UN FILM DE HANNA LADOUL ET MARCO LA VIA

PROJECTIONS À CANNES JEUDI 10 MAI 2018 | ALEXANDRE III - 14H00 SAMEDI 12 MAI 2018 | PALAIS J - 11H30 (PROJECTION MARCHÉ) LUNDI 14 MAI 2018 | STUDIO 13 – 11H30, ARCADES 1 & 2 – 20H Noodles, Studio Orlando et Raphaël Gindre présentent

( WE THE COYOTES)

France, États-Unis | 87min | 2018 | Anglais Format image : 1.85:1 | Son : 5.1 Surround Support de projection : DCP 2K

Première mondiale World Premiere

Amanda et Jake s’aiment et veulent tout (re)commencer à Los Angeles. Sauront-ils faire les bons choix ? Les vingt-quatre premières heures de leur nouvelle vie vont les emmener de surprises en déconvenues d’un bout à l’autre de la ville.

Amanda and Jake are in love and want to start a new life together in Los Angeles. Will they make the right decisions? Their first 24 hours in LA take them all around the city, bringing more surprises and frustrations than expected.

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Hanna Ladoul et Marco La Via ont tous les deux 27 ans. Après des études de journalisme, de cinéma et d’histoire, ces Français s’installent à Los Angeles où ils vivent depuis quatre ans.

Alors jeunes journalistes, ils ont co-réalisé avec Matthieu Cabanes un documentaire de 52 minutes intitulé Le populisme au féminin en 2012. Coproduit par TV5 Monde et LCP, le film porte sur le rôle des femmes dans les partis d’extrême droite en Europe.

En 2016, leur premier court-métrage de fictionDiane from the Moon avec comme actrice principale Mya Taylor (Tangerine) se distingue dans de nombreux festivals à travers le Monde.

Nous, les coyotes est leur premier long-métrage de fiction.

ENTRETIEN AVEC LES REALISATEURS

Vous êtes tous les deux français, alors pourquoi tourner votre premier film à Los Angeles ? Marco a la double nationalité franco-américaine, il est né en Californie ! Il y a 4 ans, nous poursuivions des études d’histoire à l’EHESS (Ecole des Hautes Etudes en Sciences sociales) et nous sommes allés aux États-Unis pour les vacances d’été. Arrivés à Los Angeles, nous avons décidé de rester sur un coup de tête.

Cette même année, nous avions vu le filmBellflower au cinéma à Paris et nous étions impressionnés par ce collectif de jeunes cinéastes californiens qui, partis de rien, ont réussi à faire leur premier long métrage pour quelques milliers de dollars. Nous étions motivés par cette passion que nous avions pour le cinéma indépendant américain et l’envie d’en faire partie. Nous ne savions pas comment nous y prendre exactement car nous n’avions jamais fait de cinéma.

Depuis notre installation, nous avons arpenté Los Angeles de long en large et beaucoup d’endroits ont pour nous une signification émotionnelle qui transparaît dans le film. Nous souhaitions dresser le portrait grâce à la fiction de cette ville en évolution constante à un moment spécifique dans le temps, sans pour autant renier une certaine optique documentaire.

Pourquoi avoir choisi de raconter l’histoire de Amanda et Jake sur une journée ? Nous avons choisi de resserrer l’action du film sur une seule et unique journée car les événements les plus marquants d’une vie peuvent se produire dans un laps de temps très court.

Ce qui détermine le plus notre existence, ce sont les décisions que nous prenons au cours d’une journée, une heure, une minute, une seconde. Nous voulions faire un film qui parle de ces petites décisions du quotidien qui peuvent avoir un impact sur l’ensemble d’une vie. Anecdotiques dans l’instant, elles se révèlent souvent décisives.

Nous avons été inspirés et confortés dans notre démarche par plusieurs films qui utilisent cette unité de temps : Oslo, 31 août de Joachim Trier, Oh Boy de Jan-Ole Gerster, et bien sûr la trilogie des Before de Richard Linklater.

Comment avez-vous constitué votre casting ? Nous avons eu la chance de rencontrer Donna Morong, une directrice de casting chevronnée (Gone Baby Gone, Wrong Cops, Rubber…) qui nous a fait confiance. Elle nous a ouvert de nombreuses portes et notamment celles des plus grosses agences de comédiens comme UTA, CAA et WME. Pendant plus de deux mois, nous avons auditionné des centaines de comédiens.

Il était primordial de trouver pour Amanda et Jake un duo à l’alchimie parfaite. McCaul Lombardi a été le premier à rejoindre l’équipe. Son agent nous a envoyé une audition filmée et il crevait l’écran ! Ilétait Jake.

Nous avons offert le rôle à Morgan Saylor et elle a accepté de nous rencontrer très rapidement. Elle était troublée par les parallèles entre sa vie et celle du personnage, nous expliquant qu’elle même était elle-même en train de déménager de Chicago à Los Angeles (comme Amanda et Jake !). Avant d’accepter le rôle, elle voulait rencontrer McCaul. La connexion a été immédiate.

Morgan a alors proposé à McCaul de l’aider à déménager son appartement de Chicago et de faire la route ensemble jusqu’à Los Angeles. C’était une mise en situation parfaite. Après une semaine sur la route ensemble, ils s’appelaient par les noms de leurs personnages. Nous étions prêts à tourner.

Comment s’est déroulée la production du film ? Le processus de production a duré moins d’un an et demi de l’écriture à la fin de la post-production. Tout cela s’est fait grâce à l’immense disponibilité et réactivité de nos amis de part et d’autre de l’Atlantique ainsi qu’à quelques rencontres clés. La première de ces rencontres et la plus importante était celle avec notre producteur, Raphaël Gindre, qui a su tenir le cap tout au long de l’aventure et nous préserver des problèmes rencontrés pendant le tournage.

L’équipe de tournage était mixte : française et américaine, sans oublier notre directeur artistique allemand, Julius Schultheiß. Les différences d’approches entre Américains et Européens relevaient parfois du défi mais cet échange culturel a beaucoup enrichi le film. Les Américains sont très pointus au niveau de l’image et notre directeur de la photographie Stephen Tringali a fait un travail exceptionnel. En revanche, ils s’en fichent pas mal du son direct ce qui rendait fou de rage notre ingénieur du son français Jules Jasko ! Tous les jours, il fallait rappeler à notre premier assistant que oui, on avait besoin de faire des fonds d’air sur chaque lieu de tournage. Au final, nous sommes aussi contents de l’image que du son dans ce film.

Nous avons tourné tout le mois d’août 2017 à Los Angeles et dans les environs. Les journées étaient longues et il faisait très chaud. Une villa à Studio City gracieusement prêtée pour la durée du tournage nous a servi de camp de base, de salle de montage, de cuisine pour la cantine et d’hébergement pour les Européens. Le soir, nous nous retrouvions tous pour un barbecue et des bières au bord de la piscine. C’était presque une ambiance de vacances entre amis, mais des vacances avec des journées de travail de 12 heures ou plus !

Comment avez-vous opéré les choix musicaux ? Dès le début, nous ne voulions pas d’une bande originale classique avec des violons. Nous souhaitions trouver des musiques actuelles qui reflètent la vie à Los Angeles et sa scène musicale foisonnante qui voit défiler tous les jours des artistes venus du monde entier. Plusieurs superviseurs musicaux et des amis artistes nous ont permis de mettre au point une liste de morceaux assez éclectique.

Deux pistes de la bande originale sont des morceaux exclusifs du nouveau groupe FUKC créé par le français Lemuel Dufez. Une autre contribution nous vient de l’américaine-allemande-jamaïcaine Amber Mark et un titre a été composé sur mesure par le français Clovis XIV.

Avez-vous vous–mêmes vécu certaines des situations du film ? Oui, bien sûr ! Il est difficile de répondre avec précision sans tout vous dire du film mais nos débuts à Los Angeles n’ont pas été évidents. Nous sommes arrivés sans le sou et nos familles n’avaient pas les moyens de nous aider financièrement. Notre installation a donc pris de longs mois, entre l’obtention des papiers pour être en règle, trouver un logement, un travail, une voiture, etc.

Nous avons occupé une multitude de petits boulots avant de pouvoir mettre un pied dans le monde du cinéma. La bonne nouvelle, c’est que toutes ces galères nous ont inspirés et c’est ainsi qu’est né ce film. Rien d’exceptionnel à ces situations et c’est ce que nous désirions : proposer une histoire simple, construite d’anecdotes du quotidien qui peuvent résonner chez tout un chacun. DEVANT LA CAMERA

MORGAN SAYLOR

Née à Chicago, Morgan passe sa jeunesse à Atlanta dans l’état de Géorgie. Elle attrape toute jeune le virus de la comédie et s’illustre au niveau régional sur les planches de théâtre.

Après des apparitions dans la série Les Sopranos à l’âge de douze ans, en 2009, Morgan est repérée pour interpréter le rôle de Dana Brody dans la série télévisée . Elle a alors tout juste quinze ans.

Elle s’est depuis également illustrée dans de nombreux films indépendants américains comme White Girl de Elizabeth Wood ou de . Morgan est pour la première fois présente à Cannes pour le filmNous, les coyotes. MCCAUL LOMBARDI

Originaire de Baltimore, McCaul se destinait à une carrière d‘athlète mais à la suite d’une blessure, il décide de déménager à Los Angeles pour poursuivre une carrière de comédien.

Il fait ses premiers pas sur grand écran et au Festival de Cannes (Prix du jury 2016) dans American Honey de Andrea Arnold. Il revient à Cannes en 2017 pour Patti Cake$ de Geremy Jasper. A tout juste 26 ans, Nous, les coyotes est sa troisième apparition cannoise.

Il apparaît également dans le nouveau film de Matt Porterfield : Sollers Point aux côtés de Jim Belushi. INFOS TECHNIQUES

Auteurs-Réalisateurs Hanna Ladoul, Marco La Via

Cast Morgan Saylor, McCaul Lombardi Betsy Brandt, Khleo Thomas, Lorelei Linklater, Cameron Crovetti , Nicholas Crovetti, Vivian Bang et Ravil Isyanov

Producteur Raphaël Gindre

Directeur photo Stephen Tringali

Montage Camille Delprat

Son Jules Jasko, Thibaud Rie, Jeanne Delplancq, Elias Boughedir

Directrice de Casting Donna Morong

Producteurs Exécutifs Matt Miller, Kevin Van Der Meiren

France, États-Unis | 87min | 2018 | Anglais Format image : 1.85:1 | Son : 5.1 Surround Support de projection : DCP 2K