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Revue de presse associative Juin 2016

DNA AGF ...... 2 ASTUS ...... 10 Chambre de Consommation d’ ...... 11 CSF ...... 20 Familles rurales ...... 26 UDAF - URAF ...... 28

L'Alsace AGF ...... 30 Chambre de Consommation d’Alsace ...... 32

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AGF

03/06/2016 Sélestat – Centre Alsace

Saasenheim - Rencontre intergénérationnelle Joueurs à tout âge

Les enfants de la section locale de l’AGF et le club des aînés ruraux de se sont rencontrés pour la deuxième année consécutive pour une après-midi ludique et intergénérationnelle.

Enfants et aînés se sont rencontrés autour des jouets d’autrefois. PHOTO DNA

Pas moins de 27 jeunes de 3 à 14 ans, encadrés de mamans ou mamies, se sont retrouvés dans la cour communale pour y rencontrer une délégation de l’association des aînés ruraux dans le but de faire connaissance et de passer ensemble une partie de l’après-midi à des jeux divers et variés.

En début de rencontre, les anciens ont présenté une vingtaine de jouets « du temps de leur jeunesse », grâce essentiellement aux jouets mis à leur disposition par Marie-Thérèse et Jean-Marie Stoeckel : train à tirer en bois, train électrique à remonter avec une clé, tricycle, ensemble de cuisine en tôle et bois, berceau et poussette des années 1930, batterie de casseroles en alu…

A rééditer !

Après une présentation de ces jouets et évocation des jouets des années d’après-guerre, jeux de cartes et de marelle, fléchettes électroniques, fléchettes à aimant, dominos, quilles étaient de sortie et occupaient les « anciens » : Céline, Jacqueline, Marie-Thérèse, Christiane, Simone, Alex, Jean-Marie, Rémy, Paul et Gilbert.

Passant d’un jeu à un autre, les enfants n’ont pas laissé de répit aux anciens, qui rapidement s’étaient mis au rythme des jeunes. Deux heures de jeux après, un goûter, préparé par les mamans des enfants, est servi dans la cour ensoleillée à tout ce monde.

Vers 17 heures, fin de la rencontre et promesse de renouvellement d’une telle rencontre, car tout le monde, enfants et anciens, était enchanté du déroulement et du partage de souvenirs et d’un savoir-faire.

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05/06/2016

Haguenau - Association générale des familles (AGF) 400 seniors chantent

Mercredi 25 mai, la salle des Corporations de Haguenau a, pour la quatorzième année, été la caisse de résonance du chant choral senior.

La chorale Deci-Delà de Niederbronn lors de son tour de chant à Haguenau. PHOTO DNA

150 choristes de cinq chorales seniors ont, par l’interprétation de leur programme, mis en appétit l’ensemble des auditeurs pour interpréter neuf chants avec eux. Ceux-ci avaient été choisis parmi le répertoire de l’année 1946, afin de fêter la création de l’association générale des familles (AGF), organisatrice de la rencontre. La Belle de Cadix , Douce , La Vie en rose , Ma cabane au Canada , La petite diligence et pour terminer la rencontre Je reviens chez nous , ont fait l’unanimité des résidents de sept maisons de retraite et d’une centaine de retraités citadins. Le chant reste pour les seniors une source de joie partagée.

La « mise en appétit » a été marquée, en autre, par Le petit oiseau de Gilbert Bécaud, Pauvre Martin de Georges Brassens, La Complainte du Phoque en Alaska , Les Comédiens de Charles Aznavour. Chaque chorale a présenté cinq titres de son répertoire et a soutenu le public pour les chants communs dont les paroles figuraient dans un livret imprimé pour l’occasion. Des instrumentistes (accordéon, guitare, trompette, piano, saxophone) ont tour à tour embelli les prestations.

Après la prestation des chorales de l’Abrapa et Aubépine de Haguenau, puis des enseignants retraités de renforcés par les Amis chanteurs de , ce fut au tour de la chorale Deci-Delà de Niederbronn de présenter son programme. Pour marquer son 10e anniversaire, des danseurs de Kalino-danse ont évolué sur des airs de cha-cha-cha, tango, rumba, rock… Les spectateurs ont pu apprécier tout particulièrement la grâce tourbillonnante des professeurs dans Les valses de Vienne. Le but de ces rencontres seniors est de présenter, pour les chorales, une partie de leur travail de l’année, et pour les maisons de retraite, d’enrichir leur répertoire et, pour les retraités citadins, de chanter en toute convivialité.

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07/06/2016 Sélestat – Centre Alsace

Dambach-la-ville - Associations Le country gourmand

Le commentaire du groupe : « A refaire, c’était sympa ! ». PHOTO DNA

Le club de danse country AGF de Dambach-la-Ville s’entraîne certes sur les rythmes de l’Amérique. Mais les membres se retrouvent volontiers autour d’autres activités. C’est ainsi qu’ils participaient dimanche à la randonnée gastronomique d’. Une marche promenade à travers vignes, forêt et village sous un beau soleil, sans compter la digestion, voilà qui est éprouvant. Qu’importe, nos danseurs ont fini la journée sur les rythmes du DJ au hall des sports.

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07/06/2016

Wasselonne - AGF Pour les mamans et la planète

Parmi toutes les fêtes qui jalonnent le calendrier, il en est une qui est plus marquante. C’est la fête des mères, qui est aussi une fête de la famille.

Seize tableaux pour célébrer la fête de toutes les mamans. PHOTO DNA

Pleinement dans son rôle, l’Association Générale des Familles de organise à cette occasion une soirée festive que prépare et réalise la section de danse, sous la direction de Dimitri Botsa- Volfi.

Dans une succession de seize tableaux de danse modern jazz, c’est un message d’alerte et d’espoir que lancent les danseuses pour rappeler la responsabilité de chacun envers la planète. Le nombreux public est conquis par les mises en scènes, et par la qualité d’exécution des chorégraphies, mises en valeur par les éclairages de l’association Audiosphère.

Enfants, ados et adultes, la trentaine de danseuses a, le temps de cette belle soirée, dit leur amour des mamans.

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11/06/2016 Haguenau

Haguenau - Compétition régionale Une belle fin de saison au club de Scrabble AGF

Les compétitions de Scrabble duplicate au niveau régional se sont achevées à par le championnat d’Alsace par paires.

Pierre Seitz et Angélique Herbeault. Document remis

Le club haguenovien y avait délégué 16 joueurs dont certains ont osé se lancer dans une compétition officielle pour la première fois.

Les deux jeunes Angélique Herbeault et Pierre Seitz ont parfaitement maîtrisé leur sujet en remportant la série 7, alors que les plus expérimentées, Arlette Wackenheim et Florence Lahorgue ne faisaient qu’une bouchée de leurs adversaires en série 6.

Un vrai coup de jeune

Voilà des trophées qui donnent confiance pour les épreuves de la saison prochaine. Dans les séries 5 et 4, les joueurs avaient affaire à fortes parties mais les « baroudeurs » José Fernandez (associé à une Brumathoise), Pierrette Schnee et Yolande Wathle ont toutefois tiré leur épingle du jeu.

À noter que la nouvelle recrue Pierre Seitz (en photo avec Angélique) s’était révélé à Colmar aux championnats d’Alsace des jeunes en finissant 2e poussin, puis aux championnats de France des jeunes à Valdoie (près de Belfort) où il s’est classé à une excellente 19e place sur les 50 meilleurs Français de sa catégorie.

Non seulement ce garçon a donné un vrai coup de jeune aux séances hebdomadaires au club de Haguenau mais gageons qu’il fera encore parler de lui dans le landerneau du Scrabble.

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15/06/2016

Hipsheim - 70e anniversaire de l’AGF - Erstein Fête de famille

L’Association générale des familles du Bas-Rhin (AGF) a tenu son assemblée générale samedi à l’Espace Saint-Ludan de .L’occasion de convier le public à fêter son 70e anniversaire.

Les participants à la fête des 70 ans de l’AGF sont venus nombreux, malgré un temps maussade. PHOTO DNA

Créée en 1946, juste après la Deuxième Guerre mondiale, l’Association générale des familles du Bas-Rhin a fêté ses 70 ans à L’Espace Saint-Ludan à Hipsheim, samedi dernier. Pour fêter l’événement comme il se doit, l’association a convié les familles, les amis, les sympathisants et les élus. Nombre d’entre eux ont répondu à l’appel, si bien que le chapiteau où se tenait l’assemblée générale était comble. Par la suite, les participants se sont progressivement installés dans le parc pour le déjeuner et pour profiter des animations organisées tout au long de l’après-midi.

L’assemblée générale a été l’occasion de faire un bilan de l’année écoulée, mais également de se remémorer les origines de l’AGF, toujours engagée dans la réponse aux besoins des familles. Présente dans 100 communes du département et forte de 760 bénévoles, l’association accompagne les familles dans leur vie quotidienne. Qu’il s’agisse d’information, de formation, d’éducation, d’amélioration de la qualité de vie, de soutien aux associations ou encore de toutes les actions menées en faveur de la jeunesse et de petite enfance, l’AGF s’adresse à tous, en dehors de toute considération politique, religieuse ou sociale.

L’AGF s’adapte au contexte socio-économique

2015 s’est inscrite dans cette dynamique, en s’adaptant aux circonstances, afin de finaliser des actions et développer de nouveaux projets, malgré des budgets de plus en plus contraints. Grâce à des aménagements d’horaires et à des augmentations de tarifs, le service de conseiller conjugal a pu être maintenu en créant, en parallèle, un espace consultation « médiation familiale et soutien juridique ». Dans un contexte économique et social difficile, l’AGF a également mis en place un pass contre le surendettement, dans l’espoir de sensibiliser les familles aux risques d’accumuler des crédits et de pérenniser des soutiens liés aux litiges commerciaux, locatifs ou administratifs. Sur tout le territoire, les établissements d’accueil de la petite enfance gérés par l’AGF sont bien présents : crèches, multi-accueils, haltes-garderies, relais d’assistantes maternelles, périscolaires et centres de loisirs.

Il existe également la ferme de , un centre éducatif centré sur l’animal, avec pour objectif l’éducation à l’environnement. Ce centre affiche un public en hausse, bien que le nombre d’interventions en milieu scolaire ait légèrement diminué du fait de la baisse des subventions. C’est pourquoi, malgré quelques aléas, Aloyse Bardol, président de l’AGF du Bas-Rhin, ainsi que d’autres intervenants, comme Antoine Herth, député de la 5e circonscription du Bas-Rhin, et Laurence Muller-Bronn, vice-présidente du conseil départemental, se disent satisfaits de l’année écoulée, et confiants dans l’avenir.

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20/06/2016 Wissembourg

Betschdorf - Une marche pour les 70 ans de l'AGF Les randonneurs n’ont pas eu peur de la pluie

Ils étaient près d’une trentaine d’optimistes, hier, à s’élancer dans cette rando proposée par le Club sportif féminin de pour marquer le 70e anniversaire de l’AGF (*).

Le retour « au bercail » après une belle randonnée. PHOTO DNA

Les randonneurs ont eu raison, car ils ont échappé de peu aux averses qu’ils voyaient tomber à droite et à gauche, mais n’ont finalement pas été surpris par la pluie. Ils ont pu couvrir les 12 km du parcours sans problème, avec une petite halte de rassemblement à Kuhlendorf et deux pauses photos au château d’eau et à Reimerswiller.

En difficulté dans la boue

« Deux coups de tonnerre, tout près, et puis plus rien », confie Jacqueline. Albert, à l’initiative de cette balade, se dit très satisfait : « l’herbe avait été coupée, heureusement, ça nous a évité d’être mouillés ». Mais tous sont d’accord pour déclarer la boue comme l’inconvénient principal. « C’était plus éprouvant que de marcher dans les sentiers de montagne. S’extirper à chaque pas d’une gangue collante en essayant de trouver le bon endroit où poser le pied, ça sollicite les articulations d’une façon inhabituelle », explique Rebecca.

Daoud, qui est toujours présent dans ces manifestations, le premier à partir et le premier arrivé, a terminé la balade parmi les derniers. Il serait resté pour aider une dame en difficulté dans la boue.

En fait, confie-t-il en riant, « ce sont elles qui m’ont servi de gardes du corps ! » Quoi qu’il en soit, tout ce petit monde est arrivé à bon port à l’ESCAL, un peu fatigués peut-être pour certains, mais tous très heureux et satisfaits.

Un sympathique buffet réconfortant les attendait. Échanges, commentaires et bonne humeur, une belle façon de clore cette échappée à travers les champs des quatre villages.

Sylvie Negele, responsable du secteur associatif à l’AGF était de la fête et s’est déclarée très heureuse de rencontrer les membres du club.

D’autres personnes étaient venues se joindre à la marche, de ou encore de , invitées par des amis.

(*)Association générale des familles

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26/06/2016 Sélestat – Centre Alsace

Orschwiller - Section AGF Les mosaïques en vitrine

L’animatrice Nadia Cilia dispense conseils et techniques. PHOTO DNA

La section locale de l’AGF, présidée par Yolande Bieber, a organisé le week-end passé à la salle des fêtes d’, une belle exposition de mosaïques.

Les premières réalisations aux thèmes variés et sur divers supports ont suscité l’admiration des nombreux visiteurs par leur créativité et la finesse d’exécution.

Un art qui exige patience, imagination, sensibilité, adresse et cœur à l’ouvrage. Le fruit de six années d’ateliers valait bien un détour pour l’apprécier et y goûter à la table de démonstration.

Mais comme le déclare Yolande, elle-même créatrice et exposante, « avec un coach tel que Nadia Cilia, on ne peut qu’y mordre sans s’en lasser ! »

Les ateliers du groupe « mosaïque » se déroulent dans la salle communale du dépôt d’incendie, à raison de douze séances par année.

Cette manifestation attrayante aura attiré de nouvelles adeptes de la discipline et le groupe actuel de quinze adhérentes sera sans doute appelé à être scindé en deux à la prochaine rentrée.

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ASTUS

17/06/2016 Strasbourg

Courrier des lecteurs

Extension du tram : ASTUS veut les études pour étudier les chiffrages

M. François Giordani, président d’ASTUS :

« La concertation publique sur le projet d’extension du tram vers Koenigshoffen a eu lieu du 7 mars au 7 juin. Initialement, deux variantes ont été proposées pour avis, puis quatre suite à notre demande insistante. Une cinquième variante a émergé des premiers débats, notamment émanant du Collectif pour le tram à Koenigshoffen.

ASTUS demande que soit mis au débat et adressé aux partenaires, le plus rapidement possible, un comparatif détaillé et totalement transparent des cinq variantes, comprenant notamment :

- un chiffrage du coût des travaux ; - un chiffrage du coût de fonctionnement et des contraintes d’exploitation ; - une évaluation du nombre de passagers attendus et des recettes espérées.

ASTUS souhaite que les chiffres avancés s’appuient sur des études détaillées et justifiées, dont elle demande à avoir connaissance par remise d’un exemplaire. »

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Chambre de Consommation d’Alsace

07/06/2016 Région

Consommation L’optique est-elle trop chère ?

Le débat sur le prix des lunettes divise. Et comme toujours, il a le don d’exaspérer les professionnels de ce secteur. Pour autant, la création par les pouvoirs publics d’un observatoire des prix et de la prise en charge en optique médicale tend à souligner qu’il n’est pas inutile.

Un débat qui n’est pas inutile. Document remis

La polémique sur le prix des lunettes fait rage. D’après les données du Système national d’informations interrégime de l’Assurance-maladie (Sniiram), un Français doit débourser 316 € pour une monture avec des verres simples et 616 € pour des verres progressifs (ces tarifs sont des moyennes, ils peuvent donc varier). Ce qui fait de la France, avec une dépense moyenne de 470 € par an, le pays le plus cher en matière d’optique, selon une enquête de l’UFC-Que Choisir menée en 2013.

Un état des lieux qui fait bondir les professionnels de l’optique. À leurs yeux, ces chiffres sont erronés et les dépenses optiques ne peuvent être comparées avec celles d’autres pays (fréquence de renouvellement, TVA et types de verre différents). Malgré cela, le gouvernement a décidé de mettre en place un « observatoire des prix et de la prise en charge en optique médicale ». Très attendu, un arrêté publié au Journal Officiel du samedi 5 mars 2016 a officialisé la création de l’Observatoire des lunettes et en a fixé la composition et les règles de fonctionnement.

L’inventaire complet de ce secteur

Cet organisme comprend des représentants des services de l’État, des caisses d’assurance-maladie, des organismes d’assurance-maladie complémentaire, des fabricants et des distributeurs de dispositifs médicaux d’optique ainsi que des assurés. Concernant sa mission, l’observatoire est chargé d’analyser les caractéristiques, prix de vente et qualité des équipements d’optique tout comme leur prise en charge par les organismes de complémentaires santé. Il aura également une mission de veille et d’évaluation du marché. Les membres de cet observatoire se réuniront au moins une fois par an pour analyser les tarifs et prévenir ainsi toute dérive.

Avec la crise, on sait qu’une partie des consommateurs ont renoncé à certains soins de santé. Et les lunettes sont la deuxième cause de renoncement aux soins dans notre pays. Par la création de cet observatoire, les pouvoirs

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publics entendent enrayer l’augmentation excessive, depuis de nombreuses années, du prix des lunettes, constatée chez les opticiens. Dans sa ligne de mire, les couvertures « généreuses » offertes par les mutuelles, les marges parfois importantes des opticiens et le manque de vigilance des assurés. Aujourd’hui, la facture collective de l’ensemble des Français pour leurs verres et leurs montures est jugée trop élevée. L’Observatoire des lunettes est censé faire le tri entre les appréciations et les idées reçues des uns et des autres ! Rendez-vous dans quelques mois pour un premier bilan… Histoire d’y voir plus clair !

Chambre de Consommation d’Alsace - Bas-Rhin : ✆ 03 88 15 42 42 - Haut-Rhin : € ✆ 03 89 33 39 79 www.cca.asso.fr

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12/06/2016 Colmar

Houssen - École maternelle La Clairière Apprendre le bon tri

Le tri des déchets est une affaire qui concerne tous les citoyens, alors en apprendre les bases dès le plus jeune âge est une valeur sûre pour l’avenir. Pour cette raison, l’école maternelle La Clairière de Houssen a décidé d’y initier ses jeunes élèves.

Eugène et Eugénie Poubelle ont été les acteurs de cette rencontre. PHOTO DNA

C’est Myriam Veber, chargée de mission animations à la Chambre de consommation d’Alsace qui a rencontré tous les élèves des sections des grands et moyens de l’école maternelle La Clairière. Ensemble, et de façon ludique, ils ont appris le tri sélectif et le recyclage.

Afin de bien leur faire comprendre l’importance de ces actions, Myriam avait apporté Eugène Poubelle et Eugénie Poubelle. Ces deux personnages ont joué un rôle important au cours de cette rencontre.

Parmi les supports pédagogiques, des déchets qui finissent dans une poubelle où ils n’ont rien à faire. Alors, ils se rebiffent car ils n’ont aucune envie de finir dans l’usine d’incinération.

Expliquer aux enfants ce que deviennent les déchets est la meilleure manière de leur faire comprendre l’utilité du tri. Les épluchures et les restes de nourriture seront transformés en compost, qui viendra nourrir les plantes du jardin.

Gaston, le carton emballera les jouets ; Hop’la Feuille en papier sera l’emballage cadeau pour Gaston ; Patrick, la brique de jus, devient papier peint ; Simplet, la bouteille de lait, devient banc de parc ou toboggan de récré ; Pascal, le bocal en verre, se transformera en vase ou en aquarium ; Hervé, le roi de la conserve, est en métal et se transformera en boules de pétanque ; Lola Cola, elle aussi en métal, trouvera une seconde vie en outils ou pièces de moteur pour voiture, moto, avion et aussi en trottinette ; Lolo, la bouteille d’eau en matière plastique, tiendra chaud l’hiver, se muant en pull polaire, en chausson etc.

Tout cela les enfants l’ont appris en jouant, en triant dans les poubelles, suivant leur couleur.

Aujourd’hui, ils ont une mission : celle de respecter les consignes de tri mais aussi d’encourager leurs parents à suivre leur exemple et d’initier leurs frères et sœurs au recyclage.

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14/06/2016 Région

Consommation Partir du restaurant avec ses restes

La possibilité de rapporter chez soi une partie d’un plat non terminé dans un restaurant est effective depuis le 1er janvier dernier. Toutefois, les restaurateurs restent libres de l’accepter ou non.

Les restaurants proposant le sac gourmet, ou doggy bag, préviennent leurs clients grâce à une signalétique

Le Plan anti-gaspillage alimentaire et la loi sur les biodéchets sont entrés en vigueur le 1er janvier dernier. Les restaurateurs contribuent à leur manière à cette tendance. Pour cela, ils proposent à leurs clients la possibilité de repartir avec leurs « restes », par exemple dans une boîte en carton appelée « sac gourmet » (doggy bag). Mais attention, il est impossible de l’exiger !

Pas vraiment dans les mœurs !

De l’autre côté du Rhin, mais surtout dans les pays anglo-saxons, la pratique est plus courante. Parfois, le client n’a même pas besoin d’en faire la demande, c’est automatique. Chez nous, finir son assiette, c’est signifier au restaurateur que la cuisine est bonne. Concernant l’Alsace, entre 20 et 25 % des restaurateurs auraient déjà pratiqué le « sac gourmet », dans une assiette en carton avec du papier aluminium. Bruno Jahn, directeur du Groupement des hôteliers, restaurateurs et débitants de boissons du Bas-Rhin, précise : « Dès lors que ce dispositif se place sur la base du volontariat, et c’est le cas, nous y sommes totalement favorables. De nombreux restaurants pratiquent déjà le “sac gourmet “à l’aide d’une assiette en plastique avec du papier aluminium. Cela étant, les restaurateurs français considèrent que les clients ne sont pas demandeurs, et du coup, ils ne le proposent pas. Côtés clients, ceux-ci n’osent pas le demander parce que les restaurateurs n’en parlent pas ! On va donc demander à nos adhérents volontaires qu’ils le proposent systématiquement. »

Autre frein de la part des restaurateurs : la crainte d’être rendus responsables d’intoxications alimentaires dont pourraient se plaindre des clients ayant emporté les restes d’un plat commandé. « Depuis l’année dernière, continue Bruno Jahn, nous avons la confirmation que la responsabilité du restaurateur s’arrêtait dès que le client avait emporté son plat. »

Au-delà de la législation, reste à savoir si l’utilisation du « sac gourmet » fera des émules. À titre personnel, Bruno Jahn n’en est pas convaincu : « Je pense très sincèrement que cela va rester très marginal. La plupart du temps, les clients finissent leurs assiettes ! Cette possibilité devrait être réservée aux petits appétits, par exemple aux personnes du troisième âge qui mangent moins. »

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Une chose est certaine, un plat commandé appartient à celui qui le paye. Pour Bruno Jahn, le fait de repartir avec les restes d’un plat ne devrait pas être un sujet de discussion : « Dès l’instant où un client a commandé un plat, il lui appartient et il en fait ce qu’il veut ! »

Pour en savoir plus sur le gaspillage alimentaire : www.cca.asso.fr - onglet « Conso responsable » Chambre de Consommation d’Alsace – Bas-Rhin : 03 88 15 42 42 – Haut-Rhin : 03 89 33 39 79

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18/06/2016 Région

Mittelhausbergen - Consommation Le Marché frais, trois mois après

Le Marché frais. Document remis

L’idée de départ est simple : répondre à des consommateurs qui souhaitent mieux se nourrir au quotidien en leur proposant des produits de qualité. Outre la volonté de bien se nourrir, beaucoup de familles se posent également la question de savoir ce qu’elles pourraient manger. Pour répondre à ces deux questions, Stéphane Biot a imaginé un espace réunissant des producteurs de la région, mais pas uniquement ; il l’appelle Le Marché frais.

Si une partie des produits proposés est bio, l’autre est issue de la filière conventionnelle. Un choix pas facile à faire comprendre, surtout quand le patronyme de son créateur porte à confusion : « En effet, explique Stéphane Biot, j’entends souvent certains clients dire “Il se moque de nous, il joue sur son nom pour nous faire avaler que c’est un magasin bio alors que ce n’en est pas un ! “Alors, oui, je m’appelle Biot, c’est comme ça. Quand j’ai imaginé et créé ce marché, il m’a paru logique de lui donner ce nom. Nos produits peuvent être bio si les fournisseurs en proposent, mais ce n’est en aucun cas le critère déterminant. D’ailleurs, mes messages ne sont jamais orientés bio. Apparemment, nous vivons une époque où il est de plus en plus difficile de faire entendre sa bonne foi et encore plus avec un nom comme le mien ! »

Magasin de producteurs ou supermarché ?

S’agit-il d’un magasin de producteurs ou d’un supermarché ? « Mon magasin se place entre les deux, continue Stéphane Biot. Mon objectif est de faciliter les bons repas en proposant des recettes, des produits de qualité, au prix le plus juste, via le circuit le plus court possible. Boucher charcutier, boulanger, poissonnier…, tous les professionnels qui travaillent ici connaissent parfaitement leur métier et sont responsables de leur rayon. L’équipe est constituée de 25 personnes et je travaille avec une centaine de producteurs ou PME, tous sélectionnés pour la qualité de leurs produits et leurs pratiques responsables. »

Certains d’entre eux sont effectivement locaux comme Vincent Haag (munster), Alelor-Raifalsa (condiments) ou le Jardin de Marthe (fruits et légumes bio). Mais on trouve aussi des fournisseurs qui viennent de beaucoup plus loin ! « Pour que les clients puissent faire toutes leurs courses alimentaires, il m’était impossible de me limiter à l’offre locale, termine Stéphane Biot. C’est pourquoi une partie des fournisseurs que j’ai choisis viennent

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d’autres régions de France, voire d’Europe. C’est ce qui me permet de proposer des fromages de l’ensemble du terroir français, des pâtes fraîches d’Italie ou des produits comme les sauces… qu’il faut avoir sous la main en permanence. »

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21/06/2016 Région

Consommation Agate, la prothèse dentaire d’Alsace

Savez-vous où a été fabriquée la prothèse que vous avez en bouche ? Avec quels matériaux ? Le patient ignore souvent tout. Désormais, vous avez la possibilité de contourner ce manque de transparence en exigeant une prothèse fabriquée en Alsace.

L’un des chevaux de bataille des associations de consommateurs concerne la transparence. Dans le domaine de la prothèse dentaire, comme dans bien d’autres, elle fait lourdement défaut. Un certain nombre de chirurgiens- dentistes, tout comme certains laboratoires de la région, n’hésitent pas à les importer de pays lointains sans en avertir le patient. Et ce, même si la loi les oblige à le faire depuis juin 2014.

Le marché est énorme. Selon Bernard Jaseron, président de la Fédération des prothésistes dentaires d’Alsace, le montant annuel des importations de prothèses dentaires serait d’environ 12 millions d’euros (chiffre pour l’Alsace). Au niveau national, entre 25 % et 30 % des prothèses dentaires posées proviendraient de l’étranger (Chine, Turquie, Maroc, Madagascar), ce qui correspond à 11,4 millions de pièces.

Selon Bernard Jaseron, la principale motivation qui pousse certains chirurgiens-dentistes à s’approvisionner dans des pays lointains est l’argent : « Chez nous, une couronne métallo céramique sur alliage non précieux est facturée au chirurgien-dentiste entre 120€ et 140€. Sur le marché chinois, le même produit coûte entre 25€ et 50€. Le patient, lui, la paye entre 550€ et 650€ et ce, quelle que soit la provenance. Autrement dit, le prix pour le patient reste le même. »

L’épineuse question concernant les exigences sanitaires imposées par le code de la Santé publique de ces prothèses se pose. Pour Bernard Jaseron, certaines d’entre elles sont susceptibles d’être dangereuses : « Dans le passé, des contrôles ont été effectués par un organisme indépendant sur des prothèses importées de Chine. Il s’est avéré qu’un certain nombre d’entre elles étaient faites à l’aide d’un acier utilisé pour la fabrication des ascenseurs ! Dans nos laboratoires, nous n’utilisons que des matières bio compatibles que nous payons très cher. » Certes, il serait faux de dire que tous les produits importés sont de mauvaise qualité. Par contre, quand il y a importation, les chirurgiens-dentistes en font rarement la publicité. Le manque de transparence est donc total pour celui qui paie, le patient !

Agate, la traçabilité avant tout

Mais les choses pourraient bien changer ; du moins, pour un certain nombre de professionnels du secteur dentaire. Depuis deux ans, à l’initiative du bureau de la Corporation du Bas-Rhin, une commission formée d’une poignée de laboratoires alsaciens, un long travail de réflexion sur ce problème a été entamé. Sa concrétisation a vu le jour lors du lancement du label Agate. L’objectif est d’offrir au patient un certificat de conformité et une

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traçabilité totale. « Agate, c’est l’assurance pour le patient d’avoir un produit fabriqué en Alsace avec une matière première de qualité qui respecte parfaitement la législation, continue Bernard Jaseron. « En France, la directive 93/42/CEE, mise en place le 14 juin 1998, oblige chaque laboratoire à remettre au chirurgien-dentiste un certificat de conformité et une fiche de traçabilité. Le praticien n’était pas obligé de les faire suivre au patient, sauf sur simple demande de celui-ci. Depuis le 1er juin 2014, ce n’est plus vrai, le chirurgien-dentiste est obligé de fournir ces documents au patient. »

L’ambition de ce label n’est surtout pas de stigmatiser certains chirurgiens-dentistes. À la décharge de ces derniers, la non-revalorisation, depuis près de trente ans, des actes remboursés par la Sécurité sociale, pousse les praticiens à améliorer leur rentabilité. Les pouvoirs publics ont donc sciemment décidé de laisser payer l’assuré social les lourds investissements pour, par exemple, financer le plateau technique nécessaire à chaque cabinet. Pour autant, le patient a tout de même le droit de connaître la provenance de sa prothèse dentaire. C’est ce que propose le label Agate.

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CSF

12/06/2016 Strasbourg

Bischheim - Quartier du Guirbaden Un potager partagé

À Bischheim, dans le quartier du Guirbaden, neuf jardiniers se partagent depuis peu le potager de la Confédération syndicale des familles (CSF).

La CSF a créé un potager partagé dans le quartier du Guirbaden. PHOTO DNA - Sophie WEBER

Pour aller faire leur jardin, ils n’ont qu’à traverser la rue. « Je suis malade mais je ne lâche pas le jardin ! » assure Abdallah Khif, 84 ans, heureux de pouvoir bénéficier d’une des neuf parcelles du potager créé sous l’égide de la CSF. « À Saint-Avold, on avait un grand jardin avec un cabanon et des poules, c’était bien » se souvient son épouse Rkia.

« En tout cas, ça permet de voir du monde »

À Bischheim, Abdallah Khif a demandé il y a cinq ans à bénéficier d’un jardin ouvrier. « Celui qu’ils m’ont proposé était malheureusement trop loin ». Le jardinier amateur, mais émérite, peut à nouveau faire pousser ses tomates, poireaux, haricots, persil, coriandre, carottes, navets et menthe fraîche, « tout pour faire la soupe ou le couscous », sur son terrain de 40 m2.

Sa fille Hakima se réjouit de voir son père retrouver le plaisir de cultiver la terre : « C’est une activité qui fait sortir les seniors de leur routine et ce potager, c’est un lieu d’échanges ». Elle espère seulement que « tout le monde respecte l’endroit ». Pas si simple : un chauffard a dévasté la clôture toute neuve, qu’il a fallu refaire.

Antonio Pereira, 72 ans, est également un jardinier acharné. Il a contribué à la réflexion qui a mené à ce potager et se désole un peu que les autres jardiniers ne suivent pas forcément son rythme. Ces légumes frais, il y tient : « Ce qu’on achète en magasin, ce n’est pas pareil ». Et c’est aussi une question d’argent : « On économise beaucoup ». Sur sa parcelle, il a multiplié les plants dont une « qualité particulière de salade, rouge qui devient jaune », en provenance directe de son pays, le Portugal.

Plus novice, Simone Zaug, 60 ans, se lance dans l’aventure : « Je débute, les Pereira m’aident. On verra bien si ça pousse. En tout cas, ça permet de voir du monde ».

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Comment ont été choisis les bénéficiaires de ce potager ? « Nous avons misé sur des gens qui s’investissent dans la vie du quartier », explique Michel Friedrich, de la CSF. Il a fallu deux ans pour passer de l’idée au potager.

Ce terrain vague de 450 m² « appartenait à CUS Habitat qui l’a cédé à la Ville, qui nous l’a cédé ». C’est l’entreprise d’insertion Ginkgo Espaces verts qui a fait les travaux. Le tout pour un budget de 33 000 € assumé par la ville de Bischheim (18 000 €), la fondation Vinci (9 000 €), l’État (3 000 €) et CUS Habitat (3 000 €).

Un budget qui n’a pas permis de terminer le potager avec un espace de convivialité comprenant une cabane, des tables et des bancs. Trouver des subventions pour ce lieu attendu par les jardiniers est le prochain objectif de la CSF.

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13/06/2016 Strasbourg

Ostwald - Animation En famille !

Ce dimanche, l’atelier des parents (ADP) et la Confédération syndicale des familles (CSF) organisaient la grande fête de la famille et cela malgré une météo incertaine.

Claudine Heili, artiste-animatrice expliquant à Jules, 4 ans, comment réaliser une œuvre avec de la peinture à l’eau, dans l’eau ! E.B

C’est un rendez-vous que l’atelier des parents propose pour la troisième année, et il n’était absolument pas question de déroger à la règle ! C’est donc armés de leur énergie et d’une motivation sans faille, que les bénévoles de la CSF et de l’ADP ont entamé les préparatifs de ce qui devait être une grande fête de partage et de rencontre. Et pour être sûr de faire la nique à la pluie, la ville avait prévu le coup : « Nous nous sommes juste déplacés de quelques dizaines de mètres dans le hangar municipal, situé à l’arrière de l’hôtel de ville, juste à côté du parc, ainsi si la pluie revient, nous serons à l’abri, glisse Johanna Bald, chargée de coordonner l’événement. Nous savons qu’il y aura moins de monde que d’habitude, mais nous avons tenté de conserver toutes les activités que nous avions prévues. »

Report de l’inauguration de la bibliothèque partagée

L’équipe municipale, Fabienne Baas, Sylvain Brousse, Anne Mammosser, Bruno Boulala, Jean-Marie Weltz, Angélique Willing et le maire Jean-Marie Beutel en tête sont eux aussi venus partager une salade, une saucisse ou un verre de rosé avec les habitants et ont peut-être chassé la pluie !

Côté animation, Claudine Heili, artiste-animatrice, proposait aux enfants de créer des œuvres éphémères à base d’aquarelles et d’eau. Comme toujours, Robert Lorentz du club de tennis de table d’Ostwald était venu avec deux tables qui ont largement rempli leur office toute l’après-midi, notamment grâce à la participation de l’équipe municipale mais aussi d’un futur champion, Jules, 4 ans certes, mais déjà des gestes de pro.

Vers 13 h, une maquilleuse professionnelle, Florence Notot, a maquillé tous les enfants qui le souhaitaient tandis que le pôle jeunesse mettait mis à disposition un certain nombre de jeux de société pour toute la famille. Un changement était à noter cependant. Le programme du jour prévoyait initialement l’inauguration de la deuxième bibliothèque partagée initiée par l’association Platypus et située place Bellerive : « Nous la ferons probablement le 27 juin juste avant le conseil municipal, mais quoi qu’il en soit, elle est déjà en place et tout le monde peut en profiter, achève Johanna. »

À noter qu’au dos de la bibliothèque fabriquée entièrement avec du matériel de récupération, une fresque a été réalisée par les enfants du pôle jeunesse d’Ostwald et les intervenants de Platypus. www.facebook.com/Association-Platypus http://www.ostwald-csf.org

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19/06/2016 Haguenau

Oberhoffen-sur-Moder - Confédération syndicale des familles Une conférence sur les fratries

Une vingtaine de parents se sont retrouvés le 9 juin dernier à La Couronne d’Oberhoffen-sur-Moder, pour assister à la nouvelle conférence-débat organisée par la confédération syndicale des familles (CSF).

L’auditoire en présence du maire Gunter Schumacher et l’adjoint Pierre Chatelain. PHOTO REMISE

Cette soirée avait pour thème « les fratries », en présence de Valentine Seitz, thérapeute familiale et Alekxandra Snarska, médiatrice familiale. Pour Axelle Clément, chargée du secteur parité famille au centre d’animation sociale et familiale, le comportement d’un enfant est lié à sa place dans la fratrie. C’est ce qui ressort bien souvent des échanges avec les parents.

Lors de cette conférence, le public s’est pris au jeu des groupes de discussion. De ces petits groupes, sont ressorties diverses questions : comment éviter la jalousie entre frères et sœurs ? Pourquoi un enfant est-il agressif envers son frère ou sa sœur ? Comment gérer les différences entre les enfants ?

Le premier élément à prendre en compte dans une fratrie est que l’on n’est pas obligé d’aimer son frère ou sa sœur : il faut le respecter, mais l’amour n’est pas obligatoire. La naissance d’une fratrie bouleverse la place de chacun : la naissance du premier enfant crée la famille, il a l’exclusivité de ses parents. Puis le deuxième arrive : l’enfant n’est plus seul, il doit apprendre à partager. Le premier se bat pour conserver sa place, tandis que le deuxième cherche à obtenir cette place. De même pour la suite de la fratrie.

Trouver sa place

On retrouve finalement une certaine culpabilité des parents : suis-je juste avec mes enfants ? J’ai moins de temps pour le troisième, car je dois m’occuper aussi des deux premiers… Dois-je intervenir si mon enfant ne joue pas avec ses frères/sœurs ? Dans cet espace familial, les parents doivent être attentifs à ce que chacun (parent, enfant, couple) ait sa place : ni trop grande, ni trop petite. La jalousie est dans l’ordre des choses, de même que le conflit, qui permet aux enfants de se construire et d’être plus à même ensuite de trouver leur place dans la société.

Les parents doivent observer ce qui se passe et être des repères pour les enfants. Lors de conflits répétés, il faut essayer d’en comprendre l’origine, mais il ne faut pas non plus voir des problèmes partout : un enfant qui ne joue pas avec ses frères/sœurs a peut-être simplement besoin de solitude, de temps pour lui après l’école…

Finalement, chaque enfant est différent. Si le parent doit se questionner de temps en temps sur sa façon de faire, il doit aussi avoir confiance en lui-même pour permettre à chacun de s’épanouir.

Le président de l’antenne local du CSF, Auguste Freiburger, se félicite aujourd’hui de l’intérêt qui a déjà été porté aux trois premières éditions et invite d’ores et déjà aux prochaines conférences, qui auront lieu après les grandes vacances. D’ici là, la CSF reste ouverte au ✆ 03 88 23 43 63, à tout projet qui pourrait émaner de ces rencontres.

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26/06/2016 Strasbourg

Ostwald - Vide-greniers du Wihrel Tout doit disparaître

La Confédération syndicale des familles (CSF) organisait dimanche dernier la sixième édition du vide- greniers du Wihrel, rue du Séminaire.

L’affluence a été moins importante que les années précédentes. PHOTO DNA

Ça ressemblait à une belle fête de quartier. La particularité du vide-greniers du Wihrel, c’est que les emplacements sont réservés aux habitants des quartiers du Wihrel et du Rivage. Ainsi, on se retrouve entre vieilles connaissances, pour un rassemblement qui pourrait s’apparenter à une grande fête des voisins.

L’ambiance est bon enfant. « Si on vient ici, ce n’est évidemment pas pour gagner de l’argent », sourit Mounir. Le quadragénaire accompagne un ami. Ils ont pris un stand pour deux. « Comme ça, on joint l’utile à l’agréable. L’utile, c’est se débarrasser de ce qui s’entasse dans l’appart’. Et l’agréable, c’est de rigoler entre potes. »

Près de 120 exposants

Et alors, ça vend bien ce dimanche ? « On a connu mieux », reconnaît l’exposant. La faute à qui ? « La météo est un peu bizarre. Parfois, il fait beau. Parfois, le ciel se couvre. Ça doit faire hésiter les gens à se déplacer. La fréquentation est bonne, mais pas exceptionnelle. De toute façon, on n’a pas non plus des trucs fabuleux à vendre. » Cela a le mérite d’être sincère.

Un peu plus loin, ça discute sur un autre stand. « Ils sont à combien vos DVD ? » glisse un visiteur. « Cinquante centimes pièce », répond le vendeur. Devant lui, l’étalage laisse apparaître des spectacles d’humoristes ou encore des comédies françaises grand public.

« C’est marrant car, sans le savoir, notre stand se retrouve presque à côté de celui de notre voisin de palier », se réjouit Kim, qui aide ses parents à vendre. « Pour le moment, on a passé plus de temps à bavarder avec les clients qu’à vendre. C’est ça aussi, le vide-greniers… »

Cette année, 119 exposants, qui ont payé 2 € les 3 mètres, étaient présents, ce qui est un peu moins que l’an passé. « On a été obligés de sonner chez certains qui avaient réservé leur emplacement et qui ne voulaient pas venir en raison de la météo incertaine », révèle Muriel Heinrich, présidente de la confédération syndicale des familles.

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Familles rurales

11/06/2016 / Barr/

Krautergersheim - Familles rurales Les Zumba kids déchaînés

Samedi dernier, les enfants du groupe Zumba kids, de Familles rurales, ont voulu présenter le travail d’une année, avec leur animatrice Violaine.

Les enfants ont présenté un beau spectacle. PHOTO DNA

Les enfants ont assuré en présentant un très beau spectacle. Ils ont su transmettre leur dynamisme et leur plaisir de danser à leurs parents.

Cet après-midi récréatif s’est déroulé dans une très bonne ambiance. Violaine a su faire partager son enthousiasme et son plaisir de danser, accompagnée par le fidèle DJ Dominique.

L’après-midi s’est terminé par un goûter avec des gâteaux apportés par les parents et des boissons offertes par l’association.

Renseignement et information : [email protected] Sur facebook : Familles rurales

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12/06/2016 Molsheim/ Schirmeck

Ernolsheim-Bruche - Familles Rurales La santé s’invite à table

Aborder les bienfaits d’une cuisine saine et équilibrée pour la santé, c’était le but de l’atelier "Cook de cœur" organisé par l’association Familles Rurales dans le cadre de son Espace de Vie Sociale.

Les préparatifs vont bon train en cuisine. PHOTO DNA

Démarche initiée par Fabienne Grauss, membre du comité, elle comprend trois séances d’environ 3 heures chacune. Cette activité cuisine s’est révélée très instructive pour la dizaine de personnes présentes, pas seulement réservée aux dames puisqu’un homme y assistait également. « Ces ateliers s’adressent à tous ceux qui souhaitent prendre soin de leur santé en cuisinant les produits de saison ou désirant apprendre ou réapprendre à cuisiner pour leur santé », précise Marie-Laure Weber, professionnelle de la nutrition, qui dirigeait les opérations en lien avec le Réseau Cardio Prévention d’Obernai, et d’ajouter que « ces ateliers à thème ont pour but de donner l’envie de cuisiner des aliments de base à moindre coût, de découvrir des astuces et de partager un moment convivial autour du repas préparé ensemble ». L’ambiance était studieuse en cuisine, où les conseils délivrés par la diététicienne étaient directement mis en application, rappelant aussi que l’une des règles d’or c’est l’équilibre alimentaire, de la variété et les bonnes associations. Lorsque tout fut prêt, tout le monde est passé à table pour déguster les préparations épicuriennes de la matinée.

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UDAF - URAF

22/06/2016 Région

Politique L’Alsace, l’autre pays de Hollande

Le président de la République sera à Strasbourg ce jeudi, puis le surlendemain à Colmar. En Alsace, il va rencontrer les associations familiales réunies au sein de l’UNAF et les défenseurs de l’école publique et laïque.

Lors d’une de ses dernières visites en Alsace, François Hollande avait inauguré le musée Unterlinden à Colmar. C’était le 23 janvier. PHOTO archives DNA - Laurent Habersetzer

François Hollande doit se rendre samedi matin à Colmar juste après un entretien prévu à l’Élysée avec Ban Ki Moon, secrétaire général des Nations unies. Il doit atterrir à l’aéroport de Colmar-Houssen vers 11 h et se rendre directement au Parc des expositions de Colmar, pour l’ouverture du congrès de l’Union nationale des associations familiales (UNAF). Il sera accompagné de Laurence Rossignol, ministre des Familles, de l’Enfance et des Droits des femmes. Son avion doit redécoller vers 12 h 30.

Le président de la République prononcera un discours après celui de la présidente de l’UNAF, Marie-Andrée Blanc. Il s’exprimera devant plus de 600 militants familiaux, venus de toute la France, rassemblés pour débattre de l’avenir de la politique familiale et des besoins des familles. Les congressistes de l’UNAF seront très attentifs aux paroles de François Hollande sur la fiscalité, la précarité, l’insuffisance des modes de garde et la réforme du congé parental d’éducation.

Créée en 1945, reconnue d’utilité publique, l’UNAF est l’institution nationale chargée de promouvoir, défendre et représenter les intérêts de l’ensemble des familles vivant sur le territoire français, quelles que soient leurs croyances ou leur appartenance politique. Elle anime un réseau national composé de 100 unions départementales (UDAF), 22 unions régionales (URAF) et près de 70 mouvements familiaux.

Une manifestation des militants d’Unser Land

François Hollande ne sera pas accueilli par des opposants à la loi Travail mais par les militants d’Unser Land qui appellent à « une manifestation unitaire » sur le parking de l’aéroport de Colmar-Houssen, dès 9 h samedi. Une déclaration a été déposée hier à la préfecture de Colmar. Les régionalistes entendent dénoncer « le mépris du président de la République française et de son Premier ministre envers le peuple alsacien » ainsi que « les dérives antidémocratiques du gouvernement et de la réforme territoriale ».

Unser Land veut aussi attirer l’attention des Alsaciens et Mosellans sur « les récentes attaques du gouvernement contre les spécificités alsaciennes, que ce soit envers le régime local d’assurance-maladie, le concordat ou d’autres aspects du droit local ». François Hollande sautera samedi de la famille nationale à la famille régionaliste.

L’avant-veille, jeudi, le président de la République participera, au palais des congrès de Strasbourg, à l’ouverture publique du congrès exceptionnel de la Ligue de l’enseignement, qui fête ses 150 ans. La venue a été confirmée par les représentants de la Ligue. L’intervention de François Hollande sera très attendue en Alsace où un collectif d’organisations laïques milite pour que l’enseignement religieux en Alsace et Moselle, devienne optionnel, conformément aux préconisations de l’Observatoire de la laïcité de mai 2015. Et au moment où le rectorat a démarré une série de consultations sur le statut scolaire local.

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Plus de 1 000 personnes venues de toute la France, mais aussi d’Europe et d’Afrique, participent, dès aujourd’hui à ce congrès. Ce mouvement d’éducation populaire, créé par Jean Macé le 15 novembre 1866 à Beblenheim, fédère 30 000 associations locales en France et compte 1,6 million d’adhérents.

Une cérémonie hommage au journaliste et professeur républicain sera rendu, aujourd’hui à partir de 16 h à Beblenheim. Une soirée sera ensuite organisée, entre 20 h et 22 h, au Palais de la musique et des congrès de Strasbourg sur le thème « La ligue de l’enseignement, Jean Macé et la Franc-Maçonnerie », avec Jean-Michel Ducomte, président de la Ligue, Daniel Keller, grand maître du Grand orient de France.

L’idéal de Jean Macé, permettre à toutes et à tous d’accéder à l’éducation et à la culture, afin d’exercer pleinement sa citoyenneté pour établir durablement une société plus juste, plus libre, plus humaine dans une république laïque, est toujours autant d’actualité. Et cet idéal devrait être rappelé par le plus haut représentant de notre République.

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AGF

18/06/2016 Sélestat / Centre Alsace

ENFANCE Vacances scolaires: les animations de l’AGF

Des vacances d’été pour tous à , Orschwiller, , Sélestat pour les accueils de loisirs sans hébergement, et à Châtenois, , Celles-sur-Plaine pour les camps, l’AGF du secteur de Sélestat propose des loisirs pour l’été pour les enfants et les jeunes de 4 à 16 ans.

Les inscriptions ont d’ores et déjà commencé et continuent jusqu’à la fin de l’été.

Les familles découvrent quelques innovations et notamment le passage de l’antenne de Sélestat en centre social et familial. « D’accord, mais qu’est-ce que cela change ? », demande la maman du petit Lucas, qu’elle souhaite inscrire pour la première fois dans le centre d’Orschwiller. Adréa Filopon, directeur de la structure lui répond : « Pour avoir cet agrément, nous avons fait un diagnostic social à l’échelle de la ville de Sélestat. Comme d’autres partenaires, nous avons noté la difficulté pour certaines familles de joindre les deux bouts. Nous proposons ainsi des nouveaux tarifs plus accessibles aux familles, en se basant sur le quotient familial. Nous ouvrons également, après un échange avec les parents, nos accueils pour des enfants en situation de handicap. » Le projet de cette année, soutenu par la CAF du Bas-Rhin, vise à faire passer de superbes vacances aux enfants dans différents endroits, leur faire vivre des moments inoubliables, découvrir des sensations nouvelles… et une nouveauté cette année, deux jours de mini-camps, programmés en semaine.

On note aussi des séjours en famille où, le temps d’un week-end, les parents et les enfants peuvent partager un moment de détente et de plaisir à la ferme éducative de Rhinau ou à .

L’ensemble du programme est complété par des camps à la semaine avec hébergement sous tentes, au centre équestre de l’Ortenbourg à Châtenois, au centre nautique de Marckolsheim, et au bord du Lac de Pierre-Percée à Celles-sur-Plaine.

Renseignements et inscriptions du lundi au vendredi, aux heures de permanence, au 8 rue Jacques-Preiss, 03.88.92.15.92 ou par courriel à : [email protected] - Site internet : agfselestat.canalblog.com

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19/06/2016

Kintzheim Soirée de fin de saison à l’AGF

La section AGF de Kintzheim a prévu sa soirée de clôture des activités de la saison, vendredi 24 juin à 19 h, à la salle des fêtes de Kintzheim.

Au programme : démonstrations des activités proposées à la rentrée prochaine, à savoir gymnastique renforcement musculaire, stretch yoga, qi gong, danse de salon…

Seront également présentés des travaux réalisés tout au long de l’année dans les différents ateliers : couture, art floral, bricolage enfants…

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Chambre de Consommation d’Alsace

07/06/2016 Région

La tribune du consommateur L’optique est-elle trop chère ?

Le débat sur le prix des lunettes a tendance à exaspérer les professionnels du secteur. Pour autant, la création par les pouvoirs publics d’un observatoire des prix et de la prise en charge en optique médicale tend à faire penser qu’il n’est pas inutile.

En moyenne, un Français doit débourser 316 € pour une monture avec des verres simples et 616 € pour des verres progressifs, selon l’UFC-Que Choisir. DR

La polémique sur le prix des lunettes fait rage. D’après les données du Système national d’information inter- régime de l’assurance maladie (Sniiram), un Français doit débourser 316 € pour une monture avec des verres simples et 616 € pour des verres progressifs (ces tarifs sont des moyennes, ils peuvent donc varier). Ce qui fait de la France, avec une dépense moyenne de 470 € par an, le pays le plus cher en matière d’optique, selon une enquête de l’UFC-Que Choisir menée en 2013.

Un état des lieux qui fait bondir les professionnels de l’optique. À leurs yeux, ces chiffres sont erronés et les dépenses optiques ne peuvent être comparées avec celles d’autres pays (fréquence de renouvellement, TVA et type de verres différents). Malgré cela, le gouvernement a décidé de mettre en place un Observatoire des prix et de la prise en charge en optique médicale. Très attendu, un arrêté publié au Journal Officiel du samedi 5 mars 2016 a officialisé la création de cet observatoire des lunettes et en a fixé la composition et les règles de fonctionnement.

Un inventaire complet

L’organisme comprend des représentants des services de l’État, des caisses d’assurance maladie, des organismes d’assurance maladie complémentaire, des fabricants et des distributeurs de dispositifs médicaux d’optique, ainsi que des assurés. Concernant sa mission, l’observatoire est chargé d’analyser les caractéristiques, prix de vente et qualité des équipements d’optique, tout comme leur prise en charge par les organismes de complémentaires santé. Il aura également une mission de veille et d’évaluation du marché. Les membres de cet observatoire se réuniront au moins une fois par an pour analyser les tarifs et prévenir ainsi toute dérive.

Avec la crise, on sait qu’une partie des consommateurs ont renoncé à certains soins de santé. Et les lunettes sont la deuxième cause de renoncement aux soins dans notre pays. Par la création de cet observatoire, les pouvoirs publics entendent enrayer l’augmentation excessive, depuis de nombreuses années, du prix des lunettes constatée chez les opticiens. Dans sa ligne de mire, les couvertures « généreuses » offertes par les mutuelles, les marges parfois importantes des opticiens et le manque de vigilance des assurés. Aujourd’hui, la facture collective de l’ensemble des Français pour leurs verres et leurs montures est jugée trop élevée. L’Observatoire des lunettes est censé faire le tri entre les appréciations et les idées reçues des uns et des autres. Rendez-vous dans quelques mois pour un premier bilan… histoire d’y voir plus clair !

SOURCE Chambre de Consommation d’Alsace, tél. 03.89.33.39.79 (Haut-Rhin) et 03.88.15.42.42 (Bas-Rhin) ; site internet : www.cca.asso.fr

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10/06/2016 Région

Question conso Locataire, décès et préavis

M. C., de Colmar, pose une question concernant la durée de préavis suite à un décès.

Question : « Ma mère était locataire d’un appartement à Strasbourg. Elle vient de décéder. Existe-il une durée de préavis légale pour résilier le contrat de bail ? »

Réponse : L’art. 14 dernier alinéa de la loi n° 89-462 du 6 juillet 1989 précise « que le contrat est résilié de plein droit par le décès du locataire ». Il n’y a donc pas de préavis à donner par les héritiers, mais ceux-ci doivent s’engager à vider et libérer les lieux très rapidement.

SOURCE Chambre de Consommation d’Alsace, tél. 03.89.33.39.79 (Haut-Rhin) et 03.88.15.42.42 (Bas-Rhin) ; site internet : www.cca.asso.fr

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13/06/2016 Région

La tribune du consommateur Au restaurant, le sac gourmet

La possibilité de rapporter chez soi une partie d’un plat non terminé dans un restaurant est effective depuis le 1er janvier dernier. Toutefois, les restaurateurs restent libres de l’accepter ou non.

Les clients n’osent pas toujours demander leurs restes… DR

Le Plan anti-gaspillage alimentaire et la loi sur les biodéchets sont entrés en vigueur le 1er janvier dernier. Les restaurateurs contribuent à leur manière à cette tendance. Pour cela, ils proposent à leurs clients la possibilité de repartir avec leurs « restes », par exemple dans une boîte en carton appelée « sac gourmet » (doggy bag). Mais attention, il est impossible de l’exiger.

Pas vraiment dans les mœurs

De l’autre côté du Rhin, mais surtout dans les pays anglo-saxons, la pratique est plus courante. Parfois, le client n’a même pas besoin d’en faire la demande, c’est automatique. Chez nous, finir son assiette, c’est signifier au restaurateur que la cuisine est bonne. Concernant l’Alsace, entre 20 et 25 % des restaurateurs auraient déjà pratiqué le « sac gourmet », dans une assiette en carton avec du papier aluminium. Bruno Jahn, directeur du Groupement des hôteliers, restaurateurs et débitants de boissons du Bas-Rhin, précise : « Dès lors que ce dispositif se place sur la base du volontariat, et c’est le cas, nous y sommes totalement favorables. De nombreux restaurants pratiquent déjà le “sac gourmet “à l’aide d’une assiette en plastique avec du papier aluminium. Cela étant, les restaurateurs français considèrent que les clients ne sont pas demandeurs et du coup, ils ne le proposent pas. Côtés clients, ceux-ci n’osent pas le demander parce que les restaurateurs n’en parlent pas ! On va donc demander à nos adhérents volontaires de le proposer systématiquement. »

Un autre frein de la part des restaurateurs tient au fait qu’ils craignaient d’être rendus responsables d’intoxications alimentaires dont pourraient se plaindre des clients ayant emporté les « restes » d’un plat commandé. « Depuis l’année dernière, continue Bruno Jahn, nous avons la confirmation que la responsabilité du restaurateur s’arrêtait dès que le client avait emporté son plat. »

Au-delà de la législation, reste à savoir si l’utilisation du « sac gourmet » fera des émules. À titre personnel, Bruno Jahn n’en est pas convaincu : « Je pense très sincèrement que cela va rester très marginal. La plupart du temps, les clients finissent leurs assiettes ! Cette possibilité devrait être réservée aux petits appétits, par exemple aux personnes du troisième âge qui mangent moins. » Une chose est certaine, un plat commandé appartient à celui qui le paye. Pour Bruno Jahn, le fait de repartir avec les restes d’un plat ne devrait pas être un sujet de discussion : « Dès l’instant où un client a commandé un plat, il lui appartient et il en fait ce qu’il en veut ! »

SOURCE Chambre de Consommation d’Alsace, tél. 03.89.33.39.79 (Haut-Rhin) et 03.88.15.42.42 (Bas-Rhin) ; site internet : www.cca.asso.fr

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17/06/2016 Région

Question conso Délai de rétractation

Mme G. de Strasbourg a commandé une crème sur Internet et elle veut retourner sa commande.

Question : J’ai réceptionné une crème de beauté, commandée par Internet sur un site anglo-saxon. Finalement, je n’en suis pas satisfaite. J’ai téléphoné à deux reprises au service après-vente afin d’obtenir un n° de retour. On m’a dit que le délai était expiré car entre la commande et la réception du produit, deux semaines se sont écoulées. Je trouve la pratique inacceptable puisque le délai de rétractation part du jour de la commande et non de la livraison. Et ma banque ne veut pas rejeter le paiement. Que dois-je faire ?

Réponse : En matière d’achat de produits à distance auprès d’un professionnel, basé en France ou dans un autre État de l’Union européenne, le consommateur dispose d’un délai de rétractation de 14 jours à compter de la livraison (art. 9 et suivants de la directive européenne 2011/83, transposée en Angleterre en juin 2015, et art. L 121-21 du code de la consommation, qui s’applique dans votre cas en vertu de l’art. L 121-24 du même code). Adressez un courrier de réclamation en recommandé avec AR (accusé de réception) ou moyen assimilé dans le cadre d’un envoi transfrontalier. Joignez le produit à retourner à votre demande de rétractation. Quant à l’attitude de votre banque, celle-ci n’est pas fondée à extourner le paiement. En effet, aucune fraude ne peut être évoquée dans la mesure où vous avez nécessairement communiqué vos coordonnées bancaires au moment de l’achat sur le site Internet.

SOURCE Chambre de Consommation d’Alsace, tél. 03.89.33.39.79 (Haut-Rhin) et 03.88.15.42.42 (Bas-Rhin) ; site internet : www.cca.asso.fr

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24/06/2016 Région

Question conso Changement d’opérateur

M. N., de Strasbourg, souhaite résilier un abonnement Free.

Question : « J’ai parrainé ma mère chez l’opérateur Orange pour un forfait internet TV et téléphone fixe. Celle- ci était auparavant cliente chez Free et souhaitait conserver son numéro de téléphone. Nous nous sommes aperçues que les prélèvements de l’abonnement auprès de l’ancien opérateur (Free) avaient continué, alors que le contrat Orange était parallèlement en place. Nous pensions que la résiliation avait été faite par Orange auprès de Free. Ma mère a fait opposition au prélèvement octroyé à Free. Aujourd’hui, elle reçoit une lettre d’huissier pour non-paiement et Free réclame 123,98 €. Manifestement, aucune résiliation n’a eu lieu de la part d’Orange. Nous ne savons plus quoi faire et souhaitons savoir si ma mère peut obtenir le remboursement des prélèvements effectués par Free et refuser de payer la somme de 123,98 € réclamée depuis l’opposition aux prélèvements ? »

Réponse : Il est important de distinguer la résiliation d’un contrat d’abonnement et les modifications techniques liées à l’implantation d’un nouvel opérateur sur une ligne. En effet, d’un point de vue légal, les opérateurs téléphoniques ne sont pas responsables et ne peuvent procéder qu’aux opérations techniques liées à l’implantation sur la ligne (portabilité du numéro de téléphone, câblage, occupation de la ligne…). Par contre, la résiliation en elle-même, c’est-à-dire le fait de mettre un terme à l’abonnement précédent, ne peut être faite que par l’abonné. Effectivement, un contrat d’abonnement est souscrit entre deux parties – l’opérateur et l’abonné – et seules ces deux parties peuvent modifier ou résilier ce contrat. Un nouvel opérateur, qui est un tiers par rapport à ce contrat d’abonnement, ne peut, en aucun cas, procéder à sa résiliation. Ainsi, dans la situation vécue par votre mère, Free pouvait continuer à demander le paiement des factures au titre de l’abonnement, puisqu’au-cune demande de résiliation n’a été adressée à l’opérateur par votre mère.

SOURCE Chambre de Consommation d’Alsace, tél. 03.89.33.39.79 (Haut-Rhin) et 03.88.15.42.42 (Bas-Rhin) ; site internet : www.cca.asso.fr

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28/06/2016 Région

La tribune du consommateur Les « charges récupérables » auprès du locataire

Les charges locatives, également appelées « charges récupérables », sont des dépenses payées, dans un premier temps par le propriétaire, mais qui sont à la charge du locataire.

Le propriétaire peut récupérer une partie des charges auprès de son locataire. DR

Dans le cadre d’un bail à usage d’habitation, le propriétaire a la possibilité de récupérer une partie des charges (eau, ramassage des poubelles, entretien des parties communes…) auprès de son locataire. On utilise le terme « charges récupérables ». Ces dernières peuvent faire l’objet de provisions versées tous les mois par le locataire avec le loyer. Tous les ans, intervient une régularisation, en fonction des sommes dues : soit le locataire verse la partie manquante, soit le propriétaire rétrocède le trop-perçu.

La liste des charges récupérables est fixée par décret en Conseil d’État. Étant donné que les charges locatives donnent lieu au versement mensuel d’une provision, une régularisation a lieu une fois par an. Un mois avant cette régularisation annuelle, le bailleur communique au locataire le décompte de charges. Pour un immeuble collectif, le mode de répartition entre les différents locataires est mentionné. Le cas échéant, une note d’information sur les modalités de calcul des charges de chauffage et de production d’eau chaude sanitaire collectifs peut également être remis. Dès envoi de ce décompte, et durant une période de six mois, les pièces justificatives sont tenues à la disposition des locataires. Depuis le 1er septembre 2015, et si le locataire en fait la demande, le bailleur est tenu de transmettre le récapitulatif des charges du logement, soit par courrier postal, soit par voie dématérialisée (courriel).

Concernant la liste des charges récupérables (lire encadré ci-contre), c’est le décret n° 82-955 du 9 novembre 1982 pour le secteur public et le décret n° 87-713 du 26 août 1987 pour le secteur privé qui en fixent le détail. La loi Alur n’a apporté aucune modification à ces deux décrets. Par contre, elle améliore, pour le locataire, les conditions de consultation des pièces justificatives. En effet, la période pendant laquelle elles sont consultables passe de un à six mois.

SOURCE Chambre de Consommation d’Alsace, tél. 03.89.33.39.79 (Haut-Rhin) et 03.88.15.42.42 (Bas-Rhin) ; site internet : www.cca.asso.fr

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