S A G E - Aronde Tableau de bord 2014 N°2 Septembre 2015

Ru Saint Christophe > Aronde > Arsonval > 2015 > 2014

Syndicat Mixte Oise-Aronde, Place de l’Hôtel de ville, CS 10007, 60321 Compiègne Cedex Tel: 03 44 09 65 00, Fax: 03 44 09 64 99, [email protected] Site: www.syndicatmixteoisearonde.sitew.fr

Table des matières

Introduction ...... 1

Le bassin Oise-Aronde ...... 1 Le SAGE Oise-Aronde ...... 3 Le SAGE : instrument de la mise en œuvre de la Directive Cadre sur l’Eau ...... 4 Explication de la démarche Tableau de Bord ...... 6 Clé de lecture du Tableau de Bord ...... 7

1. Gestion qualitative ...... 8

1.1 Objectif : Atteindre le bon état physico-chimique et chimique ...... 9 1.1.1 Qualité physico-chimique des eaux superficielles ...... 9 1.1.2 Qualité chimique des eaux superficielles ...... 18 1.1.3 Qualité physico-chimique et chimique des eaux superficielles ...... 19 1.1.4 Qualité chimique des eaux souterraines ...... 20 1.1.5 Pratiques agro-environnementales ...... 26 1.1.6 Alimentation en Eau Potable (AEP) ...... 28 1.1.7 Assainissement collectif ...... 30 1.1.8 Assainissement Non Collectif (ANC) ...... 33 1.1.9 Bilan des usages ...... 34

1.2 Objectif : Atteindre le bon état biologique ...... 35

1.2.2 Entretien et restauration des milieux ...... 37 2. Gestion quantitative ...... 42

2.1 Objectif : Concilier les usages et la disponibilité de la ressource en eau ...... 43

2.1.1 Quantité des eaux souterraines ...... 43 2.1.2 Quantité des eaux superficielles ...... 45 2.1.3 Prélèvements de la ressource en eau ...... 46 2.2 Objectif : Maîtriser les inondations et limiter les phénomènes de ruissellement ...... 50

2.2.1 Gestion des inondations ...... 50 2.2.2 Gestion des phénomènes de ruissellement ...... 52 3. Animation du SAGE ...... 55

3.1 Objectif : Mettre en place une organisation et des moyens adaptés pour la mise en œuvre du SAGE ...... 56

3.1.1 Le Syndicat Mixte Oise-Aronde ...... 56 3.1.2 La Commission Locale de l’Eau (CLE) ...... 59 Annexes ...... 59

Introduction

LE BASSIN OISE-ARONDE Le territoire concerne 89 communes du département de l’Oise (partiellement ou Trois secteurs distincts géographiquement composent le territoire. totalement incluses dans le périmètre), appartenant à des Etablissements Publics de Coopération Intercommunale. La population totale est de 130 897 habitants.

Un vaste secteur à dominante agricole au niveau de la Communauté de communes du Plateau Picard, la Communauté de communes du Pays des Sources, la Communauté de communes de la Plaine d’Estrées et la Communauté de communes du Liancourtois Vallée dorée. Un secteur majoritairement urbain au niveau de la vallée de l’Oise, principalement au niveau de l’Agglomération de la Région de Compiègne.

Un secteur boisé important au sud avec la forêt de Compiègne, la forêt du Pays d’Oise et d’Halatte et les marais de Sacy.

Carte 1 : Carte administrative Carte 2 : Occupation du sol (Corine Land Cover 2006)

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Introduction

LE BASSIN OISE-ARONDE

Le bassin versant Oise-Aronde s’étend sur une surface de 716 km2. Il comporte 3 sous- Le périmètre du SAGE comprend 4 réservoirs aquifères principaux. bassins versants : la totalité du bassin de l’Aronde et une partie des bassins de l’Oise et de l’Aisne. L’ensemble des cours d’eau principaux, incluant grands et petits cours d’eau, constitue un réseau hydrographique de près de 300 km.

Carte 3 : Réseau hydrographique compris sur le territoire du SAGE Oise-Aronde Carte 4 : Réservoirs aquifères compris sur le territoire du SAGE Oise-Aronde 2

Introduction

LE SAGE OISE-ARONDE

Le Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SAGE) Oise-Aronde est le document de planification de la gestion de l’eau mis en œuvre à l’échelle du bassin Oise-Aronde. Il est EMERGENCE compatible avec le Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE) Seine-Normandie. Le SAGE est élaboré par la Commission Locale de l’Eau réunissant les 2001 : Arrêté préfectoral du périmètre du SAGE Oise-Aronde et composition de acteurs locaux (élus, représentants de l’Etat et des usagers, etc.). la CLE

Les principaux enjeux du bassin versant Oise-Aronde, identifiés lors de la phase d’élaboration du SAGE, ont conduit à définir 9 objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur, de protection quantitative et qualitative de la ressource en eau. Ces 9 objectifs, ELABORATION spécifiés dans le Plan d'Aménagement et de Gestion Durable de la ressource en eau et des 2005 : Etat des lieux, diagnostic, milieux aquatiques (PAGD), sont les suivants : tendances et scénario, choix de stratégie, rédaction du PAGD et du règlement  ETIAGE – Maîtriser les étiages  RIV-SUIVI – Améliorer la connaissance des rivières et des milieux aquatiques et compléter leur suivi APPROBATION  RIV-POLL – Réduire les flux de pollution dès leur origine, quelle que soit leur 2007 : Projet de SAGE arrêté par la CLE source (consultation des assemblées, enquête  RIV-AQUA – Restaurer et préserver les fonctionnalités et la biodiversité des publique) rivières et des milieux aquatiques  AEP – Sécuriser l’alimentation en eau potable sur le territoire du SAGE  POLL – Maîtriser les risques de pollution des eaux liés à la présence de sites industriels pollués et assimilés et par les substances prioritaires MISE EN OEUVRE  INOND – Maîtriser les inondations et limiter les phénomènes de ruissellements 2009 : Arrêté préfectoral de mise en oeuvre du SAGE Oise-Aronde  PATRI – Préserver, restaurer et valoriser les paysages et le patrimoine historique et culturel lié à l’eau

Le SAGE comprend également un règlement et des documents cartographiques qui sont opposables à toute personne publique ou privée. Le règlement inclut deux articles : 2012 : Arrêté de mise en compatibilité du  Article 1er : Sécuriser des secteurs d’enjeu fort pour l’alimentation en eau potable SAGE Oise-Aronde avec le SDAGE Seine- Normandie 2010-2015  Article 2 : Protéger les zones humides et leurs fonctionnalités

La structure porteuse du SAGE, chargée de son animation et de sa mise en œuvre, est le Syndicat Mixte Oise-Aronde (SMOA) dont le comité syndical est composé des élus du territoire du SAGE. Figure 1 : Les étapes du SAGE Oise-Aronde

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Introduction

LE SAGE : INSTRUMENT DE LA MISE EN ŒUVRE DE LA DIRECTIVE CADRE SUR L’EAU

Les SAGE et les SDAGE constituent les instruments d’application de la Directive Cadre sur l’Eau (DCE) européenne qui impose aux Etats membres l’atteinte du bon état des masses d’eau en 2015, en autorisant des reports de délais en 2021 et 2027 sous certaines conditions. La DCE a établi une méthodologie d’évaluation de la qualité des eaux par unité homogène appelée masse d’eau.

Figure 2 : Evaluation de la qualité des eaux superficielles Figure 3 : Evaluation de la qualité des eaux souterraines

Le bon état des eaux superficielles est atteint lorsque l’état écologique et l’état chimique L’état d’une eau souterraine est défini par la moins bonne des appréciations portées sont au moins bons. Le bon état écologique se définit à partir du bon état biologique, défini respectivement sur son état quantitatif et sur son état chimique. L’état quantitatif est à partir d’indices normalisés ; et du bon état physico-chimique, portant sur des paramètres considéré comme bon lorsque les prélèvements ne dépassent pas la capacité de qui conditionnent le bon fonctionnement biologique des milieux. Le bon état chimique renouvellement de la ressource disponible. L’état chimique d’une eau souterraine est revient quant à lui à respecter les valeurs-seuils fixées pour 41 substances prioritaires ou considéré comme bon lorsque les concentrations en polluants ne dépassent pas les normes dangereuses, et listées par les directives européennes antérieures. définies.

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Introduction

LE SAGE : INSTRUMENT DE MISE EN ŒUVRE DE LA DIRECTIVE CADRE SUR L’EAU

Le bassin Oise-Aronde compte 11 masses d’eau superficielles : 3 masses d’eau « Grands cours d’eau » et 8 masses d’eau « petit cours d’eau » chacune appartenant à une masse d’eau « grand cours d’eau ». Le territoire comprend 4 masses d’eau souterraines.

Tableau 1 : Masses d'eau souterraines présentes dans le bassin Oise-Aronde

Masses d’eau superficielles Etat Objectif BE N° Nom écologique SDAGE 2010-11 2010-2015 Masses FRHR188 L'Aronde de sa source au confluent de l'Oise Moyen 2021 d'eau FRHR216C L'Oise du confluent de l'Aisne (exclu) au confluent Bon 2021 « Grand (partiellement) du Thérain (exclu) Cours L'Aisne du confluent de la Vesle (exclu) au confluent FRHR211 2021 d'Eau » (partiellement) de l'Oise (exclu) Appartenant à la masse d'eau Aronde FRHR188-H0365000 Ru de la Payelle Mauvais 2021 FRHR188-H0362000 Somme d'Or 2015 Masses Appartenant à la masse d'eau Oise d'eau FRHR216C-H2005000 Ru des Planchettes 2015 « Petit FRHR216 -H2007000 Ru du Goderu 2015 Cours FRHR216C-H2042000 Ru de Roucanne 2021 d'Eau » FRHR216C-H2044000 Ruisseau Fossé Traxin Médiocre 2021 FRHR216C-H2045000 La Frette 2015 Appartenant à la masse d'eau Aisne FRHR211-H1684000 Ru de Berne 2021

Tableau 2 : Masses d'eau superficielles présentes dans le bassin Oise-Aronde

Masses d’eau souterraines Etat Etat N° Nom chimique Objectif BE quantitatif Objectif BE 2010-11 2010-11 FRHG002 Alluvions de l'Oise (partiellement) Bon 2021 2015 FRHG104 Eocène du Valois (partiellement) 2015 2015 Lutétien – Yprésien du Soissonais- FRHG106 Mauvais 2021 2015 Carte 5 : Etat écologique des masses d’eaux superficielles (2010-2011) Laonnois (partiellement) FRHG205 Craie Picarde (partiellement) 2021 2015

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Introduction

EXPLICATION DE LA DEMARCHE TABLEAU DE BORD Réponse est appliqué pour chaque objectif au service des enjeux « Gestion qualitative » et Pourquoi un tableau de bord de SAGE ? « Gestion quantitative » qui relèvent des dispositions du SAGE. L’enjeu « Animation » est La mise en œuvre du SAGE implique un pilotage des actions contribuant à l’atteinte du bon transversal car il concerne les moyens techniques, humains et financiers mis en œuvre pour état des eaux exigée par la DCE. Or, un suivi des actions s’avère nécessaire pour évaluer l’atteinte des objectifs du SAGE. leur efficacité au regard des objectifs visés. Dans cette optique, le SMOA a construit le présent tableau de bord qui sera l’outil de suivi et d’évaluation du SAGE. Le tableau de bord Alimentation du tableau de bord permet d’avoir une meilleure visibilité sur l’efficacité de l’animation du SAGE par le Syndicat Pour chaque thématique, les fournisseurs et producteurs de données sont indiqués. Mixte Oise-Aronde. Il a donc finalement vocation à être l’outil d’aide à la décision En ce qui concerne les données de qualité des eaux (indicateurs d’état), les mesures du concernant les actions à mener. Il sera notamment particulièrement utile pour la révision Réseau de Contrôle de Surveillance (RCS) sont utilisées pour l’évaluation de la qualité de du SAGE en 2016. l’eau. D’autres réseaux de surveillance existent : réseau de contrôle opérationnel, réseau de contrôle d’enquête et réseau de contrôle additionnel. Le RCS constitue le réseau de Elaboration du tableau de bord surveillance principal des masses d’eau. Le territoire du SAGE comprend 6 stations L’élaboration du tableau de bord présente une étape-clé : le choix des indicateurs qui appartenant au RCS. permettent d’apprécier concrètement l’avancement des actions et, parallèlement, d’évaluer l’atteinte des objectifs. Les indicateurs sont les éléments fondateurs du tableau Il est à noter que le tableau de bord n’est pas un document figé : il sera actualisé de bord qui donnent l’angle de lecture de la mise en œuvre du SAGE. annuellement et enrichi de nouveaux indicateurs au fur et à mesure de l’évolution des actions et de l’expérience d’animation acquise sur le territoire du SAGE. Le tableau de bord est construit sur le modèle Pression-Etat-Réponse (PER) : l’état du milieu s’explique par l’exercice d’une ou plusieurs pressions d’usage et, pour améliorer cet état + Il est proposé dans ce tableau de bord, une fiche « bilan » par thématique. Elle observé, les acteurs apportent une réponse adaptée en agissant sur la pression. Ce modèle comprend un résumé des résultats des différents indicateurs, une référence au SAGE et la s’adapte bien à la procédure SAGE : les pressions sont les éléments qui dégradent l’état des présentation des barèmes indiciaires. Ces barèmes permettent de situer le résultat de eaux superficielles et souterraines et sont donc des obstacles à l’atteinte des objectifs du l’indicateur et sa tendance d’évolution entre le point de départ (état initial : 2009, année SAGE et, par conséquent, de la DCE. Les indicateurs du tableau de bord doivent représenter d’approbation du SAGE) et l’état actuel (curseur d’avancement : donnée la plus récente). au mieux les pressions, les états et les réponses. A titre d’exemple, un cours d’eau présente Pour information, certains barèmes ne présentent pas de curseur « Etat initial » (absence une qualité biologique dégradée (indicateur d’état) qui peut être causée par la présence de donnée ou donnée antérieure à 2009). Le curseur « Etat actuel » peut également être d’obstacles à l’écoulement (indicateur de pression). L’aménagement des obstacles ou plus absent dans le cas où les données 2013/2014 ne sont pas disponibles. largement la restauration du cours d’eau concerné constituent des actions d’amélioration de la qualité biologique (indicateurs de réponse). Etat le plus mauvais Etat recherché

Le tableau de bord est décliné en trois enjeux de la mise en œuvre du SAGE : 1. Gestion qualitative de l’eau sur le territoire du SAGE 2. Gestion quantitative de l’eau sur le territoire du SAGE

3. Animation du SAGE Etat initial Curseur d’état d’avancement Chaque enjeu est divisé en un ou plusieurs objectifs : ce sont soit les objectifs propres à la DCE, c’est-à-dire le bon état qualitatif et quantitatif des eaux, soit des objectifs du SAGE Figure 4 : Explication du barème indiciaire permettant l’atteinte des objectifs de la DCE. Le trio d’indicateurs Pression-Etat- 6

Introduction

CLE DE LECTURE DU TABLEAU DE BORD

2 1 3 4 5 11

8 6

7 12 10

1 - Enjeu du SAGE 2 - Objectif de la DCE visé 3 - Thématique abordée 4 - Sous-thématique (le cas échéant) 5 - Référence au SAGE : code de l’objectif correspondant 6 - Contexte : explication concernant la thématique ou la sous-thématique 7 - Type d’indicateur observé (PER) en rapport avec la thématique 8 - Synthèse des données du ou des indicateur(s) suivis 9 - Fournisseurs et producteurs de données 10 - Résumé : synthèse des données de l’ensemble de la thématique 11 - Préconisations du SAGE Oise-Aronde pour répondre à l’enjeu concerné 1 2 - Représentation des barèmes indiciaire correspondant à la thématique

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Figure 5 : Exemple d'une thématique du tableau de bord – Deux premières pages de la thématique à gauche et page « Bilan » à droite

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1. Gestion qualitative

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1.1 Objectif : Atteindre le bon état physico-chimique et chimique Gestion qualitative

1.1.1 QUALITE PHYSICO-CHIMIQUE DES EAUX SUPERFICIELLES RIV-SUIVI

ontexte C

Mauvais 9% L’état physico-chimique est déterminé par groupe de paramètres physico- L’état donné par masse d’eau est calculé sur la base des Médiocre chimiques : Bilan de l’oxygène, Température, Nutriments, Acidification. résultats 2010-2011. Seulement 36 % des masses d’eau 9% 4 paramètres physico-chimiques sont développés dans les pages suivantes pour superficielles sont en bon état physico-chimique, et près Bon leur influence importante sur l’état physico-chimique des cours d’eau : 36% de la moitié (46%) sont classées en état moyen en 2013.

 2 paramètres « Nutriments » : Nitrates et Phosphore total Les masses d’eau « petits cours d’eau » sont plus

 2 paramètres « Bilan de l’oxygène » : Carbone Organique Dissous (COD) dégradées avec le ru de la Payelle en mauvais état et le Moyen et DBO5. 46% ruisseau Fossé Traxin en état médiocre.

Figure 7 : Etat physico-chimique 2010- Bilan de l'oxygène

2011 des masses d'eau superficielles • Oxygène dissous • Taux de saturation en oxygène dissous • DBO5 • Carbone organique dissous

Température • Température en eaux salmonicoles • Température en eaux cyprinicoles Nutriments • Phosphates • Phosphore total • Ammonium • Nitrates • Nitrites

Acidification

• pH minimum

• pH maximum

Figure 6 : Paramètres physico-chimiques généraux

INDICATEURS d’état Carte 6 : Etat physico-chimique 2010-2011 des masses d’eau superficielles et  Etat physico-chimique des masses d’eau superficielles qualité physico-chimique au niveau des stations RCS  Qualité physico-chimique des eaux superficielles au niveau des stations du RCS Sources des données 9 Données issues du RCS, collectées par l’Agence de l’eau Seine-Normandie

1.1 Objectif : Atteindre le bon état physico-chimique et chimique Gestion qualitative

1.1.1 QUALITE PHYSICO-CHIMIQUE DES EAUX SUPERFICIELLES

 Nitrates

ontexte C De 2000 à 2013, aucun point de contrôle du RCS ne présente de dépassement du seuil de - bon état de la DCE (50 mg/l). Les stations de l’Oise et de l’Aisne présentent des Les nitrates (NO3 ), nutriments essentiels pour les végétaux, sont présents naturellement dans l’eau. Néanmoins, leurs concentrations sont largement concentrations autour de 22 mg/l tout au long de la chronique, soit une qualité de l’eau influencées par des apports anthropiques. Ceux-ci proviennent principalement de bonne selon le SEEE et moyenne selon le classement SEQ-Eau. L’Aronde à présente l’activité agricole, sous forme de fertilisants azotés et d’effluents d’élevage, mais une qualité médiocre d’après le SEQ-Eau et bonne d’après le SEEE, avec une moyenne également des eaux usées domestiques et industrielles. interannuelle de 32,24 mg/l. Une hausse des concentrations est observée de 2001 à 2004 avec un maximum de 36,80 mg/l en 2003.

INDICATEUR d’état MauvaisMauvais état

 Concentrations en nitrates au niveau des stations du RCS et des sites de mesures ponctuelles

Tableau 3 : Classes d'état physico-chimique (SEEE1) et classes de qualité (SEQ-Eau2) pour les nitrates

Classes d’état (SEEE) Nitrates (mg/l) Classes de qualité (SEQ-Eau) [x] ≤ 2 Très bon état Très bon état 2 < [x] ≤ 10 Bon état 10 < [x] ≤ 25 Etat moyen Bon état 25 < [x] ≤ 50 Etat médiocre Mauvais état 50 ≤ [x] Mauvais état Graphique 1 : Evolution des concentrations en nitrates (Percentiles 90) des eaux superficielles au niveau des stations du RCS Concernant les nitrates, le SEEE (système utilisé pour répondre aux exigences européennes de la DCE) et le SEQ-EAU définissent des seuils de qualité différents. Dans le cadre du SEEE, En 2013, selon la DCE, la qualité des eaux est bonne vis-à-vis du paramètre Nitrates. le déclassement entre le bon et le mauvais état se situe à 50 mg/L, alors que dans le SEQ- Cependant, d’après le SEQ-Eau, la qualité est globalement moyenne sur l’Oise et l’Aisne, et EAU, l’état n’est plus qualifié de « bon » à partir de 10 mg/L. Nous utiliserons par la suite médiocre sur l’Aronde. les classes d’état du SEEE, le SEQ-Eau sera mentionné à titre comparatif.

1 Système d’Evaluation de l’Etat des Eaux (se référer au glossaire) 2 Système d’Evaluation de la Qualité – EAU (se référer au glossaire)

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1.1 Objectif : Atteindre le bon état physico-chimique et chimique Gestion qualitative

1.1.1 QUALITE PHYSICO-CHIMIQUE DES EAUX SUPERFICIELLES  Nitrates (suite)  Tableau 4 : Evolution des concentrations moyennes (mg/l) en nitrates des eaux superficielles au niveau de sites de mesures ponctuelles (code couleur classement SEEE) Cours d'eau Commune Station 2005 2009 2010 2011 2013 Wacquemoulin Proche ancienne voie ferrée 34,0 Moyenneville Pont RD37 32,3 31,0 30,6 33,7 Neufvy-sur-Aronde Pont 31,9 31,0 31,1 33,1 Bras Aronde pont RD82 31,7 31,0 Gournay-sur-Aronde Bras pisciculture pont RD82 35,0 Arsonval 35,5 33,0 32,5 35,0 Aval autoroute A1 33,0 Aronde Bourg aval golf 31,0 Monchy-Humières Au niveau du lavoir 32,9 30,5 33,4 Braisnes Revennes 31,9 30,0 Bourg aval pont 31,2 30,0 Nord du bourg aval pont 29,4 28,5 31,4 Bienville Méandre 30,0 Pont RD32 30,0 Clairoix Aval voie ferrée 29,0 Pont RD73 34,4 33,0 Somme d'Or Gournay-sur-Aronde Code station : 03133890 42,7 Amont bourg 28,0 Remy Aval bourg 34,0 Payelle Amont bourg 29,0 Limite Remy-Baugy 16,6 15,0 Remy Amont confluence Aronde 25,0 Amont bourg 8,3 8,5 A l'aval du lac 7,8 5,0 Pierrefonds Amont rejet STEP 7,1 13,3 Ru de Berne Aval rejet STEP 13,5 13,8 Amont étangs de St Pierre 14,5 11,3 Vieux-Moulin Amont pont 4,3 Oise Confluence ru Grand Fossé 16,0 Carte 7 : Evolution (2009-2013) de la qualité physico-chimique des eaux Amont STEP 3,0 Longueil-Sainte-Marie superficielles vis-à-vis des nitrates au niveau des stations du RCS (SEEE) Ru du Grand Fossé Aval STEP 0,5 Confluence ru Grand Fossé 0,5 Ru de Goderu Lacroix-Saint-Ouen Code station : 03133415 7,5 D’après le SEEE, les mesures ponctuelles (tableau 4) ne montrent aucun problème de Ru de Roucanne Code station : 03135360 21,6 qualité vis-à-vis des nitrates. Certaines concentrations sont tout de même élevées. Si Fossé Traxin Amont pont 15,8 l’on se réfère au SEQ-Eau, l’état de l’Aronde est médiocre et la qualité des masses La Frette Pont-Sainte-Maxence Code station : 03135940 21,2 d’eau « petits cours d’eau » est bonne à moyenne. Sources des données 11 Données issues du RCS, et de la synthèse de mesures effectuées (Communes, CCPP, CCPS, DDT Oise, AESN, DREAL, ARC, SIA Longueil-Sainte-Marie, Ingetec).

1.1 Objectif : Atteindre le bon état physico-chimique et chimique Gestion qualitative 1.1.1 QUALITE PHYSICO-CHIMIQUE DES EAUX SUPERFICIELLES  Phosphore total

Contexte Le phosphore constitue un nutriment essentiel pour la croissance des végétaux et des animaux. Une charge excessive en phosphore entraîne donc leur prolifération et, par conséquent, une eutrophisation des eaux impliquant une diminution de l’oxygène. Le phosphore est présent naturellement en faible concentration dans l’eau. Sa présence abondante est donc causée par des apports à la fois ponctuels (rejets domestiques et industriels) et diffus (érosion et lessivage des engrais minéraux phosphatés). Le phosphore total inclut toutes les formes de phosphore (particulaires ou solubles, minérales ou organiques).

Tableau 5 : Classes d'état physico-chimique (SEEE) pour le phosphore total

Classes d’état (SEEE) Phosphore total (mg/l)

Très bon état [x] < 0,05 Bon état 0,05 ≤ [x] < 0,2 Graphique 2 : Evolution des concentrations en phosphore total (Percentiles 90) des eaux superficielles au niveau des stations du RCS Etat moyen 0,2 ≤ [x] < 0,5 Etat médiocre 0,5 ≤ [x] < 1

Mauvais état 1 ≤ [x] En 2013, la qualité des cours d’eau vis-à-vis du paramètre Phosphore total est globalement bonne.

INDICATEUR d’état Les mesures ponctuelles (tableau 6) montrent une qualité bonne à très bonne sur la plupart des cours d’eau sauf pour le ru de la Payelle (Aronde) qui affiche une qualité mauvaise et le  Concentrations en phosphore total au niveau des stations du RCS et des sites de ru de Berne (Aisne) une qualité plutôt moyenne. mesures ponctuelles

De 2000 à 2013, le paramètre phosphore total des stations RCS connaît des dépassements en état moyen pour 27% des mesures. Après une baisse générale des concentrations en phosphore en 2003, une augmentation vers un état moyen est observée pour cinq stations sur six avec un pic plus important pour l’OISE à Clairoix à 0,36 mg/l.

Sources des données 12 Données issues du RCS, collectées par l’Agence de l’eau Seine-Normandie

1.1 Objectif : Atteindre le bon état physico-chimique et chimique Gestion qualitative

1.1.1 QUALITE PHYSICO-CHIMIQUE DES EAUX SUPERFICIELLES Tableau 6 : Evolution des concentrations moyennes (mg/l) en phosphore total des  Phosphore total (suite) eaux superficielles au niveau de sites de mesures ponctuelles Cours d'eau Commune Station 2005 2008 2009 2010 2011 2013 Proche ancienne voie ferrée ND Wacquemoulin Pont bourg ND Moyenneville Pont RD37 ND ND 0,02 ND Neufvy-sur-Aronde Pont 0,03 ND 0,17 0,06 Bras Aronde pont RD82 0,03 ND Gournay-sur-Aronde Bras pisciculture pont RD82 ND Arsonval 0,03 ND 0,05 0,04 Montmartin Aval autoroute A1 ND Aronde Bourg aval golf 0,11 Monchy-Humières Au niveau du lavoir 0,06 0,15 0,10 Braisnes Revennes 0,05 0,08 Coudun Bourg aval pont 0,06 0,09 Nord du bourg aval pont 0,06 0,11 0,10 Bienville Méandre 0,08 Pont RD32 0,08 Clairoix Aval voie ferrée 0,11 Pont RD73 ND ND Somme d'Or Gournay-sur-Aronde Code station : 03133890 0,03 Amont bourg 0,57 Remy Aval bourg 0,48 Aval STEP 3,70 Payelle Lachelle Amont bourg 4,80 0,81 Amont confluence Aronde 1,00 Remy Limite Remy-Baugy 1,52 1,40 Amont bourg 0,12 0,15 A l'aval du lac 0,15 0,10 Pierrefonds Amont rejet STEP 0,12 0,15 Ru de Berne Aval rejet STEP 0,29 0,65 Amont étangs de St Pierre 0,28 0,45 Vieux-Moulin Amont pont 0,25 Oise Longueil-Sainte-Marie Confluence ru Grand Fossé 0,10 Ru des Lacroix-Saint-Ouen 0,20 Carte 8 : Qualité physico-chimique 2013 des eaux superficielles vis-à-vis du Planchettes Amont STEP LSM 0,09 phosphore total au niveau des stations du RCS Ru du Grand Longueil-Sainte-Marie Aval STEP LSM 2,40 Fossé Confluence ru Grand Fossé 0,34 Ru de Goderu Lacroix-Saint-Ouen Code station : 03133415 0,05 Ru de Roucanne Rhuis Code station : 03135360 0,07 Fossé Traxin Pontpoint Amont pont 0,10 La Frette Pont-Sainte-Maxence Code station : 03135940 0,04 Sources des données Données issues du RCS, et de la synthèse de mesures effectuées (Communes, 13 *ND : concentration inférieure aux limites de détection CCPP, CCPS, DDT Oise, AESN, DREAL, ARC, SIA Longueil-Sainte-Marie, Ingetec).

1.1 Objectif : Atteindre le bon état physico-chimique et chimique Gestion qualitative 1.1.1 QUALITE PHYSICO-CHIMIQUE DES EAUX SUPERFICIELLES  Carbone Organique Dissous (COD)

ontexte En 2009 et 2010, les mesures ponctuelles révèlent une très bonne qualité sur la plupart des C sites. En revanche, les données de 2013 issues de la DREAL montrent une qualité médiocre au niveau du ru de Goderu et moyenne au niveau du ruisseau de La Frette. Le Carbone Organique Dissous (COD) mesure la teneur en matières organiques dissoutes sans distinction de la nature des composés organiques. Les cours d’eau sont naturellement chargés en matières organiques car celles-ci sont issues de la décomposition des cellules animales et végétales. Mais elles proviennent également d’apports anthropiques incluant les eaux résiduaires domestiques et industrielles, les effluents d’élevage (fumier et lisier) et les produits phytosanitaires. Le COD est donc un indicateur de la pollution organique des eaux superficielles. Le COD contribue au bilan de l’oxygène car les matières organiques sont oxydables : leur décomposition requiert de l’oxygène et entraîne ainsi un appauvrissement du milieu en oxygène. La conformité en performance des stations de traitement des eaux usées est notamment déterminée par la mesure de COD dans les rejets.

Tableau 7 : Classes d'état physico-chimique (SEEE) pour le COD Classes d’état (SEEE) COD (mg/l)

Très bon état [x] < 5 Bon état 5 ≤ [x] < 7 Etat moyen 7 ≤ [x] < 10 Graphique 3 : Evolution des concentrations en COD (Percentiles 90) des eaux Etat médiocre 10 ≤ [x] < 15 superficielles au niveau des stations du RCS Mauvais état 15 ≤ [x]

En 2013, la qualité des cours d’eau vis-à-vis du paramètre COD est globalement en très bon INDICATEUR d’état état.

 Concentrations en COD au niveau des stations du RCS et de sites de mesures ponctuelles L’Aronde à Clairoix est la station la moins dégradée avec un classement en très bon état durant toute la chronique. Les autres stations RCS oscillent entre bon état et très bon état. Un seul dépassement en état moyen est observé au niveau de l’OISE à Clairoix en 2002avec 8,11 mg/l. Sources des données 14 Données issues du RCS, collectées par l’Agence de l’eau Seine-Normandie

1.1 Objectif : Atteindre le bon état physico-chimique et chimique Gestion qualitative

1.1.1 QUALITE PHYSICO-CHIMIQUE DES EAUX SUPERFICIELLES  Carbone Organique Dissous (suite)

Tableau 8 : Evolution des concentrations moyennes (mg/L) en COD des eaux superficielles au niveau de sites de mesures ponctuelles

Cours d'eau Commune Station 2009 2010 2013 Somme d'Or Gournay-sur-aronde Code station : 03133890 1,8 Amont bourg 3,05 2,65 A l'aval du lac 4,95 3,85 Pierrefonds Amont rejet STEP 4,65 3,30 Ru de Berne Aval rejet STEP 4,40 4,40 Amont étangs de St Pierre 4,00 4,25 Vieux-Moulin Amont pont 6,58 Ru des Planchettes 5,45 Lacroix-Saint-Ouen 4,56 Ru de Goderu Code station : 03133415 13 Code station : 03135360 6,6 Ru de Roucanne Rhuis 2,13 Fossé Traxin Pontpoint Amont pont 4,50 6,11 La Frette Pont-Sainte-Maxence Code station : 03135941 9,8

Carte 9 : Qualité physico-chimique 2013 des eaux superficielles vis-à-vis du COD au niveau des stations du RCS

Sources des données Données issues du RCS, et de la synthèse de mesures effectuées (Communes, CCPP, CCPS, DDT Oise, AESN, DREAL, ARC, SIA Longueil-Sainte-Marie, Ingetec). 15

1.1 Objectif : Atteindre le bon état physico-chimique et chimique Gestion qualitative 1.1.1 QUALITE PHYSICO-CHIMIQUE DES EAUX SUPERFICIELLES

 DBO5

Contexte

Le paramètre DBO5 correspond à la demande biochimique en oxygène, c’est-à- dire à la quantité d’oxygène consommée par les microorganismes en 5 jours pour dégrader/oxyder les matières organiques présentes dans l’eau. C’est donc un indicateur pertinent du risque d’appauvrissement en oxygène de l’eau mais aussi de la biodégradabilité des matières organiques. La conformité en performance des stations de traitement des eaux usées est notamment déterminée par la mesure de DBO5 dans les rejets.

Tableau 9 : Classes d'état physico-chimique (SEEE) pour le DBO5

Classes d’état (SEEE) DBO5 (mg O2/l) Très bon état [x] < 3 Graphique 4 : Evolution des concentrations en DBO5 (Percentiles 90) des eaux Bon état 3 ≤ [x] < 6 superficielles au niveau des stations du RCS Etat moyen 6 ≤ [x] < 10 Etat médiocre 10 ≤ [x] < 25 Mauvais état 25 ≤ [x] En 2013, la qualité des cours d’eau vis-à-vis du paramètre DBO5 est globalement bonne voire très bonne. INDICATEUR d’état

 Concentrations en DBO5 au niveau des stations du RCS et de sites de mesures ponctuelles

Le classement oscille entre bon état et très bon état pour toutes les stations. En 2013, l’ensemble des stations sont en très bon état.

D’une manière générale, les mesures ponctuelles mettent en évidence un très bon état. Les seuls dépassements importants sont observés en 2005 et 2009, il semblerait avoir une amélioration en 2011.

Sources des données 16 Données issues du RCS, collectées par l’Agence de l’eau Seine-Normandie

1.1 Objectif : Atteindre le bon état physico-chimique et chimique Gestion qualitative

1.1.1 QUALITE PHYSICO-CHIMIQUE DES EAUX SUPERFICIELLES Tableau 10 : Evolution des concentrations moyennes (mg O2/l) en DBO5 des eaux  DBO5 (suite) superficielles au niveau de sites de mesures ponctuelles Cours d'eau Commune Station 2005 2008 2009 2010 2011 2013 Proche ancienne voie ferrée 0,8 Wacquemoulin Pont bourg 1,0 1,0 Moyenneville Pont RD37 0,7 1,0 0,6 ND Neufvy-sur-Aronde Pont 0,0 ND 1,0 1,0 Bras Aronde pont RD82 0,9 ND Gournay-sur-Aronde Bras pisciculture pont RD82 ND Arsonval 0,7 ND 0,7 0,8 Aronde Montmartin Aval autoroute A1 1,0 Monchy-Humières Au niveau du lavoir 0,8 1,6 1,5 Braisnes Revennes 0,8 ND Coudun Bourg aval pont 1,0 1,0 Nord du bourg aval pont 0,9 1,1 1,5 Bienville Méandre 1,0 Pont RD32 1,0 Clairoix Aval voie ferrée ND Pont RD73 0,6 ND Somme d'Or Gournay-sur-Aronde Code station : 03133890 0,6 Amont bourg 4,0 Remy Aval bourg 3,0 Aval STEP 6,0 Payelle Lachelle Amont bourg 6,0 5,0 Amont confluence Aronde 6,0 Remy Limite Remy-Baugy 9,6 4,3 Amont bourg 2,5 2,8 A l'aval du lac 4,0 4,1 Pierrefonds Amont rejet STEP 3,0 3,0 Ru de Berne Aval rejet STEP 4,5 3,8 Amont étangs de St Pierre 4,5 2,8 Vieux-Moulin Amont pont 3,3 Suivi amont STEP 2,0 1,0 1,0 Compiègne Oise Suivi aval STEP 1,0 1,0 2,0 Longueil-Sainte-Marie Confluence ru Grand Fossé 1,0 Ru des Planchettes Lacroix-Saint-Ouen 1,7 Amont STEP LSM 1,0 Carte 10 : Qualité physico-chimique 2013 des eaux superficielles vis-à-vis du DBO5 au Ru du Grand Fossé Longueil-Sainte-Marie Aval STEP LSM 4,0 niveau des stations du RCS Confluence ru Grand Fossé 3,0 Ru de Goderu Lacroix-Saint-Ouen Code station : 03133415 1,6 Ru de Roucanne Rhuis Code station : 03135360 1,4 Fossé Traxin Pontpoint Amont pont 3,0 La Frette Pont-Sainte-Maxence Code station : 03135941 1,8 Sources des données Données issues du RCS, et de la synthèse de mesures effectuées (Communes, 17 CCPP, CCPS, DDT Oise, AESN, DREAL, ARC, SIA Longueil-Sainte-Marie, Ingetec).

1.1 Objectif : Atteindre le bon état physico-chimique et chimique Gestion qualitative 1.1.2 QUALITE CHIMIQUE DES EAUX SUPERFICIELLES Contexte

L’état chimique est évalué par rapport au respect des normes de qualité environnementales pour 41 substances prioritaires et prioritaires dangereuses. La DCE vise, dans son article 16, 33 substances prioritaires, dont 13 prioritaires dangereuses, auxquelles s'ajoutent 8 substances de la liste I de la directive 76/464/CE soit 41 substances. L'objectif de bon état chimique consiste à respecter les normes de qualité environnementales pour ces substances.

Les HAP constituent la cause majeure de déclassement de l’état chimique DCE des masses d’eau. Les HAP, d’origine anthropique, proviennent de la combustion incomplète de matières organiques (pétrole, carburant de moteurs à essence et diesel, charbon, ordures ménagères, etc.).

INDICATEURS d’état

 Etat chimique des masses d’eau superficielles  Qualité chimique des eaux superficielles au niveau des stations du RCS

100 % des masses d’eau superficielles sont classées en bon état si l’on ne prend pas en compte les HAP (Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques) et 100 % sont en mauvais état avec HAP.

En 2010, la qualité chimique sans HAP était mauvaise sur cinq stations RCS, seule la station sur l’Oise à Longueil Sainte Marie était de bonne qualité. Aucune information n’est disponible pour l’année 2013. Carte 11 : Qualité chimique sans HAP 2013 des eaux superficielles

Sources des données 18 Données issues du RCS, collectées par l’Agence de l’eau Seine-Normandie

1.1 Objectif : Atteindre le bon état physico-chimique et chimique Gestion qualitative

1.1.3 QUALITE PHYSICO-CHIMIQUE ET CHIMIQUE DES EAUX SUPERFICIELLES

Préconisations du SAGE Oise-Aronde Résumé La thématique « RIV » du SAGE, « Qualité écologique des rivières et des milieux aquatiques », comprend l’objectif général « RIV-SUIVI » : Améliorer la connaissance des rivières et des milieux aquatiques et compléter leur suivi. Dans le cadre de l’objectif RIV- 36% des masses d’eaux superficielles sont en bon état vis-à-vis des paramètres SUIVI.1, la connaissance de la qualité des cours d’eau est définie comme un préalable physico-chimiques. L’ensemble des stations RCS présentent une bonne qualité indispensable à l’amélioration de la qualité de l’eau et des milieux aquatiques. physico-chimique.

L’ARONDE … Les paramètres évalués en 2010-2011 caractérisent l’Aronde

comme une rivière de qualité bonne à très bonne pour l’aspect physico-chimique.  Etat physico-chimique des masses d’eaux superficielles Toutefois, par rapport au SEQ-Eau, la qualité physico-chimique de l’Aronde % de masses d’eau en bon voire très bon état mesurée au niveau de Clairoix en 2013 est médiocre pour les nitrates. Il est à

noter toutefois une réduction des teneurs en phosphore dans les eaux de 100% 0% 36% l’Aronde depuis 2003. Cette diminution pourra être mise en relation avec  Qualité physico-chimique des eaux superficielles au niveau des stations RCS l’amélioration de l’assainissement et la diminution des quantités de phosphore % de stations en bon voire très bon état utilisées par l’agriculture.

SES AFFLUENTS … Plusieurs mesures de la qualité physico-chimique de la Payelle 100%  Concentration en nitrate au niveau des stations RCS ont été réalisées en 2009 et 2011, elles démontrent un état globalement mauvais, allant de moyen à mauvais pour les nitrates et le phosphore total. % de stations en bon voire très bon état

100% L’OISE … La qualité physico-chimique de l’Oise et de l’Aisne est globalement  Concentration en phosphore total au niveau des stations RCS bonne avec comme principal paramètre déclassant les nitrates. Aucune % de stations en bon voire très bon état évolution n’est à noter pour ce paramètre tandis que de fortes variations ont été

observées pour le paramètre Phosphore total de 2005 à 2011. A ce jour, 100% l’ensemble des stations de l’Oise sont qualifiées de bon état pour ce paramètre.  Concentration en carbone organique dissous au niveau des stations RCS SES AFFLUENTS … La qualité physico-chimique pour ces petits cours d’eau est % de stations en bon voire très bon état globalement moyenne. Les mesures faites de 2005 à 2011 varient de moyen à

bon pour les paramètres nitrates et phosphore total. Concernant le paramètre 100%  Concentration en DBO5 au niveau des stations RCS Carbone Organique Dissous, les valeurs de 2013 révèlent un état médiocre pour % de stations en bon voire très bon état le ru de Goderu et moyen pour la Frette.

100%  Qualité chimique des eaux superficielles au niveau des stations RCS % de stations en bon voire très bon état

Légende 100% 2009 2013 19

1.1 Objectif : Atteindre le bon état physico-chimique et chimique Gestion qualitative

1.1.4 QUALITE CHIMIQUE DES EAUX SOUTERRAINES AEP  Nitrates

Contexte Nitrate 100% Les nitrates atteignent les eaux souterraines par phénomène d’infiltration des 80% eaux dans le sol. Or la ressource en eau utilisée pour l’eau potable ne doit pas dépasser la norme de qualité de 50 mg/l de nitrates dans une eau brute (non 60% traitée). Un classement des captages d’eau potable établi par le SDAGE Seine- Normandie fixe des seuils supplémentaires de concentrations de nitrates pour 40% permettre d’orienter les actions. 20%

0% Poucentage captages de Tableau 11 : Classement des captages d'eau potable (SDAGE Seine-Normandie) vis-à-vis 200020012002200320042005200620072008200920102011201220132014 des nitrates Année Supérieur à 50 mg/l de nitrates Entre 37 et 50 mg/l de nitrates Classement des captages Nitrates (mg/l) Entre 25 et 37 mg/l de nitrates Inférieur à 25 mg/l de nitrates Inférieur au seuil de vigilance [x] < 25 Entre seuil de vigilance et seuil d’action renforcée 25 ≤ [x] < 37 Supérieur au seuil d’action renforcée 37 ≤ [x] < 50 Graphique 5 : Evolution des concentrations moyennes en nitrates des eaux Supérieur à la norme de qualité de l’eau potable 50 ≤ [x] souterraines au niveau des captages d'eau potable

INDICATEUR d’état  Concentrations moyennes en nitrates de l’eau brute au niveau des captages d’eau potable

Le bassin Oise-Aronde compte actuellement 59 captages actifs. Entre 2000 et 2013, la part Tableau 12 : Pourcentage de captage dépassant le seuil d’action renforcée et le seuil de de captages dépassant la norme de potabilité a diminué jusqu’à être nulle en raison d’une vigilance de 2009 à 2014 amélioration de la qualité de l’eau au niveau de 14 captages. En 2014, deux captages dépassent la norme de potabilité : le captage de Bailleul-le-soc et celui de . 2009 2010 2011 2012 2013 2014 Concentration en nitrate (mg/l) En 2013, il n’y a eu aucun dépassement de la norme de qualité. Cependant, 34,9 % des % de captages concernés captages affichent des concentrations supérieures au seuil d’action renforcée et 32,6 % Supérieure à 37 mg/l 24,5 26,2 31,6 27,9 34,9 41,0 entre le seuil de vigilance et le seuil d’action renforcée. En 2014, 41 % des captages Comprise entre 25 mg/l et 37 mg/l 30,6 33,3 28,9 25,6 32,6 33,3 affichent des concentrations supérieures au seuil d’action renforcée et 33,3 % entre le seuil de vigilance et le seuil d’action renforcée.

20

1.1 Objectif : Atteindre le bon état physico-chimique et chimique Gestion qualitative

1.1.4 QUALITE CHIMIQUE DES EAUX SOUTERRAINES  Nitrates (suite) Tableau 13 : Comparaison de l’état vis-à-vis des nitrates des captages en 2014 par rapport aux résultats de 2013 et aux tendances de 2015

Etat 2014, Tendances pour l’année 2015 Comparaison par rapport à 2013 Des premières mesures faites en 2015 révèlent que, pour le moment, deux La concentration en nitrate a entraîné captages sont concernés par un un changement de classe pour trois changement de classe dû à une captages du territoire. Le captage de augmentation de la concentration en Bailleul Le Soc et de Moyvillers nitrate. Le captage d’Antheuil Portes présentent une teneur en nitrates présentait déjà une concentration supérieure à la norme de qualité, avec élevée en 2014, mais cette dernière 51 mg/l. La concentration en nitrates ↗ augmente considérablement en 2015 au niveau du captage de Coudun était pour atteindre une concentration de en 2013 de 35,4 mg/l. En 2014, sa 64,1 mg/l, dépassant les normes de concentration est élevée à 38,5 mg/l, potabilité. La même observation est à elle est donc supérieure au seuil noter pour le Puits Communal d’Estrées d’action renforcée. Saint Denis avec une concentration de 51,5 mg/l en 2015. Une diminution de la concentration en L’analyse de qualité du captage de nitrate est observée pour les captages P1 révélait en 2013 une de Moyvillers et Longueil-Sainte-Marie concentration en nitrates supérieure F2 qui entraîne dans les deux cas un au seuil d’action renforcée. Une changement de classe. Dans le cas de ↘ amélioration est observée en 2014, la Moyvillers, la teneur reste élevée avec teneur en nitrates est désormais en une concentration supérieure au seuil dessous du seuil de vigilance. d’action renforcée.

Carte 12 : Qualité chimique 2014 des eaux souterraines vis-à-vis des nitrates au niveau des captages d'eau potable

Sources des données 21 Données issues de l’Agence Régionale de Santé de Picardie 2014.

1.1 Objectif : Atteindre le bon état physico-chimique et chimique Gestion qualitative

1.1.4 QUALITE CHIMIQUE DES EAUX SOUTERRAINES AEP  Pesticides : Atrazine et Déséthylatrazine En 2011 et 2012, le captage de révélait de forte concentration en atrazine et Contexte déséthylatrazine, dépassant la norme de qualité de l’eau potable. A l’heure actuelle, ce forage est comblé. En 2013 et 2014, plus aucun dépassement de qualité n’est observé mais Les pesticides se retrouvent dans les nappes souterraines par infiltration des eaux l’atrazine est encore détecté entre le seuil de vigilance et le seuil d’action renforcée. Son dans le sol. Les pesticides sont utilisés en agriculture ainsi que pour l’entretien métabolite est retrouvé à une concentration supérieure au seuil d’action renforcée. des espaces verts publics, des jardins de particuliers et des voiries (réseau routier et réseau ferré). La norme de qualité fixée pour l’alimentation en eau potable est Atrazine de 0,1 µg/l par molécule de pesticide. Un classement des captages d’eau potable 100% établi par le SDAGE Seine-Normandie fixe des seuils supplémentaires de 80% concentrations afin d’orienter les actions. 60% 40%

Tableau 14 : Classement des captages d'eau potable (SDAGE Seine-Normandie) vis-à-vis % de captages % des pesticides 20% Classement des captages Molécule de pesticide (µg/l) 0% Inférieur au seuil de vigilance [x] < 0,05 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 Entre seuil de vigilance et seuil d’action renforcée 0,05 ≤ [x] < 0,075 Supérieur au seuil d’action renforcée 0,075 ≤ [x] < 0,1 Supérieur à la norme de qualité de l’eau potable 0,1 ≤ [x] Graphique 6 : Evolution des concentrations moyennes en atrazine des eaux souterraines

au niveau des captages d'eau potable Un suivi régulier se fait notamment pour l’atrazine, et sa principale molécule de Déséthylatrazine dégradation la déséthylatrazine, qui est un herbicide interdit depuis 2001 à cause de son 100% caractère toxique et écotoxicologique avéré. Ce suivi permet de surveiller l’évolution de sa 80% concentration suite à son interdiction. 60%

INDICATEUR d’état 40%

% de captages % 20%  Concentrations moyennes en Atrazine et Déséthylatrazine de l’eau brute au niveau des captages d’eau potable 0% 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 Au moment de son interdiction en 2001, environ 20% des captages présentaient un dépassement de qualité pour l’eau potable et 50% des captages affichaient des concentrations inférieures au seuil de vigilance. La diminution des concentrations Graphique 7 : Evolution des concentrations moyennes en déséthylatrazine des eaux d’atrazine est relativement lente malgré l’interdiction de son utilisation. souterraines au niveau des captages d'eau potable

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1.11. 1Objectif Objectif : Atteindre: Atteindre le lebon bon état état physico physico-chimique-chimique et etchimique chimique GestionGestion qualitativequalitative

1.1.4 QUALITE CHIMIQUE DES EAUX SOUTERRAINES  Pesticides : Atrazine et Déséthylatrazine (suite)

Carte 14 : Qualité chimique 2014 des eaux souterraines vis-à-vis de la Carte 13 : Qualité chimique 2014 des eaux souterraines vis-à-vis de l'atrazine déséthylatrazine au niveau des captages d'eau potable au niveau des captages d'eau potable

Sources des données 23 Données issues de l’Agence Régionale de Santé de Picardie 2014. 1.1 Objectif : Atteindre le bon état physico-chimique et chimique Gestion qualitative

1.1.4 QUALITE CHIMIQUE DES EAUX SOUTERRAINES

 Pesticides : Atrazine et Déséthylatrazine (suite)

Tableau 17 : Comparaison de l’état vis-à-vis des nitrates des captages en 2014 par rapport aux résultats de 2013 et aux tendances de 2015

Tableau 15 : % de captage dépassant le seuil d’action renforcée et le seuil de vigilance de Etat 2014, Tendances pour l’année 2015 2009 à 2014 pour l’atrazine Comparaison par rapport à 2013

2009 2010 2011 2012 2013 2014 Concentration en atrazine (µg/l) Aucun des captages présents sur le % de captages concernés territoire n’a changé de classe en Supérieure à 0.075 µg/l 2,5 0,0 2,9 2,6 0,0 0,0 raison d’une augmentation de la D’après les premières analyses réalisées Compris entre 0.05 µg/l et 0.075 µg/l 10,0 2,8 0,0 2,6 5,7 2,8 concentration en atrazine. en 2015, aucune tendance particulière n’est à noter concernant l’atrazine. En revanche concernant la déséthylatrazine, sa concentration a La mesure effectuée vis-à-vis de la

augmenté et a entraîné le déséthylatrazine au niveau du captage Tableau 16 : % de captage dépassant le seuil d’action renforcée et le seuil de vigilance de ↗ dépassement du seuil d’action de La Neuville-Roy est anormalement 2009 à 2014 pour la déséthylatrazine renforcée pour le captage d’Antheuil élevée avec une valeur de 0,118 µg/l, 2009 2010 2011 2012 2013 2014 Portes, et Moyvillers. Le captage de qui dépasse la norme de qualité de l’eau Concentration en déséthylatrazine (µg/l) % de captages concernés Sacy-Le-Grand montre une légère potable. augmentation qui entraîne le Supérieure à 0.075 µg/l 9,8 0,0 5,7 2,6 2,9 8,6 dépassement du seuil de vigilance. Compris entre 0.05 µg/l et 0.075 µg/l 17,1 11,1 14,3 7,7 11,8 11,4

Les mesures vis-à-vis de l’atrazine faites en 2013 au niveau du captage de Moyvillers et de Baugy F1 dépassaient D’après les premières analyses faites en le seuil de vigilance. En 2014, elles sont 2015, aucune tendance particulière n’est inférieures. à noter concernant l’atrazine et la ↘ déséthylatrazine. Pour la déséthylatrazine, seul le captage Les Hospices 2 est concerné par ce changement de classe.

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1.1 Objectif : Atteindre le bon état physico-chimique et chimique Gestion qualitative

1.1.4 QUALITE CHIMIQUE DES EAUX SOUTERRAINES

Concernant les nitrates, le SAGE préconise, à l’horizon 2015, l’atteinte des objectifs Résumé suivants :  Répondre à l’objectif réglementaire qui vise à ne pas dépasser la concentration Les données exposées précédemment mettent en évidence une contamination maximale de 50mg/L de nitrate en nitrates de la nappe de la Craie qui constitue la ressource principale pour  Stabiliser le taux de nitrates au taux actuel à l’exception des captages présentant des teneurs moyennes annuelles supérieures au seuil d’action renforcée (37 l’alimentation en eau potable. mg/L) pour lesquels un programme d’action doit être mis en place Concernant les pesticides, un programme d’actions doit être mis en place des lors que la Concernant les nitrates, cette contamination s’est accentuée de 2001 à 2004 où des restrictions d’usages ont été mises en place pour plusieurs communes. Les teneur est supérieure au seuil d’action renforcée (0,075 µg/l par pesticide). fortes teneurs en nitrate restent généralisées sur l’ensemble du bassin, avec plus Le SAGE préconise également la réduction des flux de pollution dès leur origine quelle que de 40% des captages qui ont une concentration supérieure au seuil d’action soit leur source à travers l’objectif RIV. POLL. Les mesures de gestion des rejets polluants renforcée. liés à l’assainissement (RIV.POLL1 et 2) et aux activités agricoles (RIV.POLL4) permettent

de réduire les flux de polluants qui transitent vers les rivières, ce qui limite l’impact sur les Concernant l’atrazine et la déséthylatrazine, l’interdiction d’usage de ces eaux souterraines. produits a permis une baisse significative de leur présence dans les eaux souterraines. Il reste cependant des traces de l’utilisation de ces produits. La déséthylatrazine est présente ponctuellement sur le bassin : environ 8% des captages sont concernés par des concentrations supérieures au seuil d’action  Concentration moyenne en nitrates au niveau des captages d’eau potable renforcée. % de captages inférieurs au seuil d’action renforcée La vulnérabilité des aquifères à l’égard de ces pollutions est liée aussi bien à leur 0% 100% caractéristiques physiques qu’aux activités humaines présentes sur le bassin. 59% 76%  Concentration moyenne en atrazine au niveau des captages d’eau potable % de captages inférieurs au seuil d’action renforcée

98% 100%  Concentration moyenne en déséthylatrazine au niveau des captages d’eau potable % de captages inférieurs au seuil d’action renforcée réconisations du SAGE Oise-Aronde P Légende Dans une perspective de reconquête à moyen et long terme de la qualité de la ressource 90% 91% 2009 en eau, il est essentiel et urgent de mettre en œuvre des actions préventives sur le territoire 2014 vis-à-vis des pollutions par les nitrates et les produits phytosanitaires. Cette thématique est développée au sein de l’objectif général AEP du SAGE : « Sécuriser l’Alimentation en Eau Potable sur le territoire du SAGE ». Il est proposé, dans le cadre du sous objectif AEP.1, de fixer des objectifs de reconquête et de préservation de la qualité des eaux souterraines.

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1.1 Objectif : Atteindre le bon état physico-chimique et chimique Gestion qualitative

1.1.5 PRATIQUES AGRO-ENVIRONNEMENTALES AEP, RIV.POLL ontexte C Le niveau d’engagement des agriculteurs dans la MAE du BAC Baugy-Hospices a fortement augmenté depuis sa mise en place en 2009. En 2013 et 2014, la surface contractualisée Pour assurer une bonne qualité de l’eau potable pour tous à long terme, il est représente respectivement 49,8 % et 53,6 % de la SAU totale. Les mesures contractualisées indispensable de préserver et reconquérir la ressource par des actions préventives. concernent principalement la réduction des produits phytosanitaires (98,7%).

 Le dispositif des Mesures agro-environnementales (MAE) permet aux agriculteurs de contractualiser pour 5 ans sur des pratiques respectueuses de l’environnement. Les mesures contractualisées peuvent alors faire l’objet de financements. 60 53,63 49,83 En 2013  Une Charte d'entretien des espaces publics a été créée en 2009 par les 43,00 agences de l'Eau Seine-Normandie et Artois-Picardie ainsi que le Conseil 34,00 14 dossiers MAE déposés, 40 correspondant à 2480 ha Régional de Picardie. Les communes signataires s’engagent à faire évoluer leurs pratiques de désherbage en vue de limiter les risques de pollutions 21,00 En 2014 ponctuelles et diffuses des ressources en eau. 20 13 dossiers MAE déposés, correspondant à 1380 ha

% de la SAU Totale BAC du Totale SAU la de % 1

0 INDICATEURS de réponse 2009 2010 2011 2012 2013 2014

 Nombre de mesures agro-environnementales à enjeu eau et surfaces concernées Graphique 8 : Evolution des surfaces contractualisées par  Niveau d’engagement des agriculteurs dans les mesures agro-environnementales les agriculteurs dans la MAE "Baugy-Hospices"  Nombre de communes engagées dans la charte d’entretien des espaces publics

Tableau 18 : Mesures agro-environnementales à enjeu eau Le niveau d’engagement dans la MAE AuxiPROD ne s’élève qu’à 7,2% (donnée 2012). Aucun nouveau dossier AuxiPROD n’est à noter sur le territoire pour 2013 et 2014. Environ 207 ha Mesures agro-environnementales à enjeu Surface concernée (ha) du territoire sont concernés par des mesures de réduction des produits phytosanitaires. eau BAC Baugy-Hospices 36320 AuxiPROD 30250 La Surface Agricole Utile (SAU) sur le territoire du BAC de Labruyère correspond au 2/3 du BAC, soit 4235 ha. Ce territoire est ouvert aux MAEc depuis 2015. Le BAC des captages Baugy et Hospices fait l’objet d’une MAE territorialisée à enjeu eau. Le territoire AuxiPROD3 est une MAE territorialisée régionale de Picardie qui possède un volet enjeu eau important associé à un enjeu érosion. A ce jour, 6 dossiers MAE déposés, correspondant à 400 ha

3 AuxiPROD : Auxiliaire de Production (se référer au glossaire) Sources des données 26 FREDON 2014, Chambre d’agriculture de l’Oise 2014, DDT Oise 2014, ARC 2014

1.1 Objectif : Atteindre le bon état physico-chimique et chimique Gestion qualitative

1.1.5 PRATIQUES AGRO-ENVIRONNEMENTALES AEP, RIV.POLL

La reconquête de la qualité de l’eau passe également par la maîtrise des risques de pollutions par les produits phytosanitaires utilisés en zone non agricole. Dans le cadre de la charte d’entretien des espaces publics, les collectivités locales peuvent agir pour réduire les risques de pollutions de l’eau.

Cette Charte repose sur une démarche volontariste et progressive (5 niveaux sont définis), visant à faire évoluer les pratiques d’entretien des espaces publics.  Le niveau 3 est le niveau minimum à signer pour pouvoir faire une demande de subvention pour l'achat de matériel alternatif. La durée d'engagement est de 3 ans pour ce niveau qui implique l'utilisation de techniques alternatives sur au moins 50% des zones à risque élevé identifiées sur le plan de désherbage.  Le niveau 5 correspond au "zéro phyto" : arrêt total du désherbage chimique sur l’espace entretenu par la collectivité. Il peut être signé pour 3 ou 5 ans.

A ce jour, 4 communes, 2 communautés de communes, 1 communauté d’agglomération, Sont signataires de la charte.

Carte 15 : Collectivités signataires de la charte d’entretien des espaces publics et localisation des territoires MAE

27

1.1 Objectif : Atteindre le bon état physico-chimique et chimique Gestion qualitative

1.1.6 ALIMENTATION EN EAU POTABLE (AEP) AEP, RIV.POLL ontexte C Au total 75 communes sont concernées par un SDAEP. Parmi les communes n’ayant pas fait l’objet d’un SDAEP, Pontpoint, Rhuis et Roberval ont bénéficié d’une étude/diagnostic La réglementation impose des valeurs seuils pour un usage d’alimentation en eau portée par le SIAEP de Pontpoint. Concernant la Communauté de communes du Pays d’Oise potable (50 mg/l pour les nitrates et 0,1 µg/l par molécule de pesticide). La pollution et d’Halatte, le SDAEP est en projet à l’échelle du SAGE de la Nonette. Sur notre territoire, diffuse est le principal facteur de dégradation de la qualité de l’eau souterraine. Le seule la commune de Fleurines est concernée par ce futur schéma. maintien ou l’amélioration de la qualité de l’eau exige donc de prendre des mesures

adaptées permettant de limiter la pollution diffuse.

 La Déclaration d’Utilité Publique (DUP) permet la mise en place de périmètres de protection autour des captages.  Les Schémas Directeurs d’Alimentation en Eau Potable (SDAEP) définissent des priorités locales, en encourageant notamment des stratégies

d’interconnexion des réseaux d’eau potable par l’intermédiaire de regroupements intercommunaux.

A ce jour, INDICATEURS de réponse 84 % des communes du SAGE Oise-Aronde sont  Etat d’avancement des Schémas Directeurs d’Alimentation en Eau Potable (SDAEP) concernées par un SDAEP  Nombre de captages disposant de périmètres de protection avec DUP

Les communes se sont plus fortement impliquées dans la gestion de l’alimentation en eau potable en élaborant des Schémas Directeurs d’Alimentation en Eau Potable qui définissent des priorités locales, en encourageant notamment des stratégies d’interconnexion des réseaux d’eau potable par l’intermédiaire de regroupements intercommunaux.

Tableau 19 : Etat d’avancement des Schémas Directeurs d’Alimentation en Eau Potable

Communes Collectivités Etat SDAEP concernées Agglomération de la Région de Compiègne Réalisé 16 Communauté de communes du Pays des Sources Réalisé 12 Communauté de communes du Plateau Picard Réalisé 21 Syndicat Mixte de la Basse Automne et de la Plaine d’Estrées En cours 21 Communauté de communes du Canton d’ Réalisé 1 Communauté de communes du Pays de Valois Réalisé 1 Communauté de communes du Clermontois Réalisé 1 Communauté de communes du Liancourtois Réalisé 2

28

Carte 16 : Schémas Directeurs d’Alimentation en Eau Potable

1.1 Objectif : Atteindre le bon état physico-chimique et chimique Gestion qualitative

1.1.6 ALIMENTATION EN EAU POTABLE (AEP) AEP, RIV.POLL

Les procédures de déclaration d’utilité publique (DUP) instituant les périmètres de En 2013, 7 captages ne disposaient pas encore de DUP. A l’heure actuelle, 5 d’entre eux protection (PPC) ont été rendues obligatoires autour de l’ensemble des points de captage sont engagés dans la démarche (, Labruyère P2Bis, P7, F10 et F9), un a été public d’eau destinée à la consommation humaine, existants ou à créer. comblé (Source des Cascades) et le dernier n’a toujours pas de DUP (Longueil-Sainte-Marie F4). Les 2 captages en cours de procédure en 2013 (Moyvillers 1 et Pont-Sainte-Maxence Tableau 20 : Protection des captages d’eau potable – Procédure DUP F5) sont toujours à ce stade d’avancement.

Etat d’avancement de la procédure DUP Nombre de captages Notons qu’au total 3 captages sont inactifs depuis 2014 : le captage de Pierrefonds (Source 2013 2014 des Cascades), de Fleurines et de Giraumont. Le captage de Fleurines est remplacé par deux Réalisée 50 49 nouvelles ressources. Le captage d’ alimente aujourd’hui la commune de Moyvillers et En cours 2 9 sa DUP est réalisée. Non réalisée 7 1

En 2013,

85 % des captages sont protégés par une DUP 12 % des captages ne sont pas concernés par une DUP

En 2014, 83 % des captages sont protégés par une DUP 2 % des captages ne sont pas concernés par une DUP

Carte 17 : Mesures de protection des captages destinés à l’AEP Sources des données

Agence Régionale de Santé Picardie, SATEP, Communautés de communes. 29

1.1 Objectif : Atteindre le bon état physico-chimique et chimique Gestion qualitative

1.1.7 ASSAINISSEMENT COLLECTIF RIV.POLL

ontexte C Lors de l’état des lieux de 2005, 55 communes étaient raccordées à une station d’épuration. Les eaux usées domestiques et industrielles contiennent des quantités importantes de En 2013, ce nombre a augmenté pour atteindre 67 communes raccordées à un réseau phosphore, de matières organiques et d’azote. Les stations de traitement des eaux d’assainissement collectif. 4 communes sont désormais zonées en assainissement collectif usées doivent impérativement respecter un niveau de qualité des rejets conforme à la (, La Neuville-Roy, et ), leurs eaux usées sont traitées par la directive européenne Eaux Résiduaires Urbaines. station de Cressonsacq mise en service depuis décembre 2013.

INDICATEURS de pression

 Quantité d’eaux usées à traiter en assainissement collectif  Nombre de communes raccordées à une station d’épuration

La quantité d’eaux usées à traiter s’élève à 190 053 EH (Equivalent-Habitants) pour l’année 2013. 27 stations d’épuration sont actuellement présentes sur le territoire pour répondre à cette demande. La construction de la STEP du SIAPA est en cours, elle regroupera les communes de Moyvillers, Estrées- Saint-Denis, , Lachelle, Rémy, Francières, Hémévillers et Montmartin.

EH 193738 207144

171200 163083 190053 CHARGE ENTRANTE EN EN ENTRANTE CHARGE

2009 2010 2011 2012 2013

Graphique 9 : Evolution des charges entrantes en équivalent habitant (EH) Carte 18 : Etat de l’assainissement collectif sur le territoire du SAGE

30

1.1 Objectif : Atteindre le bon état physico-chimique et chimique Gestion qualitative

1.1.7 ASSAINISSEMENT COLLECTIF (suite) INDICATEURS de réponse 1 1 1 1 1  Capacité nominale des stations de traitement des eaux usées 3 3 3 3 20  Conformité européenne et locale des stations de traitement des eaux usées En 2013, Seule, la station de Monchy- 25 22 22 22 22 10 Humières est considérée comme non conforme en 4% 38 % des stations ont une petite capacité inférieure à 8% 2000 EH et 50 % ont une capacité nominale comprise performance. Cependant, il est NOMBRE DESTATIONS NOMBRE important de noter qu’elle a été entre 2 000 et 10 000 EH. Les stations d’épuration les 0 38% réhabilitée fin 2013. plus importantes du territoire (EH > 10 000) sont Saint- 2009 2010 2011 2012 2013 50% Just-En-Chaussée, - Pont-Sainte-Maxence Non conforme équipement / Performance et Lacroix-Saint-Ouen. Non conforme Equipement Non conforme Performance Conforme équipement / Performance < 2 000 EH [2 000 ; 10 000] EH [10 000 ; 100 000] EH Graphique 11 : Capacité nominale des stations Graphique 10 : Conformité « DERU » des stations > 100 000 EH d’épuration au 31/12/2013 de traitement des eaux usées au 31/12/2013

Etude Travaux 1 3 Conformités « européenne » et « locale » 25 3 La conformité annuelle des stations d’épuration regroupe le 20 jugement règlementaire associé à la Directive ERU1 (conformité En 2014, 10 « européenne ») et aux arrêtés préfectoraux (conformité « locale »). 85% des stations 15 d’épuration sont conformes 23 En 2014, les stations d’Estrées-Saint-Denis, d’ et de Lachelle sont jugées non à la Directive ERU ; 10 conformes d’un point de vue « européen » et « local ». Sept autres stations sont conformes 52% des stations 14

à la Directive ERU mais ne répondent pas aux normes de rejet précisés dans leur arrêté d’épuration sont conformes 5 NOMBREDE STATIONS préfectoral. Les STEP concernées sont : Fleurines, Maignelay-Montigny, Pierrefonds, aux arrêtés préfectoraux. 0 Rémy, Lacroix-Saint-Ouen, et Choisy -au-Bac. Conformité "DERU" Conformité "Locale"

Le dispositif actuel des stations d’Houdancourt et d’Estrées-Saint-Denis ne permettent pas Conforme Non Conforme Absence de donnée de traiter correctement la pollution. L’ensemble des paramètres mesurés présentent des dépassements. La non-conformité des autres stations s’explique principalement par un Graphique 12 : Conformité « DERU » et « locale » 2014 traitement insuffisant en azote et/ou phosphore. des stations de traitement des eaux usées

1 Directive ERU (se référer au glossaire) Sources des données 31 MEDDE-ROSEAU 2013, DRIEE-IF 2014, AESN 2009, DDT 2014, SATESE 2014

1.1 Objectif : Atteindre le bon état physico-chimique et chimique Gestion qualitative

1.1.7 ASSAINISSEMENT COLLECTIF (suite)

*

* * * *

* * Figure 8 : Etat d’avancement des travaux au niveau des stations d’épuration *

*

En 2013, Les travaux réalisés au niveau de la STEP de * Monchy-Humières se sont finalisés en fin

d’année. La nouvelle station de Cressonsacq a été mise en service en décembre.

En 2014, Les travaux de la STEP de Pierrefonds et Longueil- Sainte-Marie se sont respectivement terminé en STEP SIAPA : photomontage septembre et novembre.

En 2015, Carte 19 : Capacité nominale au 31/12/2013 et conformité locale 2014 des Les travaux de la nouvelle STEP du SIAPA et stations de traitement des eaux usées d’Houdancourt sont actuellement en cours.

32 ARTELIA : janv. 2014

1.1 Objectif : Atteindre le bon état physico-chimique et chimique Gestion qualitative

1.1.8 ASSAINISSEMENT NON COLLECTIF (ANC) RIV.POLL

Contexte

Les zones d’assainissement non collectif concernent les habitations qui ne sont pas raccordées au réseau de collecte d’une station de traitement des eaux usées, le traitement de leurs eaux usées s’effectue par des installations d’assainissement autonome. Les communes ont alors l’obligation de vérifier la conformité de ces installations au vu de la réglementation en vigueur. Les SPANC (Service Public de l’Assainissement Non Collectif) sont chargés d’assurer ce contrôle.

INDICATEUR de pression

 Nombre de communes en non collectif A ce jour,

72% des installations en ANC, diagnostiquées 22 communes possèdent un zonage en assainissement non collectif. Parmi elles, la commune de Montmartin sera prochainement raccordée à la station du SIAPA. Les sur le territoire, sont jugées non conformes communes de , Belloy et sont actuellement zonées en assainissement collectif mais aucun travaux n’a permis leur raccordement à une station d’épuration.

INDICATEURS de réponse

 Etat d’avancement des diagnostics des installations d’assainissement non collectif  Nombre et % d’installations d’assainissement non collectif conformes et non conformes Au total, 73 % des communes zonées en assainissement non collectif ont réalisé des diagnostics. Nous ne disposons pas d’éléments d’informations pour les communes restantes. Parmi les diagnostics réalisés, 72 % des installations se sont révélées être non conformes.

Carte 20 : Etat de l’assainissement non collectif sur le territoire du SAGE

Sources des données Données fournies par la CCPP et la CCPS, et de Veolia Eau pour les communes de la CCPOH. 33

Sources des données

Données issues de l’Agence Régionale de Santé de Picardie. 1.1 Objectif : Atteindre le bon état physico-chimique et chimique Gestion qualitative

1.1.9 BILAN DES USAGES

l’organisation des structures de production d’eau potable pour une meilleure gestion Résumé qualitative et quantitative de la ressource (AEP.2). La volonté de réduire les flux de pollution dès leur origine est exprimée dans les objectifs suivant du SAGE :

Il est important de connaître l’origine des pollutions pour permettre la mise en  RIV.POLL1 : réduire les rejets liés à l’assainissement collectif. L’amélioration des place de mesures visant à atteindre le bon état physico-chimique et chimique des performances des stations d’épuration est primordiale pour reconquérir la masses d’eaux superficielles. Plusieurs sources et voies de transfert des nitrates qualité des cours d’eau, notamment vis-à-vis des nitrates et phosphore. et phosphores peuvent être recensées : le rejet des stations d’épuration, le  RIV.POLL2 : assurer la mise aux normes de l’assainissement non collectif. Le flux ruissellement en provenance des terres agricoles, la proportion d’installations de pollution est moins important mais il doit être néanmoins être traité comme d’assainissement non collectif non conformes… une source de pollution importante.

Quelques chiffres clés concernant les pratiques agro-environnementales :

- 53% de la SAU du BAC « Baugy-Hospices » est concerné par des MAE - 4 communes, 2 communautés de communes et 1 communauté  Niveau d’engagement des agriculteurs dans les MAE

d’agglomération sont signataires de la charte d’entretien des espaces publics % de la SAU du BAC Baugy-Hospices concernée

0% 1% 100% Quelques chiffres clés concernant l’alimentation en eau potable et les mesures 53% de protection des captages :  Proportion de communes signataires de la charte d’entretien des EP % de communes signataires - 75 communes sont concernées par un SDAEP, soit 84 % - 83 % des captages présents sur le territoire sont protégés par une DUP 0% 4%  Proportion de communes concernées par un SDAEP Concernant la gestion des eaux usées, le territoire du SAGE comprend 27 % de communes concernées stations d’épuration ce qui correspond à 64 communes raccordées au réseau

d’assainissement collectif. En 2014, deux STEP sont en cours de travaux : celle du 84% SIAPA et celle d’Houdancourt. 22 communes sont ensuite zonées en  Proportion de captages concernés par des mesures de protection (DUP) assainissement non collectif, parmi les installations diagnostiquées, 28 % sont % de captages protégés par une DUP

conformes. 83%  Proportion de stations d’épuration conformes

% de station conformes (conformité « locale »)

réconisations du SAGE Oise-Aronde 52 % P  Proportion d’installations en ANC diagnostiquées conformes La réduction de la vulnérabilité des nappes est le résultat d’une protection des ressources % d’installations conformes de meilleure qualité, d’une reconquête des nappes touchées par des problèmes de Légende pollution, et d’une implication des différents organismes compétents en AEP. Dans ce 28% contexte, le SAGE préconise la mise en place d’une réflexion globale concernant 2009 2014

34

1.2 Objectif : Atteindre le bon état biologique Gestion qualitative

1.2.1 QUALITE BIOLOGIQUE DES EAUX SUPERFICIELLES RIV-SUIVI  Indicateurs biologiques : IBGN, IBD et IPR

Contexte Excepté l’Oise et l’Aisne, l’état biologique des masses d’eau superficielles est globalement moyen. Il est de niveau médiocre pour le fossé Traxin et de qualité mauvaise pour la Payelle. La qualité biologique est définie en fonction d’indicateurs biologiques fondés sur Les mesures ponctuelles faites sur ces petits cours d’eau entre 2005 et 2011 révèlent un l’analyse de peuplements : IBGN allant de la classe moyenne à mauvaise. Les mesures faites au niveau des grands cours  IBGN (Indice Biologique Global Normalisé) pour les macroinvertébrés d’eau ne montrent pas d’évolution particulière, leur qualité biologique est globalement o IBGA (Indice Biologique Global Adapté) correspondant au bonne. protocole IBGN adapté aux cours d’eau larges et profonds  IBD (Indice Biologique Diatomées) pour les diatomées benthiques  IPR (Indice Poissons Rivière)

Tableau 21 : Classes d'état biologique (DCE) pour les indicateurs biologiques

Classes d’état (DCE) IBGN IBGA IBD IPR Très bon état 16 ≤ [x] ≤ 20 14 ≤ [x] ≤ 20 17 ≤ [x] ≤ 20 0 ≤ [x] ≤ 7 Bon état 14 ≤ [x] < 16 12 ≤ [x] < 14 14,5 ≤ [x] < 17 7 < [x] ≤ 16 Etat moyen 10 ≤ [x] < 14 9 ≤ [x] < 12 10,5 ≤ [x] < 14,5 16 < [x] ≤ 25 Etat médiocre 6 ≤ [x] < 10 5 ≤ [x] < 9 6 ≤ [x] < 10,5 25 < [x] ≤ 36 Mauvais état 0 ≤ [x] < 6 0 ≤ [x] < 5 0 ≤ [x] < 6 36 [x]

Les éléments physico-chimiques font partie des facteurs explicatifs des conditions biologiques.

INDICATEURS d’état

 Etat biologique des masses d’eau superficielles  Qualité biologique au niveau des stations RCS  Notes IBGN/IBGA et IBD au niveau des stations du RCS et de sites de mesures

ponctuelles Carte 21 : Etat biologique 2010-2011 des masses d’eau superficielles et qualité  Notes IPR au niveau de sites de mesures ponctuelles

biologique au niveau des stations du RCS

35

1.2 Objectif : Atteindre le bon état biologique Gestion qualitative

1.2.1 QUALITE BIOLOGIQUE DES EAUX SUPERFICIELLES  Indicateurs biologiques : IBGN, IBD et IPR

Tableau 22 : Evolution des notes IBGN/IBGA des eaux superficielles au niveau de sites de mesures ponctuelle Tableau 23 : Evolution des notes IBD des eaux superficielles au niveau de sites de mesures Cours d'eau Commune Station 2005 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 ponctuelles Proche ancienne voie Cours d'eau Commune Station 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 Wacquemoulin 8 ferrée Aronde Clairoix Station RCS 03133937 14,5 Moyenneville Pont RD37 11 11,1 Aisne Choisy-au-Bac Station RCS 03156000 14,4 15,2 15,3 Neufvy-sur-Aronde Pont 12 15,8 Clairoix Station RCS 03133850 14,4 15,2 13,9 15,2 15 14,7 17,9 Gournay-sur-Aronde Arsonval 15 Montmartin Aval autoroute A1 14 Amont STEP LSO 9 14,8 14,7 15,1 13,8 Aronde Compiègne Bourg aval golf 12 Monchy-Humières Amont STEP LSO 10 14,3 15,2 15 Au niveau du lavoir 18 Oise Station RCS 031134000 15,2 14,8 15,1 Braisnes Revennes 17 Longueil-Sainte- Coudun Bourg aval pont 15 Station RCS 03135000 15,1 Marie Bienville Nord du bourg aval pont 14 19 Clairoix Station RCS 03133937 12 9 12 13 13 Pont-Sainte-Maxence Station RCS 03136000 15,7 15,2 14,8 Ru du Grand Aval franchissement Somme d'Or Gournay-sur-Aronde Aval pont RD73 2 5,6 Amont bourg 6 Fossé RD200 Remy Aval bourg 3 Ru Gaillant Aval des 3 buses RD200 14,5 Aval STEP 2 Payelle Lachelle Ru Gaillant Pont RD155 14,4 Amont bourg 2 7 Amont confluence Aronde 3 Remy Limite Remy-Baugy 4 Tableau 24 : Evolution des notes IPR des eaux superficielles au niveau de sites de mesures Aisne Choisy-au-Bac Station RCS 03156000 11 15 13 16 19 15 17 ponctuelles Amont bourg 6 5,5 Cours Station A l'aval du lac 5 5 Commune 2001 2002 2003 2004 2005 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 d'eau ONEMA Pierrefonds Amont rejet STEP 4 5 Ru de Berne Aval rejet STEP 6 4,5 Aronde Clairoix 3601137 10,3 8,9 8,0 Choisy- Amont étangs de St Pierre 5 6 Aisne 3600117 12,5 7,1 11,5 17,6 23,4 21,2 20,9 7,8 10,3 12,8 8,5 Vieux-Moulin Amont pont 11 au-Bac Clairoix Station RCS 03133850 15 13 14 13 13 Oise Janville 3600118 8,1 13,4 Amont STEP LSO 8 15 13 15 Compiègne Oise Clairoix 7,5 Aval STEP LSO 9 13 15 13

Oise Jaux Station RCS 03134000 10 12 13 12 17 14 14 Oise Jaux 3600052 7,9 16,6 13,9 9,8 Longueil-Sainte- Pont- Station RCS 03135000 11 Marie Oise Sainte- 3600119 10,8 16,6 11,1 19,7 15,1 5,0 5,9 7,1 7,6 7,4 5,0 Pont-Sainte-Maxence Station RCS 03136000 12 11 12 14 13 12 12 Maxence Ru des Proche carrefour du Lacroix-Saint-Ouen 11 Planchettes Veneur Ru du Grand Aval franchissement 2 Fossé RD200 Rivecourt Aval des 3 buses RD200 7 Sources des données Ru Gaillant Pont RD155 8 Données issues du RCS, collectées par l’Agence de l’eau Seine-Normandie, de Ru de Goderu Lacroix-Saint-Ouen Fossé Creusette 13 l’ONEMA, de la DREAL, de la fédération de pêche et de la synthèse de Ru de Roucanne Rhuis Proche Moulin de la Plaine 12 Fossé Traxin Pontpoint Amont pont 9 mesures effectuées sur le bassin de 2005 à 2011 (maîtres d’ouvrage : communes, CCPP, CCPS, DDT Oise, AESN, ARC, SIA Longueil-Sainte-Marie, 36 Bureau d’études Ingetec)

1.2 Objectif : Atteindre le bon état biologique Gestion qualitative

1.2.2 ENTRETIEN ET RESTAURATION DES MILIEUX RIV-AQUA  Les cours d’eau

Contexte

Il existe différentes causes de la dégradation des cours d’eau : le recalibrage, la rectification du tracé, les obstacles à l’écoulement, l’érosion des berges, etc. Les caractéristiques physiques des cours d’eau ne sont pas évaluées directement par la DCE mais sont prises en compte dans le programme de surveillance de l’état des eaux car elles peuvent être limitantes pour l’atteinte du bon état biologique. En effet, la diversité physique est à l’origine de la diversité biologique, liée à une diversité d’habitats favorables à la faune et la flore aquatiques. Il est donc indispensable de mettre en place des actions d’entretien et de restauration des fonctionnalités hydrauliques et écologiques des cours d’eau.

INDICATEUR de Pression

 Nombre d’obstacles à l’écoulement inventoriés et niveau de franchissabilité

Les obstacles considérés (barrages, ponts, moulins, seuils, écluses, etc.) empêchent le bon écoulement des eaux et des sédiments, ainsi que la circulation des espèces aquatiques. Ils peuvent donc impacter négativement la continuité écologique des cours d’eau. L’ONEMA constitue actuellement un Référentiel des Obstacles à l’Ecoulement (ROE) au niveau national. Le ROE compte au total 75 obstacles sur le territoire du SAGE. Un inventaire local Carte 22 : Obstacles à l'écoulement inventoriés a été effectué au moment de l’élaboration de trois PPRE (voir plus bas). 446 obstacles ont ainsi été inventoriés en indiquant leur niveau de franchissabilité, dont environ 34 sont 500 répertoriés dans le ROE. 400 Franchissable Tableau 25 : Inventaire des obstacles à l’écoulement 300 Semi-franchissable 200 Infranchissable Nombre 100 Pas d'information Source des données d'obstacles 0 inventoriés ARONDE R U S CONQUE Référentiel des Obstacles à l’Ecoulement (ONEMA) 75 FORESTIERS Etudes PPRE 446 Graphique 13 : Niveau de franchissabilité des obstacles inventoriés

37

1.2 Objectif : Atteindre le bon état biologique Gestion qualitative

1.2.2 ENTRETIEN ET RESTAURATION DES MILIEUX  Les cours d’eau (suite)

INDICATEURS de réponse A ce jour, 41 % du linéaire de cours d’eau est couvert par un syndicat  Linéaire de cours d’eau couvert par un syndicat de rivière 51 % de linéaire de cours d’eau est  Linéaire de cours d’eau couvert par un PPRE couvert par un PPRE

122,84 km de cours d’eau sur 298 km sont couverts par un syndicat de rivière. L’Oise est un cas particulier car elle constitue une voie navigable appartenant au domaine public fluvial. Sa gestion est donc sous compétence de l’établissement public Voies Navigables de .

Trois syndicats se sont dotés d’un Plan Pluriannuel de Restauration et d’Entretien (PPRE) (un en 2012 et deux en 2013), ce qui correspond au total à 151,2 km de cours d’eau couverts par un PPRE.

Tableau 26 : Entretien et restauration des cours d’eau

Linéaire de cours d'eau (km) Syndicat de rivière Compétence PPRE du syndicat Syndicat Intercommunal d'Assainissement de la Vallée de l'Aronde 40 40 (SIAVA) Syndicat Intercommunal pour l’Entretien et l’Aménagement des Rus 64,64 99 de Berne et des Planchettes et de leurs affluents (SIEARBPA) Syndicat Intercommunal de Restauration et d’Entretien du ru de la 12,2 12,2 Conque et de ses ramifications (SIRECR) Syndicat Intercommunal de Restauration et d’Entretien de la Pas de 6 Contentieuse (SIREC) PPRE Total 122,84 151,2

Carte 23 : Entretien et restauration des cours d'eau

38

1.2 Objectif : Atteindre le bon état biologique Gestion qualitative

1.2.2 ENTRETIEN ET RESTAURATION DES MILIEUX (suite) RIV-SUIVI, RIV-AQUA, ETIAGE, INOND  Les zones humides C ontexte

Les zones humides sont des écosystèmes riches et complexes dont la réhabilitation et la préservation constituent un enjeu important de la qualité écologique des cours d’eau. Elles assurent des fonctions épuratrices en fixant les matières en suspension et en consommant nutriments et toxiques. Les zones humides jouent également un

rôle essentiel dans la régulation naturelle des inondations, ce qui constitue également un enjeu de la gestion quantitative de l’eau développée en seconde partie du tableau de bord.

INDICATEUR de réponse

 Réalisation de l’inventaire des zones humides

Depuis 2010, un long travail d’inventaire des zones humides a été effectué sous maîtrise d’ouvrage du SMOA. Validé en 2013, il a permis d’augmenter nettement la connaissance des zones humides du territoire. Il est prévu une amélioration continue de l’inventaire des zones humides par l’organisation de prospections terrain, dans le cadre d’une convention partenariale avec le Conservatoire d’Espaces Naturels de Picardie.

Tableau 27 : Etat des lieux 2014 des zones humides

Résultats de l’inventaire des zones humides Surface (ha) Zone humide avérée 2966 Zone potentiellement humide – nécessite analyse sol pour le confirmer 1973 Zone potentiellement humide – nécessite analyse végétation et sol pour le 4370 confirmer

Les marais de Sacy constituent un site remarquable de 1000 ha de zones humides, intégré dans le réseau Natura 2000 en tant que Zone Spéciale de Conservation, dont la gestion et Carte 24 : Inventaire des zones humides la préservation sont assurées par le Syndicat Mixte des Marais de Sacy.

39

1.2 Objectif : Atteindre le bon état biologique Gestion qualitative

1.2.2 ENTRETIEN ET RESTAURATION DES MILIEUX (suite) Tableau 29 : Etat d’avancement 2014 des travaux d’entretien et de restauration

INDICATEURS de réponse 2010-2013 2014 TRAVAUX Maître d'Ouvrage Linaire ( m)/ Surface ( m2)  Nombre d’obstacles à l’écoulement aménagés concerné ième  Linéaire de cours d’eau restauré Entretien entre Coudun et Monchy-Humières : 2 tranche SIAVA 6 700 m Restauration à Coudun : pose de déflecteurs AAPMA de Coudun 1 500 m  Nombre et surfaces de frayères créées ou restaurées Restauration à Coudun : aménagement des berges et pose de déflecteurs SIAVA 45 m

 Surfaces de zones humides entretenues ou restaurées ARONDE Restauration à Clairoix : aménagement des berges et pose de déflecteurs SIAVA 64 m Restauration à Wacquemoulin : aménagement du ru St Christophe Wacquemoulin 200 m Plusieurs études sont actuellement en cours, deux d’entre elles concernent la thématique de la continuité écologique (Moulin d’Avenel à Clairoix et Moulin Vivier Frère Robert à Vieux Syndicat Mixte Port Restauration et entretien : limite ZAC Port fluvial Paris-Oise 320 m 320 m Fluvial Paris-Oise

Moulin). CONQUE

Tableau 28 : Etat d’avancement 2014 des études de restauration Entretien des rus forestiers SIEARBPA & ONF 9 244 m 9 300 m Restauration des rus forestiers 100 m 100 m 2014 Restauration de frayères : Canton Carnois- ru des Planchettes 3 766 m2

BERNE ONF Restauration de frayères : Canton Ortille - ru de Berne 1 625 m2 Maître d'Ouvrage Linaire ( m)/ Surface ( m²) ETUDE PLANCHETTES, concerné Restauration de frayères : Canton Carnois - ru des Planchettes 300 m2 Programme d'entretien et de restauration : dossier Loi sur l'Eau et DIG SIRECR 13 000 m Ancienne astasciculture Gournay-sur-Aronde 1 000 m2 Restauration de l'Aronde à Clairoix : bras de coutournement du moulin d'Avenel SIAVA 60 m Zone écologique et frayères : limite ZAC Port fluvial Paris-Oise Syndicat Mixte Port Fluvial Paris-Oise 2 500 m² 2 500 m² Restauration de l'Aronde à Arsonval : mesures compensatoires Arc de Dierrey GrT Gaz 400 m

ZONES Restauration de mares intra-forestières ONF 32 mares 9 mares

Restauration du ru de Berne à Vieux-Moulin : arasement des vannages du moulin SIEARBPA 49 m HUMIDES Ancienne cressonnière Wacquemoulin 12 650 m² Restauration d'une zone humide : maitrise d'œuvre conception et réalisation Sacy-le-Grand 5 000 m²

Depuis 2010, 25 564 mètres de cours d’eau ont fait l’objet de travaux d’entretien tandis Entretien que 2 329 mètres de cours d’eau ont été restaurés. Des zones humides font également Restauration l’objet de projets de valorisation par la mise en place de plan de gestion. Ces plans de gestion servent à évaluer les potentialités écologiques des zones humides afin de proposer une gestion adaptée (création de mares, entretien de la végétation, restauration Tableau 30 : Contrats Natura 2000 pour la restauration et la préservation écologique, sentier pédagogique, etc.). Ces études doivent donc être suivies de travaux. Les des fonctionnalités des marais de Sacy suivis par le Syndicat Mixte des communes de Gournay-sur-Aronde, Wacquemoulin et Monchy-Humières ainsi que l’ONF Marais de Sacy pour la forêt domaniale de Compiègne, se sont engagés dans la mise en place d’un plan de Propriétaires porteurs de Surface aménagée (ha) gestion. Depuis 2010, l’ONF a déjà restauré 41 mares intra-forestières de la forêt domaniale contrats 2009 2010 2011 2012 2013 2014 de Compiègne et quatre frayères, représentant au total 5 691 m2. 15 150 m2 de zones Propriétaires privés 7,96 1,6 7,52 10,01 3,42 0,89 humides ont été restaurée et 3 500 m2 sont concernées par des travaux d’entretien. Conseil Général de l'Oise 33,84 47,04 40,64 40,85 36,36 Commune de 2,05 5,05 8,15 8,15 Dans le cadre des contrats Natura 2000, le Syndicat Mixte des Marais de Sacy assure Commune de Sacy-le-Grand 1,22 0,74 1,56 2,1 4,29 Commune de Les Ageux 1,67 1,35 également le montage et le suivi des travaux de zones humides. Depuis 2009, 271 ha de Surface totale aménagée 10,01 46,71 63,45 62,03 46,37 42,89 zones humides ont été entretenus ou restaurées.

Sources des données 40 Données issues de l’ONF, du SMOA et du Syndicat Mixte des Marais de Sacy

1.2 Objectif : Atteindre le bon état biologique Gestion qualitative

1.2.2 ENTRETIEN ET RESTAURATION DES MILIEUX (suite)

ésumé Il préconise également une action durable et cohérente d’entretien des cours d’eau pour R atteindre un bon fonctionnement hydromorphologique (RIV.AQUA1). Dans ce contexte, les mesures de gestion des cours d’eau et d’optimisation des ouvrages hydrauliques doivent permettre de réduire leur impact sur les inondations (INOND.5). Les zones humides sont 18% des masses d’eaux superficielles sont en bon état biologique tandis que ensuite concernées par le sous objectif RIV.AQUA2 du SAGE, rappelant l’enjeu important 83% des stations RCS présentent un bon état biologique. Des dégradations de de réhabilitation de préservation de ces milieux. la qualité biologique des cours d’eau sont à noter sur le territoire, elles semblent

être concentrées sur les masses d’eau « petits cours d’eau ». Ces perturbations

peuvent être dues à plusieurs facteurs : des faibles débits en période d’étiage,

 Etat biologique des masses d’eau superficielles une mauvaise qualité physico-chimique, la présence d’obstacles à l’écoulement, % de masses d’eau en bon voire très bon état des défauts d’entretien, une dénaturation du lit et des berges causé par les curages intensifs… D’un point de vue des pressions qui s’exercent sur les cours 100% d’eau, 446 obstacles ont été recensés dans le cadre des PPRE. Parmi eux, 132 0% 18%  Qualité biologique au niveau des stations RCS sont jugés infranchissables pour la faune piscicole (soit 30% des ouvrages). % de stations en bon voire très bon état La bonne connaissance des milieux est importante pour pouvoir préserver leurs

fonctionnalités écologiques et hydrauliques. Quatre syndicats rivières existent 17% 83%  Obstacles à l’écoulement inventoriés et niveau de franchissabilité sur le périmètre du SAGE, et trois d’entre eux se sont dotés d’un PPRE, ce qui % d’obstacles franchissables équivaut à environ 150km (41% de linéaire de cours d’eau couvert par un

syndicat rivière, et 51% couvert par un PPRE). Concernant les zones humides, un 60% inventaire détaillé a été réalisé en 2011.  Linaire de cours d’eau couvert par un syndicat rivière

Quelques chiffres clés concernant l’aménagement et la restauration des % de linéaire concerné

milieux, depuis 2010 : 41% - 2329 m de cours d’eau restaurés, 25 564 m entretenus  Linéaire de cours d’eau couvert par un PPRE - 15 150 m2 de zones humides restaurées et 3 500 m2 entretenues % de linéaire concerné - 41 mares intra-forestières et 4 frayères restaurées

51%  Proportion d’obstacles à l’écoulement aménagés

% d’obstacles jugé infranchissables aménagés Préconisations du SAGE Oise-Aronde 0% Optimiser la gestion des étiages est une action fondamentale afin d’atteindre le bon état  Linéaire de cours d’eau restaurés écologique au titre de la DCE. C’est pourquoi, le sous-objectif ETIAGE.4 traite de la % de cours d’eau couvert par un PPRE restaurés préservation des zones humides et de la valorisation de leur soutien d’étiage. Dans une démarche efficace de préservation et de restauration leurs fonctionnalités, il est important 0% 2% Légende d’en améliorer la connaissance, le SAGE préconise donc un inventaire complet et détaillé 2009 des zones humides. 2014 (excepté Etat/qualité biologique : 2013) 41

2. Gestion quantitative

42

2.1 Objectif : Concilier les usages et la disponibilité de la ressource en eau Gestion quantitative

2.1.1 QUANTITE DES EAUX SOUTERRAINES AEP, ETIAGE

ontexte C

Selon la DCE, l’état quantitatif d’une masse d’eau souterraine intervient, avec l’état chimique, dans l’évaluation de son état global. L’état quantitatif est bon lorsque les prélèvements ne dépassent pas la capacité de renouvellement de la ressource disponible. Le bon état quantitatif des masses d’eau souterraines doit donc assurer un niveau de nappe permettant l’atteinte des objectifs environnementaux des eaux superficielles associées.

INDICATEUR d’état

 Niveaux d’eau de la nappe de la Craie au niveau des cinq piézomètres du bassin

Le suivi est effectué au niveau des piézomètres de Sacy-le-Grand, et Estrées-Saint- Denis. De manière générale, la nappe de la Craie a connu une période de hautes eaux en 2001. Une période sèche en 2006 a donné lieu à un arrêté préfectoral de sécheresse dans le bassin de l’Aronde. Les niveaux d’eau suivent un cycle annuel et interannuel suivant les périodes de pluie.

Une étude de modélisation de la nappe de la Craie (voir les résultats de l’étude dans la partie 2.1.3) a permis de définir une cote piézométrique d’alerte correspondant à un début de tension quantitative de la nappe de la Craie. Les niveaux d’eau s’approchent régulièrement de la cote d’alerte durant les périodes d’étiage. Cette cote d’alerte n’a pas de valeur réglementaire car l’étude n’a pas permis de trouver une relation directe entre le fonctionnement de la nappe de la Craie et les marais de Sacy. Afin de mieux comprendre cette relation, deux piézomètres ont été installés au sein des marais de Sacy en 2011.

Carte 25 : Localisation des piézomètres

43

2.1 Objectif : Concilier les usages et la disponibilité de la ressource en eau Gestion quantitative

2.1.1 QUANTITE DES EAUX SOUTERRAINES (suite)

Blincourt 65 43 42 60 41 40 55 39 Sacy-Le-Grand

38 NGF 50 37 36 45

35

Niveau Niveau nappela de en m

Niveau Niveau nappela de en m NGF

01/01/2000 01/01/2001 01/01/2002 01/01/2003 01/01/2004 01/01/2005 01/01/2006 01/01/2007 01/01/2008 01/01/2009 01/01/2010 01/01/2011 01/01/2012 01/01/2013 01/01/2014 01/01/2015 01/01/2016

01/01/2000 01/01/2001 01/01/2002 01/01/2003 01/01/2004 01/01/2005 01/01/2006 01/01/2007 01/01/2008 01/01/2009 01/01/2010 01/01/2011 01/01/2012 01/01/2013 01/01/2014 01/01/2015 01/01/2016 Vigilance Alerte Crise Crise renforcée Cote mesurée Graphique 16 : Evolution du niveau de la nappe de la Craie à la station de Blincourt Graphique 14 : Evolution du niveau de la nappe de la Craie à Sacy-le-Grand entre 2000 et 2015 entre 2000 et 2015

Estrées-Saint-Denis Marais de Sacy 34 69 01045X0106/PZ_CR - Craie (prof 16 m) 67 33,5 01045X0105/PZ_AL - Alluvions (prof 6 m) 65 63 33 61

NGF 59 NGF 32,5 57 55

32 Niveau nappela de en m

Niveau Niveau nappela de en m

01/01/2000 01/01/2001 01/01/2002 01/01/2003 01/01/2004 01/01/2005 01/01/2006 01/01/2007 01/01/2008 01/01/2009 01/01/2010 01/01/2011 01/01/2012 01/01/2013 01/01/2014 01/01/2015 01/01/2016

01/01/2012 01/07/2012 01/01/2013 01/07/2013 01/01/2014 01/07/2014 01/01/2015 01/07/2015 01/01/2016 Graphique 17 : Evolution du niveau de la nappe de la Craie à la station d’Estrées Saint Graphique 15 : Evolution du niveau de la nappe de la Craie dans les marais de Sacy entre Denis entre 2000 et 2015 2012 et 2015

Sources des données 44 Données issues du SMOA, réseau ADES

2.1 Objectif : Concilier les usages et la disponibilité de la ressource en eau Gestion quantitative

2.1.2 QUANTITE DES EAUX SUPERFICIELLES AEP, ETIAGE INDICATEUR d’état Contexte  Débit journalier moyen de l’Aronde au niveau des stations limnigraphiques La situation quantitative des cours d’eau influence leur qualité physico-chimique et, Le débit de l’Aronde est mesuré par deux stations limnigraphiques au niveau des communes par extension, leur qualité biologique. Ainsi, bien que l’état quantitatif ne soit pas de Clairoix et de Gournay-sur-Aronde où la station d’Arsonval a été installée en 2008. directement évalué par la DCE pour les masses d’eau superficielles, il constitue un

facteur important de leur état écologique. Une étude de modélisation de la nappe de la Craie a défini un Débit Objectif d’Etiage (DOE)

L’Aronde est une rivière alimentée par la nappe de la Craie, son débit est donc qui garantit un bon fonctionnement hydraulique et écologique de l’Aronde (voir

directement soutenu par la nappe. En période d’étiage, le niveau bas de la nappe de l’explication sur la mise en place du DOE dans la partie 2.1.3). Le débit journalier moyen

la Craie dû à la sécheresse et aggravé par les prélèvements d’eau, impacte fortement dépasse largement le DOE entre 2001 et 2003 puis l’Aronde connaît régulièrement des

le débit de l’Aronde. Ces épisodes de tension quantitative ont des effets néfastes étiages marqués entre 2004 et

pour la biodiversité aquatique. 2012. En 2013 et 2014, une

bonne recharge de la nappe de la

Craie a permis de soutenir le

débit pendant la période 1,2 Arsonval 1 d’étiage.

0,8 0,6 Par ailleurs, le piézomètre au 0,4 niveau de la station d’Arsonval, 0,2 suivi par la DREAL Picardie, a 0 rencontré quelques problèmes Débit m3/s en de fonctionnement, d’où la présence d’erreurs dans le graphique. Débit Objectif d'Etiage (m3/s) Débit journalier moyen (m3/s)

Clairoix 5 4 3 2 1 0 Débit m3/s en Carte 26 : Localisation des stations limnigraphiques Sources des données

45

01/01/2001 01/01/2002 01/01/2003 01/01/2004 01/01/2005 01/01/2006 01/01/2007 01/01/2008 01/01/2009 01/01/2010 01/01/2011 01/01/2012 01/01/2013 01/01/2014 01/01/2015 01/01/2016 01/01/2000 Données issues du SMOA.

Graphique 18 : Evolution du débit journalier moyen de l'Aronde 2.1 Objectif : Concilier les usages et la disponibilité de la ressource en eau Gestion quantitative

2.1.3 PRELEVEMENTS DE LA RESSOURCE EN EAU AEP, ETIAGE

ontexte C V (m3)14 000 000

12 000 000 Le bassin de l’Aronde étant en insuffisance quantitative chronique, il a été inscrit en ) 10 000 000 Zone de Répartition des Eaux (ZRE) par arrêté préfectoral du 04 novembre 2009. 3

Selon l’article L211-1 du code de l’environnement, ce classement en ZRE vise à 8 000 000 faciliter la conciliation des usages tout en imposant une baisse des seuils de 6 000 000 déclaration et d’autorisation des prélèvements d’eau. Volme Volme (m 4 000 000

2 000 000 0 INDICATEUR de pression 2000 2002 2004 2006 2008 2010 2012 2014  Volumes prélevés pour les trois usages : alimentation en eau potable, irrigation et EAU POTABLE IRRIGATION INDUSTRIE industrie Graphique 19 : Périmètre du SAGE : Evolution des volumes prélevés par usage entre Les prélèvements d’eau destinés à l’alimentation en eau potable (usage domestique) sont 2000 et 2014 les plus élevés par rapport aux autres usages. A l’échelle du SAGE, les prélèvements industriels ont fortement diminué à partir de 2005 jusqu’à devenir en 2009 le poste le moins 8 000 000 consommateur d’eau. En 2014, les prélèvements pour l’eau potable, l’irrigation et 3 3 3 7 000 000

l’industrie correspondent respectivement à 9 363 232 m , 1 127 081 m et 1 205 923 m . Le )

3 6 000 000 volume total prélevé est de 11 696 956 m3. 5 000 000

4 000 000 Les prélèvements pour l’irrigation agricole sont quasiment tous effectués sur le bassin de 3 000 000 l’Aronde qui regroupe la majorité de l’activité agricole du territoire. En 2014, le volume olume (m V 2 000 000 3 3 d’eau correspondant est de 1 029 547 m . Il a diminué d’environ 800 000 m par rapport à 1 000 000 l’année 2013. Sur ce même bassin, nous pouvons observer une tendance à la baisse depuis 0 2007 concernant les prélèvements pour l’eau potable. De 2007 à 2014, le volume a presque 2000 2002 2004 2006 2008 2010 2012 2014 diminué de moitié (4 855 615 m3 en 2007 contre 2 591 881 m3 en 2014). Le volume total AEP IRR IND TOTAL VMPO prélevé pour les trois usages a fortement diminué de 2011 à 2012. Depuis cette date, le volume total prelevé est inférieur au VMPO4. Graphique 20 : Bassin de l’Aronde : Evolution des volumes prélevés par usage entre 2000 et 2014

Sources des données

Données issues de l’AESN, de la DDT de l’Oise, des sociétés

4 VMPO : Volume Maximum Prélevable Objectif (se référer au glossaire) fermières et syndicats de production d’eau et du SMOA. 46

2.1 Objectif : Concilier les usages et la disponibilité de la ressource en eau Gestion quantitative

2.1.3 PRELEVEMENTS DE LA RESSOURCE EN EAU (suite)

INDICATEURS de réponse Tableau 31 : Partage de la ressource en eau dans le bassin de l’Aronde  Renforcement du suivi des niveaux de la nappe de la Craie et des débits de Approuvé par la Commission Locale de l’Eau le 04/10/2013 l’Aronde  Réalisation et exploitation du modèle de la nappe de la Craie Usage Répartition A partir A partir A partir de (%) de 2014 de 2017 2021 (m3) Le suivi des débits de l’Aronde a été renforcé par l’installation d’une station 2008 (m3) (m3) limnigraphique (Arsonval). Alimentation en eau potable 58,82 4 000 000 3 676 470 3 352 941 Une étude du fonctionnement de la nappe de la Craie a été réalisée afin Irrigation agricole 39,71 2 700 000 2 481 618 2 263 235 d’améliorer la gestion quantitative de la ressource en eau. Cette étude a permis Industrie 1,47 100 000 91 912 83 824 2011 de construire un modèle hydrogéologique de la nappe de la Craie (« modèle Oise- Total 100,00 6 800 000 6 250 000 5 700 000 Aronde »).

Le suivi des niveaux de la nappe de la Craie et des débits de l’Aronde a été renforcé 2012 par l’installation de deux piézomètres dans les marais de Sacy. Le Syndicat Mixte des Marais a également étudié le fonctionnement associé entre les marais de Sacy et la nappe de la Craie.

Le bassin de l’Aronde étant inscrit en ZRE, il a été défini un Volume Maximum + Une étude a également été lancée en 2013 sur la recherche de ressources Prélevable Objectif (VMPO) de 5 700 000 m3 à respecter à partir de 2021. Le VMPO alternatives aux prélèvements en nappe de la Craie dans le bassin de garantit le bon fonctionnement des milieux aquatiques 8 années sur 10 en l’Aronde pour l’irrigation et l’eau potable. Dans le cadre de cette étude, le assurant un débit dans l’Aronde supérieur ou égal au seuil d’alerte de sécheresse bureau d’études SAFEGE a proposé un scénario d’actions permettant de fixé à 510 l/s correspondant au Débit Objectif d’Etiage. Le VMPO fait l’objet d’un concilier les usages agricoles et le respect du VMPO. Les solutions partage des ressources entre l’alimentation en eau potable (usage domestique), techniques retenues par le comité de pilotage répondent aux objectifs du 2013 l’irrigation agricole et l’industrie. Un effort progressif d’économie doit être fourni SAGE Oise-Aronde, notamment la maîtrise des étiages à travers un par tous les usagers en respectant des échéances 2014, 2017 et 2021. L’échéance pompage en vallée d’Oise puis un transfert d’eau vers le bassin de 2021 constitue l’objectif d’atteinte du bon état global de l’Aronde exigé par la DCE. l’Aronde à hauteur de 1 million de m3. Au niveau des perspectives, la mise Il est à noter qu’en cas de pénurie, les usages prioritaires concernent l’alimentation en œuvre du projet nécessite des études spécifiques afin de vérifier la en eau potable, afin d’assurer la santé et la sécurité civile (articles L.211-3, R.211- faisabilité technique du projet et plus particulièrement la confirmation du 66 à R.211-70 du code de l’environnement). potentiel de la ressource en eau en vallée d’Oise. Pour rappel, les objectifs Un Organisme Unique de Gestion Collective (OUGC) est en cours de création. Il initiaux de l’étude portée par le SMOA se limitaient à proposer et chiffrer 2015 regroupera l’ensemble des irrigants du bassin de l’Aronde, et aura comme des solutions alternatives aux pompages dans le bassin de l’Aronde. responsabilité de répartir les volumes d’eau entre les irrigants en respectant le volume global alloué à l’irrigation agricole.

47

2.1 Objectif : Concilier les usages et la disponibilité de la ressource en eau Gestion quantitative

2.1.3 PRELEVEMENTS DE LA RESSOURCE EN EAU (suite)  Exploitation du modèle Oise-Aronde

1er avril 2014, les prévisions ont donc été réalisées en appliquant les volumes prélevés en RETOUR SUR L’ANNÉE 2014 2014 à l’année de prévision en cours. Dans le cadre de conditions de prélèvements équivalentes à l’année 2014, le seuil d’alerte de sécheresse risque d’être franchi dans le Les mois de mai, juin et juillet 2014 ont été très pluvieux tandis que le mois d’août s’est courant du mois de septembre 2015. A priori, la situation de 2015 ne nécessite pas de situé en dessous de la moyenne 2005 – 2014. L’évapotranspiration (ETP) de mai, juin à mettre en place des restrictions volumétriques préventives. septembre 2014 était inférieur à la moyenne 2005 – 2014.

Les prélèvements sur le bassin de l’Aronde en 2014 s’élèvent à 3 621 428 m3. Les prélèvements d’eau potable s’élèvent à 2 591 881 m3 et les prélèvements agricoles à 1 029 547 m3. Pour l’eau potable, la diminution des consommations se confirme par rapport à 2013 liée à une nouvelle baisse sur les captages de Baugy alimentant en partie l’Agglomération de la Région de Compiègne. Les prélèvements agricoles ont été limités en raison des pluies printanières et estivales.

Le modèle a montré que la situation n’était pas alarmante en 2014 et le seuil de vigilance n’a pas été atteint pour l’étiage 2014 par les calculs.

SIMULATION ÉTIAGE 2015

Pour rappel, le modèle tient compte de la recharge hivernale de la nappe. Il permet donc pour l’année de prévision en cours de représenter les phénomènes de soutien de la rivière par la vidange de la nappe. Cependant, le modèle de prévision ne permet pas de représenter les phénomènes d’alimentation de la rivière par des ruissellements sur la période de prévision.

La simulation de l’étiage 2015 est réalisée comme pour les années précédentes à partir des volumes prélevés en 2010. Dans le cadre de conditions équivalentes à l’année 2010, le seuil d’alerte de sécheresse risque d’être franchi dans le courant de l’été 2015 malgré le respect Graphique 21 : Résultats 2015 de l'exploitation du modèle Oise-Aronde du VMPO (5 700 000 m3).

D’après l’analyse des volumes totaux prélevés sur le bassin de l’Aronde depuis l’année 2010, nous constatons une baisse globale des prélèvements, induit notamment par une réduction des prélèvements AEP des captages de Baugy. Par ailleurs, la situation hydrologique de l’Aronde au 1er avril 2015 est sensiblement équivalente à la situation du 48

2.1 Objectif : Concilier les usages et la disponibilité de la ressource en eau Gestion quantitative

2.1.3 PRELEVEMENTS DE LA RESSOURCE EN EAU (suite)

Résumé Préconisations du SAGE Oise-Aronde Les étiages doivent être gérés à l’échelle du bassin, notamment par la mise ne place d’outil

Les étiages provoqués par un déficit pluviométrique sont aggravés par des performants de suivi et de gestion des étiages (ETIAGE.1). Dans ce cadre, le SAGE préconise facteurs anthropiques. Trois principaux usages des eaux souterraines ont été le renforcement du suivi des niveaux de la nappe de la Craie et des débits des rivières dans recensés : les prélèvements pour l’Alimentation en Eau Potable, pour le but de mieux concilier les usages avec la disponibilité de la ressource en eau. Une gestion l’agriculture (l’irrigation), et pour l’industrie. La grande majorité de ces plus rationnelle de la ressource en eau souterraine en terme quantitatif passe prélèvements est effectué dans la nappe de la Craie. nécessairement par une réflexion globale sur la répartition des prélèvements (AEP.2). Il est important d’impulser une nouvelle dynamique de la gestion de l’eau au niveau individuel En 2014, les prélèvements pour l’eau potable, l’irrigation et l’industrie réalisés à et collectif (ETIAGE.3). l’échelle du SAGE correspondent respectivement à 9 363 232 m3, 1 127 081 m3 et 1 205 923 m3. Le volume total prélevé est de 11 696 956 m3.

Dans ce contexte de tension quantitative, un suivi est réalisé au niveau de 5 piézomètres et de 2 stations limnigraphiques. L’exploitation du modèle hydrogéologique de la nappe de la Craie permet de simuler la situation hydrologique pour la période estivale.

 Volume prélevé pour l’alimentation en eau potable à l’échelle du SAGE

% de baisse par rapport aux volumes prélevés en 2010* * Référentiel 2010 : AEP : 11 038 728 m3 3 0% 15% 100% Irrigation : 2 460 930 m 3  Volume prélevé pour l’irrigation à l’échelle du SAGE Industrie : 1 540 997 m % de baisse par rapport aux volumes prélevés en 2010

2% 54%  Volume prélevé pour l’industrie à l’échelle du SAGE % de baisse par rapport aux volumes prélevés en 2010 Légende 2009 0% 22% 2014

49

2.2 Objectif : Maîtriser les inondations et limiter les phénomènes de ruissellement Gestion quantitative

2.2.1 GESTION DES INONDATIONS INOND

Contexte  Un Atlas des Risques Naturels Majeurs (ARNM) de l’Oise a été réalisé en 2007 afin d’améliorer la connaissance des risques naturels dans le département. En se La vallée de l’Oise présente un risque important d’inondation du point de vue des basant sur les évènements passés, l’ARNM indique notamment les communes dégâts occasionnés. La vallée a été sérieusement touchée par les crues de décembre concernées par des problèmes d’inondation par débordement des cours d’eau. 1993 et de janvier 1995.

La vallée de l’Aronde connaît également des problèmes d’inondation qui sont principalement dus à l’encombrement des lits de l’Aronde et de ses affluents. Ces problèmes d’inondation peuvent être aggravés par des phénomènes de ruissellement.

INDICATEUR d’état

 Atlas des Zones Inondables (AZI)

L’Atlas des Zones Inondables permet de recenser l’ensemble des zones potentiellement inondables. Réalisé à titre informatif, il n’a aucune portée réglementaire.

 L’AZI des vallées de l’Oise et de l’Aisne a été réalisé en 1997. La zone inondable de référence correspond au niveau le plus élevé de la crue de 1993-1994, en amont de Pont-Sainte-Maxence, additionné de 30 cm.

 L’AZI de l’Aronde, commandité par la DDT de l’Oise, a été réalisé en 2014 par le Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement. Pour mener à bien cette étude, une méthode basée sur l'étude du comportement hydrogéomorphologique de la vallée a été exploitée. Cette approche a permis d'obtenir une cartographie homogène et cohérente des zones inondables de l'Aronde sur l'ensemble de son bassin versant. Le lit majeur de l’Aronde représente la surface totale pouvant être affectée par des inondations, y compris de grande ampleur. Il inclut le lit moyen et s'étend plus largement à l'ensemble des vallées de l'Aronde et de ses affluents susceptibles de recueillir les eaux en excès. Il correspond donc à l'enveloppe maximale inondable. Carte 27 : Le risque d'inondation à l’échelle du SAGE Oise-Aronde

50

2.2 Objectif : Maîtriser les inondations et limiter les phénomènes de ruissellement Gestion quantitative

2.2.1 GESTION DES INONDATIONS (suite) INOND

INDICATEUR de réponse En 2014,  Nombre de communes affectées par des problèmes d’inondation disposant d’un 24 communes sont concernées par un PPRI Plan de Prévention des Risques d’Inondation 3 PPRI sont en cours de révision

Une action de protection contre les inondations est indispensable pour assurer la sécurité des personnes et empêcher des dégâts matériels et économiques. La loi Barnier de 1995 a mis en place le Plan de Prévention des Risques d’Inondation (PPRI). Le PPRI permet de recenser les zones présentant un risque d’inondation afin d’y préconiser des mesures pour limiter la vulnérabilité du bâti et des personnes. Ils définissent un zonage réglementaire de mesures de protection en fonction de la vulnérabilité au risque d’inondation. Il s’agit d’un document réglementaire opposable aux tiers qui peut concerner une ou plusieurs communes.

Tableau 32 : PPRI mis en place au niveau des communes présentant un risque d'inondation

Communes concernées Historique PPRI dans le périmètre du SAGE 14/12/2000 : PPRI approuvé 29/01/2014 : Modification n°1 Brenouille- Beaurepaire, Brenouille, Les approuvé Boran-sur-Oise Ageux, Monceaux 04/12/2014 : En cours de révision 05/03/2007 : PPRI approuvé Chevrières Chevrières Armancourt, Bazicourt, Compiègne, Houdancourt, 29/11/1996 : PPRI approuvé Jaux, Lacroix-Saint-Ouen, Le 29/01/2014 : Modification n°1 Compiègne-Pont- Meux, Margny-lès- approuvé Sainte-Maxence Compiègne, Pontpoint, Pont-Sainte-Maxence, 04/12/2014 : En cours de révision Rhuis, Rivecourt, , Verberie Carte 28 : Prévention des risques d'inondation à l’échelle du SAGE Oise- 14/12/2001 : PPRI approuvé Longueil-Sainte- Aronde 29/01/2014 : Modification n°1 Longueil-Sainte-Marie Marie approuvé Oise-Aisne Janville, Clairoix, Choisy-au- 28/12/2011 : En cours de révision amont Bac, Compiègne Sources des données Compiègne 51 Les données de l’AZI, des PPRI et de l’ARNM sont issues de la DDT de l’Oise.

2.2 Objectif : Maîtriser les inondations et limiter les phénomènes de ruissellement Gestion quantitative

2.2.2 GESTION DES PHENOMENES DE RUISSELLEMENT INOND

ontexte C INDICATEURS de réponse

Les phénomènes de ruissellement s’observent :  Nombre de communes ayant réalisé une étude hydraulique pour la maîtrise des eaux pluviales (d’origine agricole et urbaine)   Au niveau des parcelles agricoles, les transferts d’eau par Nombre de communes ayant réalisé un zonage pluvial ruissellement sont favorisés par des pratiques agricoles qui influencent L’étude hydraulique liée aux ruissellements a pour objectif de connaître et d’analyser le directement les caractéristiques hydrodynamiques du terrain. Cela fonctionnement hydrologique et hydraulique du territoire. Elle doit permettre inclut par exemple l’absence de cultures intermédiaires, les surfaces l’amélioration de la gestion des eaux pluviales communales, la prise en compte des nues étant particulièrement sensibles au ruissellement et à l’érosion écoulements d’eau pluviale et la proposition d’un programme d’actions. lors d’épisodes pluvieux. Les eaux de ruissellement agricole peuvent

entraîner des molécules d’intrants (nitrates, phytosanitaires, Le zonage pluvial est une démarche approfondie de la maîtrise des eaux pluviales, pouvant phosphates), à l’origine d’une partie de la pollution diffuse de la être mis en place suite à une étude de ruissellement. Il définit des orientations et des règles ressource en eau. Ces ruissellements peuvent aussi engendrer des garantissant une bonne maîtrise des ruissellements en intégrant des techniques de gestion coulées de boues lors de pluies intenses sur des sols sensibles à par secteur (ex : puits d’infiltration, stockage, tranchée drainante, traitement, etc.) et en l’érosion et en pente. Les coulées de boues causent, d’une part des délimitant les zones où l’imperméabilisation des sols doit être limitée. dégâts matériels au niveau des habitations et des routes et, d’autre part, des apports de terre dans les cours d’eau, les chargeant ainsi en matières en suspension.

 Au niveau des zones urbanisées, l’imperméabilisation des sols aggrave le phénomène de ruissellement des eaux pluviales urbaines qui se chargent également en substances polluantes (hydrocarbures, métaux lourds, etc.), causant une dégradation des milieux aquatiques récepteurs.

INDICATEUR d’état

 Aléa de coulées de boue

L’Atlas des Risques Naturels Majeurs (ARNM) de l’Oise permet de connaître l’aléa de coulées de boue, en fonction des dommages causés lors de phénomènes passés. Cet aléa est moyen à très fort principalement dans les secteurs à dominante agricole du bassin.

52

2.2 Objectif : Maîtriser les inondations et limiter les phénomènes de ruissellement Gestion quantitative

2.2.2 GESTION DES PHENOMENES DE RUISSELLEMENT (suite)

Tableau 33 : Etude de ruissellement Tableau 34 : Zonage pluvial réalisé par

réalisée par les communes les communes

Etat d’avancement des Nombre de Etat d’avancement des Nombre de études de ruissellement communes zonages pluviaux communes Achevé 3 Achevé 0 En cours 2 En cours 4

3 communes ont réalisé une étude de ruissellement, 3 études (celle de Rosoy et Labruyère, de Pontpoint et Le destinée à mieux maîtriser les eaux pluviales d’origine Meux), actuellement en cours, ont pour objectif d’aboutir à agricole et urbaine (Monchy-Humières, Rémy et Sacy- la création d’un zonage réglementaire à l’échelle le-Grand) et 2 communes ont engagé la démarche communale, complétée de prescriptions techniques et de (Pierrefonds et ). Les travaux reposent sur propositions d’aménagements en matière de gestion des un programme d’action opérationnel hiérarchisé et eaux pluviales. chiffré.

Carte 29 : Gestion des phénomènes de ruissellement

Etude Rémy Etude Etude Rosoy et Labruyère Etude Pierrefonds Etude Monchy-Humières Etude Pontpoint Travaux Hydraulique Etude Angivillers Etude Sacy-Le-Grand Travaux Hydraulique douce douce Sacy-Le-Grand Rémy

2012 2013 2014 2015

Figure 9 : Etat d’avancement des études et travaux d’hydraulique douce réalisés

53

2.2 Objectif : Maîtriser les inondations et limiter les phénomènes de ruissellement Gestion quantitative

2.2.2 GESTION DES PHENOMENES DE RUISSELLEMENT (suite)

Résumé Les eaux pluviales doivent être gérées à la source pour permettre de limiter les phénomènes de ruissellement. La maîtrise de l’imperméabilisation des sols doit permettre une stabilisation du coefficient de ruissellement du bassin versant. Plusieurs dispositions Le bassin versant Oise-Aronde présente plusieurs zones à risque d’inondation par permettant d’atteindre cet objectif sont proposées dans le SAGE (INOND.3). Ces actions

débordement : un risque important dans les vallées de l’Oise et de l’Aisne et des ont également un impact sur la qualité des ressources en eau souterraine et superficielle. zones sensibles sur la vallée de l’Aronde.

D’après l’ARNM de 2007, 31 communes du SAGE sont potentiellement inondables, soit 35% des communes. La mise en œuvre des PPRI est une

démarche importante pour limiter la vulnérabilité du bâti aux inondations. Au  Communes concernées par des problèmes d’inondation par débordement de

total, 24 communes disposent de cet outil, 19 d’entre elles sont jugés cours d’eau potentiellement inondables. % de communes concernées

Les phénomènes de ruissellement et de coulées de boue ont des conséquences 0% 35% 100% importantes sur les biens, les personnes, et les milieux naturels. Depuis 2012,  Communes affectées par des problèmes d’inondation disposant d’un PPRI plusieurs communes se sont engagées dans une démarche de maîtrise des eaux % de communes concernées pluviales par le lancement d’étude hydraulique à l’échelle du sous bassin versant.

A ce jour, 9 communes sont concernées. 61%  Communes concernées par une étude de maîtrise des eaux pluviales % de communes concernées

0% 10% Légende réconisations du SAGE Oise-Aronde 2009 P 2007 (Problèmes inondation) La thématique « Risques liés aux inondations et aux ruissellements » reprend l’ensemble 2014 (PPRI) des dispositions du SAGE. Dans un premier temps, le SAGE met en avant l’intérêt de veiller 2015 (Etude eaux pluviales) à la cohérence hydraulique des différents projets mis en œuvre sur le territoire en vue de réduire les risques (INOND.1). Il est également important de limiter au maximum les dégâts qui peuvent être occasionnés lors des épisodes d’inondation. Le SAGE préconise donc l’amélioration de la gestion de la vulnérabilité et du risque en orientant notamment ses actions vers une gestion concertée des risques (INOND.2).

54

3. Animation du SAGE

55

3.1 Objectif : Mettre en place une organisation et des moyens adaptés pour la mise en œuvre du SAGE Animation

3.1.1 LE SYNDICAT MIXTE OISE-ARONDE ORGA

 Moyens humains  Moyens financiers Le Syndicat Mixte Oise-Aronde (SMOA) est un établissement public qui a pour compétence la mise en œuvre, le suivi et l’animation du SAGE Oise-Aronde. Le territoire d’action du SMOA correspond au périmètre du SAGE. La cellule d’animation est constituée de trois Fonctionnement Investissement personnes à temps plein : 350 000 294 100  L’équipe technique composée du directeur et de la chargée de mission 300 000 277 796 256 900

 L’assistante administrative – comptable 250 000 )

€ 194 500 Le SMOA est représenté par un comité syndical constituant l’organe délibérant, composé 200 000 de 54 membres titulaires et de leurs 54 membres suppléants nommés par les communes 150 000

et les EPCI adhérents. Le comité syndical est responsable des délibérations liées aux Montant Montant ( activités du SMOA. Par délibération en date du 22 mai 2014, le comité syndical a arrêté la 100 000 71 000 72 800 62 432 composition du bureau à un président et 6 vice-présidents : 50 000 31 700  Président : M. Philippe MARINI, Sénateur honoraire-maire de Compiègne 0  1er vice-président : M. Alain COULLARÉ, représentant la Communauté de 2011 2012 2013 2014 communes du Pays d’Oise et d’Halatte Année

 2ème vice-président : M. Didier LEDENT, représentant la Communauté de Graphique 22 : Evolution du budget du SMOA de 2011 à 2014 communes du Plateau Picard  3ème vice-président : M. Stanislas BARTHÉLÉMY, représentant la Communauté de communes de la Plaine d’Estrées  4ème vice-président : M. Jean-Pierre VRANCKEN, représentant la Communauté de communes du Pays des Sources  5ème vice-président : M. Éric BERTRAND, représentant l’Agglomération de la Investissement 18% Région de Compiègne  6ème vice-président : Mme. Michèle BOURBIER, représentant les communes membres Fonctionnement 82%

Graphique 23 : Répartition du budget 2014 du SMOA

56

3.1 Objectif : Mettre en place une organisation et des moyens adaptés pour la mise en œuvre du SAGE Animation

3.1.1 LE SYNDICAT MIXTE OISE-ARONDE (suite) ORGA

 Moyens techniques

o Programme d’actions : le contrat global Tableau 35 : Contrat global Oise-Aronde Oise-Aronde 2011-2015 Répartition des coûts estimatifs alloués aux objectifs du SAGE

Afin de favoriser une dynamique d’animation, le SMOA Coût Taux Cumul montant a souhaité s’assurer de l’implication des acteurs locaux Objectifs généraux du SAGE estimatif d’engagement engagé (2011-2014) en vue de l’atteinte des objectifs du SAGE. Le syndicat (€ HT) (%) Mettre en place une organisation et des moyens s’est ainsi doté d’un outil de développement local : le 305 000 449 350 147 humains et financiers contrat global Oise-Aronde 2011-2015. Un appel à Maîtriser les étiages 130 000 45 375 35 projets a été lancé auprès des différents maîtres Améliorer la connaissance des milieux 64 400 4 670 7 d’ouvrage du territoire du SAGE et 50 projets ont été aquatiques et compléter leur suivi Réduire les flux de pollution dès leur origine, sélectionnés et intégrés dans ce contrat. 32 533 000 20 329 050 62 quelle que soit leur source Restaurer les fonctionnalités et la biodiversité Figure 10 : Plaquette de communication 1 388 400 533 917 38 sur le contrat global Oise-Aronde des milieux aquatiques Sécuriser l’alimentation en eau potable 1 827 800 1 054 591 57 Maîtriser les risques de pollution des sites 0 0 - industriels Maîtriser les inondations et limiter les Le directeur du SMOA est responsable de l’animation du contrat global Oise-Aronde en 1 650 000 18 953 1 phénomènes de ruissellements suivant la mise en œuvre des actions par les 23 maîtres d’ouvrages signataires. De Valoriser les paysages et le patrimoine lié à l’eau 75 000 87 456 116 nombreuses actions évoquées précédemment dans les parties « Gestion qualitative » et Total 37 973 600 22 523 362 60 % « Gestion quantitative » sont inscrites dans le contrat global Oise-Aronde (travaux de restauration de cours d’eau et de zones humides, recherche d’une nouvelle ressource en eau, réalisation d’études de ruissellement, etc.).

Le budget total alloué aux 50 projets s’élève à près de 38 millions d’euros. 86 % du budget est destiné aux actions répondant à l’objectif « Réduire les flux de pollution dès leur origine, Figure 11 : Logos des partenaires financiers quelle que soit leur source » car elles concernent des travaux aux coûts importants (par De gauche à droite : L’Agence de l’eau Seine-Normandie, la Région Picardie et exemple, la réhabilitation de stations de traitement des eaux usées). l’Entente Oise-Aisne 3 partenaires financiers se sont engagés à prendre en compte les dossiers relevant du programme d’actions : l’Agence de l’eau Seine-Normandie, L’Entente Oise-Aisne et la Région Picardie. Bilan 2011-2014,

Taux d’engament des maîtres

d’ouvrage : 60%

57

3.1 Objectif : Mettre en place une organisation et des moyens adaptés pour la mise en œuvre du SAGE Animation

3.1.1 LE SYNDICAT MIXTE OISE-ARONDE (suite) ORGA

o Actions de communication et de sensibilisation o SITE INTERNET DU SMOA

o JOURNEES TECHNIQUES DU SMOA Le SMOA a créé un site internet en 2012 qui permet de communiquer sur l’animation du SAGE Oise-Aronde, notamment sur l’ensemble des actions et travaux suivis par le SMOA. Depuis 2012, le SMOA organise les « Journées Techniques du SMOA » dans le but De nombreux documents sont consultables : les plaquettes de communication, les rapports d’informer et sensibiliser les élus et techniciens du territoire sur les thématiques liées à la d’activité, les comptes-rendus de réunions de comité syndical, les comptes-rendus des gestion de l’eau. 3 journées techniques ont été organisées. comités de pilotage et des commissions thématiques du contrat global Oise-Aronde, etc.

Tableau 36 : Journées techniques du SMOA Adresse du site internet : http://www.syndicatmixteoisearonde.sitew.fr/

Année Thématique Participants Partenaires L’ADOPTA, la Communauté Une cartographie interactive des zones humides issue de l’inventaire (évoqué dans la partie Gestion d'Agglomération du Douaisis 1.2.3) est consultable sur le site. Cette cartographie est réglementaire, elle est notamment 30 élus du territoire du SAGE et 13 2013 alternative des et les Agences de l'Eau techniciens destinée aux élus, techniciens et bureaux d’études dans le cadre d’aménagements pouvant eaux pluviales Seine-Normandie et Artois- impacter des zones humides. Picardie. Techniciens et élus de Monchy-Humières, Restauration et de Gournay-sur-Aronde, de Cressonsacq, aménagement de l'AAPPMA de la Saumonée, du Syndicat ONF des zones Mixte des Marais de Sacy, des humides Communautés de communes du Plateau 2012 Picard et du Pays des Sources Présidents de syndicat de rivière, Restauration de d'Associations Agréés de Pêche, de rivière et techniciens de l'ONF, de la Fédération de L’AMEVA effacement Pêche, de l'Entente Oise-Aisne et de d'ouvrage Collectivités Locales

o PLAQUETTES DE COMMUNICATION

Le SMOA a publié 3 plaquettes de communication.

Tableau 37 : Plaquettes de communication Figure 13 : Page internet de la cartographie interactive des publiées par le SMOA zones humides Année Thématique

2014 Déroulants rivière/zone humide Zones humides 2012 Gestion alternative des eaux pluviales

2011 Contrat global Oise-Aronde 2011-2015

Figure 12 : Plaquette de communication "Gestion alternative des eaux pluviales" 58

3.1 Objectif : Mettre en place une organisation et des moyens adaptés pour la mise en œuvre du SAGE Animation

3.1.2 LA COMMISSION LOCALE DE L’EAU (CLE) ORGA

La Commission Locale de l’Eau (CLE) est le lieu de concertation de la gestion de l’eau à l’échelle du bassin Oise-Aronde. Son rôle est l’élaboration, la révision et le suivi du SAGE dans un souci de résolution des conflits d’usages. La CLE est également chargée de donner des avis sur les dossiers « loi sur l’eau » afin de mesurer la compatibilité avec les documents 18 du SAGE Oise-Aronde. 16 14 La CLE du SAGE Oise-Aronde, instituée par le Préfet de l'Oise le 16 octobre 2001, comprend 12 38 membres répartis en trois collèges de représentants : 10 8 17  Collège des collectivités (19 membres) 6 13 13 4

 Nombred'avis Collège des usagers (10 membres) 6  Collège de l’État (9 membres). 2 4 4 0 La CLE est présidée par M. Philippe Marini, Sénateur-maire de Compiègne et Président du 2009 2010 2011 2012 2013 2014 SMOA. La CLE se réunit, au minimum, une fois par an. Année

Un bureau restreint de la CLE constitué de 14 membres : Graphique 24 : Evolution du nombre d'avis rendus par la CLE entre 2009 et 2013

 8 membres du collège des collectivités  3 membres du collège des usagers  3 membres du collège de l’Etat

Le bureau se réunit autant que de besoin pour préparer les dossiers techniques et les séances de la CLE avec l’appui administratif et technique du SMOA. La CLE donne mandat au bureau pour donner des avis concernant des projets ou des dossiers sur lesquels elle est officiellement saisie.

59

Annexes

LISTE DES FIGURES

Figure 1 : Les étapes du SAGE Oise-Aronde ...... 3 Figure 2 : Evaluation de la qualité des eaux superficielles ...... 4 Figure 3 : Evaluation de la qualité des eaux souterraines...... 4 Figure 4 : Explication du barème indiciaire ...... 6 Figure 5 : Exemple d'une thématique du tableau de bord – Deux premières pages de la thématique à gauche et page « Bilan » à droite...... 7 Figure 6 : Paramètres physico-chimiques généraux ...... 9 Figure 7 : Etat physico-chimique 2010-2011 des masses d'eau superficielles ...... 9 Figure 8 : Etat d’avancement des travaux au niveau des stations d’épuration ...... 32 Figure 9 : Etat d’avancement des études et travaux d’hydraulique douce réalisés ...... 53 Figure 10 : Plaquette de communication sur le contrat global Oise-Aronde ...... 57 Figure 11 : Logos des partenaires financiers...... 57 Figure 12 : Plaquette de communication "Gestion alternative des eaux pluviales" ...... 58 Figure 13 : Page internet de la cartographie interactive des zones humides ...... 58

LISTE DES GRAPHIQUES

Graphique 1 : Evolution des concentrations en nitrates (Percentiles 90) des eaux superficielles au niveau des stations du RCS ...... 10 Graphique 2 : Evolution des concentrations en phosphore total (Percentiles 90) des eaux superficielles au niveau des stations du RCS ...... 12 Graphique 3 : Evolution des concentrations en COD (Percentiles 90) des eaux superficielles au niveau des stations du RCS ...... 14 Graphique 4 : Evolution des concentrations en DBO5 (Percentiles 90) des eaux superficielles au niveau des stations du RCS ...... 16 Graphique 5 : Evolution des concentrations moyennes en nitrates des eaux souterraines au niveau des captages d'eau potable ...... 20 Graphique 6 : Evolution des concentrations moyennes en atrazine des eaux souterraines au niveau des captages d'eau potable ...... 22 Graphique 7 : Evolution des concentrations moyennes en déséthylatrazine des eaux souterraines au niveau des captages d'eau potable...... 22 Graphique 8 : Evolution des surfaces contractualisées par les agriculteurs dans la MAE "Baugy-Hospices" ...... 26 Graphique 9 : Evolution des charges entrantes en équivalent habitant (EH) ...... 30 Graphique 10 : Capacité nominale des stations d’épuration au 31/12/2013 ...... 31 Graphique 11 : Conformité « DERU » des stations de traitement des eaux usées au 31/12/2013 ...... 31 Graphique 12 : Conformité « DERU » et « locale » 2014 des stations de traitement des eaux usées ...... 31 Graphique 13 : Niveau de franchissabilité des obstacles inventoriés ...... 37 Graphique 14 : Evolution du niveau de la nappe de la Craie à Sacy-le-Grand entre 2000 et 2015 ...... 44 Graphique 15 : Evolution du niveau de la nappe de la Craie dans les marais de Sacy entre 2012 et 2015 ...... 44 Graphique 16 : Evolution du niveau de la nappe de la Craie à la station de Blincourt entre 2000 et 2015 ...... 44 Graphique 17 : Evolution du niveau de la nappe de la Craie à la station d’Estrées Saint Denis entre 2000 et 2015 ...... 44 Graphique 18 : Evolution du débit journalier moyen de l'Aronde ...... 45 Graphique 19 : Périmètre du SAGE : Evolution des volumes prélevés par usage entre 2000 et 2014 ...... 46 Graphique 20 : Bassin de l’Aronde : Evolution des volumes prélevés par usage entre 2000 et 2014 ...... 46 Graphique 21 : Résultats 2015 de l'exploitation du modèle Oise-Aronde...... 48 Graphique 22 : Evolution du budget du SMOA de 2011 à 2014 ...... 56 Graphique 23 : Répartition du budget 2014 du SMOA ...... 56 Graphique 24 : Evolution du nombre d'avis rendus par la CLE entre 2009 et 2013 ...... 59 60

Annexes

LISTE DES TABLEAUX

Tableau 1 : Masses d'eau souterraines présentes dans le bassin Oise-Aronde ...... 5 Tableau 2 : Masses d'eau superficielles présentes dans le bassin Oise-Aronde ...... 5 Tableau 3 : Classes d'état physico-chimique (SEEE) et classes de qualité (SEQ-Eau) pour les nitrates...... 10 Tableau 4 : Evolution des concentrations moyennes (mg/l) en nitrates des eaux superficielles au niveau de sites de mesures ponctuelles (code couleur classement SEEE) ...... 11 Tableau 5 : Classes d'état physico-chimique (SEEE) pour le phosphore total ...... 12 Tableau 6 : Evolution des concentrations moyennes (mg/l) en phosphore total des eaux superficielles au niveau de sites de mesures ponctuelles ...... 13 Tableau 7 : Classes d'état physico-chimique (SEEE) pour le COD ...... 14 Tableau 8 : Evolution des concentrations moyennes (mg/L) en COD des eaux superficielles au niveau de sites de mesures ponctuelles ...... 15 Tableau 9 : Classes d'état physico-chimique (SEEE) pour le DBO5 ...... 16 Tableau 10 : Evolution des concentrations moyennes (mg O2/l) en DBO5 des eaux superficielles au niveau de sites de mesures ponctuelles...... 17 Tableau 11 : Classement des captages d'eau potable (SDAGE Seine-Normandie) vis-à-vis des nitrates ...... 20 Tableau 12 : Pourcentage de captage dépassant le seuil d’action renforcée et le seuil de vigilance de 2009 à 2014 ...... 20 Tableau 13 : Comparaison de l’état vis-à-vis des nitrates des captages en 2014 par rapport aux résultats de 2013 et aux tendances de 2015 ...... 21 Tableau 14 : Classement des captages d'eau potable (SDAGE Seine-Normandie) vis-à-vis des pesticides ...... 22 Tableau 15 : % de captage dépassant le seuil d’action renforcée et le seuil de vigilance de 2009 à 2014 pour l’atrazine ...... 24 Tableau 16 : % de captage dépassant le seuil d’action renforcée et le seuil de vigilance de 2009 à 2014 pour la déséthylatrazine ...... 24 Tableau 17 : Comparaison de l’état vis-à-vis des nitrates des captages en 2014 par rapport aux résultats de 2013 et aux tendances de 2015 ...... 24 Tableau 18 : Mesures agro-environnementales à enjeu eau ...... 26 Tableau 19 : Etat d’avancement des Schémas Directeurs d’Alimentation en Eau Potable ...... 28 Tableau 20 : Protection des captages d’eau potable – Procédure DUP ...... 29 Tableau 21 : Classes d'état biologique (DCE) pour les indicateurs biologiques ...... 35 Tableau 22 : Evolution des notes IBGN/IBGA des eaux superficielles au niveau de sites de mesures ponctuelle ...... 36 Tableau 23 : Evolution des notes IBD des eaux superficielles au niveau de sites de mesures ponctuelles ...... 36 Tableau 24 : Evolution des notes IPR des eaux superficielles au niveau de sites de mesures ponctuelles ...... 36 Tableau 25 : Inventaire des obstacles à l’écoulement ...... 37 Tableau 26 : Entretien et restauration des cours d’eau ...... 38 Tableau 27 : Etat des lieux 2014 des zones humides ...... 39 Tableau 28 : Etat d’avancement 2014 des études de restauration ...... 40 Tableau 29 : Etat d’avancement 2014 des travaux d’entretien et de restauration ...... 40 Tableau 30 : Contrats Natura 2000 pour la restauration et la préservation des fonctionnalités des marais de Sacy suivis par le Syndicat Mixte des Marais de Sacy...... 40 Tableau 31 : Partage de la ressource en eau dans le bassin de l’Aronde ...... 47 Tableau 32 : PPRI mis en place au niveau des communes présentant un risque d'inondation ...... 51 Tableau 33 : Etude de ruissellement réalisée par les communes ...... 53 Tableau 34 : Zonage pluvial réalisé par les communes...... 53 Tableau 35 : Contrat global Oise-Aronde...... 57 Tableau 36 : Journées techniques du SMOA ...... 58 Tableau 37 : Plaquettes de communication publiées par le SMOA ...... 58

61

Annexes

LISTE DES CARTES

Carte 1 : Carte administrative ...... 1 Carte 2 : Occupation du sol (Corine Land Cover 2006) ...... 1 Carte 3 : Réseau hydrographique compris sur le territoire du SAGE Oise-Aronde ...... 2 Carte 4 : Réservoirs aquifères compris sur le territoire du SAGE Oise-Aronde ...... 2 Carte 5 : Etat écologique des masses d’eaux superficielles (2010-2011) ...... 5 Carte 6 : Etat physico-chimique 2010-2011 des masses d’eau superficielles et qualité physico-chimique au niveau des stations RCS ...... 9 Carte 7 : Evolution (2009-2013) de la qualité physico-chimique des eaux superficielles vis-à-vis des nitrates au niveau des stations du RCS (SEEE) ...... 11 Carte 8 : Qualité physico-chimique 2013 des eaux superficielles vis-à-vis du phosphore total au niveau des stations du RCS ...... 13 Carte 9 : Qualité physico-chimique 2013 des eaux superficielles vis-à-vis du COD au niveau des stations du RCS...... 15 Carte 10 : Qualité physico-chimique 2013 des eaux superficielles vis-à-vis du DBO5 au niveau des stations du RCS ...... 17 Carte 11 : Qualité chimique sans HAP 2013 des eaux superficielles ...... 18 Carte 12 : Qualité chimique 2014 des eaux superficielles vis-à-vis des nitrates au niveau des captages d'eau potable ...... 21 Carte 13 : Qualité chimique 2014 des eaux souterraines vis-à-vis de l'atrazine au niveau des captages d'eau potable ...... 23 Carte 14 : Qualité chimique 2014 des eaux souterraines vis-à-vis de la déséthylatrazine au niveau des captages d'eau potable ...... 23 Carte 15 : Collectivités signataires de la charte d’entretien des espaces publics et localisation des territoires MAE ...... 27 Carte 16 : Schémas Directeurs d’Alimentation en Eau Potable ...... 28 Carte 17 : Mesures de protection des captages destinés à l’AEP ...... 29 Carte 18 : Etat de l’assainissement collectif sur le territoire du SAGE ...... 30 Carte 19 : Capacité nominale au 31/12/2013 et conformité locale 2014 des stations de traitement des eaux usées...... 32 Carte 20 : Etat de l’assainissement non collectif sur le territoire du SAGE ...... 33 Carte 21 : Etat biologique 2010-2011 des masses d’eau superficielles et qualité biologique au niveau des stations du RCS ...... 35 Carte 22 : Obstacles à l'écoulement inventoriés ...... 37 Carte 23 : Entretien et restauration des cours d'eau ...... 38 Carte 24 : Inventaire des zones humides ...... 39 Carte 25 : Localisation des piézomètres ...... 43 Carte 26 : Localisation des stations limnigraphiques ...... 45 Carte 27 : Le risque d'inondation à l’échelle du SAGE Oise-Aronde ...... 50 Carte 28 : Prévention des risques d'inondation à l’échelle du SAGE Oise-Aronde ...... 51 Carte 29 : Gestion des phénomènes de ruissellement ...... 53

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Annexes

GLOSSAIRE

Aléa : manifestation de fréquence et d’intensité donnée, d’un phénomène naturel ou causé par l’homme.

AuxiPROD : le projet AuxiProd (Auxiliaire de Production) a pour objectif de réduire l’usage des intrants phytosanitaires en faisant appel aux services naturellement rendus par l’écosystème. La Chambre d’Agriculture de Picardie a proposé des contractualisations de Mesures Agroenvironnementales Territorialisées « AuxiPROD » aux agriculteurs volontaires.

Conformité en performance : les stations de traitement des eaux usées respect sont conformes en performance au vu de la réglementation en vigueur lorsqu’elles respectent les normes environnementales de la directive « Eaux Résiduaires Urbaines » pour la collecte, le traitement, le rejet des eaux usées (concentrations en phosphore, matières organiques, azote et matières en suspension).

Conformité en équipement : les stations de traitement des eaux usées sont conformes en équipement au vu de la réglementation en vigueur lorsqu’elles sont dotées de l’équipement nécessaire pour traiter les eaux usées.

Débit objectif d’étiage : Valeur de débit moyen mensuel au point nodal (point clé de gestion) au-dessus de laquelle, il est considéré qu'à l'aval du point nodal, l'ensemble des usages (activités, prélèvements, rejets, ...) est en équilibre avec le bon fonctionnement du milieu aquatique. C'est un objectif structurel, arrêté dans les SDAGE, SAGE et documents équivalents, qui prend en compte le développement des usages à un certain horizon (10 ans pour le SDAGE). Il peut être affecté d'une marge de tolérance et modulé dans l'année en fonction du régime (saisonnalité). L'objectif DOE est atteint par la maîtrise des autorisations de prélèvements en amont, par la mobilisation de ressources nouvelles et des programmes d'économies d'eau portant sur l'amont et aussi par un meilleur fonctionnement de l'hydrosystème.

Directive européenne ERU : la directive n° 91/271/CEE du 21 mai 1991 relative au traitement des eaux urbaines résiduaires impose des obligations de collecte et de traitement des eaux usées. Les niveaux de traitement requis et les dates d’échéance de mise en conformité sont fixés en fonction de la taille des agglomérations d’assainissement et de la sensibilité du milieu récepteur du rejet final.

Dossier « Loi sur l’Eau » : procédure relative à la nature des travaux engagés dans un cours d’eau concerne les Installations, Ouvrages, Travaux et Activités (IOTA) qui ont un impact potentiel important sur les milieux et la sécurité publique, tels que définis dans la « nomenclature loi sur l’eau ».

Equivalent-Habitant (EH) : unité de mesure permettant d'évaluer la capacité d'une station d'épuration, basée sur la quantité de pollution émise par personne et par jour. La directive européenne du 21 mai 1991 définit l'équivalent-habitant comme la charge organique biodégradable ayant une demande biochimique d'oxygène en cinq jours (DBO5) de 60 grammes d'oxygène par jour.

Etablissements Publics de Coopération Intercommunale (EPCI) : regroupements de communes ayant pour objet l'élaboration de « projets communs de développement au sein de périmètres de solidarité ». Ils sont soumis à des règles communes, homogènes et comparables à celles de collectivités locales. Les communautés urbaines, communautés d'agglomération, communautés de communes, syndicats d'agglomération nouvelle, syndicats de communes et les syndicats mixtes sont des EPCI.

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Annexes

GLOSSAIRE

IOTA : nomenclature est établie par un décret du 29 mars 1993 révisé par un décret du 17 juillet 2006 (n° 2006-881). Elle se définit comme un catalogue exhaustif de projets, d’activités, de produits caractérisés par leurs impacts touchant au domaine de l’eau. Par cette nomenclature, des installations, ouvrages, travaux, et activités non ICPE, seront soumis à Autorisation (A) ou Déclaration (D), ou non classés (non soumise au contrôle IOTA) au regard de différents critères : prélèvements ou rejets en eau, impacts sur le milieu aquatique ou sur la sécurité publique, impacts sur le milieu marin.

Etiage : période de plus basses eaux des cours d'eau et des nappes souterraines (généralement l'été).

Masse d’eau souterraine : volume d’eau à l’intérieur d’un ou plusieurs aquifères constitués d’une ou plusieurs couches géologiques, d’une porosité et perméabilité suffisantes pour permettre un courant significatif d’eau souterraine.

Masse d’eau superficielle : partie d’un lac, d’un réservoir, d’un canal, d’une rivière ou d’un fleuve homogène du point de vue des conditions de fonctionnement ou des pressions subies.

P90 (Percentile 90) : Le percentile 90 est une méthode statistique qui permet de définir un seuil d’acceptation dans une série de valeur, il correspond à la valeur non dépassée par 90% des résultats. Autrement dit, si le P90 est égal à x, alors 90% des résultats de l’échantillonnage sont inférieurs à ce x.

Périmètre de protection : périmètre établi autour des sites de captages d’eau destinée à la consommation humaine, en vue d’assurer la préservation de la ressource. L’objectif est de réduire les risques de pollutions ponctuelles et accidentelles de la ressource sur ces points précis.

SEEE : système d’évaluation de l’état des eaux, outil qui intègre l’ensemble des indicateurs et règles nécessaires à l’évaluation de l’état des eaux.

SEQ-Eau : système d’évaluation de la qualité des cours d’eau – volet Eau, outil permettant de définir la qualité physico-chimique de l’eau et son aptitude à favoriser de bonnes conditions de vie nécessaires aux différents organismes aquatiques.

Seuil (en rivière) : ouvrage fixe ou mobile qui barre tout ou partie du lit mineur contrairement au barrage qui, lui, barre plus que le lit mineur. Tout comme le barrage, un seuil en rivière peut être composé d’un élément fixe, d’un élément mobile ou des deux simultanément (composition mixte).

VMPO : volume maximum prélevable objectif, compatible avec la pérennité de la ressource.

Zone de Répartition des Eaux (ZRE) : zone comprenant les bassins, sous-bassins, fractions de sous-bassins hydrographiques et systèmes aquifères définis dans le décret du 29 avril 1994. Une ZRE présente une insuffisance, autre qu'exceptionnelle, des ressources par rapport aux besoins. Les ZRE sont définies afin de faciliter la conciliation des intérêts des différents utilisateurs de l'eau.

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Annexes

LISTE DES ABREVIATIONS

 AESN : Agence de l’eau Seine-Normandie  ARS : Agence Régionale de Santé  ARNM : Atlas des Risques Naturels Majeurs  AZI : Atlas des Zones Inondables  BAC : Bassin d’Alimentation de Captage  CCPP : Communauté de Communes du Plateau Picard  CCPS : Communauté de Communes du Pays des Sources  CLE : Commission Locale de l’Eau  COD : Carbone Organique Dissous  DBO5 : Demande Biologique en Oxygène  DCE : Directive Cadre sur l’Eau  DDT : Direction Départementale des Territoires  DUP : Déclaration d’Utilité Publique  DREAL : Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et de Logement  HAP : Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques  IBD : Indice Biologique Diatomée  IBGN : Indice Biologique Global Normalisé  IPR : Indice Poisson Rivière  MAE : Mesure Agro-Environnementale  ONEMA : Office Nationale de l’Eau et des Milieux Aquatiques  ONF : Office National des Forêts  OUGC : Organisme Unique de Gestion Collective  PPRE : Programme Pluriannuel de Restauration et d’Entretien  PPRI : Plan de Prévention des Risques d’Inondation  RCS : Réseau Contrôle de Surveillance  RPG : Registre Parcellaire Graphique  SAGE : Schéma d’Aménagement de Gestion des Eaux  SAU : Surface Agricole Utile  SDAEP : Schéma Directeur d’Alimentation en Eau Potable  SDAGE : Schéma Directeur d’Aménagement de Gestion des Eaux  SMOA : Syndicat Mixte Oise-Aronde  VMPO : Volume Maximum Prélevable Objectif  ZRE : Zone de Répartition des Eaux 65

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Syndicat Mixte Oise-Aronde Place de l’Hôtel de Ville CS 10007 60321 COMPIEGNE Cedex Tél : 03 44 09 65 00 Fax : 03 44 09 64 99 [email protected] Site : www.syndicatmixteoisearonde.sitew.fr

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