1

UNIVERSITE D’ANTANANARIVO

ECOLE NORMALE SUPERIEURE

DEPARTEMENT EDUCATION PHYSIQUE ET SPORTIVE

CENTRE D’ETUDE ET DE RECHERCHE

EDUCATION PHYSIQUE ET SPORTIVE

MEMOIRE DE FIN D’ETUDE POUR L’OBTENTION DU CERTIFICAT D’APTITUDE PEDAGOGIQUE DE L’ECOLE NORMALE SUPERIEURE

(CAPEN)

ETUDE PROSPECTIVE POUR LA MISE EN PLACE D’UNE POLITIQUE DE DEVELOPPEMENT DE LA PRATIQUE DU FOOTBALL DANS LA COMMUNE URBAINE D’

Présenté par

NANDRASANARISOA Samüel Sedera

Encadré par

Docteur RAKOTONIAINA Jean Baptiste

Date de soutenance : 20 AOUT 2010

2

3

UNIVERSITE D’ANTANANARIVO

ECOLE NORMALE SUPERIEURE

DEPARTEMENT

EDUCATION PHYSIQUE ET SPORTIVE

CENTRE DE RECHERCHE EN EDUCATION

PHYSIQUE ET SPORTIVE

MEMOIRE DE FIN D’ETUDE POUR L’OBTENTION DU CERTIFICAT D’APTITUDE DE L’ECOLE NORMALE SUPERIEURE

(CAPEN)

ETUDE PROSPECTIVE POUR LA MISE EN PLACE D’UNE POLITIQUE DE DEVELOPPEMENT DE LA PRATIQUE DUFOOTBALL DANS LA COMMUNE URBAINE D’ARIVONIMAMO

Présenté et soutenu publiquement

Le 20 Août 2010 par :

NANDRASANARISOA Samuel Sedera

Né le 08 février 1986 à Arivonimamo

MEMBRES DE JURY :

Président : Professeur RAMAMBAZAFY RALAINONY Jacques (FLSH)

Juge: Madame RASOLONJATOVO Harinambinina Haingo (ENS)

Rapporteur : Docteur RAKOTONIAINA Jean Baptiste (ENS)

Année 2010 4

MEMBRES DE JURY

Le président :

Professeur RAMAMBAZAFY RALAINONY Jacques (FLSH)

Docteur d’Etat et chargé de cours des sciences sociales à l’ENS.EPS

Le juge :

Madame RASOLONJATOVO Harinambinina Haingo

Titulaire du :

- DESS- EFA (Education et Formation des Adultes) - DEA en Multilinguisme

Chargée de cours de Karaté au département EPS

Directeur-rapporteur :

Monsieur RAKOTONIAINA Jean Baptiste

Docteur en anthropologie appliquée au sport

Maître de conférences et enseignant chercheur à l’ENS.EPS 5

REMERCIEMENTS

A Dieu Tout Puissant qui nous a donné la force, la santé, le courage et la concentration dans la réalisation de ce mémoire

« Gloire à son nom »

A notre président du jury,

Vous nous avez fait un grand honneur en acceptant de présider ce jury de soutenance

Cela témoigne l’intérêt que vous portez à la promotion de notre système d’éducation

Permettez nous de vous exprimer notre respectueuse et profonde gratitude

A notre juge

Vous nous avez fait un grand honneur en acceptant de juger ce travail

Permettez nous de vous présenter nos vifs remerciements

A notre Rapporteur

Nos remerciements s’adressent particulièrement à vous Monsieur, qui n’a pas hésité à prendre de votre précieux temps pour nous prodiguer votre avis et conseils quant à la préparation, à la rédaction et à la finalisation du présent mémoire

Permettez nous de vous adresser nos sincères remerciements

6

Nous adressons aussi nos vifs remerciements :

 A monsieur Le Directeur de l’Ecole Normale Supérieure d’Antananarivo

 A Monsieur le Chef de Département E.P.S

 A Monsieur le Chef C.E.R – E.PS.

 A tous les professeurs de l’ENS-EPS

 A tous les personnels administratifs du département E.P.S.

 A Monsieur le Maire de la commune urbaine d’Arivonimamo

 Aux dirigeants des clubs de la commune urbaine d’Arivonimamo

 Aux joueurs de football de la commune urbaine d’Arivonimamo

 A la promotion RAVINALA

 Aux étudiants de l’ENS.EPS

« Veuillez trouver ici ma reconnaissance et mes profondes affections »

7

DEDICACES

Je dédie ce fabuleux ouvrage :

 A mes parents

Vous nous avez toujours soutenus et encouragés matériellement, financièrement et spirituellement

Veuillez trouver ici l’accomplissement de vos efforts et de votre dévouement

 A mes frères et ma sœur

Pour la compréhension dont vous avez fait preuve, en gage de fraternité et de solidarité

Sans vous je ne serai jamais allé si loin dans ma vie

 A ma très chère fiancée

En guise de mon amour

 A toute ma famille

 Aux joueurs de football de la commune urbaine d’Arivonimamo

 A tous les amoureux du football dans la commune urbaine d’Arivonimamo

« Que ma profonde reconnaissance et ma gratitude vous reviennent »

Avec toutes mes affections

8

RESUME

Titre : « Etudes prospectives pour la mise en place d’une politique de développement de la pratique du football dans la commune urbaine d’Arivonimamo »

Auteur : NANDRASANARISOA Samuel Sedera

Le football est un phénomène mondial vu ses organisations spectaculaires, ses institutions et ses valeurs. C’est ainsi qu’il est devenu un moyen idéal pour développer l’image d’une ville et améliorer la qualité de la vie économique et sociale d’une communauté. Ces résultats exigent une politique municipale bien établie et conforme aux exigences de sa population en matière de sport et en occurrence le football.

Notre recherche a été réalisée dans le but de promouvoir et de développer la pratique du football dans la commune urbaine d’Arivonimamo car actuellement cette pratique dégringole du jour au lendemain et d’une année à une autre.

Ainsi, notre hypothèse se formule de la façon suivante : « pour pouvoir redynamiser la pratique du football dans cette commune il faut mettre en place une politique de développement y afférente qui consistera à faire une réorganisation de cette discipline en vue de créer un centre de formation communale en football qui se caractérisera par ses propriétés structurelles et ses propriétés processuelles »

Après des enquêtes, nous avons élaborés nos suggestions pour réaliser cette politique municipale

Mots clés : Politique – football – développement – commune – centre.

Nombre de pages : 85

Nombre de tableaux : 26

Nombre de graphes : 03

Nombre de schémas : 02

Nombre de cartes : 02

Directeur de mémoire : Docteur RAKOTONIAINA Jean Baptiste

Adresse de l’auteur : Lot IIF33 YUD Andraisoro Antananarivo 9

LISTE DES TABLEAUX

Tableau n°1 : normale de température et de précipit ation dans la région de l’Itasy

Tableau n°2 : terre non exploitée dans la région de l’Itasy

Tableau n°3 : produits agricoles

Tableau n°4 : les sites touristiques dans la région de l’Itasy

Tableau n°5 : les différents élevages dans la régio n de l’Itasy

Tableau n°6 : les infrastructures sportives dans la région de l’Itasy

Tableau n°7 : les spéculations dans la commune

Tableau n°8 : calendrier cultural dans la commune

Tableau n°9 : personnels du centre de santé de base

Tableau n°10 : nombre d’établissement dans la commu ne

Tableau n°11: effectifs des élèves

Tableau n°12 : résultats aux examens officiels

Tableau n°13: taux d’abandon

Tableau n°14 : les performances atteintes de la com mune

Tableau n°15: clubs affiliés à la section

Tableau n°16 : l’organisation de compétition

Tableau n°17 calendrier de compétition

Tableau n°18 : répartition des enquêtés selon leurs professions

Tableau n°19 : répartition des enquêtés selon leurs fokontany

Tableau n°20 : répartition des opinions

Tableau n°21 : répartition des professions des joue urs

Tableau n°22 : répartition des âges des joueurs

Tableau n°23 : répartition des motivations des joue urs

Tableau n°24 : profil des cadres

Tableau n°25 : profil des membres de chaque commiss ion

Tableau n°26: programme de formation

10

GRAPHES

Graphe n°1 : répartition des enquêtés selon les sec teurs d’activités

Graphe n°2 : répartition des opinions

Graphe n°3 : répartition des motivations des joueur s SCHEMAS

Schéma n°1 : processus produits

Schéma n°2 : organigramme du centre CARTES

Carte n°1 : Région de l’Itasy

Carte n°2 : localisation des fokontany dans la comm une urbaine Arivonimamo GLOSSAIRES

BIT : Bureau International du Travail

CISCO : Circonscription Scolaire

CSA : Centre de Service Agricole

EPS: Education Physique et Sportive

FCM: Football Club Morafeno

FIFIA: Fikambanana Fitanterana Arivonimamo

RDN: Réquins Du Nord

TAM: Tanoran’Arivonimamo Milalao

TIM: Tanoran’imamo Milalao

ZHI: Zatovo Herin’Imamo

11

SOMMAIRE

INTRODUCTION

PARTIE I : ETATS DE LIEUX

CHAPITRE I PRESENTATION DE LA RECHERCHE

I.1 OBJET DE LA RECHERCHE

I.1 CHOIX DU SUJET

I.1 INTERETS DE LA RECHERCHE

I.1 LIMITE DU SUJET

CHAPITRE II ETATS DES LIEUX

I.2.1 PRESENTATION DE LA REGION DE L’ITASY

I.2.2 LES ELEMENTS CONTEXTUELS DE LA COMMUNE URBAINE D’ARIVONIMAMO

I.2.3 LA SITUATION ACTUELLE DE LA PRATIQUE DU FOOTBALL DANS LA COMMUNE

PARTIE II : CADRAGE THEORIQUE

1 HISTORIQUE DU FOOTBALL

2 DEFINITIONS DU FOOTBALL

3 LES FONCTIONS DU FOOTBALL DANS LA SOCIETE

4 LE PLAN DE FORMATION A LONG TERME

5 LA MOTIVATION EN FOOTBALL

6 LE CENTRE DE FORMATION DES JEUNES EN FOOTBALL

7 HYPOTHESE

PARTIE III : METHODOLOGIE ET SUGGESTIONS

CHAPITRE I METHODOLOGIE

III.1 DEMARCHE METHODOLOGIQUE

III.2 DEROULEMENT DE L’INVESTIGATION

III.3 PRESENTATION DES RESULTATS

III.4 INTERPRETATIONS DES RESULTATS

CHAPITRE II SUGGESTIONS

III.2.1 DE LA PROMOTION D’UNE EQUIPE PORTE FANION DE LA COMMUNE

III.2.2 DE LA REHABILITATION DES INFRASTRUCTURES SPORTIVES

III.2.3 DE LA CREATION ET D’ACCUEIL DES EVENEMENTS SPORTIFS

CONCLUSION GENERALE

BIBLIOGRAPHIE

TABLE DES MATIERES 13

INTRODUCTION

Face au défi du développement, fondement de la politique du gouvernement, Madagascar, situé dans un contexte de mondialisation, se doit être prêt à se prévaloir d’une stratégie cohérente et rationnelle afin d’être à même de relever le défi.

Le sport, en tant que phénomène universel, n’est pas en reste de cette réalité. La promotion et le développement du sport ont une implication dans le processus de développement économique et social. De plus l’Etat malagasy le reconnait comme moteur de développement.

Etant la base de développement, les collectivités territoriales concourent à ce défi par les biais de ces potentialités locales (économiques, sociales, culturelles sportives…)

Le football, sport roi à Madagascar, contribue à la réalisation de ce défi en tant que sport mais actuellement la promotion et le développement de cette pratique diffère d’une région à une autre, d’une commune à une autre

Située à 45 KM à l’ouest de la capitale, sur la RN1, la pratique du football dans la commune urbaine d’Arivonimamo se dégringole actuellement. En effet, c’était en 1972 (avec l’équipe du Tanoran’Imamo Milalao ou TIM) qu’on a vu la commune dans les compétitions nationales où elle arriva en demi finale de la coupe de Madagascar. Depuis, on ne l’entend plus, la pratique du football dans la dite commune se régresse du point de vue organisationnelle que structurelle.

La question se pose sur l’avenir de cette discipline tant aimée et préférée de la population. Comment pourrait-on redécoller cette pratique afin qu’elle puisse valoriser la commune ?

Ce redémarrage nécessite une politique bien appropriée qui permettra de répondre aux besoins de la population et aux autorités compétentes, d’où l’élaboration de cette recherche intitulée « ETUDE PROSPECTIVE POUR LA MISE EN PLACE D°UNE POLITIQUE DE DEVELOPPEMENT DE L A PRATIQUE DU FOOTBALL DANS LA COMMUNE URBAINE D°ARIVONIMAMO »

Pour bien harmoniser notre travail, nous avons adopté le plan suivant : d’abord, dans un premier temps nous allons faire un état de lieu qui permettra de bien cadrer notre étude et de savoir la position dé notre problème en insistant sur la présentation de la région de l’Itasy suivie de celle de la commune urbaine d’Arivonimamo. Ensuite, nous parlerons du cadrage théorique qui évoquera les différents concepts de notre travail. Enfin, nous terminerons cette recherche par la méthodologie et les suggestions. 14

Mais avant d’entamer ces différentes parties composantes de ce mémoire, nous allons présenter notre ouvrage en mettant en valeur l’objet, le choix, les intérêts et la limite de notre recherche.

15

PARTIE I:

CADRE D’ETUDE ET POSITION DU PROBLEME

16

Chapitre I : PRESENTATION DE LA RECHERCHE

I.1 OBJET DE LA RECHERCHE

Actuellement, le football occupe une place importante dans le monde. La puissance de ses institutions, l’organisation spectaculaire à l’échelle internationale de ses compétitions, l’accroissement en qualité et en quantité de ses effectifs en font de lui le sport le plus pratiqué de la planète. Bref, le football est le sport le plus populaire de notre époque. Mais la promotion et le développement de celui-ci ne répond pas souvent aux exigences de la population, surtout à Madagascar plus précisément dans la commune urbaine d’Arivonimamo.

D’où l’objet de notre recherche consiste à faire une étude prospective dont le but est de mettre en place une politique de développement de la pratique du football dans cette commune.

I.2 CHOIX DU SUJET

Les points suivants orientent le choix de notre sujet :

- Etant un natif, joueur et optionnaire en football de cette commune - Conscient des problèmes affrontés par les joueurs, entraîneurs et dirigeants des clubs dans cette commune - La situation actuelle de la pratique du football dans la commune

D’après ces points, nous pensons qu’il est de notre devoir d’apporter notre contribution à la promotion et au développement de cette pratique dans la dite commune.

I.3 INTERETS DE LA RECHERCHE

Elle vise à :

- Attirer la commune sur l’importance de la pratique du football dans la vie sociale, économique et culturelle de la population - Sensibiliser les opérateurs économiques pour qu’ils viennent investir dans le centre de formation de jeunes en football en visant ensemble le haut niveau des joueurs et pour qu’ils puissent briller dans les équipes communales et bénéficier une réussite sociale - Redynamiser la pratique du football dans la commune

17

- Résoudre les problèmes rencontrés par les joueurs, entraîneurs et dirigeants

Ce travail peut aussi aider les personnes qui veulent promouvoir et développer la pratique du football dans sa localité

I.4 LIMITE DU SUJET

Lors de la réalisation de ce travail nous avons rencontré des problèmes au niveau temporel

Il est vrai que cette étude pourrait être élargie à l’échelle nationale c'est-à-dire au niveau de toutes les communes de Madagascar mais le temps imparti à la recherche nous a contraints de circonscrire notre recherche dans la commune urbaine d’Arivonimamo

18

Chapitre II : ETAT DE LIEUX

II.1 PRESENTATION DE LA REGION DE L’ITASY

19

La Région ITASY, dans sa nouvelle définition, ne regroupe que seulement les districts suivants : , Arivonimamo., .

Avec une superficie de 6570km2, ITASY est l’une des plus petites régions de Madagascar. Ces trois districts sont répartis en 51 communes et 513 Fokontany.

La potentialité d’exploiter et de mieux s’intégrer dans les circuits d’échanges aussi bien régionaux (avec ses pairs d’ANALAMANGA), nationaux que mondiaux, existe puisque les deux routes nationales RN1et RN43 ainsi que quelques voies de desserte sont bien entretenues. D’ailleurs, cette prédisposition pour le développement d’une économie marchande pourrait encore être valorisée avec la réouverture de l’aéroport d’Arivonimamo.

II.1.1 Milieu physique

II.1.1.1 Relief

La crête de l’Ankaratra s’abaisse progressivement en une longue croupe allongée suivie par des rivières qui découpent la terminaison des plateaux basaltiques du District d’Arivonimamo. Dans le district de Miarinarivo, le bastion d’ au Nord (1 500m) et la montagne du Manja au Sud (1 765m) forment un alignement granitique de direction méridienne et constituent une ligne de partage des eaux. Dans le district de Soavinandriana, le massif volcanique de l’Itasy présente des formes diverses allant :

-des cônes de scories avec leurs coulées et des dômes trachytiques, de part et d’autre d’Analavory

- aux cratères d’explosion (dans les environs d’).

L’autre originalité physique de l’ITASY se situe dans la présence presque partout de massifs assez élevés à l’intérieur desquels se dégagent trois unités caractéristiques. A l’Est, les piedmonts de l’Ankaratra constituent des massifs aux versants convexes qui retombent sur des vallées de largeur variable (Secteurs de la partie orientale d’Arivonimamo et d’Imerintsiatosika). Au centre, les hauts massifs sont caractérisés par un relief très accidenté aux pentes très fortes et à vallées très encaissées (secteurs de et de Miarinarivo). A l’Ouest, le complexe du lac Itasy offre dans sa partie occidentale un relief plus aéré avec des plaines et des vallées plus larges (Secteurs d’Analavory, d’Ifanja et de Soavinandriana).

20

II.1.1.2 Géologie

Itasy est aussi caractérisé par son volcanisme néogène à quaternaire. Sur ce sous-sol, des formations déverses se sont constituées :

- Le massif volcanique de l’Itasy, en relief sur socle à sol ferralitique brun humifère (Ambohitompoina Soavinandriana) - Les massifs quartziques sont les roches sédimentaires (sables) ayant subi une métamorphose - Les pénéplaines latéritiques en surface d’aplanissement d’altitude moyenne sur socles acides. Ces formations caractérisent la partie Ouest de la Région (zones comprises dans ce qu’on appelle, le Moyen Ouest de Madagascar, dont l’altitude varie de 800 à 1 000 mètres). - Le relief granito-gneissique épars sur hautes terres latéritiques ondulées. - Les cuvettes et plaines alluviales - Les cuvettes lacustres qui sont dues à des lavages volcaniques, des coulées de lave ayant obturé des vallées et retenues, ainsi que les eaux qui s’accumulaient en arrière. Certaines cuvettes étaient autrefois reliées entre elles. Ces zones d’alluvions lacustres, généralement fertiles, jouent un rôle important pour l’occupation humaine - Les plaines alluviales le long des fleuves généralement aménagées en rizière.

II.1.1.3 Climat

Deux domaines climatiques bien distincts apparaissent dans la région ITASY selon les secteurs : un premier domaine sur l’Est et le centre, un deuxième domaine dans l’Ouest. Les parties orientale et centrale de l’ITASY (Dstrict d’Arivonimamo et 11 communes du District de Miarinarivo (Miarinarivo (urb), Alatsinainikely, Antoby- Est, Soamahamanina, Ambatomanjaka, Miarinativo (sub urbaine), Soavimbazaha, Analavory, , Zoma Bealoka, partie nord ) présentent les caractéristiques climatiques suivantes : - Précipitations annuelles oscillant entre 800 mm et 1 000mm durant la saison pluvieuse. - Une saison sèche bien marquée du mois d’Avril au mois d’Octobre où la hauteur moyenne mensuelle des pluies se situe à 40 mm - Température moyenne mensuelle comprise entre 26.7° en janvier et 7.1°en août.

Le climat des secteurs occidentaux (District de Soavinandriana et quelques communes du District de Miarinarivo : Anosibe-Ifanja, , Sarobaratra,

21

partie Sud d’ Andolofotsy) s’apparente, par contre, à celui du Moyen-Ouest malgache :

- Pluviométrie comprise entre 900 mm et 1 100 mm. - Température moyenne : 28° en janvier à 10° en Aoû t. Ces nuances climatiques permettent déjà d’annoncer qu’il est possible de pratiquer à la fois la riziculture irriguée, les cultures de maïs et d’arachides ainsi que certaines cultures tempérées (fruits, pommes de terre et divers légumes) sur les marges plus fertiles de l’Ouest. On verra, dans un autre paragraphe, l’adéquation entre le climat, les sols et les activités cultures.

Tableau n°1 : NORMALE DES TEMPERATURES ET DES PRECI PITATIONS POUR LA REGION DE L’ITASY (Moyenne mensuelle entre le plus bas et la plus haute)

ARIVONIMAMMO MIARINARIVO SOAVINANDRIANAS

TEMPERATURES PLUIES TEMPERATURRES PLUIES TEMPERATURES PLUIES °C mm °C mm °C mm JAN 20 293.9 21.3 281.9 18.1 307.7 FEV 20.1 283.1 21.5 253.5 18.5 297.3 MAR 19.7 202.1 20.9 193.1 18.5 239.6 AVR 18.7 74.4 20.4 66.5 17.2 91.3 MAI 16.5 29. 17.9 26.2 16.1 39.8

JUIN 14.5 7.8 15.9 5.7 14 .8 9.4

JUIL 14 13.1 15.4 11.7 14.1 16.1 AOUT 14.6 12.5 16.1 8.6 14.8 13.4 SEP 16.4 12.3 18 6 16.6 15.2 OCT 18.5 68.6 19.8 57.6 18.2 106.5 NOV 19.6 174.1 20.9 143.5 18.7 205.4 DEC 19.9 311 21.1 299 19 361.6 Source : Direction de la météorologie Ampandrianomby

II. 1.1.4 Hydrologies

L’un des aspects physiques qui caractérise ITASY est sa richesse en lacs. La Région bénéficie, en effet, d’un important réseau lacustre (3500ha) dont l’inventaire établi jusqu’à présent fait état de 51 unités qui se repartissent de la manière suivante :

22

- 40 de ces lacs (soit 78%) s’égrènent dans le District de Miarinarivo dont les plus importants sont Mahiatrondro, Ambatomilonna, Antamolava ; - 9 d’entre eux (soit 18%) dans le District de Soavinandriana dont le plus important est celui de Plaina ; - Enfin les 2 lacs restants (soit 4%) se localisent dans le District Arivonimamo.

Ces plans d’eau naturels, dont la mise en place est à mettre en relation avec les cratères d’anciens volcans de la Région, représentent un atout non négligeable pour les activités aquacoles, touristiques et éco-touristiques

II.1.1.5 Sols et végétations

La fertilité de l’ensemble de la Région est très inégale mais leur variété et leur faculté de supporter les amendements permettent des importantes exploitations. En matière de pédologie, Itasy est caractérisé par : Sols néo-volcaniques : - Partie Ouest et Sud Ouest du District de Miarinarivo - Partie Est et Sud Est du District de Soavinandriana - Partie Sud du district d’Arivonimamo N.B : sol favorable à des cultures de rente : Café Arabica, Litchi, Avocatier, Pêcher, pomme de terre, Blé, plantes protéagineux, atrophia, Riz pluvial, Maïs, Tomate, etc.…)

Sols ferralitiques : Les sols ferralitiques couvrant une grande partie de la région. Ils sont d’évolution très déverse, allant des argiles latéritiques, relativement fertiles, jusqu’aux cuirasses de Tampoketsa, imperméables, dépouillées d’éléments utiles, crevassées de « lavaka ». Dans l’ensemble ces sols sont compacts, fragiles, difficiles à travailler. Néanmoins, convenablement amendés, ils sont favorables à la culture de maïs et de manioc, et peuvent se prêter à la culture de pommes de terre et à l’arboriculture. - Partie Est et Nord du District - Partie Sud Est du District de Miarinarivo - Partie Nord du District - Partie Ouest d’Arivonimamo - Partie Est

N.B : Type de sol très facile à fertiliser

Les sols d’alluvions, ou « baiboho », aux aptitudes culturales élevées sur les berges du lac Itasy et le long des larges vallées d’Analavory et d’Ifanja.

- Partie Ouest du District de Soavinandriana

23

- Partie Nord-Ouest du District de Miarinarivo - Climat chaud, favorable à la grande culture pluviale

N.B : Climat chaud, écologiquement favorable aux grandes cultures pluviales (Maïs, Riz pluvial, Manioc, Soja, Atrophia, Oignons, Ail, Riz de 2 ème saison …)

II.1.2 Population

La population dans la Région de l’ITASY est particulièrement équilibrée en termes de sexe et se répartit tout aussi bien dans les trois districts qui forment la Région. D’autant plus que la population, de par l’analyse démographique des données sur la population, parait nettement jeune et donc dynamique et capable d’influencer le développement effectif de la région. En 2000 (source : Zone de planification de l’ITASY), la population totale est estimée à 561 489 habitants et en 2001 à 590 697 habitants. En 2004, selon la même source, elle est à 723 893 habitants. La région connaît donc un accroissement démographique assez notable. Ce rythme assez élevé est à mettre en relation à trois facteurs essentiels :

- Un très fort taux d’accroissement naturel (3.3%) - Un maintien de la natalité à un niveau très élevé par rapport à la moyenne nationale (3.9% contre 2.7%) - Une baisse de taux de mortalité

Comme conséquence, à ce fait démographique, plus de 18% des habitants ont moins de 5 ans, 55% moins de 20 ans, 5.7% seulement plus de 60ans. L’indice de dépendance est élevé. Chaque habitant d’âge actif a, en moyenne, à charge 2 inactifs (jeune ou vieux)

II.1.2.1 Composition ethnique

La population de l’ITASYest composée d’ethniques variées. Les Merina et les Betsileo prédominent : les Merina se trouvent partout, mais surtout dans les anciennes terres de colonisation de Miarinarivo et de Soavinandriana et le long de la route nationale n°1. Pratiquant l’élevage ext ensif, les Bara, Antandroy et Mahafaly parcourent les vastes étendues inoccupées à la recherche de pâturages. Enfin, les Sakalava, Tsimihety est Betsimisaraka forment une faible proportion de la population.

D’où on peut constater que l’ITASY a une population cosmopolite

II.1.2.2 Mouvements migratoires

On constate un faible mouvement migratoire au niveau de la Région de l°ITASY. Le point notable est le caractère relative ment modéré des mouvements migratoires. En prenant l’étude faite par le projet « Unité de Population et de Développement »du BIT en 1991, à peine 10.2% des habitants des distincts de Mirainarivo et d’Arivonimamo avaient leurs résidences

24

antérieures dans une autre circonscription. Plus de 86% n’avaient même pas changé de district.

La première sorte de migration, constituée de la population scolaire, est commune à tous les districts de la Région. La deuxième a un caractère plus ou moins spécifique selon les districts.

Quant aux zones d’accueils, la principale reste le District de Soavinandriana avec les communes d’ et d’.

II.1.3 Cadre économique

En matière d’économique, l’Itasy est une population rurale, les ressources de la population proviennent généralement de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche.

II.1.3.1 Agriculture

Les potentialités physiques de la région (climat, relief, hydrographie, sol) permettent de pratiquer à la fois la riziculture irriguée, les cultures de maïs et d’arachides aussi que certaines cultures tempérées (fruits, pomme de terre et divers légumes) sur les marges plus fertiles de l’ouest. La région dispose une vaste étendus de terres exploitables mais du aux manques de matériels agricole et l’insuffisance des moyens, la majorité de ces terres ne sont pas exploitées.

Tableau n°2 : Terre non exploitées dans la région d e l’Itasy

localisation Commune concernée Superficie Type (Ha) - Faharetana 800 « Baiboho », plaine

- Andromba Ambatomirahavavy 600 « Baiboho » plaine

- Ambohimiangara Miarinarivo II 500 « Tanety » pour réboisement - Marotsingala

- Miarinarivo

- Partie en aval Manazary 130 Plaine innondée Mangabe Ambohimanana/ 400 Plaine innondée - Partie en aval Soavinandriana Fitndambo

TOTAL 2430

Source : Région Itasy D’après ce tableau, on constate que 2430 ha de terrains ne sont pas exploités. Ces terrains sont de types « baiboho », plaines inondées qui sont très favorables à la culture pluviale

25

II.1.3.2 Commercialisation des produits agricoles

La région exporte ces récoltes vers les régions voisines (Analamanga, vakinakaratra, Bongolava) grâce aux partenariats avec les sociétés privées telles que le COFRUIT, la SEAAP etc, Depuis 2000, la quantité d’exportation ne cesse d’augmenter sauf pour les pommes de terres pendant la saison de 2004/2005. Le tableau ci après le démontre

Tableau n°3 : produits agricoles

Spéculations 2000/2001(T) 2001/2002(T) 2002/2003(T) 2003/2004(T) 2004/2005

Riz 179 180 176 480 204 700 209 130 220 330 Tomate 28 400 32.740 42.960 45.040 36.430 Haricot 7.600 6.900 8.650 8.490 10.780 Maïs 49.940 51.200 58.020 70.570 62.920 Manioc 221.740 231.250 257.020 254.430 210.980 Arachide 7.480 6.460 7.140 7.880 9.430 Voandzou 2.970 1.510 3.440 1.320 2.450 Pomme de terre 38.830 38.810 72.140 86.830 66.060

Source : Région Itasy

II.1.3.3.Centre de formation Agricole

La région dispose des centres de formations agricoles dans tous les districts mais la sensibilisation de la population à les fréquenter et à y adhérer pose des problèmes.

On y trouve : - centre de formation et d’Apprentissage (centre salésien Ijely)

- CSA soavinandriana - Collège technique Agricole Imeritsiatosika - Contre de formation agricole (Antanetimboahan

II.1.3.4. Le tourisme

L’une des spécificités de la région est aussi la présence des sites touristiques, de plus les trois districts en possèdent mais la revalorisation reste un problème majeur.

26

Tableau n°4 : listes des lieux touristiques dans la région

District Commune Lieu Description Analavory Gésiers Source thermale Geysers –le lac Analavory d’Ambohitriririnina Antoalana Andranotoaraha Lac au NE d’Analavory Mahiatrondro Lac avec espace vert Miarinarivo Miarinarivo Ambohimiangara Montagne sacré Miarinarivo Cathédrale catholique Ampasamanatongotra Tombeau Ambatomanjakabe Lieu de culte Cascade d’Andriambola Chute d’eau soavimmbazaha Ambohitondrana Rova

Miarinarivo II Ambatonandriana Tombeau royal ambihiniazy Îlot où se trouve le la tombe D’Andriambahoaka Ampefy Lac Itasy Lac Vue de l’îlot de la vierge Vue de lac Itasy soavinandriana Les chutes de la Lily Chute d’eau Mahavelona Mahavelona Eau thermale

Imeritsiatosika Beronono Sanctuaire d’Andriantsihanika Montagne d’Ambonga Monument Antongona Antongona Ambatomirahavavy Ambatomirahavavy

Arivonimamo Arivonimamo I D’Ambohimpanompo

Arivonimamo II Lac Antabahoaka Montagne Villégiature de Ambohitrambo D’Ambohimpanompo Rainilaiarivony Lac Antabahoaka Montagne Ambohitrambo Montagne des rochers Pittoresque Montagned’Ambohi beloma Montagne d’Ambohibeloma

Source : Région Itasy

II.1.3.5. Elevage et pêche

La présence des autres ethnies (Bara, Antandroy, Mahafaly) dans la région favorise l’élevage extensif de plus les vastes étendues inoccupées multiplient les pâturages. A part l’élevage bovin et la vache laitière, la population pratique aussi la pisciculture, l’élevage …

27

Enfin l’ITASY, par le biais des ces richesses en lac, fait aussi la pêche.la région exporte 60% de ces produits dans les régions voisines.

Tableau n°5 : les différents élevages dans la région

Districts Elevage bovins Elevage Volailles porcins

Arivonimamo 67 565 8527 270425

Miarinarivo 64 261 7 356 199 630

Soavinadriana 56 937 21 692 228 499 Source : Région Itasy

II.1.4 les traits de civilisations

Cette étude a trait à l’anthropologie sociale et culturelle des gens de l’ITASY et leurs civilisations pour comprendre leur comportement social et les cultures existantes.

Dans ce paragraphe on va essayer d’analyser les points suivants :

La croyance et la religion

Les rites mortuaires

II.1.4.1 La croyance et la religion

Comme tout le peuple malgache, les gens de l’ITASY croient en Dieu le créateur ou Zanahary ou encore Andriamanitra. Ils s’accrochent à lui puisqu’il est à l’origine de l’univers du cosmos. Il a crée les éléments et façonné les hommes, reprend le souffle et l’âme après la mort. Il est aussi maître du destin de l’homme et veille sur lui. Avant, les cultes, pour honorer Zanahary furent exécutées dans des lieux sacrés (tany masina) et les gens y apportèrent des sacrifices pour se racheter lors des fautes commises ou pour honorer le créateur. Ce pendant, une croyance naïve au destin amène une grande partie de la population d’accepter des événements qu’ils considèrent comme venant de Dieu. Ce fatalisme frappe surtout les gens pessimistes car il n’avait aucune chance d’améliorer leurs situations actuelles. Mais après l’arrivée du christianisme, ces coutumes disparurent et remplacées par la foi chrétienne.

II.1.4.2 Les tabous – les interdits

ITASY est une région riche en culture ancestrale. Le tabou ou « fady » tient encore une place importante dans la région surtout dans les communes les

28

plus éloignées de la capitale. Ce phénomène peut relever soit du domaine de droit, soit du domaine de la coutume. En un mot c’est un problème de contrôle social. La contrainte sociale exerce sur chaque individu une force paralysante, quelque fois elle se manifeste sous forme de prescription morale mais actuellement, depuis la christianisation du pays, le respect du tabou est allégé quoiqu’il en soit, ce qui est tabou est considéré comme sacré et respecté par l’ensemble de la communauté. Ceci est du à l’origine religieuse du tabou : pendant les cultes, les prêtres dictaient les interdits c’est-à –dire les actes non autorisés pendant la cérémonie religieuses, à partir de ces moment tous les membres du clan respectaient ces interdits. Actuellement, c’est le « mpanandro » ou Astrologue ou « mpimasy »qui imposent l’interdit dans les collectivités humaines : familles, tribu. Exemple, lorsqu’une femme est enceinte, il est interdit dans sa poche d’oignon ou gingembre, sa transgression provoquera une malformation de l’enfant.

Voici quelques interdits dans la région :

- d’apporter des viandes de porc dans les lacs : Antaboaka (Arivonimamo) , Fanarivona (soavinandriana) - de pisser sur la colline d’Ambohitrambo. - De manger des « tongologasy » dans le fokotany Anjanamanga (Arivonimamo), sa transgression provoquera de la gale - D’enterrer le mardi et le jeudi si non on risque de voire des morts successives dans la famille du défunt

II.1.4.3.Importance du tabou

Le but du tabou est de protéger un objet caché mais cela provoque une incidence de caractère social, il protège et stabilise l’ordre social. Dans la famille ou clan, les personnes âgées sont sur la partie supérieure de l’échelon social, ils sont les gardiens de la tradition et ce sont eux aussi qui font respecter les interdits en même temps, ils sont les prêtres religieuses et les gardiens de fétiches. Tous les membres du groupe respectent le tabou afin d’éviter la sanction de force extra terrestre (ancêtre, « tody », « tsiny ») inévitable.

II.1.4.4 Le devin

La majorité des gens s’accrochent au devin. Pour eux, c’est un être doté d’un esprit qui est capable de résoudre leurs problèmes et de guérir de sa maladie c’est pourquoi, les habitants des clans préfèrent emmener ces malades chez lui au lieu d’aller à l’hôpital. Cette croyance au pouvoir de cet astrologue pousse aussi la population à y aller pour demander conseil exemple : avant un match de foot, les joueurs devraient placer dans un endroit défini par le devin ou doit porter quelque chose pour rapporter une victoire. D’où la rencontre n’est plus

29

loyale et honnête mais il y a une tricherie. Ce dernier cas se trouve souvent lors de grands matchs de football dans la région

II1.4.5 Le rite mortuaire

Lorsqu’un homme tombe gravement malade et qu’il commence à avouer publiquement ses fautes, le premier reflexe de la famille consiste à appeler le devin pour en déterminer l’étiologie. Après tout effort, l’on est prêt à accepter la mort, encore faut-il qu’elle soit naturelle car il n’est pas exclu qu’elle se trouve provoquer par les manigances de quelque sorciers. Dès que l’espoir de sauver le patient est perdu, il est veillé presque jour et nuit par les proches et parents. Les premiers pleurs à haute voix signalent le décès. On dit : « maty izy » il est mort, « lasan-korazana » il est devenu ancêtre, « lasan’Andriamanitra », dieu l’a appelé à lui. La famille fait prévenir tous les autres membres sans exception et se met en deuil. Au terme de toilette funèbre, le corps mortuaire est allongé sur le plancher, les deux bras étendus sur le ventre, on le revêt d’un vêtement propre : ces préférés et de préférence en couleur blanche.

Dans l’attente de la date des obsèques, qui sera fixée par le conseil familial et inspirée par le devin ou le patriarche, on observe une foule venant de village voisin pour rendre hommage au défunt. Le soir, les chants d’adieu règnent Durant cette période de deuil, il appartient à la famille restreint du trépassé de fournir des zébus, le cas échéant. On assiste parfois à des véritables hécatombes des troupeaux entiers disparaissent devant accompagner leur seigneur. La richesse de certaine famille permet de sacrifier tous les jours des bœufs. La répartition de la chair est régie par une norme préétablie.

En fin avant d’entrer le corps, un officiant doit réciter 3 oraisons funèbres : l’une à la levée du corps, la deuxième au deuil du cimetière et la dernière avant de déposer le cercueil dans la tombe. Le soir, le conseil familial choisit le jour convenable avec le devin pour faire la lessive « mandeha misasa » et le travail journalier continu après.

II.1.5 Milieu sportif

L’ITASY est une population jeune, le sport y occupe une place importante. Les disciplines sportives existent à citer : pétanque, boxe savate, athlétisme, football, basketball etc.…Les infrastructures sportives posent des problèmes aux pratiquants, elles ne subissent plus de réhabilitations après leurs constructions et d’autres n’en possèdent.

Tableau n°6 : les infrastructures sportives

FOOTBALL BASKETBALL VOLLEYBALL HANDBALL 39 18 5 2 Source : Région Itasy

30

II.2.LES ELEMENTS CONTEXTUELS DE LA COMMUNE

La commune urbaine d’Arivonimamo se situe dans la région d’Itasy, district d’Arivonimamo, chef lieu du district, se localise à 47km de la capitale au bord de la route nationale n° 01 avec une longitude de 4 6°26 nord ouest et une latitude de 18°54 sud. Elle a une superficie de 102 km2 et la ville couvre 45% de cette surface. Les communes suivantes délimitent la commune.

- Au nord, la commune rurale d’Arivonimamo - Au sud les communes rurales d’Arivonimamo et d’ - A l’est les communes rurales d’Arivonimamo et d’Imerintsiatosika - A l’ouest la commune rurale d’Arivonimamo.

Elle est constituée de 13 fokontany à savoir Manakasina, Andranomena - Mangatany –Morafeno –Tsarahonenana- Arivonimamo nord –Saromilanja Soanerana. Miadamanjaka, Ankeniheny, Antanibe, Kianja, Arivonimamo centre

Le fokotany d’Andranomena est le plus éloigné et se situe à 06km du chef lieu de la commune. Ces fokotany sont repartis en 2 zones selon les activités de la population et l’emplacement du fokontany : une zone urbaine et une zone rurale. Les fokontany plutôt rurales sont Manankasina, Miadamanjaka, Mangatany, Antanibe, Kianja, Ankeniheny, les autres font parties de la zone urbaine

Concernant la population, la commune compte, selon le dernier recensement en 2009, 20 297 habitants. Elle a une population jeune car 53% de ces habitants sont compris entre 15 à 28 a ns

Dans ce chapitre, on va étudier les éléments contextuels de la commune qui concerneront l’emploi, l’éducation et la santé. Mais avant d’entamer ces études on va parler un peu l’historique de la commune.

II.2.1 Historique

Arivonimamo a été construit au 16 ème siècle. C’était un petit royaume indépendant avant l’unification de l’imerina par le grand roi malgache ANDRIANAMPOINIMERINA. Les vestiges de cette histoire sont encore conservés tant bien que mal et font l’objet de différents pèlerinages (tombeaux des anciens rois et différents monuments rudimentaires de ce temps). On note aussi qu’un certain Abdon Andriamirado qui est un originaire de cette région fut le premier maire de la commune, il est aussi le premier chef de province d’Antananarivo. Il demeure ainsi, une légende pour les habitants d’Arivonimamo. On a dédié un CEG en son nom et une place tout près du bureau municipal. Actuellement ; c’est Monsieur ANDRIAMANALINARIVO Manohisoa qui dirige la mairie

31

II.2.2 L’emploi

Comme toutes les communes urbaines en dehors de la grande ville, on trouve les 3 secteurs d’activités dans la commune urbaine d’Arivonimamo

La répartition par secteur d’activité étant de la sorte

- Secteur primaire : agricultures 40% - Secteur secondaire : artisans 7% - Secteur tertiaire : commerçants 7%, Transporteurs 08%, Fonctionnaire 28%, Salariés privés 10%

II.2.2.1 Agriculture

40 % de la population exercent le métier d’agriculteur comme unique source de revenu mais en dehors de ce pourcentage, 10 à 30 l’effectuent comme activité complémentaire. En effet, la population qui se dit agriculteur se voit exercer d’autre fonction dans d’autres secteurs.

Le tableau suivant donne une vision des principales cultures dans la commune pendant l’année 2009

Tableau n°7 : les spéculations dans la commune

Spéculations Exploitants Surfaces Rendements Productions agricoles (Ha) (T/Ha) (T) Céréales Riz 1728 429 4.5 1930 maïs 690 90 2.4 216 Légumineuses Haricot 645 45 0.9 40 Tubercules Manioc 310 10 5 50 racines Pomme de 405 20 12.2 244 terre Patate 75 6 5 30 douce Arachide 520 50 2.4 120 légume Tomate 150 51 16.7 851 fruits Ananas 70 30 2 60 Source : Circonscription de développement rural Arivonimamo

La riziculture occupe la majeure partie des activités agricoles dans la commune soit 38% de la superficie et attire le plus d’exploitants mais on voit aussi d’autre cultures telles que la culture légumineuses, tuberculeuses racines (manioc pomme de terre patate douce), fruit (ananas)

La majorité de production est pour l’autoconsommation. Néanmoins, on rencontre de temps en temps la commercialisation des produits, d’où la présence de collecteurs dans la commune

32

Selon le responsable de la circonscription de développement rural au sein du district en général, les gens travaillent avant le lever du soleil et s’arrêtent le midi où le soleil fait très chaud sauf pendant la saison de repiquage durant laquelle on doit finir le contrat journalier. La charrue, la herse, la charrette, la pelle et l’angady sont les types de matériels agricoles courants.

La culture suit le calendrier suivant :

Tableau n°8 : calendrier cultural

Activité Riz pluvial Mais Tubercules effectuée Riz irrigué Haricot racines Août au Août à l’octobre Labour septembre Août

Traitement Octobre à la Octobre au Septembre au Repiquage mi- novembre novembre Semis décembre mi- Octobre au Entretient décembre novembre novembre au février

Récolte Avril au juin Avril au mais Mais

Source : Circonscription de développement rural Arivonimamo

On constate que le mois de juillet jusqu’au mois octobre, les agriculteurs n’ont pas de travails alors qu’en octobre au juin, les besoins en mains d’œuvre augmentent.

Cependant ce secteur rencontre des problèmes tels que :

- La dégradation de sol - Les terres fertiles occupées par les minorités - L’insuffisance des moyens de production - L’enclavement des zones productives - La vétusté des infrastructures hydro agricoles

II.2.2.2 Artisanat

L’artisanat intéresse 60% de la population. On rencontre deux types de production artisanale dans la commune qui lui donne une grande réputation : la production des petits matériels agricoles tels que la charrue, la herse etc, et la production des produits dérivé de la soie. En effet, d’âpres l’histoire, le premier fabricant des matériels et outillages agricoles était un natif du fokontany Mangantany et le savoir faire transmis de génération en génération. Actuellement présque villageois de ce fokontany pratiquent ce métier et en

33

approvisionnent le pays. Le tissage, la vannerie, la broderie prennent aussi une place importante dans l’activité de la plus part des ménage de flat

Les produits de tissage, vannage, broderie sont vendus au marché de la capitale. Quant aux produits de l’artisanat de production la majeure partie est pour la consommation locale.

A part ces métiers, les gens pratiquent aussi la menuiserie, la confection des briques etc.…

II.2.3 Santé

Puisque la commune urbaine d Arivonimamo est le chef lieu du district tous les services techniques y siègent voire la circonscription scolaire, le bureau du district, le centre hospitalier du district…. Ce dernier, situé dans le centre ville, est doté d’une dentisterie, d’une maternité. 06 médecins, 06 sages femmes et 04 infirmeries ainsi que quelques personnels administratifs assurent son fonctionnement. On y trouve 47 lits et le nombre de consultation mensuelle s’élève à 1344, en moyenne 45 femmes viennent y accoucher par mois. Par ailleurs, 04medecins exercent la profession à titre privé 06 pharmacies privées assurent l’approvisionnement en médicaments

Outre ce centre hospitalier du district, la commune dispose aussi d’un centre de sante de bale niveau II (CSBII) pour les consultations courantes. Il comporte 7 chambres dont 1 salle de réunion, 1 pour les soins, vaccination et test, 1 salle de consultation, 1 salle de médecin chef, une pour la consultation prénatale, 1 magasin de stockage et une pharmacie

Le centre emploie sept personnels dont la répartition se fait comme suit

Tableau n°9 : Personnels du centre de santé de base

Personnels Effectifs Médecin 1 Infirmier 2 Employé sanitaire 1 Dispensateur 1 Comité de gestion 1 Source : CSBII

D’après le médecin chef, Docteur RAJAONARIVELO Florence, le paludisme et la diarrhée sont les maladies infantiles les plus fréquentes et la toux la rhume pour les jeunes et adultes. Ceux-ci sont dus au changement de climat et au virus de la grippe saisonnière. A part ces maladies, l’hypertension artérielle occupe la deuxième place à cause du stress, des anxiétés etc.…

L’hôpital reçoit en moyenne 40 à 50 patients par jour sauf le lundi et le vendredi pendant lesquels le nombre des patients s’élèvent à 100. Cette augmentation

34

est due aux week-ends durant lesquels les gens changent leurs rations alimentaires et à l’existence du marché municipal le vendredi pour profiter de faire la provision de la semaine

Selon toujours notre source, le manque de loisirs et de la pratique sportive dégradent la santé de la population communale

Dans ce domaine, la commune rencontre des problèmes à savoir :

- La présence massive des ordures ménagères - L’insuffisance des infrastructures publiques dans le domaine de l’hygiène (bac à ordure, canalisation ….) - Les coûts onéreux des médicaments - L’insuffisance d’éducation de la population en matière d’éducation d’hygiène et d’assainissement - L’insuffisance du nombre de centre de santé par rapport au nombre des fokontany et de la population

II.2.4 Education

En matière d’éducation, la commune a l’avantage d’héberger la CISCO, dispose de tous les niveaux d’études I.II et III publics et privés, et sert d’un centre d’accueil éducatif pour les autres districts et communes environnants, en recevant des élèves de leurs ressorts

II.2.4.1 Etablissement au sein de la commune

Tableau n°10 : nombre d’établissement dans la commu ne

Privé Public Total Niveau 1 7 9 16 Niveau 2 5 1 6 Niveau 3 4 1 5 Total 16 11 27 Source : CISCO Arivonimamo

Ce tableau nous montre que l’éducation prend une place importante dans laz vie municipale.On compte 27 établissements dans la commune dont 16 privés et 11 publics ce qui signifie que l’éducation prend une place importante dans la vie communale et les effectifs des élèves le démontre aussi

35

II.2.4.2 Effectifs des élèves

Tableau n°11: effectifs des élèves

Privé Public Total Niveau 1 1296 3163 4459 Niveau 2 947 1404 2351 Niveau 3 751 622 1373 Total 2994 5189 8183 Source : CISCO Arivonimamo

La commune abrite 8183 élèves répartis comme suit : 5189 dans les établissements publics et 2994 dans les établissements privés. Même si le nombre d’établissement s’avère supérieur par rapport à celui du public, les gens préfèrent ce dernier. La cause de ce choix repose sur l’écolage.

II.2.4.3 Résultats aux examens officiels 2009

Tableau n°12 : résultats aux examens officiels

Examens CEPE BEPC BAC Résultats (%) 88.8 67.68 41 Source : CISCO Arivonimamo

On constate que le résultat est quand même satisfaisant sauf pour le baccalauréat qui ne dépasse pas la moyenne des candidats

II.2.4.4 Taux d’abandon des élèves par niveau

Tableaux n°13 : taux d’abandon

Niveau Taux (%) Niveau 1 22.5 Niveau 2 25.35 Niveau 3 32.25 Etudes supérieures 53.5 Source : CISCO Arivonimamo

Le taux d’abandon des élèves monte d’un niveau à un autre. Selon la CISCO, les parents n’arrivent plus à éduquer ces enfants et ils les obligent à travailler pour aider la famille.

II.2.5 Conclusion partielle

La commune urbaine d’Arivonimamo possède des ressources et opportunités qui lui permettent de se développer et de se mesurer aux autres communes. L’effectif élevé des jeunes, le savoir faire de la population, l’envergure du marché municipal, l’existence des 13 fokontany et encore d’autres forces sont des atouts pour faire face au défi du développement, fondement de la politique du gouvernement. Ce pendant, l’égocentrisme, le défaitisme de certains gens,

36

l’absence de confiances mutuelles entre gouvernés et gouvernants, l’isolement de quelques fokontany, le manquement au devoir de citoyens ainsi que la dépravation des jeunes à cause de l’alcool et de la loterie menacent et affaiblissent les efforts établies par la commune. Alors comment allons-nous surmonter ces dangers ?

II .3 SITUATION ACTUELLE DE LA PRATIQUE DU FOOTBALL DANS LA COMMUNE

II.3.1 Historique

Une étude proprement historique serait un autre travail que celui-ci. Nous arrêtons notre regard sur une époque privilégiée à partir de 1960.

A l’époque, les gens jouaient au football pour le simple plaisir de s’amuser, il n’y avait pas encore des clubs. Peu après, en 1964, l’Union Sportive d’Arivonimamo fut créée. C’était la seule équipe qui existait dans la commune, il n’avait pas des matchs officiels mais le club avait pour objectif de jouer et de faire des sorties sportives à Miarinarivo. Due à l’augmentation des pratiquants, l’équipe fut divisée en deux clubs biens distincts en 1969 :

- Le ZHI ou Zatovo Herin’Imamo dirigé par Rakotonirainy (feu) et Razafimahefa Charles - Le TIM ou Tanoran’Imamo Milalao dirigé par Ravoson Louis et Razafimahefa Gilbert connu sous le nom de Dadazily

Les deux clubs se sont affilés à la fédération en 1969. En 1972, la Ligue de Football de l’Itasy organisait une compétition pour la représenter au championnat national. C’était le TIM qui remporta la coupe et participa au championnat national où il arriva en démi-final face à l’équipe de l’AS Fortior de la Côte Est de Tamatave. L’équipe fut composée par Razafimanjato Albert, Zozo be, Victor, Guarist, Vaoja etc.…

La prise en charge de la fédération tant qu’au niveau matériel que financier motivait les joueurs à l’époque. Après cette compétition, le club n’était plus à la charge de la fédération mais aux dirigeants et aux quotes-parts de ces membres. Ceci diminua les motivations des joueurs et les performances avec et jusqu’à présent, on n’entend plus la commune aux différentes compétitions nationales

37

II.3.2 Résultats des compétitions des clubs représentant de la commune au niveau régional

Après la création des ligues régionales de football, la ligue de football de l’Itasy organise chaque année un championnat de première division en vue de la représenter au championnat national. La commune est toujours présente grâce à ses clubs mais les résultats sont d’être satisfaisants

Tableau n°14: les performances atteintes de la comm une

Année Représentant de la commune Rang 2004 TIM 5ème 2005 TIM 5Eme 2006 TIM 4ème 2007 RDN 5ème 2008 RDN 4ème 2009 RDN 5ème TIM 6ème Source : Ligue de Football Itasy

D’après ce tableau, on constate qu’aucun club de la commune n’est jamais qualifier participer au championnat national. On peut dire que le niveau de pratique y est encore très bas par rapport aux autres

II.3.3 Les différentes structures au sein de la commune

La commune dispose d’une structure fédérale sous la responsabilité de la section du football, d’une structure informelle et du sport scolaire dirigé par la CISCO. On va essayer d’analyser ces différentes organisations locales

II.3.3.1 La section du football d’Arivonimamo

La section de football d’Arivonimamo a été créée en 2004 après la mise en place des ligues régionales de football mais avant, la commune s’affilait au district. Actuellement, elle est dirigée par Monsieur ANDRIAMANAMPISOA Barson

II.3.3.1.1 Structure de la section

Président : ANDRIAMANAMPISOA Barson

Secrétaire général : RAMANANDRAIBE Velosoa

Trésorier : RAKOTOARIVONY Michel Fredland

4 Conseillers

38

II.3.3.1.2 Clubs affiliés à la section

Tableau n°14 : clubs affiliés à la section

Année Effectifs des Dénomination catégories clubs ZHI – BLACKSTAR- 2004 8 TAM- DRAGON- 2ème DIVISION FIFIA- TIM- MAMI- VATOLAMPY 2005 7 ZHI – BLACKSTAR- 2ème DIVISION TAM- DRAGON- FIFIA- TIM- MAMI- 2006 2 FCM - RDN 2ème DIVISION 2007 1 RDN 1ère DIVISION 2008 1 RDN 1ère DIVISION 2009 2 RDN - TIM 1ère DIVISION

Source: Section football Arivonimamo

D’après ce tableau, on constate que le nombre de clubs affiliés à la section diminue d’une année à une autre. Actuellement, la commune ne dispose que deux clubs de première division

II.3.3.1.3 Organisation des compétitions

Depuis sa création, la section de football d’Arivonimamo organisait des compétitions pour les clubs mais à partir de 2007 elle n’en fait plus.

Tableau n°15 : l’organisation des compétitions

Année Types de compétitions Nombre d’équipes participantes 2005 Championnat 2 ème 7 division Grand tournoi de l’Imamo 6 2006 Championnat 2 ème 2 division Grand tournoi de l’Imamo 4 2007 ------0 2008 ------0 2009 ------0 Source : Section football Arivonimamo

39

II.3.3.2 Les structures informelles

Ce sont des associations ou organismes non affiliés à la fédération mais qui organisent et sensibilisent la population en matière de football. Ces organismes collaborent avec la commune pour organiser des compétitions. Depuis deux ans, ils organisent des compétitions mais la durée de cette dernière s’avère très courte et ne répond pas aux besoins de la population.

Tableau n°16 : calendrier de compétition

Année Type de compétition Nombre de Catégorie durée clubs 2008 Inter fokontany 12 Open 3 mois 2009 Inter fokontany 09 Open 2mois et demi 2009 Inter fokontany 07 U-15 2mois Source : Commune Urbaine Arivonimamo

II.3.4 Infrastructures au sein de la commune

La commune possède un terrain de football de 70m de largeur et de 105m de longueur situé au centre ville. Il est entouré d’une piste d’athlétisme et d’une tribune centrale à l’ouest de la ligne médiane. De plus, il a un gradin naturel qui l’encercle sous forme de cuvette. Après sa reconstruction pendant le festival des jeunes en 1971, le stade recevait des matchs nationaux même internationaux car à l’époque tous les accessoires fonctionnaient normalement et les pelouses et les gradins étaient adéquats. Actuellement, ce n’est plus le cas car le stade est devenu un lieu où les gens font leur besoins quotidiens et un lieu de pâturages pour les troupeaux, les tribunes détruites par les cyclones et par les actes de malfaisants (vols de tôles, de tubes etc.….) d’où la commune ne reçoit plus des compétitions nationales même régionale

II.3.5. Problèmes de la pratique du football dans la commune

Depuis 1972, le football au sein de la commune se régresse tant qu’au niveau de l’organisation qu’au niveau de la performance. Les problèmes ci-après sont les sources de ce déclin :

- Le manque de conviction de la part des dirigeants des différentes structures : en cas de discorde ou bien des problèmes, la majorité des membres démissionnent - Il n’y a pas de répartition de tâches dans ces structures - L’insuffisance de sponsoring - Le déclin de certains clubs (BLACKSTAR-FIFIA-TAM etc.….)

40

- La diminution de nombre de pratiquants : le stade ne reçoit plus que quelque dizaine de footballeurs à chaque entrainement - La population ne s’intéresse plus au football d’où les spectateurs diminuent

II.3.6. Problématique

Après avoir interrogé les témoignages d’événement du passés, si on ne considère que le prestige et la gloire abordés par certains clubs comme le T.I.M. et le Z.H.I., il faudrait s’interroger et chercher les significations historiques sociales et culturelles de la pratique de ces clubs qui ont abouti à leur succès, qui ont rehaussé la valeur et le prestige de la commune et qui ont été légitimés par toute la population d’Arivonimamo. Ainsi, « Comment pourrait-on redynamiser la pratique du football dans la commune urbaine selon les situations contextuelles du moment ?

41

PARTIE II :

CADRAGE THEORIQUE

42

1 Historique du football

L’histoire moderne même du football s’étend sur 100 bonnes années. Elle a débuté en 1863, au moment où en Angleterre le rugby et le football-association se sont séparés. C’est alors qu’a été fondée la plus ancienne fédération de football du monde, la Football Association (Angleterre).

Les deux formes de jeu ont la même origine, tous deux ont une longue généalogie aux ramifications étendues. Durant cette "préhistoire", on connut au moins une demi-douzaine de jeux divers, se ressemblant plus ou moins à maint égard où l’on peut retracer le développement historique du football, chose qui a été faite. Certes, on peut parfois contester le bien-fondé de certaines déductions. Mais pourtant deux choses sont bien établies : déjà avant des milliers d’années le ballon était joué du pied et l’on n’a aucun motif de considérer que le fait de jouer le ballon du pied est une forme secondaire dégénérée du jeu de balle "plus naturel" de la main.

Le football se répandit en dehors de Grande-Bretagne, avant tout grâce à l’influence britannique. Les progrès furent d’abord lents et ensuite toujours plus rapides dans le monde entier. Après les Pays-Bas et le Danemark (en 1889), on vit la fondation des premières associations nationales suivantes : Nouvelle- Zélande (1891), Argentine (1893), Chili, Suisse et Belgique (1895), Italie (1898), Allemagne et Uruguay (1900), Hongrie (1901), Norvège (1902), Suède (1904), Espagne (1905), Paraguay (1906) et Finlande (1907). Au moment où la FIFA fut fondée à Paris en 1904, sept pays y déléguèrent leurs représentants : en tant que fondateurs : France, Belgique, Danemark, Pays-Bas, Espagne (représentée par le Madrid FC), Suède et Suisse. La Fédération allemande déclara le même jour son affiliation, par télégramme.

2. Définitions du football

Il y a différente manière de définir le football selon. Pour les profanes, le jeu du football consiste tout simplement à envoyer, avec les pieds ou la tête, le ballon entre trois lattes appelées « buts ». Oh ! bien sûr, il y a quelques règles à respecter et l’arbitre est là, avec son sifflet et …son autorité, pour légiférer ! On applaudit lorsque les joueurs se livrent à fond, on se déchaîne lorsque son équipe marque un but et l’on conspue l’arbitre s’il a sifflé une faute contre cette même équipe.

Pour les initiés, il en va tout autrement. Le football est un jeu complet où l’intelligence et le physique se mêlent pour obtenir l’efficacité des gestes. Certes, a-t-on coutume de dire « plus le jeu est simple, plus il est direct, plus il y a d’actions et plus le public s’enflamme ». Mais si le jeu d’une équipe est simple, il est tout aussi simple pour l’équipe adverse de s’y opposer. D’où la recherche de l’amélioration du jeu (et non sa complication) où, à qualités

43

physiques égales, l’intelligence doit faire pencher la balance et emporter la décision si elle s’exprime à bon escient. Ainsi, peu à peu, le football s’est épanoui et a conquis les foules. C’est un des seuls sports pratiqués sous toutes les latitudes. C’est celui qui groupe le plus de pratiquants. Les fédérations qui le régissent sont les plus puissants. Ses installations sont les plus nombreuses : le moindre village a son terrain de football. C’est lui qui attire le plus de spectateurs, car il fascine les jeunes par la personnalité (souvent surfaite) de ses vedettes ? Chaque match est commenté par la presse et fait l’objet de discussions par ses « fans ». C’est lui qui attire et mobilise le plus de dirigeants, du plus obscure délégué de l’équipe « pupilles », ou « minimes » à l’illustre président d’un club de réputation mondiale. Tout ce monde se passionne pour le football. Ses éducateurs, instructeurs et entraîneurs font l’objet de convoitises. Bref, c’est un fait social. Il faut compter avec lui. Il est donc bien normal qu’il cherche à évoluer constamment, à attirer plus de jeunes, à fasciner et enflammer des foules toujours plus nombreuses, à drainer vers lui encore plus de dirigeants, à former encore plus d’éducateurs et d’entraîneurs pour affirmer sa suprématie,

Son évolution constante révolutionne le matériel employé. (Où est-il le temps de la bonne vieille godasse à bout dur, qui protégeait les chevilles avec un renfort ?) Par son matériel, il a créé une véritable industrie ; le ballon à lacets est depuis longtemps périmé, l’enveloppe de cuir semble elle-même condamnée au profit du plastique, les terrains ressemblent de plus à des billards où l’accroc sur le tapis est presque une injure aux pratiquants.

Pour toutes ces raisons, il mérite bien qu’on l’analyse un peu, que l’on essaie d’éclairer les esprits, d’expliquer certains gestes à la stratégie et que l’on donne quelques conseils.

A cet effet, il y a lieu d’étudier successivement à la lumière des considérations évoquées ultérieurement en thèmes ci-après :

- Le football en tant que sport collectif - Le football en tant que sport complet - Le football en tant fait social

2.1 Le football en tant que sport collectif

Un sport collectif est une opposition de deux équipes qui consiste à mettre le ballon sans le camp adverse le maximum de fois possible dans la limite des règlements. Il est caractérisé par son langage universel, codifié et compétitif.

Le football est une lutte incessante qui oppose deux équipes de onze joueurs pour la disposition du ballon. Cadré et orienté dans l’espace défini du terrain et des buts, chaque camp s’efforce par des manœuvres variées, concertées ou industrielles d’envoyer le plus grand nombres de fois possible le ballon dans le

44

but adverse et dans l’alternative contraire, intervient pour éviter de le laisser pénétrer dans ces propres buts.

Semblables à tous les sports collectifs, il fait appel à la docilité de ces mouvements, à l’attrait du ballon, à l’électricité vivante de ces rebonds, à la précision de ces trajectoires

Le football se caractérise aussi par l’universalité de ses lois, le développement incessant de ses techniques, l’évolution rationnelle de ses méthodes et la nature démocratique des rapports sociaux qu’il entraîne. La puissance de ses institutions, l’organisation spectaculaire à l’échelle internationale de ses compétitions, l’accroissement en qualité et en quantité de ses effectifs en font de lui le sport le plus pratiqué dans notre monde. Bref, le football est un sport collectif le plus populaire de notre époque

1.2 Le football en tant que sport complet

On entend souvent parler de sport complet, mais on définit rarement ce terme. Nous allons tenter d’analyser ce concept et nous verrons que le football répond aux exigences qui seront formulées.

Nous plaçons sur un pan général, nous estimons qu’un sport complet doit permettre l’épanouissement physique et mental de l’individu . N’oublions pas, en effet, que l’acte musculaire est un puissant libérateur des tensions psycho émotionnelles, que l’intelligence est d’abord sensorimotrice, mode d’expression trop souvent négligé et considéré comme mineur dans la vie moderne. L’acte musculaire est d’origine nerveux dans sa conception, ses élaborations et sa conduction. L’homme est un tout qu’on ne saurait dissocier.

Le football doit donc :

1.2.1 Du point de vue physique

- mettre en jeu le plus grand nombre possible de groupes musculaires. Dans le football tous les muscles des membres inférieurs et du bassin sont sollicités au maximum, les muscles du tronc, de la nuque et du cou le sont aussi. Il est toujours possible par l’entraînement, de développer la musculature des membres supérieurs. - exiger de la force, de la vitesse, de l’endurance, de la détente et de l’adresse. Toutes ces conditions sont réunies. - être pratiqué au grand air pour permettre de respirer à l’air libre, de profiter de la lumière et de son actions bénéfique sur la peau, d’endurcir l’organisme contre les intempéries, le froid, la pluie, le chaud, pour acquérir une meilleure résistance et un meilleur fonctionnement des grands mécanismes régulateurs neuro-humoraux.

45

1.2.2 Du point de vue mental

Le football doit être éducatif. Il doit contribuer au développement harmonieux de la personnalité. Chez les garçons il doit développer une saine virilité et une loyale combativité, forme acceptable de l’agressivité naturelle. Il doit renforcer la volonté, la maîtrise de soi, l’endurcissement à la peine, la ténacité, permettre d’acquérir ce qu’on appelle le moral. Il doit contribuer à renforcer les liens interhumains de compréhension mutuelle, de camaraderie, d’entraide, formé à la vie sociale, développé « l’esprit d’équipe ». Il doit enseigner la discipline, favoriser les qualités et le tempérament de chef de ceux qui sont doués et qui le méritent, exalter l’altruisme et le dévouement. Enfin il doit développer l’intelligence, ou du moins une des multiples formes de l’intelligence. C’est l’affaire de la tactique, de l’organisation du jeu qui nécessite le sens du placement, la rapidité des réflexes et des réactions, un bon et rapide jugement d’une situation locale et générale, une décision juste et rapide. Le football contribue à l’épanouissement de la personnalité et à la formation du caractère. Il est un puissant facteur de l’éducation physique mentale et sociale.

2.3 Football en tant que fait social

Le football exerce une attraction considérable sur les joueurs et les spectateurs. Si le plaisir sans cesse renouvelé, des relations avec le ballon, la variété des situations et la stabilité des réponses motrices qu’il suscite, expliquent en partie son succès, il doit à son caractère social et humain la faveur et l’attachement de ses adeptes. La joie des rencontres avec les copains, la nécessaire camaraderie des équipiers, l’indispensable estime de l’adversaire répondent affectives de l’enfance et de l’adolescence et contribuent à sa remarquable expansion.

Ce succès auprès des joueurs ne saurait laisser indifférent un public, qui parallèlement à l’évolution technique, vient de plus en plus nombreux assister aux matches : le football devient un spectacle. De l’amateurisme au début naît l’amateurisme marron et sa suite logique : le professionnalisme, le pratiquant se voit épaulé par des dirigeants, des techniciens, voire des journalistes et des politiciens… Le football est devenu un catalyseur social : il rend heureux ou malheureux et déchaîne la passion mais jamais l’indifférence. C’est actuellement l’opium du peuple

3. Les fonctions du football dans une société

La pratique du football ne se limite pas simplement sur le terrain de jeu mais elle s’applique aussi dans la vie. La promotion et le développement du football ont une implication dans le processus de développement social et économique.

46

3.1 Fonction de stabilisation sociale

Les normes et les valeurs sociales sont faites pour être respectées. Ces respects permettent d’harmoniser la vie sociale mais en général, la majorité de la population enfreignent ces règles. D’où le problème fondamental se pose : comment faire respecter les normes sociales ? En effet, à travers la pratique du football, les individus apprennent à respecter les règles, les lois des compétitions. Ils doivent suivre les règlements et plus tard dans leur vie active, par le biais d’un transfert, une habitude s’installe. A terme, les individus apprennent à respectes les lois, En outre, c’est à travers la pratique du football qu’on éduque l’individu à être interne, honnête à la droiture. Même si on observe quelque fois des divers qui conduisent à des actes violents, en général, les éducateurs des les clubs communiquent cette valeur à la quelle ils sont très attachés. De la poignée de main au début de chaque match, aux joueurs de l’équipe adverse et aux arbitres, cette attitude dénote une adhésion claire aux règles qui régissent cette discipline. Au delà du simple règlement, il y a là acceptation de l’autre dans toute sa dimension, dans toute sa différance autour d’un objectif commun : gagner.

Bref, la pratique du football favorise la stabilisation sociale ainsi que son développement par le biais d’un transfert des habitudes sportives à savoir le respect des autres, des règles, de soi-même de son environnements naturels et matériel, la prise de responsabilité.

3.2 Fonction de mobilisation sociale

Le football est aussi un moyen efficace de mobilisation sociale. Il est utilisé par toutes les instances gouvernement et non gouvernemental, sociales, économiques, politiques et religieuses pour regrouper, réunir la mase a afin de sensibiliser sur une opinion, un phénomène qu’elles veulent propager ou véhiculer ou éradiquer. C’est pourquoi ou l’utilise pour lutter contre la drogue, le sida, la délinquance juvénile, l’insécurité sociale …

3.3 Fonction éducative

L’éducation composée de l’éducation formelle et de l’éducation non formelle, doit préparer l’individu à une vie active intégrée dans le développement économique, social et culturel du pays . Le football, considérée comme éducation non formelle, doit permettre à tous les citoyens de s’intégrer dans la société où ils vivent, de leur donner les instruments socioculturels nécessaires pour la développer et vive sans complexe dans toutes autres sociétés humaines. Certes, le football est porteur de valeurs éducatives. Appart le développement physiques, le développement de la capitale santé, qu’il apporte il contribue aussi à l’épanouissement intellectuel, moral et civique de l’individu. Il permet chez un individu de favoriser le goût de l’effort, la confiance en soi. En effet, comment expliquer l’engouement des millions de licencier, qui chaque

47

semaine, se rendent au stade pour s’adonner à la pratique du football ? Cet entrainement bien souvent difficile n’est parfois récompensé à la mesure des efforts fournis. Cependant, il genèse progressivement le goût et le plaisir de l’effort. Il crée chez les joueurs une capacité à résister un effort plus long, plus intense. Notre corps, après une certaine durée d’effort déclenche une sensation forte de plaisir. Ce plaisir est le même que celui d’un artiste qui achève une peinture ou d’une mère de famille qui prépare un bon repas. D’ailleurs, la défense du prestige de son club, de son établissement scolaire peuvent emmener les joueurs à défendre plus tard la couleur et l’honneur de son pays ou de sa commune dans les compétitions de haut niveau, cultivant ainsi le patriotisme, qui peut être véhiculé à travers la pratique de ce sport. Cette culture par le biais d’appartenance s’attache à une lourde responsabilité que le sportif doive porter d’une répartition de tâches entre eux défenseurs, attaquants etc… Enfin, il renforce la confiance en soi lors des compétitions. L’adversaire pousse le joueur à aller au delà de sa propre limite et au final, ce combat ne s’effectue plus contre l’autre mais contre soi-même : gérer ses défaillances, puiser au plus profond de soi-même, accepter quelques soient ses limite. Voila tant d’ennemis à surmonter et à battre. Au coup du sifflet final, que le résultat soit heureux ou malheureux au fond, la plus, belle des récompenses et la plus belle victoire c’est de s’être surpassé et d’avoir su triompher de ses faiblesses par le respect de l’autre.

3.4 Fonction de développement économique

Le football est aussi un moyen efficace pour lutter contre la pauvreté car il peut à la fois préserver à moindre prix la capitale santé, améliorer le rendement et la productivité des ressources humaines, améliorer la morale et la force de caractère. A tout âge le bien fait du football est de notoriété publique par l’amélioration du débit vésicatoire, la lutte contre la surcharge graisseuse, l’hypertension, l’attitude tassée et voutée, l’amélioration de la contraction musculaire ainsi que l’entretien et le renforcement de l’appareil respiratoire. C’est pourquoi, les psychanalystes évoquent qu’un corps qui s’adonne à l’exercice peut vaincre la maladie et qu’un corps qui ne bouge s’ankylose et c’est néfaste pour la sante. Et n’oublions pas que le football est aussi un loisir. Donc, à cet effet, il renferme les différentes fonctions sociales d’un loisir à savoir : le développement de la personnalité, divertissement, délassement Actuellement le pays traverse une période difficile pendant laquelle les gens s trouvent dans le stress, dans le désespoir, dans la solitude. Face à cela, il a un remède : le football. Le propos de HERNANDO Dario Gomez le justifie : « Dans le monde où nous vivons, je crois que le football aide à oublier tous les problèmes : politiques, sociaux ou religieux. Si le football est important, c’est parce qu’en équateur il nous aide à surmonter tous les tragédies et les conflits dont nous ressentons le contrecoup. Il nous distrait, nous offre une diversion et c’est l’un des plus grands idéaux qui puisse animer un entraîneur ou un joueur.

48

Divertir un pays pour libérer la population de ces problèmes et diluer les énergies négatives. Le football agit à la manière d’une anesthésie face aux problèmes du monde »

Pour conclure, on peut dire que le football est une école de la vie, c’est travers celui-ci que se forme le sens de l’effort, la persévérance, la volonté, le courage, l’esprit d’équipe, la solidarité et la sociabilité. C’est pourquoi, par ces vertus le football a une meilleure implication dans le développement du pays en formant des citoyens aptes à faire à toutes les éventualités de la vie, préparant leur intégration et leurs adaptations aux nomes de la société.

4 Le plan de formation a long terme en football

Dans le cas d’une formation à long terme, il existe quatre étapes à suivre

- Etape d’initiation : 7 à 9 ans - Etape de formation de base : 10 à 12 ans - Etape d’entraînement spécialisé : 15 à 18 ans - Etape de perfectionnement et de l’entraînement au top niveau 19 ans et plus

4-1- L’étape d’initiation sportive

Cette période est marquée par une disposition de l’enfant à développer ses aptitudes motrices et en particulier son agilité. La programmation des exercices est soignée. La préparation consiste un peu d’exercices spécifiques. L’entrainement au top niveau 19 ans et plus.

Les tâches les plus importantes consistent :

- A l’entraînement pluridisciplinaire - A l’initiation de la base technique du football - A la pratique d’exercices à caractère collectif - A l’acquisition des habitudes et de disposition à s’entraîner régulièrement - A faire les devoirs de l’école

4-2-l’étape de formation de base (10 à 12 ans)

Dans cette étape, le corps se développe d’une manière constante et tranquille. Les capacités fonctionnelles sont suffisamment aptes à l’apprentissage des mouvements coordonnés faciles ou difficiles par le biais de la démonstration. Le moment propice aux exercices élémentaires pour développer la technique de la forme collective. Dans le domaine psychologique la perception, l’intelligence et

49

la mémoire sensuelle, la pensée logique se développent. L’objectif de l’entraînement est la maîtrise du jeu dans son ensemble. La préparation physique diminue au profit de la domination de l’entraînement technique dans sa forme collective.

Les tâches les plus importantes se traduisent par :

- L’entraînement physique pluridisciplinaire à dominance de mouvements de coordination et de la vitesse du joueur. - La création d’une base technique offensive et défensive des activités du jeu de chaque joueur (méthode d’illustration, film démonstration des exercices, assisté aux matches des adultes). - L’acquisition des connaissances spécifiques de base dans le domaine tactique du jeu en vue d’une participation victorieuse aux compétitions ; - La maîtrise de règles de base du football - L’éducation de la personnalité du joueur dans l’environnement spécifique de jeu collectif.

4-3-l’étape de l’entraînement intensif (13 à 14 ans)

Les caractéristiques de cette période sont le grand changement de l’organisme par l’apparition de l’âge de la puberté. Dans cette phase de croissance et de perturbation organique, de comportement instable et critique envers les adultes, les joueurs ont besoin de beaucoup de compétitions et de bons conseils psychopédagogiques

L’entraînement est axé sur l’amélioration des fonctions de l’organisme avec une intensité moyenne. Une charge trop forte est à éviter. La préparation physique doit développer la vitesse et la capacité coordinatrice. La préparation technico- tactique excelle sur l’amélioration de la technique.

Les principales tâches de l’entraînement à ces âges sont :

- La création d’une base pour la capacité de performance spécifique de l’organisme, attention après dominance coordinatrice et vitesse avec une certaine attention sur le développement de la force dynamique. - Le perfectionnement technico-tactique des activités du jeu de chaque joueur (avec utilisation du pied droit comme du gauche), jeu d’attaque à combinaison avec un petit groupe (2-3) - L’acquisition des connaissances fondamentales comme condition pour l’émergence de l’énergie de la pensée et de l’action dans les situations de jeu et le développement de la créativité - L’éducation morale qui doit influencer le comportement et la volonté à la pratique et l’esprit sportif.

50

4-4-l’étape de l’entraînement spécifique (15 à 18 ans)

Cette période se distingue par « l’après souffrance » de la puberté, l’épanouissement organique et de la personnalité du joueur. Le développement du système nerveux est stabilisé et ces processus de régulation atteignent un haut niveau.

Elle se traduit par la stabilisation du comportement corporel et physique du joueur. On peut envisager l’augmentation des charges au primer plan. L’amélioration du jeu concerne le physique, et le coté technico-tactique.

Nous allons nous occuper particulièrement des activités spécifiques. Dans l’entraînement, on peut commencer par les exercices de préparation de la force et de l’endurance. Pour la sélection des joueurs talentueux, la préparation montre une forme et un contenu qui sont réservées aux joueurs de haut niveau, l’entraînement est centré sur le perfectionnement du jeu, par la systématisation de la préparation physique, technico-tactique et théorique. Dans toutes ces phases, le dosage de tous les moyens le plus important pour augmenter la performance sera mis en évidence.

Le rôle le plus important de l’entraînement se résume par le développement des capacités physiques et spécifiques. Le perfectionnement des jeux défensifs de chacun des joueurs ainsi que les jeux combinés surtout l’application des jeux de combinaison est déterminante,

L’acquisition des connaissances spécifiques, dans le domaine du jeu tactique de chaque joueur, de la ligne de conduite et de l’équipe dans phase du jeu ainsi que les parties restreintes, s’avèrent aussi nécessaire et primordiale.

La formation d’une conscience collective et le développement d’une opposition volontaire à s’entraîner et à aimer le sport en général.

4.5 L’étape de perfectionnement des joueurs

Entrainement de haut niveau (à partir de 19 ans)

Dans cette catégorie d’âge de senior, le travail consiste au perfectionnement du jeu qu’on peut atteindre grâce à l’évolution à la disposition physique des joueurs. Les motivations les plus importantes devraient être la participation aux compétitions.

L’organisation de l’entraînement, son contenu et la présentation des exigences dépendent de la proportion d’âge de l’équipe et du niveau de disponibilité de joueur et cela peut présenter de nombreuses variations.

L’entraînement de football de pointe exige une parfaite organisation, une directive réfléchie, et infaillible. Les facteurs décisifs pour atteindre ces objectifs en football de haut niveau reposent sur l’utilisation d’un grand volume et

51

intensité, ainsi que des méthodes progressives d’entraînement pendant le travail. Au cours du cycle hebdomadaire et annuelle, les charges devraient être très élevées ; toutes les formes d’entrainement seront utilisées : collectives – en groupes - individuelles

Les principales phases de l’entrainement se résument dans :

- Le développement des capacités spécifiques de l’organisme des joueurs qui sera axé sur les aptitudes motrices spécifiques - Le perfectionnement dés jeux offensifs et défensifs de chacun de joueur et des jeux combinés ainsi que la préparation technico-tactique et psychologique orientées vers le football de pointe - L’acquisition des connaissances spécifiques dans le domaine de jeu tactique pour chaque joueur dans toutes les phases du jeu - Le développement de l’adaptation tactique de chaque joueur de la ligne de l’équipe dans le jeu contre une équipe possédant une autre conception de jeu - L’augmentation de la résistance psychique contre une charge longue et intense pendant l’entraînement et durant la compétition - La formation de la conscience collective d’équipe, la préparation des joueurs à résoudre les problèmes les plus importants dans le jeu et dans leur vie sociale

5. La motivation

Il existe différentes manières de définir la motivation. La motivation représente le construit hypothétique utilisé afin de décrire les forces internes et externes produisant le déclenchement, la direction, l’intensité et la persistance du comportement dirigé vers un but . Selon cette définition la motivation est donc le processus interne ou externe qui pousse un individu à agir plus ou moins intensément dans telle ou telle direction, à persister dans une activité et à faire des efforts pour atteindre un objectif précis

La motivation peut se définir simplement par la direction et l’intensité de l’effort. Quand on parle de motivation alors, il y a deux paramètres à prendre compte : le premier est qu’il doit y avoir une finalité et le deuxième c’est que l’atteinte de celle-ci dépend en grande partie de l’effort fourni par l’individu, et ce, en terme de qualité et de quantité

Bref, on peut définir la motivation come une source d’énergie, une direction ou une persévérance : que les individus éprouvent dans leurs actions ainsi que dans leurs intentions. On distingue trois types de motivations à savoir

52

- La motivation intrinsèque - La motivation extrinsèque - L’amotivation

5.1La motivation intrinsèque

On pourrait définir la motivation intrinsèque comme l’aspiration profonde, dans le fort intérieur du sujet, qui mobilise et oriente ses actions vers une direction donnée. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’elle est considérée comme le plus haut niveau de la motivation que peut atteindre un individu. Cette force interne peut se décliner sous plusieurs formes : besoin, pulsion, désir, penchant, tendance, goût, intérêt, aspiration ….Quoiqu’il en soit on dit d’une personne qu’elle est motivée intrinsèquement lorsqu’elle s’implique dans une tâche ou une pratique volontairement et par intérêt pour l’activité elle-même, sans attendre de récompense ni chercher à éviter une quelconque conséquence négative (sentiment de culpabilité). Une forte motivation dépend de deux besoins humains fondamentaux : la compétence perçue (estime de soi) et le sentiment d’auto-détermination

5.2 La motivation extrinsèque

La motivation extrinsèque survient lorsque l’individu tente d’obtenir quelque chose en échange de la pratique de l’activité. L’activité n’est pas pratique pour le plaisir qu’elle apporte, mais pour des raisons souvent totalement externes à l’individu. Celui-ci agit donc dans l’intention d’obtenir une conséquence qui se trouve en dehors de l’activité elle-même ou pour l’évitement d’une conséquence négative. Par exemple, recevoir une récompense, éviter de se sentir coupable, gagner l’approbation sont des motivations extrinsèque

5.3 L’amotivation

Elle peut se définir comme étant d’aliénation qui se développe au détriment d’une recherche de satisfaction du besoin d’autodétermination. Elle se caractérise alors par une absence totale d’autorégulation de ses comportements, de la part de l’individu. En d’autres termes, celui-ci perd la maîtrise de la régulation de ses comportements. Le sujet ne perçoit plus de liens entre ses efforts, ses actions et les résultats qu’il obtient. La personne amotivée effectue alors une tâche de façon mécanique

6. Le centre de formation des jeunes en football

Un centre de formation est une structure relevant d’une association sportive ou d’une société et permettant à des jeunes sportifs de plus de quatorze ans de disposer une formation sportive et un enseignement scolaire général ou professionnel ou d’une formation universitaire . On considère souvent le centre comme lieu de culte voir de culture de l’effort. On lui accorde un statut moyen (il

53

faut faire des efforts pour réussir) et objectifs pédagogique (développer le goût de l’effort, être travailleur)

Il y a six facteurs clés qui garantissent la réussite et le développement harmonieux des centres de formation :

La qualité des infrastructures

La qualité de la formation

La qualité du recrutement

La référence des promoteurs

La qualité et la diversité des partenariats

La qualité des bases juridiques

6.1 La qualité des infrastructures

Le volet infrastructure est déterminant pour une réussite des écoles :

- Espace accueil et hébergement, salle de restauration, espace détente. Le développement : la salle de musculation –espace groupe médical- locaux techniques. - La formation : espace scolarité, espace administration, et terrains de football.

6.2 La qualité de la formation

La formation dispensée au sein des écoles revêt deux volets. La formation au métier du sport et l’enseignement scolaire et /ou professionnelle :

L’objectif de la formation est exclusivement d’assurer l’insertion des jeunes afin que le passage au « centre de formation » ne relève pas d’un préjudice au cycle traditionnel mais favorise l’épanouissement par le développement des compétences intellectuelle et physique

La durée de la formation doit être stabilisée et ne devrait pas dépasser la limite de cinq années. Une période de formation doit être dédiée à la mise en situation des élèves dans différents clubs, différentes entreprises afin d’acquérir au terme de la formation, une habileté théorique et pratique indispensable à une insertion sociale et professionnelle efficace.

Par ailleurs, il faut une bonne formation pour que les joueurs puissent bien s’orienter vers l’avenir. Certains modules de la formation devraient faire axés

54

sur tous les problèmes relatifs aux aspects financiers des stagiaires, à l’environnement dans lequel ils pourront être amenés à évoluer.

6.3 La qualité du recrutement

La sélection des joueurs devra faire l’objet d’un processus rationalisé autour de l’étape suivante :

- Des journées de sélection effectuées sur tout le territoire - Une présélection basée sur des tests physiques et psychiques - Un entretien final individualisé. Afin de garantir l’objectivité du recrutement un comité désigné sera organisé pour être responsable de l’organisation des sessions.

6.4 La référence des promoteurs

Compétence complémentaire, à titre indicatif selon les types de dispositif Les promoteurs des structures de formation se regroupent idéalement en suivant : -sur le plan des ressources humaines, les dirigeants doivent posséder des compétences pour mener à bien la gestion des différents organes d’un centre de formation. Un des facteurs clés du succès repose en effet sur la capacité des dirigeants à promouvoir l’offre des joueurs. Il en est de même pour assurer le placement des joueurs et l’optimisation des installations sportives.

6.5 La qualité et la diversité des partenariats

Des partenaires de haut niveau doivent être conçus et comprenant l’ensemble des acteurs économiques, politiques et institutionnels impliqués dans les problématiques de la formation et de l’insertion des jeune ; cela s’accentue sur le point suivant : - Un comité stratégique national composé des professionnels du sport est fédéré autour des centres de formation. - Des partenaires privés nationaux et internationaux. - Des partenaires institutionnelles comme l’UNICEF, l’UNESCO, FNUAP, la FIFA, les ministères. - Des sportifs de haut niveau - Les instituts supérieurs de formation aux métiers du sport

6.6 La qualité des bases juridiques

Une démarche d’homologation par les dirigeants des écoles de sport auprès du ministère de l’éducation nationale et de la jeunesse et des sports est de promouvoir une législation propre afin de faire émerger le principe de normalisation dans le milieu des centres de formation sportifs.

55

7 Hypothèse

Par sa couverture médiatique, le sport en particulier le football est un vecteur important de la diffusion de l’image d’une ville. Dans cette étude, nous avancerons comme hypothèse que pour pouvoir redynamiser la pratique du football dans cette commune il faut mettre en place une politique de développement de cette pratique qui consistera à faire une réorganisation de cette discipline en vue de créer un centre de formation communale en football qui se caractérisera par ces propriétés structurelles et ces propriétés processuelles De ce fait, ce centre constitue une unité d’organisation dynamique et évolutive d’une part et d’une source d’approvisionnement de déboucher et d’apprentissage d’autre part.

7.1 Support théorique

Actuellement, les municipalités considèrent le football comme un vecteur de communication car il dépasse la distinction interne-externe et il est porteur de valeurs positives qui tendent à être instrumentalisées par les villes. Le football est une facette de l’image de marque au même titre que la culture et la qualité de la vie. Les responsables politiques l’utilisent pour recomposer l’identité de la cité en opérant un déplacement de tradition sportive locale vers une modernité productrice d’images attractives. Cette construction d’image se heurte aux représentations habitantes qui sont fortement marquées par l’expérience urbaine c'est-à-dire leurs pratiques, leurs perceptions, et leurs imaginaires. Pour les habitants, cet espace n’a pas la même cohérence que pour l’équipe municipale, il est pénétré d’images et de symboles qu’ils interprètent selon leurs situations dans l’espace physique et social. De ces faits et plus les raisons que tient la pratique du football dans la société (cf. chapitre précédente), notre politique sportive municipale concernant le football repose sur trois pivots : - La réhabilitation des infrastructures sportives notamment celles du football - La création et l’accueil des événements sportifs : compétitions, festivals sportifs etc. - La promotion d’une équipe porte fanion de la commune : fierté des habitants et reconnaissance extérieures La création de telles structures illustre le pouvoir de transformation de l’espace que détiennent les élus et leurs permet de soutenir une image de marque

7.2 Lignes directrices de notre politique

Sur le plan politico sportif, nous souhaitons que les conseillers et les cadres techniques communaux et les autres autorités compétentes prennent part au

56

suivi des joueurs et en tirer les meilleurs afin de former plus tard des équipes types de la commune

En conséquence, nous préférons que les lignes communales et l’équipe fédérale comme la section de football et ses éléments prennent part à l’organisation des sports scolaires et sport du quartier. Ils participent déjà à la politique du football communal à long terme comme l’école du football qui prépare les relèves.

Ce qui est important dans tout cela, est le suivi de petits jeunes talentueux qui se fera alors par une communication intra ligue. Il est alors possible d’avoir des joueurs ayant un niveau intellectuel plus poussé et une équipe, ayant une bonne formation d’équipe avec beaucoup d’espoir. La représentation de la commune serait une affaire de tous sans discrimination ou bien le développement du centre de formation des cadres à toutes catégories confondues.

7.3 Schéma de notre processus produits Ressources humaines

Pratique de haut EQUIPE PORTE FANION Professeur certifiés et

niveau DE LA COMMUNE optionnaire en football

Formations ELITES

Et Anciens joueurs de D1+ éducateurs Structures

TALENTS

Sport de masse et

sport scolaire POTENTIELS PERFECTIBLES Techniciens Sport fédéral de bases

Le centre de formation communale et de préparation des potentiels perfectibles que nous envisageons, se présente à nos yeux comme un environnement adapté pour la formation des élites ossatures de l’équipe porte fanion de la commune, avec l’aide d’adjuvants spécialisés, et selon un schéma organisationnel bien déterminé.

57

PARTIE III :

METHODOLOGIE ET SUGGESTIONS

58

Chapitre I METHODOLOGIE

La méthode se définit comme étant un ensemble de procédés et des moyens pour aboutir à un résultat. Il existe plusieurs approches méthodologiques qui peuvent être utilisées pour traités un travail de recherche.

Parmi ces approches, nous avons pensé à la méthode d’enquête pour justifier notre hypothèse.

III.1.1. La démarche méthodologique

En ce qui concerne notre technique de recherche, des enquêtes nécessitant des descentes sur terrain ont été effectuées. Ainsi un intense travail d’enquête psycho- sociale a été mené dans la commune urbaine d’Arivonimamo.

Pour cela, nous avons prévu trois types d’enquêtes à savoir :

- La pré-enquête - L’enquête avec questionnaires - L’entretien auprès des dirigeants de la commune

III.1.1.1 La pré-enquête

Il s’agit d’une enquête débonnaire que nous avons menée auprès de diverses personnes intéressées directement ou non de la pratique du football. Cette enquête comprend trois questions dirigeantes à savoir

- La position personnelle sur la pratique du football dans la commune - Les facteurs de réussite et de développement du football au sein de la commune - La nécessité d’une prise en charge de la commune pour créer et faire fonctionner un centre de formation de jeunes en football.

III.1.1.2 L’enquête avec questionnaire

Il s’agit d’une liste de question à présenter à chacun des population cibles pour un objectif qui doit être bien déterminer en amont afin de limiter nombre d’items à lui soumettre

Nous avons menés deux types de questionnaires bien distincts selon la population ciblées à savoir :

- Un questionnaire sur un sondage d’opinion concernant la création d’un centre de formation de jeunes en football dans la commune urbaine d’Arivonimamo formulé comme suit : « D’après vous, la création d’un centre de formation de jeunes en football est-elle bénéfique pour la commune urbaine d’Arivonimamo ? »

59

- Un questionnaire sur la motivation des joueurs de football surtout ceux de la première division (cf. annexe)

III.1.1.3 L’entretien avec les dirigeants de la commune

Il s’agit d’une face à face avec Monsieur le Maire et son adjoint après avoir demandé un rendez-vous pour connaître leurs disponibilités.

Nous avons utilisé des questions ouvertes afin que les réponses ne soient pas limitées.

Voici les questions importantes posées lors de cet entretien :

- Comment voyez-vous la pratique du football dans la commune, en général ? - Est-ce que vous avez des projets pour la réhabilitation des infrastructures notamment le football ? Si oui, quel est le problème qui vous empêche de ne pas les réaliser ? - Est-ce que vous avez alloué un budget pour le sport en général ? - Y-a-t-il une commission chargée du sport dans votre organigramme ? - Si on veut créer un centre de formation de jeunes en football au sein de votre commune, quelles seraient votre contribution pour son développement ?

III.1.1.4 Le choix de l’échantillon

Le but de notre enquête est surtout de chercher les failles et les moyens pour établir une politique de développement de la pratique du football dans la commune. Donc pour cela, nous avons choisi toutes personnes touchées directement ou non par la pratique du football, en particulier :

- Les joueurs - Les entraîneurs - Les membres des institutions fédérales dans la commune (section, DRA) - Les employés de tous secteurs (primaire, secondaire, tertiaire) - Les élèves

III.1.2 Déroulement de l’investigation

Lors de notre investigation, nous avons pu bénéficier des circonstances. Le fait d’être u joueur reconnu dans la commune nous a beaucoup aidés dans notre démarche. La plupart des enquêtés nous ont reconnu et ils se sont prêtés aimablement à remplir les questionnaires après les avoir expliqués. Quant à la réalisation des enquêtes, nous avons profité la fête nationale du 26 juin 2010 car durant cet événement, les gens des villages venaient pour voir les défilés et les autres activités marquantes de cette fête. Donc, selon nous c’était le moment idéal pour faire le sondage d’opinion des populations habitant dans les fokontany les plus éloignés de la commune. Mais appart ce jour, nous avons effectués des descentes dans les centres administratifs de la commune.

60

Pour les enquêtes, nous les avons faits le planning suivant :

- Sondage d’opinion : du 21 au 27 juin 2010 - Test de motivation des joueurs du club R.D.N : le dimanche 27 juin 2010 après le match R.D.N. contre 3FB Miarinarivo - Test de motivation des joueurs du club T I.M.: le mercredi 30 juin 2010 après son entrainement au sta de municipal - Entretien avec Monsieur le Maire et son adjoint : lundi 28 juin 2010

III.1.3 Résultats de l’enquête

Pour faciliter l’analyse des données, nous avons effectué un travail préliminaire. Nous avons donc recueilli nos résultats dans des tableaux o btenus

III.1.3.1 Résultats du sondage d’opinion

Notre enquête sur ce domaine comporte trois items à savoir :

- La profession de l’enquêté - Le fokontany où l’enquêté réside - L’opinion de l’enquêté

Tableau n°17: R épartition des enquêtés selon leurs professions

Professions Effectifs Secteurs primaire 52 Secteurs secondaire 23 Secteurs tertiaire 64 Elèves 97 Total 236

secteurs primaire secteurs secondaire secteurs tertiaire élèves

Graphe n°1 : Répartition des enquêtés selon les secteurs d’activités

61

Tableau n°18 : Répartition des enquêtés selon leurs fokontany

Fokontany Effectifs Soanierana 05 Kianja 01 Miadamanjaka 16 Ankeniheny 08 Saromilanja 7 Arivonimamo nord 51 Arivonimamo centre 52 Tsarahonenana 12 Morafeno 50 Antanibe 02 Mangatany 10 Andranomena 06 Manankasina 16 Total 236

Tableau n°19 : Répartition des opinions

OUI DOUTE NON 232 4 0

oui

non

doute

Graphe n°2 : Répartition des opinions

III.1.3.2 Résultats des tests de motivation des joueurs

Comme le premier questionnaire, ce dernier comporte aussi trois items biens distincts :

- La profession - L’âge des joueurs - Le genre de motivation

62

Tableau n°20 : Répartition des professions des joueurs

Profession Effectifs Secteur primaire 13 Secteur secondaire 12 Secteur tertiaire 06 Elèves 20 Total 51

Tableau n°21 : Répartition des âges des jo ueurs

Age Effectifs [16-18[ 05 [18-20[ 09 [20-22[ 11 [22-24[ 10 [24-26[ 13 [26-28[ 00 [28-30[ 02 [30 + 01 Total 51

Tableau n°22 : Classement des motivations des joueurs

Motivation intrinsèque Motivation extrinsèque Amotivation Total 32 19 00 52

intrinsèque extrinsèque amotivation

Graphe n°3 : motivation des joueurs

63

III.1.3.3 Résultat de l’entretient avec le Maire

Cette face à face s’est déroulée le lundi 28 juin 2010 à 09 au bureau de la mairie et nous a permis de récolter les informations suivantes :

- En général, le football est l’une des activités physiques qui fascinent et attirent plus de jeunes actuellement dans la commune mais les problèmes tels que l’insuffisance des partenaires, la rareté des spectateurs et l’inexistence des promoteurs découragent les pratiquants. - Concernant l’infrastructure, la commune a déjà un projet pour sa réhabilitation mais elle ne supporte pas le coût du budget. - Le budget de la commune vient en général par les affaires administratives (actes, passeport etc.….), par les taxes et impôts, par les locations des infrastructures - La commune ne dispose pas de budget alloué au sport - Il n’existe pas de commission chargée du sport au sein de la commune

III.1.4.Interprétations des résultats

Les fonctions des joueurs sont très variées, les élèves renferment 39 % des joueurs des clubs

La population est très optimiste dans la création d’un centre de formation de jeunes en football dans la commune. La création de ce centre est le seul issu pour la commune de rehausser son niveau pratique et de se faire briller dans les compétitions nationales. D’ailleurs, les jeunes sont très motivés d’approfondir leurs connaissances en matière de football et ils sont encore dans la capacité de pratiquer des compétitions de haut niveau. Or la commune ne dispose pas de politique de développement de celui-ci alors que selon la loi en vigueur elle élabore et met en ouvre les objectifs les plan-programme et les stratégies de développement des activités physiques et sportives. En outre, elle assure la gestion des infrastructures . Sans cette politique municipale, le football local restera toujours dans l’amateurisme.

64

Chapitre II SUGGESTIONS

Dans ce chapitre, nous allons essayer de donner des suggestions selon notre politique communale pour le développement de la pratique du football en occurrence sur :

- La promotion d’une équipe porte fanion de la commune - La réhabilitation des infrastructures footballistiques - La création et accueil des événements sportifs III.2.1.De la promotion d’une équipe porte fanion de la commune

Pour pouvoir rehausser et améliorer le niveau pratique de la commune en matière de football, nous pensons que la création d’un centre de formation de jeunes est la meilleure solution.

III.2.1.1 De la présentation, de l’organisation et du fonctionnement du centre

Le centre de formation est un centre d’accueil des jeunes potentiels perfectibles recrutés dans la commune qui devront suivre des formations en football pour devenir plus tard des élites ossatures de l’équipe communale

Objectifs :

- Former des relèves pour l’équipe communale - Aider la promotion et l’insertion sociale des joueurs

La crédibilité d’un centre de formation et de préparation des jeunes, repose sur des critères objectifs et réalistes, mais les plus significatifs sont les suivant :

- Le critère lié aux ressources humaines - Le critère lié aux ressources financières du centre - Le critère lié aux qualités des infrastructures - Le critère lié à l’assise juridique du centre

III.2.1.2.Organigramme du centre

Dans tout centre de formation, l’organisation et le fonctionnement apparaissent dans l’organigramme type. La structure donne l’ensemble de l’appareil de production et les activités y afférentes

65

Schéma 2 : organigramme du centre

ASSEMBLEE GENERALE

Président

Secrétaire Général Directeur Sportif

Chef des commissions

Commission Commission Commission Commission Commission Commission sportive Sociale animation financière matérielle sponsori ng

Président Head coach Président Président Trésorier Président

Entraîneurs Conseillers Conseillers Commissaires Conseillers Conseillers aux comptes Educateurs

Joueurs

Il s’agit, en partant de la situation actuelle ou en la confortant de doter le centre de structures d’organisation et de fonctionnement qui permettent d’assurer avec la sérénité la vie de l’association dans toutes composantes d’une part, de réunir les conditions nécessaires à l’atteinte des objectifs que s’ est fixé le centre d’autre part.

Le centre est administré par :

- L’assemblée générale - Le comité directeur

66

L’assemblée générale

L’assemblée générale est l’assemblée à laquelle tous les membres du centre ont été régulièrement convoqués. Elle est l’organe suprême et législatif du centre, composée de tous les membres du centre et les parents de joueurs.

Le statut du centre régit le fonctionnement de cet organe mais en somme, elle a pour tâches de :

- Adopter et modifier les statuts, les règlements d’application des statuts, les règlements généraux et intérieurs du centre - Définir l’orientation des activités du centre - Statuer sur toutes questions non résolues par le comité directeur - Approuver le rapport d’activité du comité directeur - Admettre, suspendre ou exclure un membre - Approuver la démission d’un membre - Dissoudre le centre

Le comité directeur

Le comité directeur est l’organe exécutif du centre. Ces membres sont élus par l’assemblée générale parmi les personnes qui font actes de candidatures. Le statut fixe leurs mandats et ses fonctions

Il est composé de :

- 01 président - 01 secrétaire général - 01 directeur sportif - 01 chef de commissions - Les présidents de chaque commission

Seront exposées successivement les fonctions de chaque entité

Le président

Il est le premier responsable du centre. Il représente le centre auprès des différentes autorités publiques sportives ou privées et partout où besoin sera. Il dirige et supervise les activités des autres membres du comité. Il veille aux respects du règlement intérieur et à l’exécution des délibérations de l’assemblée générale

Il est secondé par le secrétaire général et le directeur sportif.

- Le Secrétaire Général a un rôle administratif et d’organisation logistique. - Le Directeur sportif a un rôle de concepteur du jeu à tous les niveaux de la pépinière aux seniors. Il doit devenir, dans le centre, la personne qui impulse

67

une dynamique d’entraîneurs nommés par lui dans chaque catégorie. C’est le patron du sportif. - Le chef de commissions est le coordonnateur des différentes commissions du centre

Les structures de décision revêtent la forme de commissions pourvues de délégation dans le domaine propre de leur activité. Les conditions expresses de bon fonctionnement sont que les commissions s’attachent à rendre compte de leurs activités régulièrement et à bien inscrire leurs propositions et décisions dans l’intérêt supérieur du centre

Ces commissions sont de différentes natures dans leur composition et leur aire de responsabilité.

La Commission Sportive

- Déceler en termes de joueurs les besoins du club à tous les niveaux - Recruter les joueurs répondant à ces besoins si la ressource du club est insuffisante à l’inter saison et à tout moment - Assurer le suivi des joueurs sur les plans sportif, social, voire scolaire - Elaborer les règles internes du club fixant les relations et les modes de conduite - Les faire connaître et appliquer. Il est souhaitable que ce soit par le truchement de deux représentants des joueurs chez les seniors.

La Commission Animation

Elle a pour rôle essentiel de proposer et définir diverses activités récréatives susceptibles d’attirer vers le centre un public divers, nombreux, afin d’entretenir un climat de sympathie et de soutien. Elle doit résoudre la difficulté d’intégrer ces activités dans un calendrier sportif connu relativement tard et assez chargé, tout en tenant compte de critères extérieurs au monde sportif tels que vacances scolaires par exemple.

Enfin, la nature de ces activités doit être suffisamment diversifiée pour éviter l’effet de répétition et leur nombre relativement restreint pour échapper au risque de lassitude.

La commission sociale

Un joueur = un emploi

Au – delà de l’aspect sportif, le souci majeur des joueurs reste l’entrée dans la vie active. Pour répondre à cette préoccupation, il est indispensable pour le centre de bénéficier de relais dans le monde économique ou politique.

La commission regroupe en son sein les dirigeants ayant des responsabilités dans le domaine économique. Elle a une vocation d’écoute d’une part, elle doit être prête, d’autre part, à réagir à chaque opportunité possible. Toutefois, ceci n’est envisageable que dans la mesure où elle connaît bien les besoins.

68

Ceux- ci doivent donc être connus et répertoriés auprès des joueurs par la voie du secrétaire Général ou du Directeur Sportif.

Le fonctionnement de la commission reste très souple ; il a un caractère tout temps et nécessite l’établissement d’un bilan en fin de saison.

Par ailleurs, la sortie des études pour les plus jeunes, avec si possible un projet professionnel établi, permet de définir pour la Commission les domaines vers lesquels les recherches doivent être orientées.

Aider à la promotion de joueurs formés chez nous est notre priorité.

La commission sponsoring

L’activité de cette commission est diverse ; elle recouvre la réalisation de plusieurs documents : la brochure du club, le calendrier, cherche des partenaires qui pourraient financer le centre et l’aider dans tous les domaines. Aussi requiert-elle dans sa composition des dirigeants ayant des accointances avec le domaine économique et des dirigeants disposant de temps pour établir les contacts, les fidéliser, les développer. De plus, la présence d’un ou deux dirigeants ayant pour rôle d’assurer le suivi du sponsoring dans toutes ses modalités

Commission matérielle

- Suivre et entretenir à un parc suffisant le parc des équipements (maillots, shorts, chaussettes, ballons, matériels pédagogiques) - Répartir ceux –ci entre les équipes - Procéder aux achats des matériaux nécessaires dans lesquels est incluse la pharmacie

Commission finance

- Etablir le budget prévisionnel et fixer les objectifs - Assurer le suivi du budget par le canal du trésorier et en contrôler l’exécution - Prendre les décisions visant soit à infléchir les dépenses soit rechercher de nouvelles sources de recette pour préserver l’équilibre budgétaire

Profils des encadreurs du centre

Quelque soit la structure ou l’organisation en face, l’homme qui la met en œuvre, reste toujours l’élément déterminant dans la poursuite de l’objectif final. Autrement dit la réussite de ce projet de création d’un centre dépend de la qualité des cadres qui vont agir et intervenir en son sein

D’où nous avons proposé le profil des cadres suivants

69

Tableau n°23 : profil des cadres

CADRES PROFILS Président Opérateur économique et amoureux du football Secrétaire général Amoureux du football Directeur sportif Professeur certifié en EPS Chef de commission Amoureux du football

Tableau n°24 : profil des membres de chaque commiss ion

Commissions Head coach Entraineur D1+ancien joueur de D1 sportives éducateurs Anciens joueurs Commissions président Anciens joueurs ou amoureux du football animations conseillers Parents des joueurs ou amoureux du football Commissions président Opérateurs économiques sociales conseillers Parents des joueurs ou amoureux du football Commissions Anciens joueurs ou amoureux du football matérielles conseillers Parents des joueurs ou amoureux du football Commissions trésorier Anciens joueurs ou amoureux du football financières commissaires Anciens joueurs ou amoureux du football Commissions président Opérateurs économiques sponsoring conseillers Parents des joueurs ou amoureux du football

III.2.1.3 De la détermination d’un programme de formation du centre

Compte tenu de notre cadrage théorique et des facteurs de la performance en football, nous suggérons au centre le programme de formation ci-après

Tableau n°25 : programme de formation

Etapes Objectifs Facteurs de la performance (en %) Physique Tactique Technique psychologique - Créer une base pour la capacité de résistance de 13 ans l’organisme - Développer la créativité à - Eduquer la morale qui doit influencer le 20 35 35 10 comportement à la 14 ans pratique et l’esprit d’équipe - Perfectionner la technique et

70

tactique des activités de jeu de chaque joueur (utilisation du pied droit comme du gauche)

- Développer les capacités physiques et spécifiques - Acquérir des connaissances spécifiques dans le 15 ans domaine du jeu tactique 60 10 10 20 à - Former la conscience 18ans collective et développer l’opposition volontaire à s’entraîner et à aimer le sport en général - Développement des capacités spécifiques de l’organisme de 19ans joueurs et - Automatiser les jeux 30 30 30 10 plus offensifs et défensifs de chacun des joueurs Préparer les joueurs à résoudre les problèmes les plus importants du jeu et dans leur vie sociale

III.2.1.4 De la budgétisation du centre

Concernant le budget du centre, nous proposons cinq sources biens distinctes

 La contribution de la commune  Les apports des partenaires et des sponsors  Les apports des supporteurs  Les apports des autorités locales à savoir : le district, la section, etc.  Les aides, les dons et les tiers-pers.

71

III.2.2 De la réhabilitation des infrastructures en matière de football

Selon sa monographie, la commune possède une grande potentialité économique qui pourrait renforcer ses sources de crédits comme :

- La présence d’un aéroport - Les différentes variétés des activités journalières de la population - La présence des sites touristiques - Les ressources naturelles comme le gisement de granite, sources d’eau

Mais ces potentialités ne sont pas encore exploitées actuellement. Donc pour la réhabilitation des infrastructures, nous suggérons à la commune pour alléger le budget de ce projet :

- D’exploiter ces potentialités économiques, - De coopérer et de négocier avec les opérateurs économiques et transporteurs pour les transports des matériaux - De sensibiliser et favoriser la participation de la population dans la réhabilitation du stade

La réhabilitation de ce stade est, selon nous, un investissement à long terme qui permet à la commune :

 D’accueillir des événements sportifs de grandeur régionale, nationale et même internationale  De développer son image dans le pays  De donner une promotion personnelle d’un élu car actuellement la population attend de lui une activité durable et pérenne pour les générations futures  De satisfaire la population communale

III.2.3.De la création et l’accueil des événements sportifs en particulier le football

III.2.3.1 Les compétitions sportives

La commune manque de compétitions sportives alors que ce qui amène un joueur dans un club et ce qui le retient c'est-à-dire le motive la plupart du temps c’est la compétition. Le principe même de la rencontre sportive est déjà un appel à tout un développement systématisé de la rencontre.

Nous suggerons trois types de compétitions vus les différents niveaux de pratique (toutes les compétitions précédentes ont été remportées par la zone urbaine) et les disponibilités de la population :

72

Type1 : Compétitions pour la population classée dans la zone rurale

Type 2 : pour la population classée dans la zone urbaine et les bureaucrates

Type 3 : sports scolaires : pour les écoliers, élèves et lycéens

Dans la réalisation de ces compétitions, nous souhaitons vivement la coopération des instances fédérales locales (section de football, les associations des arbitres), la commune et la circonscription scolaire.

Ces organisations auront pour buts de :

 Recruter les potentiels perfectibles futurs élites de la commune  Favoriser l’esprit de compétitions chez les habitants  Lutter contre l’oisiveté par la mobilisation de la population  Participer à la lute contre l’insécurité  Résoudre le désenclavement des fokontany ou localités par l’échange culturel coextensif d’un développement économique local

III.2.3.2 L’accueil des événements sportifs

Un événement sportif est un facteur de développement touristique et économique, il constitue un motif de promotion et une vitrine pour la ville qui l’organise. C’est pour cette raison que des villes mettent sur pied des politiques visant à organiser des grands événements sportifs comme culturels.

Il existe différentes façons d’événement sportif selon la grandeur et l’objectif visé : il en a d’envergure mondiale comme la coupe du monde, d’envergure nationale et même régionale et locale comme des festivals, des journées sportives etc.…. Donc, nous encourageons les opérateurs économique et la mairie dans ce domaine car l’accueil et la création des événements sportifs permettent à la commune de :

 Promouvoir le sport à divers niveau  Faire un développement durable du territoire  Donner une promotion personnelle d’un élu ou des organisateurs  Développer l’économie de la commune par le biais du tourisme et  Développer l’image de la ville

73

CONCLUSION

C’est vrai que le football passe actuellement une période difficile dans la commune urbaine d’Arivonimamo mais nous somme toujours là pour apporter nos aides au développement de celui-ci.

Durant ce travail, nous avons étudié tous les phénomènes qui bloquent cette pratique à partir des états de lieux de la commune ainsi que la situation actuelle du football. Nous avons mis en valeur les points faibles et les points forts de cette localité qui la différentient aux autres communes. La diversité de ces richesses, de sa population méritent d’être exploiter à fond. Faisant partie intégrante de la population, le football reste dans l’obscurité et dans l’impasse. Son développement n’est pas encore une priorité pour l’institution municipale alors qu’il renferme des fonctions variées indispensables dans le développement de la commune.

C’est pour cela que notre étude par le biais des enquêtes, des entretiens ont pu dégager la proposition suivante : « la promotion et le développement de la pratique du football dépend de la politique établie par la commune »

Alors nous pensons qu’investir dans le sport, en particulier le football, permet de bâtir un avenir meilleur et de construire une ville attrayante pour la population. Donc, qu’attendez-vous pour exploiter ce domaine ?

Dans ce cas une autre étude mérite d’être abordée avec tous les moyens de réalisation possible. Toute fois, il peut constituer un autre champ d’investigation à d’autres chercheurs.

74

BIBLIOGRAPHIES

OUVRAGES ANDRE M. 1976 « Football : Entraînement et surveillance médicale », édition Médecine universitaire. p .110

JOFFRE D. 1967 « civilisation des loisirs », édition Gérard & C° p.180 RAJAOFALY B. 2001 « le football moderne », édition la Solstice p .168

THESE DE DOCTORAT

Docteur RAKOTO NIAINA J.B. 2004 « Approche pragmatique et repérage anthropologique du traitement didactique des sports de combat traditionnel malgache »

UNIVERSITE D’ANTANANARIVO

MEMOIRES DE C.A.P.E.N. :

ANDRIAMIRIJA T. Y.E. 2005 « Contribution à l’étude de la carrière sportive des jeunes footballeurs du centre de formation au football ANTAFANA BlackStar »

UNIVERSITE D’ANTANANARIVO ENS.EPS p.75

MOHAMED B. 2007 « Contribution à la relance du football à Anjouan par l’implantation d’un centre régional : Profil technique et pédagogique des cadres »,

UNIVERSITE D’ANTANANARIVO ENS.EPS p.61

RAZANAKOLONA H.M. E. 2005 « Etude de la crédibilité du centre de formation Académie Ny ANTSIKA »,

UNIVERSITE D’ANTANANARIVO

75

ENS.EPS p.64

SOLOSON M.M.A. 1986 « Etude à la contribution du développement de la pratique sportive : Football Faritany Toamasina »,

UNIVERSITE D’ANTANANARIVO ENS.EPS p.184

REVU ES

Conférences des ministres de jeunesses et sports des pays le français en partage, janvier 2002 p.6 à 8 TOP CHRONOS, Août 2007, jeux des îles de l’océan indien. p.5 à10

FIFA News, juin 2003

TEXTES OFFICIELS

LOI 97-014 du 08 Août 1997, relative à l’organisation et à la promotion du sport à Madagascar

LOI 2008-011 du 26 juillet 2008 portant modification de la loi 2004-004 sur l’orientation du système éducatif à Madagascar

76

ANNEXES

77

UNIVERSITE D’ANTANANARIVO

ECOLE NORMALE SUPERIEURE

DEPARTEMENT EDUCATION PHYSIQUE ET SPORTIVE

SONDAGE D’OPINION SUR LA CREATION D’UN CENTRE DE FORMATION EN FOOTBALL DANS LA COMMUNE URBAINE D’ARIVONIMAMO

Anarana

fonenana : Fokontany :

Asa atao :

ARAKA NY HEVITRAO,HITONDRA VOKATSOA HO AN’NY KAOMININA VE NY FANANGANANA “CENTRE DE FORMATION” HO AN’NY BAOLINA KITRA ETO ARIVONIMAMO?

OUI

SI

NON

UNIVERSITE D’ANTANANARIVO

ECOLE NORMALE SUPERIEURE

DEPARTEMENT EDUCATION PHYSIQUE ET SPORTIVE

SONDAGE D’OPINION SUR LA CREATION D’UN CENTRE DE FORMATION EN FOOTBALL DANS LA COMMUNE URBAINE D’ARIVONIMAMO

Nom :

Adresse : Quartier :

Profession :

A VOTRE AVIS , LA CREATION D’UN CENTRE DE FORMATION EN FOOTBALL EST-ELLE BENEFIQUE POUR LA COMMUNE URBAINE D’ARIVONIMAMO ?

OUI

SI

NON

78 UNIVERSITE D’ANTANANARIVO

ECOLE NORMALE SUPERIEURE

DEPARTEMENT EDUCATION PHYSIQUE ET SPORTIVE

TEST DE MOTIVATIONS DES JOUEURS

Nom :

Age

Adresse Quartier: célibataire Marié

Profession

En général, pour quoi tu pratique le football ?

1-Fitiavana hafantatra teknika vaovan’entreaînement ENY TSIA

2-Satria ahafahako miseho amin’ireo olona fantatro ENY TSIA

3-Satria fitaovana tsaa indrindra ahitako tany ary ahafantarako olona hafa ENY TSIA

4-Tsy haiku,ohatran’ny tsy misy liana izany ny amin’ny fanohiza ko fanatanjahantena ENY TSIA

5-Satria mahatsapa fahafinaretana be izaho rehefa mahafehy tekni ka sarotra ENY TSIA

6-Satria mila manao fanatanjahantena raha te ho « en forme » ENY TSIA

7-Satria tiako be ireo fotoana mamy sy mahafinaritra iainako

rehefa manao “sport” ENY TSIA

8-Mba rehareha ny maha”athlete” ENY TSIA

9-Satria fitaovana nofidiako hampivoarako ny mahaizy ahy ENY TSIA

10-Mba fahafinaretana handalina fahalalana samihafa momba ny entraînement ENY TSIA

11-Mba fahafinaretana tsapako rehefa mampivoatra ny lesoka eo amiko ENY TSIA

12-Mba manaitra ahy rehefa tafiditra tsara ao amin’ilay taranja ENY TSIA

13-Mila manao sport mba hampilamina sy mampitoetra ny maha

izy ahy ENY TSIA

79

14-Satria tsy azoko mihintsy fa maninona aho no manao io”sport’ ENY TSIA io nefa mbola manana saina hoe te hiala ENY TSIA

15-Fahafaham-po ho ahy ny fahatsapako ny fitombon’ny fahakingako

avy amin’ny alalan’ny fanazarantena ENY TSIA

16-Satria hitan’ny olona manodidina ahy ENY TSIA

17-satria ho ahy, mahafinaritra ny mahita teknika vaovao ENY TSIA

18-satria fitaovana tsara indrindra hianarana zavatra hafa izay ilaina eo amin’ny fiainako sy ny manodidina izany ENY TSIA

19-Mba hampientana mafy ahy ny fanaovako sport izay tiako (foot ) ENY TSIA

20-tsy fantatro mazava tsara sady tsy mino aho hoe sahaza ahy ny football ENY TSIA

21-satria tsy mahazo aina aho raha vao tsy manao football ENY TSIA

22-Mba tena fahafinaretako be ahy rehefa manatanteraka fihetsika sarotra

sady mahomby izany ENY TSIA

23-Mba hampisehoako ny hafa hoe mahay milalao tsara aho ENY TSIA

24-fahafinaretana ho ahy ny mianatra teknika izay mbola tsy nandramako ENY TSIA

25-Satria io no fitaovana tsara indrindra hanamafisana ny fifandraisana eo amin’ireo namako ENY TSIA

26-Satria tiako ilay “feeling”azoko ao anatiny ENY TSIA

27-Satria mila manao sport ara-dalana sy maharitra aho ENY TSIA

28-Manontany tena foana aho raha misy tanjona napetrako nefa tsy

mety tratrako ENY TSIA

Misaotra Tompoko!

80

TABLES DE MATIERES

REMERCIEMENTS ...... 5

DEDICACES………………………………………………………………………………………………………………7

RESUME ...... 8

LISTE DES TABLEAUX...... 9

LISTE DES GRAPHES ...... 10

LISTE DES SCHEMAS ...... 10

GLOSSAIRES ...... 10

SOMMAIRE ...... 11

INTRODUCTION ...... 13

PARTIE I : CADRE D’ETUDE ET POSITION DU PROBLEME ...... 15

CHAPITRE I PRESENTATION DE LA RECHERCHE ...... 16

I.1 OBJET DE LA RECHERCHE ...... 16

I.2 CHOIX DU SUJET ...... 16

I.3INTERETS DE LA RECHERCHE ...... 16

I.4 LIMITE DU SUJET ...... 17

CHAPITRE II ETATS DES LIEUX ...... 18

II.1 PRESENTATION DE LA REGION DE L’ITASY ...... 18

II.1.1Milieu physique ...... 19

II.1.1.1 Relief ...... 19

II.1.1.2 Géologie ...... 20

II1.1.3 Climat ...... 20

II.1.1.4 Hydrologie ...... 21

II.1.1.5 Sols et végétations ...... 22

II.1.2 Population ...... 23

II.1.2.1 Composition ethnique ...... 23

II.1.2.2 Mouvement migratoire ...... 23

II.1.3 Cadre économique ...... 24

II.1.3.1 Agriculture ...... 24

II.1.3.1.1Commercialisation des produits ...... 25

II.1.3.1.2 Centre de formation agricole ...... 25

II.1.3.2 Tourisme ...... 25

81

II.1.3.3 Elevage et pêche ...... 26

II.1.4 Traits de civilisation ...... 27

II.1.4.1 La croyance et la religion ...... 27

II.1.4.2 Les tabous et les interdits ...... 27

II.1.4.3 Importance du tabou ...... 28

II.1.4.4 Le devin ...... 28

II.1.4.5 Les rites mortuaires ...... 29

II.1.5 Milieu sportif ...... 29

II.2 LES ELEMENTS CONTEXTUELS DE LA COMMUNE URBAINE D’ARIVONIMAMO ...... 30

II.2.1 Historique ...... 30

II.2.2 L’emploi ...... 31

II.2.2.1L’agriculture ...... 31

II.2.2.2 Artisanat ...... 32

II.2.3 Santé ...... 33

II.2.4 Education ...... 34

II.2.4.1 Etablissement au sein de la commune ...... 34

II.2.4.2 Effectifs des élèves ...... 35

II2.4.3 Résultats aux examens ...... 35

II.2.4.4 Taux d’abadons des élèves ...... 35

II.2.5 Conclusion partielle ...... 35

II.3 LES SITUATIONS ACTUELLES DE LA PRATIQUE DU FOOTBALL DANS LA COMMUNE ...... 36

II.3.1 Historique ...... 36

II.3.2 Résultats des compétitions des clubs représentants de la commune au niveau régional ...... 37

II.3.3 Les différentes structures au sein de la commune ...... 37

II.3.31 La section football ...... 37

II.3.3.1.1.Structure de la section ...... 37

II.3.3.1.2 Clubs affiliés à la section ...... 38

II.3.3.1.3 Organisation de compétitions ...... 38

II.3.3.2 Structure informelle ...... 39

II.3.4. Infrastructures au sein de la commune ...... 39

II.3.5. Problèmes de la pratique du football dans la commune ...... 39

II.3.6.Problématique ...... 40

82

PARTIE II : CADRAGE THEORIQUE ...... 41

1 HISTORIQUE DU FOOTBALL ...... 42

.2 DEFINITIONS DU FOOTBALL ...... 42

2.1 Football est un sport collectif ...... 43

2.2 Football est un port complet ...... 43

2.3 Football est un fait social ...... 45

3 LES FONCTIONS DU FOOTBALL DANS LA SOCIETE ...... 45

3.1 Football : moyen de stabilisation sociale ...... 46

3.2 Football : moyen de mobilisation sociale ...... 46

3.3 Football : moyen éducatif ...... 46

3.4 Football : moyen de développement économique ...... 47

4 LE PLAN DE FORMATION A LONG TERME ...... 48

4.1 L’étape d’initiation sportive ...... 48

4.2 L’étape de formation de base ...... 48

4.3L’étape de l’entraînement intensif ...... 49

4.4 L’étape de l’entraînement spécifique ...... 50

4.5 L’étape de perfectionnement des joueurs ...... 50

5 LA MOTIVATION EN FOOTBALL ...... 51

5.1 La motivation intrinsèque ...... 52

5.2 La motivation extrinsèque ...... 52

5.2 L’amotivation ...... 52

6 LE CENTRE DE FORMATION DES JEUNES EN FOOTBALL ...... 52

6.1 La qualité des infrastructures ...... 53

6.2 La qualité de formation ...... 53

6.3 La qualité des recrutements ...... 54

6.4 La qualité des promoteurs ...... 54

6.5 La qualité et diversités des partenaires...... 54

6.6 La qualité des bases juridiques ...... 54

7 HYPOTHESE ...... 55

7.1 Support théorique ...... 55

7.2 Lignes directrices de notre politique ...... 55

83

7.3 Schéma de notre processus produits ...... 56

PARTIE III : METHODOLOGIE ET SUGGESTIONS ...... 57

CHAPITRE I METHODOLOGIE ...... 58

I.1 DEMARCHE METHODOLOGIQUE ...... 58

I.1.1 La pré-enquête ...... 58

I.1.2 L’enquête avec questionnaire ...... 58

I.1.3 L’entretien avec les dirigeants de la commune ...... 59

I.1.4 Le choix de l’échantillon ...... 59

I.2 DEROULEMENT DE L’INVESTIGATION ...... 59

I.3 PRESENTATION DES RESULTATS ...... 60

I.3.1 Résultats du sondage d’opinion ...... 60

I.3.2 Résultats des tests de motivations des joueurs ...... 61

I.3.3Résultats de l’entretien avec les dirigeants de la commune ...... 63

I.4 INTERPRETATIONS DES RESULTATS ...... 63

CHAPITRE II SUGGESTIONS ...... 64

II.1 DE LA PROMOTION D’UNE EQUIPE PORTE FANION DE LA COMMUNE ...... 64

II.1.1 De la présentation, organisation et du fonctionnement du centre ...... 64

II.1.2 Organigramme du centre ...... 64

II.1.3 De la détermination d’un programme de formation du centre ...... 69

II.1.4 De la budgétisation du centre ...... 71

II.2 DE LA REHABILITATION DES INFRASTRUCTURES SPORTIVES ...... 71

II.3 DE LA CREATION ET D’ACCUEIL DES EVENEMENTS SPORTIFS ...... 72

II.3.1 De la compétition sportive ...... 72

II.3.2 de la création et accueil des événements sportifs ...... 72

CONCLUSION GENERALE ...... 73

BIBLIOGRAPHIE ...... 74

TABLES DES MATIERES………………………………………………………………………………………………