ARCHIVES DEPARTEMENTALES DE LA

H DEPOT 32 Hôpital et maladrerie de Saint-Calais

Inventaire sommaire par J. CHAVANON, 1899 revu par F. HAMM, conservateur du Patrimoine, 1998 AVERTISSEMENT

Depuis près d’un siècle, le répertoire numérique que Jules Chavanon dressa en 1899 des archives hospitalières de Saint-Calais rend d’immenses services aux chercheurs.

Cependant, malgré ou à cause de sa grande minutie ce vénérable chef- d’oeuvre a pris quelques rides car les archives ont vécu au rythme des changements qui affectèrent l’établissement hospitalier. Des documents ont disparu, d’autres ont été amalgamés à des liasses déjà existantes, des mélanges se sont produits au cours de déménagements. Il était donc temps que l’instrument de recherche reflète à nouveau l’état exact de ce fonds de 3,90 mètres linéaires. Le dépôt matériel aux archives départementales en octobre 1997 fournit des conditions idéales à ce toilettage.

L’inventaire de Chavanon est amendé comme suit.

* La mention « H dépôt 32 » précède désormais la cote.

* Les documents que Chavanon n’avait pas pris en compte, amalgamés après 1899 à une liasse, ont été indiqués en italique dans l’analyse. Ainsi il n’est pas rare de trouver des baux de biens-fonds des XIXe et XXe siècles à côté de documents du XIVe.

* L’importance de ces nouveaux documents était souvent telle qu’elle exigeait la création d’une nouvelle cote. Pour ce faire nous n’avons pas bouleversé la cotation de Chavanon mais rangé les liasses à la fin de chaque série et inséré l’analyse à sa place logique. C’est la raison pour laquelle les cotes ne suivent pas toujours un ordre numérique strict.

* Les documents constatés manquants dans les liasses font l’objet d’une liste particulière en fin d’inventaire et ne sont pas analysés dans le corps de l’inventaire proprement dit.

* Enfin certaines liasses étaient si désordonnées que nous avons réalisé des reconstitutions factices. C’est le cas des cotes E 16 à E 26 et H 4 à H 10.

* Quant aux analyses de Chavanon elles-mêmes, elles n’ont fait l’objet que des indispensables corrections de date, d’orthographe et d’erreurs d’impression. Quelques analyses trop sibyllines ont été étoffées. La division du corps de l’inventaire en série et titres est également respectée, enrichie au besoin.

2 Introduction parue dans l’Inventaire sommaire des archives départementales antérieures à 1790. Série H supplément publié en 1899 par Jules Chavanon.

Ce volume est le premier inventaire d’archives hospitalières publié dans le département de la Sarthe sous les auspices du Ministère de l’Instruction publique. On s’étonnera qu’il ne soit pas consacré à l’analyse des documents, nombreux et importants, conservés à l’hôpital du Mans. S’il n’eût tenu qu’aux archivistes départementaux, le plus considérable dépôt hospitalier du Maine eût été le premier, comme de raison, classé méthodiquement et inventorié. Les demandes plusieurs fois renouvelées pour obtenir de la Commission administrative de cet établissement qu’elle concourût, ainsi qu’il conviendrait, à l’entreprise de ce travail, n’ont eu jusqu’à ce jour aucun résultat. Peut-être, plus tard, de nouvelles tentatives aboutiront-elles. En attendant, il a paru bon de faire les mêmes propositions à des hôpitaux dont les anciens titres accusent un passé honorable, sinon glorieux, mais moins riches de tout temps, et là où on ne pouvait espérer rencontrer que de la bonne volonté, on a reçu un accueil empressé.

Saint-Calais, d’abord, a donné l’exemple1, et nous devons rendre un hommage reconnaissant au zèle qu’a apporté M. Gaudry, membre de la Commission de l’hospice de cette ville et spécialement chargé des archives, à appuyer nos projets auprès de ses collègues, puis à nous aider à les réaliser.

Ballon et Château-du-Loir ont suivi, non seulement sans la moindre hésitation, mais avec la meilleure grâce. Ce livre prouvera que ces trois maisons de charité ne s’exagéraient pas la valeur des documents qui racontent leur édifiante histoire.

Quelques autres villes, surtout Pont-de-Gennes et Sablé2, ont aussi un lot important de titres hospitaliers : elles consentiront, espérons-le, avant longtemps, à en laisser figurer l’analyse dans la publication officielle des Inventaires sommaires des Archives de la Sarthe antérieures à 1790.

HOPITAL DE SAINT-CALAIS

Les documents compris dans cet inventaire qui forment les fonds de l’hôpital de Saint-Calais sont inédits (sauf quelques-uns pour partie), mais, au contraire des titres hospitaliers de Ballon et de Château-du-Loir qui n’ont jamais été, que nous sachions, dépouillés par aucun travailleur, ceux-ci ont été exploités et mis à contribution. Sous ce titre : « Les établissements de charité à Saint-Calais », M. l’abbé Froger a publié dans La Revue historique et archéologique du Maine, en 1878, un article substantiel, qui contient un historique exact et assez détaillé des hospices de cette ville.

1. Les deux autres Sous-Préfectures de la Sarthe, et , n’ont presque pas d’archives hospitalières anciennes. 2. Un inventaire des archives hospitalières de Sablé a été publié, il est vrai, en 1877 par M. Chevrier. Mais cet ouvrage est si défectueux, si plein de grossières erreurs, qu’il est tout entier à refaire.

3 Les pièces qui font l’objet du présent inventaire sont la principale et presque l’unique source de cette étude. Il n’y a rien de plus à tirer de ces documents, pour l’histoire générale et la connaissance de l’administration de l’hôpital, que les renseignements réunis par M. l’abbé Froger. Nous ne pouvons mieux faire, sur ces points principaux, que de résumer notre devancier. Mais nous ferons quelques additions à son oeuvre. Nous dirons l’intérêt que présentent ces archives à d’autres égards, et nous formerons, avec les noms de personnages ayant appartenu à l’hôpital à divers titres et trouvés dans les actes et les registres, des listes faciles à consulter.

Comme beaucoup de villes, Saint-Calais a possédé, sous l’ancien régime, deux établissements hospitaliers : la Maladrerie Saint-Marc et l’Hôpital, qui s’est appelé d’abord la Maison-Dieu, puis l’Hôtel-Dieu.

1. LA MALADRERIE SAINT-MARC

Nous avons formé un fonds particulier avec les documents intéressant la Maladrerie. S’ils sont en petit nombre, ils suffisent du moins à témoigner de l’importance relative de cette maison. Quand, en 1693, l’Hôtel-Dieu se vit adjoindre de nouveau la Maladrerie qui lui avait été retirée pour être donnée aux hospitaliers de Saint-Lazare, ceux-ci refusèrent de rendre les titres qu’ils avaient enlevés et qui n’ont jamais été retrouvés. Cette perte explique l’ignorance où nous sommes de la date et des circonstances de la fondation du plus vieil hôpital de Saint-Calais. Si l’on en croit certaines pièces de procédure du XVIIe siècle, qui se fondent pour l’affirmer sur des documents anciens et disparus, les habitants de cette ville auraient été les fondateurs de la Maladrerie.

Sur la route de Savigny-sur-Braye, à un kilomètre de la ville existe encore une ferme qui porte le nom de l’antique asile des lépreux et qui en est le dernier vestige. Il serait impossible de reconstituer exactement sur le papier le plan des bâtiments d’autrefois, excepté peut-être de la chapelle, qui se voyait encore il y a environ soixante ans, mais n’offrait aucun intérêt. M. Froger a su relever dans les comptes les éléments d’une description de ce monument qu’on trouvera dans son article.

Les ressources de la Maladrerie étaient modestes. En 1529, elle possédait six fermes : La Hézardière, à Conflans ; la Maladrerie, attenant à l’hôpital des lépreux ; une autre Maladrerie, à Rahay ; la Bouvetière, à La Chapelle-Huon ; Conlieu, à Savigny- sur-Braye, et l’Epau, à Epuisé (Loir-et-Cher), qui rapportaient ensemble 39 livres 42 sols 6 deniers. Ces revenus, joints à ceux de quelques terres ou prés, montèrent un peu plus tard à 123 livres 10 sols. Nous rapportons dans l’inventaire un passage des comptes qui mentionne un droit de « saunière » dont la perception était fort curieuse. En vertu de ce droit, la Maladrerie recevait des meuniers du doyenné de Saint-Calais une certaine quantité de farine. Enfin, l’abbé du monastère bénédiction fournissait, chaque semaine, quand il y avait des malades, six miches de pain noir. Voilà à quoi se bornaient les moyens de vivre de la Maladrerie.

Ses charges, par contre, étaient lourdes. Pour nous en tenir aux dépenses régulières, chaque année, il fallait faire une rente de six setiers de seigle au curé de la

4 paroisse Notre-Dame à laquelle était réunie la Maladrerie, payer 7 livres 10 sols au chapelain qui officiait le dimanche ; on donnait, à la Saint-Marc, des oeufs, du pain, du vin et même de l’argent aux habitants de quatorze paroisses qui venaient en procession à la chapelle, ainsi qu’aux moines de l’abbaye et, pendant un temps, aux lépreux et aux mendiants. On verra encore dans les comptes un article qui relate la coûteuse façon dont on traitait quinze meuniers et leurs valets, le jour de la Toussaint. Il ne restait aux administrateurs, après ces largesses, que le strict nécessaire pour soigner les lépreux. Heureusement au XVIIe siècle, l’horrible maladie avait considérablement diminué et les revenus de la Maladrerie furent souvent employés à secourir d’autres infortunes, comme en 1606, à l’occasion d’une épidémie de dysenterie.

Si louable que fût l’emploi des biens de l’hôpital des ladres, on en contesta plus d’une fois la possession aux habitants de Saint-Calais qui soutinrent, à ce sujet, plusieurs procès pendant le XVIIe siècle. Enfin, en 1672, comme on sait, les léproseries furent réunies à l’ordre de Saint-Lazare et celle de Saint-Calais fut rattachée à la commanderie du Mans, malgré les protestations des notables de la ville au nom de tous leurs concitoyens. Lorsque l’édit de 1693 dépouilla les Hospitaliers de Saint-Lazare de la donation qui leur avait été faite, les habitants de Saint-Calais prièrent le roi de joindre les revenus de la Maladrerie aux biens de l’Hôtel-Dieu. Après diverses enquêtes et sur l’avis des autorités civiles et ecclésiastiques, un arrêt du roi, daté de juin 1695, donna satisfaction aux Calaisiens.

Les documents qui restent sur la Maladrerie n’ont permis à M. Froger de déterminer le mode d’administration de cette maison que pour le XVIe siècle. En 1529, Jean Hémery était seul administrateur et chapelain. Il venait d’être élu par les habitants de Saint-Calais, en remplacement de Quantin Roger, démissionnaire, et confirmé par l’abbé du couvent. Il rendit ses comptes en 1545 et fut réélu. En 1557, il exerçait encore les mêmes fonctions qui étaient celles de tout économe ou receveur : il touchait les revenus, acquittait les charges, entretenait la maison.

Au commencement du XVIIe siècle, deux directeurs laïques administrent le temporel de la maison. Ils sont nommés pour trois ans, suivant l’ordonnance de 1561. Nous en voyons deux, Foreau et Renusson, allant rendre leurs comptes à la chambre de la Réformation des Hôpitaux, comme le veut l’édit d’Henri IV de 1606.

On recevait principalement à la Maladrerie les malades du pays : parfois on accueillait aussi les passants. Les lépreux jouissaient d’une pension que leur assignait le lieutenant général du sénéchal du Mans. C’est à ce magistrat qu’ils adressaient leurs réclamations quand ils ne se trouvaient pas assez secourus. Au XVIIe siècle le nombre des lépreux diminuant, les revenus de l’hôpital furent plus que suffisants : on en fit parfois profiter les établissements voisins, comme la léproserie du Mans. Ils finirent, comme nous l’avons dit, par être réunis tout à fait aux biens de l’Hôtel-Dieu.

2. MAISON-DIEU ET HOTEL-DIEU

5 L’Hôtel-Dieu proprement dit n’a été fondé qu’en 1656 dans des conditions que nous rappellerons bientôt. Mais il avait été précédé par la Maison-Dieu dont nous devons dire auparavant quelques mots.

Nous n’avions pas assez de documents sur cet établissement pour en constituer un fonds spécial, et nous avons fondu ceux qui restaient dans le fonds déjà commun de l’Hôtel-Dieu et de l’Hôpital. Ils ne remontent pas non plus à la fondation dont on ignore la date et les circonstances, mais qu’il faut attribuer, suivant toute vraisemblance, comme celle de la Maladrerie, aux habitants de Saint-Calais et à une époque reculée. La plus ancienne pièce connue qui mentionne la Maison-Dieu est de l’an 1300 : c’est une donation aux pauvres qu’elle abrite. Quelques autres titres du XIVe siècle nous révèlent une maison hospitalière sans grandes ressources, servant d’asile à quelques malades et distribuant des secours à domicile dans l’étendue de la paroisse, mais ils ne nous renseignent pas sur son emplacement. M. l’abbé Froger suppose que la Maison-Dieu s’élevait au même endroit où était l’hôpital au XVIIe siècle, c’est-à-dire près de l’église Notre-Dame, au nord. Les habitants nommaient un directeur, et l’abbé de Saint-Calais ratifiait leur choix, jusqu’au XVIe siècle. Plus tard, il y eut deux administrateurs. Quand nous aurons ajouté que la Maison-Dieu possédait la métairie de la Grasse et six autres domaines au XVe siècle, qu’elle jouissait de 470 livres de rentes environ, somme très insuffisante puisque les honoraires du médecin et du chirurgien en absorbaient 300, que l’hôpital ne disposait que d’une salle de malades et que sa chapelle était sous le vocable de Sainte-Apolline, nous aurons dit tout ce que nous en savons.

Nous sommes mieux renseignés sur l’Hôtel-Dieu. Ses origines sont rapportées dans une relation anonyme que nous analysons en détail dans l’inventaire et qui a été composée par une religieuse de la maison en 1716, M. Froger a pu prouver au moyen d’un acte notarié que cette soeur ne peut être que Jeanne Fourmy. Fait curieux : le nom de saint Vincent de Paul est mêlé à la création de l’Hôtel-Dieu de Saint-Calais. Les Lazaristes, que venait d’instituer l’illustre apôtre de la charité, prêchèrent, vers le milieu du XVIIe siècle, une mission à Saint-Calais et y établirent une confrérie de charité dirigée par Georges Vaydie, curé de Notre-Dame, et Le Sueur, prêtre habitué. Pour compléter leur oeuvre, qui avait pour but de secourir les pauvres à domicile, ces hommes de bien voulurent offrir un abri aux malades trop misérables pour se faire soigner chez eux. Ils chargèrent un Calaisien, habitant Paris, l’abbé Thomas Le Gac, d’entretenir Vincent de Paul de leur projet. L’ami des pauvres l’ayant pleinement approuvé, l’abbé Le Sueur fit acheter, rue de Gautret, une maison composée de trois chambres hautes et trois chambres basses, avec, pour toutes appartenances, une cour de douze à quinze pieds et un jardin muni d’un lavoir encore en usage de nos jours. Il n’y eut d’abord que quatre lits ; leur nombre augmenta peu à peu et l’institution vécut vingt- cinq ans des ressources fournies par le fondateur et les aumônes des dames de la confrérie. L’abbé Le Sueur remplissait le double office de directeur et de chapelain. A sa mort, arrivée le 20 avril 1674, ses parents continuèrent à soutenir son oeuvre. Son gendre, M. de Pontbodin, obtint des habitants qu’une rente de 200 livres, distraite des revenus de la Maison-Dieu, fût employée à faire prospérer la nouvelle maison. Pontbodin et sa famille quittèrent bientôt Saint-Calais et l’administration de l’Hôtel- Dieu passa aux mains dévouées de M. Anjubault qui la garda 17 ans. L’abbé Le Gac, revenu de Paris à Saint-Calais, l’aida beaucoup. C’est lui qui agrandit la chapelle en 1682, changea les chambres hautes en deux salles pour les malades et augmenta les revenus en abandonnant le produit de son bénéfice de Miseray. Plus tard, résolu à

6 habiter la maison, encore enrichie par diverses donations, il la dota de trois maisons voisines avec leurs dépendances, et s’y installa le 24 septembre 1686. L’année d’avant, Louis XIV avait transformé cette fondation privée en véritable hôpital public, et ratifié par lettres patentes le transport de rente de l’ancienne Maison-Dieu au nouvel établissement. L’enregistrement de ces lettres par le Parlement souffrit bien des difficultés et ne fut obtenu que le 25 juin 1692. M. Le Gac mourut le 15 septembre 1693, peu de temps après avoir eu la satisfaction de voir son oeuvre confirmée officiellement. Une inscription de 1694 qui énumère ses titres et célèbre ses vertus est encore dans la chapelle de l’hôpital.

De nouvelles donations, et surtout la réunion des biens de la Maladrerie au nouvel hôpital en 1695, augmentèrent notablement son importance. Les deux salles consacrées, l’une aux hommes, l’autre aux femmes, étaient alors pourvues de 14 lits. Il y avait de plus neuf chambres à feu. Les revenus s’élevaient à 1 378 livres, sur lesquelles il était dû deux cents livres de rente viagère. Quelques charges particulières s’ajoutaient aux frais occasionnés par les soins à donner aux malades.

Dès 1702, on songea à reconstruire les salles, très délabrées. Le projet allait aboutir en 1709, quand le terrible hiver et la disette qui le suivit obligèrent l’hospice à parer à des nécessités plus pressantes. Grâce aux économies faites depuis un certain temps, l’Hôtel-Dieu put alors rendre de très grands services aux nombreuses victimes de cette saison célèbre par ses rigueurs. Mais les constructions tant désirées étaient différées, et on se demandait encore en 1712 si l’on pourrait jamais les élever, quand un don anonyme de 1 025 libres permit d’entreprendre les travaux. Les registres des délibérations mentionnent les contrats faits à cette époque et les années suivantes avec des entrepreneurs.

La banqueroute de Law fit éprouver des pertes à l’Hôtel-Dieu, mais la réunion des revenus de l’ancienne chapelle Sainte-Appolline, jadis consacrée aux offices célébrés pour les pauvres, puis devenue un bénéfice ecclésiastique, les compensa largement.

De 1728 à 1732, l’hôpital soutint contre l’abbaye un procès basé sur le défaut de paiement par les moines à l’hôpital d’une rente laissée par M. de Barentin, premier président au Grand Conseil ; heureusement, un accord termina le différend au profit des pauvres. D’importantes donations, notamment celles du chevalier de Meslay et de Me Martin Péan, curé de Marolles, et la réunion des revenus de la chapelle de Saint-Jean de Conlieu, contribuèrent à augmenter l’aisance dont jouit l’Hôtel-Dieu pendant tout le XVIIIe siècle.

Au cours de la période que nous venons de passer en revue, le mode d’administration de l’Hôtel-Dieu a changé plusieurs fois. Quand l’établissement n’était encore que ce qu’on pourrait appeler la fondation Le Sueur, les dames de la confrérie entretenaient l’hôpital, « la Charité », comme on disait, à tour de rôle, chacune vingt- quatre heures, et tenaient elles-mêmes les comptes peu compliqués, ou chargeaient de les tenir un procureur qu’elles contrôlaient. Puis, ce fut le curé de Saint-Calais qui fit les fonctions d’administrateur. La déclaration royale du 12 décembre 1698 organise les bureaux de direction. Celui de Saint-Calais avait pour président le maire perpétuel donné à la ville par le roi. Les membres étaient : le curé de Notre-Dame, le prieur

7 claustral de l’abbaye et deux notables nommés pour trois ans par l’assemblée générale des habitants, en même temps qu’un receveur. Il suffit de parcourir les registres de délibérations de l’hôpital pour voir que ces commissaires remplissaient toutes les fonctions habituelles des administrateurs : entretien des habitants, gestion des revenus et emploi des fonds, nomination et surveillance du personnel, etc. Ils se réunissaient le premier mercredi de chaque mois. Leurs fonctions étaient gratuites. Seul, le receveur, depuis 1718, garda « un sol pour livre de tout l’argent qu’il recevait, à la réserve des remboursements des rentes ». Le chapelain était logé, nourri et entretenu, ou bien, s’il logeait en ville, touchait une indemnité.

Les religieuses, au nombre de quatre, étaient nommées pour trois ans, mais rééligibles. La plupart mouraient en charge. La plus ancienne faisait les fonctions de supérieure. Bien qu’elles n’appartinssent à aucun ordre, elles étaient soumises à une discipline assez étroite. On leur imposait un an de postulat avant l’admission définitive et elles apportaient en dot 300 livres et leur mobilier.

La règle générale de la maison a malheureusement disparu. A la Révolution, l’hôpital de Saint-Calais passa par la plupart des vicissitudes qui désorganisèrent pour un temps les fondations charitables : toutefois, il put conserver la plupart de ses biens dont ses directeurs empêchèrent l’aliénation en la retardant sans cesse.

M. Froger a su tirer des documents analysés ci-après l’historique intéressant que nous venons de résumer : on peut y trouver encore d’autres renseignements, d’intérêt plus général, et que nous croyons bon de signaler.

Nous recommandons spécialement aux chercheurs qui sont en quête des sources de l’histoire économique les nombreux contrats, les baux surtout qui figurent dans cet inventaire. Le même domaine, ferme ou métairie, a été donné à bail, échangé ou vendu un certain nombre de fois au cours de longues années, et à des conditions variées. La hausse ou la baisse de la valeur des terres, les fluctuations du taux des fermages dans une même contrée sont intéressantes à constater. La comparaison de ces variations dans des régions différentes, voisines ou éloignées, sera aussi bien instructive. Il est facile de l’établir pour le Vendômois, la haute Touraine et le Maine, par exemple, en compulsant les transactions faites par les trois hôpitaux de Saint-Calais, de Château- du-Loir et de Ballon. L’histoire financière et l’histoire des moeurs trouveront aussi leur compte dans l’étude des mêmes documents. Bien entendu, il sera préférable de se rapporter aux actes eux-mêmes plutôt qu’à l’analyse que nous en avons faite : nous n’y pouvions relever tous les détails qui regardent ces divers ordres d’idées.

Les noms de lieux mentionnés dans les titres de propriété, sous des formes diverses, sont précieux à recueillir pour la géographie historique des régions intéressées, qui a tant de progrès à faire.

Enfin, on ferait profiter l’histoire du droit, notamment en ce qui concerne l’organisation des juridictions, en dépouillant avec soin les dossiers de procédure du fonds hospitalier de Saint-Calais.

8 A d’autres le souci et la joie de tirer des archives, dont l’inventaire suit, le parti que nous prenons la liberté de leur indiquer. Nous nous contenterons, pour terminer, de dresser les listes que nous avons annoncées plus haut.

9 ADMINISTRATEURS DE L’HOPITAL

1629 Guillaume Tillier 1635-1638 Germain Cousin et Julien Prégent 1661 Antoine Aubier, Jean Branchu, seigneur de la Boucherais, Nicolas Laduré 1664 Simon, seigneur de la Frépinière, Nicolas Foreau 1668 Michel Vaydie, notaire, François Verrier 1673-1679 Geoffroy Gilbert, René Pocqueteau, marchand 1688 Ambroise Caille, Jean Moria 1691 Le Gac, Anjubault, Demehabert, Bourgoin, Foret 1700 Demehabert, Jacques de Renusson, Geoffroy Gilbert 1703 Georges Berthereau, Jean Blot, marchand 1705 Dom Louis Maignan, prieur, François Masson, curé, Georges Berthereau, Jean Belot 1706 Nicolas Maurice, seigneur de la Bouverie, F. Masson, curé, Georges Berthereau 1710 Jean-Baptiste Langlois, marchand, dom Nazaire Chamereau, François Masson, curé, Georges Berthereau 1717 René Guelon, curé, dom François Cadier, prieur, Louis Froger, président au grenier à sel, Jean-Baptiste Langlois 1720 René Guelon, curé, dom Hugues Cadier, Antoine Berthereau, procureur, Louis Villain, lieutenant général 1721 Philippe Ignard de la Charmois, René Guelon 1723 Parrain 1727 Michel Cousin 1729 Jacques Torquat de la Coulerie 1731 Jean de Lestan, curé, Jean Villain, Georges Berthereau, Jacques Torquat de la Coulerie 1732 Angevin 1735 Jean-Baptiste Langlois 1739 Ignard de la Charmois 1747 Leons 1748 Jean Villain, René Duclos de l’Etoile, Jean Javary 1755 Tironneau, Jean Villain, Jean Javary, René-Fr. Duclos de l’Etoile, Michel-Fr. de la Bouverie 1762 Langlois 1773 Alexandre Chastain 1784 Jean Villain de la Tabaise, Jean Javary, Pierre-Nicolas-Denis Drouelle, Philippe Pierre Charbonnier.

10 PROCUREURS

1361 Tillier 136. Robin Regnault 1367 Macé le Vier 1591-1606 Guillaume Larron et Marin Prégent « commissaires triannaux » 1680-1697 Jean Anjubault, marchand 1698-1700 Jacques Bouvier 1700 Michel Cousin 1703-1708 Nicolas Aubert, seigneur de Mongaudin 1710 Champion 1714-1717 Louis Froger 1717 Anjubault 1717-1723 Parrain 1723-1729 Philippe Ignard de la Charmois 1729-1738 Thomas Legrand, chirurgien 1738-1742 Jean Lemaire, huissier 1742 R. Bertre 1743-1746 Michel Nail, potier d’étain 1748-1750 Alexis Chastain 1750-1752 Louis Bonouvrier 1755-1758 Jacques Mosny 1761-1772 Pierre Thuau 1774-1787 Michel Boullard.

11 CHIRURGIENS

1742 Lenoir 1742-1749 Georges 1749-1779 Bourgeon 1779 Lussault.

MALADRERIE

1367 Regnault, maître procureur et administrateur 1529 Quantin Roger 1529-1557 Jean Hemery, administrateur-receveur et chapelain 1604-1605 Foreau 1605-1606 Renusson 1606-1607 Foreau et Renusson.

Le Mans, le 1er février 1899 J. CHAVANON

12 FONDS DE L’HOPITAL DE SAINT-CALAIS

13 Série A

Actes de fondation de l’établissement. – diplômes et privilèges émanés des papes, rois évêques, seigneurs. – Cartulaires. – Ordonnances, décisions et autres actes relatifs à l’établissement émanés des diverses autorités

H dépôt 32 - A 1

Lettres patentes du roi Louis XIV autorisant la translation de 200 livres de rente de l’ancien Hôtel-Dieu au nouvel Hôpital, et accordant à ce dernier la permission de recevoir les dons et legs qui lui seront faits, d’acquérir pour son agrandissement les immeubles de son voisinage, lesquels sont exemptés du droit d’amor-tissement mais non des devoirs féodaux dûs à d’autres que le Roi, à la charge pour les chapelains de l’hôpital de réciter à l’issue de chaque messe le Domine, salvum fac regem (Fontainebleau, octobre 1685, signature du Roi, grand sceau de cire verte) avec deux copies (15 août 1694).- Arrêt du Parlement portant qu’avant de faire droit sur l’enregistrement des lettres patentes ci-dessus, il sera informé sur la commodité ou l’incommodité du transport des 200 livres de rentes et de l’annexion de l’Hôtel-Dieu au nouvel Hôpital, donné un état de revenu et que les lettres seront communiquées à l’évêque du Mans (8 août 1691).- Enquête or-donnée sur l’arrêt précédent (25 septembre 1691).- Lettres de su-rannation adressées au parlement de Paris, pour permettre aux susdites lettres d’avoir leur effet bien qu’elles n’aient pas été enregistrées dans l’année où elles ont été données (25 juin 1691, signature du Roi, petit sceau de cire jaune effacé).- Arrêt du Conseil privé du Roi maintenant les habitants de Saint-Calais « dans la possession et jouissance des droits et facultés à eux attribués comme fondateurs et patrons de leur ancienne Maladrerie » (5 mars 1694) et copie (1697).- Copie de l’arrêt du Conseil en date du 5 mars 1694, de l’avis de l’évêque du Mans du 24 juin 1694 et de celui de l’intendant Thomas Hue de Miromesnil du 26 septembre 1694.- Extrait des registres du Conseil privé du Roi contenant copie de l’arrêt du 5 mars 1694 et, à la suite, ordonnance d’exécution de cet arrêt signée « Thomas Hue de Miromesnil », maître des requêtes de l’hôtel du Roi (21 janvier 1695).- Lettres patentes de Louis XIV, confirmant l’arrêt du 5 mars 1694, et, conformément à l’avis de l’évêque du Mans et à celui de l’intendant de Tours, réunissant les biens et revenus de la Maladrerie à la Charité, à la charge d’en entretenir la chapelle et les bâtiments, de faire célébrer les messes de fondation et de payer six setiers de blé par an au curé de Saint-Calais. Les titres et papiers qui concernent la Maladrerie et pourraient se trouver aux archives de Saint- Lazare ou chez les agents de l’Intendant, seront remis à l’hôpital (Versailles, juin 1695, grand sceau en cire verte endommagé). 1685-1695

14 H dépôt 32 - A 2

Arrêt du Grand Conseil qui réforme l’administration de l’Hôtel-Dieu de Saint-Calais, condamne le sieur Tillier à rendre ses comptes, oblige à la résidence le prêtre attaché audit Hôtel-Dieu (2 juin 1631).- Commandement aux habitants de Saint-Calais, à la suite d’un arrêt du Parlement rendu à la demande du curé Vaydie, de faire « continuer l’administration des revenus de « l’Hôtel-Dieu et de la Maladrerie et d’en faire faire la distribution aux pauvres par les administrateurs, par eux nommés et dans la manière accoustumée... » (15 juin 1637, pièce incomplète).- Arrêt de la Chambre souveraine établie pour le recouvrement des droits d’amor-tissement, qui accorde à l’Hôtel-Dieu de Saint-Calais décharge desdits droits (16 mai 1641). 1631-1641

H dépôt 32 - A 3

Visite de l’hôpital par l’évêque du Mans, et réunion des revenus de l’ancien Hôtel-Dieu et de la maison de la Charité qui « ne feront qu’un même hôpital régi et gouverné par les mêmes administrateurs... Copie délivrée gratis en faveur des pauvres » (5 septembre 1702, cop., 28 septembre 1706, cachet de l’évêque du Mans).- Arrêt du Conseil d’Etat du Roi « portant règlement pour le contrôle des baux des revenus des communautéz séculières et régulières et autres gens de main-morte tant pour le passé que pour l’avenir » (27 juillet 1727). 1706-1727

H dépôt 32 - A 4

Décret d’union de la chapelle de Sainte-Apolline, dépendant de l’ancien Hôtel-Dieu, à l’hô- pital, par l’évêque du Mans, Pierre Roger de Crévy (8 avril 1723).- Lettres patentes du roi Louis XV réunissant la chapelle de Sainte-Apolline avec ses biens et revenus à l’hôpital (22 novembre 1724).- Arrêt préparatoire de réunion (1er février 1725).- Enquête sur l’utilité de cette réunion (27 février 1725).- Consentement de l’évêque du Mans (18 mai 1725).- Consentement donné par le chapitre du Mans à la réunion (11 mai 1725).- Consentement du curé et de la fabrique de Saint-Calais (27 mai 1725).- Consentement des administrateurs de l’hôpital (29 mai 1725).- Arrêt du Parlement ordonnant l’enregistrement des lettres patentes du 22 novembre 1724 (22 juin 1725). 1723-1725

H dépôt 32 - A 5

Lettres patentes du roi Louis XV confirmant le décret du 10 juin 1773 par lequel l’évêque du Mans a réuni la chapelle Saint-Jean de Coulieu et ses revenus à l’hôpital (juillet 1773).- Arrêt du Parlement ordonnant une enquête de commodo et incommodo sur cette réunion (novembre 1773) ; information faite par le lieutenant général du siège royal de Saint-Calais (16-18 décembre 1773) ; consentement donné par François Ménard, patron et présentateur de la chapelle à la réunion (31 décembre 1773).- Arrêt du Parlement homologuant le décret de réunion de la chapelle de Coulieu à l’hôpital (1er février 1774). 1773-1774

15 H dépôt 32 - A 6

Statuts pour le règlement et pour la police de la maison de la charité de Saint-Calais (fragment, après 1698).- Règlement de police arrêté par les administrateurs et approuvé par l’administration municipale (impr. an V).- Règlement manuscrit (décembre 1828, octobre 1890, projet 1855, s.d. [1901 ?]), règlement imprimé (1911) . An V-1911

16 Série B

Titres de propriété : donations, échanges, acquisitions. – Terres : maisons, cens, rentes. – Registres concernant les biens, les revenus, les droits utiles de l’établissement ; baux. – pièces de procédure, mémoire, etc.

DONATIONS, ÉCHANGES

H dépôt 32 - B 1

Analyse des actes du XIVe siècle, [XIXe s.]3.- Donation devant l’official du Mans, par Geoffroy de Ponton et Jeanne sa femme, à l’hôpital, de 10 livres de rente annuelle : 9 livres pour acheter 20 aunes de burel et 60 paires de souliers à 15 deniers la paire, et 20 sols pour tenir et maintenir 3 lits. La rente est payable entre les mains de l’aumônier de l’abbaye et du curé de Saint-Calais qui se partageront le boni, s’il y en a ; accompagné de sa traduction en français (6 mai 1300, vendredi après la Sainte-Croix).- Donation d’une rente de 25 sols par Guillaume Pillon, clere de Notre-Dame de Saint-Calais, à l’hôpital (8 septembre 1367, mercredi après la Saint-Gilles) et sa traduction.- Donation par Gillette, veuve de Jean Eschart, à Macé Le Vier, procureur de la Maison-Dieu, acceptant comme tel, de tous ses biens, à condition d’être recueillie dans ladite maison pour le reste de ses jours. La donatrice garde l’usufruit de sa maison pendant 3 ans, suivant la volonté testamentaire de son mari, et l’usage d’un lit de plumes (2 février 1368, jeudi, fête de la Consécration de N.-S.).- Abandon à la Maison-Dieu, Robin Regnault étant procureur, par Macé Guion et sa femme, d’une maison « sise en la ville de Saint-Kalles, ou fié à l’abbé en Gauteret, en soulte et acquittement » d’une rente de 30 sous constituée au profit de ladite maison par feu Thébaut Guion et Marguerite, sa femme (136. date déchirée).- Donation d’une chambre et d’un jardin à l’hôpital, par Geneviève Busson (3 décembre 1685).- Donation par Louise Amelotte, veuve de Jean Verdier, âgée de 68 ans et infirme de la vue, à la maison de la Charité de Saint-Calais, de ses quatre bordages de Beauvais et de la Gréneterie en Saint-Calais, de Cranne en Rahay et de la Billoterie en Sainte-Cérotte, et de 11 livres de rente sur la maison qu’elle habite. La donatrice déclare que le lieu de Cranne est chargé de 28 livres de rentes foncières pour la fabrique de Saint-Calais, le paiement d’un prédicateur et la maison de la Charité, que le revenu total des biens ci-dessus ne dépasse pas 210 livres et qu’il en faut retrancher 63 livres 4 sols affectées à diverses rentes, que la somme de 146 livres 16 sols lui restant est insuffisante pour la faire vivre avec sa servante, d’autant plus qu’elle est encore grevée de plusieurs impositions et notamment de 55 livres pour la taille. L’hôpital accepte la donation à la charge de nourrir, gouverner et entretenir ladite Amelotte, sa vie durant, avec sa servante, d’acquitter ses dettes, rentes et legs, de donner à l’église paroissiale un parement pour le grand autel, en velours de Venise à fond d’or, analogue à celui qui est sur le dais, de verser, lorsqu’elle mourra, à Catherine Bonnefoy, sa servante, la somme de 100 livres, ou en cas de prédécès de celle-ci, à Jeanne Hérode, sa filleule et nièce de ladite Bonnefoy, de payer en outre à cette dernière 100 livres pour ses services passés et chaque année, 15 livres de gages. La donatrice permet à l’hôpital de vendre les biens qu’elle jugera nécessaire pour acquitter toutes ces charges et les redevances dues aux seigneurs féodaux (8 août 1686).- Ratification de la 3. Les pièces numérotées 3 à 6 de cet inventaire (antérieur à 1899) ont disparu.

17 précédente donation par la même Amelotte, entrée à l’hôpital (10 juin 1688).- Déclaration des biens cédés à l’hôpital par Louise Amelotte, veuve de Jean Verdier (3 septembre 1687).- Donation par Françoise Aubert, à l’hôpital, de tous ses biens et de rentes diverses, à condition d’y être reçue pour y passer le reste de ses jours (4 décembre 1692) et copie.- Donation de même nature à l’hôpital par Jeanne Colas, notamment de rentes sur une maison rue du Bourgneuf (30 mars 1718), bail par Pierre Barron, tanneur, à Jean Collas, d’une tannerie sur l’Anille sise au faubourg de Bourgneuf, et échange de jardin avec Anjubault (2 novembre 1645).- Donation à l’hôpital par Mademoiselle Taveau de tous ses meubles et de tous ses biens, notamment du bordage de la Grande-Maison à condition d’y être logée et entretenue pendant le reste de sa vie (10 novembre 1728) et quittances données par elle aux procureurs.- Donation de même nature par Louise Jouet, veuve de Joseph Métais (5 février 1786).- Echange entre les directeurs de la Charité et Jacques Mosny, marchand, propriétaire de l’hôtellerie Sainte- Barbe, d’un petit chemin contre un autre pour permettre aux directeurs d’étendre d’un même côté les bâtiments de l’hôpital (5 février 1714).- Accord entre les directeurs de la Charité et Pierre Delignes, charpentier à Bessé, curateur de Thérèse Colombet, démente, par lequel la maison de celle-ci, sise rue Gautret, et ses meubles deviennent la propriété de l’hôpital qui recueillera ladite Thérèse Colombet pour le reste de ses jours ; échange de cette maison contre une autre appartenant à la veuve Morice (19 novembre 1713).- Visite et montrée de ces deux maisons (27 novembre 1713). 1300-1786

LEGS ET TESTAMENTS

H dépôt 32 - B 2

Inventaire et mise en possession au profit de l’hôpital des biens laissés à cet établissement par Françoise Vaydie dans son testament du 10 mai 1682 et le codicille de cet acte du 30 août 1685 (septembre-décembre 1686).- Testament de Thomas Le Gac, abbé de Saint-Nicolas de Miseray, en faveur de l’hôpital, à qui il laisse une maison, sise rue du Dauphin, à Saint-Calais, et diverses rentes (16 novembre 1686), dons consentis par le même de rentes sises sur des biens à Saint-Calais (1679-1689).- Testament de Mademoiselle Taveau en faveur de l’hôpital. Elle y confirme sa donation analysée plus haut (23 janvier 1752).- Inventaire des meubles et des hardes de Mademoiselle Taveau (28 mai 1753).- Legs de 100 livres de rente sur les aides et gabelles de la ville de Paris à l’hôpital par Jean Vilain, seigneur de la Tabaise (28 décembre 1789) et homologation (1792). 1649-1792

H dépôt 32 - B 43

Testament de Louis François Legrand curé de Bessé (1811).- Testament de Marie Anne Legueré, veuve Louis Lecomte, et homologation (1896-1897).- Legs de Bernard Proust et approbation (1887-1891).- Approbation de la donation d’une bibliothèque médicale et d’instruments chirurgicaux faite par M. Charbonnier (1893).- Legs refusé d’Edgar Harbaur (1886).- Legs de Boulard, prêtre (1806).- Legs de Mme Lelong, accepté en 1871.- Legs Helle, acceptation (1906).- Legs Mlle Vivet de Bessé (1905).- Acceptation

18 du legs de Louis Charbonnier (1908).- Acceptation legs Mme Rocher née Leturq (1912).- Etat des effets légués par la veuve Barrier (1821). 1811-1912

PROPRIÉTÉS DE L’HÔPITAL DANS LA VILLE DE SAINT-CALAIS

H dépôt 32 - B 3 Rue du Gautret et autres

Bail perpétuel consenti à Pierre Chollière et Jeanne Savigny, sa femme, par Pierre Chainon, sieur de Courcelles, et Jeanne Duchesne, sa femme, moyennant 21 livres de rente annuelle, d’une maison sise rue du Gaultret près de la porte de ville, consistant en « ung corps de logis composé de quatre chambres à feu tant basses que haultres avec la cave et aultres bastimens et encores le jardin derrière ledict logis », et relevant consivement de l’abbaye de Saint-Calais (14 septembre 1635).- Déclaration par Lesueur, prêtre, procureur des pauvres de la Charité, des biens qui relèvent censivement de l’abbaye royale de Saint-Calais, « c’est assavoir un corps de logis composé d’une chappelle, cinq chambres à feu tant hautes que basses, greniers dessus, une cour, un puy, un jardin, lieux secrets... » joignant la rue du Gautret (1er février 1669).- Vente par Louise Foreau à l’hopital, représenté par Jean Anjubault, directeur autorisé par Thomas Le Gac, abbé de Miseray, et François de Poix, curé de Saint-Calais, de la maison du « Heaume », sise près du chemin de Saint-Calais à Vicq, pour le prix de 50 livres (18 février 1688).- Vente à la Charité par Gauthier Mouzon et Marie Rocquain, sa femme, d’une maison située au haut de la rue des Vierges, à Saint-Calais, pour le prix de 25 livres (28 mai 1714). 1635-1714

H dépôt 32 - B 4 Rue du Gautret

Vente de la maison de la Tour grise, rue de Gautret, par René Duvivier à Jacques Legâteux (29 janvier 1578).- Rétrocession par Pierre Chollière, aux deux Gilles Granger, du bail de la maison de la rue de Gautret qui leur a été consenti le 14 septembre 1635 (21 septembre 1656).- Actes par lequel les deux Granger déclarent avoir fait le précédent contrat « pour et au nom de René Lesueur, prestre, procureur de confrairie de la Charité establie en ceste ville dudict Sainct-Calais » (8 juin 1657).- Bail perpétuel consenti à Denis Verrier et Michelle Levesque, sa femme, par Jean Guyart, notaire à Saint-Calais, moyennant 7 livres 10 sols de rente annuelle, d’une maison située rue de Gautret (4 septembre 1663).- Poursuites pour le paiement de la susdite rente (1674-1675).- Partage en 3 lots entre les héritiers Verrier et Levesque de la maison de la rue de Gautret (20 janvier 1665) et copie.- Adjudication à Jean Anjubault, comme procureur de la Charité, de la maison sise rue de Gautret et provenant de la succession de Michelle Levesque, veuve de Verrier (2 octobre 1683).- Bail d’une maison sise rue de Gautret consenti à François Peloux par Pierre Lebast et Renée Huguet, moyennant 100 sols de rente annuelle (10 novembre 1697).- Vente par François Peloux à l’hôpital, de la maison désignée dans le précédent bail, moyennant 220 livres de principal et 100 sols de rente annuelle à payer à Pierre Lebast (14 octobre 1700).- Vente à l’hôpital d’une autre maison sise rue de Gautret par Jacques Mosny, pour le prix de 340 livres (18 juillet 1701).- Vente à l’hôpital par Marie Foreau, veuve de Jean Busson, et ses enfants, d’un jardin situé rue de Gautret, pour le prix de 60 livres (7 janvier 1704).- Vente à Jean

19 Morice, maréchal en oeuvre blanche, par Henri Guyonneau, officier de la duchesse d’Orléans, d’une maison sise rue de Gautret pour le prix de 130 livres (21 janvier 1704).- Bail perpétuel d’une maison et d’un jardin, sis rue de Gautret, consenti à l’hôpital par Marie Foreau, veuve de Jean Busson, et ses frères et soeurs moyennant 9 livres de rente annuelle (27 septembre 1712).- Bail de la même maison consenti par le procureur de l’hôpital à Jacques Poirier pour 3, 6 ou 9 ans, moyennant 37 livres de rente annuelle (22 octobre 1758).- Baux de la Tour grise (1793-1814). 1578-1814

H dépôt 32 - B 5 Faubourg de la Perrigne

Vente d’une maison sise sur la rue tendant de la rue du Gautret à la chapelle Saint- Sébastien, à Nicolas Aubier et Renée Aubier, sa femme, par Toussaint Launay et Marie Godet, sa femme, et François du Mans, sieur de la Guillaumerye, pour le prix de 700 livres (1er octobre 1639).- Cession et transport à Louis Goupil et Renée Grandineau, sa femme, par Jean Guébas, marchand à Saint-Calais et Henri Sourly, d’une rente de 25 sols tournois qu’ils possèdent sur une maison avec jardin proche la barrière de Gautret (1er décembre 1648), idem par Saincte Sorin (5 janvier 1649).- Partage d’une maison sise faubourg de la Perrigne entre les héritiers Foreau (10 mai 1652).- Vente d’une maison située au faubourg de la Perrigne et relevant censivement de l’abbaye de Saint- Calais, à Mathieu Boullay par Renée Foreau, veuve de Gervais Pasquier, au prix de 240 livres (15 février 1679).- Vente à l’hôpital, par les héritiers de Nicolas Boullay et Marie Gallas, d’une maison située faubourg de la Perrigne, pour le prix de 440 livres (5 septembre 1695).- Adjudication d’une maison, faubourg de la Perrine, aux héritiers de Boullay, à condition qu’ils paient une rente à Gerberon (4 juin 1696).- Vente à l’hôpital par demoiselle Renée Aubier d’une maison sise faubourg de la Perrigne, pour le prix de 680 livres (2 janvier 1696).- Bail consenti par l’hôpital à Gabriel Pohu (24 février 1724).- Bail pour neuf ans d’une maison de la rue de la Perrigne à Louis Crosnier moyennant 27 livres (5 mars 1745).- Baux, cahiers des charges et résiliations pour plusieurs maisons (1792-1832). 1639-1832

H dépôt 32 - B 46

Petras à Saint-Calais (dépendant de la chapelle Saint-Jean-de-Coulieu) : baux (1790-1793), adjudication (1841), convention concernant une croisée pratiquée dans une boutique donnant sur un chenevris (1807), échange de terrain projeté avec M. Javary (1825).- Pré à Saint-Calais (près d’un cours d’eau tendant dans la morte rivière) : convention avec le voisin M. de Tillière (1846).- Prise de concession à perpétuité dans le cimetière de la ville : délibération (1878).- Rue du Champ de foire : vente à la municipalité d’un excédent de terrain joignant la rue au Sud (1886) ; bail accordé à la municipalité d’une cour avec entrée sur la rue pour l’établissement d’un haras (1910). 1790-1910

20 PROPRIÉTÉS RURALES

H dépôt 32 - B 6 LA BALONNIÈRE sise à Conflans.

Note relative à l’acquisition de partie du lieu de la Balonnière par Georges Vaydie, curé de Saint-Calais (1636-1637).- Vente par Etienne Hertault, marchand, demeurant à , à Isaac Chausson, tixier, et Marie Belot, sa femme, demeurant au Puy, paroisse de Conflans, de la moitié par indivis d’une pièce de terre nommée le champ de la Croix, contenant deux arpents et située en ladite paroisse de Conflans (7 janvier 1666).- Vente de la même terre à François Hérode par Jeanne Martin, veuve de Jacques Loyat, pour le prix de 50 livres (4 juillet 1699).- Abandon par François Hérode, d’une moitié du champ de la Croix, à Julien Martin, possesseur de l’autre moitié (20 novembre 1700).- Vente du même lieu du champ de la Croix à la maison de la Charité par demoiselle Anne Pousset, veuve de Julien Martin, notaire, et ses enfants, pour le prix de 100 livres de principal et 3 livres de pot de vin (4 janvier 1720).- Reconnnaissance par Etienne Ferrand, laboureur, et Françoise Deschamps, sa femme, aux administrateurs de l’hôpital de Saint-Calais, d’une rente foncière de 24 livres assise sur le lieu de la Balonnière (1er février 1661).- Commandement fait par l’hôpital à Françoise Deschamps, veuve de Etienne Ferrand, demeurant au Coudray, paroisse du , d’avoir à payer 48 livres pour deux annuités de la rente visée dans l’acte précédent (21 mars 1682).- Renonciation par les enfants de feu Etienne Ferrand, au bail de la Balonnière. Ils donnent des garanties pour le paiement de ce qu’ils doivent pour les fermages (10 août 1695). Assignation donnée à Chapelle, laboureur demeurant à Bellebarbe, d’avoir à rapporter deux tombereaux de sable enlevés par lui sur les 18 destinés à des réparations à la Balonnière (6 juin 1680). Assignation donnée à la requête des directeurs de l’hôpital au receveur du ban et de l’arrière ban, à Vendôme, pour qu’il ne comprenne plus désormais le lieu de la Balonnière dans lesdites taxes (14 avril 1696).- Extrait du rôle des cotisations faites parmi les roturiers possédant fiefs, et autres nobles, relatif au lieu de la Balonnière (25 septembre 1696).- Offre de foi et hommage et d’homme vivant et mourant faite au fief de la Cour-du-Bois, par l’hôpital de Saint-Calais, pour le lieu de la Balonnière (6 juillet 1706).- Réception du sieur François Gilbert Le Grand, âgé de 24 ans, en qualité d’homme vivant et mourant de l’hôpital, vis-à-vis du seigneur de la Cour-du-Bois et de Conflans, pour les terres de la Balonnière (21 avril 1738).- Aveu rendu par Thomas Le Grand, procureur de l’hôpital, à messire Michel Harel de Neuilly, seigneur de la Cour- du-Bois et de Conflans, pour la Balonnière (25 avril 1738).- Remboursement par l’hôpital de 54 sols de rente seigneuriale due au fief de Matas, en Conflans (17 novembre 1758). Suite de baux de la Balonnière consentis par l’hôpital à divers fermiers : à Jacques Leroy et Françoise Deschamps, pour 24 livres de rente annuelle (14 mai 1642) ; à Louis Mauclerc et Catherine Landier, pour 35 livres (7 juin 1714) ; aux mêmes (25 mai 1731, 19 juin 1736, 26 mai 1749, 22 juillet 1755) ; à François Moreau et Jeanne Mauclerc (9 décembre 1763) ; à Joseph Haudry et Madeleine Mauclerc (10 novembre 1772, 2 exemplaires) ; à Mathurin Ferrand et Louise Bourdin, pour 40 livres (30 avril 1778) ; aux mêmes (25 octobre 1787) ; à Louis Fusil (1793), à Pierre Gaillard (an XII) ; à la veuve de Pierre Gaillard (1815) ; à François Desportes (1830) ; visite et montrée (1831) ; bail par adjudication à Fourmy (30 août 1894). Contestation entre la veuve Gaillard, fermière de l’hôpital, et M. Mony concernant la jouissance de la seconde

21 herbe sur un pré appartenant à l’hospice et situé dans l’enclave du pré de la métairie de Poil-de-Truie appartenant à M. Mony (1810-1811). Relevé des états de section (vers 1840) et plan dressé en 1847. Echange de terrain avec la commune de Conflans (1891). Vente de la métairie à divers (1910). 1636-1910

H dépôt 32 - B 7 BEAUVAIS sis à Saint-Calais.

Partage entre les enfants de défunt Guillaume Boban et Jeanne Robillart (31 janvier 1552).-Partages de certains héritages situés au lieu de Beauvais, entre les enfants de Boban et d’autres cohéritiers de la succession de Jeanne Angevin, femme de Vincent Hérode (5 août 1558).- Echange entre Jean Boban, tanneur, et Julien Huguet, pintier, d’un demi-arpent de terre planté en bois et buissons et situé au lieu de Beauvais, contre trois quartiers de terre d’une pièce appelée les Ronces et située au même lieu (24 novembre 1559).- Vente par Bonaventure Boban, tanneur, et Marguerite Vivet, sa femme, à Jean Huguet, pintier, et Madeleine Oger, sa femme, d’une rente fonctière de sept livres tournois, assise sur certaines terres du lieu de Beauvais, pour la somme de sept-vingt-dix livres tournois, plus 10 livres de vin de marché (12 avril 1561).- Jugement en retrait lignager de la susdite rente de 7 livres tournois prononcé aux assises de Saint-Calais en faveur de Julien Huguet (15 juin 1561).- Partage en deux lots des biens de Marie Boban, situés au lieu de Beauvais et dans la ville de Saint-Calais, entre Julien Huguet et Marguerite Huguet, femme de Martin Hulot, ses enfants (27 novembre 1598).- Vente par Thomas Jouet et Jeanne Champion, sa femme, à Julien Huguet le jeune, d’un pré à prendre dans le champ des Ronces, au lieu de Beauvais, pour prix de 100 livres tournois (6 novembre 1601).- Vente de terres au même lieu et aux Bordes, paroisse d’Evaillé, par Julien Huguet à Jacques Amelotte (6 août 1615).- Prise de possession des terres visées dans la susdite vente (10 août 1615).- Vente entre les mêmes d’une grange, d’une étable et de terres à Beauvais (5 mai 1617).- Vente par Jacques Boban et Renée Aubert, à Jacques Amelotte et Jeanne Lubineau, de la terre des Cormières sise à Beauvais (janvier 1617).- Règlement de la succession d’Etienne Fillette et Jeanne Gaultier, décédés de maladie contagieuse au lieu de Beauvais (1732).- Vente par Marguerite Amelotte, veuve de Jacques Salier, chirurgien à Saint- Calais, à Jean Verdier et Louise Amelotte, du bien et bordage de Beauvais, relevant du fief de la Bourguinière pour le prix de 550 livres (9 août 1653).- Constitution de rente à Germain Cousin par Marguerite Amelotte4 (1652). Bail par Louise Amelotte à Louis Minier (6 juin 1669) et constitution de rente à Marie Godet (26 février 1677).- Vente par demoiselle Louise Foreau, à l’hôpital de Saint-Calais, pour le prix de 125 livres, de la cinquième partie du lieu des Ronces, provenant de la succession de Louise Sabin, veuve de J.B. Foreau, médecin (26 février 1689).- Vente à l’hôpital par Jean Busson et Marie Foreau, sa femme, de la huitième partie du lieu des Ronces provenant de la succession de Georges Boban, sieur de Vaulion, pour le prix de 25 livres (20 juin 1689). Abandon par M. de Pont-Carré à l’hôpital, des droits d’indemnités qui lui sont dûs pour le bien de Beauvais comme seigneur de la Bourguinière, à condition qu’il lui soit versé chaque année 21 sols 3 deniers de cens et rentes et qu’il lui soit présenté un homme vivant et mourant au décès duquel on lui paiera 30 livres (12 octobre 1691).- Présentations d’hom-mes vivants et mourants par l’hôpital au seigneur de la Bourguinière pour le bien de Beauvais : Georges Bertereau, avocat à Saint-Calais (12

4. Voir aussi H 8.

22 octobre 1691) ; Michel Tironneau le jeune, fils du maître de la petite école de Saint- Calais (27 septembre 1734). Baux et adjudications consentis par l’hôpital à divers fermiers : à Nicolas Minier (1702) ; à Joseph Marion (1720) ; à Joseph Marion le Jeune (1730) ; à François Hausserré (1739, 1745) ; à René Dubrai (1756) ; à Jean Drouin (1775) ; à Pierre Poullin (1782) ; à Louis Le Roux (1784, 1791) ; à Jean Vivet (1793) ; à Marie Breton (1795) ; à Pierre Poullain (1799, 1806) ; à Joseph Richard (1806) ; à François Simon (1810) ; à Marie Breton (1815) ; à René Bontemps et Françoise Lerisse (1832). 1552-1832

H dépôt 32 - B 8 LA BÉNARDIÈRE SISE À SAINT-CYR-DE-SARGÉ ET LA BABINIÈRE sise à Vancé.

Bail de la Bénardière consenti par Marie Dorléant à Pierre Noel (21 avril 1709).- Baux consentis par l’hôpital pour six ou neuf ans : à Antoine Rigaud et Marie Guillon, pour 80 livres de fermage (27 novembre 1741) ; à Louis Barbet et Marie Doussin, pour le même prix et quelques suffrages (2 mai 1748) ; à Louis Bardet, pour 85 livres (14 novembre 1771) ; au même pour 105 livres (22 juillet 1779).- Reconnaissance d’une prisée de 84 livres 6 sols fournie à Louis Barbet par Michel Boulard, procureur de l’hôpital, pour l’exploitation de la Bénardière (3 mai 1781). Bail de la Babinière consenti pour 9 ans à Pierre Duchesne, moyennant 80 livres de fermage,par Michel Boulard (26 novembre 1778). 1709-1781

H dépôt 32 - B 9 LA BILLOTERIE alias la Davière sise à Sainte-Cérotte et Conflans.

Vente par Jean Aubert, sieur de La Bessaye, procureur général des ducs de Vendôme, demeurant à Montoire, et dame Saba Morin sa femme, à Jacques Amelotte, marchand à Saint-Calais et Jeanne Lubineau, sa femme, du lieu de la Davière, relevant pour la majeure partie du fief de Mantheaux et pour le surplus de la seigneurie de la Bournaye, pour le prix principal de 950 livres et 9 sols de vin de marché (9 août 1608).- Baillée à rente perpétuelle du même lieu par Jacques Amelotte et Jeanne Lubineau, à Yves Belot et Sébastienne Meunier, sa femme, à la charge d’acquitter les cens, rentes et devoirs dûs aux fiefs de Mantheaux, la Jombardière, et la Bournays, et de servir aux bailleurs une rente annuelle de 50 livres tournois à Noël et une poule au Carnaval (26 janvier 1626).- Cession à Gervais Pauvert, laboureur à la Chevalerie, en Montaillé, et à Julienne Meunier, sa femme, par Michelle Doucin, veuve de Jean Belot, de la baillée à rente de la Billoterie faite le 26 janvier 1626 (25 août 1670).- Partage en 12 lots de l’étang de la Davière entre l’hospice pour un 12e et autres copropriétaires (11 floréal an VI).- Mise en vente (1922). Déclaration faite par Jeanne Amelotte aux « commissaires royaux pour le fait et liquidation des francs-fiefs, du lieu de la Davière, autrement la Billoterie en Sainte- Cérotte » (4 février 1635).- Assignation donnée à Jean Verdier d’avoir à comparaître devant les commissaires députés par le Roi pour la recherche et le recouvrement des droits de francs-fief, à cause de son bien de la Billoterie (30 janvier 1654).- Requêtes adressées au bailli de Vendômois par les administrateurs de l’hôpital pour que l’établissement soit déchargé d’une taxe de 10 livres sur le bordage de la Billoterie

23 donné à l’hôpital par la veuve Verdier (avril 1694)5, avec copie de la donation ; autres extraits de rôles (1695). Saisie et vente des meubles des époux Guillocher, fermiers de la Billoterie, à la requête du receveur de l’hôpital (octobre-novembre 1730).- Suite de baux consentis par l’hôpital à divers fermiers : à Jacques Chardon et Marie Besnard, moyennant diverses rede- vances (7 novembre 1730) ; à René Plessis et Françoise Besnard, pour 36 livres de fermage et des redevances, plus 10 sols pour user du puits de Bois-Bataille (26 avril 1733), renouvellement aux mêmes (28 octobre 1745) ; à Julien Hesté et Catherine Paineau, mêmes conditions (18 août 1748, 11 mai 1758), à la veuve Hesté pour 45 livres de fermage et des suffrages (19 mai 1773); à Jean Paineau et Marie Pauvert pour 70 livres, etc (27 décembre 1781) ; à Simon Paineau (12 novembre 1790, 23 fructidor an VIII, 26 juillet 1812, 8 avril 1821) ; à Julien Barbier (février 1886, 22 août 1901).- Evaluation cadastrale.- Rembour-sement par l’hospice à René Voisin, représentant les citoyens Leroy, de la rente en grains due par la Davière (29 nivôse an VI).- Visites et montrées (24 novembre 1748, 1906). 1608-1922

H dépôt 32 - B 10 LA BOIRÉE à Marolles-les-Braults.

Vente par Mathurin Bonnefoy et Michelle Cornilleau, sa femme, à Mathurin Jouet, prêtre à , de la terre des Foussettes, dépendant du lieu de la « Bouerye », pour 33 livres tournois.- Quittance du 1er paiement (18 décembre 1550-26 février 1551).- Retrait lignager de la même terre consenti à Julien Cornilleau par M. Jouet. « Donné ès pletz de Riverelles, à la Giraudière, tenus par nous, Geoffroy Chaussetier, licencié des loix, seigneur de Poussereau, bailly » (2 juin 1551).- Acte de partage de la terre de la Boirée entre Louis Cornilleau, demeurant à Souday, et Julien Guillebert, son beau-frère (28 mai 1577).- Accord entre Julien Guillebert et Mathurin Besnard au sujet d’une haie séparant le Buisson, à la Boirée, « de la ruelle qui va du grand chemin au lieu de l’Autherye » (17 janvier 1638).- Vente par René Fresneau, bordager à Savigny-sur- Braye, à Renée Drouin, de Rahay, du Champ Bodineau, à la Boirée, pour 120 livres (30 janvier 1653).- Vente par Julien Chousteau et Marie Guilbert, sa femme, à Jacques de Méhabert, avocat au Parlement, et Jean Anjubault, directeurs de la maison de la Charité de Saint-Calais, pour ladite maison, et avec l’autorisation de Thomas Le Gac, prêtre, conseiller et aumônier du Roi, ancien abbé de Miseray, inspecteur de la Charité, du lieu et bordage de la Boirée, pour 1 100 livres et à condition d’acquitter certains droits féodaux. Partie de la somme sera versée aux créanciers de Chousteau (7 décembre 1688).- Transaction entre Julien Duvigneau et l’hôpital au sujet d’une rente due par Pierre Guillebert (12 janvier 1689).- Refus opposé aux directeurs et à l’inspecteur de la maison de la Charité par Marie de Rochebouet, femme de Julien Duvigneau, de recevoir la somme que lui doit Chousteau, et dépôt de cette somme entre les mains de Geoffroy Gilbert (21 mai 1689).- Quittance de ladite somme délivrée à Geoffroy Gilbert par Julien Duvigneau (29 novembre 1689). Suite de baux de la Boirée consentis par les administrateurs de l’hôpital à divers fermiers : à Jean Trochu, moitié franche de tous produits, plus certaines redevances, les directeurs de l’hôpital nommés dans l’acte sont : François Masson, curé, Georges Berthereau, Nicolas Morin et Nicolas Aubert, sieur de Mongaudin, procureur (3 décembre 1708) ; à Gabriel Trochu (21 avril 1712) ; à Pierre Saunier et Marie Bouillon, aux mêmes conditions, René Parrain étant procureur et receveur de l’hôpital 5. Voir aussi B 1 : donation de Louise Amelotte en date du 8 août 1686.

24 (11 juin 1718) ; à Pierre Bigot, aux mêmes conditions, Philippe Ignard, sieur de la Charmoye, étant procureur et receveur de l’hôpital en même temps que greffier et procureur de l’abbaye royale de Saint-Calais (29 mai 1727) ; à Jean Perroche et Anne Latron, sa femme, aux mêmes conditions, Michel Nail, marchand potier d’étain, étant procureur et receveur de l’hôpital (26 juin 1746) ; à François Cottereau et Marie Jeulain, aux mêmes conditions (2 octobre 1746) ; à Julien Loyau et Marie Sousbrillard, sa femme, les administrateurs de l’hôpital étant Jean Vilain, seigneur de la Tabaise, Jean Javary, procureur du Roi, René François Duclos de l’Etoile et Michel François de la Bouverie (27 octobre 1755) ; à Jacques Sauvage et Catherine Galle, sa femme, Pierre Tuau, chanoine de l’église collégiale de Saint-Calais, étant procureur de l’hôpital (6 novembre 1764) ; à Julien Brebion et Anne Lehoux, sa femme (8 avril 1770) ; à Joseph Lehoux et Rose Renvoisé, sa femme, Michel Boulard étant procureur de l’hôpital, toujours aux mêmes conditions (3 mai 1777) ; à Gilles Hubert et Jeanne Buguet, sa femme, moyennant 170 livres de fermage et quelques suffrages (4 mars 1784) ; à Pierre Gaillard (7 février 1793, 29 messidor an IX) ; à Marin Odeaux (28 prairial an VIII, 29 mai 1808, 26 mai 1817) ; à Julien Dhommée (30 avril 1826) ; à Chevereau (17 décembre 1885) et cession de bail à Ferrant (18 novembre 1892) ; à Beaunée-Mallet (22 août 1901). Contenances cadastrales.- Recon-naissance de prisée et procès-verbal de la visite des haies et clôtures de la Boirée (9 février 1747, 17 novembre 1764, 8 nivôse an II, 13 décembre 1902).- Procédure contre Jean Bigot, bordager, et Jeanne Héry, sa femme : saisies, notes de frais de justice, reconnaissance de dette, etc (1746-1750). Extrait de la déclaration générale de la tenue de la Boirée à François César Le Tellier, marquis de Courtanvaux, seigneur de Riverelle, par les administrateurs de l’hôpital : Jean Vilain, Jean Ravary, Jean Beudin de la Salle, curé de Saint-Calais, et Alexis Chastain (18 septembre 1779). 1550-1902

H dépôt 32 - B 11 LA BOUVETIÈRE ou la Bouffetière à Cogners et la Chapelle-Huon.

Extrait des registres du greffe de l’abbaye royale de Saint-Calais, relatif à une saisie de grains opérée par les administrateurs de l’hôpital de cette ville sur Gervais Diamy, fermier de « la Bouffetière, en Cogners » (5 septembre 1676).- Poursuites contre Julien Boussion par le fermier général du marquisat de Courtanvaux, à Bessé, pour le paiement d’arrérages des devoirs seigneuriaux dûs à raison de la Bouvetière (3 pièces, 1762).- Suite de baux de la Bouvetière consentis par les administrateurs de l’hôpital à divers fermiers : à Joseph Fourmy et Marie Bataille, pour 75 livres de fermage et divers suffrages (27 février 1711) ; à Noël Tiercelin (12 mai 1713 et 12 juin 1719) ; à Mathurin Gaudebert et Marie Besnard, pour 54 livres et divers suffrages (17 août 1724) ; à Charles Thiverny et Marie Halgrin, mêmes conditions (19 avril 1725 et copie) ; à Louis Bonnefoy et Michelle Paugouin, à moitié de tous produits et divers suffrages (20 août 1731) ; à Georges Renoult et Marie Barilleau, pour 50 livres de fermage, etc. (9 mai 1748) ; à Julien Boussion et Marie Renvoisé pour 60 livres, etc (9 avril 1757 et 13 décembre 1764) ; à Pierre Boiton et Renée Boussion pour 90 livres, etc (28 janvier 1773 et copie) ; à René Ferrand (14 ventôse an VII) ; à René Trotereau (26 septembre 1807) ; à la veuve Trotereau (19 mai 1816) ; à Louis Gaudin (16 mai 1819, 15 juin 1828) ; à Isidore Odeau (12 février 1892). Visites et montrées (15 pluviôse an VIII, 1er février 1742, 5 février 1774).

25 Bail par René Guelon, prêtre titulaire de la chapelle de Sainte-Apolline, à Saint-Calais, à François Breteau, de toutes les terres et prés dépendant de la dite chapelle6 et situés au lieu des Chênes, en la paroisse de Vic, pour 50 livres de fermage (6 juillet 1710).- Emile Bonnefoy (30 janvier 1947) ; à Liteau et Oger (25 juillet 1946). Baux pour les terres de la chapelle Sainte-Apolline consentis par l’hôpital à Thomas Boussion (1760) ; à la veuve Boussion (1774) ; à Pierre Boiton (février 1778) : avec visite (25 avril 1778) ; à François Guérineau (14 février 1782, 26 novembre 1791). Poursuite et saisie des meubles de Charles Thiverny pour non-paiement d’arrérages (août-octobre 1731), poursuites contre Louis Bonnefoy (février 1742) et Pierre Borton (1782) pour le même motif. Echange de terrain avec la commune de la Chapelle-Huon (1897).- Traités avec le sieur Martellière pour l’extraction de la marne (1854, 1872) ; autorisation sollicitée par François Hertaux d’agrandir le fossé situé dans la pièce de la Pelouse proche de la Fontaine dépendant de la Bouvetière (1832).- Vente d’arbres (10 floréal an VI, février 1853).- Travaux de construction d’un bâtiment de stabulation : adjudication, plan (1853). 1676-1947

H dépôt 32 - B 12 LES CINQ ORMEAUX sis à Savigny-sur-Braye.

Suite de baux des Cinq Ormeaux consentis par les administrateurs de l’hôpital à divers : à Mathurin Perroche, Jean Mauclair et leurs enfants, à moitié de tous produits, François Champion, receveur, Dom Denis Nageon, prieur de l’abbaye, François Masson, curé de Saint-Calais, Georges Bertereau et J.-B. Langlois étant administrateurs de l’hôpital (7 mars 1712) ; aux mêmes, Philippe Ignard étant procureur de l’hôpital (28 novembre 1727 et 13 mai 1736) ; à Joseph Bodineau et Anne Sallier, Jean Lemaire, huissier, étant procureur de l’hôpital (2 juillet 1742) ; à François Lehoux et Anne Camus, aux mêmes conditions (27 octobre 1755, 2 novembre 1775 et 23 octobre 1785) ; à Louis Besnard (5 mars 1817) avec visite (6 juillet 1818) ; à Nicolas Pasquier (2 avril 1814, 15 juin 1828) ; à Auguste Plais (24 mai 1834) qui le cède à Jean Pasquier (3 mars 1836) ; résiliation du bail accordé à Daguenet (27 octobre 1871) ; bail aux époux Hallouin (21 mars 1872) ; Hallouin-Cousin (15 décembre 1887).- Quittance délivrée aux administrateurs de l’hôpital par Joseph Bodineau et Madeleine Huguet, de sommes à eux avancées pour l’exploitation des Cinq Ormeaux (décembre 1754). Reconnaissance de prisée faite à l’hôpital par François Lehoux pour semences et sommes d’argent (3 juillet 1757) - Procédure de l’hôpital contre Percheron, meunier à la Ferrière et exploitant de la borde Godelin, qui, par certains abus, empêche Lehoux, fermier des Cinq Ormeaux, de jouir de son bien (1769).- Aveu rendu par Anne de Souvré marquise de Courtanvaux au duc de Vendôme pour les biens de l’hôpital dépendants du marquisat (établi vers 1768 ?).- Partages, échanges de terres et promesses de vente consentis par François Coulongé à l’hôpital (an III-1821) ; acquêt d’un terrain formant excédent de largeur sur le chemin vicinal n° 1 de Marolles à Savigny-sur-Braye (1856).- Construction d’un hangar agricole (1948).- Vente à M. Chevallier (1951). 1712-1951

H dépôt 32 - B 13 LA CONTERIE à Evaillé.

6 . Quelquefois les biens dépendants de la chapelle sont loués en même temps que la Bouvetière.

26 Bail de la Conterie consenti par Parrain, procureur et receveur de l’hôpital, à Louis Lecomte et à sa femme, pour 30 livres de fermage (12 janvier 1719).- Commandement fait audit Lecomte au nom des administrateurs de l’hôpital de payer 90 livres pour trois années de fermage.- Saisie de ses meubles (23 août 1723).- Bail consenti par Thomas Le Grand, chirurgien, procureur de l’hôpital, à François Cottereau et Françoise Ferrand, pour 40 livres de fermage (28 avril 1735).- Obligation de 120 livres, consentie par François Cottereau et sa femme, aux administrateurs de l’hôpital repré-sentés par Michel-François-Morice de la Bouverie, remplaçant Mathurin-Louis Bonouvrier, receveur dudit hôpital, pour arrérages dûs à cause de la Conterie (26 novembre 1752).- Résiliation d’un bail passé entre l’hôpital et François Pavy et Marie Béchis le 8 juillet 1752. Le procureur de l’hôpital, Pierre Tuau, se réserve de réclamer des dommages- intérêts (30 septembre 1762).- Bail de la Conterie consenti et renouvelé par Pierre Tuau à Jacques Derré successivement pour 40 livres, 60 livres, 100 livres et 100 livres et des suffrages (7 octobre 1762, 30 août 1769, 9 mars 1780, 26 octobre 1789, 10 floréal an VI).- Baux consentis à Jérôme Derré (2 octobre 1807, 19 mai 1816, 4 avril 1825, 21 mars 1833), aux époux Lhermitte (1er octobre 1896, 29 juillet 1912).- Procès-verbal de la visite et montrée des haies de la Conterie dressé par Georget, laboureur à Maisoncelles, à la requête de Pierre Tuau et de Jacques Derré, en vue de déterminer les réparations à faire (12 novembre 1762), visite et montrée (4 février 1907).- Extraits de la matrice cadastrale.- Demande d’ar-doises pour la réfection du toit faite à la Direction du Génie rural (1946).- Convention avec M. Métais, propriétaire du pré du Pavillon, relative à un fossé creusé trop près de la haie mitoyenne (1930). Aveu rendu à Jacques Le Vasseur, chevalier, seigneur de Cogners (Coignée) et autres lieux, par Guillaume Letellier, fermier général de l’Hôtel-Dieu de Saint-Calais pour la métairie de la Conterie, et à cause du fief du Perray d’Evaillé. La pièce se termine par cette mention : « Il y a un autre aveu en 1506, un hommage en 1561, aveu en 1635, autre en 1669 », et en marge : « Monsieur l’Abbé Thuau, chanoinne de Saint-Pierre de Saint- Calais, et procureur de l’hôpital de la mesme ville, chez monsieur Briant, aura la bonté de mander le jour qu’il viendra porter la foy et hommage au chasteau de Coignée ; sy sa commodité luy permettoit, pour vendredi 14 mars 1766 » (20 juillet 1626 [cop. mars 1766].- Aveu à François de Musset, chevalier, seigneur de Cogners, Sainte-Osmane et fiefs en dépendant, de la Bonaventure, Beaulieu, etc., chevalier de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis, à raison de son fief du Perray d’Evaillé, du lieu et du bordage de la Conterie, par les administrateurs de l’hôpital : Jean Villain, écuyer, seigneur de la Tabaise, conseiller du roi, lieutenant au siège royal de Saint-Calais, Jean Javary, conseiller, procureur du roi au même siège, Jean Beudin de la Salle, curé de Saint- Calais, et J.-B. Langlois, conseiller, avocat du roi au même siège (22 avril 1766).- Déclaration de défrichement de terres à la Conterie, faite par Pierre Tuau conformément à l’ordonnance royale du 14 juin 1764 (14 mai 1770).- Signification du précédent acte (20 juillet 1770). 1719-1946

H dépôt 32 - B 14 LES CRANNES à Rahay

Partage de biens sis à Crannes entre les héritiers de Guillaume Jouet et de Julienne Lubineau (21 novembre 1576).- Vente à Claude Lubineau, cordonnier à Saint-Calais et à Marguerite Deschamps sa femme, par Henri Pichon, corroyeur à Saint-Calais, d’une

27 partie de la grange de Crannes, pour le prix de 44 écus 2/3 (20 janvier 1578).- Vente à Louis Drouin et à Radegonde Barilleau, sa femme, par Jean Thurriau, comme tuteur de ses enfants, de plusieurs terres dont un bordage situé partie aux Tabarières, partie à Crannes, au prix de 58 écus 1/3 (16 octobre 1592).- Vente à Claude Lubineau et à Jeanne Méry, sa femme, par Pierre Jouslain et Julienne Lubineau, sa femme, de la terre appelée le champ de Noyer, à Crannes, pour le prix de 9 écus 20 sols tournois (2 décembre 1593).- Jugement accordant à Claude Lubineau le droit d’exercer le retrait lignager sur les biens vendus à Louis Drouin le 16 octobre 1592 (16 décembre 1593).- Partage des mêmes biens en trois lots, en vertu du susdit retrait lignager, entre Abel Barault, Martin Gasselin et Claude Lubineau (6 février 1594).- Inventaire des pièces d’une procédure menée entre Jean Thurriau et Claude Lubineau (1597-1602).- Vente à Claude Lubineau et Jeanne Méry, sa femme, par Etienne Cousin, marchand drapier à Rahay, d’une terre sise à Crannes pour le prix de 16 écus 1/3 (26 avril 1595).- Sentence accordant le retrait lignager de la même terre à Mathurin Cousin, d’une part, et à Marin Crosnier et Louis Drouin, d’autre part (14 juin 1596).- Vente à Claude Lubineau et Jeanne Méry, par Marin Gaudry, marchand à Saint-Martin de Sargé, de la pièce dite « de davant l’huys » à Crannes, pour le prix de 26 écus 2/3 (21 juillet 1596).- Vente aux mêmes par François Bellanger et Pasquière Clerreau, sa femme, de la terre des Petites Crannes, pour le prix de 266 écus 2/3 (12 février 1598).- Vente à Claude Lubineau par Antoine Bournet du champ de la Croix situé aux Basses Crannes pour le prix de 90 livres (7 septembre 1613).- Vente au même par Mathurin Janvier et Jacquine Renoul, sa femme, d’une pièce de terre nommée la Marne, située aux Crannes, pour le prix de 140 livres (11 décembre 1614).- Vente à Jacques Amelotte et Jeanne Lubineau, sa femme, par Marin Cormier et Marguerite Chalumeau, sa femme, d’une terre située à Crannes, pour le prix de 76 livres (1 juin 1617).- Sentence accordant à Claude Lubineau le retrait lignager de la même terre (15 juin 1617).- Vente à Claude Lubineau et à Jeanne Méry, sa femme, par Jacquine Brière, veuve de Pierre Yvon, et Jean Gouault et Noëlle Yvon, sa femme, du lieu et bordage des Grandes Crannes pour le prix de 50 livres (22 juin 1618).- Vente aux mêmes par Antoine Bournet et Catherine Verdier, sa femme, du champ de la Pauvelle, situé aux Crannes pour le prix de 33 livres (6 avril 1621).- Vente aux mêmes par Mathurine Brault, veuve de Martin Gaschet, d’une terre dépendant des Crannes, pour le prix de 20 livres (4 mai 1629).- Accord et partage entre les héritiers de Claude Lubineau donnant les Petites Crannes à sa veuve, Jeanne Méry (13 septembre 1636).- Vente à Jacques Amelotte et Jeanne Lubineau par Antoine Bournet, d’une terre sise aux Hautes Crannes pour le prix de 12 livres (2 avril 1637).- Echange de terres sises aux Petites Crannes, appelées le Petit Bois, entre Louis Berthereau d’une part, et Louis Breton, Denis Leguerre et Julien Guilbert de l’autre (17 janvier 1640).- Cession à Jacques Amelotte par les héritiers de Sébastien Braier de tous leurs droits sur le champ de Noyer, aux Hautes Crannes, pour le prix de 9 livres (3 décembre 1643).- Partage de la terre des Crannes entre les héritiers de Jacques Amelotte (27 avril 1646).- Partage de l’héritage de Jacques Amelotte et Jeanne Lubineau en deux lots. Le premier, formé par le bien des Crannes, est attribué à Marguerite Amelotte, veuve Sallier (11 juin 1647). Accord avec les héritiers de Crépin Bonnefoy et acte de ventilation fait par les administrateurs de l’hôpital (28 novembre 1702, 6 octobre 1704).- Vente aux administrateurs de l’hôpital de Saint-Calais par René Charbonnier, de terres sises à Crannes pour le prix de 300 livres (16 mai 1720).- Sentence autorisant Pierre Charbonnier, frère de René, à exercer le droit de retrait lignager des terres susdites (19 septembre 1720).- Jugement prononcé aux assises du seigneur de Coulonges contre les administrateurs de l’hôpital pour défaut de publication de ceux de leurs biens qui

28 relèvent des fiefs de ce seigneur (24 janvier 1722).- Mémoire sur l’affaire susdite produit par les administrateurs de l’hôpital, dans lequel ils s’efforcent de prouver la validité de la vente de terres que leur a faite Charbonnier le 16 mai 1720.- Réponse de Vérité, officier des assises de Coulonges (février 1722).- Jugement contre les administrateurs de l’hôpital qui annule le contrat d’acquisition susdit (27 février 1722). Aveu des Crannes par Anjubault, procureur de la charité à Saint-Calais, à René de Moges, seigneur de Coulonges et de la Tabarière de qui relèvent les Crannes (23 mars 1696).- Assignations aux plaids de la seigneurie de Coulonges (1703, 1706).- Aveu à René de Moges, seigneur de Coulonges et de la Tabarière, par les administrateurs de l’hôpital pour les Hautes-Crannes (30 août 1763).- Aveux pour les terres dépendant du fief de la Pasquelinière.- Suite de baux consentis par l’hôpital à divers : à Louis Saulay, à moitié de tous produits, René-François Parrain étant procureur (23 juillet 1722) et montrée (29 octobre 1722) ; au même et à Marie Verdier sa femme, aux mêmes conditions, Thomas Legrand étant procureur (14 juin 1731) ; au même pour 70 livres de fermage (14 mai 1737) ; au même, Michel Nail étant procureur (8 mai 1746) ; à François Hubert et Marie Leblond, sa femme, pour 90 livres de fermage, Jacques Mony étant procureur (5 mars 1758) ; à Charles Trochu et Marie Renvoisé, sa femme, aux mêmes conditions, Pierre Tuau étant procureur (15 avril 1764) ; aux mêmes, pour 100 livres de fermage, Michel Boullard étant procureur (26 octobre 1775) ; à Jean Granger et Louise-Françoise Deshayes, sa femme, pour 110 livres de fermage (27 juin 1782) ; à Jean Granger et Marie Chauvin (11 août 1791) ; à Louis Feuillée (4 floréal an V). Baux par adjudication à Louis Feuillée et Françoise Lebert (24 mai 1806, 17 septembre 1815, 21 mars 1833, 20 avril 1824) ; aux époux Champeau (1er octobre 1896) ; au baron Jaubert (29 juillet 1912). 1576-1912

H dépôt 32 - B 15 COULIEU sis à Savigny-sur-Braye.

Bail de Coulieu par François Menard, chapelain, à Jean Saillard et Marie Ranvoisé (22 octobre 1752).- Visite et montrée des bâtiments et terres de Coulieu, à la requête des administrateurs de l’hôpital (1er avril 1775).- Bail de Coulieu consenti pour neuf ans à Julien Brébion, par Michel Boullard, procureur de l’hôpital, à moitié de tous produits (18 mars 1777).- Visite et montrée de Coulieu à la requête du même Boullard (4 décembre 1777).- Nomination par les administrateurs de l’hôpital de René Gruau, comme homme vivant et mourant pour le lieu de Coulieu, relevant du fief de Bouvier, et pour le lieu de la Balonnière, relevant de la Cour du Bois (2 septembre 1786). 1752-1786

H dépôt 32 - B 16 LA DALERIE sise à Marolles-les-Braults.

Cession de bail par Pierre Cousin à Jean Mory laboureur à Sargé (1er juin 1656), ratifiée le 17 février 1661 par Renée Crosnier femme de ce dernier.- Suite de baux intéressant la Dalerie consentis par les administrateurs de l’hôpital à divers : à Pierre Cousin, pour 150 livres de fermage, Mathurin Simon, sieur de la Fripinière et Nicolas Foreau, marchand à Saint-Calais, étant administrateurs de l’Hôtel-Dieu et Maladrerie de cette ville (22 décembre 1664) ; à René Diamy et Marie Mory, sa femme, pour 100 livres de fermage et divers suffrages, Jacques Bonnier, avocat, étant receveur de l’hôpital (26 mai 1698) ; à Gilles Ponvert et Renée Poitevin, sa femme, pour 90 livres de fermage et divers suffrages, René-François Parrain étant procureur et receveur de

29 l’hôpital (29 juillet 1723) ; à René Barillau et Marie Rouillard, sa femme, aux mêmes conditions, Philippe Ignard, sieur de la Charmoye, étant procureur et receveur de l’hôpital (10 juin 1729), suivi d’une montrée (9 décembre 1729) ; à François Pillon pour 80 livres de fermage et divers suffrages, Thomas Legrand, chirurgien, étant procureur et receveur de l’hôpital (20 mai 1730) ; au même et à sa femme, pour 70 livres de fermage et divers suffrages, Jean Lemaire, huissier, étant procureur et receveur de l’hôpital (20 mai 1742) ; aux mêmes pour 45 livres de fermage et divers suffrages, Michel Nail, potier d’étain, étant procureur et receveur de l’hôpital (8 septembre 1745) ; à Julien Acault et Marie Poupet, sa future, à moitié franche de tous produits, Alexis Chastain étant procureur et receveur de l’hôpital (1er septembre 1748) ; à Gervais Mortier et Jeanne Richard, sa femme, pour 70 livres de fermage et divers suffrages, Louis Bonouvrier étant procureur et receveur de l’hôpital (13 août 1752) ; aux mêmes, Pierre Tuau étant procureur et receveur (3 septembre 1772) ; à Jeanne Richard, veuve de Gervais Mortier, aux mêmes conditions (5 février 1778 et 28 octobre 1787) ; à Charles Cousin et Marie Cottereau (20 germinal an V, 5 prairial an VIII). Baux par adjudication à Charles Cousin et Marie Cottereau (14 mai 1809, 26 juillet 1818, 21 juin 1827) ; aux époux Menant (11 mars 1897). Contenance des divers champs et prés [après 1771].- Reconnaissances de prisées en espèces et en nature (1749, 1752).- Travaux effectués à la ferme : correspondance, plan, devis (1944). 1661-1944

7 H dépôt 32 - B 17 L’EPAU sise à Epuisay (Loir-et-Cher) .

Suite de baux intéressant l’Epau consentis : à René Lucas, pour 28 livres de fermage, par Anjubault, procureur de l’hôpital (14 août 1695) ; à Jacques Jouet, pour 30 livres de fermage, par soeur Jeanne Fournier « première de la charité de Saint- Calais » (7 janvier 1708) ; à Jean Beucher, pour 30 livres (28 mars 1741) ; à Jean Dumans et Françoise Cormier (6 mars 1747).- Actes de procédure contre Jean Beucher pour arrérages et malversations : requête, correspondance, montrée, procès-verbal de saisie (1743-1747) ; contre René Lucas pour malversation : saisie des biens, requête (1706-1708).- Reconnaissance d’une rente due à l’hôpital par les héritiers de Dumans (20 juillet 1786).Créances hypothécaires contre Louis Dumans (an VII, 1824, 1834, 1843), titre nouveau de rente (5 février 1824), sommation de payer une rente échue (9 décembre 1828).- Procès-verbaux de visites et montrées (1741-1747). 1695-1843

H dépôt 32 - B 18 LES GALAZIÈRES sises à Montaillé.

Vente par Pierre Pelletier à Marin Aubert, d’un bordage de deux arpents de terre dépendant de « la Gallasière, paroisse de Montailler » pour le prix de 300 livres (9 novembre 1576).- Vente par Georges Janvier, seigneur de la Bénardière et Marie Roger, sa femme, à Marin Aubert, de trois boisselées de terre prises dans la terre de « la Boullart », située à la Galazière, pour le prix de « quarante cinq escus ung tiers d’escu d’or sol » (10 avril 1578).- Accord entre Jacques Cruchet et Florent Rétif, d’une part, et Madeleine Deniau, d’autre part, par lequel celle-ci est autorisée à planter une haie vive en son champ du Grand Carrefour, à la Galazière (1674).- Vente par Florent Rétif et Renée Cruchet, sa femme, à Marie Leroy, veuve de Jacques Cruchet, de la moitié « une petit bien et bordage nommé la Galazière », pour le prix de 170 livres (7 juin 1685).- 7 . Voir aussi A.D.S. H Add. 31 : impenses faites par François Lebarrilez, 1570.

30 Vente par les héritiers de Jacques Cruchet à Antoine Anjubault, marchand à Saint- Calais, et Françoise Duhamel, sa femme, de la Petite Galazière, pour le prix de 250 livres (15 avril 1694).- Constitution d’une rente de 20 livres à Jean-Baptiste Langlois, hypothéquée sur la Galazière, par Jean Anjubault et Marie Perdoux, sa femme, pour 400 livres de capital (11 septembre 1713).- Quittances délivrées par divers à Antoine Anjubault, seigneur des Galazières (1690-1713).- Procédure menée par François Lhermitte et autres contre Anjubault concernant des sommes dues pour des marchandises (1716-1720).- Vente par Michel Granger, curé de Yeuville-en-Bauce, en son nom et au nom de ses frères, soeurs et beaux-frères, à Françoise Duhamel, veuve d’Antoine Anjubault, du bien et bordage de la Galazière, pour le prix de 800 livres (21 mars 1715).- Vente de la Galazière par Jean Anjubault, fils d’Antoine aux administrateurs de l’hôpital : René Guelon, curé de Saint-Calais, Hugues Cadier, prieur de l’abbaye, Louis Vilain, lieutenant-général de la ville, Antoine Berthereau, procureur du roi, pour le prix de 2 000 livres à payer aux créanciers de Jean Anjubault (25 mai 1720, 4 exemplaires).- Vente de « l’autre bordage » de la Galazière aux mêmes par Françoise Duhamel, veuve d’Antoine Anjubault, pour le prix de 2 000 livres (28 mai 1720).- Vente de la Petite Galazière consentie par Jean Anjubault et Marie Perdoux, sa femme, aux administrateurs de l’hôpital, Jean de Lestan, curé de Saint-Calais, Jean Villain, Georges Berthereau et Jacques Torquat de la Coulerie, pour le prix de 700 livres de principal et 30 livres de pot de vin (14 septembre 1731).- Mémoire de ce que l’hôpital a retenu et payé aux créanciers de Jean Anjubault sur le prix de la Galazière (s.d.). Quittance notariée délivrée par Pierre Fournier et Renée Levesque, bordagers à la Galazière, à René Parrain, receveur de l’hôpital, pour avances que celui-ci leur a faites pour l’exploitation de leur ferme (25 octobre 1722).- Quittances délivrées par divers agents du fisc aux héritiers d’Antoine Anjubault pour les droits de succession de la Petite Galazière (1730-1732).- Engagement pris par le sieur Jouin de la Tibergerie, seigneur de la Mêrie, de ne pas mettre hors des Galazières les frères de Françoise Anjubault malgré le retrait lignager exercé par Françoise (7 septembre 1731)8.- Acceptation par Claude-César Jouin de la Tibergerie, seigneur de la Gauterie et de la Merrie, du sieur Jean-Baptiste Gouault nommé par les administrateurs de l’hôpital homme vivant et mourant pour les Galazières (13 octobre 1731).- Analyse de l’aveu du 12 janvier 1744 rendu par Michel Nail au fief de la Merie pour la Galazière et le moulin de Laulnoy, et de la nomination de Jean-Baptiste Gouault comme homme vivant et mourant.- Nomination de Jean-Baptiste Bourgeois homme vivant et mourant des Galazières, par les administrateurs de l’hôpital : Jean Villain de la Tabaise, Jean Javary, Pierre-Nicolas-Denis Drouelle et Philippe-Pierre Charbonnier (16 mars 1784, 2 exemplaires). Suite de baux et baux par adjudication des Galazières consentis par l’hôpital : à François Prenand et Marie Pohu, sa femme, à moitié de tous produits, Anjubault étant procureur de l’hôpital (7 mai 1717) avec montrée du 3 mars 1718 ; à Pierre Fournier et Renée Levesque, sa femme, aux mêmes conditions, Parrain étant receveur de l’hôpital (18 octobre 1721) ; à François Prenant et Marie Pohu, Philippe Ignard étant procureur de l’hôpital (21 mars 1727) ; à Michel Mauclerc, Michel Nail étant procureur de l’hôpital (23 juin 1745) ; à François Hausserray et Agnès Chenais, sa femme, Jacques Mosny étant procureur de l’hôpital (25 avril 1756) ; à Jacques Ragueneau et Madeleine Landier, sa femme, Pierre Tuau étant procureur de l’hôpital (28 août 1768) ; à Pierre Cousin et Marie Baumet, sa femme, toujours aux mêmes conditions, sous Pierre Tuau et sous 8 . Voir aussi B 39 (doc. manquants).

31 Michel Boullard (18 novembre 1773-22 juillet 1784) ; à Julien Ribault (7 février 1794) ; à Pierre Saulay (23 germinal an IV, 21 ventôse an VII) ; à Julien Couturier (29 mai 1808) ; à Julien Trouillet (26 mai 1817) ; à Pierre Antoine Saulay et Françoise Trouillet (30 avril 1826) ; aux époux Dommée-Vannier (21 décembre 1889, 1er octobre 1836, 29 juillet 1912), modification du bail accordé aux époux Soulard-Dommée (19 mai 1950). Echange de terrains sis à Montaillé entre l’hospice et M. Mousseron (1856-1857). 1576-1950

H dépôt 32 - B 19 LA GRASSE sise à Rahay

Suite de baux de la Grasse consentis par l’hôpital à divers : à Jean Vallée, pour 5 sous tournois de rente, par « Regnault procureur, maître et administrateur de la Maison-Dieu de Saint-Calais » (4 juillet 1367) ; à René Fauvée et Marie Richardeau, sa femme, à moitié de tous produits plus certains suffrages, sous les administrateurs François Masson, curé de Saint-Calais, Georges Berthereau, avocat, Nicolas Morice, sieur de la Bouverie, et Nicolas Aubert, procureur (28 octobre 1706) ; à Julien Hacault et Marie Breton, sa femme (22 mai 1718, 27 juin 1724) ; à Jacques Guilpin et Marie Thierry, sa femme (12 mars 1736, 2 ex., 14 février 1745) ; à François Saulay et Marie Vivet, sa femme (19 août 1751) ; à René Cruchet et Françoise Mauclerc, sa femme (18 février 1762) ; à Charles Renvoisé et Hélène Plessis (21 avril 1768, 5 mars 1778, 14 décembre 1786, 23 germinal an IV) ; à Pierre Gaillard et Jeanne Moreau (29 ventôse an VII) ; congé donné à Charles Renvoisé et sommation de payer son dû (12 germinal an VII-9 pluviôse an IX) ; bail à Pierre Janvier (22 octobre 1804) ; à René Janvier et Marie Priou (6 juin 1816, 4 avril 1825) ; aux époux Trochu (1er octobre 1896), aux époux Champeaux-Trochu (29 juillet 1912).- Déclarations de défrichements de terres à la Grasse, en exécution de l’ordonnance royale du 13 août 1766, par Michel Boullard, procureur de l’hôpital (9 août-2 septembre 1778).- Quittances délivrées aux procureurs de l’hôpital par divers fermiers pour avances de fonds devant servir à l’exploitation de la Grasse (1737-1768).- Saisie des biens de Guilpin pour non payement de la taille (14 mai 1748).- Procès-verbal de visite et montrée de la Grasse (10 novembre 1768, 15 pluviôse an VIII).- Echange de terrains avec la commune de Rahay (10 décembre 1884). 1367-1912

H dépôt 32 - B 20 LA GRÉNETERIE ET LE PAVILLON, à Saint-Calais.

Acte de partage entre Pierre Dufrays, demeurant à Saint-Calais, et Gillet Gontier, mari d’Ambroise Dufrays, des biens de la succession de leurs parents. Au lot de Gontier figure la Gréneterie (2 octobre 1462).- Vente par Adam Huguet, notaire royal et fermier de l’abbaye de Saint-Calais, et Jeanne Besnard, sa femme, à Julien Huguet, marchand pintier à Saint-Calais, et Marie Boban, sa femme, de tous les droits qu’ils peuvent avoir sur le lieu et bordage du Pavillon, en Saint-Calais (20 septembre 1576, sceau du roi de Navarre).- Partage des biens provenant de la succession de Julien Huguet et de sa femme Marie Boban entre leurs enfants : Julien Huguet et Marin Hullot, mari de Marguerite Huguet. La Gréneterie figure dans le partage (17 juillet 1602).- Vente par Julien Huguet, marchand, et Marie Delaunay, sa femme, à Jean Girard, prêtre, religieux profès de l’abbaye de Saint-Calais, prieur et procureur de ladite abbaye, de 62 livres 10 sols de rente constituée, assignée sur les lieux de la Gréneterie et de Beauvais et sur une

32 maison à Saint-Calais, pour le prix de 1 000 livres (19 novembre 1614).- Jugement rendu par le lieutenant du bailli de Vendômois, à Saint-Calais, au profit de Marie Delaunay, veuve de Julien Huguet, que troublait dans ses droits de propriétaire de la Gréneterie, un certain Adam Cassé, laboureur au lieu de Chanteloup (26 juin 1624).- Vente par Marie Delaunay, veuve de Julien Huguet, en son vivant sieur de Bignon, Pierre Vivet, tanneur, mari de Marie Huguet, et Marin Huguet, mari de Jeanne Denos, demeurant tous à Saint-Calais, à Jacques Amelotte, marchand de drap à Saint-Calais, et à Jeanne Lubineau, sa femme, de tous les droits leur revenant de la succession de Julien Huguet, leur frère, sur le bordage de la Grèneterie et du Pavillon à Saint-Calais (10 juillet 1625).- Trois quittances de paiement de rentes délivrées par Jacques Amelotte (1625-1626).- Quittance d’une somme de 1 000 livres remboursée à François de Langrumière, religieux et procureur de l’abbaye de Saint-Calais, par Jacques Amelotte, acquéreur de la Grèneterie et du Pavillon à Saint-Calais (20 février 1627).- Rente de 50 livres constituée par Jacques Amelotte et Jeanne Lubineau à Louis Berthereau, et nouveaux titres (1623-1656).- Constitution d’une rente foncière de 15 livres sur le bois de la Grèneterie par Louise Amelotte, veuve de Jean Verdier, au profit de Louise Sabin, veuve de Jean-Baptiste Soreau, en son vivant sieur de l’Armondière, médecin à Saint- Calais, pour le prix de 300 livres (16 août 1670), et au profit d’André Bonvoust, sieur de la Patrière9 (1631-1674).- Quittance donnée au nom de Jacques Brossard, fermier judiciaire des terres, fiefs et seigneuries de la Gauterie et de la Mérie, de la somme de 83 livres 19 sols 2 deniers, payée par les administrateurs de l’hôpital pour les rentes dues à raison de la donation faite de la Grèneterie à l’hôpital par la veuve Verdier (19 octobre 1690). Aveu rendu par Jean Verdier, marchand à Saint-Calais, mari de Louise Amelotte, à Samuel de la Ferrière, seigneur de la Mererie, pour la moitié d’un jardin acquis par lui de Marguerite Amelotte, veuve de Jacques Sellier, en son vivant chirurgien à Saint- Calais, et situé à la Grèneterie (17 avril 1665).- Contrat relatant que par acte expédié à ses assises le 15 avril 1692, Me Marc Nizan, procureur au Parlement de Paris, seigneur des fiefs de la Gauterie, la Mêrie et la Sénéchaussée, a remis à l’hôpital de Saint-Calais, le droit d’indemnité qui lui est dû à raison de la Grèneterie, à la charge par l’hôpital de fournir un homme vivant et mourant et de payer, au décès de ce dernier, la somme de 60 livres. Le présent contrat contient la présentation comme homme vivant et mourant de Me Georges Bertereau, avocat à Saint-Calais, ainsi que l’aveu de la Grèneterie qui a été donnée à l’hôpital par Louise Amelotte, veuve de Jean Verdier, suivant contrat passé devant Nicolas Aubert et Julien Lebreton, notaires, le 8 août 1686 (17 avril 1692).- Jugement rendu par le bailli des fiefs et seigneuries de la Ferrière, la Gauterie, la Mêrie et la Sénéchaussée, enjoignant au receveur de l’hôpital, de fournir, pour être déposé au trésor du fief de la Mêrie, une copie de l’acte précédent (22 septembre 1698).- Aveux rendus pour la Grèneterie par les administrateurs de l’hôpital (2 septembre 1704, 30 août 1725).- Présentation de Michel Angevin, le jeune, praticien à Saint-Calais, comme homme vivant et mourant, en remplacement de Georges Bertereau, et paiement à Claude-César Jouin de la Tibergerie qui accepte Angevin, de 60 livres (22 janvier 1734).- Quittance donnée par Madame Merlet de Larouverelle, dame de la Mêrie, aux administrateurs de l’hôpital de la somme de 60 livres payée à l’occasion de la mort de Michel Angevin, homme vivant et mourant de la Grèneterie (12 octobre 1773). Suite de baux de la Grèneterie consentis par les administrateurs de l’hôpital : à Jacques Daguenet et à sa femme Françoise Le Roux, à moitié de tous produits plus certains suffrages (11 juin 1689, 29 juin 1706, 28 novembre 1727) ; à Marin Dubray et Anne 9 . Cette rente donne lieu à une procédure contre Pierre Hubert sieur de la Hellerie.

33 Poulin, sa femme (26 février 1733) ; à Michel Pillon et Françoise Daguenet, sa femme (30 septembre 1745) ; à Jean Bourelier et Anne Miot (23 mars 1757) et montrée (15 décembre 1757) ; à René Dubreuil et Marie Chéron, sa femme. Le revenu évalué à 40 livres précédemment, est évalué à 90 livres (26 octobre 1775, 27 octobre 1785, 7 février 1793) ; à Pierre Dubray et Anne Carreau (23 germinal an IV) ; à Gervais Couturier et Anne Carreau (21 ventôse an VII, 29 mai 1808, 26 mai 1817), avec compte de fermage (14 nivôse an VIII) ; cession du bail à François Couturier (10 août 1820), visite et montrée (21 janvier 1821) ; bail à Julien Busson (30 avril 1826) et visite (25 novembre 1826) ; à François Leproust et Marie Besnard (27 juin 1830) ; aux époux Alexis Callu (17 décembre 1885, 22 août 1901) ; aux époux Breton-Bruneau (22 octobre 1903). Expropriation et règlement d’indem-nités pour la construction du chemin de fer de Mamers à Saint-Calais (1873).- Echanges de terrains avec les époux Dugué (25 janvier 1870).- Vente par adjudication à divers (17 août 1911) 1462-1911

H dépôt 32 - B 21 LA HÉZARDIÈRE à Conflans.

Aveu rendu par Thomas Le Grand, procureur de l’hôpital, à messire Michel Haut de Neuilly, seigneur de la Cour-du-Bois, pour le lieu de la Hézardière (14 mars 1738).- Suite de baux de la Hézardière consentis par les administrateurs de l’hôpital à divers : à René Dutier et Marie Marion, sa femme, pour 90 livres de fermage et divers subsides (12 septembre 1745) et reconnaissance de prisée (17 février 1746) ; à Louis Beaunez et Anne Marga, sa femme, aux mêmes conditions (10 juin 1751) ; aux mêmes, pour 100 livres de fermage (15 février 1761 et 21 mars 1771 avec copie) ; aux mêmes, pour 120 livres (23 novembre 1780) ; à René Beaunée et Louise Perigois pour 140 livres (26 octobre 1789, 27 frimaire an VI, 26 septembre 1807, 19 mars 1816, 4 avril 1825) ; à François Beaunée (14 mai 1833) ; à Henri Beaunée (1er octobre 1896) ; maintien du bail d’Henri Gautier en faveur de ses héritiers (30 mars 1951).- Extraits de l’état de section (1831), évaluation cadastrale (1909).- Projet de vente du chemin mitoyen des Ruaux (1845), cession de terrain à la commune de Conflans (1895).- Traité avec le puisatier Delion pour la construction d’un puits (13 septembre 1894). Travaux à effectuer aux bâtiments (s.d.). 1738-1951

H dépôt 32 - B 22 LA JACQUINIÈRE puis la Chatinière à Ecorpain. LA JOUSSERIE alias Les Jeunoirs à Saint-Michel de Chavaignes10

Aveu à Pierre Georget, avocat au siège présidial du Mans, époux de Marie Chartier, et, comme tel, seigneur de Villefoulon, par Guillaume Larron et Marin Prégent, « commissaires trianniaux suyvant l’eedict du roy establiz au régime et gouvernement du receveur du temporel de l’hospital et Maison-Dieu de ceste ville de Sainct-Calais » pour la terre de « la Chacquinière » (22 juin 1606).- Règlement de comptes par devant Nicolas Aubert, notaire au bailliage de l’abbaye royale de Saint-Calais, entre Jean Colas, ci-devant fermier de la Jacquinière, et les administrateurs de l’hôpital : dom Nazaire Chamereau, prieur de l’abbaye, François Lemasson, curé, Georges Berthereau, procureur du roi et du duc de Vendôme et Jean-Baptiste Langlois, marchand (25 novembre 1710).- Suite de baux de la Jacquinière consentis par l’hôpital à divers : à 10. Voir aussi B 38 : maison des Portes à .

34 Julien Blot, pour 60 livres de fermage, par Antoine Aubier, administrateur de l’hôpital, délégué par ses collègues, Jean Branchu, seigneur du Boucherais et Nicolas Laduré (?) (31 juillet 1661), adjudication au même (s.d.) ; à Pierre Jusseaume, pour 36 livres les deux premières années et 40 livres ensuite par les administrateurs René Guelon, curé de Saint-Calais, François Cadier, prieur de l’abbaye royale, Louis Froger, président au grenier à sel et Jean-Baptiste Langlois (21 octobre 1717) ; au même par René Parrain, procureur de l’hôpital (20 janvier 1723) ; à André Huard et Catherine Trotté, sa femme, pour 45 livres de fermage et divers suffrages, par Alexandre Chastain, procureur de l’hôpital (6 octobre 1748 et 18 octobre 1766) ; à Jacques Cottereau et Jeanne Janvier, sa femme, aux mêmes conditions, par Pierre Tuau, procureur (9 avril 1769) ; aux mêmes, par Michel Boullard, pour 80 livres de fermage (2 juillet 1778) ; à Jacques Cottereau et Françoise Coudrai (22 février 1787) ; à Joseph Gerbron et Marie Forgeard (23 germinal an IV, 26 juillet 1812) ; à François Cottereau et Marie Girault (28 frimaire an IX) ; à Marie Forgeard (8 avril 1821) ; à Joseph Gerbron et Marie Juignet (27 juin 1830), à Henri Maillet (11 août 1885) ; à Alphonse Vérité et Eugénie Maillet (22 août 1901) ; à Bertrand Guilmain (19 mai 1950).- Procès-verbal de visite et montrée de la Jacquinière (11 septembre 1749, 9 juin 1934).- Abandon de terrain pour l’ouverture du chemin de petite communication n° 5 (1873). Valeur cadastrale (1912).- Travaux effectués aux bâtiments (1949). Bail du lieu de la Jousserie, consenti par Pierre Tuau à Joseph Métais et Renée Vallée, sa femme, pour 36 livres de fermage (21 novembre 1771). 1606-1950

H dépôt 32 - B 23 LA MALADRERIE sise à Saint-Calais.

Copie d’un accommodement relatif aux réparations faites sur les biens de la Maladrerie de Saint-Calais, et constatant que ceux-ci sont en bon état (16 décembre 1681).- Assignation donnée aux administrateurs de l’hôpital d’avoir à désigner un homme vivant et mourant pour les biens relevant du roi (14 octobre 1740).- Lettre datée d’Orléans et signée Boudereau, relative au même objet (21 juillet 1741).- Aveu rendu par les administrateurs de l’hôpital au fief des Migangères, pour divers biens provenant de l’ancienne Maladrerie, notamment « une pièce de terre labourable contenant 12 boisselées, dans laquelle il y avait autrefois une maison servant à loger les ladres » (14 août 1779), plan, (XVIIIe s.). Suite de baux de la Maladrerie consentis par l’hôpital à divers : à Michel Chéron et Marie Ferrant, sa femme, à moitié de tous produits (15 mai 1709, 22 mars 1715, 27 mars 1724, 24 avril 1733) ; à François Morin et à Marguerite Besnard, sa femme (10 août 1734, 19 juin 1743) ; à Charles Bertre et à Catherine Girard, aux mêmes conditions, mais le revenu est évalué à 90 livres au lieu de 60 livres (12 avril 1749), à Antoine Trochu et Sainte Beucher (3 juin 1752, 25 mars 1761, 31 décembre 1775) ; à Louis Ruffin et Jeanne Vincent, sa femme (10 mai 1785, 7 février 1793) ; à la veuve Ruffin et à son fils (23 germinal an IV) ; à Julien Couturier et Jeanne Vincent (21 ventôse an VII) ; à Julien Couturier et Catherine11 Parthenay (29 mai 1808) ; à Julien Couturier et Madeleine Parthenay (26 mai 1817, 30 avril 1826) ; à la veuve Madeleine Parthenay (6 mars 1834), cession de bail par M. Parthenay à Michel Juignet (25 août 1834) ; à Louis Labbé-Huger (23 juillet 1885) ; aux époux Pilon Eleck (22 août 1901).- Reconnaissances de prisées (3 avril 1735, 11 juin 1750, 9 mars 1755).- Visite et montrée (10 décembre 1902). 11. Erreur pour Madeleine.

35 Droit de passage reconnu à M. Proust (novembre 1855), bornage avec MM. Guillocher (16 mai 1898).- Aliénation d’une parcelle de terre sise à la Grande Roche (1902-1903), échangée contre une autre parcelle (24 novembre 1951).- Construction d’une grange : plan (1856) ; d’une porcherie : marchés, délibérations, plan. Location d’un champ d’expériences agricoles à la ville de Saint-Calais : délibération (6 mai 1902). Terrain de Jeux (?) : plan [Xxe s.]. 1681-1951

12 H dépôt 32 - B 24 L’OISONNIÈRE sise à Saint-Calais .

Assignation à payer les droits de franc fiefs (1732).- Suite de baux de l’Oisonnière consentis par l’hôpital à divers : à François Rossignol et Marie Dué, sa femme, pour 20 livres de fermage, par Jean Chrysostome de Méhabert, prêtre, chapelain à vie de la chapelle de Sainte-Apolline (12 octobre 1715) ; à Olivier Borde et Jeanne Janvier, sa femme, à moitié de tous produits et divers suffrages (1er février 1725, 10 mai 1733) ; à Jacques Borde et Louise Pelais, sa femme, aux mêmes conditions (3 février 1747) ; à Jacques Doron et Marguerite Fournier, sa femme (21 mai 1750) ; à André Guillocher et Madeleine Auriau, sa femme (27 octobre 1755) ; à Julien Lahoreau et Renée Simon (13 mai 1764), résilié le 26 novembre 1765 ; à René Allery et Madeleine Pleuvry, sa femme, à moitié des gros grains et 60 livres de fermage (1er décembre 1765, 27 janvier 1774) ; à Pierre Guillon et Françoise Tricot, sa femme, aux mêmes conditions (2 mars 1780) ; à Jean Guillon et Marguerite Pocheveux, à moitié de tous produits et 48 livres de fermage (26 octobre 1789 et copie, 27 frimaire an VI, 26 septembre 1807, 19 mai 1816) ; à la veuve Guillon (4 avril 1825) ; à Jean Landier (27 juin 1830), cédé à Jean Maris le 31 janvier 1834 ; à Auguste Cousin (19 novembre 1872) ; à M. de Vanssay (1er octobre 1896) ; à Guérineau (29 juillet 1912) ; aux époux Breton (25 juillet 1946).- Reconnaissances de prisées, visites et montrées, etc. (17 mai 1764, 22 novembre 1764, 2 novembre 1780, 21 janvier 1914)- Construction d’une écurie : délibération et devis (juin 1839). Notes sur les travaux à effectuer aux fermes [mi XX s.].- Cession à l’hôpital d’excédents de chemins incorporés à l’Oisonnière (1839, 1844).- Evaluation foncière (23 septembre 1911). 1715-1946

H dépôt 32 - B 25 LA PETITE MALADRERIE sise à Rahay.

Suite de baux de la Petite Maladrerie consentis par l’hôpital à divers : à Louis Dubreil et Marie Jouet, sa femme, à moitié de tous produits, Jacques Bouvier étant procureur de l’hôpital (11 juin 1700) ; à Pierre Godefroy et Marie Jouet, sa femme, aux mêmes conditions, par les procureurs Louis Froger, Philippe Ignard et Thomas Le Grand (21 mai 1717, 28 novembre 1727 et 14 septembre 1738) ; à François Saullay et Marie Vivet, sa femme, Alexis Chastain étant procureur de l’hôpital (31 juillet 1748) ; à André Guillocher et Marie Hauriau, sa femme, Louis Bonouvrier étant procureur de l’hôpital (16 août 1751) ; à Michel Chardon et Marie Verdier, sa femme (27 octobre 1755) ; à Joseph Jouet et Marie Taforeau, sa femme, Pierre Tuau étant procureur (16 avril 1764) ; aux mêmes Michel Boullard étant procureur (18 juillet 1784).- à Gervais Leroux et Catherine Duguet (25 mars 1791, 6 germinal an VII), à François Beucher (3 août 1804) ; à Pierre Chaillou et Louise Landier (31 juillet 1808) et cession à leur fils le 5 août 1813 ; à Pierre Chaillou et Marie Rose Le Houx (26 mai 1817, 30 avril 1826) ; à Pierre 12. Dépendante de la chapelle Sainte-Apolline.

36 Lebert et Madeleine Haudry (27 juin 1830) ; à François Akermann (29 novembre 1885), aux époux Bigot-Breton (14 décembre 1901) ; aux époux Lesourd-Brouté (13 décembre 1903).- Adjudication au baron Joubert (17 août 1911).- Adjudication d’arbres sur pied (25 janvier 1906).- Déclaration censive de la Petite Maladrerie à Hardouin de Coutances, comme seigneur de Baillou, par les administrateurs de l’hôpital Jean Villain, René Duclos de l’Estoille, curé de Saint-Calais, et Javary (19 août 1748).- Obligation de prisée pour fourniture de bétail.- Déclaration de construction d’un puits (1902), d’un barrage (1865). 1700-1911

H dépôt 32 - B 26 LE PETIT BUARD sis à Melleray.

Aveu et dénombrement du Petit Buas, « autrement la Racimelière » rendu à « Scipion de Champier, chevalier, capitaine de cinquante hommes d’armes des ordonnances de Sa Majesté, gentihomme ordinaire de sa chambre, seigneur de Saint-Hilaire, Montgay, la Mothe Saint-Jean d’Avellaynes et du Boucher, seigneur marquisal de Vaire, terres et seigneuries qui en dépendent, baron des baronnyes de Montmirail, Authon et La Bazoche », etc., par Yvonne Hudan, veuve de Michel Auriau (11 juin 1602).- Acte de foi et hommage rendu pour la métairie du Petit Buas à Henri-Jules de Bourbon, duc d’Enghien..., seigneur de Montmirail par Louise Suan et Jean Rouleau, mari d’Anne Suan (24 septembre 1683).- Rôles et reçus d’impositions des francs-fiefs payés par Louis Suan, bourgeois de Saint-Calais, pour le lieu du Petit Buas (1693, 1714).- Vente par Louis Suan aux administrateurs de l’hôpital de Saint-Calais : Jean de Lestan, curé, Jean Villain, Georges Bertereau, Jacques de Torquat, sieur de la Coulerie, de la métairie du Petit Buas, relevant pour la plus grande partie de la baronnie de Montmirail, pour la somme de 2 000 livres de principal et 20 livres partagées entre les filles du vendeur (21 novembre 1732).- Signification de saisie faite à la requête des administrateurs de l’hôpital, sur Michel Guerier, fermier (27 septembre 1738) ; assignation à comparaître faite à Pierre Marchand, fermier, au nom du seigneur de Montmirail (juillet 1739).- Suite de baux du Petit Buas consentis par l’hôpital à divers : à Michel Guerrier, pour 110 livres de fermage et divers suffrages (16 septembre 1736) ; à François Brière et Françoise Pitois, sa femme pour 80 livres (25 octobre 1739, 26 juillet 1749) ; à Michel Guérin et Françoise Pitois (20 janvier 1756), ratification par Françoise Pitois (25 décembre 1757) et résiliation (3 avril 1761) ; à Charles-Louis Bourgueil (1er mai 1761) ; à Pierre Gasnier et Louise Brullé, sa femme (3 février 1766) ; à Julien Brûlé et Marie Girondeau, sa femme, pour 90 livres (7 novembre 1771) et ratification par Marie Jeanne Boussard, seconde épouse (14 mars 1776) ; aux mêmes pour 120 livres (20 juillet 1780) ; à Jacques Graffin et Jeanne Rocton, sa femme, pour 150 livres les quatre premières années et 200 ensuite, les administrateurs étant : Jean Villain, Jean Javary, Pierre-Nicolas-Denis Drouelle, curé de Saint-Calais, Philippe-Pierre Charbonnier, avocat, et Michel Boullard, procureur (18 juillet 1784, 2 ex.) ; à Louis Martin et Françoise Gaultier (3 juillet 1814, 6 avril 1823) ; à André Laborde (5 avril 1832) ; visite (29 mars 1939) ; cession de bail par Marthe Marais aux époux Guillotin (26 juillet 1946) ; bail aux époux Guillotin (19 mai 1950).- Réduction du prix du fermage : délibération (18 novembre 1880-1893). Cession de terrains pour la construction de la ligne de chemin de fer de Thorigné à Courtallain (1893-1895).- Evaluation cadastrale (12 juillet 1912).- Réparations à effectuer aux fermes (s.d.). 1602-1650

37 H dépôt 32 - B 27 LA PERRERIE à Conflans.

Suite de baux de la Perrerie consentis par l’hôpital à divers : à Françoise Raddé, veuve de Jean Rousseau,de Conflans, pour 70 livres de fermage et des suffrages, Michel Vaydie, notaire, et François Verrier étant admi-nistrateurs de l’hôpital (22 juin 1668) ; à Claude Langlois et Simonne Brault, sa femme, pour 100 livres, Pierre Tuau étant procureur de l’hôpital (20 juillet 1770) ; à Claude Langlois et Madeleine Pillon, sa femme, pour 120 livres, Michel Boullard étant procureur de l’hôpital (27 octobre 1779) ; à François Pitard et Madeleine Pillon, pour 180 livres (19 juin 1788, 2 ex., 20 germinal an V, 24 mai 1806, 17 septembre 1815, ; à Louis Pitard et Marguerite Brault (20 avril 1824) ; aux époux Pitard-Verité (21 décembre 1889) ; aux époux Brebion (1er octobre 1896) et visite (27 février 1897) ; aux époux Brebion-Pitard (29 juillet 1912) ; à Alexandre Brebion (19 mai 1950).- Bail d’un pré dépendant de la Perrerie sis dans la prée de Saint- Martin, à Saint-Martin-de-Sargé, à Claude Langlois, pour 40 livres (20 juillet 1780).- Etat de section.Vente par Geneviève Bouju, l’une des soeurs de la Charité, à ladite maison de la Charité, représentée par deux de ses administrateurs : René Guelon, curé de Saint-Calais, et Philippe Ignard, sieur de la Charmois, d’une portion de terre labourable de 90 cordes environ, située aux Pierres Plates, à Conflans, pour le prix de 160 livres, qui sera payé aux héritiers de Geneviève Bouju après son décès, celle-ci se réservant de jouir du revenu de sa terre pendant sa vie (15 décembre 1725).- Supplique adressée au lieutenant général de Saint-Calais par Marin de Vanssay, sieur de la Barre, contre Jean Jeuslain, demeurant à la Perrerie, a/s d’un chemin (1671). 1668-1950

H dépôt 32 - B 28 LA ROUGERIE sise à Saint-Calais.

Aveu rendu par Nicolas Aubert, sieur de Linières, gentilhomme de la compagnie des ordonnances du Roi, sous la charge de Monseigneur le maréchal de Souvré, à Madame Françoise Le Jeune, veuve de messire Louis de Louvières, en son vivant chevalier de l’ordre du roi, seigneur de Saint-Merry, dame de Lussault, pour la métairie de la Rougerie, tenue envers ledit fief de Lussault à 5 sols 4 deniers de cens au jour de la Saint-Calais (12 juin 1618).- Vente par René Aubert, notaire à Saint-Calais, à Jean Aubert, sieur de la Haute-Bergère, avocat à Saint-Calais, d’une pièce de terre à la Rougerie et relevant de l’hôpital de Saint-Jean-de-Cogners (23 août 1669).- Extrait du partage des biens de la succession de Jean Godet, sieur de Beaufonds, avocat au siège présidial du Mans, et de demoiselle Marguerite Ribou, sa femme, aux termes duquel le bien de la Rougerie acquis par les époux Godet, demeure à Me René Denizot, avocat au siège présidial du Mans et à Marguerite Godet, son épouse (16 août 1673).- Aveu rendu par Me René Denizot, mari de demoiselle Godet, à Monseigneur Jacques de la Barre, Hautepierre, chevalier de l’ordre de Saint-Jean-de-Jérusalem, commandeur d’Artins et du fief et seigneurie de l’hôpital de Saint-Jean-de-Cogners, au regard dudit fief, de deux journaux de terre à prendre au bas de la pièce des Aubües, dépendant de la Rougerie (3 août 1680).- Acceptation du partage du pré de Gastebois, dépendant de la Rougerie, entre René Denizot et ses cohéritiers dans la succession de demoiselle Marie Godet, soeur de sa femme (3 novembre 1681).- Aveu rendu par Me René Denizot au chapitre de l’église collé-giale de Saint-Pierre de Saint-Calais pour le pré de Gastebois réuni à son bien de la Rougerie, lequel bien il a donné en dot à sa fille Marguerite Denizot,

38 mariée à Me Guillaume Boutier, sieur de Gémarcé (12 mars 1693).- Vente par Me Guillaume Boutier, sieur de Gémarcé, bourgeois du Mans, tant en son nom que comme procureur spécial de Me René Denizot et demoiselle Marguerite Godet, père et mère de sa femme, aux directeurs de la maison de la Charité à Saint-Calais : dom Louis Maignan, prieur de l’abbaye de Saint-Calais, François Masson, curé, Georges Berthereau, procureur fiscal du duc de Vendôme et Jean Belot, marchand à Saint-Calais, du bien et métairie de la Rougerie, située à Saint-Calais, pour 100 livres de rentes ou 2 000 livres de capital, au choix des acquéreurs (5 février 1705).- Quittance donnée par Me Guillaume Bouttier aux administrateurs de l’hôpital pour une somme de 600 livres à valoir sur le prix de l’acquêt (21 juin 1712).- Inventaire des actes et pièces concernant la Rougerie, par Me Bouttier de Gémarcé et Me Denizot (s.d.).- Procuration donnée par René Aubert à Madeleine Aubert, sa soeur, pour vendre le champ de la Vigne (3 avril 1715).- Vente par demoiselle Madeleine Aubert, veuve de Bernard Aubert, en son nom et au nom de René Aubert, bourgeois, son frère, aux directeurs de l’hôpital, d’une pièce de terre située près les terres de la fabrique de l’église Notre-Dame et les terres de la Rougerie, la dite pièce de terre tenue du fief de l’hôpital Saint-Jean-de-Cogners pour cinquante livres (10 juin 1715).- Accord entre Jean de Neuchèze, chevalier de Saint- Jean-de-Jérusalem, commandeur des commanderies d’Artins et d’Amboise et du fief et seigneurie de l’hôpital Saint-Jean de Cogners, membre dépendant de la commanderie d’Artins, et les administrateurs de l’hôpital de Saint-Calais, au sujet d’une portion de terre à prendre aux Aubües et d’une autre, vendue par Madeleine Aubert, qui sont toutes deux réunies à la Rougerie (30 octobre 1716 et copie).- Aveu rendu par les administrateurs de l’hôpital de Saint-Calais à Monseigneur frère Alexis de Villedout de Jansay, chevalier de Saint-Jean-de-Jérusalem, commandeur d’Ar-tins, à cause de la châtellenie de l’hôpital de Saint-Jean de Cogners, pour le champ des Aubües, de la métairie de la Rougerie (31 août 1748).- Aveu rendu par les administrateurs de l’hôpital au fief de Lussault pour le bien de la Rougerie (16 mai 1774).- Quittances de taxes données à Me Denizot pour un pré sis à Saint-Calais, ayant jadis appartenu à la chapelle Saint-Nicolas et réuni à la Rougerie (1642-1702). Suite de baux de la Rougerie consentis par les admi-nistrateurs de l’hôpital à divers : à Joseph Pohu et Marie Viau, sa femme, pour 30 livres de fermage et des suffrages (10 août 1706) ; aux mêmes à moitié de tous produits (29 juin 1710, 29 mars 1715, 12 mai 1724) ; à Michel Chéron et Renée Pohu, sa femme, aux mêmes conditions (30 décembre 1732, 30 mai 1755) ; à Jean Chéron et Madeleine Cruchet, sa femme, aux mêmes conditions (15 janvier 1767, 24 novembre 1776, 23 octobre 1785, 2 ex., 23 germinal an IV, 22 octobre 1804) ; à René Ferrand et Jeanne Parthenay (26 septembre 1806, 19 mai 1816, 4 avril 1825, 14 mars 1833) ; aux époux Matra-Chéron (6 avril 1893) ; aux époux Guimier-Janvier (13 septembre 1900) ; aux époux Menant-Breton (22 novembre 1945).- Bornage d’un pré entre l’hospice et M. Troussard (28 mars 1856).- Echange de servitudes avec Louis Victor Cottereau (1880).- Location d’un terrain à la société de tir de Saint-Calais (1912). 1618-1945

H dépôt 32 - B 29 LES TABARIÈRES à Rahay.

Vente à Jacquet Lubineau, par Antoine Crosnier, d’une pièce de terre dépendant du lieu de la Petite-Tabarière, pour 16 livres 10 sols (10 février 1522).- Contrat de vente semblable au précédent entre les mêmes, portant sur une autre terre située au même lieu

39 pour 25 livres (9 janvier 1524).- Procédure entre les possesseurs des Tabarières et ceux de Crannes (1602).- Cession d’une rente de 26 sols tournois et 5 quarts de blé assise sur les Tabarières, par les héritiers de Barbe Beauchamps à Claude Lubineau (27 décembre 1629).- Aveu pour plusieurs terres dont la Tabarière, par Marie Angevin, veuve de Crépin Bonnefoy, à René de Moges, seigneur de Coulonges (14 avril 1688, copie).- Assignation aux administrateurs de l’hôpital à comparaître à la cour du seigneur de Coulonges pour payer les droits féodaux à raison de leur domaine des Tabarières (29 février 1696). 1522-1696

H dépôt 32 - B 47

Le Grand Boullay, à : baux consentis par les administrateurs de l’hôpital à Louis Grignon (3 juillet 1783), à Louis Benoît (9 ventôse an IX, 1er août 1813), à la veuve Benoit et à son fils (5 avril 1822, 5 mai 1831). Vente par l’hôpital du Grand Boulay, sis à Dollon et Duneau, et du lieu des Petits Vaslins, à Lavaré (13 septembre 1840).- Les Vaslins à Lavaré : baux par adjudication à Jean Jouau et Madeleine Le Roux (14 mai 1809), à la veuve de Jean Jouau (26 juillet 1818), à Séverin Brulé et Françoise Dodier (21 juin 1827, 19 mars 1835).- Montangis à Lavaré : baux par adjudication à Julien Derré et Anne Daguet (30 juin 1816, 4 avril 1825, 21 mars 1833), aux époux Cheron (1er octobre 1896), à Arthur Guillard (1951), modification du bail accordé aux époux Grasset (21 novembre 1946). Comptes avec les fermiers, mémoires d’artisans, contributions (1808-1833, 1944-1947), police d’assurance (1886).- Quittances de réparations et de fournitures devis (1808-1811). Nominations de gardes particuliers (1828-1949).- Ventes de sapins et de bois de chauffage : traités, délibérations (1833-1876, 1921). Relations avec les propriétaires voisins, bornages : correspondance (1816-1846). 1783-1951

H dépôt 32 - B 48

Le Bourget à Berfay : bail par adjudication au titre des domaines nationaux, puis par l’hôpital à Louis Cochard (12 floréal an X, 26 juillet 1812).- Maison rue de la Gare ou des Touchards à Bessé-sur-Braye : bail accordé aux époux Dervieux (22 avril 1915), à Joseph Le Tessier (27 janvier 1917), à la société A. Salmon-Steimer et Hamelin (15 novembre 1917), correspondance avec le notaire (1919-1922).- Prés sis à Bessé-sur- Braye (clos de la Margerie, le Chauvain, pré de la Rue) : traité avec Louis Touchard et Cajetan Mery concernant un droit de passage (12 mai 1791) ; baux à Joseph Métais (9 mars 1772), à Julien Brebion (24 avril 1778).- La Détourbe ou la Tourbe à Ecorpain (et Montaillé) : bail à Jean-Baptiste Prégent (28 octobre 1787, 4 floréal an V, 24 mai 1806), à Julien Lhermitte (17 septembre 1815), à René Janvier (20 avril 1824, 14 mars 1833).- Les Bordes à Evaillé13 : partage entre Jean et Julien Huguet du lieu de Chermaison, des Bordes et de la Noue (14 février 1562). Vente par Etienne Corbon, tisserand à la Fourrerye, à Julien Huguet de la terre du Grand Brierre dépendant des Bordes, pour 5 écus (28 avril 1594) ; vente par André Morin à Julien Huguet d’une pièce de terre sise aux Bordes (18 janvier 1596) ; partage des biens de Julien Huguet et 13. Cf aussi Beauvais à Saint-Calais.

40 Julienne Belot sa femme (concerne la Borde et Beauvais) (17 janvier 1608. Procédure avec le seigneur de Xaintrailles (fin XVIIe s.).- Prairie de Braye à la Chapelle-Huon : acquisition de deux portions de prés (1856-1857).- Les Maladries à Savigny-sur-Braye (3 pièces de terre) : baux à la veuve Boullay (28 prairial an VII), à Julien Mautouchet et Anne Pichot (29 mai 1808), à Jacques Janvier (26 mai 1817).- Le Champ des Champions à Savigny-sur-Braye : note sur son acquisition (s.d.), approbation d’un bail (1857).- La « Boillonnière » à la Chapelle-Huon : extrait d’une lettre d’Orléans concernant le nom actuel de la dite métairie pour laquelle les administrateurs ont rendu aveu où la seigneurie de Saint-Calais (1723). 1562-1922

H dépôt 32 - B 49

Biens et rentes lotis en déduction de la perte causée par la vente comme biens nationaux de fer-mes appartenant à l’hospice : correspondance avec le bureau des Domaines concernant les loyers et fermages, tableaux des biens lotis et envois en possession (maison à Berfay, jardin à Bouloire, tailles à Maisoncelles, Montangis à Lavaré, Les Vaslins à Lavaré), tableaux des biens aliénés (maison rue de la Perrine, la Besnardière à Sargé, Coulieu à Savigny, les Cinq Ormeaux) et états des rentes transférées, estimations des propriétés14. An II-1812

H dépôt 32 - B 50

Réponse à une enquête sur la conversion des biens immeubles de l’hospice en rentes sur l’Etat (1858). Etat des revenus en nature de chaque ferme (1814-1819). Etat des réparations et constructions proposées pour être faites en 1841. Mémoires d’artisans pour travaux effectués aux fermes (1888, 1889). Surveillance de propriétés : règlement (1894), rapports trimestriels des surveillants (1892, 1899-1912), rapports ponctuels (1892-1893), nomination des gardes (1887-1894). Choix de notaires : correspondance, délibérations (1831-1867). Baux de chasse : adjudication pour les fermes de la Maladrerie et la Balonnière, et baux généraux (1857-1910), pièces concernant le non recouvrement et la réduction du droit (1871-1872). 1814-1912

RENTES : TITRES DIVERS, CONSTITUTION, CESSIONS, RECONNAISSANCES, ETC.

H dépôt 32 - B 30

Copie d’un contrat passé le 8 mai 1351 par lequel Guillaume de Challonges, paroissien de Montaillé, vend à Hugues, prêtre de la Maison-Dieu de Saint-Calais agissant au nom de celle-ci, une rente de 30 sous sur tous ses biens, à condition que l’acquéreur fera au vendeur un denier de franc devoir. « Et a été faite la copie ci-dessus par le commandement de Peschart, bailli de Saint-Calais, le mercredi, veille de la Madeleine, mil trois cent soixante et... » (le reste est effacé) (8 mai 1351, cop. 20 juillet 136.).- Vente à François Cassac et Anne Joubert, sa femme, par Christophe Levêque, de 100 sols de rente foncière qu’il possède sur une maison à Saint-Calais (12 mai 1676, 2

14. Ne semble pas concerner uniquement les biens de l’hospice mais également ceux de l’abbaye, du collège et de la cure de Rahay.

41 pièces.).- Cession à l’hôpital d’une rente de 9 livres sise sur une maison proche du pont de pierre à Saint-Calais et due par Louise Amelotte aux religieuses de Notre-Dame du Val à Gif (31 mai 1657-24 mai 1688, 10 p.).- Payement d’une rente de 50 sols assignée par Jacques Louerré en 1649 sur une maison de l’hôpital, sise à Saint-Calais, rue de Gautret : 40 sols pour le curé et 10 pour le sacriste (26 mai 1695, 8 p.)15.- Constitution par Antoine Anjubault, marchand, et Françoise Duhamel, sa femme, au profit de l’hôpital, représenté par Jean Anjubault, procureur dudit hôpital, d’une rente de sept livres, moyennant 140 livres de capital versées comptant (20 décembre 1689).- Cession par Gouffette à Besserand de Bosvau, de sa charge de garde du grenier à sel de Saint- Calais : parmi les conditions il est stipulé que le preneur paiera 25 livres de rente annuelle à l’hôpital (17 septembre 1708, 2 p.).- Amortissement de diverses rentes dues au principal du collège de Saint-Calais (1690-1719, 4 pièces).- Protestation de l’évêque du Mans contre une manoeuvre du principal du collège visant à se faire payer par les soeurs de l’hôpital une rente de 40 écus attribuée aux pauvres (16 décembre 1705).- Engagement pris par les abbé et prieur de l’abbaye de Saint-Calais de donner hypothèque de leurs biens à l’hôpital pour assurer une rente de 300 livres que ladite abbaye doit faire à l’hôpital en exécution du testament de Jacques-Honoré Barentin, en date du 11 novembre 1686. La somme est à prélever sur les 2 250 livres de rente sur l’hôtel-de-ville de Paris que le défunt a léguées à l’abbaye (26 février 1720) et extrait du testament de Barentin (11 novembre 1686), 3 p.- Procédures entre l’hôpital et l’abbaye relatives à la susdite rente de 300 livres (1728-1730, 1770-1771, 1790, 32 p.).- Procédure relative à une rente de 6 boisseaux de seigle due par l’hôpital à la cure de Saint-Calais sur le lieu de la Maladrerie et reconnaissance de cette rente (1612, 1741-2 juillet 1775), 5 p.- Procédure contre les héritiers de Lecestre, en paiement d’une rente de 8 livres sise sur le lieu de Poirier à Sargé, faite à l’hôpital par M. Vérité, curé de la Bosse, le 24 avril 1747, et qui est payable par ces héritiers16 (1765-1772), 26 p. - Titre d’une rente de 14 livres 18 sols 6 deniers due par Louis Rossignol à l’hôpital (25 avril 1781). 1351-1790

H dépôt 32 - B 31

Vente à Isaac Lesueur et Jeanne Huguet, sa femme, par Gilles Dolléans et Noëlle Leroy, sa femme, d’une rente de 6 livres 5 sols assignée sur une maison de la rue de Grenade, autrement la rue Pocquet, à Saint-Calais, moyennant 100 livres de capital (10 décembre 1626).- Vente de 15 livres de rente assignées sur les Grands-Champs, à Perrine Moreau, par Jean Barilleau, pour 300 livres de capital (9 avril 1671).- Vente à l’hôpital, par Jean Barilleau, de 3 livres de rente, assignées sur les Grands-Champs, à Marolles (23 juillet 1671).- Vente à l’hôpital, par Jean Moreau, de 50 sols de rente assignés sur les Grands- Champs, pour le prix de 40 livres (2 juin 1685).- Acte par lequel les héritiers de Jean Barilleau reconnaissent devoir à l’hôpital une rente de 18 livres assignée sur les Grands Champs (3 juillet 1692).- Remise gratuite, par Jacquine Lesueur, veuve de Toussaint Gerberon, à l’hôpital, de la somme de 226 livres 1 sol 4 deniers qu’il lui doit pour avances, et don d’une rente de six livres 5 sols que lui doit Gilles Dolléans (13 août 1688).- Contrat par lequel Catherine Leroy veuve d’Antoine Truguet achète à Mathurin d’Orléans des maisons rue de la Herse à Saint-Calais et s’engage à payer à l’hôpital la rente de 6 livres 5 sous sise sur ces biens (13 décembre 1719).- Constitution d’une rente

15. Voir aussi B 2. 16. Voir aussi H 10.

42 de 22 livres 10 sols au profit de l’hôpital, par Geoffroy-Louis de Torquat de la Coulerie, au nom de la fabrique de l’église de Saint-Calais, moyennant 450 livres (9 juin 1785).- Constitution d’une rente de 40 livres au profit de l’hôpital par le même, moyennant 800 livres (31 octobre 1785).- Bail perpétuel de la Jacquinière consenti à Jean Renvoisé par Renée Bourgoin veuve d’Antoine Fourmy, moyennant 3 livres de rente annuelle (31 octobre 1685).- Reconnaissances en faveur de l’hôpital pour des rentes assignées sur la Jacquinière, paroisse d’Ecorpain : de 51 sols 3 deniers par Adam Fougeray et Catherine Deniault, sa femme (29 janvier 1711) ; de 51 sols 3 deniers, par Jean Renvoisé (29 mai 1715) ; de deux rentes de 3 livres et de 5 livres 2 sols 6 deniers par Julien Cifteau, d’une part, et Michel Pellier et François Cottereau, d’autre part (20 janvier 1733).- Reconnaissance des arrérages des mêmes rentes à l’hôpital par les héritiers des précédents (18 janvier 1763).- Reconnaissance de deux rentes de 5 livres chacune sises sur une maison de la Grande Rue par Tironneau, notaire (19 août 1749) ; de 18 livres de rente par François Prévost et Marie-Anne Ménard (3 janvier 1769).- Reconnaissance de 28 livres 3 sols 8 deniers pour diverses rentes dues à la fabrique de Saint-Calais par l’hôpital (4 mars 1777) et pièces justificatives (7 p.).- Transaction entre l’hôpital et le sieur François Luneau, chirurgien, et Anne Joubert, sa femme ; ceux-ci abandonnent à l’hôpital tout ce qui leur revient de la succession de Philippe Joubert, curé de Chemillé, décédé débiteur de l’hôpital, et ce dernier leur constitue une rente viagère de 90 livres (28 mars 1755).- Vente des lieux de la Brosse et de la Métairie, à Savigny, par Hubert de la Drouardière, bourgeois de Luché, à Louis Pasteau, notaire, et Marie Frouard pour le prix de 5 360 livres ; sur laquelle somme M. Pasteau payera à l’hôpital 45 livres de rente (20 septembre 1787).- Transaction entre l’hôpital et Catherine- Scholastique Léons de la Noüe, agissant au nom des héritiers de Catherine Aubert, veuve de la Chaussée, que l’hôpital avait recueillie et qui est morte peu de temps après. La dame de la Noüe ne paiera à l’hôpital que la moitié de la somme que devait lui verser la défunte, soit neuf cent livres (1781-20 mars 1782), 4 p., et abandon d’effets mobiliers fait par Catherine Aubert (2 décembre 1753).- Dossier d’une procédure terminée par une sentence de Joseph Lebouc, sieur du Morier, bailli du comté du Lude, qui condamne Joseph-Anne de Bouillé, chevalier, seigneur de Mazouet, à payer à l’hôpital une rente de 50 livres constituée jadis par le défendeur à Philippe Joubert, curé de Chemillé, et cédée par ce dernier à l’hôpital (1746-13 juillet 1754).- Reconnaissance de la même rente par le fils de Bouillé (20 mai 1756), 13 p. 1626-1782

H dépôt 32 - B 51

Rente de 4 livres assignée sur le Bas Coulieu en Savigny (1680-1825).- Rente de 6 livres 2 sous 8 deniers constituée sur le lieu du Petit Bois près de Crannes à Rahay (1705-1845).- Rente de 15 sols sise sur des maisons rue Saint-Pierre (ou du Guichet à Saint-Calais), autrefois versée à la fabrique (1611-1773).- Deux rentes, l’une de 50 sous assignée sur la maison de la Caboche près le pont aux Ripes au bout de la Grande Rue, au profit de la fabrique, l’autre de 30 sous assignée sur une maison dite Vaurainne entre la Fosse Pean et la Fillonnière, au profit de la cure (1611-an VII).- Rente de 16 livres affectée sur une maison sise Grande Rue à Saint-Calais (Les Trois Roys ou la Tour Grise) au profit de la cure et transférée à l’hôpital le 10 thermidor an X (1664-1832).- Rente de 22 livres 10 s. assignée sur le lieu des Pierres Plates (1782, 1785).- Rente perpétuelle de 40 sous due au chapelain de Saint-Jean de Coulieu et assignée sur une maison rue du Vieux Marché (1674, 1779).- Rente de 12 livres sise sur

43 une maison rue de la Herse ou de Grenade à Saint-Calais due par Lecoq à la fabrique puis tranférée à l’hospice (1691-1858).- Rente de 22 francs 50 c. constituée par Rouillard sur une maison sise au haut de la rue du Gautret (an VIII-1829).- Rente de 90 livres due par les héritiers de Noël Mollière à l’hôpital sur le lieu de la Mazurerie à Marolles-lès-Saint-Calais (23 novembre 1689).- Rente de 100 livres constituée par la fabrique à l’hôpital (13 mars 1792).- Rente de 22 livres 13 sols assignée sur une maison sise rue du Bourgneuf17 (1720-1848)- Rente de 14 livres 18 sols 8 deniers assignée sur une maison sise Grande Rue par Pierre Rigoreau puis Jacques Rossignol (1666-1836). 1611-1858

H dépôt 32 - B 52

Titres et correspondance relatifs aux remboursements et aux transferts de rentes (1792-1891),états nominatifs des rentes nationales transférées à l’hospice (en remplacement de rentes caduques) et états nominatifs de rentes remboursées (an X-an XI).- Rente de 46 livres à prendre sur la maison du Croissant, rue du Gautret, due à la fabrique par les héritiers de Joseph Paumeau, René Gigoul, attribuée ensuite à l’hospice18 (1593-1833).- Rente de 15 livres 12 sols 6 denirs due au curé de Rahay19 (1677).- Quittance d’une rente viagère servie à Marie Bonnefoy (1777). Extrait d’un acte d’adjudication du lieu de Matas en Conflans chargé de 6 l. de rente due à l’hospice (an VIII) ; procédure entre les détenteurs de la fraresche de Matas et de l’Aunay Lormeau (dont Jacques de Mehabert, 1725).- Extrait d’un acte d’adjudication d’une maison sise au bourg de Conflans chargée d’une rente de 10 livres au profit de l’hospice (2 mars 1806). 1593-1891

AMORTISSEMENTS, QUITTANCES, DÉCLARATIONS CENSIVES

H dépôt 32 - B 32

Amortissement de la rente que Pierre Chaisnon, marchand à Saint-Georges-de-la-Couée, a droit de prendre sur la maison « appellée à présent la Charité », moyennant 194 livres, Jean Anjubault étant procureur de l’hôpital (2 janvier 1683).- Amortissement de la rente de 7 livres 10 sols que l’hôpîtal payait à Jean Guyart, l’un des créanciers de Michelle Levêque, depuis la vente des biens de celle-ci, moyennant 123 livres (30 décembre 1686), 2 p.- Quittances délivrées à l’hôpital : par Anne Joubert, veuve de François Cassac, pour 94 livres, prix du remboursement d’une rente achetée par son mari à Christophe Levesque le 12 mai 1676 (30 décembre 1686), et procédure contre François Cassac (1677) 3 p. ; par Sébastien Boulay, pour 18 livres, prix de remboursement d’une rente de 18 sols sur une maison de la rue de la Perrigne (17 août 1694).- Quittance délivrée à l’abbé de Saint-Calais, par l’hôpital, de 5 livres 12 sols 8 deniers (12 mai 1713).- Transaction entre les bénédictins et l’hôpital réglant les droits de rentes, indemnités, rachats, que doit l’hôpital jusqu’à ce jour à l’abbaye, à 40 livres de rente, ainsi que les « hommes vivants et mourants » pour les fiefs du moulin de Courdetain et la Dalerie (9 juillet 1695).- Transaction entre Marguerite de la Brumelière et Marie

17. Etablie par Etienne Fouret. 18. Contient un testament qui donne la ferme de Prazay en Conflans à la fabrique de Saint-Calais. 19. Dont Nicolas Aubert.

44 Huguet, héritières de Renée Huguet, sur le partage des biens provenant de la succesion. Entre autres clauses est la condition que Marie Huguet acquittera les rentes dues par la défunte à l’hôpital (29 juin 1712).- Transaction entre l’hôpital et l’abbaye relativement à une rente de 40 livres (13 octobre 1714). Déclaration censive faite à François-César Le Tellier, marquis de Courtanvaux, par le directeur de l’hôpital, pour « une tenue de maisons et prés situés au haut de la rue de la Perrigne » (14 août 1779).- Déclaration censive de la prairie de Braye, paroisse de la Chapelle-Huon, à François Le Tellier, par les directeurs de l’hôpital (13 septembre 1779). 1677-1779

ETATS DES REVENUS ET CHARGES

H dépôt 32 - B 33

Etat et inventaire des revenus de l’hôpital (1er octobre 1691).- Etat des lieux et inventaires des revenus et charges de l’Hôtel-Dieu dressés par Alexandre de Lichany, prêtre, doyen rural de Saint-Calais, au nom de l’évêque du Mans (21 juin 1694).- Mémoire sur l’état des revenus et des charges (s.d. : après 1763).- Tableau des richesses de l’hôpital en 1765.- « Table des biens dépendants de la charité de Saint-Calais » : état des biens et rentes (s.d. : 1ère moitié XVIIIe s.).- Etat des biens-fonds avec revenus (s.d., XVIIIe s.).- Etat des revenus et des charges (1699, 1732, après 1751). Etat des biens-fonds (1846).- Extrait de la frarache du Grand Beauvais, près Saint-Calais, relevant du fief de la Bougonnière et dont l’hôpital est l’un des détenteurs (1er décembre 1770).- « Etat des rentes et indemnités dues au RR. PP. de l’abbaye par les pauvres de la Charité pour ce qui leur a été donné et pour ce qu’ils ont acquis dans leurs fiefs » (XVIIIe s.). 1595-1846

H dépôt 32 - B 34*

Liste des biens possédés par l’hôpital avec les revenus de chacun. 1748 Registre de 34 ff.

H dépôt 32 - B 35*

Etat des biens fonciers de l’hôpital en 1709. Les biens se suivent par ordre alphabétique. Utilisé jusqu’en 1745 pour l’inscription des titres. 1709 Registre de 215 ff.

H dépôt 32 - B 36*

Etat des revenus « cueilleret ». En marge, çà et là, formule évangélique sur la charité ou précepte de morale chrétienne en latin, comme « Quisque tollit crucem suam » avec commentaires.

45 1731-1749 Registre de 331 ff.

H dépôt 32 - B 37*

Etat des revenus de l’hôpital pour chacune de ses propriétés, avec nomenclature des titres à l’appui (p. 1-130). Etat des rentes et charges de la maison (p. 148-164).- Inventaire incomplet des titres de 1685-1702 (p. 165-174). Au f° 131, historique de l’établis-sement naïvement composé par la plus ancienne religieuse en 171620. Elle s’excuse sur son style et sa « manière grosière et simple ». Suivant cet historique, l’hôpital, tel qu’il est constitué au moment de sa rédaction, remonte à 1656. Avant cette époque, les pauvres étaient soignés par une confrérie de charité dirigée par les prêtres de la Mission. M. Lesueur, homme veuf devenu prêtre, en référa à saint Vincent de Paul qui fut favorable au projet. Après bien des difficultés, M. Lesueur achète, par l’intermédiaire d’une autre personne, une maison près des murs de ville ; la ville ne voulait pas d’hôpital dans son centre. On y installe quatre lits, puis six. Différentes personnes de la famille du fondateur y font le service, à tour de rôle. Au bout de vingt ou vingt-deux ans de ce régime, M. Lesueur meurt, et sa famille continue à pourvoir et administrer l’hôpital. M. de Pontbodin, gendre du défunt, obtient que l’on affecte au nouvel établissement une rente de 200 livres pris sur le revenu de l’ancien Hôtel-Dieu. Les Pontbodin partis de Saint-Calais pour Marans, Anjubault et Le Gac mettent tout leur zèle à les remplacer dignement. Le Gac fait construire à ses frais une chapelle qui est bénite le 4 décembre 1682. C’est l’année suivante que l’auteur du récit entre au service de la maison avec sa soeur. Elle fait acheter en 1686 une maison voisine qui s’ajoute aux bâtiments de l’hôpital devenu trop petit. Le Gac vient y résider jusqu’à sa mort, arrivée en 1693. Sous son administration, deux autres maisons sont encore acquises, et des lettres patentes sont obtenues du roi, à grand’-peine, en 1692. La Maladrerie est réunie à l’hôpital en 1697. La narratrice s’étend sur les malheurs du fameux hiver de 1709, pendant lequel on manque de nourriture pour les pauvres devenus très nombreux. En 1714, un don de mille francs permet de rebâtir certaines parties des édifices très endommagés. Une grande cérémonie a lieu le 11 mars 1716 pour inaugurer les nouvelles constructions. Pendant le repas servi à cette occasion, et où l’on était treize à table, un vieux chantre mourut subitement.- A la fin du volume, table des chapitres. 1709-1739 Registre de 174 ff.

H dépôt 32 - B 44*

Sommier des biens-fonds, rentes foncières et constituées (classement topographique), revenus et charges. 1773-1795 Registre de 369 pages.

H dépôt 32 - B 45*

20. Cette religieuse est Jeanne Fourmy. V. l’introduction.

46 Sommier des biens fonds, des revenus et des rentes appartenant à l’hospice (nivôse an V-an IX). Contient aussi un état des fermages en nature (1814-1817). An V-1817 Registre de 97 fol.

BAUX DIVERS

H dépôt 32 - B 38

Bail d’un pré sis s ous le chenevril des Peslins à Bessé consenti par l’hôpital à Jean de la Porte pour 25 livres de fermage (28 juin 1744). Bail d’une maison sise à Sargé consenti par l’hôpital à André Besnard, pour 25 livres de fermage (8 juin 1748) ; à Simon Leseur, pour 30 livres (27 avril 1758) ; à François Leprince, pour le même prix (15 mars 1767, 7 mai 1772).- Bordereaux des créances hypothécaires (9 germinal an VII, 13 mai 1829, 8 mai 1839). Bail à Bazile Matras et Catherine Leprince (9 avril 1829). Titres de vente et baux de la maison des Portes à Bouloire avant sa possession par l’hôpital (1671-1738).- Bail d’une maison sise aux Portes, aux Rouillé, tisserands, pour des prix variant de 28 à 40 livres (1756-1787, 5 p.) ; à Jean Gaudin (26 prairial an IV) ; à Christophe Robineau (3 août 1804) ; à René Crétineau (3 juillet 1814) [concernent parfois également le bordage des Jeunoirs à Saint-Michel-de-Chavaignes]. Etat des revenus des Jeunoirs et de la maison des Portes (1745-1746). 1744-1839

PIÈCES DE PROCÉDURES

H dépôt 32 - B 39

Poursuites exercées par Prégent, commissaire de l’hôpital, contre Guillaume Chauvelier, fermier de la Perrerie, pour l’exécution de son bail (31 octobre 1591).- Sommation faite au curé de Saint-Calais, pour l’obliger à recevoir six setiers de blé méteil, à raison de seize boisseaux par setier, en remplacement de six setiers de seigle qui lui sont dûs annuellement à cause de la Maladrerie, vu l’impossibilité où se trouvent les débiteurs de se procurer du seigle (13 mai 1648).- Procès entre l’hôpital et les vicaires de Saint- Calais au sujet de la succession du chanoine Marsollier (1686-avril 1687, 4 p.).- Procès entre Ermenault, héritier de demoiselle Aubert et l’hôpital, au sujet d’une rente laissée par ladite Aubert à Ermenault et contestée par l’hôpital. Ce dernier obtient gain de cause devant la juridiction de l’abbaye de Saint-Calais et est condamné en appel par le Présidial du Mans (1693-1695, 21 p.).-Procédure entre l’hôpital et Godineau de Vilmarchais, avocat, propriétaire de la Roche à Saint-Calais, concernant les relations avec le fermier voisin de la Maladrerie (1754-1755, 13 p.).- Requête des administrateurs présentée à l’évêque du Mans concernant une rente donnée par François Aubert lors de sa réception à l’hôpital et dont Marie de Verdelay, son héritière, refuse de payer les arrérages (fin XVIIe s.). 1591-1770

H dépôt 32 - B 40

47 Procès de Georges Vaidie, curé, « procureur des habitants de Saint-Calais pour la conservation du bien des pauvres », contre Sylvain Jolly. Jugement qui condamne celui- ci à restituer à l’hôpital des immeubles qu’il avait achetés de Guillaume Tillier (28 juillet 1636).- Procès des habitants de Saint-Calais contre le sieur Tillier, bailleur à ferme des revenus temporels de la Maladrerie. Les habitants sont confirmés dans leurs droits de fondateurs des hospices de leur ville (7 juillet 1638), extrait du « Liber secratariatus » de l’abbaye de Saint-Calais portant que les hôpitaux de la ville sont des fondations des habitants (vers 1638).- Comptes des frais du procès de Vaidie contre Tillier (1638).- Jugement rendu au siège de Saint-Calais qui condamne les admi- nistrateurs de l’hôpital de Saint-Calais à payer à Me Georges Vaidie, curé, diverses sommes à lui dues par les habitants de Saint-Calais (1er juin 1646).- Inventaire des pièces produites (juillet 1647).- Jugement rendu à la demande de Jean de Casteja, chevalier de Saint-Lazare de Jérusalem, commandeur de la Commanderie du Mans et de la Maladrerie de Saint-Calais, condamnant les adminis-trateurs de l’hôpital à en terminer les réparations (24 février 1682). 1636-1582

H dépôt 32 - B 41

Poursuites exercées par Georges Vaidie, curé de Saint-Calais, contre Guillaume Tillier «administrateur de l’Hôtel-Dieu et de la léproserie de cette ville ». Compulsoire des titres, comptes et autres pièces possédées par les descendants et héritiers des administrateurs des hôpitaux depuis vingt ans, et par diverses personnes, pour prouver que pendant ce temps, comme actuellement encore, sous Tillier, les superflus des revenus des hôpitaux n’ont pas été consacrés aux bonnes oeuvres, comme il aurait dû être fait, et que les administrateurs, Tillier notamment, les ont employés à leur profit particulier et qu’ils ont même négligé de recueillir les malades et les lépreux, enfin qu’ils ont commis de nombreuses malversations. Registre de 25 ff.

13-28 octobre 1629

AVEUX

H dépôt 32 - B 42

Aveux par l’hôpital à l’abbaye de Saint-Calais, pour plusieurs biens (31 mars 1699, 1771, XVIIIe s., 4 p.).- Aveu pour les Portes, à Bouloire, rendu par l’hôpital à la seigneurie de Malvau (11 décembre 1781).- Mémoire des biens de l’hôpital relevant des fiefs de M. de Neuilly (les Cinq Ormeaux, la Contrie...), (XVIIIe s.).- Sommations de rendre foi et hommage au Roi (1776) et à la seigneurie des Barres à Conflans pour les Sourches (1778). 1699-1780

48 Série C

Matières ecclésiastiques en général. – Chapelle, aumônerie, cimetières, nécrologes, obituaires, etc.

CHAPELLES

H dépôt 32 - C 1

Autorisation donnée par l’évêque du Mans, Mgr Louis de Montenard de Tressan, de dire la messe dans la chapelle de Saint-Joseph de la Charité (22 février 1681. Cachet de cire rouge aux armes de l’évêque).- Procès-verbal de la bénédiction de la nouvelle chapelle de l’hôpital de Saint-Calais par l’évêque du Mans, Mgr de Crévy (13 mars 1716).- Extrait mortuaire de Demehabert, prêtre, dernier titulaire de la chapelle de Sainte-Apolline (26 avril 1724).- Requête des administrateurs de l’hôpital à l’évêque du Mans pour obtenir l’extinction du titre de la chapelle de Saint-Jean de Coulieu et l’union de cette chapelle et de ses revenus à l’hôpital (5 mars 1773).- Procès-verbal de la vente publique des ornements et linges de la chapelle de l’hôpital (15 pluviôse an III).- Autorisation de dire la messe dans la chapelle (19 mars 1805, 29 juillet 1807).- Désaccord entre le curé et l’hospice au sujet du payement des chantres lors des enterrements à l’hôpital (1845, 1870, 5 p.).- Autorisation sollicitée par Maignan, curé de Lavaré, d’élever un oratoire à Montangis (Lavaré) (1861).- Réalisation d’une table de communion payée avec les gratifications reçues pour les secours donnés aux blessés en 1870-1871 (1872). 1681-1872

CIMETIÈRE

H dépôt 32 - C 2

Requête adressée à l’évêque du Mans par les administrateurs de l’hôpital pour obtenir la permission d’avoir un cimetière particulier dans l’enclos de la maison afin d’y enterrer les pauvres et les soeurs, le cimetière étant très éloigné de l’hôpital ; approbation donnée à cette requête par René Guelon, curé de Saint-Calais, sous certaines conditions tendant à sauvegarder les droits du curé et des vicaires. 1725, 23 mars

49 Série D

Inventaires généraux et partiels. – Instructions, lettres, récépissés et autres pièces relatives au dépôt même et au service du dépôt des Archives. – Catalogue de la Bibliothèque.

H dépôt 32 - D 1*

« Du septième jour de may mil sept cent quatre-vingt douze par devant nous, François Reynaud, notaire royal à Saint-Calais, y demeurant, soussigné. Inventaire descriptif des titres et papiers dépendant de la maison de l’hôpital de Saint-Calais a été fait en présence et à la requête de MM. les maires et officiers municipaux et encore de MM. les commissaires nommés à cet effet, soussignés, et de plus en présence du sieur Jean Tallecourt, procureur et receveur dudit hôpital ».- Inventaire comprenant 45 articles, intéressant tous les biens possédés par l’hôpital, incomplet et sans ordre rigoureux. Registre de 88 ff. 1792

H dépôt 32 - D 2*

Fragment d’inventaire des titres de l’hôpital, de la même époque, vraisemblablement, que le précédent, intitulé « Etat, titres de biens de l’hôpital de Calais-sur-Anille dans le district de Mondoubleau ». Registre de 2 ff. XVIIIe-déb. XIXe s.

H dépôt 32 - D 3

Instructions et correspondance relatives au classement et à l’inventaire des archives (1854-1895). Supplément à l’inventaire dressé en 1792 (janvier 1855). Inventaire des archives antérieures à 1790 dressé par les archives départementales avec récolement postérieur. 1792-1895

H dépôt 32 - D 4

Inventaire descriptif des meubles et effets mobiliers (24 messidor an III). Etat des effets mobiliers de l’hospice « fait par nous commissaires nommés à cet effet » (25 juillet 1810 et copie du 12 avril 1830). Etats du mobilier et linge achetés et détruits (1837-1848). Inventaire des meubles et effets (8 octobre 1831) avec états des mobilier et linge achetés ou détruits de 1832 à 1850. 1810-1850

50 Série E

Administration de l’établissement. – Délibérations, nominations, règlements, budgets et comptes, états des recettes et dépenses. Economat, fournitures, entretien des bâtiments. Livres de caisse, etc.

ADMINISTRATION : BIENS ET BÂTIMENTS

H dépôt 32 - E 1

Approbation par Ambroise Caille et Jean Moria, administrateurs de l’hôpital, de l’acte du 17 décembre 1679 par lequel les habitants de Saint-Calais ont consenti à transférer à l’hôpital de la Charité, 200 livres des revenus de l’ancien Hôtel-Dieu (14 mars 1688).- Requête des administrateurs à l’évêque du Mans pour qu’il donne son consentement au transfert susdit autorisé par le roi et à l’enregistrement des lettres patentes obtenues à ce sujet. Signatures autographes des administrateurs Le Gac, Anjubault, Demehabert, Bourgoin, Foret (31 octobre 1691).- Permission accordée à l’hôpital d’abattre des chênes sur ses terres et visite générale de tous ses biens et bâtiments (21 avril 1729, an III-an VII).- Devis de travaux à exécuter aux bâtiments de l’hôpital (14 septembre 1737).- Etat pour le marché ou adjudication au rabais des bâtiments (salles et chapelle) de l’hôpital à reconstruire (12 février 1765, 2 ex.).- Déclarations de défrichement fait à Coulieu et à la Boirie (1777-1779, 8 p.). 1688-an VII

H dépôt 32 - E 2

Registre de délibérations (136 ff)21

1697 : le sieur Anjubault rend ses comptes depuis 1680 et ils sont reconnus exacts (23 juin).- 1698 : l’hôpital se charge de mettre en nourrice et d’entretenir provi-soirement un enfant trouvé à la porte de Macé Germon, et de faire rechercher et punir ceux qui l’ont abandonné (1er décembre).- 1700 : assemblée générale des habitants de Saint-Calais, qui nomment directeurs de l’hôpital les sieurs Demehabert, Jacques de Renusson et Geoffroy Gilbert, et receveur Michel Cousin (25 juin).- 1703 : il est décidé que : « l’on assistera la femme de Ferrand, malade actuellement du cancer, tous les jours de deux bouillons, deux oeufs et un septier de vin et que l’on contribuera aux payement du salaire du chirurgien qui la traite. Du mesme jour a esté délibéré que l’on recevra Estienne Gilet, blessé d’un coup d’espée bien qu’il ne soit pas de la paroisse, et que l’on prendra cession de la pension alimentaire qui luy sera donnée contre le sieur de Valère de Chanteloup qui l’a blessé... » (11 février).- Nomination des sieurs Berthereau et Jean Blot, directeurs, et Mongaudin, receveur (2 septembre).- Constitution d’une rente en faveur du collège de la ville (7 octobre).- 1704 : les bâtiments en ruine qui sont derrière l’Hôtel-Dieu seront démolis, et, avec les matériaux qui en proviendront, on reconstruira un cellier et réparera les autres bâtiments (4 mai).- 1706 : nomination de Nicolas Maurice, administrateur (24 octobre).- 1709 : nomination de J.-B. Langlois, 21. Tête-bêche : reconnaissances d’emprunt ou de remises de documents d’archives au procureur (1698-1714).

51 administrateur, et de Champion, receveur. De nouvelles règles leur sont imposées pour la direction de la maison, notamment au point de vue financier (20 octobre).- 1712 : transformation des vieux bâtiments et nouvel aménagement pour l’amé-lioration du sort des malades (14 février).- Emploi d’une somme de 1 025 livres, donnée par les agents de M. de Louvois, à réparer les bâtiments (6 septembre 1708).- 1714 : marché relatif à la construction d’un bâtiment neuf (5 février).- Remise d’un enfant trouvé et recueilli par l’hôpital en 1713, à des parents de sa mère, on ne leur réclamera pas les frais faits pour lui jusqu’à ce jour, mais ils devront l’entretenir désormais (5 mars).- Nomination de Louis Froger, receveur (2 septembre).- 1715 : les réunions des administrateurs qui avaient lieu jusqu’à ce jour le 1er samedi de chaque mois, auront lieu désormais le 1er mercredi (4 février).- Le chapelain Guelon ne sera plus logé ni entretenu par la maison et touchera des émoluments annuels de 120 livres (22 novembre).- 1716 : célébration d’un service pour la mort de chaque administrateur (2 décembre).- 1717 : limitation du nombre des enfants pauvres qui seront admis à l’école à vingt-quatre, et renvoi de ceux qui ont le moyen de payer (1er septembre).- Nomination de Froger, administrateur, et de Parrain, procureur (14 novembre).- 1718 : nouvelle distribution des emplois aux soeurs, Soeur Jeanne Fourmy est maintenue supérieure, et Soeur Françoise Anjubault nommée assistante, célérière et sacristine.- Le receveur touchera un sol pour livre de tout l’argent qu’il reçoit (12 janvier).- 1723 : nomination de Parrain, admi-nistrateur, et de Philippe Ignard de la Charmois, procureur (27 septembre).- 1725 : réception de la soeur Marthe Suau (11 février).- En marge, on lit : « Si je sors de cette maison on ne m’a pas obligé de le faire, c’est moy qui l’ay désiré, prévoyant n’avoir pas la force dans la suite pour remplir les devoirs d’une soeur hospitalière et que je n’y pourrois résister. Ce vingt-trois juin 1725, Marthe Suau ». Bénédiction d’un nouveau cimetière « situé dans l’enclos de cette maison » par le curé de Saint-Calais (31 mars).- 1726 : procuration donnée à quelques personnes pour faire foi et hommage au roy pour la Maladrerie et l’Hôtel-Dieu (19 avril).- 1727 : affichage dans la chapelle d’un tableau des maladies contagieuses qui ne seront pas soignées à l’hôpital (8 janvier).- Nomination de Michel Cousin, administrateur, en rem-placement de Parrain (11 mai).- 1729 : nomination de Jacques Torquat de la Coullerie, administrateur, en remplacement de Michel Cousin (27 décembre).- 1731 : accord avec les héritiers de la soeur Anjubault (3 mars).- Nouvelle réception de la soeur Marie Suau qui avait démissionné en 1725 pour cause de santé et qui est rétablie (11 août).- Nomination de la soeur Vérité, supérieure, en remplacement de la soeur Fourmy (id.).- 1732 : accord entre les administrateurs et les moines sur le paiement de la rente de 300 livres due par l’abbaye à l’hôpital en exécution du testament de M. de Barentin (16 février).- Nomination d’Angevin, administrateur, en remplacement de Jacques Torquat de la Coullerie (21 décembre).- 1735 : nomination de J.-B. Langlois en remplacement d’Angevin (27 novembre).- 1738 : nouvelle distribution des offices entre les soeurs après la mort de la soeur Vérité remplacée par la soeur Mercier (23 mai).- 1739 : on tire de l’argent du grand coffre-fort à trois clefs pour acheter du blé, le procureur « ne recevant aucun argent des rentiers et fermiers de la maison, attendu les circonstances fâcheuses des tems » (8 juin).- Nouvelle répartition des offices de la maison (2 octobre).- Nomination du sieur Ignard de la Charmois administrateur en remplacement de Langlois (1er novembre).- 1741 : la soeur Aubert est nommée supérieure en remplacement de la soeur Mercier (17 août).- 1742 : la soeur Pavée est nommée supérieure (22 juin).- Le sieur Georges est nommé chirurgien en remplacement du sieur Lenoir (27 juillet).- Répartition des offices (20 oc-tobre).- Bertre est nommé receveur en

52 remplacement de Lemaire (9 novembre).- 1743 : la soeur Prégent est nommée supérieure (23 juillet).- Nail est nommé procureur (26 octobre).- 1744 : Marie Pavée, de Marolle, déclare qu’une personne pieuse qui veut rester anonyme jusqu’à sa mort, donne une somme de mille livres pour le soin des pauvres d’une paroisse qu’elle fera connaître en son temps, et, la somme étant trop faible pour fonder un lit, demande qu’on accorde un lit dans les salles pendant six mois de l’année : quand les six mois auront dû être dépassés à cause de l’état d’un malade ou que les mille francs n’auront pas été entièrement employés, on en tiendra compte l’année suivante (2 janvier).- La même Marie Pavée fait une proposition analogue mais qui porte sur 800 livres et non 1 000, au nom de feu Jérôme Pavée, curé de Marolle. Le don est en faveur des pauvres de cette paroisse. Le lit ne serait occupé que 3 mois (1er avril).- Les délibérations contiennent de nombreuses mentions d’entrées de malades, de pensionnaires, de réceptions de soeurs, de redditions de comptes, de réceptions de testaments etc. 16 décembre 1696-1er avril 1744

H dépôt 32 - E 3

Registre de délibérations (139 ff)

1747 : sortie de la soeur Jacquine Pavée qui doit se marier, l’hôpital lui rend ses effets et lui fait une rente de vingt livres pour l’aider à vivre (10 mai).- La même demande à rentrer soit comme soeur, soit comme pensionnaire : l’hôpital refuse (7 octobre).- Léons remplace Ignard de la Charmois comme administrateur (5 novembre).- Nomination de Me Marc, chapelain, avec 80 ll. de traitement (20 novembre).- 1748 : remise par la soeur Marie Prégent d’une somme de 801 livres donnée par une personne anonyme pour la fondation d’un lit dans la salle des femmes (28 janvier).- 1749 : la soeur Jacquine Pavée qui « n’a cessé de pleurer sa faute et de soupirer après la maison et supplié les administrateurs de la reprendre sous la promesse qu’elle fait de réparer par une conduite plus exacte et moins dissipée le mauvais exemple qu’elle a donné par sa sortie indiscrète », est reprise à la condition de faire trois mois de retraite, de faire pendant trois mois la lecture aux autres soeurs durant les repas et de verser 200 livres pour payer les nouveaux vêtements qu’elle va recevoir (1er mai).- Le curé de Chemillé, M. Joubert, se retire de l’hospice et lui donne 5 000 ll. (20 mai).- Nomination de Me Bourgeois, chirurgien, en remplacement de Me Georges (24 novembre).- 1750 : nomination de Jacquine Pavée, dont la conduite est devenue excellente depuis sa rentrée, comme première soeur en remplacement de la soeur Prégent (23 juillet).- Nomination de Bonouvrier receveur en remplacement de Chatain.- 1751 : déclaration du nom de la personne qui a donné mille livres (2 juin 1744) : c’est Me Martin Léon, jadis curé de Marolle, mort en mars 1751. Emploi de cette somme à payer des arrérages d’une rente viagère due au curé de Chemillé, les biens de campagne de l’hôpital ne produisant presque plus de revenus (1er avril).-1755 : nomination de Mosny receveur en remplacement de Bonouvrier (5 décembre).- 1756 : distribution des offices de la maison (14 juin).- Nomination de Tironneau, admi-nistrateur (19 décembre).- 1757 : admission au nombre des soeurs de l’hôpital de Julienne Ploux « qui a passé 16 années dans le service des Petites Ecoles dont la maison est chargée » (2 janvier). Nouvelle distribution des offices de l’hôpital et des Petites Ecoles (26 août).- 1760 : réparations impor-tantes dans les salles de l’hôpital (12 février).- 1761 : don à l’hospice d’une somme de 2 000 livres par le chevalier de Meslay, seigneur de Cogners et de Sainte- Osmane, à condition de vêtir un pauvre pendant douze ans dans chacune de ces deux

53 paroisses (6 mai).- Nomination de Pierre Marc Thuau ?), receveur, en remplacement de Mosny (16 novembre).- 1762 : nomination de Langlois, administrateur (10 mars).- 1773 : nomination de Châtain administrateur en remplacement de Langlois (14 mars).- 1774 : nomination de Boulard, receveur (7 octobre).- 1776 : fondation de deux lits d’hommes (3 avril).- 1779 : nomination de Lussault, chirurgien, en remplacement de Bourgeois, décédé (21 novembre).- 1782 : installation de nouveaux lits dans les salles de malades (6 avril).- 1786 : état général des biens et revenus de la maison d’après les comptes rendus par le receveur Boulard (26 mars).- 11 nivôse, an V : procès-verbal de l’installation de la nouvelle administration.- 24 ventôse an IX : décision concernant l’éventuelle réintégration des anciennes soeurs.- 24 prairial an IX : présidence de la commission administrative règlementairement confiée au maire. 17 juin 1810 : direction de l’hospice confiée aux soeurs d’Evron. 15 avril 1744-5 juillet 1827

H dépôt 32 - E 58

Registre des délibérations de la Commission administrative (197 ff)

1828 : nouveau règlement de l’hospice (12 décembre).- 1832 : décision d’installer deux salles destinées aux malades du choléra (7 avril). Décision de remettre les lits en état (25 octobre).- 1833 : nouveau règlement de l’école primaire de jeunes filles établie à l’hospice (29 novembre). 1839 : décision de construire une salle d’asile attenante à l’hospice (12 janvier).- 1842 : suppression du cimetière (15 juin).- 1843 : réponse de la commission aux observations émises par l’inspecteur général des établissements de bienfaisance (17 novembre).- 1844 : nouveau règlement de l’hospice (4 avril).- 1845 : réponse de la commission aux irrégularités constatées par les inspecteurs généraux des finances dans la comptabilité (25 mai).- 1854 : réponse aux observations faites par l’inspecteur général des établissements de bienfaisance dans un rapport au ministre (20 juillet).- 1855 : amendement du traité avec les soeurs d’Evron (15 novembre 1855). 21 décembre 1827-6 mai 1859

H dépôt 32 - E 59

Registre des délibérations de la Commission administrative (192 ff)

1861 : réglementation du régime alimentaire et établissement d’un réfectoire (17 décembre).- 1870 : admission de militaires blessés (9 août).- 1871 : remerciements à ceux qui ont apporté leur aide aux blessés de passage (3 mai).- 1872 : accord avec le desservant pour la sépulture des malades décédés à l’hospice (23 mai).- 1877 : observations sur le tarif de l’indemnité due à l’hospice pour les journées des malades indigents placés par les communes voisines (8 novembre).- 1881 : autorisation d’établir une école libre à l’hospice (17 décembre).- 1882 : traité avec la sous-intendance pour les soins prodigués aux malades militaires (21 juin).- 1883 : décision de laïciser l’hospice (12 juillet).- 1886 : rapport de l’administrateur sur la situation financière de l’hospice (20 avril).- 1887 : rapport de visite des fermes (4 juillet). Règlement concernant la surveillance des propriétés (9 décembre).- 1890 : projet de règlement (19 août).- 1893 : acceptation du legs Charbonnier (2 octobre). 12 juillet 1859-4 décembre 1893

54 H dépôt 32 - E 46

Convention avec un fumiste pour la réparation d’une cheminée de la cuisine (an IX).- Construction d’un mur de séparation entre la cour des malades et le bâtiment : plan, correspondance (1835).- Construction d’un bâtiment dans le prolongement de la salle d’asile : plan (1843).- Construction d’un bûcher : mémoire de l’agent voyer, cahier des charges, plan (1853).- Construction d’un préau couvert pour la salle d’asile : mémoire, cahier des charges (1853).- Construction d’un cabanon pour les aliénés : adjudication, devis, mémoires, plan (1855-1856).- Etablissement de salles de bain : correspondance (1859).- Travaux de couverture : devis (1865).- Note concernant la construction d’un hangar (s.d.).- Construction de cabinets d’aisance, d’une galerie couverte et réaménagement des bâtiments : subvention allouée sur le fonds du pari mutuel, décompte et réception des travaux, correspondance avec l’architecte, adjudication, devis, plans (1900-1906).- Travaux effectués au pressoir en fer (1851).- Abonnements à l’éclairage au gaz (1869).- Contrats d’assurance (1833, 1886).- Etablissement d’un trottoir rue du Gautray : délibération, devis (1867)- Acquêt des jardins jouxtant l’hospice et appartenant à M. Voisin : mémoire de l’agent voyer, correspondance (1834, 1849), plan (1846).- Convention passée avec MM. Vallée et Roger relative à des constructions appuyées par ces derniers sur le mur de clôture du jardin de l’hospice (1899). An IX-1906

TUTELLE ADMINISTRATIVE, PERSONNEL

H dépôt 32 - E 53

Tableau des administrateurs procureurs, chapelain et soeurs de 1650 à 1767. [après 1767].- Procès-verbal de l’assemblée des habitants de Saint-Calais nommant deux administrateurs (dernier octobre 1649, 8 novembre 1750). 1649-[après 1767]

H dépôt 32 - E 54

Textes législatifs préfectoraux ou ministériels concernant l’administration des biens fonds et les rentes, les secours aux indigents et orphelins, l’accueil des militaires.- Relations avec l’administration municipale et centrale : nomination d’administrateurs, destitution du receveur Boullard, tenue des registres, polémique au sujet du serment exigé des soeurs (1791), création de ressources pour l’entretien des pauvres (quête, achat de vivres, continuation d’une aumône due par la ci-devant abbaye), requêtes des administrateurs concernant l’état critique des ressources, réclamation des soeurs concernant leur traitement (an III), fixation du prix des journées. 1790-1810

H dépôt 32 - E 55

Nomination des administrateurs et membres de la commission administrative de l’hospice : arrêtés de la Sous-Préfecture et approbation préfectorale, correspondance. An VII-1912

55 H dépôt 32 - E 56

Fixation du prix des journées, régime alimentaire des malades, amélioration du service de maternité, tenue des registres, traitement des militaires admis, tarif des chaises de la chapelle, contestation avec l’administration de l’Enregistrement concernant la passation de marchés : correspondance avec les autorités de tutelle, instructions, délibérations. 1839-1909

RECETTES ET DEPENSES

H dépôt 32 - E 4

« Mémoire de ce que j’ai baillé à un pauvre malade de l’hôpital apelé Gille Gouve de Sainte-Sérone (sic, pour Saint-Cérotte), par l’ordre de M. Verdier, l’un des administrateurs, à commencer le 5 mai 1640 ». Ce mémoire est de Madame Boullay, et comprend deux listes de fournitures en argent et en nature. 1640

H dépôt 32 - E 5

Extrait de compte rendu par Germain Cousin et Julien Prégent, ci-devant administrateurs des hôpitaux de Saint-Calais. 1635-1638

H dépôt 32 - E 7*

Comptes de recettes et mises. Sans totaux . Recettes et mises sur page face à face. Registre de 74 ff.

1713-1729

H dépôt 32 - E 12*

Recettes et dépenses. Sans totaux22. Registre de 40 ff.

1761, novembre-1765

H dépôt 32 - E 13*

Recettes et dépenses. Sans totaux. Registre de 40 ff. 1765, novembre-1771, octobre

H dépôt 32 - E 14*

22. Contient aussi en feuilles volantes « dépenses pour tirer de la marne aux Cinq Ormeaux », « Pierres enlevées de la carrière de la Rougerie », « dépenses pour rétablir le puits rue du Gautret ».

56 Recettes et dépenses. Sans totaux (quelques feuillets seulement du registre sont occupés) : livre journal23. Registre de 40 ff. 1771, novembre-1774, mai

H dépôt 32 - E 47*

Recettes (fol. 1-71) et dépenses (fol. 72-). Registre de 144 fol. An V-an X

H dépôt 32 - E 48*

Dépenses : livre journal Messidor an VIII-1806

H dépôt 32 - E 49*

Dépenses faites par la soeur Berque : livre journal (an V-an VI) (fol. 2-10) ; blé mis au moulin (1796) (fol. 18 v°), recette en blé (1796) (fol. 19), recettes des fruits à faire à boire (an VI-an VII) (fol. 19 v°.). Recettes faites par la soeur Berque : livre journal (an V-an VII) (fol. 36-37) ; emploi du chanvre (an V-an VII) (fol. 38 v°-39) ; emploi du linge cédé à l’hôpital par la municipalité (an V-an VI) (fol. 68 v°-71). An V-an VII

H dépôt 32 - E 50*

Livre journal des dépenses. 1807-1819

H dépôt 32 - E 51

Compte rendu des recettes et dépenses pour les années 1810 à 1817 (mai 1818).- Etats des frais de séjour des malades et des enfants assistés (1893, 1947).- Produit du tronc et recettes de la chapelle (1885-1896). 1818-1947

QUITTANCES24

H dépôt 32 - E 16

Quittances diverses délivrées à l’hôpital pour paiements de toutes natures : rentes, imposition, fournisseurs (dont fossoyeur), salaire des chirurgiens desservant, mémoires de fournitures et d’ouvrages25. 1606-1739

23. Dépenses tête-bêche. 24. Le désordre des liasses E 16 à E 26 n’a pas permis de retrouver leur ordonnancement originel. Ainsi certaines quittances pourraient-elles provenir de la gestion des biens privés des administrateurs. Par ailleurs, nous n’avons pu reconstituer les liasses E 17 et E 25.

57 H dépôt 32 - E 18

Mémoires et quittances à l’appui des comptes présentés par le receveur Lemaire. 1740-1742

H dépôt 32 - E 19

Quittances à l’appui du compte présenté par le receveur Michel Nail et M. Berthe. 1743-1746

H dépôt 32 - E 20

Quittances à l’appui du compte présenté par le receveur Bonouvrier. 1750-1752

H dépôt 32 - E 21

Quittances à l’appui du compte présenté par le même Bonouvrier. 1753-1755

H dépôt 32 - E 22

Quittances délivrées à l’appui des comptes présentés par le receveur Jacques Mony26. 1756-1758

H dépôt 32 - E 23

Quittances à l’appui du compte présenté par le receveur Jacques Mosny. 1759-1762, mai

H dépôt 32 - E 24

Quittances diverses présentées à l’appui des comptes par Pierre Tuau. 1762-1774

H dépôt 32 - E 25

Quittances présentées à l’appui des comptes par Michel Bouillard. 1774-1792

H dépôt 32 - E 26

Quittances diverses (réunies en une seule liasse) à l’appui des comptes de P. Thuau. 1761-1770

25. Il va de soi que les mémoires et quittances peuvent concerner des travaux et fournitures exécutés l’année considérée ou l(es) année(s) précédente(s). Contient aussi une liste « d’aumônes » avant 1646. 26. Dont mémoire des marchandises livrées par M. de la Bouverie (fer et bois) (1750-1756).

58 H dépôt 32 - E 57

Reçus d’imposition, mémoires de fournisseurs et d’artisans (an II-1813, 1833-1879). Pièces comptables sans date. An II-1879

H dépôt 32 - E 27

« Etat des bien fonds de l’hôpital de Saint-Calais, des rentes foncières et constituées, ce qui est dû par les fermiers et rentiers » (1755-1756). Cet état intéresse la plupart des propriétés rurales nommées plus haut (v. série B) et dix maisons à Saint-Calais.- Lettre demandant à l’hôpital s’il a des fonds à placer lors de l’emprunt fait par le clergé au denier vingt (1758). 1755-1758

COMPTES ET REVENUS

H dépôt 32 - E 28*

Dans ce registre comme dans tous ceux qui suivent, il n’y a aucun total d’indiqué. Ce sont plutôt des brouillons de comptes où sont notés les recettes et dépenses au jour le jour et sommairement. Débute par un inventaire des titres et legs (1654)27. Registre de 90 feuillets. 1680-1697

H dépôt 32 - E 29*

Comptes et revenus, « Cueilleret » : revenus par bien-fonds ; comptes avec les fournisseurs ; mémoire du linge et ornements (1698-1699). Registre de 45 feuillets. 1695-1713

H dépôt 32 - E 30*

Compte, par bien-fonds, des revenus (en nature et argent) et des transactions avec le fermier : « cueilleret » Registre de 122 feuillets. 1697-173128

H dépôt 32 - E 31*

Livre journal d’Aubert sieur de Montgaudin, receveur29 Registre de 52 feuillets. 1703-1709

27. Registre tenu par Anjubault receveur. 28. Ce terminus adquem n’est pas identique pour toutes les métairies. 29. Les recettes sont notées tête-bêche.

59 H dépôt 32 - E 32*

Livre journal30. Registre de 60 feuillets. 1709-1711

H dépôt 32 - E 34*

Comptes présentés par Thomas Le Grand, receveur de l’hôpital. Registre de 89 feuillets. 1729-1732

H dépôt 32 - E 35*

Comptes présents par Thomas Le Grand, procureur, receveur de l’hôpital (rentes, arrérages, dépense et mise). Registre de 78 feuillets. 1732, 1er novembre-1738, 1er novembre

H dépôt 32 - E 41*

Comptes présentés par Chatain, receveur de l’hôpital. Registre de 19 feuillets. 1746-1747

H dépôt 32 - E 42*

Mémoires à l’appui des comptes : «Mémoire de ce que j’ai reçu tant des fermiers, locataires que des rentiers…, « mises », «mémoire de ce que j’ai payé ». Registre de 15 feuillets. 1746-1747

H dépôt 32 - E 43*

Livre journal31. Registre de 43 feuillets. 1757-1772

H dépôt 32 - E 44*

Comptes et revenus : revenu de la vente de grains et bêtes (1767-1784), dépenses (1767-1772) pour l’hôpital32. Registre de 20 feuillets. 1767-1784

STATISTIQUE

30. Les mises sont notées tête-bêche. 31. Les mises sont notées tête-bêche. 32. Registre tenu par la soeur Ploux et contrôlé par le receveur de l’hôpital.

60 H dépôt 32 - E 52

Etats trimestriels de situation de la caisse (1814), états trimestriels des mouvements (malades, employés, recettes et dépenses, dettes) avec récapitulatifs (1807-1808), états des mouvements de malades (1814) et secourus (an VIII, 1811, 1815,), état nominatif des employés (1806), état des recettes et dépenses de l’hospice et de la commune pour l’établissement de l’octroi de bienfaisance (an IX), demandes d’envoi de tableaux statistiques (1791-1818), et commentaires adressés en retour par l’administration centrale. 1791-1818

61 Série F

Registres d’entrée et de sortie des personnes admises dans l’établissement. – Religieux et religieuses. – Service intérieur. – Domestiques. – Service médical. – Infirmiers. – Demandes d’emploi et d’admission.

H dépôt 32 - F 1*

Registre des entrées et des sorties des malades. Le nom seul des malades y figure (1681-1708). Puis tête-bêche : état des linges (1681-1683) et comptes des vivres (1688), puis registre des sorties des malades (1709), puis tête-bêche : mémoire des ornements de l’autel (1681), puis tête-bêche : compte des peaux et bêtes reçues (1627), puis liste des malades décédés (1709). Registre de 83 feuillets. 1627-1709

H dépôt 32 - F 2

Registre des entrées (1740-1767), des sorties des malades (1740-1772) et des décès (1740-1782). Semblable au précédent.- Liste des décès de religieuses, chapelains, maîtresse d’école, bienfaiteurs (1730-1784). 1730-1784

H dépôt 32 - F 3

Lettre annonçant le départ d’une soeur (1714).- Réception de Jeanne et de Marie Fourmy parmi les soeurs de l’hôpital.- Catalogue des officières (offices des soeurs) de la Maison de la Charité de Saint-Calais nommées par MM. les administrateurs33 le 12 janvier 1718 ; le 27 août 1721 ; le 7 novembre 1725 ; le quatrième cahier n’a pas de date.- Procès-verbal de réception de Jeanne et de Marie Fourmy au nombre des soeurs de l’hôpital (2 décembre 1683).- Approbation de la laïcisation de l’hospice (1883).- Protestation d’un jardinier de l’hospice congédié (29 octobre 1884).- Litige entre les pharmaciens et les soeurs concernant la préparation de médicaments (1819).- Admission d’indigents et d’orphelins ou secours aux pauvres : lettres de demandes (1647-an VIII).- Nomination d’une supérieure (an VII).- Pétition des ci-devant soeurs Boulard, Borde et Thibault demandant à être réintégrées dans leurs fonctions hospitalières (an IX).- Lettre du prieur de Verneil au prieur de Saint-Calais concernant la venue de la soeur Anne Foujaux comme maîtresse d’école et soignante (24 août 1714). 1647-1884

33. Les lacunes considérables de cette série sont en partie comblées par les mentions relevées dans les registres des délibérations (v. E 2 et 3).

62 Série G

Papiers et registres des institutions succursales de l’Etablissement. – Ancien bureau des pauvres, mendicité, tutelle des enfants trouvés et orphelins, écoles, salles d’asile, sages-femmes, vaccine, etc.

H dépôt 32 - G 1

Etat des livres et de l’argent délaissés par soeur Jacquine Pavée, maîtresse d’école décédée le 28 février 1772, dressé par M. de la Potterie (1742).- Dénonciation de la convention passée avec les soeurs d’Evron (1883). 1742, 1883

H dépôt 32 - G 2

Registres d’inscription des élèves admis à l’école élémentaire établie à l’hospice. 1830-1835

63 Série H

Papiers et correspondances diverses ne rentrant pas dans les séries précédentes.

PIÈCES INTÉRESSANT NOTRE-DAME DE SAINT-CALAIS OU L’ABBAYE

H dépôt 32 - H 1

Vente par X... et sa femme à Robin et Margot, sa femme, de deux plaches de courtil en la paroisse de Saint-Calais, au fief de l’abbaye dudit lieu, moyennant une rente perpétuelle et annuelle de 5 s. t. (10 mai 1366, mercredi après Vocem jucunditatis). 1366

MALADRERIE SAINT-JACQUES ET CHAPELLE SAINT-JACQUES

H dépôt 32 - H 2

Bail à vie de la métairie de la Gasnerie, à Ecorpain, par Simon de Beaumanoir, prêtre chapelain de la chapelle Saint-Jacques, fondée en l’église Notre-Dame de Saint-Calais, à Jean Bordeau et Thimmette, sa femme et à Etienne Bordeau, et à Jeanne sa femme, à la charge par eux de faire édifier au dit lieu de la Gasnerie une maison, et de servir une rente annuelle de 75 s. (30 décembre 1472).- Accord entre Julien La Touche, chapelain de la chapelle Saint-Jacques, et les enfants de Jean et Etienne Bordeau, sur la diminution de la rente prévue par le précédent bail (5 décembre 1517).- Lettre de la Grande Aumônerie désignant le sieur Etienne Louison, fils de sénéchal Brou, comme titulaire de la Maladrerie Saint-Jacques, près Saint-Calais, en remplacement de Me Louis des Hayes, prieur de Montargis, décédé (19 novembre 1661).- Provision et prise de possession de la chapelle Saint-Jacques desservie en l’église Notre-Dame de Saint- Calais, par Me René de Salmon, prêtre, prieur commandataire de Saint-Blaise de Gaudry, en faveur duquel Me Jacques de Petit-Jean, écuyer, a résigné ladite chapelle (3 mars 1671). 1472-1671

TITRES INTÉRESSANT DES BIENFAITEURS OU ADMINISTRATEURS DE L’HÔPITAL

H dépôt 32 - H 3

Donation devant la cour de Lucé par Agnès, veuve de Fouque de Plebs, paroissienne de Maisoncelles, à Robin Regnault, chevalier, et à Anne Got, sa femme, de la totalité de ses biens meubles et immeubles (7 mai 1352, lundi après le dimanche de Cantate).- Vente d’une maison et jardin à Evaillé par Macée, veuve de Robin de Bélessort, à Jean Daguillé, écuyer, pour 40 s. t. comptant (28 avril 1353, dimanche après la Saint- Denis).- Echange de différents biens et de rentes entre Robin Regnault, paroissien de , et André Marcadé et sa femme (4 décembre 1356, dimanche après la Saint-

64 André).- Abandon au même Regnault par Pierre de Chavenay, écuyer, de tous ses biens pour 7 deniers de cens annuel, payable « la veille de la Toussaint, en l’estre de Gauol » (25 septembre 1364, mercredi après la Saint-Mathieu )- Vente d’une maison à Saint-Calais par Pierre Lussault, notaire à Vendôme, et Ambroise Chesneau, sa femme, à Guillaume Lebeau, tanneur à Saint-Calais (14 mars 1532, sceau du duc de Vendomois).- Vente par Fleurance Soury à Denis Hommeau, d’une maison située à Saint-Calais rue du Bourneuf (juin 1611).- Vente, en la cour de Montdoubleau, par Denis Leguère, corroyeur, à Louis Berthereau, notaire à Saint-Calais, d’un pré à Saint- Cyr-de-Sargé pour 109 ll. payable « en espèces d’escus d’or pistolles d’Espagne et une demye » (15 septembre 1640).- Aveu rendu par Jacques Amelot, à dame Marie du Bois, veuve de Henri Hardouin de Coutances, commandant du château et ville de Nantes, pour un pré situé à Courcelles en Rahay (2 juillet 1643).- Aveu pour le même pré par Louise Amelotte, veuve de Jean Verdier, à dame Hélène Foulon, veuve de Joseph de Coutances (25 juin 1670). 1352-1670

H dépôt 32 - H 4

Vente d’une maison sise à Saint-Calais tenant à la Grande Rue, dépendant de l’abbaye, par Noël Prart à Julien Deschamps (27 juin 1547).- Vente par Jean Boban à Julien Deschamps, de la moitié d’un étal en la boucherie de Saint-Calais (23 avril 1549).- Partage d’une maison sise Grande Rue et les héritiers de Pierre Guymond et Nicolas Boullay (1677) ; vente par Pierre Janvier et Marie Gigoul à Jean Joulllain d’une maison sise Grande Rue (26 mars 1637). Vente par Jacques Garnier et Elisabeth Seguin à Jean Joullain d’une maison sise au faubourg de la Perrigne joignant à la Ruelle de Petras (30 octobre 1662) et vente d’une rente à percevoir sur cette maison par Georges Bordeau à André Boutard (15 novembre 1672) . Vente par Marie Godet veuve Remond Delorme à Jean Joullain d’une maison sise faubourg du Gautret (la Tour Grise ?) (27 octobre 1659). Vente par Macé Vaidie à Macé Huguet d’une maison en la rue du Gautret (1er décembre 1644). Vente d’un pré sis en la borde de Chasteau à Saint-Martin de Sargé par Jean Halgrin à Claude Lubineau (19 janvier 1623) ; ventes des prés de la Mothe et de Mazay, à Saint- Cyr-de-Sargé par Marguerite Boban et Michel Tourtay à Claude Lubineau, et déclarations à la seigneurie de Vaulx (1627-1663) ; vente d’un quartier de terre sis en la prée de Taillefer à Saint-Martin de Sargé par Valleyan Cousin à Claude Lubineau (5 juillet 1612). Procès relatif au domaine de la Tuilerie à Evaillé lors de la succession de Jean Bataille (famille Huguet, 1576). Rente sise sur la Hellerie, à Parigné-l’Evêque (famille Verdier) (1640, 1674). Procédure entre Nicolas Leparc, Jean Joullain, Marie Godet veuve de Remond Delorme et Urbain Boullay concernant le bornage du jardin des Limdettes (?) (1661)34. Reconnaissances délivrées par Marie Chedaine à Françoise Duhamel, veuve d’Antoine Anjubault, demeurant à Saint-Gervais de Vic, pour des arrérages de rente (1702-1713). Arrêt portant main-levée des fermes saisies sur le chapelain de la Saulinière au profit de la collégiale de Saint-Calais (11 décembre 1621). 1547-1713

34 . Peut-être les Lindennes à Montaillé ?

65

H dépôt 32 - H 5

Autorisation donnée par les procureurs de la fabrique de Saint-Calais à Jean Collas d’ériger un banc devant l’autel de Notre-Dame de la Pitié moyennant une redevance annuelle de 12 sols (24 décembre 1669).- Famille Hommeau : acquêt du logis appelé Saint-Maurice sis à Saint-Calais (1632-1649) ; acquêt d’une chambre et tuerie rue du Bourgneuf (janvier 1633) ; acquêt du droit d’accès et d’issue à l’eau rue du Bourgneuf (octobre 1633) ; vente à Mathurin Vaidye d’un logis sis entre la place de la Tannerie et la rue du Bourneuf (1609).- Famille Amelotte : obligation contractée par Pierre Gautier envers Louise Amelotte veuve Verdier (avril 1669).- Accord entre Thomas Boullay et Jean Verdier concernant la vente de fonds de seilles, de merrain et de bardeau (14 avril 1643).- Famille Sallier : compte de tutelle (1633), acquêt d’une boutique à Lunay (1620).- Famille Huguet : acquêt d’immeubles à Saint-Calais appartenant à Anne Chesneau (1565). Partage d’une maison sise à Saint-Calais entre les héritiers de Jean Chesneau (Angevin, Anne Chesneau, Boban) (16 mars 1538).- Famille Aubert (Nicolas) : acte de libération respective passé avec Jacques Brethon sieur de la Gaudinière (15 juin 1650).- Vente par Jacques de la Ferrière à Anne Courtin veuve de Nicolas Conpain d’une rente sise sur la terre de Talvarennes à Montaillé. Vente de la Cormerie et de la Prousterie à Montaillé par Jacques Amelotte et Jeanne Lubineau à Julien Deschamps (1605).- Obligation de 30 l. contractée par Jean Baptiste Ribou envers Marie Ogin veuve Romain Cherpy (29 octobre 1686). 1538-1686

TITRES INTÉRESSANT LA FAMILLE AUBERT35

H dépôt 32 - H 6

Partages et ventes concernant le lieu du Verger, le Fournil de la Butte à Montaillé ; les Souches, le clos des Haies Vives à Conflans ; la Poussinière, la Babinière et la Baudonnière à Vancé ; la Rossignolière, les Coutils, la Braudière, les Petits Cheintres à Baleurie, la Noe de l’Aubépin ou Champ Aubry et à Rahay.- Succession de Nicolas Aubert, avocat : procédure contre Le Roy, Samson et du Vivier.- Contrats de mariage d’Edouard de la Chaussée et Catherine Aubert, de Christophe Aubert et Catherine Aubry.- Rente de 33 s. 9 d. constituée par Pierre Le Gendre et Jeanne Percheron à Madeleine Aubert veuve de René Prégent (3 février 1640). XVIe-XVIIIe s.

TITRES INTÉRESSANT LES FAMILLES AMELOTTE ET VERDIER36

H dépôt 32 - H 7

Jacques Amelotte : vente et acquêts de rentes. Lettres d’affaires adressées à Jacques Amelotte. Saisie de la seigneurie des Loges (Jacques Amelotte établi commissaire du fief) (1625-1626) ; saisie du fief de la Pierre et Franchesse (procédure

35. Descendants de Françoise Huguet et Françoise Godet : Antoinette Aubert veuve de Jérôme Jousseaume, Catherine Aubert, veuve d’Edouard de la Chaussée, Nicolas Aubert curé de Rahay, Catherine Aubry veuve de Christophe Aubert. 36. Jean Verdier époux de Louise Amelotte ; Jacques Amelotte époux de Jeanne Lubineau ; Marguerite Amelotte épouse de Jacques Sallier.

66 contre Boutier, la Rivière, Hubert) ; saisie de la Quantinière appartenant à la famille d’Illiers. Louise Amelotte : rente versée aux demoiselles Vivet ; bail d’une maison sise rue du Dauphin et d’une autre rue de Grenelle, contrat de mariage avec Jean Verdier ; rente versée à l’abbaye et à Louise Sabin. Jean Verdier : quittances de rente versée à Noël Molière ; nomination comme curateur de Marie Huguet ; assignation contre Prégent ; comptes et quittances pour le pré de Gastebois ; signification d’un arrêt concernant les tailles (1658). XVIIe s.

TITRES CONCERNANT LES FAMILLES AMELOTTE, VERDIER ET SALLIER37

H dépôt 32 - H 8

Constitutions de rentes par Nicolas Aubier, convention de mariage entre Nicolas Aubier et Marguerite Sallier. Procédure menée par Jean Verdier contre la fabrique de Saint-Calais concernant la succession de Marguerite Sallier29 (1652-1653).- Marguerite Amelotte38 : rente constituée à Cousin (notamment sur Beauvais) et procédure contre le seigneur de Rotton ; quittances pour une rente sise sur une maison à Lunay et baux d’autres biens sis à Lunay (vigne) ; bail d’un étal de boucherie à Saint- Calais à Jean Papin ; règlement de la succession de Jeanne Vyé39 et de Michel Sallier. XVIIe-XVIIIe s.

TITRES INTÉRESSANT LES FAMILLES HUGUET, LUBINEAU, GERBERON

H dépôt 32 - H 9

Huguet : vente d’une maison sise à la Noue à Evaillé par René Gousse à Macé Huguet (1554). Procédure avec Julien Bataille. Succession de Julien Huguet (concerne familles Amelotte, Lubineau, Boban). Vente de la petite Cranserie ou Champoiseau à Montaillé par Renée Huguet à Robert Prégent. Lubineau : comptes de tutelle et succession (dont Jouet40, biens à Lunay). Testament de Julien Deschamps. Partage entre Jeanne Mery veuve de Claude Lubineau et Jacques Amelotte mari de Jeanne Lubineau. Vente d’un pré sis en la prée des Illes à Rahay, par Jean Faburée à Claude Lubineau (1624) ; baux du pré des Isles à Rahay et de la Poulinerye à Rahay (1584, 1626). Gerberon : rente constituée à Ledru sise sur la Felipinière (Philippière) à Conflans. XVIe-XVIIIe s.

TITRES INTÉRESSANT DES BIENS PARTICULIERS

H dépôt 32 - H 10

Saint-Calais : cession d’une rente sise sur une maison au faubourg de la Perrigne par Mathurin Sorin à Nicolas Hertereau et Madeleine Boullay (1639) ; prise de possession

37. Epouse de Nicolas Aubier. 38. Veuve de Jacques Sallier, chirurgien et fille de Jacques Amelotte et Jeanne Lubineau. 39. Epouse de Michel Sallier. 40. Claude Lubineau épouse de Symon Jouet ; également alliés à la famille Huguet.

67 par Guillaume Boban d’une maison qui appartient ensuite à Julien Huguet et Marin Hullot (1535) ; vente d’une maison sise rue de Grenelle (de la Porte Saint-Pierre) à Mathurin Leclerc puis à Louis Le Gac (1616, 1638) ; titres concernant une maison joignant à la ruelle de Petras41 et une maison sise rue du Gautret joignant à la chapelle de la Saulnière (1628-1636). Reconnaissance par Jean Anjubault d’une rente de 100 sous constituée par Pierre Baron à l’église collégiale de Saint-Pierre de Saint-Calais (3 mai 1691). Lieu des Bordes à Saint-Cyr de Sargé42 : titres de vente et baux intéressant aussi les familles Verité et Rousseau, titres d’une rente servie au curé de la Bosse, vente de la Vaugouère à Bessé par Jean Vérité à Amaury. La Borde du Buisson ou des Rochereaulx près de Saint-Calais : bail par Mathurin Ogier confirmé par le chapitre de la collégiale Saint-Pierre de Saint-Calais (juin 1534). Lavenay : ventes d’une maison au bourg (familles Le Comte, Gresle) (1593). : quittance pour M. de la Peroterie par Nagier, fermier (1645). La Chapelle-Huon : constitution de rente à Pierre Guehery, prêtre à Saint-André de la Chapelle-Huon. Bordage de la Fontaine à Marolles : ordre de saisie de grains sur le fermier Jean Crosnier [1719 ?]. La Budinière à Savigny-sur-Braye : saisie de grains opérée sur Pierre Guérin à la requête de la famille Anthoine (1719) pour cause d’un cheval non payé. 1534-1719

VARIA

H dépôt 32 - H 11

Extraits d’actes d’état civil de la famille Guibert (1794).- Lettre d’un neveu à son oncle concernant une prise de possession ainsi que le procès de Mme de Pontchateau contre M. de Coislin (Paris 1669). Fragment d’un texte sur l’amour de Dieu (avec essais de plume « Marin Trochu »). 1669, 1794, s.d.

41. Identique à celle achetée par Jean Joullain en 1662 ?, cf. H 4. 42. L’un des bâtiments des Bordes s’exploiterait avec le lieu de la Benardière aux Bluteaux.

68 FONDS DE LA MALADRERIE SAINT-MARC

69 Série A

Actes de fondation de l’établissement. – diplômes et privilèges émanés des papes, rois évêques, seigneurs. – Cartulaires. – Ordonnances, décisions et autres actes relatifs à l’établissement émanés des diverses autorités

H dépôt 32 - II A 1

Arrêt du Parlement décidant que les revenus de la maladrerie seront administrés par deux habitants nommés tous les trois ans (3 juillet 1638).- Arrêt du Grand Conseil déchargeant la Maladrerie de la pension que la « Chambre de la générale réformation des hôpitaux et maladreries de », l’avait condamnée à payer à Robert Laurent, lépreux (19 septembre 1643).- Arrêt de la Chambre royale condamnant les administrateurs de la maladrerie et Hôtel-Dieu de Saint-Calais, à se départir de la maladrerie au profit de l’ordre de Notre-Dame du Mont-Carmel et de Saint-Jean de Jérusalem, conformément à l’arrêt de la même Chambre du 4 mars 1673 (2 juin 1676).- « Edit du roi portant désunion des biens, maladreries, léproseries et autres revenus cy devant unis par édit du mois de décembre 1672, à l’ordre de Notre-Dame de Mont-Carmel et de Saint-Lazare (mars 1693).- Mémoire au Conseil sur les prétentions que les habitants de Saint-Calais ont sur la maladrerie. Délibéré par le Conseil que lesdits habitants n’ont qu’un droit d’administration et que le sieur Provost a eu tort de prendre possession de l’établissement (9 juin 1694). 1638-1694

70 Série E

Administration de l’établissement. – Délibérations, nominations, règlements, budgets et comptes, états des recettes et dépenses. Economat, fournitures, entretien des bâtiments. Livres de caisse, etc.

H dépôt 32 - II E 1

Comptes des recettes et dépenses présentés par Me Jean Heinery, chapelain et administrateur de la « Maladerye » de Saint-Calais, successeur de Quentin Rogier. Som-mes des comptes pour chaque année : 1529 : recettes : 65 l. 15 s. 6 d., dépenses : 62 l. 6 s.- 1530 : recettes : 66 l. 5 s., 6 d., dépenses : 74 l.- 1531 : recettes : 72 l. 15 s. 6 d., dépenses : 63 l. 6 s. - 1532 : recettes : 77 l., dépenses : 80 l. 10 s.- 1533 : recettes : 78 s. 6 d., dépenses : 78 l. 6 s.- 1534 : recettes : 72 l. 2 s. 6 d., dépenses : 61 l. 16 s. 8 d.- 1535 : recettes : 50 l. 15 s. 6 d., dépenses : 48 l. 16 s.- 1536 : recettes : 98 l. 8 s., dépenses : 54 l.- 1537 : recettes : 97 l. 18 s., dépenses : 81 l. 10 s.- 1538 : recettes, 98 l. 15 s., dépenses : 43 l.- 1539 : recettes : 98 l. 3 s., dépenses : 42 l. 15 s.- 1540 : recettes : 98 l. 3 s., dépenses : 101 l., 6 s.- 1541 : recettes : 97 l. 18 s., dépenses : 105 l.- 1542 : recettes, 98 l. 5 s., dépenses : 76 l. 16 s.- 1543 : recettes : 111 l. 18 s., dépenses : 135 l.- 1544 : recettes : 128 l. 18 s., dépenses : « Somme totale de 1529 à 1545 : recettes : 1410 l. 14 s. 6 d., dépenses : 2052 l. 15 s. 8 d.- De 1445 à 1457 pas de totaux.- Aux recettes, on lit : « Pour un droit de saulnière que appartient à ladite maladerye... X l.- lequel droit de saulnière est entendu ainsi que s’ensuit que en chacun de quatorze moulins du doyenné de Sainct Kalès il y a ung petit vesseau de boys que l’on appelle saulnière des ditz quatorze moulins sont tenuz prandre sur ung boesseau de bled moulu, ung doig de farine et le mettre en ladite saulnière, et de deux boessaulx de faryne autant qu’il en peult prandre avec deux doigtz, et de troys boessaulx trois doigs et de quatre boesseaulx quatre doigz. Et tous le quinze jours ledict chappellain et administrateur de la maladerye envoye quérir à ses despens ladicte farine ainsi mise audict vesseau de salnière, et tel droict peult valloir par chacun an, toutes charges faites, la somme de 10 l. t. » (f° 7). Aux dépenses, on lit : « Premièrement ledict administrateur et chapellain d’icelle maladerye doibt pour chacun an au jour de Toussainctz donner à disner à quinze moulniers et autant de varletz, et ont de coustume d’estre traictiez audict disner à chappons bouilliz, boeuf et mouton et de trois sortes de rostz et la sequelle avec bon vin et pain blanc, et après le disner danssent jusques à vespres avec ung tabourin qu’ils amainnent. Pendant lesquelles dansses fault donner à berre aux moulniers quant ilz en demandent, et quant ilz s’en veullent aller ils emportent chacun huict pintes de vin et le tabouryneure en emporte quatre pintes : telle charge peut valoir 75 s.t.» (f° 8). « Item de présent (1545) y a troys malades lepreulx dont a lung a été adjugé vingt-cinq livres, cinq chartées de boys et le jardin près la maison des dicts malades vallant cinquante sols et aux deux aultres malades ont de provision trente-cinq livres et douze chartées de boys. » (f° 93, recto). Item pour la pencion de Pierre Guillonneau laquelle luy a esté adjugée par monseigneur le lieutenant du Mans a la somme de trente-cinq livres quatre chartées de boys et deux cens de fagotz » (f° 115, recto).

71 Item en ceste année (1551) présente Pierre Guilloneaux mapelle en justice pour croistre sa provision et pension laquelle monseigneur le lieutenant de Vignolles luy a taxée à trente-cinq livres » (f° 112, recto). A la fin du registre se trouve cette observation d’Hémery : « Item aucuns me chargent que j’ay vendu des bois de ladicte maladerye, je ne l’ay poinct faict, mes en ay fait coupez pour faire des loges de granges et autres loges à bestes au lieu de Conlieu et au lieu de maladerye, et au reste ay prins du boys à chauffer par les années, non pas tous les ans, et en puys demander et avoir par chacun an autant que en... ». 1529-1557

H dépôt 32 - II E 2

Comptes des recettes et dépenses successivement rendus par un des trois commissaires sortant de charge sans doute : Foreau, pour l’exercice 1604-1605, Renusson, pour 1605-1606 et les deux ensemble pour 1606 et 1607.- Somme des recettes : 1083 l. 4 s., des dépenses : 875 l. 12 s. 4 d.- L’excédent de la recette est versé au Receveur général des hôpitaux et maladreries de France, Desjardins, qui en donne quittance.- A la fin du registre, mention d’un procès contre Me Pierre Normandin qui aurait voulu s’emparer de la maladrerie arguant du don que lui en aurait fait le roi.- Au folio 10 on lit : « Item le dict Foreau commissaire dict que Anne Conuau, pauvre lépreuse en la dicte malladrye a droict d’avoyr et prendre par chacun an sur le revenu de la dicte malladrye la somme de soixante livres tournoys de pension a elle ordonnée par monsieur le grand aulmosnier de France ». Comptes des mises et receptes de 1604 à 1607, folio 16.- Folio 18 : « Item les dicts commissaires disent que Guillaume Leroy, lérpeux en la malladrye du Mans a droit de prendre par chacun an sur le revenu de la malladrye du dict Sainct Callais la somme de vingt livres par an de pension ».- Folio 32 : « Item le dict Renusson a frayé, payé et déboursé pour la despence du jour de monsieur sainct Marc mil six cent six que l’on a accoustume de faire comme dessus est dict aux dictz abbé de Sainct Callais, etc... et aux lépreux d’icelle et aultres pauvres mendiens scavoyr est cinq cens et demy d’oeufs quil a acheptez et employez ledict jour en oultre deux cens deubz par les métayers lesquels deux cens ledict Renusson ne mect en lignes de mises et pour lesquels cinq cens et demy qu’il acheptez a payé et déboursé la somme de quatre livres six sols plus a este despensé et par luy fourny ledict jour cinquante huict pintes de vin pour lequel vin il a payé la somme de huit livres douze sols plus pour cinq sols de sel plus le revenu de trois bouesseaux et demy de bled fourmens convertys en pain à raison de dix huict solz le bouesseau qui est pour le dict pain la somme de soixante troys sols plus pour le plat de poisson deub à monsieur l’abbé le dict jour vingt cinq sols revenant le tout à la somme de dix-sept livres onze sols que led. Renusson requiert luy estre allouée ». « Item ledict Renusson a payé ledict jour au sieur abbé la somme de dix-sept deniers qui lui sont deubz ». 1605-1607

BATIMENTS : CHAPELLE

H dépôt 32 - II E 3

Requête des administrateurs de l’hôpital à l’évêque du Mans pour obtenir l’autorisation de réparer la chapelle de la maladrerie et de la diminuer de trois ou quatre toises. Le

72 sieur de Lichasny est délégué par l’évêque pour examiner l’affaire (24 mai 1699).- Procès-verbal de Lichany concluant à ce que l’autorisation susdite soit accordée. L’évêque permet de démolir le pignon de l’orient et de raccourcir la chapelle de 15 pieds (10-13 juin 1699).- Aveu au roi à cause de la châtellenie de Saint-Calais, dans lequel figure la chapelle de la maladrerie, dédiée à Saint-Marc (20 avril 1726).- Pièces se rapportant à l’aveu susdit (1727)43 : ordonnances émanant des Trésoriers généraux de France, instruction pour dresser l’aveu. 1699-1727

43 . Voir quelques pièces intéressant la Maladrerie dans le fonds de l’hôpital, notamment dans B 39 et 40.

73 Série H

Papiers et correspondances diverses ne rentrant pas dans les séries précédentes.

H dépôt 32 - II H 1

Arrêt de la Chambre Royale décidant que la Maladrerie de Saint-Calais en la paroisse de Romilly (diocèse de Chartres) appartient à l’ordre de Notre-Dame du Mont Carmel. 1674, 13 avril

74 Hôpital de Saint-Calais

Liste des documents constatés manquants

75 H dépôt 32 - A 1

Arrêt du Parlement ordonnant l’enregistrement des lettres d’octobre 1685 (30 juin 1692).

H dépôt 32 - B 2

Legs à l’hôpital de la somme de 50 sols de rente en exécution du testament de Jacques Louerré, par ses héritiers (9 avril 1649).- Nouveau testament de Thomas le Gac dans lequel il fait le legs d’une maison et de rentes à l’hôpital à condition qu’il serve les rentes laissées par le testateur à Notre-Dame de Saint-Calais (16 janvier 1687).

H dépôt 32 - B 3

Bail d’une maison sise au lieu de la Fontaine à Saint-Calais, consenti pour trois ans à Gabriel Vaucelles, apothicaire à Savigny-sur-Braye, par Anne Hallouin, veuve de Mathurin Grisler (17 juin 1612).- Bail perpétuel d’une maison voisine de la Charité consenti, moyennant 20 livres de rente annuelle, à Olivier Pelloux, menuisier à Saint- Calais, par Marie Musson, veuve de François Leverrier (9 mars 1675).- Rétrocession du précédent bail par Peloux à Thomas le Gac, ancien abbé de Miseray, moyennant 20 livres de rente annuelle et à condition qu’après son décès « le présent contrat tourne au profit de l’hôpital de la Charité membre de l’Hostel-Dieu » (20 novembre 1685).- Amortissement de la rente mentionnée dans le précédent contrat, par Le Gac, au moyen d’un versement de 400 livres (28 mars 1686).- Sentence de la baronnie de Saint-Calais condamnant René Guelon, prêtre, à rendre aux directeurs de la Charité, la libre jouissance d’une chambre de l’ancien Hôtel-Dieu qu’il occupe indûment (26 décembre 1708).- Bail perpétuel de l’ancien Hôtel-Dieu situé sur le marché au blé de Saint-Calais, consenti à Charles Latté, hôtelier, par les administrateurs de la Charité : Dom Nazaire Chamereau, prieur de l’abbaye, François Masson curé de Saint-Calais, Georges Berthereau, procureur fiscal, et J.-B. Langlois, marchand, moyennant 30 livres de rente annuelle (27 octobre 1710).- Sentence du Siège royal de Saint-Calais qui termine un procès entre les Camaldules de la Flotte, Joseph Levasseur, curé de Vallaine, et les administrateurs de l’hôpital, d’une part, et Philippe Latté, propriétaire de l’auberge du Sauvage, ancien Hôtel-Dieu, et autorise les demandeurs à exproprier Latté et à passer bail de la maison (19 janvier 1741).- Bail de la susdite auberge consenti pour neuf ans à Jean Ligneul et à Marguerite-Agnès Rossignol, par les administrateurs de la Charité, moyennant 130 livres de loyer annuel (11 février 1741).- Renouvellement du même bail (29 septembre 1749).- Même bail à Louis Rouzier, « maître gallocher », et Catherine Ligneul, sa femme (10 janvier 1757).

H dépôt 32 - B 5

Acquisition par l’hôpital, aux filles Vivet, de la maison de la Perrigne pour une rente de 35 livres (29 septembre 1691).- Adjudication à Jean Anjubault, comme procureur de l’hôpital, d’une maison sise faubourg de la Perrigne et provenant d’une succession abandonnée, pour le prix de 160 livres (28 mai 1695).- Série de soixante baux de cette maison consentis par l’hôpital à divers locataires (1695-1790).

76 H dépôt 32 - B 6

Bail de la Balonnière consenti par l’hôpital à Joseph Audry et Madeleine Mauclerc pour 40 livres (19 novembre 1782).

H dépôt 32 - B 9

Autre requête adressée au bailli de Vermandois et remise de la taxe de 10 livres sur le bordage de la Billoterie (19 juin 1697).- Cession d’un droit de passage sur le champ de la Héraudière, à la Billoterie (25 août 1785).- Visites et montrée (1730).

H dépôt 32 - B 10

Vente par Mathurin Bonnefoy et Michelle Cornilleau, à Julien Guillebaut, demeurant à la Boirée, de la terre du Buisson, dépendant dudit lieu de la Boirée, pour 12 livres 10 sols la boisselée.- Quittance du 1er paiement (22 juillet-31 août 1572).

H dépôt 32 - B 13

Nomination du sieur Bourgeois comme homme vivant et mourant pour les lieux de la Galasière et de la Conterie par les administrateurs de l’hôpital : Jean Javary, Jean Villain, Pierre-Nicolas-Denis Drouelle, curé doyen de Saint-Calais et Philippe-Pierre Carbonnier, avocat (16 mars 1784).

H dépôt 32 - B 14

Vente à Henri Bournet, Claude Lubineau et Simon Jouet par Pierre Rambault le jeune, de son lot et de l’héritage de Jacques Lubineau sis aux Tabarières et à Crannes pour le prix de 54 écus (26 octobre 1581).- Echange entre Claude Lubineau et Pierre Aubry, tisseur de toile aux Petites Tabarières, d’un jardin situé aux Crannes, appartenant à Lubineau, contre un autre jardin situé au même lieu appartenant à Aubry (28 janvier 1609).

H dépôt 32 - B 15

Copie d’une déclaration faite à l’abbaye de Saint-Calais par les administrateurs de l’hôpital, des biens que possède l’hôpital à Saint-Calais, Conflans, Ecorpain et surtout à Coulieu (3 février 1771).

H dépôt 32 - B 18

Actes par lesquels Françoise Anjubault, fille d’Antoine Anjubault et de Françoise Duhamel, exerce son droit de retrait lignager sur les deux Galazières en remboursant aux administrateurs de l’hôpital le prix d’achat de ces terres (29 août-12 septembre 1720).- Acte notarié constatant l’aveu de foi et hommage fait par Françoise Anjubault pour les Galazières à la dame de la Mêrie et Gauterie, en l’absence de celle-ci, et le refus opposé par ses représentants de recevoir les droits que lui devaient Françoise (23

77 octobre 1720).- Procédure entre Françoise Anjubault et la dame Bernod, propriétaire de fiefs de la Mêrie et Gauterie au sujet des droits dûs à celle-ci par Françoise qui est condamnée (26 octobre 1720-16 avril 1722).- Renonciation par Françoise Anjubault au droit de retrait lignager qui lui a été concédé pour les Galazières et reconnaissance des adminis-trateurs de l’hôpital comme seigneurs propriétaires des deux bordages (13 mai 1721). Requête des administrateurs de l’hôpital à l’Intendant de Tours pour demander d’être déchargés des droits de franc-fief et d’amortissement qu’on leur réclame à cause de l’acquisition des Galazières. Ils s’appuient sur les ,ordonnances des rois de 1344 à 1708 qui dispensent de ces droits les Maisons-Dieu et hôpitaux. Le directeur des droits de franc-fief qui examine la requête, conclut à ce qu’elle soit repoussée, les privilèges accordés par les rois n’étant plus valables quand le souverain actuel ne les a pas confirmés. « La raison, dit-il, en est bien sensible, parce que nos roys ne sont ny propriétaires de leur couronne, ny héritiers de leurs prédécesseurs : ils ne sont qu’usufruitiers de l’une et successeurs de l’autre (1732) ».

H dépôt 32 - B 20

Aveu rendu pour la Grèneterie par les administrateurs de l’hôpital (20 dé-cembre 1733).

H dépôt 32 - B 26

Constitution d’une rente annuelle de 50 livres sur « les lieux et métairies de Buas », paroisse de Melleray et de la Gaudinière, à Courgeval, par Etienne Moriceau à Nicolas Chapelain, pour le prix de 900 livres (1er juillet 1644).

H dépôt 32 - B 33

Requête au roi par les administrateurs de l’hôpital afin d’obtenir la réunion des biens et revenus de la Maladrerie à ceux de leur maison (1595).- Déclaration au roi des revenus et dépenses de l’Hôtel-Dieu et de la Maladrerie (22 avril 1640).- Copie d’un mémoire pour MM. les archevêques, évêques, intendants, etc., concernant l’exécution de l’édit du mois de mars 1693 et des déclarations postérieures pour la désunion et l’emploi des biens ci-devant réunis à l’ordre de Notre-Dame du Mont-Carmel et de Saint-Lazare (s.d.).

H dépôt 32 - B 39

Procès entre les héritiers de Françoise Anjubault et l’hôpital à propos d’un retrait lignager exercé par la défunte. Condamnation en appel de l’hôpital le 13 avril 1731 par le bailli de Vendômois et annulation du procès-verbal d’exécution du retrait lignager (1720-1731)

H dépôt 32 - B 42

Extrait des différents aveux rendus par divers pour des biens dépendant de l’hôpital (9 avril 1748).

78 COMPTES

H dépôt 32 - E 5 (partie)

«Compte sommaire des receptes, fraiz, mises et dépens, que Geoffroy Gilbert et René Pocqueteau, marchands bourgeois de ceste ville de Sainct-Callais, cy devant administrateurs des Hostel-Dieu et Maladrerie de ceste ville de Sainct-Callais rendent à MM. les curé, manans et habittans dudict Saint Callais... » pour les années 1673-1679. Approbation du compte le 14 avril 1680.- Total de la recette : 13 905 ll. 15 s.- de la mise : 1876 ll. 2 s. 3 deniers.

H dépôt 32 - E 6*

Comptes de recettes et mises. Sans totaux. Registre de 42 ff. 1712-1715

H dépôt 32 - E 8*

Recettes en argent, par mois. Sans totaux. Registre de 82 ff. 1723-1725

H dépôt 32 - E 9*

Recettes et dépenses. Sans totaux. Registre de 79 ff. 1741-1748

H dépôt 32 - E 10*

Recettes et dépenses. Sans totaux. Registre de 72 ff. 1748-1749

H dépôt 32 - E 11*

Brouillons de comptes sans ordre, tenu par les soeurs. Registre de 203 ff. 1757-1766

H dépôt 32 - E 15*

Recettes et dépenses. Sans totaux. Registre de 20 ff. 1773-1784

H dépôt 32 - E 17

79 Quittances de rentes diverses payées par l’hôpital44. 1741-1758

H dépôt 32 - E 27

Mémoires de fournisseurs auxquels sont jointes quelques quittances (XVIIe-XVIIIe s.)45. Déclaration de défrichements (1778-1779).

H dépôt 32 - E 33*

Comptes et revenus. Registre de 80 feuillets. 1712-1713

H dépôt 32 - E 36*

Comptes et revenus. Registre de 30 feuillets. 1730-1739

H dépôt 32 - E 37*

Comptes et revenus. Registres de 39 feuillets. 1738-1739

H dépôt 32 - E 38*

Comptes et revenus. Registre de 40 feuillets. 1739-1741

H dépôt 32 - E 39*

Comptes et revenus. Registre de 50 feuillets. 1739-1742

H dépôt 32 - E 40*

Comptes spéciaux des dépenses de l’apothicairerie. Registre de 42 feuillets. 1741-1754

H dépôt 32 - E 45 44 . Les quittances de rentes ont certainement été dispersées parmi les quittances à l’appui des comptes. 45 . Peut-être dispersés dans E 16-E 26.

80

Comptes et revenus. Registre de 40 feuillets. 1774-1786

H dépôt 32 - E 57

Comptabilité : reçus d’imposition, mémoires de fournisseurs et d’artisans (an II-1813, 1833-1879). Pièces comptables sans date. An II-1879

H dépôt 32 - H 1

Vente à réméré par Me René Angevin, notaire royal, et Catherine Ogier, sa femme, demeurant à Saint-Calais, à Fr. de Langrinière, religieux de l’abbaye de Saint-Calais, agissant au nom de celle-ci, de 62 ll. 10 s. de rente, assis sur le lieu de la Lande, à Montaillé (20 février 1627).- Don de 4 ll. de rente à l’église Notre-Dame de Saint-Calais par Adam Huguet (24 novembre 1609).- Don de 20 s. de rente à la même église par Catherine Renou (12 juin 1652).- Don de 10 ll. de rente à la même église par Jeanne Jouet (29 décembre 1657). 1609-1657

81 TABLE DES MATIERES

Avertissement, par Frédérique Hamm, 1998 p. 2

Introduction, par Jules Chavanon, 1899 p. 3

Fonds général de l’hôpital

Série A : Actes de fondation, privilèges, cartulaires, ordonnances p. 13 Série B : Titres de propriété, biens et revenus, procédures p. 16 Donations, échanges p. 16 Legs et testaments p. 17 Propriétés de l’hôpital dans la ville de Saint-Calais p. 18 Propriétés rurales p. 20 Rentes p. 40 Amortissements, quittances, déclarations censives p. 43 Etats des revenus et charges p. 44 Baux divers p. 46 Pièces de procédure p. 46 Aveux p. 47

Série C : Matière ecclésiastique, chapelles, cimetière p. 48

Série D : Inventaires, catalogues p. 49

Série E : Administration de l’établissement, budgets et comptes, fournitures p. 50 Administration : biens et bâtiments p. 50 Tutelle administrative, personnel p. 54 Recettes et dépenses p. 55 Quittances p. 56 Comptes et revenus p. 58 Statistique p. 60

Série F : Entrée et sortie des malades, service médical p. 61

Série G : Institutions succursales de l’établissement p. 62

Série H : Papiers et correspondances ne rentrant pas dans les séries

82 précédentes p. 63 Pièces intéressant Notre-Dame de Saint-Calais ou l’abbaye p. 63 Maladrerie Saint-Jacques et chapelle Saint-Jacques p. 63 Titres intéressant des bienfaiteurs ou administrateurs de l’hôpital p. 63 Titres intéressant la famille Aubert p. 65 Titres intéressant les familles Amelotte et Verdier p. 65 Titres concernant les familles Amelotte, Verdier et Sallier p. 66 Titres intéressant les familles Huguet, Lubineau, Gerberon p. 66 Titres intéressant des biens particuliers p. 66 Varia p. 67

Fonds propre à la Maladrerie Saint-Marc

Série A p. 69

Série E p. 70

Série H p. 73

Liste des documents constatés manquants p. 74

83 CONCORDANCE DES COTES

Inventaire Inventaire Inventaire Inventaire de 1899 de 1998 de 1899 de 1998

H suppl. 1 - A 1 H dépôt 32 - A 1 H suppl. 20 - B 15 H dépôt 32 - B 15

H suppl. 2 - A 2 H dépôt 32 - A 2 H suppl. 21 - B 16 H dépôt 32 - B 16

H suppl. 3 - A 3 H dépôt 32 - A 3 H suppl. 22 - B 17 H dépôt 32 - B 17

H suppl. 4 - A 4 H dépôt 32 - A 4 H suppl. 23 - B 18 H dépôt 32 - B 18

H suppl. 5 - A 5 H dépôt 32 - A 5 H suppl. 24 - B 19 H dépôt 32 - B 19

H suppl. 6 - B 1 H dépôt 32 - B 1 H suppl. 25 - B 20 H dépôt 32 - B 20

H suppl. 7 - B 2 H dépôt 32 - B 2 H suppl. 26 - B 21 H dépôt 32 - B 21

H suppl. 8 - B 3 H dépôt 32 - B 3 H suppl. 27 - B 22 H dépôt 32 - B 22

H suppl. 9 - B 4 H dépôt 32 - B 4 H suppl. 28 - B 23 H dépôt 32 - B 23

H suppl. 10 - B 5 H dépôt 32 - B 5 H suppl. 29 - B 24 H dépôt 32 - B 24

H suppl. 11 - B 6 H dépôt 32 - B 6 H suppl. 30 - B 25 H dépôt 32 - B 25

H suppl. 12 - B 7 H dépôt 32 - B 7 H suppl. 31 - B 26 H dépôt 32 - B 26

H suppl. 13 - B 8 H dépôt 32 - B 8 H suppl. 32 - B 27 H dépôt 32 - B 27

H suppl. 14 - B 9 H dépôt 32 - B 9 H suppl. 33 - B 28 H dépôt 32 - B 28

H suppl. 15 - B 10 H dépôt 32 - B 10 H suppl. 34 - B 29 H dépôt 32 - B 29

H suppl. 16 - B 11 H dépôt 32 - B 11 H suppl. 35 - B 30 H dépôt 32 - B 30

H suppl. 17 - B 12 H dépôt 32 - B 12 H suppl.36 - B 31 H dépôt 32 - B 31

H suppl. 18 - B 13 H dépôt 32 - B 13 H suppl. 37 - B 32 H dépôt 32 - B 32

84 H suppl. 19 - B 14 H dépôt 32 - B 14 H suppl. 38 - B 33 H dépôt 32 - B 33

H suppl. 39 - B 34 H dépôt 32 - B 34 H suppl. 60 - E 9 H dépôt 32 - E 9

H suppl. 40 - B 35 H dépôt 32 - B 35 H suppl. 61 - E 10 H dépôt 32 - E 10

H suppl. 41 - B 36 H dépôt 32 - B 36 H suppl. 62 - E 11 H dépôt 32 - E 11

H suppl. 42 - B 37 H dépôt 32 - B 37 H suppl. 63 - E 12 H dépôt 32 - E 12

H suppl. 43 - B 38 H dépôt 32 - B 38 H suppl. 64 - E 13 H dépôt 32 - E 13

H suppl. 44 - B 39 H dépôt 32 - B 39 H suppl. 65 - E 14 H dépôt 32 - E 14

H suppl. 45 - B 40 H dépôt 32 - B 40 H suppl. 66 - E 15 H dépôt 32 - E 15

H suppl. 46 - B 41 H dépôt 32 - B 41 H suppl. 67 - E 16 H dépôt 32 - E 16

H suppl. 47 - B 42 H dépôt 32 - B 42 H suppl. 68 - E 17 H dépôt 32 - E 17

H suppl. 48 - C 1 H dépôt 32 - C 1 H suppl. 69 - E 18 H dépôt 32 - E 18

H suppl. 49 - C 2 H dépôt 32 - C 2 H suppl. 70 - E 19 H dépôt 32 - E 19

H suppl. 50 - D 1 H dépôt 32 - D 1 H suppl. 71 - E 20 H dépôt 32 - E 20

H suppl. 51 - D 2 H dépôt 32 - D 2 H suppl. 72 - E 21 H dépôt 32 - E 21

H suppl. 52 - E 1 H dépôt 32 - E 1 H suppl. 73 - E 22 H dépôt 32 - E 22

H suppl. 53 - E 2 H dépôt 32 - E 2 H suppl. 74 - E 23 H dépôt 32 - E 23

H suppl. 54 - E 3 H dépôt 32 - E 3 H suppl. 75 - E 24 H dépôt 32 - E 24

H suppl. 55 - E 4 H dépôt 32 - E 4 H suppl. 76 - E 25 H dépôt 32 - E 25

H suppl. 56 - E 5 H dépôt 32 - E 5 H suppl. 77 - E 26 H dépôt 32 - E 26

H suppl. 57 - E 6 H dépôt 32 - E 6 H suppl. 78 - E 27 H dépôt 32 - E 27

H suppl. 58 - E 7 H dépôt 32 - E 7 H suppl. 79 - E 28 H dépôt 32 - E 28

85 H suppl. 59 - E 8 H dépôt 32 - E 8 H suppl. 80 - E 29 H dépôt 32 - E 29

H suppl. 81 - E 30 H dépôt 32 - E 30 H suppl. 102 - H 3 H dépôt 32 - H 3

H suppl. 82 - E 31 H dépôt 32 - E 31 H suppl. 103 - H 4 H dépôt 32 - H 4

H suppl. 83 - E 32 H dépôt 32 - E 32 H suppl. 104 - H 5 H dépôt 32 - H 5

H suppl. 84 - E 33 H dépôt 32 - E 33 H suppl. 105 - H 6 H dépôt 32 - H 6

H suppl. 85 - E 34 H dépôt 32 - E 34 H suppl. 106 - H 7 H dépôt 32 - H 7

H suppl. 86 - E 35 H dépôt 32 - E 35 H suppl. 107 - H 8 H dépôt 32 - H 8

H suppl. 87 - E 36 H dépôt 32 - E 36 H suppl. 108 - H 9 H dépôt 32 - H 9

H suppl. 88 - E 37 H dépôt 32 - E 37 H suppl. 109 - H 10 H dépôt 32 - H 10

H suppl. 89 - E 38 H dépôt 32 - E 38 H suppl. 110 - II A 1 H dépôt 32 - II A 1

H suppl. 90 - E 39 H dépôt 32 - E 39 H suppl. 111 - II E 1 H dépôt 32 - II E 1

H suppl. 91 - E 40 H dépôt 32 - E 40 H suppl. 112 - II E 2 H dépôt 32 - II E 2

H suppl. 92 - E 41 H dépôt 32 - E 41 H suppl. 113 - II E 3 H dépôt 32 - II E 3

H suppl. 93 - E 42 H dépôt 32 - E 42

H suppl. 94 - E 43 H dépôt 32 - E 43

H suppl. 95 - E 44 H dépôt 32 - E 44

H suppl. 96 - E 45 H dépôt 32 - E 45

H suppl. 97 - F 1 H dépôt 32 - F 1

H suppl. 98 - F 2 H dépôt 32 - F 2

H suppl. 99 - F 3 H dépôt 32 - F 3

H suppl. 100 - H 1 H dépôt 32 - H 1

86 H suppl. 101 - H 2 H dépôt 32 - H 2

87