 568 973 soute 11 Explosion SC12 P1 / D Rapide 101 154 568 973 soute 12 Explosion SC13 P1 / D Rapide 101 154 568 973 soute 13 Explosion SC14 P1 / D Rapide 101 154 568 973 soute 14 Explosion SC15 P1 / D Rapide 90 136 532 849 soute 15 Explosion SC16 P1 / D Rapide 90 136 532 849 soute 16 Explosion SC17 P1 / D Rapide 62 93 415 561 soute 17 Explosion SC18 P1 / D Rapide 25 36 167 198 soute 18 Explosion SC19 P1 / D Rapide 10 14 38 70 soute 19 Explosion SC20 P2 / C Rapide 48 71 250 417 soute 20 Explosion sur SC21 l’aire de P1 / D Rapide 160 300 440 880 chargement Explosion sur les aires de SC22 P1 / D Rapide 135 300 400 800 chargement des soutes Explosion SC23 P1 / D Rapide / 8 11 33 l’armurerie Explosion lors de la SC24 Ptir Rapide 5 15 22 44 destruction dans le puit Explosion lors SC25 du brûlage Ptir Rapide 7 9 12 / dans le four Explosion lors du transport SC26 P1 / D Rapide 18 / / / (effets dominos)

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Il en ressort une grille de criticité :

Fréquence

E / P0 D / P1 C / P2 B / P3 A / P4-P5 Extrêmement Très improbable Improbable Probable Courant peu probable

Désastreux Catastrophique Important Gravité SC 2 à 19 Sérieux SC 21 et 22 SC 20 SC 26 Modéré SC 1 et 23

Légende : Risque de criticité majeur jugé inacceptable

Risque de criticité moyen jugé à surveiller

Risque de criticité faible jugé maîtrisé au mieux

Ainsi qu’une grille de conformité :

Zones Exposition Probabilité Conformité d’effet Autorisé Existant Z1 et Z2 0 personnes 0 Conforme Z3 <10 personnes 0 Conforme Stockage P1 Z4 <100 personnes 2.9 Conforme Z5 ≤500 personnes 9.1 Conforme Z1 et Z2 0 personnes 0 Conforme Chargement / Z3 <10 personnes 0.1 Conforme P1 Déchargement Z4 <100 personnes 0.7 Conforme Z5 ≤500 personnes 10.5 Conforme Z1 et Z2 0 personnes 0 Conforme Préparation des Z3 <10 personnes 0 Conforme P2 commandes Z4 <100 personnes 0 Conforme Z5 ≤500 personnes 0.21 Conforme Z1 et Z2 0 Conforme Z3 0 Conforme Destruction Ptir 0 personnes Z4 0 Conforme Z5 0 Conforme

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En synthèse de cette analyse des risques, il ressort que les zones d’effets létaux significatifs (SELs) de tous les phénomènes dangereux identifiés ne dépassent pas les limites de propriété du site. Les conséquences des phénomènes dangereux pour ces seuils d’effets ne toucheront que les installations du site.

Pour les seuils d’effets létaux (SEL), irréversibles et réversibles, l’étude de danger montre que ces zones d’effets dépassent l’emprise du site de la DGSCGC. Les conséquences des phénomènes dangereux impacteront respectivement 0.1 personne, 0.7 personne et 10.5 personnes au maximum.

L’étude de danger montre, en outre, que les seuils d’effets toxiques ne dépasseront pas les limites de propriété. Les conséquences de ce phénomène dangereux n’impactera pas d’autres installations que celles de la DGSCGC.

2.3. Présentation des moyens d’intervention de secours et de protection mis en place par la DGSCGC

Afin de maîtriser les conséquences des phénomènes dangereux majeurs identifiés précédemment, la DGSCGC a mis en œuvre des mesures de prévention et de protection adaptées.

Les risques principaux étant les effets de surpression, de projection et thermique, la DGSCGC a mis en place des moyens d’intervention de secours et de protection pour proscrire, voire limiter les conséquences de ces phénomènes :

▪ Pour contenir les effets de surpression et de projection, les installations de stockage sont des installations creusées à flanc de collines, c’est-à-dire que les installations sont semi enterrées.

▪ Un Plan d’Opération Interne, qui définit l’organisation des secours, a été envoyé au SDIS de l’AISNE pour validation. Ce plan sera testé chaque année et mis à jour régulièrement. La DGSCGC possède des moyens d’intervention (extincteurs, sable) pour l’équipe de première intervention. Un réseau incendie permet aux sapeurs pompiers d’intervenir en cas de départ de feu. La prévention incendie est assurée par un entretien régulier des installations et de la végétation.

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3. Conclusion

Il ressort de cette étude de dangers que la conception des installations existantes, les mesures organisationnelles et les moyens de prévention mis en œuvre sur le site de la DGSCGC de CREPY permettent de maintenir le risque à un niveau acceptable. C’est-à-dire que les mesures existantes, dont le coût n’est pas disproportionné par rapport aux bénéfices attendus, sont suffisantes pour prévenir les phénomènes dangereux.

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