BRGM BUREAU DE RECHERCHES GEOLOGIQUES & MINIERES 74, rue de la Fédération PARIS (XVème)

DEPARTEMENT Minéralogie, Pétrographie, Métallogénie, Géochimie

N° CONFIDENTIEL

G. GUITARD et H. PELISSONNIER

Etude géologique de la partie Est de la concession de (zone comprise entre FILLOLS et TAURINYA)

Paris, le 19/9/62 OS. > S?. Annexe au rapport DS/62/ A 55

ETUDE GEOLOGIQUE DE LA PARTIE EST DE LA CONCESSION DE FILLOLS ET DE LA CONCESSION DE

(zone comprise entre Fillols ot Taurinya)

G. GUITARD

La prosente annexe comporte deux documents :

1°) une petite partie de la carto géologique au i/5o000 de la concession de Pillols — Taurinya couvrant le secteur du col de la Trouge sur le versant Vernet les Bains.

2°) uno carie au 1/5.000 de la concession de Casteil.

Io) Carto du secteur col de la Trougo

Getto partie de la concession de Fillols - Taurinya ne semble présenter qu'un intérCt très restreint comme zone susceptible d'étendre les réserves de la concession.

Elle apparaît en effet comme un panneau do Paléozolque formé essentiellement de schistes et de calcaires ot dolomies effondré au milieu des gneiss qui le limitent au Nord, à l'Est et à l'Ouest. Les. contacts' entre les gneiss et le panneau sont soulignés par de puissantes mylonites ou failles. Au Sud les alluvions récentes rocouvrent le Paléozoïque qui se poursuit certainement en dessous et dont plusieurs affleurements réapparaissent à Vernet les Bains (au chateau en particulier). La bordure - 2 -

Sud du panneau au contact des alluvioas récentes laisse cependant apercevoir une faille E - W.

Les calcaires dolomitiquos sont minéralisés en sidérito et parfois en fluorine et barytine. Quoique pou de fluorine existe mélangée à la sidérite au Point P de la carte, mais ne présente aucun intérôt écononique. Le barytino forme deux petites occurences lenticulaires dans des zones broyées aux points B et B do la carte. Ces occurencos ont fait l'objet de travaux do recherches qui ont montre que les lentilles tournaient court très rapidement ©t que le rainerai très mélangé d'impureté n'avait qu'une valeur marchande médiocre. Pour mémoire signalons un petit indice de barytine dans les gneiss, près du contact avec lo Palcozoïque, au point B de la carte.

Les lentilles de barytino B et B sont situées dans une zone verticalisée E V que l'on suit, dans le Palcozoïque, depuis la cote 721 à l'Ouest, jusqu'à l'Ouest de la cote 878 à l'Est. Cette zone, indiquée sur la - --—«_ Carte par deux failles sensiblement parallèles qui l'encadrent, semole corres— pondre on fait à la zone la plus minéralisée en sidérite dans le secteur considéré. Dans tout le secteur lo recouvrement par les déblais des anciens travaux masque souvent les affleurements et il est difficile, en dehors d'un report sur un plan au 1/1.OOO de situer exactement les quelques formations affleurantes et de saisir avec précision l'allure et la continuité des banos. On ne peut ôtre que frappé par le grand nombre des affleurements calcaires sur un si petit espace et ceci suggère certainement une répétition tectonique des bancs calcaires d'ailleurs difficile à prouver étant donné la superposition fréquente à des plissements souples couchés de très nombreuses failles plus tardives qui hachent le panneau.

2°) Note sur la concession do Castoil (Pyr.Or)

La concession de Casteil est une concession pour fer. Le gîte est un filon de sidérite à puragénèse complexe encaissé dans les gneiss du massif du , au S do Vernet les Bains et N W de Casteil. Ces conditions de - 3 -

gisement et la présence de nombreuses impuretés sulfurées dans la sidérite (surtout pyrite et accessoirement, par ordre d'importance, galène, blende et chalcopyTia) rendent difficile et aléatoire l'exploitation des gisements pour fer. La présence dans la ganefue de barytine et éventuellement de fluorine, associées à du quartz, nous a fait rechercher la possibilité" d'enrichissements en barytine et/fluorite dans le territoire de la concession. i ; Signalons d'emblée que les résultats de ces recherches ont été décevants. í La concession de Cafeteil est tout entière située dans les gneiss du Canigou (voir carte n° 2), qui, dans la région qui nous occuperont généralement une direction NW - SE etuupondage modéré vers le Nord (30 à 40°).

Ces directions sont.seulement représentées au N et à l'Est du pic de las Falguerosas, en particulier sur l'ancien chemin minier indiqué sur la carte. ; '.

Dans le territoire de la concession de Castell ses directions sont fortement perturbées par deux sortes»d'accidents accompagnées de l'effondrement et du laminage de panneaux ¡gneissiqueîs :

a) au N de la concession, dans1 la zone du sommet de la Peña surplombant Vernet les Bains leg gneiss ont une direction 90 - 110° avec un pendage très redresse vers le N (60° en moyenne). C'est la faille limite qui borde au S le bassin ferrifore du Canigou situé dans les terrains puleozoTques au N des gneiss du Canigou.

Entre les cotes 1166 et 1190 et au N de la cote 1190, au S du Puig de la Falguerosas, il existe également uno série d'accidents sensiblement E,W appartenant au môme système.

Ces deux zones de failles E - W arrêtent et rejettent le filon de Casteil, d'ailleurs remarquablement continu entre ces failles.

b) Au Sud du Puig de las Falguerosas et sur tout le versant limitant à l'W la concession,les gneiss ont une direction NE - SV, direction qu'ils conservent jusqu'au N de la Tour de Goa. Entre la Tour de Goa au S et la cote 1199 au N sur la crête séparant les deux versants Sahorre et - 4 -

Verriet les gneiss sont très mylonitiques. Donc c'est une direction de faille NE - SW qui prend en echarpe tout le Sud de la concession sur le Vorsant Casteil.

Elle est d'ailleurs recoupée par le système des failles E W.

Le filon minéralisé on sidérite appartient à un système de failles indépendantes, mais probablement en relation avec la tectonique cassante NE - SW.

Les mesures d'orientation du filon relevées sur le versant Casteil dans le périmètre de la concession sont du N au S :

- cote 850 N 40°,90° - cote 930 N 50°, 75° NW - cote 1010 N 25°, 60° W - E de la cote 1072 xNT 30° 60 V à 90° - terminaison du chemin minier à l'est et en contrebas du pic de las Falguerosas N 40°, 90° - entre le chemin minier et la crête au N de la cote 1190 le filon avec une direction \: 20 à N 30° a un pendage beaucoup plus faible : 30 - 35° W. Il oxiste en effet immédiatement au S du ravin descendant du pic de las Falguerosas vers la cote 818, une zone faillie E W qui rejette un peu le filon. Dans ce tronçon, et jusqu'à la crête le filon est rejeté plusieurs fois par dos petites failles E W. Il semble que là le rejet se fasse vers l'est. - sur la crête au N de la coto 1190 le filon s'incurve assez brusquement et sa direction passe de N 40°, 50°W à N 60° \T W 50° ot N 80° N 50°. On suit le filon pendant une vingtaine do mètres sur le versant Sahorro puis il disparaît à l'W : arrêt par faille sur les failles E W do la cote 1190. Le filon est probablement rejeté. On retrouve en effet deux extensions au S de la cote 1190 :

a) à l'est et au sud de la cote 1190, sur le versant Casteil il existe un court filon sensiblement dirigé NS et vertical où l'on n fait des fouilles aux points marqués sur la carte au 1/5.000 . Cette extension tourne très vite court. - 5 -

b) à l'ouest nous avons recherché le prolongement probablement rejeté du filon vers lo Sud, nous l'avons trouvé au N et au S de la coto 1106 sur lo versant Sahorre, en dehors de la concession, comme cela est indiqué sur la carte au 1/5.000 . Ce filon so poursuit vers le SW jusqu'aux environs du ravin de Marquirols. - Le filon ne présente une caisse nettement minéralisée que sur le versant Casteil depuis la rivière du Cady jusqu'à la crête au N de la cote 1190. Sa puissance qui est de 4 à 6 m en moyenne tend à se rétrécir au voisinage de la crête séparant les deux versants Casteil et Sahorre. - Les minéralisations qui accompagnent la siderite sont des sulfures (cf ci-dessus), de la fluorine et de la barytine.

Seule existe en quantité notable la barytine qui accompagne presque toujours la siderita tout au long du filon sous forme de lentilles accolées au toit et au mur. Les puissances sont malheureusement faibles, toujours inférieures au mètre et souvent, atteignant à peine 10 à 20 cm. De plus la barytine n'est jamais pure mais mélangée d'impuretés, quartz spécialement quand les lentilles baryti^ues tendent à s'élargir.

Ces remarques s'appliquent également à la barytine repéréo sur le versant Sahorre, dans la portion du filon rejetée. Plusieurs indices de barytine sont d'ailleurs dispersés au voisinage du filon principal et sont indiqués sur la carte jointe par le symbole Ba. Nulle part ces indices ne nous ont- montré de puissance supérieure à 20 cm.

On peut en conclure que si la minéralisation harytique est très continue da*,s la zone minéralisée elle offre généralement dos jouissances tros faibles. On peut penser qu'il s'agit dans l'ensemble de la racine d'une minéralisation harytique à peu près entièrement erodéo. On sait en effet que dans le schéma de la zonalité "verticale" d'un filon à gangue complexe, la barytine prédomine à la partie supérieure.

Il nous paraît donc inutile do s'attarder davantage à la reconnais- sance détaillée de la minéralisation barytique dans la concession do Casteil. - 6 -

Notons enfin qu'il existe tràs vraisemblablement un prolongement du filon de Casteil vers le NE, en dehors de la concession, sur le chemin du Belvddbre , surplombant Vernet les Bains. On y trouve de nombreux blocs de borytine mais il ne semble pas non plus que le filon barytique y soit très puissant.

Paris, le 4 février 1963 gîte des V Pourrous! g"îte Intermédiaire

//

ZONE MINIÈRE FILpLS.TAURINYA Contours apparents approximatifs des gîtes

ECHLLLE V/5000

O 100 500m Secteur Tour de la Baillésse

coupe N.S par la carrière 664

Echelle 1/5.000

Coupe 1

Micaschistes Calcaires •v" \ i

Gneiss ceillés 'NK] Schistes ordoviciens o c o Coupes dans la colline du Serrat

Echelle 1/5.000

806 \

I I I I -f I I I I

Coupe 2

Calcaires o o Gneiss oeillés

Micaschistes Gneiss homogènes , leptynites, gneiss granules a.Coupe par ie sommet de Valpanère b.Coupe par le Serrât et la Vermeille

Echelle 1/5.000

869

a

80S 800

Coupe 3

Calcaires Gneiss oeillés

Micaschistes ' ' Gneiss homogènes, leptynites, gneiss granulés i : ' i S10°!W 1 COUPE AB ) . .— rr:;|;T znzi: !

UOQ Minière Galvcl I i »:-;-* ¡

L 750 ihí2rmedLair.e

: I/IOOÓ ••• r fn" i | |. . .: l-ÉGENDE GÉNÉRALE POUR L700 ] :..LE$ CO.UPES

| M ¡beraí... Cdlcairc ou Dotomie

í i ...... Contour extrapolé ou applroxi-,

1 I ' i '~~ï - i . Gneiss. •••I --k :.::. rrr t^m&:&í£M

ym^te/M;^:^^:.

:! + • . !•:* : + •

^-- Rcc here Y) z -H:\ 7

;:^ •: :| : (avec".diverses: HH COUPE E F S1C)°E COUPE G H N K)°Y

.... ;. ; ¡. • 7

: • : .1 : • .; ' :;.. " "••••':. ! :• i"" ' ' ' I ' :• VI": .:;•-•- :••!..:• .!•:• •I-. \ hé -r- ~- 1 "T . i. ¡ ; " '//7A —.—--: i • 1". i x Ml /y/s ^-—~-^ :•..• -—!- ___ --T -—

: —N "!' - 7. i £77, •j •'• - ... T í / ic' i.. • —h

• -!"' .•;•!:: 800 . ! "•".;•.:•: ÍÍ:!' •:: t : . „".+

'.'. ' i~. 1. i • " !• '••

-/ : .

• • •••iji: \" ..: • :::: -r- :..:. .... —:^ • .r. : 1 1 t • - • ES ::::[•::.

.-"•: •--: ::| -;i :— ':' I t - - - :.ll m - •!••• IN :

. • .. - r .¡ .. - • ---•!- - -

r. - • -- •• - y ;:•;>::::

750. — -j— ;•_• — --- • i . /AD. ::::( v: :". i. .. tunn !i: ::::(::: /

- • :l :::

I::; / — .... •:::(:::. . : : : t : : : : 1: •:

1 • • • • n F .:.- i:i: y/. • • • I • - • I" i:. : o •-[•:•• :. .: 5C

700 FAILl VAl.PAlsÈE F : " •-./-:; ::: •::.(::-.

::::[:::• Jl P-C n or12-J • ;: I :. : : ::K-. y :::;[• :: ;::• ::: :.::;:•..-1 — '•/

„•• : : ¡- V.. .t:::: . : .:: .. ::/ . •| / " - t :y '. '.. ! : — — ...-:.. ./:

! •;• • . . ;.:. 1 - . t - ••:: — —_... —;-— ."1 : : i. .1 . ¡1:.: . .;.. : •; COUPE IJ (par 606. 300)

F""" •-":-rî:"T7Fr-~:r7 : ;""

/+ + */,. 4T-*--T-:;:.: '¿7'^m L

Sud _ Ouest i--\+-.+ \. "I

vFa|Ue N Valpanère

-j.:¡A \ \\ :::';;• •:/•. l,-:^:^:; i;;J-:..:|:;; :;;:•:•:!:: ::;JLL •. \\.:.i\ :. N B .Cette: coupe a été reconstituée approximative^ : E f : J r : 1 1 I .'; £ Í r í "J ^ T l^J \L:J -^ • : ^1-- :_: -1:- j "-^-1- - -7 -"-- i—1-^—- L^-=-r|-i-- -^-^r T—: í ^44-:-1^^ r I *- : Î "" *-!-- ^ T4- E i-^4—- Ii -_: -=L ^ r - * f " -—f— ' - j-^ 44- • " r ^ ^ i^* ^"* -I'fc* LJ ^ <» u r" n'ayant -pu utiliser ù FARIS^'en J. ••: •. t: : ' ••• -::':':.:\\-. ^^.'h] : : î !^! -: L: V.i - Í: : í iîi *;>11:|: i: - jii ': ¡ î^T í i ! : ! j i ^ :'j Ü Ilî: - : :'i-"-!-'J": ^ - : : "i ií ; :: íscm b>(e :.

\ M. P. M. G.

ETUDE GEOLOGIQUE

DE LA PARTIE EST DE LA CONCESSION DE PILLOLS

(Zone comprise «ntre PILLOLS & TAURINÏÀ)

;. par M. G. GUITARD - B.H.G.M. H. PELISSOMIER - Ecole des Mines

Paris,!« 19 septembre 1962 SOMMAIRE

st ' PûfT# AVANT PROPOS 1

INTROPUCTION . 2

CHAPITRE I - Toponymi« & bref historique des travaux effectués depuis un - ' ', sièol« sur la partie Est de la concession de PILLOLS 4

CHAPITRE II - STRUCTURE D'ENSEMBLE •.. A/- Introduction 9 S/- Les limites géologiques de la région FILLOLS-TAÛRINÏA- CLARA 11 C/- Quelques traits de l'histoire géologique de la région considérée 13 D/- Structure géologique de détail 14 1 °/- Le problème des gneiss oeillés 14 2°/** ^es gneiss granulés et leptynitiques ...... 18 • . 3°/°* Essai de stratigraphie locale ...... ••• 18 4°/- ^«s divers compartiments structuraux de la région de PILLOLS-TAURINÏA-^LARA .... „ ....^ ...... 20 - LES FAILLES ...... ;...... 20 - REMARQUES SUR QUELQUES COMPARTMENTS TECTO- NIQUES EN LIAISON AVEC LE PROBLEME DES RESERVES 25

CHAPITRE III - ETUDE PARTICULIERE DE LA ZONE MINIERE (SALVE-PILLOLS) I.- Position stratégique des gîtes anciennement exploités '„.. 31 II.- Teotonique A/- Teotonique souple ...... 34 ; S/- Teotonique cassante 35 III.- Les gîtes en exploitation et leur liaison aveo les anciens travaux • 38 II

IV.- Particularité minóralogiquo 39 a)-La galène 40 b)- La fluorine 41

CHAPITRE IV - CONCLUSIONS SCIENTIFIQUES . I.- Géologiques • . 42 II.- Métallogéniques .' 42

CHAPITRE V - CONCLUSIONS ECONOMIQUES I.- Les possibilités ... „ 44 A/- En profondeur 45 S/- En extension horizontale 47 II.- La recherohe des possibilités A/- Néoessité d'une politique de reohercho ...... 49 fi/- Moyens de recherches 51 C/- Campagnes à effectuer 53 1)- Reoherches systématiques proohes ...... " 53 ' 2)- Recherche en extension horizontal« 53 3)- Recherche en profondeur 55

300O00C gîte Intermédiaire

gîte Sjd.Centir«

ZONE MINIÈRE. FILLOLS.TAURINYA Contours apparents approximatifs dos gîtes

ECHELLE V/5000

100 500m S ^ - A -r&-

•' ï ; 7 AVAIiî - PROPOS

Le présent rapport rassemble et interprète les observations effectuées sur place par les auteurs, du 13 au 26 juin 1962* ' .

Le travail a été réparti de la façon suivante î - M. GfUITARDp en surface, - M. PELISSOMIERj au fond.

Les conditions d'observations sont apparues exceptionnellement mau- vaises9 tant en surface en raison de la végétation extrêmement dense et de la présence de nombreux déblais artificiels, qu'au fond en raison du petit nom- bre d'anciens travaux accessibles et de la densité du boisage dans les gale- ries ouvertes. Pour pallier ces inconvénients9 nous avons été conduits k • examiner plus attentivement qu'il n'est habituel les archives - en particulier, celles du Service des Mines de MONTPELLIER.

Nous tenons, d'autre part, à exprimer toute asir© »aiisfaction pour l'aide efficace rencontrée sur place, en particulierp de la part de M. CÀLLUYERE? Chef de Service, et de son adjoint, H. REOLON. - 2

INTRODUCTION

Afin de permettre au lecteur de bien suivre les nuances du raison- nement géologique; il importe de rappeler succinctement.Jes vues des auteurs - conformes d'ailleurs aux hypothèses classiques - sur la mise en piase de ces gisements«

j

Pour nousp les plus importants gîtes de la périphérie du CANIGOU se sont formés par remplaoement préférentiel de certains horizons carbonates (plus précisémen^aolomitiques)p grâce à la percolation do 30IU.M0J10 Ji,y

Dans cette optique^ les contrôles de minéralisation sont à la fois g - stratigratihiques g couches favorables à la substitution - tectoniques % voûtes ou fractures canalisant la circulation hydrothermale.

Pour faire la part de ce qui revient à chacun de ces contrôlesp on doit séparer - du moins théoriquement par la pensée - l'étude en deux stades s

- la reconstitution de la structure, abstraction faite des amas de sidérosep A - la position de la sidérose dans la structure» s Cette distinction est fondamentale pour la compréhension. Paute de l'avoir bien saisie,, les anciens mineurs ont dû mettre sur le compte de la fanMsie de la nature tant l'épanouissement anormal des gâtes dans certaines zones, que leur arrêt latéral ou en profondeur.

-Naturellementp en pratique^ l'observation reste complexe g chaque observation^ actuellement faite, intègre toute l'histoire géologique depuis la mise en place de la série sédimentaire jusqu'aux avénemeos les plus ré- cents (tectonique tardive,.oxydation superficielle). Faire la part de ce qui revient à chaque processus n'est pas toujours simple et notre position ne, sera pas dans tous les cas clairement définie. -3

En définitive? pour pénétrer le seoxet qui préside à oes concentrations minérales, il n?est pas de moyen plus puissant que de garder présent à l'esprit un point de vue historique9 dont les principales étapes peuvent être schémati- sées ainsi s

• i '• - Dépit de la série sédimentaire?

- Plissement et léger métamorphismep

- Tectonique oassante et souple précoO3t - Imprégnation hydrothezmals guidée par la tectonique de certains ho- rizons favorables, - Tectonique cassante postérieure^ - Erosion et oxydation superficielle. CHAPITRE I

TOPONYMIE & BREF HISTORIQUE DES TRAVAUX EFFECTUES DEPUIS UN SIECLE SUR LA PARTIE EST DE LA CONCESSION DE FILLOLS.

La zone PILLOLS-ÍEAURINYA. a été activement exploité© depuis un siècle. Durant cette période,, de nombreux changement» de direction sont intervenus g chaque foi3, les nouveaux exploitants paraissent avoir ignoré les travaux de leurs prédécesseurs ou tout au moins ne pas se aouoier beaucoup du raccord entre ces travaux et les leurs» Ainsip la signification des désignations miniè- res a-t-olle évolué avec le temps. L'anarchie est devenue dJautant plus grande' du fait de l'enchevêtrement des désignations géographiques (pour les quartiers) avec les désignations géologiques (pour les couches) g pour en donner un exem- ple, le gîte actuellement exploité ne porte—t-il pas le nom de SALVE alors qu'il s'agit de l'aval-pendage du gîte exploité sous le nom d"INTERMEDIAIRE entre 1890 ©t 1920p que sa désignation géologique correspond pour noua au pro- longement du gîte FILLOLS et qu'il existe un autre gîte INTERMEDIAIRE et trois autres gîtes SALVE.

Il est donc indispensable pour s'y retrouver de mettre un peu d'ordr8.

Du point de vus» géologique^ nous parlerons s

- de la couche rincipale, - des couches du mur - des couches du toit.

On réservera aux mots FILLOLS et SALVEP leur signification géographi- que de versant FILLOLS, versant SALVEj la limite entre les 2 versants ©orres- -5/ pond à la crSte de VALPANERE (à laquelle nous conservons aussi un sens unique- ment géographique).

Cela ¿tant; d'Oues't en Est,, on retiendra les différents quartiers suivants (v.fig.1).

VERSANT FILLOLS

a)- Zone proche du chemin départemental

VERMEILLE qui regroupera non seulement les travaux effectués à par- tir des galeries VERMEILLE,, mais aussi la grande mine FILLOLS à l'amont de ces travaux et le gîte FILLOLS exploité à partir du puits de recherches à l'aval de ces mêmes travaux« Ces travaux ont été effectués en couche principale. En

longitude,, cette zone s'étend approximativement entre 6O6s15O et 606,450.

jgSPOÜgROUSfr situés au Nord de VF.RMETTJ.rc g ce sont des travaux rela- tivement peu importants effectués en couohes du mur.

Le gîte SUR-OUEST„ appelé INTERMEDIAIRE sur les plajas s il est 'situé au Sud de VERMEILLE,, a été exploité à partir du puits de recherches. Il cor- respond sans doute à une imprégnation dans les couches du toit.

b)- Zone proche de'la crête de VALPANERE (de 6O6„450 à 606,700)

En surface, LE BAC ou FALGUERASn ancienne minière importante dans la

couche principale} se prolongeant en profondeur par la lentille du RAVIN. VERSANT SALVE

L'INTERMEDIAIRE - (de 606,700 à 607»100) - qui a donna lieu à des travaux importants de 1880 à 1920 et serait le gîte n° 2 actuellement exploi- té. Ses affleurements correspondent en partie à la minière JACOMY. Il ¿'agit de travaux en couche principale.

Minière CALVEL - (x= 606P920g y= 30,360) g poux mémoire - au Nord de la minière JACOMYp dans les couches du mur, sans grand intérêt« Son aval- pendage stratigraphique pourrait correspondre aux gîtes 1 et 1 bis actuelle- ment exploités.

Gîte SUD-CENTRE s une autre excavation de surfacep plus au sud,

(x= 606 „ 900 ; y= 30p200) correspond aux affleurements des gîtes exploités principalement entre 1920 et 1930 sous le nom de SALVE» et de carbonaté« II s'agit probablement d'imprégnation dans les couches du toito

.Gîte du FOUR (à l'emplacement de l'ancien four cote 740)p 11 cor- respond à la carrière du SALVE Supérieures en couche principale,, exploitée principalement de 1887 à 1895 et dont l'aval pendage a été terminé par DENAIN- ANZHJ.

Gîte SUD-EST„ sua." l'emplacement du ravin qu'on est en train de rem- blayer avec les stériles des travaux, exploité principalement à ciel ouvert de 1873 à 1882.

Cette toponymie présiséep il devient possible de faire un rapide historique des travaux effectués depuis une centaine d'années.

Durant la deuxièmeïmoitié du XlXème sièclep de nox.oreuses minières appartenant aux propriétaires du sol sont encore exploitées, mais les travaux importantsp dès cette époque^ sont tous réalisés par la Société des Mines de PILLOLS. -7 i La guerre de 1870 avec sa conséquence pour l'approvisionnement fran- i çais en minerai de fer (perte d'une partie du bassin lorrain) paraît marquer | un renouveau des exploitations g c'est vers 1875 qu'on entreprend le grand I tunnel qui relie le versant SALVE au versant FILLOLS au niveau de 740 -750. , , ^ ; ' Sur le versant FILLOLS,, on avait abandonna, en 1871 ; le ciel ouvert ' de la GRANDE.MINE (quartier VERMEILLE) pour attaquer l'extrême Ouest du gise- ! ment par les galeries VERMEILLE. On dépile le gîte VERMEILLE au-dessus du ; . tunnel 740 d'une façon ininterrompue jusque vers 1895. A partir de 1887j> on prépare l'exploitation en aval du tunnel jusqu'à 719. La lentille du RAVIN est dépilée au-dessus du grand tunnel à partir de 18Ô3| son exploitation dure une di- ! zaine d'années jusque vers 1893.

. • Sur le versant SALVE, le grand ciel ouvert du 'gîte SUD-EST ae déve- ; loppe,à partir de 1873 et dure jusqu'en 1882. Un nouveau ciel ouvert (gîte du FOUR) est installé versant SALVE à partir de 1887 et dure pendant 2 ou 3 ans. , ' II semble que ce soit les restes de cette exploitation que DENAIN-ANZIN ait j repris non loin de l'entrée du 703 (travaux à l'hématite). Dans le même temps,

de 1887 à 18919 on reconnaît - toujours sur lé versant SALVE - la partie orien- 1 1 taie de l INTERMEDIAIREf constituée de minerai apathique, rencontrée en creu- sant le grand tunnels on effectue la reconnaissance en aval,du 740 jusqu'au 720 environ et on le dépile en remontant.

Vers 1890, d'importants travaux de recherches sont effectués qui abou- tissent à la mise en évidence plus complète du gîte INTERMEDIAIRE s c'est d'a- bord la galerie "GABRIELLE011 à la cote 783 qui traverse-en tunnel la crête de VALPANERE et suit plus ou moins longitudinalement le gîte INTERMEDIAIRE. De nombreux efforts sont faits pour retrouver les mêmes développeaûents au niveau du grand tusjiiel 8 en vain» On s'aperçoit ensuite que cela est dfi à la forme, très plate du gîte quip en dehors de sa partie orientale^ ne semble, pas descen- dre au niveau du grand tunnels ainsi retrouve-t-on le gîte INTERMEDIAIRE (à l'aval de la minière JACOMY) par montage à partir du grand tunnel à moins dîune dizaine de mètres au-dessus et on obtient des tranches en plateure de surface exceptionnelle. La plateure est ensuite reconnue plus à l'Est entre les côtes 750 et 760. Son exploitation va durer jusqu'à la guerre de 1914. •8 . Vers 1905 - 1910, une galerie à la cote 77O'.avait recoupé le gîte SUD-CENTRE (= SALVE carbonaté), situó au-dessus de la plateuie de l1INTERMEDIAIRE« Ce gîte en minerai carbonató n'est depilé qu'à partir de la fin de-la guerre de 1914 quand un four de grillage aura été installé. Son exploitation dure jusque vers 1930.

Entre temps en 1924, le puits de recherches de FILLOLS était creusé pour prendre l'aval-pendage de VERMEILLE jusqu'à la cote 690. A partir de ce puits, on depile également le gîte SUD-OUEST (= INTERMEDIAIRE). Ces dépilages occupent l'exploitant jusqu'à l'arrivée de DENAIN-ANZIN en 1947, compte tenu de l'activité ralentie après la crise de 1930. DENAIN continue et termino, en. principe, (rapport ARMANET, juillet 1955) l'exploitation tant de VERMEILLE (vers la cote 688) que du gîte SUD-OUEST ( vers la cote 680). DENAIN met d'au- tre part en évidence le gîte exploité actuellement qui paraît être l'aval-pen- dage de 1»INTERMEDIAIRE.

o

o o -9 CHAPITRE II

D'ENSEMBLE DE IA REGION FIIIiOIS-IAURINYA-CIARA

A.-

II convient de souligner la difficulté de lever de façon «ampíete' et détaillée la géologie de surface dans le domaine de la concession ©cœpris entre FILLOLS et CLARA, difficulté due à l'importance du reoomremento On peut distinguer s a,)- le recouvrement végétal . ( Le versant Nord de la montagne du SALVE est entièrement rerouvert d'un bois épais ne laissant apparaitrep en été, que de rares affleurements. Le »naquis, parfois très dense, rend presque inaccessibles certains pointsÎ & l'W de la bergerie QUSS at au S. du col de CLARA. b)- le recouvrement par des terrains recenta

Le P Lioquaternaire recouvre plusieurs zones au N et au NW de la colline du SERRAT, au N et au NE de la Tour de la BAILLESSE. Entre le 3ûl de MILLERES et le ruisseau de la VERMEILLE un vaste cône de déjection, effa- ce complètement les terrains anciens eu sud de ce ruisseau» uxf.tr, les allu- vions résentes recouvrent très largement Iftaléozoïqua dans XH vallée de FILLOLS et de IAURINÏA. i c;- le recouvrement artificiel par les tra^-aux miniers

L'exploitation en carrière de quelques gîtes, outre qu'elle a en- -10 la disparition de plusieurs affleurements de ealoairaaj a provoqué l'aocu-

ation. de déblais qui? ajoutés aux baldes de travaux profonda9 reexwxeat en-

tièrement ou en pactie plusieurs secteurs de la montais du SALVEp en particu- Ü6T s l'aplcaib des g£tes intermédiaire et du Sud-Est.

En quelques poiïits0 ces trois typas de re.*scvi.\T.?en>ent parrot:.* Ç^TO 'asso- ciés o S'il est malhevrôusenisnt impossible de remédier aux effets des recoirrre- nisnta xtK et r'cKj il est souhaitable cependant de revoir à la' fija de ¿! alterna* OIJ. en him? oertslnes zonss à recouvrement végétal intense dont l'explorât! ic-i j e* t-rsureraiS gs ax.d«!ioü.t fa^ili-fe鮫 En bien des e&d,T\aitap ce recouvrement ©œ.- de faire des obrere étions

Pour l'étede des terrains p nous avons utilisé un.e e.3.;cr.'5 au i/?00û er. o-rz'à.e de aiveau eoijT^an.« l'erysanbl© de la Conisession de FILLOLS¡, d.ress^* par l'I.G.No Nous ax'ons reporté sur ce docimsiit tous Isa points iinsi que les. mesures de pendage ou de schiatcsitá s'y rs-pportan'11; (c-a:r^ c't jS'Stive). La. zone levée intéresse la cGtrnmine de FILLOLSj, de TAURINYÂ. et de •

CLAEA. Au Sudp elle ne dépasse pas la. li,gna de cr*te quis à l'Ouest du col;de -JUËLLj, sépa^1« les vallées de FILLOLS et de VEEÎNET. La zone levé© entre cette ciSt© et la rivière de FILLOLS ne sera pas envisagée dans cette étude (*) tien qu'elle figure sur.la carie^ car elle est stxwjrsileœent lié? à la partía de la concession située sur le versant VERîiET-LES-BAlNS. Cette partie doit faire l'objet d'aine reisonnaissann© ultérieure. A l'Estp noia s.von» pénétré largf

i dans la série à«« gaeiss du CANIGOU pour la partie située dajss la I! 9 i i N^os avons joint à la carte «^^ Î/500C une partis des levés effectuas dans cí-tts 7.XJ& IÙXH des années préçédentea par SO^KÜ/L"homogénéité. Ea.ppelntîa qi«

lu zj.ee minéra.lisé© de BA1ATG estp toutefois 0 en dehors d*3 3imltes d» la. "•on'.essios.. L'étude du secteur1 des gnsiss du GANIGOU est également "ex«jlii«. c.* >'e travail puisque ce'ïte zone n'est pas minéralisé« dans sa partie qni i^tér-

se la concession. A l'Ouest et au No?:drde3 limites naturelles ccmroe lu F2Í.;— quvteTOai.r« ou le Palét'ffi.oüqws supérieur Son minér3.1isé se son1'; :;^P''<î4es L'objet de cette é'w.ds est donc essentiellement la % de é

i I^s ioAicea miT).é.r2.Z.l?ésD -'.•élevés en subíasep sont oependar.- signalés au Cha pitea III de la. prrésante ét'¿deo -1! t renfermant les gîtes de fer de la concession située entre le village de FILLOLS au SW et celui de CLARA au NE.

A la carte géologique de base au 1/5000, on a joint s

- une carte interprétative au 1^10.000 donnant la structure d'ensemble de la région étudiée, - une carte au 1/1OOC de la zone minéralisée SALVE - FILLOLS. Cette oarte e,at cependant fort incomplète étant donné l'importance exceptionnelle du recouvre— ment par les déblais dans une grande partie de oette zone.

ij B.- LES LU4ITES GEOLOGIQUES DE IA REGION FILLOLS-TAURINYA-CIARA - II t! '• La région qui nous intéresse est un des secteurs miniers du CANIGOU II. * ¡; dont la structure géologique est des plus complexe^ Elle est, en effet, située i au carrefour d'un système important de grandes failles dont certaines sont les I faillea-limitea de la région« ! ¡Ï || 1°/- La faille de HANTET-PILLOLS de direction 50° E et de fort pendage W • il (60°) est une faille normale d'importance régionale qui met en contact la maa- !' se.principale des gneiss du CANIGOU au SE et le Paléozoïque inférieur métamor— | Í • phique du secteua? minier FILLOLS-CLARA au NE. Cette, faille passe au col de JUELL entre VEENET et FILLOLS, au col de MILLERES entre FILLOLS et TAURHïXA, > dresse dans la valée de TAURINYA au S de SERRABONNE les grandes dalles gneisaiques h l'entrée des gorges de BALATG, enfourche le col 699 entr6 TilRINYA at CLARA et se termine à l'est de l'ermitage de SAINT-ETIENNE DES POMERS où elle rencontre le prolongement oriental de la grande faille MERENS-AMELIL„ 2°/- La faille du ravin nord de la TOUR DE IA BAILLESSE. Elis est sensiblement parallele à la précédente. Il semble s'agir aussi d'une faille normale qui met en contact le PaléozcSIque supérieur (DEVONIEN et GOTÏÏLANDIEN) et l'Qrdovicien au NW avec lePaléoz«£que inférieur métamorphique(série de CAMVEILLES,) au SB„ Fig. 2 : Projection stéréografique des plans de stratification et de schistosité dans le secteur minier (213 pôles hémisphère supérieur) -12

• ' A l'Est comme à l'Ouest, cette faille disparaPt très rapidement sous la cou- ; \\ verture plio-quaternaire et son extension régionale n'est pas bien connue. ! jj Elle pourrait être une réplique, dans la région étudiée, de la faille d'ESCOUA jl qui limite à l'Ouest la zone ferrifère d'. il Par le ¡eu de ces deux failles on est donc en présence d'une structure i] ayant une disposition en marche d'escalier : le secteur minier FILLOLST ¡i TAURINYA-CLARA est donc un grand compartiment effondré entre deux failles. jl ji Dans ces conditions, on doit s'attendre à ne pas retrouver la continuité des jj lignes structurales entre le compartiment qui nous intéresse et les terrains jj qui l'encaissent au SE (Gneiss du CANIGOU) et au NW (synclinal de ji VILLEFRANCHE). C'est évidemment ce que l'on constate : la direction générale •S ji des plans de pendage et de schistosité est NE - SW dans le secteur minier; i¡ elle est E-W dans la zone voisine des gneiss du CANIGOU, 110° - 120° E. ¡! ij dans le synclinal de VI LLEFRAN CHE . (voir fig. n°2) i! ' 3°/- La faille de décrochement du ravin de la VERMEILLE -

La région FILLOLS-TAURINYA-CLARA est décrochée par rapport à l'en- semble du bassin ferrifère ESCARO-VERNET - ceci apparaPt nettement sur une carte au 1/50.000. Cette disposition est liée en partie à un entraînement par le ¡eu des failles précédentes et probablement aussi à l'action d'une faille NNW-SSE. impossible à déceler directement sous la couverture --¿-eore qui s'étend largement entre le village de FILLOLS, le col de MILLERES et le ravin de la VERMEILLE . Nous appellerons cette faille hypothétique mais nécessaire, " faille du ravin de la VERMEILLE ". Elle limite la région étudiée et rend donc i très improbable la possibilité d'une extension des gPtes à l'ouest du ravin de la Vermeille soc-* les alluvions récentes.

4°/- La faille NORD-MILLFRES -

Cette faille, de direction générale 80° E. et de plongement 65-70° S limite au Sud la région considérée et en particulier, la zone minéralisée SALVE- FlLLOLS, d'où sa grande importance pour le problème du prolongement des gPtes en profondeur (voir chapitre 111 et V). Elle s'adosse à la bordure nord des gneiss -13

di; ce! de MILLERES (voir ci-dessous). CeUe feule n 'est er» téalîîé pos OUSÍÍ !¡

simple, car les gneiss du col de MiLL.ERES, affleurant au Sud, sont aux-mêmes cas- ••

ces en deux par une faille subméridienne (voir problème de la faille C ci-dessous)

comme le montre la disparité des pendages de part et d'autre de cette faille-

La faille Nord-MILLERES pourrai}- en être affectée. Elle serait divisée en deux :

¡I à l'Est, on aurait un plan sensiblement Est-Ouest et vertical, à l'Ouest 70° E,

S 60°.

C- QUELQUES TRAITS DE L'HISTOIRE GEOLOGIQUE DE LA REGION CONSIDEREE -

Tous les terrains du secteur minier appartiennent au Paléozoi'que inférieur

et plus particulièrement à la " série de " dont l'âge cambrien

est très probable. Tous ces terrains portent l'empreinte d'un métamorphisme

dont le degré est celui de la zone à chlorite et de la zone à biotite. Dans

la région considérée, la zone à andalousite manque. La majorité des terrains

sont représentés par des micaschistes parfois qrjartziteux. ¡I existe en plus-des

niveaux carbonates constituant le magasin du minerai et diverses variétés de

gneiss.

Le métamorphisme général d'âge hereynien a été accompagné d'une première:

phase de plissement très intense mais à petite échelle semble-t-il, qui a femé la i.

sité dans les micaschistes. Ce plissement est caractérisé dans le» 'égion ' :

par jn style en plia couchés subisoclinal et isoclinal : c'est le pl^semenî syr-

:'"isieux. Les directions NE - SW des pendage«. et plans de schistosité lui sont

• 'es. Par la suite, dans la période terminale du métamorphisme général, se son!

succédées plusieurs phases de plissement, bien visibles, à petite éche'le se

sont les plissements post-schisteux qui ont provoqué les plissements intenses

des micaschistes, très frappants dans toute la région. L'un, des s-s'èmes donne

les axes de plis sensiblement E-W à plongement Est. C'est donc en présence d'une

tectonique souple et complexe, ayant provoqué à petite et probablement grande

échelle un système de plis superposés. Ainsi la structure des calcaires de la -14

coupe I J pourrait être interprétée oomme un anci-u synclinal replisaé par un ! pli post-schisteux dont l'axe serait sensiblement normal sm plan de la figure. C'est ave? les derniers plissements post-sohisteux que débute la formation de>s failles dfes l'ffpcq"c •hercjTîi?:?/?«;. Cette teotoni.quc ûaaaçnta rrîbrznm, par la ff. -"ont? v«.3ts periods géologique puisque les failles ont reloué à diverses- O"ii ont pu £trecréées Jusqu'à la fin du Tertiaire. Liée à la teetordqu«' et aux effondrements consécutifs, ' une tectonique particulière mi-souple, mi-cassante ait ancoro affecté le Pwléozoïqus inférieur de la région. C'est probablement à cette période, tardi h^rcynienn?, ob en liai- son av-so cette tectonique que se sont mis en place les £Î+

région. Par la suite} les "bâtis ayant perdu toute souplesse, la tectonique eat devenue r;ír.3.uaiYement cassante : failles formées postérieurement "h la aise «n plaoe des gisements. Ce sont cea failles tardives qui déterak-tuent, pour un« large part, la structure de détail et le compartimentage de la région étudiée.

D.- STRUCTURE GEOLOGIQUE DE DETAIL.-

Comme il est rappelé au début de c?tte étude, la. sidérite a été dépo- uéc dans les niveaux carbonates qui jouent le rol« de míicasin. Les niveaux dolo- ditiques semblent "piéger" sélectivement ie minerai. Entreprendre une -Stude dc3 réserves et prévoir l'extension, des travaux de recherohe suppose dono une oon- naissance préalable de la continuité des nivcsÄ ¿luvcuÄteü (*) ot de leva* con- figuration. Il convient donc d'accorder de l'importance à l'étuda détuiliée do ". la structure géologique de la région. Rappelons eneore ici lea réserva fertfu- lées pour ce qui est des possibilités d'observation dans les zones recouvertes.

1 °/- Le problème des gneiss ceillés "'

Dans toute la région de FILLOLS - T&VRÏFLh «• ClAPA, on rencontre des gneiss oeillésj passant parfois à des gneiss plus homogènes. Les gneiss limitent généralement en profondeur les domaine^ de Paléozoïque susceptible de renfermer

(•)- Dans la suite de cette étude le mol. "ea^oaire" est synonyme de "niveau carbona- tó" & ne préjuge pas de la nature minéralogique (caloita ou dolomie)de la roche -15 i les niveaux da calcaires. On distinguera deux unités gneiasiqves dont la signi- fication structurale est différente.

hssgneiss du col de MILLERES

Ils s'étendent Jusqu'au col de MILLERES et 3ont la prolonge-aant orien- tal du massif de CARAÍCA, entraînés au N de la faille .MMT¿¿^i\LLLOLJ. Ils cons- tituent la limite méridionale du secteur FILLOLS-TAIIRINYA.. Cea gneiss sont par- tout an çgntaci; aflqrma^ avec le Paléozoîque de la zone minéralisée S&LV£-FILLQLS par l'interaédiaire d'une faille importante, .la faille Nord-MILLERËS.*- •• •'

Le type SERRAT st les gneiss àa la Borgerig QUES

Les autres affleurements de gneiss, à l'inverse des procédants, se sentent comme des lames ¿parses dans les micaschistes paléozoïques. Cette dispo- sition ne peut s'expliquer qu'au moyen de deux hypothèses ; a)- les gneiss sont des écailles tectoniquea arrachées à la masse priaacipale des gneiss du CANIGÖÜ et introduites mécaniquement en plein Paléozoïqua infériôur. b)- les gneiss correspondent à la recristallisation, lora du mótamorp.iioráo gene- ral de sédiments ayant une composition approprié a. Ils sont do:io normaleoc.it interatratifiés au milieu des terrains de la "série de CANAVEILLESW.

Le choix de l'une ou l'autre de ces hypothèses est très important pour comprendre la structure du secteur minier. üir¿ tiss&id e xagrésentation stratigra- phique des terrains donnant la clé de la 3t~¿-:.iiu.o íi'üat fioolâi&â&t possible que dans le second cas.

Il est malheureusement difficile, étant donné la difi'icuit4 ou l'impos- sibilité fréquente de pouvoir examiner en détail le contact des gneisa avec les aicaschistes encaissants, de trancher dans tous lea cas, de façon définitive,. entre ces deux hypothèses. -16

D&3 maintenant„ on pout cependant remarquer que :

- mis à part l'affleurement de gneisa dit de la Bergerie QUSS (cf. ci- dessous), les autres affleurements de gneiss oaillés du secteur étudié (SERRAT - Iv'ùH DE LA SÂILLËÛSE, bois du SALVE, ancienne TREMIE, ool de CLARA) pVeaffirt-sit tous lo nSns aspeot pätrogxaphique et peuvent Ôtre raisonnablement assiailéV h

UÛÔ ùeuie et même formation. Noua les désigneronsp par la suite, comme "gneiss typo SERRAT". .

"• l'affleurement de gneiss immédiatement à l'W de la Bergerie QUES ou jn&Lâr. dû la Bergerie QUES, gneis3 homogène et un peu oeillé» probablement plus i; acido qua les gneiss type SERRAT, peut être dissocié des précédents. Il est à ! peu près certain que ce gnei33 est interstratifié avec les calcaires dans les j| aicaschi&tea de la Bergerie QUES (voir ci-deasous leur position stratigraphiqua •; qui confiime bien la nécessité de les dissocier des gneiss du SERRAT). il ii i- ¡i - l'affleurement situé au S du col de CLARA présente une grande impor-v :' tance car on peut étudier son contact avec les micaschistes encaissants au toit ! et au mur, sur la route du col de CLARA. De part et d'autre des gneiss, il «ri 3te ; dea micaschistes franchement biotitiquo3 avec quelques intercalations de cornéonnes j; rubanëes, cal0©-magnésiennes. Los gneiss typa SERRAT^ apparaissent donc ici j: cotaae une formation intGratratifiée dans un système de micaschistes biotitiques ¡i ronferraant des niveaux de calcaires et de cornéennes rubanées. Les mi"aschi2ts3 ! situés plus au S j, dans les vigrie3 en contre-bas du col 699 ou si l'on veut daas ; les premiers lacets de la route du col do CLÄPJto pamisso^t Stre moins mét"üor¿'>ti-

! quos que les micaschistes au mur des gneisat mais il n'y a pas de raison de faire •• paaaer une discontinuité tectonique majeure entre les deux formations de mica- schistes.

- tous Ie3 autres affleurements de STAÍSÍSS typ© 3ISPRAT- sont =eat associés à des micaschistes très biotitiques situés« caivant les conditions d'íiífleurement au toit (affleurement de gnoia-'J de l'ancienne TREMIE) ou au mur (affleurement du SERRAT, de la TOUR de la BATI.LF.SSE) de la formation. L'affleu- recent dit BOIS du SALVE est encadré de micaschistes biotitiques au toit et au -17 -ur (*). Dana tous les cas, il n'existe aucune raison valable de dissocier ces rvicaschiates des gneiss; bien au contraire, si I03 conditions d'affleurement ¿ont favorables.on peut constater sans difficulté, quo, comino nur la vont«» du ecï de CLARA., les sicsschistes reposent normalement HUV ovi «OÏIS les &\>->i •«.•» >.;r.c cr-5*rva.i:iori facile et àÂnonjvtrativâ e3t cs>13«* d«*s micitcKi^to?» Mottti- ques et do3 ju-vsaux calcaires surmontant l'affleurement de gneiss de l'an- • -. • ri «rai«

- il est difficile, étant donné ces remarques» d'pssisiiler leo gneiss type SERPAT, à de simples écailles tectoniques. Même si ces écailles avaient entrHÎr.'ï ur.i© partía ds leurs terrains encaissantsf on n'observerait pas un« t<»lle rsí^üaritá claies la répartition et l'associaticn des gn*iAs et des mi- tf?.'' très biotitiques.

- en conséquence,, on pout tenir pour très probacla qua lea gneiss, type SERRAT, comme ceux de la Bergerie QUESS sont des gnsir-s interstratifiés. un remarque, cependant, qu'au Kord de la TOUR de la BAILLESSE, ils mipportent directement les caloaires de là Tour, alors que par ailleurs lea mishi sont généralement les terrains encaissants au toi1*: des gneiss. Mais, *à l'af- ' fleurement de gneiss de l'ancienne TPJSMISj, les calcaire -Coxraent un niveau continu au toit des gneiss 5 là, ces cw2/wAres sont mani.f»3t<3ment en p.;sitioi r.oirul* sur les gneiss. De plus, dann un régime iest.onique aussi particulier quo colui des plissements tardifs dans le bassin minier du. CANIGOII^ ire forr-> dysharmonie existait entra lee oaeiss, susceptible* de oasöer mai.« n-n de &fe pliaser^et les micaschiste.* i»t calcaires r^pal-l-s, ivv^çij'à un stad« tsrd.if ae l'évolution tectonique, de réagir aux efforts par plissement. Il est ¿one normal de voir se manifester, au contact (?.•?•? ?junes gneissiquea inierstra'vifiiféSj d«a glissements et entraînements des terraiixs encaissant« capables d« provcqu*r localement de véritables contacts anormaux,

(•) La reconnaissance de la biotite n'est malheureusement pas toujours alsét* aux affleurements. Dans les partiend© micaachistos plus ou moins tectom- 3Ó63 ou au voisinage dea zones minéralisées, la biotite se transforme en chlorite, et sa véritable nature I*',J& passer inaperçue» Il

. . .••" : •I 2°/- ^gs gneiss granulés et leptyniques

H . On rencontre au sud de la colline du SERRAT une formation très typiqu« f de "gneissjyanulés "t en particulier sur la route de FILLOLS, gneisa bien connu» j ! " 'Jana toute la région du CANIGÜU. Ils résultant de la rocristallisation, lors du î-ita:r.orphisme général, de sédiments d'origine -volcano-sédiiuentaire (tufs resnaniéa), 0«3 jnei.sa passent insensiblement à des gneiss fins, massifs, homogènes, très ^.cidas qui sont de3 gneiss leptyniques. Cet en»erable"leptyiiito-granuló" du Sud du SERRAT est une formation interstratifiée, que l'on doit dissocier de la forma- tion des gneiss oeillés du SERRA?immédiatement adjacent© à l'Est et à l'Ouest,

Nous rapprocherons des leptynites du SERRAT, le peut affleurement de jr.eios !?T>tyniques acides mêlés de faciès franchement qusrtzitiquos qui affleurent r.u xv ¿u sommet de VALPANERE (quartzOJLeptynitea de VALPANERK). Une formation très analogue se rencontre à l'est et en contre-bas de la Bergerie QUES. Il faut remarquer la possibilité d'une variation brusque de l'épaisseur des gneiss granulés, caractère général des formations volcano-sédimentaires,

i0/- Essai de stratigraphie locale

On peut proposer un schéma stratigraphique local provisoire puisqu'il y existe une incertitude sur la position ¿crcvti¿>.¿¿¿ií¿ué esaote des gneiös type JíüütAT. On aurait de bas en haut de la série métamorphique ï

a)- aica3chiste avec rares (?) niveaux de cipolina, ces derniers pou ou pas mi- na ralisés en fer,

t)- formation de gneiss oeillés type SERRAT, i c)- 3Órie schisto-calcaire minéralisée renferaant les "gneiss granulés", lea leptynites et les gneis3 de la Bergerie QUES.

On peut aller plus loin et décomposer le terme "c" de cette suit© a'.ratigraphique. Il1 suffit d'utili3er les coupes de la colline du SERRAT (cou- ;

da VALPANERE (coupa xi° 2) et de remarquer que les masses oaloaires^ du SERRÂT, de la Tour de la BAILLESSE et du gîte SALVE~>îlLLOLS sont Une seule et même entité. || Dans l'hypothèse où la série est monoclinale, on aurait généralement au«-des.sua | des gneiss typa SERRÂT la succession suivante g I (calcaires du mur) ji - C. t mioasehistes et calfeairas inférieur^/ Cas calcaires sont peu épais, en dal- h les, (moins de 10 m)' et passent souvent à des ©al*sohistes. Ils sont minéralisés. ! | II ij - C„ : ©aleairô principalp sous forma d'un bane massif d'une puissance de 10 à 30 1 [i mètres ' aVoo quelques interlits sohisteux0 Ce bano principal est le magasin lé î í I1! plus important pour 1A minéralisation. En général, il est dolomitique» !| - C, $ tnicaaohiûtoa et í-al «lires supérieurs (calcaires du toit). Ces wileairao¡dont lu puiaoonoa n'oxebdo pas 10 m.uo présentent souvent eoume dos tal »»iros eh. dallos et.dos ealsshiatoa. Cependant, le bano voisin du calcaire principal lui est li- thologiqueaent identique (dolomie ankeritisée)« C'est dans la formation C, que ji sont iûterstratifiés les gneiss de la bergerie QUE3„ II ¡j • Dans l'hyputhbse où la série SALV3-ÏTLL0LS a vme disposition synolinald !i (ûf.oi-d«33ous page 27 ) oh aurait seulement les deux termes C^ et C., les calcaires du toit et du nrur-p teotoniquement répéta ayant une même position stratigraphique (palpaires inférieurs). La position stratigraphique des gneiss granulés et des lepty^ttes est plus délicat« à éclaircir.

Les gneiss granulés et Ieptynitiquea4u Sud du SERRAT paraissent être situés au-dessus du calcaire principal affleurant immédiatement au Nord. Cependant laangranulésït sont séparés du oalcaire principal par une faille et d« plus dans le ravin do la VERMEILLE, en dépit de mauvaises conditions d'affleurement, il ne eeable pas que le caloaire principal s'interpose entre les gneiss oeillés du SERRÂT «t les gneiss granulés. Si la position ératigraphique de ces derniers est bien sus- jaoonte à oelle du oalcaire principal, il faudrait admettre une rapide variation d« la puissance des gneiss granulés au Sud du SERRAT et un amincissement corréla- tif de celle du oalcaire principal. Comme nous le rappelons plus haut, une telle ¿ventualité n'a rien d'invraisemblable étant donnéala nature première des gnoioa granulés. De plus, on n'a pas trouvé de gneiss granulés immédiatement à l'Ouest d«s oaloaires du SERR/ffen contre-bas de la route de PILLOXS, au niveau des tra- -20

vaux rDEÏÏAIN& ANZIN du ROC-LEL-RAM t entre 1« oaloairè principal et les gneiss du SERBA?, mais les conditions d'affleurement sont très mauvaises* On n'a pas trouve non plus de gneiss granulé dans le secteur voisin de la Tour de la BÀTI,t

La position stratigraphiqüe exsoto dea quartzD-leptynltes Nord VllíAlíEES est difficile à préoisôr. Celle des léptynitôs à l'Est de la Bergerie M QUE3 est, par contre> faoílóment reparable g elles sont situées dans l'unité CL I' puisque les oaloairoa immédiatement voisins à l'Est sont des calcaires du toit.

4°A» Les.divara.compartimenta structuraux de la

Outre les failles formant les limites de la région étudiée (of.§) cet- ta région est elle-même déooupée en un certain nombre de compartiments par un système de failles. Ces compartiments correspondent groseo-modo aux différents gîtes de fer de la région.

La reoonstitution des failles B'est avérée assess dtffîoilep par il est plutôt rare de les observer directement sur le terrain s la faille Nord VALPAUERE se signale par une bràohe spootaoulaira. En général, il faut utiliser des données oartographiques et les études du fond pour reconstituer leur trajet, D?; 3 certains oas, on est réduit à une inoertitude sur la position préoise des failles.

LES FAILLES

a)- le système des failles "NORD-^UD" - Elles ont une grande importance. Les' prin- cipales sont s

(*)- Sans vouloir pousser trop loin les corrélations stratigraphiques, on sait que les gneiss granulés sont situés au toit du niveau calcaire principal dans le seoteur de la mine de BATERE. la faille situé* entre la colline du SERRAT et la ïoux do la BAILLESSE que nous appellerons faille du col 799,. •'

la ¿aille qui se détachant au nord du cimetière de ïâURUfïA. passe sensiblement r.u liiveau de l'ancien four (c.742) que nous appclisrcns ¿aille de l'ancien four.

La faille ùv. col 799 de direction sensiblement N.S. et à plongemont ioitpüreiövs vers l'est la compartiment de la Tour de la BAILLESSE par I! rapport tu compartiment de SERRAT, comme le montre clairement la carte géolo- !' gique. Le compartiment Tour de la BAILLESSE est de plus légèrement décroché \\ vers le îford.

] \ II est trea probable que cette faille ait uns incidence sur la strac- ]! ture du gîte SALVE-1TLLOLS, dans sa partie occidentale. Mais la grands complexi- té de la tectonique de détail, et les difficultés d'observation dans le fond du ravin de VALPAÎIERE, renders difficile Isappréciât!cr^le aon influence. Eli© bloque à l'ouest la faille îîord-VALPANERE. Il est possible qu'elle Limite vers l'ouest le gîte du Ravin ou le gîte IKTERIíKDIAifíE. La première possibilité

ferait être la boniië9car géométriquement».IÔ prolongement vers le Sud de la ioillû du col 799 sépare le gît© du Savin du gîta de la VERMEILLE. En surface, . la faille pourrait bien passer aux la CX£";Í¿ au sud du vullon de VALPA^.'ERE, icaddiatement à l'est de la

La. faille de l'Ancien Four 39 répare au nox-d .'s l'ancien four au ni~ ; veau du point 651 en deux branche», la branch;* ouüát s"t Xa branche es^qui 3'unissent à nouveau au Sud, à l'est de la Bergerie QU'ES. Lu brSïiche e3t, de direction sensiblement M Sv , paraît avoir un plongeraent vers l'ouest de 50° - 40°. La branche ouest, de direction 30 E , a au contraire un plongeaient • v«rs l'est de 30°-40°. -22 îj Au nord, la faille de l'Ancien Four sépare le compartiment SALVE- ii FILLOLS du compartiment col de CLARA. Au sud, le passage des deux branches !• de la faille explique la fragmentation dea gîtes de la zone orientale SALVE- •j FILLOLS tant en surface qu'en profondeur. Mais le jeu des deux branches de " la faille est aas«?, différent ?

Ü - Le passag« de la branche Est explique la séparation entre le gîte du Four et le gxte du Sud-Est, Co gîte a presque pivoté • sur place vers le îîord car il n'est que peu ou paa décroché par rapport au gîte INTERMEDIAIRE bien que aa direction ait été modifié«* (voir ci-de3sous). Son plongement ouest rond compte de l'allure de la terminaison du gît« INTERMEDIAIRE en profondeur.

- Lñ passage de la branche Ouest explique le fort décrochement vera lo Norofîu calcaire principal-en surface,.à I'0uo3t de la cate 759 et en pro- j! fondeur le décrochement du gîte du four T)ar rapport au gîte INTERMEDIAIRE, le i i prender étant .comme en surface rejeté vers le Kord. Cette faille rejette du =fcne coup vera le nord la ligne d'affleurement de la zone minéralisée du gî- te INTERMEDIAIRE qui se perd en surface à l'ouest de la cheminée d'aérage. Son prolongement décrochés l'Est ©at la zone silicifiée et minéralisée de la '• ainiero de l'Ancien Four. L? branche Ouest de la faille provoque donc une for- te dislocation du compartiment 3ALVE-FILL0LS.

Le problfemet.de la faille C. On sait que le gîte INTERMEDIAIRE du coapartiment SALVE-FILLCL3 butte« à l'ouest »vr v

i'ILLOLS au voisinage du col 854S se poursuivant veiTj la Nord en direction de 1A cote 841. Il 3e pourrait alors que la faille 0 j?cc.t le prolongement vera le ¡t'ord de la faille K-îî qui partage les gneiss du cocido NILLERES vers le " . ~\;d et décroche calcaires et gneiss de la Uer^eriô QUSb à l'Est du sommet 884» faille signalée ci-dessus à propos des failles limites. ,1 -23 il! Autre3 failles Nord-Sud • • !;¡| i j Rappelons, pour mémoire, I'exi3tence probable d'un« faille limite | aubaéridienne sous les alluvions du Ravin de la VERMEILLE. Son importance cat I rrar.de puisqu'elle limite vers l'Ouest l'extension du gîte SALVE-FILLOLS (,jîte de 2 a VERMEILLE). '

Signalons, également, la fréquence dans les calcaires de la zone . JALVJ3-FILLOLS, de petitesfailles dont la direction 03cille entre 0° et 50° souvent remplies par de la calcite tardive (une de ces failles est bien visi ble sur la falaise qui surplombe le puits de FILLOLS),

Enfin, l'existence d'une faille sensiblement Nc/i¥ - S*SE est très probable sous les alluvions récentes de la vallé« de TAühINXA.

b)- Le système des failles Est-Ouest et N_Ë - S»'.7..,

En surface, comme d'ailleurs en profondeur (cf plan ) le système des failles Ertf.- et NE - SW est le plus développé. Il semblo de plus qu'il ait ea une influence directe sur la mise en place de la minéralisation, car en plusieurs endroits, ces failles sont fortement imprégnées par le minérri,,ou Jalonnent en surface des zones minéralisées. Les principales failles de ce système sont ;

- La faille Nord MILLERES. que nous rappelbrons pour mémoire, puis- qu'il s'agit d'une des failles-limites de la région FILLOLS-TAURINYA-CLARA.

- La faille Sud VALPANERE - Immédiatement au sud de la cote 809, ! le calcaire principal du pic de VALPANERE est séparé du même calcaire princi- pal bordant au sud les minières du BAC et JACOI-IY, par une faille sub-verticale et sensiblement Est-Ouest. Cette faille paraît se confondre en partie, à l'ouest, mais surtout à l'est,ivec la ligne d'affleurement de la zone mine- -24 lise© SALVE-FILLOLS (gîte du Ravin et gît« Intermédiaire) dont il est diffici- le d© la séparer. Elle pourrait déterminer l'orientation du ravin do VALPANERÉ à l'ouest de la minière du BAC.

- Ig...failI?..NOHIj-yALPAgERS - Cette faille, importants pour la struc- tura dos gîte3 SALVE-FILLOLS (voir Chapitre V)p limit* vors le Noai la partie centrale et orientale du compartiment SALVE-FILLOLS. De direction 60° E et de plongeaient S. 45° environ, elle relève ce compartiment par rapport au compartiment schisteux largement développé au nord ©t provoque la mi3e à jour de l'affleurement de gneiss type SERRAT dans le bois du SALVE. L8influence de cette faille sur/La prolongement^n profondeur de la partie occidentale des gîtes SALVE-FILLOLS est discuté aux chapitres III et V.

- La faille du col de CLARA et ducol Jgg - Entre le Col de CLARA et le col 722, situé au Sud sur la ligne de crête? il existe une puissante série de micaschistes entièrement vertiealisée entre deux failles sensiblement ETJÎÎ 2a faille du col de Clara au Nord et la faille du col 722 au sud. Cette zone verticalisée, mais fortement réduite, se retrouve-à l'ouest, dans le compar- timen-öschisteux à l'est de la crête de VALPANERE, au sud du cimetière de TAURim

- La faille du ravin sud de la ^our de la BAILLESSE. L1existence de, cette faille de direction NE - SW est hypothétique. Elle explique cependant • la brusque disparition des calcaires de la Tour de la BAIILESSE vers le Sud, quip avec leur structure très plata, devraient afflsurer, sans l'intervention . ; d'une faille, dans le compartimen-^schist'iux immédiatement a.u Sud.

- Les failles de la collin» du SERRA.T. La colline du SERRAT est di- visée en trois panneaux par deux failles sensiblement parallèles ¡. de direc- tion NE --Sir-/ et à fort pendag«. Au sud du point 806f le pendaga de la faille paraît être 60° S si l'on er. juge par la brusqua inflexion du calcaire à ce niveau. Mais, il est probable, d'après les données du fond, aux gîtes de . FILLOLS «• SALVE (cf. Chapitre III) que ces failles-aient,en réalité, un fort pandage vers le Nord, les calcaires étant rebroussés au contact. Ces failles abaissent par tranches successives les trois panneaux qu'elles délimitent, ''. -25

en allant du Nord au Sud. C'est dans le panneau le plus méridional que se sont effondres les gneiss granulés et ieptynitiques'du sud de la colline du SERRAT, Ceci explique la difficulté que l'on rencontra pour leur attribuer une posi- tion ¿tratigraphiquQ précis^ laur connexion normale avec le calcaire principal du SSRRAT étant perdus.

La faille méridionale sépare le compartiment du SERRAT du comparti- . ment SALVE-FILLGLü, au sud. Elle pourrait représenter le prolongement vera l'ouest de la faille Nord-VALPAIIERE, rejeté par la faille du col 799, encore qu'on explique difficilement avec cette hypothèse la faible ampleur du décro- chement des calcaires du g£te SALVE - FILLOLSj, plus au sud.

- la faille du Bavin nord de la Tour de la BAILLESSE. Nous le rappe- lons pour mémoire car il s'agit d'une des failles limites de la région étudiée.

REMARQUES SUR QUELQUES COMPARTMENTS TECTONIQUES EN LIAISON AVEC LB PROBLEME '

Les failles que nous venons da passer en revuô morcellent la. région en divers compartiments at panneaux d'importance variable. Ces compartimenta sont individualisés en détail sur la cario géologique ai; 1/'¡0O00C, . Seuls noua intéressent ici ceux qui font apparaîtra des particularités intéressan— t.«m i»o»jr 1» jnvblàm* do 1M 2oeil La;*lion dm princi^viujc corpa de minerais. Nous nur coito biv.^o j¿>3 com^rtiuieata

a)- Ccmpartimant de la Tour de la BAILLESSE

r

Dans ce compartiment,, les calcaires o±nérali£>ésB comprenant le cal- caire principal et les calcaires du murp forment une stzuc ture très platef quasi-tabulaire¡, reposant sur les gneiss, typ« SERRAT, largement affleurant dans le ravin au Nord de la Tour de la BAILLEböE. Ces calcaires minéralisés ont été entaillés par plusieurs carrières qui entament le calcaire principal et mettent à jour Ie3 micaschistes sous-jacents, ce qui confirme la non-enra- • cinement des caloaires. Au nord #t au sud les calcaires forment des falaises tr:mch<5«>a h rijmc d« colline p;>.r l'érosion ot plun ou moins dcîmruitaloes nur -26 place. Le calcaire principal de la Tour d

b)- Comparé.jp\*nt du. SERRAT

Lss calcaires minéralisés du. compartiment du SERRAT9 de direction

NE - SWP présentent dans l'ensemble une position assez voisine de celle deô calcaires de la Tour de la BAILLESSE. Ai nord au Sud (voir coupes n°2)* les calcaires du mur et le calcaire principal plongent d'abord vers lo Sud- 1 Est9 puis ils s aplatissent pour former les affleurements importants de la colline du SERRAT aux environ du sommet 806(^)9 enfin9 au^sud du sommet 806¡ le calcaire principal pionco brus quer, ent ver3 le 2udp avec un pendage d'en- viron 60°» II semble s'agir d'un rebroussement des couches abus l'effet d'una des failles Frí7 enumeres ci-dessus¡ mais on peut aussi penser à-une structure analogue à celle du gîte de la VERI'ÛSILLE (cf,ci-dessous, Chapitre V) prolon- gement éventuel du calcaire principal ca profondeur, vers lo sud( d'autant plus que les gneiss granulés au sud du ¿3ARRAÏ peuvent être consideres comme • •' situés au-dessus du calcaire principal, ¿n fait, même si cette dernière éventualité se confiimaitj la structure do ia colline du SERRAT laisse peu de placea des réserves intéressantes. En effetc les calcaires du SERRAT dis- paraissent très rapidement v«rs l'est par l'action dss failles H-S du col 799 qui. dans l'ensembl«, relèvent la zone située à l'est du SERRAT, à. l'ouest;, les calcaires sont érodés 3ur lo versant du ravin de la VERMEILLE5 en contrs-iaut et au niveau de la. rout« £« -PILLOLS. En effet9 les gneiss oeillé*35 type SERRAT, forment partout le fond du ruisseau de la VERMEILLE. Reste la partie ccinprisa entre cos gneiss et Ie3 gneiss granule's au sud du Sftrrat. L'examen de la tran- che des tsrrains compriae entre ces doux fcimations laisse peu d'espoir sur l'importance des calcaires qui pourraient. suü.3.&«r aoua les gneiss granulés*

(*) Cette structure plate paraît avoir été confirmée par les recherches de DEMAIN et ANZIN v®rs les années 1950 au lieu dit ROC DEL RAM» en contre- bas de la route de PILLOLS -27

Noua avons suggéré, oi-dessus, la possibilité d'un épaiasissement brusque dea gneiss granulés„ aveo corrélativement diminution de la Sedimentation carbona- té« (i.*. passage latéral) pour expliquer cette structure.

En définitive, ¿a zone du SKRBATP si elle est enooro susceptible do renfermer du uiinerai (il faudrait connaître, à oe propos, les résultats

c)- Compartiment SALVE-FILLOLS

Ce compartiment est de beaucoup &e plus important puisqu'il renfer- me les gîtes aotuoliement en exploitation st les réserves éventuelles de la zone minéralisée« Nous avons examiné, oi-dessus, l'influence des failles sur oe compartid mento L'étude de sa structure détaillée est faite oi-dessous au Chapitre III et le problème des réserves disouté au Chapitre V« Nous nous bornerons simplement, dans ce paragraphe, à établir un« corrélation entre les struotures en profondeur et la surfaoe, c'est-à-dire k rattacher les divers gîtes de minerai au magasin calcaire affleurant. Nous prendrons l'ensemble de la zone SÀLVE-FILLOLS, d'Ouest en Est (voir cartes géologiques au 1/5000 . et au 1/1000» .ainsi que les coupes À à J et n° 3)o

1«/- Possibilité d'-mne disposition synclinals du oompartJtnent SALVE-FILLOLS

On peut penser que oe compartid ment a une structure monoolinale. Ce- pendant9 l'examen de3 affleurements du calcaire principal montre que cslui-oi •st partout longé au sud par un "oaloaire du toit" dont il est séparé par une intercalation schisteuse de 20 à 25 m de puissant?« as?*a régulière mais parais- sant s'élargir vers l'Ouest au Sud des affleurejisnts <1& la VETwlEILLE. Co cai- oaire, dont l'épaisseur est généralement plus faible que celle du oaloaire principal (1O m au lieu de 30 m) lui est lithologiquement identique. On peut donc envisager la possibilité d'une structure synolinale sous forme d'un pli oouché et serré dont les deux calcaires représenteraient les deux flano3p l'un d'tux étant aminoi par étirement (of. ooupe n° 3 )«> Noua n'avons pu trouver jusqu'à présent, ni «n surface ni en profondeur, la oharnièr« de ce grand pli. -28

Remarquons que la choix da l'une ou l'autre des hypothèses (structure mono- olinale ou aynollnale) n'influe pas beaucoup sur 1« problème do la recherohe des possibilités à son stade

2/- Oîtea des POURROUSn de la VERMEILLE et du SUDLEST

- les affleurements correspondant au gîte des POURROUSP encaissé dans ' j| les calcaires du mur,, sont situés au Nord du Puits et de la eote 736 «n contre- W W bas j, dans 1'ensemblep d« la route de PILLOLSo Ils ©ont marqués P erar la ©ar^> te au 1/5000« , ,Leur direction «st HE=SV a^ee un pendag« Sud de 45°.

•» Les affleurements de la VERMEILLE sont les grandes masses de dolo— mie ankérltique ©orrespondant au ©aloaire principal, qui affleurent au -cirage

. aigu de la route de FILLOLS9 au niveau mSme'du puits. Ces affleurements s* poursuivent vers l'Est «t forment la ©rêta jusqu'à la petite carrière de la cote 804 et son marqués WV" sur la carte au 1/5000» De direction ENE - WSW. t ils ont un faible pendag« vers le Sud (20 à 30° )„ Comme ©ola est indl~ que au chapitre III „ ils se vertioalisent brusquement en profondeur.

» Les affleurements du gîte SUIMSSTp correspondant aux ©aloaires du • toitj, ne sont pas visibles actuellement«

3/- Gîte du RAVIS. g£te INTERMEDIAIRE et gftte SUD^^ENTRE :. ! I :| { En surfaesp il n'est pas possible de séparer en deux tronçons distincts ! ! l'affleurement ¿:>. ealcaire principal lié au gîte du RAVIN et au gîte INTERMEDIAIRE. |j i ¡ Lea affleurements marqués R I sur la carte au i/500O- ferment une sons ©ont irai© ij u t : qui se détaïah© à l'Est de la note 8O40 bords au Sud l anoiénûej m±aièT9 du EAC9 \ .y- forme le ©alsaixe du aessmai dé VALPAHEREp passe au HOTÍ de la ©ote 841 pour Ion- : j

ger en partie le bord Hora de l'ancsienne minière Sè.C(MZo Daos ©ette partie, la j direotion moyœme des couches est franchement .E-î/a pendage Sud mrlabli (40 'k ¡j 60°). Au Iford=Est de la oote 854 le calcaire principal s'infiéoMt en direotion !! :) -29 Ü . • i I et se poursuit jusqu'à l'Ouest de la cheminée d'aérage aveo une direction NW-SE. M , ; ' Tout oe tronçon est jalonné à l'affleurement par une zon« hématisée et silioi-

;; fiée. Par la suitep l'affleurement est rejeté vers le nord par la branche ocoi- , j dentale de la faille du FOUR. Rappelons que c'est probablement la faille Ç, dont

]\ - là répercussion'suen profondeur,r décrocheraitla discontinuitp d'ailleuré des bancs assea paraîz peut p êtrlee oalcairfaiblee eprincipan surfaoel ,et séparerait le gîte du RAVIN du gîte INTERMEDIAIRE. Le calcaire- prinoipal étant

en profondeur peu pente à ce niveaup un faible rejet peut avoir une grosse in- fluence sur la continuité latérale des gîtes (of. Chapitre V). " j

| Quant au gîte SUD-CENTREp son affleurement correspond aux oaloaires !| à disposition quasi-struoturale qui limitent la dépression de 1'anoienne miniè- \ re JACOMÏ à l'Est de la cote 854. Ces affleurements sont marqués S C sur la P carte au 1/5000« , Notons que l'affleurement de ces oalcaire3 existe aussi au || sud de la minère MC sur la crête9 mais aucun gîte ne lui correspond en pro— 11 fondeur puisque la lentille du RAVIN est isolée dans oette partie.

Enfin, les affleurements de la minière CALVEL sont dans les oaloaires du mur.

4/- Gîte du FOUR et gîte SUD-EST

• i - L'affleurement du gîte du FOUR doit correspondre au oalcaire prinoi- pal de la minière située au NW de l'Ancien FOUR de direction NW - SE et pendan

ge SW9 affleurement marqué "F" sur la carte au 1/5000»

! - L'affleurement du gîte SUD-EST n'est pratiquement plus visible ac- il tuellement, mais il correspond certainement à l'emplacement de l'ancienne ©ar- il li rière du SALVE,, maintenant partiellement comblée par les déblais du niveau 703. il • ; II est marqué S E sur la ©arte au 1/5000» . Ce gîtep de direotion NW - SE,

; comme celui du FOURP devait avoir un très fort pendage puisqu'il se projette à :' l'aplomb de l'affleurement. I . • • •*>

1 4/- Tous les autres affleuroments situés au Sud des affleurements préoé- ] dents sont oeux de oaloairfcs du toit, probablement peu minéralisés et qui n'ont í fait l'objet que de grattages an surfaoe«

d)- Compartiment de l'Anoienne TREMIE et du col de OL&RA. 1 > lî Dans ce compartiment situé de part et d'autre de la vallée de TAURIIÎXA ; entre le village de TAURINYA et SERRABONNE, affleurent plusieurs bancs oaloai-.-. j l res. A l'Ouest de la vallée, aux environs de l'Anoienne TREMIE, au Sud du vil- ' j; läge de TAURINYA, plusieurs niveaux oaloaires forment une petite structure pé- jf riolinale autour d'un noyau de gneiss oeillés type SERRAT. Ces niveaux sont peu ' j , peu dolomitiques, et faiblement ou pas du tout minéralisés en surfaoe. j j¡ A l'Est de la vallée de TAURINYA, affleurent assez largement plusieurs banos de oaloaires de direotion sensiblementE^T et à.pendage N*. 40°; leur affleure- ment se poursuit.jusqu'au "oortuls" à l'Est-du col.-699 sur le versant•CLARA où ils butentL sur la faille-limite MNTET-FILLOLS« Ces oaloaires, peu ou. pas dolo- mitiquesy ne sont pas minéralisés en surfaoe. Le* ~ seraient-ils que leur conti- nuité en profondeur paraît être très douteuse. En effet, ils sont probablement tranchés par la faille du col 722 située immédiatement au Nord qui laisserait

peu d'espoir à un aval*»pendage éventuel« I ! ' i; li » En conclusion, le compartiment Anoienne TREMIE- ool de CLARA ne paraît pas offrir d'intérêt pour le problème des réserves dans la conoesaion. La struo- " ture géologique est peu favorable et la nature très oaloaire du magasin carbonaté ne laisse guère envisager une métasomatos« intense»

Les mêmes conolusions peuvent s'appliquer aux rares affleurements àe oaloaires que l'on observe au Sud et à l'Est de CLARA jusqu'à la limite orien- tale de la conoession (ermitage de SAINT-ETIEHHE DES POMERS).

• ! l + + . .• :, ! i -31

CHAPITRE III"

ETUDE PARTICULIERE DE IA ZONE MINIERE (SALVE - PILLOLS) i!

I.- POSITION STRATIGRAPIÎIQUE DES GITES ANCIENNEMENT EXPLOITES ~

Comment sont répartis les gîtes par rapport à la stratigraphie dé- finie en surface ?

Pour les anciens (par ex. BRACONNIER, 1885), il y avait 5 couches • assez régulièrement suivies d'Est en Ouestg ceux-ci distinguaient du Nord au '•' Sud s

n° 1 î POURROU INFERIEUR n° 2 s POURROU SUPERIEUR n° 3 S GRAND GITE FILLOLS n° 4 S INTERMEDIAIRE n° 5 8 SALVE.

Ces conceptions sont illustrées sur le plan général de la concession au l/i0.00C (Document DEMAIN-ANZIN du 21,6,47)..

Pour étayer notre cone«ptionp en dehors des observations de surfac«,- nous nous sommes efforcés de recourir, aux anciens plans, mais leurs indica- tions géologiques sont malheureusement souvent succinctes. II a fallu s'effor- cor de les reconstituer, en s'aidant de la géométrie des masses exploitées. • • N

780

740

Fig.3

Coupe NS en travers de la lentille du RAVIN

(Extrait d'un rapport du Service des Mines de 1892)

(a) 606,750

(b) 606,900

(C) 607,050 ECHELLE 0 50m Fig. A 3 sections schématiques N 5 du pli de la couche principale affectant le gîte ; INTERMEDIAIRE" Un des traits marquants de la1 stratigraphie du sectaur est l'exis- } , . tence d'un banc massif de calcaire (plus exactement de dolomie ankéri tique,"bru- } nâtre aux affleurements,par oxydation), d'une puissance de 20 à 30 mètres | exceptionnelle pour la série. Ce banc parait très favorable : c'est lui qui

constitue la couche principale évoquée au chapitre It page 4 , à laquelle _ j correspondentp pour les anciens sur le versant FILLOLS, les lentilles de VERMEILLE et du RAVINj la carte d'affleurement confirme ce point en reliant la Minière du BAC, amont du RAVIN à la GRANDEMUE FILLOLS, amont de VERMEILLE. La puissance totale (minerai + calcaire) est bien de l'ordre de 20 à 30 mètres • • (v. coupa GH pour la minière du BAC, IJ pour le Grand Gîte FILLOLS).

Que la sidérose de cas gîtes corresponda au remplacement du banc calcaire, cela découle des observations des anciens s pour lo RAVIN en 1888,, • un rapport du Service des Mines indique s '

".... il e3t à remarqua? que l'épaisseur de la couche de minerai est généra.í.e- r n ment en rapport avec l'épaisseur de la couche calcaire, elle diminue quand " celle-ci augmente."

IANTENOIS en 1891 écrit s ,

» .... dans le gîte ¿e FILLOLS (c'est-à-dire VERMEILLE pour nous) l'épaisseur w du minerai et cello du calcaire sont sensiblement complémentaires".

Pour le RAVIN.0, LANTENOIS apporte une autre précision s.

".... dans 1a région du RAVIN , le gîte de FILLOIS et la couche du toit foraient M des lentillas complètement axwlavées dans le calcai:*«".

Comme nous disposons d'une coups (fig-3) qui indique ".me puissance de '$ù is pour l'enaembla s mur + int.ei«alc?ir»t- toit, il résulte de l'indication de ' LANTENOIS que l'épaisseur total« du banc calcaire «n y incluant la sidérose doit bien être d'au moins 30 mètres, c'est-à-dire correspondre au bano pui3- sant que nous appelons couche principale. , - -33 Plua à l'Est, les anciens avaient alignas sur cette couche principa- le la minier« CALVEL et le gîte du FOUR, Au toit de la minière CALVEL, 1© gîte de la minière JACOMYp recoupé plus à l'Est par le grand tunnel, était baptisé BiTERMDIAIRE (coucha "intermédiaire" entre couche FILLOLS et couche SALVE).

0rp un peu plus tardp vers 1892,, on constate - fait incompréhensi- ? ble avec les conceptions admises - la liaison de ce gîte intermédiaire avec le gîte du Ravin. Par ailleurs„ la coupe fAB" dans la zone centrale du gîte • intermédiaire indique une puissance de calcaire au toit du gîte telle que l'ensemble calcaire + minerai, atteigne environ 25 mètres. Cos 2 arguments se rejoignent pour nous permettre d'attribuer sana aucun doute le gîte intermé- diairo à la couche principale.

Une série d'anciennes coupes du gîte du Four montre ce gît« au mur

d'un calcairep avec une puissance calcaire + minerai de l'ordre de 20 à 30 mè- ! tres« Le gîte du Four serait aussi rattachable à la couche principale. I

Du gîte SUD-ESTp on ne voit plus riens une ancienne coupe indique une puissance de 30 mètres : il s'agirait encore de la couche principale.

Ainsi la couche principale est-elle suivie d'une façon quasi-continu« d'Ouest en Est.

Par rapport à cette couche principal«, compte i®*1** du pendage géné- ral des couchesp on peut définir des imprégnations ;

- au mur de la couche principale ? FOURROÜ inférieur et supérieur s minière CALVEL. - au. toit de la couche principale s gîta SüD-GüEST et SUD-CENTRE.

* i ' Ces gîtes du mur et du toit sont bien individualisés de la couche principale par un environnement calnaciîstoux 'affleurements visibles d*s POUBÄOU, coupe AB pour le gîte SUD-CENTRE et coupe U pour le gîta SUD-OUEST). -34 II.- , TECTONIQUE ~

A/- TECTONIQUE SOUPLE

Si la structure d'enaearible de la zone minière se définit bien une imita monocHnale de direction N 60 à 80° (*) à pendage sud, l'axanien des structuras de détail fait apparaître des plis locaux, importants à l'échelle 1 du mineur« s Le plus bel «xampl« - et le plus net - nous »st donne par la forme du gîte intermédiairep convenablement cernée par les tranches successives d'ex- ploitation*

Un repli très' douxp bien visible sur les coupes .AB et CD »schematas¿

figure 4- en (a) et (b)p a entraîné les difficultés de recherches des anciens

au niveau du grand tunnel 8 d°Aifsst en Est9 ee pli sst très net sur 300 mètres ' : de 6069700 à 607pOOO; vers 1 Ouest une faille nous cache son prolongement g \re.v3 l'Est,, le pli se rétrécit «t se tertaine périclinalement avant mime la limite Est du gîte INTERMEDIAIRE„ La galera e de- recherche Nord aotuelle au 740 confir- me bien le pli (v. coupe CD) S les pendages sont en moyenne très faibleq&t à l'oitsémite Nordp le pendago est mena inversé(Nord 20°)„ ainsi que la forme

des anciens dépilages sitiiés à la vertical« le laissaient prév©ir8

Un autre pli plus important «xiste à VEEMEILLE,, allant, jusqu'au ren-

versement des couches (ocupe IJ)D mais là seul l'un des flancs peut être sui-. • ' • • i , •.' : VI»' • ' • . i • I De <5®tte existence de plis^ le roia-isu^ doit retenir le \x>?iflihilité d« j fermeture des gîtes,, synslinal* e& fond de'bateau ••:* •v.a^.-- 'i •:•-''•••'• - >*-'...

(*) Sauf l'ensembl« gâtas du FOUR «t SUD-EST de direction » 40° W. STRICTION DE LA TRANCHE EXPLOITEE à 731 GVTE 2

Fig. 5 -35

B/- TECTONIQUE CASSANTS

Systeme E-W

] Dana lea travaux rnxniora actuellement accessibles, la tectonique casaor.- to la plus importante(celle qui donne dea zone3 broyées et dea décalages nota- bles) correspond à des accidents orientés N 90-100° E à fort pendaga N (50 à 70°). Les plus importants accidents de ce système sont :

a)- Faille "F bis" qui coupe la gîte 2 au 703 aux environsdu couloir F bia et se prolonge vers l'ouest en coupant le gîte 1 bis (traces da galsrie au voi- ainage). Cette faille paraît 3e poursuivre dans le gîte à^ia cot« 721 avec une direction N 80 à 90° E.

b)- Faisceau "B"> relevé dans le gîte 2 à 721 de part et d'autre du couloir B, passant au 703 entre les gîtes 1 bis et 2. la. striotion du gîta 2 au 731 (fig.- 5) (visible d'ailleurs sur d'autres tranchas) entre couloir B et couloir C pourrait correspondre au paaaage du même aocidant.

A ce système L-iATr on pourrait roller la faille (non visible actuel- lement) qui décale le gîte 1 à son extrémité W entre 730 et 740 (coupea 5 - couloir B - at 6 - couloir 4 - du plan au 1/1OOC»

Le rejet apparent des faillesE-W est systématique : - horizontalement, décalage du compartiment Nord vers l'Est, - verticalementp abaissement du compartiment Nord»

On peut observer quelques stries de frottement horizontales.

Il convient de rattacher à ce système la faille Nord VALPANERE dé- -36

orite en surfaoe au Chapitre II (Direotion N 65° E, pendage 40 à 50° Sud) dont l'aval-pendage intéresse la zone miniare de manière très directe.

Syatèce N-S» .

Au fond,de nombreuses petites failles ou diaolases de direotion voisi- ne ño N—S e^ à pendage souvent fort sont visibles dans le minerai et la dolo- mie enoaissantei elles limitent parfois \& minéralisation (diaolases ayant ' conduit la métasomatO3ô ?). • .

Cependant, on doit invoquer une teotoniqueN-S . plus importante pour expliquer la morcellement des couches en quartiers successifs.

D'Est en Ouest, on peut noter î

a)- la séparation gîte SUD-EST - gîte du FOUR (of. branohe Est de la faille du POUR),

| b)- La séparation gîte du POUR - gfte IMTERMEDIAIBE (of. branche Ouest de la faille du POUR), o)- la limite Ouest du gîte INTERMEDIAIRE et du gîte du SUD-CENTRE.'

| Les anciens rapport et plans font mention d'une faille N 10 à 20° E \ à pendage 50° W rencontrée au niveau 750 et au niveau 737 » que nous appelloronb | faille C (*). Cette faille passerait à 740 vers la reooupe R de la recherohe i Ouest 20° Sud ; il est bien possible que la difficulté à tenir les 3ohistsn aa/¡a í oette zone soit due à la faille C„ mal visible au sein mêciô Je la série sohis- • teuse.

I Les travaux dans le gîte 1 bis et le gîte 2 sont ancore & uns cinquaii- j taine de mètres de oette limite : au 740 gîte 2t l'arrôt s'eft fait 3ur une

(*) Elle doit suivre en surfaoe la ligne de crête au sud de la oota 854. -37

patita faill* U-S. qui abaisse très légèrement le pannsau Wj au 721 gîte 1 bis, la direction du gîte semble s'infléokb: vers le a-lí f par contre au .. 703, le gîte 1 bis paraît limite par un accident K 10° E à pendag» 30 a 50° Est, déoalé vers l»Est par rapport à la faille C.

Quoiqu'il en soitp cette faille C ne devrait pas avoir un rejet con- sidérable, si l'on en juge d'après le levé de surface. II ne faut pa3 oublier non plus la jonction effectués entre le RAVIN et 1'INTERMEDIAIRE aux environs de 780p qui implique au moins dans oette.zone un rejet quasi nul. d)- Plus à l'Ouest, le décalage entre le RAVIN et la VEBlffilLLE pour autant qu'on puisse l'apprécier, paraît faible. Il pourrait oorr

«)— Enfin, la terminaison occidentale do la aone exploit^« se fait Sritia nul doute par un accident important suboiéridien évoqué au chapitre II.

Ainsi une série de failles plus ou moins N-S compartimento le gise- ment î les pendages de oes failles sont variables en se'.ïs et intensité, encore que parfois assez faiblesj le rejet paraît variable, co.ame s'il y avait pivo-> tement des deux compartiments l'un par rapport à l'autre (coups de oiseaux); la variation du rejet est rattrapée par la structure différente des fjouoh«a de part et d'autre«

Pour l'interprétation de oes failles, il ne faudra pas peixL.'« de T»UC la possibilité d'accidents plats généralement à peudage Est tels que t,«iur re1» connus a SAHORRE et ESCARO.

La tectonique cassante décrite, t&nt E—•' que N-fv a ^oué postée•-..«?< t -- ment à la mise en plaoe de la sidérose (broyage9 mirodxs)f mais peut-être

III.- LES GITES EN EXPLOITATION ET LEUR LIAISON AVEC LES ANCIENS TRAVAUX -

A/" POSITION STRATIGBAPHIQUE -

ay- Gît» 2

Le gîte 2 ast encaissé entre un toit de dolomía ajikériliqu« pLu.s ou inoins rubanéd, éventuellement reoristallisée au voisinage de JLa oidaroi*«, bt un mur de mioasohistea. La zone du oontaot au mur est tres généraleinenb oûo»ti- tuée sur une faible épaisseur de quartzite pyriteux. Les enolaves stériles que contient la sidérose sont toujours dolomitlques. Deux recoupes au 7Û3 pena«tUu--fc d'appréoier la puissanoe de la dolomie i la puissance de l1 ensemble miu«iB.i «i. dolomie eet d'environ de 20 à 30 mètres. b)- Gîte 1 bis

Son toit est a 5 mètres environ sous le gîte 2. Sh puissance

entre mur et toit atteint 15 mètresp mais de nombreux septa de sent le minerai s ainsi un septum de sohistes imprégné de sidérose, de légèrement supérieure à 3, proohe du mur, a pu être suivi asaez régulièrement , au 703 de (606,850 - 30,115) à (606,800 - 30,090)î un autre au 721 de (6O6,7*> - 30,070) à $06,780 - 30,080).

o)- Gîte 1

Le gîte 1 est-il bien individualisé par rapport au gîte 1 Ms r La bande schisteuse qui existe entre les deux gîtes est assez étroite et i) *-.at tout à fait possible qu'on passe à travers sans trop s'en aperoevoir ? ain:,i x>; position saoruale de la tranohe aotuelle à 722 par rapport aux trarohea super s. «ju- res et à la seotion à 703 pourrait-elle représenter le gîte ¡ bis et non ¡*. (i'J;- te 1 ? Ces travaux montrent à leur terminaison de nombreux s«pta ûe ao^ist^a. • / noirs (v. planohe hors texte, photo n° 1). -39 Ainsi les gîtes 1 et 1 bis d'une part, le gîte 2 d'autre part, pa- raissent liés à des couches stratigraphiques différentes. Il est naturel de rattacher le gîte 2 à la couche principale en raison de sa liaison avec un . horizon dolomitique puissant."Les gîtes 1 et 1 bis correspondent alors aux •'• couches du mur.

B/- .LIAISON AVEC LES ANCIENS TRAVAUX

Gîta 2

Les coupes AB et CD montrent de façon très claire .la liaison entre» lo gíte 2 et 1'INTERMEDIAIRE.

Gîtos 1 et 1 bis

II n'y a pas de liaison directe avec d'anciens travaux. Au voisina- ge des affleurements p la minière CALVEL peut correspondre au prolongement stratlgraphique de ces gîtes, encore que trop au mur de la couche principale (coupe AB).

Remarque g

La coupe AB permet d'interpréter le gîte SUD-CENTRE comme lié au couches du toit. Son aval-pendage n'est pas connu.

IV— PARTICULARITES HINERALOGIQ.UES -

En dehors de la sidérose, on rencontre d'autres minéraux hydrother- maux s quartz, oligi3tep pyrite, barytine, galène, fluorine. -40 j Mettons à part, l'oligiste et la pyrit«, axprliaé sponifli-miwiwut Í mais de façon générale, dans les cassures ou géodes d« Ift «ivl'iavf»« : x'x i s'agit simplement d'une expression tardive de la. venue ferrifàr*. i j Vs autres ¡ninéraux par contre semblent localisés dujs le v./j.f«.uv'.- i g© immédiat des Jialllgf ou de3 contacts stratigraphiques. Í

Le ^quartz est naturellement 1« pL;s abondant1. Il ^'e de manière curieuse sous forme de cocardes irréguliè.rea, de í'oxtuft l dcs&inaut das hiéroglyphes (v planche photú ix° 2). 0«t íinpw^t cuc4j.i^¿i¡¡« souligne sans doute les petittja fractures qui ont orienhé le d'^yÔt. Ou pari notftr que ?.es quartz des cocaxdos sont pyraïuidris à t;roI.-.'-<;aiC:e c*rji7."ix^;v'*f '•!"•-*•

les cocaru-fts Jnt soi;v«nt un oo*uir ds sidéroae st uai£t;öi»^ t\"-f!'(ji.Ä á.ioí .Í» c fluorine, sais que J autre* ¡¿onesp elles baign«at dan.*» ia sictr":.;o?i;:, iv. Ifi^ quartz sont particulièrement abondants à l'extrémité du g,Tr* i t>ís à ,/;J> r; surtout à 721.

La barytine a été remarquée en abondance sur les äff löur^m^ni-» a;i filon de quartz à l'Est du coi de MILLkftES. A premiere VUÍI, «Ile parai!: trop irrégulièrement distribué© pour pouvoir Êtrt> exploitée.

De nombreux blocs de barytine ont été repéiéa d'issi ay. 0M df- Fii.Mn^ à partir du point 764 de la route de VERIffiT ver» le Nord le long de lu pent ft«

Parmi les élímonts auoöa»oiresp deux ¡ainéi'aux ¡uéntent r»rif> ñll-->^;:•:.;• particulière en raison de leur valeur économique.

a)- La galène

Le levé des travaux minanu-s oiontr« á«« tr^oe^ •> - ,;•:!* o.i.-ji «-.LSJ ,¡ v. 1 et là0 Les seules parties récupérables pa;r '',.¿1^,^« au chant:!.'«' »es situsa :- J.-.MU* le gîte 1 bis au 703 sur une cinquantaine de mètres environ. (v„ Itrw'i a.ini«.r) au voisinage de la faille F bis s la galène se présenta en bouloa de taille variable de cristallinité millimétrique au sein de la sidérose (phot.;> n° 3 v. planche). Ces indices ont-ils une certaine extension verticale ? Laute de tr»- ¡1 ;<

vaux visibles, il n'est pas possible de répondre. D'autres indices, moins éten- dus, existent aussi à l'extrémité du 703*

Rappelons que DENAIN-ANZIN a extrait un tonnage appréciable de galène du quartiar des POURROUS. Il est remarquable de constater que pour la g£t« î bis comme pour les POURROUS, il s'agit de couches du mur.

En surface, des indices de galène ont été relevés sur la route du col de CLARA g il s'agit d'un filon de galène oxydée en coruslte avec gangua de ba- rytine et fluorine de puissance métriquo à 1«oponte Nord d'un filon do micro- granite. De direction sensiblement E-W, ce filon semblo se poursuivi« vers l'Est «n direction de la coto 699»

b)- La fluorine

Dans les zones quartzeuses telles que l'extrémité du gîte 1 bis à 703 et 721, la fluorine apparaît comme constituant tardif de la paregénèse.

En surface, de petites occurrences d'importance négligeable, souillées d'hématite, ont été repérées au point (606,900 j 30,280) et au sommet même de VALPANERE.

Ainsi dans la zone SALVE TAURINÏA, la fluorine apparaît-elle comme un élément accessoire, nulle part comme une masse exploitable. -42

CHAPITRE IV

CONCLUSIONS SCIENTIFIQUES

I.- GEOLOGIQUES

D'un point de vue général, la présence de "banos" de gneiss oeillés? identiques à ceux qui constituent la masse principale des gneiss oeillés du CANIGOU, interstratifiés dans les micaschistes de la série de CANAVEILLES et assimilables à des horizons stratigraphiques^ apport« un argument de poids en faveur de I1origino isoohimique des gneiss ocillés de la région.

Pour la zone minière proprement dito9 l'étude apporte des précisions stratigraphiques intéressantes 8 on retiendra non seulement la définition de la oouohe principale, mais aussi celle de la bergerie QUES avec »es calc-fcvhistss non dolomitiques et son bano de gneiss leptynitiquee qu'on peut oomparer auz séries supérieures d'ESCARO et de SAHORRE. En o« qui concerne la tectonique9 si los systèmes de failles étaient prévisiblesp Là mise en évidente de replis tels que celui de 1'INTERMEDIAIRE (ooupcsAB et CD) apparaît capital® en raison de son inoidenoe sur la oonduite des recherches.

II.- MBTALLOGENIQUES

Les précisions emportées à la stratigraphie permettent d'apprécier la fidélité du contrôle stratigraphique.

Si seul l'horizon puissant de dolomie baptisé oouohe principal« paraît -43 capable de donner les grosses lentilles« on doit remarquer que la est loin d'être completo (cf. coupe AB) et très jrr¿gullersn qu"elle se déve- loppe parfois au toit et au mur de façon non négligeable dans dea couohes as- sez schisteuses.

La conduite parfaitement rationnelle des recherches exigeait un au- tre contrôlap pour prévoir dans la oouohe principal» où se trouvât les parties bien imprégnées 8voûtesp flancs de pliap raies de faille?p influence de la pro- fondeur ? Aucune liaison n'apparaît nettement pour l'instant s on d«ra se gar- der sur le seul contrôle stratigraphique et explorer systématiquement la ccu^h« prinoipalep son mur et son toitp Jusqu'à ce que la considération d°éléments sup- plémentaires permette de définir une liMaon. CHAPITRE V

CONCLUSIONS ECONOMIQUES

L'étude géologique d'un gisement aide le mineur dans la résolution de 2 problèmes distincts, quoique liés :

- découvrir le prolongement des parties connues,

- estimer les réserves mises en évidence.

Compte tenu du temps restreint dont nous disposions, nous avers ¡ugé plus utile de nous pencher sur le premier problème, puisque les parties re- connues ont déjà été estimées par M. ARMANET ( *) et que certains des travaux qui ont permis l'estimation ne sont d'ailleurs plus accessibles.

( •) - Nous n'avons eu sous les yeux qu'un "digest" des rapports de M. ARMANET à partir duquel il est difficile de se faire une upinion sur la validité du calcul effectué. L'irrégularité de la métasomatose soulignée p'^s haut., les variations de pendage des couches, imposent vr.e très grar.de prudence dans l'extrapolation : ainsi dans le rapport ARMANFT du 31.7.57 j l'extrapolation au-dessus de 723 ¡usqu'à 733 du gTîe 1 bis dans sa partie Ouest qui donne 46.200 tonnes certaines paraPt infirmée avec les données ' actuelles, du moins comme minerai certain. De même, I 'extrapolation '• sur 10 mètres en dessous du niveau 703 ne correspond pas à du minerai i certain au sens classique du terme (minerai découpé sur 4 côtés).

i ' Disons cependant que l'ordre de grandeur des chiffres avancés j ¡. reste très probable. ' -45 I.- LES POSSIBILITES -

A/-

Liée d'une façon nécessaire - sinon s^ffisaorja - aux: niveaux car!:ona~.' tés de la série de CANAVEILLES, la minéralisation, exploit'ib le ne saurait des- cendre plus bas que ces niveaux.

Ceux-ci paraissent descendre monoclinalemant (peut être avec quel- ques replis) à la rencontre des gneies da col de MILLER3Sff toar a.u moins au centre et à l'Est de la Zone. Les coupes donnent une idée des possibilités.

A l'Est s

II semble bien qu'on ne doive rien attendre d6 l^val-pendage'da gîte SUD-EST autrefois exploité à ciel Ouvert. M. ABMÄHET cite tm docment de 1893 qui précise ; M ce gîte n.0 offre pa3 d'espérance en profondeur, le "voisinage des gneiss ne laisse aucun, doute sur sa finM. •

Le gîte du FOUR a été retrouvé par DüNAIN-vANZIIí qui l'a exploité jusque vers 720 environ où il semble" SoSnosr. Il n'est malheureusement pas possible de préciser davantage cette zone totalement dépourvue d'affleure- ments. De toute manière, il s'agit d'un petit g£te.

Au Centre s

Les éléments sont donnés par les coupes WABW et KCD".

Les horizons minéralisés peuvent être recoupés pax ?ja faille N VALPANEREj mais cela est peu probable.

L'importance de la zone possible varie surtout en fonction du pen- dageue la faille qui limite les gneiss du col de MILLERE3. Lo3 coupes re- -46

tiennent l'hypothèse la plus probabl* (pendage 75° Sud) qui laisse un dévelop- pement de couche magasin ¡selon, le p?i.an de coupe au delà dc3 indices conçus à 650 de 100 a 150 mètres environ. Lo fait que les travaux de DEMIN-ANZIN n'aii-n pas retrouvé Is minerai sous le niveau 650 impliqua ~ si uss travaux ont été suffisants - soit que la faille Kord VALPAEESE recoup* la séri« (et a^drrs ¿1 •

n'y a plus d'espoir)p soit qu'il y ait un fond de batca.u synclinal? dex.s oe

dernier oas9 la série continuerait Jusqu'à la faille au-dessus d* la cote 650. i

Un point très important serait d'effectuer cette véidLíi'^atic;^ dans . le cas favor&bi*, on pourrait espérerg sslon l'ampleur ds la ntet-a paquet de sidérose pouvant aller de 100.000 à 2 millions de tonnes.

A l'Ouest s

Tant à VERMEILLE qu'au gîte SUD OUEST„ l'arrêt dis travaux de DENAIII- MZIN aux environs du 680=690 n« peut s'expliquerque par ?9 contact dis gneiss en raison du pendage No:r3 inverse dea tx)uoh»s<, II ne peufc s'agir KP plu,à i':¿r»... fond de bateau synclinal, car il faudrait invoquer un repli d»s deux oouz'hx? ' • chacune sur elle-même. Plus plausible sersit 1'intervention d'un* faille pilate • telle que celles qui sévissent à SAHORFE ot ESCARO. liais oç. nca auyon élément

positif pour l'affirmer. La faille Nord VM.p/JîFEEr ou plus ezav^tement non pro- longement Ouest décalé p?.r la faille du ool 799 pourrait jeuer oe r3l* en^or* qu'elle paraisse plus redressée aux affleureincir le tra ,-agç \ 688 VERMEILLE que mles sihiatea et les cal^"irr-5 slériies sa rappre^^/fai ,'^3~ qu'à, ¡se toucher aux deux extrémités du txïiç£^*"".. *>-'•"• vrrt» hypotL^?«., 1« ¡:&¿Í\- • sin calcaire descendrait plus "ba,« et il va j-j.v.i.lr. ,. : ¿••".•Ï.'"•"•; la sidérose dans ©«rtairies aoiies.

(*)- A moins qu'il ne ^'agisse dBune dimixration progressive de la inétasomatose en profondeur? ainsi les grands gîtes ¿e BATEHEff le gît« de RANCIE semblent- ils progressivement s'amenuiser en profondeur sans variation appro:

Pour discriminer entre ces diverses hypothèses, il faudrait pouvoir étudier attentivement ces travaux qui sont malheureusement inaccessibles. •.

En définitive, des possibilités non négligeables, mais de toute façon limitées à quelques millions de tonnes dans le cas le plus, favorable exis- tent en profondeur.

II n'est pas possible de les apprécier - même grossièremer.t - sans y effectuer des travaux de recherche.

B/- EN EXTENSION HORIZONTALE

1 .- E - W. :

L'étude exhaustive des anciens trovaux fait apparaître tre exploite» tion de la couche principale descendue assez bas à l3E$r (gTre SUD-EST exploi: té ¡usque vers 650 environ) et à l'Ouest (VERMEILLE et gTte SUD-OUEST exploités jusqu'à 680-690).

Au centre, dans la zone INTERMEDIAIRE actuellement exploitée, on progresse vers I'aval-pendage ¡usque vers une cote voisine de 650.

Seule, la zone du RAVIN (v.coupe EF) entre VERMEILLE et INTERMEDIAIRE sur 150 à 200 mètres de long n'a été ni reco^üe, r:i e»ploitée en aval du grand tunnel . Pourquoi ? , .

Un rapport de 1888, du Service des Mines, donne le renseignement suivant :

" La lentille du RAVIN a été prise à partir du niveau 756, à 8 mèrrei a " du tunnel : elle se termine au dessus du tunnel qui est percé dar.s le jrérile ". -48.

En 1892p un rapport du Servioe des Mines donne La coupe figvsée p. *2 ainsi commentée; s "Les travaux actuels du RAVIN ont leur galerie de base au i niveau 780. La couche du toit vient se coincer à ce niveaug la couche du mur descend plus bas et se coince au niveau du tunnel50. Deux couches sont donc ex- ploitées séparées par un intercalaire dolomitique.

Que penser de cet arrêt ? La figure 5 suggère une faille sub- verticale à fort pendage SUD tranchant les deux couches. Mais nous n'avons au- cun élément positif eh faveur d'une telle faills, -.-

Y aurait-il un contre-pendage Nord correspondant au prolongement du pli défini plus à l'Est dans l'INTERMEDIAIRE,' contre-pedidaga qui a.urait égaré ' les anciens ? Cela paraît peu probable, car on aurait au changemsnt de penda- ge- un épanouissement de la section horizontale, épanouissement qui n'est pas observé.

y II peut s'agir aussi d'un arrêt local de la métasomatcse, plu3 eu moins lié à une variation du pendage des couches. Dans ce cas, tous les espoirs seraient permis en aval.

Mais on ne doit pas écarter l'hypothèse d'une section des horizons „ favorables par la faille N. VALPANEREP si celle-ci a un pendage suffisamment '• faible (25°) (v. coupe Ei). Tout espoir serait aloro perdu pour i'aval»»penda~ ' ge. Avec cette hypothè_sep on n'expliquerait toutefois pas la disparition de la couche du toit à 780.

On doit faire mention de la recoupe vers lv Sud¡, proche de cette zonep effectuée en 1895p au niveara du grand tunnels cette roooupe a mis en évidence OUT une zone minéralisée dans laquelle été faiiß un petit remontage et un com- mencement de dépilage à la cote 758. La. position, de ces travaux9 par rapport à la lentille du RAVIN,, est bien visible sur la coup« EF. Il ressort à -l'éviden- ce qu'il s'a-git d'imprégnation, dans les couches du •''.oit,, -prolongea:?:!; le gîte SUD-OUEST. Pourquoi les travaux n'ont-ils pas été continués dans cette zone ? -43

L'examen des archives de la Société pourrait pe'at être apporter une xépo.nse à cette question, fort importante pour nous.

2.- N - S. Î

En dehors de l'axe représenté par la couche principale, on ne doit ,pas dédaigner les imprégnations possibles dans les couches Su toit ou du mur s les lentilles 1 et 1 bis font partie de cette catégorie.

Particulièrement digne d'intérêt serait la recherche de l'amont-pen- dage des gîtes 1 et 1 bis compte tenu de la plateux^au Nord des travaux actuels.

Un autre point serait de rechercher l'aval-pendage du gîte SUD-CENTRE au Sud des travaux actuels.

II.- LA, RECHERCHE DES POSSIBILITES -

A/- NECESSITE D'UNE POLITIQUE DE RECHERCHE

Le paragraphe précédent a mis en évidence les nombreux aléas inhérents à la rechercha d'un gîte aussi irrégulier que celui de FILLOLS.

Pour déterminer rationnellement la politique à suivie, il faut met- tre en balance9 en face du coût des recherches et du risque encouru le désir qu'on peut avoir de réserves nouvelles«

A FILLOLS, le problème des réserves n'est pas aussi vital que dans certaines mines qui n'ont plus de minerai pour assurer leur production, pois— •' qu'au rythme actuel d'extraction, les réserves paraissent être d'au moins iOansp ce qui est confortable. Pour FILLOLS, le problème crucial est celui du prix de revient s seul un abaissement du prix de revient peut permettre l'ouverture de nouveaux marchés5 à cet égard, la réouverture de LA. COIME, par la Société Mi- nière et Métallurgique du Périgord, à un moment où toutes les autres mines du bassin sont en difficultés, est particulièrement significative. Indirectement, -50 la. démontration de réserves nouvelles peut influer sur le prix de révisât en permettant une modification du rythme d'extraction. • .

Si les réserves étaient importantes, on pourrait (*) p9X exemple s

- augmenter le rythme de l'exploitation et obtenir un diviseur pliai grand pour les frais généraux,,

- songer à modifier la méthode à1 exploitation et améliorer son prix de rsvieafc en consentant un taux de défruitement plus faible.

- songer & installer sur place un four de grillage ce qvi réduirait les frai3 de transports. • •

II ne faut pas oublier d'autre part que dans les recherches .une cer- taine continuité est nécessaire. :

La théorie du risqua a fort nettement montré l'influence de la con- centration des efforts (i)s si la. mise de fonds n'est pas suffisant^ l'espoir d'un gain est quasi nul (on dit que la probabilité de ruine est voisice de 1).

Aussi les recherchesv si on se décide de les entreprendre, vont-el- les peser lourd dans le prix de revient, d'autant plus que la production ac- tuelle est faibles on s© heurte au cercle vicieux 5 amortissement des recherches trop lourd sur une petite production - sans recherches^ pas d'espoir d'une gros- se production.

En définitivep la décision reste liée à l'avenir du bassin? &-+~on les moyens de faire échec à la concurrence de plus en plus vire des minarais rieb es d1 Outre-mer ? Ce problème doit être considéré en face par tous les füc

(*) Ces suggestions en dehors de notre spécialité ne sont données qu'à titre in- dicatif. (i) Ce qui à d'ailleurs entrainé la création des Bureaux de Recherches Minières à Capitaux d'Etat pour supporter les recherches trop lourdes pour les capi- taux privés. \

•-51 du bassin s en regard de levasfaiblesses (petits gîtes à teneurs moyennes), ils doivent aligner leurs atouts (qualité spécifique du minerai;, position géographique) et chercher la parade : d'abord unir leurs efforts, ensuite créer un débouché permanent, en tous cas étudier les diverses éventualités (par ex. la rentabilité d'une réduction au gaz naturel, si le gaz saharien vient à passer par ). Sinon, c'est sûrement la mort à terme par ' • asphyxie lente. .

B/- MOYENS DE RECHERCHES

Distinguons les sondages et les travaux miniers s

- les travaux miniers g

Jusqu'à présent c'est la seule méthode employée. Pratiquement la re- cherche se fait horizontalement à un certain niveau s on suit le gîta en al- longement et on fait de temps en temps des recoupes. • •

Cette méthode est valable, encore qu'insuffisante, dans la rjes-;¿rs où le gîte est relativement Incliné, Que le gîte devienne horizontal et la métho- de n'est plus du tout adaptée s ainsi s'expliquent les déboires des anciens dans leur recherche du gîte INTERMEDIAIRE au niveau du grand tusu.èl e: les ri— tres dans nos recherches récentes au 740. Il faut alors pour recouper le gîte des travaux inclinés, des cheminées g les cheminées étant difficiles à creuser on préférera souvent des sondages.

- les sondages g

Selon la distance, on retiendra g

a)- à courte distance, les sondages percutants à ltaide de marteaux lourds g peu coûteux, ces sondages effectués systématiquement éclairent la re- -52 cherche rapprochée par continuité et permettent d'éviter le creusement de recou- pes, d'ailleurs toujours en nombre insuffisant äass un gîte aussi iir

La mauvaise tenue des terrains est une grosse difficulté po-ar la mi- se en oeuvre de ces sondages g il n'est pas question d'atteindre 80 mètres ncm~ me à BATEKE0 A ESCAIiO, où Isa terrains sont au moins aussi difficiles $> on arri- ve à fair© seulement 15 à 20 mètres. On doit noter que ces s>ndages doivent, fonctionner avec un Ifcioratoiira d'analyses chimiques permanent qui dose la íer i on ne retient que les teneurs importantes et tenues sar une certaine épaisseur;

b)- à pli^s longue distance (jusqu'à 250 m) les sondages carotté,? au diamant.

On les préférera aux travaux miniers s'il s'agit d'une première recon- naissance sur laquelle on a trop peu d'éléments structuraux au ¿éps:rfc.Po-j.r une exploration.. détaillée9 an conservera les galeries qui permettent de se faire une idée plus précise et qui ont l'avantage de servir ultérieurement à l'ex- • ploitation.

On doit remarquer par ailleurs, la décroissance importants d.\ prix ds revient du mètre foré en fonction du nombre total de mètres g si l'on ~.ub fait que quelques sondages insuffisants pour organiser une équipa de sondeurs et amortir une machine, on sera conduit à recourir? à une entreprise ceux dont les prix peuvent être facilement 4 à 5 fois plu* cher (jue qu'or ol" *•*en- droit avec une équipe à demeure? en effet, sans parler du bénéfice de l'en- treprise, il faut considérer les frais de déplacements à'i matériel et di perscri nely l'assurance pour l'entretien du personnel durant les pannes éventuelles de la ma.chine <,.... Uns solxtioa serait peut-être que la scoiété se groupe sv^-s une aiine voisine, telle que SAH.ORRE, qui a également des problèmes justicia- bles de sondages, poux entretenir une équipe en. cammurij les inconvénients et '»' les avantages d'une telle association doivent être attentivement . - 53

C/- CAMPAGNES A EFFECTUER

1.- Recherches systématiques proches„ à partir des travaux actuels.

Ces recherches sont à faire en toute hypothèse poux s'assurer qu'on n'oublie pas de minerai; il faut penser qu'avec la méthode pax foudxoyagôf le minerai non pris plias kaut ©st définitivement perdu.

On doit envisager s

- la recherche du gîte 1 Ms en amont de 720 ~ 730 par sondages percutants au- mur (v. coupa D) eu carottés si les sondages p&iT;^tà.n+^ r.e sent pas possibles. On commencera dans l'allongement W à 721.

~ le prolongement du. gîte 2 à 703 vers l'W 25° S pax gslérria à pacr'-ir du point

(606s790 % 30¡, O42) aveo progression aidée par antennes peraltantes s on devrait pouvoir progresser ainsidkne cinquantsins de mètres jusqu'à la faille '"(F.

- la recherche de l'aval-pendag« du gîte SUD CENTRE s,u 702 au moyen de plusieurs ! sondages carottés horizontauxp orientés vers le Sudp dont l 'on. poraxrsiii:; parbir

du fond de la recoupe 6O6s95O. O&s sondage.3 r&sonnai^^aienrfc an même tçœ.p3 le toit des calcaires.

2«>= Recherohe en extension horizontale vers l'Ouest %

C'est la recherche du prolongement ás. RAVIN.

Nous avons dit plus haut boucles aléas de &ett.6 recherche. Mais naus 7 1 pensons pouvoir proposer J3\ progiBrom© progressif, n entraînant p3Sp de toute

façons en pure perte, des frais considérables.

Il convient d'ftffe-j^.er certe recherche au 703 et non au 74-0, pour -54

les raisons suivantes g

a)- le gîte est trop plat au 740 pour être bien recoupé par dés tra- vaux horizontaux s ce qui a entraîné les déboires des anciens et les nôtres. Au contraire, à 703, tout a.u moins dans le panneau INTERMEDIAIRE,, il est suf- fisamment redressé potar être bien suivi par doa travaux horizontaux V*3i i'on^ s'aperçoit par l'observation des pendagea que le gîte devient plat œSaiô à ce niveau, il ne faudrait pas hésiter en cas de difficultés à recourir à des travaux inclinés).

b)- Une recherche même couronnée de succès à 740 a.a mettr* r^-tique- ment rien à la vu© en amont de la COUE&Q principale, puisque l'exploitation a été faite au-dessus da grand trunnel à 750« Au contraires à 703, si l'on trou- ve quelque chose, on aura toute une hauteur d'étaga vierge à l'amont.

c)- Si le gîte est ooupé par une faille plate aux environs de la co- te du grand tunnel, à 740, on risque soit de naviguer darts cet accident, ce qui n'est pas une perspective attrayante^ soit d'être un peu su—dessus et le pro- '" blême du prolongement en profondeur restera entier, soit d'ôtre un peu en des- sous, mais pas suffisamment pour que les lignes structurales soient normales,

d)- Enfin, la mise en oeuvre (amenée du matériel, évacuation des pro- duits) est très facilitée au 703.

On partirait de la galerie de recherches dans le gîte 2 - W 25° S - suggérée plus haut.

On s'efforcerait de suivre la couche principale (gîte 2 ou dcüctai^ àa. toit). Si l'on perd la couche principale au passage de la faille WC, il con- viendrait de faire un on deux sondages carottés horizontaux pour la retrouver,•

Si les sondages sont négatifs, cm. pourrait alors 2rr£ter la rsoh.er\;»his<,

Si les sondages donnent des indications positives, on rôprer-.drait le -65 traçage dans la couche principale. •}

Au bout d'une centaine de mètres, on effectuerait une cheminas, si possible au minerai, du moins dans la dolomie, qui servirait ensuite à i'aé- rage général.

3«- Recherche en profondeur,

Nous distinguerons 2 recherches distinctes ;

a)- la. recherche des gîtes actuels à l'amont dix 652 g

En dehors de la simple préparation de l'exploitation, la raoornais- •' sanee elle-même de cette zone n'est pas faite. On n'a pas intérêt à lu faix« . trop tôt avant l'exploitation, étant donné la mauvaise tenue des terrains.

Cependant l'irrégularité de la minéïalisation peut entraîner 7me pro- gression assez lentes il faut donc prévoir une marge de temps suffisante.

Pour proposer un programme de recherche, il faudra d'&bccd les travaux effectués par IENAIN-AWZIN à 652 (sur plan et, si pasible, oars les galeries), ensuite savoir à quel niveau l'exploitant envisage la bs«e ds son étage.

b)— la reconnaissance en aval g . .','

Ce n'est que lorsqu'un examen de travaux suffisamment développés au .. 652 aura pu être fait que l'on pourra » compte tenu de la structure ainsi ob- servée - définir comment reconnaître la couche principale entre cette zone et la faille des gneiss du col de HILLiRES,

Ainsi, pour conclure oes propositions de travaux, il nous semble que s -56

les recherches systématiques proches doivent être faites en touts hypcthèsa,

la campagne de recherches vers l'Oaest, telle qu'elle est définie, doit être •sérieusement envisagée, malgré les nombreux alé93 edgaalés, en raison de son caractère progressif et de l'intérêt qui s'attache à la découvert© de nowal- les masses minéralisées en extension horizontale par la souplesse qui serait apportée dans l'exploitation^

la recherche en profondeur pourrait être différée en attendant les résultats de la campagne en extension horizontale, vérification étant faite qu'une mar^ ge suffisante de temps est laissée pour effectuer l'exploration et la prépara- tion des avals 'pendages avant la fin de l'exploitation en amont du 703.