Une Semaine de vélo organisée par l’Entente Cyclo de Milizac à dans le Ségala Lotois, pour les cyclos et leur fan Club

du 18 au 25 Mai 2019.

Une semaine inoubliable à pédaler sous un ciel clément, visiter des lieux magnifiques, sur des circuits escarpés traversant une multitude de paysages différents et des cités aussi belles qu’imprégnées d’histoire. Récits de Sortie : Gérard Houlf

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Merci à toutes celles et ceux qui ont œuvré pour que cette semaine soit superbe et également un grand merci à toutes et tous pour la bonne humeur et la joie qui ont caractérisé cette aventure. Vous trouverez ci-après les récits respectivement en lien avec :

1 - Le déplacement vers Gorses le Samedi 18 Mai

2_ La sortie du Dimanche 19 Mai vers

3- La sortie du Lundi 20 Mai vers Laval-de-Cère

4- La sortie du Mardi 21 Mai vers le Lac de St Etienne-Cantales

5- La sortie du Mercredi 22 Mai vers

6- La sortie du Jeudi 23 Mai vers St Cirq-Lapopie

7- La fin de l’histoire.

Annexe séparée: La remise des Maillots par Martine

Nous écrivons ces récits pour le millier de fans du Club…en espérant qu’ils en seront satisfaits.

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1- Récit du Samedi 18 Mai sur le Déplacement vers Gorses Prime n’a pas encore sonné que nous sommes rassemblés au Garo. Nous sommes les derniers à partir pour Gorses en ce samedi de pluie, avec une météo qui nous inquiète car demain nous débutons notre semaine de cyclo dans ce haut lieu d’histoire, c’est à dire cette magnifique région du comprenant le Ségala, le Limargue, les frontières du Cantal et les causses. L’avant-veille nous avions chargé nos bagages dans les fourgons de Tit Jean et Christian qui sont, avec les deux camping-cars de Bernard et Jean-Claude déjà arrivés. Le message qu’ils nous ont envoyé hier vers 18H, n’est pas rassurant « Ici il pleut et il fait 4° !! ». Bon, dès l’arrivée de DD qui traine la remorque des vélos installés la veille, chacun trouve sa place dans un des deux fourgons de 9 Places. L’aube s’installe à peine que nous partons pour 780 Kms (6h30). Les places sont exiguës mais l’ambiance permet de faire oublier les quelques petits désagréments du voyage. Plusieurs arrêts jalonnent le parcours, arrêts nécessaires pour se dégourdir les jambes, se désaltérer et changer de Chauffeur. Après Marcel, c’est Bernard L. qui s’y colle.

Pause déjeuner au centre routier de Poitiers ou nous profitons d’un buffet en entrée, du plat du jour et d’un buffet de desserts avec une boisson, le tout pour un prix et une qualité très corrects. Ne traînant pas car nous voulons arriver avant la tombée de la nuit, nous reprenons la route avec Fanch au volant. Après Poitiers nous roulons sur des nationales plutôt assez encombrées et l’allure se réduit. La pluie est aussi de la partie et notre prudent chauffeur slalome entre les gouttes d’eau.

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Inimaginable que des bretons qui vivent dans des terres humides, puissent encore souffrir de la pluie en vacances !!! Arrêt carburant à Brive ou Sandrine prend les commandes du Fourgon, puis rejoint une autoroute que nous quittons après ou nous nous engouffrons dans des causses verdoyantes. Après Lacapelle Marival, Dieu seul sait comment, nous nous retrouvons en rase campagne, perdus sur des routes secondaires. La maîtrise de la conduite nous permet de retrouver le Terrou et la côte qui mène à Gorses ; côte pentue, escarpée et virant en multiples zigzags ou notre véhicule peine à monter. Et là nous restons sans voix car demain, nous devons en faire l’ascension, et nous allons bien souffrir…. Après Gorses, l’arrivée aux Gites de l’Ormerée est rapide et vers 18h, c’est un peu fourbus que nous descendons des véhicules et retrouvons avec joie nos collègues qui ont préparé la salle commune. Le site est composé de 4 gites pour 5 personnes, d’un gite pour 7 personnes et d’un espace commun ou nous prendrons les repas. Nous nous attelons aux tâches de préparation des vélos pour la sortie de dimanche, d’installation dans les gites et de découverte de l’espace. Point de répit, la pluie est encore présente pour nous imbiber la moelle d’humidité.

Bernard O. le président nous donne les instructions pour le lendemain, puis rappelle les circuits de la semaine et les choix qui seront faits en toute dépendance de la météo. Après rappel des tours de service, nous levons nos verres aux retrouvailles et dînons dans une bonne ambiance. Le sommeil nous guettant, nous rejoignons nos couches. Cette nuit se passe bien , ce qui ne sera pas le cas dans la nuit de dimanche à Lundi ou des ronflements de dinosaure émanant d’une seule chambrée, sont entendus sur tout l’espace de l’Ormerée mais ceci est une autre histoire.

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2- Récit de la sortie du Dimanche 19 Mai vers Rocamadour Nous y sommes avec cette première sortie caractérisée comme plutôt facile. L’envie de rouler est là, mais nous sommes surpris par un brouillard épais accroché au sommet de Gorses. Après un petit déjeuner rapide, le rassemblement des cyclos est effectué à 8h30. Après la prise d’un cliché du groupe, nous décollons tous ensemble des Gites. Bosses, pentes abruptes, qui se suivent toutes uniques par leurs profils, voient les gaillards de l'ECM s'envoler pour rallier Rocamadour; avec l'objectif pour les uns de rendre hommage à la vierge noire; pour d'autres d’essayer de desceller Durandal de son rocher, pour les derniers de prendre une simple photo souvenir mariant beauté architecturale et passion de la petite reine.

Ce brouillard et ce froid terrible nous surprennent et nous avançons jusqu'à Gorses parfois en aveugle. Après Gorses, la brume qui s'éclaircit mais qui reste encore fraîche, nous permet de nous rendre compte de l'ampleur de la côte qui nous attend à notre retour. La pente du Terrou à Molières est déjà un premier test que la plupart passe plutôt bien. Une fois ce village traversé, nous accélérons vers ou rebelote une montée nous amène jusqu'à et son magnifique château.

Le groupe est assez raisonnable et reste unifié, les Christian, Boule Mass, Jean Paul et Gérard menant le train qui s'accélère sur les plats malheureusement rares et les descentes. Les routes sont étroites et assez mal carrossées, ce qui met à rude épreuve hommes et machines. Après Gramat, cité historique ou les musés foisonnent (Premier homme, Culture Celte, constructions médiévales..) et dans laquelle l’écrivain André Malraux a été blessé et fait prisonnier par les allemands en 1944, nous roulons à bonne vitesse jusqu’au point de vue du photographe de Rocamadour. Un élan de sympathie sonore et cacophonique qui provient de la vallée des singes, nous accueille à notre passage à l'Hospitalité.

A Rocamadour, pause photos, le lieu est magnifique, grandiose et nous contemplons sans voix cette merveille architecturale qui se marie de façon parfaite à son environnement. Le Fan Club de l'ECM rejoint les cyclistes en

fourgon avant leur départ vers .

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Le Fan club a décidé unanimement de visiter la cité et la vierge noire à l’enfant. Le retour vers , Padirac, puis Aynac qui est rapide, nous amène au pied des pentes préalablement descendues. Christian (He oui toujours Christian !) durcit le train dans les côtes ce qui conduit à l’éclatement du peloton dans toutes les montées.

Le pompon pour la dernière du Terrou à Gorses ou le groupe s'étire sur plusieurs centaines de mètres. Michel sur son VAE , à plusieurs reprises dépasse les cyclistes et immortalise cette ascension en prenant des photos des cyclos. Intense est la concentration et la fatigue qui se lit sur les visages, chacun ayant à cœur de ne pas être trop distancé par le fougueux Christian.

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Cette sortie malgré le peu de clémence du temps a été superbe, que de joie…. malgré la fatigue et cette côte ou personne n’a décroché.

Nous arrivons aux gites que nous retrouvons avec plaisir et soulagement. Après les douches , c'est le repas du midi qui se passe dans une bonne ambiance.

Le soir après détente, marche, boules ou course à pied, nous nous rassemblons dans la salle commune en vue d’un apéritif. Toutefois avant de trinquer, Bernard nous donne le menu du lendemain et passe la parole à Martine qui s’empresse avec ferveur et dynamisme d’attribuer les maillots aux cyclos et Fans performeurs de l’étape. C’est un moment fort convivial qui apporte joie et bonne humeur. L’apéritif est offert par Marcel pour son départ en retraite que nous célébrons avec plaisir. Merci Marcel de partager ce moment avec nous. Le repas est convivial et se passe dans une bonne ambiance. Nous reparlons de la sortie effectuée et de celle de demain avant de regagner nos pénates..

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3- Récit de la sortie du Lundi 20 Mai vers Laval-de-Cère Ce lundi matin, nous nous levons avec le brouillard et une météo qui annonce la pluie en matinée. Dès la sortie des gites, des ronflements dignes d’un Brontosaure (He oui nous avons tous vus Jurassic Park !!), nous saisissent d’effroi et nous glacent le sang, mais cette crainte de faire face à des dinosaures, s’évanouit bien vite à la vue deux collègues tétanisés par une nuit sans sommeil, étant restés éveillés car de tels ronflements si spectaculaires émanaient d’une seule poitrine humaine… surprenant !! Quoiqu’il en soit,

avec fougue et courage, la majorité des cyclos décident de faire le circuit prévu le matin tandis que les deux Michel, JCQ, Jeannette et JLM préfèrent rouler l’après-midi période d’éclaircie annoncée. Le départ est vite lancé après la photo de groupe. Vers Midi les premiers arrivent par la droite ou les dénivelés sont importants et la vitesse à laquelle ils arrivent est impressionnante . Il s’agit bien sûr de Christian en tête suivi de Tit Jean, Pierre et Gérard. Les autres plus prudents passent par Latronquière. Tous plutôt éreintés, attestent de la beauté des paysages, de la rudesse des pentes et bien sûr de la joie et de la fierté d’avoir fait ce circuit. C’est donc revigorés que nos 5 cyclos partent vers 14h pour boucler ce circuit. La descente vers Latouille est vite avalée. Toutefois celle-ci laisse place à une rude montée vers Fayssinhes. Il fait chaud

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et le ciel est bien dégagé. L’entente entre les cyclos est bonne et l’allure plutôt modérée. Une pause photo au croisement sur la D 40 après Fayssinhes nous permet d’immortaliser l’évènement. Nous repartons dans une descente de plusieurs Kms vers Cornac avec une route qui serpente sur des pentes très boisées et très escarpées; caractéristiques du Haut Ségala. Puis de façon abrupte sans préavis, nous escaladons jusqu’à sur plus d’un Km une pente à 15%. L’instantané qui fige Michel désignant une maison productrice des vins des coteaux de Glanes, est la preuve adressée à nos collègues, de notre passage dans ce petit village vinicole. Une fois réhydratés et reposés nous partons vers Gagnac sur Cère que nous franchissons pour suivre la Cère jusqu’à Laval-de-Cère. La route n’est pas encombrée de véhicules et nous arrivons rapidement à Laval. C’est sans prendre de repos que nous franchissons la Cère et que nous attaquons à la dure côte qui mène à avec des pourcentages de plus de 10% comme indiqué par les cyclos ayant roulé le

matin. JLM prend quelques clichés pour fixer les visages de ses collègues en plein effort. A ce moment, point de paroles , on essaie de survivre, tant il fait chaud et tant difficile est la montée. Puis après Teyssieu, nous enchainons côte sur côte jusqu’à Sousceyrac. La monture de JCQ donnant des signes de

Page 9 sur 21 faiblesse, il décide d’appeler à la rescousse DD et Tit Joe qui viennent le chercher en fourgon. C’est donc à quatre que les cyclos de l’après-midi remontent vers Lacam d’Ourcet puis vers les gites ou ils arrivent avant 18H ensemble complètement épuisés mais heureux. Les deux Michel et JLM prennent rapidement une douche et se requinquent avant leur prise de service le soir. Bernard présente les modalités pratiques pour la journée du lendemain puis Martine officie avant l’apéro pour célébrer les exploits du jour de certains cyclistes et fans. L’ambiance est chaleureuse et ce moment est un vrai moment de partage.. Tout se fait dans la joie et c’est un grand moment de détente quand nous trinquons à la santé des nominés et de JLM qui offre cet apéro pour célébrer l’inauguration de son maillot de l’ECM. Le repas est excellent comme celui de la veille, la bonne humeur se répand dans la salle commune.

Viviane en experte ayant pitié des trois gaillards de service prend les choses en main et organise le travail. Paulo, Martine, Marie-Thé, Armelle et Tit Joe viennent aussi prêter main forte pour la plonge et c’est vers 23H que l’ensemble de la besogne est terrassée et que les travailleurs peuvent prendre une minute de repos. Un grand merci de la part des Michel et de JLM pour cette aide précieuse qui leur a fait gagner une bonne période de sommeil. En se couchant nous pensons au circuit du lendemain qui présente une difficulté aussi importante voire plus importante que celui du jour….

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4- Récit de la sortie du Mardi 21 Mai vers le Lac de St Etienne- Cantales Journée ensoleillée en ce début de matinée, qui nous surprend car les deux premiers jours, c'est dans une brume épaisse que nous décollions des Gîtes. Un instantané fixe la composition du peloton qui s’apprête à partir. Jean-Paul fiévreux ne peut se joindre au groupe à sa plus grande déception. Le scénario de descente suivie d’une montée entre

les Gîtes et Sousceyrac se répète entre Sousceyrac et Siran. Nous faisons une courte pause au Pas des Aubiniers pour la photo.

Ensuite, décidés à rattraper le temps perdu, nous roulons à plus de 60 Km/h, dans deux descentes vertigineuses dont celle après Siran qui nous amène à Laroquebrou ou pendant une pause judicieuse, nous prenons du bon temps. Nous

Page 11 sur 21 immortalisons notre passage dans cette sublime cité de caractère blottie sous un promontoire dominant l'entrée des Gorges de la Cère, et située aux confins de l'Auvergne, du Limousin et de Midi Pyrénées, par de nombreuses prises de vues. Ancienne ville castrale, et ville de premier pont sur la Cère, la cité s'est développée du Xème au XVème siècle. Notre Dame du Rocher (copie de la Vierge Notre Dame de Fourvière à

Lyon) et le Château médiéval surplombent les ruelles bordées de maisons pittoresques. Influencée par l’architecture du Lot et du Quercy, la cité médiévale était une voie importante pour les pèlerins allant à Saint Jacques de Compostelle. L’église gothique est classée aux Monuments Historiques. Après ce cours intermède historique, nous repartons vers St Étienne-Cantales puis vers La Capelle-Viescamp ou la pente se durcit férocement et le peloton longtemps soudé, s'éclate en plusieurs paquets. L'arrivée à Puech des Ouilhes est un vrai soulagement. Toutefois, la descente vers le Lac qui présente un dénivelé fort important, nous conduit à penser qu'après le bon repas qui nous attend, nous allons vivre un calvaire !!!.

Les collègues qui se sont sacrifiés pour conduire les fourgons arrivent avec les

épouses des cyclistes et la logistique préparée la veille. La bonne ambiance, le bon repas avec un excellent jambon remontent le moral et nous permettent d'admirer sereinement les paysages environnants.

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Le retour s'annonce être beaucoup plus délicat avec le calvaire de la première côte puis avec une succession de grosses bosses qui vont nous amener à Pers et à Labastide du Haut Mont qui cumule à plus de 750m.. Premier côte avalée tranquillement à part 'Tit Jean et Jeannette qui se sentent des ailes et la passent assez rapidement. Viennent alors quelques descentes dangereuses du fait des gravillons étalés sur les chaussées. Puis ce sont des montées qui succèdent aux montées et deviennent de plus en plus pentues; Elles sont éprouvantes et le 2ième groupe laissent les gaillards du 1er groupe accélérer l'allure et partir en éclaireurs. Le passage des bosses devient rude et éprouvant mais personne ne décroche. Avant labastide du Haut Mont la pente se fait un peu plus douce et nous la montons sous le contrôle du grand Christian, de 'Tit Jean, de Gérard et de Rénato à plus de 29 de moyenne. Arriver à proximité de labastide, un être bienveillant trouve géniale l'idée de monter au village pour le point de vue et là, c'est une pente de 15% que nous grimpons pendant 700 m, tous les développements à gauche.

Après avoir apprécié le panorama, et pris quelques clichés souvenirs, nous repartons à toute allure jusqu'à Latronquière ou Christian nous offre une bière bienvenue. Merci Christian.

Les trois derniers kms, ne sont qu'une formalité.

Au chalet nous retrouvons les collègues du 2ième groupe qui nous ont dépassé à Latronquière. Ils sont tous éreintés mais heureux car ils ont comme nous apprécié les splendides paysages, les architectures locales, le chant des grillons qui nous a accompagné durant toute la sortie ainsi que la difficulté réelle du parcours. En soirée, Bernard donne ses instructions pour le lendemain et Martine se lance dans l’attribution des maillots récompensant les plus audacieux. L’apéritif est offert par Yvon et Tit Jean tous deux célébrant un évènement personnel. Merci à vous deux pour cette sympathique attention. Le repas qui suit est toujours chaleureux et l’ambiance incite à la chanson. Toutefois, chacun rejoint assez rapidement son dortoir car demain une autre étape nous attend.

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5- Récit de la sortie du Mercredi 22 Mai vers Loubressac Cette sortie en ce mercredi est écourtée car les jambes commencent à être lourdes et que la sortie du lendemain totalise 160 Km. Après pause photos et quolibets exprimés par Joe l’Hour à l’encontre de ses potes Marcel et JCQ, raillant leur incapacité à finir une sortie autrement que dans le fourgon, le peloton se lance dans la descente vers Latouille et St Céré longue de 18 Km, descente qui deviendra une sévère côte lors de notre retour vers Gorses. Le temps est lumineux et la température clémente. Toutefois dans la descente nous sommes surpris lors de passages sous la canopée des forêts, de la fraicheur qui nous saisit. Une courte halte dans à St Céré, cité aux multiples trésors architecturaux dont le château des Tours-Saint- Laurent qui surplombe ST Céré, permet le regroupement du peloton qui s’élance vers et le château de Castelnau. Après quelques kms sans difficultés apparaît le château que nous rallions assez rapidement. Nous sommes éblouis par ce château qui tire ses origines du moyen-âge et qui est la forteresse médiévale la plus imposante du Quercy. Les Cyclos s’empressent de figer leurs souvenirs en s’extasiant devant une telle merveille si bien entretenue.

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Le point de vue sur la terrasse qui jouxte le château permet d’embrasser tout la vallée de la Bave et de voir sur les collines au loin la cité de Loubressac dans laquelle nous devons nous rendre. L’impatience du 1er Groupe les incite à allonger le circuit pour passer par puis rejoindre Loubressac par le chemin de Taillefer, tandis que le 2ième groupe rejoint directement Loubressac en ralliant la vallée de la Bave puis en s’attaquant à la côte de Loubressac. Il fait toujours aussi chaud et la montée s’avère difficile. Néanmoins nous assistons à un duel entre Marc et Bernard qui sortent les watts pour arriver en tête dans la cité située au sommet de la bosse. C’est Marc qui passe le sommet en premier et qui attend ses potes afin que les cyclos se regroupent. Une courte pause nous permet de souffler, étirer les muscles avant de repartir vers cité historique. La descente vers Autoire est vite effectuée et dans la petite cité le groupe prend la direction de St Céré sans Bernard, Michel et JLM qui cherchaient le château des Anglais qu’ils ont difficilement entraperçu. Ce château qui date de la guerre de Cent ans est situé sur la falaise qui surplombe Autoire et est difficilement visible. Pour cela il aurait fallu monter une côte de 15% sur 4 Km, ce que nos trois compères refusent de faire. Nous reviendrons…. Toutefois en passant au centre de la petite cité, admirant les constructions, ils tombent sur un caviste et en profitent pour se teinter les palais des couleurs locales. Nous repartons avec un vin blanc ainsi qu’un vin rouge que nous comptons déguster dès notre arrivée tant les saveurs nous ont enjoué. Ce n’est pas discret de faire du vélo de route avec le goulot d’une bouteille de vin qui dépasse de votre sacoche avant mais point de timidité nous rallions St Céré et attaquons les 18 Kms de montée vers Gorses sous un soleil radieux.

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Tandis que nous montons à une allure modérée, nous rencontrons une Jeannette égarée, lancée à grande vitesse dans la descente. Après avoir fait demi-tour, elle prend notre roue et remonte avec nous vers Gorses ou nous arrivons après une heure de montée. Les bouteilles sont mises au frais et nous discutons avec les collègues déjà arrivés. Nous apprenons que Marcel, par fierté et bien que très éprouvé par la montée , a bouclé son circuit démentant ainsi les propos de Joe L’Hour du Matin, tout comme JCQ qui n’a pas connu d’incident de vélo par exemple un rayon cassé... Bravo à vous deux !

Durant le déjeuner nous goutons ces breuvages qui ravissent les papilles et décidons de nous rendre à Autoire pour acquérir quelques packs de bouteilles qui nous feront penser à cette bucolique évasion lors de notre retour en Bretagne. D’autres décident de visiter Rocamadour, la vallée aux singes et la maison des abeilles . Les commandes sont passées et tout ce monde quitté en fourgon les gites. Super après-midi ensoleillée ou nous passons du bon temps. Une fois les achats et la livraison effectués nous passons dans la salle commune pour le mot de Bernard pour le lendemain et la remise des maillots de l’étape par Martine. Michel Oges offre l’apéritif pour célébrer l’acquisition de son vélo neuf.. Un Giant Defy surprenant ! Merci Michel. Du pétillant de raisin âprement négocié est bu en l’honneur de Marcel qui a bouclé son circuit. Le dîner est comme les jours précédents succulent et l’ambiance très chaleureuse au point que certains dont Yvon, BM et Bernard entonnent la chanson ou comme ‘Tit Jean raconte une histoire.. Nous regagnons les couches après ces récitals qui vont bercer notre nuit avant les 160 Kms du lendemain.

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6- Récit de la sortie du Jeudi 23 Mai vers St Cirq-Lapopie Dernière sortie en vélo mais quelle sortie qui va totaliser plus de 160 Kms avec un retour à partir de ST Pierre –Toirac très difficile. Ereintés et donc désirant faire moins de Kms sur cette sortie, Fanch, Marcel et Yvon démarrent celle-ci après . Après la photo souvenir le peloton s’élance vers Montet –et-Bouxal et amorce la descente vers après s’être regroupé après les premières bosses. La descente est impressionnante et nous fait penser au retour car nous devrons la prendre dans l’autre sens. Cardaillac est une jolie cité datant du Moyen-Age avec un misée dit « éclaté » à visiter et des constructions très pittoresques. La ville appartenait autrefois à la famille des Cardaillac seigneurs des Lieux et grands constructeurs de châteaux. Une fois Cardaillac passée, nous nous dirigeons vers Camburat et Lissac puis rejoignons la vallée du Célé vers Boussac. Et là ce n’est que plaisir, nous roulons sur une route sans bosse, sous un soleil éclatant qui nous inonde de sa chaleur, génial. Après quelques mises au point, le peloton fort d’une quinzaine de cyclos se met à rouler à allure régulière comprise entre de 28 et 32 Km/h sur ce plat jusqu’à St Cirq-Lapopie. Les rives du Célé sont magnifiques et plus nous nous rapprochons du Lot et plus les pentes deviennent escarpées jusqu’à devenir de hautes falaises de calcaire. En suivant son cours, les parois rocheuses s’ouvrent et livrent au regard leurs grottes obscures sans doute ornées de dessins préhistoriques, leurs jolis villages, leurs maisons troglodytes. Nous passons Sainte Eulalie puis Espagnac qui nous livrent leurs bijoux architecturaux tel que le Prieuré d’Espagnac Sainte Eulalie.

Nous poursuivons activement notre cavalcade pour arriver à Marcilhac ou nous rattrapons et dépassons à plus de 32Km/h nos collègues Fanch, Yvon et Marcel qui pédalaient en cœur les yeux rivés sur ces paysages et cette belle cité. Organisé autour de son abbaye dont l’église romane a

conservé une austère beauté, ce village-là respire la tranquillité et repose dans la fraîcheur des rives du Célé. Puis c’est Sauliac que nous passons rapidement ; Sauliac ou nous apercevons des maisons accrochées aux falaises. Tout comme à ou nous faisons une courte halte en prenant le temps de geler les images de ces extraordinaires constructions et de quelques

Page 17 sur 21 potes. Beaucoup de questions se posent sur la nécessité de construire ces maisons à flanc de falaise si haut perchées !! La chaleur, le soleil, ce cadre nous permettent de prendre un peu de repos sur le pont qui enjambe le Célé à Cabrerets et de s’émerveiller des couleurs qui nous environnent. Une fois reconcentrés nous reprenons la route vers St Cirq Lapopie ou nous arrivons rapidement au pied du village. D’aucuns veulent aller voir de plus près avant de rejoindre les collègues arrivés dans un terrain de camping ou ils nous attendent pour le déjeuner. La montée vers le village est très escarpée et nous prenons quelques photos de cette cité à mi-parcours. Nous montons au plus haut point pour admirer la vallée du Lot, puis nous traversons le village dans des ruelles pavées, étroites et escarpées. Nous prenons quelques clichés de l’enceinte du château médiéval édifié par les Cardaillac. Les organismes réclamant leur dû pour les 88 Kms effectués, nous regagnons la vallée et le camping ou nous faisons sécher nos

vêtements et déjeunons avec nos collègues et les épouses des cyclos. Farniente sur une herbe bien verte, soleil, détente et bon repas nous préparent à affronter la deuxième partie du parcours. Bernard avisé, a fait venir la remorque à vélos car c’est 6 cyclos qui préfèrent arrêter le parcours et visiter Lapopie. Cette remorque servira aussi à embarquer trois autres vélos de cyclos qui s’arrêterons à Beduer avant les montées difficiles. Après avoir fait bombance, le groupe plus restreint rejoint la route qui borde le Lot pour rejoindre Carjac et St Pierre-Toirac. Cette portion qui est aussi facile que celle précédente nous permet d’admirer les courbes du Lot qui se perdent dans des paysages verdoyants.

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A St Pierre-Toirac, sans crier gare, avant d’arriver au centre du village nous devons monter une côte de plus de 12% sur 500 m, qui fait beaucoup de mal aux organismes. Arrêt, remplissage des gourdes avec l’eau claire et potable de la fontaine municipale, nous repartons vers Beduer et faisons face à des passages en montées difficiles. Plusieurs collègues sont distancés. A Beduer ou le regroupement se fait, trois cyclos décident d’arrêter et de rentrer en fourgon et trois autres dont DD, Rénato et Marc décident d’emprunter une route moins pénible que celle qui nous attend. C’est donc 8 cyclos dont Bernard, Pierre, Christian, BM, Gérard, Gildas, Tit Jean et JLM qui rejoignent Lissac puis qui s’attaquent aux dures côtes avant et après Cardaillac. Que dire de cette ascension si ce n’est que nous l’avons trouvé assez facile !! Etonnant !! Ceci étant peut être dû à notre entrainement de cette semaine ou au débridage de nos inhibitions à monter vite. Toujours est-il que nous rallions Montet-et-Bouxal avec une moyenne qui évolue entre 18 et 22 km/h dans cette montée. Arriver au village, nous prenons le temps de boire une bière avant de repartir et rejoindre les gites ; ce qui se fait sans difficulté. Ainsi se termine cette semaine de pédalage à outrance, complètement débridée et si merveilleuse ; on en redemande. Le soir Bernard nous donne le topo du lendemain, et Martine alloue les maillots du jour récompensant les performeurs de l’étape. C’est donc dans une bonne ambiance que se déroule l’apéro, qui prépare au dîner. Chansons, gaité, bonne humeur ponctuent le repas de joie débridée. Manette chante une complainte bretonne qui résonne dans cette campagne autrefois occupée par des celtes. La soirée se prolonge assez tardivement dans la bonne humeur car le lendemain s’avère être une journée de repos, préparatoire au départ samedi. Ainsi au terme de ce long récit votre chroniqueur rejoint, sa couche, complètement éreinté et trop tardivement.

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7- La fin de l’histoire Vendredi 24 Mai, les préparatifs du retour vont bon train, avec l’empaquetage des affaires, le nettoyage des gites et de la salle commune. La logistique restante, les outils de cuisines, frigos apportés sont chargés dans les fourgons de Christian et Tit Jean. Les têtes sont encore pleine des paysages et cités croisés sur nos parcours. Le repas froid se déroule dans une bonne ambiance avec chanson au menu ; Chansons que d’aucuns comme Bernard, Yvon et Joe se livrent avec joie. Pour Jean-Claude, Michel O et JLM ont choisi l’option restaurant et partent en vélo à Cardaillac pour y déjeuner. Le trajet aller est simple, petites montées jusqu’à Montet-et -Bouxal puis longue descente de 15 Km jusqu’à Cardaillac. Nous prenons l’apéro dans une petite auberge tenue par un cycliste qui roule sur un Vélo Kerautret le must du vélo sur mesure acier fabriqué à Six Fours. Il nous conseille d’ailleurs de rouler avec des roues de 650 mm dans la région. Nous sommes très bien accueillis et obtenons quelques informations sur cette cité. Nous apprenons que les descendants de la famille Cardaillac « grands nobles constructeurs de châteaux du XIème au XVIème siècle dans la région» ont émigré au Canada. Pour rappel le château de St Cirq-Lapopie vu hier, a été construit par un Cardaillac. Nous obtenons des informations sur les rôles défensifs des Tours droites que l’on peut visiter à Cardaillac. Ensuite nous nous rendons dans le restaurant réservé mais moins accueillant, la serveuse ne sachant pas ce qu’est une Salers à notre grand étonnement nous qui voulions gouter de cette viande dite excellente. Nous nous rabattons sur un cassoulet maison et un vin Syrah- Marselan du pays d’Oc. Nous ne sommes pas déçus, le cassoulet de canard est excellent, gras à point, les saucisses délicieuses et le vin rond en bouche, et fruité parfume nos palais. Nous en reprenons une deuxième platée plus par gourmandise que par nécessité, Qu’il est Bon !!!Une balade pédestre dans cette jolie citée nous permet de digérer calmement et d’apprécier les constructions médiévales qui ont gardé leur cachet d’antan. Puis vient la montée, la dernière grande bosse que nous passons tranquillement avec le handicap du cassoulet qui fait gargouiller nos estomacs. Nous retrouvons nos collègues qui ont été visiter Rocamadour, ou St Céré. Le nettoyage des Gites reprend , les vélos sont installés sur la remorque ou sur les porte-bagages appropriés, et les bagages pré-chargés dans les fourgons. Vers 19h, Bernard rassemble tout ce beau monde et remercie les cuistots pour les succulents repas préparés, leur gentilles, DD pour avoir déniché ce site, Renato et Michel D . les trésoriers, ces hommes de l’ombre efficaces, puis Bernard pour avoir efficacement géré les ravitaillements en liquide, JLM pour sa participation à l’attribution quotidienne des maillots et Martine pour son dynamisme et de sa faconde lors de l’attribution des Maillots.

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Avant l’apéro, Martine remercie Bernard et son épouse pour leur implication dans l’organisation ainsi que toutes et tous pour la super ambiance créée cette semaine. L’apéro incite aux discussions qui vont bon train jusqu’au départ pour le restaurant, le repas étant à la charge du Club. Merci Bernard.

Le repas est bon, et bien adapté à la veille d’un départ. L’ambiance est chaleureuse et les chanteurs sous aucun prétexte ne voulant rater leur sortie s’en donnent à cœur joie. Tous égayent cette salle jusqu’à la complainte entonnée par Manette qui émeut l’ensemble des convives, serveur et serveuse compris. Nous rejoignons nos chambrée assez rapidement, car le réveil sera tôt le lendemain. D’ailleurs 6H réveil, la tête qui fourmille d’images, d’évènements, après le café, le dernier chargement et nettoyage, nous rejoignons nos places dans les fourgons, camping-cars. Bernard et Manette qui reste encore deux jours dans la région, vont procéder à l’état des lieux avec les propriétaires. Nous apprenons que ce dernier s’est bien passé. Le retour est un peu triste, par la météo brumeuse qui ternie les paysages et les rend morose et par ce départ qui sonne la fin d’une super semaine et la fin de l’histoire de ce déplacement dans le Ségala. Tout y était joie, bonne humeur, parcours vallonnés avec des paysages et des sites grandioses. Lorsque nous roulions, la chenille formée par les couleurs de l’ECM était toujours bien accueillie par les autochtones fort sympathiques et tant le chant des grillons qui nous a accompagné tous les jours que ces images fabuleuses se sont imprimés à jamais dans nos mémoires. Vivement l’année prochaine Gérard Houlf

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