LALA PPOOLLITIQUEITIQUE ECONOMIQUEECONOMIQUE DUDU MAROCMAROC

1 LELE MMAAROCROC :: IMIMMMEENNSESE CHCHAANTIERNTIER DEDE MODERNISATIMODERNISATIONON

POLITIQUE

ECONOMIQUE

SOCIALE

2 LE CHOIX DE LA DÉMOCRATIE

Consolidation des institutions démocratiques (Multipartisme, Nouvelle loi sur le financement des partis politiques, Création du Conseil Supérieur des Résidents Marocains àl’Étranger )

Renforcement de l’Etat de droit:Libertés politiques et syndicales, Instance ÉquitéRéconciliation

Promotion des droits de la femme / promulgation d’un code moderne de la famille / réforme du code de la nationalité

Nouvelle politique de régionalisation

3 LA SOLIDARITÉET LE DÉVELOPPEMENT SOCIAL

Initiative Nationale pour le Développement Humain

Programme d’habitat social: 150.000 logements/an

Équipements de base des ménages (eau et électrification) : généralisation àl’horizon 2010

Mise en place de l’Assurance Maladie Obligatoire àpartir de 2007

Lutte contre l’analphabétisme et promotion de l’éducation non formelle

Désenclavement des zones rurales: taux de couverture de 65% en 2007, 80% en 2015

4 PROGRAMME ECONOMIQUE

FONDEMENTS Valoriser l’atout géographique du Maroc pour en faire une plateforme régionale de commerce et de délocalisations àtravers les accords de libre échange ( UE, USA, Turquie, pays arabes…)

Extension des Infrastructures (Tanger Med, Programmes Autoroutier , Ferroviaire, Aéroportuaire, Plan Azur, Zones intelligentes, Villes nouvelles)

+

Libéralisation des services publics (open sky, démonopolisation des Télécoms, de l’exploitation portuaire, du raffinage du pétrole, de la production électrique ..) +

Tirer profit de la mobilitédes capitaux internationaux corollaires àla mondialisation et àla hausse des cours des matières premières (pétrole, minerais, denrées agricoles …) 5 PROGRAMME ECONOMIQUE

INSTRUMENTS DE MISE EN ŒUVRE

ü Contrats-programme sectoriels entre l’État et les professionnels (vision touristique, sous-traitance automobile et aéronautique, nano technologies, off-shoring, industrie du poisson, artisanat, immobilier social, BTP…)

ü Promotion des PME , de l’auto-emploi en particulier des jeunes diplômés (innovation et transfert de compétences àpartir de l’étranger)

ü Renforcement de l’attractivitédes IDE (conventions d’Investissements, baisse de l’IS, assouplissement du régime de change et des procédures de dédouanement , préparation des sites d’accueil …)

6 INFRASTRUCTURE

INFRASTRUCTURES TERRESTRES : COUVERTURE DE TOUT LE TERRITOIRE NATIONAL

Réseau ferroviaire (Programme 2005 / 2009 = 17.2 Milliards de dirhams)

Dédoublement des voies ferroviaires existantes Extension du réseau vers le Nord (port Tanger-Medet Nador) et vers le Sud () Projet d’une ligne àgrande vitesse reliant Tanger –Marrakech (lancement du tronçon Tanger / àpartir de 2009)

Réseau autoroutier (4 Milliards de dirhams / an = 160 Km par an aulieu de 100 auparavant)

816 Km d’autoroutes en 2007 380 km d’autoroutes supplémentaires en 2012 (connectant au réseau actuel les villes d’El Jadida, Safi et Beni Mellal)

7 INFRASTRUCTURE

Réseau routier

Cas de la rocade Méditerranéenne

Objectif : désenclaver le littoral méditerranéen et valoriser son immense potentiel économique

üCoût Global : 6 Milliards de dirhams üLongueur de la rocade: 550 Km üTronçons réalisé: 359Km üTronçon àlancer : 191 km

8 INFRASTRUCTURE

INFRASTRUCTURES PORTUAIRES Cas du Port Tanger-Méditerranée: Nouveau hubinternational de transbordement Ø Implantésur le site du Détroit de Gibraltar à14 km de l’Europe

Ø Adosséàdes zones franches logistiques, commerciales et industrielles

Ø Dotéd’infrastructures performantes routières, ferroviaires et de communication

Ø Coût de l’ouvrage réalisé: plus de 1 Milliard d’Euros

Ø Tanger MedI mis en service en Juillet 2007 Nouvelle extension :

Ø Lancement de Tanger MedII pour un coût de 14 Milliards de dirhams

Ø Mise en service prévue pour 2012

Ø Terminal gazier (coût d’infrastructure : 2 Milliards de Dhs et coût d’installation de gaz : 4 Milliards de Dhs) Le nouveau port conférera au Maroc un avantage Ø Usine Renault Nissan : 400 000 véhicules àterme compétitif/logistique-réactivité pour un coût de 1 Milliard d’euros 9 INFRASTRUCTURE

Régions libres Autoroute Tanger-port Fnideq Autoroute Tetouan-Fnideq Nouveau Port

Chemin de fer Tanger-port

Régions libres Melloussa 1 et 2

d rr Autoroute Tetouan-Fnideq o n

u d Autoroute vers le e tt u port o rr o tt u A

10 INFRASTRUCTURE

INFRASTRUCTURES AÉROPORTUAIRES Programme 2007 –2012 = 9.8 Milliards de dirhams

Nouvel aéroport àBenslimane Nouvel aérogare d’Errachidia Nouveau terminal d’Oujda Nouvel aérogare d’ Diverses extensions d’infrastructures et d’aérogares Divers équipements de sûretéet de gestion aéroportuaire

11 INFRASTRUCTURE

PRODUCTION ÉLECTRIQUE

Programme 2007 –2011 = 34.2 Milliards de dirhams

Finalisation de projets en cours (parc éolien de Tanger, centrale thermo solaire de Bénimathar, centrale diesel de Tantan…)

Lancements de nouveaux projets : -StepAbdelmoumen(400 MW) -Extension de la Centrale thermique de Mohammedia (2 * 330 MW) -Centrale àcharbon (2 * 660 MW) -Divers parcs éoliens

12 INFRASTRUCTURE

EAU POTABLE

Programme 2007 –2010 = 17 Milliards de dirhams Infrastructures urbaines : 7.4 Milliards de dirhams, Eau potable rurale : 5.5 Milliards de dirhams Assainissement liquide : 4.2 Milliards de dirhams)

SECTEUR DE L’HABITAT SOCIAL

150 000 unités de logements sociaux par an 50 000 villas économiques par an 7.5 Milliards d’investissements pour les organismes publics de l’habitat en 2008

13 INFRASTRUCTURE INFRASTRUCTURES TOURISTIQUES : UN POTENTIEL À EXPLOITER Plan AZUR

Objectifs tracés pour l’horizon 2010 : Ø Atteindre une capacitéde 230 000 lits Ø Accueillir 10 millions de touristes

Réalisation àl’horizon 2010 de 6 stations balnéaires sur les façades atlantique et méditerranéenne : Ø Capacitéd’hébergement de 108.900 lits Ø Superficie de 3335 Ha Ø Investissement de 4,4 milliards Euros

14 INFRASTRUCTURE

INFRASTRUCTURES INDUSTRIELLES D’ACCUEIL

Edification de technopoles ( Casanearshore réalisé, Rabat Technopolis en chantier, projets de Fès shore et Tanger shore …) et de nouvelles zones d’activitééconomique

Chantier en cours:

Réhabilitation et création de nouveaux parcs industriels et zones d’activités économiques (1600 ha) avec une forte implication du secteur privé/ 0.5 Milliard Euros

15 INFRASTRUCTURE

INFRASTRUCTURES DE TÉLÉCOMMUNICATIONS

La référence àl’échelle du continent

Fixe : 2 opérateurs (IAM, Wana) pour 2.4 Millions d’abonnés

Mobile : deux opérateurs pour plus de 17.6 Millions d’abonnées : Taux de pénétration proche de 60 % contre 5% en 1999

Internet : 4.700.000 internautes . Ce chiffre est appeléàévoluer avec le développement de l’ADSL

16 PROCESSUS DE MODERNISATION

LIBÉRALISATION DE L’ÉCONOMIE ET OUVERTURE À LA CONCURRENCE

Quelques exemples

Énergie : plus de 70% de la production assurée par le secteur privé

Télécommunications: attribution de la deuxième licence du mobile (Meditel), ouverture du capital de Maroc Telecom(Vivendi 51%) et l’entrée en bourse de Maroc Telecom(14%), licence de boucle locale attribuée àWana, nouvelle licence troisième génération

Gestion portuaire: Tanger Med

Parcs industriels: TFZ, SAPINO, etc...

Concessions des services publics (eau, électricité, etc.)

Location de domaines agricoles /patrimoine foncier de 56.000 Ha:pour le développement des principales filiales agro-industrielles (oléicole, agrumicole et viticole) 17 PROCESSUS DE MODERNISATION

PROMOTION ET SÉCURISATION DES INVESTISSEMENTS

Meilleures conditions d’attrait des investissements, valorisant les atouts du Maroc, déclinées en dispositifs d’incitation compétitifs

Ciblage sectoriel : Mesures incitatives sous forme de packages complets (foncier, constructions, coûts de production)

+ Des procédures douanières considérées par la banque mondiale parmi les meilleures pratiques dans la région

+

Effort de simplification des procédures de création d’entreprises (Centres régionaux d’investissement et guichets uniques) 18 + Politique de formation d’une main d’œuvre qualifiée et compétitive Réforme du code de travail ( plus flexible)

+

Un environnement incitatif

üInfrastructures modernes (ex Tanger-Med) üZones franches (ex Tanger) üProximitéde l’Europe +

Signature de plusieurs accords de libre échange et accès àun marché d’un milliard de consommateurs :

üUE (1996), 500 millions de consommateurs üUSA (2004), 290 millions de consommateurs üQUADRA (2004), 100 millions de consommateurs

üTURQUIE (2004), 70 millions de consommateurs 19 LE MAROC EST LE PREMIER DESTINATAIRE DES INVESTISSEMENTS ETRANGERS DIRECTS DANS LE CONTINENT AFRICAIN AVEC 30 MILLIARDS DE DIRHAMS EN 2007

20 Mise en œuvre de la nouvelle politique industrielle marocaine : nouveaux métiers mondiaux du Maroc

Mise en œuvre de la politique de promotion des investissements et des exportations

Conforter les opérateurs économiques nationaux et internationaux

21 LESLES NOUVEAUXNOUVEAUX METIERSMETIERS MMONDIAUXONDIAUX DUDU MAROCMAROC

22 SECTEURS INDUSTRIELS A FORT POTENTIEL DE DEVELOPPEMENT

SECTEUR DE L’OFFSHORING

Ø Des infrastructures de base et télécommunications répondant aux standards internationaux (de nouvelles zones d’accueil : Casanearshore, Rabat technopolis …)

Ø Des ressources humaines compétitives

Ø Présence d’un tissu d’entreprises dans les technologies de l’information basées au Maroc

Ø Développement des activités « call centers » : prés de 150 unités pour répondre à la demande des pays francophones et hispanophones/ même fuseau horaire 23 SECTEURS INDUSTRIELS A FORT POTENTIEL DE DEVELOPPEMENT

INDUSTRIE AUTOMOBILE/ ASSEMBLAGE

Le Maroc a signéavec Renault Nissan la convention de réalisation d’une usine de production de400 000 véhicules par an àTanger Med

Prédispositions favorables pour l’implantation d’importants sites d’assemblage au Maroc

Objectif : Le Maroc future plate-forme régionale de montage de véhicules

24 SECTEURS INDUSTRIELS A FORT POTENTIEL DE DEVELOPPEMENT

INDUSTRIE AUTOMOBILE/ EQUIPEMENTS un des métiers mondiaux (régionaux) du Maroc

28 sites européens d’assemblage automobiles basés au sud de l’Europe (Espagne, France, Portugal) stables même au-delàde 2015 +

Elargissement de l’UE aux pays de l’Europe de l’Est : renchérissement prévisible des coûts de production de ces pays pour s’aligner sur ceux des quinze

Objectif : Maroc source importante d’approvisionnement en équipements automobiles pour l’Europe Occidentale

25 SECTEURS INDUSTRIELS A FORT POTENTIEL DE DEVELOPPEMENT

INDUSTRIE AGRO-ALIMENTAIRE

Transformation des produits de Conserves des fruits et la pêche légumes

ØDisponibilité des matières premières agricoles et halieutiques en terme de qualité et de quantité Ø Disponibilité d’une main d’œuvre qualifiée et peu coûteuse Ø Programme de cession de terres agricoles appartenant à l’Etat (56000 hectares): projets d’investissement pour le développement des principales filières agro-alimentaires Ø Importance de la demande au niveau international: Opportunités grandissantes à l’export à travers les ALE USA et UE 26 SECTEURS INDUSTRIELS A FORT POTENTIEL DE DEVELOPPEMENT

INDUSTRIE TEXTILE

Démantèlement AMF Stratégie pour intégrer le secteur + Chine

Challenge/ Premiers Opportunité résultats 3 projets d’investissement réalisés Repositionnement sur (Legler, Settavexet Fruit of theLoom) l’habillement de mode pour un montant de 200 Millions Euros courte série avec des perspectives prometteuses notamment avec l’Espagne

27 POLITIQUEPOLITIQUE FINANCIEREFINANCIERE

28 SITUATION DE L’ECONOMIE MAROCAINE

Produit Intérieur Brut de prés de 600 Milliards de dirhams correspondant à 20000 dirhams par habitant (30 millions d’habitants) Croissance oscillant entre 2 % (faible production agricole = 12% du PIB) et 8 % (forte production agricole = 20 % du PIB) Croissance tirée par une Demande Intérieure de près de 450 Milliards de dirhams Le Commerce Extérieur contribue négativement à la croissance: 250 Milliards de dirhams d’Importations pour 125 Milliards d’Exportations; le Déficit étant combléà part égales par les Recettes Touristiques et les Transferts RME Énergie, céréales, huiles alimentaires et sucre pèsent lourdement dans les importations ( 50 , 15 , 3 et 2 Milliards de dirhams) L’Investissement avoisine 200 Milliards de dirhams (dont 30 Milliards d’Investissement Direct Etranger)

29 MAINTIEN DE L’ÉCONOMIE NATIONALE SUR UN SENTIER DE CROISSANCE POSITIVE DE 2,2%

9%

6%

3%

0% 199920002001200220032004200520062007

PIB PIB non agricole

30 MUTATIONS STRUCTURELLES DE L’ÉCONOMIE NATIONALE

60 50,6 50 43,3

40 37,1

30 21,9 18,4 20 15,6 12,2 10,0 10

0 AgricultureSecondaireServicesAdministrations publiques 1998-2005 (SCN1968) 1998-2005 (SCN1993)

31 CONTRIBUTIONS DES COMPOSANTES DE LA DEMANDE EN TERME RÉEL ÀLA CROISSANCE ÉCONOMIQUE (EN %)

1997/2001 2002/2006 6,0 5,0

4,0 3,0 2,5 2,7 2,1 1,9 2,0 1,2 0,7 0,6 0,4

0,0

-2,0 -1,5 -2,5

-4,0 PIB Importations Consommation des Consommation des Investissement Exportations de ménages Adm. pub. B&S

32 BON COMPORTEMENT DES INDICATEURS ÉCONOMIQUES ET FINANCIERS

2006 2007Evolution Importations En MM DH 210,6 25722% En % du PIB 36.6 42,7 Exportations En MM DH 112 119,97% En% du PIB 19,5 19,9 Recettes voyages En MM DH 52,5 59,413,2% En% du PIB 9,1 9,9 Transferts MRE En MM DH 47,8 55,115,1% En% du PIB 8,3 9,2 Compte courant En MM DH 14,8 -0,7 En% du PIB 2,6 -0,1 33 CEPENDANT, LE DÉFICIT COMMERCIAL S’EST AGGRAVÉ

2 0022 0032 0042 0052 0062 007 0 0%

-5% -50 000 -10% -9,9% -10,9% -15% -100 000 -14,0% -16,3% -17,1% -20% -22,8% -150 000 -25%

Déficit commercial (échelle de gauche) Déficit commercial hors énergie (échelle de gauche) Déficit commercial en % PIB (échelle de droite)

34 RÔLE CROISSANT DES IDE

% MM Dh 90 25 80 70 20 60 15 50 40 10 30 20 5 10 0 0 19961997199819992000200120022003200420052006 TELECOMMUNICATIONS INDUSTRIE IMMOBILIER BANQUES IDE hors privatisations Source : Office des Changes

35 SITUATION DES FINANCES PUBLIQUES

Les Recettes totalisent prés de 155 Milliards de dirhams (IS = 35 , IR = 30 , TVA = 35 , TIC = 17 , Droits de douane = 13 , Droits d’enregistrement = 10 , Recettes de Monopoles, Privatisation et autres = 15 )

Supportant un Déficit budgétaire de 3 % du PIB, les Dépenses se montent à 175 Milliards de dirhams (Masse salariale = 70 , Fonctionnement = 30 , Compensation = 20 , Intérêt de la Dette = 20 , Investissement = 35 )

Les Entreprises publiques, avec 70 Milliards, rehaussent l’Investissement public global à plus de 100 Milliards

L’encours de la Dette publique avoisine 55 % de PIB, dont 44 % pour la Dette Intérieure

36 RÉSULTATS 2007

En MM.DH

Réal. en % Evol. en % 2006 LF 07 2007 07 / LF 07 07/06 Recettes 135,4 131,4 156,0 118,7 15,3

Dépenses globales 144,3 147,5 154,0 104,4 6,7

Solde budgétaire -8,9 -16,0 2,0

En % du PIB -1,6% -2,6% 0,3% hors privatisation -2,0% -3,4% -0,2%

37 PRINCIPALES RECETTES

En MM.DH Réal. 07/LF 07 Evol. 07/06 2007 En %En valeur En % En valeur Recettes ordinaires 156,0 118,724,6 15,3 20,6 •Recettes fiscales 135,2121,523,9 19,0 21,6 dont : I.S 30,4118,94,8 25,8 6,2 I.R. 27,7128,26,0 13,7 3,4 T.V.A 34,8124,36,8 27,4 7,5 T.I.C. 17,3107,31,2 8,1 1,3 Droits de douane 13,4122,22,4 8,7 1,0 Enregt& timbre 9,1125,21,8 26,7 1,9 •Recettes non fiscales 17,9107,31,2 -5,3 -1,0 dont : Privatisation 3,167,8-1,4 28,4

38 DÉPENSES

En MM.DH

Réal. 07/LF 07 Evol. 07/06 2007 En En % En % En valeur valeur Dépenses ordinaires 132,6 105,77,2 7,0 8,7 § Personnel 65,2 103,92,4 3,2 2,0 § Autres B & S 32,0 96,1-1,3 10,6 3,1 § Intérêts de la dette 19,2 98,5-0,3 3,1 0,6 § Compensation 16,2 165,06,4 22,9 3,0 § Investissement 27,6 114,63,5 15,7 3,7

39 EVOLUTION DES RECETTES FISCALES EN % DU PIB

9% En MM.DH 8%

7%

6%

5%

4%

3%

2%

1%

0% 2002 2003 2004 2005 2006 2007

Pour la première fois l’ISdépasse l’IRen 2007 40 EVOLUTION DES DEPENSES EN % DU PIB

11,8 11,3 11,2 11,0 12,0 10,9 10,8 Salaires 10,0

8,0

6,0 4,3 4,3 3,9 4,0 3,9 3,6 4,0 Investissement 3,9 3,2 3,6 3,5 3,33,2 Intérêts 2,0 2,5 2,1 0,5 0,6 1,1 1,7 Compensation 0,0 200220032004200520062007

41 BAISSE CONTINUE DU RATIO DE LA DETTE DU TRESOR

Dette Extérieure Dette Intérieure % PIB

MMDH 300 68,1% 70% 66,8% 66,9% 67,1% 250 63,7% 60,9% 62,6% 65% 200 58,8% 57,6% 60% 150 54,9% 55% 100

50 50%

1998199920002001200220032004200520062007

42 RELATIVE STABILITE DES CHARGES EN INTERET DE LA DETTE INTERIEURE EN DEPIT DE L’AUGMENTATION DE L’ENCOURS

Encours DI Charges en intérêts

300000

250000

200000

150000

100000

50000

0 1998199920002001200220032004200520062007

43 EXECUTION DE LA LOI DE FINANCES 2007 Renforcement de l’investissement public

Evolution de l’investissement public Répartition par secteur de l’investissement public en 120 2007 106,93 Sect. 96,98 100 Infrastructure s Sect. H 80 D 70,84 29% Administratifs M 55,97 58,64 7% M Sect. Sécurité 60 47,45 N 40,21 19% E 40

20 Sect. Sociaux Sect. 0 20% 200220032004200520062007LF 2008 Productifs 25%

Amélioration de la structure globale du Budget de l’Etat 2002 2008

Personnel 45% Personnel Intérêts dette 37% 17% Intérêts dette 11%

Charges sociales 7% Charges sociales 4%

Fonctionnement Investissement Fonctionnement 15% Investissement 17% Compensation 14% 20% 2% Compensation 11% 44 PERSPECTIVES ECONOMIQUES 2012

Surplus de croissance d’environ 300 Milliards de dirhams (correspondant à6 % de croissance annuelle moyenne + 2 % d’inflation) provenant du BTP (Villes Nouvelles et Infrastructures de Transport), du programme touristique AZUR, du programme industriel Emergence, du programme de distribution commerciale RAWAJ … Déficit de la Balance Commerciale Élargie ( biens et services ) réduit à50 % Investissement additionnel nécessaire de prés de 80 Milliards (Rendement de l’investissement en valeur ajoutée = ICOR = 4 ) Épargne nationale et IDE (opportunitédes capitaux arabes et occidentaux découlant de la mondialisation et de la hausse du cours pétrolier ) constituent les principaux instruments de mobilisation de cet effort additionnel où l’investissement public joue l’effet de levier (montages financiers État / CDG / Investisseurs étrangers , État / Collectivités locales / Agences de coopération étrangères …) 45 REFORMES DES INSTRUMENTS DE LA POLITIQUE FINANCIERE DE L’ETAT

Régionalisation – globalisation des crédits budgétaires

Substituer la logique des résultats àcelle des moyens à travers les contrats d’objectifs Adopter une programmation pluriannuelle àtravers le cadre de dépenses à moyen terme CDMT Utiliser l’échelle de la région économique pour globaliser les crédits afin d’assurer la cohérence et l’intégration des projets sectoriels

Poursuite de la réforme fiscale

Converger progressivement vers l’optimum économique entre la fiscalitédu travail et celle du capital (IS –IR) Harmoniser et simplifier les taxes àla consommation (TIC –TVA)

46 REFORME BUDGETAIRE

Visibilitéaccrue des Responsabilisation Programmation choix stratégiques des gestionnaires pluriannuelle glissante Gestion budgétaire Déconcentration axée budgétaire sur les Simplification des résultats procédures et AXES Indicateurs de internalisation du DE LA contrôle de régularité RÉFORME performance

Contrôle Audit de modulé performance de la dépense Système Mutualisation et d’information Appréciation du niveau de dématérialisation de de gestion réalisation des objectifs et l’information budgétaire de l’efficacitésocio- budgétaire économique

Renforcement des capacités des gestionnaires budgétaires47 REFORME BUDGETAIRE

1 Institution de la programmation budgétaire tri-annuelle glissante: ► Renforcer la pérennitédes politiques publiques et leur intégration; s

f ► i Donner une meilleure visibilitéaux gestionnaires; t c e j

b ► Améliorer les conditions de préparation de la loi de finances;. O Elaboration du PLF de l’année

§ Lettres de cadrage du Premier Ministre; § Arbitrage budgétaire; Tenue du CG sur § Commissions budgétaires; Dépôt du PLF n+1 au le PLF n+1 § Mise au point des projets de budgets Parlement n+1 r e i r

d Janvier Mars Mai Juin

n 20 Octobre Décembre e l

a Examen du PLF n+1 par le C Etape 1 Etape 2 Etape 3 Etape 4 Parlement

§ Préparation du • Examen des CDMT • Finalisation des TOFT; Elaboration CDMT ministériels; des projets de ministériels; § diffusion de la • Finalisation du CDMT circulaire du CDMT global. ministériels • Elaboration du CDMT Premier Ministre. global.

Elaboration du CDMT ► Constitution d’une commission interministérielle pour l’élaboration d’un guide méthodologique de

e préparation du CDMT tenant compte des spécificités marocaines; r v u

e ► Diffusion, en date du 8 février 2007, de la circulaire du PM accompagnée d’un guide méthodologique de o

n e

préparation du CDMT; e s i ► Organisation, le 19 avril 2007, d’un séminaire sur l’élaboration du CDMT; M Démarche progressive pour l’appropriation du CDMT: élaboration par 12 départements pilotes de leurs CDMT. 48 REFORME BUDGETAIRE

2 Globalisation des crédits

►Clarification des stratégies sectorielles et leur déclinaison en objectifs et programmes; ►Réaménagement des documents budgétaires autour de programmes cohérents ; ►Elaboration d’indicateurs chiffrés: lien logique entre objectifs, crédits alloués et résultats attendus; ►Fongibilitédes crédits Donner plus d’autonomie aux gestionnaires, notamment locaux, dans la réalisation d’objectifs prédéfinis ►Etablissement de rapports d’évaluation annuels: mesure de la performance.

Réalisations

► Déploiement progressif de la gestion axée sur les résultats 2002 20042005 2006 2007 1 dép. 5 dép. 14 dép. 25 dép. 32 dép. Évolution du nbredes dép: (4%) (17%) (40%) (70%) (77%) Évolution du nbredes 234 769 1.488 1.912 Indicateurs de Performance: 1.245

► Élaboration de guides méthodologiques et de manuels de suivi de la performance; ► Réalisation d’actions de formation de formateurs en gestion axée sur les résultats (ISCAE et ADETEF); ► Prochaine étape: pertinence et qualitédes indicateurs.

Lancement par l’IGFet les IGM des missions d’audit pour l’élaboration des rapports de performance au profit de 13 départements ministériels 49 REFORMES DES INSTRUMENTS DE LA POLITIQUE FINANCIERE DE L’ETAT

Redéploiement du portefeuille des participations publiques

Accompagner la libéralisation régulée dans les différents services publiques (électricité, eau, assainissement, transports maritimes, transports aériens, transports urbains…) àl’image du modèle réussi des télécommunications Généraliser les contrats -programmes État / entreprises publiques garantissant une mise en œuvre plus efficace des différentes stratégies sectorielles

Renforcement du rôle du système financier domestique

Améliorer les conditions de financement par le système bancaire Développement des marchés de capitaux (faire de Casablanca une place financière internationale)

50 AMÉLIORATION DES CONDITIONS DE FINANCEMENT DE L’ÉCONOMIE

Progression sans précèdent des crédits bancaires : à + 98 MM. DH ou +29,5% par rapport àl’année 2006 Canalisation du financement vers l’investissement et la consommation : -Crédits àl’équipement : +19 MMDH ou +30% -Crédits immobiliers : +28,6 MMDH ou +39% Poursuite de la baisse des taux d’intérêt :

Sept 06Sept 07 Crédits àl’équipement7,6%7,36% (-24 pb) Crédits immobiliers6,31%5,21% (-110 pb) Crédits àla consommation8,66%7,02% (-164 pb)

Source: BAM/enquête trimestrielle sur les taux d’intérêt

51 AMÉLIORATION DES CONDITIONS DE FINANCEMENT DE L’ÉCONOMIE

Consolidation de la performance du marché boursier :

Renforcement de la capitalisation boursière de plus de 40,6%, à97% du PIB

Hausse significative des indices MASI et MADEX: +33,8% et+36,4% respectivement

10 nouvelles introductions en bourse en 2007

52 EVOLUTION DU MASI ET DU MADEX EN 2007

MASI MADEX 14000 12000

13500 11500

13000 11000 12500 10500 12000 10000 11500 9500 11000 9000 10500 10000 8500 9500 8000 9000 7500 4 1 9 5 3 9 8 5 3 9 5 3 9 9 9 5 3 9 8 4 0 8 0 1 3 5 6 8 0 2 3 5 7 8 0 2 4 6 7 9 1 3 0 1 1 1 1 1 1 2 2 2 2 2 2 3 3 3 3 3 3 4 4 9 9 9 9 9 9 9 9 9 9 9 9 9 9 9 9 9 9 9 9 9 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3

53 EVOLUTION DU NOMBRE D’INTRODUCTION EN BOURSE

12 11 10 10 10 9 8 7

6 5 5 4 5 4 3 3 3 2 2 2 2 1 1 1 0 0 0 0 3 4 5 6 7 8 9 0 1 2 3 4 5 6 7 9 9 9 9 9 9 9 0 0 0 0 0 0 0 0 9 9 9 9 9 9 9 0 0 0 0 0 0 0 0 1 1 1 1 1 1 1 2 2 2 2 2 2 2 2

54 ÉVOLUTION DU VOLUME DES TRANSACTIONS (MMDH)

360 400

350

300

250 166 200 149

150 95 72 58 54 100 32 38 20 27 22 50

- 1 6 7 8 9 0 2 3 4 5 6 7 0 9 9 9 9 0 0 0 0 0 0 0 0 9 9 9 9 0 0 0 0 0 0 0 1 1 1 1 2 2 2 2 2 2 2 2

55 REPARTITION DE LA CAPITALISATION PAR SECTEUR

Agroalimentaire 2,22% Télécommunications Assurances 3,38% 21,97%

Banques 25,81% Sociétés de Portefeuilles-Holdings 8,02%

Sociétés de financement 1,41% Bâtiment & Matériaux de Construction Pétrole & Gaz 2,28% 12,57% Distributeurs 1,86% Boissons 1,38%

56 DEFIDEFI ENERGETIQUEENERGETIQUE

57 ETAT DES LIEUX

Dépendance quasi-totale de l’étranger en pétrole et charbon avec 50 Milliards de dirhams d’Importations en devises (sur un total de 250) Une subvention aux prix intérieurs de consommation de 14 Milliards de dirhams (Butane, Gaz oil, Fuel oil) Une compétitivitééconomique affaiblie par la chertéde l’énergie par rapport àdes concurrents sud méditerranéens (Algérie, Egypte …) Un besoin urgent d’investissements en particulier pour accompagner la croissance de plus de 8 % de la demande électrique (électrification rurale, villes nouvelles …)

58 VOIES DE PROGRES

Le développement de l’exploration pétrolière en rendant plus attrayant le code des hydrocarbures L’intégration régionale (boucle électrique euro méditerranéenne, investissements étrangers en raffinage et production électrique…) L’introduction du gaz naturel en substitution au pétrole (Centrale électrique de Tahaddart, usages industriels dans les cimenterieset raffineries de pétrole …) Exploitation des énergies renouvelables (parcs éoliens de production électrique Tetouan, Essaouira, Tarfaya , Centrale électrique thermo solaire de Bénimethar …) Le positionnement dans la filière de l’électronucléaire (coopération avec AREVA FRANCE) Redéploiement du soutien public aux prix intérieurs de consommation vers l’éducation, la santéet la formation 59 § Evolution de la charge de compensation

Cotation blé tendre (HRW USA) $/t Cotation pétrole Brent ($/t) Cotation Gaz Butane FOB NWE $/t

400

120 1000 350 900 100 300 800 80 700 250

600 200 60 500 150 40 400 300 100 20 200 50 100 0 0 0

0 0 0 0 0 1 0 0 0 0 0 0 1 0 1 3 5 7 9 1 1 01 03 05 07 09 11 01 1 3 5 7 9 1 1 /0 /0 /0 /0 /0 /0 /0 /0 /0 /0 /0 /0 /0 /0 /0 /0 /0 /0 /0 /0 /0 7 7 7 7 7 7 8 7 7 7 7 7 7 8 7 7 7 7 7 7 8

Evolution de la charge de compensation Répartition de la charge de compensation en 2007

25

21,00 Pétrole 20 (Produits

H 16,20 liquides) Gaz butane D 31% 15 32% M 11,80 12,20 M

N 10

E 7,80

5,20 5 Autres 1%

0

200320042005200620072008 Sucre Farine 14% 22% (*) y compris les crédits mobilisés dans le cadre du fonds de soutien des prix 60 SOUTISOUTIEENN PUBPUBLLICIC AUXAUX JEUNEJEUNESS ETET AUXAUX PPMEME

61 SOUTIEN ÀL’INNOVATION (ANPME, R&D MAROC, COOPÉRATION ÉTRANGÈRE NOTAMMENT AVEC GTZ ALLEMAGNE)

Réseau Marocain d’Incubateurs d’Entreprises - RMIE Prestations Technologiques en Réseau - PTR Soutien logistique et financier à l’innovation – INNOVACT Forum International des Compétences des Marocains Résidents à l’Étranger – FINCOME

SOUTIEN ÀLA FORMATION –EMPLOI

Programme IDMAJ à travers l’exonération des charges fiscales et sociales les deux premières années de recrutement Programme TAAHIL de formation - insertion à travers les mécanismes de la formation professionnelle

62 SOUTIEN ÀLA CRÉATION D’ENTREPRISES

Programme Moukawalati: assistance technique et financière aux jeunes créateurs d’entreprises (avances non productives d’intérêts accordées aux jeunes diplômés)

SOUTIEN ÀLA PME

Assistance technique et commerciale àtravers l’ANPME Mise en place de fonds de garanties pour les crédits de restructuration et de mise àniveau (Renovotel, Foman, Fodep…) Adhésion aux principes de la charte euro méditerranéenne de la PME

63