DIRECTION DEPARTEMENTALE DE L'EQUIPEMENT

DEPARTEMENT DU PUY DE DOME

BILAN HYDROGEOLOGIQUE DE LA FAÇADE EST DE LA CHAINE DES PUYS EN PERIODE DE SECHERESSE EXCEPTIONNELLE ( ETIAGE 1990 )

CETE DE LYON BRGM LABORATOIRE REGIONAL AGENCE REGIONALE DES PONTS ET CHAUSSEES REGIONS AUVERGNE LIMOUSIN BP 186 BP 11 63174 ÀUBIERE CEDEX 6 3014 CLERMONT FERRAND CEDEX TEL : 73 26 24 31 TEL : 73 42 10 10 DOSSIER 63-90-2893 R 31717 AUV 4S 90 BILM HYDROGEOLOGIQVE DE LA FAÇADE EST DE LA CHAWE DES PVYS M PERIODE DE SECHERESSE EXCEPTIOMELLE lêtiage 1990)

R31717 DECEMBRE 1990

RESUME

En fin de période de sécheresse exceptionnelle, un bilan hydrogéologique concernant six bassins de la façade Est de la Chaîne des Puys a été établi dans le cadre de la révision du Schéma Directeur de l'Aménagement et de l'Urbanisme de l'agglomération clermontoise.

A cet effet, le Laboratoire régional des Ponts et Chaussées, région Auvergne-Limousin et le BRGM Auvergne ont effectué des mesures de débits aux extrémités des coulées volcaniques et relevé les prélèvements des exploitants pendant la même période.

Pour chaque bassin, les débits d'étiage ont été déterminés et il en ressort qu'il subsiste, malgré la situation climatique exceptionnelle, une ressource résiduelle de qualité immédiatement disponible, en tenant compte cependant des niveaux d'exploitation variables d'un bassin à l'autre, ceux d'Auzon et d'Argnat offrant toutefois les meilleures potentialités.

Auteurs :

LABORATOIRE REGIONAL DES PONTS ET CHAUSSEES : M. LIVET - B. FEUILLEBOIS BRGM AUVERGNE : B. MICHAELY - D. ROUZAIRE SOMMA IRE

pages

1 - INTRODUCTION 1

2 - BUT DE L 'ETUDE 1

3 - CONTEXTE GEOLOGIQUE ET HYDROGEOLOGIQUE 2

3.1 - Contexte géologique 2 3.2 - Contexte hydrogéologique 3

4 - METHODOLOGIE 7

5 - RESULTATS PAR BASSIN 11

5.1 - Bassin de 11 5.2 - Bassin d'Arguât 11 5.3 - Bassin de -Durtol 11 5.4 - Bassin de 11 5.5 - Bassin de 1 'Auzon 12 5.6 - Bassin d' 12

6 - CONCLUSION - SYNTHESE 13

LISTE DES FIGURES ET DES PLANCHES

Figure 1 : Carte géologique et hydrogéologique simplifiée 6

Points de mesure des débits ( échelle 1/25 000) :

Planche 1 : bassins de Volvic - - Argnat - - Sayat 14

Planche 2 : bassins de Nohanent - Durtol - Blanzat - Sayat 15

Planche 3 : bassins de Royat 16

Planche 4 : bassins de l'Auzon 17

Planche 5 : bassin d'Aydat 18

Planche 6 : bassin d'Aydat 19 - 1 -

1 - INTRODUCTION

A la demande de la Direction départementale de l'Equipement - Service de l'Aménagement Urbain, le BRGM Auvergne et le Laboratoire régional de l'Equipement de Clermont-Ferrand ont réalisé, dans le cadre de la révision du SDAU, un bilan hydrogéologique des bassins versants Est de la Chaîne des Puys en période de sécheresse exceptionnelle (année 1989-1990).

Les agglomérations du SDAU sont alimentées pour l'essentiel par la ressource hydrogéologique de la nappe alluviale de la rivière Allier et par des captages dans les formations volcaniques quaternaires de la Chaîne des Puys.

Le périmètre de l'étude, limité aux bassins de la façade Est, se justifie par les limites du SDAU.

2 -BUT BEL1 ETUDE

De nombreux captages exploitent la ressource hydrogéologique de la Chaîne des Puys. Ceux-ci sont imparfaits et laissent fréquemment échapper une ressource résiduelle non négligeable vers le réseau hydrographique.

L'étude a pour objectif de mesurer les quantités d'eau issues de ces formations et potentiellement non exploitées, afin de préciser, tout particulièrement en période d'étiage, la ressource résiduelle. Rappelons que les années 85, 86, 89 et 90 ont été marquées par des déficits pluviométriques exceptionnels. Le déficit des deux dernières années n'a, au cours de ce siècle connu d'équivalent qu'en 1947 et 1948. - 2 -

3 - CONTEXTES GEOLOGIQUE ET EYDROGEOLOGIQUE (figure 1)

3.1 - CONTEXTE GEOLOGIQUE

La Chaîne des Puys est un ensemble volcanique remarquable tant par la diversité des appareils que par leur fraîcheur morphologique. C'est la plus récente manifestation éruptive du Massif Central Français. Elle égrène ses volcans sur une trentaine de kilomètres du Sud au Nord et constitue depuis des années un terrain de recherches privilégié et toujours fécond, tant sur le plan scientifique (volcanologie) que technique (hydrogéologie, matériaux, ...).

Le Substratum

La Chaîne des Puys s'est édifiée sur un socle hercynien pénéplané, composé de roches granitiques (granités porphyroïdes, granités à grain moyen, aplites, diorites, monzonites) et métamorphiques (anatexites, gneiss migmatitiques, schistes épimétamorphiques et cornéennes).

Ce bâti ancien a été tectoniquement réactivité à l'Oligocène par les contrecoups de la formation de la chaîne alpine : une tectonique subméridienne, reprenant les anciens accidents hercyniens, est à l'origine des fossés d'effondrement (graben) de la Limagne à l'Est et d' et de la Sioule à l'Ouest. Ainsi est né le horst du plateau des Dômes. Au Miocène, un soulèvement généralisé de la partie est du Massif Central a entraîné un nouveau jeu des accidents précédents, accentuant le soulèvement du horst. Ceci a eu pour effet une accélération de l'érosion avec pour conséquence un encaissement des cours d'eau, encaissement qui s'est poursuivi au Pliocène et au début du Quaternaire, aboutissant à la naissance de véritables gorges, principalement sur le flanc Est du horst, plus abrupt.

Le volcanisme : édification et chronologie * La Chaîne des puys a débuté son activité éruptive aux environs de - 65 000 ans. La plupart des cônes de scories et des coulées basaltiques associés sont en place à moins 10 000 ans. Vers - 9 000/8 000 ans se déroule une activité explosive paroxysmale avec la naissance des dômes et protrusions trachytiques (pour la zone concernée par l'étude : Sarcoui et Puy Chopine).

Postérieusement s'édifient les derniers cônes de scories (- 8 500, - 8 000 ans), dont certains comptent parmi les plus remarquables de la Chaîne : Puy de Côme, Puy du Pariou. LEGENDE

^' Bassins •" "" hydrogéologiques j | Formation du socle

de Nohanent ferTSL^g - 3 -

Les dernières éruptions connues se sont localisées dans le Sud, aux confins du Cézallier vers - 3 500 ans (maar trachytique du Pavin).

Cet ensemble volcanique s'est constitué par phases, alternant les périodes de calme et les périodes d'intense activité, les épisodes effusifs et les épisodes explosifs, associés à une migration des centres éruptifs.

Morphologie et dynamisme : les divers types d'appareils

La Chaîne des puys est constituée de plusieurs types d'appareils, inégalement représentés, caractéristiques chacun d'un type de dynamisme particulier. Chaque volcan a son histoire propre et peut se révéler constitué de plusieurs appareils différents. On peut les diviser en quatre catégories : les cônes de scories, les dômes, les protrusions et les maars.

3.2 - CONTEXTE HYDROGEOLOGIQUE

3.2.1 - Pluviosité et pluie efficace a) La pluviosité

Elle est fournie par les stations météorologiques dont les relevés figurent dans le tableau ci-dessous.

STATIONS ALTITUDE HAUTEURS DES PRECIPITATIONS (m) en mm (moy. 1951-1980)

VOLVIC 475 712

PONTGIBAUD 672 886

ROYAT 735 904

ROCHEFORT MONTAGNE 850 1275

SAULZET 1160 1184

AUBIERE 403 604

CLERMONT 329 592

Au vu de ces valeurs, on peut dire que la Chaîne des Puys est globalement une zone moyennement arrosée. - 4 -

Une approche plus fine permet de nuancer ce qualificatif global et de noter que :

- les précipitations sont partiellement indépendantes du relief (malgré l'absence de stations météorologiques sur l'axe de la Chaîne : elles sont toutes implantées à sa périphérie) ;

- les précipitations sont d'autant plus abondantes qu'on se dirige vers le Sud (Saulzet - 1184 mm, Rochefort-montagne - 1275 mm) ;

- la réduction des pluies est plus sensible à l'Est (façade sous le vent) qu'à l'Ouest (façade au vent) ;

- la Chaîne des Puys fait subir à la Limagne un effet de foëhn sévère se traduisant par un "creux pluviométrique" (Aulnat - 592 mm). b) La pluie efficace

En théorie, on pourrait estimer le débit total des sources en soustrayant aux précipitations une "évapotranspiration réelle" ; mais l'estimation de ce paramètre est imprécise (350 à 400 mm à 900 m, 500 à 600 mm à 700 m). Par ailleurs, ce schéma hydrogéologique n'est valable que pour certaines formations (volcaniques dans le cas présent) et totalement inapplicable aux formations du socle (granité, gneiss) ou sédimentaires. Dans le premier cas (volcanique), quelque soit l'importance des pluies, il n'y a pratiquement pas de ruissellement et c'est bien la pluie minorée de l'évapotranspiration qui s'infiltre et participe à l'alimentation des sources : ces dernières représentent en fait la résurgence d'un réseau hydrographique souterrain. Dans le second cas, dès que les terrains s'engorgent en raison de leur faible capacité de stockage, il y a apparition d'un ruissellement vers les cours d'eau ; cette lame d'eau est perdue pour la ressource hydrogéologique. Il arrive cependant qu'une partie de cette eau qui ruisselle n'a d'autre exutoire qu'une coulée : elle s'infiltre sur ses flancs et ainsi la participation du bassin granitique est proche de celle d'un bassin volcanique.

3.2.2 - Comportement hydrogéologique des diverses formations géologiques a) Les formations granito-gneissiques

En général, dans les granités et leurs roches associées, l'eau circule au niveau de la zone d'altération superficielle (arène ou "gore") ; elle émerge sous la forme de petites sources de quelques dizaines de litres par minute ; leur sensibilité à l'étiage est très marquée. La roche saine mais fissurée formant "le socle" reçoit une partie de ces eaux superficielles par infiltration ; l'écoulement se fait alors par des fractures ou failles : les débits liés à ce système peuvent être plus conséquents et moins sensibles à la sécheresse (de l'ordre du litre par seconde). - 5 -

b) Les formations marneuses

Elles ont des comportements hydrogéologiques similaires à ceux des granités : l'eau circule dans le manteau d'altération à la faveur de niveaux hétérogènes plus ou moins drainants ; elle émerge sous la forme de petites sources aux débits plus modestes que dans les formations granitiques.

Par contre, au contact tectonique socle-bassin sédimentaire, les sources liées à la fracturation ont des débits plus substantiels : cette dernière joue le rôle de drain du socle dont l'écoulement est barré par les formations sédimentaires. A l'extrême, quand les circulations deviennent très profondes, elles constituent à leur résurgence des sources thermo-minérales (Royat, Châtel Guyon). c) Les formations volcaniques

Dans les formations volcaniques, les circulations se calquent sur le réseau hydrographique anté-volcanisme (ruisseaux, rivières) emprunté par les coulées ; les sources correspondent à la réapparition au front des coulées des anciens cours d'eau, d'où des débits importants (quelques dizaines à quelques centaines de litres par seconde).

Les cônes volcaniques ainsi que toutes les projections associées à leurs formations constituent une masse poreuse qui régularise la circulation aquifère : les débits des sources sont peu sensibles à l'étiage qui peut même être différé de plusieurs mois (par rapport à l'étiage des cours d'eau). Par contre, les coulées jouent essentiellement un rôle de drain.

Quant aux maars, volcans édifiés "en négatifs", ce sont des "récipients" qui stockent l'eau (maar de Beaunit - n* 23, maar d' - n" 117) et permettent de répondre à des pointes saisonnières.

L'ensemble du réseau hydrographique sous-volcanique se décompose en un certain nombre de bassins, dont six ont pu être déterminés sur le versant Est de la Chaîne des Puys qui sont, du Nord au Sud :

- le bassin de Volvic ; - le bassin d'Argnat ; - le Bassin de Nohanent-Durtol ; - le bassin de Royat ; - le bassin de l'Auzon ; - le bassin d'Aydat. La géologie et les limites des bassins hydrogéologiques au droit des captages principaux sont indiqués sur la carte à 1/100 000 ci-après (figure 1), d'après le travail de R. BELKESSA (BRGM) dont les résultats ont été modifiés, suite aux reconnaissances de l'A.89 effectuées par le LRE.

Il n'en demeure pas moins de nombreuses imprécisions dues au manque de reconnaissance par sondages. - 7 -

4 - METHODOLOGIE

Le bilan hydrogéologique a été établi par bassin en retenant le principe suivant :

- mesures des débits aux extrémités des coulées, sans entrer si possible dans le détail de mesures ponctuelles des nombreuses émergences qui apparaissent en ces points. En conséquence, les mesures ont été faites après la confluence des émergences, en réduisant au maximum le bassin intermédiaire. De ce dernier point de vue, il faut souligner que, hors cas exceptionnel, les apports extérieurs aux formations volcaniques au moment des mesures sont faibles, voires inexistants.

- mesures des apports extérieurs à la coulée, quand ceux-ci prennent une importance réelle, il s'agit par exemple du bassin supérieur grani­ tique du lac d'Aydat. Ce type de mesures prend toute son importance quand la qualité de la ressource issue d'un bassin granitique n'est pas équivalente à celle issue des formations volcaniques.

- collecte des informations relatives aux quantités prélevées par les captages.

Les mesures de débits ont été réalisées à l'aide de seaux jaugeurs et de seuils.

La position des points de mesures pour chaque bassin est donné en annexe : planches 1 à 6.

Pour la période considérée, du 8/10/90 au 17/10/90, les résultats sont les suivants : - 8 -

BASSIN DE VOLVIC (planche 1)

N° Référence cartographique Débits mesurés (1/s)

1 = 9 2 = 53 3 = 8 4 = 13 5 » 19

Débits prélevés (1/s)

(B) Volvie = 274 (A) "Le Gargouillou" = 43 Saint Genst l'Enfant Débit d'étiage (1/s) = 419

Remarques : le ruisseau "la Rivaux" est sec

BASSIN DE MALAUZAT - ARGNAT - BLANZAT - SAYAT (planches 1 et 2)

N* références cartographique Débits mesurés (1/s)

6 = 3 6B = suintement 7 = 9 8 = 49 9 = 60

Débits prélevés (1/s)

(C) Argnat = 75 (D) Les Groliers = 11

Débit d'étiage (1/s) = 201

Remarques : le ruisseau "Lavaud" est sec - 9 -

BASSIN DE NOHANENT-DURTOL (planche 2)

N* référence cartographique Débits mesurés (1/s)

10 = sec 11 = 6

Débits prélevés (1/s)

(E) Les Combes = 15,3 (F) Le Colombier = 12 (G) Le Gressigny = 0,8 \ (H) La Fontaine du Berger = 0,5

Débit d'étiage (1/s) = environ 35

BASSIN DE ROYAT (planche 3)

N* référence cartographique Débits mesurés (1/s)

12 = 20 13 = 124 14 = 70

Débits prélevés (1/s)

(I) Maar d'Enval = 3 (J) Puy de la Vache = 0,025 (K) La Font de l'Arbre = 43 (L) Fontanas = 71,3 (M) Marpon = 13,4 (N) Bonnefond = 12,5

Débit d'étiage (1/s) = environ 254

Remarques : Entre (13) et (14), 1écoulemen t de la Tiretaine se fait en partie dans la cou Lée basaltique. - 10 -

BASSIN DE L'AUZON (planche 4)

N" référence cartographique Débits mesurés (1/s)

15 = sec 16 = 30 17 - 198

Débits prélevés (1/s)

(0) Fontfreyde = 23,55 (P) Theix = 10,7

Débit d'étiage (1/s) = environ 233

Remarques : 16 = eau polluée + écoulements dans le thalweg à l'aval immédiat du village

BASSIN D'AYDAT (planches 5 et 6)

N° référence cartographique Débits mesurés (1/s)

18 = 5 19 = 91 20 = 5,3 21 = 243

Débits prélevés (1/s)

(Q) St Amant = 4,3 (R) Rouillas-Bas = 55,5 (S) Pessade = 23

Débits d'étiage (1/s) environ 326 - 11 -

5 - RESULTATS PM BASSE

5.1 - BASSIN DE VOLVIC

Le débit d'étiage mesuré et corrigé des emprunts est de 419 1/s : 317 1/s sont exploités, soit de l'ordre de 75.% de la ressource.

Nous n'avons pas mesuré les apports des parties granitiques du bassin, notamment en amont (ruisseau de Lambertèche) et au Nord (ruisseau de la Coussedière), dont les débits, au moment des mesures, étaient négligeables.

5.2 - BASSIN D'ARGNAT

Le débit d'étiage mesuré et corrigé des prélèvements est de 201 1/s. L'aquifère est exploité à 42 %. Les mesures ont été faites sur le Bédat, à l'aval de Cébazat, pour intégrer l'ensemble des droits d'eau d'irrigation. Le bassin intermédiaire entre la coulée et nos points de mesures, entièrement marneux est négligeable au niveau des apports.

Quelques débits parasités par les eaux usées de Cébazat ont pu être pris en compte dans nos mesures.

5.3 - LE BASSIN DE NOHANENT - DURTOL

Le débit d'étiage mesuré et corrigé des prélèvements est de 34,6 1/s dont 28,6 1/s sont exploités, soit 83 % de la ressource.

Au moment des mesures, il a été vérifié que les apports par les bassins granitiques étaient nuls.

5.4 - BASSIN DE ROYAT

Son débit d'étiage mesuré et corrigé des emprunts est de 254 1/s, dont 214 ls sont exploités, soit 84,2 % de la ressource.

Il faut souligner la difficulté à appréhender avec rigueur une valeur du débit d'étiage. En effet, la coulée du bassin de Royat s'étend sous Clermont- ferrand et il est certain qu'une partie du débit a échappé à nos mesures, pour resurgir en plusieurs points du site de l'agglomération (en : ancienne pisciculture Michelin, rue de l'Oradou), en se mélangeant avec les apports propres à la ville (égouts) et apports du maar. C'est donc une valeur sous estimée. - 12 -

5.5 - LE BASSIN DE l'AUZON

Le débit d'étiage mesuré et corrigé des emprunts est de 233 1/s, dont 34,25 1/s sont exploités, soit environ 15 % de la ressource.

Cette situation s'explique par les erreurs faites, par le passé, sur le choix du site de mesures de débit de ce bassin qui, placé au niveau du château de Theix, au droit des sources de l'Auzon, laissait passer une grande partie du débit sous la coulée. Cette dernière, d'ailleurs, contrairement à ce qui est admis classiquement, ne s'achève pas à Theix, mais pratiquement au Moulin de Flory, où nous avons réalisé notre mesure.

Le captage de Fontfreyde, dont l'implantation a été faite sur un diverticule de coulée correspondant à un débordement de la coulée principale ne peut, en aucun cas, exploiter la ressource disponible.

Les mesures actuelles abondent dans le sens des conclusions de l'étude CETE (n° PD 84/203) relative à la protection des captages de Fontfreyde.

5.6 - LE BASSIN D'AYDAT

Le débit d'étiage mesuré et corrigé des prélèvements est de 326 1/s, dont 82,8 1/s sont exploités, soit 25 % de la ressource.

Dans la situation présente, il faut préciser que les apports du bassin granitique amont sont importants puisque les mesures à l'entrée du lac d'Aydat sont pratiquement de l'ordre de 100 1/s. IL n'est cependant pas exclu qu'une partie de ces débits proviennent des formations volcaniques du Puy de Combegrasse et du Puy de la Rodde.

En faisant abstraction de ces apports, l'exploitation de la ressource n'est malgré tout que de 36 %. - 13 -

6 - CONCLUSION - SYNTHESE

L'étude de la ressource hydrogéologique à la fin de la sécheresse exceptionnelle des années 89 et 90, des bassins de la façade Est de la Chaîne des Puys montre que le total des débits des six bassins mesurés est de 950 1/s dont 517 sont prélevés à ce moment là.

Les niveaux d'exploitation de ces bassins sont très hétérogènes, les bassins de Volvic, Nohanent-Durtol et Royat ne peuvent fournir de ressource complémentaire. Cette dernière peut être trouvée prioritairement dans le bassin de l'Auzon, totalement sous exploité, puis dans ceux de la Veyre et d'Argnat.

Ainsi, malgré l'étiage exceptionnel des années 89 et 90, il demeure en façade Est de la Chaîne des Puys, des ressources immédiatement disponibles et de qualité.

Les mesures acquises devraient également être un support de réflexion quant à l'importance relative des bassins hydrogéologiques dont les limites, bien que tracées par le passé, ne l'ont pas toujours été avec la précision voulue.

±ii GÉOLOGIE DU VOLCANISME QUATERNAIRE LEGENDE ANNEXE 1 | GEOLOGY OF THE QUATERNARY VOLCANISM Cmttra d'a«ploalen trMhrandaoltiajua du •artou at da La Nuotn FORMATIONS SUPERFICIELLES ASSOCIÉES TnctiJtH: •ipJoiran crafar of Pmnmv »né Nu§trt ASSOCIATED SUBFICIAL DEPOStTS lana da diaparahm dat nappai pyroelaattquaa Qi*0*t**t (kracrron mf prrocl—trt otpotm tbouita. farmattona da panta St/Ml ëktpa WMAM PatH cratara d'aapkxton M —lainaaa d'un tdMea traelryliqua (Fuy «a Dtma. Chopina. KiHan) Coi-y.lan* M aiuvtom IU*« au volcantawi* quatamak* Uttla trfitolion tr*ttr ntolM la rmthyftt vOlMIOt CWfcwaf «A* afluW*/ dapoaftt MJafaa* M OMMMWO' valeamkm •laatm trupUM baaaWajua Enval-VoMa Êtk wmplfy tixiun front fnvmt m t CniUw banauoaa at da aoMuxlofl antf aoWrucnon /x>, AnMunoi : a) traom/tl«uM bj bvehvandéaMquaa PVROCLASTITES EN RECOUVREMENTS fiiVT^j AWWIHIPI al trarnvMf m»t»rl*t M ï PYROCLASTIC MANTLES Cnanoi d'acawlamant ou taupoudraga baaaKiauai dM "ny* da La Vaoh* al J—ï—^~| a) limita d'aatanaton BpproKtonath*. IWfiHto. ajfotipa da honnM )» _ *j)\ Êoiahic atti-t»H dapotrlâ front t\ty do La Vattta an* Laaaaiaê QhMMtf or tmolmd homiitt a, appraiimatttf tocàUd Racouvramanti trachytiquai autour daa proirualona da Chopin*. KMan, CAna da aoorlaa. araup* da conai da acorlaa ain ovuMa («6n*t«i I * x I Vai*«t - a} limita d'aMianalon approiiim*tr cwn on f** iv'ac* »' * '•>* Ww a) *o«)ra<>i»(«/(- tocêttti Intumaacanca. groupa d'ntumaacanaa* M« eaiJaa. d'ottfMa niidMpla Saupoudraga* irachvandéattiqu** da« Pur* d* P*rt*w «t da La Nuo*ra ou Indéiatmlné* (• lumulotdaa •) •) kmti d"ajilanih>n ippioHlinattva Ou*(*ratf Or •tolafd nOgt ai domt - **•*•* (K^cim) an (*• tw^at* a/ aaH-M éopmtMt «MI Pur *> rHrto¥ and La • J*m - itow catatf Otoupa dintumaaoanoea ta>uaMaaia pyroalaatlajua du lanawy rVodutti Un» «•• aaupoudragM Maahy>nd*iWqw« eaneanir** par ta w«m Cfu«rar et trton^tfy a**»»o* vanM a* c An* prarnae' aatt-fatl ApM'R row«rk*d *f (A* «M •f J*/Touy

CAna da IOOMM «sud*** (apawai adna| Produili «a f«rtc JMf* pntfucn ^v Sratia. flroupa da gnMM*. Htatar Saupoudrât» aaMqtw*. nwMplai ou *--' ' or ctolvif caval, M*t»r a] an ^laawnl ponctuai liulnptt ot undtfiwmtttrti but tth-fot: Otpottti Daptacamanl du rawipift Iratèriam ou Pur da ParMM a/ rticrar* outcrop* Shitlad eratar rôti Dana la eaa da t«cowvr*maM* tuporposéa. laa fcarhuJ»!Iwdlqmn t Tnw k gJae* b nappa racouvrama (elwonatoili 1-2) t ka nota Wtim uvtnl Apauti M avarfaw^na. I«WMIM Ht aw »w/ *p*Mi Mofcma fthronotogy t-V MbAwn APPAREILS ÉRUPT1FS tourna, oroue* da aoureaa. oïdtnaaa». miwoiotaa ou tharmotninatal— VENT ROCKS Candrai at br*oh« confénarM oa« domaa mwhyMa^M a] DapAti da nu*«i «danlai pHncipalamam P>V,*flL' Cbalf* aoortaoaa (oowMa Aa) b) Bracfta* d'icroulamanl prkiclpalamani ,^»nî SwiacaeuM Aa /tvh a NDW Aiftei tnd bncctél mhtttf re rrtcftrt«r domêt al Mairtfv nu»* anttnt» rt»o*f« Â/ Mskitr coHtptê bnccrai »•" rj < L*m an Mooi |BloBk-1aita| trtchai * pannaaua da «octa dM Puya Chopina. VaaiM M KHian ' O? A *bc*-(art New aV«ccia« wAA

Cona •trwnhoaan baaaMqtM ou lancooaialttqua (a pounotenaa »| Bm*attit tlromboUtn cmrfar cona. loCtUy àromn ai " pou^io/anM " Lae du barriga woloanlajua «ombrt lato

CHRONOLOGIE DU VOLCANISME QUATERNAIRE CHRONOLOGY OF THE QUATERNARY VOLCANISM .. „,„,..— traehvandlalttquaa •rowhVas da* turfrinf* d* La Nugkra I O O ai du Pa>tav Oatattoni radloohnmamatriqua» lO O I Caana ornaad t/at/iyandalitic 4apo*jt* ot Nugara and P*nov luft-linç* 6.000 C/S Ab—lvM *Mn§ LAVES 8.200 C/B C7I Cwtawa 14 mu pataoaal (tamp« •oo ftwitt *««< C/l Carbon* 14 mr bail tmnmn II LAVAS 45.000 A Tlaehyl* (• oOmlM >) •) MU* un neouvramant pyroalaatl«M A Potaa«hHn-*foan r~a 41.000Th Tti UtanhHn-T^onwn f"' ' f\ Treehyandaatta a) aaui un rae> 37.000 TL TL Thonriolwn'aiaaeanaa a/ manthd by pyrotlttric tfcpoi/n Qlaamant taaaUHora UuaotMMha (a la brada rit»• ) a) «ou» un rMOwramanl Byroelaatkqua T îtmth*h»tëtt T'*Awtfon>l> 1 1 mmntim by pymtbtttt;

• ^^.e PaUomagnéttsma. Alm*nt*rion d* *on* kaaatta a) *oua un raaouvramanl pyioolalttqwa m*#atra • >> Pafomagnaitim MaynaffaMn .' aldlnxi àjrmrn t) Mannt*V*w GÉOLOGIE DU SUBSTRATUM DONNÉES GÉOPHYSIQUES Of THE BASEMENT GEOPHYSICAL DATA Vakantama aniartaur k la Chaîna dai Puy» •i — . tandag» Oaatrlaua. av*o Indtoattan da rdpalaaaur daa tannationa •) • paparnai • . contour d* diatrtota ou ihamtwa* ptwiatomaoRiatlqya I 140| mtoaiwquoi M/caitMm pno/ (o CAahi* tf*j Puyi ^^^_J f/acine proiptctmg tn/mntd ttiizltntu et voictnic formulant a/ ~ p»p»rtnt ' ; éiatttmê or pArMfwiMamatJc pipa bourttlny Pailla manqué*. cMduita d» aondaga* élacutqua* at dai •NgnomMtt* Sadknamt lardakaa at quatamalrM woloanlquo* (laa barbula* indiquant la oomparthnant abala*4) Tartifv n>d Qvtrtmty fdimtnlt Buriod tautl intarrod front gooolwctitcat turrayina and front oottante Unat faawtoath ara on rh* down ildo) ^B, Invatoppa du bauln-varsant da* nunu d'Argnat *t Vahrte lutontaita at métantorpMajua. attloutant ou aoti afflaarofK IMtunotphlc ot plvrofic butmtnt ^ * Bounda/y of f*w hrdrohgictl batin of Argrtat and Vatrtc GÉOTECHNIQUE DES FORMATIONS DE LA fractura du aubitralu FtuH m bntmtnt CHAÎNE DES PUYS SO/L ENGINEERING OF THE CHAINE DES PUYS FORMATIONS •yj. Carrtora, a«th« ou abandonné* Ptannt or dimnd «warry VOLCANOLOGIE DE LA CHAÎNE DES PUYS 0 Matlara praml*ra pour la varrarla |Canaraa traorrrttquaa) VOLCANOLOGY OF CHAINE DES PUYS \J ktatariat for g/mtê-faetoty frrocAytic athatl Crattra d'apparatl ilrombolian ^ Piarra da taina at da oonairvation «ava) Strombotun vaut emni V MuUtlmç Mono llara) Oftma V« a Pnadm • (aoorlaa voleaniquaa Oomt \J " Fout rotant d"Àwarama ' fba$ie tind*r)

V Dtatomrta \T Uatomlto

Crattra da maoi basaniqua •) Connu b) Buppoai ou maaqua Captoga : a) aouraa a) aolarli ou purta Cratar ol tmiaritç maar il H»cognii»a h) hthtrrwd Watmt etitnmtm aj tpring bl 9*t*rf or tva"

Cratora d'aiiploaMn iraettyUqua a) Connu b) Suppoaa ou maaqué avoo IndleaUon du nombra da Trtltytic ******* timtor of HmtOf'fd af Informé PLANCHE 1 : BASSINS DE VOLVIC - MALAUZAT - ARGNAT BLANZAT - SAYAT (p.p.)

POINTS DE MESURE DES DEBITS

s = Débits mesurés au seuil ) °se = Débits mesurés au seau jaugeur

CAPTAGES ® • °p = Débits prélevés PLANCHE 2 : BASSINS DE N0I1ANENT - DURTOL - BLANZAT SAYAT (p.p.)

POINTS DE MESURE DES DEBITS

Qs = Débits mesurés au seuil / ase - Débits mesures au seau jaugeur *tî ?.Tr**\iKS

CAPTAGES ® • "P = Débits prélevés w -v* PLANCHE 3 : BASSIN DE BOYAT 14V!

•/& Echelle 1/25 000 •w»: m Iriîneï POINTS DE MESURE DES DEBITS les - Débits mesurés au seuil Si ) Qse = Débits mesurés au seau jaugeur

I! CAPTAGES .800 ® • QP = Débits prélevés 7-.'

.100 TL * A .y Montre 43.500

eut.. lef.C

!'•*' :\v 28.70(3 TL W7)

\

.wv ri '*^L ^' •

\Gilf, .vv--

41.000TL fr îi Mal >

•IW,"

Y Ai 'ÉBd*,. v

•V. .V i i W 'MM f \ jRomagfiat ?\ * -ti fmfcf PLANCHE 4 : BASSIN DE L'AUZON

Echelle 1/25 OOO

POINTS DE MESURE DES DEBITS

s = Débits mesurés au seuil ) °se = Débits mesurés au seau jaugeur

CAPTAGES ® • °p = Débits prélevés PLANCHE 5 : BASSIN D'AYDAT

Echelle 1/25 000

<••

POINTS DE MESURE DES DEBITS

Qs = Débits mesurés au seuil (T) Qse = Débits mesurés au seau jaugeur

CAPTAGES

• QP = Débits prélevés »/: PLANCHE 6 : BASSIN D'AYDAT --•& l

Echelle 1/25 000

POINTS DE MESURE DES DEBITS

•.•wi.r Q • **£?* s = Débits mesurés au seuil

^•; r •*••«*-• • /, ^ Q se = Débits mesurés au seau jaugeur -s^

^v, CAPTAGES

• QP = Débits prélevés

Sri"

W

A. 1 1- î

VMM t-i'"'? os A

là? ^

•^feD-

v:/ to- 'T^

,•.•%'