PlanPlan LocalLocal d’Urbanismed’Urbanisme IntercommunalIntercommunal dede Août 2016 lala communautécommunauté dede communescommunes dudu SancerroisSancerrois

NoteNote d’enjeuxd’enjeux dede l’Étatl’État

1/22 Direction Départementale des Territoires du I. INTRODUCTION

La présente note d'enjeux est produite dans le cadre de l'élaboration du plan local d'urbanisme intercommunal (PLUi) prescrit le 08 décembre 2015 par la communauté de communes du Sancerrois.

Ce PLUi aura l'intérêt d'engager la réflexion à un niveau géographique pertinent pour la mise en œuvre cohérente des politiques sectorielles, au-delà des limites communales, au regard des enjeux du territoire. L'échelle de la communauté de communes permet également de doter le projet de territoire d'une gouvernance adaptée.

1. Objet de ce document :

Ce document a pour objectif de présenter de manière synthétique à la collectivité les principaux enjeux qui, du point de vue de l’État, doivent être pris en compte dans l'élaboration du PLUi.

Il est élaboré à l'initiative des services de l’État dans le cadre de l'association et ne se substitue pas au travail du bureau d'études.

Il complète le porter à connaissance auquel la collectivité doit se référer pour connaître l'ensemble du cadre réglementaire et juridique dans lequel doit s'élaborer le PLUi, et les attentes et recommandations détaillées de l’État.

Ainsi le PLUi doit viser à atteindre les objectifs fixés à l'article L101-2 du code de l'urbanisme :

1° L'équilibre entre : a) Les populations résidant dans les zones urbaines et rurales ; b) Le renouvellement urbain, le développement urbain maîtrisé, la restructuration des espaces urbanisés, la revitalisation des centres urbains et ruraux ; c) Une utilisation économe des espaces naturels, la préservation des espaces affectés aux activités agricoles et forestières et la protection des sites, des milieux et paysages naturels ; d) La sauvegarde des ensembles urbains et du patrimoine bâti remarquables ; e) Les besoins en matière de mobilité ;

2° La qualité urbaine, architecturale et paysagère, notamment des entrées de ville ;

3° La diversité des fonctions urbaines et rurales et la mixité sociale dans l'habitat, en prévoyant des capacités de construction et de réhabilitation suffisantes pour la satisfaction, sans discrimination, des besoins présents et futurs de l'ensemble des modes d'habitat, d'activités économiques, touristiques, sportives, culturelles et d'intérêt général ainsi que d'équipements publics et d'équipement commercial, en tenant compte en particulier des objectifs de répartition géographiquement équilibrée entre emploi, habitat, commerces et services, d'amélioration des performances énergétiques, de développement des communications électroniques, de diminution des obligations de déplacements motorisés et de développement des transports alternatifs à l'usage individuel de l'automobile ;

4° La sécurité et la salubrité publiques ;

5° La prévention des risques naturels prévisibles, des risques miniers, des risques technologiques, des pollutions et des nuisances de toute nature ;

6° La protection des milieux naturels et des paysages, la préservation de la qualité de l'air, de l'eau, du sol et du sous-sol, des ressources naturelles, de la biodiversité, des écosystèmes, des espaces verts ainsi que la création, la préservation et la remise en bon état des continuités écologiques ;

7° La lutte contre le changement climatique et l'adaptation à ce changement, la réduction des émissions de gaz à effet de serre, l'économie des ressources fossiles, la maîtrise de l'énergie et la production énergétique à partir de sources renouvelables.

2/22 2. Rappel du cadre d’intervention de l’État :

L'élaboration du PLUi relève de l'entière compétence de la communauté de communes du Sancerrois.

L’État intervient dans cette démarche essentiellement au travers du porter-à-connaissance, de l'association et de l'avis sur le projet arrêté. Les services de la direction départementale des Territoires sont particulièrement chargés de ce rôle. Par ailleurs, ces mêmes services ont également un rôle de conseil et d'accompagnement de la collectivité sur les aspects réglementaires et de procédure relevant de l'élaboration du PLUi. Le contrôle de légalité est exercé par les services préfectoraux.

• En début de procédure : le porter à connaissance est transmis par l’État à la collectivité. Il est composé de trois fascicules contenant respectivement les dispositions réglementaires nationales s'appliquant au PLUi, le cadre juridique particulier du territoire, l'analyse du territoire et les attentes particulières de l’État. Une note d'enjeux est jointe au porter à connaissance (présent document)

• En cours de procédure : l'association est l'occasion pour l’État, dans un souci de contribution active et de partenariat, - d'exprimer et de préciser les analyses et enjeux mis en avant sur ce territoire, - de faire connaître ses réflexions et propositions afin d'aider la collectivité à construire son projet - de préciser sa position sur le projet au regard des politiques publiques, en particulier celles relatives à la mise en œuvre du développement durable

• En fin de procédure : lorsque la communauté de communes aura arrêté son projet, elle devra le transmettre pour avis aux personnes publiques associées à son élaboration, dont l’État fait partie. L'avis de l’État sera joint au dossier d'enquête publique.

Cette note d'enjeux, qui s'inscrit dans le cadre de l'association, n'a pas de portée réglementaire. Il n'y a pas d'obligation juridique à la joindre au dossier d'enquête publique. Toutefois, son contenu servira de référence pour la réalisation de l'avis de l'État sur le projet de PLU arrêté. Cette note pourra être complétée notamment à l’issue du diagnostic de territoire réalisé pour l’élaboration du document d’urbanisme.

3/22 II. PRÉSENTATION DU TERRITOIRE

La communauté de communes du Sancerrois est située en limite Nord Est du département du Cher, le long de la qui constitue la limite départementale avec la Nièvre.

Elle se situe à environ 40 km au Nord-Est de par la route départementale 955 et au Sud- Est d’Aubigny-sur-Nère par la route départementale 923. L’autoroute A77 à environ 16 kilomètres à l’Est par l’échangeur de Maltaverne, situé au niveau de l’aire de repos des vignobles, relie le territoire à Paris en environ 1h30. Une liaison TER relie à Cosne-Cours-sur-Loire pour assurer la desserte ferroviaire vers Paris et Nevers. Le territoire communautaire est également traversé d’Est en Ouest par la ligne régulière 110 de transport collectif du conseil départemental du Cher qui assure la liaison entre Cosne-Cours-sur-Loire (gare SNCF) et Bourges (gare SNCF).

La communauté de communes du Sancerrois avec 8 827 habitants en 2012 constitue le 2ᵉ groupement le plus peuplé du Pays Sancerre Sologne auquel elle appartient.

Elle regroupe 17 communes.

L’unité urbaine de Sancerre est la seule unité urbaine* du territoire avec 3 095 habitants, soit environ 35 % de la population du territoire communautaire. Elle regroupe les communes de Sancerre et Saint-Satur.

Les communes de Sancerre et Saint-Satur constituent à elles seules la petite aire urbaine* de Sancerre limitée au petit pôle urbain que composent ces deux mêmes communes.

* Définition INSEE de l’unité urbaine – 2010 L’unité urbaine est une commune ou un ensemble de communes qui comporte sur son territoire une zone bâtie d'au moins 2 000 habitants où aucune habitation n'est séparée de la plus proche de plus de 200 mètres. En outre, chaque commune concernée possède plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie. Si l'unité urbaine s'étend sur plusieurs communes, l'ensemble de ces communes forme une agglomération multi- communale ou agglomération urbaine. Si l'unité urbaine s'étend sur une seule commune, elle est dénommée ville isolée. Les unités urbaines, datées de 2010, ont été établies en référence à la population connue au recensement de 2007.

* Définition INSEE du zonage des aires urbaines – 2010 Les « petites aires »,sont un ensemble de communes, d'un seul tenant et sans enclave, constitué par un pôle (unité urbaine) de 1 500 à 5 000 emplois, et par des communes rurales ou unités urbaines dont au moins 40 % de la population résidente ayant un emploi travaille dans le pôle ou dans des communes attirées par celui-ci.

4/22 Toutes les communes de la communauté de communes appartiennent au bassin de vie de Sancerre qui capte huit communes des territoires voisins. Les bassins de vie et la communauté de communes du Sancerrois

* Définition INSEE du zonage des bassins de vie 2012 Le bassin de vie constitue le plus petit territoire sur lequel les habitants ont accès aux équipements et services les plus courants. On délimite ses contours en plusieurs étapes. On définit tout d’abord un pôle de services comme une commune ou unité urbaine disposant d’au moins 16 des 31 équipements intermédiaires. Les zones d’influence de chaque pôle de services sont ensuite délimitées en regroupant les communes les plus proches, la proximité se mesurant en temps de trajet, par la route à heure creuse. Ainsi, pour chaque commune et pour chaque équipement non présent sur la commune, on détermine la commune la plus proche proposant cet équipement. Les équipements intermédiaires mais aussi les équipements de proximité sont pris en compte. La méthode ANABEL permet enfin d’agréger par itérations successives les communes et de dessiner le périmètre des bassins de vie comme le plus petit territoire sur lequel les habitants ont accès aux équipements et services les plus courants. Le zonage en bassins de vie apporte un complément à travers l’analyse de la répartition des équipements et de leur accès. Son principal intérêt est de décrire les espaces non fortement peuplés, c’est-à-dire les bassins de vie construits sur des unités urbaines de moins de 50 000 habitants.

5/22 Quelques éléments clés

◦ un petit territoire situé en limite Nord Est du département et désenclavé par une desserte autoroutière (A77) à proximité et une desserte ferroviaire à Cours-Cosne-sur- Loire, en direction de Paris ◦ un territoire éloigné de Bourges qui constitue un bassin de vie captant des communes des territoires voisins ◦ la présence d’une unité urbaine composée des communes de Sancerre et de Saint- Satur qui accueille un nombre important d’équipements (collège, hôpital, maison de santé, ...) et de services ◦ une population de 8 827 habitants en 2012 répartie pour moitié sur l’unité urbaine et les communes de Sury-en-Vaux et ◦ une baisse démographique régulière depuis 1975 et dans une proportion trois fois supérieure à celle du département sur la période inter-censitaire 2007-2012 ◦ une population vieillissante avec des indicateurs sociaux très contrastés ◦ une vacance de logements importante : 13,4 % en 2012 et une augmentation de cette vacance préoccupante sur certaines communes notamment à Sancerre (+ 41%) ◦ un parc locatif social présent sur l’ensemble du territoire ◦ un parc de logements inconfortables très supérieur aux taux de référence départemental, régional et national ◦ une activité viticole prédominante et reconnue à l’échelle internationale avec l’appellation d’origine contrôlée (AOC) bénéficiant aux vins de Sancerre ◦ les onze communes bénéficiant de l’AOC concentrent 87 % des entreprises du territoire ◦ un fort taux de concentration de l’emploi : 82 % (rapport entre le nombre d’emplois et le nombre d’actifs ayant un emploi résidant sur la communauté de communes) ◦ un nombre de flux diffus de déplacements domicile-travail vers l’extérieur identique à celui vers l’intérieur et une part modale de transports collectifs très faible ◦ un paysage prestigieux fortement marqué constitué de la colline de Sancerre et de ses vignobles ◦ une attractivité touristique importante plutôt de passage due également la présence d’un patrimoine culturel et historique caractérisé par la cité médiévale de Sancerre ◦ un territoire fortement marqué par les risques d’inondation dus à la proximité de la Loire et renforcés par l’extension de la culture de la vigne

III. DONNÉES STRATÉGIQUES ET RÉGLEMENTAIRES

La planification sur le territoire de la communauté de communes du Sancerrois est régie par 5 plans locaux d’urbanisme (PLU), 4 plans d’occupation des sols (POS) et 2 cartes communales ; 6 communes ne disposent pas de document d’urbanisme et sont régies par les règles nationales d’urbanisme (RNU). La mise en place d’un PLU intercommunal constitue l’opportunité d’une réflexion d’ensemble sur le territoire et d’une rénovation de documents d’urbanisme anciens pour certains et non « grenellisés » pour d’autres.

Le Pays Sancerre Sologne, composé de 62 communes réparties sur six communautés de communes, est en réflexion pour élaborer un SCoT sur son périmètre.

Dans le cadre du nouveau Schéma départemental de coopération intercommunale, la communauté de communes du Sancerrois va fusionner au 01/01/2017 avec les communautés de communes de Cœur du Pays Fort et du Haut Berry Val de Loire.

6/22 Les enjeux de l’État sur le territoire de la communauté de communes du Sancerrois

Les objectifs du développement durable constituent la trame sur laquelle le document d'urbanisme devra tisser les liens entre les différentes politiques menées localement et les sensibilités du territoire, pour définir une organisation spatiale et fonctionnelle optimale. Le territoire est pleinement impacté par les différentes problématiques du développement durable, qu'elles relèvent de l'aspect social, du volet économique ou de la protection de l'environnement.

Sur le plan social, le principe de diversité fonctionnelle devra favoriser l'insertion des commerces et des services dans les lieux de vie, en interdisant les zones à usage exclusif, par exemple l'habitat. L’urbanisation non-organisée entraîne l’installation des ménages les plus modestes toujours plus loin des zones d’emplois et des pôles de services, du fait du faible prix du foncier, et les rend par conséquent plus dépendants du prix des carburants.

Au niveau économique, l'agriculture avec la viticulture essentiellement, les secteurs de l’artisanat, du commerce et du tourisme et les services sont les principaux pans de l'activité locale qu'il convient de conforter et de développer.

La préservation des espaces naturels et agricoles participe au maintien du potentiel du territoire. L'étalement urbain constitue une des principales menaces, par la banalisation des paysages, la perturbation, voire la destruction, des écosystèmes et des continuités écologiques, l’empiétement sur les espaces naturels et la multiplication des déplacements.

Dans le cadre de l'élaboration du plan local d'urbanisme intercommunal, les services de l'État veilleront particulièrement aux incidences du projet sur les enjeux suivants :

• revitaliser l’unité urbaine de Sancerre et les centres-bourgs,

• préserver les qualités patrimoniales du territoire pour renforcer son identité et son attractivité touristique,

• préserver une activité viticole respectueuse de l’environnement.

7/22 Enjeu 1 : Revitaliser l’unité urbaine de Sancerre et les centres-bourgs

Prendre en compte les caractéristiques socio-démographiques de la population

Entre 1975 et 2012, la communauté de communes accuse une baisse de sa population de -13 % alors que, dans le même temps, la population décroît seulement de -1,4 % dans le département du Cher. Cette tendance s’est confirmée sur la période 2007-2012 avec une baisse de la population proche de -3 % pour la communauté de communes, baisse trois fois supérieure à celle du département (- 0,9%).

Évolution intercensitaire 2007-2012 (en %)

Bué Crézancy-en-Sancerre Menetou-Ratel Ménétréol-sous-Sancerre Saint-Bouize Saint-Satur Sancerre Sens-Beaujeu Sury-en-Vaux Veaugues Unité urbaine de Sancerre CC du Sancerrois Département du Cher Région Centre Val de Loire Métropolitaine -15% -10% -5% 0% 5% 10% 15% 20%

Les communes les plus impactées par cette chute démographique sont celles de l’unité urbaine avec -10,8 % à Sancerre et -6,2 % à Saint-Satur ce qui correspond à une perte de presque 300 habitants. À l’inverse, la croissance démographique est supérieure à 5 % sur trois communes ayant une population inférieure ou égale à 300 habitants.

La perte de population sur la communauté de communes est essentiellement due à un solde naturel déficitaire. Le solde migratoire légèrement négatif est proche des soldes migratoires observés à l’échelle départementale ou régionale. À noter toutefois que l’unité urbaine de Sancerre affiche une solde migratoire de -6,6 %. Parallèlement, le territoire voit légèrement croître le nombre de ses ménages (+ 0,7%) mais dans

8/22 une moindre mesure que l’évolution départementale (+1,7%).

L’indice de jeunesse* moyen de la population communautaire est particulièrement faible : 0,58 (il est de 0,74 pour le département du Cher). Il masque des disparités importantes entre les communes. Sancerre et Saint-Satur avec des indices respectifs de 0,40 et 0,54 ont des indices de jeunesse encore plus faibles que l’indice moyen communautaire.

*Définition de l’indice de jeunesse : Rapport entre le nombre de moins de 20 ans et le nombre de plus de 60 ans.

Communauté de Département Région Centre France Le revenu moyen par foyer fiscal communes du du Cher Val de Loire métropolitaine communautaire élevé cache des écarts Sancerrois très importants entre les communes : le delta entre le plus petit revenu moyen Revenu moyen (20 310 €) et le plus grand revenu par foyer fiscal 25 956 € 22 792 € 24 757 € 25 653 € moyen (46 777 €) est de 26 467 € en 2013

Le taux de chômage de la communauté de communes (11,1%) en 2012 est inférieur à tous les taux de référence. Là encore, les communes sont impactées de façon très inégale.

Taux de chômage en 2012

Bué Couargues Crézancy-en-Sancerre Feux Gardefort Jalognes Menetou-Ratel Ménétréol-sous-Sancerre Saint-Bouize Saint-Satur Sancerre Sens-Beaujeu Sury-en-Vaux Thauvenay Veaugues Verdigny Vinon Unité urbaine de Sancerre CC du Sancerrois Département du Cher Région Centre Val de Loire France métropolitaine 0% 2% 4% 6% 8% 10% 12% 14% 16% 18% 20%

1/3 des communes ont un taux de chômage inférieur à 8 % alors que la commune Sancerre a le plus fort taux de chômage avec 18,9 %.

9/22 Le taux de ménages pauvres* de la communauté de Communauté de communes est de 9,1 % et inférieur d’un point au Département Région Centre France communes du taux départemental. du Cher Val de Loire métropolitaine Sancerrois Toutefois, 5 communes ont un taux de ménages pauvres supérieur à tous les taux de référence et Taux de ménages 9,1 % 10,1 8,3 % 10,0 % notamment Sancerre (11,5%) et Saint-Satur (11,1%). pauvres en 2013

*Définition des ménages pauvres : ce sont les ménages dont le revenu en 2013 est inférieur ou égal à 30 % du plafond HLM

Il convient de :

• Redynamiser l’unité urbaine de Sancerre pour lutter contre la baisse et le vieillissement de la population • Anticiper l’évolution démographique sur le territoire et développer/conforter les services aux personnes âgées • Assurer la prise en compte des besoins des personnes vulnérables et de la population pauvre majoritairement présente sur l’unité urbaine de Sancerre

Requalifier et/ou remobiliser le parc de logements existants dans les centres-bourgs

Communauté de Département Région Centre France communes du Un taux de vacance de logements du Cher Val de Loire métropolitaine proche de 12 % est considéré comme Sancerrois élevé. Taux de logements 13,4 % 10,8 % 8,8 % 7,5 % vacants en 2012

Plus de la moitié des communes du territoire communautaire ont un taux de vacance de logements supérieur à 12 %. Cinq d’entre elles ont même un taux de vacance de logements supérieur à 15 % dont Sancerre (17,1%).

Cette vacance a augmenté de 24,3 % sur la période 2007-2012 créant ainsi 162 logements vacants supplémentaires alors que cette vacance a baissé à l’échelle départementale.

10/22 Évolution de la vacance entre 2007 et 2012 (%)

Bué Couargues Crézancy-en-Sancerre Feux Gardefort Jalognes Menetou-Ratel Ménétréol-sous-Sancerre Saint-Bouize Saint-Satur Sancerre Sens-Beaujeu Sury-en-Vaux Thauvenay Veaugues Verdigny Vinon Unité urbaine de Sancerre CC du Sancerrois Département du Cher

-60% -40% -20% 0% 20% 40% 60% 80%

Sept communes voient leur vacance de logements augmenter de plus de 40 %, notamment Sancerre. Le parc locatif social est présent sur l’ensemble du territoire communautaire ; toutefois, les élus de Sancerre au cours d’une réunion ont indiqué que les logements locatifs sociaux de Sancerre souffrent d’une vacance chronique importante en raison de charges très élevées dues à des logements énergivores. Ils ont également souligné la difficulté à loger des stagiaires accueillis dans les entreprises viticoles.

Le taux de logements inconfortables* Communauté de Département Région Centre France communes du est très supérieur à tous les taux de du Cher Val de Loire métropolitaine référence. Sancerrois Toutes les communes ont un taux de Taux de logements logements inconfortables supérieur à 35,3 % 22,5 % 15,3 % 19,5 % tous les taux de référence sauf inconfortables Verdigny. Ces chiffres laissent à penser en 2012 que le territoire est concerné par des situations d’habitat indigne.

*Définition de la notion de logement inconfortable : Trois niveaux de confort proches de ceux de l’INSEE sont établis par la DGFIP : • tout confort : baignoire ou douche, wc et chauffage central ; • sans confort : ni baignoire, ni douche, ni wc ; • confort partiel : toutes les autres possibilités. On considérera qu’un logement est inconfortable quand il n’est pas « tout confort » donc si un des éléments de confort fait défaut.

11/22 Il convient de :

• Revitaliser/redynamiser les centres bourgs • Réaliser une étude sur la vacance en vue d’identifier les logements vacants et les causes de leur vacance • Encourager la réhabilitation des logements vacants pour les remettre sur le marché de l’offre • Adapter l’offre de logements pour répondre aux besoins des différentes populations (population âgée, stagiaires, jeunes travailleurs,…) • Inciter à la rénovation des logements inconfortables et/ou à la rénovation énergétique des logements anciens du parc privé ou social locatif • Traiter les situations d’habitat indigne

Encourager la création et la pérennisation des entreprises sur l’ensemble du territoire et particulièrement sur l’unité urbaine de Sancerre

L’ensemble des communes de la communauté de communes appartiennent au bassin de vie de Sancerre (Source INSEE - Bassins de Vie 2012). Les plus grands établissements présents sur le territoire sont : la Compagnie Républicaine de Sécurité (CRS 52), l’Hôpital de Sancerre et son unité long séjour, le collège de Sancerre et CSF France Carrefour Market. La moitié des entreprises sont localisées sur l’unité urbaine de Sancerre. Les onze communes qui bénéficient de l’AOC Sancerre concentrent 87 % des entreprises de la communauté de communes.

Communauté Département Région Centre France de communes du Cher Val de Loire métropolitaine du Sancerrois

Le rapport entre les postes des Postes des établissements (emplois) et le établissements (2014) par nombre d’actifs a pour seul but 82,2 % 74,6 % 78,1 % 85,6 % rapport au de mesurer la concentration de nombre d’actifs l’emploi. résidents (2012)

La communauté de communes offre moins d’emplois qu’elle n’héberge d’actifs mais le rapport est néanmoins supérieur aux ratios départemental et régional et proche du ratio national.

Communauté de Département Région Centre France Le taux moyen d’évolution des communes du du Cher Val de Loire métropolitaine entreprises est peu significatif car il Sancerrois est calculé sur une majorité de Taux d’évolution communes ayant peu d’entreprises des entreprises 10,7 % 6,1 % 9,1 % 11,8 % (- de 25 entreprises en 2014). entre 2011 et 2014

12/22 Néanmoins, on note une dynamique entrepreneuriale plus faible sur l’unité urbaine de Sancerre avec un taux de création d’entreprises (+5,3 %) inférieur de moitié à celui de la communauté de communes.

En 2014, le taux de création d’entreprises par rapport au nombre d’entreprises est inférieur de deux points au taux de référence départemental et, plus encore, au regard des taux de référence régional et national.

Il convient de :

• Encourager la création d’entreprises sur l’unité urbaine de Sancerre • Favoriser les entreprises créées, notamment sur l’unité urbaine de Sancerre et maintenir/développer des services (commerces, transports, aides, équipements,... ) • Soutenir les activités économiques non délocalisables (économie résidentielle, transformation des ressources agricoles, circuits courts…)

Mettre en place une politique de déplacements domicile-travail et de mobilité adaptée aux caractéristiques rurales du territoire pour l’adapter aux contraintes énergétiques

Les flux de déplacement domicile-travail sont les suivants : – 1501 déplacements domicile-travail vers l’extérieur du territoire, les communes les plus influentes étant Cosne-Cours-sur-Loire et Bourges, – 1519 déplacements domicile-travail vers l’intérieur du territoire, 55 % d’entre eux ayant une origine diffuse, – 2594 déplacements domicile-travail à l’intérieur du territoire de la communauté de communes,

13/22 Flux quotidiens des déplacements domicile-travail vers ou depuis l’extérieur du territoire de la communauté de communes du Sancerrois

Le territoire communautaire est desservi par la ligne régulière 110 du réseau Lignes 18 du conseil départemental du Cher qui relie Cosne-Cours-sur-Loire (gare SNCF) à Bourges (gare SNCF). De plus, une liaison TER depuis Sancerre et Saint-Satur permet de rejoindre le réseau ferroviaire à Cosne-Cours-sur-Loire pour atteindre la ligne Paris-Nevers.

La part modale des transports collectifs pour les déplacements domicile-travail sur le territoire est faible (1,7 %). Aucune infrastructure labellisée de covoiturage n’est présente sur le territoire.

14/22 Il convient de :

• Développer des infrastructures labellisées de covoiturage • Développer un réseau de boucles cyclables à partir de l’itinéraire de la Loire à Vélo, dans une optique de structuration d’un schéma directeur vélo local offrant des possibilités de circulation alternative à la population • Renforcer le rôle structurant des pôles de services sur le territoire de la communauté de communes et privilégier les extensions en continuité des tissus existants pour réduire le nombre de kilomètres parcourus et donc la vulnérabilité à la hausse des coûts de déplacements • Favoriser, dans la mesure du possible, une mixité entre emplois, services, habitat pour limiter les besoins de déplacements et donc l’impact des transports sur l’environnement • Renforcer le besoin de cohérence dans le domaine des transports entre le territoire de la communauté de communes et les territoires voisins Enjeu 3 : Prendre en compte les contraintes du territoire fortement marqué par la Enjeu 2 : Préserver les qualités patrimoniales du territoire pour renforcer son identité et son attractivité touristique

Préserver l’entité paysagère emblématique du Sancerrois

La communauté de communes est concernée par un site classé (les remparts de Sancerre et l’esplanade de la porte César) : Sancerre, ancienne citadelle sur un piton rocheux culminant à 312 mètres offre un panorama exceptionnel sur les hameaux entourant la commune.

Ce territoire bénéficie également de trois sites inscrits, le versant Nord de la colline de Sancerre, la vieille ville de Sancerre, le bourg de Ménétréol-sous- Sancerre et la métairie Graillot.

15/22 Le territoire de la communauté de communes recèle un site prestigieux constitué de la colline de Sancerre et du vignoble Sancerrois, l’un des plus remarquables du département du Cher. Le site est délimité à l’Est par la série de trois collines de Thauvenay, de Sancerre et du bois des Charnes dont les façades orientales plongent abruptement vers la Loire. À l’Ouest de ces collines les terrains s’inclinent légèrement jusqu’aux coteaux marquant les limites du Sancerrois. Cette pente est entaillée par un ensemble de vallons créant un système de creux linéaires et de crêtes.

Le paysage agricole est très fortement marqué par la vigne qui occupe la majeure partie du territoire, à l’exception des buttes boisées du bois de Charnes et de Thauvenay. La ville de Sancerre qui domine la colline centrale constitue également un élément important du paysage. Cette ville, d’origine médiévale, est à la fois un point de repère dans le paysage viticole et un belvédère sur celui-ci. Le maintien de l’activité viticole, la maîtrise de l’urbanisation dans le vignoble et la préservation de l’identité de la ville de Sancerre constituent trois enjeux principaux pour la préservation de la qualité des paysages du Sancerrois.

Par ailleurs, le territoire de la communauté de communes est également couvert par les unités paysagères du Pays Fort et du Val de Loire Berrichon. Sans posséder le caractère emblématique du Sancerrois, ces unités paysagères présentent des caractéristiques qu’il convient de préserver.

Compte tenu des enjeux paysagers existants sur ce territoire, l’intervention d‘un paysagiste qualifié dans l’élaboration du PLUi est indispensable.

En effet, malgré une faible pression urbaine, une urbanisation mal maîtrisée est de nature à comporter des risques irréversibles de dégradation des paysages urbains et naturels du territoire.

Les notions de consommation d’espaces, de densité participent également à la qualité paysagère des territoires.

Entre 1961 et 2011, la surface de foncier consommée par l’habitat sur le territoire communautaire a été en moyenne de 35 ha et de 38 ha de 2002 à 2011.

16/22 Entre 2002 et 2011, la moitié des maisons individuelles ont été construites sur des terrains de plus de 1 056 m² et la quart sur des terrains de plus de 1 759 m². On note une forte déconnexion entre l’évolution des surfaces artificialisées et l’évolution démographique.

Aussi, en vue de préserver les espaces agricoles et naturels du territoire, les solutions de renouvellement urbain, réhabilitation, changement d’affectation, rénovation, reconstruction, remplissage des « dents creuses », utilisation de friches doivent être privilégiées. Les extensions urbaines ne devront être réalisées que si les capacités d’urbanisation en renouvellement urbain sont insuffisantes au regard du besoin en logements. Un travail important devra être conduit sur l’intégration des extensions urbaines tant avec le bâti existant qu’avec les limites des espaces agricoles.

Il convient de :

• S’attacher à conserver la vocation agricole des parcelles actuellement occupées par la vigne.

• Encadrer les nouvelles constructions dans le vignoble et ainsi éviter le mitage du territoire en : ✔ imposant l’implantation des nouvelles constructions, dans la mesure du possible, en continuité des noyaux d’habitat existants (bourgs, hameaux) et dans le respect des formes architecturales traditionnelles ; les secteurs à urbaniser devront faire l’objet d’orientations d’aménagement et de programmation (OAP) précises visant au respect de ces formes. ✔ limitant, en dehors de ces noyaux d’habitat, les nouvelles constructions à celles nécessaires à l’activité agricole ; le PLUi pourra fixer des règles nécessaires à leur intégration paysagère en matière d’implantation, de volume et de couleur.

• Maintenir l’identité du bourg de Sancerre et encadrer l’urbanisation notamment en : ✔ proscrivant l’urbanisation linéaire le long des routes convergeant vers Sancerre. ✔ portant une attention particulière au Nord-Est de la commune pour empêcher la création d’un continuum urbain entre celle-ci et Saint-Satur. ✔ encadrant les secteurs à urbaniser par l’élaboration d’OAP précises visant à leur intégration paysagère. ✔ prévoyant, notamment par la mise en œuvre d’emplacements réservés, les mesures nécessaires à l’intégration des constructions récentes.

• Identifier les éléments les plus caractéristiques du paysage Sancerrois en application des articles L 151-19 et L 151-23 du code de l’urbanisme et définir les prescriptions de nature à assurer leur préservation.

• Préserver et mettre en valeur les unités paysagères du pays Fort et du Val de Loire Berrichon en utilisant notamment les mesures préconisées pour le Sancerrois en matière d’urbanisation.

17/22 Préserver la richesse de la biodiversité présente sur le territoire

Au-delà des zonages environnementaux existants sur le territoire, plusieurs sites Natura 2000 et ZNIEFF de type 1 et 2, il convient de souligner l’existence de la réserve naturelle nationale du Val de Loire « Couarges-Pouilly-sur-Loire » et d’un espace naturel sensible, « les îles de la Gargaude » à Ménétréol-sous-Sancerre, géré par le Conservatoire d’espaces naturels de la région Centre Val de Loire. Le schéma régional de cohérence écologique du Centre Val de Loire adopté en décembre 2014 identifie une sous trame dite « prioritaire » des lisières et pelouses sèches sur sols calcaires en grande partie présente sur le Sancerrois.

Ce territoire présente d’autres enjeux liés notamment à La vallée de la Loire, corridor écologique d’importance nationale et aux sous trames des milieux boisés et des bocages.

En outre, le SRCE détermine une sous-trame complémentaire concernant les chauves-souris. Le territoire est concerné par un gîte à Veauges.

Par ailleurs, les zones humides contribuent pour tout ou partie au cycle de vie de nombreuses espèces végétales et animales. Celles-ci devront être inventoriées et préservées.

Il convient de :

• Décliner la trame verte sur le territoire en prenant en compte le SRCE et en s’appuyant sur le travail réalisé par le Pays Sancerre Sologne • Mettre en œuvre les dispositions en faveur de la préservation ou de la restauration, des continuités écologiques et des réservoirs de biodiversité, par exemple au moyen d’OAP adaptées • Préserver la structuration et la qualité générale du paysage écologique à proximité de Veaugues pour maintenir un accès fonctionnel entre les gîtes et les territoires de chasse des chauves-souris conformément à l’enjeu chauves-souris (chiroptères) du SRCE. • Réaliser un inventaire des zones humides, décliner la trame bleue et préserver les zones humides

18/22 Valoriser les atouts touristiques du territoire pour aller vers une destination touristique de séjour

La communauté de communes bénéfice d’un double attrait pour le tourisme : à la fois par la qualité de ses paysages et par la richesse de son patrimoine culturel. Sancerre est inscrite parmi « les plus beaux détours de France ». En outre, un dossier de candidature a été déposé par la commune de Sancerre sollicitant l’inscription au patrimoine mondial de l’Unesco du Piton de Sancerre, de ses collines et ses caves souterraines aux côtés du Val de Loire inscrit en 2000. L’appellation Sancerre porte avec d’autres appellations à proximité le projet de candidature du territoire au label national « Vignobles et Découvertes ».

L’attractivité touristique du territoire est confirmée par la présence d’environ 20 % de résidences secondaires occupées pour certaines par des étrangers (américains, belges, anglais… ) ; toutes les communes affichent un taux de résidences secondaires supérieur au taux départemental (7,6%). Les deux communes de l’unité urbaine de Sancerre ont un taux de résidences secondaires proche de 15 %.

Néanmoins, à ce jour, le territoire est plutôt une destination de passage qu’un lieu de séjour. C’est ce que constate le diagnostic réalisé par la Région Centre Val de Loire en 2013 dans le cadre du Le Schéma Régional d'Aménagement et de Développement Durable du Territoire (SRADDT) « Ambitions 2020 » ; l’enjeu du territoire est donc de s’affirmer en tant que destination touristique de séjour en : - développant l’œnotourisme, - confortant l’écotourisme centré sur les circulations douces et les activités fluviales liées à la Loire et au canal latéral à la Loire - en s’appuyant sur pôles et les bassins voisins pour susciter davantage de circuits de visites sur l’ensemble du territoire.

Il convient de :

• Travailler sur les segments du parc d’hébergements touristiques manquants sur le territoire, • S’appuyer sur les communes en AOC pour développer un tourisme orienté vers l’œnotourisme, l’écotourisme, … et diversifier ainsi les activités économiques.

Enjeu 3 : Préserver une activité viticole respectueuse de l’environnement

Préserver une activité viticole de renommée mondiale respectueuse de l’environnement

Le territoire est fortement marqué par une ancienne tradition viticole. Le Sauvignon Blanc reconnu AOC depuis 1936 représente aujourd’hui 80 % de la production après les rouges et les rosés issus du Pinot Noir reconnus en AOC en 1959.

19/22 L’aire d’appellation du Sancerre couvre quatorze communes (2 800 hectares environ) et onze d’entre elles sont situées sur le territoire de la communauté de communes. Environ 350 vignerons et 25 négociants producteurs sont présents sur l’aire d’appellation (source BIVC). Le territoire du Sancerrois est donc identifié par ses vins dont la renommée est mondiale d’autant qu’environ 60 % de la production est exportée vers l’étranger.

L’autre emblème du territoire est le crottin de Chavignol qui bénéficie d’une AOP ; son aire de production est pour l'essentiel la région agricole du Pays-Fort Sancerrois. La production du lait, la fabrication et l’affinage des fromages sont effectués dans l’aire géographique. Dans une moindre mesure, des exploitations tournées vers les grandes cultures et la polyculture et le polyélevage sont présentes sur le territoire. L’ensemble de ces activités entraîne un réel dynamise pour l’emploi agricole sur ce territoire et l’emploi de salarié agricole y est le plus important de la région Centre Val de Loire. Aussi, les risques de conflits entre les zones de contact entre l’agriculture, la viticulture notamment et l’habitat méritent d’être anticipés en intégrant des dispositions d’aménagement des franges résidentielles visant à réduire les nuisances potentielles (bruit, poussières, … en période de travaux agricoles) et les risques d’exposition des populations aux produits phytopharmaceutiques dont la viticulture fait un usage important.

Il convient de : • Maintenir l’activité viticole et anticiper l’extension potentielle des espaces viticoles • Tenir compte de la proximité des espaces viticoles et de leurs contraintes pour l’implantation de l’habitat et des activités économiques

20/22 Prendre en compte les risques d’inondation et de coulées de boues

En étant longé par la Loire, le territoire de la communauté de communes est exposé pour sa partie Est aux risques d’inondations. Il est donc couvert par le Plan de prévention des risques d’inondations (PPRi) de la Loire.

Ce PPRi Loire est en révision depuis le 12/05/2015. Dans ce cadre, il a été porté à la connaissance des communes :

– le nouvel atlas des zones inondables – les cartes de diagnostic.

Le bureau d’études en charge du document d’urbanisme devra suivre l’état d’avancement de la révision du PPRi Loire pour que le document d’urbanisme soit compatible avec le PPRi Loire révisé et approuvé.

Le PPRI Loire révisé et le document d’urbanisme devront être compatibles avec le Plan de gestion des risques d’inondation du bassin Loire-Bretagne approuvé le 07/12/2015.

Par ailleurs, en raison de son réseau hydrographique dense, de son relief composé de nombreux vallons dont l’altitude est comprise entre 200 et 400 mètres et où la pente peut atteindre 35 ° et d’une forte extension du vignoble ayant entraîné des déboisements, une grande partie de la communauté de communes a été touchée par de nombreux événements météorologiques ayant provoqué des désordres importants dans les années 1985-2009. C’est pourquoi depuis le 20/10/2013 le territoire communautaire est en partie couvert par le Plan de prévention des risques inondations et coulées de boues dans le Sancerrois.

Les risques pris en compte par ce document sont les risques naturels d’inondation par les cours d’eau (hors Loire), les coulées et les phénomènes de ravinement/ruissellement de versant. La plupart des communes de la communauté de communes sont situées en tête de bassin versant, et sont soumises à la problématique majeure du ruissellement/ravinement et des crues rapides des affluents de la Loire.

Il convient de :

• Préserver les zones inondables non urbanisées de l ’urbanisation, • Préserver les zones d’ expansion des crues et les zones potentiellement dangereuses, • Prendre en compte le risque de défaillance des digues, • Identifier les enjeux présentant un risque important et les délocaliser hors zones inondables,

• Être vigilant sur la compatibilité du zonage du PLUi avec le PPR inondations et coulées de boues du Sancerrois et mobiliser les outils réglementaires offerts par le code de l ’urbanisme (emprise au sol, cotes des niveaux habitables, maîtrise du degré d ’imperméabilisation des sols, protection des espaces boisés, ... ) pour s’ inscrire dans les grands objectifs du Plan de prévention,

• Prendre en compte la révision du PPRi Loire au fur et à mesure de son avancement.

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