RESUME NON TECHNIQUE DU DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION ENVIRONNEMENTALE
SUEZ RV NORD-EST
ISDND DE LA RAPE COMMUNES DE LESMÉNILS, MOUSSON,
PONT-À-MOUSSON (54)
Numéro d’affaire : KAN 17.021 Agence : EST Date Version Objet de la version 11 Mai 2018 1 1er Dépôt en Préfecture
Z:\Affaires\KAN_17_021_DDAE SUEZ Lesménils\Texte\RNT_SUEZ_ISDND de la Rape_v1.4.docx Résumé non technique du DDAE ISDND de la Rape - SUEZ RV NORD-EST
PRESENTATION GENERALE
Le présent dossier est effectué en application des Livres V des parties législative et réglementaire du Code de l’environnement.
Il concerne la demande d’autorisation environnementale, déposée par la société SUEZ RV NORD-EST pour la poursuite d’activité de l’Installation de Stockage de Déchets Non Dangereux (ISDND) implantée sur les communes de LESMÉNILS, MOUSSON et PONT-À-MOUSSON (54).
Le projet concerne :
➢ La création d’un nouveau casier de stockage de déchets non dangereux et l’implantation d’installations annexes (quai de vidage, collecte et stockage de lixiviats, collecte de biogaz, bassin et fossés de gestion des eaux pluviales, …) sur de nouvelles parcelles au sud du site actuel (dénomination : LESMÉNILS 3), ➢ La création d’un nouveau casier de stockage dédié aux déchets de matériaux de construction contenant de l’amiante (ainsi qu’un nouveau bassin de gestion des eaux pluviales de ruissellement), sur le site actuel, ➢ La mise en place d’une station de transit de déchets contenant de l’amiante libre (Equipement de Protection Individuelle (EPI) de chantier …) par le biais de deux containers maritimes sur le quai de vidage du nouveau casier précédemment cité sur le site actuel. Ces déchets en transit ne seront pas enfouis sur le site. Il s’agit uniquement d’un regroupement de déchets en vue de leur envoi vers d’autres filières du groupe SUEZ RV NORD-EST.
La création d’un nouveau casier de déchets non dangereux (composé de 4 subdivisions), nécessitera des travaux d’affouillement de sol, entre les cotes 211,50 m et 259,14 m NGF (Nivellement Général de la France) afin d’atteindre la cote de fond de forme (211,5 m NGF) du futur stockage de déchets non dangereux pour un volume net d’environ 1 355 000 m3.
La totalité des installations existantes (notamment les installations de traitement des lixiviats, de traitement et de valorisation de biogaz, les installations administratives, le laboratoire, l’atelier de maintenance et les stockages de produits annexes …), exploitées dans les conditions d’autorisation, et non modifiées dans le cadre du projet est exclue du périmètre de l’étude.
Note : Pour plus de facilités, le site SUEZ RV NORD-EST localisé sur les communes de LESMÉNILS, MOUSSON, PONT-À-MOUSSON sera dénommé ISDND de la Rape (en référence au lieu-dit sur lequel il est situé) dans la suite du dossier.
La présente demande d’autorisation environnementale tient également lieu de demande de dérogation aux interdictions édictées pour la conservation de sites d'intérêt géologique, d'habitats naturels, d'espèces animales non domestiques ou végétales non cultivées et de leurs habitats.
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Au regard de la nomenclature des Installations Classées pour la Protection de l’Environnement définie à l'annexe de l'article R.511-9 du Code de l'environnement, les installations du site sont soumises à :
Classement N° de la rubrique (Rayon d’affichage) 2510-3 A Carrières ou autre extraction de matériaux (exploitation de) (3 km) 2718-1 A Installation de transit, regroupement ou tri de déchets dangereux (2 km) 2760-2 A Installation de stockage de déchets autre que celles mentionnées à la rubrique 2720 (1 km) 3540 Installation de stockage de déchets autre que celles mentionnées à la rubrique 2720 et A 2760-3, recevant plus de 10 tonnes de déchets par jour ou d'une capacité totale (3 km) supérieure à 25 000 tonnes L’installation de stockage de déchets non dangereux est soumise à la rubrique 3540 : Installation de stockage de déchets autre que celles mentionnées à la rubrique 2720 et 2760-3, recevant plus de 10 tonnes de déchets par jour ou d'une capacité totale supérieure à 25 000 tonnes.
Au vu de sa capacité de stockage et des quantités de déchets reçues par jour, le site de l’ISDND de la Rape est soumis aux dispositions de la directive IED (Industrial Emissions Directive).
L’ISDND de la Rape (incluant le projet) n’est pas classée Seveso seuil bas ou haut ni par la règle de dépassement direct ni par la règle des cumuls.
La liste des communes concernées par le rayon d’affichage est la suivante :
➢ MOUSSON, ➢ LESMÉNILS, ➢ PONT-À-MOUSSON, ➢ ATTON, ➢ BLÉNOD-LÈS-PONT-À-MOUSSON ➢ MAIDIÈRES, ➢ MORVILLE-SUR-SEILLE, ➢ BOUXIÈRES-SOUS-FROIDMONT.
D’autre part, le tableau suivant indique les rubriques de la nomenclature loi sur l’eau concernées par le projet de poursuite des activités de l’ISDND de la Rape et présente la situation du site au regard de la Nomenclature Eau créée par le décret n°93-743 du 29 mars 1993 modifié :
Rubrique de la Loi sur l’Eau Classement 2.1.5.0 Rejet d’eaux pluviales dans les eaux douces superficielles ou sur le sol ou dans le sous-sol, la A surface totale du projet, augmentée de la surface correspondant à la partie du bassin naturel dont les écoulements sont interceptés par le projet 3.1.2.0 Installations, ouvrages, travaux ou activités conduisant à modifier le profil en long ou le profil en A travers du lit mineur d’un cours d’eau, à l’exclusion de ceux visés à la rubrique 3.1.4.0, ou conduisant à la dérivation d’un cours d’eau 3.2.3.0 D Plans d’eau, permanents ou non
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JUSTIFICATION DU CHOIX DU PROJET
Les parcelles actuelles de l’ISDND de la Rape destinées à accueillir le nouveau casier dédié au stockage de déchets de matériaux de construction contenant de l’amiante et les deux containers maritimes pour le transit de déchets contenant de l’amiante libre ainsi que les parcelles projetées pour la poursuite d’activité (limite ICPE (Installation Classée pour la Protection de l’Environnement) projetée) se situent dans des zones qui au titre des Plans Locaux d’Urbanisme du secteur (villes de MOUSSON et PONT-À-MOUSSON) sont autorisées à recevoir ce type d’installation. Il est à noter qu’aucunes des installations projetées ne se situent sur les parcelles de la commune de LESMÉNILS.
Ces parcelles présentent d’un point de vue géologique, les capacités à accueillir ces activités (présence de barrières de sécurité passives conformément à l’arrêté ministériel modifié du 15 février 2016 relatif aux installations de stockage de déchets non dangereux).
Par ailleurs, la société SUEZ RV NORD-EST dispose de l'accord écrit sous forme d'un acte notarié des propriétaires des terrains pour un usage d'installation de stockage de déchets non dangereux, et de mono- déchets spécifiques le cas échéant, valide pour la période d'exploitation et de suivi long terme conformément à l’article 7 de l’arrêté ministériel modifié du 15 février 2016.
Le projet de la société SUEZ RV NORD-EST s’inscrit dans une volonté de pérennisation des installations existantes performantes qui ont demandé de nombreux investissements au fil des ans. La proximité des parcelles projetées avec les installations existantes permettra d’alimenter en biogaz les installations de valorisation présentes actuellement sur l’ISDND de la Rape. La valorisation électrique (production d’électricité) et thermique (alimentation du réseau de chaleur de la ville de PONT-À-MOUSSON) du biogaz sera pérennisée. Par ailleurs, le projet permettra à la société SUEZ RV NORD-EST de conserver les emplois liés à l’exploitation du site et de continuer à participer à la dynamisation économique du secteur.
Le site est situé dans le département de la Meurthe-et-Moselle et possède une position centrale par rapport aux départements limitrophes. Il capte les déchets du département et est autorisé à traiter ceux produits dans les départements limitrophes et exceptionnellement ceux originaires d’Alsace. Son positionnement géographique allié à la qualité des infrastructures d’accès national, départemental et local représentent en cela des atouts indéniables. L’ISDND de la Rape a ainsi vocation à constituer un exutoire de proximité à l’échelle pluri-départementale pour la gestion des déchets ultimes. Sa position géographique contribuera a priori à anticiper la disparition des frontières départementales suite à l’adoption de la loi NOTRe dont la réflexion de gestion et de traitement des déchets est établie à l’échelle régionale.
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Le projet de poursuite d’activité de l’ISDND de la Rape est compatible avec le PDPGDND (Plan Départemental de Prévention et de Gestion des Déchets Non Dangereux) de la Moselle et des départements limitrophes.
La révision des Plans Départementaux en Plans Régionaux entraine une réflexion par bassins de vie régionaux. Ainsi malgré un objectif de réduction de la quantité de déchets mis en décharge important induit par la Loi de Transition Énergétique pour la Croissance Verte (réduction de 50 % d’ici à l’horizon 2025), la fermeture de 6 sites entre 2010 et 2020 en Alsace Lorraine (actuellement Grand Est) entrainera un besoin de capacité de stockage. Étant donné la position stratégique de l’ISDND de la Rape, il apparaît judicieux de prolonger l’activité du site et de ne pas baisser les volumes autorisés afin de permettre l’absorption des volumes des sites qui vont fermer dans les prochaines années.
La fermeture du site de VAUDONCOURT dans les Vosges (88) accueillant actuellement 12 à 13 000 t/an de déchets de matériaux de construction contenant de l’amiante, concourt à l’aménagement d’un nouveau casier de stockage dédié à ce type de déchets.
Afin de rationaliser les flux de déchets d’amiante « libre », le site projette de disposer d’une station de transit (c’est-à-dire une installation recevant des déchets et les réexpédiant, sans réaliser d’autres opérations qu’un transfert et un entreposage temporaire dans l’attente de leur reprise et de leur évacuation en vue d'une valorisation ou d'une élimination) permettant de regrouper en parallèle de la réception des déchets de matériaux de construction contenant de l’amiante à destination du nouveau casier d’enfouissement, les autres déchets contenant de l’amiante « libre » de type E.P.I. présents en moindre quantité et ne pouvant être enfouis sur le site. Cette réception permettra une fois un volume pertinent atteint, d’expédier ces derniers vers d’autres sites de traitement du groupe. Ceci permet alors de réduire entre autres le nombre de poids-lourds sur les routes (optimisation de leurs charges de transport).
La demande de poursuite d’activité de l’ISDND de la Rape est conforme avec les dispositions de l’article R 181-46 concernant l’extension d’une installation. Elle porte sur la poursuite d’activité sur une zone non inscrite aujourd’hui dans le périmètre ICPE de l’installation. Les études nécessaires à la compréhension des impacts de l’installation sur l’environnement ont été menées. Elles ont permis de proposer des mesures d’évitement, de réduction et de compensation permettant de réduire au maximum ces impacts.
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ETUDE D’IMPACT
INTEGRATION DANS L’ENVIRONNEMENT
L’ISDND de la Rape, exploitée par la société SUEZ RV NORD-EST, est localisée sur les communes de LESMÉNILS, MOUSSON et PONT-À-MOUSSON dans le département de la Meurthe-et-Moselle.
Les coordonnées Lambert 93 du site sont les suivantes (centre du site actuel) :
X : 925 951 – Y : 6 873 141
Actuellement, l’ISDND de la Rape présente une superficie d’environ 33 ha. Les parcelles cadastrales occupées par le site actuel sont détaillées dans le tableau ci-dessous.
Site existant – ISDND de la Rape Commune Section Parcelle ZM 40 LESMÉNILS 327 E 328 404 405 644 A 645 646 652 653 MOUSSON 87 88 135 Z 136 153 156 Chemin 45 77 PONT-À-MOUSSON C 81 119 120
Le futur casier dédié au stockage de déchets de matériaux de construction contenant de l’amiante est aménagé en réhausse de zone de stockage existantes de l’ISDND de la Rape sur les zones dites LESMÉNILS 1 et 2. L’emprise du casier de stockage de déchets de matériaux de construction contenant de l’amiante est d’environ 55 000 m² et concerne les parcelles suivantes :
➢ Au niveau de PONT-À-MOUSSON : C120, ➢ Au niveau de MOUSSON : A404, A405, A644, A645, A646, A653, Z88, Z136, Z135, Z153.
Il est à noter que la station de transit de déchets dits « amiante libre » sera positionnée sur le quai de vidage du nouveau casier de stockage de déchets de matériaux de construction contenant de l’amiante.
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Le nouveau casier de stockage de déchets non dangereux est localisé au niveau de la future zone d’exploitation dite LESMÉNILS 3, prévue sur une surface d’environ 10,73 ha. Cette nouvelle zone
d’exploitation concerne les parcelles suivantes :
LESMÉNILS 3 – stockage ISDND projeté Commune Section Parcelle 96 (en partie) 97 (en partie) MOUSSON Z 98 (en partie) 141 142 (en partie) La société SUEZ RV NORD-EST disposera de la maitrise foncière d’environ 13 ha dont les 10,73 ha destinés à l’aménagement de LESMÉNILS 3.
Le plan cadastral du site et des parcelles projetées dans le cadre de la poursuite d’activité de l’installation de stockage de déchets non dangereux exploité par SUEZ RV NORD-EST est donné en page suivante.
Les installations actuelles de stockage de déchets, casiers exploités ou en cours d’exploitation, sont localisées :
➢ LESMÉNILS : en zone Ne « zone naturelle Ne » et en zone A « zone agricole », ➢ MOUSSON : en zone UX « zone liée à l’activité du centre de stockage » et en zone A « zone agricole », ➢ PONT-À-MOUSSON : en zone Nf « centre d’enfouissement des déchets » et en zone N « zone naturelle ».
Le futur casier de stockage de déchets de matériaux de construction contenant de l’amiante (dit casier amiante) est localisé sur le site actuel au droit des zones : Nf de la commune de PONT-À-MOUSSON et UX de la commune de MOUSSON.
Le futur casier de stockage de déchets non dangereux est localisé sur la commune de MOUSSON au droit de la zone 1AUXe dénommée « zone d’extension du centre de stockage ».
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Les zones naturelles sensibles recensées dans le périmètre d’étude sont présentées dans le tableau ci- dessous. La localisation par rapport aux limites actuelles de l’ISDND ainsi que par rapport à la nouvelle zone d’exploitation liée à la poursuite d’activité (zone dite LESMÉNILS 3) est également présentée dans le tableau ci-dessous. Localisation par rapport au Localisation par rapport à Référence Nom site actuel LESMÉNILS 3 ZNIEFF de type I Pelouses aux carrières à Norroy-lès-Pont- 410001859 4,5 km au nord-ouest 4,7 km au nord-ouest à-Mousson 410030028 Sources tuffeuses du Pétant à Montauville 5,2 km au sud-ouest 5,2 km au sud-ouest Morte de la Moselle vers "la Saussaie 410030093 2,1 km au sud-ouest 2 km au sud-ouest Voirin" à Pont-à-Mousson 410030099 Val de Moselle secteur d'Atton et Loisy 2,4 km au sud 2,1 km au sud Val de Moselle secteur de Blénod-lès-Pont- 410030100 3 km au sud 2,7 km au sud à-Mousson 410030101 Val de Moselle secteur de Champey 2,2 km au nord-ouest 2,5 km au nord-ouest 410030150 Foret de Facq et Juré à Atton 3,2 km au sud-est 3 km au sud-est 410030177 Vallée de la Seille de Nomeny à Louvigny 3,2 km au nord-est 3,7 km au nord-est ZNIEFF de type II 410010374 Vallée de la Seille de Lindre à Marly 3,1 km au nord-est 3,6 km au nord-est Coteaux calcaires de la Moselle en aval de 410010376 10 m au nord 320 m au nord Pont-à-Mousson 410030459 Vallée de l'Esch et boisements associes 3 km à l’ouest 3 km à l’ouest Parc naturel régional Parc naturel régional FR8000020 2,9 km à l’ouest 2,8 km à l’ouest de Lorraine Zone humide remarquable 54AQUA0066 Le Domaine 2,3 km au nord-ouest 2,6 km au nord-ouest 54AQUA0070 Morte d'Atton 2,8 km au sud 2,5 km au sud Espace Naturel Sensible 54A125 Le Domaine 2,2 km au nord-ouest 2,5 km au nord-ouest 54A118 Morte d'Atton 2,4 km au sud 2,2 km au sud 54R122 Le Trey 5 km au nord-ouest 5,3 km au nord-ouest 54R111 L'Esch 3,4 km au sud-ouest 3,2 km au sud-ouest Zone humide à Bouxieres-sous-Froidmont 54H126 3,2 km au nord-est 3,7 km au nord-est et Lesménils Pelouses aux carrières à Norroy-lès-Pont- 54P124 4,5 km au nord-ouest 4,8 km au nord-ouest à-Mousson Aire de protection de biotope Milieux humides de la presqu'île de la FR3800693 2,1 km au sud-ouest 2 km au sud-ouest Saussaie Voirin Les zones naturelles sensibles suivantes n’ont pas été recensées dans le périmètre de l’étude. À titre indicatif, la distance de la plus proche selon le type de zone naturelle est présentée dans le tableau suivant.
Type de zone naturelle Distance (donnée par rapport au site actuel) Site Natura 2000 – Zone de protection spéciale (ZPS) 20 km au nord-ouest Site Natura 2000 – Zone spéciale de conservation (ZSC) 4,6 km au nord Zone Importante pour la Conservation des Oiseaux 14,3 km à l’est (ZICO) Parcs nationaux Les parcs nationaux sont situés dans le sud de la France Site RAMSAR 19,4 km au nord-ouest Réserve biologique 16,5 km au nord-ouest Réserve nationale de chasse et de faune sauvage 22,7 km à l’ouest Réserve naturelle régionale 18,2 km à l’est Réserve intégrale de parc national Les parcs nationaux sont situés dans le sud de la France Biens inscrits au patrimoine de l’UNESCO Élément recensé dans l’ouest et le sud de la France Terrains des Conservatoires d'Espaces Naturels 6,1 km au sud-ouest Réserve de biosphère 75,6 km à l’est Réserve naturelle nationale 54,6 km au nord Le projet a fait l’objet d’une étude d’incidence faune flore ainsi que d’un dossier de demande de dérogation aux interdictions édictées pour la conservation de sites d'intérêt géologique, d'habitats naturels, d'espèces animales non domestiques ou végétales non cultivées et de leurs habitats..
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La zone d'étude ne comporte pas par ailleurs d'édifices protégés inscrits ou classés dans un rayon de moins de 500 m.
Enfin, d’un point de vue paysager, un photomontage a été réalisé afin d’appréhender l’aspect du site pendant son fonctionnement et après son réaménagement.
✓ En phase d’exploitation :
Depuis les différents points de vue à hauteur d’homme (c’est-à-dire depuis le parking du Château de la Butte de Mousson comme depuis le prolongement du futur lotissement en partie ouest du site), le site est perceptible durant son fonctionnement (d’une durée limitée à une dizaine d’années). Les engins ne seront que très peu aperçus en raison de leur présence pendant de longues périodes en fond des subdivisions de casier. On y aperçoit un jeu de couleurs mélangeant les teintes verdoyantes, ocres, brunes et grises dans la continuité de l’ISDND existante. Ces couleurs s’harmonisent avec le décor environnant parsemé de champs de culture, de prairies et de boisement. Nous indiquons que cette vue est limitée dans le temps d’une part et se trouve grandement atténuée par les plantations de haies garantissant un masque végétal adéquat dans le sens des documents d’urbanismes de la ville de Mousson entre autres (respect de la trame verte). Les bassins de gestion des eaux de ruissellements et de stockage des lixiviats étant en grande partie enterrés, sont très peu perceptibles. La vue lointaine, grâce au masque existant du relief alentours, ne fait pas craindre de vues sur le projet au-delà des Buttes du secteur. L’extrait du photomontage ci-après permet d’appréhender le propos développé ci-avant.
Projet (casier de matériaux de construction contenant de l’amiante) en réhausse du site Projet existant (ISDND)
Photomontage en phase d’exploitation depuis le lotissement ouest (source : SARL PHOTOMONTAGE DU NORD)
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✓ En phase réaménagée
Une fois le réaménagement terminé, les perceptions sur le site ne font plus deviner la présence d’une installation de cette nature. Les seuls éléments marquants d’une activité passée sont les bassins de gestion des eaux pluviales et de lixiviats et leurs réseaux associés bien masqués à terme par les haies plantées d’essences autochtones autour du projet. Le choix des essences étant fait en cohérence avec les études écologiques menées dans le cadre du projet.
Ne reste qu’une modification de relief avec une impression de vallonnement en verdure induit par le couvert des dômes des différents casiers. En très peu de temps (une dizaine d’années), le paysage retrouve sa palette de couleurs originelle garantissant ainsi une insertion soignée dans le respect des orientations des documents opposables du secteur.
L’extrait du photomontage ci-dessous permet d’appréhender le propos développé ci-avant.
Photomontage en phase réaménagée depuis le parking de la Butte de Mousson (source : SARL PHOTOMONTAGE DU NORD)
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EAU ET SOLS
Alimentation et consommation en eau
Le site est alimenté en eau par le réseau public de distribution d’eau potable communal.
L’eau potable est utilisée :
➢ à des fins sanitaires, ➢ à des fins industrielles (en appoint au niveau des chaudières et du réseau de chaleur, pour les installations de désodorisation…), ➢ pour alimenter les RIA (Robinets d’Incendie Armés) présents sur la zone d’exploitation (quai de vidage).
Un nouveau RIA, approvisionné via le réseau d’eau potable, sera installé au niveau de la nouvelle zone d’exploitation du casier ISDND ainsi que du casier de matériaux de construction contenant de l’amiante (notamment pour utilisation potentielle pour la station de transit), ne nécessitant pas de consommation d’eau, en situation normale (non accidentelle).
Il est à noter que l’exploitant utilise l’eau pluviale pour le travail de l’argile en vue de la constitution des barrières passives des différents casiers.
Mesures préventives et évaluation de l’impact :
L’alimentation en eau potable de l’ISDND est réalisée via le réseau communal. Aucun prélèvement d’eaux souterraines et d’eaux de surface ne permet l’alimentation du site pour ses besoins en eau potable. La société SUEZ RV NORD-EST assure un suivi des consommations en eau. Un dispositif de disconnexion permet d’éviter tout retour de pollution au niveau de l’alimentation en eau potable.
L’objet de la demande n’implique pas de modification de l’effectif (personnel du site) et n’a pas d’incidence sur la consommation d’eau potable projetée (mode d’approvisionnement et volume).
Par ailleurs, les modalités actuelles de suivi et de maintenance seront maintenues dans le cadre du projet (relevés de la consommation, entretien et vérification du disconnecteur…).
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Mode de collecte et de rejet
Les différents types d’effluents générés sur le site sont les suivants :
➢ les eaux usées domestiques composées des eaux vannes et des eaux sanitaires, ➢ les eaux pluviales, il s’agit d’eaux de ruissellement :
• internes : ruissellement sur les voiries (surfaces imperméabilisées) ainsi que sur les zones de stockage non exploitées ou réaménagées,
• externes : nécessitant d’être interceptées avant de ruisseler sur les installations et qui sont déviées vers le milieu naturel,
➢ les eaux de drainage de sub-surface (aussi appelées eaux de venue latérale), ➢ les lixiviats générés par percolation des eaux pluviales au travers du massif de déchets et par décomposition des déchets organiques, ➢ les lixiviats traités (aussi appelés perméats) produits par l’unité mobile de traitement.
Le réseau de gestion des eaux du site est de type séparatif. Les eaux pluviales non polluées sont collectées séparément des eaux pluviales susceptibles d’être polluées, des eaux usées domestiques et des lixiviats.
Aucune modification ne sera apportée dans la nature des effluents générés dans le cadre de la poursuite d’activité. Le projet ne prévoit pas l’aménagement de locaux sociaux ou sanitaires supplémentaires ne nécessitant ainsi pas la mise en place de nouveaux systèmes d’assainissement autonomes.
Dans le cadre du projet, et en particulier de l’aménagement de la nouvelle zone d’exploitation LESMÉNILS 3, les travaux consisteront en :
➢ l’aménagement de bassins en contrebas de la zone d’exploitation (limite ouest) ainsi que de fossés internes pour la gestion des eaux pluviales de ruissellement et des eaux de drainage du terrassement, ➢ la mise en place de drain pour la gestion des eaux de sub-surface (ainsi que d’un bassin), ➢ l’aménagement de fossés périphériques pour la gestion des eaux pluviales externes au site , ➢ l’aménagement de deux bassins de collecte des lixiviats au nord-est de la zone d’exploitation concernée.
Un bassin dédié à la gestion des eaux de ruissellement issue du futur casier de stockage de déchets de matériaux de construction contenant de l’amiante sera également aménagé sur le site actuel dans le cadre du projet.
Les bassins de gestion des eaux pluviales ainsi que la mise en place des fossés périphériques seront aménagés en premier lieu (avec la phase de terrassement de la première subdivision du casier). Ils permettront d’avoir une gestion des eaux de ruissellement internes sur les surfaces terrassées et des eaux de ruissellement externes, y compris durant la phase de travaux.
Les drains pour la gestion des eaux latérales (sub-surface) seront mis en place durant la phase de terrassement des subdivisions de casier afin de garantir la stabilité des aménagements projetés.
La typologie et les caractéristiques des effluents attendus dans le cadre du projet seront similaires aux rejets actuels du site.
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Mesures préventives et évaluation de l’impact :
Le site de la société SUEZ RV NORD-EST et les installations projetées dans le cadre de la poursuite d’activité respectent les dispositions du SDAGE Rhin-Meuse et sont donc compatibles avec celui-ci.
Les rejets du site au milieu naturel, à proprement parler, concernent des eaux pluviales internes de ruissellement et les eaux usées domestiques.
➢ Eaux usées domestiques
Les eaux usées domestiques sont traitées par des systèmes d’assainissement autonomes. Ces dispositifs sont conformes aux prescriptions de l’arrêté ministériel du 7 septembre 2009 fixant les prescriptions techniques applicables aux installations d’assainissement non collectif recevant une charge brute de pollution organique inférieure ou égale à 1,2 kg/j de DBO5. Un entretien régulier du système est réalisé.
Le volume des eaux usées à traiter n’est pas destiné à augmenter dans le cadre du projet.
➢ Eaux pluviales
Les eaux pluviales de ruissellement internes sont stockées dans des bassins étanches. Une procédure de contrôle et de gestion des bassins de stockage des eaux pluviales de ruissellement internes est appliquée sur le site conformément aux prescriptions de l’arrêté ministériel modifié du 15 février 2016.
Une vanne d’isolement manuelle est présente au niveau des deux bassins existants pour permettre la rétention des eaux en cas de déversement ou de problèmes au niveau des analyses sur les eaux pluviales de ruissellement internes.
Actuellement, les eaux pluviales de ruissellement internes au niveau des zones imperméabilisées du parking à l’entrée du site transitent via des séparateurs à hydrocarbures avant de rejoindre les bassins de stockage des eaux de ruissellement internes.
Ces dispositions seront conservées et adaptées pour la gestion des eaux pluviales de ruissellement internes dans le cadre du projet de poursuite d’activité (future zone LESMENILS 3 et futur casier de stockage de déchets de matériaux de construction contenant de l’amiante). En particulier, une procédure de contrôle et de gestion des eaux pluviales sera mise en place sur la nouvelle zone d’exploitation LESMÉNILS 3 (sur les différents bassins) ainsi que pour les eaux de ruissellement liées au casier projeté de stockage de matériaux de construction contenant de l’amiante (bassin dédié aménagé dans le cadre du projet). Par ailleurs, les bassins seront équipés de moyens de fermeture à l’image des bassins actuels du site.
Les eaux pluviales ne sont pas en contact avec les déchets de matériaux de construction contenant de l’amiante ou déchets contenant de l’amiante libre (déchets conditionnés, station de transit). Par ailleurs, aucune production de lixiviats n’est attendue du fait de la nature même des déchets de matériaux de construction contenant de l’amiante stockés ou des déchets dits « amiante libre » de la station de transit (non fermentescibles).
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➢ Lixiviats
Au préalable à la prévention des risques d’infiltration de lixiviats (uniquement au niveau du casier de déchets non dangereux), il convient de limiter leur production par :
➢ la limitation de la superficie de la zone exploitable (tel que prévu dans l’arrêté ministériel modifié du 15 février 2016), ➢ la réalisation du recouvrement provisoire des subdivisions en attente d’exploitation par des matériaux présentant une légère pente afin de favoriser le ruissellement des eaux pluviales, ➢ la réalisation d’un compactage régulier des déchets après déchargement.
Afin de prévenir toute pollution potentielle du sol et du sous-sol par les lixiviats, les mesures suivantes sont prises :
➢ assurer l’absence de contact entre les lixiviats, les sols et les eaux souterraines par la mise en place d’une double barrière de sécurité, ➢ surveiller le niveau des lixiviats au sein du casier, ➢ réaliser un réseau de collecte étanche, ➢ assurer un suivi de la qualité des eaux souterraines.
Afin de prévenir le phénomène d’infiltration des lixiviats dans le sol et le sous-sol, conformément à la réglementation en vigueur (arrêté ministériel modifié du 15 février 2016), le futur casier de stockage de déchets non dangereux sera équipé d’une double barrière de sécurité (une barrière active et une barrière passive). Ce concept permet d’isoler le fond et les flancs du casier et de protéger les sols et les eaux souterraines.
La barrière de sécurité active assure les fonctions de drainage, de collecte et d’étanchéité de la zone de stockage. La barrière passive est prévue pour garantir une protection supplémentaire en cas de défaillance de la barrière active.
Des contrôles de la mise en place des barrières de sécurité sont réalisés en interne (par le poseur des matériaux) et en externe (par le laboratoire agréé).
Le réseau de collecte et de transport des lixiviats (hors casier) est étanche.
➢ Déchets de matériaux de construction contenant de l’amiante
Le stockage de déchets de matériaux de construction contenant de l’amiante ne présente pas de risques de pollution accidentelle. Par ailleurs, conformément aux prescriptions de l’arrêté ministériel modifié du 15 février 2016, une barrière de sécurité passive est tout de même mise en place. Il est à noter que le risque de pollution accidentelle issu de la station de transit de déchets dits amiante libre, serait maîtrisé d’une part grâce à la conception du casier de stockage de déchets de matériaux contenant de l’amiante (station présente sur le quai de vidage) ainsi que grâce à la vanne d’isolement présente en sortie du nouveau bassin de gestion des eaux pluviales de ruissellement dudit casier (tenant des procédures d’intervention en cas de détérioration des emballages des déchets).
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➢ Produits liquides divers
Les produits liquides présents sur le site concernent :
➢ les produits chimiques en quantité négligeable pour la maintenance des engins d’exploitation présents sur site, des produits d’entretien et de nettoyage du site, ainsi que des réactifs pour le traitement des lixiviats ➢ le carburant pour l’alimentation des engins.
Les produits liquides potentiellement polluants (huiles, produits de maintenance…) sont stockés, conformément aux pratiques réglementaires en vigueur, sur rétention. De plus des produits absorbants sont disponibles à proximité des stockages de produits liquides. Il n’est pas prévu de stockage de produits chimiques liquides supplémentaires dans le cadre du projet.
Les cuves de carburant sont munies de rétention ou présentent une double enveloppe avec système de détection de fuite. Le conteneur contenant la cuve aérienne de stockage de carburant sera déplacé en fonction de l’avancement de l’exploitation sur la zone LESMÉNILS 3 dans le cadre du projet de poursuite d’activité afin d’être placé à proximité des quais de vidage.
Le ravitaillement et les petits travaux d’entretien des engins de chantier sont réalisés au niveau de la zone en exploitation. Dans le cadre du projet, comme pour la situation actuelle, les risques de pollution par pertes accidentelles de carburants ou d’huiles seront maîtrisés. Ainsi, les conséquences seraient limitées.
➢ Procédure en cas de déversement
Une procédure est en place et sera adaptée à la nouvelle zone d’exploitation LESMÉNILS 3 pour les consignes en cas de déversement accidentel sur le site. Il convient :
➢ d’arrêter l’action liée au produit mis en jeu (arrêt d’urgence du remplissage du réservoir, arrêt de pompage des lixiviats au niveau des coffrets de commandes), ➢ de limiter la dispersion du produit (obturation avaloir ou fossé, mise en place d’absorbants ou pompage de la zone), ➢ de fermer les vannes manuelles ou couper les pompes de vidange des bassins de stockage des eaux pluviales en cas de déversement important.
Il est utilisé préférentiellement des matériaux terreux pour la lutte contre l’incendie. Une réserve de matériaux est toujours disponible à proximité de la zone en exploitation.
Les eaux qui résulteraient de l'extinction d'un incendie, au niveau des subdivisions de casier, rejoindront le bassin des lixiviats ou les bassins d’eaux pluviales selon les situations (en cas de contact ou non avec les déchets).
Les eaux incendies seront retenues sur le site et sur la partie projetée LESMÉNILS 3 (bassins de lixiviats et vanne d’isolement manuelle sur les bassins des eaux pluviales) et analysées afin d’être dirigées vers un traitement adapté.
En cas d’incendie sur la plateforme de traitement et de valorisation du biogaz, cette dernière est mise sur rétention par la fermeture d’une vanne.
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AIR
Caractéristiques des rejets
Les activités de la société SUEZ RV NORD-EST sur l’ISDND de la Rape sont à l’origine d’émissions atmosphériques canalisées et diffuses.
Les émissions canalisées correspondent aux gaz de combustion issus des unités de traitement/valorisation du biogaz :
➢ L’unité de valorisation (moteur et installations de prétraitement), ➢ Les chaudières (permettant d’alimenter le réseau de chaleur), ➢ Les torchères.
Les émissions diffuses sont constituées par :
➢ La manutention des déchets non dangereux au niveau de la subdivision en cours d’exploitation (déchargement), à l’origine de poussières et d’envols de déchets, ➢ Les émissions fugitives de biogaz au travers des couvertures des casiers (en cours ou en post exploitation) et du réseau de captage du biogaz, ➢ La circulation et le fonctionnement des camions et engins à l’origine d’émissions de gaz d’échappement et d’envols de poussières, ➢ Les émissions des bassins de stockage des lixiviats avant traitement.
Les phases d’aménagement des casiers et subdivisions de casier constituées notamment de travaux d’affouillement de sol et du « brassage » des matériaux pour la réalisation des digues et couvertures de confinement des subdivisions de stockage sont également à l’origine d’émissions temporaires et diffuses de poussières.
La typologie des émissions ne sera pas amenée à évoluer dans le cadre du projet de poursuite d’activité. Si la typologie des sources d’émissions reste inchangée, la localisation des sources d’émissions diffuses de poussières liées à la manutention des déchets, à la circulation et aux phases d’aménagement se déplacera au fur et à mesure de l’avancée de l’exploitation.
Le nouveau bassin de stockage des lixiviats constituera néanmoins une nouvelle source diffuse pour le site au niveau de la zone d’exploitation LESMÉNILS 3.
Mesures préventives et évaluation de l’impact :
Les installations de valorisation et de traitement du biogaz sont conçues et exploitées pour limiter les nuisances, risques et pollutions dus à leur fonctionnement.
Le biogaz capté est valorisé par le biais d’une installation de valorisation électrique avec cogénération ainsi que deux chaudières pour l’alimentation d’un réseau de chaleur (qui alimente la commune de PONT-A- MOUSSON) ou éliminés par le biais de deux torchères.
Les torchères sont équipées d’un module de vaporisation « Vapotherm » permettant l’utilisation du flux de chaleur de la combustion du biogaz pour évaporer les eaux osmosées (perméats) issues du traitement des lixiviats. Les garanties de brûlage du biogaz restent identiques et la vaporisation permet de supprimer les rejets liquides.
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Les rejets atmosphériques du site font l’objet d’un suivi périodique par des organismes agréés. Dans le cadre du projet de poursuite d’activité, les installations de valorisation et de traitement de biogaz sont et seront suffisamment dimensionnées pour permettre la valorisation et le traitement du biogaz produit.
D’autre part, la société SUEZ RV NORD-EST a mis plusieurs mesures en place :
➢ Livraison des déchets via des véhicules clos ou bâchés, ➢ Limitation de la surface en cours d’exploitation, ➢ Mise en place de procédures d’exploitation pour limiter tout risque d’envol : régalage des déchets après leur déversement et nettoyage des quais de déchargement chaque fin de journée, ➢ Couverture des déchets ; une couverture temporaire est également installée sur les zones d’exploitation dont l’exploitation est terminée mais qui n’ont pas encore fait l’objet d’un réaménagement, ➢ Mise en place de filets de protection mobiles en bordure de la subdivision de casier en exploitation pour retenir tout envol éventuel de déchets, ➢ Contrôle périodique des abords du site et réalisation d’opérations de nettoyage programmées en cas de besoin : au moins une ronde de surveillance est effectuée chaque semaine et peut déclencher une campagne de ramassage.
En ce qui concerne les déchets de matériaux de construction contenant de l’amiante, ceux-ci sont conditionnés de manières étanches permettant de prévenir tout envol de fibres d’amiante.
En ce qui concerne les émissions diffuses, les mesures suivantes sont mises en place :
➢ Limitation de la surface de la subdivision en exploitation, ➢ Couverture des déchets, ➢ Mise en place d’un dispositif de collecte et de captage du biogaz au sein des massifs de déchets non dangereux par l’intermédiaire de puits verticaux et de drains horizontaux montés à l’avancement. Le réseau de drainage est adapté en parallèle de l’avancée d’exploitation pour garantir un taux de captage maximal, ➢ Traitement et valorisation du biogaz capté.
Afin de limiter les émissions de la circulation, les mesures suivantes sont mises en place sur le site :
➢ Engins conformes à un type homologué et faisant l’objet de contrôles périodiques (maintenance régulière des véhicules permettant un fonctionnement optimal et ainsi limitant les gaz d’échappement), ➢ Mise à l’arrêt des moteurs pour les véhicules en attente sur le site, ➢ Respect des règles de limitation de vitesse (20 km/h sur le site), ➢ Voiries goudronnées ou pour les voiries empierrées pouvant être source potentielle d’émissions de poussières, arrosage par temps sec si nécessaire.
Enfin, l’évaporation d’une partie des lixiviats bruts liée aux conditions atmosphériques peut s’accompagner d’une émission à l’atmosphère de différents composés. Ces émissions sont très faibles. Par ailleurs, le site dispose de procédures permettant une gestion adaptée des lixiviats. Ces lixiviats sont traités par campagnes annuelles sur le site, ou en externe en suivant la hiérarchisation des modes de traitement réglementaire. Lors d’un traitement sur site, les perméats produits sont compatibles avec les valeurs limites réglementaires et sont donc évaporés dans le module Vapotherm (module équipant les torchères) du site.
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♨ ODEUR
Caractéristiques des rejets
A l’heure actuelle, les différentes sources susceptibles d’engendrer des émissions olfactives sont :
➢ les opérations de déversement des déchets non dangereux au niveau de l’ISDND, ➢ le stockage des déchets dans le casier en cours d’exploitation, ➢ le stockage des déchets dans les casiers réaménagés via les émissions fugitives de biogaz, ➢ le stockage des lixiviats dans les bassins de collecte (ainsi que leur traitement in situ), ➢ les gaz de combustion du biogaz au niveau des torchères, du moteur et des chaudières.
En situation future, la typologie des sources d’émission d’odeurs sera similaire. Par ailleurs, un ensemble de nouveaux bassins de stockage des lixiviats sera implanté sur cette nouvelle zone d’exploitation dans le cadre du projet de poursuite d’activité.
Les textes applicables aux activités du site ne présentent pas de valeurs limites concernant les émissions odorantes.
Mesures préventives et évaluation de l’impact :
Les mesures suivantes sont en place pour limiter les émissions olfactives du site :
➢ Prise en charge des déchets le jour même de leur arrivée sur le site, ➢ Superficie d’exploitation réduite, ➢ Compactage (pour réduire les odeurs de déchets frais), ➢ Couverture de la zone en exploitation par des matériaux conformément aux prescriptions de l’arrêté ministériel modifié du 15 février 2016, ➢ Puits et drains de collecte du biogaz installés au fur et à mesure de l’avancement de l’exploitation, ➢ Traitement/Valorisation du biogaz produit (aspiration vers les unités), ➢ Présence d’un système de pulvérisation de masquant d’odeur actionné en fonction des besoins, notamment lors de conditions atmosphériques défavorables à la dispersion des odeurs (période printanière et automnale).
Les observations réalisées lors de la campagne de surveillance témoignent d’un ressenti au niveau du site et dans une moindre mesure au niveau de l’habitation la plus proche du site. Cependant, à titre
3 d’information, les teneurs observées sont inférieures à une concentration de 300 OUE/m relevée pour une pelouse fraîchement coupée.
Dans le cadre des évolutions souhaitées, la typologie des sources d’odeurs restera identique à la situation actuelle. Un ensemble de bassins de stockage des lixiviats supplémentaire est prévu sur la future zone d’exploitation LESMÉNILS 3. Néanmoins, les tonnages annuels de déchets entrants ne seront pas augmentés par rapport à la situation autorisée, les bassins de collecte des lixiviats existants seront conservés et les équipements de captation et de traitement du biogaz seront exploités dans des conditions identiques à la situation actuelle.
Ainsi, les évolutions envisagées ne sont pas susceptibles de modifier de façon notable l’impact olfactif du site sur son environnement.
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CLIMAT
Caractéristiques des rejets
En fonctionnement normal :
En fonctionnement normal, les activités liées au projet ne seront pas à l’origine de nouvelles sources d’émissions (non connues) de gaz à effet de serre. Les gaz émis resteront les suivants :
➢ CO2 : ce gaz provient de la combustion du carburant des engins et des camions, du biogaz non capté et du biogaz brûlé sur les installations de traitement et valorisation ; ➢ NOx : ces gaz sont émis par les installations de traitement et de valorisation du biogaz, de même que par les engins thermiques ;
➢ CH4 : le méthane provient des émanations de biogaz non capté ;
➢ H2O : la vapeur d’eau rejetée par le site est principalement liée à l’évaporation des perméats et à la combustion du biogaz sur les installations de traitement et valorisation.
En fonctionnement dégradé :
Le cas du fonctionnement dégradé correspond à des périodes d’entretien, de remplacements d’équipements, de phases de démarrage ou d’arrêt, de dysfonctionnement prévisible des systèmes de traitement des effluents.
Mesures préventives et évaluation de l’impact :
Les installations de stockage de déchets non dangereux génèrent du biogaz par la fermentation des matières organiques présentes dans le massif de déchets. Par la mise en place des puits de captage et du réseau associé, la société SUEZ RV NORD-EST capte une majorité de ce biogaz.
La part de gaz qui ne peut être valorisée énergétiquement (électrique ou thermique) est détruite par les torchères, afin de limiter les émissions de gaz à effet de serre. Cette pratique permet entre autres d’évaporer conformément à l’arrêté préfectoral complémentaire n°2015-0243 du 15 octobre 2015 les perméats (procédé VAPOTHERM). En effet, ces installations fonctionnant à haute température détruisent le méthane, et rejettent du CO2 et de la vapeur d’eau qui ont un potentiel de réchauffement plus faible que le méthane.
Les inspections visuelles périodiques des couvertures et réseaux biogaz permettent de limiter les émissions diffuses de biogaz depuis les casiers.
Les engins font l’objet de contrôles techniques réguliers obligatoires ce qui assure leur respect des normes en vigueur. Lors des phases d’attente, en règle générale, les moteurs des poids lourds sont à l’arrêt ; les opérations de déchargement sont quant à elles effectuées moteur au ralenti.
Le projet de poursuite d’activité de l’ISDND de la Rape exploitée par la société SUEZ RV NORD-EST est compatible avec les dispositions du SRCAE (Schéma Régional Climat Air Énergie) de Lorraine. Les communes de LESMÉNILS, MOUSSON ET PONT-À-MOUSSON ne font partie d’aucun PPA (Plan de Protection de l’Atmosphère).
Le site d’étude n’est pas vulnérable de manière marquée au changement climatique.
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BRUIT
Caractéristiques des émissions
Le site est ouvert du lundi au vendredi de 6h à 18h (avec quelques ouvertures exceptionnelles le samedi matin). Les installations du site et en particulier les installations de traitement et de valorisation du biogaz (moteur de cogénération, torchères, surpresseurs, …) fonctionnent néanmoins 24h sur 24 et 7j sur 7. Il est à noter que les unités de traitement de lixiviats ne fonctionnent que quelques semaines par an. L’ISDND de la Rape est peu génératrice de bruit, mis à part les sources suivantes :
➢ La circulation des engins d’exploitation au niveau de la subdivision de casier en cours d’exploitation ou au moment du réaménagement (engins de terrassement, de compactage), ➢ La circulation des poids lourds transportant des déchets (apports et transit), ➢ Les installations de traitement et de valorisation du biogaz,
Au niveau du projet, les sources de nuisances sonores seront :
➢ Durant la phase de travaux d’aménagement et de réaménagement : les engins de chantier de terrassement ainsi que les camions pour l’évacuation d’une partie des terres, ➢ Durant la phase d’exploitation :
• Les passages de camions venant décharger sur le site,
• Les engins du site (compacteurs, pelles, dumpers, …).
À noter que le biogaz produit au niveau du futur casier de stockage de déchets non dangereux, sera traité sur la plateforme de valorisation du biogaz actuelle. Par conséquent, il n’y aura pas de nouvelle source de bruit liée à cela pour la poursuite d’activité.
Mesures préventives et évaluation de l’impact :
Les mesures suivantes sont mises en place pour limiter les émissions acoustiques :
➢ Les engins sont conformes à un type homologué et font l’objet de contrôles périodiques, ➢ Les camions effectuent le chargement/déchargement des déchets moteur au ralenti, les phases d’attente étant réalisées la plupart du temps moteurs à l’arrêt, ➢ Le moteur ainsi que les chaudières sont installés à l’intérieur de bâtiments.
Dans le cadre du projet de poursuite d’activité, aucun équipement supplémentaire n’est prévu. Pour rappel, le projet consiste en l’aménagement de nouveaux casiers pour le stockage de déchets de matériaux de construction contenant de l’amiante ou de déchets non dangereux, ainsi que des bassins pour la gestion des eaux pluviales et des lixiviats associés.
KALIES – KAN 17.021 21 Résumé non technique du DDAE ISDND de la Rape - SUEZ RV NORD-EST
La modélisation acoustique réalisée pour la configuration future du site montre que, suite à la poursuite d’activité, aussi bien en période de JOUR qu’en période de NUIT :
➢ les niveaux sonores en limite de propriété resteront inférieurs aux niveaux limites de l’arrêté ministériel du 23 janvier 1997, sauf au point de mesures situé à l’est du site existant (LP4 à proximité des installations de traitement de biogaz et éloigné des premières habitations) de nuit, où la situation est déjà non conforme actuellement et ne sera pas dégradée suite au projet, ➢ les émergences calculées en ZER (Zone à Emergence Réglementée) seront inférieures aux émergences admissibles fixées par l’arrêté ministériel du 23 janvier 1997.
Dans le cadre des évolutions souhaitées, la typologie des sources d’émissions sonores restera identique à la situation actuelle liée à la circulation des camions et engins pour l’activité de stockage ainsi qu’aux installations de traitement et de valorisation du biogaz.
Néanmoins, les activités d’affouillement du sol ou de terrassement des casiers, réalisées de manière temporaire uniquement en période diurne, seront génératrices ponctuellement d’émissions sonores supplémentaires.
DECHETS
Caractéristiques
L’activité de stockage de déchets non dangereux ou de déchets de matériaux de construction contenant de l’amiante ou de transit de déchets contenant de l’amiante libre ne constitue pas une source importante de production de déchets (à l’exclusion des lixiviats).
Les principaux déchets générés par le site sont liés :
➢ Au fonctionnement de l’unité de traitement et de valorisation du biogaz (silos de charbon actif usagé, huiles usagées, …), ➢ Au fonctionnement de l’unité de traitement mobile des lixiviats (bidons vides de produits chimiques, concentrats, …), ➢ À l’activité humaine (déchets ménagers et assimilés), ➢ À la maintenance et à l’entretien des équipements et du site (bidons de produits de maintenance, chiffons souillés, huiles usagées, boues de curage des bassins, des séparateurs à hydrocarbures ou des systèmes d’assainissement autonomes, déchets d’entretien des espaces verts, …) ➢ Au fonctionnement du laboratoire (échantillons à détruire, déchets de laboratoire …).
Compte-tenu des évolutions souhaitées, la typologie et la quantité des déchets générés par le site seront globalement du même ordre qu’actuellement.
KALIES – KAN 17.021 22 Résumé non technique du DDAE ISDND de la Rape - SUEZ RV NORD-EST
Mesures préventives et évaluation de l’impact :
La société SUEZ RV NORD-EST met en place une gestion organisée et maitrisée des déchets produits par le site. Les déchets sont stockés dans des conditions qui empêchent toute dispersion dans l’environnement et tout contact avec les riverains.
Les déchets sont enfouis ou évacués vers des filières de traitement ou d’élimination appropriées et agréées.
Compte-tenu des mesures de gestion mises en œuvre, l’impact de la gestion des déchets produits par le site peut être considéré comme négligeable.
Dans le cadre du projet, la typologie des déchets produits sera identique. Seul le traitement de lixiviats supplémentaires liés à la nouvelle zone d’exploitation avec l’aménagement d’un nouveau bassin pourra augmenter le volume de boues de curage et concentrats associés à leur traitement. Cependant, ces déchets sont directement enfouis sur le site dans les casiers de stockage de déchets non dangereux en exploitation. De ce fait, l’impact de la gestion des déchets du site en tenant compte du projet peut donc être considéré comme négligeable.
TRAFIC
Caractéristiques de l’installation
Le trafic généré par l’exploitation de l’ISDND de la Rape est uniquement routier. En effet, le site ne bénéficie pas de desserte pour les autres modes de transport. Il se compose principalement :
➢ des camions d’apport de déchets (et/ou véhicules légers pour les déchets de matériaux de construction contenant de l’amiante ou les déchets en transit dits « amiante libre »), le trafic associé à l’apport de déchets est de l’ordre de 80 camions par jours. ➢ des camions pour l’évacuation d’une partie des lixiviats, ➢ le trafic journalier associé à cette activité est de l’ordre de 1 à 2 camions par jour. ➢ les véhicules légers du personnel et des sous-traitants,
Environ 20 à 30 véhicules par jour (principalement de type véhicules légers) sont liés au transport du personnel et des sous-traitants.
En complément, des véhicules supplémentaires pourront accéder au site de manière ponctuelle :
➢ 3 camions par jour sur quelques semaines par an pour la gestion des réseaux biogaz, ➢ 5 à 6 camions mobilisés sur 1 à 2 journées pour l’implantation de l’installation mobile de traitement des lixiviats, ➢ 10 à 20 camions supplémentaires sur 1 à 2 semaines plusieurs fois dans l’année pour les travaux d’aménagement des casiers et subdivisions de casiers.
L’essentiel de la circulation se concentre sur les horaires d’ouverture de l’ISDND de la Rape soit de 6h à 18h. Pour la partie travaux d’aménagement, deux postes peuvent être attendus (6h-14h et 14h-22h), le trafic associé sera légèrement décalé.
En situation future, la capacité maximale autorisée restera similaire à celle autorisée aujourd’hui soit environ 80 camions par jour en moyenne.
KALIES – KAN 17.021 23 Résumé non technique du DDAE ISDND de la Rape - SUEZ RV NORD-EST
Il n’est pas prévu une augmentation du trafic permanent associé :
➢ À l’évacuation des lixiviats : les lixiviats produits sur la future zone d’exploitation LESMÉNILS 3 seront traités (une partie sera recirculée) sur le site. Seuls les lixiviats de la partie actuelle pourront être évacués, en situation normale, en filière de traitement externe. ➢ Au personnel et aux sous-traitants : le projet de poursuite d’activité ne nécessite pas d’augmentation du personnel ou des sous-traitants réguliers.
Le trafic lié aux opérations ponctuelles (réseau biogaz, traitement des lixiviats et travaux d’aménagement) n’est pas amené à évoluer. Néanmoins, l’aménagement initial des nouvelles zones d’exploitation engendrera, de manière temporaire, une hausse du trafic routier qui ne peut être évaluée précisément.
Mesures préventives et évaluation de l’impact
Le tableau ci-dessous présente la contribution du trafic futur (tout type de véhicules confondus) généré par l’activité du site vis-à-vis des voies de communication les plus proches.
Nombre de Contribution du trafic lié au site Trafic lié aux activités du site véhicules maximal / j RD34 RD910 (avenue de l’Europe)
Trafic total (situation maximale) 141 28,1 % 2,9 %
La mise en place des mesures suivantes permet de limiter au maximum l’impact associé au trafic :
➢ Mise en place d’une signalétique routière à l’entrée du site, ➢ Limitation de la vitesse de circulation, ➢ Application d’un plan de circulation, ➢ Une vigilance particulière est portée sur la qualité de l’entretien et le respect des contrôles réglementaires des véhicules assurant le transport sur routes (notamment en matière de sécurité, d’insonorisation et de pollutions par les gaz d’échappements), ➢ Respect des charges utiles associées à chaque catégorie de véhicules de transport.
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EFFETS CUMULES
Les projets suivants sont recensés sur les communes concernées par le rayon d’affichage.
Localisation par rapport Date de Type de Projet aux futures limites de site l’avis projet
MAIDIÈRES
Projet de révision du Plan d’Occupation des Sols 12 Aménagement valant élaboration du Plan Local d’Urbanisme sur 2,8 km au sud-ouest décembre urbain la commune de MAIDIÈRES 2016
PONT-À-MOUSSON
Renouvellement de l’autorisation d’exploiter une carrière à ciel ouvert de matériaux alluvionnaires 12 avril 3,3 km au nord-ouest ICPE et une installation de traitement de ces matériaux 2016 sur la commune de PONT-À-MOUSSON
Le projet de révision du Plan d’Occupation des Sols valant élaboration du Plan Local d’Urbanisme sur la commune de MAIDIÈRES est un projet de type aménagement urbain qui n’est pas soumis à évaluation environnementale (car concerne uniquement des changements administratifs) selon l’avis rendu en date du 12 décembre 2016. Ainsi, ce projet n’a pas de lien avec l’activité de l’ISDND de la Rape (absence d’effet cumulé).
Selon l’avis rendu concernant le renouvellement de l’autorisation d’exploiter de la carrière, les principaux enjeux résident dans le risque hydraulique et la biodiversité. Le projet aura principalement un effet sur les écoulements des eaux superficielles (Moselle) sans que celui-ci ne soit jugé incompatible avec la réalisation du projet, du fait des mesures de protection mises en œuvre.
Le volume d’eaux pluviales annuel en provenance de l’ISDND de la Rape représente un apport seulement de 0,008 % du volume annuel de la Moselle. Par ailleurs, l’ISDND de la Rape est distante de plus de 3 km de la carrière objet de la demande renouvellement d’exploiter. De ce fait, les effets cumulés avec les impacts associés avec l’ISDND de la Rape peuvent être considérés comme négligeables.
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VOLET SANITAIRE DE L’ETUDE D’IMPACT
L’inventaire des sources en situation future, après réalisation des évolutions souhaitées, effectué dans l’étude d’impact, est synthétisé dans le tableau ci-dessous.
Milieux Mode de Impact Émissions Mode de traitement et de gestion physiques fonctionnement résiduel
Eaux sanitaires Systèmes d’assainissement autonomes Normal Négligeable
Interception par réseau de fossés Eaux pluviales et eaux périphériques -> Déviation directe au Normal Négligeable de surface externes milieu naturel
Prétraitement par séparateur à Eaux pluviales de hydrocarbures -> Tamponnement et voiries décantation dans les 2 bassins du site Normal Négligeable imperméabilisées -> Rejet non permanent à débit régulé (entrée du site) au milieu naturel
Eaux pluviales de Collecte par réseau de fossés ruissellement périphériques internes Eaux de surface intérieures non Stockage dans les 2 bassins sur le site Eaux polluées (non actuel et stockage dans 2 bassins en Normal Très faible souterraines susceptibles d’entrer série sur la zone LESMÉNILS 3 -> Rejet Sol/sous-sol en contact avec les non permanent à débit régulé au milieu déchets) naturel
Eaux souterraines Mise en place de drain -> Rejet direct Normal Négligeable latérales au milieu naturel
Lixiviats (Eaux Pompage en fond de casier et stockage pluviales de dans des bassins étanches dédiés -> percolation et Traitement mobile sur site ou Normal Très faible effluents de traitement dans des filières extérieures décomposition des autorisées (pas de rejets aqueux au déchets organiques) milieu naturel)
Stockage dans un bassin étanche -> Perméats (lixiviats Traitement sur site via le module Normal Nul traités) VAPOTHERM en torchères
Traitement du biogaz capté prioritairement par le moteur de l’unité Normal de valorisation ou les chaudières (valorisation) Gaz de combustion Faible liés au biogaz capté Utilisation possible des torchères en complément ou pour palier à un Transitoire dysfonctionnement ou pour évaporer (torchères) (cf. ligne suivante) Air et Gaz de combustion et Traitement des perméats par retombées Transitoire évaporation des vaporisation au niveau du module Faible atmosphériques (torchères) perméats VAPOTHERM en torchères
Poussières diffuses Émissions diffuses dans l’air liées à la circulation Normal Faible (aspersion) sur les pistes
Gaz d’échappement Émissions diffuses dans l’air Normal Négligeable des engins et camions
KALIES – KAN 17.021 26 Résumé non technique du DDAE ISDND de la Rape - SUEZ RV NORD-EST
Milieux Mode de Impact Émissions Mode de traitement et de gestion physiques fonctionnement résiduel
Poussières liées à Émissions diffuses dans l’air Ponctuel Négligeable l’affouillement du sol
Poussières liées à la manipulation des déchets au niveau des Émissions diffuses dans l’air Normal Très faible subdivisions de Air et casiers retombées Biogaz non capté atmosphériques Émissions diffuses dans l’air Normal Faible (émissions fugitives) (suite) Perméats (eaux osmosées) issus du Émissions diffuses au niveau du bassin Normal Nul traitement des de stockage des perméats lixiviats
Émissions diffuses au niveau des Vapeurs de lixiviats Normal Très faible bassins de stockage des lixiviats
Conformément au guide ASTEE (Association Scientifique et Technique pour l’Eau et l’Environnement) pour l’évaluation du risque sanitaire dans le cadre de l’étude d’impact d’une installation de stockage de déchets ménagers et assimilés, la prise en compte de la voie « eau » n’apparait pas pertinente au regard du contexte local de l’ISDND de la Rape. En effet le projet de poursuite d’activité est réalisé au droit de terrains pour lesquels les eaux souterraines ne présentent pas une ressource d’intérêt (milieu faiblement perméable avec des écoulements souterrains très hétérogènes), à l’aval desquels aucun usage des eaux n’est recensé ni envisagé (pas d’intérêt piscicole ni d’aptitude particulière aux usages pour l’homme).
Ainsi seules les sources de polluants atmosphériques ont été retenues comme susceptibles d’avoir un impact très faible à faible sur l’environnement et la santé.
KALIES – KAN 17.021 27 Résumé non technique du DDAE ISDND de la Rape - SUEZ RV NORD-EST
Afin de pouvoir vérifier la compatibilité du projet dans l’environnement dans lequel se situe l’ISDND de la Rape, les résultats de l’Evaluation des Risques Sanitaires (ERS) doivent être étudiés conjointement avec les résultats de l’Interprétation de l’Etat des Milieux (IEM). Pour ce faire, la grille ci-après, extraite de la Circulaire du 9 août 2013 relative à la démarche de prévention et de gestion des risques sanitaires des installations classées soumises à Autorisation peut être utilisée :
Résultat IEM Résultats ERS Situation du (état du milieu (substance par Actions projet // usages) substance)
QD* < 1 et Fixation des conditions de rejets d’après les Acceptable ERI** < 10-5 hypothèses de l’étude Compatible QD > 1 et/ou Non acceptable Révision du projet ERI > 10-5
Renforcement du contrôle des rejets dans QD < 1 et l’arrêté préfectoral – fixation de conditions -5 Acceptable Vulnérabilité ERI < 10 de rejets plus strictes éventuellement en possible fonction des substances incriminées QD > 1 et/ou Non acceptable Révision du projet ERI > 10-5
Renforcement du contrôle des rejets dans QD < 1 et l’arrêté préfectoral – fixation de conditions Acceptable ERI < 10-5 de rejets plus strictes éventuellement en Incompatible fonction des substances incriminées
QD > 1 et/ou Non acceptable Révision du projet ERI > 10-5
* QD : Quotient de Danger ** ERI : Excès de Risque Individuel
L’évaluation de l’état des milieux a permis de déterminer que :
L’état du milieu Air a permis de mettre en évidence à différentes échelles (région, département et zone d’étude) la présence de plusieurs sources émettrices de natures différentes (industrielles, automobiles, agricoles et humaines).
L’évaluation de la dégradation des milieux montre que l’état des milieux potentiellement impacté par les émissions du site (passées et actuelles) est légèrement dégradé tout en restant conforme aux valeurs de gestion disponibles pour les paramètres poussières, COVnm (benzène et 1,2-dichloroéthane), SO2 et NO2.
Pour le paramètre H2S, il apparait que l’état actuel du milieu « air » est vulnérable.
Compte tenu de l’ensemble de ces éléments, la réalisation d’une évaluation prospective des risques sanitaires a été nécessaire (c’est-à-dire modélisations des rejets en configuration future avec calcul de risques).
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Sur la base des éléments déterminés dans l’évaluation des risques sanitaires :
Pour chaque substance, la valeur du Quotient de Danger total étant inférieure à 1, l’impact sanitaire de l’installation peut être considéré comme non significatif en termes d’effets systémiques à seuil ainsi qu’en termes cancérigènes à seuil à l’encontre des populations environnantes dans le domaine de l’air.
Pour chaque substance, la valeur de l’Excès de Risque Individuel étant inférieure à 10-5, l’impact sanitaire de l’installation peut être considéré comme non significatif en termes d’effets cancérigènes sans seuil à l’encontre des populations environnantes dans le domaine de l’air.
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Pour les polluants ne disposant pas de VTR (Valeur Toxicologique de Référence), la concentration maximale modélisée (point de retombée situé à l’est du site dans un espace forestier non habité) est comparée à la valeur guide (article R221-1 du Code de l’Environnement) dans le tableau suivant :
SUBSTANCE (TRACEUR DE POLLUTION) CONCENTRATIONS MOYENNES ANNUELLES (EN µG/M3)
RESULTAT DE LA DISPERSION AU NIVEAU DE LA ZONE DE NOM N° CAS VALEUR GUIDE RETOMBEES MAXIMALES
Monoxyde de carbone 630-08-0 9,9 10 000 (1)
Dioxyde de soufre 7446-09-5 25,4 50 (2)
10102-43-9 Oxyde d'azote 5,02 40 (3) 10102-44-0
PM2,5 - 4,11 25 (3) Poussières PM10 - 34 40 (3)
(1) Valeur limite pour la protection de la santé humaine pour le maximum journalier de la moyenne glissante sur 8h
(2) Objectif de qualité en moyenne annuelle
(3) Valeur limite annuelle pour la protection de la santé humaine en moyenne annuelle
Les concentrations modélisées au niveau du point de retombées maximales pour les polluants ne disposant pas de VTR sont inférieures aux valeurs guides.
Le projet peut ainsi être positionné dans la grille d’acceptabilité fournie ci-dessus :
Résultat IEM Résultat ERS Situation du projet
Etat actuel du milieu « air » est QD < 1 et ERI < 10-5 par Acceptable vulnérable substance
Par ailleurs, les incertitudes identifiées ne remettent pas en cause les conclusions de l’étude.
En conclusion, le projet de la société SUEZ RV NORD-EST peut être qualifié d’acceptable en termes d’impact sanitaire dans la limite du respect des conditions suivantes :
Maîtrise des émissions selon les conditions définies dans le dossier d’autorisation ;
Non dépassement des flux annuels mentionnés dans la présente étude ;
Auto surveillance des sources d’émissions selon les modalités précisées dans le chapitre air de l’étude d’impact.
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ÉTUDE DES DANGERS
Analyse du risque
Le retour d’expérience, tiré de la base de données du BARPI (Bureau d’Analyse des Risques et Pollution Industriels) et du fonctionnement de l’ISDND, indique que les accidents les plus fréquents sur une installation de stockage de déchets non dangereux sont les suivants :
➢ l’incendie au niveau de la subdivision de casier en exploitation : il peut se produire en surface, dans le cas d’un départ de feu sur les engins d’exploitation qui se propage au massif, ou de la présence d’indésirables mis en stockage lors des jours précédents, ➢ le feu couvant au niveau d’une subdivision de casier: lié à un auto-échauffement des déchets, il se produit en profondeur dans le massif de déchets et se propage par une cinétique lente jusqu’à la surface, ➢ des rejets accidentels de biogaz ou de lixiviats.
L’analyse des produits qui sont et seront présents sur le site révèle que leurs dangers principaux sont :
➢ le caractère combustible des déchets : un incendie peut se produire dans l’ISDND, ➢ le caractère polluant des lixiviats : un déversement accidentel peut se produire, ➢ le caractère inflammable et explosible du biogaz : une inflammation immédiate (feu torche) ou différée de biogaz suite à une fuite sur les nouveaux réseaux de biogaz peut se produire voire une explosion d’une explosion en cas de fuite en milieu confiné.
Une analyse des installations a été réalisée suivant la méthode APR ou Analyse Préliminaire des Risques.
Les installations et stockages du site sont autorisés et ont fait l’objet d’étude de risque dans les précédents dossiers de l’exploitant transmis aux administrations compétentes (Dossier de demande d’autorisation d’exploiter et divers porters à connaissance).
Ainsi, seules les nouvelles installations ont été étudiés, à savoir :
➢ nouveau casier de stockage de déchets sur la zone LESMÉNILS 3 (parcelles au sud destinées à la poursuite d’activité), ➢ nouveau casier de stockage de déchets de matériaux de construction contenant de l’amiante sur le site existant, ➢ nouvelle plateforme de transit de déchets amiantés (EPI, …), ➢ nouveaux réseaux de collecte du biogaz, ➢ nouvelles installations de collecte et de stockage de lixiviats, ➢ nouveaux bassins et fossés de gestion des eaux pluviales internes.
La démarche menée conclue à l’absence d’effets à l’extérieur des limites de propriété en cas d’accident.
Concernant les risques externes et naturels, seuls les risques liés aux fortes chaleurs et les risques liés au retrait-gonflement des argiles ne sont pas négligeables. Ces risques ont donc été considérés dans la conception du projet notamment dans l’analyse préliminaire des risques en tant qu’évènement initiateur d’un danger.
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Mesures de sécurité de prévention, protection ou intervention
➢ Mesures organisationnelles et techniques
Les mesures organisationnelles et techniques, actuellement en place sur l’installation de stockage de déchets non dangereux, seront transposées et adaptées aux installations projetées dans le cadre de la poursuite d’activité.
La politique en matière de sécurité sur le site ainsi que le recensement et l’évaluation des besoins en formation sont fixés par la direction sur la base d’un dialogue permanent avec le personnel opérationnel et conformément à la réglementation en vigueur. Le personnel de la société SUEZ RV NORD-EST suit, en fonction des besoins des postes occupés, les formations suivantes :
➢ Sauveteurs-secouristes du travail, ➢ Risque incendie (maniement des extincteurs), ➢ Habilitation électrique, ➢ Conduite des engins (formations spécifiques aux divers engins/véhicules), ➢ Sensibilisation au risque chimique, ➢ Traitement des lixiviats, ➢ Sensibilisation alcoolémie.
Ces formations font l’objet de recyclages réguliers.
De plus, l’ensemble des nouveaux salariés (permanents ou temporaires) est informé, dès leur arrivée sur le site, des différentes consignes de sécurité à appliquer et des moyens de secours à leur disposition.
Dans les endroits fréquentés par le personnel, des panneaux d’affichage rappellent au personnel les différentes consignes de sécurité, notamment :
➢ L’interdiction de fumer, ➢ Le port obligatoire des équipements de protection individuelle, ➢ Les consignes d’arrêt d’urgence et de mise en sécurité des installations ainsi que la procédure d’alerte avec les numéros des responsables d’intervention et des services de secours, …
Par ailleurs, des mesures de sécurité spécifiques sont mises en place pour la réalisation de travaux particuliers, notamment :
➢ L’établissement d’un plan de prévention avec chaque entreprise extérieure, ➢ La réalisation d’un permis feu pour l’exécution des travaux par points chauds, ➢ L’établissement d’un permis de travail pour l’exécution de travaux en zone ATEX, …
Le personnel du site est sensibilisé aux consignes de sécurité. Ces consignes (interdiction de fumer, procédure d’alerte, numéros d’urgence, procédure d’évacuation…) font l’objet d’un affichage et d’une diffusion adaptée sur le site.
Ces mesures de sécurité seront conservées et adaptées au besoin aux installations projetées dans le cadre de la poursuite d’activité du site.
Enfin, sur le site, sont effectués via des sociétés agréées, l’ensemble des vérifications et contrôles périodiques demandés par la réglementation en vigueur pour assurer la sécurité des installations.
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➢ Mesures constructives
L’accès au site de la Rape et sa configuration générale permettent l’entrée, la circulation et la manœuvre des véhicules de défense incendie. Les voiries et pistes sont correctement dimensionnées pour permettre l’accès aux engins de secours. Les portails permettant l’accès au site et l’accès à la future zone d’exploitation LESMÉNILS 3 sont munis de cadenas et fermés en dehors des heures d’exploitation. Durant cette période, des rondes de surveillance sont réalisées.
Aucun nouveau bâtiment ne sera construit dans le cadre du projet de poursuite d’activité.
L’aménagement des stockages de déchets (non dangereux et déchets de matériaux de construction contenant de l’amiante) ainsi que des installations annexes (dont les nouveaux bassins de collecte des eaux pluviales et des lixiviats) tiennent compte des études de faisabilité et de stabilité réalisées.
Les dispositions constructives prévues pour l’aménagement des installations (barrières passive, barrière active, géomembrane, …) sont en adéquation avec les risques identifiés.
➢ Mesures de lutte contre les fuites, les déversements et les pollutions
Le réseau de biogaz est équipé de vannes manuelles de coupure en amont des installations de valorisation et de traitement du biogaz.
Ces dispositifs de coupure seront conservés dans le cadre du projet de poursuite d’activité.
L’ensemble des produits susceptibles de créer une pollution des eaux ou des sols, stockés sur le site, respecte les prescriptions de l’arrêté du 4 octobre 2010 relatif à la prévention des risques accidentels au sein des Installations Classées pour la Protection de l’Environnement soumises à autorisation et de l’arrêté ministériel modifié du 15 février 2016 relatif aux installations de stockage de déchets non dangereux.
Notamment, tout stockage d’un liquide susceptible de créer une pollution des eaux ou des sols est associé à une capacité de rétention dont le volume est au moins égal à la plus grande des deux valeurs suivantes :
➢ 100 % de la capacité du plus grand réservoir, ➢ 50 % de la capacité totale des réservoirs associés.
Pour rappel, l’ensemble des produits liquides du site sont stockés sur rétentions adaptées.
Cette disposition n’est pas applicable aux bassins.
En complément, afin de faciliter la gestion des produits chimiques présents sur le site et de prévenir tout risque de pollution accidentelle, des dispositions spécifiques sont prises :
➢ Accès limité aux produits, ➢ Emballage adapté au contenu, ➢ Étiquetage systématique des contenants, ➢ Stockages distincts des produits incompatibles entre eux (ex : acide / soude).
Les bassins de collecte des lixiviats et des eaux pluviales sont équipés d’un système étanche. Par ailleurs, les bassins de collecte des lixiviats ne sont pas reliés au milieu naturel. Les bassins de collectes des eaux pluviales sont munis d’obturateurs, permettant l’isolement en cas de problème avant rejet au milieu naturel.
Les voiries (à l’entrée du site) sont équipées de séparateurs à hydrocarbures.
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➢ Détection, intervention
Dans le cadre du projet, des détecteurs infrarouges (détecteurs de flammes) seront mis en place au niveau du futur casier de stockage de déchets non dangereux.
Les installations de valorisation et traitement du biogaz sont équipés de différents détecteurs (gaz, température, pression, niveau, …) pour la mise en sécurité des installations en cas de dérive.
Les anomalies détectées au niveau des casiers de stockage de déchets non dangereux via les détecteurs infrarouges sont reportées sur le site (au responsable du site, son remplaçant sinon au personnel d’astreinte).
En cas d’accident sur site repéré par un opérateur, la chaîne de transmission d’alerte consiste à prévenir le chef de site puis appeler les secours extérieurs.
Des extincteurs sont répartis à l’intérieur du site et dans les lieux présentant des risques spécifiques, à proximité des dégagements, bien visibles et facilement accessibles. Des extincteurs sont également présents dans les engins d’exploitation. Les agents d’extinction sont appropriés aux risques à combattre et compatibles avec les matières stockées.
Le site dispose d’une cinquantaine d’extincteurs. La localisation des extincteurs dans les locaux ou en extérieurs est signalée par des panneaux d’identification. De nouveaux extincteurs seront déployés au niveau des installations projetées dans le cadre de la poursuite d’activité.
Le personnel est formé au maniement des moyens de lutte contre l’incendie.
Des Robinets d’Incendie Armés sont présents au niveau des quais de vidage ainsi qu’au niveau du casier de stockage de déchets de matériaux de construction contenant de l’amiante. De nouveaux RIA seront mis en place au niveau des installations projetées dans le cadre de la poursuite d’activité.
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Le site actuel présente les dispositifs d’extinction incendie suivants :
➢ Un stockage de matériaux terreux afin d’étouffer un éventuel départ de feu au niveau des casiers de stockage. ➢ Un poteau incendie localisé à l’entrée du site au niveau du parking visiteur. Ce poteau garantit un débit minimal de 60 m3/h pendant 2 heures, ➢ Un bassin de stockage des eaux pluviales (bassin amont) permettant de disposer d’une réserve incendie minimale de 120 m3, ➢ Le volume disponible pour l’extinction incendie est compris entre 500 et 2 000 m3.
Conformément à l’article 16 de l’arrêté ministériel du 15 février 2016 relatif aux installations de stockage de déchets non dangereux, une réserve de matériaux de recouvrement sera mise en place à proximité des futures zones d’exploitation.
En complément, dans le cadre de la poursuite d'activité de l'ISDND, le site prévoit d’aménager aux abords des bassins de tamponnement des eaux pluviales une réserve indépendante de 120 m³ (type réservoir souple) pour la lutte contre l’incendie, comprenant une aire de manœuvre et de stationnement.
L’ISDND n’est pas équipée à proprement parler d’un bassin de confinement des eaux d’extinction d’incendie. En effet, en cas d’incendie au niveau du massif de déchets, les eaux d’extinction d’incendie sont gérées de la même manière que les lixiviats (ou que les eaux pluviales de ruissellement), c’est-à-dire collectées en fond de casier et dirigées vers les bassins de récupération des lixiviats (ou vers les bassins de gestion des eaux pluviales de ruissellement).
En cas d’incendie sur les installations extérieures au massif de déchets, les eaux d’extinction incendie sont collectées de la même manière que les eaux pluviales, c’est-à-dire dirigées gravitairement vers les bassins de collecte. Les eaux sont ensuite analysées, puis selon les résultats, soit rejetées au milieu naturel soit évacuées en tant que déchets.
Ce mode de gestion sera conservé dans le cadre de l’aménagement des futures zones d’exploitation.
La caserne des pompiers la plus proche du site est celle de PONT-À-MOUSSON.
En fonction des secours disponibles et des moyens requis par la situation, d’autres centres de secours pourront intervenir.
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