JEUDI-SAMEDI lft .ÎTTTÎ.ÎET '»9S £5 Gentianes ANNEE N° 81

ORGANE RÉPUBLICAIN DU DÉPARTEMENT Paraissant les Mardi, Jeudi et Samedi.

Rédaction ci Administration 25 cent. . — 1, RUE DES CAPUCINS, 1. — CAHORS ANNONCES (la ligne). 50 — RÉCLAMES — A. COUESLANT, Directeur.

L'Agenee II.VVAS, rue Notre-Dame-des-Victoires, no 34, et Place de La publication des Annonces légales et judiciaires de tout le HORS DU DÉPARTEMENT : 1» francs par an. la Bourse. n« 8, est^eulechargée, à Paris, de recevoir les an- département est ftioultaliiv dans le Journal du . abonnements se paient d'avance. Joindie 50 centimes à — nonces pour le Journal. chaque, demande de, changement d'adresse

L'Election «le M. Itartiasol a t-il déclaré ; il ne servirait à rien de se historiques, mais qui, à vrai dire, s'appelè- révolter ; il faut attendre les événements, La commission d'enquête parlementaire, rent légions et sortirent par centaines, par en toute tranquillité ; on saura, avant peu, chargée de l'examen de l'élection de M. LA FÊTE NATIONALE Bartissol, à Narbonne, après un examen des milliers, prêts à conquérir une gloire im- qui a eu tort et qui a eu raison. » mortelle du pavé de nos rues et des sillons de pièces du dossier, vase rendre dans la pre- ]] y a déjà loin du temps où d'ardentes SURPRISE A L'HORIZON mière circonscription de Narbonne. nos champs. Ces jeunes gens-là, ce sont eux discussions s'élevaient en au sujet de Du Petit Journal : On sait que cette commission est présidée qu'on retrouve au fronton du Panthéon sous la célébrât ion du 14 juillet. Aujourd'hui, on On annonce que le parquet, résolu à re- par M. Vival, député de . les traits du tambour d'Arcole, à Versailles, peut le dire et chaque année le montre da- chercher toutes les culpabilités, va prendre dans cette salle si curieuse où l'on voit les des mesures énergiques et que d'autres ar- Services funèbre vantage, l'anniversaire de cette grande date portraits de ces volontaires qui devinrent si restations vont être opérées dans cette af- Un service funèbre a eu lieu mardi matin, de la Révolution est devenu sans conteste la vite des généraux en chef, des maréchaux de faire. à dix heures à l'église française de New- «Fâte nationale » de la France entière France Dans cette jeunesse, quelle bravou- Le Petit Parisien dit que s'il faut en croi- York pour les victimes du naufrage de la A vrai dire, il était impossible que notre re certains magistrats, il pourrait se produi- re, quelle crânerie, quelle invincible bonne Bourgogne. pays en choisît une plus noble, une plus di- re demain de nouveaux événements sensa- M. Jules Cambon, ambassadeur de Fran- humeur ! Le courage et la gaieté étaient, en tionnels. ce, était venu exprès de Washington pour gne de lui. eux. une seconde nature ou, pour mieux L'on a pu, au point de vue du fait lui-mê- Du Journal : assister à cette touchante cérémonie. dire, leur vraie nature. Le consul général de Russie se trouvait me, plus ou moins disserter sur l'importance On racontait qu'une perquisition avait eu Aujourdhui qu'on le croie bien, au fond, aux côtés de l'ambassadeur de France, ainsi matérielle ou militaire de la prise de la Bas- lieu chez Mme c'e Boulancy, pour reprendie il en est encore de même, et le service obli- que M. Bruwaert, consul général de Fran- tille; son importance morale ne pourra ja- les lettres du « hulan », qui lui furent res- gatoire, en faisant passer sous les drapeaux tituées lorsque fut rendue l'ordonnance de ce, entouré de son personnel. mais être exagérée : ce fut la fin de l'ancien toute la jeunesse de France n'a pas diminué non-lieu. 11 n'en est rien. régime. cet instinct militaire qui est un legs de nos Ce qui est exact, par exemple, c'est que le LaFrance et le monde le comprirent alors pères et qui demeure une de nos grandes for- parquet d'accord avec le ministre de la jus- CHRONIQUE LOCALE et depuis cette époque, avec raison, ils ont tice, est décidé, sans s'arrêter à des considé- ces. rations d'aucune sorte, sans subir aucune su s'en souvenir. On ne saurait donc trop approuver les La Bastille était le symbole de la tyrannie influence et par tous les moyens légaux, à Pouvoirs publics et notamment le chef de dans ce qu'elle avait de plus odier.x, de plus rechercher, à démasquer les fauteurs des l'Etat de saisir toutes les occasions de rendre machinations qui troublent au plus haut CANTON DE SAINT-GËRY insupportable. En vain , au cours de ces der- à l'armée un solennel hommage au nom de point, de la façon la plus désastreuse, le pu- nières années, a-t-on vu quelques sophistes M. Ernest Talou, candidat républicain, à la Patrie.. Ainsi en aura-t-il été, cette fois blic français, dût-il y avoir, du fait de cette l'élection du conseil général, adresse aux élec- s'appliquer à la réhabiliter; ils n'y ont pas encore à l'occasion du 14 juillet, et dans ces interventions, des « pots cassés ». teurs la circulaire suivante : réussi. Jamais "ils n'effaceront de l'âme du manifestations gouvernementales, un reflet Aux Electeurs du canton de Saint- Gèry peuple français le souvenir du jour où heureux des paroles si belles, d'une forme CITOYENS, L'enfer de la Bastille à tous les vents semé INFORMATIONS J'ai l'honneur de solliciter le mandat de Vola débris infâme et cendre inanimée ! impeccable et d'un patriotisme élevé, que représenter au Conseil général du Lot le Ce jour-là, la Révolution apparut dans ce prononçait en 1880 un de ses prédécesseurs, lors de la distribution de ces drapeaux devant Le 14 juillet canton de Saint-Géry. qu'elle eut de plus grand et de plus juste : Comme tous les ans le 14 juillet a été Pendant plus de 20 ans, vous avez donné lesquels la foule s'inclinait l'autre jour, res- la haine de l'arbitraire sous toutes ses for- fêté avec entrain dans toute la France — à à mon père votre amitié personnelle et votre mes et la substitution du règne de la Loi au pectueuse et émue. Paris la revue a été superbe. confiance. « Le gouvernement de la République, bon plaisir du Prince. A l'issue de la revue, M. Félix Faure a Votre attachement ne s'est jamais dé- Certes, depuis lors, bien des fautes, bien disait alors M. Grévy, est heureux de se adressé la lettre suivante au ministre de la menti. des excès, bien des crimes ont été commis trouver en présence de cette armée vraiment guerre : Aux élections législatives de 1889 et de 1893, vous avez largement contribué à son contre la Liberté et contre la Patrie, mais nationale, que la France forme de la meil- « Mon cher Ministre, leure partie d'elle-même, en lui donnant » L'imposant spectacle auquel nous venons succès contre ses adversaires. Et s'il a jamais, quoiqu'on ait pu dire ou faire, on ne l'honneur aujourd'hui de défendre au Sé- toute sa jeunesse, c'est à-dire tout ce qu'elle d'assister nous a permis d'admirer la magni- revint en deçà de cette étape victorieuse de nat les intérêts de notre département et a de plus cher, de plus généreux, de plus fique tenue des troupes de toutes armes, tant la marche en avant de l'humanité. la politique loyalement républicaine, c'est à de l'armée active que de l'armée territoriale, La France a donc raison de tenir et de s'en vaillant, la pénétrant ainsi de son esprit et vos inaltérables semiments qu'il le doit rivalisant dans leur défilé d'entrain et de tenir à la célébration de cette Fête nationale de ses sentiments, l'animant de son àme et Je vous demande de me conserver 1 amitié recevant d'elle, en retour, ces fils élevés à la correction. personnelle dont beaucoup d'entre vous me belle et noble entre toutes, qu'illumine et » La France applaudit avec confiance et donnent depuis mon enfance le témoignage qu'éclaire le soleil de juillet se jouant avec virile école de la discipline militaire, d'où ils fierté son armée, dont la solidité et l'instruc- précieux, et de m'accorder, à moi aussi, vo- apportent dans la vie civile le respect de l'au- tion viennent de s'affirmer, une fois de plus, éclat dans ce drapeau, aux trois couleurs, tre confiance pour la défense des justes in- torité, le sentiment du devoir, l'esprit de dé- dans cette grande solennité militaire du lui lui est si cher et qui restera toujours le térêts du canton de Saint Géry à l'Assemblée symbole de l'immortelle devise que lui don- vouement avec cette fleur d'honneur et de 14 juillet. » Je vous prie, mon cher Ministre, de départementale. na la Révolution et dont elle doit s'inspirer patriotisme et ces mâles vertus du métier des J'ai l'espérance que mon activité pourra transmettre à< Monsieur le Gouverneur et à armes propres à faire des hommes et des utilement seconder le dévouement de mon de plus en plus au seuil du siècle futur : l'armée de Paris mes félicitations et celles père qui — vons n'en doutez pas — vous de- • Liberté, Égalité, Fraternité ». citoyens ». du gouvernement de la République. meure acquis. Mes efforts personnels trouve- C'est ce drapeau, c'est cette devise, ce Des hommes et des citoyens ! Oui, voilà » Veuillez agréer, mon cher Ministre, ront d'autre part, j'en ai la certitude, l'appui sont ces principes, qu'en dépit des luttes ce qu'il faut, avant tout, souhaiter à la pa- l'expression de mes sentiments affectueux trie. Puissent-ils se former libres, fiers et » Félix Faure. » nécessaire et vraiment efficace clans l'in- Quotidiennes et des discussions si souvent sté- fluence, auprès du Gouvernement républi- pleins de généreuses ardeurs, sous les plis de riles et pernicieuses, il faut apprendre à nos Le service de 3 ans cain, de nos sénateurs et de nos députés, ce drapeau tricolore dont la vue reste pour enfants à aimer et à chérir, car c'est là le M. Gervais, député de la Seine, a saisi la dont la politique a aujourd'hui définitive- tous les Français, pour tous les républicains gage des progrès de l'avenir. Chambre d'une proposition tendant à rédui- ment triomphé. La foule a cette intuition, on le voit bien la plus chère des consolations, la plus ferme re à 2 ans la durée du service militaire et à Vous me connaissez tous depuis mon plus aux jours où l'armée défile à Longchamp, des espérances. organiser des troupes coloniales. jeune âge. C. R. Je suis cependant un homme nouveau. dans les rues de nos villes ou sur les chemins Capitulation «le Santiago Vous savez que si je suis passionné pour de nos campagnes. L'Agence Havas communique la dépêche les principes républicains et les progrès dé- Ce sentiment à la vue du drapeau, que L'AFFAIRE DREYFUS suivante : mocratiques souhaités avec une légitime im- chacun salue, c'est l'un des plus nobles qu'il « "Washington, 14 juillet patience par le Peuple, je ne sais point et. y ait en nous; il s'appelle, de son vrai nom, Après les arrestations d'Esterhazy et de sa » Santiago a capitulé. » jene veux point épouser les querelles person- maîtresse, voici celle de M. Picquart, com- * ''amour de la patrie. nelles. portant l'inculpation suivante : « Espionna- Je respecte toute opinion sincère, et je Ce fut lui qui sauva la France, il y a cent Une dépêche de Cuba confirme que la ge ; en vertu de l'article premier, de la loi pense que s'il est nécessaire et urgent de ré- ans, lorsqu'au temps de la Révolution elle fit capitulation de Santiago est signée ; le du 18 avril 1896. » parer les injustices commises, il ne convient n gouvernement américain accepte les condi- si admirable effort pour défendre son L'Aurore dit que le colonel Picquart s'est à persoune — en tous cas il ne convient pas tions du général Pando. Les troupes espa- Umté nationale menacée à la fois par la montré fort gai, durant le trajet du Palais à mon caractère — d'exercer des repré- gnoles seretireront avec les honneurs de la 8uerre civile et par la guerre étrangère. de'Justice à la prison de la Santé ; il n'a guerre. Elles emporteront leurs armes et sailles. , Ce fut lui qui suscita dans les rangs de la manifesté aucune inquiétude quant à l'issue Républicains, j'ai des convictions : je n'ai leurs bagages et seront rapatriées immédia- J6unesse ces héros dont Hoche, Kléber, des poursuites dont il est l'objet. inimitiés ni rancunes. — L'ère des persécutions cessera bientôt, tement. esaix sont demeurés les personnifications JOURNAL DU LOT

En me présentant à vos suffrages, voilà « que mes collègues du Sénat viennent de d'un mot ce que je vous apporte : mon dé- sonnent. M. le colonel Marcot débouche de la « me donner me sera d'autant plus précieux rue du Lycée, escorté par plusieurs officiers et Martel ; Pierre Jauliac, dit Julien, « vouement absolu aux intérêts du canton. « s'il me permet de rendre à notre cause vient saluer le représentant du gouvernement. taire à la Lie commune de Lauress?? e Il est de l'intérêt du canton que la culture « quelques services de plus. Après avoir passé les troupes en revue, le lestin Granval, maire à Laginete «T ' ~ du tabac soit aussi favorisée que possible ; colonel Marcot revient devant la tribune, met de Saint-Michel-Loubèjou -, A Z°^ « Veuillez faire agréer par les membres pied à terre et avec le cérémonial ordinaire, r Il est de l'intérêt des populations agricoles à 10 « du comité mes bien sincères remercîments remet la croix au capitaine Sarda. Lalo, propriétaire Cras ; Antoine que les impôts écrasants qui pèsent sur elles P « et recevoir pour vous etc. Le défilé a commencé aussitôt et, comme propriétaire à Labastide-Marnhac ' soient promptement allégés. Les conseils toujours, on a vivement remarqué la crâne CH. DE VERNINAC Jacques Lucien Charou, propriétaire à l généraux, écho de leurs revendications, allure de nos bons petits troupiers. Gracette. commune du Bouyssou • J o ea doivent d'abord instamment demander aux M. Cavaignac Après la revue a eu lieu le mariage des ro- det , propriétaire à Caho'- • p- Chambres le vote de l'impôt progressif sur le sières en présence d'une foule très sympathi- s 6 On se souvient que dernièrement nos édi- que. Houradou, médecin à Figeac ; Laurent IT revenu. La loi sur les successions, la loi sur les avaient adressé une dépêche de félicita- Dans l'après-midi, un peu vide au point de rupê, notaire à Sauzet ; Jean Clédel ^' les boissons et d'autres dispositions législati- tions à M. Cavaignac. vue des plaisirs populaires, nos concitoyens se priétaire à la Masse, commune des j'J^' ves sont autant de mesures libérales dont Le ministre de la guerre a adressé aujour- sont rendus au théâtre où ils ont assisté à un Jean-Baptiste Moulène, propriétaire à i l'exécution aura pour conséquence la notable fort joli concert donné par l'Orphéon. Le suc- d'hui une très aimable lettre à M. Costes, cès a été très grand pour tous et en particu- veyrière, commune deTerrou ; Etienne Ah diminution des impôts de la terre et une don Delpech, maître-d'hôtel, à Catus • p ~ maire de Cahors, le priant de transmettre lier pour la gracieuse M"* Soulié. ra plus équitable répartition des charges de ses remerciements aux conseillers munici- A 6 heures a eu lieu l'ascension d'un ballon, çois Delon, propriétaire à l'Etat entre les citovens inégalement fortu- paux. cubant 475 mètres et monté par l'aéronaute Cyprien Castanié, propriétaire à Saint-Cèré. Rousseau. nés. Paul Grimai, maire à ; Charle' L'ascension a eu lieu dans des conditions ÉLECTEURS, excellentes. Calmeilles, médecin à Cazals ; Léon Cadie/ C'est par une attitude loyale, franche, Le ballon s'est élevé a 1000 et quelques mè- gues, maire à ; AmêdéeGuarrig tres. Ues sans violence, sans ruses ni tromperies que adjoint à Tours de-Faure, commune 4 La descente a eu lieu près de à Saint-Cyrq-Lapopie ; Aimé Gagnayre ni> doit s'établir la confiance réciproque néces- 6 h. 1/2. I 111 gociaDt à Cahors ; Jean Filhol, pharmaciei saire entre les électeurs et i élu. Enfin la soirée a été superbe. Les illumina- Vous direz le 31 juillet, par vos libres tions de la mairie, et de très nombreuses mai- à Cahors ; Jean Bonnet, maire à Saint-Ger- suffrages, si je suis digne de votre amitié, sons particulières étaient très belles. Les al- main ; Firmin Carrié, ancien notaire à lées Pénelon avec leurs milliers de lanternes Montcuq. de votre estime et de votre confiance. Nous croyons savoir d'une ma- vénitiennes étaient féeriques. Nous voudrions Jean Lauvinerie, propriétaire àSaint-Cirq ERNEST TALOU, parler longuement de cette soirée, mais la nière certaine que notre nouveau Madolon ; Louis Garrigou, maître d'hôtel Ancien Sous-Préfet, place nous manque et, du reste, tous nos con- citoyens n'étaient-ils pas sur les promenades à Figeac ; Antoine Deltheil, maire à Lamo- Inspecteur des Enfants Assistés de la Seine. Préfet arrivera mardi prochain. et ne connaissent-ils pas par eux-mêmes les the-Fénelon ; Pierre-Victor Couderc, pro- Lamadeleine près Cahors, le 15 juillet 1898. L'exécution de Rousset, de réac- réjouissances organisées. priétaire à Bourbous, commune de Lauzès- Cependant il est une légère critique que Armand Bastide, maire à Latouille ; Jui Mentions honorables nous nous permettrons d'adresser aux organi- es tionnaire mémoire aurait lieu sateurs de la fête de nuit. Nous vouions par- Pisier, propriétaire à Roumégouse, com- Des mentions honorables ont été décernées ler des exercices de gymnastique. Nous pen- mune de Rignac ; Isidore Vayriac, proprié- aux personnes ci après désignés qui ont MERCREDI. sons qu'il eût mieux valu placer cette partie taire à Saint-Céré ; Amédée Andrieu, cul- du programme à 4 ou 5 heures du soir. Cela accompli des actes de courage et de dévoue- C'est ce jour-là que paraîtrait tivateur à ; Jean Louis Gabriel ment, et dont la belle conduite a été signalée aurait rempli une partie de l'après-midi un peu vide de réjouissances. Et d'ailleurs, le Brouel, sous-officier en retrait*, chevalin pendant le mois de juin 1898 le décret de révocation à Y Offi- soir, peu de personnes en somme, ont pu de la Légion d'honneur, à Castelnau-Mon- Le jeune Léon Corn, domicilié à Saint- voir les exercices. D'autre part la musique tratier ; Jean. Malirat, propriétaire à Ar- Céré ; le jeune Raphaël Maynard, domici- ciel. que nécessitaient les mouvements d'ensemble, cambal. lié au même lieu et M. Salesses, facteur des n'avait rien de bien enlevant ! et un program- postes à . Cahors sera dans la joie !... me mieux choisi aurait donné satisfaction à Société agricole et industrielle du Lot tous et non aux quelques pi ivilégiés qui pou- Recrutement de Cahors. vaient apercevoir les exercices de notre ex- La société Agricole et Industrielle da Lot En l'honneur de Michelet cellente société des sauveteurs. s'est réunie cette après midi, dans le lieu or- Avis.— Les réservistes des classes 1~88, C'est là du reste une simple remarque, dinaire de ses séances. 1891 et ajournés des années précédentes C'était mercredi le centenaire de la nais- qu'on voudra bien excuser si l'on veut bien L'ordre du jour était le suivant : qui n'ont pas reçu d'ordre d'appel en 1898 sance de Michelet, l'illustre historien que la considérer que nous parlons dans le seul inté- rêi de nos concitoyens. 1° Lecture du procès-Verbal ; et qui sont affectés à /'Artillerie division- France était invitée à fêter. A signaler parmi les exercices, les assauts 2° Présentation de nouveaux membres ; naire, à rArtillerie de Corps, à l Artille- Des instructions avaient été données par d'escrime qui font honneur à l'excellent pro- 3° Programme des primes générales 1898 rie à pied, à la cavalerie (Chasseurs, Dra- le ministre de l'instruction publique, enga- e fesseur M. Dozières, maître d'armes du 7 de (arrondissement de Figeac) ; Primes des gons, Cuirassiers ) ; geant à fêter le souvenir de celui qui aimait ligne. vignobles ; Les hommes de l'armée Territoriale des tant son pays , mais ces instructions se bor- Trois séries d'assaut ont eu lieu entre six de naient à engager à faire des conféreuces. ses élèves : MM. Besombe, Astruc, Couderc, 4° Election des commissions ; classes de 1882, 1883 et ajournés des an- Tourriol, Besombe jeune et Sembel. La victoi- A Cahors, M. le Proviseur du Lycée, 5° Communications diverses et correspon- nées précédentes qui n'ont pas reçu d'ordre re est restée à M. Besombe aîné qui a un fort dance d'appel en 1898 et qui sont affectés à VIn- avait pensé avec raison que la fête devrait joli jeu, mais, tout en le félicitant particulière- Nous donnerons le compte rendu dans fanterie, aux groupes Territoriaux des 18e être complétée par un programme récréatif. ment, il est bon de constater quele jeu de tous notre prochain numéro et 25" Régiment d'Artillerie, au 1T Batail- C'était une heureuse idée qui a été vive- ces jeunes gens a été excellent. Cela ne sur- prendra pas ceux qui connaissent la valeur de ment approuvée par les élèves et. les nom lon Territoriale du génie à la cavalerie leur aimable professeur Théâtre (Chasseurs et Dragons (sont informés breux parents ou amis qui avaient répondu La soirée s'est terminée par un bal fort ani- qu'ils devront se présenter dans la brigade a l'aimable invitation du chef de notre pre mé qui n'a pris fin qu'à une heure très avan- Le Vendredi 29 juillet de gendarmerie de leur résidence, à partir mier établissement universitaire. cée de la nuit. Grande représentation de du dimanche 17 Juillet et avant le 1er août La place nous manque pour donner le Comité de Concentration Républicaine pour retirer l'ordre d'appel les convoquant compte rendu de cette fête ; nous devons nous CYRANO DE BERGERAC au mois d'Octobre 1898. borner à dire qu'on a fort apprécié la très Le comité de Concentration Républicaine Pièce héroï-comique en cinq actes. intéressante conférence de M. Paumès, qu'on de Cahors a reçu pleins pouvoirs pour la di- Finances rection politique de notre arrondissemant ; a vivement applaudi les interprètes du pro- Suicide M. Colmel de Santerre, appelé par décret gramme. en attendant la formation définitive de la li- gue Le nommé Armand-Cadet Terrié, âgé en date du 13 juin 1898 à la recette parti- Nous applaudissons à l'initiative de M.le de63 ans, carillonneur à Saint-Henri, com- culière de Figeac 2e classe, et non installé, Proviseur, car cette journée laissera des sou- Le bureau du Comité invite les Républi- mune de Cahors, s'est pendu mardi, vers a été nommé receveur particulier des finan- venirs durables dans l'esprit des élèves du cains a adresser à son président toutes \ns ré- trois heures de l'après-midi, à son domicile, ces de l'arrondissement de Gourdon, 2e clas- Lycée. clamations concernant les injustices et les à l'aide d'une courroie attachée à une poutre se, en remplacement de M. Greterin, qui a vexations dont nos amis auraient été victi- Le 14 juillet à Cahors de la chambre. reçu une autre destination. mes sous l'administration du préfet Rousset. Terrié, qui avait rencontré sa femme Par décret, M. Cantellaume, admis par La Fête Nationale a été célébrée, cette an- Le Comité s'occupera de faire donner née, à Cahors, avec un éclat tout particulier. quelques instants avant, avait manifesté le décret du 13juin 1898 à faire valoir ses droits prompte satisfation aux réclamants. Cela tient sans doute, comme le dit un de nos désir à cette dernière qu'il avait d'aller se à la retraite, a été maintenu en qualité de confrères, à ce que les démocrates, les répu- reposer. receveur particulier des finances de 2e classe blicains se sentent réconfortés par l'orienta- Au 7*de ligne En rentrant chez elle, à six heures, Mme de l'arrondissement de Figeac. tion politique actuelle. M. Salvan, chef de bataillon au 7e de La veille, la retraite aux flambeaux, par la Terrié a trouvé son mari qui avait cessé de e ligne est nommé lieutenant-colonel afiecté musique du 7 de ligne, avait attiré sur nos vivre. au 92e . CONSEILS D'ARRONDISSEMENT boulevards une foule considérable qui a admi- M. le commissaire de pilice prévenu s'est ré les illuminations de la mairie, des cafés et Sont nommés commandants aux 7e de Renouvellement de 1898 (suite) du Cercle Républicain. A 10 heures, nos di- ligne. transporté à Srint-Henri et a procédé aux constatations d'usage. On suppose que Ter- ARRONDISSEMENT DE GOURDON verses sociétés et les enfants des écoles ont MM. Perot, capitaine adjudant-major au donné devant la mairie un concert vivement rié, contre lequel une plainte pour menace Les conseillers d'arrondissement de Gour- 107e . apprécié et applaudi par nos concitoyens qui de mort avaitété déposée par le nommé L.., don dont nous avons publié la liste dans notre étaient massés en groupes compacts devant De Bienassis deCaucluson, capitaine au e son voisin, se serait suicidé par une crainte, dernier numéro ne sont renouvelables qu'en l'hôtel de ville. 18 . 1901. C'est par erreur que nous avons annon- La journée du 14 a été superbe. La fête a sans doute exagérée, d'être poursuivi. Les cé que ces élections devaient avoir lieu cette été annoncée par des salves d'artillerie et â 7 antécédents deTorrié sont, paraît-il, excel- année. Nous rectifierons dans notre prochain Cour d'assises numéro. h. du matin, les rues étaient déjà encombrées lents, et s'il y a eu menace de sa part, elles par nos concitoyens qui allaient prendre posi- Ainsi que nous l'avons annoncé, les assi- ne pouvaient être sériéuses. tion pour assister à la revue. ses du département du Lot (3e trimestre), A 8 h. moins un quart, M. le secrétaire gé- s'ouvriront à Cahors le lundi 1er août, à onze CAHORS néral et les conseillers de préfecture prennent Perdu heures du matin, sous la présidence de M., place sur la tribune où ils sont aussitôt suivis M. Boudon, ancien gendarme, demeu- Delord, conseiller à la courd'Agen, assisté par la municipalité, le Conseil municipal et de rant au faubourg Cabessul, a trouvé une M. de VERNINAC très nombreux fonctionnaires. de MM. Fieuzal etFournîé, juges au tribu- ET On commente fort l'absence de M. Rousset nal civil de Cahors. montre en or sur la voie publique. Il t»*est Le Comité de concentration républicaine empressé de la remettre à son propriétaire. — alias préfet du Lot ! —_ Cette absention Dans son audience de mardi dernier, le est fortement approuvée. Nous pouvons affir- Nos félicitations. En réponse au télégramme de félicitations tribunal a procédé au tirage du jury qui doit qui lui avait été envoyé par le comité répu- mer, en effet, que si M. Rousset avait eu l'au- dace de présider cette belle fête militaire, de siéger dans cette session. Il est compose M M M i <| 11 «» «lu flrme || ||grîi«' blicain, M. de Verninac, vient d'adresser à violents incidents — dont l'ex-préfet du Lot comme suit : e M. Ccste,maire de Cahors et l'un des vice- n'aurait pas eu à se féliciter — auraient écla- Jurés titulaires PROGRAMME DES 7 et 10 JUILLET 1898 présidents du comité, la lettre suivante : té dès le début de la revue. Le Bienheureux (Allegro militaire) Leroux. Rousset a compris le degré d'aversion que MM. Maurice Perrin, avocat à Figeac ; « J'ai été vivement touché du télégram- Poète et Paysan (Ouverture) Suppé. les républicains de notre ville ont pour sa per- Pierre Veyre, tapissier à Gourdon ; Gaston La Vivandière (fantaisie) Godard. « me que le comité do concentration répu- sonne et il s'est montré... prudent. Nous l'en Mage, licencié en droitàLatronquière; Louis Souviens-toi (Valse) Waldteutei- « blicaine de Cahors a bien voulu m'adresser.' félicitons !... Les cloches de Corneville (fant.) Planquette. Izarn, propriétaire à Belpech, commune de « Le témoignage de confiance et d'estime A 8 heures précises, les tambours battent Péché mignon (Polka) Gentil. aux champs, les clairons et les trompettes ; Damien Lasfargues, mercier à De 8 h. 1/4 à 9 h. 1/2 {Allées Fénelon). JOURNAL DU LOT

obligations .le la compagnie Impériale des che- CIVIL DE LA VILLE DS CAHORS teur primaire, M. Cazes, docteur. Dans la tions à M. de Verninac pour son élection à AT mins de fer Ethiopiens sont recherchés a 325, leS Du 12 au 16 juillet 1898 salle tous les instituteurs du canton. Le la vice-présidence du Sénat. actions Bto Auer on un marché assez mouvemen- Naissances sujet de la conférence : Michelet. Ont signé : Villadieu, inspecteur primai- té nous le- retrouvons à 475 L'éminent conférencier fait le portrait re ; Bourthoumieux, directeur de l'école \Iartory, Alfred-Léon, rue du Château, 8. de Michelet en termes élevés. On sent qu'il supérieure de Martel ; Pech, percepteur. Mariages Les instituteurs : Viallard, Briat, Les- aime cette grande âme et qu'il voudrait faire SOC t Basile, cultivateur et Lamouroux Mar- partager à ses auditeurs son enthousiasme trade, Bordes, Boudios, Brunet, Mos Bru- Pour favoriser le développement guerite, tille de service. M. Lebret s'attache surtout à montrer l'idée net,. Renaud, Souladié, Foissac, Crozat, du Commerce et de l'Industrie en France p rrouste, Henri, tapissier et Bélibens, a dominante de l'œuvre de Michelet : triom- Pioupech, Sennuc. ^ jlie, sans profession. De son côté, la majorité républicaine du CAPITAL : 120 MILLIONS m phe de la justice et du droit, l'amour du %uet, Jean, charpentier et GuénardJIélè_- peuple. conseil municipal de , a envoyée Siège social, 54 et 56, rue de Provence, à Paris. 1 e-Marie, lisseuse. une adresse enthousiaste à l'éminent séna- n Il nous fait ensuite l'analyse des œuvres Agence de Cahors, rue Fénelon, 8. Décès du grand historien, cite quelques passages .: teur et conseiller général du canton pour la l'histoire de Jeanne d'Arc, la prise de la haute distinction dont viennent de l'honorer Dépôts de fonds à intérêts en compte ou à échéan- Terrié, Arnaud, cultivateur, 63 ans, aux ce Pxe ; — Ordres de Bourse (Fi ance et étranger) ; Sarruts Bastille, la Fédération de 90, Danton, pages ses collègues. — Souscriptions sans frais ; — Vente aux guichets de fjllet, Justine, Vve Bican, 80 ans, sans admirables qu'il voudrait voir dans toutes les valeurs livrées immédiatement (Obi. de Ch. de fer, profession à l'hospice. écoles. . — Courses — Nous rappelons Obi. à lots de la Ville de Paris et du Crédit Fon- Ii nous montre ensuite Michelet étendre que les grandes fêtes des courses auront lieu cier. Bons à lots de l'Exposition de 1900, Bons Panama etc.) ; — Escompte et Encaissement de son amour des humbles et des laborieux les 16, 17 et 18 juillet 1898, avec le bien- coupons ; — Mise en règle de titres ; — Avances sur jusqu'à l'oiseau, l'insecte. veillant concours de 1 Orphéon de Gourdon. titres ; — Escompte et encaissement d'effets de com- Arrondissement de Cahors Le conférencier conclue ensonhaitant que de l'Orchestre symphonique de la même vil- merce ; — Garde de Titres ; — Garantie contre le dans chaque famille, dans chaque commune, le et de la Fanfare de Gramat. remboursement au pair et les risques de non-véri- partout il y ait un jour réservé à fêter la fication des tirages ; — Transports de fonds (France pUY-L'ÉVÊQUE. — Taxe de pain. — et Etranger); — Billets de crédit circulaires ; — L'ABBAYE. -■ Cyclisme. — L'autre soir Nous apprenons que par arrêté du 14 juillet mémoire de Michelet. Lettres de crédit; — Renseignements; — Assurances; M.. Lebret a été souvent interrompu par la société vélocipédique « la Limace Gour- courant, M. le maire de Puy PEvêque a taxé — Services de correspondant, etc. les applaudissements du public, visiblement donnaise » ayant pour capitaine de route M. LOCATION DE COMPARTIMENTS DE COFFRES-FORTS ] pain comme suit : e intéressé et charmé Joachin Buisson, a fait apparition aux bords e Au siège central et, dans plusieurs agences depuis P qualité, 0,30 le kilo. enchantés du Céou. Après avoir dégusté le 5 francs par mois; tarif décroissant en pro- e 2 qualité, 0,28 le kilo. SAUZET. — Foire. — La foire du mois bon vin de M. Thénaze, maître d'hôtel et portion de la durée et de la dimension. Le pain de luxe de 2 kilos et au-dessous de juillet ayant été contrariée à cause de la sous le commandement de son capitaine, 55 bureaux à Paris et dans la banlieue, 230 agences en Province, 1 agence à Londres, corres- n'est pas taxé. moisson a été renvoyée au jeudi 21 juillet, « la Limace », après diverses admirables pondants sur toutes les places de France et dé PUY-L'ÉVEQUE —- L'élection cantona- jour de marché. évolutions, est repartie avec la rapidité de l'Etranger. le— Une Réunion de Conseillers munici- l'éclair vers la capitale de la Bouriane. Un bénédictin. paux républicains du canton de Puy l'Evêque Arrondissement de Gourdon Sauté retrouvée. — Fontaine-en-Dormois aura lieu à la Mairie du chef-lieu, Diman- Marne), le 17 mai 1897. — Ma mère souffrait) che 11 courant, à 3 heures à l'effet de se LÉOBARD. — Chien enragé. —- Diman- de mauvaises digestions, d'étourdissements, VAYRAC. — Certificat d études primai- concerter sur la conduite à suivre en vue de che dernier vers 4 heures du soir un chien manque d'appétit, enfin d'un malaise général. res. — La commission pour l'examen du probablement atteint d hydrophobie, étran- La lecture de votre petit almanachlui suggéra l'élection au Conseil général. l'idée d'essayer les Pilules Suisses. Elle s'en certificat d'études, s'est réunie le 12 juillet ger à la localité a traversé le village de Léo- à Vayrac, à l'école des garçons, sous la félicite, car elle ne ressentplusrien,et aujour- CASTELNAU. —- Foire. — La foire du 12 bard. Il a tué une quinzaine d'oies et mordu présidence de M. Villadieu, inspecteur pri- d'hui sa santé est excellente. juillet a été insignifiante à cause des mois- un de ses congénères. Par un heureux ha- Simon LAGATTE (Sig. lég.) maire . sons. sard aucune personne n'a été mordue. A M. Hertzoch, pharm. 28, rue de Grammont, 34 élèves se sont présentés ; 34 ont été Paris. Le blé a diminué de 5 fr. par hectolitre; reçus. Ce sont, par ordre de mérite : par contre la volaille a été fort chère pour Ecole de garçons : MM. Fournié, de la saison. Les jeunes poulets ont dépassé lfr. Cavagnac; Bouyssou, de Vayrac ; Delbos, BULLETIN FINANCIER la livre; les oisons ont valu de 6 à 7 fr. la de Vayrac; Antignac, de Cavagnac; Cha- paire selcn grosseur. Sauf l'Extérieure sur laquelle il s'est fait un Une brochure intitulée Le Cantal vient razac, de Condat ; Lafon, de Cavagnac ; certain nombre d'affaires, la capitulation de San- d'être mise en vente dans toutes les biblio- tiago étant considérée en Bourse comme devant — Fête Nationale. — La fête du 14 juil- Charazac Pierre, de Cavagnac ; Valat, de thèques des gares du réseau d'Orléans au Cavagnac; Lascombe, de Bétaille; Salgues amener la conclusion de la paix à bref d 41 a i, le let a été renvoyée an dimanche 17 juillet à reste du marché a été assez calrae. prix de O fr. 25. cause des grands travaux de la moisson. La de Bétaille ; Sicard, de Bétaille ; Malet, de Le 3 0/0 reste à 103 10 au lieu de 103 17 ; le Condat ; Rougié, de Bétaille ; Maussac, de Allante musique de Castelnau prêtera son 3 1/2 0/0 ferme à 107, l'amortissable à 101 55 PRIME MUSICALE GRATUITE concours pour rehausser l'éclat de la fête. Végenne ; Albespy, de Condat ; Fontenille Le Crédit Foncier à 703 est ferme sans chan- gement, le Crédit, Lyonnais a passé de 849 à 850, IRyiÇTÇÇ lecteurs du Journal du Divers jeux auront lieu dans l'après-midi. de Bétaille. l lles la Société Générale de 532 à 534, le Comptoir P ÎKnlO 1 CO Lot, découpez ce bon et Le soir à 6 heures un banquet réunira les École de filles : M Souladié de St- National d'Escompte s'avance à 597. envoyez-le, avec votre adresse à M. Z. BAJUS, frais démocrates en l'honneur du Cabinet Michel ; Mazeyrie, de Condat ; Jarnge, de Le Suez a fléchi à 3705. éditeur à Avesnes-le-Gomte (Pas-de-Calais ; Brisson; à 9 heures brillante illumination, Cressennac ; Marmonde, de Vayrac ; Queille Nos chemins n'ont, pas sensiblement varié, le vous recevrez gratis et franco un joli mor- etfeu d'artifice; à 10 heures un grand bal de Vayrac ; Moigne, de Vayrac ; Gou- Lyon à 1958, le Midi a 1467 et, le Nord à 2180. ceau de musique pour piano). dal, de Bétaille ; Teuillère de St-Michel ; Parmi les fonds étrangers l'Extérieure à passé clôturera la fête. 36 90 à 37 85, l'Italien passe à 92 30, les valeurs Amblard, de Bétaille ; Gélly, de Vayrac ; Ottomanes sont absolu ment, délaissées, le Turc à LALBENQUE. — Conférence. ~ On nous Bourdarou, de Vayrac; Gouygou, de Con- à 22 60, la Banque Ottomane à 546, le Portugais 7 }.. ,.»..> u-.-\ ti

Mais comment le saurait-elle ? Personne à FEUILLETON DU « Journal du l^ot » 61 sant suite à sa propriété, barrée de son côté fille ne partageait pas sa prédilection pour par un ruisseau assez profond. Ce bois était son neveu, mais elle, se ravisant aussitôt : Néers ne connais-ait Anna Bell. D'Hersel accessible à tout le monde, quoiqu'il lui ap- — Folle que je suis, à son âge ! criagnait précisément qu'elle n'y vînt pour se partint, mais de rares passants s'y aventu- — Il est encore assez jeune pour se marier, faire connaître. raient, sauf une pauvre femme qu'elle autori- répliqua vivement Marie. A mesure, du reste, qu'il s'avançait vers sa à ramasser les branches mortes. L'activité — Oui, mais non pour aimer. l'habitation d'Anna, il retrouvait l'endroit dé- des villageois était portée d'un autre côté. Madame Brunichon jugea qu'elle pouvait signé par Hélène comme la nouvelle demeure Les terres de madame Bélier passaient pour annoncer le futur mariage de sen neveu à Hé- de la Parisienne. peu productives, et celui qui les lui avait ven- lène ; celle-ci n'avait jamais compris ses insi- — Oh ! cette femme !... elle a voulu s'éta- Deuxième partie dues bénissait la fantaisie de la Parisienne nuations matrimoniales. blir dans le pays, y vivre à côté de moi 1... qui lui avait permis de réaliser un bon béné- La jeune fille prit cette nouvelle gaiement. Est-ce possible ? ce. On savait aussi qu'en plusieurs points le — Ah ! soupira-t-elle plaisamment, tout le Ce fut avec un battement de cœur qu'il fran- ni terrain, peu solide, cédait sous le poids des monde se marie, excepté moi ! Je me trompe chit la belle grille en fer forgé. Un rendez- promeneurs. Le Troup-au-Loup étendait sous cependant, il paraît ae qu'on décide de m'expé- vous d'amour ne l'eût pas plus ému. Il cher- MADAME HELLER les arbres ses galeries perfides. On avait pré- dier un vrai Parisien qui m'arrachera à Néers. chait cependant à se persuader qu'Anna ne Hélène, qui était à l'affût des distraction du venu madame Bélier du danger, mais elle y Plaignez-moi ! Nous viendrons l'été, mais l'hi- nourrissait pas de mauvaises intentions à son Moment, et il ne s'en présentait guère à Néers, croyait peu et se bornait à sonder le terrain ver... Eh bien ! l'hiver, je vous regretterai, égard. Il relisait sa' lettre, qui était froide. cWcha à apercevoir la nouvelle venue. Mais du bout de son ombrelle pour toute précau- mais je vous écrirai de Paris. Elle lui écrivait seulement que, s'installant celle-ci restait chez elle, très occupée de faire tion. Mademoiselle Jacquelin avait prononcé ce à Néers, elle désirait lui parler. Mais leur Çlore de murs un petits parc e*de rendre son On lui indiquait, du reste, les endroits les mot comme si c'était une parole magique. Elle dernière entrevue à Paris se retraçait vive- 1Dtérieur confortable. On voyait déballer de plus dangereux ; elle les évitait avec une in- ne voyait p as d'Hersel, qui profitait del'entrain ment à son esprit, et il la voyait évanouie Sfandes caisses devant la maison, on entendait souciance marquée. de la conversation pour gagner le jardin et pendant qu'il s'enfuyait... des coups de marteau ; les jardiniers remuaient Hélène ne manqua pas de parler au château sortir dans la campagne. Comme c'était loin tout cela, et qu'il aurait * terre, plantaient; les terrassiers creusaient, de la nouvelle Parisienne arrivée à Néers. La lettre qu'il venait de lire était signée : voulut n'y plus songer !. . e avaient fossés ou talus. On ignorait ce qui — Vous vous trouverez peut-être en pays Anna. Elle s'avançait vers lui, le sourire sur les s°rtirait de ce bouleversement, mais on devi- de connaissance, dit-elle à Marie et à son Anna Bell à Néers ! Qu'y venait-elle cher- lèvres. nt déjà jets d'eau et bosquets, corbeilles de père. cher ? Ses pressentiments lui insinuaient Qu'elle était belle encore et qu'elle méritait eurs et cabinets de verdure. On comprenait — Je ne le pense pas, répondit d'Hersel. qu'elle y était pour lui seul, et peut-être pour peu l'indifférence d'un homme I Mais quand Urtout que madame Bélier entendait être Au même moment, on apportait une lettre empêcher son mariage. l'amonr est mort rien ne saurait le ressusciter ! blen chez elle. pressée pour lui. Il demanda la permission de Que dirait madame Brunichon, si elle ap- Il lui tendit la main, sans éprouver un au- Une superbe grille acheva de la séparer de l'ouvrir, et pâlit un peu en lisant. prenait que la compagne de ses folies parisien- tre sentiment que la crainte. 863 voisins. — Ah ! observa la terrible Hélène, il chan- nes avait osé le suivre jusque dans son pays ? — Je ne vous fais pas de reproche, dit-elle ! dan COmmenÇa alors de longues promenades ge de couleur comme un amoureux. Elle penserait, certes, qu'il l'y avait autorisée, vous avez été cruel pour moi, je veux l'ou- ProfSon jardin et dans son bosquet : elle les A cette remarque, madame Brunichon eut et alors son repos et même son amour seraient blier. oiongea quelquefois dans un petit bois fai- un soupir. Elle se demandait si la rieuse jeune cpmpromis. {A suiure) JOURNAL DU LOT

SAINT-NICOLAS. — 19° année. — Sommai- IÎHEMIN re du n" 33. — 14 juillet 1898. m m mnwÂ.m ALDIGUIÉ rapine Golette et le Pot au lait (H. Bezançon). — Jean PHOTOGRAPHE A GAHORg Tapin (Cap. Danrit). — L'enfant prodigue (Louis LE MONDE ILLUSTRÉ. Direction et Admi- Moiin). — La collaboration du bon Dieu (E. Du- HOTEL DE LA COMPAGNIE D'ORLEANS Lauréat des grandes Expositions Interna.i nistration, 13, quai Voltaire, Paris. — 36' an- puis). — La famille Cadet-Rousselle (0. Le 7 fois Hors Concours. °"ttltt^ à Vic-sur -Gère (Cantal) Opère ton, les jours, rie 8 h. d,u ,ï„ . née. Sommaire du numéro 2155 du 16 Juillet Roy). — Boîte i.nx lettres. — Tirelire aux devi- ma & iÇ98. net tes. ouvert du i"1 juin au 15 octobre de chaque soir. — Tons genres de travaux saraniis GRAVURES : Le transatlantique « La Bour- Illustrations [a>- Cari Zwièn, Paul de Semant, livraison. — Ueraiers progrès du s**""'' gogne ». Louis Moi'in, G. Schmitt, J Geoffroy, etc. année Spécialité d'AGRANDISSEMENTS INÂLTÉPABLES Paris : Les bureaux de la Compagnie transat- Envoi franco d'un numéro spécimen sur de- US<ÎU 2 mètres de hauteur sur 1 mètre de large ' lantique le 8 juillet. — « La Bourgogne. » — Le mande par lettre affranchie. L'hôtel est au milieu d'un parc clos et boisé de ra cinq hectares, à côté d'une forêt. Portraits.de toute dimension depuis | pont. —Cabine de l classe. — Le fumoir. — Bureaux à la Librairie Ch Delagrave, 15, rue a e Altitude : 750 mètres au-dessus du niveau de de visite jusqu'à la grandeur naturelle R !,na L'entrepont.'— Cabine de luxe. Soufflot, Paris. 9 la mer. duction de vieilles photographies en tous o- Portraits : Le commandant Deloncle. — M. Abonnements : Six mois, 10 fr. Un an, 18 fr. enr Buffet. — Cornélius Herz. — Députés. A i inq minutes à pied de la station de Vir-sur- gravures (dessins, objets d'art), autographes et"' Le centenaire de Michelet : Médaillon de Mi- LA VIE SCIENTIFIQUE, revue universelle Cère. — Omnibus à tous les trains. Travaux à domicile pour Ingénieurs, Architecte"' chelet. — Portrait ds Michelet en 1848. auto- des inventions nouvelles, paraît tous les vendre- Voisin de l'établissement hydrothérapique et Toutes les nouveautés photographiques so^t graphe. — Chambre où mourut Michelet. dis en numéro de 24 pages grand format sur deux de la source minérale. exécutées par M. Valdiguie, des échatilions d 6 Paris : L'ambassade éthiopienne. colonnes, illustré de nombreuses gravures. Elle Voisin d'un casino avec troupe d'opérette et de ces dernières sont exposées dans son salon. To US La Muse de Paris, onze gravures. publie dans son numéro de ce jour : coméitie jouant pendant la saison. lès travaux sont livrés absolument irréproc'hab| 88 Nouvelle illustrée : MademoiselleBazach?, par A travers les airs (Armand Leyri'z). — La Eclairage électrique dans toutes les chambres. et sont recommencés s'ils ne plaisent pas Vu Parys. lutte contre l'incendie (Max deNansouty). — Un Grande salle à manger de î00 couverts. — Res- de Cahors et des environs. Aquarelle : Petites annonces, par Gerbault. éléphant contrefait (Henry de Valsaintes). — taurant. — Billard. — Grande vérandah fermée, Beaux-Arts: Camaraderie. Eclairage électrique par les tubes vides (P. Cré- de 40 mètres de longuriiK TEXTE : Chroniques : Courrier de Paris, par py). — Considérations sur l'arme d'infanterie Distribution à tous les étages d'eau potable re- Pierre Véron. — Salons de 1898, par 0. Merson. moderne (Emile Dieudonné). — An cap Nord. — connue de pureté exceptionnelle par l'Institut BONNE OCCASION — Souvenirs de « La Bourgogne », par Maurice Comment on fait le sucre (Jules Picard). — Re- Pasteur. A VENDRE Lefèvre. — La maison de Michelet, par Boyer vue des Inventions : Ua fume-cigare original. — 55 chambres à un et deux lits. d'Agen. — La Muse de Paris. — Chronique des La Péri-Jumelle photographique. — Chronique. Balcons. — Belle vue sur la vallée de la Cère Petite voiture anglaise à quatre places — Revue des Journaux. — Académie des scien- et sur la munta^ne. courses, par Archiduc. — Chronique sportive, par avec ânesse des Pyrénées. Auguste Wimille. ces. (Georges Petit). — Cyclisme et automobilis- Jeu de law-tennis. Explications des gravures, Echecs, Rébus, Ré- me : Pédale équilibrée. — Nouvelle pompe pour Briins dans l'hôtel. S'adresser au bureau du journal. créations, Revue comique. Sport, Monde finan- pneumatique. — Les automobiles Peugeot. — Boîte aux lettres dans l'hôtel. cier, Bibliographie, vélocipédie, etc. Petite Poste. Bibliographie. Télégraphe à la station et à la ville. Nouvelle illustrée : MademoiselleBazoche, par Bureaux : 10, rue Saint-Joseph. — Paris Location de voitures pour excursion.. Paul Bonhomme. Abonnements : Un an 15 fr. Etranger 18 fr. La ville de Vic-sur-Cére, chef-lieu de canton, Un numéro 0 fr. 35 compte 1,700 habitants. - Église. PS Le numéro : 50 centimes. Certaine et Radioaîe Spécimen contre 0 fr. 15 à l'adresse ci-dessus. de toutes les LE MUSÉE DES FAMILLES 62e année) pa- _ AFFECTIONS v H de la PEAU raissant deux fois par mois, publie dans son nu- La Revue de France | Dartres, Eczéma ,A<;ué \l'soriasis,Iierpès,P uriqo méro du 15 juillet 1898 : r Au moment où on se prépare à célébrer le cen- i Pityriasis, tu/nu, etc., etc. La madone de Ziero délia Francesca, an musée | MEMS DES tenaire de Michelet, il convient de signaler le ■ Pluies Mtcères variqueux du Louvre. — Fille de France, par L. Brunet. — * dits incurables Le faux troubadour, par M. Champagne. — Les très intéressant article que publie M. Emile Blé- CABINET DENTAIRE us™ TO RS | HOPITAUX avec 1, plus graud ,u?cèV" jeunes filles et le jardinier, par Eug. Noël. — mont dans la Revue de France. C'est l'une des De 9 heures à 5 heures, 9, rue du Lycée (à côté études les plus complètes qui aient été écrites sur j dérar pas du travail; il est t la portée Causerie, par E. Muiler. — Revue scientifique, de la Poste aux lettres) CAHORS des petite J? s bour.es. et, dès le 2- jour H le grand historien. nioiiuit une amélioration sensible. par G. Brunei. —Un renégat de l'assommoir, par m IP _ BOURGBT I M.LENOKMAND,.Meo i|,ec'v.„cien Aide- Al. Boutique. —Mémoires d'un vétéran. — Mo- Dans le même numéro, M. Emile Magne conti- Major des Hôpitaux M'»», S, rue de Turin Mécanicien-Chirurgien Dentiste PARIS.Consultations gratuit.s nerGor e n Hue. — Théâtres. nue de relever les erreurs de documentation de Guérison des Dents les plus malades sans les Illustrations par Ziero délia Francesca, Got- Cyrano de Bergerac et, après donne un bien joli extraire, procédé breveté s. g. d. g. • tlob, Birch, etc., et d'après de vieilles estampes. portrait du héros de M. Rostand, rétablit exacte- - Prothèse et Réparations Prix d'abonnement : Paris, un an 14 fr. Dépar- ment divers épisodes de sa vie. Citons encore la Dents et Dentiers livrés en 48 heures. Le propriétaire-gérant : A. COUESLANT. tements, 16 francs, à la Librairie Ch. Delagrave fin de l'émouvante biographie de la Dame aux 15 ,rué Soufilot, Paris. camélias, par Georges Soreau, avec de nouveaux portraits de Marie Duplessis et l'autographie de JOURNAL DE LA JEUNESSE. — Sommai- la lettre de rupture que lui adressa Armand Du- re de la 1337" livraison [16 juillet 1898). val (ou plutôt Alexandre Dumas fils). Enfin des Les plumes du Paon, par G. de Beauregard et articles nouvelles et poésies de Paul Junka, Léon Bijouterie, Joaillerie, Horlogerie, Orfèvrerie H. de Gorsse. — Le Tchad, par Louis Rousselet. Berthaut, Théodore Botrel, Paul Peltier, Antoi- — La dernière aventure de Bois-Rosé, par Ga- ne Banès. etc. . et les si curieuses chroniques sur briel Ferry. — Revenue de loin. — Origines des le mouvement intellectuel dans les diverses ré- Cahors villes françaises, par Anthyme Saint-Paul.— gions de la France. MANDELL! Les timbrer-poste :Allemagne : Schleswig-Hols- (Bureaux : 55, Avenue de La Bourdonnais, tein, par Lucien d'Elue. Paris.) Abonnements : Un an, 20 fr. Six mois, 10 fr. (A Cahors : librairie Girma). Seul représentant de l'ORFÈVRERIE CHRISTOFLE ie Hachette et C , boulevard Saint-Germain, 79, Dépositaire du Chronomètre OMEGA Paris. En tous genres de boîtes Nickel depuis 30 fr., Acier 35 fr., Argent 45 fr , TOUR DU MON DE. — Journal des voyages et des voyageurs. — Sommaire du N° 29 (16 juillet LE JOURNAL DU LOT Or 125 fr. 1898). 1° Voyage d'un Congrès en Russie, par Mada- EST EN VENTE me Stanislas Meunier. 2° A travers le monde : Monographie d'un chef à Cahors : me 1898 PULVÉRISATEUR—DEPEYRE de pirates au Tonkin, par le commandant Ver- Chez M ESTIENNE, buraliste, boulevard A pompe directe et air comprimé raux. Gambetta. 1ers Prix — Hors Concours — Médailles d'Or 3* A travers la nature : Le bœuf d'attelage au — M. HERBLIN, au kiosque de la place Dans les principaux Centres viticoles de France Soudan, par P. Bourdarie. — Rôle des Phos- d'Armes. Derniers Perfectionnements. Appareil garanti phates dans la nature, par Paul Combes. «8 F, CUIVRE JAUNE - 30 et 3« F, 4* Livres et Cartes. — Mlle Euphrasie IMBERT, marchande de 5° Conseils aux voyageurs : Les auxiliaires na- journaux, à côté de h Mairie. DEPEYRE, Inventeur-fabricant turels des collectionneurs d'insectes, par Paul — Mme veuve BRUEL, buraliste, rue de la Chevalier du Mérite Agricole Combes. Mairie. 18, Boulevard Gambetta, à Cahors (Lot). Abonnements : Un an, 26 fr. Six mois, 14 fr. Bureaux à la librairie Hachette et 79, — M. MAURY, marchand de journaux, NOTA. —Vu le grand nombre de deman des prière de se faire inscrire au plus tôt Bd Saint-Germain, Paris. 53, rue Nationale.

FEUILLETON DU « Journal du H.