DEPARTEMENT DE L'

AGGLOMERATION SEINE EURE

ENQUETE PUBLIQUE DU 20 MAI AU 24 JUIN 2019

« Enquête publique relative à l’élaboration du Plan Local d’Urbanisme intercommunal tenant lieu de programme local de l’habitat (PLUi-H) »

RAPPORT D'ENQUETE PUBLIQUE

AVANT PROPOS

Dans le respect de l'arrêté n°19A32 du 29 avril 2019 portant ouverture de l’enquête publique, diligentée par l’agglomération Seine Eure, j'atteste que les membres de la commission d’enquête publique:

V ont paraphé les registres d’enquête afin qu’ils soient mis à la disposition du public dès le début de l’enquête,

V ont assuré les permanences conformément au calendrier proposé dans l’arrêté précité et prescrivant l’ouverture de l’enquête du 20 mai au 24 juin 2019 inclus,

V ont procédé à l’examen du dossier soumis à l’enquête,

V ont rencontré les responsables du dossier afin de prendre connaissance du contexte du projet,

V ont consulté les personnes ou services propres à apporter des éléments complémentaires à l’analyse du dossier,

V ont visité certains sites,

V ont vérifié lors du déroulement des permanences la présence des éléments de publicité ainsi que la réalisation de l’insertion dans la presse,

V ont rédigé le présent rapport et les conclusions en toute indépendance.

Le présent rapport est constitué de quatre chapitres : - Les caractéristiques de l’enquête - L’organisation et le déroulement de l’enquête - L'étude des éléments du dossier - L’analyse des observations

En annexes, le présent document comprend : V Annexe 1 - Liste des documents d’urbanisme en vigueur dans les quarante communes avant PLUi-H V Annexe 2 - Les espaces de vie ou secteurs dans l’agglomération Seine Eure V Annexe 3 – La synthèse des OAP V Annexe 4 – Le glossaire

Il est mentionné que le document global élaboré par la commission d’enquête publique comprend deux documents séparés : V Le rapport d’enquête publique. V Les conclusions et l'avis motivé de la commission d’enquête publique.

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PLAN

1 LES CARACTERISTIQUES DE L’ENQUÊTE Page 4

1.1 Objet de l’enquête publique et démarches préalables du pétitionnaire 1.2 Présentation du territoire de l’agglomération Seine Eure 1.2.1 Les prémices de la construction du territoire de l’agglomération Seine Eure 1.2.2 Des mutations structurelles contemporaines au sein de la communauté d’agglomération 1.3 Cadre juridique de l’enquête publique

2 ORGANISATION ET DEROULEMENT DE L’ENQUÊTE Page 8 2.1. Désignation et démarches de la commission d’enquête publique 2.2. Publicité, affichage et information du public 2.3. Permanences des membres de la commission d’enquête publique et accueil du public

3 ETUDE DES ELEMENTS DU DOSSIER SOUMIS A ENQUÊTE Page 11 3.1 La composition du dossier d’enquête publique 3.2 Le PLUi-H et les autres documents d’urbanisme 3.3 La présentation du projet PLUi-H 3.3.1 Les caractéristiques techniques essentielles du PLUi-H 3.3.2 Les objectifs du PLUi-H 3.3.3 Les raisons du choix du projet 3.3.4 Les effets du projet 3.3.4.1 Les données environnementales 3.3.4.2 Le règlement écrit et graphique 3.3.4.3 Le projet d’aménagement et de développement durable (PADD) 3.3.4.4 Les 104 OAP 3.3.4.5 Les données du « volet habitat » 3.4 Les avis des personnes publiques associées et consultées 3.5 L’avis de la Mission régionale d’autorité environnementale de Normandie

4 ANALYSE DES OBSERVATIONS Page 42 4.1 Remarques liées à l'étude du dossier 4.2 Observations du public 4.2.1 Analyse quantitative 4.2.2 Analyse qualitative 4.2.3 Procès-verbal des observations du public et mémoire en réponse 4.3 Remarques de la commission d’enquête

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1 LES CARACTERISTIQUES DE L’ENQUETE

1-1 Objet de l’enquête publique et démarches préalables du pétitionnaire

La présente enquête publique porte sur l’élaboration du plan local d’urbanisme intercommunal tenant lieu de programme local de l’habitat (PLUi-H) sur une grande partie du territoire de l’Agglomération Seine Eure.

Plus précisément, ce projet de document d’urbanisme concerne quarante communes de l’agglomération à savoir , , Amfreville sous les Monts, Amfreville sur Iton, Andé, , Crasville, Criquebeuf sur Seine, Herqueville, , , , La Haye Malherbe, La Haye le Comte, , Le Bec-Thomas, Le Manoir sur Seine, Le Mesnil Jourdain, Léry, , , , , , Pitres, Pont de l’Arche, Porte de Seine 1, Poses, Qautremare, Saint Cyr la Campagne, Saint Didier des Bois, Saint Etienne du Rouvray, Saint Germain de Pasquier, Saint Pierre du Vauvray, , Surville, 2, Val de Reuil, et .

En 2015, l’agglomération Seine-Eure avait travaillé à la définition de ce document afin de mettre en avant son territoire. L’objectif est tout d’abord de faire connaitre l’agglomération, à travers ses multiples atouts et richesses, auprès de personnes extérieures, qu’il s’agisse d’actifs à la recherche d’un meilleur cadre de vie, mais aussi d’entrepreneurs souhaitant développer leur activité. Ce PLUi-H doit également être le guide du développement du territoire, auquel les futurs grands projets d’aménagement pourraient se référer.

A cette fin, par délibération n°15-341 en date du 17 décembre 2015, le conseil communautaire a prescrit l’élaboration de ce PLUi-H, a déterminé les objectifs poursuivis et a arrêté les modalités de la concertation.

Après discussions en mars et avril 2017 au sein des différents conseils municipaux des communes de l’agglomération Seine-Eure, un premier débat sur les orientations générales du Projet d’Aménagement et de Développement Durables (PADD) a eu lieu lors de la séance du conseil communautaire du 27 avril 2017.

Le conseil communautaire a, par délibération n°18-48 en date du 22 février 2018, étendu la procédure de PLUi-H aux cinq communes qui ont intégré l’établissement public de coopération intercommunale au 1 er janvier 2018. Il s’agit des communes du Bec-Thomas, de Saint-Cyr la Campagne, de Saint-Didier des Bois, de Saint-Germain de Pasquier et de Vraiville.

Un second débat sur les orientations générales du Projet d’Aménagement et de Développement Durable a alors eu lieu lors du conseil communautaire du 20 septembre 2018. Au préalable, du mois de juin au mois de septembre 2018, les

1 Les communes de Porte-Joie et Tournedos-sur-Seine ont fusionné pour devenir la commune de Porte-de-Seine. 2 Les communes Tostes et Montaure ont fusionné pour former Terres de Bord.

Page 4 sur 160 Rapport d’enquête publique – Plan local d’urbanisme intercommunal valant programme local de l’habitat (PLUi-H) conseils municipaux des communes de l’agglomération Seine-Eure avaient également débattu du projet.

Après concertation avec les communes, le conseil communautaire a arrêté le bilan de la concertation et le projet de PLUi-H, par délibération en date du 20 décembre 2018.

Le PLUi-H ne concerne pas les communes de la Harengère, , Mandeville, lesquelles ont intégré l’agglomération Seine Eure au 1 er janvier 2019, ce, en raison des délais réglementaires trop contraints pour l’adoption de ce document.

Ainsi, la présente procédure d’enquête publique a pour objet d’informer le public et de recueillir ses appréciations, suggestions et contre-propositions, préalablement à l’approbation potentielle du document d’urbanisme.

1-2 Présentation du territoire de l’agglomération Seine Eure

1-2.1 Les prémices de la construction du territoire de l’Agglomération Seine Eure

Le territoire de l’agglomération Seine-Eure s’est développé, en premier lieu, autour de la ville de Louviers. Ainsi, l’essor de son industrie drapière a permis l’augmentation de sa population et le développement de son territoire.

Puis, ce territoire s’est dessiné autour de l’axe urbain intégrant Val-de-Reuil. Cette commune est l’une des neuf villes nouvelles créées en au début des années 70 avec pour objectif d’assurer un meilleur équilibre social, économique et humain dans la région à forte concentration de population, en offrant des possibilités d’emploi et de logements ainsi que des équipements publics et privés.

Cependant, les rattachements territoriaux des secteurs de Val-de-Reuil ont créé des découpages administratifs complexes et ont fait apparaitre des enclaves territoriales rendant difficile la lecture du territoire. En outre, l’image de cette ville est éloignée de la réalité car si 86 % des résidences principales correspondent à des logements locatifs sociaux, plus de la moitié du parc est constitué de logements individuels.

Depuis 2001, un programme de renouvellement urbain a contribué au changement de l’image de cette commune. Ce dernier est encore d’actualité grâce aux politiques financées par l’Agence Nationale pour le Renouvellement Urbain (ANRU).

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Ainsi, de multiples actions sont proposées afin de permettre une véritable requalification du germe de ville en résolvant les problématiques de démolition/rénovation et en proposant des modèles différents d’urbanisme pour insuffler une dynamique nouvelle à ces espaces.

Le développement de Val de Reuil demeure atypique au sein de l’agglomération Seine Eure et justifie les évolutions envisagées au sein du projet de PLUi-H.

1-2.2 Des mutations structurelles contemporaines au sein de la communauté d’agglomération

Aujourd’hui, située dans la nouvelle région Normandie, l’agglomération Seine-Eure, d’une superficie de 30 100 km² pour 3,5 millions d’habitants, est bordée par la Manche et est structurée par l’axe de la Seine.

Cette structure intercommunale existe suite à la fusion opérée entre la communauté de communes Seine-Bord et l’agglomération Seine-Eure le 1er janvier 2013, selon les prescriptions des schémas départementaux de coopération intercommunale.

Extrait du rapport de présentation – extrait 1a Schéma départemental de coopération intercommunale

Au 1 er janvier 2018, cinq nouvelles communes ont intégré l’agglomération comme évoqué précédemment.

Au 1 er janvier 2019, les communes de la Harengère, la Saussaye, Mandeville, ont, elles aussi, rejoint l’agglomération Seine Eure, quittant de ce fait la communauté de communes Roumois Seine.

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1-3 Cadre juridique de l’enquête publique

Cette enquête publique est organisée par les textes en vigueur au titre desquels il est possible de citer sans être exhaustif :

‹ Le Code Général des Collectivités Territoriales ; ‹ Le code de l'urbanisme, notamment les articles l’article L.153-19 ; ‹ Le code de l’environnement, notamment ses articles L.123-1 à L.123-19 et R.123-1 à R.123-46 ; L.122-4 à L 122-11, R 122-17 ; ‹ La loi n°2018-148 du 2 mars 2018 ratifiant les ordonnances n°2016-1058 du 3 août 2016 relative à la modification des règles applicables à l’évaluation environnementale des projets, plans et programmes et, n°2016-1060 du 3 août 2016 portant réforme des procédures destinées à assurer l’information et la participation du public à l’élaboration de certaines décisions susceptibles d’avoir une incidence sur l’environnement ; ‹ La décision n°E19000025/76 en date du 27 mars 2019 de Monsieur le Président du tribunal administratif de Rouen désignant une commission d’enquête ; ‹ L’arrêté n°19A32 du 29 Avril 2019, portant organisation de l’enquête publique sur le projet du plan local d’urbanisme intercommunal tenant lieu de programme local de l’habitat (PLUi-H) de 40 communes de l’agglomération Seine-Eure ; ‹ L’avis de la Mission régionale d’autorité environnementale de Normandie du 25 avril 2019.

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2 ORGANISATION ET DEROULEMENT DE L’ENQUETE

2-1 Désignation et démarches de la commission d’enquête publique

L’agglomération Seine Eure a par courrier, lequel a été enregistré au greffe du tribunal administratif le 20 mars 2019, demandé la désignation d’une commission d’enquête en vue de procéder à une enquête publique relative à l’élaboration du plan local d’urbanisme intercommunal valant programme local de l’habitat (PLUi-H).

Par ordonnance du 27 mars 2019, le tribunal administratif de Rouen a procédé à la désignation de cette commission d’enquête publique dans les formes et délais légaux.

Sa composition est arrêtée comme suit :

‹ Présidente : Mme Lecocq

‹ Membres titulaires : Mme Augé, Mme Graveline, Mme Hédou, Mme Vedel, M. Barbant, M. De Sainte Maresville.

A la réception de l’ordonnance du Tribunal Administratif de Rouen, un échange a été organisé le 12 avril 2019 pour déterminer les modalités pratiques de l’enquête publique, et obtenir des informations complémentaires sur les éléments du dossier soumis au public.

Les permanences ont été décidées conjointement et la durée de l’enquête publique a été arrêtée à 36 jours du lundi 20 mai au lundi 24 juin 2019 à 17h30 inclus.

Le siège de l’enquête publique est situé dans les locaux de l’agglomération Seine Eure au 1 place Thorel à Louviers.

Les membres de la commission d’enquête publique ont à nouveau rencontré les représentants du pétitionnaire dans les locaux de l’agglomération Seine Eure le 26 avril 2019. A cette occasion, les dossiers soumis à enquête publique ont été remis au format papier aux membres de la commission. Ces derniers ont également paraphé l’ensemble des registres.

Le 10 mai 2019, les membres de la commission d’enquête publique ont rencontré le président de l’agglomération ainsi que son vice-président entourés des services pour une présentation du projet et de sa philosophie.

2-2 Publicité, affichage et information du public

La communauté d’agglomération Seine Eure a effectué les mesures de publicité dans le cadre de cette enquête publique.

Ainsi, un avis dans deux journaux d’annonces légales est paru, 15 jours avant le début de l’enquête publique et a été rappelé dans les 8 premiers jours suite à la date d’ouverture de la procédure : ‹ dans le Paris-Normandie de l’Eure, éditions des 3 et 24 mai 2019,

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‹ dans la Dépêche, éditions des 3 et 24 mai 2019.

En outre, les avis d’enquête publique devaient être affichés le 4 mai 2019 au plus tard sur les panneaux d’affichage des actes administratifs des 40 communes concernées par le projet.

Le constat de cet affichage de l’avis au public a été vérifié par les membres de la commission d’enquête publique sur les seuls lieux de permanence. Des certificats d’affichage sont pour le reste de la responsabilité du président de l’agglomération Seine Eure et des maires concernés par le projet.

Le dossier d’enquête publique a été mis à la disposition du public aux heures et jours d’ouverture des lieux de permanences pendant toute la durée de l’enquête ainsi que sur le site internet http://pluih-seine-eure.enquetepublique.net . Le public avait également la possibilité d’adresser par écrit au siège de l’enquête publique ses observations à l’attention de la présidente de la commission d’enquête publique ou via l’adresse internet précitée.

Par ailleurs, la notification du projet a été faite auprès des personnes publiques associées et aux personnes publiques consultées avant le début de la période d’enquête publique.

2-3 Permanences de la commission d’enquête publique et accueil du public

Conformément aux dispositions de l’article 4 de l’arrêté du président de l’agglomération Seine Eure précité, les membres de la commission d’enquête ont reçu le public :

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Les huit registres d’enquête publique ont été récupérés par les membres de la commission d’enquête à la clôture de la dernière permanence le 24 juin 2019.

Conformément aux dispositions de l’arrêté précité d’ouverture de la procédure, la présidente de la commission d’enquête publique a clos les registres d’enquête.

Avis de la commission d’enquête publique

L’agglomération Seine Eure a respecté les règles en matière d’information du public telles que prévues dans les dispositions légales en vigueur.

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3 ETUDE DES ELEMENTS DU DOSSIER SOUMIS A ENQUETE PUBLIQUE

3-1 La composition du dossier d’enquête publique

Le dossier soumis à la présente procédure d’enquête publique comprend les documents suivants : ‹ Les avis de publicité ‹ Le rapport de présentation avec ses différents diagnostics o Diagnostic o Diagnostic habitat o Etat initial de l’environnement o Evaluation environnementale o Justifications du projet o Etudes de l’article L.111-8 ‹ Le projet d’aménagement et de développement durable ‹ Le règlement avec ses plans o Plan des espaces libres de pleine terre o Plan des hauteurs o Plan de zonage n°1 o Plan de zonage n°2 ‹ Les annexes du dossier d’enquête publique (annexes 1 à 23) ‹ Les orientations d’aménagement et de programmation o Les OAP réglementaires et thématiques ‹ Le programme d’orientations et d’actions ‹ Les avis des personnes publiques associées et consultées ‹ L’avis de l’autorité environnementale

3-2 Le PLUi-H et les autres documents d’urbanisme

Le PLUi-H s’inscrit dans un cadre règlementaire plus large. Ainsi, ses prescriptions doivent prendre en considération les dispositions d’autres documents d’urbanisme déjà arrêtées et en vigueur au jour de son élaboration.

En termes de documents supra-communaux, ce projet de PLUi-H s’articule autour :

‹ de la Directive Territoriale d’Aménagement (DTA) de l’estuaire de la Seine ; ‹ du Schéma de Cohérence Territoriale (SCoT) Seine-Eure Forêt de Bord ; ‹ du Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE) du Bassin Seine-Normandie ; ‹ du Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SAGE) de l’Iton ; ‹ du Schéma Régional Climat Air Energie (SRCAE) et du Plan Climat Energie Territorial (PCET) de la Communauté d’Agglomération Seine-Eure ; ‹ du Schéma Régional de Cohérence Ecologique (SRCE) ; ‹ du Plan Régional de l’Agriculture Durable (PRAD) ; ‹ du Plan Pluriannuel régional de développement forestier (PPRDF) ; ‹ du Plan de Gestion des Risques d’Inondation (PGRI) du Bassin Seine Normandie.

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En termes de documents communaux, le PLUi-H aura vocation à se substituer aux plans locaux d’urbanisme, aux plans d’occupation des sols, aux cartes communales, ou encore pour la commune de Connelles au Règlement National d’Urbanisme (RNU).

La typologie des documents d’urbanisme préexistants au PLUi-H dans chaque commune fait l’objet de l’annexe n°1.

3-3 La présentation du projet PLUi-H

3.3.1 Les caractéristiques techniques essentielles du projet

Au vu des éléments fournis au dossier soumis à l’enquête publique et des enjeux mis en exergue par l’agglomération Seine Eure, les caractéristiques substantielles du projet sont exposées dans cette partie.

Avant cela, il convient d’indiquer que l’agglomération Seine-Eure tend par le projet de PLUi-H à attirer de nouveaux habitants et à fixer les actifs sur son territoire. A cette fin, le renouvellement du Programme Local de l’Habitat (PLH) est présenté comme une donnée devenue indispensable afin de mettre en place une nouvelle politique de logement, plus adaptée et mieux calibrée selon les besoins recensés sur le territoire par les différents diagnostics.

Ainsi, le pétitionnaire a choisi d’intégrer le « volet habitat » au projet de PLUi dans son document d’urbanisme afin de lui permettre de disposer d’objectifs renforcés et précis en matière de logements et d’outils réglementaires pour traduire ses objectifs à l’échelle des différents bassins de vie et communes qui composent le territoire.

Le Programme d’Orientations et d’Actions (POA) incarne le volet « habitat » du PLUi- H. Il permet d’étudier avec précision les évolutions récentes en matière de démographie et de logements, avant de fixer des objectifs en termes de logements notamment via les problématiques de renouvellement du parc immobilier, de constructions neuves, de mixité sociale, de formes urbaines à adopter.

Le PLUi-H envisage le territoire de l’agglomération Seine Eure selon différents espaces de vie ou secteurs regroupant plusieurs communes.

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Extrait du document 6. Programme d’orientations et d’Actions

Ces secteurs de l’agglomération Seine-Eure répondent à la composition intrinsèque du territoire de cet EPCI, lequel comprend schématiquement trois ensembles : ‹ L’aire urbaine de Louviers avec un pôle urbain (Léry, Incarville, Val de Reuil, le Vaudreuil, St Etienne du Vouvray, Vironvay, Pinterville, Acquigny, Amfreville sur Iton et la Haye Le Comte) et sa couronne péri-urbaine (Porte- de-Seine, Poses, Herqueville, Andé, St Pierre du Vauvray, Crasville, Surville, , le Mesnil Jourdain) ‹ L’aire urbaine de Rouen avec un pôle urbain ( Martot, Igoville et Alizay) et sa couronne péri-urbaine (Terres de Bord, Criquebeuf sur seine, pont de l’arche, les Damps) ‹ La zone « hors aire urbaine » constituée des autres communes du territoire

Cette présentation des ensembles fait l’objet de l’annexe n°2.

3.3.2 Les objectifs du PLUi-H

Le dossier présente les différents objectifs du projet de PLUi-H de manière détaillée. Ces derniers sont en substance :

‹ Le développement du territoire équilibré

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V Définir les objectifs du PLH3 3 en termes de production, de diversification, de mixité sociale et générationnelle et de répartition géographique ;

V Offrir des logements adaptés aux emplois pour les primo-accédants, secondo- accédants, résidences seniors et locatif intermédiaire et social ; V Améliorer l’attractivité des logements existants ; V Calibrer le gisement foncier en fonction de la programmation territorialisée du PLH 3, V Permettre une offre de terrains constructibles qui ne porte atteinte ni aux activités agricoles, ni aux paysages ; V Développer de façon harmonieuse les centres bourgs en assurant la mixité sociale et en évitant l’étalement urbain ; V Renforcer l’attractivité économique du territoire, notamment à travers le dynamisme des filières économiques, commerciales, artisanales et agricoles ; V Favoriser et répartir géographiquement le développement et la diversification économique de façon à maitriser le flux de personnes ; V Développer l’accès au Très haut débit et à la fibre optique ; V Favoriser le développement et la diversification des activités touristiques et agricoles ; V Définir les localisations préférentielles des commerces et artisanats afin de favoriser la revitalisation des centres villes, tout en assurant une offre complémentaire dans les pôles commerciaux secondaires proches des habitations ou en périphérie ; V Accompagner les besoins d’équipements et de services à destination de la population et en cohérence avec son développement ; V Prendre en compte les nouveaux besoins en direction des jeunes et des personnes âgées ; V Maintenir et développer l’offre de loisirs et de détente (bases de loisirs, piscines, patinoire, voies vertes, …). ‹ Le développement soutenable du territoire V Diminuer les émissions de gaz à effet de serre en favorisant la réduction des obligations de déplacement, en développant les modes de transports alternatifs à l’usage individuel de la voiture et développer les cheminements de circulations douces ; V Développer l’attractivité du réseau de transports urbains notamment sur l’axe structurant entre Louviers et Val-de-Reuil ; V Réduire la place de l’automobile dans les centres urbains au profit des modes doux et de l’électromobilité ; V Accroitre l’intermodalité entre le ferroviaire et le réseau de transports urbains ;

3 Plan Local de l’Habitat version 3

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V Préserver les ressources naturelles, comme fondement des modèles économiques de l’économie circulaire (réemploi, éco-conception, économie de la fonctionnalité, écologie industrielle) ; V Favoriser l’efficacité énergétique, génératrice d’activités pour les PME locales et à la fois gains de pouvoir d’achat pour les familles ; V Adapter les règles d’urbanisme pour prendre en compte les évolutions réglementaires et constructives en matière de performances énergétiques et permettant la production des énergies renouvelables ; V Prendre en compte dans le développement de l’urbanisation la gestion de l’assainissement et des déchets ainsi que celle des eaux de ruissellement ; V Prendre en compte dans le développement de l’urbanisation les risques naturels (inondation ...), les équipements de protection et les nuisances ; V Préserver les structures paysagères et les espaces favorables à la biodiversité (boisements de coteaux, ripisylves, réseaux aquatiques, haies, ZNIEFF, secteurs d’agricultures biologiques, ...) et préserver, restaurer ou créer des continuités écologiques en liant ces espaces de biodiversités dans le cadre de la Charte Paysagère et de la Biodiversité. ‹ Le développement urbain maitrisé V Conforter les centres urbains et les centres bourgs et favoriser le renouvellement urbain, par l’adaptation des logements vacants en centre-ville aux besoins des nouveaux habitants et ainsi maintenir un tissu commercial et une attractivité des centres ; V Maitriser le développement urbain en positionnant les zones à urbaniser au plus près des centres villes, avec un phasage de l’urbanisation, et en densifiant les zones urbaines peu bâties ; V Orienter le développement urbain en tenant compte des réseaux (dont le réseau électronique haut débit), des voiries, des lignes de transports en commun, des cheminements doux, des espaces publics de qualité, des services ; V Orienter le développement urbain en tenant compte de la continuité des trames vertes et bleues, en préservant ou en créant des coupures dans le tissu urbain et périurbain à l’aide notamment de cordons boisés, rivières, voie verte ; V Arrêter les phénomènes d’urbanisation diffuse, d’urbanisation linéaire et de mitage de la campagne qui consomment les espaces agricoles et naturels et dénaturent les paysages ; V Préserver, protéger les terres agricoles et favoriser la réduction des conflits d’usage. ‹ La mise en valeur du cadre de vie V Mettre en valeur les paysages, les sites et les éléments caractéristiques du paysage, repérés par la charte paysagère et limiter l’impact du bâti sur les paysages et les co-visibilités lointaines ; V Favoriser la qualité paysagère et architecturale des zones et des bâtiments d’activités particulièrement en entrées de ville ;

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V Favoriser l’intégration de la nature à l’intérieur des centres urbains ; V Mettre en valeur les patrimoines multiples des communes sans en compromettre le développement.

3.3.3 Les raisons du choix du projet

Le PLUi-H prend en considération les éléments et axes définis au sein du projet de territoire de l’agglomération Seine Eure, lequel a servi de base aux déclinaisons et orientations de ce projet de document d’urbanisme.

Ce projet de territoire se décline en trois axes principaux, lesquels sont : V Tirer sa force de la nature : sur les aspects environnementaux, V Un territoire à haute qualité de vie pour prendre le temps de vivre : sur les aspects liés aux logements et services, V L’emploi pour tous, des dynamiques à l’œuvre : sur les aspects touristiques et de loisirs, les activités agricoles et technologiques.

3.3.4 Les effets du projet

3.3.4.1 Les données environnementales

L'évaluation environnementale restitue la démarche intégrant les enjeux environnementaux dans l'élaboration du projet, notamment l'environnement physique, la biodiversité, les ressources naturelles, le patrimoine, les risques et nuisances ainsi que les interactions entre ces éléments.

Dans le cadre du PLUi-H, l'état initial de l'environnement et le rapport de présentation de l'évaluation environnementale font l'objet des pièces 1C et 1D. Le résumé non technique est présenté en fin du document 1D.

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1/ Présentation sommaire de l’état initial de l'environnement

‹ Environnement physique

Le constat lié à l'environnement physique a pour enjeux la limitation du réchauffement climatique, la continuité hydraulique des cours d'eau, la préservation du caractère agricole du plateau.

‹ Le climat

Le climat de l'Eure est de type tempéré océanique dégradé. Il est légèrement altéré par des apparitions ponctuelles d'influences continentales, parfois méridionales en fonction du relief et de l'orientation. Ainsi, les falaises calcaires orientées au sud bénéficient d'un microclimat de type méridional.

Les vents dominants sont en majorité de secteur sud-ouest ou nord-ouest. En dehors des épisodes très venteux, la vitesse des vents est comprise entre 3 et 4 m/s. La pluviométrie enregistrée entre 1981 et 2010 donne une moyenne annuelle de précipitation de 596,1 mm

Les indicateurs des dernières études mettent en évidence la tendance du changement climatique qui se caractérise par des épisodes « catastrophiques » plus nombreux : précipitations plus concentrées, périodes de sécheresse plus importantes.

‹ La géologie et le relief

La topographie et le relief se caractérisent par les confluences de la Seine, de l'Andelle, de l'Eure et de l'Iton. Cette géomorphologie est axée sur la plaine alluviale entre Acquigny et Igoville, bordée de boisements alluviaux, de prairies humides et de sites de terrasses, encadrée par des coteaux calcaires présentant des milieux secs calcicoles faits de landes et de pelouses caractéristiques des boucles de Seine.

La carte du relief met en évidence les vallées du territoire où l'altitude varie entre 5 et 45 m. Les zones de coteaux sont à des altitudes intermédiaires menant aux deux plus grands plateaux du territoire à des altitudes variant entre 130 et 160 m : le plateau du Neubourg à l'ouest et le plateau de Madrie au sud-est.

Le territoire de l'agglomération appartient au vaste plateau crayeux du bassin parisien. Le contexte géologique de l'agglomération Seine-Eure se caractérise par l'affleurement de la craie à l'ouest du territoire et des dépôts alluvionnaires dans les zones des différents cours d'eau existants au nord-est. Ponctuellement, des formations calcaires, argileuses et sableuses apparaissent et complètent la composition de la géologie du territoire.

‹ Le paysage

Le diagnostic paysager de l'agglomération Seine-Eure se compose de deux parties : les entités géographiques et les unités paysagères.

Les entités géographiques sont le résultat d'un processus naturel. Elles recouvrent les formes du relief, les objets hydrographiques et les autres éléments de la

Page 17 sur 160 Rapport d’enquête publique – Plan local d’urbanisme intercommunal valant programme local de l’habitat (PLUi-H) biosphère. Sur le territoire de l'agglomération ces entités sont constituées de la vallée de la Seine, des vallées des affluents et des plateaux.

L'unité paysagère est une portion de territoire aux caractéristiques communes tenant aux domaines du sensible, de la sociologie, des dynamiques en cours. L'agglomération Seine-Eure identifie 11 unités paysagères à partir des trois entités géographiques :

V Entité géographique de la vallée de Seine : les boucles d'Elbeuf, le Pont de l'Arche, les étangs de Léry-Poses et le méandre du Vauvray

V Entité géographique des vallées des affluents : la vallée urbanisée de l'Eure et la vallée de l'Iton

V Entité géographique des plateaux : le plateau du Neubourg, le plateau de Madrie, la plaine de Saint André, le plateau du petit Caux et le plateau du Vexin

‹ La biodiversité et les milieux naturels

L'agglomération fait le constat d'un patrimoine naturel territorial riche constitué de 7 zones Natura 2000, 2 arrêtés préfectoraux de protection de biotope, 11 espaces naturels sensibles dont 8 font l'objet d'une gestion par le Conservatoire des espaces naturels, 47 ZNIEFF de type 1, 7 ZNIEFF de type 2, 1 ZICO et 12 sites de compensation.

Les enjeux liés à ce constat visent notamment à préserver la continuité écologique au sein des cours d'eau et vallées, la continuité écologique au sein des plateaux, la présence d'espèces protégées et le patrimoine naturel riche.

‹ Les milieux et les inventaires

Les zones Natura 2000 4

Deux types de sites sont concernés par le réseau Natura 2000 : les zones de protection spéciale (ZPS) concernant la protection des oiseaux et les zones spéciales de conservation (ZSC) concernant la conservation des habitats des espèces animales et végétales. Ces sites bénéficient d'une protection renforcée.

Tout projet susceptible de leur porter atteinte doit faire l'objet d'une évaluation des incidences de ce dernier sur les sites.

Les cinq sites Natura 2000 inventoriés sur le territoire de l'Agglomération sont les boucles de la Seine amont d'Amfreville à (FR2300126), la vallée de l'Eure (FR2300128), la vallée de l'Iton au lieu-dit le Hom (FR2302010), les îles et berges de la Seine dans l'Eure (FR2302007) et les terrasses alluviales de la Seine (FR2312003).

4 Le réseau Natura 2000 est un ensemble de sites naturels européens identifiés pour la rareté de la fragilité des espèces sauvages, animales et ou végétales, et de leurs habitats. Page 18 sur 160 Rapport d’enquête publique – Plan local d’urbanisme intercommunal valant programme local de l’habitat (PLUi-H)

Les arrêtés préfectoraux de protection de biotope (APPB)

Les APPB pris par le préfet en application de l'article R.411-15 du code de l'environnement 5 ont pour objectif de favoriser la conservation de biotopes nécessaires à l'alimentation, à la reproduction, au repos ou à la survie des espèces sauvages. Ils interdisent ou réglementent les activités pour protéger le milieu abritant le biotope.

Deux arrêtés de protection de biotope existent sur le territoire de l'Agglomération. Il s'agit de La mare Asse sur la commune de Martot (FR3800583) et la carrière de Plessis à Amfreville sous les Monts (FR3800584).

Les zones naturelles d'intérêt écologique faunistique et floristique (ZNIEFF)

Les ZNIEFF ont pour objectif d'identifier et de décrire des secteurs présentant de fortes capacités biologiques et un bon état de conservation. Ces zones ne bénéficient pas d'une mesure de protection juridique. Elles sont un inventaire de connaissances du patrimoine naturel sur lequel la présence hautement probable d'espèces et d'habitats protégés est à prendre en compte.

Elles sont répertoriées en deux groupes que sont les ZNIEFF de type 1 d'un grand intérêt biologique ou écologique confirmé et les ZNIEFF de type 2 offrant des potentialités biologiques importantes.

Les zones d'importance pour la conservation des oiseaux (ZICO)

Les ZICO ont vocation à localiser les sites comportant des enjeux majeurs pour la conservation des espèces d'oiseaux qu'ils soient migrateurs, nicheurs ou hivernants.

Une ZICO, portant l'appellation de « boucle de Poses et de » est présente sur le territoire de l'agglomération. Elle concerne 16 communes de ce territoire.

Les espaces naturels sensibles (ENS)

Les espaces naturels sensibles ont pour objectif de préserver la qualité des sites, des paysages, des milieux et d'assurer la sauvegarde des habitats naturels (faune et flore). Ils visent également à aménager les espaces ouverts au public sauf exception justifiée par la fragilité du milieu naturel. Onze espaces naturels sensibles sont répertoriés sur le territoire de l'agglomération.

Les mesures compensatoires

La séquence dite ERC « éviter – réduire - compenser » résume l'obligation réglementaire qui impose au porteur de projet de prendre en charge les mesures d'évitement d'impact sur la biodiversité et les milieux naturels. A défaut d'éviter, ces impacts doivent être réduits ou sinon compensés en réalisant des actions de conservation favorables au milieu naturel.

5 Article R.411-15 code de l’environnement : « Afin de prévenir la disparition d'espèces figurant sur la liste prévue à l'article R. 411-1, le préfet peut fixer, par arrêté, les mesures tendant à favoriser, sur tout ou partie du territoire d'un département à l'exclusion du domaine public maritime où les mesures relèvent du ministre chargé des pêches maritimes, la conservation des biotopes tels que mares, marécages, marais, haies, bosquets, landes, dunes, pelouses ou toutes autres formations naturelles, peu exploitées par l'homme, dans la mesure où ces biotopes ou formations sont nécessaires à l'alimentation, à la reproduction, au repos ou à la survie de ces espèces ». Page 19 sur 160 Rapport d’enquête publique – Plan local d’urbanisme intercommunal valant programme local de l’habitat (PLUi-H)

D'ores et déjà, l'agglomération Seine-Eure a identifié 17 sites de compensation : 9 sites sont des restitutions de volume de crue et concernent les communes de Louviers, Le Vaudreuil et Val de Reuil. Deux sites sont des créations de zone humide et concernent les communes de Saint Etienne du Vauvray, Saint Pierre du Vauvray et Heudebouville. Deux sites sont des aménagements favorables à l'habitat d'espèces protégées sur les communes de Criquebeuf sur Seine et de Tournedos sur Seine.

Deux sites concernent le reboisement et le réaménagement favorables aux espèces protégées sur les communes de Martot et de Criquebeuf sur Seine. Un site correspond à une recherche de partenariat avec des acteurs locaux de la préservation d'une espèce protégée et concerne la commune de Criquebeuf sur Seine.

L'ensemble de ces mesures compensatoires totalise 391,75 ha du territoire de l'agglomération.

Les trames verte et bleue

Les trames vertes et bleues regroupent des espaces naturels qui, en continuité entre eux, assurent le déplacement des animaux. Des traités internationaux et des directives européennes encadre la nécessité de préserver les connexions entre les êtres vivants.

Au niveau régional, cela s'est traduit par la mise en place du Schéma Régional de Cohérence Écologique (SRCE) qui définit les corridors biologiques régionaux et permet leur traduction dans les documents d'aménagement territoriaux.

Le territoire de l'agglomération Seine-Eure est concerné par :

‹ la sous trame boisée : forêts boisements ; ‹ la sous trame calcaire : pelouses calcicoles des vallées de la Seine et de l'Eure ; ‹ la sous trame aquatique : cours d'eau, lacs et étangs, mares, bassins ; ‹ la sous trame humide : prairies et friches humides ; ‹ la sous trame silicicole : pelouses silicicoles.

Les principaux éléments faisant obstacle aux déplacements des animaux sont constitués par les axes routiers importants (A13, N154, N6015, D321, D313, D133, D164, D6155), la voie ferrée Paris Le Havre, l'urbanisation et les ouvrages hydrauliques. Dans l'avenir, le projet de contournement est de Rouen sera également un élément fragmentant.

La notion de continuité écologique suppose d'identifier le maillage des milieux naturels existant et la faune et de la flore qui y sont inféodées.

Au sein du projet intercommunal, la trame verte et bleue se concentre autour d'une déclinaison opérationnelle dans le règlement écrit et graphique. Elle concerne la non constructibilité et la non artificialisation des zones identifiées comme noyaux de biodiversité, la possibilité d'aménager, sous condition, dans les corridors urbains ; et l'amélioration des franchissements, le cas échéant, sur des zones à enjeux.

Les pistes de réflexion pour l'amélioration de la trame verte et bleue s'orientent

Page 20 sur 160 Rapport d’enquête publique – Plan local d’urbanisme intercommunal valant programme local de l’habitat (PLUi-H) d’après les données du dossier vers la protection et la replantation des haies ; de certains boisements pour maintenir les corridors écologiques existants ; le fait de favoriser et de maintenir la perméabilité écologique au sein des bourgs ; de rétablir des espaces naturels pour favoriser le retour de la biodiversité ; de préserver les milieux naturels existants ; et d’affirmer le rôle de l'agriculture dans le maintien et la restauration du patrimoine naturel.

‹ Les ressources naturelles

Les eaux de surface

Le territoire de l'Agglomération Seine-Eure se situe dans le bassin versant de la Seine et de ses affluents. Il se caractérise également par la présence de plans d'eau et de nombreuses mares et fossés. Le plan d'eau le plus important est celui de Léry- Poses, d'une superficie de 600 ha, constitué de trois parties : le lac des deux amants, le lac du Mesnil et la réserve ornithologique de la grande Noé.

L'état écologique des cours d'eau présente des qualités écologiques souvent altérées.

‹ La Seine présente un état écologique moyen en amont de Poses. En aval, en avançant vers l'estuaire, son état écologique est qualifié de mauvais. ‹ L'Eure n'atteint pas son objectif de bon état écologique en raison de pollutions ponctuelles ou diffuses, d'altérations morphologiques (ouvrages...) et de phénomènes de ruissellement. ‹ L'Andelle possède des eaux de qualité écologique jugée bonne, favoriser notamment par la présence d'une zone protégée Natura 2000. ‹ L’Iton est particulièrement sensible aux rejets industriels et pluviaux urbains. La suppression d'ouvrages hydrauliques devrait améliorer la continuité et dynamiser les populations piscicoles. ‹ L'Oison, petit cours d'eau, de par son passé, a été fortement modifié. La qualité écologique de cette rivière est qualifiée de médiocre.

Les eaux souterraines

Sur le territoire intercommunal, la masse d'eau souterraine exploitable est la « Nappe de la Craie ». L'alimentation de cette nappe s'effectue essentiellement grâce à l'infiltration des eaux de pluie. En conséquence, la recharge est différée de plusieurs mois.

Neuf captages d'eaux souterraines sont recensés sur le territoire de l'Agglomération, qui se situent notamment sur les communes d'Acquigny, de Surtauville, d'Herqueville, de Montaure, de Val de Reuil, de Pinterville, de Pont de l'Arche, de Saint Cyr la Campagne. D'autres captages extérieurs au territoire de l'Agglomération alimentent des communes de celle-ci.

Le captage « des hauts prés » à Val de Reuil alimente les 2/3 de la population du territoire. Pour préserver et maintenir la bonne qualité de la ressource, l'Agglomération Seine-Eure a acquis l'ensemble des terrains du périmètre de production rapprochée (110 ha) pour y développer une agriculture biologique.

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Les eaux usées

Le territoire de l'Agglomération est équipé de 11 systèmes d'assainissement collectifs qui traitent les eaux usées de 25 communes, soit une population de 56 956 habitants. Les rejets de ces stations d'épuration, après traitement, s'effectuent dans la Seine et l'Eure ou en surface dans des fossés.

Certaines stations d'épuration ont des degrés de conformité jugés non satisfaisants.

Le reste de la population, soit 13%, est en assainissement non collectif. Les diagnostics réalisés par le Service Public d'Assainissement Non Collectif (SPANC) montre qu'un grand nombre des installations présente des anomalies. Ainsi, 80,17 % des installations présentent un risque de pollution du milieu naturel et ou sanitaire.

Les eaux pluviales

Le bon écoulement des eaux pluviales est impacté par l'imperméabilisation des sols au fur et à mesure des projets d'aménagement. Les ruissellements peuvent, en raison de leur qualité ou de leur quantité, avoir un impact défavorable sur l'environnement avec notamment une pollution des captages d'eau, ou encore des inondations.

‹ Le sous-sol

L'extraction des granulats à grande échelle constitue l'essentiel de l'exploitation du sous-sol. Sur le territoire de l'Agglomération Seine-Eure, treize carrières sont recensées et s'inscrivent dans le Schéma des carrières du département de l'Eure.

‹ L'énergie

Le Schéma Régional du Climat, de l'Air et de l'Énergie (SRCAE) et le Plan Air Climat Énergie Régional (PACER) donnent les orientations en matière de développement des énergies renouvelables et de la réduction des émissions de gaz à effet de serre.

Le département de l'Eure a également élaboré un Plan Climat Énergie Territorial (PCET), lui-même décliné à l'échelle de l'agglomération Seine-Eure. Ce PCET a identifié un certain nombre d'enjeux liés à la problématique énergie.

La production d'énergie

Aucun parc éolien n'est présent sur le territoire de l'Agglomération. La collectivité territoriale souhaite développer l'énergie éolienne sur les communes de Tostes et de Montaure.

Quelques projets novateurs en matière d'énergie solaire sont présents sur le territoire. Il s'agit principalement d'implantations en toiture de bâtiments. La géothermie est assez peu développée. Deux centrales hydro-électriques sont présentes sur le territoire : l'une sur la Seine à Poses pouvant produire 10 MW et la seconde sur l'Eure au Vaudreuil de production plus modeste.

L'énergie de récupération utilise en priorité la biomasse (déchets agricoles ou

Page 22 sur 160 Rapport d’enquête publique – Plan local d’urbanisme intercommunal valant programme local de l’habitat (PLUi-H) forestiers, déchets organiques, valorisation du bois pour le chauffage). La méthanisation est également présente notamment par la production à Alizay de biogaz à partir de prétraitement des effluents industriels.

L'agglomération a également mis en place des pompes à chaleur permettant de récupérer de l'énergie en sortie de stations d'épuration à Léry et à Heudebouville.

‹ Le patrimoine historique et culturel

L'agglomération Seine-Eure dispose d'un patrimoine historique, culturel et paysager important. Selon les sources de la DREAL, 10 sites classés et 5 sites inscrits sont recensés sur l'intercommunalité. Le site inscrit le plus important est celui des escarpements rocheux de l'Andelle et de la Seine qui couvre 3 940,89 ha.

Au titre des monuments historiques, ce sont 45 sites inscrits ou classés qui sont recensés.

La quasi-totalité du territoire de l'agglomération est couverte par des zones de présomption de prescription archéologique. Ici et là sont visibles des éléments du patrimoine archéologique (mottes féodales, menhir, fortifications préhistoriques...). Des sites de fouilles existent notamment en vallée de Seine.

‹ Les risques et nuisances

Les risques naturels

Sur le territoire de l'Agglomération, les risques naturels sont essentiellement liés à la problématique inondations, aux cavités souterraines, et au retrait ou gonflement d'argile.

Un inventaire des arrêtés de catastrophes naturelles « inondations et mouvement de terrain » est présent dans le projet.

Trois Plans Particuliers du Risque Inondation (PPRI) couvrent le territoire : PPRI boucle de Poses, PPRI Eure Aval, PPRI Iton Aval.

Classé en Territoire à Risque Important Inondation (TRI) par arrêté du Préfet coordonnateur du bassin Seine-Normandie, le territoire intercommunal doit répondre au plan de gestion du risque au travers de 4 objectifs : ‹ Objectif n° 1 : réduire la vulnérabilité des territoires ‹ Objectif n° 2 : agir sur l'aléa pour réduire le coût des dommages ‹ Objectif n° 3 : raccourcir fortement le délai de retour à la normale des territoires sinistrés ‹ Objectif n° 4 : mobiliser tous les acteurs via le maintien et le développement de la culture

Le risque de cavités souterraines

Sur le territoire de l'Agglomération, 25 des 40 communes sont concernées par le risque « cavités souterraines ». Le document inclut une carte représentant les zones touchées par ce risque.

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La présence de falaises sur le territoire constitue un risque au regard de potentiels éboulements. Le document liste les zones et lieux prédisposés à ce type de risque.

Les risques technologiques

Les risques technologiques concernent les activités liées aux installations industrielles ou agricoles, au transport de marchandises dangereuses et au transport par canalisations.

L'agglomération compte 7 sites SEVESO (6 seuil bas et 1 seuil haut) et 81 installations classées pour la protection de l'environnement (ICPE). Par ailleurs, les communes de La Haye Malherbe et de Martot sont impactées par le PPRT de l'entreprise Infrachimie de Saint Pierre les Elbeuf.

Chaque jour, le territoire est traversé par des transports de matières dangereuses soit par route, par voie ferrée ou par la voie navigable de la Seine. Des canalisations destinées au transport de gaz, d''hydrocarbures et de certains produits chimiques sillonnent également une partie du territoire.

La qualité de l'air

La qualité de l'air est quantifiée selon les seuils de pollution définis par la loi n° 96- 1236. Une station de mesure de la qualité de l'air gérée par l'Association Air Normand se trouve à Poses au niveau de la base de loisirs.

Selon l'étude, les gaz à effet de serre, qui nuisent à la bonne qualité de l'air, sont principalement issus des procédés industriels, des déplacements des personnes et du transport de marchandises.

L'agglomération Seine-Eure est depuis 2015, un des 212 lauréats du label « Territoire à énergie positive pour la croissance verte ». C'est un label d'excellence dans la transition énergétique et écologique.

La gestion des déchets

Les déchets sont de deux origines : les déchets ménagers (ordures ménagères, encombrants, déchets dangereux, déchets de jardin, déchets de l'automobile) et les déchets issus des activités économiques. Cette dernière catégorie fait l'objet de collectes et de traitements spécifiques.

Le traitement des déchets ménagers répond au Plan départemental d'élimination des déchets ménagers.

La collecte s'effectue en porte à porte ou en apport volontaire au sein des cinq déchetteries existantes sur le territoire de l'agglomération.

Les ordures ménagères sont incinérées dans l'usine du SMEDAR du Petit Quevilly (76)

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Les nuisances sonores

Les principales nuisances sonores sont liées à la densité du réseau routier et à la présence d'une grande ligne ferroviaire.

Conformément à l'arrêté préfectoral du 13 décembre 2011, modifié en avril 2015, les axes routiers, en raison de leur volume de fréquentation, ont été classés en cinq catégories pour lesquelles une bande d'inconstructibilité aux abords de ces infrastructures a été définie :

‹ - catégorie 1 : bande de classement de 300 m ‹ - catégorie 2 : bande de classement de 250 m ‹ - catégorie 3 : bande de classement de 100 m ‹ - catégorie 4 : bande de classement de 50 m ‹ - catégorie 5 : bande de classement de 10 m

Les autoroutes A13 et A154 et la ligne ferroviaire Paris Le Havre ont été classées en catégorie 1. La N154 et la RD 6015 sont classées en catégorie 2. D'autres axes sont répertoriés en catégories 3 et 4.

Quatre communes du territoire de l'Agglomération présentent potentiellement des points noirs de bruit. Il s'agit d'Acquigny, de Louviers, de Saint Pierre du Vauvray et de Val de Reuil.

Les sites et sol pollués

L'inventaire des sites pollués se trouve au sein des bases de données BASOL et BASIAS. L'inventaire BASOL recense 18 sites et sol pollués sur le territoire de l'agglomération pour l'essentiel situés dans des communes le long de l'Eure ou de la Seine. Ces sites appellent une action des pouvoirs publics à titre préventif ou curatif.

L'inventaire BASIAS (Base des Anciens Sites Industriels et Activités de Service) recense, quant à lui, 260 sites sur l'ensemble du territoire intercommunal.

Les nuisances lumineuses

Les nuisances lumineuses sont essentiellement observées dans les grands pôles urbains du territoire. La lumière artificielle de nuit a des incidences importantes sur la biodiversité. Elle perturbe notamment le déplacement et l'activité de la faune.

2/ L’évaluation des incidences du PLUi-H sur l'environnement

‹ En raison du PADD a) Les effets identifiés sur la consommation d'espaces et sur la trame verte et bleue

Effets négatifs ‹ Consommation d'espaces agricoles ou naturels pour la construction de nouveaux logements et la création de nouveaux parcs d'activités ; ‹ Urbanisation en extension nécessaire pour répondre aux besoins ; ‹ Extension de l'activité économique importante et consommatrice de terres agricoles ;

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‹ Consommation d'espaces liée au développement de l'activité touristique ; ‹ Ces mutations d'occupation des sols constituent un risque pour l'intégrité des éléments de la trame verte et bleue.

Effets positifs ‹ Objectif de consommation foncière inférieur à la tendance actuelle ; ‹ Préservation des paysages et des espaces naturels impliquant une consommation raisonnée du territoire ; ‹ Consolidation de l'armature urbaine pour lutter contre le mitage foncier et l'étalement urbain ; ‹ Préservation des espaces agricoles en privilégiant le renouvellement urbain et l'urbanisation des dents creuses ; ‹ Préservation des paysages, des habitats écologiques, des corridors écologiques ; ‹ Aménagements d'espaces permettant le maintien de la biodiversité. b) Effets sur la protection du paysage et du patrimoine

Effets négatifs ‹ Les nouvelles constructions peuvent nuire à la qualité des paysages et à la valorisation du patrimoine ; ‹ Des franges urbaines peuvent être créées lors de nouveaux projets dénaturant les entrées de ville ; ‹ L’insertion des bâtiments d'activités est délicate ; ‹ Les hébergements touristiques peuvent être localisés au sein de sites remarquables.

Effets positifs ‹ La présence d'un chapitre dédié à la valorisation des richesses paysagères ; ‹ La préservation des principales caractéristiques végétales, aquatiques et minérales des différentes unités paysagères ; ‹ La mise en avant de la préservation des silhouettes urbaines, l’amélioration des aménagements des portes d'entrée de l'agglomération et la préservation des paysages de vallées ; ‹ La conservation des entités culturelles et historiques. c) Effets sur la qualité de l'air, les émissions de gaz à effet de serre et les consommations d'énergie

Effets négatifs ‹ L’augmentation des consommations d'énergie liées aux nouvelles constructions ; ‹ L’augmentation des flux de déplacement ; ‹ La dégradation de la qualité de l'air aux abords des voies de communication structurante.

Effets positifs ‹ La mise en œuvre d'un pourcentage minimum de terrains perméables pour limiter l'effet d'îlot de chaleur urbain ; ‹ Les constructions privilégiées aux abords des transports en commun ; ‹ L’accès facilité au numérique de qualité permettant le télétravail notamment.

Page 26 sur 160 Rapport d’enquête publique – Plan local d’urbanisme intercommunal valant programme local de l’habitat (PLUi-H) d) Effets sur la vulnérabilité des personnes et des biens vis-à-vis des risques et des nuisances

Effets négatifs ‹ Les nouvelles constructions possibles en zones soumises à un aléa, voire couvertes par un Plan de Prévention des Risques ; ‹ L’augmentation du risque technologique liée à l'accueil de nouvelles entreprises ; ‹ L’augmentation des nuisances sonores (trafic routier).

Effets positifs ‹ L’absence de construction sur les zones d'expansion de crues ou sur le passage des axes de ruissellement ; ‹ La maîtrise de l'urbanisation à proximité des activités sources de risques technologiques ; ‹ L’objectif de mobilité plus durable et de réduction des déplacements permettant de diminuer les nuisances sonores. e) Effets sur la gestion de l'eau et des déchets

Effets négatifs ‹ L’augmentation de la consommation d'eau potable et de la production d'eaux usées ; ‹ L’augmentation de la production des déchets ; ‹ L’augmentation de l'imperméabilisation des sols et donc des ruissellements.

Effets positifs ‹ La protection des périmètres de captage ; ‹ La limitation des ruissellements en limitant l'étalement urbain et l'artificialisation du sol ; ‹ La préservation des zones humides et des zones inondables ; ‹ La bonne gestion des déchets (réduction, tri...).

‹ En raison des OAP

Les incidences de chaque OAP ont été évaluées au regard des grandes thématiques environnementales et sont reprises au sein d'un tableau pour chaque commune concernée du territoire. Ce tableau intègre les données suivantes pour lesquelles un code couleur allant du rouge au vert prononcé est attribué : L'urbanisme ‹ La consommation d'espaces ; ‹ La disponibilité des réseaux ; ‹ La proximité des transports en commun.

Les risques ‹ Les ruissellements des eaux pluviales ; ‹ Les inondations par débordement de cours d'eau et/ou remontée de nappe ; ‹ La présence de cavités ; ‹ Le phénomène de retrait gonflement des argiles ; ‹ La présence de sites et sols pollués ;

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‹ La présence de ligne THT (très haute tension) ; ‹ Les sites soumis aux nuisances sonores d'infrastructures de transport ; ‹ Les sites soumis à des servitudes techniques.

L'écologie ‹ La présence de continuités écologiques ; d'espaces remarquables ; de mares sur le site ; de haies et d'arbres. Le patrimoine historique ‹ La présence d'un site Inscrit et/ou classé ; ‹ La présence d'une ZPPAUP 6 ; ‹ La présence d'un monument historique ; ‹ Le site soumis à prescription archéologiques.

Le tableau donne un visuel immédiat sur les problématiques rencontrées par les OAP retenues dans le dossier.

‹ En raison du zonage

Effet sur la trame verte et bleue

L'ouverture à l'urbanisation en extension de l'existant impactera directement la zone agricole. Ces trames jouent un rôle dans la préservation de faune et de la flore. La biodiversité spécifique en sera donc affectée.

Diverses mesures de protection et de maintien d'espaces sont retenues afin de préserver la trame verte et bleue.

Effet sur le patrimoine et le paysage

Le dossier intègre la question paysagère par des dispositions spécifiques prises dans le règlement écrit. Au travers des inscriptions graphiques, le dossier porte une attention particulière aux éléments du patrimoine.

Effets sur la qualité de l'air, les émissions de gaz à effet de serre et la consommation d'énergie

Le projet favorise la mixité des espaces et la création de liaisons douces. Il associe les mesures suivantes : la mise en œuvre de stationnements « modes doux » et la création de cheminements doux au sein des OAP.

Effet sur la vulnérabilité des personnes et des biens vis-à-vis des risques et des nuisances

Les zones à risques (inondables, cavité souterraines, de ruissellement...) sont reportées au plan de zonage. Les zones d'activités sources de nuisances sont déconnectées du tissu urbain.

6 Zone de Protection du Patrimoine Architectural, Urbain et Paysager

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Effet sur la gestion de l'eau et des déchets

Le dossier intègre les dispositions visant à la bonne alimentation en eau potable, au bon traitement des eaux usées et à la gestion des eaux pluviales.

En revanche, la gestion des déchets n'est pas encadrée par le projet de PLUi-H.

‹ Incidences sur le réseau Natura 2000

Le dossier liste les 9 OAP ayant fait l'objet d'une évaluation des incidences sur les zones Natura 2000 en raison de leur proximité immédiate ou de leur insertion au sein de ces zones.

L'OAP thématique de la base de loisir a fait l'objet de la même évaluation.

Elle repose sur les questions suivantes : V Les rejets hydrauliques de l'OAP peuvent-ils impacter les habitats du site Natura 2000 ? V L'OAP compromet-elle une occupation du sol en lien ou associée à un habitat du site Natura 2000 ? V L'OAP implique-t-elle une rupture d'une continuité écologique d'une trame verte qui pénaliserait le site Natura 2000 ? V L'OAP nécessite-t-elle la mise en œuvre de mesures pour s'assurer de l'absence d'impact significatif sur le réseau Natura 2000 ?

L'étude n'a pas relevé d'incidence significative sur les zonages Natura 2000 ou les espèces et milieux ayant justifié leur classement.

3.3.4.2 Le règlement écrit et graphique

La déclinaison des objectifs décrits dans le PADD passe par la mise en œuvre de mesures réglementaires qui définissent le droit des sols et encadrent les constructions ou les aménagements sur chaque parcelle.

1/ Les éléments écrits et graphiques

Décrivant zone par zone la vocation des sols, l’ensemble de ces documents écrits et graphiques se compose : ‹ d'une partie écrite, « le règlement » qui fixe les règles devant s'appliquer à tout projet d'aménagement ou de construction

Il est composé de 166 pages afin de réglementer les zones urbaine, agricole et naturelle et recense également le patrimoine bâti, les emplacements réservés et les essences locales conseillées pour les plantations.

L'agglomération a souhaité se doter d'un seul et même règlement qui s'appliquera sur l'ensemble de son territoire à l'exception des communes ayant intégré l'Agglomération au 1 er janvier 2019. Ainsi pour un même type de zone, le règlement sera identique pour chaque commune.

Il est opposable à tous travaux, constructions, installations, aménagements, ainsi qu’aux occupations ou utilisations du sol.

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‹ et d'une partie graphique représentant l'ensemble du territoire constituée :

- du plan de zonage n°1.

Avec ses 382 planches (échelle 1/5000), il indique : • L'emplacement des différentes zones ; • Les emplacements réservés ; • Les Orientations d'Aménagement et de Programmation (OAP) ; • Les espaces boisés classés ou à créer ; • Les espaces au sein desquels les clôtures sont réglementées ; • Le linéaire commercial à préserver ; • Les limites d'implantation des constructions et la possibilité d'implantation en zones U et Uh ; • Les bâtiments agricoles pouvant faire l'objet d'un changement de destination.

- du plan de zonage n°2.

Composé de 382 planches (échelle 1/5000), il indique : • Les emplacements des risques et nuisances (Axes de ruissellements, les zones PPRI, les sols pollués, les indices de cavité souterraine…) ; • Les éléments naturels à protéger (Eléments végétal et paysager, Haie, arbres, talus, paysages, mares et zones humides, trames verte et bleue…) ; • Les éléments du patrimoine architectural à protéger (les éléments architecturaux, les ensembles patrimoniaux bâtis, les sites inscrits, les sites classés…) ; ainsi que les chemins à préserver ou à créer.

- du plan des espaces libres de pleine terre.

Composé de 186 planches (échelle 1/10000), il indique la limitation de l'emprise au sol des constructions sur chaque parcelle. Un pourcentage affecté à chaque parcelle fixe la surface minimale inconstructible. Il est à noter que les OAP sont réglementées à travers leurs orientations. Seules les zones urbanisées ou urbanisables situées en dehors de zone d'un PPRI sont réglementées à travers ce règlement.

- du plan des hauteurs.

Composé de 186 planches (échelle 1/10000), il indique la limitation en hauteur des constructions. Cependant, toutes les parcelles ne sont pas réglementées. Concernant les OAP, elles sont réglementées à travers leurs orientations.

2/ Le zonage retenu

‹ Règlement de la zone AU (zone à urbaniser)

Ce règlement n'est pas applicable aux zones AU car ces dernières sont réglementées uniquement par les OAP. Il est précisé que l'ouverture des zones 2AU (zones à urbaniser à long terme) est soumise à modification ou révision du PLUi-H.

La zone AU est composée de 5 secteurs :

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AU pour les zones à urbaniser à dominante d’habitat ; AUz pour les zones à urbaniser à dominante d’activités économiques ; AUir pour les zones à urbaniser comprises à l’intérieur du périmètre du projet de liaison autoroutière A28-A13 défini par une Déclaration d’Utilité Publique ; AUzir pour les zones à urbaniser à dominante d’activités économiques et comprises à l’intérieur du périmètre du projet de liaison autoroutière A28-A13 défini par une Déclaration d’Utilité Publique ; 2AU pour les zones dont l’ouverture à l’urbanisation est liée à l’installation ou mise à niveau des réseaux nécessaires à l’équipement d’une zone urbaine nouvelle (eau potable, électricité, etc.) et soumise soit à modification (zone 2AU inscrite depuis moins de 9 ans), soit à révision (zone 2AU inscrite depuis plus de 9 ans) du PLUi-H en application de l’article L.153-31, 4° du Code de l’urbanisme .

‹ Règlement de la zone U (urbaine)

La zone urbaine est composée de 9 secteurs :

U pour les secteurs urbains à dominante d’habitat et à caractère mixte (commerces, services, équipements) ; Up pour les secteurs urbanisés dont le caractère patrimonial et architectural nécessite des règles d’urbanisme spécifiques veillant avant tout à la préservation de l’architecture et du paysage bâti ; Uvr pour la ville nouvelle de Val-de-Reuil ; Uh pour les secteurs densifiables de hameau, voire pouvant faire l’objet d’une extension maîtrisée ; Ue pour les secteurs à vocation d’équipements publics et d’intérêt collectif ; Uir pour les zones urbanisées comprises à l’intérieur du périmètre du projet de liaison autoroutière A28-A13 défini par une Déclaration d’Utilité Publique. Uz pour les zones à vocation d’activités industrielles ; Uza pour les zones à vocation d’activités artisanales ; Uzir pour les zones initialement à vocation d’activités économiques et comprises à l’intérieur du périmètre du projet de liaison autoroutière A28-A13 défini par une Déclaration d’Utilité Publique.

‹ Règlement de la zone A (agricole)

La zone agricole est composée de 5 secteurs :

A zone agricole ; Ah appliqué sur les hameaux constitués en zone agricole et densifiables ; Ac pour les espaces concernés par une richesse de sol et de sous-sol induisant une exploitation de carrière et destinés à retrouver une vocation agricole ; Ap pour les espaces agricoles protégés de toute construction nouvelle afin de préserver les ouvertures paysagères existantes ; Air pour les espaces agricoles compris à l’intérieur du périmètre du projet de liaison autoroutière A28-A13 défini par une Déclaration d’Utilité Publique.

‹ Règlement de la zone N (naturelle)

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La zone naturelle est composée de 9 secteurs :

N zone naturelle ; Nh appliqué sur les hameaux constitués en zone naturelle et potentiellement densifiables ; Nj , qui couvre les espaces de jardins et les fonds de parcelles bâties où seule est autorisée l’édification d’annexes à la construction principale, dans une certaine limite, de façon à préserver le cadre de vie des zones urbanisées ; Nc pour les espaces concernés par une richesse de sol et de sous-sol induisant une exploitation de carrière et destinés à retrouver une vocation naturelle ; Nl à vocation du développement d’activités de tourisme et de loisirs ; Np pour les espaces naturels protégés de toute construction nouvelle afin de préserver les ouvertures paysagères existantes ; Nr pour les espaces directement liés au fonctionnement d’une activité autoroutière ; Nir pour les espaces naturels compris à l’intérieur du périmètre du projet de liaison autoroutière A28-A13 défini par une Déclaration d’Utilité Publique ; Nrir pour les espaces directement liés au fonctionnement d’une activité autoroutière et compris à l’intérieur du périmètre du projet de liaison autoroutière A28-A13 défini par une Déclaration d’Utilité Publique.

3/ Les dispositions générales du règlement

En fonction des zones et des secteurs, il interdit ou limite certains usages et affectations des sols, constructions et activités, fixe les règles d'implantation, de volume et de hauteurs maximales des constructions.

Il impose également pour certaines zones, des espaces libres de pleine terre 7 à préserver, un niveau de qualité urbaine, architecturale, environnementale et paysagère. Le règlement impose de préserver et de mettre en valeur les espaces paysagers existants, ainsi que les arbres remarquables identifiés.

Les éléments bâtis identifiés au titre de l’article L151-19 du Code de l’Urbanisme 8. ont été répertoriés et classés en 4 catégories

Au nombre de 235 sur 34 communes, ces emplacements réservés 9 sont destinés à recevoir des voies publiques, des ouvrages publics, des espaces verts existants ou à créer ou nécessaires aux continuités écologiques. Ces emplacements réservés doivent avoir une fonction collective.

L’existence d’un tel emplacement interdit au propriétaire de construire sur l’emplacement. Eu égard à ces restrictions dans l’utilisation de sa propriété, l’existence de l’emplacement réservé permet au propriétaire concerné d’adresser

7 Tout projet doit respecter la proportion minimale d’espaces libres de pleine terre indiquée au plan dédié. Cette proportion est rapportée à la surface de l’unité foncière. Le traitement paysager des espaces libres de pleine terre doit servir à enrichir le cadre de vie, à améliorer la gestion des eaux pluviales, ou encore à maintenir la biodiversité en milieu urbanisé. 8 Catégorie A : Les ensembles bâtis identitaires urbains, catégorie B : Les bâtiments remarquables, catégorie C: Les édifices singuliers Catégorie D : Les petits patrimoines locaux 9 Ils sont répertoriés en annexe du règlement et figurent sur le plan de zonage N°1.

Page 32 sur 160 Rapport d’enquête publique – Plan local d’urbanisme intercommunal valant programme local de l’habitat (PLUi-H) une mise en demeure d’acquérir l’immeuble ou la partie de l’immeuble concerné par l’emplacement.

3.3.4.3 Le projet d’aménagement et de développement durable (PADD)

Le PADD 10 fixe les orientations du PLUi pour répondre aux ambitions du territoire. Ce document d’une cinquantaine de pages présente les grandes orientations et principes pris en compte pour structurer les choix du PLUi-H au regard des caractéristiques du territoire de l’agglomération Seine-Eure. Il se décline au moyen de trois axes : V Un territoire à haute qualité de vie, V Un territoire équilibré pour vivre et grandir, V Un territoire innovant et créateur d’emplois.

Ce territoire de 40 communes, deuxième agglomération de l’Eure, est caractérisé par sa variété de paysages (Vallées et leurs escarpements rocheux, plateaux et leur vocation agricole, villes, bourgs et villages et leurs parcs d’activités) avec pour chacun des spécificités et des qualités à prendre en compte dans la recherche de maintien d’un dynamisme à la fois local et global qu’il s’agit de traduire objectivement au travers du PLUi-H.

Ainsi, dans sa présentation, les titres des chapitres du PADD déclinent les objectifs prioritaires. En substance, les thèmes abordés sont les suivants :

1/ Un territoire à haute qualité de vie

‹ Une volonté de maintenir un cadre de vie attractif

En protégeant et valorisant les paysages : Certains paysages concernés sont classés en Natura 2000 comme les coteaux calcaires et les terrasses alluviales de la Seine. Ici, le PADD affirme vouloir préserver les vallées de Seine et de l’Eure, mettre en valeur les espaces boisés, conserver la morphologie des villes et villages en évitant l’étalement urbain, protéger les panoramas et préserver les coteaux calcaires dont l’inconstructibilité est affirmée comme règle. Le patrimoine bâti historique et son environnement (espaces publics, cheminements…) doivent également faire l’objet d’une attention particulière dans le cadre de la réalisation de projets urbains, d’aménagements dans les zones d’activités économiques. La recherche d’une bonne insertion paysagère des projets urbains avec l’environnement est souhaitée.

En préservant et facilitant l’accès au patrimoine naturel . Il s’agit de poursuivre la protection et la gestion des espaces naturels ( zones humides, berges, ripisylves, coteaux calcaires, forêt de Bord), de conserver et de rétablir les couloirs écologiques sur les plateaux agricoles grâce au maintien des mares, haies, vergers, boisements ponctuels, valorisation des chemins ruraux en faveur des continuités écologiques, d’intégrer la nature en ville, de rendre accessible les cours d’eau, de mailler le territoire par des cheminements doux (pistes cyclables, chemins de randonnées).

10 Le Projet d'Aménagement et de Développement Durable (PADD) est un document politique exprimant le projet de la collectivité locale à moyen, long terme, sans lequel il ne peut avoir de définition de stratégie. Il exprime les objectifs de la collectivité en matière de développement économique et social, d’environnement et d’urbanisme.

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En vivant en harmonie avec les contraintes du territoire : les projets d’aménagement, doivent dans cette thématique, prendre en considération les risques d’inondations et de ruissellements, de remontées de nappes dans les plateaux, d’aléa retrait-gonflement d’argiles, de risques de cavités souterraines, de risques d’effondrement des falaises, de risques technologiques, de nuisances liées au bruit à proximité des grands axes, de qualité de l’air.

‹ Une volonté de préserver et d’optimiser les ressources

En prenant appui sur la force économique de l’agriculture et la gestion des paysages

L’agglomération explique que son projet vise à assurer la pérennité des activités agricoles qu’elles soient maraichères dans les vallées, de culture et d’élevage sur les plateaux, en régulant les activités équines, en veillant à protéger et à permettre le développement des sièges d’exploitation et des bâtiments fonctionnels, en maintenant une agriculture raisonnée de proximité structurée par une filière circuits- courts, en limitant la consommation de foncier agricole. En optimisant les ressources et leur gestion : Il s’agit ici de protéger la ressource en eau, d’améliorer la performance de tri des déchets, de permettre l’exploitation des énergies douces et renouvelables ( solaire, bois énergie, développement de la production d’énergie hydroélectrique, énergie éolienne à développer) ou encore de faciliter l’amélioration énergétique des bâtiments existants, en assurant aussi la pérennité des exploitations minières ( exploitations des alluvions).

‹ Une volonté de développer le tourisme vert, comme support de développement pour le territoire

En développant les structures d’hébergement et d’accueil touristiques Le PADD envisage le développement du tourisme de proximité dans les secteurs ruraux et en milieu agricole ainsi que du tourisme d’affaires En renforçant l’accessibilité des infrastructures de tourisme par le développement des transports en commun et des modes de déplacement doux En développant des activités touristiques, sportives et de loisirs, notamment la base de Léry-Poses tout en veillant au respect du cadre paysager En développant du tourisme fluvestre dans les Boucles de la Seine, du tourisme à vélo En développant la vocation touristique des massifs forestiers du territoire

2/ Un territoire équilibré pour vivre et grandir

‹ Une volonté de développement du territoire conditionnée par la diversité de ses composantes

Le territoire compte 6 villes de plus de 2 000 habitants, 12 bourgs structurés de 1 000 à 2 000 habitants et 23 villages de moins de 1 000 habitants.

Il est distingué une structuration fonctionnelle avec une densité bâtie retenue spécifique dans l’objectif de recentrer la croissance démographique autour du pôle

Page 34 sur 160 Rapport d’enquête publique – Plan local d’urbanisme intercommunal valant programme local de l’habitat (PLUi-H) urbain et des pôles d’équilibre tout en permettant aux villages de pouvoir se développer : un pôle urbain central concentrant 60% de la population et constitué de villes ( Louviers, Val de Reuil, le Vaudreuil, Léry), densité de 20 à 25 logements par hectare (log/ha), de pôles d’équilibre avec la ville de Pont de l’Arche et des bourgs (Criquebeuf sur Seine, les Damps, Acquigny, St Pierre du Vauvray, Andé, la Haye- Malherbe, Terre de Bord, Igoville, Alizay, le Manoir sur Seine et Pitres), densité de 15 log/ha, de villages ( qui regroupent 20% de la population), densité de 10 à 12 log/ha.

Au total il est prévu d’accueillir 5 400 nouveaux habitants (croissance démographique de 0,5% l’an) et de réaliser 5 600 logements sur la période 2020- 2033, soit 400 logements par an.

‹ Une volonté de développer une offre d’habitat adaptée et diversifiée

- En misant sur la diversité du territoire

Le projet prévoit que l’accueil de la population se fasse en prenant en compte le caractère de la commune concernée, ses investissements, ses services et équipements ainsi que son potentiel d’accueil eu égard à sa proximité avec une zone d’emplois.

- Tout en limitant l’étalement urbain Le développement envisagé répertorie des grands sites comme l’axe structurant Louviers- Val de Reuil ; la côte de la justice et la gare sur Louviers, la ferme équestre à Val de Reuil, la friche Labelle à Saint Pierre du Vauvray.

- En veillant à l’élaboration de projets de qualité Ce respect vise l’application de préceptes d’éco-opération, d’optimisation des ressources foncières, d’approche globale des projets avec une rénovation de l’ancien au moyen d’opérations ANRU 11 et de soutien dans des projets performants en termes énergétique.

- En répondant à tous les besoins et en assurant les parcours résidentiels L’habitat proposé devra ainsi permettre d’offrir aux différents publics une offre qualitative diversifiée, à prix abordables dans une réflexion de rééquilibrage des quartiers et des équipements structurants. Les personnes âgées, les jeunes et les populations avec handicap doivent bénéficier de logements adaptés et spécifiques.

‹ Une volonté de développement durable équilibré en cohérence avec les constats de mobilité

Si le territoire dispose d’un réseau dense, les déplacements pendulaires domicile travail sont importants puisque près de la moitié des salariés ne vivent pas sur place, ce qui constitue le phénomène du « navetage ».

11 l’Agence Nationale pour le Renouvellement Urbain

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Le projet intègre « la mobilité comme vecteur du développement durable au regard des enjeux environnementaux et du développement des modes alternatifs au tout automobile ». Sur ce point, le PADD préconise en particulier la consolidation de l’accessibilité, le développement des transports collectifs avec les partenaires institutionnels, l’amélioration de la circulation automobile, la promotion de la mobilité durable avec l’augmentation des lignes de transport en commun, l’encouragement du covoiturage, l’aménagement des pistes et bandes cyclables.

3/ Un territoire innovant et créateur d’emplois

‹ Une volonté de favoriser la création d’emplois sur le territoire

La lutte contre le chômage, assez élevé, sur ce territoire conduit la collectivité à attirer de nouvelles entreprises innovantes, à promouvoir l’économie sociale et solidaire, les filières professionnelles existantes par des offres de formations spécifiques et adaptées à sa population. Le PADD envisage de promouvoir la création d’emplois dans différents secteurs artisanaux, de services et de commerce.

‹ Une volonté de développer une offre économique diversifiée

- en poursuivant le développement des filières performantes ou à haute valeur ajoutée

L’agglomération mise sur l’implantation d’entreprises innovantes et le développement d’entreprises d’excellence dans les domaines pharmaceutique, cosmétique, logistique, électronique et d’équipements industriels.

Certains secteurs d’accueils prioritaires sont ainsi identifiés comme à proximité de la gare de Val de Reuil, de l’ancienne gare de Louviers ou le long de la future ligne de bus à Haut niveau de services.

- en poursuivant la politique de développement d’une offre économique attractive et diversifiée

Cette partie envisage à la fois le développement économique dans les zones d’activités et en dehors afin que les entrepreneurs puissent disposer d’une offre foncière et immobilière adaptée à leurs besoins. Dans les zones d’activités, le PADD estime les besoins fonciers entre 200 à 250 hectares sur la période 2020-2033.

- en promouvant un aménagement numérique au service du territoire La couverture numérique de l’ensemble du territoire en très haut débit est recherchée.

‹ Une volonté de développer l’armature commerciale du territoire

La déclinaison proposée sur ce thème par le PADD est celle poursuivie par l’agglomération sur l’ensemble de ses développements. Ainsi, le projet s’articule :

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- en confortant le pôle commercial majeur de l’agglomération Seine –Eure autour des villes centres de Louviers et Val de Reuil

- en assurant le développement des commerces et services de proximité au sein des pôles d’équilibre et des villages.

3.3.4.4. Les Orientations d’Aménagement et de Programmation (OAP)

Le dossier compte 104 Orientations d’Aménagement et de Programmation (OAP), lesquelles concernent 35 communes de l'Agglomération Seine-Eure. Elles sont décrites aux pièces référencées 5c, 5d et 5 e du dossier.

En outre, le PLUi-H intègre une OAP dite « thématique » relative à la base de plein air et de loisirs Léry-Poses définie dans le document référencé 5f. Cette base est soumise aux périmètres de protection de deux sites Natura 2000 et au risque d’inondation.

L'ensemble de ces OAP est présenté à la fois au regard de dispositions réglementaires générales communes et de dispositions particulières.

A ce titre, chacune des OAP énonce des règles générales portant sur : ‹ la destination des constructions, les usages des sols et la nature des activités ; ‹ les réseaux (voirie, eau, assainissement, défense incendie, réseaux divers) ; ‹ le stationnement ; ‹ la qualité environnementale et la gestion des risques ; ‹ l'insertion architecturale, urbaine et paysagère.

Chaque orientation fait l'objet : – d'une présentation reprenant les enjeux et contraintes ; – des objectifs poursuivis ; – d'un schéma global des principes d'aménagement.

La totalité des 104 OAP entraîne une occupation de sol de 662,65 ha dont 255,82 pour la création de zones d'activité économique (ZAC). La réalisation de logements est estimée à 5 768 sur la période concernée.

En ce qui concerne la base de loisirs Léry-Poses, laquelle s'étend sur une superficie de 1 200 ha, le dossier mentionne l’existence de trois lacs à vocation différente, à savoir un espace de loisirs ouvert à tous, ainsi qu’une structure et des infrastructures destinées aux associations sportives ou groupes scolaires. Enfin, il mentionne un lac servant de réserve ornithologique.L'OAP thématique vise à diversifier les activités, les usages et les publics sur le site afin de développer un accueil hôtelier et de restauration, un port de plaisance... Elle vise également à valoriser le secteur classé Natura 2000.

Pressenti pour accueillir une base d'entraînement d' pour les jeux olympiques 2024, des aménagements spécifiques sont prévus.

3.3.4.5. Les données du « volet habitat »

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En complément du PADD, le POA Habitat, Programme d’Orientations et d’Actions de la politique locale de l’habitat est le relais opérationnel des orientations stratégiques déclinées dans le PADD du PLUI.

Ainsi, le POA Habitat décline : ‹ la programmation des logements et leur territorialisation, ‹ la définition d’une palette d’actions opérationnelles qui sont autant d’outils, de moyens humains, de moyens financiers, de partenariats aux services des habitants et des communes.

3-4 Les avis des personnes publiques associées et consultées

Dans le respect des règles en vigueur, par courrier du 24 janvier 2019, l’agglomération Seine Eure a transmis pour avis aux personnes publiques associées le projet arrêté de PLUi-H. Ces dernières avaient trois mois pour rendre leur avis.

En substance, la communauté d’agglomération Roumois Seine rend un avis favorable tout en s’interrogeant : ‹ sur la gestion économe de l’espace, dont l’objectif de modération est de 10% au PADD alors qu’ elle est de 29% au rapport de présentation ; ‹ sur la prise en compte de la trame bleue et verte dans le PLUi-H ; ‹ sur le manque de lisibilité du système retenu de retranscription cartographique du plan de zonage.

L’office national des forêts (ONF) a émis quelques remarques suite au constat de l’absence de dispositions dans le projet de PLUi-H relatives au recul des constructions en lisière de forêt. Ainsi, d’après l’ONF, pour des raisons sécuritaires : ‹ La distance de recul de 15 m en zones N et A est insuffisante et mériterait d’être portée à 30 m ; ‹ Aucune disposition n’est prévue en zones urbaines, l’ONF préconise le même recul de 30 m ; ‹ Plus précisément pour les deux OAP, la distance doit également être portée à 30 mètres.

Enfin, l’ONF demande la modification du titre de l’annexe n°22 et préconise « périmètres des bois et forêts relevant du régime forestier » plus en accord avec les dispositions du code de l’urbanisme.

La chambre d’agriculture de l’Eure reprend dans son avis défavorable du 29 avril 2019, arrivé hors délai le 3 mai 2019, l’ensemble des documents, elle estime que : ‹ Le rapport entre le nombre de logements envisagés dans le projet et de nouveaux habitants n’est pas justifié ; ‹ La réduction de la consommation des espaces agricoles et naturels pourrait être plus important et pourrait notamment résulter d’une consommation moindre des espaces dont la finalité est de permettre le développement des zones d’activités économiques (ZAE) ; ‹ Eu égard au protocole de constructibilité en zone agricole applicable dans l’Eure, les parcelles valorisées par une activité agricole, présentes dans les vallées, peuvent être classées en zone A afin de ne pas trop contraindre les

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futurs projets agricoles sur ces espaces ; ‹ Lorsque les parcelles agricoles sont de petites tailles et présentent de forts enjeux, il conviendrait de prévoir un zonage particulier de type Ap (agricole protégé) ou AI (agricole inconstructible) ; ‹ Etonnant que la commune de la Haye-le-Comte soit classée en « pôle urbain central » et celle de Heudebouville en « village » ; ‹ Concernant le règlement, des dispositions multiples ou des ajouts sont nécessaires ; ‹ La présentation du plan de zonage est difficile dans sa présentation mais aussi compte tenu de l’absence de mention des communes et de leurs limites cadastrales ; ‹ La planche du plan de zonage n°08 est manquante alors que deux planches sont prévues au numéro 7 ; ‹ Le développement de certaines zones parait trop important dans certaines communes rurales et n’est pas justifié ; ‹ L’extension des zones à urbaniser doit être limitée aux abords des bourgs ; ‹ Les surfaces de grandes tailles valorisées en agriculture sont classées en U, le classement en AU serait plus opportun ; ‹ Le maintien de l’accès aux parcelles agricoles doit être précisé suite au développement de l’urbanisation dans le PADD ; ‹ Le changement de destination des bâtiments agricoles doit être spécifié dans le règlement ; ‹ Le PADD doit être complété sur les données de densification de la construction pour l’habitat ; ‹ Des zones U sont trop proches des corps de ferme ; ‹ Les dispositions de l’article L.112-1-3 de la loi d’Avenir pour l’agriculture et le décret d’application n°2016-1190 du 31 août 2016 sont à intégrer pour les projets de développement des zones d’activités ; ‹ L’agglomération Seine Eure doit modifier diverses dispositions environnementales et réglementaires, présentées par commune dans l’avis.

La préfecture de l’Eure, via la direction départementale des territoires et de la Mer , a émis un avis favorable sous réserve de la prise en compte de trois observations : ‹ La suppression de la zone AU sur la commune de Saint Cyr la Campagne ; ‹ La limitation de la consommation des espaces notamment en raison de l’extension des zones d’activités et la limitation du développement de la population, envisagé sur certains villages ; ‹ Les incompatibilités avec le SCoT Seine Eure Forêt de Bord approuvé le 14 décembre 2011.

La commission départementale de la préservation des espaces naturels, agricoles et forestiers de l’Eure (CDPENAF), la communauté de communes Eure Madrie Seine et Seine Normandie agglomération ont émis un avis favorable.

3-5 L’avis de la Mission régionale d’autorité environnementale de Normandie

La Mission Régionale d'Autorité Environnementale de Normandie (MRAe) a rendu l'avis délibéré n° 2019-2976 daté du 25 avril 2019.

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La MRAe estime que la démarche d'évaluation environnementale est incomplète. Son principe qui consiste en l'application d'une démarche itérative continue entre les enjeux environnementaux et les choix de la collectivité, l'exploration de scénarii de développement alternatifs, l'analyse de solutions de substitutions raisonnables et la mise en œuvre de la démarche éviter-réduire-compenser, n'est pas appliquée dans le document.

L'autorité environnementale indique que le projet présenté méconnaît les engagements nationaux en matière de lutte contre l'artificialisation des sols, contre l'érosion de la biodiversité et en faveur de l'atténuation du changement climatique. Ses impacts sur de nombreuses composantes de l'environnement sont importants et, de manière générale, peu pris en compte .

La MRAe souhaite que l'évaluation environnementale soit complétée. Après avoir argumenté, elle formule les 22 recommandations suivantes :

‹ faire évoluer le résumé non technique du tome 1.d pour compléter la présentation du projet de PLUi-H et en tenant compte de l'avis de la MRAe ; ‹ compléter la démarche itérative en exposant les différents scénario démographiques, de développement économique et urbain examinés en vue d'établir les choix effectués par la communauté d'agglomération et d'exposer les solutions de substitution raisonnables examinées par la collectivité ; ‹ approfondir l'examen de la prise en compte et de la compatibilité du projet de PLUi-H avec l'ensemble des dispositions des documents de rang supérieur ; ‹ approfondir l'état initial de l'environnement en y ajoutant notamment des éléments de description des milieux et des risques naturels et en territorialisant davantage certaines analyses ; ‹ en complément de la présentation de scénarii alternatifs, de mettre en cohérence les différents documents du PLUi-H et de justifier la compatibilité des choix effectués avec les objectifs fixés par le PADD ; ‹ tirer les conséquences de l'analyse des incidences sur l'environnement du projet de PLUi-H pour réévaluer la pertinence des choix faits dans le cadre du projet d'urbanisation ; ‹ justifier du choix limitatif des orientations d'aménagement et de programmation (OAP) retenues dans l'évaluation des incidences Natura 2000 ; ‹ consolider l'évaluation de l'OAP thématique liée à la base de loisirs en y intégrant la pression de la hausse de fréquentation attendue sur les habitats et les espèces d'oiseaux, notamment en période de nidification ou d'accouplement ; ‹ évaluer les effets induits par les développements permis par le projet de PLUi- H sur les sites Natura 2000, leurs habitats et les espèces qui en dépendent et d'en tirer les enseignements pour les choix de localisation des zones ouvertes à l'urbanisation dans le cadre d'une démarche « éviter-réduire-compenser » ; ‹ compléter les indicateurs de suivi des incidence du PLUi-H sur l'environnement par des valeurs-cibles et des mesures correctrices en cas d'écart avec les cibles ; ‹ revoir le projet de PLUi-H en prenant en compte, le plus en amont possible, la trame verte et bleue du territoire et les secteurs les plus sensibles du point de vue de la biodiversité ; ‹ conformément au schéma de cohérence territoriale (SCoT) « Seine-Eure-

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Forêt de Bord », de généraliser le recours à des zonages inconstructibles sur les coteaux calcaires ; ‹ intégrer la qualité agronomique des sols dans la description de l'état initial et les critères de choix des secteurs à urbaniser et de mieux prendre en compte l'activité agricole dans l'économie générale du PLUi-H ; ‹ revoir le projet de PLUi-H afin de le rendre compatible avec les objectifs nationaux de modération de la consommation d'espaces naturels et agricoles ; ‹ justifier le caractère complet de la cartographie des zones humides produite dans le dossier, de réaliser des inventaires de zones humides (sondages pédologiques) dans les secteurs d'extension de l'urbanisation à prédisposition forte et d'appliquer la démarche d'évitement, de réduction et de compensation des impacts prévisibles sur le secteur d'extension de l'activité (Auz) à Igoville ; ‹ évaluer l'impact de l'accroissement de la population, de l'activité et du tourisme sur la ressource en eau potable afin de justifier de la soutenabilité du projet urbain au regard de celle-ci, d'examiner la compatibilité du projet avec le Schéma Directeur d'Aménagement et de Gestion des Eaux du bassin Seine- Normandie et le Schéma d'Aménagement et de Gestion des Eaux Iton sur ce sujet et de faire apparaître les périmètres de protection de captage au règlement graphique ; ‹ justifier des dispositions prises pour préserver la qualité de l'eau et des milieux aquatiques, en particulier en matière d'assainissement des eaux usées et de localisation et de densité des secteurs d'ouverture à l'urbanisation ; ‹ décrire les incidences globales sur la qualité des eaux des imperméabilisations des sols prévues par le projet ; ‹ revoir le projet en prenant en compte, le plus en amont possible, une stratégie de gestion du risque d'inondation afin de protéger aux mieux les habitants du territoire, en particulier dans un contexte de changement climatique ; ‹ retirer les secteurs constructibles dans les zones d'expansion des crues identifiées par les PPRI et de recourir plus largement aux outils réglementaires (L 151-23 du code de l'urbanisme) permettant de prévoir la création d'éléments paysagers naturels en vue de ralentir et d'infiltrer l'écoulement des eaux ; ‹ approfondir l'état initial de l'environnement sur les enjeux liés au bruit et à la qualité de l'air et de mettre en œuvre la démarche « éviter-réduire- compenser » dans le choix de localisation de certains secteurs ouverts à l'urbanisation à proximité des infrastructures de transport majeures, existantes ou en projet, et des zones d'activité ; ‹ conforter son projet en matière de mobilité décarbonée, de recours aux énergies renouvelables et d'économies d'énergie dans les bâtiments.

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4 ANALYSE DES OBSERVATIONS

4-1 Remarques liées à l’étude du dossier

Le dossier comprend des données écrites étayées et complétées par divers plans et photographies dans l’objectif d’une bonne compréhension du projet. Il répond correctement aux dispositions légales en vigueur.

En ce qui concerne l’évaluation environnementale, prévue par les dispositions du code de l'environnement, elle doit comporter à minima : une présentation générale du plan (objectifs, contenu, articulation avec les autres plans ou programmes); une description de l'état initial de l'environnement ; une description et une évaluation des effets notables du plan sur l'environnement et la santé humaine ; l'analyse des variantes ou solutions de substitution et évaluation de leurs incidences environnementales ; l'exposé des motifs permettant de retenir le projet ; les mesures retenues pour éviter, réduire et compenser les incidences négatives notables du plan ; un résumé non technique.

Avis de la commission d’enquête publique

A la lecture des différents documents, il est apparu que certains propos et informations contenues sous les schémas et plans n’étaient pas complets.

4-2 Observations du public

4-2.1 Analyse quantitative

Les registres d'enquête publique comportent au total 162 observations écrites dont 117 sur les registres et 45 sur le registre dématérialisé, ainsi que de nombreux courriers et/ou dossiers annexés.

4.2.2 Analyse qualitative

En amont de l’enquête publique, la commission, réunie le 14 mai 2019, a défini les thèmes au regard des dispositions insérées au dossier. Ces derniers ont évolué compte tenu des observations du public recensées pendant la procédure.

Suite à l’enquête publique, un récapitulatif des thématiques abordées a été réalisé par la commission d’enquête publique. Il en ressort que les observations portent principalement sur 18 thèmes : ‹ 1. Les différents zonages . Sur ce point, le public a principalement demandé des modifications, passant d’un zonage à l’autre, des adaptations notamment des limites extrêmes de ces secteurs,

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‹ 2. Les logements sociaux . Les observations ont en substance porté sur un refus de ces derniers dans la commune de la Haye le Comte notamment, ‹ 3. Les changements de destination en raison de modifications dans l’usage futur du bâti, ‹ 4. Le périmètre de protection d’un monument historique, ‹ 6. Le périmètre de protection autour des exploitations agricoles, ‹ 7.Les orientations d’aménagement et de programmation : les demandes ont porté sur les modifications des limites de ces OAP via des extensions, ‹ 8. Des remarques générales sur les dispositions environnementales, ‹ 9. Les emplacements réservés : les demandes portent sur la suppression ou le déplacement de ces emplacements, ‹ 10. La gestion des eaux pluviales ou des axes de ruissellement, les risques d’inondation, le recensement des cavités souterraines , ‹ 11. Le défaut d’information individuelle sur le projet , ‹ 12. Le photovoltaïque , ‹ 13. L’implantation de STECAL ou de pastillage, ‹ 14. Les dispositions réglementaires , ‹ 15. L’intégration d’une commune au PLUi-H, ‹ 16. Le droit de préemption ‹ 17. Diverses remarques ‹ 18. Prise de connaissance du dossier

Avis de la commission d’enquête publique

La période dédiée à l’enquête publique a permis de recenser de nombreuses demandes sur des sujets variés pendant les permanences, complétées par les remarques déposées sur le registre dématérialisé.

Le changement de zonage, la problématique du photovoltaïque ou les orientations d’aménagement et de programmation sont les trois thèmes les plus abordés.

4.2.3 Procès-verbal de synthèse des observations du public et mémoire en réponse

Selon la législation en vigueur, il est de la responsabilité de la commission d’enquête publique d’informer le pétitionnaire des observations du public et de ses éventuelles remarques, ce dans les huit jours suivant la clôture de l’enquête.

De ce fait, la notification et la présentation du procès-verbal de synthèse des observations à Monsieur Delamare, vice-président de l’agglomération Seine Eure, entouré des services de l’agglomération, a été faite en présence des membres de la commission d’enquête publique, le vendredi 28 juin 2019 dans les locaux de l’intercommunalité.

Dès lors, le pétitionnaire disposait de quinze jours pour apporter ses réponses au moyen d’un mémoire, soit jusqu’au 13 juillet 2019 inclus.

Les observations portées au procès-verbal de synthèse ont été regroupées, par Page 43 sur 160 Rapport d’enquête publique – Plan local d’urbanisme intercommunal valant programme local de l’habitat (PLUi-H) ordre chronologique, par registre.

Le procès-verbal de synthèse des observations comprenait trois parties dont deux affectées aux observations déposées par le public (parties I et II) et la dernière aux remarques des membres de la commission d’enquête publique (partie III).

Le procès-verbal est ainsi reproduit ci-après avec les réponses apportées par l’agglomération Seine-Eure sans les photographies et plans insérés. La commission d’enquête publique analyse ces dernières.

« I – Observations du public sur les registres papier dans les communes identifiées par « secteur »

Registre n° 1 de Saint Didier des Bois

1/ Monsieur Rémy Fortin - 5 rue d'Elbeuf - Saint Didier des Bois – Extension de l’emprise d’une Orientation d’Aménagement et de Programmation

Monsieur Fortin est propriétaire d'une grande partie des terrains de l'emprise de l'OAP Rue d'Elbeuf à Saint Didier des Bois.

Il souhaiterait étendre l'OAP sur les parcelles N° AB 58 et AB 59 pour implanter son projet.

Réponse de l’agglomération « Les parcelles AB 58-59 sont actuellement classées en secteur non constructible dans la carte communale de Saint Didier des Bois et en zone naturelle dans le PLUiH arrêté. L’extension de l’urbanisation sur ces parcelles permettrait la création de 6 logements supplémentaires et serait en contradiction avec les objectifs de construction de logements définis dans le Programme d’Orientations et d’Actions (POA) du PLUiH. Par ailleurs, inclure ces parcelles dans l’OAP Rue d’Elbeuf conduirait à une extension de l’urbanisation non compatible avec l’objectif de limitation de l’étalement urbain poursuivi par le PLUiH (PADD 2.2). Considérant ce qui précède, la présente demande reçoit une réponse défavorable . »

Avis de la commission d’enquête publique

Après visite sur site, la commission estime que le projet présenté par Monsieur Fortin s’inscrit dans la continuité des parcelles déjà concernées par l’OAP. L’extension s’effectuerait sur des terres agricoles non cultivées. L’impact sur l’environnement serait dès lors minime.

En termes d’augmentation du nombre de logements, cette ouverture à l’urbanisation doit s’inscrire sur l’ensemble du territoire intercommunal et non à l’échelle d’une seule commune. Ainsi, il y aurait lieu de prendre en considération que d’éventuelles nouvelles ouvertures à l’urbanisation pourraient être compensées par l’inconstructibilité de certaines parcelles ou OAP. L’agglomération Seine Eure aurait alors à recalculer pour chaque zonage la superficie réactualisée.

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Sur l’ensemble des parcelles constructibles du territoire, il est raisonnable de considérer qu’elles ne seront, in fine, pas toutes construites.

Ainsi, la réponse de l’agglomération ne répond que partiellement au bien-fondé de la demande.

La commission d’enquête émet un avis favorable à cette demande.

2/ Monsieur Francis Bécus - Le Cilouvet - Saint Germain de Pasquier – Qualité architecturale des futures constructions -OAP

Monsieur Bécus, propriétaire riverain de l'OAP Vallée de l'Oison à Saint Germain de Pasquier, souhaite que les futures constructions de l'OAP soient de qualité (en cohérence avec le cadre de la vallée).

Réponse de l’agglomération

« Les futures constructions/aménagements seront soumis à autorisation d’urbanisme (permis d’aménager/permis de construire). Le pôle de la Communauté d’Agglomération Seine-Eure en charge de l’instruction des autorisations d’urbanisme sera attentif à la qualité des projets.

Les dispositions de l’OAP Vallée de l’Oison poursuivent des objectifs en matière de qualité environnementale, de gestion des risques, d’insertion architecturale, urbaine et paysagère. »

Avis de la commission d’enquête publique

La commission prend note de cette réponse.

3/ Monsieur Gilles Lafillé à Saint Didier des Bois - Prise de connaissance du dossier

Il est venu consulter le projet du plan local d’urbanisme intercommunal et est en accord avec ce dernier.

4/ Madame Yvette Guérard, 275 rue du moulin Varin à Saint Cyr la Campagne – Prise de connaissance du dossier Propriétaire des parcelles AO 57 et AO 59, elle est en accord avec le projet d’urbanisme.

Avis de la commission d’enquête publique

Le pétitionnaire n’avait pas à se positionner sur ces deux observations.

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5/ Monsieur Philippe Miss, 2 rue de la Villeneuve à Saint Didier des Bois – Prise de connaissance du dossier Il a pris connaissance du projet et est en accord avec ce dernier.

Avis de la commission d’enquête publique Le pétitionnaire n’avait pas à se positionner sur cette observation.

6/ Madame Martine Laurent – 18, rue du Valcrocq – Le Bec Thomas – Changement de zonage

Madame Laurent est propriétaire d'une parcelle AO 110 sur laquelle est édifiée sa maison. Elle souhaite construire une maison adaptée pour ses "vieux jours" sur cette même parcelle qui est située en zone U. La partie concernée par le futur projet est située dans le périmètre d'inconstructibilité d'une exploitation agricole riveraine. Cette ferme n'accueille que du matériel agricole. Les vaches sont dans une autre ferme située sur la commune de . Madame Laurent souhaite savoir si elle pourra construire avant d'engager des frais liés au dépôt du permis de construire.

Réponse de l’agglomération « La parcelle A 110 est située en zone urbaine du PLUi-H. La construction de nouveaux logements est permise dans cette zone. Il sera toutefois nécessaire de solliciter l’avis de la Chambre d’Agriculture de l’Eure afin de s’assurer que la proximité de l’exploitation agricole ne soit pas de nature à empêcher la construction d’un nouveau logement. Une demande de certificat d’urbanisme opérationnel pourra être déposée préalablement au dépôt du permis de construire afin d’obtenir une réponse sur la faisabilité du projet . »

Avis de la commission d’enquête publique

La commission prend note de cette réponse.

7/ Madame Danielle Heudron – rue de la Forêt d'Elbeuf – Saint Cyr la Campagne – Changement de zonage et déplacement partiel d’un emplacement réservé Madame Heudron est déjà venue en mairie de Saint Didier des Bois lors de la précédente permanence pour se renseigner sur le projet de PLUi-H. a) Elle a déposé une demande concernant la parcelle N° BO 573 sur Saint Cyr la Campagne (Planche L5) sur laquelle est prévu un emplacement réservé ER2 afin d’implanter un bassin de rétention des eaux. Elle explique que l’écoulement des eaux ne se fait ni sur cette parcelle ni sur celle cadastrée BO 576. Elle précise que sur cette dernière, une mare a même été rebouchée il y a plusieurs années faute d’écoulement des eaux. Elle demande la constructibilité de sa parcelle BO 573 au droit de la zone urbanisée. En échange, elle propose à l’Agglomération Seine Eure d’implanter sur deux parties de la parcelle BO 576 l’aménagement de gestion des eaux pour répondre au problème d’écoulement des eaux, tel que recensé au dossier.

Page 46 sur 160 Rapport d’enquête publique – Plan local d’urbanisme intercommunal valant programme local de l’habitat (PLUi-H) b) La parcelle N° BO 518 n'est pas constructible. Elle souhaiterait que cette parcelle soit partiellement constructible sur la partie basse ( comme présenté sur la photographie ci-dessous ), compte tenu de la présence d’un transformateur électrique.

Réponse de l’agglomération a) « Une vérification technique sera effectuée concernant l’écoulement des eaux sur les parcelles B 573 et 576. L’opportunité de déplacer l’emplacement réservé sur la parcelle BO 528 sera également étudiée. Il est sursis à statuer sur la présente demande (a) dans l’attente d’une validation technique. Il est précisé que le propriétaire d’un terrain concerné par un emplacement réservé dispose d’un droit de délaissement, conformément à l’article L.152-2 du code de l’urbanisme b) La parcelle B 518 est classée en secteur non constructible dans la carte communale en vigueur et en zone Naturelle dans le PLUiH arrêté. La totalité des parcelles attenantes sont classées en zone Naturelle. Classer cette parcelle en zone constructible aboutirait à la création d’une parcelle constructible isolée (mitage) et irait à l’encontre des objectifs du PADD, notamment celui de limitation de l’étalement urbain . Considérant ce qui précède, la présente demande (b) reçoit une réponse défavorable ».

Avis de la commission d’enquête publique

Après visite sur site, la commission estime que le bassin de rétention pourrait être localisé sur l’unique parcelle BO 576, conformément à la proposition faite par la propriétaire.

La parcelle BO 573 pourrait ainsi être urbanisée. Pour autant, il y a lieu de prendre en considération la topologie du site et notamment l’accès à cette parcelle depuis la route départementale. Cet accès direct sur la départementale ne serait pas sécurisé. De ce fait, un accès depuis le chemin de terre en amont de cette parcelle pourrait être envisagé. La commission rappelle à l’agglomération Seine Eure que cette parcelle est située en limite de la zone urbanisée et constitue même un « décroché » par rapport à ce zonage. Aussi, elle pourrait utilement prolonger la zone constructible.

La commission d’enquête émet un avis favorable à ces demandes.

En ce qui concerne la parcelle BO 518, il n’est pas possible au regard de la topographie du site, de sa localisation et de son accès dans un virage d’envisager un changement de zonage.

La commission d’enquête émet un avis défavorable à cette demande.

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8/ Mme Catherine Deverre – 10 rue d’Elbeuf à St Didier des Bois – Changement de zonage - Cette personne souhaite que ces deux parcelles référencées AB 75 et AB 81 (planche M6) sur St Didier des Bois soient en tout ou partie constructibles dans la continuité de la zone urbaine limitrophe.

Réponse de l’agglomération « Ces parcelles sont classées en secteur non constructible dans la carte communale en vigueur et en zone Naturelle dans le PLUiH arrêté. Les parcelles AB 75 et AB 81 sont situées en dehors de la partie urbanisée de la commune, elles sont par ailleurs limitrophes d’un espace boisé classé. Ces parcelles ne peuvent donc être considérées comme des « dents creuses » ou du foncier mutable au sein de la partie urbanisée de la commune. L’extension de l’urbanisation sur ces parcelles irait donc à l’encontre de l’objectif de limitation de l’étalement urbain inscrit dans le PADD. Par ailleurs, l’extension de l’urbanisation sur ces parcelles, d’une superficie d’environ 0,8 ha, permettrait la création de logements supplémentaires et serait en contradiction avec les objectifs de construction de logements définis sur la commune de Saint-Didier des Bois dans le Programme d’Orientations et d’Actions (POA) du PLUiH. Considérant ce qui précède, la présente demande reçoit une réponse défavorable . »

Avis de la commission d’enquête publique

Après visite sur site, la commission estime que la demande de Madame Deverre pourrait être acceptée sur la seule partie de ses deux parcelles, encastrée dans la zone urbanisée. La voirie est dimensionnée pour desservir une ou deux habitations seulement, dans un environnement entièrement urbanisé.

La commission d’enquête émet un avis favorable à cette demande

9/ Mme Edith Martin 9 rue du Commandant l’Herminier à Louviers – Changement de zonage Propriétaire indivisaire de la parcelle AC 315 sur la commune de Vraiville, elle souhaite que cette parcelle en zone agricole passe en zone urbanisée. Elle n’est pas exploitée.

Réponse de l’agglomération

« La parcelle AC 315 est classée en secteur non constructible dans la carte communale en vigueur et en zone agricole dans le PLUiH arrêté. Le Registre Parcellaire Graphique (RPG) est une base de donnée géographiques servant de référence à l'instruction des aides de la politique agricole commune (PAC). Le RPG 2017 identifie cette parcelle comme étant une prairie temporaire. Le fait que cette parcelle ne soit actuellement pas exploitée n’est pas de nature à lui retirer son caractère agricole. La limitation de la consommation de foncier agricole est un objectif inscrit dans le PADD du PLUiH.

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Considérant ce qui précède, la présente demande reçoit une réponse défavorable. »

Avis de la commission d’enquête publique

Après visite sur site, la commission estime que la demande de changement de zonage sur cette parcelle AC 315 serait justifiée. Cette dernière est actuellement intégrée dans le périmètre de l’exploitation agricole puisqu’elle est adossée et est en limite du bâtiment servant au stockage du matériel agricole.

Néanmoins, cette parcelle est située en zone urbanisée et est longée par deux voies. Ces éléments permettent ce changement de zonage.

La commission d’enquête émet un avis favorable à cette demande

10/ Monsieur et Madame Emmanuel Soenen 20 rue Valerocq à le Bec Thomas – Prise en compte d’une exploitation agricole et de son périmètre de protection Leur ferme EARL « le Moulin de Bayeux » dans la commune du Bec Thomas n’est pas référencée dans l’annexe 4a. Par conséquent, son périmètre de protection n’a pas été intégré dans le projet de PLUi-H. Ils demandent la correction de cet oubli.

Réponse de l’agglomération

« L’avis de la Chambre d’Agriculture de l’Eure sera sollicité sur ce point. Un périmètre de protection pourra être intégré dans l’annexe n°4a. en fonction de l’avis de la Chambre d’Agriculture. Il est sursis à statuer sur la présente demande »

Avis de la commission d’enquête publique

Cet oubli d’une exploitation agricole toujours en activité doit être rectifié.

11/ Monsieur Max Guilbert, Maire de St Cyr la Campagne – Intégration d’éléments environnementaux au projet Il dépose un courrier accompagné de la délibération du 6 mars 2019. En substance, il souhaite que trois catégories d’observations soient prises en compte : a) La protection de l’Oison sur la totalité de la commune de ST Cyr la Campagne à raison de 15 à 20 mètres de chaque côté de l’Oison dans un objectif de préservation de cette ressource en eau. La démarche est similaire sur les communes de St Germain de Pasquier et de la commune du Bec Thomas. b) La mise en place d’une zone inondable sur la commune, en limite de St Germain de Pasquier dans les secteurs suivants : du pâturage du Roule, du pâturage du Neuf Moulin, de la zone entre Neuf Moulin et Village. c) L’indication des espaces boisés classés essentiellement présents sur le Mont Hamel.

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Réponse de l’agglomération « Suite à l’arrêt du PLUiH, l’avis des communes membres de la Communauté d’Agglomération a été sollicité, conformément à l’article L.153-15 du code de l’urbanisme. Les avis des communes membres ont été joints au dossier d’enquête publique. Conformément à l’article L.153-21 du code de l’urbanisme : « L'organe délibérant de l'établissement public de coopération intercommunale à la majorité des suffrages exprimés après que les avis qui ont été joints au dossier, les observations du public et le rapport du commissaire ou de la commission d'enquête aient été présentés lors d'une conférence intercommunale rassemblant les maires des communes membres de l'établissement public de coopération intercommunale » ; Les avis des communes émis sous la forme de délibérations des conseils municipaux seront présentés lors de la conférence intercommunale des maires prévues à l’automne . Il est sursis à statuer sur la présente demande »

Avis de la commission d’enquête publique

Le pétitionnaire était invité à se positionner par rapport à l’ensemble de ces demandes de la commune au regard des prescriptions insérées dans la délibération.

La commission prend acte de cette réponse.

12/ Monsieur Jérôme Canival – EURL CANIVAL – gestion des eaux de ruissellement dans un aménagement routier, retrait d’un emplacement réservé, changement de destination a/ Dans le cadre du projet d’élargissement de la route départementale 52 sur la commune de Surtauville, des terrains ont été rétrocédés en 2002 au conseil départemental suite à une procédure d’expropriation publique. Une clôture devait être posée le long de la voie. Ces travaux n’ont pas été finalisés. Il souhaite que la finalisation des travaux prenne en compte l’axe de ruissellement sur cette partie expropriée (parcelles ZD 86, 88, 90, 92, 94, 96, 98, 100 et 103). b/ La parcelle A313 sur la commune de Surtauville est concernée par l’emplacement réservé n°12 pour une création de voie de circulation. Le conseil municipal s’est exprimé en défaveur du maintien de ce projet de voirie. Le propriétaire souhaite la suppression de cet emplacement réservé inutile puisque d’une part, de nombreuses voies existent à proximité et, d’autre part, il existerait une réflexion sur le changement de sens de circulation. c/ Les parcelles AO 309 et AO 310 ne sont plus concernées par l’exploitation agricole. Cette dernière est délocalisée sur les parcelles ZH 216 (devenue ZH 294), ZH 218 et ZH 55 aux abords de la départementale RD79. Il a un projet d’implantation de son habitation agricole sur la parcelle ZH 294.

Réponse de l’agglomération a) « Cette demande ne relève pas en tant que telle du PLUiH

Page 50 sur 160 Rapport d’enquête publique – Plan local d’urbanisme intercommunal valant programme local de l’habitat (PLUi-H) b) L’emplacement réservé n°11 correspond à l’emprise de la parcelle A313. Le projet justifiant son instauration n’est plus envisagé. Il pourra donc être retiré. c) Compte tenu du déplacement du corps de ferme sur les parcelles ZH 216, ZH 2018 et ZH 55, les parcelles qui ne sont plus concernées par l’exploitation agricole seront zonées en zone urbaine (U) afin de répondre à la situation réelle des parcelles.

Considérant ce qui précède, les demandes b) et c) reçoivent une réponse favorable »

Avis de la commission d’enquête publique

La commission d’enquête partage la position de l’agglomération.

13/ Monsieur Lelieur 20 rue de la République au Neubourg et Mme Nicole Lhérondel – Retrait d’un emplacement réservé et changement de zonage a) Sur la commune de Vraiville, parcelle ZE 46 (planche P6) concernée par l’emplacement réservé 1, il conteste le bien-fondé car le terrain a une altitude de 155 mètres et n’est pas inondable. A ce sujet, il avait été reçu par Monsieur Durel le 26 avril 2019. b) Sur la commune de Vraiville (Planche O7), la parcelle ZB 22 est cadastrée en zone agricole, il souhaite que cette dernière devienne constructible (en U) totalement ou partiellement. c) Madame Nicole Lhérondel est venue s’informer du zonage OAP rue de l’église à Vraiville et s’informer sur le zonage de la parcelle 282.

Réponse de l’agglomération a) « L’emplacement réservé n°1 sur la commune de Vraiville doit permettre l’acquisition de la parcelle ZE 0046 afin de réaliser un ouvrage de gestion des eaux de ruissellement. L’emplacement réservé sera donc maintenu à la demande de la commune pour capter les eaux de ruissellement lors des épisodes pluvieux Il est précisé que le propriétaire d’un terrain concerné par un emplacement réservé dispose d’un droit de délaissement, conformément à l’article L.152-2 du code de l’urbanisme Considérant ce qui précède, la présente demande (a) reçoit une réponse défavorable b) La parcelle ZB 22 est classée en secteur non constructible dans la carte communale en vigueur et en zone agricole dans le PLUiH. Cette parcelle est actuellement exploitée (RPG 2017). La limitation de la consommation de foncier agricole est un objectif inscrit dans le PADD du PLUiH. Considérant ce qui précède, la présente demande (b) reçoit une réponse défavorable . »

Avis de la commission d’enquête publique

La commission d’enquête partage la position de l’agglomération.

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14/ Monsieur Gilbert Desjardin 5 place de l’église à Saint Cyr la Campagne – Défaut d’information du projet Il constate un manque d’information individuelle des habitants de la commune et regrette l’abandon de la réserve foncière rue Saint Martin la Corneille.

Réponse de l’agglomération « Les formalités de publicité de l’enquête publique mentionnées dans le code de l’environnement ont été scrupuleusement respectées.

Une concertation a également été mise en œuvre. De nombreux évènements (réunions publiques, balades thématiques, ateliers, permanences) ont été organisés à l’attention des habitants, comme le confirme le bilan de la concertation. »

Avis de la commission d’enquête publique

L’agglomération Seine Eure a respecté les mesures liées à la publicité de l’enquête publique. La législation en vigueur ne lui impose pas de procéder à du boitage ou à toutes autres mesures individuelles de notification de cette procédure.

15/ Mme Laurence Laffilé, maire de Saint Germain de Pasquier – Intégration des éléments environnementaux au projet Mme Lafillé a déposé la délibération du 12 mars 2019. En substance, il s’agit : a) de remettre le classement EBC des bois de la commune conformément au plan d’occupation des sols préexistant. b) de protéger l’Oison de part et d’autre sur la totalité de la commune. c) d’intégrer sur l’OAP le chemin de cinq mètres menant à l’herbage dans la zone verte.

Réponse de l’agglomération « Suite à l’arrêt du PLUiH, l’avis des communes membres de la Communauté d’Agglomération a été sollicité, conformément à l’article L.153-15 du code de l’urbanisme. Les avis des communes membres ont été joints au dossier d’enquête publique. Conformément à l’article L.153-21 du code de l’urbanisme : « L'organe délibérant de l'établissement public de coopération intercommunale à la majorité des suffrages exprimés après que les avis qui ont été joints au dossier, les observations du public et le rapport du commissaire ou de la commission d'enquête aient été présentés lors d'une conférence intercommunale rassemblant les maires des communes membres de l'établissement public de coopération intercommunale » ; Les avis des communes émis sous la forme de délibérations des conseils municipaux seront présentés lors de la conférence intercommunale des maires prévues à l’automne. »

Avis de la commission d’enquête publique

Le pétitionnaire était invité à se positionner par rapport à l’ensemble de ces demandes de la commune au regard des prescriptions insérées dans la délibération.

La commission prend acte de cette réponse.

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Registre n°2 de Val de Reuil

16/ Monsieur Patrick Moreau – 66, rue du Général de Gaulle - Le Vaudreuil – Information sur zonage Monsieur Moreau souhaite connaître le devenir de l'ancienne carrière située à l'Est de la gare de Val de Reuil, de l'autre côté des voies. Elle est en zone Nc.

Réponse de l’agglomération « Cette carrière est actuellement exploitée et fait l’objet d’un arrêté préfectoral d’exploitation qui précise les modalités de remise en état du secteur exploité par l’activité minière. C’est la raison pour laquelle ce secteur a été classé en zone Naturelle permettant l’exploitation des carrières (Nc). Des réflexions sont en cours sur le devenir du site à l’issue de l’exploitation . »

Avis de la commission d’enquête publique

La commission prend acte de cette réponse.

17/ Monsieur Fernand Perry – 24, rue du Conquérant – Val de Reuil – Signalement risque d’inondation Monsieur Perry attire l'attention d'un risque d'inondation proche de l'Eure notamment sur la zone Uvr (planche J20 - secteur gare de Val de Reuil). Il signale des aléas dans les années 1998-1999 qu'il a vécu (rue du colvert). Cette zone est en zone bleue.

Réponse de l’agglomération

« Le règlement de la zone bleue du PPRI autorise sous conditions les nouvelles constructions. Les futures constructions devront respecter les dispositions du PPRI, des aménagements seront imposés afin de pallier le risque d’inondation. Le pôle urbanisme sera particulièrement attentif au respect des dispositions du PPRI ».

Avis de la commission d’enquête publique

La commission prend acte de cette réponse.

18/ Monsieur X, habitant le golf du Vaudreuil – Qualité architecturale des constructions (golf du Vaudreuil)

Monsieur X souhaite que les autorisations d'urbanisme données sur le site du golf du Vaudreuil respectent le règlement du lotissement à savoir : " que leur aspect soit en cohérence avec le style et l'esprit du site ". Il souhaite notamment que des constructions de type cubique avec des panneaux composites soient refusées.

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Réponse de l’agglomération

« Le pôle urbanisme de la Communauté d’Agglomération Seine-Eure et la Mairie du Vaudreuil seront particulièrement attentifs à la qualité architecturale des futures constructions. L’avis d’un architecte conseil missionné par la Communauté d’Agglomération Seine-Eure pourra être sollicité afin de garantir la qualité et l’insertion des projets.

Il est précisé que le règlement du lotissement concerné par la présente demande est caduc . »

Avis de la commission d’enquête publique

Après visite sur site, la commission a pu constater l’existence de constructions architecturales et cubiques.

La commission prend acte de cette réponse.

19/ Madame Béatrice Boudet Raton, 66A rue des masures Poses – Maintien de l’actuel zonage Nj Madame Boudet Raton souhaite que sa parcelle n°B0187 ainsi que l'ensemble des parcelles du secteur NJ soient maintenues en secteur NJ (inconstructibles).

Réponse de l’agglomération « Une demande d’ouverture à l’urbanisation de ces parcelles a été formulée lors de l’enquête publique (demande n°15 du registre dématérialisé). Un arbitrage sera effectué sur le positionnement à adopter concernant ces deux demandes contradictoires. Dans cette attente, il est sursis à statuer à la présente demande. »

Avis de la commission d’enquête publique

Cette observation est contraire à celle déposée par Madame Courtois laquelle souhaite la constructibilité de sa parcelle.

Après visite sur site, et compte tenu de la superficie globale de la zone Nj, il y aurait lieu de prévoir une OAP dans le cadre d’une éventuelle constructibilité. La question des accès à la voirie serait alors un frein eu égard au dimensionnement de cette dernière.

La commission émet un avis favorable à la demande de maintien en zone Nj.

Registre n°3 de Pont de l’Arche

20/ Mr Jacques Plessis 281 chemin de la forêt verte Bois Guillaume et Melle Armelle Plessis 6 rue pavée Elbeuf sur Seine – Changement de zonage

Mr Plessis et sa sœur sont propriétaires de parcelles à Criquebeuf N° B 795 et 796 pour Armelle Plessis et n° B 797 et 798 pour M Plessis. Ces parcelles dans le projet de PLUi-H sont classées en zone N. Ils demandent le classement en zone U. Si ces

Page 54 sur 160 Rapport d’enquête publique – Plan local d’urbanisme intercommunal valant programme local de l’habitat (PLUi-H) parcelles sont localisées à proximité d’un monument historique, l’abbaye de Bon Port, une démarche a été effectuée auprès de l’architecte des bâtiments de France, il est mis en avant que ces parcelles ont vocation à être construites. Celles-ci sont desservies en eau et électricité et par ailleurs des constructions ont été édifiées de chaque côté depuis de nombreuses années.

Réponse de l’agglomération « Ces parcelles sont classées en zone NB dans le POS actuellement en vigueur et en zone N du PLUiH. Bien que constructibles dans le POS en vigueur, aucun projet n’a été réalisé à ce jour sur ces parcelles. Ces parcelles ont été classées en zone naturelle. Excentrées, non bâties, en dehors des limites déterminantes identifiées au SCoT, soumises à plusieurs contraintes (zone jaune du PPRI, proximité d’axes routiers bruyants tels que l’autoroute A13 et la RD 321), elles n’ont plus vocation à être urbanisées. Considérant ce qui précède, la présente demande reçoit une réponse défavorable . »

Avis de la commission d’enquête publique

Après visite sur site, la commission a pu constater la proximité avec la casse de Bon Port, laquelle est une installation classée pour la protection de l’environnement.

Les parcelles sont utilisées pour des animaux et sont situées entre des habitations.

La commission d’enquête partage la position de l’agglomération.

21/ M et Mme Bernard Levillain Leroy 865 rue du village 27340 Criquebeuf sur Seine – OAP Mr et Mme Levillain sont propriétaires d’une parcelle n° ZA 239. Cette dernière dans le projet de PLUi-H fait partie de l’OAP qui porte le nom des maraîchers - plan de zonage N°1. Ils s’inquiètent de la non maîtrise de leur foncier. Ils souhaitent pouvoir en conserver une partie pour permettre à leur fille de construire une habitation.

Réponse de l’agglomération

« Il s’agit de l’OAP rue de la Coopérative, et non celle de la Rue des Maraîchers. Les orientations d’aménagement et de programmation (OAP) sont des outils visant à la création d’un aménagement d’ensemble sur un secteur précis. Une réflexion commune devra être engagée avec les propriétaires des autres parcelles afin d’aboutir à un projet de qualité.

Les OAP visent donc à éviter que l’aménagement d’un secteur ne soit que le fruit d’une succession d’initiatives individuelles. La présence d’une OAP sur ce secteur n’entraîne aucunement l’expropriation des propriétaires concernés.

Considérant ce qui précède, la parcelle ZA 239 est maintenue dans l’OAP rue de la Coopérative »

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Avis de la commission d’enquête publique

La commission prend acte de cette réponse.

22/ M Reneld Mentré 3 chemin de Borde Pont de l’Arche – Changement de zonage

Il est propriétaire d’une parcelle sise à Pont de l’Arche conteste le classement de sa parcelle section B1486 de 7 000 m² en N. Auparavant dans le cadre du PLU de Pont de l’Arche, elle était classée en zone de réserve foncière à vocation d’habitat et d’équipement collectif (2 AU). Le propriétaire met en avant que ce terrain sur lequel il a déjà construit sa maison, est située entre la route départementale (D 6015) et une voie communale. Par ailleurs, elle est desservie par le gaz de ville et une borne incendie se trouve sur son terrain.

Réponse de l’agglomération

« La parcelle B 1486 est classée en zone 2AU (urbanisable à long terme) dans le PLU en vigueur et en zone Naturelle dans le PLUiH arrêté. L’urbanisation de la commune s’effectue exclusivement au sein des zones déjà urbanisées (OAP Collège, Bonnet, Delamare). Les zones 2AU créées dans le cadre de l’élaboration du PLU de Pont-de-l’Arche (approuvé en 2010) ont été reclassées en zone agricole ou naturelle dans le PLUiH. La parcelle B 1486, bien que desservie par le réseau de gaz de ville et à proximité d’une borne incendie, est située en dehors de la partie urbanisée de la commune de Pont-de-l’Arche. La densité de construction sur la parcelle B1486 et les parcelles situées à l’Ouest (également classées en zone naturelle) est insuffisante pour considérer que ce secteur est urbanisé. Considérant ce qui précède, la présente demande reçoit une réponse défavorable. Il est précisé que la construction d’extensions et d’annexes sont autorisées sous conditions en zone Naturelle. »

Avis de la commission d’enquête publique

Après visite sur site, la commission n’a pu que constater les abords de cette parcelle entourée d’une haie haute et d’un mur. Cette parcelle est également desservie par deux voies et est séparée du périmètre urbain par une prairie.

La commission d’enquête partage la position de l’agglomération.

23/ Mme Monique Lecomte 7 chemin du Becquet Pont de l’Arche – exercice d’un droit de préemption dans le cadre d’une vente Madame Monique Lecomte propriétaire de parcelles section A n° 21 182 183 dont le classement est prévu en N sur l’ile d’Harcourt à Pont de l’Arche envisage de vendre ses parcelles. Elle souhaite savoir si un droit de préemption sera exercé par la mairie.

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Réponse de l’agglomération

« La Communauté d’Agglomération Seine-Eure est compétente en matière de droit de préemption. Le droit de préemption s’exerce sur les zones urbaines (U, UZ,…) et à urbaniser (AU). Les parcelles A 21-182-183 ne sont donc pas concernées par le droit de préemption de la Communauté d’Agglomération Seine-Eure . »

Avis de la commission d’enquête publique La commission prend acte de cette réponse.

24/ Observations des 6 et 12 juin par Monsieur et Madame Michel Lacombe – emplacement réservé Ils souhaitent la modification de l’emplacement réservé n°2 (chemin piétonnier) sur la commune de Pont de l’Arche. Ce dernier est prévu sur leurs parcelles référencées B1649, elle propose en échange de l’implanter sur leur parcelle B 1736. L’agglomération Seine Eure serait favorable.

Réponse de l’agglomération

« Il s’agit de l’emplacement réservé n°3. Un courrier a été transmis par la Mairie de Pont-de-l’Arche aux dépositaires de la présente demande leur indiquant que l’emplacement réservé n°3 ne sera pas maintenu.

La présente demande reçoit donc une réponse favorable . »

Avis de la commission d’enquête publique

La commission prend acte de cette réponse.

25/ Observation déposée le 12 juin par Monsieur et Madame Herduin 5 rue des carrières Les Damps – Incohérence avec le PPRI a) Il est demandé une révision du classement de la parcelle C 1413 sur la commune d’Igoville dans le cadre du PPRI. En effet, cette parcelle est située en « zone inondable » dans le projet de PLUI-H alors qu'elle est en zone d'aléa faible dans le PPRI actuel, selon les informations présentées à l'annexe 4 i. Il estime que ces dispositions sont contradictoires entre elles, d’autant plus que cette parcelle se trouve à plus de 9 mètres d’altitude. b) Il note l’absence de la page 4 à l’annexe 4 l sur les axes de ruissellement sur la commune d’Igoville.

Réponse de l’agglomération

« La parcelle C1413 est située en zone verte du PPRI. Il s’agit du zonage le plus restrictif, les nouvelles constructions n’y sont pas autorisées, sauf exception.

La révision du PPRI relève de la compétence de la Préfecture, et non pas de la Communauté d’Agglomération Seine-Eure.

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La Communauté d’Agglomération Seine-Eure n’a donc pas la compétence juridique pour accéder à la demande de Monsieur et Madame Herduin. »

Avis de la commission d’enquête publique

Après visite sur site, la commission a constaté que cette parcelle surplombe la Seine et est en limite de la rive. Les abords sont construits.

En ce qui concerne le PPRI, il n’appartient pas à la commission d’enquête de demander sa révision qui est de la compétence de la préfecture.

26 / Mr Delamare Maire de Criquebeuf sur seine – Photovoltaïque et demande de rectification du règlement a) Il est revenu sur la création d’un parc photovoltaïque et la modification en conséquence du zonage avec la transformation en zonage Npv de parcelles classées en N pour une surface d’une trentaine d’hectares. Les parcelles sont classées en A dans le projet actuel, il serait préférable de classer le périmètre du projet de ferme photovoltaïque en zone naturelle avec un indice e soit Ne selon lui. Le périmètre envisagé représente une surface estimée à environ 23 ha de potentiel pour la société SPS. Les parcelles concernées sont E 1221 pp, E 1223pp, E1013, ZH343, ZH341 ZH 345 ZH347 ZH174 et ZH330.

Ce site pourrait être étendu d’environ 15 ha sur des terrains contigus appartenant à la société de carrières STREF portant ainsi la zone d’étude à près de 40 ha. Cela concernerait les parcelles section E1 915, 917, 918, 1115, 1129, 1131, 1136, 1138, 1140, 1142, 1144, 1146, 1148, 1150, 1152, 1154

M Delamare souligne que des projets de même type sont envisagés sur Andé (le maire de cette commune n’a pas encore été sollicité), Herqueville, Martot, Le Manoir sur Seine, Pitres (anciens terrains industriels pollués) et Alizay.

Une réflexion est en cours au niveau de la communauté d’agglomération. b) Le deuxième dossier présenté par M Delamare concerne des demandes de rectification du règlement et du zonage de la commune de Criquebeuf sur Seine. Ces points ont été soulevés dans la délibération du conseil municipal du 5 mars 2019. En substance ; il s’agit :

- du règlement : Classement de la partie Est du village comprise de la parcelle B670 jusqu'à la parcelle B81 pour les espaces libres à 50% et non 20% (espace peu urbanisé) ;

- du plan de zonage :

- Emplacements réservés ER 13 oublié à ajouter pour l’extension du parking de la salle des fêtes - parcelle n° A 630, ER4 chemin des maraîchers : le tracé doit être porté sur le plan à partir du carrefour avec le chemin du Martinet à l’ouest jusqu’au parking du groupe scolaire à

Page 58 sur 160 Rapport d’enquête publique – Plan local d’urbanisme intercommunal valant programme local de l’habitat (PLUi-H) l’Est, ER 11 le long de la rivière ; le tracé doit être porté sur le plan depuis la parcelle n°B223 à l’est jusqu’ à la parcelle n° B234 à l’ouest

Il rajoute pour l’ER 7 que son emprise sur le chemin de la chapelle concerne chaque côté de la voirie et non pas seulement un seul côté. L’objectif est de permettre le croisement des voitures ainsi qu’un stationnement.

- Zonages U et UZ Zonage UZ : la pointe au sud-est de la zone UZ n’a pas lieu d’être et la limite ouest de l’extension de la zone logistique du Bosc Hetrel n’est pas positionnée au bon endroit. Il convient de la rendre conforme à la déclaration de projet qui a été approuvée.

La limite entre la zone U et la zone A doit respecter la limite selon le plan de la parcelle n°ZB 200 p . Ainsi, elle doit être portée à 5 mètres de la façade de la maison pour que la terrasse soit située en zone U (parcelle n° ZB 198).

Une partie de l’hôtel d’entreprises située rue du Rougement, notamment les parcelles n° ZB 211 et n° ZB 212 ne figurant pas sur le fond de plan de zonage parait être située et être partiellement classée en nouvelle zone A. La zone U doit être légèrement corrigée pour intégrer le bâtiment.

Réponse de l’agglomération

« Le PLUiH a bien intégré la dimension de la thématique de la production d’énergie renouvelables et notamment des centrales photovoltaïques.

Pour rappel, le PADD dans ses objectifs prévoit P. 10 :

- Permettre l’exploitation des énergies douces et renouvelables :

- Poursuivre le développement de la production énergétique solaire, notamment par l’installation de panneaux photovoltaïques sur les toitures des bâtiments, les parkings couverts et les délaissés fonciers des sites pollués,

- Poursuivre la politique de développement de la filière « bois énergie »,

- Permettre le développement de la production hydroélectrique à partir des barrages existants (barrage de Poses) sur la Seine et l’Eure sans que cela n’impacte la libre circulation des espèces aquatiques et des sédiments,

- Développer l’énergie éolienne sur le territoire en cohérence avec le schéma régional de l’éolien

Les communes de l’Agglomération Seine-Eure ont été sollicitées par différents porteurs de projet pour développer des centrales photovoltaïques. L’Agglomération mesure l’incidence sur le PLUiH et au vu de la temporalité des études de faisabilité de ces projets, il a été décidé que les projets qui seraient matures pourraient être intégrés au PLUiH lors d’une procédure d’évolution du document d’urbanisme, après son approbation prévu en fin d’année 2019.

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Suite à l’arrêt du PLUiH, l’avis des communes membres de la Communauté d’Agglomération a été sollicité, conformément à l’article L.153-15 du code de l’urbanisme. Les avis des communes membres ont été joints au dossier d’enquête publique.

Conformément à l’article L.153-21 du code de l’urbanisme : « L'organe délibérant de l'établissement public de coopération intercommunale à la majorité des suffrages exprimés après que les avis qui ont été joints au dossier, les observations du public et le rapport du commissaire ou de la commission d'enquête aient été présentés lors d'une conférence intercommunale rassemblant les maires des communes membres de l'établissement public de coopération intercommunale » ;

Les avis des communes émis sous la forme de délibérations des conseils municipaux seront présentés lors de la conférence intercommunale des maires prévues à l’automne. »

Avis de la commission d’enquête publique

La commission prend acte de cette réponse.

27/ Monsieur François Charlier maire de Martot – Photovoltaïque et OAP

« a) Il remet le double du courrier adressé le 17 juin à l’agglomération Seine Eure relatif au projet de parc photovoltaïque sur la commune de Martot. Les propriétaires des parcelles de l’agglomération Seine Eure et famille Héricher ont donné leur accord.

Dans le cadre du projet de PLUI-H, 15 ha sont en passage en AU et 15 autres restaient en A. Or, il lui apparaît préférable de classer les 15 ha du zonage A (parcelle B508) par un classement en zone Npv pour parc photovoltaïque. Pour les 15 ha de la zone AU, sur les parcelles ZB 17, ZB 76 a et b, ZB 77, ZB 78 ZB 79 et ZB 80, il n’a pas encore les précisions nécessaires à apporter au classement à venir en AU. b) L’OAP de la cité de l’arbre sur une superficie de 58.1 ha vise à développer un équipement dédié aux loisirs et au tourisme. Ainsi, serait prévu à côté de celle-ci, un parking de 15 ha avec un toit intégrant des panneaux photovoltaïques. »

Réponse de l’agglomération

« Le PLUiH a bien intégré la dimension de la thématique de la production d’énergie renouvelables et notamment des centrales photovoltaïques.

Pour rappel, le PADD dans ses objectifs prévoit P. 10 :

Permettre l’exploitation des énergies douces et renouvelables :

Poursuivre le développement de la production énergétique solaire, notamment par l’installation de panneaux photovoltaïques sur les toitures des bâtiments, les parkings couverts et les délaissés fonciers des sites pollués,

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Poursuivre la politique de développement de la filière « bois énergie »,

Permettre le développement de la production hydroélectrique à partir des barrages existants (barrage de Poses) sur la Seine et l’Eure sans que cela n’impacte la libre circulation des espèces aquatiques et des sédiments,

Développer l’énergie éolienne sur le territoire en cohérence avec le schéma régional de l’éolien

Les communes de l’Agglomération Seine-Eure ont été sollicitées par différents porteurs de projet pour développer des centrales photovoltaïques. L’Agglomération mesure l’incidence sur le PLUiH et au vu de la temporalité des études de faisabilité de ces projets, il a été décidé que les projets qui seraient matures pourraient être intégrés au PLUiH lors d’une procédure d’évolution du document d’urbanisme, après son approbation prévue en fin d’année 2019.

Avis de la commission d’enquête publique

La commission prend acte de cette réponse.

28/ Mme Anne Louer 1 rue de Porrentruy Igoville – OAP Ses parcelles 408 et 409 sont en limite de l'OAP du verger. La parcelle 408 est, quant à elle, englobée dans l'OAP. Madame Louer n'a pas été contactée dans le cadre de la réflexion sur cette OAP. La clôture serait au niveau de la ligne sur la photo transmise. Elle trouve cela étonnant.

Réponse de l’agglomération

« La délimitation des zones et des OAP du PLUiH ne correspond pas nécessairement aux limites parcellaires. L’OAP du Verger couvre les secteurs non bâtis, notamment la parcelle 408. La présence d’une OAP n’implique pas la division automatique de la parcelle du terrain de madame Louer, ni un transfert de propriété.

L’OAP vise à prévoir un aménagement d’ensemble de ce secteur pour aboutir à la réalisation d’un projet de qualité, issu d’une réflexion collective des propriétaires concernés . »

Avis de la commission d’enquête publique

La commission considère qu’il y a lieu de modifier le tracé de l’OAP pour se calquer sur les limites parcellaires existantes.

29/ Mme Claudine Robache Monedero 22 rue du Docteur Schweitzer Pinterville - changement de zonage

Cette personne est venue se renseigner sur la possibilité de changement de zonage de sa parcelle CD 928 de 3 523 m² actuellement en zone N sans déposer d'observation.

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Réponse de l’agglomération

« La parcelle CD 928 est classée en zone naturelle (ND) dans le POS en vigueur et en zone naturelle dans le PLUiH arrêté.

Cette parcelle est située en zone inondable (zone verte du PPRI Eure Aval approuvé en 2003) et n’a donc pas vocation à être urbanisée . »

Avis de la commission d’enquête publique

La commission prend acte de cette réponse.

30/ Observation déposée le 21 juin par Monsieur Gérard Herduin – Collecte des eaux et ruissellement a) Il signale un problème de collecte des eaux pluviales ou de ruissellement du côté pair de la rue du Fort à Igoville où se trouvent les habitations. b) Il pose dans des termes similaires ce problème de collecte des eaux pluviales au niveau de la copropriété « Le canal ».

Réponse de l’agglomération

« Ces points techniques ne relèvent pas du PLUiH en tant que tel. Nous invitons le dépositaire à prendre contact avec le service du Cycle de l’Eau de la Communauté d’Agglomération Seine-Eure. »

Avis de la commission d’enquête publique

La commission prend acte de cette réponse.

Registre n°4 de Montaure

31/ Madame Rose Laine 13, rue de la Mare aux Saules – Terres de Bord – Tostes – Renseignement sur le zonage Madame Laine, propriétaire d'une parcelle sise à La Haye Malherbe - rue du château d'eau, est venue se renseigner sur la constructibilité de son terrain (parcelle B 380 de 3 845 m²) qu'elle souhaite diviser.

Réponse de l’agglomération

« Ces parcelles sont situées en zone urbaine pour les secteurs de hameau densifiables (Uh). Ces parcelles sont donc constructibles . »

Avis de la commission d’enquête publique

La commission prend acte de cette réponse.

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32/ Madame Nicole Levasseur - 56 rue de l'Abbé Toussaint – Terres de Bord – Montaure – Remarques diverses a) La qualité du dossier de PLUi-H Par exemple, le dossier comporte des textes tronqués et l'abréviation SAU n'est pas explicitée. b) Le périmètre ABF Les "installations écologiques" (panneaux solaires, éoliennes) sur les constructions situées dans le périmètre de protection d'un monument historique seront-elles autorisées par l'Architecte des Bâtiments de France ? c) Agriculteur - Produits phytosanitaires Madame Levasseur, s'interroge sur l'incidence des produits phytosanitaires employés en agriculture sur les ZNIEFF et sur l'appropriation des agriculteurs du domaine public. d) Les déplacements en milieu rural L'utilisation de la voiture est obligatoire en zone rurale car il n'y a pas de transports en commun facilement utilisables. L'accès en voiture dans les villes est devenu très compliqué. Cela favorise les achats sur internet. Madame Levasseur souhaite la mise en place de navettes très régulières pour rejoindre facilement Louviers et ses commerces. Faute de voies dédiées à la circulation des vélos, leur utilisation présente des risques.

Réponse de l’agglomération a) « La qualité du dossier de PLUiH : Les erreurs matérielles seront corrigées avant l’approbation du PLUiH. Les sigles seront également explicités. b) Le périmètre ABF : L’Architecte des Bâtiments de France dépend de la Direction Régionale des Affaires Culturelles de Normandie et non pas de la Communauté d’Agglomération Seine-Eure qui n’a pas la compétence juridique pour répondre à cette question. c) Agriculteur – Produits phytosanitaires : Ce point technique ne relève pas du PLUiH en tant que tel. Nous invitons Madame LEVASSEUR à interroger la Chambre d’Agriculture de l’Eure sur ce sujet. d) Les déplacements en milieu rural : Le développement d’une politique de déplacement innovante et protectrice de l’environnement (Bus à haut niveau de service, voie verte,…) pour faciliter les déplacements sur le territoire et au-delà est un objectif inscrit dans le projet de territoire . »

Avis de la commission d’enquête publique

La commission prend acte de cette réponse.

Elle considère que la réponse à la question sur les déplacements en milieu rural aurait mérité d’être plus précise et concrète

33/ Monsieur Christophe Hédouin – Les Hoguettes – La Haye Malherbe – Reconstruction d’un bâtiment par changement de zonage Monsieur Hédouin souhaite reconstruire une maison à la place d'un bâtiment démoli pour raison de sécurité. Ce bâtiment figure sur le plan cadastral. L'unité foncière concernée est située sur la commune de la Haye Malherbe.

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Réponse de l’agglomération

« Le terrain concerné est situé en secteur Nh, appliqué sur les hameaux constitués en zone naturelle et potentiellement densifiables. La construction de logement est autorisée sur ce secteur (cf. Règlement de la zone Nh). »

Avis de la commission d’enquête publique

Dans le règlement, la zone Nh est appliquée sur les hameaux constitués en zone naturelle et potentiellement densifiables. Ainsi, il en ressort que les nouvelles habitations sont autorisées sans restriction.

34/ Monsieur Bernard Vatbois, Président de la S.A.S. des carrières Stref à Criquebeuf sur Seine – Changement de zonage Les parcelles ZE 9 et ZE 10 sont classées Uz dans le futur zonage du PLUi-H. Celles-ci contiennent du gisement exploitable en carrière. Il estime qu’autant le classement Uz est une très bonne chose, autant il serait bon que ce classement permette l'exploitation en carrière avant l'implantation d'activités industrielles. En effet, la parcelle ZE 214 (Usine GA) au nord est en fond d'une ancienne carrière. Les parcelles au sud des ZE 9 et ZE 10 sont classées en section Ac et devraient être exploitées en carrière à priori. Ainsi, si ces deux parcelles ZE 9 et ZE 10 ne pouvaient pas l'être, elles demeureraient en surplomb par rapport au reste de la zone, ce qui serait difficilement compatible avec une implantation industrielle sur une si petite surface.

Réponse de l’agglomération

« Les parcelles ZE 9 et ZE 10 sont classées en zone Uz dans le PLUiH arrêté. Le règlement de la zone Uz autorise l’implantation d’industrie, et donc l’exploitation de carrière.

Il revient aux parties concernées de s’accorder sur la temporalité de l’implantation des futures installations, ce point ne relevant pas du PLUiH.

La zone Uz est maintenue sur les parcelles ZE 9 et 10. »

Avis de la commission d’enquête publique

La commission prend acte de cette réponse.

«35/ Madame Marie-José Millon, 8 rue de l'Eglise, Tostes – Rachat d’une parcelle par l’agglomération et axes de ruissellement Madame Marie José Millon possède la parcelle ZE 53 au lieudit Les Banques à Tostes. a) Cette parcelle a une partie constructible zone U et l'autre partie en zone A. Sur la partie agricole, il y a un bassin de rétention qui déverse en cas de gros orages. Le dossier est à l'Agglomération Seine Eure en attente pour un éventuel rachat en vue d’agrandir le bassin de rétention. Madame Millon demande où en est le dossier, suivi par Monsieur Mayeux. b) Elle demande également que soit réglée la problématique récurrente des

Page 64 sur 160 Rapport d’enquête publique – Plan local d’urbanisme intercommunal valant programme local de l’habitat (PLUi-H) ruissellements sur sa parcelle.

Réponse de l’agglomération

« Ces deux points techniques ne relèvent pas du PLUiH en tant que tel. Nous invitons Madame MILLON à contacter le service du Cycle de l’Eau de la Communauté d’Agglomération Seine-Eure pour obtenir davantage de précisions sur ces différents points . »

Avis de la commission d’enquête publique

La commission prend acte de cette réponse et regrette qu’un échange n’ait pas eu lieu entre les deux services de cette intercommunalité afin d’apporter une réponse immédiate. D’autant qu’il s’agit d’un dossier en cours de traitement.

36/ Monsieur Gérard Mouchard, SCI de la Cour Masure, 2 rue Henri Barbusse, Ecrosville Montaure – Terres de Bord – prise de connaissance du dossier a) Monsieur Gérard Mouchard possède des parcelles sur Escroville, hameau de Terres de Bord. Il est venu se renseigner sur la constructibilité et le classement en zone U de ses parcelles B 517 et B 1028; b) Il a demandé la confirmation que la parcelle B1030 voisine de 7 415m², en verger, est bien en zone N.

Réponse de l’agglomération « La totalité de la parcelle B 517 et la partie nord de la parcelle B 1028 sont classées en zone urbaine (U). Ce classement permet la construction de nouveaux logements. » La partie sud de la parcelle B 1028 et la parcelle B 1030 sont classées en zone naturelle.

Avis de la commission d’enquête publique

La commission prend acte de cette réponse. La réponse est de nature à rassurer l’intéressé

D’autant qu’il y a un périmètre de réciprocité sur le sud de la parcelle avec la ferme Dugord.

37/ Monsieur Nicolas Dugord, 9 chemin du Plessis, Terres de Bord – changement de zonage et périmètre de protection Monsieur Nicolas Dugord, agriculteur à Ecrosville, hameau de Terres de Bord, a vérifié l'ensemble de ses terres. Elles sont classées en zone A ainsi que son corps de ferme en A. a) Il demande pour la parcelle B1003, comprise dans le corps de ferme, appartenant à son épouse Madame Valérie Dugord, le classement en zone U au lieu d’un zonage A car c'est l'habitation principale. Cette parcelle est contiguë à des parcelles en zone U. b) Il a vérifié que le périmètre de protection autour du corps de ferme 25 rue de la Résistance à Ecrosville était bien pris en compte.

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Réponse de l’agglomération « La parcelle B1003 est classée en zone agricole dans le PLU de Montaure en vigueur et dans le PLUiH arrêté. L’habitation existante sur la parcelle B 1003 est un corps de ferme lié à l’exploitation agricole située à proximité immédiate et faisant l’objet d’un périmètre de protection. Cette parcelle n’a donc pas vocation à être classée en urbaine. Considérant ce qui précède, la présente demande reçoit une réponse défavorable »

Avis de la commission d’enquête publique

La commission prend acte de cette réponse.

38/ Observation écrite du 4 juin 2019–Emplacements réservés Madame Isabelle Autechaud, 4 chemin de la Fosse Caron, Tostes, Terres de Bord Elle demande comment retrouver les emplacements réservés dans le dossier?

Réponse de l’agglomération « Les emplacements réservés sont listés dans l’annexe 3 du règlement du PLUiH (document n°3a). Ils sont également listés dans le rapport de présentation (partie justifications). »

Avis de la commission d’enquête publique

La commission prend acte de cette réponse. °

39/ Madame Marie-Claude Couppey, 92 rue Joliot Curie, La Vallée Montaure – Terres de Bord – prise de connaissance du dossier Cette personne est venue constater le changement de zonage en Uh qui lui convient de la parcelle A0075 au 328 rue du Clos Binaud, hameau de la vallée.

Avis de la commission d’enquête publique

L’agglomération n’avait pas à se positionner sur cette observation.

40/ Madame Guillemette Martin-Lavigne est propriétaire du château d'Argeronne, sur la commune de la Haye Malherbe, elle est venue accompagnée d'un architecte Monsieur Eric Garnier qui accompagne son projet. – Changement de zonage et intégration de STECAL Il s'agit d'un domaine de 25 ha sur lequel se trouve le château d'Argeronne que la propriétaire souhaite valoriser et développer avec plusieurs activités complémentaires. Or, le classement de l'ensemble ne convient pas car quelle que soit la zone définie, elle n'englobe pas la totalité des activités. Cette personne a remis et a commenté une étude des propositions du PLUi-H, relative au domaine, étude envoyée à la mairie, à l’Agglomération. Les principaux points évoqués concernent le zonage du Domaine. La zone N avec EBC qui fige 10% de la superficie du domaine, empêchant tout développement touristique et agricole. La zone A qui permet une activité agricole, mais bloque le développement

Page 66 sur 160 Rapport d’enquête publique – Plan local d’urbanisme intercommunal valant programme local de l’habitat (PLUi-H) touristique. La zone NL, qui autorise sous conditions un développement touristique, mais empêcherait des activités qui se trouvent à la charnière du monde agricole et touristique (équitation). D’après elle, le domaine forme un ensemble harmonieux qui depuis trois siècles et demi a su marier des activités de vie, d'hébergement, réceptions, évènements artistiques et culturels et l'activité agricole pour son autonomie (activités équestres, cidre, apiculture). En concordance avec les objectifs du PLUI-H qui affirme l'importance de développer des structures d'hébergement et d'accueil touristique, le château d'Argeronne pour aborder le troisième millénaire doit pouvoir exploiter pleinement son domaine dans un cadre mixte agricole et touristique ». Elle souhaite que sur l'ensemble du domaine des pastilles STECAL soient mises en place afin de prendre en compte le caractère exceptionnel du site, s'appuyant sur un projet de développement, lui assurant des ressources et lui dessinant un avenir dans le monde contemporain. En résumé, elle précise que le château doit vivre pour perdurer et qu’il faut lui permettre d'assurer plusieurs activités différentes. Il faut un cadre juridique sûr pour attirer la confiance des investisseurs.

Réponse de l’agglomération « Le secteur Nl est un secteur de taille et de capacité d’accueil limitée (STECAL) qui permet d’autoriser les constructions à vocation de tourisme en secteur naturel. Le classement Nl, approprié pour le développement de structures touristiques sera maintenu. Il est proposé de réduire la surface d’espace de pleine terre à conserver de 90% à 80% pour ce site afin de permettre le développement de nouveaux projets. »

Avis de la commission d’enquête publique

La commission a pu évaluer, par son déplacement sur site, le potentiel de développement du château d’Argeronne, du « village insolite » et des terres agricoles pour l’implantation, par exemple, d’un manège.

Les zonages identifiés doivent être conservés, à l’exception de la zone A devant le château (parcelle G14 en totalité). Cette parcelle devrait être en zone Nl. Le bois identifié EBC doit aussi être conservé en l’état.

41/ Famille Vavasseur (4 membres sont venus) à Tostes – changement de zonage Ils demandent le changement de zonage de A à U de trois grandes parcelles sur Tostes : ZA 0169 (9 872 m²), ZA 0080 (6 604 m²), ZA 0083 (31 121m²).

Réponse de l’agglomération « Les parcelles ZA 0169 – 0080 – 0083 sont classées en zone agricole dans les PLU de Tostes et de Montaure en vigueur et le sont également dans le PLUiH arrêté. La limitation de la consommation de foncier agricole et l’étalement urbain sont des objectifs inscrits dans le PADD du PLUiH. Les parcelles susmentionnées représentent une superficie totale d’environ 2ha et sont situées en extension de la zone urbaine existante.

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Le classement de ces parcelles n’est pas compatible avec les objectifs inscrits dans le PADD et avec les objectifs de production de logements sur la commune de Terres de Bords. Considérant ce qui précède, la présente demande reçoit une réponse défavorable . »

Avis de la commission d’enquête publique

Après visite sur site, la commission s’interroge sur la proximité de la parcelle ZA 169 avec l’exploitation agricole. Pour autant, à considérer l’application d’un périmètre de protection, ce dernier n’interdirait pas la construction en limite des habitations existantes. Cette parcelle bien qu’exploitée est située entre deux habitations à l’entrée de la commune.

En termes d’augmentation du nombre de logements, cette ouverture à l’urbanisation doit s’inscrire sur l’ensemble du territoire intercommunal et non à l’échelle d’une seule commune. Ainsi, il y aurait lieu de prendre en considération que d’éventuelles nouvelles ouvertures à l’urbanisation pourraient être compensées par l’inconstructibilité de certaines parcelles ou OAP. L’agglomération Seine Eure aurait alors à recalculer pour chaque zonage la superficie réactualisée. Sur l’ensemble des parcelles constructibles du territoire, il est raisonnable de considérer qu’elles ne seront, in fine, pas toutes construites.

La commission d’enquête émet un avis favorable à cette demande.

Les parcelles ZA 80 et ZA 83 sont situées en limite des parcelles urbanisées et sont séparées de ces dernières par un espace enherbé sur la longueur des parcelles. Elles sont cultivées et ouvrent sur l’espace agricole.

La commission d’enquête émet un avis défavorable à cette demande.

42/ Monsieur Hervé Letellier, maire de la Haye Malherbe – Remarques diverses Il précise avoir voté des remarques et réserves lors de l'arrêt de PLUi-H et remet le courrier qu’il a adressé à l’Agglomération Seine Eure du 7 juin 2019 en ce sens.

Réponse de l’agglomération « Suite à l’arrêt du PLUiH, l’avis des communes membres de la Communauté d’Agglomération a été sollicité, conformément à l’article L.153-15 du code de l’urbanisme. Les avis des communes membres ont été joints au dossier d’enquête publique. Conformément à l’article L.153-21 du code de l’urbanisme : « L'organe délibérant de l'établissement public de coopération intercommunale à la majorité des suffrages exprimés après que les avis qui ont été joints au dossier, les observations du public et le rapport du commissaire ou de la commission d'enquête aient été présentés lors d'une conférence intercommunale rassemblant les maires des communes membres de l'établissement public de coopération intercommunale » ; Les avis des communes émis sous la forme de délibérations des conseils municipaux seront présentés lors de la conférence intercommunale des maires prévues à l’automne. Il est donc sursis à statuer sur cette demande . »

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Avis de la commission d’enquête publique

La commission prend acte de cette réponse.

43/ Observation du 24 juin 2019 - Monsieur Hubert de la Haye 19 rue Henri Barbusse Terres de Bord – Changement de zonage La parcelle C240 sur le Vaudreuil est en zone Ni. Il envisage la création d’une maison pour assistantes maternelles (MAM), d’une Maison Accueillants familiaux (MAF) (pour personnes âgées en foyer), d’une maison de découverte de la nature (faune et flore), d’une maison pour loisirs, pêche, gîte rural et d’une chambre d’hôte. Aussi, il souhaite que cette parcelle devienne constructible en continuité de la zone urbaine limitrophe.

Réponse de l’agglomération « La parcelle C240 est située en zone verte du PPRI. La zone verte est une zone d’expansion de crue dans laquelle les constructions nouvelles ne sont, par principe, pas autorisées. La parcelle C240 n’a donc pas vocation à être classée en zone urbaine. Considérant ce qui précède, la présente demande reçoit une réponse défavorable »

Avis de la commission d’enquête publique

La commission considère que les règles du PPRI s'appliquent et s’associe à la réponse de l’agglomération.

Registre n°5 d’Acquigny 44/ Observation du 17 mai 2019 - Madame Michèle Lecesne - OAP Cette personne a déposé un courrier reçu en mairie le 17 mai 2019, avant le début de l’enquête publique. En substance, elle suggère que les parcelles AB 180 et 181 sur Acquigny soient classées en zone OAP de façon à récupérer plus facilement les terrains. Réponse de l’agglomération « Les OAP sont des outils permettant la réalisation d’un aménagement d’ensemble. La création d’une OAP n’entraîne aucun transfert de propriété. La présente demande reçoit donc une réponse défavorable »

Avis de la commission d’enquête publique

La commission prend acte de cette réponse et s’y associe.

45/ Madame Nadine Lecerf– 27 rue de Louviers – Acquigny – changement de zonage Madame Lecerf est propriétaire des parcelles AD38 et AD39 à Acquigny. Une petite partie de la AD38 est constructible. Elle demande à changer et à pouvoir construire une maison sur la partie Est de la AD39 en alignement des maisons limitrophes. Dans le plan de zonage n°1 planche U16, elles apparaissent en secteur 2AU (zone à urbaniser à long terme) et un classement Nr.

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Réponse de l’agglomération « La parcelle AD 39 est située en zone à urbaniser (1AU) dans le PLU d’Acquigny en vigueur et en zone à urbaniser à long terme (2AU) dans le PLUiH arrêté. La présence de l’indice Nr sur la parcelle est une erreur matérielle qui sera rectifiée. La parcelle AD 39 et les parcelles avoisinantes n’ont fait l’objet d’aucun projet depuis l’approbation du PLU d’Acquigny en 2012. Les zones constructibles du PLUiH arrêté sur la commune d’Acquigny correspondent aux objectifs de construction de logement inscrits dans le Programme d’Orientations et d’Actions. La zone 2AU n’a pas vocation à être urbanisé à court terme. La présente demande reçoit donc une réponse défavorable . »

Avis de la commission d’enquête publique

La commission estime que la réponse apportée ne prend pas en considération la totalité de la demande. En effet, il est demandé de pouvoir construire sur la parcelle AD 39 sur sa partie Est en alignement des maisons et donc dans le prolongement de la zone urbanisée. Il s’agit donc d’un échange avec la parcelle AD 38.

La commission émet un avis favorable à la demande et prend note de l’erreur matérielle portant sur le zonage Nr.

46/ M. Guillaume Chanu et Mme Marie Briant à Surville hameau de la Vacherie – Changement partiel du zonage Ils ont hérité d'une terre agricole et d'un corps de ferme en délabrement, sans exploitation sur le site. Ce corps de ferme fait l'objet d'un arrêté du TA de mise en péril. La parcelle concernée B0 189 est en zone inconstructible – A. L’observation 10 sur le registre dématérialisé est traitée dans cette réponse. Réponse de l’agglomération « La parcelle B189 a été classée en zone agricole en raison de la présence, sur cette parcelle, d’une exploitation agricole. La Chambre d’Agriculture de l’Eure a précisé que cette parcelle n’a aujourd’hui plus d’usage agricole. Etant située en continuité du Hameau de Surville (identifié comme hameau à développer dans le SCoT Seine-Eure Forêt de Bord) et étant déjà bâtie, cette parcelle peut donc logiquement être classée en zone Uh. Considérant ce qui précède, la présente demande reçoit donc une réponse favorable »

Avis de la commission d’enquête publique

Après visite sur site, la commission a constaté que cette parcelle à l’abandon n’était plus exploitée ; que les bâtiments et le matériel sont restés en l’état depuis de nombreuses années.

Effectivement, il a été constaté que cette demande de changement de zonage, pouvait s’inscrire entièrement et sans discussion possible dans son environnement bâti, en entrée de ville. La commission préconise expressément le changement de zonage en zone urbanisée de cette parcelle. Le maintien en zone A n’est absolument pas justifié.

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La commission émet un avis favorable.

47/ Famille Martin-Botte – Changement de zonage Parcelles ZA 068 et ZA 069 (6 800 m²), sises sur la commune de Montaure- Terres de Bord. Il s’agit de parcelles classées en zone à urbaniser dans le précédent PLU de la commune de Montaure. Aujourd'hui, dans le PLUi-H, elles sont classées en zone agricole et demande est faite de les repasser en zone à urbaniser. Différents échanges ont été fait entre le propriétaire, l’agglomération Seine Eure et la mairie de Terre de Bord.

Réponse de l’agglomération « Les parcelles ZA 068 et ZA 069 sont classées en zone à urbaniser dans le PLU de Montaure en vigueur et en zone agricole dans le PLUiH. Ces parcelles sont situées en extension de la partie urbanisée de la commune. Les seules zones ouvertes à l’urbanisation sur la commune sont les parcelles non bâties au sein de la partie urbanisée (à l’image de la zone AU encadrée en jaune ci à gauche), conformément à l’objectif de limitation de l’étalement urbain du PADD. Les parcelles ZA 068 et ZA 069 n’ont donc pas vocation à être classées en zone urbaine ou à urbaniser. Considérant ce qui précède, la présente demande reçoit une réponse défavorable . »

Avis de la commission d’enquête publique

Le classement en zone U correspondrait à l'étalement urbain en zone A. La commission émet un avis défavorable.

48/ Monsieur Jean-Pierre Manchon– Logements sociaux Il s’oppose à l'implantation de logements sociaux sur les parcelles de GFA de la ferme des Halages et de Mme AUVRAY comme cela est inscrit dans le PLUi-H.

Réponse de l’agglomération « Cette observation ne donne aucune précision sur la commune et les parcelles concernées. En l’absence de ces éléments, il est impossible de répondre à la présente observation . »

Avis de la commission d’enquête publique

La commission prend acte de cette réponse.

49/ Monsieur Alexandre Delacour – Logements sociaux Monsieur Delacour, Maire de La Haye le Comte, dépose une observation afin de refuser l'implantation de logements sociaux sur les terrains à construire de la commune.

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Réponse de l’agglomération

« La commune de La Haye le Comte est identifiée dans le PLUiH comme faisant partie du pôle urbain central, de par sa proximité avec la ville centre de Louviers. Un objectif de production de 2 logements locatifs sociaux a été définis dans le Programme d’Orientations et d’Actions du PLUiH sur la période 2020 - 2026, soit 20% de la production totale de logements sur la commune de la Haye le Comte.

La production de logements locatifs sociaux permet de répondre à l’ensemble des besoins et d’assurer les parcours résidentiels, notamment dans le pôle urbain.

L’objectif de production de logements sociaux sur la commune de La Haye le Comte est donc maintenu sachant qu’il pourra être mis en œuvre dans le cadre de conventionnements de logements existants privés avec l’ANAH (mise en location avec loyer plafonné). »

Avis de la commission d’enquête publique

La commission prend note de cette réponse.

50/ Monsieur Yohann Martin et Pauline Dumont – changement de zonage Ils demandent à mettre en zone constructible les parcelles 253, 255 et 328 situées sur la commune d'Amfreville sur Iton afin de pouvoir les vendre dans l'avenir. Ils ont signé un compromis de vente concernant l'achat de tout l'ensemble avec une maison bâtie.

Réponse de l’agglomération « Les parcelles objets de la présente demande sont classées en zone naturelle dans le PLU d’Amfreville sur Iton en vigueur et dans le PLUiH arrêté. Ces parcelles ne sont pas urbanisées et sont situées en extension de la partie urbanisée de la commune. Considérant ce qui précède, la présente demande reçoit une réponse défavorable. »

Avis de la commission d’enquête publique

Après visite sur place, la commission estime que cette demande ne peut aboutir compte tenu de l’environnement et de la topographie du site.

La commission prend note et s’associe à la réponse de l’agglomération.

51/ Monsieur Jean-Claude Sainsaulieu a déposé un courrier – Changement de zonage Il possède à Acquigny un terrain cadastré A155 lequel est situé Route de Gaillon. Avec les propriétaires voisins (A159/A157 et A153), ils avaient un projet de construction en mettant leurs terrains en commun. Sur le projet de PLUi-H, ces terrains sont situés entre une zone Nh et deux terrains construits, mais ils sont classés en zone N.

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Pour lui, ce zonage n’est pas logique, les terrains précités représentant une « dent creuse » permettant une ou deux constructions. Cette construction permettrait d’économiser des terrains plus intéressants, agricoles ou naturels ailleurs. Monsieur le Maire d’Acquigny lui aurait déclaré qu’il était favorable à la constructibilité de ces terrains et que l’argument qui lui avait été opposé était qu’ils étaient situés en ZNIEFF. Ceci est faux d’après les documents transmis. Il demande ainsi que soit étendue la zone Nh qui engloberait les terrains et les deux maisons suivantes, en zone N dans le projet. La zone constructible correspondrait alors à la zone, exclue de la ZNIEFF.

Réponse de l’agglomération

« Ces parcelles sont classées en zone naturelle dans le PLU en vigueur de la commune d’Acquigny et dans le PLUiH arrêté. La partie nord des parcelles objets de la présente demande est effectivement impactée par une ZNIEFF de type 1. D’une part, la faible densité des constructions existantes autour des parcelles susmentionnées ne permet pas de les qualifier de « dent creuse ». D’autre part, ces parcelles sont situées en extension du hameau route de Gaillon, lequel n’est pas identifié dans le SCoT comme étant un hameau à développer.

Considérant ce qui précède, la présente demande reçoit une réponse défavorable.

Avis de la commission d’enquête publique

Après visite sur place, la commission estime que cette demande ne peut aboutir compte tenu de l’environnement immédiat, de la localisation et de la topographie du site.

52/ Monsieur Alain et Madame Evelyne Aubry – 35 Route de Pacy à Acquigny - Pastillage Ces personnes ont déposé un courrier portant sur le pastillage de leur bien afin de permettre la mixité de l’usage de leur bien. Ils avaient évoqué oralement leur projet pendant la permanence du 11 juin 2019 à Louviers.

Réponse de l’agglomération « Les parcelles mentionnées dans le courrier joint à l’observation de M. et Mme AUBRY sont classées en zone Nh. Sont autorisés en zone Nh les destinations suivantes : logements, artisanat, commerce de détail, restauration, activités de services où s’effectue l’accueil d’une clientèle, hébergement hôtelier et touristique, entrepôts et bureaux. Les deux bâtiments construits sur les parcelles susmentionnées sont identifiés comme pouvant faire l’objet d’un changement de destination. Les destinations des bâtiments existants pourront donc évoluer en fonction des besoins futurs. »

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Avis de la commission d’enquête publique

La commission prend acte de cette réponse qui correspond au souhait des propriétaires.

53/ Monsieur Jean Beaucourt et Madame Marie-Françoise Beaucourt – 49 Rte de Tournedos Bois Hubert - Prise de connaissance du dossier Ce couple souhaitait la confirmation du classement de parcelles en zone urbanisée : section ZD N° 28 pour 54a 10 ca et section ZD n° 29 pour 12 a 80 ca se trouvant sente des Faulx à Acquigny.

Avis de la commission d’enquête publique

Le pétitionnaire n’avait pas à se positionner.

54/ Monsieur Jean-Luc Pattyn demeurant au 18 Rue de l’Aulnay à Gaillon – Prise de connaissance du dossier Cette personne souhaitait la confirmation du classement de la parcelle en zone urbanisée : section ZD N° 30 pour 8a 70 ca se trouvant sente des Faulx à Acquigny.

Avis de la commission d’enquête publique

Le pétitionnaire n’avait pas à se positionner.

55/ Messieurs Pascal et Denis Leloup, rue des Forrières Village de Montaure commune de Terres de Bord – Changement de zonage et axes de ruissellement La parcelle ZA n°146 – classée en zone 1AU dans le PLU de Montaure approuvé le 12 Février 2007 a une contenance de 9 419 m². Cette parcelle a été classée en zone A dans le PLUi-H. Cette famille a un projet de lotissement familial « Lotissement familial LELOUP – 3 Lots ». Ces 3 lots sont à bâtir sur une superficie de 5 005 m². a) Ils souhaitent le classement en zone U de la partie du terrain nécessaire à la réalisation d’un lotissement familial de 3 parcelles à prendre sur la parcelle ZA n°146 d’une plus grande contenance tel qu’exposé dans leur projet déposé le 11 Janvier 2019, la parcelle étant déjà classée en zone 1AU du PLU de Montaure. b) Ils souhaitent la suppression du 2 ème axe de ruissellement des eaux pluviales situé sur le plan de zonage à l’arrière des propriétés situées le long de la rue de la Libération, celui-ci ne prenant pas en compte la double pente du terrain, ce qui constitue une erreur manifeste d’appréciation, d’après eux.

Réponse de l’agglomération

« La parcelle ZA 146 est classée en zone à urbaniser dans le PLU de Montaure en vigueur et en zone agricole dans le PLUiH. Cette parcelle est située en extension de la partie urbanisée de la commune.

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Les seules zones ouvertes à l’urbanisation sur la commune sont les parcelles non bâties au sein de la partie urbanisée (à l’image de la zone AU encadrée en jaune ci à gauche), conformément à l’objectif de limitation de l’étalement urbain du PADD.

La parcelle ZA 146 n’a donc pas vocation à être classées en zone urbaine ou à urbaniser. Considérant ce qui précède, la présente demande (a) reçoit une réponse défavorable.

Les axes de ruissellement ont été identifiés sur le territoire par une étude réalisée en 2004 et reportés au plan de zonage n°2 du PLUiH. De nouvelles études seront réalisées à moyen-long terme, les éventuelles erreurs concernant les axes de ruissellement pourront dès lors être corrigées. »

Avis de la commission d’enquête publique

Après visite sur le site, la commission a noté la présence d’une noue en fond de parcelles. Ces parcelles sont situées en limite du « centre bourg » dans la rue de la boulangerie, située à 30 mètres. Elles disposent d’un accès à cette rue, et sont en zone urbanisée pour cette partie. Elles sont, pour la partie arrière, partiellement exploitées par un agriculteur. La maison sise aux abords est inhabitée. La demande pourrait être acceptée pour la seule surface demandée (5 005 m². sur les 9 419 m²).

La commission émet un avis favorable à cette demande.

56/ Monsieur Bruno Manchon – 2120 Route d’Evreux – Ferme des Planches Acquigny – Changement de destination Suite à son courrier du 1 er juin 2018, et en vue du changement du PLU, il demande de rajouter une étoile sur le bâtiment plan n° 3, attenant à son habitation principale, ceci dans les mêmes conditions que les changements précédents. Il a fourni un plan avec la numérotation des bâtiments. Ainsi, une demande « d’étoile » sur tous les bâtiments du corps de ferme avait été formulée et une « étoile » a été apposée sur les bâtiments 5, 6 et 7 (gîtes touristiques, activités hôtelières). Le bâtiment 3, adjacent à la maison d’habitation devrait aussi lui être « étoilé » mais pas le bâtiment 2 qui est la maison d’habitation.

Réponse de l’agglomération

« Ces bâtiments sont situés en zone naturelle dans le PLUiH arrêté. Avant d’identifier ces bâtiments comme pouvant faire l’objet d’un changement de destination, il est nécessaire de vérifier que le changement de destination des bâtiments agricole en bâtiments d’habitation ne compromet pas l’activité agricole ou la qualité paysagère du site. Il donc sursis à statuer à la présente demande . »

Avis de la commission d’enquête publique

La commission prend acte de cette réponse. La chambre d’agriculture pourrait être utilement sollicitée.

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57/ Mme Annette Cerisier – 60 rue des Blancs Monts à Amfreville sur Iton – conséquences sur la constructibilité de la disparition d’un EBC (éléments environnementaux) Elle souhaite que sa parcelle D298.en zone constructible puisse réellement l’être. En effet, les différentes règles de type trame verte et bleue, zone ZNIEFF, EBC et préemption de la mairie, applicables sur cette parcelle, rendent son terrain inconstructible. Sa demande est appuyée par Mme Lenfant – Maire d’Amfreville sur Iton.

Réponse de l’agglomération

« La parcelle D298 est située en zone Uh du PLUi. La parcelle D298 n’est pas concernée par la présence d’EBC. La Communauté d’Agglomération Seine-Eure ne dispose pas de la compétence juridique pour supprimer les ZNIEFF identifiées .

Le droit de préemption de la Communauté d’Agglomération Seine-Eure n’est pas de nature à empêcher la réalisation de nouvelles constructions. Il est précisé que la totalité des zones urbanisées de la commune est couverte par des éléments relatifs à la trame verte et bleue (TVB). La TVB entraîne l’application de prescriptions supplémentaires précisées dans le règlement sans rendre les parcelles concernées inconstructibles. »

Avis de la commission d’enquête publique

Après visite sur site et examen des documents, la commission constate que cette parcelle, intégrée en fond de « raquette » dans un lotissement, est constructible. Cependant, en raison de l’environnement forestier qui l’encadre sur la quasi-totalité de ses limites, de la présence de bois fréquenté par les animaux et du chemin forestier piétonnier, l’éventuelle construction doit parfaitement s’intégrer dans son environnement et respecter ses contraintes.

La commission émet un avis favorable en accord avec les indications fournies par l’agglomération.

58/ Mme Agnès d’Esneval- 1 Rue Aristide Briand à Acquigny – Changement de zonage « a) Sa parcelle ZB 31 était constructible et elle a été déclassée sans prévenir. Elle explique que des maisons sont mitoyennes au terrain, il ne s’agit pas de transformer le bourg mais seulement de rendre ce hameau vivant. Le terrain est viabilisé, eau, électricité, chemin de desserte. Elle demande la possibilité de construire une maison. b) Elle considère également que route d’Ailly les parcelles A159 et A157 sont en dents creuses et doivent être constructibles comme elles l’étaient auparavant pour éviter une urbanisation avec des friches entre les maisons.

Réponse de l’agglomération

« La parcelle ZB 31 est classée en zone naturelle dans PLU d’Acquigny et dans le PLUiH arrêté. Le classement de la parcelle ZB 31 n’a donc pas été modifié.

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D’une part, cette parcelle est non bâtie, excentrée, et située à proximité d’une zone agricole protégée. D’autre part, la faible densité du bâti sur ce secteur ne permet pas d’envisager un classement de ce hameau en zone urbaine ou en zone naturelle de hameau. Considérant ce qui précède, la présente demande (a) reçoit une réponse défavorable.

Concernant la demande b) voir réponse apportée à la demande n°1 – Permanence du 15 juin 2019 – registre n°5 »

Avis de la commission d’enquête publique

Comme déjà évoqué précédemment, les parcelles sises rue d’Ailly n’ont pas vocation à être urbanisées. Aussi, la demande ne peut aboutir.

La commission prend acte de cette réponse.

59/ M. Albert Weissler et Mme Claire Moyen– 1 Bis rte du Hazé – Le Coudray – Quatremare –changement de zonage Ces particuliers sont propriétaires de nombreuses parcelles de terrain sur Quatremare (ZA0115 et ZA 0116) et sur Andé. Des parcelles sur la commune de Quatremare, ayant bénéficié d’un certificat d’urbanisme délivré le 19 Juillet 2017 alors qu’elles étaient en zone UA, constructibles pour une contenance de 9 632 m² sont désormais inconstructibles. Pour les parcelles sur la commune d’Andé (pour une contenance totale de 4 Ha 70a 20 ca, elles étaient classées en zone NAE artisanale et deviennent inconstructibles. Il s’agit des parcelles ZA 60 à 67, 70 à 74, 207, 262, 263, 282 et OA 217 et OA 1453. Ils souhaitent le rétablissement des anciens zonages pour lesquels ils avaient un certificat d’urbanisme en Nae. Réponse de l’agglomération « Les parcelles ZA 0115 – 0116 sont classées en zone à urbaniser (partie est) et en zone agricole (partie ouest) dans le PLU de Quatremare en vigueur et en zone agricole dans leur intégralité dans le PLUiH arrêté. Ces parcelles sont identifiées comme étant des terres agricoles dans le registre parcellaire graphique de l’année 2017 (prairies temporaires).

Extrait du registre parcellaire graphique de 2017 : geoportail.gouv.fr Par ailleurs une exploitation agricole est située à proximité des parcelles susmentionnées et fait l’objet d’un périmètre de protection.

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Extrait de la carte de protection des exploitations agricoles - Chambre d’Agriculture de l’Eure .

Les parcelles mentionnées dans la présente observation sont classées en zone à urbaniser à dominante industrielle (NAE) dans le POS de la commune d’Andé en vigueur et en zone naturelle dans le PLUiH arrêté. Le classement de ces parcelles en zone NAE résultait d’une volonté de la commune de prévoir l’extension de la carrière existante. Ce projet n’est toutefois plus d’actualité. Le classement de ces parcelles en zone NAE n’est donc plus justifié. Le site répond aujourd’hui aux caractéristiques d’un terrain naturel. Considérant ce qui précède, la présente demande concernant les parcelles situées sur les communes d’Andé et de Quatremare reçoit une réponse défavorable. »

Avis de la commission d’enquête publique

Après visite sur site, les parcelles sur la commune de Quatremare n’ont pas vocation à être constructibles au regard du secteur. Ces parcelles étant même exploitées dans un environnement à dominante agricole.

La commission émet un avis défavorable à cette demande sur les deux communes .

60/ Monsieur Rémy Cahn – 16 Sente de la vente aux hommes Acquigny – Cas particulier : Demande de système d’assainissement collectif et de signalétique complémentaire (divers) a) La remarque 1 sur le registre concerne la date de mise en place du tout à l’égout pour la parcelle avec habitation dont il est propriétaire depuis 1960 et dont il paie les impôts locaux sans en avoir les avantages. Il a eu l’occasion d’en discuter avec le maire qui lui a dit que c’était en cours mais sans le dater. Il s’agit de la parcelle AD 0102. b) La 2 ème remarque concerne le marquage au sol (emplacement de parking) sur la RN (Louviers-Evreux) qui ne permet pas le croisement des véhicules car l’espace est trop petit – sans signalisation appropriée (circulation alternée).

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Réponse de l’agglomération « Ces remarques ne sont pas en lien avec le PLUiH. Nous invitons le dépositaire à contacter la Mairie et la Direction de la Mobilité de la Communauté d’Agglomération Seine-Eure sur ces différents points . »

Avis de la commission d’enquête publique

La commission prend acte de cette réponse.

61/ Madame Denise Labert – 11 Rue Aristide Briant Acquigny -Modification du zonage « Elle demande l’ajout d’une bande de 5 mètres en zone constructible à prendre sur les parcelles 150 et 151 au droit de la parcelle 70. Cette dernière est en zone Up (avec dessus l’habitation), les parcelles 150 et 151 sont, quant à elles, actuellement en zone N. Réponse de l’agglomération « Les parcelles AC 0150 – 0151 sont classées en zone naturelle dans le PLU d’Acquigny en vigueur et dans le PLUiH arrêté. La parcelle AC 170 est classée en zone UA dans le PLUiH arrêté. La parcelle AC 170 peut être densifiée sans qu’il soit nécessaire d’étendre la zone urbaine sur les parcelles AC 150 et 151. Il est précisé que la construction d’annexes est autorisée sous conditions en zone naturelle. Considérant ce qui précède, la présente demande reçoit une réponse défavorable. »

Avis de la commission d’enquête publique

La commission prend acte de cette réponse qui n’empêche pas la réalisation d’annexes sous conditions.

62/ Marie-Joëlle Lenfant – Maire d’Amfreville sur Iton – changement de zonage, emplacement réservé a) Sur les parcelles dans le lotissement à la Mare Hermier : elle confirme la nécessité dans ce secteur qui n’est plus concerné par la présence d’EBC de faire disparaitre les autres servitudes (cf. Observation précitée de Mme Cerisier). b) Elle souhaite le long de la voie ferrée un emplacement réservé pour aménager une voie verte. c) Elle confirme qu’il y a lieu de changer le zonage de N en U près du cimetière pour faciliter la demande de Monsieur Yohann Martin (cf. observation n°5 du 27 mai 2019 au registre d’Acquigny). Réponse de l’agglomération « Concernant les demandes a) et c), voir les réponses apportées respectivement aux observations n°5 – permanence du 27 mai 2019 – registre n°5 et n°1 – permanence du 20 juin 2019 – registre n°5 b) Les parcelles concernées par l’emplacement réservé étant situées en zone N, la demande sera analysée.

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Il est sursis à statuer concernant la présente demande (b) »

Avis de la commission d’enquête publique

L’aménagement d’un emplacement réservé doit être étudié notamment en termes de surface et d’utilité de cette « voie verte » pour les usagers.

La commission prend acte de cette réponse.

Registre n°6 de Louviers 63/ Monsieur Jean-Claude Chenu 1 chemin de la Mare de Saint Lubin à Louviers – changement de zonage Sur le projet de PLUi-H, la parcelle AO 63 est en zone agricole alors qu’elle n’a jamais été exploitée comme telle. Il explique que deux maisons ont été construites aux abords de cette parcelle avec un raccordement électrique via la présence d’un transformateur à 100 mètres. Il note que d’autres constructions ou agrandissements sont prévus en zone naturelle. Il demande que cette parcelle soit constructible.

Réponse de l’agglomération

« La parcelle AO 63 est classée en zone agricole dans le PLU de Louviers et dans le PLUiH arrêté. Le hameau de Saint-Lubin est excentré, faiblement densifié et n’est pas identifié comme hameau à développer dans le document d’orientations générales du SCoT Seine-Eure Forêt de Bord.

La totalité des parcelles attenantes à la parcelle AO 63 est classée en zone naturelle ou agricole. Le fait que cette parcelle puisse être raccordée au réseau électrique n’est pas de nature à justifier son ouverture à l’urbanisation. Considérant ce qui précède, la présente demande reçoit une réponse défavorable . »

Avis de la commission d’enquête publique

La commission prend acte de cette réponse et s’y associe.

64/ Monsieur Christian Barrois 43 rue du 11 novembre Léry –Extension du zonage constructible Concernant les parcelles ZD 134, 135, une surface supplémentaire de 250 m² aurait été octroyée pour rendre constructible 650 m² au total de ces parcelles. Il souhaite une extension de cette surface constructible afin de ne pas implanter leur construction sur le bord de la voie, le reste demeurant en zone agricole.

Réponse de l’agglomération « Les parcelles ZD 134 et 135 sont classées en naturelle (ND) dans le POS de la commune de Léry en vigueur et sont pour majeure partie situées en zone naturelle du PLUiH arrêté. Les parcelles ZD 134 et 135 sont situées en extension de la partie urbanisée de la commune. Le tissu urbain existant propose des possibilités de constructions et de densification.

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Considérant ce qui précède, la présente demande reçoit une réponse défavorable. »

Avis de la commission d’enquête publique

Après visite du site, la commission a constaté l’environnement favorable à la demande de changement de zonage sur la seule partie contiguë de la zone urbaine. L’agglomération n’a pas pris en compte le « décroché » existant de cette parcelle vis- à-vis de la zone urbaine et le fait que la demande ne concerne pas la totalité des parcelles.

Il apparait que le pétitionnaire doit réétudier cette demande pour laquelle la commission émet un avis favorable .

65/ Monsieur Franck Gilard, 14 route des quatre chemins à La Haye le Comte – OAP a) Il reproche l’absence d’information quant à la surface urbanisable de la parcelle ZA 008 sur la commune de la Haye le Comte. Cette parcelle est concernée par l’OAP « Cœur de bourg ». Il considère que cette urbanisation n’est pas pertinente et consomme une « terre agricole de qualité dans un esprit contraire aux préconisations du ministère de l’urbanisme et de la chambre d’agriculture » b) Il souhaite connaitre également la base juridique justifiant de l’intégration de cette parcelle dans le périmètre urbanisable. c) Il demande la confirmation de l’intégration de cette parcelle dans les « considérants négatifs présentés par le service de l’urbanisme de la préfecture de l’Eure » (DDTM). Pour lui, ce point doit être vérifié. d) Il estime que la plaine de la Haye le Comte, bordée par la route des 4 chemins et la forêt de Louviers présente un caractère de paysage remarquable. Il faudrait d’après lui envisager un classement contraignant pour préserver ce paysage naturel. Il estime que le caractère de terre agricole de qualité doit faire l’objet d’une protection particulière.

Réponse de l’agglomération « La parcelle ZA 008 est classée en zone à urbaniser (AUb) dans le PLU de la Haye le Comte en vigueur et est classée en zone urbaine (U) dans le PLUiH. a) La superficie de la parcelle ZA 008 classée en zone urbaine dans le PLUiH arrêté est d’environ 0,8 ha. Cette parcelle n’est pas incluse dans le périmètre d’une OAP. b) L’intégration de cette parcelle en zone urbanisable se justifie par le fait qu’elle est actuellement classée en zone constructible et qu’elle a fait l’objet d’un permis d’aménager pour la création de 5 lots à bâtir délivrée en 2018. Cette parcelle est donc « un coup parti », son classement en zone urbaine est la conséquence logique du permis d’aménager délivré. c) Le classement de cette parcelle en zone urbaine a fait l’objet d’une observation de la DDTM de l’Eure d) Une réflexion sera menée pour classer les terrains agricoles de ce secteur en zone agricole protégé pour ses qualités paysagères (Ap), ce point fera l’objet d’un arbitrage lors de la conférence intercommunale des Maires . »

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Avis de la commission d’enquête publique

La commission a constaté sur place que l’opération sur cette parcelle ZA 008 est déjà en cours de réalisation et prend acte de cette réponse très complète.

66/ Observations du 22 mai 2019 - 1/ Monsieur et Madame Philippe Fiault 25 Route des quatre chemins à Louviers - OAP Ils trouvent qu’il serait dommage que la plaine, bordant la route des quatre chemins et le lotissement la Pommeraie, soit dénaturée par une urbanisation intensive compte tenu de son caractère remarquable et naturel proche de la forêt.

67/ Mme Magali Motte 27 route des 4 chemins à Louviers - OAP Elle déclare soutenir la démarche et demande de Monsieur Gilard (cf. observation 3 du 20 mai 2019).

Avis de la commission d’enquête publique

Les deux observations font suite à celle de Monsieur Gilard. L’agglomération a répondu par « voir réponse précédente ». Elle adopte donc la même position quant à ces demandes.

68/ Observation en dehors des permanences non datée - Monsieur André Auvray 2 bis allée François Langlois la Haye Malherbe – Logements sociaux Il estime que l’extension urbaine doit se faire dans le respect de l’environnement de manière raisonnée. Il trouve « impensable » d’envisager des logements sociaux sur cette commune agricole et résidentielle. Les moyens financiers de la commune dans la prise en charge de cette nouvelle population sont insuffisants. La remarque semble concerner la commune de la Haye le Comte.

Réponse de l’agglomération « Voir réponse à la demande n°4 – Permanence du 27 mai 2019 – registre n°5 »

Avis de la commission d’enquête publique

L’agglomération fait référence à l’observation de Monsieur Delacour (n°49) sur les logements sociaux, ci-après reproduite :

Réponse de l’agglomération

« La commune de La Haye le Comte est identifiée dans le PLUiH comme faisant partie du pôle urbain central, de par sa proximité avec la ville centre de Louviers. Un objectif de production de 2 logements locatifs sociaux a été définis dans le Programme d’Orientations et d’Actions du PLUiH sur la période 2020 - 2026, soit 20% de la production totale de logements sur la commune de la Haye le Comte. La production de logements locatifs sociaux permet de répondre à l’ensemble des besoins et d’assurer les parcours résidentiels, notamment dans le pôle urbain. L’objectif de production de logements sociaux sur la commune de La Haye le Comte est donc maintenu sachant qu’il pourra être mis en œuvre dans le cadre de conventionnements de logements existants privés avec l’ANAH (mise en location

Page 82 sur 160 Rapport d’enquête publique – Plan local d’urbanisme intercommunal valant programme local de l’habitat (PLUi-H) avec loyer plafonné). »

La commission prend acte de cette réponse.

69/ Courrier de la Société Stref - reçu à l’Agglomération Seine Eure le 28 mai 2019 et annexé au registre de Louviers– Photovoltaïque La société Stref, dont les carrières sont situées entre SPS et cette société, présente le projet d’implantation d’un parc photovoltaïque terrestre sur la commune de Criquebeuf sur Seine, porté par la société Engie.

Réponse de l’agglomération

« Le PLUiH a bien intégré la dimension de la thématique de la production d’énergie renouvelables et notamment des centrales photovoltaïques.

Pour rappel, le PADD dans ses objectifs prévoit P. 10 : - Permettre l’exploitation des énergies douces et renouvelables : - Poursuivre le développement de la production énergétique solaire, notamment par l’installation de panneaux photovoltaïques sur les toitures des bâtiments, les parkings couverts et les délaissés fonciers des sites pollués, - Poursuivre la politique de développement de la filière « bois énergie », - Permettre le développement de la production hydroélectrique à partir des barrages existants (barrage de Poses) sur la Seine et l’Eure sans que cela n’impacte la libre circulation des espèces aquatiques et des sédiments, - Développer l’énergie éolienne sur le territoire en cohérence avec le schéma régional de l’éolien

Les communes de l’Agglomération Seine-Eure ont été sollicitées par différents porteurs de projet pour développer des centrales photovoltaïques. L’Agglomération mesure l’incidence sur le PLUiH et au vu de la temporalité des études de faisabilité de ces projets, il a été décidé que les projets qui seraient matures pourraient être intégrés au PLUiH lors d’une procédure d’évolution du document d’urbanisme, après son approbation prévue en fin d’année 2019. »

Avis de la commission d’enquête publique

La commission prend acte de cette réponse.

70/ Monsieur Alain Dumont, chemin des eaux à Louviers - Prise de connaissance du dossier Il est venu consulter le PLUi-H pour connaître la destinée de la parcelle en face de son habitation, cette dernière étant restée en zone naturelle.

Réponse de l’agglomération

« Il est précisé que sont autorisées en zone naturelle, sous conditions, les extensions mesurées et les annexes »

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Avis de la commission d’enquête publique

La commission prend acte de cette réponse.

71/ Monsieur Jean-Marie Mackiels 15 résidence St Nicolas à Martot – Changement de zonage Il demande la possibilité de construire sur une partie de ses parcelles (ZB 149 et 150) sur la commune de Martot. Il indique que la parcelle est inexploitable compte tenu de sa configuration triangulaire en pointe. L’accès au terrain se ferait par le chemin goudronné. Il envisage de donner 2 500 m² à sa fille pour une construction.

Réponse de l’agglomération

« Les parcelles ZB 149 – 150 sont classées en zone agricole du PLU de Martot en vigueur et dans le PLUiH arrêté.

L’ouverture à l’urbanisation de cette parcelle est incompatible avec les objectifs inscrits dans le PADD du PLUiH (limiter l’étalement urbain et limiter la consommation de foncier agricole). Considérant ce qui précède, la présente demande reçoit une réponse défavorable. »

Avis de la commission d’enquête publique

Après visite sur site, il apparait que les parcelles ne sont pas cultivées, qu’elles sont effectivement entourées et séparées des autres parcelles cultivées par une clôture, qu’elles sont enherbées et que ces deux parcelles sont situées en limite de la zone constructible de la résidence Saint Nicolas.

La commission estime, compte tenu de ces éléments, que la demande serait justifiée, ce même si en cas d’acceptation, la zone constructible était étendue. Son exploitation par un agriculteur semble délicate en raison de sa configuration triangulaire. La commission émet un avis favorable à cette demande .

72/ Monsieur Ambroise Auvray domaine du château de la Villette à Louviers – OAP Il a présenté son projet d’habitat et d’hôtellerie haut de gamme répondant au souci du Président de l’agglomération d’accueillir de nouveaux habitants. Il s’agit de l’OAP de la Villette sur une superficie de 3, 95 ha.

Réponse de l’agglomération

« Compte-tenu du nombre de remarques formulées dans le courrier annexé à la présente demande et de l’importance du projet concerné, il est sursis à statuer sur la présente demande.

Cette observation sera présentée lors de la conférence intercommunale des Maires prévue à l’automne 2019, conformément à l’article L.153-21 du code de l’urbanisme.

Les erreurs matérielles identifiées pourront être corrigées. »

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Avis de la commission d’enquête publique

Après visite sur le site, les modifications du zonage relatives au bâtiment au droit du château sont justifiées. Concernant le « lotissement haut de gamme », la lisière doit être protégée à l’arrière des futures habitations.

Il est dommage d’envisager de procéder à l’abattage des bois au niveau des côteaux. La partie basse réservée au futur parking dans le projet du propriétaire ne pose pas de difficulté. La commission prend acte de la décision de sursis à statuer.

73/ Monsieur et Madame Camille et Hugues Oeyen de Surville – changement de destination Il s’agissait de vérifier qu’un bâtiment agricole pouvait bien changer de destination. Ils ont eu une réponse de l’Agglomération Seine Eure pour dire que les parcelles EO 205 EO499 EO 498 EO499 EO500 étaient classées en zone urbaine (mixité de constructions).

Réponse de l’agglomération

« Il est précisé que les destinations et sous-destinations autorisées en zone urbaine (U) dans le règlement du PLUiH sont les suivantes : logement, hébergement, activités de service ou s’effectue l’accueil d’une clientèle, équipements d’intérêt collectif et services publics, et bureau.

D’autres sous-destinations sont autorisées sous conditions (cf. règlement de la zone U). »

Avis de la commission d’enquête publique

La commission prend acte de cette réponse.

74/ Monsieur Gabriel Lancelin - Changement de zonage

Ce monsieur était venu à la permanence de Louviers le 29 mai pour la situation de ses deux parcelles AO 0414 et AO 0454 à Louviers, hameau de St Lubin. Il a déposé son courrier, le courrier de réponse de l’Agglomération Seine Eure ainsi qu’un plan cadastral. Il souhaite que ses parcelles soient partiellement constructibles pour implanter son habitation. Il précise être locataire. Il conteste également le fait que ces parcelles soient à l’extérieur du hameau comme cela lui a été répondu par l’Agglomération Seine Eure. Par ailleurs, il estime que ces dernières constituent des dents creuses par rapport aux parcelles 454 et 414. Il explique aussi que la parcelle à côté a obtenu l’autorisation d’une construction d’une dépendance et extension en zone naturelle (parcelle 410). Pour lui, la construction ne serait pas visible, qu’elle serait desservie par les réseaux et infrastructures existants

La position de refus lui semble contraire à l’article 544 du code civil.

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Réponse de l’agglomération

« Les parcelles AO 414 et 454 sont classées en zone naturelle dans le PLU de Louviers en vigueur et dans le PLUiH arrêté. Ces parcelles sont situées dans le hameau de Saint-Lubin.

Le hameau de Saint-Lubin est excentré, faiblement densifié et n’est pas identifié comme hameau à développer dans le document d’orientations générales du SCoT Seine-Eure Forêt de Bord. Les parcelles AO 414 et 454 ne peuvent être qualifiées de dents creuses compte-tenu de la faible densité des constructions existantes sur le hameau de Saint-Lubin.

La totalité des parcelles attenantes à la parcelle AO 63 est classée en zone naturelle ou agricole. Le fait que cette parcelle puisse être raccordée aux réseaux existants n’est pas de nature à justifier son ouverture à l’urbanisation.

Il est précisé que sont autorisées en zone naturelle, sous condition, les extensions mesurées des constructions existantes et les annexes. Le règlement du PLUiH interdit la construction à destination d’habitation en zone naturelle, la position de refus n’est donc pas contraire à l’article 544 du code civil, lequel dispose que : « La propriété est le droit de jouir et disposer des choses de la manière la plus absolue, pourvu qu'on n'en fasse pas un usage prohibé par les lois ou par les règlements

Considérant ce qui précède, la présente demande reçoit une réponse défavorable. »

Avis de la commission d’enquête publique

La commission prend acte de cette réponse.

75/ Mme Sylvie Caro 15 chemin de Vironvay les Monts à Louviers – Changement de zonage

En substance, elle souhaite que sa parcelle AE 0080 classée dans le précédent PLU de Louviers en zone agricole soit classée en zone U. Elle met en avant que la parcelle n’est pas exploitée. Actuellement, elle la garde « propre » ; elle se situe derrière son habitation avec accès sur la voirie possible. Elle rappelle que sa parcelle répond aux exigences du Scot de par sa localisation centrale.

Réponse de l’agglomération

« La parcelle AE 80 est classée en zone agricole dans le PLU de Louviers en vigueur et dans le PLUiH. Cette parcelle est située en extension de la partie urbanisée du hameau des Monts.

Le hameau des Monts n’est pas identifié comme faisant partie des hameaux à développer dans le document d’orientations générales du SCoT Seine-Eure Forêt de Bord. Le hameau des Monts est donc un hameau à maîtriser. La partie urbanisée peut être densifiée mais il ne peut être urbanisé en extension. Considérant ce qui précède, la présente demande reçoit une réponse défavorable . »

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Avis de la commission d’enquête publique

La commission prend acte de cette réponse.

76/ Monsieur Lefèvre géomètre expert et Mme Sylviane Carrier de La Harengère – cas particulier : Echéance de l’intégration au PLUi-H des communes non concernées de l’Agglomération Seine Eure

Mme Carrier souhaite savoir si sa parcelle ZB 100 sur la commune de la Harengère peut devenir constructible.

En fait la commune de La Harengère n’a adhéré qu’au 1 er janvier 2019 à la communauté d’agglomération Seine Eure avec deux autres communes La Saussaye et Mandeville. A ce jour, elle n’est pas incluse dans le PLUI-H.

La question posée est de savoir à quelle échéance cette commune de 573 habitants pourra être intégrée dans le PLUi-H. Actuellement c’est le RNU qui s’applique et il est souligné que le village ne comporte plus de dents creuses (+ 9% de population entre 2011 et 2016).

Elle dépose un plan de ses parcelles sur lequel existe un projet de construction de 10 lots.

Réponse de l’agglomération

« La commune de la Harengère sera obligatoirement intégrée au PLUiH à l’issue de la première révision du document. Il est impossible à ce jour d’indiquer à quelle échéance la première révision sera engagée, le PLUiH n’étant pas encore approuvé à ce jour. »

Avis de la commission d’enquête publique

La commission prend acte de cette réponse.

77 / Courrier de Francis Vanheule 209 rue du 8 mai Terres de Bord – Changement de zonage Propriétaire d’un terrain ZA 40 et 160 à Montaure qui était précédemment en zone 2AU et 1AU, celui-ci est devenu agricole donc inconstructible. Ce classement ne lui parait pas cohérent dans la mesure où il se situe en limite d’une zone constructible et de réseaux. Il souhaite le classement de cette emprise en zone 1AU. Il prend connaissance pour sa commune de son caractère de pôle de développement important pour l’habitat.

Réponse de l’agglomération

« Les parcelles objets de la présente demande sont majoritairement classées en zone à urbaniser à long terme (2AU) dans le PLU de Montaure en vigueur, une petite partie au sud est classée en zone à urbaniser (1AU).

Ces parcelles sont classées en zone agricole dans le PLUiH et sont impactées par

Page 87 sur 160 Rapport d’enquête publique – Plan local d’urbanisme intercommunal valant programme local de l’habitat (PLUi-H) de nombreux axes de ruissellement. Les parcelles susmentionnées sont situées en extension de la partie actuellement urbanisée de la commune. Leur classement en zone à urbaniser (2AU majoritairement et 1AU) résultait de la volonté de la commune de prévoir une réserve foncière.

Le classement de ces parcelles en zone 1AU ne correspond pas aujourd’hui aux besoins de la commune et n’est pas compatible avec le PADD du PLUiH arrêté et dans lequel sont inscrits des objectifs de limitation de l’étalement urbain. Considérant ce qui précède, la présente demande reçoit une réponse défavorable. »

Avis de la commission d’enquête publique

La commission prend acte de cette réponse. La politique de non étalement de la zone U sur la zone A est recevable.

78/ Observation anonyme du 17 juin 2019 –Photovoltaïque Le dépositaire évoque la « motion du conseil municipal » de la commune de Herqueville du 25 mars 2019 afin que soit prise en compte : - L’accord sur la conduite d’une étude et de l’implantation d’une ferme photovoltaïque, - Le refus d’implantation sur les parcelles agricoles exploitées mais uniquement possible sur des terres en jachère et anciennement Ecosita, - Compte tenu de l’accord pour l’aménagement de la ZAC de la plaine (terrains acquis par l’EPF de Normandie pour l’agglomération Seine Eure) une absence totale de co-visibilité doit être garantie par le porteur de projet de ferme photovoltaïque avec, le cas échéant, l’implantation d’un talus.

Réponse de l’agglomération

« Voir réponse à la Commission d’enquête sur ce point (point n°4) »

« Le PLUiH a bien intégré la dimension de la thématique de la production d’énergie renouvelables et notamment des centrales photovoltaïques.

Pour rappel, le PADD dans ses objectifs prévoit P. 10 :

- Permettre l’exploitation des énergies douces et renouvelables :

- Poursuivre le développement de la production énergétique solaire, notamment par l’installation de panneaux photovoltaïques sur les toitures des bâtiments, les parkings couverts et les délaissés fonciers des sites pollués,

- Poursuivre la politique de développement de la filière « bois énergie »,

- Permettre le développement de la production hydroélectrique à partir des barrages existants (barrage de Poses) sur la Seine et l’Eure sans que cela n’impacte la libre circulation des espèces aquatiques et des sédiments,

- Développer l’énergie éolienne sur le territoire en cohérence avec le schéma

Page 88 sur 160 Rapport d’enquête publique – Plan local d’urbanisme intercommunal valant programme local de l’habitat (PLUi-H) régional de l’éolien

Les communes de l’Agglomération Seine-Eure ont été sollicitées par différents porteurs de projet pour développer des centrales photovoltaïques. L’Agglomération mesure l’incidence sur le PLUiH et au vu de la temporalité des études de faisabilité de ces projets, il a été décidé que les projets qui seraient matures pourraient être intégrés au PLUiH lors d’une procédure d’évolution du document d’urbanisme, après son approbation prévue en fin d’année 2019. »

Avis de la commission d’enquête publique

La commission prend acte de cette réponse.

80/ Monsieur Alexandre Mallet SAS Lafarge à Bernières sur Seine du 18 juin 2019 – Changement de zonage Cette société a travaillé avec la commune de Porte de Seine pour intégrer un secteur en zone potentiellement remblayable sur la parcelle ZB 651. L’objectif recherché est d’intégrer un éventuel aménagement pour la commune. Aussi, elle demande que le secteur soit en zone Nc dans les pièces du projet de PLUi-H. Sa demande est identique sur la commune de Val de Reuil pour le plan d’eau Beau Soleil.

Réponse de l’agglomération

« Les zones Ac et Nc sont des Secteurs de Taille et de Capacité Limitées (STECAL) définis à l’article L151-13 du code de l’urbanisme. Le reclassement de ces secteurs sera soumis à arbitrage lors de la conférence intercommunale des Maires prévue à l’automne 2019. Il est donc sursis à statuer sur la présente demande »

Avis de la commission d’enquête publique

La commission prend acte de cette réponse.

81/ Madame Claudine Corruble 2 route d'Elbeuf Tostes – changement de zonage La parcelle section B n°327 sur le hameau de La Vallée au lieudit Les Bertins, de 3 405 m² à la Haye Malherbe était constructible au POS de 1977. En 1986, elle a eu un certificat d'urbanisme positif pour réaliser 3 lots. Elle a pris en charge l'extension du réseau électrique. La parcelle a un accès sur le chemin des Bertins. En 1985 à la révision du POS, son terrain devient inconstructible car elle serait « inondable ». Sur le PLUi-H elle est classée en N. Les parcelles voisines sont construites, classées en Uh. La parcelle d'à côté n°413 construite est en Uh. Elle demande le prolongement de la zone Uh sur la moitié de la parcelle B327 pour 1 500 m², en prolongement de la parcelle 413 voisine attenante construite classée en Uh.

Réponse de l’agglomération

« La parcelle B327 est classée en zone naturelle du PLU de la Haye Malherbe en vigueur et dans le PLUiH arrêté.

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Le document d’orientations générales du SCoT Seine-Eure Forêt de Bord identifie le hameau de la Vallée comme hameau à développer. Il est toutefois précisé que l’extension de l’urbanisation de ce hameau n’est possible que si le tissu urbain existant ne peut être densifié.

La parcelle B327 est non bâtie et située en extension de la partie urbanisée du hameau de la Vallée et le tissu urbain existant propose des possibilités de constructions et de densification.

Par ailleurs la parcelle est impactée par un axe de ruissellement identifié dans le schéma de gestion des eaux pluviales de la commune et indiqué au plan de zonage n°2. Considérant ce qui précède, la présente demande reçoit une réponse défavorable. »

Avis de la commission d’enquête publique

La commission prend acte de cette réponse et s’y associe.

82/ Madame Nicole Labiche 963 rue Pasteur La Vallée à Montaure – Changement de zonage Sa demande concerne la parcelle C0105 à Tostes. Une partie de la parcelle est constructible mais il y a un grand trou empêchant toute construction. Elle demande la possibilité d’inverser la partie constructible de 700 m² de la parcelle C0105 vers la parcelle CO298 pour pouvoir construire.

Réponse de l’agglomération « La parcelle C105 est classée en zone agricole dans le PLU de Tostes en vigueur et est classée en zone agricole (majeure partie) et en zone urbaine de hameau (petite partie au nord-est de la parcelle). La parcelle C105 située en dehors de la partie actuellement urbanisée du hameau et le tissu urbain existant propose des possibilités de constructions et de densification. Considérant ce qui précède, la présente demande reçoit une réponse défavorable »

Avis de la commission d’enquête publique

La commission émet un avis favorable à cette demande pour plusieurs raisons.

Tout d’abord, la parcelle s’intègrerait parfaitement dans l’espace urbanisé. Elle constitue même un « décroché » en zone A injustifié pour la commission.

En outre, il s’agit d’accéder à une demande d’échange de terrains. L’inadaptation du zonage avec la présence « d’un trou » sur l’autre parcelle conduit à ne pas pouvoir envisager de construction pour des raisons évidentes.

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83/ Madame Jacqueline Weissler 8 impasse de l'ancien four à Acquigny – Changement de zonage Sa demande concerne la parcelle A350 de 4 118 m² sur Quatremare au Hameau du Hazé. Sur cette parcelle se trouve un mobil home habité par sa mère. Elle souhaite que soit revu le zonage de la parcelle A350 à Quatremare, au Coudray hameau du Hazé, pour qu'il soit compatible avec une construction.

Réponse de l’agglomération

« La parcelle A350 est classée en zone urbaine dans le PLU de Quatremare en vigueur et est classée en zone agricole dans le PLUiH arrêté. Le hameau du Hazé, de par sa faible densité bâtie, n’a pas vocation à se développer et à accueillir de nouvelles constructions. La parcelle A350 est par ailleurs en partie concernée par un périmètre de protection d’une exploitation agricole préconisé par la Chambre d’Agriculture de l’Eure (voir réponse apportée à la demande n°3 de la permanence du 20 juin – Registre n°5). Considérant ce qui précède, la présente demande reçoit une réponse défavorable. Il est précisé que les constructions autorisées existantes ne sont pas remises en cause par un changement de zonage. Les extensions des constructions existantes et les annexes sont autorisées sous conditions en zone agricole. »

Avis de la commission d’enquête publique

Après visite sur site, l’environnement agricole prédominant, les quelques habitations éparses ne justifie pas le changement de zonage au regard des dispositions légales en vigueur.

84/ Madame Florence Lambert 6 rue de l'église à Pitres – Éléments environnementaux Madame Lambert est au conseil municipal de Pitres. Elle demande que soient bien prises en compte les remarques du conseil municipal du 11 mars 2019 concernant la commune de Pitres. Réponse de l’agglomération « Suite à l’arrêt du PLUiH, l’avis des communes membres de la Communauté d’Agglomération a été sollicité, conformément à l’article L.153-15 du code de l’urbanisme. Les avis des communes membres ont été joints au dossier d’enquête publique. Conformément à l’article L.153-21 du code de l’urbanisme : « L'organe délibérant de l'établissement public de coopération intercommunale à la majorité des suffrages exprimés après que les avis qui ont été joints au dossier, les observations du public et le rapport du commissaire ou de la commission d'enquête aient été présentés lors d'une conférence intercommunale rassemblant les maires des communes membres de l'établissement public de coopération intercommunale » ; Les avis des communes émis sous la forme de délibérations des conseils municipaux seront présentés lors de la conférence intercommunale des maires prévues à l’automne 2019 . »

Avis de la commission d’enquête publique

La commission prend acte de cette réponse.

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5/ Madame Maria Fontaine du Groupe GUEUDRY – OAP Elle vient pour l'OAP de Beau Soleil à Andé, superficie de 9 000 m² pour la construction de 10 lots. Elle a déposé un courrier pour changer certaines prescriptions sur cette OAP. Elle a joint un courrier explicatif des demandes de la société Geudry, constructeur de l’OAP de Beau Soleil au registre de Louviers Les demandes formulées sont les suivantes 1) Ne pas inclure l’aménagement du parking communal dans le Secteur de l’OAP 2) Ne pas prescrire une part de logements locatifs sociaux ; M. le Maire ne souhaitant pas qu’il y en ait dans ce secteur, mais à un autre emplacement dans la commune ; 3) Supprimer le principe de distribution interne Les lots seront desservis directement par la rue de Beau Soleil et la Rue de la Forêt

Réponse de l’agglomération

« Les demandes n°1 et 3 portent sur des points techniques, leur prise en compte ne remet pas en cause l’économie générale du PLUiH et facilite la réalisation du futur projet. Ces demandes reçoivent donc une réponse favorable

Concernant la demande n°2, un arbitrage devra être apporté sur cette question. Il est donc sursis à statuer sur la présente demande. »

Avis de la commission d’enquête publique

La commission considère que les modifications demandées dans le cadre de cette OAP « Beau Soleil » peuvent être prises en considération.

86/ Monsieur Jean-Charles et Madame Liliane Ebro de Pitres - emplacement réservé et suppression d’une zone inondable a) Il évoque un problème avec l'emplacement réservé ER6 pour l’agrandissement de la cour de l'école sur le terrain de 2 400 m² où se situe leur maison. Pour ce faire, il conviendrait d'abattre plus de la moitié d'un mur en bauge sur soubassement de moellons. Cette information ne leur a pas été donnée à la réunion de concertation qui a eu lieu au Manoir ; les emplacements réservés n'étaient pas à jour. Ils trouvent étonnant que la municipalité ait vendu des terrains lui appartenant et jouxtant l'école et mis un ER sur leur terrain personnel. b)La deuxième observation concerne la mise en zone inondable d'une parcelle B097 entraînant ainsi une interdiction de construction alors que sur des terrains limitrophes au même niveau des autorisations de constructions ont été données.

Réponse de l’agglomération « a) Un emplacement réservé peut se définir comme une servitude affectant un terrain en vue de le « réserver » à une destination future d’utilité publique et d’en limiter la constructibilité à la stricte conformité de ladite destination. Cet emplacement réservé figurait bien au plan de zonage présenté lors de la réunion publique en mairie du Manoir-sur-Seine. L’instauration d’un emplacement réservé n’est ni une procédure d’expropriation ni

Page 92 sur 160 Rapport d’enquête publique – Plan local d’urbanisme intercommunal valant programme local de l’habitat (PLUi-H) une autorisation d’urbanisme, il s’agit d’une servitude permettant d’anticiper l’éventualité d’un besoin futur. Il est précisé que le mur mentionné n’est pas identifié comme élément remarquable du paysage. Il est également précisé que le propriétaire d’un terrain concerné par un emplacement réservé peut faire valoir son droit de délaissement, conformément à l’article L.152-2 du code de l’urbanisme. b) La parcelle B097 est classée en zone naturelle dans le PLU en vigueur et dans le PLUiH arrêté. Elle est en dehors de la tache urbaine et son urbanisation contribuerait à l’étalement urbain. Il est précisé que la construction d’annexes et d’extensions est autorisée sous conditions en zone naturelle dans le PLUiH. Cette parcelle ne peut donc être considérée comme une « dent creuse » ou du foncier mutable au sein de la partie urbanisée de la commune. L’extension de l’urbanisation sur cette parcelle irait donc à l’encontre de l’objectif de limitation de l’étalement urbain inscrit dans le PADD. Il est précisé que le classement d’une zone dans le PPRI ne relève pas de la compétence de la Communauté d’Agglomération Seine-Eure.

En l’espèce, la parcelle susmentionnée est classée en zone bleue du PPRI. Considérant ce qui précède, la parcelle B097 n’a pas vocation à être classée en zone urbaine. La présente demande (b) reçoit donc une réponse défavorable . »

Avis de la commission d’enquête publique

La commission souhaite que l’agglomération vérifie le bien-fondé de l’emplacement réservé n°6 et de sa réelle utilité.

Pour la réponse b), la commission prend bonne note de la réponse. Elle émet un avis favorable à la demande de constructibilité de la parcelle B097 en raison des constructions existantes dans ce secteur.

87) Monsieur et Madame Jean Pierre Cobert, 2 sente Betille à Pitres- Remarques diverses et générales Ils formulent différentes remarques : - sur le chapitre 4 avis des personnes publiques associées

o Remarques sur la trame verte et bleue

Quelles sont les limites et distances de construction autour des mares ? o Sur l’éclairage

Il souhaite une réflexion sur la « trame noire » étude générale à mener sur l'extinction nocturne de l’éclairage public - en tant qu'habitant de Pitres

Planche E19 : ils ont découvert une zone Uz : demande que cette zone soit bien notée Uzh signifiant que les hauteurs peuvent atteindre 50 mètres ou que le plan des hauteurs soit modifié.

- en tant que gérant de la SC Chene Betille ER5 planche E20 : elle concerne approximativement une parcelle C1424

Page 93 sur 160 Rapport d’enquête publique – Plan local d’urbanisme intercommunal valant programme local de l’habitat (PLUi-H) appartenant à la SC Chene Betille. Aucune information de la mairie sur cette décision concernant l'ER le plus important en surface de toute la commune de Pitres. Si sa surface est précise (2 780 m²), les parcelles auxquelles il correspond ne sont pas indiquées. I - En tant que propriétaire

Monsieur et Madame Cobert sont propriétaires d'une parcelle B 845 située sente Betille et située sur une zone classée bleue au titre du PPRI. Cette classification permet la construction de logements. Le projet prévoit un classement en zone naturelle, Ils souhaiteraient que cette parcelle soit constructible. Deux maisons sont déjà construites dans le même secteur. Ils demandent que la zone nord du chemin du Roi et du chemin des Flotteaux repasse en zone Ua comme elle l'était initialement. En conclusion, Monsieur Cobert se pose des questions sur la neutralité des dispositions prises localement.

Réponse de l’agglomération

« Remarques sur la trame verte et bleue et la trame noire

Une étude approfondie portant sur les trames verte, bleue et noire est en cours de réalisation. Cette étude sera intégrée au PLUiH lors d’une procédure d’évolution ultérieure du PLUiH. Il n’y a pas de limite de construction autour des mares. A l’intérieur des périmètres indiqués au plan de zonage n°2, des dispositions spécifiques s’appliquent aux clôtures afin de permettre la circulation de la petite faune. En tant qu'habitant de Pitres Le plan des hauteurs ne règlemente pas la hauteur maximale des constructions en zone Uz. Les constructions pourront donc atteindre une hauteur de 50 mètres. En tant que gérant de la SC Chêne Betille L’emplacement réservé n°5 a été instauré afin de prévoir des places de Stationnements et un local technique municipal. Les parcelles concernées par cet emplacement réservé sont les parcelles C1424 et C1425 pour une superficie d’environ 2 780 m². Voir la réponse précédente concernant la constructibilité de la parcelle mentionnée dans la présente observation. Il est précisé que les parcelles situées au nord du chemin du roi et du chemin des flotteaux sont classées en zone naturelles dans le PLU de Pîtres en vigueur. »

Avis de la commission d’enquête publique

Il est dommage que les trames verte, bleue et noire n'aient pas été prises en compte directement dans le projet de PLUi-H. Comment peut-on structurer un projet intégrant les milieux naturels et environnementaux sans ces éléments de trames ?

La commission prend acte de la réponse de l’agglomération Seine Eure. Elle émet un avis favorable à la demande de constructibilité de la parcelle B 845 en raison des constructions existantes dans ce secteur.

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88/ Monsieur Dugord de Surtauville – changement de zonage Agriculteur, il souhaite que ses parcelles section A 980 et 984 dans le cadre de sa ferme redeviennent en zone A et non U comme indiqué au projet. Il s'agit d'une anomalie qui avait été prise en compte dans le cadre du compte rendu d'une réunion entre l’Agglomération Seine Eure et la commune le 2/2/2018.

Réponse de l’agglomération « Les parcelles A980 et 984 sont classées en zone urbaine dans le PLU de Surtauville en vigueur et dans le PLUIH arrêté. Les parcelles objets de la présente demande appartiennent bien au corps de ferme et ont un usage agricole. Elles pourront donc être reclassées en zone agricole (A). Considérant ce qui précède, la présente demande reçoit une réponse favorable . »

Avis de la commission d’enquête publique

La commission prend acte de cette réponse.

89/ Observation inscrite sur le registre par Monsieur Jacky Maupoint Le Bec Thomas– changement de zonage La parcelle A136 sur la commune du Bec Thomas rue du Valcrocq dans le PLU de 2012 était en AU. Or, dans le projet de PLUI-H, elle intègre la zone N. Monsieur Maupoint demande à ce que la situation précédente soit rétablie dans la mesure où les réseaux eau, électricité sont à proximité. Il ne se satisfait pas de la proposition de la commune de mettre en échange en U la parcelle A478 car pour cette dernière elle nécessiterait d'amener les réseaux.

Réponse de l’agglomération « La parcelle A136 est classée en zone urbaine du PLU du Bec-Thomas en vigueur et est classée en zone naturelle dans le PLUiH arrêté. (vérifier le zonage)

Cette parcelle est non bâtie et est située en extension de la partie urbanisée de la commune. Son ouverture à l’urbanisation ne correspond pas aux besoins de la commune en termes de construction de nouveaux logements comme identifiés dans le volet habitat du PLUiH (POA). Il est précisé qu’il n’existe pas de droit acquis au maintien du caractère constructible d’un terrain. La parcelle A0478 appartenant au même propriétaire et classée en zone urbaine dans le PLUiH n’est pas située en extension de la partie urbanisée de la commune, contrairement à la parcelle A136. Le classement en zone urbaine de la parcelle A0478 répond davantage à l’objectif de limitation de l’étalement urbain inscrit dans le PADD. Considérant ce qui précède, la présente demande reçoit une réponse défavorable . »

Avis de la commission d’enquête publique

Après visite sur site, la commission a apprécié la topographie du site. Les deux parcelles sont situées de part et d’autre de l’habitation actuelle de Monsieur Maupoint. Elles sont toutes les deux en pente. La différence réside dans le fait que la parcelle A478 constitue une « dent creuse », les réseaux étant présents le long de la

Page 95 sur 160 Rapport d’enquête publique – Plan local d’urbanisme intercommunal valant programme local de l’habitat (PLUi-H) voirie alors que la A136 est située en limite de la zone urbanisable mais dans le prolongement de cette zone.

Ainsi, la commission estime que cette parcelle pourrait être urbanisable dans plusieurs années, ce qui ne doit pas être le cas à l’heure actuelle. La cohérence du développement de cette commune avec les lois en vigueur motive le zonage U de la parcelle A478.

91/ Monsieur Huet 2 rue Louis Picard à Louviers – Changement de zonage Il demande que la parcelle ZB 0114 d'une contenance de 6 533 m² ruelle Vallot à Quatremare soit classée en U. Auparavant, elle était classée en 2AU et aujourd'hui en A. Il a donné congé à l'agriculteur.

Réponse de l’agglomération « La parcelle ZB 114 est classée en zone à urbaniser à long terme (2AU) dans le PLU de Quatremare et est classée en zone agricole dans le PLUiH arrêté.

La parcelle ZB 114 est non bâtie et située en l’extension de l’urbanisation, son classement en zone 2AU résultait de la volonté de la commune de constituer une réserve foncière en vue de la réaliser d’un éventuel projet urbain.

L’extension de l’urbanisation sur ce secteur ne correspond plus aujourd’hui aux besoins de la commune en termes de construction de nouveaux logements et aux objectifs inscrits dans le PADD du PLUiH (limitation de l’étalement urbain et de la consommation de terres agricoles). Le fait qu’il ait été donné congé à l’agriculteur exploitant n’est pas de nature à retirer le caractère agricole de la parcelle objet de la présente demande. Considérant ce qui précède, la présente demande reçoit une réponse défavorable . »

Avis de la commission d’enquête publique

La parcelle ouvre sur un espace agricole à l’arrière des habitations présentes sur le secteur. L’extension de la zone urbanisable ne se justifie pas au regard de la nécessaire limitation de l’extension de l’urbanisation sur les terres agricoles.

92/ Madame Jocelyne Baker conseillère municipale à Pinterville – remarques générales et OAP Elle souhaite déposer des observations complémentaires d’ordre général : Elle regrette que la commune de Pinterville soit classée comme pôle urbain et non comme village, elle note l’absence de transports en commun pour aller de Pinterville à Acquigny (commerces de proximité), elle souhaite la prolongation de la voie verte qui part de Poses, et concernant l’OAP Mermoz : normalement, cette zone était protégée dans le SCOT.

Réponse de l’agglomération « La commune de Pinterville est classée en pôle urbain du fait de sa proximité immédiate avec la ville centre de Louviers, dont la liaison est assurée avec Pinterville par des lignes de transports en commun (transport SEMO).

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Concernant la prolongation de la voie verte, ce point ne relève pas en tant que tel du PLUiH, la Direction de la Mobilité de la Communauté d’Agglomération Seine-Eure peut être contactée à ce sujet pour toute précision complémentaire.

Concernant l’OAP Mermoz (voir réponse apportée aux observations n°23,24 et 25 du registre dématérialisé ) »

Avis de la commission d’enquête publique

La commission prend acte de cette réponse et regrette qu’un échange n’ait pas eu lieu entre les deux services de cette intercommunalité afin d’apporter une réponse immédiate.

L’OAP Mermoz ne se justifie pas compte tenu de son environnement à dominante agricole et de sa position excentrée dans la commune.

93/ Consorts Hisse, représentés par Madame Bosselin et Monsieur Martin - Modification du périmètre de l’OAP Il s’agit d’un projet immobilier, chemin des Maraichers à Criquebeuf sur Seine, parcelles ZA 99/100/101, sur une surface de 1 600 m². Un CU.b a été délivré au premier trimestre 2019 avec une limite de phasage en relation avec le projet PLUi-H, lequel modifie le plan de zonage initial sur lequel s’appuyait ce projet.

Ces parcelles sont situées sur une OAP (celle des Maraichers) zonée en AU et les propriétaires demandent que leurs trois parcelles soient « sorties » de la zone OAP pour réaliser leur projet pour lequel ils disposent du CU.b. Ils sont disposés à créer un chemin d’accès permettant l’accès au futur lotissement correspondant aux orientations prévues dans l'OAP.

Réponse de l’agglomération « Les orientations d’aménagement et de programmation (OAP) sont des outils visant à la création d’un aménagement d’ensemble sur un secteur précis. Une réflexion commune devra être engagée avec les propriétaires des autres parcelles concernées afin d’aboutir à un projet de qualité. Les OAP visent donc à éviter que l’aménagement d’un secteur ne soit que le fruit d’une succession d’initiatives individuelles. Considérant ce qui précède, la présente demande reçoit une réponse défavorable. »

Avis de la commission d’enquête publique

La commission prend acte de cette réponse et préconise un phasage des constructions pour ne pas bloquer la situation.

94/ Monsieur Jacques Lelieur 20 rue de la république à - Changement de zonage Il s’est présenté à la permanence de Saint Didier des Bois le 18 juin et apporte un document cadastral pour compléter son dossier (demande de changement de zonage de A en U). Cette demande concerne la parcelle ZB22 - rue de Surtauville à

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Vraiville.

Réponse de l’agglomération « Voir réponse apportée à la demande n°2 de la permanence du 19 juin 2019 – Registre n°1. »

Avis de la commission d’enquête publique

La commission prend acte de cette réponse qui renvoie à l’observation n°13 du présent document, défavorable aux demandes exprimées.

95 / Mesdemoiselles Clarisse et Sophie Lelieur représentées par Monsieur Jacques Lelieur - Bihorel - Changement de zonage Elles s ’informent du zonage de leurs parcelles à Vraiville (ZD 30 et ZD 31) car elles ont constaté que la parcelle est en A alors qu’elle était en U dans le précédent document d’urbanisme. Elles souhaitent que leurs terrains réintègrent la zone U.

Réponse de l’agglomération « Les parcelles ZD 30 et 31 sont classées en secteur constructible dans la carte communale de Vraiville en vigueur et sont classées en zone agricole dans le PLUiH. Les parcelles ZD 30 et 31 ne sont pas bâties et sont situées en extension de la partie urbanisée de la commune. Par ailleurs, ces parcelles sont identifiées comme étant à usage agricole dans le registre parcellaire graphique de 2017

extrait du registre parcellaire graphique 2017

Les parcelles ZD 30 et 31 ont donc vocation à être classées en zone agricole. Considérant ce qui précède, la présente demande reçoit une réponse défavorable. »

Avis de la commission d’enquête publique

La commission prend acte de cette réponse et s’y associe.

96 / Monsieur Eric Machu 2 lotissement Bellevue à Pinterville - Suppression d’une OAP Monsieur Machu constate sur le plan de zonage que des parcelles sont en zonage AU pour une OAP dite de la rue Mermoz. Ces terrains se situent de l’autre côté de la route par rapport à sa propriété (située au n°2 rue Mermoz) et il s’étonne de ce choix car il s’agit de terres agricoles de qualité qui étaient dites « inconstructibles » (cf. avis de la Chambre d’agriculture). Il existe des ruissellements dans ce secteur et des travaux ont été conduits (création de noues) pour éviter les inondations des maisons. Par ailleurs, d’après lui, la rue est

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étroite et des questions de sécurité se posent qui ne manqueraient pas d’être amplifiées par la création d’un nouveau lotissement. Ainsi, il demande le retour de cette zone AU en zone agricole.

Réponse de l’agglomération

« Voir réponse apportée aux observations n° 23,24 et 25 du registre dématérialisé. »

Avis de la commission d’enquête publique

L’OAP est prévue sur le côté situé en face des habitations, en dehors du lotissement. La commission constate que cette OAP a pour effet de supprimer des terres agricoles encore exploitées et qui ouvrent sur un espace agricole plus large.

La présence même de cette OAP ne parait pas justifiée aux membres de la commission.

97 / Monsieur Robache, représentant de la SARL Foncière Normande 7 route de Criquetot à - Modification du périmètre d'une OAP Cette demande concerne l'OAP rue de Venables sur la commune de Heudebouville. Il décrit un projet conçu sur des parcelles lui appartenant (A1192 et 1191, A1192,1195,119, 1193), qui ont fait l’objet d’un redécoupage pour structurer plusieurs lots destinés à être construits. La division est effective (même si elle ne figure pas encore au cadastre qui n’a pas été actualisé à ce jour). Il constate qu’une partie de ses parcelles est dans le périmètre d’une OAP rue de Venables. Sa propriété est entourée en rouge sur le plan. Il demande la sortie de ses parcelles de l’OAP pour un classement en zone U. Un accès vers le reste de l’OAP est prévu et évite tout enclavement.

Réponse de l’agglomération

« L’OAP rue de Venables a fait l’objet d’une observation de la Préfecture de l’Eure dans le cadre de la consultation des personnes publiques associées.

La question du maintien de cette OAP dans le PLUiH sera posée lors de la conférence intercommunale des Maires des communes membres ayant lieu en automne 2019. L’OAP rue de Venables est concernée par la présence de ZNIEFF de type 1 et 2 sur son périmètre. Un reclassement en zone naturelle est envisagé.

Considérant ce qui précède, il est sursis à statuer sur la présente demande . »

Avis de la commission d’enquête publique

Les limitations d’une OAP sont modifiables. Aussi, cette demande permettrait au propriétaire de construire plus rapidement sans attendre un aménagement d’ensemble. Le pétitionnaire pourrait décider un phasage sur cette OAP en cas de refus d’une sortie des parcelles de celle-ci.

Se pose alors la question de son maintien compte tenu de la présence de ZNIEFF.

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98 / Observation anonyme - OAP Cette demande concerne l'OAP domaine du Sang Mêlé sur la commune de Heudebouville. Pourquoi la zone initialement naturelle a-t-elle été réduite et une partie transformée en zone constructible ?

Réponse de l’agglomération

« Le site du Sang-Mêlé est situé au sein de la partie urbanisée de la commune d’Heudebouville. L’objectif est d’accroitre les possibilités de construction de logement au sein du site, c’est la raison pour laquelle l’ensemble du site est classé en zone urbaine.

Il est toutefois précisé que le schéma de l’orientation d’aménagement et de programmation du domaine du sang-mêlé prévoit l’implantation du verger sur le site. »

Avis de la commission d’enquête publique

La commission prend acte de cette réponse.

99/ Monsieur Aurélien Waechter - Demande de phasage pour une OAP Cette demande, déposée également en observation 14 sur le registre dématérialisé, concerne l'OAP rue des écoles Nord sur la commune de Poses.

La demande de phasage consiste à scinder en deux l'OAP pour réaliser un premier projet immobilier sur la partie en bleu de l’OAP. Le projet, composé de logements locatifs et semi collectifs, d'une structure d'accueil petite enfance et de places de stationnement, reste à finaliser mais il est déjà bien avancé.

Réponse de l’agglomération

« Le projet de Monsieur Waechter permet la création d’un nouvel équipement et de nouveaux logements, le phasage de l’OAP ne remet pas en cause le parti d’aménagement retenu. Considérant ce qui précède, la présente demande reçoit une réponse favorable. »

Avis de la commission d’enquête publique

La commission prend acte de cette réponse.

100/ Dossier reçu à l’Agglomération Seine Eure le 21 juin et annexé le 24 juin 2019 de Mme Renée Courtois 70 rue des Masures à Poses – changement de zonage Sur Poses, Mme Courtois est propriétaire de plusieurs parcelles qu’elle souhaite mettre en zone constructible.

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Réponse de l’agglomération

« Voir réponse apportée à l’observation n°15 sur le registre dématérialisé » reproduite ci-après :

« Les parcelles 181p, 186p et 185 sont classées en zone d’urbanisation future dans le POS de Poses en vigueur et en zone naturelle de jardin (Nj) dans le PLUiH arrêté.

Ces parcelles peuvent être desservies par les réseaux d’eau potable et d’électricité. Une voie d’accès depuis la rue peut également être aménagée. Il est toutefois nécessaire de s’assurer que l’ouverture à l’urbanisation de ces parcelles ne remette pas en cause l’économie générale du PLUiH.

Une demande d’ouverture à l’urbanisation de ces parcelles a été formulée lors de l’enquête publique (Permanence 13 juin 2019 – demande n°2 – registre n°2).

Un arbitrage sera effectué sur le positionnement à adopter concernant ces demandes contradictoires. Ce point pourra notamment être apprécié lors de la conférence des maires à l’automne. Dans cette attente, il est sursis à statuer à la présente demande . »

Avis de la commission d’enquête publique

La commission prend acte de cette réponse.

101/ Courrier reçu à l’Agglomération Seine Eure le 19 juin 2019 et annexé le 24 juin 2019 de Mme Guillemette Nos Le Mesnil Jourdain– changement de zonage

Les parcelles situées à Le Mesnil Jourdain AB 110, AB 134,136,137,138,141,139 sont constructibles.

Afin de préserver l'environnement rural et la qualité architecturale de ce secteur de sa commune, Madame Nos souhaite que le PLUi-H soit plus restrictif au niveau des matériaux utilisés, que le talus soit conservé, que les implantations des constructions soient libres pour éviter le vis-à-vis, que les parcelles soient de toutes tailles….

Réponse de l’agglomération

« Une réflexion sera menée sur les dispositions de l’OAP afin d’accroitre la qualité architecturale et paysagère du futur projet. Dans cette attente, il est sursis à statuer à la présente demande. »

Avis de la commission d’enquête publique

La commission prend acte de cette réponse.

101/ Jean-François Laborde Padie, Maire adjoint de la Haye Malherbe en charge de l’urbanisme – Remarques diverses

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Il soulève différents points bloquants pour sa commune notamment :

- Il existe des incohérences entre le schéma de gestion des eaux de la commune et le PLUi-H, - Il souhaite que le PAVE soit annexé au PLUi-H ; il regrette aussi que ces éléments ne soient pas repris dans le règlement à l’échelle de l’Agglomération, - Il considère que des pôles auraient dû servir de référence pour les « espaces constituant l’Agglomération Seine Eure ».

Il formule aussi des remarques :

V sur les axes de ruissellement, V sur le changement de zonage des parcelles B0301, C093, V sur le hameau des Hoguettes qui ne figure pas dans le corridor écologique, V sur la protection patrimoniale des parcelles du moulin de Beauregard, (parcelles ZA 0085 et 0096) ; V sur la création d’un emplacement réservé sur la parcelle B0038, V sur le nouveau périmètre de l’OAP Bimby portant la surface à 30 200 m², V sur le quartier dit du Carbonnier qui ne doit pas être considéré comme un hameau, V sur la demande d’élaboration d’un STECAL du domaine d’Argeronne, V sur l’emprise de l’ER 24, V sur le passage en EBC de la parcelle D121, V sur l’agrandissement de la zone AUz chemin des plants RD79Ea, V sur le règlement.

Réponse de l’agglomération

« Un arbitrage sera effectué sur le positionnement à adopter concernant ces demandes, compte-tenu de leur nombre et de leur importance. Ces points pourront notamment être appréciés lors de la conférence intercommunale des maires à l’automne 2019. Dans cette attente, il est sursis à statuer à la présente demande. »

Avis de la commission d’enquête publique

La commission prend acte de cette réponse.

103/ Mme Josiane Delcourt représentant Mme Renée Amette 24 RD 7015 sur la commune de Heudebouville – Changement de zonage, OAP

En substance, elle souhaite le changement de zonage des parcelles A 845, 846 et 842 afin qu’elles soient à nouveau en zone U et non en N, ainsi que la modification du périmètre de protection du château du Colombier pour ne plus intégrer sa parcelle. Enfin, pour l’OAP rue de Venables, sections A 404 et A 413, elle demande « comment rendre solidaires les différents propriétaires des parcelles A 403 et A 402, lesquels n’ont pas de sortie sur la rue de Venables sans son accord ? »

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Réponse de l’agglomération

« Les parcelles A 845 – 846 et 842 sont classées en zone naturelle dans le PLU en vigueur et dans le PLUiH arrêté. Le classement en zone naturelle de cette parcelle a pour objectif le maintien d’un cône de vue vers la Vallée de la Seine, identifiée comme site naturel inscrit.

La présente demande reçoit donc une réponse défavorable

La modification du périmètre de protection du château du Colombier relève de la Direction Régionale des Affaires Culturelles de Normandie. La Communauté d’Agglomération Seine-Eure ne dispose pas de la compétence juridique pour répondre à cette demande.

L’OAP rue de Venables a fait l’objet d’une observation de la Préfecture de l’Eure dans le cadre de la consultation des personnes publiques associées. La question du maintien de cette OAP dans le PLUiH sera posée lors de la conférence intercommunale des Maires des communes membres ayant lieu à l’automne. L’OAP rue de Venables est concernée par la présence de ZNIEFF de type 1 et 2 sur son périmètre. »

Avis de la commission d’enquête publique

La commission prend acte de cette réponse.

104/ Courrier de Monsieur Mickaël Portois déposé par Monsieur le Maire de Pinterville – Changement de destination A Pinterville, ce monsieur est propriétaire d’une longère qu’il souhaite transformer en maison d’habitation.

Réponse de l’agglomération

« La longère existante sur cette parcelle a été identifiée comme pouvant faire l’objet d’un changement de destination dans le cadre du PLUiH. Une demande d’autorisation d’urbanisme (permis de construire ou déclaration préalable selon les cas) devra être déposée auprès de la Mairie afin de pouvoir effectuer le changement de destination. »

Avis de la commission d’enquête publique

La commission prend acte de cette réponse.

105/ Courrier de l’UNICEM Normandie reçu le 24 juin 2019 à l’Agglomération Seine Eure et annexé au registre – Remarques diverses En substance, cet organisme : - souhaite avoir des explications sur différents points du règlement ; - souhaite également, eu égard aux dispositions de l’article 151-53 du code de l’urbanisme, le rappel de la zone 109 dans le PLUi-H ;

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- constate que des zones concernées par une potentielle exploitation de carrières sont classées en Nc ou Ac dans le projet, ce type de zonage ne répond pas aux attentes des professionnels.

Réponse de l’agglomération

« Voir réponse apportées aux observations n°12 du registre dématérialisé et n°1 du registre d’Alizay (n°8) »

Avis de la commission d’enquête publique

La commission prend acte de cette réponse.

Registre n°7 d’Andé

1/ Monsieur et Mme Joël Carpentier demeurant Heudebouville, 4 chemin du relais à Heudebouville – Extension d’une zone

Leur maison se trouve sur la parcelle A 949 d’une contenance 3 000 m² et donne sur le chemin du relais. La parcelle à coté A 785 d’une contenance de 5890 m² donne sur la rue de l’ombre. Ils ont reçu un accord par courrier du Maire d’Heudebouville pour repousser de 10 m la zone U pour la mettre au pignon de leur maison, selon la délibération de la commune du 4 mars 2019.

Lors de la permanence, le souhait exprimé est de repousser de 20 m et non de 10 m pour s’aligner sur une clôture existante. La différence représente 400 m². Avec les deux parcelles, leur terrain représenterait plus de 8 000 m². Le couple souhaite pouvoir implanter une piscine, une serre…

Réponse de l’agglomération

« La parcelle A785 est classée en zone naturelle dans le PLU d’Heudebouville en vigueur et dans le PLUiH arrêté.

La présente demande vise à classer une partie de la parcelle A785 en zone urbaine afin de permettre la création d’annexe (piscine, serre). L’extension de la zone urbaine demandée est de superficie limitée, elle n’est pas de nature à remettre en cause l’économie générale du PLUiH arrêté. L’extension de la zone urbaine en recul de 10 mètres a fait l’objet d’un avis favorable de la Mairie d’Heudebouville dans la délibération pour avis sur le PLUiH arrêté.

La Mairie ne s’est cependant pas prononcée sur un recul de 20 mètres. Cette demande sera donc soumise à arbitrage de la conférence intercommunale des Maires en automne 2019. Considérant ce qui précède, il est sursis à statuer sur la présente demande. Il est précisé que le PLUiH autorise sous conditions la construction d’annexes en zone naturelle. »

Avis de la commission d’enquête publique

La commission émet un avis favorable à cette demande.

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107/ M. Jean-Jacques Selles demeurant 5 chemin du Pileux à Heudebouville – changement de zonage Il a son habitation située en zone N. Il souhaite qu'une partie de son terrain intégrant sa maison soit classée en zone U. Par décision du conseil municipal du 4 mars 2019, il a été décidé que jusqu'à une limite de 10 m à l'arrière de l'habitation et 5 m sur le côté, le terrain serait classé en zone U. M. Selles souhaite la confirmation de cette décision.

Réponse de l’agglomération

« Suite à l’arrêt du PLUiH, l’avis des communes membres de la Communauté d’Agglomération a été sollicité, conformément à l’article L.153-15 du code de l’urbanisme. Les avis des communes membres ont été joints au dossier d’enquête publique.

Conformément à l’article L.153-21 du code de l’urbanisme : « L'organe délibérant de l'établissement public de coopération intercommunale à la majorité des suffrages exprimés après que les avis qui ont été joints au dossier, les observations du public et le rapport du commissaire ou de la commission d'enquête aient été présentés lors d'une conférence intercommunale rassemblant les maires des communes membres de l'établissement public de coopération intercommunale » ;

Les avis des communes émis sous la forme de délibérations des conseils municipaux seront présentés lors de la conférence intercommunale des maires prévues à l’automne.

Il est donc sursis à statuer à la présente demande dans l’attente de la décision prise à l’issue de la conférence intercommunale des maires sur ce point. »

Avis de la commission d’enquête publique

La commission émet un avis favorable à cette demande.

108/ Monsieur Aymeric Masson représentant la Société TSE 55 rue Zitter Atlandis 2 06560 Sophia – Photovoltaïque Il a remis deux dossiers concernant, pour l'un, le projet de développement d'une centrale solaire au sol commune de Martot sur le site d'anciennes carrières de sable et granulat et, pour l'autre, le projet de développement d'une centrale solaire au sol à cheval sur les communes d'Andé et Herqueville sur le site d'une ancienne décharge aujourd’hui recouverte de terre. La remise de ces deux dossiers vise à demander la création au plan de zonage de secteurs Npv à l'emplacement prévu pour ses deux projets.

Réponse de l’agglomération

« Voir réponse à la Commission d’enquête sur ce point (point n°4) »

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Avis de la commission d’enquête publique

La commission prend acte de cette réponse qui est identique pour toutes les demandes portant sur le photovoltaïque.

109/ Monsieur Jacques Levêque demeurant au 33 rue César Franck appartement 1154 à Rouen – Changement de zonage Ce monsieur est propriétaire de terrains sur une superficie totale de 16 ha 64 ca 96 à Andé. En substance, il fait l'historique de la possession et de l'exploitation de ses terrains au cours des POS successifs entre février 1962 et 2008. Il estime qu'il a été floué dans ses droits au cours de ces périodes. Il indique avoir extrait du sable en 2005 d'une butte de terrain supportant l'ancienne voie de chemin de fer supprimée après les bombardements de 1940. L'extraction sur 290 m a permis de ramener le terrain à son niveau initial, de favoriser l'écoulement des eaux et de l'intégrer au plateau sur lequel plusieurs maisons sont construites dont trois sur la commune limitrophe de Muids. Fort de l'ensemble de ses arguments, il demande : a) que les parcelles ZB 7 à 13 (100 000m² valant 500 000 euros) soient reclassées en zone d'extraction de sable comme elles l'avaient été par différentes autorisations préfectorales. L'autorisation d'extraction a été supprimée en 1978 ; b) que les parcelles A130 à 722 soient elles aussi reclassées en zone de carrière exploitable comme elles l'étaient dans le 1 er POS ; c) que la parcelle C 163 soit divisée en deux parties, l'une agricole de 83 ares 99 et l'autre apte à la construction de 1000 m².

Réponse de l’agglomération

« Demande a) : Les parcelles ZB 7 à 13 sont classées en zone agricole (NC) dans le POS d’Andé en vigueur et dans le PLUiH. Ces parcelles sont situées à proximité d’habitations existantes, les différentes autorisations d’extraction ont été supprimées.

Ces parcelles n’ont donc pas vocation à être classées en zone permettant l’exploitation de carrières.

Demande b) : Les parcelles A130 à 722 sont classées en zone naturelle (ND) dans le POS et dans le PLUiH. Ces parcelles sont concernées par la présence d’un espace boisé classé et ne font l’objet d’aucune autorisation d’exploitation, elles n’ont donc pas vocation à être classées en zone permettant l’exploitation de carrières.

Demande c) :La parcelle C163 est classée en zone naturelle dans le POS en vigueur et dans le PLUiH arrêté. Cette parcelle est non bâtie, située en extension de la partie urbanisée de la commune et ne supporte aucune activité agricole. Elle ‘n’a donc pas vocation à être classée en zone urbaine et agricole.

Considérant ce qui précède, les demandes a), b) et c) reçoivent une réponse défavorable. »

Avis de la commission d’enquête publique

Après visite sur site, la commission s’associe à la réponse de l’agglomération.

Page 106 sur 160 Rapport d’enquête publique – Plan local d’urbanisme intercommunal valant programme local de l’habitat (PLUi-H)

110/ Monsieur Philippe Cantrelle demeurant 27 rue du Nouveau Pitres à Pitres représente la SCI familiale – changement de zonage Cette SCI est propriétaire des parcelles cadastrées section D n°30-31-272-274. Ces terrains actuellement cultivés sont classés au projet de PLUi-H en zone naturelle.

Dans une logique de comblement de dent creuse, par délibération du conseil municipal en date du 11 mars 2019, il avait été décidé de classer ces parcelles en zone urbanisable. Par courrier en date du 13 mai 2019, l'agglomération Seine-Eure a réfuté la décision municipale argumentant du fait que le PLUi-H avait été arrêté le 20 décembre 2018. La SCI souhaite que l'agglomération respecte la décision municipale.

Réponse de l’agglomération

« Suite à l’arrêt du PLUiH, l’avis des communes membres de la Communauté d’Agglomération a été sollicité, conformément à l’article L.153-15 du code de l’urbanisme.

Les avis des communes membres ont été joints au dossier d’enquête publique. Conformément à l’article L.153-21 du code de l’urbanisme : « L'organe délibérant de l'établissement public de coopération intercommunale à la majorité des suffrages exprimés après que les avis qui ont été joints au dossier, les observations du public et le rapport du commissaire ou de la commission d'enquête aient été présentés lors d'une conférence intercommunale rassemblant les maires des communes membres de l'établissement public de coopération intercommunale » ; Les avis des communes émis sous la forme de délibérations des conseils municipaux seront présentés lors de la conférence intercommunale des maires prévues à l’automne. Il est donc sursis à statuer à la présente demande dans l’attente de la décision prise à l’issue de la conférence intercommunale des maires sur ce point. »

Avis de la commission d’enquête publique

La commission a visité les lieux. Elle s’interroge sur l’opportunité d’un changement de zonage. En effet, les parcelles sont desservies par une voirie très étroite qui, en l’état, n’est pas capable d’absorber une circulation plus importante.

Au regard du fort dimensionnement de l'OAP « frange de bourg », celle-ci pourrait être réduite afin de programmer un éventuel changement de zone si l’agglomération abonde dans ce sens.

111/ Madame Roseline Chervel demeurant 46 rue Aristide Briand à Pinterville – Changement de zonage Madame Chervel Roseline est propriétaire d'une parcelle à la Mare-Hermier (Amfreville sur Iton) N° D 317 (lieu-dit la bruyère communale). Issue d'une division d'une parcelle en partie construite en 2004, cette parcelle de 3123 m² est classée en zone naturelle dans le projet de PLUIH. Madame CHERVEL a depuis de nombreuses années (2004) un projet de lotissement. Elle souhaite que cette parcelle devienne constructible pour finaliser son projet. Madame Chervel a évoqué à plusieurs reprises ce projet avec Madame le Maire de la commune. Madame Chervel a indiqué que son projet serait limité à 6 lots et finalisé en

Page 107 sur 160 Rapport d’enquête publique – Plan local d’urbanisme intercommunal valant programme local de l’habitat (PLUi-H) concertation avec la Mairie et l'Agglo.

Réponse de l’agglomération

« La parcelle D317 est classée en zone naturelle dans le PLU d’Amfreville sur Iton en vigueur et dans le PLUiH. Le hameau de la Mare Hermier est identifié comme hameau à développer dans le document d’orientations générales du SCoT Seine- Eure Forêt de Bord.

L’extension de l’urbanisation ne peut cependant se faire que dans le cas d’un épuisement des capacités d’accueil au sein de l’enveloppe agglomérée. Une OAP est prévue au sein de l’enveloppe urbanisée du hameau de la Mare Hermier. La condition d’épuisement des capacités d’accueil prévue dans le SCoT n’étant pas remplie, la parcelle D317 située en extension de l’urbanisation n’a pas vocation à être ouverte à l’urbanisation.

Considérant ce qui précède, la présente demande reçoit une réponse défavorable »

Avis de la commission d’enquête publique

La commission prend acte de cette réponse.

112/ Monsieur Pascal Lemaire, maire de Quatremare – axes de ruissellement Sur les axes de ruissellements mentionnés au PLUIH : Les ruissellements se situent juste après le cimetière direction Louviers, au niveau du parking qui longe la route de Caillouet. Le passage d'eau s'amorce au niveau de la ruelle Vallot, coupe la terre agricole, rejoint le parking du cimetière et traverse le bois de Quatremare Le Mesnil Jourdain pour terminer sa course à Bec Dal. Ces axes affectent une zone AU dont il est propriétaire.

Réponse de l’agglomération

« Les axes de ruissellement ont été identifiés sur le territoire de la Communauté d’Agglomération Seine-Eure (hormis pour la Haye Malherbe et les cinq nouvelles communes entrées dans l’agglomération Seine-Eure en 2018), par une étude réalisée par la SAFEGE en 2004.

Une nouvelle étude est nécessaire afin de confirmer ou d’infirmer la présence des axes de ruissellement sur le territoire. Il est donc sursis à statuer à la présente demande dans l’attente d’une nouvelle étude hydrologique »

Avis de la commission d’enquête publique

La commission estime que les données doivent impérativement être mises à jour pour tenir compte des évolutions du terrain.

113/ Madame Anne-Marie Ashbrook demeurant 31 chemin de la digue à Saint Pierre du Vauvray – réflexion sur emplacement réservé préjudiciable à l’environnement Elle apporte des remarques concernant l'emplacement réservé ER6 (élargissement

Page 108 sur 160 Rapport d’enquête publique – Plan local d’urbanisme intercommunal valant programme local de l’habitat (PLUi-H) du chemin de la digue et aménagement d'une liaison avec la RD 313).

Elle argumente que du fait du caractère particulier du cadre fluvestre de cette voie (lieu de promenade douce et d'agrément apprécié) ; - des enjeux du PADD concernant notamment : la protection et la préservation des éléments paysagers et patrimoniaux du territoire / le maintien du cadre de vie et des richesses paysagères ;

- des avis notifiés en conseil municipal sur le dossier de PLUi-H, arrêté au conseil communautaire du 20/12/2018, préconisant de favoriser l'activité touristique dans le respect du cadre naturel ;

- ce chemin rural n'est pas stabilisé pour des engins lourds (présence d'ornières et d'enfoncements).

D’après elle, il serait dommageable, en raison de son caractère paysager remarquable, de transformer cette voie d'accès en voie de circulation motorisée (hors accès riverains et services autorisés) et demande, donc, que le chemin reste une voie d'accès aux riverains et aux promeneurs. Ce chemin doit rester un lieu de promenade apprécié qui doit être protégé pour maintenir le cadre de vie et les richesses paysagères. La transformation de ce chemin en voie de circulation nuirait au caractère remarquable de ce chemin.

Réponse de l’agglomération

« Les emplacements réservés sont instaurés pour permettre à la commune d’acquérir prioritairement des terrains pouvant accueillir un futur projet et de les préserver (seules les constructions temporaires y sont autorisées).

L’instauration d’un emplacement réservé n’est pas cependant n’entraîne aucun transfert de propriété au profit de la commune ou de la Communauté d’Agglomération Seine-Eure. La Communauté d’Agglomération Seine-Eure et la commune de Saint-Pierre du Vauvray prennent acte de l’opposition de Madame Ashbrook et de mesdames Lesage concernant l’élargissement du chemin rural mentionné dans la présente observation.

L’emplacement réservé n°6 est donc maintenu. »

Avis de la commission d’enquête publique

La commission a eu l’occasion d’apprécier l’environnement de cette voie ainsi que sa configuration.

Ainsi, l’élargissement de cette voie serait très limité compte tenu de ses dimensions et de la présence d’une « digue » protégeant les parcelles enherbées plus bas et en limite de la rive.

Les membres de la commission se sont interrogés sur l’adéquation des ambitions affichées que sont l’accès à la route départementale, l’augmentation de la circulation

Page 109 sur 160 Rapport d’enquête publique – Plan local d’urbanisme intercommunal valant programme local de l’habitat (PLUi-H) avec les dimensions et le cadre environnemental de cette voirie. La commission estime que ce projet causerait trop de préjudice à l’environnement.

114/ Observation du samedi 22 juin 2019 sur le registre – Maire de la commune d’Andé - OAP Le maire au nom de la commune d'Andé souhaite apporter les précisions suivantes, après étude avec le service urbanisme de l'Agglomération Seine Eure : a) OAP du beau soleil : - la superficie de l'opération est à préciser - les conditions de desserte devront être revues, au vu de la taille de l'opération - les cheminements doux devront être en continuité des aménagements existants - la haie en limite nord est n'est pas concernée par l'OAP, les dispositions la concernant pourront donc être supprimées - certaines voiries, en limite de l'opération devront être élargies. b) Autres OAP : - pas de remarque

Pour ce qui concerne les projets photovoltaïques de l'entreprise TSE.

Réponse de l’agglomération

« Les modifications mentionnées dans la présente observation ne modifient pas l’économie générale du PLUiH, elles pourront donc être prises en compte.

Voir réponse à la demande n°5 – Permanence du 24 juin – registre n°6 »

Avis de la commission d’enquête publique

La commission prend acte de cette réponse.

Registre n°8 d’Alizay

115/ Mme Crenn responsable foncier et environnement de la société SPS – photovoltaïque et rectifications sur les dispositions réglementaires a) La société SPS présente un dossier de 7 pages présentant des remarques à propos du plan de zonage. : un projet de parc photovoltaïque est prévu dans le cadre de l’aménagement après exploitation de la carrière de granulats : ce parc serait installé sur les parcelles E1221, E1223, E1013, ZH343, ZH341, ZH345, ZH347, ZH174 et ZH 330 appartenant à la société SPS mais concernerait aussi des terrains d’un autre carrier l’entreprise STREF. Au-dessus des terrains SPS (23 Hectares) se trouvent des terrains appartenant à l’entreprise STREF qui les jouxtent, selon Mme Crenn. La demande porte sur une modification du zonage de A à Ne (Naturel énergie) ou Npv (Naturel parc photovoltaïque). Ce serait un zonage spécifique car si le PLUiH a retenu du photovoltaïque « aérien » (sur les toitures), il n’évoque pas la possibilité de ferme photovoltaïque « terrestre ».

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D’après elle, le projet a été présenté à la commune de Criquebeuf sur Seine qui donne un avis favorable. Selon Mme Crenn, il s’agit d’une prairie sèche pauvre et le lieu est conforme aux critères retenus par un fournisseur d’énergie (Engie). b) La demande porte sur des rectifications à apporter au règlement sur plusieurs pages, faute de prise en compte de certaines remarques. Les remarques portent sur le bien-fondé de certaines expressions ou interdictions retenues qui sont inexactes voire préjudiciables pour l’exploitation des carrières puisque cela nuit entre autres à la « remise en état coordonnée » : il est cité l’exemple d’un partenariat avec l’ONF qui replante, avec un financement SPS, les surfaces exploitées après réinstallation des terres arables réservées ou encore la remise en culture agricole d’autres surfaces…(Dans le règlement, la colonne interdiction d’exploitation agricole ou forestière est cochée ). Le dossier rappelle que les carrières et leurs exploitations sont régies spécifiquement. Actuellement par un schéma directeur départemental auquel va se substituer dès 2020 un schéma directeur régional qui est en cours d’élaboration, il ne semble donc pas nécessaire selon elle, de l’écrire car c’est de l’ordre de l’incontournable tout comme l’arrêté préfectoral. c) Il n’est pas évoqué dans le PLUiH, le classement en zone 109 de l’ensemble du département de l’Eure qui crée une servitude particulière propre aux carrières : Mme Crenn informe que le syndicat professionnel devrait présenter un dossier spécifique qui est en cours de finalisation et devrait être remis avant la clôture de l’enquête publique.

Réponse de l’agglomération « Voir réponse à la Commission d’enquête sur ce point (point n°4)

Remarques sur le règlement et le plan de zonage p. 22 : L’article L.151-23 du code de l’urbanisme dispose que : « Le règlement peut identifier et localiser les éléments de paysage et délimiter les sites et secteurs à protéger pour des motifs d'ordre écologique , notamment pour la préservation, le maintien ou la remise en état des continuités écologiques et définir, le cas échéant, les prescriptions de nature à assurer leur préservation. Lorsqu'il s'agit d'espaces boisés, il est fait application du régime d'exception prévu à l'article L. 421-4 pour les coupes et abattages d'arbres.

Il peut localiser, dans les zones urbaines, les terrains cultivés et les espaces non bâtis nécessaires au maintien des continuités écologiques à protéger et inconstructibles quels que soient les équipements qui, le cas échéant, les desservent »

Le terme d’espace « écologique » est donc cohérent avec les dispositions de l’article L.151-23 du code de l’urbanisme. p.23 : paragraphe Mares : l’article R.151-43 °5 dispose qu’ : [Afin de contribuer à la qualité du cadre de vie, assurer un équilibre entre les espaces construits et les espaces libres et répondre aux enjeux environnementaux, le règlement peut] : « 5° Identifier, localiser les éléments de paysage et délimiter les sites et secteurs à protéger au titre de l'article L. 151-23 pour lesquels les travaux non soumis à un

Page 111 sur 160 Rapport d’enquête publique – Plan local d’urbanisme intercommunal valant programme local de l’habitat (PLUi-H) permis de construire sont précédés d'une déclaration préalable et dont la démolition est subordonnée à la délivrance d'un permis de démolir, et définir, s'il y a lieu, les prescriptions nécessaires pour leur préservation ». La référence à l’article R.151-43 5° est donc appropriée. L’article R.151-43 dispose qu’: Afin de contribuer à la qualité du cadre de vie, assurer un équilibre entre les espaces construits et les espaces libres et répondre aux enjeux environnementaux, le règlement peut : « 8° Imposer pour les clôtures des caractéristiques permettant de préserver ou remettre en état les continuités écologiques ou de faciliter l'écoulement des eaux ». à l’article R.151-43 8° est donc tout à fait adapté concernant les « secteurs sensibles autour des mares pour la préservation de la Trame Verte et Bleue »

P.60 et 79 : L’activité agricole et forestière est autorisée en zone Ac et Nc. Y sont interdites les constructions liées aux exploitations agricoles et forestières qui pourraient s’avérer incompatibles avec l’activité minière.

P.61 et 83 : Ces modifications feront l’objet d’un arbitrage lors de la conférence intercommunale des Maires prévue à l’automne 2019.

Plan de zonage de Martot : cette correction sera effectuée. »

Avis de la commission d’enquête publique

La commission prend acte de cette réponse.

116/ Melle Genza et son père 181 rue de l’Andelle Alizay – Demande de maintien du zonage U Leur demande de modification de zonage a déjà été prise en compte dans le projet de PLUi-H. Il s’agit des parcelles C 1081, C 1082 et C 1083 sur la commune d’Alizay situées dans leur totalité en zone U.

Réponse de l’agglomération

« Le zonage retenu dans le PLUiH arrêté (zone urbaine) sur ces parcelles est conforme à la demande de Monsieur GENZA. »

Avis de la commission d’enquête publique

La commission prend acte de cette réponse.

117/ Mr Marteau représentant sa mère propriétaire d’un corps de ferme à Portes de Seine – prise de connaissance du dossier Planche M22, parcelles 394-393-611-256 sur une surface d’environ 1 hectare : il voulait connaitre le zonage retenu pour cette propriété : surface entourée en rouge sur la commune de Porte Joie.

Réponse de l’agglomération

« Les parcelles entourées en bleu ci-à gauche sont classées en zone urbaine dans le PLUiH arrêté. »

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Avis de la commission d’enquête publique

La commission prend acte de cette réponse.

II – Observations du public sur le registre dématérialisé

Observation 1 - Sylvie Rousseaux Natixis Payments Assistante RH Direction Ressources Humaines 5 avenue de la Liberté 94220 Charenton-le-Pont – « demande sans indication » - zonage Elle a fait suivre son courrier relatif à sa « requête d'enquête de modification de PLUi-H sur la commune de la Vacherie » - zonage de la parcelle ZD0061 ainsi que la réponse de l'Agglomération Seine Eure. Elle souhaitait être contactée ou informée de la procédure à suivre pour sa requête. Les membres de la commission ont immédiatement sollicité les services de l’agglomération Seine Eure afin qu’une information soit donnée à cette personne sur la tenue de ses permanences pour un échange de vive voix sur sa demande.

Réponse de l’agglomération

« Il est précisé que les services de la Communauté d’Agglomération Seine-Eure ont apporté une réponse rapide à Madame ROUSSEAUX, lui indiquant l’ensemble des modalités de l’enquête publique sur le PLUiH.

La requête de Madame ROUSSEAUX concerne le classement de la parcelle ZD 0061 en zone constructible. La parcelle ZD 0061 est classée en secteur non constructible dans la carte communale de La Vacherie en vigueur et est classée agricole dans le PLUiH. Le classement en zone agricole de cette parcelle est justifié par son absence de desserte par les réseaux d’eaux et d’électricité.

La parcelle ZD 61, non bâtie et non desservie par les réseaux n’a donc pas vocation à être classée en zone agricole de hameau (Ah) au sein de laquelle les constructions à destination de logement sont autorisées. Considérant ce qui précède, la présente demande reçoit une réponse défavorable. »

Avis de la commission d’enquête publique

La commission prend acte de cette réponse.

Observation 2 - Olivier Balsan - Changement de destination Il demande le changement de destination de maison et bâtiments situés sur les parcelles cadastrales AP 9 et 10 au hameau de Saint Lubin Louviers.

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Réponse de l’agglomération

« La présente demande vise à permettre un changement de destination des bâtiments. Ces bâtiments n’ont plus de vocation agricole à ce jour, ces bâtiments seront donc identifiés dans le PLUiH comme pouvant faire l’objet d’un changement de destination. Considérant ce qui précède, la présente demande reçoit une réponse favorable »

Avis de la commission d’enquête publique

La commission prend acte de cette réponse.

Observation 3 - Amélie Réveilhac- Construction d'une serre (divers) . Manoir d'Hellenvilliers. Le Mesnil Jourdain « Dans le cadre du développement du site patrimonial ouvert au public, nous élaborons depuis plusieurs années un jardin, qui étend la zone d’intérêt du site (comprenant déjà motte féodale, manoir et église) Pour aller plus loin dans l’accueil du public, nous souhaiterions créer sur la parcelle 135 un jardin potager en permaculture qui pourrait être jardin école, jardin visité ou même jardin partagé. Dans ce cadre, nous pourrions avoir besoin de construire une serre (maximum 25 m2) et un petit bâtiment pour les outils de jardin. Nous choisirions des matériaux de qualité correspondants à la qualité de notre patrimoine et, si possible, une serre ancienne du type de celle de la photo jointe. Nous voudrions vous demander d’ajouter cette possibilité au PLUI, sans quoi notre projet sera impossible . »

Réponse de l’agglomération

« La parcelle AC 135 est classée en zone naturelle dans le PLUiH. Le règlement du PLUiH autorise en zone naturelle : La création d’annexes : sous réserve (hors zone Nl) : o d’être implantée à moins de 100m de la construction principale à laquelle elle se rattache, o de respecter une surface d’emprise au sol cumulée de 40 m², hors piscine (ouvrage et équipement d’entretien), réalisables à travers une ou plusieurs constructions à compter de la date d’approbation du PLUiH.

Si le projet ne peut respecter ces conditions, un secteur de taille et de capacité d’accueil limitées devra être instauré sur ce secteur. La création d’un nouveau STECAL, si nécessaire, pourra donc être envisagée lors d’une procédure d’évolution du PLUiH approuvé. »

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Avis de la commission d’enquête publique

La commission prend acte de cette réponse.

Observations 4 et 5 - Mme et M. Pascal Lemaire 2 Ter route d'Elbeuf Quatremare - axes de ruissellement non conformes Ils transmettent en pièce jointe leurs commentaires sur les axes de ruissellement non conformes dont Monsieur Florian DUREL a été informé. Ces axes de ruissellement occasionnent la surface constructible à prendre en considération. Les membres de la commission ont immédiatement sollicité les services de l’Agglomération Seine Eure afin qu’une information soit donnée à ces personnes sur la tenue de ses permanences pour un échange de vive voix sur sa demande.

Réponse de l’agglomération

« Une réponse a été apportée à cette demande : Registre n°7 – Permanence du 21 juin 2019 – remarque n°7 »

Avis de la commission d’enquête publique

La commission prend acte de cette réponse.

Observation 6 - Monsieur et Madame Camille et Hugues Oeyen, 82 rue Bernard Petel à Surville – changement de destination Les bâtiments à usage hôtelier, sont situés sur la parcelle E499, et E205 (points verts) et ont été classés en zone habitable. Les bâtiments aujourd’hui à usage agricole situés sur le parcelles E500, E498 et E497 ont été classés en zone habitable pour permettre une possible extension de l’activité hôtelière. Dans cette logique, ils souhaitent à ce que les bâtiments, aujourd’hui agricoles situés sur la parcelle E8 soient également classés en zone habitable (plans ci joints) Ceci dans un souci de cohérence pour une extension à vocation hôtelière du lieu à moyen et long termes.

Réponse de l’agglomération

« La présente demande vise à permettre dans le règlement du PLUiH un changement de destination du bâtiment identifié. Ce bâtiment est aujourd’hui à destination agricole et est situé en zone agricole.

Avant d’identifier ces bâtiments comme pouvant faire l’objet d’un changement de destination, il est nécessaire de vérifier que le changement de destination de ce bâtiment agricole en bâtiments d’habitation ne compromet pas l’activité agricole ou la qualité paysagère du site. Il donc sursis à statuer à la présente demande »

Avis de la commission d’enquête publique

La commission prend acte de cette réponse. La chambre d’agriculture pourrait utilement être saisie.

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Observation 7 - Madame Guillemette Martin-Lavigne - Château d'Argeronne 27400 La Haye Malherbe – changement de zonage et STECAL Cette personne fait suite à sa rencontre avec un Commissaire Enquêteur, le mardi 11 juin à Montaure au cours de laquelle elle avait remis le rapport d’analyse du PLUi- H. Comme convenu, elle a préparé une note complétant le rapport d’analyse des propositions actuelles du PLUi-H. A l’appui, elle joint 5 documents suivants : * Les axes de développement pour les années à venir, le rapport d’analyse du PLUi- H, le courrier envoyé le 6 juin dernier à l’Agglo en réponse à leur courrier du 1er avril dernier, le courrier de l’Agglo du 1er avril dernier en réponse du courrier de "doléances" de Francis Martin-Lavigne du 1 er décembre 2014, le courrier de "doléances" de Francis Martin-Lavigne (01/12/2014).

Réponse de l’agglomération

« Voir réponse n°2 – permanence du 11 juin 2019 – registre n°4 »

Avis de la commission d’enquête publique

La commission prend acte de cette réponse.

Observation 8 – Monsieur Hervé Letellier 27400 La Haye Malherbe –Remarques diverses Il adresse à nouveau le courrier transmis le 11 juin 2019 à la permanence de Montaure concernant les remarques et réserves relevées pour le territoire de la Haye Malherbe.

Réponse de l’agglomération

« Le courrier annexé à la présente observation reprend les remarques formulées par la délibération du conseil municipal de la Haye Malherbe dans le cadre de son avis sur le PLUiH arrêté. Les avis des communes membres ont été joints au dossier d’enquête publique.

Conformément à l’article L.153-21 du code de l’urbanisme : « L'organe délibérant de l'établissement public de coopération intercommunale à la majorité des suffrages exprimés après que les avis qui ont été joints au dossier, les observations du public et le rapport du commissaire ou de la commission d'enquête aient été présentés lors d'une conférence intercommunale rassemblant les maires des communes membres de l'établissement public de coopération intercommunale » ;Les avis des communes émis sous la forme de délibérations des conseils municipaux seront présentés lors de la conférence intercommunale des maires prévues à l’automne. Il est donc sursis à statuer à la présente demande dans l’attente de la décision prise à l’issue de la conférence intercommunale des maires sur ces différentes remarques. »

Avis de la commission d’enquête publique

La commission prend acte de cette réponse.

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Observation 9 – Monsieur Bertrand Labigne – OAP Il formule des remarques sur les dispositions du PLUi-H pour la commune de Mesnil Jourdain, hameau de Cavoville plus exactement sur l’OAP « Ferme Pelletier ».

Ce terrain d'une superficie de 0,55 ha est situé à l'entrée de la commune sur le hameau de Cavoville. Il convient pour lui d'être vigilant sur l'aménagement de cette parcelle afin de ne pas défigurer ce lieu. Des contraintes sont nécessaires afin d'avoir un habitat de qualité qui s'intègre au mieux à cette partie de village. Il faut tenir compte de l'existant afin de préserver l'harmonie de ce lieu. En regardant ce qui existe déjà, il est possible de remarquer que les dimensions des parcelles sont très variables et que les habitations ne sont pas toutes orientées selon le même axe. Ces remarques doivent être prises en compte lors de l'aménagement de ces parcelles.

L'accès aux différents lots est à mutualiser afin d'éviter une multitude d'ouvertures sur la voie publique pour des raisons de sécurité et d'aménagement paysager. Après ces quelques remarques sur l'OAP ferme Pelletier, il mentionne aussi que le talus plus bas dans la rue de Cavoville a été en partie arasé lors de la construction récente d'une habitation. Ces talus font partie du paysage et limitent les risques de ruissellement sur la chaussée. La qualité paysagère est à préserver afin que cette partie de la commune conserve son aspect champêtre.

Réponse de l’agglomération

« Une réflexion sera menée sur les dispositions de l’OAP afin d’accroitre la qualité architecturale et paysagère du futur projet. Dans cette attente, il est sursis à statuer à la présente demande »

Avis de la commission d’enquête publique

Cette observation porte sur l’impact environnemental d’une OAP ainsi que sur la nécessité d’une insertion architecturale et paysagère de qualité.

La visite sur place a permis aux membres de la commission d’apprécier le cadre champêtre de cette commune et de souligner que toute construction doit être faite dans le respect de l’environnement.

Observation 11 - Mme Stéphanie Nehou, Mairie du Manoir – changement de zonage et photovoltaïque La mairie de Manoir, par l’intermédiaire de cette personne, joint six documents à cette observation. Il s’agit de la délibération du conseil municipal concernant le projet du PLUi-H arrêté par le conseil communautaire le 20/12/2018, ainsi que ses annexes afin de prendre en considération les modifications à apporter au règlement concernant la zone N. Il est envisagé de permettre l’installation de panneaux photovoltaïques et de proposer un changement de zonage en Npv sur les parcelles identifiées dans les documents.

Réponse de l’agglomération

« Suite à l’arrêt du PLUiH, l’avis des communes membres de la Communauté d’Agglomération a été sollicité, conformément à l’article L.153-15 du code de

Page 117 sur 160 Rapport d’enquête publique – Plan local d’urbanisme intercommunal valant programme local de l’habitat (PLUi-H) l’urbanisme. Les avis des communes membres ont été joints au dossier d’enquête publique.

Conformément à l’article L.153-21 du code de l’urbanisme : « L'organe délibérant de l'établissement public de coopération intercommunale à la majorité des suffrages exprimés après que les avis qui ont été joints au dossier, les observations du public et le rapport du commissaire ou de la commission d'enquête aient été présentés lors d'une conférence intercommunale rassemblant les maires des communes membres de l'établissement public de coopération intercommunale » Les avis des communes émis sous la forme de délibérations des conseils municipaux seront présentés lors de la conférence intercommunale des maires prévues à l’automne.

Il est donc sursis à statuer à la présente demande dans l’attente de la décision prise à l’issue de la conférence intercommunale des maires sur ce point.

Voir la réponse apportée à la commission d’enquête concernant l’implantation de la centrale photovoltaïque (point n°4). »

Avis de la commission d’enquête publique

La commission prend acte de cette réponse.

Observation 12 – Monsieur Etienne Fromentin, secrétaire général de l’Unicem 85 chemin de Clères Mont Saint Aignan– Diverses remarques L'UNICEM Normandie transmet le courrier formulant ses observations sur plusieurs points auxquels l’agglomération Seine Eure apportera des réponses le plus précisément possible.

Réponse de l’agglomération

1 – Page 17 :Les projets mentionnés dans l’article R.111-2 sont ceux soumis à autorisation d’urbanisme (permis de construire, d’aménager, de démolir, déclaration préalable,...)

2 – page 22 :Voir réponse apportée à l’observation de Madame CRENN sur ce point.

3 – Page 61 : Le règlement des zones Nc et Ac autorise les activités d’exploitation de carrière et/ou de traitement des matériaux. Les installations de transformations des matériaux peuvent donc être autorisées.

Concernant la deuxième remarque sur le schéma régional des carrières, voir la réponse apportée à la demande n°1 – permanence du 18 juin 2019 – registre n°8 »

Avis de la commission d’enquête publique

La commission prend acte de cette réponse.

Observation 13 – Monsieur Alexandre Martin, Directeur du Pôle Politique Aménagement du Cadre de Vie à la Mairie de Louviers– Règles de stationnement (règlement)

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Lors de l'étude d'une demande sur la zone Ua, la mairie de Louviers s’est rendue compte que la règle de stationnement prévue au PLUi-H est devenue plus stricte, ce qui risque de poser des problèmes en centre-ville voire même devenir un frein à la réalisation de certaines opérations selon elle. Actuellement l'article UA 12 prévoit le mode de calcul ci-dessous et des dérogations sont prévues. Les besoins nouveaux, résultant de changements de destination, de création de surfaces de plancher supplémentaires dans un volume existant, sont soumis à ces prescriptions, à l'exception des cas suivants : * Les changements de destination et les créations de surface de planchers supplémentaires dans un volume existant à vocation d'habitation, sous réserve de ne pas créer plus de 3 logements ; * Les changements de destination et les créations de surface de planchers supplémentaires dans un volume existant à vocation de bureaux et de constructions et installations nécessaires au service public ou d'intérêt collectif, sous réserve de ne pas s'étendre surplus de 100 m² de surface de plancher. La zone U du PLUi-H prévoit un mode de calcul différent pour le stationnement et aucune dérogation possible. Il est précisé que l’élu à l'urbanisme souhaite que soit pris en compte la particularité du centre-ville de la commune en terme de densité et donc les problématiques inhérentes au stationnement. Les règles du PLU en vigueur pour Louviers permettent de répondre aux nécessités de stationnement en limitant l'impact sur les projets ce qui sera plus difficile avec les futures règles et risquerait de stopper des projets sur des friches en centre-ville notamment. Pour étayer ses propos, la commune joint plusieurs documents.

Réponse de l’agglomération

« Ce point identifié est susceptible de faire obstacle à de futurs projets de logements collectifs sur la commune de Louviers, Il est ainsi proposé de modifier la règle concernant les logements collectifs dans le PLUiH afin de respecter les règles du PLU en vigueur en supprimant l’obligation de réaliser des places visiteurs pour la commune de Louviers.

Cette modification du règlement n’est pas de nature à remettre en cause l’économie générale du PLUiH. Ce point sera étudié lors de la conférence intercommunale des Maires prévue à l’automne prochain. »

Avis de la commission d’enquête publique

La commission prend acte de cette réponse.

Observation 14 – Monsieur Aurélien Waechter, Poses - OAP Initiateur d'un projet de construction sur la commune de Poses, sur les parcelles secteur ZB N°86 et 490, au nord de la rue des Écoles, ces deux parcelles sont concernées par une OAP. Il souhaite savoir s'il est possible : - d’établir un phasage de l'OAP (1 et 2), - de revoir la quantité de logements (environ 30 logements sur les 2 parcelles concernées,

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- de construire un bâtiment de petit équipement, - de revoir la hauteur à l'égout à 8.00m et la hauteur au faîtage à 11.00 m.

Réponse de l’agglomération

« Voir réponse apportée à la demande n°18 – 24 juin 2019 – registre n°6. »

Avis de la commission d’enquête publique

La commission prend acte de cette réponse.

Observation 15- Madame Renée Courtois 70 rue des Masures à Poses - zonage Elle souhaite que ses parcelles 181p, 186p et 185 soient constructibles dans le prolongement de celles déjà constructibles aux abords. Ces dernières l’étaient précédemment (AUa3) ; maintenant elles sont classées en Nj dans le projet. Elle rappelle la localisation de ces parcelles près de commerces. Son dossier est joint et comporte notamment l’avis favorable en ce sens de la commune de Poses.

Réponse de l’agglomération

« Les parcelles 181p, 186p et 185 sont classées en zone d’urbanisation future dans le POS de Poses en vigueur et en zone naturelle de jardin (Nj) dans le PLUiH arrêté.

Ces parcelles peuvent être desservies par les réseaux d’eau potable et d’électricité. Une voie d’accès depuis la rue peut également être aménagée. Il est toutefois nécessaire de s’assurer que l’ouverture à l’urbanisation de ces parcelles ne remette pas en cause l’économie générale du PLUiH.

Une demande d’ouverture à l’urbanisation de ces parcelles a été formulée lors de l’enquête publique (Permanence 13 juin 2019 – demande n°2 – registre n°2).

Un arbitrage sera effectué sur le positionnement à adopter concernant ces demandes contradictoire. Ce point pourra notamment être apprécié lors de la conférence des maires à l’automne. Dans cette attente, il est sursis à statuer à la présente demande. »

Avis de la commission d’enquête publique

La commission prend acte de cette réponse.

Observation 16 – Dépôt anonyme – Remarques générales diverses Il s’agit du dépôt de remarques portant sur certaines dispositions du règlement, des plans de zonages 1 et 2, le plan des hauteurs et le plan des espaces libres qui ne sont pas à la même échelle, ainsi que pour des raisons de lisibilité, de la demande d'association des références cadastrales dans le cadre des ER et OAP, de la mise en avant en 1ère page du plan des OAP et non en dernière page.

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Réponse de l’agglomération

« Ces remarques visent à corriger des erreurs matérielles et à faciliter la lecture du document final. Elles ne modifient pas l’économie générale du PLUiH. Elles peuvent donc être prises en compte. »

Avis de la commission d’enquête publique

Cette observation converge avec les remarques de la commission d’enquête. En effet, la lisibilité des documents et plans pourrait être améliorée.

Observation 17– Jean-François Laborde Padie, maire adjoint en charge de l'urbanisme 14 route de louviers: à la Haye Malherbe – Observation incomplète Ce Monsieur cite un document non joint à cette observation « vous trouverez ci-joint un document résultant de réflexions, de demandes considérant la lecture attentive du document constituant le PLUIH » de l’agglomération Seine Eure.

Avis de la commission d’enquête publique

L’agglomération avait déjà répondu.

Observation 18– Monsieur Dugast – Changement de zonage Il est propriétaire de la parcelle ZD 027 sur la commune d'Acquigny. Ce terrain, bien que bordé d'habitations sur 3 côtés, n'est actuellement pas constructible. Il demande sa constructibilité.

Réponse de l’agglomération

« La parcelle ZD 027 est classée en zone à urbaniser à long terme (2AU) dans le PLU d’Acquigny en vigueur et en zone à urbaniser (AU) dans le PLUiH arrêté.

La parcelle ZD 027 est donc constructible. Son urbanisation devra respecter les dispositions de l’OAP des Faulx. Un aménagement d’ensemble devra être prévu avec les parcelles voisines, également classées en zone à urbaniser. »

Avis de la commission d’enquête publique

La commission prend acte de cette réponse et note que cette parcelle est constructible dans le cadre de l’OAP des Faulx.

Observation 19 – Monsieur Paul Langevain – OAP et difficulté de répérage dans le dossier Il a pris connaissance du PLUi-H sur la commune de Vraiville. C'est très intéressant même si ce dernier constate que ce n'est pas évident de se retrouver dans la multitude de documents. Il signale des erreurs dans l'OAP rue de la Mairie. Il est indiqué en page 294 un accès à créer rue de la Grande Brèche, inconnue pour lui. S'agit-il de la rue de la Mairie ? Si c'est le cas, il ne faudrait pas qu'un nouvel accès à créer viennent

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"casser" le beau mur existant. Par ailleurs, « les piliers et les grilles à conserver (page 296) n'existent plus ! » .

Réponse de l’agglomération

« Le nouvel accès à créer le sera effectivement rue de la Mairie, et non pas rue de la Grande Brèche (situé à l’ouest, dans la continuité de la rue de la Mairie). Le patrimoine bâti existant sera préservé au mieux. Les piliers et les grilles à conserver seront effectivement supprimés de l’OAP si ils n’existent plus. »

Avis de la commission d’enquête publique

La commission prend acte de cette réponse.

Observation 20 – Dépôt anonyme - OAP Propriétaire de terrains sur et à proximité de l'OAP rue de Paris, cette personne travaille avec un aménageur et la mairie depuis plusieurs mois sur un projet d'aménagement. Cette personne souhaite faire part de quelques avancées de leur réflexion qui pourraient être ajoutées au PLUi afin de développer un projet plus cohérent. Tout d'abord, le périmètre pourrait être revu pour inclure les parcelles 190 et 191. Compte-tenu de la superficie du site, 20 logements paraissent peu. Cela ferait une densité faible. Il n'y a pas vraiment de lisière forestière comme il est écrit à la page 9.

Réponse de l’agglomération

« Les dispositions et le périmètre de l’OAP rue de Paris, située sur le territoire de la commune d’Igoville, pourront être réétudiés.

Dans cette attente, il est sursis à statuer à la présente demande »

Avis de la commission d’enquête publique

En ce qui concerne la lisière, au cours de sa visite sur site, les membres de la commission ont constaté la présence d’une ligne forestière sur les limites des parcelles concernées.

La commission émet un avis favorable à cette demande d’intégration des deux parcelles.

Observation 21 – Dépôt anonyme – OAP et axes de ruissellement Habitant de la commune de Surville, le dépositaire a appris que son voisin allait construire des maisons sur son terrain, à côté de l'OAP rue du Haze. Cette personne s'inquiète de ce qui sera fait compte-tenu de ce qui a déjà été réalisé par ce monsieur. Il ne comprend pas pourquoi ce terrain ne fait pas partie de l'OAP car cela permettrait d'avoir un tout plus cohérent. Il remarque que le périmètre de l'OAP n'est pas bon puisqu'il est aussi sur le rond-point ! Et que dire des axes de ruissellement, qui lui paraissent farfelus. Il serait bien de vérifier les choses avant de les figer.

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Réponse de l’agglomération

« Les dispositions et le périmètre de l’OAP rue du Haze, située sur le territoire de la commune de Surville, pourront être réétudiés.

Dans cette attente, il est sursis à statuer à la présente demande »

Avis de la commission d’enquête publique

La commission prend acte de cette réponse et regrette qu’une mise à jour des axes de ruissellement n’ait pas été réalisée avant l’arrêt du projet de PLUi-H. Les limitations apportées au droit de propriété et à la constructibilité nécessitent un support actualisé sur ce point.

La parcelle F0116, en zone urbaine, doit être intégrée à l’OAP rue du Hazé pour assurer la cohérence du projet et son accès depuis la voirie.

Observation 22 – Monsieur Vincent Joulain– Linéaire commercial (divers) Il souhaite modifier la règle du linéaire commercial. En effet, la règle liée à l'application d'un linéaire commercial (Règlement - pièce 3 - zone U - Article 1.2) à réaliser pour l'ensemble des constructions sur les boulevards Jules Ferry et Maréchal Joffre à Louviers pose des difficultés. Cette règle est de nature à porter préjudice au développement de projets neufs. Selon la nature du projet, est-il possible d’envisager de supprimer tout ou partie de ce linéaire commercial ?

Réponse de l’agglomération

« Les linéaires commerciaux permettent de préserver les commerces et donc le dynamisme et l’attractivité des cœurs de villes. L’emplacement des linéaires commerciaux sera revu et précisé afin de correspondre aux commerces en activités. »

Avis de la commission d’enquête publique

La commission prend acte de cette réponse.

Observations 23, 24 et 25 – Monsieur Christophe Cottard, 1 Bellevue 27400 Pinterville - OAP Demeurant rue Mermoz à Pinterville, il souhaite faire part de ses observations en ce qui concerne le traitement des parcelles classées en zone à urbaniser et faisant l'objet d'une OAP (voir image dans la pièce jointe). Ainsi que déjà signalé lors de la phase de concertation (mail joint), le choix de cette parcelle n'apparaît pas cohérent au regard des objectifs du PLUi-H en ce qui concerne la préservation des zones agricoles et des espaces naturels face à l'extension des zones urbanisées. Il relève en ce sens que la Chambre d'Agriculture a, selon ces mêmes considérations, rendu un avis négatif sur cette OAP et en demandait le retrait, avis dont il n'a hélas pas été tenu compte car reçu quatre jours au-delà du délai de 3 mois prévu par les textes.

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D'autres zones disponibles s'inscrivent davantage dans la continuité des zones urbanisées, à commencer par la parcelle classée 2AU bordée par la rue de Boisguilbert et la rue Aristide Briand, qui se situe dans un secteur déjà en cours d'urbanisation (lotissement rue des Pommiers en cours d'édification), et pouvant s'étendre à l'avenir en direction du lotissement les Griottes. Il demande par conséquent de rendre un avis défavorable sur l'OAP de la rue Mermoz, afin qu'elle ne soit pas validée. Si néanmoins cette OAP devait être maintenue, il formule différentes observations : - les eaux pluviales : la planche R18 du plan de zonage n°2 montre qu'elles ruissellent de part et d'autre de cette zone, par la rue Mermoz d'une part (eaux de la Rue de Boisguilbert et du chemin du Buis Morieux), et par le chemin des Vallées d'autre part. Après urbanisation, il faudra également évacuer les eaux auparavant absorbées par le sol. La construction du lotissement des Griottes, au début des années 2000, a déjà montré que les lotisseurs ne se souciaient guère de ces questions, et il leur a fallu en supporter les conséquences durant près de 15 ans, avec une route transformée en torrent en cas de forte pluie et constamment dégradée, justifiant les travaux effectués récemment sur la rue Mermoz aux frais de la collectivité (mais qui pourraient également sembler destinés à préparer l'urbanisation de la zone, bien que réalisés avant même l'entrée en vigueur du PLUI-H...). Il est donc indispensable de préserver le fossé existant mais également de prévoir dans la pointe la plus basse du terrain une zone non construite et un bassin pour les eaux de pluie. - quelles réelles contraintes seront imposées aux différents propriétaires des parcelles à urbaniser dans le cadre de l'OAP, et quelles garanties quant à leur respect ? Question suscitée en particulier par le fait que huit bornes ont déjà été posées en limite du domaine public sur la parcelle ZA48 (désormais divisée ZA 109 et 110), et que ce bornage semble prévoir dès à présent des accès sur la rue Mermoz (voir photos). Il s’interroge donc sur les futurs accès aux parcelles à urbaniser, qui doivent être limités au strict nécessaire (voies de desserte des lotissements, et non sorties individuelles), aussi bien en ce qui concerne l'écoulement des eaux (un fossé a été aménagé lors des récents travaux, qu'il faut conserver), qu'au regard de la sécurité (la circulation rue Mermoz n'a pas été ralentie, bien au contraire, par les aménagements sous forme de chicane qui n'obligent à ralentir qu'en cas de véhicule venant dans le sens inverse, et que de nombreux automobilistes abordent à près de 80 km/h comme il le constate très régulièrement). Ces inquiétudes ne lui semblent pas sans fondement. Son expérience passée suite à la construction du lotissement des Griottes montre bien que les investisseurs privés ne tiennent souvent pas compte des contraintes imposées, sans réelle opposition des élus par manque de moyens, de compétences techniques, ou par complaisance. Les observations 24 et 25 servent uniquement à tranférer les pièces évoquées dans l’observation 23.

Réponse de l’agglomération

« Il est précisé que la commune de Pinterville fait partie du pôle urbain sud, de par sa proximité immédiate avec la ville centre de Louviers. Une ligne de transport en commun (Bus SEMO) relie Pinterville à Louviers. Par ailleurs, un projet de collège est prévu sur la commune.

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L’opération vise à créer de nouveaux logements à proximité du cœur urbain de l’Agglomération Seine-Eure et des équipements/commerces/services de Louviers (PADD, Axe 2, Objectif 1. Organiser le développement du territoire en s’appuyant sur sa diversité). Ce projet consiste ainsi à limiter les besoins en déplacements des futurs habitants du territoire.

L’OAP fixe un principe de plantations à réaliser en limite de l’espace agricole pour assurer une bonne intégration paysagère du projet. Un phasage en deux temps est fixé à travers l’OAP pour permettre un échelonnement de l’opération et laisser du temps à la commune et ses équipements pour répondre aux besoins des nouveaux habitants qui seront amenés à vivre sur le site. L’OAP veille à ce que les clôtures implantées en limites de l’espace agricole côté est demeurent perméables pour faciliter le passage de la petite faune sauvage.

L’OAP tient compte du risque de ruissellement des eaux pluviales relevé sur le site (PADD, Axe 1, Objectif 1, 1.3 Vivre en harmonie avec les contraintes du territoire).

La zone 2AU mentionnée dans la présente observation est située à proximité immédiate d’une zone d’activité économique, les conditions d’implantation de nouveaux logements sur ce secteur sont donc moins favorables. La commune ne possède plus de foncier densifiable, une urbanisation en extension reste donc la seule possibilité pour la commune de répondre aux objectifs de construction de nouveaux logements fixés dans le POA.

Concernant les dispositions du SCoT sur ce secteur : Il est précisé que le respect dispositions du SCoT s’apprécie selon un rapport de compatibilité globale. Le SCoT est un document stratégique fixant de grandes orientations concernant le territoire de la Communauté d’Agglomération Seine-Eure. Les dispositions du SCoT ne peuvent donc faire l’objet d’une application à la parcelle, contrairement au PLUiH.

En l’espèce, l’OAP rue de Mermoz est située sur la limite d’un espace agricole identifié dans le SCoT. La consommation d’espaces agricoles reste cependant limitée à l’échelle : - de l’ensemble des espaces agricoles identifiés dans le SCoT - de la commune - de la communauté d’agglomération Seine-Eure

La commune de Pinterville et les services de la Communauté d’Agglomération Seine-Eure seront particulièrement attentifs à la qualité architecturale et à la bonne insertion du futur projet.

Des aménagements paysagers qualitatifs seront exigés en limite de rue et en lisière de l’emprise de l’OAP.

L’avis d’un architecte conseil missionné par la Communauté d’Agglomération Seine- Eure pourra être recueilli sur le projet.

Les futurs accès seront soumis pour avis à la Direction de la Mobilité de la Communauté d’Agglomération Seine-Eure. Des prescriptions pourront être formulées si nécessaire afin de garantir leur sécurité. »

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Avis de la commission d’enquête publique

La commission prend acte de cette réponse.

Observations 26 et 27 - Jocelyne Baker le Fay, conseillère municipale de Pinterville 23, rue du Docteur Schweitzer Pinterville – Remarques diverses et OAP Elle dépose des propositions pour le PLUI de cette commune : « - PATRIMOINE PAYSAGER, PROTECTION DES CARACTERISTQUES DE PINTERVILLE : Pinterville est un village en zone plutôt agricole et entourée de nature, et a des caractéristiques de haies vives basses (grillage sans soubassement dans les haies vives) bordant les propriétés, les routes et chemins : ces caractéristiques de patrimoine rural sont à protéger par le PLUI, et à développer en respectant la présence de haies vives basses sur les limites de toute propriété (doublées de grillage sans soubassement). Cela favorisera aussi la préservation de la biodiversité, un des buts du PLUI. - HAUTE QUALITE DE VIE POUR PRENDRE LE TEMPS DE VIVRE : DEVELOPPER LES CHEMINS pour les piétons et des circuits vélos (les routes de faibles largeurs ne permettant pas la circulation de vélos ni la marche des piétons (rares trottoirs) en toute sécurité). Afin de compenser la perte de la promenade pintervillaise votée en zone verte par le conseil municipal ( chemin du roy, rue Jules ferry) et devenu insalubre (excréments et papiers toilettes en grand nombre), et de répondre aux objectifs du PLUIH, demande de créer un chemin piéton, entièrement sur le champs communal, partant de l'espace vert du terrain de boules, passant derrière l'école dans le champs communal, et débouchant (accès existant du champs communal au Chemin du Roy) sur le Chemin du Roy. Une question :Pourquoi est il pris en compte un chemin proposé par les techniciens du PLUI et non celui proposé par les conseillers municipaux ? La voie verte, son emplacement a été imposée par l’agglo Seine-Eure et laissée en plan, la continuité de la voie verte est attendue depuis des années et est urgente à réaliser, cet arrêt à la porte du village n’ayant pas de sens. Il était supposé rejoindre Amfreville ? Demande de prévoir des préemptions de terrain en vue d’acquérir un accès à la rivière dans le but de promenade et de pêche de loisir afin d’améliorer la qualité de vie et diminuer les risques encourus par les enfants pêchant sur le pont qui a un trottoir d’environ 50 cm seulement. -HAUTEURS DES HABITATIONS : Très importantes car celles-ci participent aux caractéristiques du village composé principalement de longères normandes: - en zone U, Up, Uh, Uz et AU la hauteur maximale autorisée à l’égout du toit des maisons ou à son acrotère devrait être de 4 mètres et la hauteur maximale autorisée au faîtage de 8 mètres, rdc et combles aménagés. - la hauteur maximale autorisée des bâtiments d'activités commerciales, artisanales, devrait être de 8 mètres pour ne pas écraser l’harmonie créée par les maisons pintervillaises (haute qualité de vie et environnement visuel à préserver) -annuler la possibilité de modifier cette hauteur si une maison « à proximité » est plus haute (ou établir un pourcentage maximal de maisons pouvant être plus hautes si une maison est plus haute dans un périmètre donné, par exemple 60 mètres et 10%).

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-OAP DE LA RUE MERMOZ : Demande que l’aménagement paysager en lisières soit fait de haies vives basses, inférieur à 2 m, et non d’arbre, afin de ne pas obscurer l’accès visuel aux paysages du coteau. Ce coteau est protégé par le SCOT. Supprimer la possibilité de mettre des sous- bassements au grillage et appliquer les mêmes caractéristiques que dans Pinterville : haies vives basses sur les limites de toute propriété (doublées de grillage sans soubassement). Cela favorisera aussi la préservation de la biodiversité, un des buts du PLUI. Ces remarques ont été données à plusieurs reprises lors des conseils municipaux et n’ont pas été encore prises en compte. Mr le maire nous a demandé de les déposer aux commissaires de l’ enquête publique du PLUI . » Les deux observations semblent être identiques.

Réponse de l’agglomération

« Concernant les clôtures il est précisé que sont autorisées dans le règlement du PLUiH : « les haies végétales composées d’essences locales et diversifiées, doublées ou non d’un dispositif à claire-voie de type grillage ou barreaudage de couleur verte ou grise et d’une hauteur maximum de 1,60m mesurée à partir du niveau du trottoir » ;

Les haies existantes pourront être identifiées comme Eléments Remarquables du Paysage au titre de l’article L.151-23 du code de l’urbanisme à l’issue d’une procédure d’évolution du PLUiH approuvé.

Les chemins piétons et la voie verte ne relèvent pas en tant que tel du PLUiH. Des précisions peuvent être obtenues sur ces sujets auprès de la Direction de la Mobilité de la Communauté d’Agglomération Seine-Eure Plusieurs propositions ont été formulées concernant les hauteurs maximales autorisées sur la commune de Pinterville dans le cadre de l’enquête publique (voir observation n°28).

La demande relative aux hauteurs maximales autorisées sur la commune devra faire l’objet d’un arbitrage au sein de la conférence intercommunale des Maires prévue au mois à l’automne.

L’interdiction des clôtures de type « mur bahut surmonté d’un dispositif à claire-voie (dans un rapport 1/3 plein 2/3 claire-voie) » sera également étudiée lors de la conférence intercommunale des Maires. »

Avis de la commission d’enquête publique

La commission prend acte de cette réponse.

Observation 28 – Nadège Le Falher, Conseillère municipale Pinterville – Remarques diverses « Après avoir pris connaissance du dossier PLUiH , je réitère mes remarques lors des conseils municipaux de Pinterville, je suis surprise qu'elles ne soient pas notées dans le compte rendu de la délibération du 12/03/2019 de Pinterville) : - hauteurs des habitations (futurs lotissements : projet Nexity "les Jardins d'Anna et Rue Mermoz). Afin que celles-ci restent dans les caractéristiques environnantes, la

Page 127 sur 160 Rapport d’enquête publique – Plan local d’urbanisme intercommunal valant programme local de l’habitat (PLUi-H) hauteur maximum des habitations doit correspondre à un RDC + combles aménageables avec une hauteur maximale autorisée au faîtage de 7 mètres. - haute qualité de vie : Pinterville, étant un village, il est regrettable que pour des questions de rentabilité, les parcelles de terrain constructible soient autorisées à être commercialisées à 350 m2 alors que le conseil municipal avait voté, bien avant la loi ALUR, pour la vente de terrains constructible avec un minimum de 1000 m2. - haies vives basses (grillage sans soubassement dans les haies vives) bordant les propriétés, les routes et chemins pour favoriser aussi la préservation de la biodiversité. »

Réponse de l’agglomération « Voir réponse formulée à l’observation précédente. »

Avis de la commission d’enquête publique

La commission prend acte de cette réponse.

Observations 29, 30, 33 et 34 – Monsieur Etienne Canival route de Venon à Surtauville (à titre personnel) et en qualité de chargé de mission SCoT et foncier, Unité Gestion de l'Espace Service Prévention des Risques et Aménagement du Territoire – Emplacement réservé, implantation de clôtures suite à rétrocession

Ces observations vont dans le même sens que celles déposées à Saint Didier des Bois par Monsieur Jérôme Canival le 19 juin 2019. Ce monsieur a doublé ses observations selon la qualité personnelle ou professionnelle utilisée. a) Depuis octobre 2017 suite à une succession il explique être héritier d’une parcelle sur la commune de Surtauville cadastrée A 313 et A314. Le PLU actuel de la commune notifie ces parcelles en zone UB, mais la commune avait envisagé à l’époque la construction d’une voirie et donc mis un emplacement réservé sur cette zone. Après une multitude de courriers de sa part, de celle du notaire pour savoir ce qui en était de cet emplacement réservé, il n’a toujours pas de réponse concrète à ce jour. Il a fait des demandes de délaissement restées sans réponse avec juste des refus de projet mais la commune ne budgète pas cet investissement. La commune renvoie le sujet à l’EPCI qui est en cours d’élaboration du PLUI. En PJ, l’ensemble des éléments et courriers depuis plus de 3 ans à ce sujet. « b) En 2003 le conseil départemental a procédé à l’acquisition de foncier pour l’élargissement de la RD 52 sur la commune de Surtauville sur les parcelles A86, A88, A90, A92, A94, A96, A98, A100 et A103. Dans la convention d’acquisition il est spécifié pour l’ensemble de ces parcelles concernées que les clôtures seront refaites, cette clause n’est toujours par réalisée par le conseil général.

À ce jour l’élargissement n’est plus d’actualité, et une rétrocession est en cours vers la commune ou la CASE, ce qui en soi ne pose aucun problème de fond, mais qu’en est-il de la remise en place des clôtures et dans quel délai? Il serait judicieux que cette situation soit arbitrée avant la validation du PLUI. M. le maire de Surtauville dispose de tous les éléments de ce dossier ».

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Réponse de l’agglomération

« Une réflexion est en cours concernant le maintien de cet emplacement réservé. Un arbitrage sera apporté sur cette question lors de la conférence intercommunale des Maires prévue à l’automne. b) Ce sujet ne relève pas du PLUiH en tant que tel, nous invitons le dépositaire de la présente demande à prendre contact avec le service concerné du Conseil Départemental. »

Avis de la commission d’enquête publique

La commission prend acte de cette réponse.

Observations 31 et 32 - Monsieur François Beaucourt agriculteur 44 route de louviers Crasville – Maintien d’un périmètre de protection autour d’une exploitation agricole et création d’un périmètre de protection autour d’un silo Ce monsieur est éleveur de bovins sur la commune de Crasville, 44 route de louviers. a) Sur le plan local d’urbanisme, pièce 4 en annexe page 189, le périmètre de réciprocité concernant sa ferme est illustré. Il demande l’absence de modification afin de protéger son activité d’élevage par rapport à d’éventuelles constructions de maisons qui seraient difficilement compatibles avec son activité d’élevage. En conclusion, il souhaite conserver et ne pas modifier le périmètre de protection. b) Il existe sur la commune un silo de stockage de céréales (coopérative NATUP), de produits phytosanitaires et d’engrais liquides et solides. Sur le plan de la commune, rien n’est mentionnéconcernant le périmètre de protection et de réciprocité pour ce site. Selon la réglementation pour ce type de silo qui stock + de 5 000 m3 de céréales, la distance de réciprocité doit être de 25m.

En conclusion, il sollicite la détermination du périmètre de réciprocité de 25m pour tous les bâtiments du silo.

Réponse de l’agglomération

« a) Les périmètres de réciprocité sont instaurés par la Chambre d’Agriculture de l’Eure. La Communauté d’Agglomération est incompétente juridiquement pour les modifier. Le périmètre identifié sera donc conservé, sauf modification effectuée par la Chambre d’Agriculture. b)La Chambre d’Agriculture de l’Eure sera interrogée concernant l’existence d’un périmètre de réciprocité et de protection autour du silo mentionné dans la présente demande. Ce périmètre pourra être intégré à l’annexe 4a du PLUiH le cas échéant. »

Avis de la commission d’enquête publique

La commission prend acte de cette réponse.

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Observation 35 – Monsieur Jérôme Martinet 8 chemin de l’écluse à Baran sur Oise et Monsieur Geoffroy Martinet 88 rue du Vieux palais à Rouen – changement de zonage Ces personnes sont propriétaires de parcelles (OA 240, OA 245, OA 246 et OA 28) sur la commune de Saint Germain de Pasquier. Ces dernières sont classées en zone naturelle. Ils demandent leur constructibilité eu égard à la localisation de celles-ci en limite d’une zone urbaine, ce qui constituerait dès lors des « dents creuses ».

Réponse de l’agglomération

« La commune de Saint-Germain de Pasquier est actuellement soumise au règlement national d’urbanisme (RNU) Les parcelles OA 240 – 245 – 246 – 28 sont classées en zone naturelle dans le PLUiH. Ces parcelles ne sont pas bâties et ne sont pas situées dans la partie urbanisée de la commune.

Les parcelles objets de la présente demande ne peuvent être qualifiées de dents creuses, du fait de la très faible densité bâtie sur ce secteur. Par ailleurs, leur ouverture à l’urbanisation ne correspond pas au besoin de nouveaux logements sur la commune, comme identifié dans le volet habitat du PLUiH. Considérant ce qui précède, la présente demande reçoit une réponse défavorable. »

Avis de la commission d’enquête publique

Après visite sur le site, la commission estime que ces parcelles ne constituent pas une « dent creuse » dans cet écrin de verdure. Aussi, la commission préconise le maintien en l’état du zonage.

Observation 36 – Jérôme Canival, conseiller de Surtauville – Recensement des cavités souterraines (divers) Ce Monsieur s’'interroge sur le PLUI de la commune de Surtauville. Pour lui, les cavités souterraines et la carrière à ciel ouvert sont bien répertoriées contrairement à l'absentéisme dans le PLU existant suite au préjudice que la commune a subi quant à ces effondrements et sur la départementale 79 et la RD52 devant l'école et la mairie. La commune a dû s’acquitter de combler ces effondrements, ceci a engendré des coûts très élevés. Avec une drôle de gestion, la Cour des comptes à statuer sur la gestion d'un des préjudices d'effondrement (intérêt moratoire supérieur à 30.000€) à rajouter au frais du comblement. Cela a causé un surendettement de la commune. Heureusement, la CASE et les élus ont donné leur soutien en débloquant des fonds à hauteur d'environ 107.000€ pour équilibrer les comptes de la commune de Surtauville (participation au comblement de la marnière). Il espère que tous les documents détenus à Surtauville ont bien été transmis (totale transparence : vidéo, photos, recensement, carte...). Il précise que Mr le maire de Surtauville, Hervé Picard, ne souhaitait pas les transmettre. Ces éléments et faits ne sont pas à négliger pour un bon déroulement du PLU intercommunautaire. (responsabilité) .

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Réponse de l’agglomération

« Les indices et les périmètres de sécurité des cavités souterraines ont bien été identifiés sur le plan de zonage n°2. »

Avis de la commission d’enquête publique

La commission prend acte de cette réponse.

Observation 37 - Jean Pierre Durinck, Gérant TPE 29 Le Nouveau Pîtres PITRES – règlementation des hauteurs en zone Uz A l'analyse du cahier 3d. Plan de zonage : plan 1 / planches E19 et E20 et du cahier 3C. Plan des hauteurs : Planches C13 et D13, ce monsieur est surpris de constater que la hauteur des constructions futures est non réglementée dans la Zone Uz et que l'on puisse parler d'un respect d'une bonne intégration paysagère de tout type de projet. En effet, il évoque qu'au début de l'année 2016, en catimini, le Conseil Municipal de la Commune de PITRES aurait modifié le P.L.U. aux abords des bâtiments de l'usine de Manoir Industries pour porter la hauteur des constructions projetées à 4O mètres : Hauteur déraisonnable compte tenu de la localisation de la parcelle au cœur des villages de PITRES et LE MANOIR SUR SEINE et à un "jet de pierre" de la Côte des 2 Amants qui est un site remarquable façonné par "Personne Nature". Il estime donc qu'il est nécessaire d'apporter un correctif à cette disposition et de la réglementer dans le respect réel de la bonne intégration paysagère.

Réponse de l’agglomération

« La hauteur des constructions de la zone industrielle de Pîtres n’est pas réglementée dans le plan des hauteurs. En effet certaines constructions industrielles (tour, cheminée) ont une hauteur importante. Il est ainsi préférable de garder de la souplesse afin de ne pas contraindre l’implantation de nouvelles industries sur cette zone.

Il est par ailleurs précisé que la modification du PLU de 2016 a fait l’objet d’une enquête publique. Considérant ce qui précède, le plan des hauteurs ne sera pas modifié . »

Avis de la commission d’enquête publique

La commission prend acte de cette réponse.

Observation 38 – Madame Sylvie Lemarchand , 30 route Elbeuf à Surtauville – Précisions sur zonage Cette personne est propriétaire depuis le 31.O8.2016 de ma maison 30 route Elbeuf à surtauville.et elle s’interroge sur la classification entre autres d'une de ses parcelles la n°855 qui est en zone UB. sur le Plu actuel, à savoir que celle-ci est bien en zone donc constructible et non en zone agricole comme cela l'avait été stipulé lors d'échanges avec la commune.

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En effet, une demande de la mairie de Surtauville sollicite l’accord du propriétaire afin de céder une partie de cette parcelle à des fins de réaménagement de l'intersection qui donne sur sa parcelle.

Réponse de l’agglomération

« La parcelle objet de la présente demande est classée en zone urbaine et est concernée par un emplacement réservé prévu pour le réaménagement de l’intersection de cette parcelle. »

Avis de la commission d’enquête publique

Après visite sur site, il apparait que la parcelle est entourée de constructions. Un aménagement sécuritaire semble inadapté sur la parcelle, d’autant plus que le croisement est situé plus en amont.

Observation 39 – Monsieur Jean Bombru – remarques diverses Ce Monsieur a pris connaissance du PLUih de l'agglomération Seine-Eure, et notamment de son règlement, car il est amené à travailler sur ce territoire en tant qu'architecte. A ce titre, il s'interroge sur plusieurs points : - pages 34 et 37, il est fait plusieurs fois mention d'une implantation repérée sur le plan de zonage/ documents graphiques, que l'on retrouve effectivement. Est-ce la même chose ou bien cela renvoie-t-il à des dispositions différentes ? Dans ce dernier cas, il ne comprend pas très bien de quoi il s'agit. - page 83, les parcs de stationnement sont autorisés en zone N. Qu'en est-il des voies d'accès, notamment à ces parcs de stationnement ? Il semblerait cohérent d'autoriser également l'aménagement de voies en zone N. Il a également relevé différentes « coquilles » dans le règlement mais il ne doute pas qu'il sera procédé aux corrections nécessaires.

Réponse de l’agglomération

« Pages 34 et 37 : Une implantation spécifique peut être prévue en limite de voies identifiées sur le plan de zonage

Pages 83 : La possibilité de créer des voies d’accès en zone naturelle sera étudiée. »

Concernant les erreurs matérielles, elles seront corrigées avant approbation du PLUiH ».

Avis de la commission d’enquête publique

La commission prend acte de cette réponse.

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Observation 40 – Monsieur Sylvestre Monnier, Monsieur Emmanuel Oberkampf et autres indivisaires 22-24 Route de Poses Tournedos sur Seine – Demandes diverses Le P.L.U. étant entièrement soumis au P.P.R.I., cette enquête publique perd beaucoup d’intérêt, et n’est même pas l’occasion de lever les incohérences préjudiciables du P.P.R.I. échafaudé, rappelons-le, dans l'émotion politique post- Vaison-la-Romaine : Certaines parcelles en bord de Seine, notamment à Tournedos-sur-Seine 27100 (nouvellement Porte-en-Seine), sont décrétées inconstructibles pour laisser libre l’expansion des crues, tandis que d’autres parcelles, également en bord de Seine et rigoureusement comparables au regard du risque, restent constructibles. De plus, la passe marinière au nord de Tournedos-sur-Seine constitue une voie permanente d’expansion des crues de la Seine, qui viendront alors également de l'intérieur des terres voisines des lacs communicants de la boucle de Seine. Ces crues font aussi l’objet d’une régulation experte par EDF, ce qui n’est pas le cas de l’Eure. C’est dommage, irrationnel, et incidemment préjudiciable aux intérêts légitimes des propriétaires d'abord, mais aussi à l'autorité de l'Etat et à la qualité du développement écologique des territoires.

Réponse de l’agglomération

« La Communauté d’Agglomération Seine-Eure n’est pas compétente juridiquement en matière de Plan de Prévention des Risques d’Inondation. Il est pris acte de la présente observation. »

Avis de la commission d’enquête publique

La commission prend acte de cette réponse.

Observation 41 – Monsieur Lucas Semelagne - Square Raymond Aron Mont Saint Aignan - OAP de la ferme Pelletier , Hameau de Cavoville, le Mesnil-Jourdain Il a pris connaissance des observations formulées par Monsieur Labigne concernant notamment la diversité des orientations des habitations existantes. Deux points ont particulièrement attiré son attention quant à l'aménagement de ce hameau. En effet, il est nécessaire de souligner que le hameau de Cavoville compte environ 40 Habitations et que 35 d'entre elles ont les façades orientées vers le sud soit un axe de faîtage Est/Ouest, environ 5 habitations ont les façades orientées vers l'Ouest ou l'Est soit un axe de faîtage Nord/Sud. Les vues aériennes de hameau sont trompeuses étant donné que ce sont les bâtiments annexes qui eux présentent un axe Nord/Sud et non pas les bâtis à destination d'habitation. Le second point porte sur la conformité des futures habitations à la réglementation thermique en vigueur, qui découle de la loi Grenelle. En effet, toute nouvelle construction de bâtiments neufs à usage d'habitation doit répondre aux objectifs de performance énergétique, cette performance se traduit notamment par une orientation des façades vers le Sud afin d'optimiser la luminosité et la chaleur apportées par l’exposition des baies vitrées. Ne pas autoriser les futures habitations sur un axe de faîtage Est/Ouest ne permettrait pas de respecter ce principe. Les autres points n'appellent pas d’observation particulière.

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Réponse de l’agglomération

« Les OAP du hameau de Cavoville et de la ferme Pelletier n’imposent pas de sens de faîtage aux futures constructions. Concernant leur implantation, il est précisé que :

OAP de la Ferme Pelletier

OAP du hameau de Cavoville Les dispositions des OAP ne font donc pas obstacle à une implantation Est/Ouest des futures constructions. »

Avis de la commission d’enquête publique

La commission prend acte de cette réponse.

Observations 42 et 43 – Monsieur Alexis Fraisse 15 rue Pierre Mendès France à Louviers – Remarques diverses Le PLUIH de l'agglomération Seine-Eure n'est pas à la hauteur des graves crises environnementales actuelles et à venir. Il est beaucoup trop orienté vers un développement économique à tout prix, qui ne reconnaît pas ses préjudices sur la planète. « Les problèmes primordiaux auxquels nous allons devoir faire face ne sont parfois pas pris en compte ou ne sont abordés qu'avec une grande légèreté au regard de leur importance. PERTE DE BIODIVERSITÉ - Aménagements qui mettent en danger des zones naturelles sensibles et des espèces protégées. - Manque d'utilisation de leviers pour rétablir les continuités écologiques. - Consommation foncière trop importante. - Manque de règles pour améliorer la qualité écologique des propriétés privées. - Manque d'incitation à l'agriculture biologique et à l'agroécologie.

AUTONOMIE ALIMENTAIRE - Consommation de terres agricoles pour la construction de zones d'activité et d'habitat alors qu'il faudrait en réalité que les surfaces cultivées augmentent avec la population. L'équation pourrait pourtant être résolue en repeuplant les centre-villes et en limitant les zones d'activité aux friches industrielles. Mais malgré cela, on continue vers la péri-urbanisation. - La ressource en eau potable n'est pas assez protégée.

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RÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUE - Pas de mesures efficaces et contraignantes pour réduire significativement l'usage de la voiture individuelle et développer largement les déplacements actifs. - Aucune recherche d'alternative au transport routier. - Aucune incitation à la construction bioclimatique et très économe en énergie. Consommation foncière destructrice d'espaces végétalisés (puits de carbone).

« Il est encore temps d'agir massivement et efficacement dès maintenant pour espérer revenir vers un futur souhaitable. Les années 2020 seront capitales pour inverser la tendance. Nous ne pouvons pas nous permettre de compromettre aujourd'hui l'avenir de notre siècle et peut-être de ceux d'après. Ce PLUIH doit être révisé en profondeur pour être écologiquement irréprochable. »

« PERTE DE BIODIVERSITE

Le tableau ci-dessus permet de constater que les zones naturelles ont été préservées dans le PLUiH.

La consommation foncière a été maîtrisée :

- Augmentation de la superficie des zones naturelles de 642 ha - Diminution de la superficie des zones à urbaniser de 1 009 ha - Consommation limitée des zones agricoles (153 ha)

La superficie des totales des zones naturelle et agricole augmente de 489 ha.

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Les continuités écologiques ont été prises en compte dans le règlement du PLUiH (dispositions permettant le passage de la petite faune, protection des mares,…). Voir sur ce point le rapport de présentation_justifications, page 92.

La qualité écologique des propriétés privées relève davantage des réglementations nationales (RT 2012, RT 2020 ?) qui s’imposent aux constructions neuves. L’incitation à l’agriculture biologique relève également davantage de la politique nationale agricole que du PLUiH, lequel n’a pas la possibilité d’imposer l’agriculture biologique.

AUTONOMIE ALIMENTAIRE Le PLUiH doit permettre le développement du territoire de l’agglomération Seine- Eure en accueillant de nouveaux habitants et de nouvelles entreprises et industries, tout en limitant la consommation d’espaces naturels et forestiers. L’urbanisation des dents creuses et du foncier mutable au sein des zones déjà urbanisées a été privilégié. Cependant, l’urbanisation de ces secteurs se heurte à une rétention foncière importante et ne peut remplir à elle seule les objectifs de construction de logements permettant l’accueil de nouveaux habitants. La consommation de terres agricoles a toutefois été limitée (voir tableau ci-avant). Les principales zones d’activités développées (Ecoparc, Bosc Hétrel,…) sont identifiées dans le SCoT Seine-Eure et répondent aux besoins économiques du territoire. Il est préférable de développer les zones d’activités existantes plutôt que d’en créer de nouvelles ex nihilo. Les périmètres de captage en eau potable sont classés en zones naturelle ou agricole qui garantissent leur inconstructibilité. Ces périmètres sont par ailleurs annexés au dossier de PLUiH, de façon à pouvoir les prendre en compte en cas de projet d’aménagement à proximité et de pouvoir respecter les règles qui assurent leur protection et celle de la ressource en eau.

RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE La Communauté d’Agglomération Seine-Eure constitue le bassin d’emploi le plus important du Département de l’Eure (~ 30 000 emplois), ces emplois sont majoritairement occupés par des salariés n’habitant pas sur le territoire. Cela entraîne de nombreux déplacements quotidiens, sources d’émissions importantes de gaz carboniques. En créant de nouveaux logements, le PLUiH contribue à l’accueil des salariés du territoire habitant à l’extérieur, et donc, à la diminution des déplacements. La prise en compte des déplacements est un objectif important du projet de territoire, de nombreuses initiatives ont été mises en œuvre (bornes de recharges électrique, s’cool bus, développement des transports en commun, essai de bus électriques, voie verte,) Le PLUiH répond ainsi aux objectifs de préservation de l’environnement, toute en permettant le développement du territoire. Une réflexion visant à accroitre la prise en compte de l’environnement sera menée dans le cadre de futures évolutions du PLUiH approuvé. »

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Avis de la commission d’enquête publique

La commission prend acte de cette réponse.

Observation 44 – Monsieur Ludovic Gantier Route de Venon à Surtauville – Reconnaissance d’un corps de ferme Pour quelle raison il y a-t-il eu un déclassement du corps de ferme sur l’exploitation de messieurs GANTIER sur les parcelles (A473 et A770) situées à Surtauville ? L’exploitation familiale n’a jamais cessé d’exercer et aucune demande familiale n’a été formulée auprès de la mairie. Mon exploitation est bien vivante est en activité (cotisation MSA à jour)

Réponse de l’agglomération

« Les parcelles A473 et A770 sont classées en zone agricole dans le PLUiH arrêté. Le zonage est donc compatible avec l’activité agricole exercée sur ces parcelles. »

Avis de la commission d’enquête publique

La commission prend acte de cette réponse.

Observation 45 – Observation anonyme – Remarques diverses Après avoir pris connaissance du projet de Plan Local d’Urbanisme intercommunal et tenant de Programme Local de l’Habitat de l’Agglomération Seine-Eure, je me permets de vous faire parvenir ces quelques remarques sur le projet arrêté. - Remarque sur le rapport de présentation :

La lecture des documents est parfois rendue difficile en raison de phrases, paragraphes ou tableaux qui ont été tronqués par la mise en page. Il convient de revoir la mise en page afin de permettre une bonne compréhension des documents. - Remarques sur les plans de zonage :

Remarque générale : La lecture des plans de zonage 1 et 2, des plans d’espaces libres de pleine terre et de hauteurs, n’est pas aisée en raison du choix de représentation. Ne faudrait-il pas revoir le format de mise en page afin de permettre de se repérer plus facilement ? Acquigny : Est-ce que le zonage des lieux dits du "Hamet" et "du Bout du Pont" (Nh) est compatible avec la présence de la zone natura 2000 ? Est-ce qu’il ne faudrait pas mettre en cohérence le zonage de ces hameaux ? Heudebouville Il faut prendre en compte le doublement de l’échangeur. Est-ce que cet aménagement est possible en zone agricole et en zone Uz ? La Vacherie : Comme pour Acquigny et Amfreville-sous-les-Monts, les hameaux de La Vacherie et du Hom sont en zone Natura 2000 et en secteur Nh au PLUiH. Est-ce qu’il ne faudrait pas mettre en cohérence le zonage de ces hameaux ? Louviers : Il faut revoir les tracés des linéaires commerciaux protégés au titre du L.151-16 du code de l’urbanisme. Certains linéaires identifiés ne sont pas occupés par des commerces, ne faudrait-il pas mettre en conformité les linéaires inscrits au plan de zonage avec l’occupation réelle des rez-de-chaussée commerciaux de Louviers ?

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Le zonage sur le site de la Friche Audresset, actuellement UZ, n’est pas adapté par rapport au devenir potentiel de ce site. Est-ce qu’il ne faudrait pas l’intégrer en zone U pour donner plus de souplesse quant au devenir de ce site ? - Remarques sur le règlement écrit :

Sur la commune d’Amfreville-sous-les Monts, au hameau du Plessis une zone Nl est prévue pour permettre l’aménagement d’un terrain de camping. Or P. 84 du règlement de la zone N il est écrit : « En zones N, Nh, Nl, Nj,Nir, sont strictement interdits les abris fixes ou mobiles utilisés à des fins d’habitation, le stationnement de caravanes (à l’exception d’une caravane située dans un bâtiment ou sous abri), l’aménagement de terrains de camping, les carrières, les décharges, ainsi que les dépôts de toute nature et de véhicules usagés non autorisés. ». Est-ce que l’interdiction d’aménagement de terrain de camping est compatible avec le projet attendu sur le hameau du Plessis ? - Remarques sur les Orientations d’Aménagement et de programmation :

Remarque générale : La plupart des Orientations d’Aménagement et de Programmation demandent d’être réalisées dans le cadre d’une opération d’ensemble. Est-ce que cela se justifie pour toutes les Orientations d’Aménagement et de Programmation ? Est-ce qu’il ne faudrait pas que certaines Orientations d’Aménagement et de Programmations fassent l’objet d’un phasage comme cela est permis par le code de l’urbanisme ? Heudebouville, OAP du Sang-Mêlé : Sur la commune d’Amfreville-sous-les Monts, au hameau du Plessis une zone Nl est prévue pour permettre l’aménagement d’un terrain de camping. Or P. 84 du règlement de la zone N il est écrit : « En zones N, Nh, Nl, Nj,Nir, sont strictement interdits les abris fixes ou mobiles utilisés à des fins d’habitation, le stationnement de caravanes (à l’exception d’une caravane située dans un bâtiment ou sous abri), l’aménagement de terrains de camping, les carrières, les décharges, ainsi que les dépôts de toute nature et de véhicules usagés non autorisés. ». Est-ce que l’interdiction d’aménagement de terrain de camping est compatible avec le projet attendu sur le hameau du Plessis. - L’OAP du PLUi-H précise que le projet devra accueillir au minimum une soixantaine de logements. Or l’OAP de la déclaration de projet du PLU de la commune mentionne une cinquantaine de logements. Quels chiffres retenir ? - Le repérage des 2 mares au plan de zonage n°2 est-il justifié ? - Les dispositions sur les clôtures prévues dans la déclaration de projet ne sont pas reprises dans l’OAP du PLUi-H et ne semble pas compatibles avec celles associées aux périmètres de protection des mares identifiées le cas échéant. Quelles dispositions suivre ? - 2.5 a) : Ne faudrait-il pas mettre en cohérence avec le contenu de l’OAP de la déclaration de projets concernant le minimum de surface: « les espaces non bâtis perméables représenteront au minimum 40% de la superficie de chaque terrain constructible » ? - Au vu du projet ne serait-il pas nécessaire d’élargir la rue de la Croix Roger dans les OAP du Manoir du Sang Mêlé et du Chemin du Relais ? - Des principes d’accès à créer ont été ajoutés au schéma de l’OAP du PLUiH, correspondent-ils aux futurs accès prévus dans les projets Louviers : OAP Rue du 11 novembre :

Page 138 sur 160 Rapport d’enquête publique – Plan local d’urbanisme intercommunal valant programme local de l’habitat (PLUi-H) o Est-ce qu’il ne faudrait pas envisager de réviser le périmètre opérationnel de l’OAP car il ne correspond pas à celui de l’opération de recomposition urbaine qui concentre finalement les 600 logements prévus ? o Compte tenu de l’avancement du projet et des réflexions diminuent fortement la production de logements, est-ce qu’il ne faudrait pas revoir les objectifs poursuivis en matière de mixité fonctionnelle et sociale autour de 500 logements plutôt que 600 logements ? o Serait-il possible de prévoir soit un emplacement réservé de type flottant sur les parcelles BC243 et BC797 pour la création d’un équipement public, un groupe scolaire, ou soit s’il est plus compliqué à le mettre en œuvre un emplacement réservé sur la parcelle BC 797 à nouveau pour la création d’un groupe scolaire ? En outre, dans l’OAP, sur le schéma global des principes d’aménagement, est-il nécessaire de prévoir une mixité des destinations au niveau du secteur destiné à l’implantation d’équipements dans l’optique d’un programme de logements éventuel sur la parcelle BC243 ? o Ne faudrait-il pas déplacer ou supprimer des principes de liaisons douces ? à déplacer concernant le secteur ANRU : pour se situer au niveau de l’allée des coucous et de l’autre côté de la rue du 11, il faut que la liaison douce suive le tracé de la parcelle AT609.? à supprimer : la liaison douce ainsi que l’autre liaison qui font la jonction entre les deux OAP, celle située au niveau de l’ancienne voie de chemin de fer. Voiries et accès pour ne garder que : « Une attention toute particulière sera portée sur les aménagements destinés aux déplacements modes doux (marche à pied, deux-roues, …). Des rattachements en modes doux à la rue du 11 Novembre devront par ailleurs être prévus, de manière à faciliter l’accès au bus à haut niveau de service (BHNS) ») et celle située au niveau de la rue Saint-Germain qui n’a plus d’utilité également. o Si la superficie totale de l’OAP est modifiée à l’issue de l’enquête publique, est-ce qu’il ne faudrait pas prévoir quelle hauteur maximale et quel pourcentage d’espaces libres seront à mettre en place sur le nouveau secteur qui n’est plus concerné par l’OAP ? - OAP Ecoquartier : o Est-ce qu’il ne faudrait pas modifier l’article 2.5 a) qualité environnementale de l’OAP de l’éco quartier concernant les espaces libres de pleine terre car ce dernier contraint fortement le projet d’espace multi-activités sur l’eco quartier et d’éventuels projets de développement éco et d’équipements publics sur le secteur qui auront besoin de plus d’espaces imperméables pour s’y implanter ? o Ne faudrait-il pas reformuler le paragraphe de la façon suivante : « Pour les constructions à destination de logements, les espaces non bâtis perméables représenteront au minimum 40% de la superficie de chaque terrain constructible, ce pourcentage pouvant être ramené à 30% dans le cadre d’un ensemble de logements denses (ex : logements collectifs, intermédiaires ou groupés) ou pour les constructions relevant d’une autre destination ». Le pourcentage serait descendu à 40% pour la règle générale afin d’être le plus souple possible pour accueillir différents projets d’habitation. - Remarques sur les Annexes :

Ne faudrait-il pas annexer au PLUi-H les secteurs d’information sur les sols instaurés par arrêté préfectoral du 20 mai 2019? Des périmètres d’études présents dans

Page 139 sur 160 Rapport d’enquête publique – Plan local d’urbanisme intercommunal valant programme local de l’habitat (PLUi-H) certains documents d’urbanisme communaux en vigueur (Axe structurant à Incarville, Parc du Château de Martot, Quartier de la gare à Louviers, étude couleur sur le quartier de la Demi-Lune à Louviers) ne sont pas repris dans le PLUIH, est-ce normal ? Des erreurs semblent s’être glissées pour les périmètres de réciprocité règlementaires autour des exploitations agricoles sur certaines communes. Seront-ils modifiés ?

Réponse de l’agglomération

« L’ensemble de ces remarques, de par le nombre de communes concernées, nécessite de faire l’objet d’un arbitrage auprès de la conférence intercommunale des Maires prévue à l’automne. Dans cette attente, il est sursis à statuer à la présente demande. »

Avis de la commission d’enquête publique

La commission prend acte de cette réponse.

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4.3 Remarques de la commission d’enquête publique

Ces remarques ont fait l’objet de la partie III du procès-verbal de synthèse des observations, elles sont intégralement reprises et commentées compte tenu des réponses de l’agglomération Seine Eure, lesquelles sont également reproduites dans cette partie.

1/ Difficulté de lecture des documents liés aux zonages par commune

La commission d’enquête publique a constaté que l’appréhension du projet de PLUi- H était très souvent compliquée pour ses membres, voire même impossible pour le public.

Il s’agit notamment de difficultés liées à la lisibilité des plans, des documents et au repérage sur les planches de zonage :

- Des cartes par commune auraient été plus judicieuses et « pratiques », - Les plans de zonage 1 et 2 auraient pu au moins indiquer ou préciser les pôles ainsi que la commune en haut de chaque page, - La forme choisie du système de quadrillage du territoire de l’Agglomération Seine Eure n’est pas adaptée pour une recherche avec et pour le public, - Le format numérique ne propose pas davantage de lien entre la commune concernée et les différentes planches lui correspondant, - Un tramage de couleur bleue représentant les plans d'eau (lacs, étangs, mares) et les cours d'eau serait utile pour une meilleure lisibilité. De même, la trame verte n'est pas lisible. - Les périmètres des espaces naturels sensibles gagneraient à être mentionnés, - La visibilité des OAP sur les plans de zonage en zone urbaine est impossible, - Un plan de situation des OAP et de leurs intitulés par commune aurait été souhaitable.

Au vu des éléments développés ci-dessus, quelle est la position de l’Agglomération Seine Eure sur chacun de ces points et comment envisage-t-elle d’y remédier (substitution ou pièces complémentaires à ces planches par des plans par commune) ?

Réponse de la Communauté d’Agglomération Seine-Eure

L’Agglomération Seine-Eure apportera des modifications sur la forme du document afin de faciliter sa lisibilité par le grand public mais également sa praticité pour les services instructeurs qui l’utiliseront quotidiennement pour la délivrance des autorisations d’urbanisme. Une réflexion sera menée sur les échelles des cartes, la lisibilité des figurés (notamment ceux liés à la trame verte et bleue) et la localisation des différentes OAP par commune.

Il est précisé que les périmètres des espaces naturels sensibles sont indiqués dans l’Etat initial de l’environnement du Rapport de Présentation. Il n’est donc pas nécessaire de les faire figurer au plan de zonage du PLUiH. Ajouter les espaces naturels sensibles au plan de zonage du PLUiH serait de nature à nuire à la lisibilité

Page 141 sur 160 Rapport d’enquête publique – Plan local d’urbanisme intercommunal valant programme local de l’habitat (PLUi-H) du document.

Concernant la visibilité des OAP, un plan de situation des OAP pour chacune des communes sera ajouté afin de permettre une lecture plus aisée des documents du PLUiH. »

Avis de la commission d’enquête publique

La réponse de l’agglomération correspond aux attentes de la commission.

2/ Absence de certains éléments de textes, de légendes, oublis et erreurs

Il a été constaté notamment au sein du rapport de présentation, que certaines légendes ou indications sous les plans, graphiques ou documents étaient incomplets.

En outre, des erreurs et ou des oublis existent sur les plans de zonage, dans le règlement ou encore dans le PADD.

A titre d’exemples, quelques éléments relevés non exhaustifs : - Constat de décalage de certaines lettres de référence : lettre A en secteur U ou l’inverse, N en lieu et place de EBC (couleur verte unie sur des zones EBC par exemple) ; - Oubli de définitions dans le lexique du règlement : par exemple, il est recensé l’absence de définition du mot « attique », « modénature » ; - Erreurs sur la référence de certains textes règlementaires : par exemple, page 23 du règlement, sur la gestion des mares ; - Oubli de périmètres de protection autour de bâtiments agricoles.

L’Agglomération Seine Eure s’engage-t-elle à corriger ces anomalies ?

Réponse de la Communauté d’Agglomération Seine-Eure.

L’Agglomération Seine-Eure s’engage à corriger les éléments tronqués, incomplets ou oubliés dans les documents constituant le PLUiH. Les plans de zonages seront revus afin que les lettres des zones soient correctement calées sur les zones qu’elles renseignent. Les définitions absentes du lexique du règlement seront ajoutées. Les références des textes règlementaires seront vérifiées et s’il y a des erreurs elles seront corrigées. La chambre d’agriculture est compétente pour la définition des périmètres de protection autour des bâtiments agricoles. Elle sera interrogée pour savoir s’il convient de modifier les périmètres identifiés comme erronés ou absents.

Avis de la commission d’enquête publique

La réponse de l’agglomération correspond aux attentes de la commission.

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3/ Absence d’indication du plan de déplacements urbains (PDU)

Dans le projet de PLUi-H, l’Agglomération Seine Eure a intégré les politiques de l'habitat (Programme local de l'habitat PLH); mais les pièces ne prévoient pas l’intégration du ou des plans de déplacements urbains. Il est évident que les aménagements prévus, par exemple sur Louviers – Val de Reuil doivent être en concordance avec ce plan.

Cette information peut-elle être, en l’état, formellement rajoutée au projet de PLUi- H ?

Réponse de la Communauté d’Agglomération Seine-Eure.

Le Plan de déplacements urbains de la Communauté d’Agglomération Seine-Eure est caduc depuis 2013. Le Plan Local d’Urbanisme intercommunal a été prescrit avec un volet habitat comme le prévoit les dispositions de l’article L151-44 du code de l’urbanisme, mais il n’est effectivement pas prévu d’intégrer le plan de déplacements urbains puisque cette possibilité n’a pas été retenue par les élus de l’agglomération lors de la prescription du PLUiH. L’article L.1214-3 du Code des transports dispose que « L'établissement d'un plan de déplacements urbains est obligatoire dans les ressorts territoriaux des autorités organisatrices de la mobilité inclus dans les agglomérations de plus de 100 000 habitants mentionnées au deuxième alinéa de l'article L. 221-2 du code de l'environnement ou recoupant celles-ci .»

La Communauté d’Agglomération Seine-Eure ne fait pas partie des agglomérations de plus de 100 000 habitants listées dans l’Arrêté du 28 juin 2016 établissant les listes d'agglomérations de plus de 100 000 et 250 000 habitants conformément à l'article R. 221-2 du code de l'environnement. La communauté d’Agglomération Seine-Eure n’est donc pas concernée par l’obligation de se doter d’un plan de déplacements urbains.

Il est précisé que le volet mobilité du territoire est étudié de manière approfondie dans le cadre du PLUiH (voir la partie Mobilité dans le rapport de présentation – page 287 à 355).

Avis de la commission d’enquête publique

La réponse de l’agglomération permet à la commission d’apprendre la caducité de ce plan de déplacements urbains pourtant largement mis en avant dans la logique du développement du territoire et de sa retranscription dans les termes du PLUi-H.

4/ La question du photovoltaïque - Création de parcs ou fermes photovoltaïques

Plusieurs observations portent sur le photovoltaïque au sein du territoire.

A la lecture du projet de PLUi-H, la commission s’interroge sur les contacts, réunions, présentation de projets d’implantation de fermes ou de parcs photovoltaïques émanant de carriers et/ou de communes avant l’arrêt du projet de PLUi-H.

Page 143 sur 160 Rapport d’enquête publique – Plan local d’urbanisme intercommunal valant programme local de l’habitat (PLUi-H) a) L’agglomération Seine Eure a-t-elle bien envisagé les différentes incidences attendues sur les documents du PLUi-H (PADD, règlement, zonage, Plan des hauteurs, OAP…) liées à cette question du photovoltaïque aussi bien sur les bâtiments que sur l’implantation de parcs ou de fermes photovoltaïques au sol? b) Où en est la réflexion sur ce thème de parcs et de fermes photovoltaïques sur le territoire de l’agglomération Seine Eure? Au cours de l’enquête publique, il semble que des réunions aient été organisées sur ce thème notamment avec les élus locaux.

Réponse de la Communauté d’Agglomération Seine-Eure.

Le PLUiH a bien intégré la dimension de la thématique de la production d’énergie renouvelables et notamment des centrales photovoltaïques.

Pour rappel, le PADD dans ses objectifs prévoit P. 10 : - Permettre l’exploitation des énergies douces et renouvelables : - Poursuivre le développement de la production énergétique solaire, notamment par l’installation de panneaux photovoltaïques sur les toitures des bâtiments, les parkings couverts et les délaissés fonciers des sites pollués, - Poursuivre la politique de développement de la filière « bois énergie », - Permettre le développement de la production hydroélectrique à partir des barrages existants (barrage de Poses) sur la Seine et l’Eure sans que cela n’impacte la libre circulation des espèces aquatiques et des sédiments, - Développer l’énergie éolienne sur le territoire en cohérence avec le schéma régional de l’éolien

Les communes de l’Agglomération Seine-Eure ont été sollicitées par différents porteurs de projet pour développer des centrales photovoltaïques. L’Agglomération mesure l’incidence sur le PLUiH et au vu de la temporalité des études de faisabilité de ces projets, il a été décidé que les projets qui seraient matures pourraient être intégrés au PLUiH lors d’une procédure d’évolution du document d’urbanisme, après son approbation prévue en fin d’année 2019.

Avis de la commission d’enquête publique

La réponse de l’agglomération permet à la commission et au public de répondre à cette thématique du photovoltaïque.

La difficulté réside dans l’inadéquation temporelle entre un document d’urbanisme, arrêté à un instant T, et le développement constant de projets photovoltaïques, pour lesquels l’évolution de la conception à la réalisation est quotidienne.

5/ Compatibilité avec les règles fixées par le SCoT en matière de densité de population par commune.

Il apparait que les projections en termes de développement de l’habitat ne sont pas toujours cohérentes avec le SCoT en vigueur. Par exemple, le SCOT limite le développement à 10 ha à Criquebeuf sur Seine et à 5 ha à Martot. Le projet du PLUi-H dépasse les préconisations du SCoT en prévoyant après rétention foncière 14 ha d'extension d'urbanisation à Criquebeuf sur Seine et 7,5 ha à Martot. Page 144 sur 160 Rapport d’enquête publique – Plan local d’urbanisme intercommunal valant programme local de l’habitat (PLUi-H)

L’agglomération Seine Eure envisage–t-elle d’apporter des modifications plus compatibles avec les prescriptions du SCoT?

Réponse de la Communauté d’Agglomération Seine-Eure

La programmation de logements sur les orientations d’aménagement et de programmation sera revue afin de correspondre aux prescriptions du SCoT notamment celles concernant la densité. En effet, le nombre de logements prévus dans les secteurs couverts par une orientation d’aménagement et de programmation sera revu afin de correspondre aux objectifs de densité inscrit dans le document d’orientations générales du SCoT.

Les zones ouvertes à l’urbanisation correspondent aux projections en termes de développement de l’habitat définis dans le POA et sont donc compatibles avec le SCoT en matière de densité à l’échelle de la Communauté d’Agglomération Seine- Eure.

La superficie du foncier pouvant être mobilisé en zone urbaine est estimée à 110 ha. Le nombre de logements constructibles en densification de l’enveloppe urbaine à travers les OAP est alors estimé 1 770 logements, selon les objectifs affichés à travers les OAP concernées, soit une densité moyenne de 16,1 logements par hectare.

La superficie de foncier ouvert à l’urbanisation en extension de la zone urbaine est estimée à 135 ha (zone AU et 2AU). Le nombre de logements constructibles en extension est estimé à 1 700 logements, soit une densité moyenne de 12,6 logements par hectare.

Le SCoT de l’Agglomération a été approuvé en Décembre 2011 et prévoyait une temporalité de mise en œuvre sur la période 2011-2021. Les orientations pour les communes de Criquebeuf-sur-Seine et Martot sont encadrées dans le temps sur la durée du SCoT, elles ne s’appliquent sur les 10 ans après approbation (voir prescription p.35 du DOG du SCoT). Pour le PLUiH, la mise en œuvre du projet est prévue sur la période 2020-2033 ce qui explique que l’Agglomération n’a pas retenu précisément l’enveloppe du SCoT (10ha et 5ha) pour définir les zones à urbaniser pour ces communes.

Par ailleurs, la hiérarchie des normes entre le SCoT et le PLUiH est régie par un rapport de compatibilité et non de conformité. Ainsi, les valeurs chiffrées définies dans les prescriptions peuvent être adaptées au contexte local de la commune (voir arrêt du Conseil d’Etat du 18 Décembre 2017 n°395216 sur le rapport de compatibilité.

Avis de la commission d’enquête publique

L’agglomération reconnait les différences entre les deux documents d’urbanisme pour lesquels une compatibilité est la règle.

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La commission est consciente que cette notion ne renvoie pas à une conformité. Elle prend également acte des deux différentes périodicités des documents d’urbanisme.

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6/ Modalités de prise en considération des remarques des communes et des personnes publiques associées

L’agglomération Seine Eure rappellera les modalités et la temporalité qu’elle entend suivre pour étudier les observations des communes formulées par délibération mais, non prises en compte dans le projet de PLUi-H arrêté. Connait-elle déjà sa position par rapport à certaines demandes (rejet, acception) ? Elle indiquera de la même manière sa position au regard des observations des Personnes Publiques Associées.

Réponse de la Communauté d’Agglomération Seine-Eure

L’article L.153-21 du code de l’urbanisme dispose que : « A l'issue de l'enquête, le plan local d'urbanisme, éventuellement modifié pour tenir compte des avis qui ont été joints au dossier, des observations du public et du rapport du commissaire ou de la commission d'enquête, est approuvé par :

1° L'organe délibérant de l'établissement public de coopération intercommunale à la majorité des suffrages exprimés après que les avis qui ont été joints au dossier, les observations du public et le rapport du commissaire ou de la commission d'enquête aient été présentés lors d'une conférence intercommunale rassemblant les maires des communes membres de l'établissement public de coopération intercommunale » Les avis des communes et des Personnes Publiques Associées seront présentés lors de la conférence intercommunale des Maires prévues en automne, conformément à l’article L.153-21 du code de l’urbanisme. La Communauté d’Agglomération Seine-Eure s’engage à corriger toutes les erreurs matérielles identifiées. Il sera accédé à toutes les demandes de complément et de justification du projet. Les autres points seront examinés au cas par cas lors de la conférence intercommunale des Maires prévue en automne. Il est précisé que les membres du pôle planification de la Communauté d’Agglomération Seine-Eure ont d’ores et déjà rencontré les communes rencontrées individuellement pour leur faire part des différents avis portant sur les dispositions règlementaires du PLUiH les concernant.

Avis de la commission d’enquête publique

Les membres de la commission prennent acte des informations transmises par l’agglomération sur les modalités procédurales suite à l’enquête publique. Pour autant, ils regrettent que les orientations de rejet ou d’acceptation plus précises sur les demandes des collectivités territoriales ne soient pas évoquées, ce y compris dans les réponses individuelles apportées dans les parties précédentes du procès- verbal de synthèse des observations. La question se voulait plus orientée sur la position « susceptible d’être adoptée » par l’agglomération que sur la procédure, parfaitement maitrisée par les membres de la commission.

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7/ Procédure de détermination des emplacements réservés

Certains emplacements réservés ont, par exemple, pour but la réalisation d’ouvrages destinés notamment à la gestion des eaux pluviales. Or, ces derniers se trouvent parfois inadaptés car ils sont positionnés à une certaine altitude ou en dehors des axes de ruissellement, très souvent sans échange avec les propriétaires privés concernés. a) L’agglomération Seine Eure expliquera les modalités suivies pour déterminer la superficie, le positionnement, la démarche auprès des propriétaires et des communes. b) Comment expliquer l’emplacement réservé n°1 sur la commune d’Heudebouville intitulé « à revoir avec les élus » d’une superficie de 32 187 m² ?

Réponse de la Communauté d’Agglomération Seine-Eure.

La Communauté d’Agglomération Seine-Eure s’appuie sur plusieurs études afin d’identifier les axes de ruissellement (localisation, caractéristiques) sur son territoire : - Une étude réalisée par le SAFEGE en date de 2004 - L’étude du bassin versant la vallée de l’Oison en date de 2014 concernant les communes de Vraiville, Le Bec-Thomas, Saint-Cyr la Campagne et Saint Didier des Bois et Saint-Germain de Pasquier. - Le Schéma de Gestion des Eaux Pluviales de la Haye Malherbe en date de 2018.

L’instauration d’emplacements réservés destinés à la réalisation d’ouvrages destinés à la gestion des eaux pluviales s’appuie donc les études précitées.

Il est rappelé qu’une concertation a été mise en œuvre dans le cadre de l’élaboration du PLUiH et que les administrés ont notamment eu la possibilité de consulter le projet avant arrêt lors de permanences publiques (cf. bilan de la concertation). a) L’Agglomération a identifié les emplacements réservés avec les communes au regard des besoins identifiés. Leur superficie correspond généralement aux besoins formulés par les élus. Certains emplacements réservés correspondent également à des besoins identifiés par les services de l’Agglomération. b) L’emplacement réservé sur la commune d’Heudebouville résulte d’une erreur qui n’a pas été corrigée jusqu’à présent. Il est convenu de modifier l’emplacement réservé afin qu’il corresponde à son objet « création d’un cheminement piéton ».

Avis de la commission d’enquête publique

La réponse n’engage pas l’agglomération qui se retranche derrière des études qui datent un peu, ce qui est dommage. La commission encourage vivement les services de l’agglomération, avec ou sans prestataire technique, à se rendre sur le terrain et à échanger avec les propriétaires identifiés dans les parties précédentes, lesquels contestent l’existence de ces axes de ruissellement, compte tenu de la topographie de leurs parcelles ce, avant l’adoption de ce document d’urbanisme.

Il est rappelé que les erreurs matérielles sont possibles dans les études menées et que les caractéristiques environnementales et de relief du territoire évoluent.

L’importance de l’adéquation entre les contraintes du territoire et les limites énoncées

Page 148 sur 160 Rapport d’enquête publique – Plan local d’urbanisme intercommunal valant programme local de l’habitat (PLUi-H) au droit de propriété justifie de vérifier, au cas par cas, sur le terrain des données qui paraissent erronées.

L’emplacement réservé sur la commune d’Heudebouville doit être précisé.

8/ Orientations d’Aménagement et de programmation (OAP)

L’agglomération Seine Eure énonce dans son projet de PLUi-H un certain nombre d’OAP. a) La commission constate que :

- Les OAP sont trop généralistes et sont peu descriptives concernant les réalisations prévues, - Les OAP sont, dans bon nombre de cas, des extensions en périphérie des zones urbaines et consomment de l'espace agricole en périphérie du périmètre actuellement constructible. Cet usage se fait au détriment de zones agricoles (Contradiction avec le chapitre 2 du PADD pages 19 et 20 dans son paragraphe 2.1 a/ et c/ qui prévoit d'assurer la pérennité des activités agricoles et de limiter la consommation de foncier agricole), - Le descriptif des OAP devrait indiquer le zonage existant avant la mise en place de l'OAP (zone U – zone A – zone N), - Certaines communes font largement usage des OAP pour augmenter leur population, - Plusieurs OAP présentent des contraintes fortes soit au regard des phénomènes liés aux risques climatiques (inondation, ruissellement, zone PPRI...) soit en raison de la présence de zones naturelles sensibles (Natura 2000 – ZNIEFF – ZICO...) ou de sites inscrits ou classés, - Dans le cadre des OAP incluant des zones naturelles, la doctrine E.R.C (éviter, réduire, compenser) n'est pas mentionnée. Il serait utile pour une meilleure compréhension que les fiches relatives aux sites Natura 2000, aux ZNIEFF, à la ZICO et aux autres classements soient insérées dans les documents OAP concernés, à tout le moins dans l'état initial de l'environnement.

Quelques exemples (relevé non exhaustif) : - Amfreville sous les Monts : OAP cœur de Senneville située dans un périmètre de protection des Monuments Historiques, - Igoville : OAP de la rue de Rouen développée sur un coteau, - Andé : sur 7 OAP, quatre se situent en extension pour une surface de 11, 43 ha, - Herqueville : les 2 OAP se situent en extension pour une surface de 8,3 ha, - Pitres : l'OAP frange de Bourg se situe en extension pour une surface de 13 ha, - Martot : l’OAP du grand repos (3,78 ha en extension de bourg) enclave une surface agricole.

Quelles justifications l’Agglomération Seine Eure apporte-t-elle à ces constats ?

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b) Par ailleurs, dans les petites communes, la création d'OAP de forte importance risque d'engendrer un accroissement important de la population qui n'est pas sans conséquence sur l’assainissement, le transport, les équipements publics, ainsi qu’en matière d'assainissement et de captages d’eau potable. Comment l’Agglomération Seine Eure justifie-t-elle des dispositions prises pour préserver la qualité de l'eau et des milieux aquatiques en particulier en matière d'assainissement des eaux usées des nouveaux secteurs ouverts à l'urbanisation ? Une étude par captage a-t-elle été réalisée pour apprécier l’impact de l’augmentation de la population sur la ressource en eau potable ? c) Lors de l’enquête publique, il s’est avéré que certaines OAP étaient déjà en cours de réalisation voire de finalisation. Aussi, la commission souhaite que l’agglomération Seine Eure fournisse dans un document synthétique pour chaque OAP un récapitulatif sur l’état d’avancement de celles-ci.

Réponse de la Communauté d’Agglomération Seine-Eure

- Les OAP sont trop généralistes et sont peu descriptives concernant les réalisations prévues .

Il s’agit d’une volonté des élus qui souhaitent favoriser un urbanisme de projet négocié nécessitant des OAP avec une certaine souplesse afin de permettre de s’adapter aux projets et ne pas avoir à engager des procédures d’évolution du PLUi à chaque projet. Les orientations d’aménagement et de programmation fixent un cadre que les futurs projets devront respecter qui peut varier selon les caractéristiques du site.

- Les OAP sont, dans bon nombre de cas, des extensions en périphérie des zones urbaines et consomment de l'espace agricole en périphérie du périmètre actuellement constructible. Cet usage se fait au détriment de zones agricoles (Contradiction avec le chapitre 2 du PADD pages 19 et 20 dans son paragraphe 2.1 a/ et c/ qui prévoit d'assurer la pérennité des activités agricoles et de limiter la consommation de foncier agricole)

Le PLUIh de l’Agglomération Seine-Eure prévoit la production de 5800 logements à horizon 2033 qui se répartissent comme suit : - 71 % de la production de logements (4195 logements) se fera en densification urbaine sur 268 ha soit une densité moyenne de 16 logements par hectares. - 29 % de la production de logements (1700 logements) se fera en extension urbaine sur une superficie de 135 ha soit une densité moyenne de 13 logements par hectares.

Un grand nombre d’OAP sont effectivement réalisées en extension urbaine mais elles ne participent que pour 1/3 de la production de logements dans le PLUiH. Par ailleurs le PLUiH permet une réduction de la consommation foncière de 29% (cf.P. 206 du Rapport de Présentation-Justifications) par rapport à ce qui a été consommé durant la période 2002-2015 et les espaces réservés à l’agriculture (zone A) sont

Page 150 sur 160 Rapport d’enquête publique – Plan local d’urbanisme intercommunal valant programme local de l’habitat (PLUi-H) préservés (33% actuellement à 32,6%dans le PLUiH). Il est également à noter que la part de la zone naturelle augmente de 2% pour représenter 52% du territoire de l’Agglomération (cf. tableau ci-dessous). Sachant que l’exploitation agricole est autorisée en zone naturelle, le PLUiH respecte bien les objectifs du PADD prévus aux pages 19 et 20 pour la préservation de l’activité agricole.

- Le descriptif des OAP devrait indiquer le zonage existant avant la mise en place de l'OAP (zone U – zone A – zone N) Il n’est pas prévu que les OAP intègrent une indication sur le zonage existant avant la mise en place de l’OAP. Ce n’est pas une obligation de l’article R.151-8 du code de l’urbanisme qui définit le contenu d’une orientation d’aménagement et de programmation.

- Certaines communes font largement usage des OAP pour augmenter leur population Comme le dispose le code de l’urbanisme les OAP sont obligatoirement réalisées sur des zones à urbaniser des plans locaux d’urbanisme. Par conséquent, elles permettent d’encadrer la production de logements et l’aménagement des secteurs ouverts à l’urbanisation. Toutefois, il convient de préciser que les OAP encadrent également la gestion des flux (création de voies de circulation, gestion des déplacements doux) mais aussi les transitions avec le tissu bâti environnant ou les espaces naturels ou agricoles limitrophes. - Plusieurs OAP présentent des contraintes fortes soit au regard des phénomènes liés aux risques climatiques (inondation, ruissellement, zone PPRI...) soit en raison de la présence de zones naturelles sensibles (Natura 2000 – ZNIEFF – ZICO...) ou de sites inscrits ou classés Le classement de certains secteurs du territoire en zone d’OAP n’est pas incompatible avec un classement en zone naturelle sensible si elle prend en considération la problématique environnementale en permettant sa préservation par

Page 151 sur 160 Rapport d’enquête publique – Plan local d’urbanisme intercommunal valant programme local de l’habitat (PLUi-H) des orientations de l’aménagement prévu. Il en est de même pour les OAP sur les sites où la présence de risques (inondation, ruissellement, cavités souterraines) est avérée. - Dans le cadre des OAP incluant des zones naturelles, la doctrine E.R.C (éviter, réduire, compenser) n'est pas mentionnée. Il serait utile pour une meilleure compréhension que les fiches relatives aux sites Natura 2000, aux ZNIEFF, à la ZICO et aux autres classements soient insérées dans les documents OAP concernés, à tout le moins dans l'état initial de l'environnement. L ‘évaluation environnementale du PLUiH, permet d’évaluer l’impact du projet sur l’environnement. Le document évalue notamment l’incidence de chacune des OAP sur l’environnement. Cette analyse ne fait pas partie du contenu d’une orientation d’aménagement et de programmation prévu dans les dispositions de l’article R.151-8 du code de l’urbanisme, il n’est donc pas prévu d’intégrer cette analyse dans le corps des OAP (Pièce 5 et suivantes du PLUiH) b) Par ailleurs, dans les petites communes, la création d'OAP de forte importance risque d'engendrer un accroissement important de la population qui n'est pas sans conséquence sur l’assainissement, le transport, les équipements publics, ainsi qu’en matière d'assainissement et de captages d’eau potable.

Comment l’Agglomération Seine Eure justifie-t-elle des dispositions prises pour préserver la qualité de l'eau et des milieux aquatiques en particulier en matière d'assainissement des eaux usées des nouveaux secteurs ouverts à l'urbanisation ? Une étude par captage a-t-elle été réalisée pour apprécier l’impact de l’augmentation de la population sur la ressource en eau potable ?

Réponse de la Communauté d’Agglomération Seine-Eure

L’analyse des capacités d’assainissement, d’alimentation en eau potable, de gestion des eaux usées, de transport ont été analysé dans le rapport de présentation au sein du diagnostic et de l’Etat initial de l’environnement. Ces documents indiquent que les capacités actuelles des réseaux de l’Agglomération sont en capacités suffisantes pour absorber l’accroissement démographique de + 0,5% prévu par le PLUiH. Il en est de même des capacités d’alimentation en eau potable. c) Lors de l’enquête publique, il s’est avéré que certaines OAP étaient déjà en cours de réalisation voire de finalisation.

Aussi, la commission souhaite que l’agglomération Seine Eure fournisse dans un document synthétique pour chaque OAP un récapitulatif sur l’état d’avancement de celles-ci.

Les secteurs d’OAP identifiés dans le PLUiH ont été parfois programmés sur des secteurs qui étaient déjà ouverts à l’urbanisation dans les PLU, POS et cartes communales des communes. Par conséquent, il est tout à fait possible que des

Page 152 sur 160 Rapport d’enquête publique – Plan local d’urbanisme intercommunal valant programme local de l’habitat (PLUi-H) projets aient été initiés sur des secteurs d’OAP depuis l’arrêt du projet au mois de décembre 2018. Il s’agit d’un très petit nombre de secteurs puisqu’à la connaissance du pôle planification il n’y a que l’OAP dite rue de Paris sur la commune d’Igoville. En revanche, il n’est pas possible de transmettre plus d’éléments sur cette OAP puisque nous en avons été informés que très récemment (début juillet).

Avis de la commission d’enquête publique

Concernant les OAP, leur descriptif mériterait d’être précisé notamment en termes de phasage. L’indication des zonages permettrait une meilleure lisibilité sur les plans, il n’est pas pertinent de mentionner l’existence ou non d’une obligation légale ou réglementaire.

Compte tenu du degré d’imprécision sur certaines OAP, il est impossible en l’état d’apprécier la réelle prise en compte des contraintes climatiques, de sites inscrits ou classés. Aussi, la commission ne peut que maintenir son interrogation à la fois sur l’adéquation du lieu choisi pour implanter ces OAP et sur les mesures prises afin de les intégrer réellement dans l’OAP.

En ce qui concerne les dispositions prises en matière de gestion des eaux, de préservation des captages, la commission prend acte de la réponse apportée.

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Annexe 1 – Liste des documents d’urbanisme en vigueur dans les 40 communes avant PLUi-H Communes Documents d’urbanisme avant PLUi -H Acquigny PLU Alizay PLU Amfreville sous les Monts PLU Amfreville sur Iton PLU Andé POS Connelles Pas de document d’urbanisme Crasville PLU Criquebeuf sur Seine POS Herqueville POS Heudebouville PLU Igoville POS Incarville POS Le Bec Thomas PLU La Haye le Comte PLU La Haye Malherbe PLU La Vacherie Carte communale Le Manoir sur Seine PLU Le Mesnil Jourdain Carte communale Lery POS Le Vaudreuil PLU Les Damps PLU Louviers PLU Martot PLU Pinterville POS Pîtres PLU Pont de l’Arche PLU Porte de Seine 2 POS (Tournedos et Porte Joie) Poses POS Quatremare PLU Saint-Cyr la Campagne Carte communale Saint-Didier des bois Carte communale Saint-Etienne du Vauvray POS Saint-Germain de Pasquier POS caduc Saint-Pierre du Vauvrday POS Surtauville PLU Surville POS Terres de Bord 2 PLU (Tostes et Montaure) Val de Reuil PLU Vironvay PLU Vraiville Carte communale

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Annexe 2 – Les espaces de vie ou secteurs dans l’agglomération Seine Eure

Légende : * Aire urbaine de Rouen - Aire urbaine de Louviers

SECTEURS Lieu de page Ville PÔLE COURONNE PERI- HORS AIRE URBAINE permanen centre URBAIN URBAINE ces A : les Andé 111 / St Etienne du Porte de Seine *Connelles boucles de la Vauvray Poses Seine Herqueville Andé St Pierre de Vauvray B : le plateau St Didier 113 / / Crasville *Surtauville du Neubourg des Bois Surville *La Haye-Malherbe Quatremare *Le Bec-Thomas Le Mesnil-Jourdain *St Cyr la Campagne *St Didier des Bois *Terre de Bord *St Germain de Pasquier *Vraiville C : le pôle Val de 117 / Léry / / urbain nord Reuil Val de Reuil Le Vaudreuil D : le pôle Louviers 118 Louviers Incarville / / urbain sud Pinterville La Haye le Comte E : le val de Alizay 120 / *Igoville / *Le Manoir Seine nord *Alizay *Pitres *Amfreville sous le Mont

*F : le val de Pont de 122 / *Martot *Criquebeuf sur / Seine l’Arche Seine *Pont de l’Arche *Les Damps G : le val Acquigny 123 / Vironvay / *Heudebouville d’Iton Acquigny *La Vacherie Amfreville sur Iton

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Annexe 3 –Synthèse des OAP

destination Contraintes

OAP OAP

ZAE Commune ZNIEFF Inondation

Tourisme Tourisme Zone PPRI Site inscrit

Site classé Logements Logements Natura 2000 Ruissellement Superficie en Ha mouvement terrain Nuisancesonore - - Site archéologique Monument historique Remontée nappe de Continuitéécologique Risque technologique ENS --EBC ENS ZICO Espaces remarquables Espaces Cavité Des écoles 1,03 12 X X X X X ACQUIGNY Des Faulx 1,18 15 X X X X X La Chaussée 14 X X X X X ALIZAY Rue des Forières 1,5 15 X X X X Route des deux 0,91 10 X X amants Du dessus de la 0,93 10 X X X X X grand'mare AMFREVILLE Des friches au 0,6 5 X X X X SOUS LES Plessis MONTS Du secteur des 0,81 5 X X X X côtes Cœur de 0,64 5 X X X X X X Senneville De la croix aux 0,89 10 X X X X X loup AMFREVILLE SUR ITON Des blancs monts 2,27 20 X X X X De la mare Hermier 1,53 12 X X X Des Courtains 1,4 12 X X X X Des vignes 2,53 20 X X X Du beau soleil 1,26 12 X X X ANDE Route de Muids 1 10 X X Rue des hortensias 1 10 X Du pré-Morel 3,1 30 X Du clos-Benoist 4,4 X Rue du Rougemont 2,7 X X X X X Chemin des 2,2 20 X X X Maraîchers Rue de la 2,85 40 X X CRIQUEBEUF sur coopérative SEINE Rue du village 0,58 6 X Chemin des 2,1 20 X X forrières Chemin des bancs 0,59 5 X X De la plante 2,9 30 X HERQUEVILLE Du manoir 5,4 40 X X HEUDEBOUVILLE Croix Roger nord 0,68 6 X X

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Croix Roger Sud 0,34 3 X Rue de Venables 1,88 12 X X X X X Chemin de l'échelle 1,58 20 X X Du domaine du 5,26 60 X X sang mêlé Chemin des Pras 0;75 8 X X X Chemin du relais 1,8 20 X X X X Rue de Paris 2,78 20 X X X X Du verger 1,6 20 X IGOVILLE Rue de Rouen 4 40 X X Du Nigard 34 X X X X Rue de Léry 1,75 15 X X X X Rue des Forières 2,26 10 X X X X Rue du saut du 1,56 20 X X X INCARVILLE loup De la Fringale 0,7 20 X X X X X De Forières nord 0,24 X X X X X LA HAYE LE Cœur de Bourg 2,2 25 X X X COMTE Rue Neuve 2,21 20 X X LA HAYE De la vallée 1,16 10 X MALHERBE Génétriaux 3,12 X X X X X LA VACHERIE De Carcouet 1,29 10 LE BEC THOMAS Rue de la mairie 0,43 4

MANOIR sur Rue de Bretagne 1,12 10 X SEINE RD321 50,4 X X X Rue de Cavoville 0,47 4 X MESNIL JOURDAIN De la ferme 0,55 5 X pelletier Nord Léry 3,21 40 X X X X LERY Cœur de ville 1,3 20 X X X Ferme de la Londe 13,12 160 X Rue du 11 19,78 600 X X X X X novembre Eco-quartier 22,45 400 X X X X X LOUVIERS Route d'Evreux 2,96 35 X X Route de la Haye 4,9 55 X X X le Comte La Villette 3,95 20 X X Quartier des Monts 2,85 34 X Rue de la mairie 0,8 EP X X X X Du grand repos 3,78 40 X MARTOT Rue du parc 0,9 6 X Cité de l'arbre 58,1 X X X Rue Mermoz 5,28 60 X X PINTERVILLE

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Frange du bourg 13 180 X X X PITRES Chemin de la 70,4 X X X remise Collège 2,38 30 X X X PONT DE Bonnet 1,48 30 X X L'ARCHE Delamare 0,6 12 X X Des masures 8 60 X X X X Rue des écoles 1,66 15 X X X X POSES sud Rue des écoles 1,03 10 X X X X nord Du cimetière 1 10 X X X QUATREMARE Du Londel 0,5 4 X Rue St Martin la 1,43 8 X SAINT CYR LA Corneille CAMPAGNE Rue des Marettes 1,45 8 X X X Rue d'Elbeuf 0,5 5 SAINT DIDIER Chemin du parc 0,77 5 X DES BOIS Rue du hêtre 0,35 4 SAINT ETIENNE Cœur de bourg 11,36 60 X X X DU VAUVRAY SAINT GERMAIN Vallée de l'Oison 0,87 4 X DE PASQUIER Labelle 3,41 90 X X X X X X SAINT PIERRE Gourdon 0,63 10 X X X X X X X DU VAUVRAY Rue de Paris 0,5 6 X X X X X X Route du Neubourg 0,81 8 X X X Sente des Croix 2,1 10 X X SURTAUVILLE Route du Coudray 1,94 10 X Route de Venon 1 10 X Cœur de bourg 0,57 5 X X X X Rue du Haze 2,67 20 X X X SURVILLE Rue du Meunier 0,84 10 X Rue Bourvil 1,58 15 X X TERRES DE Boudine 0,75 5 X X BORD De la lisière 115 2875 X X X X VALDE REUIL Des berges 5 X X X X X X X VIRONVAY Chemin des 0,46 4 X X Marettes

Route de Pinterville 0,52 4 X (Vironvay Heudebouville) Eco-parc 4 75,5 X X X X X X Rue de Surtauville 0,87 8 X VRAIVILLE Rue du rucher 1,28 7 X Rue de l'église 2,63 20 X

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Annexe 4 - Glossaire AISSE AGENCE IMMOBILIERE SOLIDAIRE SEINE EURE AURBSE AGENCE de L’URBANISME des BOUCLES de la SEINE AVAP AIRE DE MISE EN VALEUR de L’ARCHITECTURE et du PATRIMOINE CA CHAMBRE D’AGRICULTURE COMMISSION DEPARTEMENTALE de PRESERVATION DES ESPACES CDPENAF NATURES AGRICOLES ET FORESTIERS CE COMMISSION D’ENQUETE CRPS COMMISSION REGIONALE du PATRIMOINE et des SITES DOO DOCUMENT D’ORIENTATION et OBJECTIFS DPU DROIT de PREEMPTION URBAIN DREAL DIRECTION REGIONALE de L’ENVIRONNEMENT de L’AMENAGEMENT et du LOGEMENT DTA DIRECTION TERRITORIALE D’AMENAGEMENT EBC ESPACE BOISE CLASSE EPFM ETABLISSEMENT PUBLIC FONCIER de NORMANDIE EVP ESPACE VERT PROTEGE MRAe MISSION REGIONALE D’AUTORITE ENVIRONNEMENTALE MUE MODE D’USAGE de L’ESPACE OAP ORIENTATION PARTICULIERE D’AMENAGEMENT PADD PROJET D’AMENAGEMENT et DEVELOPPEMENT DURABLE PAE PROGRAMME D’AMENAGEMENT D’ENSEMBLE PCET PLAN CLIMAT ENERGIE TERRITORIAL PGRI PLAN de GESTION des RISQUES D’INONDATION PDH PLAN DEPARTEMENT de L’HABITAT PLH PROGRAMME LOCAL de L’HABITAT PLAN LOCAL D’URBANISME INTERCOMMUNAL valant PROGRAMME LOCAL de PLUiH L’HABITAT POA PROGRAMME D’ORIENTATION et D’ACTIONS PPA PERSONNES PUBLIQUES ASSOCIEES PPC PERSONNES PUBLIQUES CONSULTEES PPRDF PLAN PLURIANNUEL REGIONAL de DEVELOPPEMENT FORESTIER PPRI PLAN de PREVENTION des RISQUES PRAD PLAN REGIONAL de L’AGRICULTURE DURABLE SCoT SCHEMA de COHERENCE TERRITORIALE SDAGE SCHEMA DIRECTEUR D’AMENAGEMENT et de GESTION des EAUX SEP SERVITUDE POUR EQUIPEMENT PUBLIC SGEP SCHEMA de GESTION des EAUX FLUVIALES SMEA SYNDICAT MIXTE de L’EAU et de L’ASSAINISSEMENT SPR SITE PATRIMONIAL REMARQUABLE SCHEMA REGIONAL D’AMENAGEMENT, de DEVELOPPEMENT DURABLE et SRADDET d’EGALITE DES TERRITOIRES SRCAE SCHEMA REGIONAL CLIMAT AIR ENERGIE SRCE SCHEMA REGIONAL de COHERENCE ECOLOGIQUE STECAL SECTEUR de TAILLE et CAPACITE LIMITEE TA TRIBUNAL ADMINISTRATIF TCSP TRANSPORT EN COMMUN EN SITE PROPRE UDAP UNITE DEPARTEMENTALE de L’ARCHITECTURE et du PATRIMOINE ZAC ZONE D’AMENAGEMENT CONCERTE ZAD ZONE D’AMENAGEMENT DIFFERE ZAP ZONE AGRICOLE PROTEGEE ZNIEFF ZONE NATURELLE D’INTERET ECOLOGIQUE, FLORISTIQUE et FAUNISTIQUE

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