St. Méry et le Val d’Ancœur – Dimanche 23 février 2014 Animateur : Philippe CANSELIET  06 50 12 29 27

Rendez-vous devant le stade, rue Saint Fare à Champeaux Distance aller depuis La Poste de St. Pierre : 30 km (env. 35 min.). Covoiturage : 60 km A/R = 3,00 €

Cette randonnée comporte deux boucles :  1 boucle de 14 km (Champeaux – St. Méry – Bombon)  retour aux voitures après déjeuner vers 14h30  1 boucle supplémentaire de 11 km (Champeaux – Blandy – St. Méry)  retour aux voitures vers 17h30  Quelle que soit la distance choisie, prévoir votre pique-nique.

Itinéraire depuis La Poste de St. Pierre-du-Perray :  Rejoindre le Carré Sénart en longeant la voie du TZen, et prendre l'autoroute A5a direction Troyes/  Prendre la sortie A5b/N105 en direction de Melun/Montereau-Fault-Yonne  Prendre la 1ère sortie (14) vers /Vert-Saint-Denis/  Traverser Voisenon, puis traverser la D471  Au rond-point, prendre la 4e sortie sur D636 sur environ 400 m, puis à droite la D215 direction Vaux-le- Vicomte  Passer devant le château et continuer sur la D215 environ 9 km jusqu'à Champeaux  A Champeaux, prendre la 1ère à droite rue St. Léonard (sens unique), passer 2 Stops, au 3ème Stop prendre à droite la rue Saint Fare.  Se garer devant le stade.

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Croisements des parcours 1 (14 km) et 2 (10 km) au niveau de Saint-Méry.

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La Seine-et-Marne Le plateau parisien et les réseaux hydrologiques qui le traversent sont la base du paysage du département de Seine-et-Marne. Plus précisément ce territoire comporte trois types d’espaces naturels et en conséquence trois types de paysages : - au Nord la Goële, le Multien et l'Auxois (autour de ), - au Centre la Brie (autour de Melun) et le Montois (autour de ) - au Sud le Gâtinais (autour de ).

Le département de Seine-et-Marne tire son nom du fleuve et de la rivière qui le traversent d'Est en Ouest et irriguent le bassin parisien. Il est en effet parcouru par un réseau hydrographique important, de fleuve, de rivières mais aussi de ruisseaux et de rus, qui creuse de nombreuses vallées. Le sous-sol du département comporte des richesses minérales importantes avec 80% des réserves en minerais de l'Ile-de- et des gisements de pétrole qui fournissent 25 % de la production nationale. Sont également exploités le gypse, les sables siliceux, les argiles utilisées pour la fabrication d'objets en terre réfractaire et en céramique. On recense également 150 carrières en activité. Les espaces naturels, agricoles et boisés, couvrent plus de 80% de la superficie du département, dont 20% pour les forêts, soit près de 134 000 hectares.

Le Val d’Ancœur La vallée de l’Ancœur est un site classé, espace naturel sensible. L’espace naturel ou se situe le Val d’Ancoeur est celui de la Brie. La principale caractéristique de ce paysage est le brusque changement d’échelle qui oppose les vastes horizons des plateaux occupés par des champs céréaliers, au paysage intimiste des vallées verdoyantes et bucoliques. L'eau est ici le fil conducteur générateur du paysage. La vallée de l’Ancœur est parcourue par un ru peu abondant, comme la plupart des cours d’eau du centre du bassin parisien.

Le Val d’Ancœur (vallée du rû d’Ancœur) et ses patrimoines paysagers, architecturaux et environnementaux, en font l’un des sept « sites patrimoniaux d’exception » de la Région Ile-de-France, et l’un des trois du département de la Seine-et-Marne. Ce territoire est surtout porté par l’édifice emblématique qu’il accueille : le château de Vaux-le-Vicomte. La partie classée de la vallée s’étend sur près de 25 km : depuis la commune de jusqu’à celle de la Chapelle Gauthier. Elle est jalonnée d'Est en Ouest par les communes suivantes : Melun, Maincy, Moisenay, Petit Moisenay, Blandy, Champeaux, Saint Méry, Bombon, Bréau et La Chapelle Gauthier. Au-delà du site classé, le rû d’Ancœur prend sa source sur le territoire de la commune de Grandpuits- Bailly-Carrois à une altitude de 125 mètres, aux environs de la plus grande raffinerie de pétrole de . Il prend le nom d’Ancoeuil à partir de la commune de Saint-Méry avant d’alimenter le bassin du parc du château de Vaux-le- Vicomte. A la sortie de ce grand canal, dénommé la Poêle, l’Ancoeuil devient l’Almont et se jette 5 km en aval dans la Seine, à Melun. Chaque changement de nom du ru semble lié aux différents affluents qui le rejoignent, mais semble aussi du à des erreurs de report cadastral.

CHAMPEAUX (« Petits Champs ») Ses habitants sont appelés les Campéliens. Au dernier recensement de 2011, la commune comptait 810 habitants. Des scènes du film La Soupe aux choux (Jean Girault, 1981) avec Jean Carmet et Louis de Funès ont été tournées à Champeaux (qui se fait appeler « Jaligny » dans Le film) : sur la place « l’hôtel de France », où Jean Carmet fait une visite aussi courte que remarquée, est aujourd’hui fermé. La poste est au même endroit et la gendarmerie du film est en réalité l'ancienne mairie de Champeaux qui se trouve à coté de l'église.

Au niveau touristique, la commune renferme trois curiosités : la collégiale Saint-Martin, le château d'Aunoy et la chapelle de Roiblay.

La collégiale Saint-Martin de Champeaux

Elle figure parmi les grandes églises d'Ile-de-France. Située non loin du château de Vaux-le-Vicomte, elle reste seul témoin d'un collège célèbre où passèrent quelques-uns des principaux théologiens du Moyen-Âge (voir Abélard). La prospérité des chanoines permit la construction d'une église aux qualités architecturales remarquables. Les parties les plus anciennes du bâtiment, comme le transept, remontent à la première moitié du XIIe siècle et le reste de l'église illustre les principales étapes de l'architecture gothique rayonnante. L'ensemble, achevé au début du XIVe siècle, nous est parvenu pratiquement

St. Méry et le Val d’Ancœur – Dimanche 23 février 2014 Animateur : Philippe CANSELIET  06 50 12 29 27 complet, enrichi à la Renaissance par de très belles stalles et au XVIIIe siècle par un grand retable de bois sculpté. Restaurée peu à peu depuis 1947, l'église reste consacrée au culte tout en ouvrant ses portes au public. La cloche : « Marie » fondue en 1730 par Jacques et Louis GADIVEAU, a été classée le 2 octobre 1942 au titre des monuments historique. Son diamètre est de 132 cm et sa hauteur de 113 cm. Sa note serait proche d'un Do# 3 et son poids de 1720 Kg.

La Commune de Champeaux, dont la population est de 800 habitants, ne peut suffire à la restauration d'un édifice comme la Collégiale Saint-Martin. Si les aides de l'Etat, de la Région et du Département ont permis de restaurer le gros œuvre de l'édifice, le mécénat privé est maintenant indispensable pour que l'église retrouve une qualité de présentation et une capacité d'accueil digne de son architecture.

La Chapelle Notre-Dame de Roiblay

Celle-ci est située sensiblement à égale distance de Champeaux, Bombon et St Méry, au milieu des bois, sur l'actuel tracé du sentier de grande randonnée GR1, à environ 2,5 km au sud de Champeaux (Prendre le chemin de Flagny, injustement appelé Chemin de la Procession dans la rue Desmaraise). La date de la fondation de Roiblay est inconnue. Vers la fin du 12ème siècle, c'était déjà un prieuré, et un lieu de dévotion fréquenté dès le début du 13ème siècle. Un pèlerinage y était organisé le 8 septembre de chaque année, et qui existait encore au début du 20ème siècle.

Le 10 septembre 1790, elle était vendue avec ses six pieds de pourtour, à Mr Sarrasin de Maraise, riche industriel qui avait acquis, vers 1783, une partie de la seigneurie de St Méry, avec haute justice. L'autre partie appartenait au Chapitre de Champeaux, qui y avait grange dîmeresse, four, pressoir et moulin. L'administration faisait réserve de la cloche et des ornements.

La chapelle était démolie peu de temps après. Par tradition orale, cette ancienne chapelle était plus grande que la nouvelle reconstruite en 1803, et voûtée dans le style gothique.

Cette nouvelle chapelle, mesurant six mètres de long sur cinq de large, et construite sur l'emplacement de l'ancienne, est elle aussi dédiée à la Nativité de la Sainte Vierge, et sert de sépulture aux familles de Maraise et Forestier, en alliance. Avant les restaurations de 1995, sept dalles funéraires, figuraient dans celle-ci. Elles ne sont plus que six de nos jours, et qui n'ont pas, de surcroît, été replacées à leurs endroits d'origine.

Le château d'Aunoy

La construction initiale, de caractère médiéval, fût détruite en 1750 par un incendie. Jean Baptiste Chabert fit reconstruire le château actuel, mais pas sur l'emplacement du premier, selon une méthode particulière, le mettant à l'abri d'un nouveau sinistre du même genre. En effet, l'une des particularités de cette reconstruction, consiste dans l'absence totale de bois de construction, et même de charpente. Ceux-ci sont remplacés par des "voûtes catalanes" ou "sarrasines" et des arcs en maçonnerie. L'utilisation des ces voûtes, obligeait la construction de murs de près de deux mètres d'épaisseur.

Après la mort du marquis de La Tour du Pin-Montauban en 1837, le château subissait les ravages de la "bande noire", qui le dépouillait de son mobilier, sans pour autant avoir le temps de le démolir. Cette "bande noire" était un groupement de spéculateurs qui achetait les châteaux et les monuments, après la Révolution, pour les démolir et en vendre les matériaux de construction.

Un parc de seize hectares clos (fortement endommagé par la tempête de 1999, mais replanté en 2004, le propriétaire essayant de faire classer le château et le parc, entoure le château. Dans ce parc existait également une ferme, aujourd'hui disparue. Dans les registres paroissiaux, on trouve trace de laboureurs travaillant dans cette ferme, de 1654 à 1848. Le dernier cité pour y avoir travaillé de 1811 à 1848, est Jean Louis Alexandre Chamorin. Il était élu maire de Champeaux en avril 1821, et le restait jusqu'en octobre 1831.

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Saint-Méry Ses habitants sont appelés les Médériciens. Vers la fin du VIIème siècle, saint Médéric, abbé de Saint-Martin d'Autun, partit en pèlerinage sur les tombeaux de saint Denis et saint Germain, à Paris, en compagnie d'un jeune moine du nom de Frodulphe. La route fut longue car l'abbé, vieillissant et fatigué, dut souvent s'arrêter pour prendre du repos. C'est ainsi que Médéric et Frodulphe firent halte en un endroit désert à proximité de Paris, où fut ensuite élevée une chapelle en souvenir de l'abbé pèlerin, dont la charité, la piété et les miracles avaient frappé les populations. Bientôt quelques maisons vinrent se grouper autour de l'édifice placé sous le vocable de Saint-Médéric dit Saint-Merry, Saint-Merri ou encore Saint-Méry. En 2011, la commune comptait 380 habitants. Le village de SAINT-MERY est bâti sur les deux versants d’une petite vallée au milieu de laquelle coule le ru de la Prée. Son altitude est de 107 mètres au dessus du niveau de la mer.

Le territoire communal de SAINT-MERY est marqué par la présence de trois rus : - Le ru des Moines d’axe Est-Ouest venant alimenter le ru de la Prée, - Le ru de la Prée, qui longe la limite Nord-Ouest du territoire avant de venir traverser le bourg. Au cours de sa traversée du territoire communal il alimente trois anciens moulins et le lavoir puis rejoint le ru d’Ancœur, - Le ru d’Ancœur, qui est le plus important, marque de manière importante le paysage.

Le territoire de la commune couvre une superficie de 994 hectares dont la majeure partie est occupée par l’agriculture. Saint-Méry ne compte qu'un seul monument historique sur son territoire : l’église Saint-Méry (inscrite monument historique par arrêté du 22 août 19495). Autre élément du patrimoine : un lavoir couvert sur le rue de la Prée, près de la RD 57.

L’église Saint-Médéric L’église du village est inscrite à l’Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques depuis 1949. Comme de nombreux édifices religieux, elle a subi de multiples modifications au cours des siècles passés. Construite sur une pente à forte déclivité, elle est constituée de deux parties distinctes : une partie basse – la nef – et une partie haute comprenant le chœur, le collatéral sud et le clocher. La sacristie a été construite en 1824. Le clocher à grande flèche octogonale culmine à une vingtaine de mètres et n’abrite qu’une seule cloche, « Hélène Camille », installée en 1892.

Bombon Ses habitants sont appelés les Bombonnais. Au dernier recensement de 2011, la commune comptait 860 habitants.

La vigne fut longtemps la culture dominante de Bombon mais cette activité disparut au XXe siècle au profit de l’élevage puis de l’agriculture céréalière. Le village est un témoignage vivant de cette ruralité. Entre vieilles rues et champs, découvrez ce petit village briard, son église du XIIe siècle, ses imposants corps de ferme et son somptueux château. Surnommée “Berceau de la victoire” en 1918, la commune est également un lieu chargé d’histoire en raison de l’installation du Quartier Général des Armées Alliées menée par le général Foch qui fit reculer le front Allemand au cours d’une contre- offensive conçue depuis le château.de Bombon. Le bâton de maréchal « a été remis au général Foch dans la cour d'honneur du château en présence de tous les chefs d'état- major, maréchal Haig, maréchal Pershing, général Pétain et des plus hautes autorités politiques, le président de la République, Raymond Poincaré, Clemenceau, Painlevé, ancien ministre de la Guerre et ancien président du Conseil. Le général Weygand l'assistait ». En 1939, le château de Bombon devient l'un des trois postes de commandement principaux de l'armée française.

Lénine a séjourné dans le village, avec sa mère et sa sœur, pendant l'été 1909. L'habitante qui le logeait se souvient d'un homme aimable cherchant à être agréable. Il lui a même appris à monter à bicyclette.

Patrimoine Église Saint-Germain XVème siècle, classée monument historique, Château de Bombon et sa chapelle, Château de Montjay et sa chapelle, Fief des Epoisses, ferme médiévale fortifiée, Bois de Bombon, Rives du ru des Moines, Sources et étangs.

Cinéma Des scènes du film La Soupe aux choux (Jean Girault, 1981) avec Jean Carmet et Louis de Funès y ont été tournées. Inspiré du roman de René Fallet, "La Soupe aux choux" est un film se déroulant dans le Bourbonnais, une province historique du centre

St. Méry et le Val d’Ancœur – Dimanche 23 février 2014 Animateur : Philippe CANSELIET  06 50 12 29 27 de la France, qui correspond à l'actuel département de l'Allier, ainsi qu'à une partie du département du Cher. Toutefois, plusieurs scènes du film, se déroulant au hameau fictif des Gourdiflots, furent en réalité tournées à Bombon, en Seine et Marne (77). Le régisseur du film Bernard Bouix proposa ce lieu austère et reculé pour installer les deux protagonistes coupés du monde. Le réalisateur accepta, convenant que les quelques maisons en ruine se mariaient parfaitement avec l'ambiance du film. Ainsi, les deux maisons du Bombé et du Glaude furent rapidement construites à proximité des ruines de Bombon, sur un vaste terrain. Les maisons des deux protagonistes (le Bombé et le Glaude) étaient situées sur la gauche de la route qui amène à la maison de retraite du château de Montjay. Fabriquées en bois et en plastique par l'équipe du film, ces deux maisons ont été détruites après le film et n'existent plus aujourd'hui. Seul le hameau des Gourdiflots a bien existé, il s'agit de deux baraques en ruine à 1km de Bombon, Prendre la route du Château de Montjay (maison de retraite) et avant d'arriver, passer un petit Pont récemment rénové. « Les Gourdiflots » se trouvent sur la gauche.

Blandy-les-Tours

Avec son château médiéval au cœur du village, Blandy-les-Tours jouit d’un patrimoine unique en Île-de-France. L’émergence de Blandy serait d’époque gallo-romaine. Dès le XIIe siècle au moins, son histoire est liée aux vicomtes de Melun, bâtisseurs d’un premier manoir qui deviendra au cours des siècles un château fort puis un château résidentiel, avant d’être transformé en ferme et de tomber en ruine. Devenu propriété du Conseil général, le château a fait l’objet de fouilles et d’importantes restaurations qui lui confèrent un intérêt particulier (se renseigner sur le calendrier des animations culturelles).

Le château de Blandy-les-Tours vu du ciel

Extrait du Topo-guide FFRP « La Seine-et-Marne… à Pied »

Vidéo de présentation du château de Blandy-les-Tours et de la collégiale Saint Martin de Champeaux : http://www.chateau-blandy.fr/video-annonce/albums/112