- 1 - SOMMAIRE PRESENTATION DE LA COMMUNE HISTORIQUE

CHAPITRE I - ANALYSE I. ETAT DU SITE ET DE SON ENVIRONNEMENT I.1. Le site a. Accès b. Le relief c. Hydrographie d. Géologie e. Climat I.2. Le paysage a. L’approche structurelle b. L’approche visuelle I.3. L'environnement naturel I.4. L'environnement bâti I.5. Les réseaux a. Assainissement b. Eau potable c. Défense incendie

II. LA DEMOGRAPHIE II.1. Population II.2. Ménages II.3. Structure par âge de la population II.4. Population active

III. LE LOGEMENT III.1. Les stocks III.2. Les flux

IV. LES ACTIVITES IV.1. L'activité agricole IV.2. Autres activités

V. LES EQUIPEMENTS

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CHAPITRE II – CHOIX RETENUS POUR ETABLIR LE PROJET D’AMENAGEMENT ET DE DEVELOPPEMENT DURABLES

II.1. Les besoins II.2. Les objectifs II.3. Compatibilité du P.A.D.D. avec les principes du développement durable II.4. Les perspectives d'évolution

CHAPITRE III - DISPOSITIONS DU P.L.U.

III.1. Caractères généraux des zones III.2. Cohérence du zonage avec les objectifs d'urbanisme III.3.Le programme d’équipement

CHAPITRE IV - COMPATIBILITE DU P.L.U.

IV.1. Compatibilité avec les lois d'aménagement IV.2. Respect des servitudes d'utilité publique IV.3. Autres informations

CHAPITRE V - LES INCIDENCES DU P.L.U.

V.1. Incidences sur le site et l'environnement a. L’environnement naturel b. L’environnement bâti V.2. Mesures compensatoires et recommandations

CHAPITRE VI – TABLEAUX DES SUPERFICIES

- 3 - Présentation de la commune

La commune de est localisée au Nord du département de la . Plus précisément, elle est située à 18 kilomètres au Nord-Est de . Elle offre une situation privilégiée, notamment au regard des frontières luxembourgeoise et allemande, proches d’environ 10 kilomètres.

La superficie de son territoire est de 353 hectares.

En 1985, une opération partielle de remembrement a été menée sur le territoire communal.

La commune de Fixem dépend du canton de et de l’arrondissement de Thionville-Est.

Elle est adhérente à trois structures intercommunales qui sont les suivantes : - Communauté de Communes de Cattenom et Environs regroupant les 20 communes du canton de Cattenom (Berg-sur Moselle, Beyren-les-Sierck, , Breistroff-la-Grande, Cattenom, , , Evrange, Fixem, , Hagen, Hettange- Grande, , , Puttelange-les-Thionville, Basse Rentgen, Rodemarck, Roussy-le-Village, Volmerange-les Mines et ).

- Syndicat Intercommunal des Eaux de Cattenom et Environs,

- Syndicat Intercommunal pour la gestion de la Boler.

Le territoire communal jouxte les communes suivantes :

- au Nord-Ouest ;

- Beyren-les-Sierck au Nord-Est ;

- Gavisse au Sud-Est ;

- Cattenom au Sud-Ouest.

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- 5 - Historique

La commune est mentionnée pour la première fois en 784 sous le nom de « Fukinsheim ». Elle était alors une possession de la seigneurie de Rodemack.

En 1448, la localité a adopté le nom de « Fixem ». Lors de l’annexion et des deux conflits mondiaux, le village a perdu son identité française et a pris la dénomination allemande « Fixheim » avant de retrouver son appellation française à la Libération en 1944.

Fixem formait avec Gavisse les annexes de la paroisse de Berg-sur- Moselle. Lorsque la commune est devenue une paroisse, la chapelle fut remplacée par une église construite en 1886 dans le style néo-roman par l’architecte thionvillois Léon Laydecker.

Source : CAUE de Moselle Autrefois, le village de Fixem comptait trois cafés, deux épiceries, une agence postale, un peintre, un charron, un cordonnier, deux menuisiers et le forgeron.

Un des anciens cafés se situait au n°15, Grande Rue. L’enseigne peinte sur la façade indique la vocation du café du village alors que la maison offre toutes les caractéristiques d’une exploitation agricole.

Bâtie en deux étapes successives entre 1850 et 1900, cette construction occupe toute la largeur d’une parcelle. La demeure était donc peu profonde, la toiture à faible pente et recouverte de tuiles creuses.

Le noyau de l’habitation initiale était formé de deux pièces au rez-de- chaussée surmontées de deux chambres à l’étage. Puis, une travée à droite a été rajoutée. Cette extension permet de doubler la pièce du rez-de-chaussée et de créer la grande salle de café avec ses deux fenêtres sur rue.

La porte d’écurie jouxte la porte d’entrée mais leurs traitements respectifs sont subtilement distincts : la porte d’écurie est légèrement plus basse et son encadrement est dépourvu de la moulure qui orne la porte d’entrée.

Quatre lucarnes horizontales se répartissent régulièrement au-dessus de l’ensemble. Elles aèrent le fenil et le grenier à grains. Chacune d’elles se trouve dans l’axe de symétrie d’un élément de façade : portail de grange, porte d’écurie, travées de fenêtres.

Notons la présence d’un moulin datant de 1652 (date gravée sur une des poutres du bâtiment).

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A. A N A L Y S E

I. ETAT DU SITE ET DE SON ENVIRONNEMENT

I.1. Le site

a. Accès

La commune de Fixem se situe à vingt kilomètres de l’autoroute A31, axe autoroutier majeur Nord-Sud européen et prend une position centrale entre la RN53 et la RN153, axes permettant de relier Thionville au Luxembourg et à l’Allemagne.

Elle est traversée par la RD1, axe secondaire permettant de rejoindre Cattenom au Sud et Mondorf-les-Bains au Nord. Cette route ne dessert pas la partie agglomérée et se dessine à l’Est du bourg.

Un autre axe secondaire permet d’accéder à Fixem. Il s’agit de la RD62, axe Est-Ouest reliant la RN153 à la RN53. Ce dernier dessert les communes de Basse Rentgen, Rodemack, Fixem, Gavisse et Malling. A ce jour, la RD62 constitue un axe support d’urbanisation pour la commune de Fixem. Un ensemble de constructions récentes se sont édifiées de part et d’autre de cette voie.

On constate donc une très bonne accessibilité à la commune.

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b. Le relief

Le village est implanté sur une partie relativement plane de la vallée de la Moselle comprise entre la colline du Heldberg et de légers reliefs au Sud-Ouest.

Plus précisément, le territoire communal s’inscrit dans la vallée de la Boler, qui est très évasée.

Le point culminant se situe proche du Heldberg dominant à 224 mètres NGF avec la courbe de 200 mètres dessinant le contour de « La Côte des Vignes », au Nord du ban communal, alors que le point bas est localisé le long de la Boler, à la cote 155 mètres NGF.

Les pentes les plus fortes sont localisées au Nord du territoire communal au lieu-dit « La Côte des Vignes »

La partie agglomérée s'étire entre les cotes 155 mètres N.G.F., cote située à l’entrée Ouest de Fixem en venant de Rodemack et 158 mètres N.G.F., cote localisée à hauteur de l’intersection de la RD1 et la RD62. La dénivelée est donc très faible.

Le village présente donc une topographie très peu marquée.

Caractérisé par de faibles ondulations topographiques, alternant entre collines peu élevées et fonds de vallée peu creusés, le territoire communal de Fixem présente donc un paysage de plaine offrant de larges perspectives où le regard n’est pas bloqué par des barrières visuelles.

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c. Hydrographie

Le réseau hydrographique de Fixem est relativement développé et structure fortement le paysage. Il est constitué par les ruisseaux de Boler et de Beyren.

Le ruisseau de Boler traverse le territoire communal d’Ouest en Est, en bordant le village.

Le ruisseau de Beyren, qui coule du Nord au Sud, constitue sur plus de 1,5 kilomètres la limite Est de la commune.

Des données récentes de l’agence de l’eau Rhin-Meuse sont inexistantes pour la Boler dans la mesure où la station hydrométrique implantée à Gavisse a été fermée le 10 novembre 1983.

La commune de Fixem est traversée par les ruisseaux de Beyren et de Boler. Ces cours d’eau ont fait l’objet d’un recueil de zones inondées : catalogue DDE/DDAF (crues d’octobre 1981), revu en septembre 1994, réalisé en janvier 1995.

Ces zones naturelles touchées par ces crues n’auront pas vocation à être ouvertes à l’urbanisation. Les remblais et la création d’obstacles à l’écoulement des eaux en période de crue y sont interdits.

Une étude des zones inondables du ruisseau de Boler a été réalisée en septembre 2010 par le bureau GEREEA, sous la maîtrise d’ouvrage de la commune de Fixem.

La commune de Fixem présente une zone inondable liée aux débordements du ruisseau de Boler. Cette zone concerne le secteur Nord-Ouest de la partie urbanisée de la commune (voir cartes jointes).

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d. Géologie

Le territoire communal de Fixem est situé sur une assise géologique qui correspond à celle du Bassin Parisien. Ce bassin de type sédimentaire s’est formé de façon durant les ères géologiques secondaires et tertiaires.

Une mer recouvrait toute la surface et a déposé des couches de sédiments variant selon l’âge géologique. On observe aujourd’hui une succession de couches dures et de couches tendres et de cette situation particulière d’alternance de faciès a résulté ce relief de côte (ou cuesta) que l’on peut observer le long de la vallée de la Moselle.

La commune de Fixem se place en limite géologique du lit de la plaine alluviale de la Moselle et du plateau situé en rive droite de la rivière.

Ainsi, les couches géologiques affleurantes dans la zone de Fixem sont de deux natures :

- sur toute la partie Nord et Ouest de la commune, on retrouve des couches concordantes datant du Jurassique inférieur. La période correspondante est celle du Lias et les étages sont l’Hettangien et le Sinémurien. La lithologie présente des successions de roches dures et de roches tendres, une alternance de calcaire et de marne.

- la partie située au Sud-Est est composée d’alluvions anciennes qui témoignent de l’ancien passage de la Moselle à cet endroit. Le passage des bras morts de la rivière est la dernière action de dépôt de la rivière dans ce secteur.

La rivière de la Moselle a commencé à installer son lit directement après la mise en place de ces roches. Elle coulait directement sur le village actuel de Gavisse en formant un méandre à cet endroit. La partie supérieure de ce méandre s’est comblée par des alluvions transportées par la rivière.

La Moselle a déplacé son lit vers le Sud-Est et les ruisseaux de la Boler et de Beyren ont commencé à s’écouler en se jetant directement dans la Moselle au niveau de Fixem et Gavisse dont l’ancienne confluence a formé des cônes d’alluvions dont la morphologie engendre des replats sur lequel s’est installée l’agglomération de Fixem.

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e. Climat

L’ensemble du département de la Moselle est sous l’influence du climat lorrain, qui est un climat océanique tempéré à tendance continentale : affaiblissement de l’influence des masses d’air atlantiques et influence conjuguée d’air froid en provenance d’Europe du Nord et d’air d’origine tropicale. Cette tendance correspond à une régularisation des précipitations en toutes saisons, à une augmentation de l’amplitude thermique, ainsi qu’à un allongement de la saison froide.

On différencie ainsi deux saisons contrastées et bien marquées : - une saison froide et peu ensoleillée de novembre à avril ; - une saison chaude de mai à octobre.

Températures

On observe une amplitude thermique assez élevée correspondant au caractère continental de la situation de Fixem. Selon l’année, elle est de l’ordre de 17°C environ.

La température minimale s’observe en janvier (environ 1°C en moyenne) et la maximale s’observe en juillet avec une moyenne de 19°C environ.

Précipitations

Les précipitations sont relativement abondantes et bien réparties au cours de l’année. On peut mesurer environ 165 jours de pluie au cours de l’année soit une pluviométrie équilibrée dans l’année s’élevant à 740 mm/an environ.

Vents

Les vents dominants sont de secteurs Nord-Est en hiver et Sud-Est en été.

- 16 - 1.2. Le paysage

a. L'approche structurelle

L'analyse des trois cartes (1920, 1953 et 2008) de la commune de Fixem offre une approche de l'évolution de son paysage et de l'utilisation du sol au cours du XXème siècle. Elle permet également de définir les lignes permanentes du paysage et de dégager l'identité et la spécificité de ce territoire.

En 1920, le ban communal de Fixem est occupé de la façon suivante: - Les terres labourables dominent. Elles occupent les secteurs les plus plats, sur la majeure partie de l’ensemble du ban communal. - Les prairies se développent dans le fond des vallons de la Boler et du ruisseau de Beyren. Elles occupent les terres les plus humides. - La vigne occupe le côteau le mieux exposé. Il s’agit de la Côte des Vignes, localisée sur le versant Sud du Heldberg. Notons que des parcelles de vigne sont également repérables au Nord de Faulbach, ainsi qu’au Sud du ban communal de Fixem à hauteur du Galgenberg. Il s’agit d’un coteau totalement occupé par un vignoble longeant la RD1. - La forêt est très peu présente sur le ban communal. On recense trois petites parties boisées ; celle jouxtant la Côte des Vignes « Le Hassel », une seconde à l’Ouest du moulin et une troisième au leiu-dit « Oberheid », se logeant entre deux petits cours d’eau. Les deux dernières constituent des prolongements du bois de Cattenom s’étendant au Sud-Ouest de la commune de Fixem.

En 1920, les infrastructures routières sont déjà présentes sur le territoire. On retrouve bien la RD1 et la RD62.

Le territoire est sillonné par quelques sentiers et des chemins ruraux qui indiquent sa vocation agricole.

Le réseau hydrographique est composé : - du ruisseau de la Boler dessinant un tracé au Nord de la partie agglomérée ; - du ruisseau de Beyren constituant une partie de la limite naturelle Est avec Gavisse. Le ruisseau de Faulbach provenant du Nord se jette dans le ruisseau de la Boler, au Nord de la RD62, à hauteur de la limite communale.

Enfin, les tracés de deux affluents du ruisseau de la Boler se dessinent dans la partie méridionale du ban communal.

Le tissu bâti fait apparaître un unique noyau groupé et ramassé, organisé selon un bouclage viaire.

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Ces rues sont constituées par un alignement de maisons mitoyennes qui s'implantent selon la typologie traditionnelle lorraine du village-tas. Cette structure bâtie est parfaitement identifiable et forme la trame originelle du village actuel.

Notons la présence d’un moulin à l’Ouest du village, jouxtant la RD62 ainsi qu’une construction ponctuant l’intersection RD1/RD62.

Des espaces de vergers se sont développés à l’arrière des constructions et permettent d’assurer des espaces de transition entre les zones urbanisées et les terres agricoles.

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En 1953, le paysage s'est modifié. En effet, on observe les évolutions suivantes :

- La vigne a fortement régressé au profit des vergers, dans le secteur de la Côte des Vignes. Quant au Galgenberg, l’espace est devenu forestier.

- La ceinture de vergers autour du village a légèrement diminué.

- Le village de Fixem ne présente aucune évolution.

Les massifs boisés restent intacts et les prairies et terres labourables pérennes.

Les réseaux hydrographique et routier n’ont pas évolué.

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La carte actuelle fait apparaître de grandes évolutions du paysage. Il s’agit :

- de l’inscription d’une réserve d’eau au Sud-Ouest du ban communal. Cette dernière est liée à la centrale nucléaire de Cattenom exploitée par Electricité de . La décision d’implantation de la centrale date de 1978. Le chantier des réacteurs a débuté en 1979 et s’est terminé en 1991 ;

- de l’extension du bâti identifiable à l’Est et au Sud du noyau originel. La limite avec la RD62 a été transgressée. L’ensemble de ces extensions urbaines correspond à des constructions de type pavillonnaire. Mis à part une construction qui s’est édifiée au-delà de la RD1 en direction de Gavisse, la tendance a plutôt été à la densification du bâti, en conservant un aspect groupé pour Fixem.

- de l’apparition de nouveaux sièges agricoles qui se sont délocalisés. Il s’agit notamment de celui implanté à l’Est du village, au- delà de la RD1 et d’un second site, à l’entrée Ouest de Fixem en venant de Rodemack.

- de l’apparition de micro-boisements le long du ruisseau de la Boler.

Le système de voirie est resté stable en un siècle.

La vigne n'existe plus à Fixem et les vergers ont largement régressé.

Quant aux boisements, leurs lisières ont légèrement évolué.

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- 23 - b. L'approche visuelle

Le paysage et les entrées de Fixem se perçoivent de façon différente selon les accès que l’on emprunte en fond de vallée ou sur le plateau.

Entrée Nord depuis Mondorf-les-Bains

Depuis le Nord, en arrivant par la RD1, la vue est très large et lointaine. L’automobiliste découvre un large panorama ouvert sur des espaces agricoles.

La légère courbure de la RD1 et la végétation ne permettent pas de percevoir le village de Fixem. Seul, le clocher de l’église fait signal.

Petit à petit, la vue se dégage sur les premiers éléments construits : à gauche, les installations d’une exploitation agricole et à droite, on devine des constructions à l’arrière d’une frange boisée composée de vergers et d’arbres remarquables.

Puis, la perspective s’ouvre sur un bâtiment ponctuant l’entrée de Fixem, l’immeuble collectif « Les Coquelicots ». A droite, on peut repérer le lieu d’implantation d’un futur lotissement « Les Jardins », composé de 14 lots.

Entrée Sud depuis Thionville

A l’échelle du grand paysage, cette approche est sensiblement identique à celle décrite précédemment.

En effet, depuis le Sud, en empruntant la RD1, l’automobiliste traverse un secteur composé d’une partie relativement plane. Les terres agricoles dominent et la ligne d’horizon est marquée par l’émergence de la Côte des Vignes.

Puis, la séquence suivante ne permet toujours pas de vue sur le village de Fixem. Seul est perceptible l’immeuble ponctuant l’intersection RD1/RD62. Une construction de type pavillonnaire, implantée sur le territoire communal de Gavisse paraît incongrue dans ce vaste paysage agricole.

L’approche visuelle de Fixem est caractérisée d’une part, par une partie construite, à gauche de la RD1 contrebalancée par une partie boisée correspondant à une luxuriante végétation entourant une construction édifiée au-delà de la RD1.

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Entrée Est depuis Gavisse

En empruntant la RD62 et en quittant le bourg de Gavisse, la vue s’ouvre sur des terres agricoles et des vergers.

En poursuivant son cheminement, l’automobiliste ne perçoit toujours pas le village de Fixem. La ligne d’horizon est marquée par la butte de la Côte des Vignes. L’immeuble collectif « Les Coquelicots » annonce le village de Fixem.

L’entrée de Fixem est caractérisée par un nœud routier (RD1/RD62) et par la présence d’un immeuble collectif implanté à l’emplacement d’un ancien café. En fond de perspective émerge le clocher de l’église.

Entrée Ouest depuis Rodemack

Depuis l’Ouest, en venant de Rodemack par la RD62, l’automobiliste emprunte la vallée du ruisseau de Faulbach et traverse des zones agricoles.

Après le franchissement du ruisseau de la Boler, la voie routière offre une courbure assez prononcée. Un mur d’enceinte apparaît sur la droite. Il s’agit d’un ancien moulin, construction réhabilitée, à hauteur du lieu-dit « Muhlengarten ».

Petit à petit, on s’approche du village. Une piste cyclable longe le tracé de la route départementale. Puis, on distingue les installations d’une exploitation agricole implantée à gauche de la RD62.

Cette entrée est marquée par son caractère rural et son ambiance fortement paysagère.

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- 29 - I.3. L’environnement naturel

Le territoire naturel de Fixem est composé d'espaces correspondant aux unités paysagères présentes sur la commune. On recense les entités naturelles suivantes : les boisements, les espaces agricoles (terres labourables et prairies) et les jardins-vergers.

Les boisements La forêt est peu présente sur le territoire communal. Elle se concentre sur les reliefs et constitue notamment le prolongement de la forêt communale de Cattenom.

L’ensemble de ces forêts est soumis au régime forestier. Ce sont des zones naturelles qui doivent être préservées de toute forme d’urbanisme en raison de la qualité des sites. Ces masses boisées constituent un milieu de vie privilégié assurant le maintien de la diversité biologique. Elle représente une source de nourriture, des sites de nidification, ainsi que des abris et des caches pour la petite, moyenne et grande faune. Chevreuils, sangliers, lièvres et renards sont répertoriés.

Les haies Les haies sont relativement nombreuses dans la zone agricole. Les éléments linéaires sont constitués de haies arbustives à base de prunelliers, noisetiers, rosiers et de haies arborescentes comprenant le frêne commun, le chêne sessile et le charme.

L’ensemble de ces éléments attire une vingtaine d’espèces d’oiseaux, se répartissant en fonction de la structure végétale : on trouvera par exemple le pinson des arbres, le pic vert et la corneille noire dans les grands arbres, les fauvettes et le rossignol dans les haies arbustives. Les mésanges bleues et charbonnières utilisent les cavités naturelles ou creusées par les pics.

Les mammifères rencontrés dans les haies sont le hérisson, l’écureuil roux, la belette, l’hermine et divers micro-mammifères.

Les vergers Les vergers localisés sur le territoire de Fixem sont de tous âges et sont essentiellement localisés autour du bourg, sur la côte des Vignes, puis ponctuellement sur l’ensemble du territoire communal. Les variétés fruitières sont les pruniers, les mirabelliers, les pommiers, les cerisiers et les noyers.

Ils concourent à accroître la qualité et l’intérêt paysager et environnemental de la commune. Ils doivent être maintenus et préservés. Ils constituent des zones tampons entre les zones agricoles et la partie agglomérée.

Par ailleurs, ils assurent un habitat pour les petits passereaux : mésanges, merles, grives, verdiers, bergeronnettes, pinsons.

- 30 - - 31 - Un projet d’acquisition de terrain en vue de la conservation de haies et de vergers traditionnels par la Ligue pour la Protection des Oiseaux (groupe local de Thionville et Environs) est actuellement en cours sur la Côte des Vignes.

Ce secteur situé à 500 mètres du village, orienté plein Sud et s’ouvrant largement sur la vallée du ruisseau de Boler, couvre une superficie totale d’environ 15 hectares. Constituée de nombreuses petites parcelles de 6 à 8 ares, la Côte des Vignes était traitée en vignobles jusqu’à l’apparition du phylloxéra, puis transformée en vergers. Actuellement, de nombreuses parcelles ne sont plus entretenues en raison de la taxation de l’alcool et du manque d’intérêt des héritiers, avec pour conséquence un envahissement important par des haies entre lesquelles subsistent des parcelles plantées entretenues ou en prairies. Le projet se décompose selon trois orientations : l’entretien des terrains, l’entretien des haies et la plantation de fruitiers.

Les espaces agricoles Les terres agricoles couvrent la majeure partie du ban communal. Elles s'étendent sur de vastes étendues. Ce sont généralement de vastes espaces ouverts. Elles se caractérisent par la culture des céréales et des prairies artificielles.

La faune des espaces agricoles est pauvre en vertébrés : elle comprend le bruant jaune, l’alouette des champs, le lièvre d’Europe et de rares reptiles ou amphibiens.

La ripisylve Une ripisylve plus ou moins dense et souvent discontinue selon l'entretien des berges est présente le long du ruisseau de Boler et du ruisseau de Beyren. Elle reste majoritairement composée d’une association d’Aulnes glutineux et de Frênes communs.

Par ailleurs, notons qu’il existe des arbres remarquables implantés au sein du tissu bâti. On recense 2 tilleuls et 2 noyers à l’intersection de la RD1/RD62, à l’entrée de Fixem, un vieux noyer à l’intersection de la RD1/rue des Vergers, un noyer à l’angle de la rue des Vignes et de la boucle du Cimetière.

On retrouve également des anciens arbres fruitiers implantés le long de la RD1.

Enfin, concernant l’entretien des cours d’eau, la loi n°2003-699 du 30 juillet 2003 relative à la prévention des risques technologiques et naturels a complété l’article L 215.19 du Code de l’Environnement en fixant à 6 mètres la servitude de passage pour l’entretien des cours d’eau, excepté pour les terrains bâtis ou clos de murs à la date du 3 février 1995.

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- 34 - I.4. L’environnement bâti

Commune rurale située dans la vallée de la Moselle, la commune de Fixem s’inscrit dans un ensemble paysager relativement homogène, composé d’un vaste espace agricole, découpé par la présence de la vallée du ruisseau de Boler dans laquelle s’est installé le village ancien.

L’ensemble du bâti est caractérisé par deux types d’habitat : un bâti ancien et des constructions récentes.

Le village présente une urbanisation relativement compacte. A l’exception d’une ancienne ferme située le long de la route de Rodemack, le bâti ancien se développe principalement autour de quatre rues : l’axe principal rue de , la rue de Trèves, la rue des Vignes et la Boucle du Cimetière.

Le centre ancien adopte une structure dense et ordonnée, composée principalement de maisons lorraines traditionnelles, maisons à travées se prolongeant sur l’espace public par des usoirs. La mitoyenneté des constructions est systématique le long des voies.

Les constructions offrant deux niveaux présentent sur leur façade avant un espace, l’usoir, auparavant destiné à recevoir charrues, tas de fumier et bois de chauffage et aujourd’hui affecté à de l’espace public. Les usoirs de Fixem sont relativement profonds.

Notons que certains usoirs ont été dénaturés puisque l'on observe un phénomène de privatisation de ces espaces. Autrefois, constituant un prolongement logique des constructions vers la rue, ces usoirs sont aujourd'hui séparés du domaine public par des murets de clôture esthétiquement et urbainement peu satisfaisants.

Les toitures dont les faîtages sont alignés sont recouvertes de tuiles rouges. On remarque la présence de portes charretières dans la composition des façades. Cet élément architectural marque la vocation agricole du bâti.

Les éléments architecturaux caractéristiques sont les tuiles rouges et la toiture débordant peu des murs, des murs crépis et non peints, des ouvertures, fenêtres, portes d’entrées et de garages à linteaux plats et incurvés.

On repère trois maisons de caractère précisément localisées route de Rodemack, rue des Vignes et Boucle du Cimetière. Il s’agit de maisons de notables.

L’état du bâti ancien est satisfaisant. Un grand nombre de réhabilitations (légères et lourdes) a été recensé depuis une quinzaine d’années. On constate donc une reconquête du tissu ancien en favorisant la rénovation.

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Des jardins et des vergers occupent les arrières des constructions. Ils constituent des atouts environnementaux pour le village.

Dans le bâti ancien se mêlent des constructions datant d’après guerre. Ces dernières respectent les volumes et l’alignement existant. Seules, les proportions des ouvertures sont différentes : elles sont plus larges que hautes que celles des constructions anciennes.

Le bourg ancien abrite différents services tels que la mairie-école, le foyer socio-culturel et une aire de jeux. Un terrain de sports est implanté au Nord du village, au-delà du ruisseau de Boler en allant vers la Côte des Vignes.

Des artisans sont implantés au sein du tissu bâti ancien.

Notons la présence d’un moulin situé en dehors du noyau bâti le long de la RD62 en direction de Rodemack et de quelques éléments remarquables relevant du petit patrimoine local : un premier calvaire situé à l’entrée Sud de Fixem, un second à l’entrée Ouest.

Quant aux espaces publics, ils ont bénéficié d’aménagements récents, de qualité. Ils ont permis de mettre en valeur le cœur du village ancien. Un attachement particulier a été apporté à la sécurisation du piéton, au cadre environnemental par l’enfouissement des réseaux. Les usoirs traditionnels lorrains ont été conservés et valorisés. Une place aménagée proche de l’église est accompagnée d’une aire de jeux pour enfants.

Un sentier permet la liaison entre le centre ancien et les zones pavillonnaires récentes. Précisément, il relie la rue de Metz à l’allée des Jardins.

Fixem présente également un caractère résidentiel lié à la présence d’extensions urbaines à vocation d’habitat.

Les zones pavillonnaires développées depuis la fin des années 60 ont comblé l’espace entre le village et la RD1. Elles se composent du lotissement du Beau Site offrant 12 constructions et d’ensembles linéaires desservis par la RD62 (route de Rodemack). En outre, des constructions récentes viennent densifier le cœur du village.

Les constructions récentes sont de type pavillonnaire, implantées sur une parcelle, avec des volumes sur un ou deux niveaux.

Un projet de lotissement est actuellement en cours de réalisation. Il s’agit du lotissement des Jardins composé de 14 lots et constituant le prolongement du lotissement du Beau Site.

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Le tissu bâti de Fixem comporte des bâtiments et installations agricoles. On recense 3 exploitations agricoles implantées en périphérie du village. La première exploitation agricole est localisée à l’entrée Ouest du village en venant de Rodemack par la RD62 ; les installations de la seconde se sont développées au Nord de la partie agglomérée, proche du cimetière. Enfin, la troisième est déconnectée du noyau bâti ancien puisque ses constructions ont été édifiées à l’Est de la RD1.

Notons la présence d’un petit ouvrage, le poste d’observation de l’Oberheid, qui fait partie des ouvrages de la ligne Maginot. Ce dernier est localisé au Sud-Ouest du ban communal dans une partie boisée.

Le paysage dans lequel Fixem s'inscrit, doit résister dans les années à venir à une certaine pression urbaine. En effet, la commune de Fixem étant très attractive, notamment en raison de sa situation privilégiée, de sa bonne accessibilité et de sa richesse paysagère, les nouvelles constructions devront s'insérer dans le tissu actuel sans mettre en péril son paysage et son patrimoine.

Il est impératif de maintenir les lignes permanentes du paysage et de composer l'aménagement de la commune avec les éléments du patrimoine qui soulignent la trame paysagère et qui lui confèrent son identité.

Dans cette perspective, il apparaît important de : - maîtriser l'implantation des constructions nouvelles par la densification des secteurs récents urbanisés ; - tenir compte de la typologie existante pour les constructions nouvelles ; - préserver le cadre de vie rural du village. Pour les futures zones d’extension, il s’agira d’éviter l’étirement urbain L'ensemble de ces éléments exprime la volonté de maintenir une image de qualité du patrimoine paysager et urbain pour le village de Fixem.

- 39 - I.5. Les réseaux

a. Assainissement

La Communauté de Communes de Cattenom et Environs possède et gère le réseau d'assainissement sur la commune de Fixem. Toute la partie agglomérée est couverte. Les réseaux du dernier lotissement sont encore privés. Le plan de zonage assainissement des 19 communes de la Communauté (hors Hettange-Grande), établi par la CCCE, a été approuvé par délibération n°18 du Conseil Communautaire du 26 juin 2007. Les eaux usées sont traitées en station d'épuration communautaire de Cattenom-Sentzich. Sa capacité est de 4 000 Equivalents-Habitants. Au vu de la progression exponentielle de la population, des quotas ont du être mis en place à l'occasion de l'établissement du zonage assainissement en 2005-2007. La part réservée à Fixem se monte à 451 habitants raccordables. Ce qui explique que le dernier lotissement est en zonage non collectif. A ce jour, la commune de Fixem a décidé de gérer son quota disponible en n'autorisant que le raccordement des "dents creuses" pour des projets non collectifs.

b. Eau potable

La commune de Fixem appartient au Syndicat Intercommunal des Eaux de Cattenom et Environs.

En 2008, la consommation globale annuelle s'élève à 19 600 m3 pour l'ensemble des abonnés de la commune.

Le territoire de la commune de Fixem n’est actuellement pas concerné par d’éventuelles servitudes ou précautions sanitaires à prendre vis-à- vis de la protection de captages publics d’eau destinée à la consommation humaine.

c. Défense incendie

La défense incendie de la commune de Fixem repose sur 12 poteaux incendie.

Selon la dernière visite du S.D.I.S. de Thionville en date du 29 mai 2009, un unique poteau incendie est inutilisable. Il s’agit de celui implanté près de l’église.

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II. LA DEMOGRAPHIE

II.1. Population

1975 1982 1990 1999 2009

Population 234 280 325 304 372 Source : I.N.S.E.E. R.G.P. 2007

Au cours de ces 34 dernières années, plus précisément entre 1975 et 2009, la population communale augmente de 138 habitants, soit une augmentation de 59%.

Entre 1975 et 1982, la population augmente de 19,6%, soit l’apport de 46 habitants. Entre 1982 et 1990, la population connaît à nouveau un accroissement. Elle oscille autour de 325 habitants (hausse de 16%). Puis, la courbe démographique connaît une chute. En effet, entre 1990 et 1999, la commune de Fixem perd 21 habitants, soit une baisse de 7%.

En 1999, la population de Fixem rassemblait 1,5% de la population cantonale.

Selon le recensement de 2009, on compte 372 habitants. La commune gagne 68 nouveaux habitants, ce qui représente une hausse de la population d’environ 22%. Fixem poursuit donc sa croissance démographique de façon plus prononcée.

Bien que située en secteur rural, la commune de Fixem n’a pas subi une forte érosion démographique entre 1975 et 2009.

En outre, sa densité est faible par rapport au département de la Moselle, 86 habitants au km2 (165 hab/km2 pour le département et 98 hab/km2 pour la région).

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Evolution 1975/1982 1982/1990 1990/1999 1999/2007 annuelle en %

Population totale +2,58 +1,88 -0,74 +2,50

Solde naturel -0,79 +0,96 +0,32 -

Solde migratoire +3,37 +0,92 -1,06 +2,50 Source : I.N.S.E.E. R.G.P. 2007

De 1975 à 1990, la commune de Fixem enregistre un taux de croissance annuel positif. Le plus élevé, égal à +2,58% est observé pour la période 1975-1982.

La croissance démographique observée entre 1975 et 1990 résulte essentiellement de la variation du solde migratoire qui reste excédentaire, notamment pour la période 1975-1982 où le solde migratoire est égal à +3,37%. Ce dernier témoigne de l’arrivée de nouveaux habitants.

A cette époque, Fixem bénéficie du phénomène de péri-urbanisation apparu dans les années 1980.

Le solde naturel devient excédentaire à partir de 1982, puisque le nombre de naissances est supérieur à celui des décès.

Par ailleurs, la situation démographique de Fixem observée lors du dernier recensement est due à un solde migratoire qui devient largement excédentaire. Le nombre de naissances est égal au nombre de décès.

L’absence du phénomène de « dépeuplement rural » tient vraisemblablement à l’élargissement de la zone d’habitat de l’agglomération thionvilloise et de la proximité des frontières luxembourgeoise et allemande.

- 42 -

II.2. Ménages

1975 1982 1990 1999 2007 Nombre de ménages 57 83 99 102 139 Taille des ménages 4,10 3,38 3,28 2,98 2,68 Source : I.N.S.E.E. R.G.P. 2007

Entre 1975 et 1999, on recense 45 nouveaux ménages sur la commune de Fixem, soit une augmentation de 79%.

Plus précisément, depuis 1975, le nombre de ménages ne cesse de progresser. En effet, on enregistre 26 nouveaux ménages entre 1975 et 1982 et 16 entre 1982 et 1990. Au cours de la dernière période intercensitaire, l’augmentation du nombre de ménages se poursuit de façon beaucoup moins prononcée avec l'apparition de 3 nouveaux ménages. Cette croissance suit l'appréciation précédente.

Selon l’estimation communale de 2009, on recense 160 ménages, soit une augmentation de 58 nouveaux ménages.

Entre 1975 et 1982, le nombre moyen de personnes par ménage baisse fortement puisque l’on passe de 4,10 à 3,38. Puis, il chute très légèrement en 1990 pour atteindre le nombre de 3,28. Lors du dernier recensement, ce chiffre est égal à 2,68. Ce chiffre est inférieur à la moyenne cantonale (2,72) et supérieur à la moyenne départementale (2,57).

Entre 1990 et 1999, les ménages d’une personne connaissent une forte progression de 66,7% à l’inverse des familles avec enfant qui diminuent de 22,2%.

Le ménage de 4 personnes est majoritaire dans la commune, le type couple avec 2 enfants prédomine mais accuse un recul depuis 1990.

La tendance montre une certaine augmentation des ménages d’une personne (+36,4% depuis 1990) mais dont la part reste tout de même minoritaire (5,1% des ménages). La plus forte croissance s’observe au sein des ménages de 5 personnes où c’est le type couple avec 3 enfants qui est majoritaire.

- 43 -

II.3. Structure par âge de la population

En 1982, la population de Fixem est jeune puisque la part des 0-19 ans constitue la part la plus importante de la population représentant 33%. Puis ce sont la part des 20-39 ans et celle des 40-59 ans avec une proportion respectivement égale à 28% et 25%. La part des retraités atteint 14% de la population totale.

En 1990, les effectifs de la classe d’âge la plus jeune sont en légère régression et représentent 30% de la population (perte de 3 points). La classe des 20-39 ans devient la plus nombreuse avec 32% de la population totale communale. Ceux de la classe des plus de 60 ans augmentent de 1 point, pour atteindre 15% de la structure de la population.

En 1999, la structure par âge de la population change. En effet, on constate un vieillissement de la population. La part des 40-59 ans devient la plus importante de la population représentant 30%. Quant à la population des retraités, elle augmente de 5 points. La part des moins de 20 ans perd à nouveau 3 points.

En 1999, la proportion de jeunes est supérieure aux moyennes des référents. En effet, 27% de la population de Fixem a moins de 20 ans. Dans le département de la Moselle, cette moyenne se situe à 25% et dans le canton de Cattenom à 26%. La part des plus de 60 ans représente 20% de la population communale alors que les moyennes cantonales et départementales sont respectivement de 18% et de 20%.

Selon le recensement de 2009, la population communale rajeunit. En effet, la classe des 20-39 ans gagne 8 points pour représenter 31% de la structure par âge. Ce sont les plus nombreux. Puis, ce sont les 40-59 qui représentent 28%. Les plus de 60 ans régressent de 4 points pour atteindre 16% de la population communale. Les moins de 20 ans chutent de 2 points pour constituer 25% de la structure par âge.

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- 45 - II.4. Population active

1982 1990 1999 2007 Population active 107 127 129 194 Taux d’activité (%) 38,2 39 42,4 52,1 Chômeurs 9 13 5 10 Taux de chômage (%) 8,4 10,2 3,9 5,15 Source : I.N.S.E.E. R.G.P. 2007

En 17 ans, la commune de Fixem a gagné 22 actifs, soit une croissance de 20,5%.

Plus précisément, entre 1982 et 1990, on observe une forte augmentation de la population active avec 20 actifs supplémentaires. L’évolution est beaucoup moins prononcée entre 1990 et 1999 avec l’apport de 2 actifs.

Le taux d’activité1 communal augmente entre 1982 et 1990 : on passe de 38,2% à 39%. Lors du dernier recensement, ce pourcentage égal à 52,1% est supérieur à la situation cantonale (46,3%) et inférieur à la situation départementale (53,7%).

La population active est bien répartie entre les différentes catégories socio-professionnelles, de l’ordre de 20% environ selon la catégorie. Les commerçants, artisans et les chefs d’entreprises ne sont pas représentés. Ils ont quitté la commune ou ils ont cessé leur activité en 1999. Les cadres et les professions intellectuelles supérieures sont en large minorité avec 2% de la population active.

Parmi les actifs ayant un emploi, les plus représentés sont la catégorie des professions intermédiaires (40%), puis les employés (30%), ensuite les ouvriers (26,7%) et enfin les cadres (3,3%).

Une petite minorité des actifs exerce dans la commune, alors qu’un tiers travaille en dehors du département. La commune est donc concernée par un trafic pendulaire, engendré par les déplacements domicile-travail qui se pratiquent essentiellement avec une voiture particulière.

En 1982, le nombre de chômeurs est élevé (9). Puis, le nombre de chômeurs augmente. En effet, on recense 13 chômeurs en 1990, soit un taux de chômage égal à 10,2% et 5 chômeurs en 1999, soit un taux de chômage égal à 3,9%. Lors du dernier recensement, ce taux est inférieur à celui enregistré au niveau départemental (11,6%) et à celui observé à l’échelle du canton de Cattenom (7%).

Selon les données communales, en 2009, on enregistre 8 chômeurs.

1 Taux d’activité = nombre d’actifs/nombre d’habitants - 46 -

III. LE LOGEMENT

III.1. Les stocks

1975 1982 1990 1999 2007 PARC DE Nbre % Nbre % Nbre % Nbre % Nbre % LOGEMENT

Résidences 57 89 83 86 99 97 102 96 139 88,6 principales

Résidences 0 - 0 - 0 - 1 1 1 0,6 secondaires

Logements 7 11 13 14 3 3 3 3 17 10,8 vacants

TOTAL 64 96 102 106 157

Source : I.N.S.E.E. R.G.P. 2007

Le nombre total de logements de la commune de Fixem a fortement progressé entre 1975 et 1999. En effet, en 25 ans, il offre 42 logements supplémentaires, soit une augmentation de 65%.

Plus précisément, entre 1975 et 1982, le nombre de logements a augmenté de 32, puis il s’est élargi faiblement avec 6 logements nouveaux. Entre 1990 et 1999, on enregistre 4 logements supplémentaires. Puis, lors du dernier recensement, le nombre augmente de 48%.

Les logements correspondent majoritairement à des résidences principales. L’évolution de ces résidences a suivi celle du parc de logements.

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En 24 ans, 45 nouvelles résidences principales ont ainsi été dénombrées sur Fixem (soit une hausse de 79%).

Cette évolution des résidences principales reflète fidèlement les variations démographiques de la commune.

Plus précisément, entre 1975 et 1982, 26 nouvelles résidences principales apparaissent. Puis, entre 1982 et 1990, leur nombre évolue pour atteindre 99% du parc total de logements. Une plus faible croissance est à nouveau observée entre 1990 et 1999 avec l’apport de 3 résidences principales supplémentaires, soit 96% du parc total de logements. Un emballement est observé entre 1999 et 2007 avec l’apparition de 37 résidences principales.

Entre 1975 et 1990, la catégorie de résidences secondaires n’existe pas. Selon le recensement de 1999, on enregistre une résidence secondaire sur le territoire communal.

En 1982, les logements vacants ont atteint une pointe avec 14% du parc total de la commune. Le taux le plus faible est enregistré en 1990 et 1999 avec 3% du parc de logement.

L’immeuble collectif « Les Coquelicots » récemment édifié à l’entrée Sud de Fixem offre 24 logements de petite taille (F2 et F3) dont 18 locatifs. Par ailleurs, on recense 15 logements locatifs dont 2 logements communaux situés dans l’ancien presbytère. Par conséquent, sur les 160 résidences principales recensées en 2009, le parc locatif représente 20% du parc de logements.

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40 Epoque d'achèvement 32,2 28,7 30 27

20 12,2 10

0 avant 1949 1949-1974 1975-1989 1990-2004

Source : I.N.S.E.E. R.G.P. 2007

Le parc de logement de Fixem présente des constructions anciennes. En effet, en 1999, 32,2% des habitations ont été construites avant 1949. Depuis cette date, on constate une progression satisfaisante de la construction. Sur les 139 logements recensés en 2007, 12,2% du parc de logement ont été construits entre 1949 et 1974. Puis, la construction s’accélère puisque 28,7% du parc de logement, qui ont été construits entre 1975 et 1989. La période après 1990 est toujours propice à la construction puisque 27% du parc total de logement ont été enregistrés.

En 2007, le parc des résidences principales de Fixem est caractérisé par : - une large prédominance de maisons individuelles (74%). 26% sont en immeuble collectif alors qu’en 1999, la tendance était différente : 93% de maisons individuelles et 7% seulement en immeuble collectif.

- un nombre important de grands logements. 68,3% sont des 5 pièces et 3,5% sont des 2 pièces. Notons une évolution puisqu’en 1999, 77,5% des logements de la commune de Fixem sont des 5 pièces et plus. On ne recense aucun logement de petite taille (1 pièce et 2 pièces).

- 78,2% des habitants ont le statut de propriétaires (82% en 1999) alors que les locataires représentent 16,9% (14% en 1999). 4,9% des résidences principales sont occupées à titre gratuit (4% en 1999).

Notons que l’offre locative représentant 14% des résidences principales est en diminution. Ce type de logement attire généralement les jeunes couples pour une première accession au logement.

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III.2. Les flux

L'observation du rythme de construction de logement au cours des dix dernières années nous renseigne sur la dynamique réelle de la construction.

Dans la commune de Fixem, on dénombre 45 logements commencés au cours de cette période. La moyenne annuelle est donc d’environ 4 logements nouveaux commencés sur le territoire de Fixem.

On observe un rythme d'évolution de l'urbanisation particulièrement soutenu pour les années 1999, 2003 et 2004 et une opération de 19 logements en 2005.

Les 45 nouvelles constructions représentent 1,8% de celles recensées à l’échelle du canton de Cattenom.

En outre, on assiste à une reconquête du tissu ancien. En 2010, dans le village ancien, on recense 25 granges existantes et logements vacants qui peuvent être réhabilités (voir localisation sur carte jointe).

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IV. LES ACTIVITES

IV.1. L'activité agricole

La commune de FIXEM appartient à la région agricole du Plateau Lorrain Nord. Pour étudier l’activité agricole, nous nous référons aux Recensements Généraux Agricoles de 1979, 1988 et 2000.

Commune de Canton de FIXEM CATTENOM 1979 1988 2000 1979 1988 2000 Nombre exploitations selon la S.A.U. 15 8 3 400 295 171

Source : I.N.S.E.E. R.G.A.

Superficie en hectare Superficie en hectare UTILISATION DU SOL Commune de Canton de FIXEM CATTENOM 1979 1988 2000 1979 1988 2000

Céréales 105 68 84 4057 3615 3166 Fourrages en culture principale 159 177 172 5735 5441 5308 Superficie toujours en herbe 137 127 149 4966 4558 4446

SUPERFICIE AGRICOLE UTILISEE 269 251 288 10189 9845 9791 Terres labourables 129 123 138 5184 5252 5324

Source : I.N.S.E.E. R.G.A.

Sur la commune de Fixem, le nombre d’exploitations chute fortement. Plus précisément, ce nombre diminue de moitié entre 1979 et 1988 passant de 15 à 8. Cette baisse se poursuit puisque l’on recense 3 exploitations en 2000. Selon les données communales de 2009, on recense toujours 3 exploitations sur le territoire communal.

En 20 ans, la Surface Agricole Utilisée recensée sur la commune de Fixem évolue. Elle augmente de 7%. Notons une légère baisse entre 1979 et 1988.

- 52 - En 2000, la Surface Agricole Utilisée moyenne est de 96 hectares. Elle a plus que quintuplé depuis 1979 (18 hectares). Elle est presque deux fois plus élevée que celle observée à l'échelle du canton de Cattenom, égale à 57 hectares.

En 2000, la population active travaillant sur les exploitations perd presque le quart des UTA(1) par rapport à celles recensées en 1979. En effet, on passe de 22 UTA à 6 UTA. On constate une situation différente à l'échelle du canton de Cattenom. On passe de 576 à 243 UTA.

Les terres labourables concernent un peu moins de 48% de la Surface Agricole Utilisée de la commune de Fixem en 2000. Elles n’ont pas évolué puisque ce pourcentage est égal à 49% en 1988. A l’échelle du canton de Cattenom, on observe une tendance similairee. En effet, il augmente très faiblement entre 1988 et 2000, passant de 53% à 54%.

En 2000, les fourrages représentent la principale utilisation du sol. Cette dominance se retrouve à l'échelle du canton de Cattenom.

La surface toujours en herbe n’évolue guère passant de 137 hectares à 149 entre 1979 et 2000.

Sur la commune de Fixem, l'élevage bovin est présent. On dénombre 297 têtes en 1979 pour atteindre un effectif de 266 en 2000. Cet élevage est donc en légère diminution.

En 2009, l’activité agricole (terres cultivées et vergers) représente environ 80% de la superficie communale et on recense 3 exploitations agricoles implantées en périphérie du village. La première exploitation agricole est localisée à l’entrée Ouest du village en venant de Rodemack par la RD62 ; les installations de la seconde se sont développées au Nord de la partie agglomérée, proche du cimetière. Enfin, la troisième est déconnectée du noyau bâti ancien puisque ses constructions ont été édifiées à l’Est de la RD1.

La loi n°99-574 du 9 juillet 1999 d'orientation agricole modifiée par la loi Solidarité et Renouvellement Urbain fait obligation d'une réciprocité d'éloignement entre les projets de construction des tiers à divers usages et les bâtiments agricoles à créer ou à étendre (article L.111-3 du Code Rural).

Les trois sites relèvent du règlement sanitaire départemental (sites implantés au Nord, à l’Est et à l’Ouest du village).

(1) Une Unité de Travail Annuel est la quantité de travail agricole d’une personne à temps complet pendant une année. - 53 - - 54 -

Rythme de construction des locaux agricoles Sur la commune de Fixem, l’analyse des surfaces des locaux commencés du secteur primaire constitue un indicateur de l’évolution de l’activité agricole sur une période de 10 ans.

Compte tenu de la superficie de la commune, le rythme de construction des locaux agricoles (bâtiments et stockage agricoles) est moyennement élevé (en moyenne, 190 m2 sont construits chaque année sur une période de 10 ans).

IV.2. Autres activités

Aucun commerce alimentaire n’anime le village de Fixem. Les commerces de proximité sont localisés à Cattenom.

Cependant, des commerçants ambulants assurent une présence. Un boulanger effectue notamment un passage journalier.

Les grandes surfaces sont disponibles à Thionville ou Mondorf-les- Bains.

L’activité à Fixem est caractérisée par l’implantation de deux garages situés dans la rue de Trèves et la rue de Metz, d’un couvreur et d’une entreprise de revêtement de sols.

Rythme de construction des locaux autres qu’habitation Les statistiques concernant la surface des locaux autres qu’habitation commencés sur une période de 10 ans permettent de connaître le rythme moyen de construction et l’évolution des locaux dans le territoire.

Sur cette période, la commune de Fixem n’a connu aucune construction de bâtiments commerciaux et industriels. Seule, une construction à vocation de bureaux offrant 196m2 a été édifiée en 2005.

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V. LES EQUIPEMENTS

Les équipements présents sur la commune de Fixem sont les suivants : mairie, école, église, cimetière et foyer communal. Mis à part le cimetière situé au Nord du village, l’ensemble de ces équipements communaux occupe une place centrale dans le village.

La commune bénéficie d’équipements sportifs et de loisirs, terrains de sports, qui sont aménagés de l’autre côté du ruisseau de Boler, dans un paysage de prairies.

Les autres équipements (sportifs et socio-culturels) sont disponibles à Cattenom, Hettange Grande ou Thionville.

Il existe un Regroupement Pédagogique Intercommunal (R.P.I.) regroupant les communes de Berg-sur-Moselle, Fixem et Gavisse. L’école de Fixem accueille une seule classe de primaire. Les classes maternelles et trois classes primaires sont accueillies à Gavisse.

A la rentrée 2008, l’effectif scolaire des élèves inscrits en maternelle est de 56 dont 12 sont originaires de Fixem. Quant aux autres classes, elles regroupent 78 élèves dont 21 de Fixem.

Les collégiens (21 sont recensés en 2008) fréquentent le collège de Cattenom et s’y rendent en bus et les lycéens se rendent dans les établissements thionvillois.

Diverses associations participent à l’animation de la commune (Syndicat des Arboriculteurs, APE intercommunale, Cercle des Jeunes, Cercle des Aînés, Association Boubakar, le Club Loisirs).

La collecte des ordures ménagères est réalisée une fois par semaine. Les déchets sont collectés par la Communauté de Communes de Cattenom et Environs (entreprise ONYX).

Il existe deux déchetteries sur la Communauté de Communes de Cattenom et Environs : une à Hettange Grande et l’autre à Cattenom- Sentzich.

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Depuis 2001, dans le cadre de son Projet de Territoire, la Communauté de Communes s’est engagée dans la définition, puis la réalisation d’un schéma communautaire de pistes cyclables.

Le « Projet culturel et touristique de territoire », défini en 2009, a souligné l’importance des itinéraires de découverte et de promenade dans une politique de développement du tourisme et des loisirs. Les itinéraires constituent à la fois des produits de tourisme et de loisirs à part entière et des vecteurs de découverte et de valorisation des richesses du territoire (patrimoine naturel, architectural, industriel, sites touristiques, …).

L’étude a mis en avant les conditions de leur efficacité : l’offre de circuits ne doit pas être trop abondante, elle doit être cohérente, thématique et qualitative.

L’action communautaire en matière d’itinéraires cyclables répond à 3 objectifs essentiels :

1- Proposer aux habitants et aux touristes la découverte des richesses du territoire via la création de parcours thématiques. 2- Réaliser des liaisons avec les circuits des territoires voisins français et étrangers et/ou avec les grands itinéraires (Moselle notamment). 3- Créer une nouvelle formule de desserte des pôles et équipements communautaires, et en particulier des sites touristiques.

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II. CHOIX RETENUS POUR ETABLIR LE PROJET D’AMENAGEMENT ET DE DEVELOPPEMENT DURABLES

II.1. Les besoins

• Equilibre social de l’habitat

Au cours de la dernière décennie (1999-2008), on dénombre 45 logements commencés au cours de cette période, soit un rythme moyen de construction de 4 nouveaux logements par an. Ces nouvelles constructions correspondent pour moitié à des pavillons individuels. La seconde moitié correspond à l’immeuble collectif « Les Coquelicots » récemment édifié à l’entrée Sud de Fixem offre 24 logements de petite taille (F2 et F3) dont 18 locatifs.

Les élus souhaitent maintenir, voire développer ce rythme dans le domaine de la construction neuve.

Dans le domaine de l’habitat ancien, la dynamique de renouvellement de l’habitat dont témoignent les projets de réhabilitation déjà réalisés doit se poursuivre.

• Développement économique

La commune de Fixem souhaite maintenir les activités artisanales existantes et favoriser l’implantation de nouvelles entreprises. Les élus ont retenu le principe de la mixité du tissu urbain, pour les activités de type artisanal compatibles avec la vocation dominante qu’est l’habitat.

L’activité agricole marque le paysage et témoigne de la tradition rurale du village, malgré le fait que l'agriculture représente un poids modeste en termes d'emplois. Les exploitations agricoles existantes devront pouvoir s’étendre sans être concurrencées par le développement de l’habitat.

En matière d’activité commerciale, le commerce local est un enjeu réel lié au dynamisme démographique et à l’évolution des habitudes de consommation. La dynamique démographique qui devrait découler de la création de nouvelles zones constructibles va certainement créer des besoins en commerces de proximité.

Il en est de même pour les professions libérales, les services publics et les services à la personne.

• Equipements - 61 -

La commune dispose ou dépend de structures offrant un niveau d’équipements scolaires, sportifs et culturels, satisfaisant pour permettre d’accueillir un accroissement de la population à moyen-long terme.

Cependant, elle souhaite programmer à long terme, la création et l’extension de certains équipements.

Précisément, il s’agit de permettre l’extension de l’école.

Dans le cadre de sa future zone d’extension située au Nord-Ouest du village, la municipalité a programmé l’accès à la future voie structurante du quartier « Hauschend ». Il s’agit bien de l’unique secteur constituant le futur développement à vocation d’habitat de la commune de Fixem.

Aucun autre besoin n'a été recensé dans le cadre de cette élaboration.

• Protection de l’environnement

Les besoins de protection sont clairement identifiés. Précisément, il s’agit :

- de respecter la zone inondable,

- de protéger les massifs forestiers,

- de mettre en valeur les espaces naturels remarquables et le petit patrimoine rural,

- d’identifier des éléments remarquables naturels et bâtis,

- d’assurer l’équilibre entre le renouvellement et le développement urbain et la préservation de l’espace rural.

Aucun autre besoin n'a été recensé dans le cadre de cette élaboration.

- 62 - II.2. Les objectifs

Les objectifs doivent refléter les volontés municipales exprimées par la collectivité locale et les priorités fixées pour son développement.

Ces choix constituent une option fondamentale des élus sur le devenir de leur commune. Evidemment, cette liberté de choix est limitée par les contraintes socio-économiques de la commune, par les caractères du territoire et les capacités financières locales.

La mise en œuvre d’un Plan Local d’Urbanisme va permettre à la commune de choisir les secteurs géographiques de développement de l’urbanisation en respectant les caractères fondamentaux du bourg.

Les objectifs de l’élaboration du Plan Local d'Urbanisme s'articulent autour de quatre grands thèmes :

1- Le renforcement de l’identité du bourg

Située dans le bassin d’emploi de Thionville et à proximité des frontières luxembourgeoise et allemande, la commune de Fixem offre un cadre de vie agréable constituant une richesse et des atouts. Les élus souhaitent conserver le caractère rural du bourg. Ils souhaitent maintenir la cohérence et l’échelle du village. Il s’agit de valoriser la dimension patrimoniale du village.

Afin de conserver son identité et son caractère patrimonial, le potentiel de développement à vocation d’habitat ne devra pas dépasser les limites urbaines existantes.

La commune souhaite définir et aménager un cœur de village à l’extrémité de la rue de Metz et dans son prolongement. Afin de compléter les aménagements existants (aire de jeux et aire de stationnement proches de l’église), il s’agira de créer une placette. Elle permettra d’articuler la structuration urbaine existante à celle qui est programmée.

La municipalité souhaite respecter les caractéristiques et le niveau d’équipement du bourg.

Elle souhaite également permettre la création et l’extension des équipements (extension de l’école) ainsi que la création de nouveaux aménagements (création d’un accès à la future zone d’extension).

Il s’agit également d’améliorer le cadre de vie en améliorant la circulation de l’allée des Jardins et en encourageant la mise en valeur des éléments remarquables existants sur le territoire communal, notamment le patrimoine architectural ainsi que certains éléments appartenant à l’environnement naturel.

L’objectif est de pérenniser les activités artisanales au sein du bourg. - 63 - Enfin, afin de renforcer son identité, la municipalité souhaite favoriser la densification et la reconquête du tissu bâti ancien, conserver les vergers, véritables espaces de respiration au cœur du village et mettre en valeur les sentiers existants et en créer d’autres.

Il s’agit bien de renforcer l’identité du village, de densifier le tissu urbain existant et sa très proche périphérie et de favoriser la convivialité et la vitalité. L’objectif est de rapprocher les populations et les générations, de donner envie de pratiquer les espaces publics, de maintenir une animation quotidienne du village, de faciliter les liaisons douces.

2- La programmation et la maîtrise de l’extension de l’espace urbanisé

La municipalité souhaite développer l’habitat dans le cadre d’une évolution maîtrisée et donner une nouvelle impulsion à l’avenir de Fixem.

L’objectif est de libérer des terrains constructibles de façon à attirer une nouvelle population par du locatif ou par une ouverture à la construction, tout en préservant la cohérence, l’identité et le côté rural de la commune.

Ainsi, il s’agit de rechercher des secteurs d’urbanisation future en tenant compte de la structure paysagère du site et en reliant les différents quartiers entre eux. Il s’agit également de veiller à une bonne harmonie avec les entités bâties et une bonne intégration dans le paysage.

Il s’agit de dégager des secteurs d’urbanisation future entrant dans les « limites d’appartenance de la ville » ou dans un périmètre contenu et tenant compte des différentes contraintes qui affectent le ban communal. Ces secteurs d’extension ne doivent pas perturber l’image patrimoniale très marquée de Fixem et doivent se présenter sous forme groupée autour du noyau existant et non d’étirement urbain.

L’objectif est de limiter l’étalement urbain, d’éviter l’artificialisation de nouvelles zones et d’optimiser l’exploitation des infrastructures et réseaux existants. Il s’agit de dégager des secteurs d’extension en liaison avec le bâti existant, sous forme groupée autour du noyau existant et non d’étirement urbain afin notamment d’associer les nouveaux habitants à la vie du village.

Le dimensionnement de cette zone devra également s’opérer dans le respect de l’échelle du bourg ainsi que de ses caractéristiques rurales. En outre, il s’agit de maîtriser le rythme de développement de ces zones d’extension dans le temps.

Enfin, il s’agit de favoriser les déplacements doux au sein du bourg et dans le secteur d’extension.

3- La protection de l’environnement et du paysage

- 64 -

La municipalité a pour objectif de concilier développement urbain, prise en compte de la préservation du site ainsi que des richesses écologiques et paysagères.

Il s’agira de respecter les zones inondables liées aux débordements de la Boler en cantonnant l’urbanisation en dehors de ce périmètre.

Tous les secteurs sensibles du point de vue écologique et paysager présents sur le ban communal ont été protégés.

Il s’agit de protéger les massifs forestiers, les vergers et les vignes existants, conserver les espaces de respiration au sein du bâti ancien, préserver le cadre environnemental et paysager, mettre en valeur les éléments remarquables naturels et bâtis existants sur le territoire communal ainsi que le petit patrimoine rural.

Il s’agit de maintenir un équilibre entre espaces forestiers et espaces agricoles.

Enfin, un dernier objectif sera d’identifier et protéger les structures végétales, notamment la ripisylve le long du ruisseau de la Boler pour des motifs d’ordre environnementaux et/ou paysagers.

4- La pérennisation des activités économiques

Il convient que les artisans et les entreprises implantés sur la commune soient maintenus.

Disposant d’une activité artisanale dynamique s’articulant autour de 4 artisans-entreprises, la commune de Fixem souhaite avant tout maintenir ces activités et permettre leur développement. Par conséquent, l’objectif est bien de maintenir et développer les activités économiques en autorisant une mixité habitat-activités compatible avec le voisinage.

Les paysages sont marqués par l’agriculture, activité liée au terroir qui constitue l’image de marque de la commune et témoigne de la tradition rurale du bourg.

Il s’agira de maintenir les exploitations agricoles déjà implantées sur le ban communal et de permettre et d’encourager leur développement si besoin dans un secteur en dehors du village, non concurrencé par l’habitat. Il s’agira de permettre la pérennisation et l’évolution des activités agricoles en prenant en compte les contraintes et impératifs liés aux activités spécifiques (élevage, …).

Il s’agira également de garantir la gestion des espaces ouverts à travers la vitalité du monde agricole et à son rôle dans l’entretien des paysages.

- 65 -

Les besoins et objectifs développés ci-dessus expliquent les choix retenus pour établir le Projet d’Aménagement et de Développement et ce, dans le respect des principes du développement durable édictés dans l’article L.121-1 du Code de l’Urbanisme (cf chap. III).

Avant de poursuivre la lecture du rapport de présentation, il convient de prendre connaissance du Projet d’Aménagement et de Développement Durables, pièce centrale du Plan Local d’Urbanisme.

- 66 - II.3. Compatibilité du P.A.D.D. avec les principes du développement durable

Les objectifs et les orientations de la présente élaboration exposés ci- dessus, répondent aux principes du développement durable.

Les choix retenus par les élus s’appuient sur l’état initial du site et tiennent compte des besoins qui en découlent.

Par ailleurs, ces choix ont été opérés dans le respect des prescriptions de l’article L.121-1 du Code de l’Urbanisme, qui fixent trois grands objectifs que tout projet d’urbanisme et de développement doit intégrer.

Il s’agit d’objectifs d’EQUILIBRE, de DIVERSITE et MIXITE et de PROTECTION.

• Objectif d’EQUILIBRE

- entre renouvellement urbain, développement urbain maîtrisé et développement de l’espace rural : l’accueil de populations nouvelles se fera d’une part, par la création de nouveaux logements à l’intérieur du périmètre urbain existant, et d’autre part, par la création de la nouvelle zone d’extension. Il s’agit bien d’une part, de permettre au bourg d’évoluer, de se renouveler à l’intérieur de son enceinte. Et d’autre part, d’ouvrir une nouvelle zone constructible, ce qui signifie investir sur le site d’un nouveau territoire tout en préservant les qualités paysagères et les caractéristiques patrimoniales du bourg lui-même. La localisation de ce nouveau quartier s’est faite en tenant compte de différents critères (impact paysager, insertion urbaine, desserte et accès, servitudes, …).

- et la préservation des espaces agricoles et forestiers et la protection des espaces naturels et paysagers : les espaces réservés à l’agriculture feront l’objet d’une protection accrue. Les secteurs destinés à l’implantation d’exploitations agricoles ont été définis et sont englobés dans un zonage A.

Les massifs forestiers seront individualisés sur le plan de zonage et accompagnés d’une réglementation spécifique garantissant leur préservation. Des espaces boisés classés ont été identifiés afin de compléter la réglementation relative aux défrichements. La protection des autres espaces naturels et paysagers sera également assurée par le biais des documents graphiques et réglementaires.

- 67 - • Objectif de DIVERSITE et de MIXITE SOCIALE

A Fixem, commune de milieu rural, la mixité sociale est présente au travers de la propriété familiale qui permet à des personnes disposant de faible ressources (personnes âgées disposant d’une retraite réduite, famille modeste, petits agriculteurs, …) de se loger.

Néanmoins, la question de la diversité de l’habitat se pose et doit être prise en compte.

Les programmes de création de logements veilleront à proposer un habitat diversifié : initiatives publiques et privées, logements individuels, en bande et/ou aidés, financement libre ou locatif aidé.

Afin de développer la problématique de la densification, différentes formes urbaines ont été retenues. Pour la zone 1AU, un programme de logements de type habitat en bande et un programme de logements de type habitat collectif ou habitat intermédiaire devront être réalisés.

Le niveau d’équipement sera amélioré dans le cadre de cette présente élaboration.

• Objectif de PROTECTION

La localisation des zones d’extension future à vocation d’habitat répond au souci de recentrer le développement du bourg autour de l’espace bâti existant, pour faire de cet îlot un lieu de centralité. Elle permet «d’étoffer» la structure urbaine existante et d’éviter toute extension linéaire.

L’objectif est également de limiter l’extension de l’urbanisation le long des voies d’accès à la commune et de la stopper à hauteur des entrées du bourg. La limite de constructibilité est fixée aux dernières constructions existantes.

Les activités agricoles seront maintenues à une certaine distance de l’habitat afin d’éviter toute concurrence et toute nuisance entre ces deux modes d’occupation du sol. La loi n°99-574 du 9 juillet 1999 d'orientation agricole modifiée par la loi Solidarité et Renouvellement Urbain fait obligation d'une réciprocité d'éloignement entre les projets de construction des tiers à divers usages et les bâtiments agricoles à créer ou à étendre (article L.111-3 du Code Rural). La législation sur les installations classées pour la protection de l’environnement impose une distance de 100 mètres. En ce qui concerne les bâtiments d’élevage visés par les prescriptions du règlement sanitaire départemental, cette distance est réduite à 50 mètres.

Le zonage et le règlement viseront à assurer la prévention des risques naturels. Trame grisée au plan de zonage pour la zone inondable.

- 68 - La sauvegarde des milieux sensibles et remarquables, naturels ou urbains sera garantie à travers le zonage et/ou le règlement : réglementation de l’aspect extérieur des constructions, délimitation et réglementation stricte du droit des sols des milieux naturels, … .

- 69 -

II.4. Les perspectives d'évolution

• HABITAT

Réceptivité des espaces dans le tissu urbain existant Dans le périmètre de l’urbanisation existante correspondant à la zone U, on peut estimer à une trentaine le nombre de logements potentiels, par création de bâtiments nouveaux (lots potentiels à bâtir, sans tenir compte de l’occupation du sol, ni de la volonté d’urbanisation des propriétaires).

Les parcelles potentiellement constructibles se situent dans la zone UB. On en dénombre une dizaine Plus précisément, on recense : - 3 parcelles potentiellement constructibles desservies par la route de Rodemack , - 3 parcelles potentiellement constructibles dans le lotissement des Jardins , - 3 parcelles potentiellement constructibles desservies par la rue des Vergers , - 1 parcelle potentiellement constructible, allée des Jardins.

Quant au centre ancien, classé en zone UA, en 2010, on recense 25 granges existantes et logements vacants qui peuvent être réhabilités.

Réceptivité des espaces dans la zone d’extension La zone 1AU représente une superficie de 1 hectare 50 et offre un potentiel de 28 logements à court-moyen terme, répartis comme suit : 20 logements de type habitat en bande et 8 logements de type habitat intermédiaire.

Offre potentielle totale Le potentiel de nouveaux logements dégagé ci-dessus en zones U et 1AU s’élève autour de 53 logements.

Cette programmation doit prendre en compte les aléas de la disponibilité foncière. Les risques de rétention foncière peuvent être évalués à 50% sur le territoire communal. Le nombre potentiel de logements concerné serait alors d’environ 26 logements.

- 70 - • POPULATION

En dix ans, plus précisément entre 1999 et 2009, la population de Fixem connaît un fort emballement démographique avec l’apport de 68 nouveaux habitants, soit une hausse de plus de 22%. En 2011, la commune de Fixem compte 391 habitants et 171 ménages, soit 2,3 personnes en moyenne par ménage. Elle gagne donc 19 nouveaux habitants, soit une croissance de 5%.

Cette tendance doit se poursuivre, voire s’accroître dans les années à venir. En outre, les élus estiment atteindre 420 habitants d’ici un ou deux ans avec la création du lotissement des Jardins composé de 14 lots. Les élus se sont fixés un objectif à moyen terme de 500 habitants, soit une croissance de 80 habitants (hausse de 20% de la population). Pour permettre d’accueillir un apport de population d’environ 80 habitants et sur une base moyenne de 2,3 personnes par ménage, un potentiel d’environ 35 parcelles doit être offert aux nouveaux arrivants.

Il s’agit bien d’une augmentation progressive des habitants en rapport avec les possibilités d’accueil et les structures de la commune de Fixem. Il ne s’agit toutefois que d’une hypothèse qui ne peut prévoir des événements qui pourraient fortement influencer les arrivées et départs de la population.

• ACTIVITES

Des activités commerciales et artisanales pourront s’implanter dans le tissu bâti actuel. Les activités existantes pourront continuer à se développer au sein du bourg.

La dynamique économique de la commune de Fixem repose sur l’agriculture. Les périmètres classés en zone A permettront d’une part, l’extension des exploitations agricoles existantes et d’autre part, l’implantation de nouveaux sites agricoles.

- 71 - • CADRE DE VIE ET EQUIPEMENTS

La commune de Fixem a retenu un certain nombre d’aménagements qui concourront à l’amélioration du cadre de vie et du niveau d’équipement.

La création de nouvelles liaisons inter-quartiers routières et/ou piétonnes sera réalisée dans le cadre des programmes d’extension de l’urbanisation.

Le niveau d’équipements de la commune sera amélioré à plus ou moins long terme. Les emplacements réservés (E.R.) permettent de localiser et de délimiter les terrains nécessaires à la réalisation d’ouvrages ou d’aménagements d’intérêt général. Ils figurent sur le plan de zonage en hachurés et sont récapitulés sur une liste spécifique faisant partie du dossier P.L.U.. Ils permettent d'interdire toute construction ou occupation des sols autre que celle à laquelle ils sont affectés.

Des emplacements réservés ont été imposés au plan de zonage afin de garantir la création de liaisons piétonnes et routières, l’amélioration de la circulation de l’allée des Jardins et l’extension de l’école dans une construction existante, rue de Metz.

Les réseaux suivront le développement de l'urbanisation afin de raccorder l'ensemble des constructions nouvelles.

Le cadre de vie sera préservé à travers la protection du patrimoine bâti et naturel.

Il n'est pas prévu de création d'équipements de superstructure dans le cadre de cette élaboration.

Par ailleurs, l’ensemble des sentiers existants formant des bouclages autour du village et ceux qui sillonnent le territoire communal seront maintenus. En outre, de nouveaux sentiers seront créés afin de relier les différents quartiers eux. Enfin, depuis 2001, dans le cadre de son Projet de Territoire, la Communauté de Communes s’est engagée dans la réalisation d’un schéma communautaire de pistes cyclables. A ce jour, la piste cyclable rejoint l’entrée Ouest de Fixem en venant de Rodemack. Le tracé devra se poursuivre dans les années à venir.

• ESPACES NATURELS ET AGRICOLES

- 72 -

Le patrimoine agricole et naturel fera l’objet d’une délimitation et réglementation précises.

La zone inondable est clairement délimitée par une trame grisée au plan de zonage.

La protection des forêts est assurée par un classement en secteur Nf.

Plus ponctuellement, certains éléments remarquables naturels et bâtis (puits, calvaires, encadrement de porte, tilleul, noyer, …) feront également l’objet d’une protection.

Notons également que la zone d’extension future a été localisée autour de l’enveloppe urbaine existante et en continuité urbaine.

- 73 -

III. DISPOSITIONS GENERALES DU P.L.U.

III.1. Caractères généraux des zones

Les projets développés dans le Projet d’Aménagement et de Développement Durables trouvent leur traduction dans les documents graphiques et mesures règlementaires du Plan Local d’Urbanisme.

Le Plan Local d'Urbanisme divise le territoire en autant de zones qu'il y a de quartiers ou d'espaces différents par leurs formes ou leurs vocations. A chacune de ces zones correspond un règlement qui définit avec précision les occupations et utilisations du sol qui y sont admises ainsi que les conditions de leur réalisation. Le cas échéant, ces zones sont subdivisées en secteurs de zone qui permettent de mettre en exergue certaines spécificités des règles d'urbanisme de tel ou tel lieu.

Le Plan Local d'Urbanisme de FIXEM comporte quatre grandes catégories de zones : les zones urbaines (zones UA, UAi et UB), les zones à urbaniser (zones 1AU et 2AU) les zones agricoles (zones A, Aa et Ai) et les zones naturelles et forestières (zones N, Nf, Nh, Nl, Ni et Nhi).

• 1 Les zones urbaines U

Il s'agit d'espaces déjà urbanisés dans lesquels les équipements publics nécessaires aux constructions (voirie, réseau d’eau, d’assainissement, …) existent ou sont en voie de réalisation. Dans ces zones, les terrains sont constructibles immédiatement.

La zone UA correspond au centre bourg de Fixem. Elle englobe les constructions anciennes desservies par la rue de Metz, la rue de Trèves, la boucle du Cimetière, la rue de l’Ecole, la rue de l’Eglise et la rue des Vignes.

Ces zones sont essentiellement affectées à l’habitat, aux services et activités qui en sont le complément normal. Elles sont caractérisées par un habitat traditionnel dense.

Afin de conserver le caractère patrimonial du vieux village, le permis de démolir est nécessaire.

Afin de permettre le maintien de la mixité fonctionnelle, le règlement autorise la plupart des types de constructions d’habitat, de commerce, d’équipement collectif, de bureaux et services. Les constructions à vocation artisanale sont autorisées à condition qu’elles ne soient pas source de nuisances pour le voisinage.

- 74 - Les règles d’implantation tiennent compte de la situation existante : ainsi, pour garantir un effet de continuité visuelle, l’implantation à l’alignement devra être conservée sur les différents linéaires repérés graphiquement.

Concernant les eaux pluviales, elles devront être infiltrées ou stockées directement sur la parcelle lorsque la nature du sol le permet et ne seront pas systématiquement dirigées vers le réseau public d’assainissement. Dans un souci d’intégration et de confortement de l’identité urbaine, la hauteur des constructions est limitée à 10 mètres au faîtage et, pour les linéaires repérés graphiquement, la référence est celle des constructions voisines.

Dans le respect de l’identité du centre bourg de Fixem, le Plan Local d’Urbanisme a réglementé l’article 11. Dans les alignements de façade en ordre continu le long des rues repérés graphiquement, les encadrements en pierre de taille seront conservés ainsi que les volets battants. Les saillies en toiture et les saillies sur les façades sur rue sont interdites.

Concernant la couleur des enduits des constructions ainsi que leurs menuiseries, le nuancier du CAUE, disponible en mairie ou au service urbanisme de la Communauté de Communes de Cattenom et Environs, devra être respecté.

Les matériaux de toitures autorisés sont ceux qui respectent le matériau et la couleur de la terre cuite traditionnelle, sauf pour les vérandas et les auvents. Toutefois, la teinte de la toiture peut être différente pour l’utilisation de techniques liées au développement durable (panneaux photovoltaïques, toitures végétalisées, …).

Afin de maîtriser les annexes, une règle a été définie : leur hauteur est limitée à 3 mètres 50 hors tout.

Afin de garantir un bon fonctionnement urbain, des normes de stationnement ont été définies. Dans le cas de construction neuve, il sera exigé deux places de stationnement minimum par logement et dans le cas de création de logements dans une construction existante, ce nombre est réduit à une place de stationnement par logement de 1 à 3 pièces au minimum et à deux places de stationnement par logement au-delà de 3 pièces au minimum.

Afin de limiter l'impact sur l'environnement, tant d'un point de vue écologique que paysager, des recommandations pour les essences d'arbres à planter ont été définies.

Les quetschiers, les mirabelliers, les pommiers, les cerisiers, les poiriers et les noyers correspondent aux variétés fruitières les plus représentées sur le territoire communal. Pour les haies, il s'agit du prunellier, du noisetier, du rosier, de l'aubépine ou pour les haies arborescentes, on pourra planter du frêne commun, du chêne sessile ou du charme.

- 75 - Quant aux autres arbres à haute tige, ils seront choisis parmi les chênes, les hêtres, les merisiers, les érables, les charmes et les trembles.

La superficie totale de la zone UA s'élève à 4 hectares 75, soit 1,35% de l'ensemble du territoire communal.

Secteur UAi : Il s'agit d’un secteur bâti faisant partie du périmètre identifié en aléa moyen dans l’atlas des zones inondables du bassin versant de la Boler. Il englobe certaines constructions desservies par la rue de Trèves et la Boucle du Cimetière.

Dans ce secteur, les constructions nouvelles, extensions et réhabilitations seront autorisées à condition que le niveau du plancher fini le plus bas habitable soit situé à au moins 30 cm au-dessus de la cote des plus hautes eaux connues.

La superficie du secteur UAi atteint 2 hectares 30, ce qui représente 0,65% du ban communal.

La zone UB correspond aux zones d’extension récente de Fixem. Précisément, elles englobent l’urbanisation linéaire qui s’est développée le long de la route de Rodemack ainsi que les deux lotissements réalisés sur le territoire communal (lotissement le Beau Site et lotissement des Jardins).

Il s’agit de zones urbaines équipées. Elles sont essentiellement affectées à l’habitat, aux services et activités qui en sont le complément normal. Elles sont caractérisées par un habitat de type pavillonnaire.

La zone UB présente des caractéristiques beaucoup moins homogènes qu’en UA et regroupe des constructions d’architecture variée.

Les règles applicables à cette zone tiennent compte de la configuration du bâti existant. Comme pour le centre ancien, les occupations et utilisations du sol admises en UB sont diverses et respectent le caractère résidentiel de la zone.

Concernant les eaux pluviales, elles devront être infiltrées ou stockées directement sur la parcelle lorsque la nature du sol le permet et ne seront pas systématiquement dirigées vers le réseau public d’assainissement. En outre, il s’agira de mettre en place des dispositions visant à limiter le débit de rejet dans le milieu récepteur à la sortie de toute parcelle imperméabilisée. Ces règles permettent de respecter les objectifs du SDAGE.

- 76 - Les règles d’implantation tiennent compte de la situation existante : ainsi, l’implantation des nouvelles constructions devra respecter un recul minimum de 5 mètres à compter de la limite d’emprise de la voie publique ou privée ouverte à la circulation. Le retrait de la construction principale ne devra pas excéder 10 mètres.

L’aspect extérieur des constructions ainsi que leur hauteur maximale ont été déterminés en référence avec le bâti existant. La hauteur absolue des constructions ne doit pas excéder 8 mètres au faîtage.

Les clôtures sur le domaine public sont réglementées : la hauteur maximale est limitée à 1,50 mètre, celle du mur bahut à 0,50 mètre. La hauteur des clôtures sur limite séparative ne devra pas excéder 2 mètres.

Afin de maîtriser les annexes, une règle a été définie : leur hauteur est limitée à 3 mètres 50 hors tout.

Afin de garantir un bon fonctionnement urbain, il est exigé trois places de stationnement minimum par logement.

Afin de limiter l'impact sur l'environnement, tant d'un point de vue écologique que paysager, les essences locales sont privilégiées. Des recommandations pour les essences d'arbres à planter peuvent être énoncées.

Les quetschiers, les mirabelliers, les pommiers, les cerisiers, les poiriers et les noyers correspondent aux variétés fruitières les plus représentées sur le territoire communal. Pour les haies, il s'agit du prunellier, du noisetier, du rosier, de l'aubépine ou pour les haies arborescentes, on pourra planter du frêne commun, du chêne sessile ou du charme.

Quant aux autres arbres à haute tige, ils seront choisis parmi les chênes, les hêtres, les merisiers, les érables, les charmes et les trembles.

La superficie totale de la zone UB s'élève à 8 hectares 10, soit 2,3% de l'ensemble du territoire communal.

La superficie totale des zones U s'élève à 15 hectares 15, soit 4,30% de l'ensemble du territoire communal.

• 2 Les zones à urbaniser AU

- 77 - Les zones AU sont des zones "en mutation". Elles sont au moment de leur classement encore naturelles, peu ou insuffisamment équipées (voirie, assainissement, …), mais sont destinées à recevoir les extensions urbaines de la commune. Il s'agit d'un classement provisoire, les espaces concernés étant voués à être urbanisés à plus ou moins long terme.

Leurs programmes et leurs formes urbaines sont définis ; le règlement a fixé les conditions de leur urbanisation.

Leur aménagement pourra être réalisé en totalité ou par phase et à condition que chaque phase soit compatible avec celui de la totalité de la zone et que les réseaux soient calibrés pour l’ensemble de la zone. Les équipements publics nécessaires devront être réalisés ou programmés dans le respect des textes en vigueur, avant toute délivrance d'autorisation d'occuper ou d'utiliser le sol.

Le zonage proposé dans le cadre de cette élaboration distingue les zones 1AU et 2AU.

La zone AU à urbaniser à court-moyen terme

La zone 1AU est une zone d'urbanisation future à court ou moyen terme, destinée à permettre l'extension de l'agglomération. C’est une zone non équipée ou partiellement équipée, destinée à l'habitat, aux services et aux équipements collectifs.

Un unique secteur a été défini. Secteur constituant le prolongement du vieux village, via la rue de Metz, il ne perturbe pas l’image patrimoniale de Fixem.

La localisation de cette zone d’extension permettra de densifier le village de Fixem en évitant ainsi un étalement urbain néfaste pour l’environnement mais également pour la vie communale.

Afin de composer le secteur « Hauschend » comme une greffe du bourg, des orientations d’aménagement et de programmation ont été définies.

Actuellement occupé par des terres agricoles et quelques vergers, ce secteur est situé au Nord-Est du village de Fixem. Il ponctue l’entrée Nord de la commune en venant de Mondorf-les-Bains. S’étendant sur 1 hectare 50 et offrant une topographie très peu marquée, ce secteur est composé de parcelles en lanières, certaines parallèles à la RD1, d’autres perpendiculaires à cet axe routier. Ce site appartient à l’espace urbanisé de Fixem puisqu’il jouxte d’une part, des constructions récentes de type pavillonnaire et d’autre part, il se situe dans le prolongement de la rue de Metz, axe structurant du village. Actuellement, il est desservi par l’allée des Sapins offrant une impasse en direction du site « Hauschend ».

- 78 - L’espace urbain actuel offre également une placette, la place des Acacias accueillant aire de jeux et aire de stationnement.

Le site « Hauschend» est programmé comme une zone d’extension future à vocation d’habitat. Sa situation géographique induit un aspect groupé du village et permet de conserver la silhouette originelle de Fixem. En outre, cette future opération permettra de réaliser un projet « en épaisseur » et non en étirement urbain. Ce secteur permettra de densifier la partie agglomérée du bourg sans perturber l’image environnementale et patrimoniale de Fixem. 1- Il s’agit bien d’offrir un développement cohérent et harmonieux. Afin d’assurer une continuité urbaine de la rue de Metz, la voie de desserte structurante pour la future zone d’extension devra être le prolongement de la rue existante. L’amorce de cet accès fait l’objet de l’emplacement réservé n°1. Cette future voirie devra déboucher à hauteur de la RD1 selon le schéma de principe joint dans le document « Orientation d’Aménagement et de Programmation. L’aménagement de cette future intersection devra être réalisé en accord avec le service gestionnaire de l’infrastructure (Conseil Général 57- services routes). 2- Une placette faisant l’objet de l’emplacement réservé n°2 devra être réalisée à l’intersection de cette future voirie et de l’allée des Sapins. Il s’agit bien de créer un espace rotule, l’objectif étant d’articuler la structuration urbaine existante à celle qui est programmée. 3- A l’extrémité Nord de la voie structurante, il s’agira de réaliser une aire de jeux et un aménagement paysager. Cet espace permettra de ponctuer l’intersection de la voirie structurante du premier secteur à urbaniser (zone 1AU) et de celle à programmer ultérieurement desservant le second secteur (zone 2AU). 4- Afin d’assurer la connexion des différents quartiers entre eux et de desservir les arrières des futures constructions, des cheminements piétons seront créés selon le schéma de principe joint dans le document « Orientation d’Aménagement et de Programmation. En outre, l’allée des Sapins deviendra un sentier piétonnier. 5- Afin de développer la problématique de la densification, ce projet devra intégrer différentes formes urbaines. Un premier programme de logements de type habitat en bande devra être réalisé dans le prolongement de la rue de Metz. La typologie urbaine proposée devra se calquer sur celle existante. Le second programme de logements de type habitat collectif ou habitat intermédiaire a été retenu à l’extrémité de la voie structurante du futur quartier. Cette opération permettra de fermer la perspective de la future rue. En outre, elle constituera un « signal d’entrée » en venant de Mondorf-les-Bains qui fera écho à l’immeuble collectif existant « Les Coquelicots », annonçant le village en venant de Cattenom par la RD1.

- 79 - 6- Dans un second temps, il s’agira de programmer la zone 2AU qui viendra « se greffer » sur l’opération décrite précédemment. Le schéma de voirie présentera un tracé sous forme de L et formera une boucle, afin de desservir un programme de logements dont l’orientation sera parallèle à l’axe de la RD1. Les futures constructions pourront bénéficier des cheminements piétonniers réalisés lors de la première opération. Afin d’assurer une bonne sécurité routière, tout accès direct aux parcelles depuis la RD1 est interdit. Au regard de la proximité de la RD1 et afin d’assurer une qualité paysagère à hauteur de l’entrée Nord de Fixem, un traitement paysager devra être réalisé le long de la RD1 sur la longueur du site à urbaniser.

Cette future opération ne doit pas se limiter à un simple découpage foncier, mais constituer un véritable projet architectural et paysager, participant à la création d’un nouveau quartier.

La localisation de cette extension urbaine à vocation d’habitat prévue au Plan Local d’Urbanisme offre une insertion dans le site opportune à la fois pour une intégration dans l’enveloppe bâtie et pour la qualité résidentielle des futures habitations.

Tout projet de construction doit respecter les principes proposés par les accès, le schéma de voirie et des liaisons douces, les types de construction ainsi que les aménagements afin de garantir un développement résidentiel cohérent pour le secteur « HAUSCHEND».

Ces orientations d’aménagement répondent à différents objectifs communaux : - poursuivre une urbanisation du village de façon maîtrisée ; - développer l’urbanisation du village dans un secteur n’affectant pas l’image patrimoniale de Fixem ; - tisser des liens entre le tissu ancien et le nouveau quartier ; - proposer un schéma d’organisation cohérent.

A titre informatif, une composition urbaine est jointe à ce présent document.

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En outre, tout projet de construction devra faire partie d’une opération d’aménagement d’ensemble selon le découpage prévu aux orientations d’aménagement et de programmation et il sera autorisé sous réserve que soient réalisés, en cours de réalisation ou programmés, les équipements suivants : le réseau d’eau, le réseau d'assainissement, le réseau d’eau pluviale, si techniquement nécessaire, le réseau d’électricité, le réseau d’éclairage public, la voirie, la protection incendie et le réseau téléphonique.

Afin de permettre le maintien de la mixité fonctionnelle, le règlement autorise la plupart des types de constructions d’habitat, d'artisanat, de commerce, d’équipement collectif, de bureaux et services.

Afin d’assurer une bonne desserte routière aux différentes futures parcelles, les voies publiques ou privées ouvertes à la circulation se terminant en impasse doivent être aménagées de telle sorte que les véhicules puissent faire demi tour. La largeur minimale de la chaussée sera de 5 mètres avec des trottoirs de part et d’autre de la chaussée d’une largeur minimum de 1 mètre 50.

Afin d’assurer une bonne structuration urbaine pour ce futur quartier, toute construction nouvelle devra s’implanter entre 5 et 10 mètres, au maximum, à compter de la limite d’emprise de la voie publique ouverte à la circulation.

Pour l’habitat en bande, les constructions devront s’implanter sur chaque limite séparative.

La hauteur des constructions individuelles ne doit pas dépasser R+1+combles et celle des immeubles collectifs ne doit pas dépasser R+2+combles. Par ailleurs, dans un souci de respect des espaces de vie voisins, la hauteur des constructions annexes est limitée à 3 mètres 50 hors tout.

Dans le respect de l’identité du bourg, le Plan Local d’Urbanisme a réglementé l’article 11. Les matériaux de toitures autorisés sont ceux qui respectent l’aspect et la couleur de la terre cuite noire ou rouge, sauf pour les vérandas et les auvents. Toutefois, la teinte de la toiture peut être différente pour l’utilisation de techniques liées au développement durable (panneaux photovoltaïques, toitures végétalisées, …).

Concernant la couleur des enduits des constructions ainsi que leurs menuiseries, le nuancier du CAUE, disponible en mairie ou au service urbanisme de la Communauté de Communes de Cattenom et Environs, devra être respecté.

Les clôtures sur le domaine public sont réglementées : la hauteur maximale est limitée à 1,50 mètres, celle du mur bahut à 0,50 mètre. La hauteur des clôtures sur limite séparative et en bordure de la RD1 ne devra pas excéder 2 mètres.

- 82 - Afin de garantir un bon fonctionnement urbain, le stationnement des véhicules correspondant aux besoins des constructions et installations doit être assuré en dehors du domaine public. Il sera exigé 2 places de stationnement minimum par logement. Dans le cas d’un lotissement, il sera prévu en plus une place de stationnement pour 2 lots sur l’emprise publique.

La superficie totale de la zone 1AU s'élève à 1 hectare 50, soit 0,42% de l'ensemble du territoire communal.

La zone 2 AU à urbaniser à long terme

La zone 2AU correspond à une zone d'urbanisation future à vocation d'habitat. C’est une zone non équipée, destinée au développement de l'urbanisation à long terme. Elle constitue une sorte de « réserve foncière ».

Actuellement, cette zone est occupée par des terres agricoles.

Aucune urbanisation n’y sera admise dans le cadre du présent P.L.U.. Elles ne peuvent être urbanisées que dans le cadre d’une modification ou d’une révision du présent plan.

Seules, quelques occupations et utilisations du sol (relatives aux infrastructures) y sont admises dans l’immédiat.

Une unique zone a été définie. Elle constitue le prolongement de la future urbanisation classée en zone 1AU dans le présent P.L.U.. Sa limite Est est matérialisée par le tracé de la RD1.

A titre informatif, se reporter à la composition urbaine jointe au chapitre de la zone 1AU.

La superficie de la zone 2AU atteint 1 hectare 30, soit 0,37% de l'ensemble du territoire communal.

La superficie totale des zones AU s'élève à 2 hectares 80, soit 0,79% de l'ensemble du territoire communal.

• 3 Les zones agricoles A - 83 -

Les zones A sont des zones naturelles, englobant les terres agricoles ainsi que l’ensemble des sites des exploitations agricoles et leur potentiel de développement. Il s’agit de zones naturelles à protéger en raison du potentiel agronomique, biologique ou économique des terres agricoles.

Suite à l’entrée en vigueur de la loi Solidarité et Renouvellement Urbain (S.R.U.), la délimitation et la règlementation de cette zone ont été précisées : seules, les constructions liées et nécessaires à l’activité agricole y seront admises.

Sont autorisées les constructions, les extensions, les transformations et les annexes des bâtiments d’exploitation, à condition qu’elles abritent les récoltes, les animaux et le matériel agricole ainsi que les équipements liés et nécessaires à l’exploitation agricole et à condition qu’elles respectent les distances imposées par le statut de l’exploitation par rapport aux limites des zones urbaines et/ou à urbaniser. Les constructions à usage d'habitation, leurs dépendances et abris de jardin sont autorisés à condition qu’elles soient directement liées et nécessaires à l'exploitation agricole et qu’elles soient situées à proximité de l’exploitation agricole. Les constructions destinées à l’hébergement hôtelier (ferme auberge, gîte rural, ferme pédagogique, accueil d’étudiants à la ferme) et au commerce (vente directe de produits à la ferme) sont autorisées à condition que ces activités soient liées à l’exploitation agricole et en demeurent l’accessoire.

Le long de la RD1, les constructions et les annexes devront respecter un recul minimum de 20 mètres à compter de la limite d’emprise publique.

Afin de garantir la meilleure intégration des futurs bâtiments agricoles dans l’environnement naturel remarquable de la commune, des prescriptions concernant l’aspect extérieur ont été définies. Il s’agit notamment de la couleur dominante des toitures qui sera soit le rouge, le gris ou le vert foncé, hormis le cas d’utilisation de panneaux photovoltaïques ou solaires ou tout autre équipement de production d’énergie renouvelable. Afin de minimiser l’impact des bâtiments dans le paysage, les couleurs vives et la couleur blanc pur sont interdites. Le revêtement en bois des façades ou parties de façade est vivement recommandé.

La zone A comporte deux secteurs présentant une spécificité particulière.

Secteur Aa : Il s'agit d’un secteur naturel se développant au Sud du village de Fixem, à l’arrière de la zone d’urbanisation desservie par la route de Rodemack. Afin de préserver le cône visuel sur le village de Fixem en venant de Cattenom par la RD1, aucune occupation et utilisation du sol n’est admise dans ce secteur à l’exception des équipements d’infrastructure.

- 84 - La superficie du secteur Aa atteint 23 hectares 60, ce qui représente 6,68% du ban communal.

La superficie du secteur Aa atteint 90 ares, ce qui représente 0,25% du ban communal.

Secteur Ai : Il s'agit d’un secteur naturel englobant un site agricole desservi par la route de Rodemack et inclus dans le périmètre inondable.

Seules sont autorisées les constructions, les extensions, les transformations et les annexes des bâtiments d’exploitation, à condition qu’ils abritent les récoltes, les animaux et le matériel agricole ainsi que les équipements liés et nécessaires à l’exploitation agricole, à condition que le niveau du plancher fini le plus bas soit situé à au moins 30 cm au-dessus de la cote des plus hautes eaux connues.

La superficie du secteur Ai atteint 90 ares, ce qui représente 0,25% du ban communal.

L'ensemble des zones agricoles couvre une superficie de 233 hectares 49 ce qui représente 66,14% du ban communal.

• 4 Les zones naturelles et forestières N

Elles portent sur des milieux qu'il convient de protéger en raison soit : - de la qualité des sites, des milieux naturels, des paysages et de leur intérêt, notamment du point de vue esthétique, historique ou écologique, - de l'existence d'une exploitation forestière, - ou de leur caractère d'espace naturel.

La zone N est une zone non équipée constituant un espace naturel qui doit être préservé de toute forme d'urbanisation en raison de la qualité du paysage et du caractère des éléments naturels qui le composent.

Elle englobe d’une part, l’ensemble de la zone inondable liée aux débordements de la Boler ainsi que la ripisylve longeant le cours d’eau et d’autre part, le site remarquable de la Côte des Vignes.

Dans la zone N proprement dite, aucune occupation et utilisation du sol n’est admise à l’exception des équipements d’infrastructure.

La superficie de la zone N atteint 76 hectares 70, soit 21,73% de l'ensemble du territoire communal.

La zone N comporte cinq secteurs présentant une spécificité particulière.

- 85 - Secteur Nf : Il s'agit d’un secteur naturel correspondant aux espaces boisés s’étendant sur le territoire de Fixem.

Sa réglementation correspond strictement aux besoins liés à la forêt. Afin d’assurer sa protection, aucune occupation et utilisation du sol n’est admise dans ce secteur à l’exception des équipements d’infrastructure.

La superficie des secteurs Nf atteint 23 hectares 60, ce qui représente 6,68% du ban communal.

Secteur Nh : Il s'agit des secteurs non équipés englobant des constructions existantes. Ce zonage se présente sous forme de pastillage et inclut l’ensemble des constructions isolées sur l’ensemble du territoire communal de Fixem.

Afin de permettre « la vie » des constructions isolées, implantées de façon éparse sur le territoire communal, ces dernières sont incluses dans un périmètre Nh. Il a été défini 2 petits secteurs. Précisément, il s’agit de 2 pastillages englobant d’une part, les constructions au lieu-dit « Le Moulin » implantées le long de la RD62 en direction de Rodemack et d’autre la construction et ses annexes situées à l’intersection de la RD1 et RD62.

Seuls, les agrandissements, les extensions et les modifications des constructions existantes, dans la limite de 15% de l’emprise au sol existante, à compter de la date d’approbation du présent P.L.U., seront autorisés, à condition que le projet soit compatible avec la capacité des réseaux existants. Les constructions nouvelles sont interdites.

La superficie des secteurs Nh atteint 75 ares, ce qui représente 0,20% du ban communal.

Secteur Nl : Ce secteur a été créé afin d’identifier le terrain de sport communal situé au-delà du ruisseau de la Boler en allant vers la Côte des Vignes. Seules sont autorisées les constructions et installations liées aux activités de sports et de loisirs ainsi que les aires de jeux.

La superficie du secteur Nl atteint 35 ares, ce qui représente 0,10% du ban communal.

Secteur Ni : Il s’agit d’un secteur bâti faisant partie du périmètre identifié en aléa fort dans l’atlas des zones inondables du bassin versant de la Boler. Il englobe une partie des constructions existantes desservies par la Boucle du Cimetière.

- 86 - Seule, la reconstruction sur l’emprise existante des constructions sera autorisée, à condition que le niveau du plancher fini le plus bas habitable soit situé à au moins 30 cm au-dessus de la cote des plus hautes eaux connues.

La superficie du secteur Ni atteint 14 ares, ce qui représente 0,04% du ban communal.

Secteur Nhi : Il s’agit d’un secteur bâti faisant partie du périmètre identifié en aléa fort dans l’atlas des zones inondables du bassin versant de la Boler. Il englobe une unique construction desservie par le chemin rural dont le tracé est perpendiculaire à la Boucle du Cimetière menant au verger communal.

Seuls, les agrandissements, les modifications et les extensions des constructions existantes, dans la limite de 15% de l’emprise au sol existante, à compter de la date d’approbation du présent P.L.U., à condition que le projet soit compatible avec la capacité des réseaux existants et à condition que le niveau du plancher fini le plus bas habitable soit situé à au moins 30 cm au-dessus de la cote des plus hautes eaux connues.

La superficie du secteur Nhi atteint 2 ares, ce qui représente 0,02% du ban communal.

La superficie totale de la zone N et de ses cinq secteurs s'élève à 101 hectares 56, soit 28,77% de l'ensemble du territoire communal.

- 87 - III.2. Cohérence du zonage avec les objectifs d'urbanisme

Le zonage correspond à la prise en compte des spécificités du tissu communal telles qu'elles ont été analysées en première partie, et des objectifs de la commune.

Les zones urbaines couvrent 4,30% du ban communal.

Les espaces agricoles représentent 66,14% de la superficie totale. Les espaces naturels atteignent 28,77% de la superficie totale. Les zonages N et Nf, naturel et forestier, respectent l’objectif de préservation des espaces naturels.

La localisation des zones d'extension à vocation d'habitat est programmée sur un des espaces les plus favorables décrit dans l'analyse. La zone à urbaniser couvre 0,79% du ban communal.

III.3. Le programme d'équipement

Concernant les équipements et les aménagements futurs du bourg, la présente élaboration inscrit quatre emplacements réservés. Il s’agit de :

- l’emplacement réservé n°1 destiné à l’accès et à la desserte de la future zone d’extension, au lieu-dit « Hauschend ». Cet accès se situe dans le prolongement de la rue de Metz.

- l’emplacement réservé n°2 destiné à la création d’une placette confortant la notion de cœur de village.

- l’emplacement réservé n°5 destiné à l’élargissement de l’allée des Jardins.

- l’emplacement réservé n°6 destiné à l’extension de l’école.

- l’emplacement réservé n°7 destiné à un accès à une potentielle zone d’extension depuis la route de Rodemack. En effet, il s’agit de ne pas bloquer le potentiel de développement de la commune dans sa partie Sud.

Afin d’offrir aux habitants un bouclage du bourg et d’assurer des liaisons inter-quartiers piétonnes, deux emplacements réservés sont inscrits dans cette présente élaboration. Précisément, il s’agit de :

- Création d’un sentier permettant de relier la rue des Abeilles à la rue des Vergers.

- Création d’une liaison piétonne permettant de relier la rue des Abeilles à l’allée des Jardins.

- 88 -

IV. COMPATIBILITE DU P.L.U.

IV.1. Compatibilité avec les lois d'aménagement

Prescriptions générales de l'article L.121-10

L'article L.121-1 du Code de l'Urbanisme stipule que "les documents d'urbanisme déterminent les conditions permettant, d'une part de limiter l'utilisation de l'espace, de préserver les activités agricoles, de protéger les espaces forestiers, les sites et paysages naturels ou urbains, de prévenir les risques naturels prévisibles et les risques technologiques et, d'autre part, de prévoir suffisamment d'espaces constructibles pour les activités économiques et d'intérêt général, ainsi que pour la satisfaction des besoins présents et futurs en matière d'habitat".

Le zonage et le règlement du Plan Local d'Urbanisme de FIXEM ci- dessus évoqués sont compatibles avec ses dispositions.

IV.2. Respect des servitudes d’utilité publique

Les servitudes d'utilité publique (SUP) sont fondées sur la préservation de l'intérêt général qui vient limiter l'exercice du droit de propriété en matière immobilière.

Leurs objectifs sont :

- de garantir la pérennité, l'entretien, l'exploitation ou le fonctionnement d'une installation d'intérêt général qui a besoin d'un espace propre (ex : gazoducs, …),

- de protéger un espace particulièrement précieux pour la collectivité (ex : réserves naturelles, sites classés, monuments historiques, …).

Les servitudes affectant l'utilisation du sol annexées au présent plan local d'urbanisme sont de plusieurs natures :

- servitudes de protection des bois et forêts relevant du régime forestier (A1): il s’agit de la forêt communale de Fixem. Classement en Nf des périmètres concernant les forêts soumises au régime forestier.

- servitudes relatives aux fortifications, places fortes, postes et ouvrages militaires (AR5): la servitude concerne le P.O. de l’OBERHEIDE, décret du 31.03.1934. Décret de classement du 5 janvier 1968 (de 1° en 2° série).

- servitudes relatives à l’établissement des canalisations électriques (I4) : réseau 20Kv.

- 89 - IV.3. Autres informations

Schéma de Cohérence Territoriale La commune de FIXEM est comprise dans le périmètre du SCOT de l’Agglomération Thionvilloise. Ce document est en cours d’élaboration.

Projets d’Intérêt Général La commune de FIXEM n’est concernée par aucun projet d’intérêt général, ni aucune opération d’intérêt national.

S.D.A.G.E. Le schéma directeur d'aménagement et de gestion des eaux (S.D.A.G.E.) du bassin Rhin-Meuse qui a été adopté par le Comité de Bassin le 2 juillet 1996 a été approuvé par arrêté du Préfet de Région du 27 novembre 2009. En application de l'article 3 de la loi du 3 janvier 1992, les décisions administratives hors du domaine de l'eau "doivent prendre en compte les dispositions du SDAGE". Il détermine des orientations en matière de gestion de l'eau, les objectifs de quantité et de qualité des eaux, ainsi que les aménagements à réaliser pour les atteindre. Ces orientations sont au nombre de 10 : - Poursuivre la collaboration avec tous les pays du bassin du Rhin jusqu'à la mer du Nord ; - Protéger les eaux souterraines ; - Réduire la contamination par les substances toxiques; - Restaurer les cours d'eau ; - Distribuer une eau potable à tout moment ; - Améliorer la dépollution ; - Réduire les dommages des inondations ; - Contrôler les extractions de granulats ; - Sauvegarder les zones humides ; - Intégrer la gestion de l'eau dans les projets d'aménagement.

L’article L.123-1-9 du Code de l’Urbanisme précise que les PLU doivent être compatibles avec le SDAGE.

Le périmètre de la zone inondable liée aux débordements de la Boler a été identifié (Etude réalisée par GEREEA en septembre 2010) et a été porté au plan de zonage par une trame grisée.

Le P.L.U. de la commune de FIXEM n’entraîne pas de déséquilibre quantitatif sur les ressources ou les rejets en eau car les zones d’urbanisation sont mesurées.

D’autre part, la commune a prévu des solutions alternatives par infiltration, fossé, noue, … mentionnées dans le règlement de chaque zone.

- 90 - En effet, concernant l’assainissement des eaux pluviales, l’élaboration du P.L.U. impose, via l’article 4 du règlement des différentes zones du P.L.U., de mettre en place des dispositions visant à limiter le débit de rejet dans le milieu récepteur à la sortie de toute parcelle imperméabilisée. Ainsi, l’article 4 du règlement n’exige pas que les eaux pluviales soient systématiquement dirigées vers le réseau public, mais doit permettre le stockage ou l’infiltration de ces eaux sous la parcelle lorsque la nature du sol le permet.

Concernant l’assainissement, la Communauté de Communes de Cattenom et Environs possède et gère le réseau d'assainissement sur la commune de Fixem. Toute la partie agglomérée est couverte. Les réseaux du dernier lotissement sont encore privés. Le plan de zonage assainissement des 19 communes de la Communauté (hors Hettange-Grande), établi par la CCCE, a été approuvé par délibération n°18 du Conseil Communautaire du 26 juin 2007. Les eaux usées sont traitées en station d'épuration communautaire de Cattenom-Sentzich. Sa capacité est de 4 000 Equivalents-Habitants. Au vu de la progression exponentielle de la population, des quotas ont du être mis en place à l'occasion de l'établissement du zonage assainissement en 2005-2007. La part réservée à Fixem se monte à 451 habitants raccordables. Ce qui explique que le dernier lotissement est en zonage non collectif. A ce jour, la commune de Fixem a décidé de gérer son quota disponible en n'autorisant que le raccordement des "dents creuses" pour des projets non collectifs.

Le Plan Local d'Urbanisme de la commune de FIXEM est compatible avec les orientations du Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE) du Bassin Rhin-Meuse.

Inondations

La commune de Fixem est traversée par les ruisseaux de Beyren et de Boler. Ces cours d’eau ont fait l’objet d’un recueil de zones inondées : catalogue DDE/DDAF (crues d’octobre 1981), revu en septembre 1994, réalisé en janvier 1995. Une étude des zones inondables du ruisseau de Boler a été réalisée en septembre 2010 par le bureau GEREEA, sous la maîtrise d’ouvrage de la commune de Fixem.

Ces zones naturelles touchées par ces crues n’ont pas vocation à être ouvertes à l’urbanisation. Les remblais et la création d’obstacles à l’écoulement des eaux en période de crue y sont interdits.

Le périmètre de la zone inondable a été reporté au plan de zonage par une trame grisée.

- 91 - V. LES INCIDENCES DU P.L.U.

V.1. Les incidences sur le site et sur l'environnement

• Les surfaces

Le bilan de l'affectation des surfaces fait apparaître la répartition suivante pour une surface communale de 353 hectares :

- zones urbanisées (UA, UAi et UB) : 15 hectares 15.

- zones à urbaniser (1AU et 2AU) : 2 hectares 80.

- zones agricoles (A, Aa et Ai) : 233 hectares 49.

- zones naturelles et forestières (N, Nf, Nh, Nl, Ni et Nhi) : 101 hectares 56.

• L'environnement naturel

La création des zones 1AU et 2AU entraînera à court terme la disparition de 2 hectares 80 de surface naturelle, soit 0,79% de l’ensemble du ban communal. L'urbanisation future s'effectuera essentiellement au détriment de terres labourables et de prairies.

Leur localisation ne remet en cause la viabilité d’aucune exploitation agricole existante qui dispose chacune d’un potentiel d’extension sans être concurrencée par l’habitat.

Plus globalement, le site naturel est préservé puisque les futures zones d’extension constituent le prolongement du village ancien de Fixem. Les zones AU ont été programmées en continuité directe avec le tissu bâti. Ainsi, elles ne participent pas à la fragmentation de l'espace naturel.

Les zones naturelles, forestières et agricoles couvrent un peu moins de 94,91% du ban communal, incluant toutes les zones intéressantes du point de vue paysager, écologique, faunistique et floristique.

Afin d’assurer la pérennité des exploitations agricoles, un zonage agricole A leur est affecté. Ces zones sont interdites à toute construction non liée à l’activité agricole.

Afin de préserver le cône visuel sur le village de Fixem en venant de Cattenom par la RD1, un secteur Aa a été défini dans lequel toute construction y est interdite.

Les massifs boisés sont clairement individualisés en secteur naturel Nf. Le périmètre de la zone inondable a été reporté au plan de zonage par une trame grisée.

- 92 -

• L'environnement bâti

Les futures zones d’extension jouxtent l’espace déjà urbanisé et viennent renforcer le tissu urbain existant.

En outre, elles ne dépassent pas la limite de la RD1, axe routier reliant Mondorf-les-Bains à Cattenom et ne desservant pas la partie agglomérée existante et future de Fixem.

Le Plan Local d’Urbanisme de FIXEM aura comme principale incidence, la pérennisation du tissu bâti traditionnel.

Le règlement des zones urbaines et des zones à urbaniser reçoit un certain nombre de caractères communs : - la recherche d’une continuité dans la localisation des futures zones d’extension assurant une bonne intégration dans la trame urbaine existante ; - la référence, aussi précise qu’il est raisonnable, à des éléments constitutifs de l’identité du bâti (architecture, toiture, implantation, …).

Par ailleurs, une mixité de l’habitat mais également une mixité fonctionnelle entre habitat, activités et équipements collectifs de ces futurs quartiers sont assurées par le règlement.

Le projet d’aménagement et de développement durables ainsi que les orientations d’aménagement et de programmation permettront de favoriser le renouvellement urbain et la qualité architecturale et d’éviter le développement d’un bâti ordinaire et banalisé, altérant l’identité des lieux.

Les sites naturels sont préservés puisque les futures zones d’extension jouxtent l’espace déjà urbanisé et viennent renforcer le tissu urbain existant.

En outre, la superficie des zones d'extension à vocation d’habitat respecte l'échelle de Fixem puisqu'elle ne représente que 0,84% de la superficie totale du ban communal.

L'ensemble des règles contribue au confortement du village dans le respect de sa silhouette et de ses traits identitaires.

Les orientations d’aménagement et de programmation définies pour les deux zones d’extensions permettent de : - éviter l’étalement urbain et dégager des secteurs d’urbanisation présentant un aspect groupé du village ; - développer l’urbanisation du village dans des secteurs n’affectant pas l’image patrimoniale de Fixem ; - tisser des liens entre le tissu ancien et le nouveau quartier ; - proposer un schéma d’organisation cohérent.

- 93 - V.2. Mesures compensatoires et recommandations

Concernant la sécurité, les extensions ne s'effectuent pas le long des principales voies desservant la commune.

Afin de garder une continuité au niveau du tissu urbain, le choix d'urbanisation future s'est porté sur des sites enveloppant le village.

Dans les zones naturelles, forestières et agricoles, les possibilités de construire sont extrêmement limitées.

Au titre de l’article L.123.1.5 7ème du Code de l’Urbanisme, les éléments naturels et bâtis repérés dans les planches photographiques et numérotés au plan de zonage, sont protégés par l’obligation d’obtenir une autorisation dans le cadre de projet de modification, la démolition et la destruction de ces éléments étant interdite.

Eléments naturels

1- Deux tilleuls, angle RD1/RD62 2- Deux noyers, angle RD1/RD62 3- Noyer, angle RD1/ rue des Vergers 4- Noyer, angle boucle du Cimetière/rue des Vignes 5- Bouquet de frênes, angle rue de Trèves/RD62 6- Alignement de peupliers, méandre de la Boler 7- Alignement de peupliers, au Sud du bourg 8- Ripisylve de la Boler 9- Verger, la Côte des Vignes

Eléments bâtis

10- Calvaire, carrefour RD62/ rue de Trèves 11- Calvaire, carrefour RD1/RD62 11b- Calvaire, au Moulin 12- Puits, 23 rue de Metz 12b- Puits, 16 rue de Trèves 12c- Puits, angle rue de l’Ecole et rue de Trèves

Façades

32- 24 route de Rodemack 40- 15 rue des Vignes 43- 6 boucle du Cimetière 46- 8 rue de l’Ecole 21- 8 rue de Trèves 20- 16 rue de Trèves 23- 18 rue de Trèves 25- 21 rue de Trèves 27- 34 rue de Trèves 28- 36 rue de Trèves Façades - 94 -

16- 9 rue de Metz 17- 23 rue de Metz 50- 5 rue de l’Ecole 48- 4 boucle du Cimetière

Encadrements de porte

13- 6 rue de Metz 14- 7 rue de Metz 15- 9 rue de Metz 18- 23 rue de Metz 19- 16 rue de Trèves 22- 18 rue de Trèves 24- 21 rue de Trèves 26- 32 rue de Trèves 29- 34 rue de Trèves 30- 36 rue de Trèves 31- 24 route de Rodemack 33- 2 rue des Vignes 34- 4 rue des Vignes 35- 5 rue des Vignes 37- 5 rue des Vignes 39- 15 rue des Vignes 41- 5 boucle du Cimetière 42- 6 boucle du Cimetière 44- 10 boucle du Cimetière 45- 8 rue de l’Ecole

Portes charretières

47- 4 boucle du Cimetière 36- 5 rue des Vignes 49- 5 rue de l’Ecole 38- 21 rue de Trèves 51- 4 rue des Vignes

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VI. TABLEAUX DES SUPERFICIES

1. Zones Urbaines

Superficie totale en hectares % du ban communal Dénomination de la zone UA 4 ha 75 1,35 UAi 2 ha 30 0,65 UB 8 ha 10 2,30 TOTAL 15 ha 15 4,30

2. Zones à Urbaniser

Superficie totale en hectares % du ban communal Dénomination de la zone 1AU 1 ha 50 0,42 2AU 1 ha 30 0,37 TOTAL 2 ha 80 0,79

3. Zones Agricoles

Superficie totale en hectares % du ban communal Dénomination de la zone A 218 ha 39 61,87 Aa 14 ha 20 4,02 Ai 0 ha 90 0,25 TOTAL 233 ha 49 66,14

4. Zones Naturelles et Forestières

Superficie totale en hectares % du ban communal Dénomination de la zone N 76 ha 70 21,73 Nf 23 ha 60 6,68 Nh 0 ha 75 0,20 Nl 0 ha 35 0,10 Ni 0 ha 14 0,04 Nhi 0 ha 02 0,02 TOTAL 101 ha 56 28,77

SUPERFICIE DU BAN COMMUNAL 353 ha

- 110 - ƒ Espaces Boisés Classés (application de l’article L.130.1 du Code de l’Urbanisme)

Le présent PLU identifie des zones classées en Espaces Boisés Classés. Elles couvrent 23 hectares 60, soit 6,7% de la superficie totale du ban communal et englobent l’ensemble des massifs forestiers.

- 111 -